الخميس، أكتوبر 2

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Un mois après avoir été chassées de leurs maisons : 42 Familles sous les tentes à Bardo
Un mois, jour pour jour, après l’opération de relogement de 342 familles habitant la deuxième tranche du quartier de Bardo, plus précisément au lieudit Aïn Asker, 42 familles parmi les anciens locataires crient toujours leur désespoir, clamant encore qu’elles ont été les victimes d’une opération de relogement menée dans une anarchie totale.
Dans une lettre adressée, dimanche dernier, au P/APW de la wilaya de Constantine, les signataires disent avoir connu un Ramadhan inoubliable, et rappellent les conditions pénibles dans lesquelles ils continuent de vivre au milieu des décombres et des décharges, Affirmant haut et fort qu’elles habitent les lieux depuis plusieurs années, les familles non bénéficiaires ne cessent de dénoncer leur mise à l’écart bien qu’elles soient recensées à deux reprises, la première durant l’été 2007 par une commission de l’APC, et la seconde fois au mois de juin 2008, juste après le passage des équipes du recensement général de l’habitat et de la population au mois d’avril dernier.
« Nous ne comprenons pas toujours où sont passées les listes sur lesquelles nous étions inscrits, alors que des personnes étrangères à Bardo ont bénéficié de logements à notre place », nous avouent les représentants de ces familles qui ont pris attache avec notre bureau munis de dossiers prouvant leurs assertions. Les concernés reviennent sur les conditions déplorables dans lesquelles ils ont été chassés de leur demeures, alors qu’ils attendaient d’être reçus par le chef de daïra, le 27 août dernier pour l’étude de leur recours. « Nous avons été très même mal accueillis par le chef de daïra qui nous a traités d’une manière scandaleuse », disent-ils, insistant sur le fait que ledit responsable n’a pas pris en considération toutes leurs doléances, se contentant de leur répondre laconiquement qu’ils n’auront qu’à se débrouiller pour avoir un logement, selon leurs propos.
La situation des familles habitant sous des tentes dans le quartier de Bardo demeure assez critique surtout que parmi eux se trouvent des enfants et des malades, accueillis provisoirement par des proches et des bienfaiteurs en attendant un règlement qui tarde à venir, sachant que les services de la daïra refusent toujours de reconnaître leur droit au logement. Contrairement à la première opération d’évacuation de la première tranche de Bardo, menée sans incidents, au mois de février dernier, la deuxième étape a été marquée par une précipitation qui a engendré une vague de mécontentement se soldant par des émeutes, des affrontements avec les services de l’ordre et une série d’arrestations. Le plus marquant dans cette opération demeure le fait que les listes ont été concoctées dans l’opacité totale, alors qu’un nombre important parmi les locataires non bénéficiaires ont été chassés manu militari sans même pouvoir déposer des recours.
Par S. Arslan
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Le dossier des glissements revient
par A. Zerzouri

La stabilité des sols au niveau du quartier du Bardo est désormais une affaire très sérieuse. Cette stabilité qui passe par la fixation du talus surplombant l'Oued Rhumel est l'objet d'une profonde étude pour la réalisation de travaux de protection de ses berges au niveau du site en question. Des tentatives de stabilisation du talus en question ont été opérées par le passé, sans toutefois donner des résultats probants, car l'érosion des sols continue son long travail en profondeur, menaçant toute une partie de la ville par les glissements générés par ces désordres des sols. Le gabion, ces grosses pierres qu'on fixe sur les flancs de l'Oued Rhumel, jusque-là adopté comme solution pour la stabilité des berges, a prouvé son inefficacité. «Cette vision classique qui consiste à stabiliser le talus à l'aide de gabion ne peut plus marcher», nous apprendra un cadre de la conservation des forêts de la wilaya de Constantine. Celui-ci indiquera dans ce sillage que des solutions pérennes ont été dégagées après une étude menée par un bureau spécialisé. Toutes les solutions techniques ont été ainsi sondées pour traiter le problème d'une façon radicale. «La société qui aura ce marché, dont l'avis d'appel d'offres est lancé depuis quelques jours, devrait réaliser des canalisations qui font écouler l'eau du versant du Bardo vers l'oued, des collecteurs (au nombre de trois) qui canaliseront les eaux de ruissellement vers l'oued, ainsi qu'une série de drains », nous signale notre interlocuteur. Ajoutons qu'au niveau du lit de l'oued, on prévoit des ouvrages en béton armé pour consolider le talus. En quelque sorte, ces ouvrages serviront à rééquilibrer le talus. Fini donc les solutions précaires, et il s'agit de le fixer en urgence. Avec des crues assez importantes, tout le talus peut se retrouver en bas, chose qui entraînerait dans son sillage d'énormes risques de glissements de toute une partie de la ville de Constantine. Enfin, il y a aussi ce projet de réalisation des tours de taille impressionnante, sur le modèle des buildings de Dubaï, qu'on prévoit de réaliser sur l'assiette de terrain du quartier du Bardo (après son évacuation). Et il n'est pas question de laisser traîner le dossier de la stabilité des berges du Rhumel. 0 fois lus
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