الجمعة، يناير 22

الاخبار العاجلة لاكتشاف الجزائريين ان الاداعة الجزائرية تخسر اموال طائلة من اجل نقل مقابلا ت كرة القدم بالهواتف النقالة لصحافييها وصحافيي القسم الرياضي للقناة الاولي يقدمون احتجاجات رسمية الى مسيري الدولة الجزائرية حول المصير المجهول لاموال الاداعة الجزائرية في الملاعب الجزائرية يدكر ان الاداعة الجزائرية تدفع اموال لبث المقابلات الرياضية ومراسلي الملاعب الرياضية يفضلون استعمال هواتفهم النقالة بدل الخطوط الهاتفية الرسمية وشر البلية مايبكي


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الاخبار العاجلة لاكتشاف الصحافي عبد الغاني العايب   ان مراسلي الملاعب الرياضية لايحسنون التركيز الاعلامي  ولايحسنون استعمال الخطوط الهاتفية لاتصالات الجزائر والاسباب مجهولة 


La RN27 fermée à Constantine

Une manifestation, des blessés et la ville paralysée

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le 29.12.15 | 10h00 Réagissez


Des dizaines d’habitants de la cité Boudraâ Salah ont tenu hier et pour le deuxième jour consécutif, leur mouvement de protestation, fermant la route, à proximité des bâtiments de la cité susmentionnée, pour revendiquer l’attribution des logements sociaux qu’on leur a promis.
Les bouchons monstres créés au centre-ville par le blocage de la descente d’El Menia prouvent à quel point est fragile le plan de circulation de la troisième ville du pays.

Dimanche, ils avaient commencé par la fermeture de la RN 27 (la descente d’El Menia) en début de l’après-midi et pendant environ 5 heures, paralysant du coup la moitié de la ville de Constantine, notamment le centre-ville.
D’après des témoignages recueillis par El Watan auprès de quelques manifestants, leur intention était de réclamer un droit et «fermer la route» était un dernier recours, afin d’obtenir leurs logements. Nos interlocuteurs ont affirmé que 650 familles habitant 286 logements dans les bâtiments de Boudraâ Salah ont des affectations avec un contrat-programme, où il était prévu qu’ils soient relogés avant la fin de l’année en cours. Malheureusement, selon leurs dires, «la surprise était grande» quand ils ont appris qu’ils ne bénéficieront pas de logements et qu’ils ne figurent même pas sur les listes de ce programme. «Nous vivons dans le calvaire, la situation se dégrade de jour en jour.
En plus des agressions et du manque de l’insécurité au sein de cette cité, on peut trouver deux familles dans un seul appartement! Mais ce qui a provoqué encore notre colère, c’est le manque de respect envers le citoyen, l’absence de communication et les décisions contradictoires des responsables, particulièrement celles du nouveau chef de daïra de Constantine», a déclaré Soufiane M., président de l’association du quartier.
Mais de quoi s’agit-il au juste ? «Le chef de daïra nous a annoncé que nous n’aurons pas de logements sans nous donner plus de précision. Pourtant, son prédecesseur nous a affirmé que nous serons sur les prochaines listes. Qu’allons-nous faire de nos affectations? Ces responsables grugent le citoyen avec des fausses promesses», s’indigne encore notre source.
Les bouchons, dommage collatéral
Il a fallu l’intervention des forces de police, qui ont utilisé des bombes lacrymogènes, pour disperser les manifestants et libérer la circulation. Quelques récalcitrants n’ont pas hésité à affronter les policiers ; cet accrochage qui a fait un blessé du côté de la police et six personnes arrêtées du côté des manifestants. Cela n’a pas empêché les habitants en question, de revenir à la charge, hier matin, et fermer la route à proximité de leurs bâtiments. Ce mouvement de protestation (le plus long qu’a connu Constantine cette année), a pris de l’ampleur tout en pénalisant la circulation dans la ville pendant des heures.
La RN 27 étant un axe névralgique, sa fermeture a poussé des centaines d’usagers à emprunter les voies qui passent par le centre-ville. Le flux a au moins doublé sur ces axes provoquant des bouchons et la paralysie du centre-ville, des heures durant. La colère des citoyens, précisément les demandeurs de logements sociaux, devient de plus en plus incontrôlable à Constantine. Elle cause plusieurs désagréments et provoque des violences parfois difficiles à endiguer. Les autorités locales semblent désormais incapables de gérer ce genre de situation.
 
Yousra Salem

Lutte contre la fraude au ticket

Le BRV, une mesure effective dans le tramway

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le 30.12.15 | 10h00 Réagissez


Auparavant, l’usager en infraction, celui qui n’a pas validé son ticket ou qui n’en a pas du tout, était tout simplement prié d’en acheter ou de le valider. Plus maintenant. L’usager indélicat est sommé de payer, séance tenante, le bulletin de régularisation du voyage (BRV), qui est de 100 DA. En juillet 2014, la société exploitant le tramway, à savoir Setram, a lancé, pour endiguer le phénomène de la fraude au ticket, une campagne d’affichage au niveau des kiosques et à l’intérieur des rames.
Depuis quelques jours, le contrôle au niveau du tramway a été fortement renforcé. Le nombre d’agents affectés à cette tâche a augmenté pour mieux lutter contre la fraude au ticket.

