الأحد، يونيو 3

Film autobiographique de Ahmed Rachedi sur le héros national Mustapha Benboulaïd :

Film autobiographique de Ahmed Rachedi sur le héros national Mustapha Benboulaïd : « Fin des premiers tours de manivelle à Constantine. » Du lundi en fin d’après-midi jusqu’à jeudi 31 mai derniers, la place El-Adjabi, située en plein milieu de la rue Larbi Benmhidi du centre-ville , a connu une animation et une effervescence qui sortaient à l’œil nu de l’ordinaire. Il y avait une foule de gens, d’innombrables badauds qui voulaient assister au premier déballage des divers matériels spécifiques aux studios de tournage cinématographique. Camions de la régie à distance, lourds projecteurs, panneaux des arrière-plans, câbles électriques de gros calibre ne cessèrent d’attiser cette curiosité si particulière qui colle presque de manière naturelle à la peau de tout ce qui est relatif au tournage d’une fiction. Cependant, la rumeur qui avait couru comme une traînée de poudre annonçant les premières prises de vue aux environs du crépuscule avait freiné cette ardeur et cet intéressement qui se sont très vite évaporés. Qu’à cela ne tienne, on allait quand même assister de près à tout ce qui fait la vie d’un film. Et les passants ainsi que les habitués des lieux ne s’en privèrent pas. Et cela, pratiquement jusqu’au premier tour de manivelle. Qui avait lieu assez tard en fin d’après-midi au niveau du DERB situé en amont de la rue Emile Zola (plus communément connue des enfants du vieux rocher sous l’appellation tourmentée de « El-Mil Esseghira »), et qui est parallèle au lycée Soumia. L’on tournait des prises de vue nocturnes de cette même « DAR- EDERB ». Des lieux où le Martyr de la Révolution du 1er Novembre 1954, le héros national Mustapha Benboulaïd avait trouvé refuge pour un temps après qu’il eut réussi de s’évader de la prison centrale du Coudiat. A ce moment là, la foule était prise à distance par le service d’ordre qui accompagne comme à l’accoutumée le tournage d’un film en extérieurs grandeur nature. Ce fut donc une affaire entre les spécialistes du plateau de tournage, et nous n’eûmes pas la chance donc de suivre de près les évolutions du jeune acteur Hacène Kechache qui incarne le rôle de Benboulaïd dans ce fim d’Ahmed Rachedi, metteur en scène de l’incontournable « l’Opium et le Bâton » réalisé du temps du défunt ONCIC des années 70/80. Et dont le scénario est signé Saddek Bekhouche. Soulignons que selon le metteur en scène, d’autres prises restent à tourner sur le vieux rocher. Y compris des plans aériens effectués à partir d’une caméra tractée par hélicoptère. Ou bien encore comme par exemple celles où cet artisan parmi les plus capitaux de la Révolution Algérienne (chef de la Région des Aurès lors de la guerre de libération nationale) rencontre (dans les murs de Constantine) Messali Hadj, le chef de file du mouvement messaliste dont il était au début un fervent partisan. Avant que n’ait eu lieu l’irréversible coupure entre les deux hommes pour cause de divergences fondamentales. A propos notamment des intimes convictions quant à la meilleure manière de se débarrasser du colonialisme français de l’époque. Ahmed Rachedi compte par cette production cinématographique inédite « ressusciter auprès du large public des cinéphiles algériens, surtout les plus jeunes d’entre eux, un des grands noms de la guerre de libération nationale. »NASSER FOURA

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