Des affiches incitant à la validation du ticket sont, à cet effet, placardées pour avertir les contrevenants que désormais, les contrôleurs séviront. Tout usager n’ayant pas en sa possession un ticket ou ne l’ayant pas validé, délibérément ou par omission, doit payer un BRV. Ce qui revient à un peu plus de deux fois le prix du ticket, qui est, rappelons-le, de 40 DA. Si la situation était, à l’époque, alarmante pour Alger où «50% des utilisateurs n’achètent pas de tickets ou ne les valident pas», à Constantine, on n’en était pas encore là.
Le service de communication de l’entreprise nous a indiqué en substance que «le taux de fraude au ticket n’excède pas le 1%». Et de préciser que ce n’est pas là «une campagne antifraude mais de validation de ticket. Setram ne veut en aucun cas brusquer l’usager… elle l’accompagne pour faire de la validation du ticket un geste spontané, voire automatique».
Cette politique semble bien être révolue. Aujourd’hui, les contrôleurs ne sont plus conciliants avec les usagers qui, pour la plupart, feignent d’oublier de valider le ticket. C’est devenu même une pratique courante que de prendre le tramway et de ne poinçonner son ticket que quand l’agent l’exige. Désormais, le réfractaire est pénalisé. Il est sommé de s’acquitter d’un bulletin de régularisation du voyage. Et c’est effectif depuis peu.
N. Djekhar


Aménagement urbain : État déplorable dans la plupart des quartiers de la ville

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le 31.12.15 | 10h00 Réagissez


C’est ce qui a été relevé lors de la réunion tenue mardi, entre une centaine d’associations de quartiers de Constantine, les élus et le chef de daïra. L’objectif de cette initiative, organisée pour la première fois depuis l’installation de l’APC en 2012, est d’éviter dorénavant tout mouvement de protestation en instaurant un climat de dialogue et de concertation avec les représentants de la population. Ce qui faisait défaut durant les dernières années.
L’aménagement des différents quartiers de Constantine, le manque (et parfois l’absence totale) de VRD, de l’éclairage public ainsi que l’insuffisance des infrastructures de base et de divertissement posent encore un grand problème dans la troisième ville du pays.

A cet effet, les services de la commune de Constantine ont établi un bilan détaillé pour mettre au courant les présidents des associations de tous les projets lancés ou inscrits dans les quartiers de la ville. L’on saura à cette occasion qu’un nombre considérable de projets sont en cours de réalisation dans la commue, pour un budget de 500 milliards de centimes. Un chiffre qui donne le vertige. Malheureusement, ces chiffres et ce bilan ne reflètent pas ce qui se passe sur le terrain, selon les représentants des citoyens.
Beaucoup de projets ont été inscrits et lancés mais aucun n’est achevé. L’on a précisé aussi que 39 projets seulement ont été lancés dans le cadre du plan du développement communal (PCD) pour un budget de 144 milliards de centimes ; sans oublier les reliquats des budgets des années précédentes (depuis 2013) estimés à environ 300 milliards de centimes. Certains présidents d’associations ont pointé du doigt la mauvaise gestion de ces projets en expliquant qu’il est inévitable de travailler en collaboration avec les citoyens.
Ils ont même proposé d’organiser régulièrement des réunions avec les élus afin de poser leurs problèmes. «Le responsable n’y arrivera pas en agissant seul. Constantine se trouve dans un état lamentable, particulièrement la vieille ville qui est une source de richesses. Dommage, elle est complètement négligée. En plus il y a un manque terrible des lieux de divertissement pour la population. Je note aussi que, l’évènement de Constantine capitale de la culture arabe tire vers sa fin et les projets d’aménagement lancés n’ont pas été encore achevés.
Nous avons eu beaucoup de problèmes à cause des chantiers ouverts depuis des mois. C’est honteux. La ville est l’exemple du civisme et n’ont pas le contraire», a déclaré le président de l’association de l’avenue Aouati Moustafa. Il a mis en exergue plusieurs problèmes dont souffre la ville comme celui du stationnement qui cause beaucoup de désagréments pour les habitants et les usagers de la route.
Yousra Salem
 


Rétrospective : 2015, l’année des espoirs brisés

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le 31.12.15 | 10h00 Réagissez
Rétrospective : 2015, l’année des espoirs brisés


Qu’est-il arrivé aux Constantinois de bon et d’inoubliable durant cette année 2015 qui s’achève aujourd’hui au premier coup de minuit ? La réponse à cette question n’est pas très difficile pour beaucoup, et même ceux qui d’habitude ne voient que la partie pleine du verre trouveraient du mal à construire un argumentaire solide. Pourtant, aux tableaux des résolutions, 2015 devait apporter beaucoup de bien à la population. On nous enviait presque les promesses (par tonnes), formulées dans le sillage de l’évènement Capitale de la culture arabe, notamment. En fin de cycle, les cyniques l’ont encore emporté.
Sur le podium des évènements qui ont le plus marqué les Constantinois, l’on retrouve le fameux scandale dit des 32 villas, qui a mené à l’emprisonnement du maire, mais surtout les lamentables ratages de la manifestation culturelle de 2015.

Commençons d’abord par quelques perles rares qui ont tout de même égayé le calendrier 2015. Pêle-mêle, les médailles d’or raflées par des champions Constantinois du Handisport lors du championnat du monde d’athlétisme au Qatar, l’ouverture (enfin) du contournement de Djebel el Ouahch, et le succès du Dimajazz font l’unanimité. Il y en a sans doute davantage d’heureux évènements et chacun peut s’amuser à confectionner sa propre liste positive.
Cependant, dans la balance générale, il nous semble que les déceptions ont fait plus fort. La corruption et le gaspillage de l’argent public ont entaché l’évènement culturel de l’année, les inondations d’Ali Mendjeli ont fait des morts, la fonction de président de l’APC a été souillée par l’emprisonnement du maire Seif-eddine Rihani, et aussi des milliers de familles à qui on promet le relogement depuis des années, ont fini par déchanter.
2015 s’achève justement sur le soulèvement des habitants de Boudraâ Salah à cause de ces promesses non tenues de relogement. Des accrochages violents, des blessés et des arrestations, en plus de la paralysie de la moitié de la ville, suite à la fermeture par la force d’un axe névralgique. En amont et en aval de la protesta, les autorités locales ont été passives et surtout, à cours d’idées.
Au moment où à Alger, par exemple, le wali Abdelkader Zoukh distribue mensuellement des milliers de logements, Hocine Ouadah ne fait que distribuer des avertissements, sans suite, à des promoteurs et des entrepreneurs qui se moquent des délais et de tout le reste. LPA, Cnep-Immo, LSP, etc., toutes les formules trainent. Les bénéficiaires des pré-affectations de logements sociaux meurent d’attendre. «La RHP m’a tué», ironise un quinquagénaire inscrit sur la liste depuis … 20 ans !
Capitale de la désillusion
Le fiasco est total sur ce registre. Mais encore, coté qualité de vie, les Constantinois ont vu de toutes les couleurs cette année. Le drame a eu lieu en août dernier quand des pluies torrentielles sont venues démontrer, une fois de plus, que l’infrastructure est faible, voire frappées de malfaçons. Quatre morts, des dizaines de blessés et des millions de dinars en dégâts matériels et surtout un constat : la ville d’Ali Mendjeli n’a pas de réseau d’assainissement !
Oui, les pots de vin ont fait des victimes en 2015 ! Cette année aussi a sonné la fin d’un gros scandale (à l’échelle locale), celui dit des 32 villas. Trois personnages ont été poursuivis en justice, l’un d’eux occupant la noble fonction de président de l’APC de Constantine. A cause de lui, et à cause du FLN, cette fonction est frappée désormais du sceau de l’infamie, et il en faudra beaucoup pour la réhabiliter aux yeux de la population locale.
Enfin, on arrive à l’évènement qui devait redorer le blason de Constantine. C’est comme ça que le discours officiel nous a vendu la manifestation Capitale de la culture arabe. Un budget faramineux et un résultat scandaleux. La montagne a accouché d’une souris finalement, et tous les espoirs se sont évaporés.
La liste des ratages est interminable, sans parler du gaspillage et des détournements à échelle industrielle : On a refait les trottoirs au prix du mètre carré le plus cher au monde, les escaliers du Coudiat à 70 millions la marche, et aussi on a construit un Zénith qui a couté au moins sept fois son prix. Une grosse et grossière opération de prédation qui a poussé les Constantinois à en détourner rapidement les yeux.
Un froid sidéral s’est installé entre la population et les organisateurs qui ne s’expliquent pas le boycott des activités. La liste négative est encore longue, mais faute d’espace, arrêtons-nous ici, en espérant des jours meilleurs pour l’année qui pointe.               
Nouri Nesrouche
 

Après la tentative de viol de leur fille à Constantine

Le désarroi de la famille d’un Franco-Algérien

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le 31.12.15 | 10h00 Réagissez


Depuis la tentative de viol de leur fille de 10 ans, survenue au mois de juin 2014 devant son école à la cité Frères Ferrad, dans la banlieue de Zouaghi, à Constantine, la famille Khenfri vit un long cauchemar qui ne semble pas près de connaître son épilogue. Après avoir usé de toutes les procédures, dont le dépôt de plainte contre l’agresseur et des demandes d’audience auprès des instances judiciaires, le père, Ali Khenfri, s’est dit las de la situation qu’il est en train de vivre avec sa femme et ses enfants.
La famille Khenfri subit les intimidations de la part de la personne qui a voulu violer leur fille.

«Pour avoir déposé plainte contre l’individu qui a tenté de violer ma fille, que nous avons identifié auprès des services de la gendarmerie de Zouaghi, ce dernier a commencé par nous intimider, en agissant en toute impunité ; il ira même jusqu’à menacer de tuer ma femme et ma fille et de brûler notre maison. Imaginez la peur que nous sommes en train de vivre chaque jour, moi, ma femme et mes enfants», s’écrie-t-il.
La famille décide enfin de saisir le procureur de la République près le tribunal de Constantine. Dans une requête adressée à ce dernier le 28 juin dernier, dont nous détenons une copie, la mère de la victime note : «Devant les agissements de cet individu qui a tenté d’abuser de ma fille et après dépôt de plainte, je me suis présenté plusieurs fois devant le chef de la brigade de la gendarmerie de Zouaghi pour intervention, mais ce dernier refusait d’intervenir.» Mais les ennuis ne s’arrêteront pas.
Les menaces continueront   et le père décide d’évacuer sa fille en France. Ayant la double nationalité franco-algérienne, titulaire d’un passeport français portant le n°12CT54858 délivré le 29 août 2012 par le consulat général de France à Annaba, Ali Khenfri décide de saisir les autorités françaises pour scolariser sa fille en France. «Je ne comprends pas les raisons du silence troublant du chef de la brigade de la gendarmerie de Zouaghi, mais aussi les causes du retard dans le traitement de notre plainte qui ne parviendra au procureur de la République de Constantine que neuf mois après», s’indigne Ali Khenfri.
Ce dernier a décidé finalement de saisir le Tribunal pénal international en Suisse dans une requête adressée le 20 octobre dernier (copie en notre possession). Dans cette correspondance, Ali Khenfri évoque encore une fois un autre fait grave, celui d’une tentative d’enlèvement de ses enfants. A ce jour, affirme Ali Khenfri, «malgré les convocations et les auditions qu’ils ont subies par les services de la gendarmerie et de la sûreté de wilaya, le danger guette toujours sa famille, alors que le présumé coupable n’est jamais inquiété».
Arslan Selmane


Session ordinaire de L’APC de Constantine

Rihani débarque et provoque un arrêt des débats

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le 03.01.16 | 10h00 Réagissez
 
	Plusieurs changements ont été opérés aux postes de vice-président et de délégué urbain
Plusieurs changements ont été opérés aux...


Une heure à peine après l’ouverture de la session ordinaire de l’APC de Constantine, tenue jeudi dernier au siège de l’assemblée, l’ancien maire Seif Eddine Rihani a débarqué lors des débats, provoquant la suspension de la session pendant 10 minutes. Un comportement inattendu de la part de l’ex-président de l’APC de la ville, dont la présence a provoqué la colère de certains élus particulièrement parmi ses opposants. Ces derniers ont estimé que cet agissement est de la pure provocation, jugeant que le concerné n’a pas le droit de venir ou d’assister, étant donné qu’il ne fait plus partie de l’assemblée.
Le président de l’APC, Mohamed Rira, a usé de toute sa sagesse pour apaiser les esprits et éviter une confrontation inutile entre l’ancien maire et ses opposants.

Ils ont même demandé l’arrêt de la session en attendant son départ. «Conformément à la loi, j’ai le droit d’assister à la session ordinaire en tant que citoyen et personne ne pourra me faire sortir», a déclaré Rihani. Ces déclarations ont été approuvées par Mohamed Rira, actuel maire de Constantine, qui est à la tête de l’APC depuis 45 jours.
Ce dernier a usé de toute la sagesse pour calmer les esprits et éviter que les choses ne dégénèrent en parvenant à convaincre les mécontents à accepter que l’ancien maire puisse jouir de son droit d’y assister en tant que citoyen. Par ailleurs, la session a abouti à plusieurs changements dans les postes des vices président de l’assemblée et des délégués des différents secteurs urbains. «Nous avons constaté qu’il y a eu un du retard dans la réalisation de certains projets, c’est pourquoi nous avons décidé d’installer de nouveaux responsables pour insuffler une nouvelle dynamique, mais aussi permettre la participation des élus de tous les partis politiques dans la gestion de la ville.
L’objectif est de mettre toute notre bonne volonté  pour relancer les projets à l’arrêt et achever ceux qui sont en cours de réalisation», a expliqué Mohamed Rira à El Watan. Il a ajouté aussi ce changement n’est  pas «figé». «Si ce mouvement ne donnera pas de résultats, il y en aura un autre», notera-t-il. Optimiste, le président de l’APC a souligné que des efforts seront déployés pour mener à une amélioration de la situation avant la fin de ce mandat. «Des priorités ont été prises en charge, l’on a tenu compte de tous les avis et propositions, particulièrement celles de la société civile, afin de satisfaire tous les besoins des citoyens en matière d’infrastructures, de réhabilitation, et de réfection des routes», nous a confié le maire de Constantine.
Yousra Salem


Constantine : Une fuite d’eau engendre un cratère à la rue Kerrouche

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le 04.01.16 | 10h00 Réagissez


L’eau, qui s’écoule en grandes quantités sous la chaussée est nettement visible et renseigne sur les risques d’affaissement qui peuvent toucher cette partie d’un quartier très fréquenté par les automobilistes. Les riverains n’ont pas caché leurs craintes, rappelant le fameux affaissement qui s’est produit dans les mêmes circonstances, il y a quelques années au boulevard Zighoud Youcef, juste devant le siège de la wilaya et qui a eu pour conséquences la fermeture de cet axe routier pendant des mois.
Une importante fuite d’eau souterraine a été signalée hier par les habitants de la rue Kerrouche Abdelhamid, dérivant du boulevard Messaoud Boudjeriou, dans le quartier de Belouizdad (Ex-Saint-Jean).

A la vue de la crevasse creusée dans le sol, les habitants se sont interrogés sur l’origine de ces fuites qui menacent la stabilité d’un site très affecté par les glissements de terrain, et qui risque aussi de menacer leurs maisons. Des interrogations qui viennent consolider la thèse selon laquelle, les infiltrations d’eau due aux fuites sur les canalisations souterraines, seraient en grande partie responsable de ce phénomène dans le quartier de Belouizdad. Les services de la Seaco ont été appelés, hier, à intervenir en urgence pour éviter une sérieuse dégradation de la situation.
S. A.



Hausse des prix du carburant à Constantine

Les chauffeurs de taxi annoncent la couleur

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le 05.01.16 | 10h00 Réagissez


Des citoyens, ayant eu à emprunter depuis vendredi passé ce moyen de transport, rapportent que sur certaines lignes, notamment vers Sidi Mabrouk, Boussouf et Hamma Bouziane à partir du centre-ville, les prix ont connu une augmentation substantielle variant entre 10 et 20 DA.
La récente hausse des prix du carburant a, semble-t-il, servi de prétexte à certains chauffeurs de taxi collectif de la wilaya de Constantine pour revoir à la hausse, de manière individuelle, leurs tarifs.

Interrogé sur sa position vis-à-vis de ces augmentations, Mohsen Mohamed, président de la section locale de l’Union nationale des chauffeurs de taxis (Unact), s’est dit étonné que certains chauffeurs de taxi aient pris l’initiative d’augmenter unilatéralement leurs tarifs.
«Cette décision ne peut être prise que par la tutelle, à savoir le ministère des Transports. Une commission technique présidée par le wali devra ensuite entériner les décisions prises par la tutelle. L’on nous a d’ailleurs informés que des discussions auront lieu dans les prochaines semaines au ministère des Transports entre les représentants des chauffeurs de taxi de toutes les wilayas et les représentants de la tutelle, pour décider d’une éventuelle augmentation des tarifs.
Dès que ces pourparlers auront abouti, nous aviserons avec les autorités de la wilaya de la marche à suivre», soutiendra le président de l’Unact. Celui-ci ne manquera pas également de vilipender les «taxieurs» fraudeurs qu’il accuse d’être à l’origine des récentes augmentations. Certains chauffeurs de taxi exerçant dans la légalité ont suivi, selon lui, le mouvement en révisant eux aussi leurs tarifs. Notre interlocuteur appelle d’autre part les citoyens soumis à ces pratiques à dénoncer leurs auteurs à la police ou à la direction des transports.                  
F. Raoui



Constantine : Dans les foyers de solidarité, l’habit ne fait pas le moine !

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le 05.01.16 | 10h00 Réagissez

Tout va bien ! La gestion du secteur de la solidarité semble sur les bons rails de l’amélioration, car des efforts ont été déployés pour fournir de meilleurs services. C’est l’image que les responsables du secteur dans la wilaya de Constantine ont essayé de donner de Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale,  de  la Famille et de la Condition de la femme.

Dimanche dernier, la ministre a visité tous les établissements spécialisés qui hébergent et prennent en charge les différentes catégories sociales vulnérables, à l’image des personnes âgées, des enfants assistés et des handicapés. Tout semblait fonctionner comme dans le meilleur des mondes. En vérité, il y avait beaucoup de maquillage pour cacher la réalité dans ces établissements, affirme une source qui connaît bien les lieux.
En arrivant à l’école des enfants sourds, sise au plateau d’El Mansourah, la personne qui accompagnait les officiels s’est rapprochée de la journaliste d’El Watan pour affirmer que, contrairement aux apparences, cet établissement souffre de plusieurs problèmes. Certes, des travaux de réhabilitation ont été lancés l’année écoulée et devaient être achevés au mois de juillet, mais cela n’a pas été fait. Un retard considérable des travaux a été enregistré et certains problèmes ont même pris de l’ampleur.
«Tout ce que vous avez vu,  peinture, revêtement de sol et autres ont été faits cette semaine. Le portail de l’école a été placé la nuit précédant la visite de la ministre ! C’est tellement écœurant. En dépit des rapports et des requêtes adressées à la DAS, les responsables de cette dernière n’ont pas bougé le petit doigt pour changer la situation.
Une fois la visite de la ministre annoncée, par un coup de magie tous les moyens ont été mobilisés et les problèmes réglés ou camouflés», a regretté notre source, en ajoutant que ce n’est que la forme, mais le fond et la qualité restent à revoir. La situation est la même au centre psychopédagogique des enfants handicapés mentaux (CPPEHM). Certains employés du centre se sont contentés de nous avouer que la réalité est différente de ce que nous avons vu, sans plus, de peur qu’ils ne soient licenciés.
Pourtant, Mme Mounia Meslem n’a pas manqué de déclarer qu’il est nécessaire de changer la mauvaise image de ce secteur écornée par des comportements nuisibles, repris par la presse. Elle a même annoncé, à la fin de la visite, que des inspections ministérielles seront dépêchées de manière régulière et inopinée dans ces établissements afin de faire un constat de l’état des lieux de résidence et de la prise en charge de gens concernés.


 
Yousra Salem

Réhabilitation des lieux de culte à Constantine

La reprise des travaux annoncée sans fixer de date

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le 06.01.16 | 10h00 Réagissez


Le ministre s’est contenté de louer les efforts du gouvernement, notamment le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le ministre de la Culture, ainsi que les démarches entreprises par le wali de Constantine, pour trouver une issue à «l’impasse juridique», concernant les accords de partenariat des entreprises nationales avec les étrangers, avec ses conséquences financières, mais il ne dira aucun mot sur la date fixée pour la reprise de ces travaux, dont l’annonce «officieuse» a été déjà faite, il y a quelques semaines.
Après des mois de mutisme et de longues tractations, les chantiers de réhabilitation des lieux de culte à Constantine reprendront incessamment. La nouvelle a été donnée officiellement, hier, par le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, en marge du 17e Colloque international sur le Coran qui se tient à Constantine.

Cette annonce, même si elle est salutaire, survient après un arrêt des chantiers qui a duré près de 14 mois, alors qu’aucun signe n’est venu rassurer les spécialistes qui ont alerté à maintes reprises sur les périls qui guettent ces lieux. «Nous avons lancé plusieurs appels pressants à toutes les autorités, notamment le wali de Constantine, la direction de la culture, maître d’ouvrage délégué et surtout l’OGEBC pour la reprise des travaux en urgence, car il s’agit de l’avenir d’un pan de l’histoire de la ville de Constantine», a déclaré récemment l’architecte chargée de ce dossier auprès de la direction des affaires religieuses de Constantine.
Depuis l’arrêt des chantiers de réhabilitation de 11 mosquées et 8 zaouïas situés dans la vieille ville, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer la situation dans laquelle se trouvent ces lieux, laissés en l’état et exposés aux mauvaises conditions climatiques, sans aucune protection.
Même les riverains n’ont pas manqué d’exprimer leur colère vis-à-vis de ce qu’ils ont qualifié de véritable bradage du patrimoine de la ville, en citant les exemples de la Grande mosquée, réalisée en 1136, la Mosquée Sidi Kettani à Souk El Asser, construite par Salah Bey en 1776, la Mosquée El Bey, mais aussi celle du quartier d’Arbaine Chérif, la zaouia Benabderrahmane dans le quartier du Charaâ, entre autres.
Les habitants de la rue Benzaggouta se désolent eux aussi de l’état de dégradation de la mosquée Sidi Afane, dont la construction remonte au 10e siècle. En somme et à l’approche des premières pluies de l’année en cours, annoncées déjà pour les prochains jours, une reprise des travaux est plus qu’une urgence. Pour rappel, tous ces chantiers devaient être réceptionnés durant la manifestation culturelle de 2015, mais rien de tout cela n’a eu lieu.
 
Arslan Selmane



La RN79 envahie par les marchands ambulants

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le 06.01.16 | 10h00 Réagissez


Des usagers de cette route rapportent en effet que des dizaines de vendeurs ambulants de fruits et légumes ont pris l’habitude de s’installer au bord de cette voie. Les propriétaires des véhicules qui y stationnent, souvent en double file, pour s’y approvisionner contribuent de par leur comportement à rendre encore plus difficile la circulation sur cet axe donnant accès à la nouvelle ville, habituellement très encombré, notamment aux heures de pointe.
L’anarchie est à son comble sur la RN79 menant à la nouvelle ville d’Ali Mendjeli, précisément à proximité de la ferme Benlahrache, face à l’aéroport Mohamed Boudiaf.

En dépit des désagréments que les conducteurs endurent depuis des mois, la passivité de la police et de la gendarmerie dont les patrouilles sillonnent à longueur de journée cet axe routier sans intervenir pour mettre le holà à l’anarchie qui y règne, semble, du reste, à cet égard bien étrange.        

 
F. Raoui
 



Fermeture du café Nedjma de Constantine

Un pan de l’histoire de la ville bradé

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le 06.01.16 | 10h00 Réagissez

Très connu pour être le plus ancien de Constantine, le café Nedjma, situé à la place Ladjabi, près du siège de la médersa, sur la rue Larbi Ben M’hidi, subit un triste sort depuis sa fermeture décidée le 14 avril 2015.

Une décision précipitée et mal réfléchie, puisqu’elle survient 6 mois après l’arrêt de tous les chantiers de réhabilitation des lieux de culte et autres sites du patrimoine architectural de la vieille ville, dans le cadre d’un programme lancé à l’occasion de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015».
Les raisons de cet arrêt sont liées essentiellement à un problème juridique ayant abouti au non-paiement des bureaux d’études chargés du suivi des travaux et des entreprises engagés dans cette opération. «Comment peut-on prendre une telle mesure, six mois après l’arrêt des autres chantiers, et pourquoi avoir engagé des travaux sachant pertinemment qu’on n’est pas en mesure de payer l’entreprise», s’indigne Antar B., un des fidèles de cet endroit mythique de la ville.
Le choix d’engager des travaux dans ce lieu lui a porté un sérieux coup. Tous les clients du café Nedjma s’interrogent aujourd’hui sur l’utilité et surtout la finalité de ce chantier, et ce qu’il va apporter de plus, s’il ne va pas dénaturer encore les lieux. «Rester plus de huit mois sans activité est une mauvaise affaire pour nous, avec toutes les conséquences que nous subissons en recettes perdues, mais aussi des charges à supporter, notamment le loyer et les salaires des travailleurs», déplore Mohamed Beldjoudi, gérant du café.
Lors de notre visite des lieux, hier, nous avons constaté que le local, déjà défiguré, était cerné d’une clôture métallique cadenassée, pas de trace de travailleurs. Le plus étrange est qu’il n’y avait aucune plaque indiquant la nature des travaux et la durée du chantier, comme l’exige la réglementation. Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire de ce lieu symbolique de la ville, le café Nedjma, plus connu des Constantinois sous le nom El Goufla, fut aménagé en 1928 par son premier propriétaire, Hadj Khodja Laâdjabi dit El Goufla, d’où le nom du lieu.
Après la mort de ce dernier, en 1954, la gérance du café reviendra à son fils Allaoua, mort en 1984, et au neveu d’El Goufla, Beldjoudi Hadj Medjdoub, décédé le 24 janvier 2005. C’est ce dernier qui, le 1er mai 1950, choisit de donner au lieu le nom de Nedjma, par lequel il sera désormais connu. Mis à part des changements de décor, le café a conservé son cachet d’antan. C’est, actuellement, le plus ancien café de la ville de Constantine après la disparition du Benyamina en 1950.
Arslan Selmane


Nacer Boulhila. Artiste peintre

L’homme au pinceau magique

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le 06.01.16 | 10h00 Réagissez

I

Nacer, la cinquantaine, caresse le pinceau et les couleurs depuis sa tendre enfance. Avant de posséder une palette, il était déjà ébloui par la magie des couleurs.

Le rose l’a toujours fasciné, subjugué. «A l’école primaire déjà j’adorais colorier, mais j’étais tenté de tout faire en rose ; une couleur qui se trahira sur mes choix vestimentaires plus tard, elle représentait la beauté et l’élégance pour moi.» A vingt ans, au sortir du lycée, soit en 1985, il entra à l’école des Beaux-arts de Constantine, où il se forgea réellement. Il peaufina ses connaissances en art plastiques et comprit tous les sens, symboliques et psychologiques, accordés aux couleurs. L’artiste plasticien qui dormait en lui commençait à se manifester.
Il réalisa ses premiers tableaux qui ne manquèrent pas d’intéresser ses professeurs et ses collègues. Mais jusque-là, il n’était pas encore suffisamment imprégné de la portée philosophique des différentes écoles artistiques dans le monde, Nacer choisit de s’exprimer, d’exprimer son talent à la manière des Réalistes. Il peindra le Grand Phare, réussira des natures mortes, rendra hommage à des personnes chères à travers des toiles qui n’ont rien à envier à celles des maîtres de ce courant artistique.
Après l’année de l’école des Beaux-Arts, qu’il marquera d’une pierre blanche, il rejoignit, l’année suivante, l’Institut technologique de l’éducation Meriem Bouattoura  de la même ville. Maîtrisant suffisamment les techniques de travail et doté d’une connaissance artistique bien solide, Nacer ne tarda pas à se faire remarquer dans sa classe ; il gagna la confiance de ses enseignants et l’estime de ses collègue : Nacer devint, pour ainsi dire, incontournable dans son groupe.
Et c’est à cette époque qu’il commença à nuancer son expression artistique : il abandonna le réalisme, «facile à décoder» pour s’exprimer dans le style «plus discret du symbolisme.» Une évolution qui traduit une certaine maturité biologique et artistique. Avant de quitter l’ITE en 1988, pour exercer le métier de PEM de dessin, il était déjà l’auteur de nombreuses toiles où les couleurs, les formes, les ombres et les lumières n’ont plus les mêmes valeurs qu’avant ; elles prennent, désormais, sous le pinceau de l’artiste, une portée philosophique. A 51 ans, notre peintre est élu coordinateur de wilaya de l’association des artistes de Mila. Il continue à rayonner sur la nouvelle génération d’artistes et à égayer, un peu partout à travers le pays, les salons d’exposition par des œuvres aux couleurs magiques.                                        

Établissement hospitalier specialisé de Daksi

Les greffes rénales en net recul

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le 07.01.16 | 10h00 Réagissez


Durant l’année 2015, quatre malades seulement souffrant d’insuffisance rénale ont subi une transplantation du rein. Ce qui est très peu, voire  insignifiant, au vu des moyens matériels et des compétences médicales dont dispose la clinique. «La mise en place récemment d’une Agence nationale du sang permettra d’améliorer la situation, et d’élargir la liste des bénéficiaires», affirme le Pr Abderrezzak Dahdouh, chef du service urologie à la clinique rénale.
Au moment où des établissements de santé des grandes wilayas de l’Est enregistrent un nombre important de malades ayant subi avec succès des greffes rénales, avec parfois près d’une vingtaine d’interventions chirurgicales par an, à l’EHS de Daksi à Constantine, plus connu sous le nom de «clinique rénale», ce genre d’opérations connaît un net recul par rapport aux années précédentes.

«Nous sommes en train d’attendre une nouvelle organisation pour lancer les greffes à partir des cadavres, cela se fera prochainement», poursuit notre interlocuteur, sans donner plus de détails sur cette organisation ou une date précise du lancement de l’opération. Cette dernière marquera-t-elle la fin de la galère des patients, particulièrement ceux qui ont besoin d’une greffe de rein ?
«Certes, il y a eu un certain retard, mais il faut prendre en considération que la transplantation à partir d’un donneur vivant est très délicate et demande beaucoup de temps pour avoir un taux de réussite plus élevé, surtout que la greffe s’adresse à des cas particuliers et non pas à tous les malades atteints d’une pathologie rénale», a déclaré le Pr Dahdouh.
Selon le même spécialiste, les dossiers déposés seront bien étudiés, mais seulement des cas particuliers subiront ce genre d’intervention. «Mais avec la greffe à partir d’un cadavre, beaucoup de personnes auront la chance d’avoir une transplantation», assure-t-il. «Au niveau de l’EHS de Daksi, nous avons 8 cas qui ont déposé leur dossier en attendant la greffe, parmi 200 malades qui sont régulièrement dialysés au sein du même établissement», notera-t-il. «Ces dossiers sont en cours d’étude et ils sont presque prêts pour être pris en charge. Il est aussi  important de savoir qu’il y a des cas qui ne relèvent pas d’indication de greffe.
C’est un nombre important de personnes atteintes de cette pathologie et ce n’est pas tout le monde qui va subir cette transplantation. Actuellement en Algérie il y a  plus de 21 000 malades», a-t-il expliqué, en ajoutant que le manque aussi des donneurs joue un grand rôle dans cette opération.
A propos du retard enregistré dans la wilaya de Constantine, le Pr. Dahdouh a indiqué que cela est dû à plusieurs paramètres, dont le manque d’espace, de moyens, mais aussi à cause d’une perturbation au niveau du service de néphrologie. «Nous sommes en train de régler les problèmes qui se posent afin de démarrer l’opération dans les délais les plus proches», a-t-il souligné.
«C’est un tout, il ne s’agit pas seulement du manque de moyens, surtout humains. Bien au contraire nous ne souffrons pas du manque de spécialistes, mais  il faut préciser que le centre de Daksi est le plus grand en Algérie avec une grande capacité d’accueil. C’est pourquoi nous sommes en train d’essayer d’ouvrir d’autres centres pour régler ces problèmes», poursuit le Pr Dahdouh. Ce dernier ajoute que des  audits sont régulièrement effectués sur place pour observer et faire un diagnostic dans le but d’évaluer et améliorer la situation.                                               
Yousra Salem



Un vol Constantine-Marseille annulé

Débandade à l’aéroport Mohamed Boudiaf

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le 07.01.16 | 10h00 Réagissez


Renseignement pris, il y avait une petite panne technique», raconte M. Aberkane, un citoyen qui a accompagné sa mère à l’aéroport. Mais le supplice des voyageurs ne faisait que commencer, car le retard s’est prolongé des heures durant et les justifications changeaient au fur et à mesure. En effet, explique encore le même citoyen en colère, il s’est avéré par la suite que l’avion ne pouvait pas décoller parce que le pilote et son équipage ont refusé de faire une quatrième rotation et sont partis tôt le matin vers Alger.
La défaillance dans la gestion des services d’Air Algérie continue à narguer les clients et devient de plus en plus intolérable. Lundi dernier, c’était la débandade à l’aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine, suite à l’annulation du vol Constantine-Marseille prévu à 7h45. «Nous étions sur place vers 6h pour l’enregistrement. Ma mère a embarqué, mais le vol a pris du retard.

Les gens ont déploré le peu d’efforts déployés sur place pour satisfaire les voyageurs et faire preuve de respect envers eux. Il y avait, parmi les passagers, 4 personnes qui devaient se présenter à Marseille pour une intervention chirurgicale prévue le lendemain. Ils étaient contraints de prendre le vol à destination de Paris, pour ensuite prendre le TGV vers Marseille.
L’attente devenue intolérable, les passagers, toujours retenus en salle d’embarquement, ont commencé à s’impatienter et à faire du bruit en pressant le personnel d’Air Algérie de trouver une solution. Comble du mépris, le chef d’escale était absent ce jour-là, affirme notre source. C’est seulement vers 15h30 que les servies d’Air Algérie ont annoncé le changement de vol et le transport des passagers sur Alger, pour prendre un autre vol vers Marseille.
Après ce chamboulement, la maman Aberkane, fatiguée et n’étant plus en mesure d’attendre, a décidé de changer son billet et partir par un autre vol. «Nous n’étions pas au bout de nos surprises, car on m’a obligé à payer une pénalité de 4400 Da ! Pourtant, selon la réglementation, j’ai le droit de changer le billet 15 minutes après le retard du vol. C’est intolérable», s’est indigné le fils de la passagère.
Yousra Salem

Cité Sakiet Sidi Youcef : Des habitants dénoncent l’occupation illégale de leur parking

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le 07.01.16 | 10h00 Réagissez
 
	Le chantier n’a même pas de plaque réglementaire
Le chantier n’a même pas de plaque réglementaire


Les habitants des tours A, B, C, D et E de la cité Sakiet Sidi Youcef (ex-Bum) montent au créneau pour dénoncer des agissements qu’ils qualifient de «provocateurs» du propriétaire d’un terrain enclavé mitoyen avec leurs habitations. Le terrain en question, qui devait servir d’assiette à la construction d’un centre commercial en 1997, a été abandonné, selon les représentants des habitants, avant l’achèvement du projet, dont le permis de construire a expiré en 2013.
Selon les résidants, le propriétaire d’un chantier s’est permis de clôturer cet espace et d’y installer plusieurs containers.

Ce chantier, situé sur un terrain accidenté formant une excavation, s’est transformé au cours des années en un immense étang large d’une trentaine de mètres où stagnent désormais les eaux de pluie et celles provenant des fuites sur le réseau AEP, occasionnées par les travaux, lesquels ont également causé des dommages aux réseaux divers, notamment téléphonique, desservant le quartier.
Les nuisances occasionnées par ces travaux ne s’arrêtent pas là, puisque le propriétaire du chantier vient d’accaparer, selon les représentants des habitants que nous avons rencontrés sur place, hier, de manière illégale, un terrain utilisé comme parking par les riverains depuis 1980. «Le propriétaire du chantier s’est même permis, de clôturer cet espace et d’y installer plusieurs containers chargés de divers matériaux de construction, empêchant ainsi de facto les habitants de s’en servir», dénoncent nos interlocuteurs.
Ces derniers, représentés par Mohamed Laïb, président de l’association du quartier, s’interrogent d’autre part sur l’opacité qui caractérise la réalisation de ce chantier, notamment l’absence de plaque signalant la nature des travaux, le maître de l’ouvrage, la durée des travaux et la date de délivrance du permis de construire. Ces derniers, affirment, en outre, avoir adressé des correspondances aux autorités concernées, notamment au wali, au chef de sûreté et au directeur de l’urbanisme pour dénoncer l’occupation illégale de cet espace qui, soutiennent-ils, a de tout temps appartenu aux riverains, par un individu étranger à leur quartier.
 
F. Raoui





Constantine : Six employés bloquent la poste

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le 10.01.16 | 10h00 Réagissez


L’objectif de ce mouvement de protestation imprévu est de dénoncer «la mauvaise gestion de l’administration», selon Mohamed Mehdi Bourayou, membre du bureau de la section syndicale UGTA de la poste. Cela est dû, selon ses dires, aux décisions jugées abusives du directeur de l’unité poste de wilaya envers les syndicalistes, mutés dans une autre agence.
Six employés de la poste ont fermé, hier matin, la porte d’entrée de l’unité Poste de Constantine (la grande poste), bloquant ainsi le fonctionnement de l’établissement durant près d’une heure.

«Nous avons découvert beaucoup de dépassements et des agissements graves au sein de la poste, mais apparemment le directeur ne voulait pas dévoiler la vérité, c’est pourquoi il nous a suspendus», a déclaré M. Bourayou qui a affirmé que ce responsable refuse de répondre à leurs correspondances tout en changeant les postes d’emploi de certains et suspendant d’autres.
Cette fermeture a suscité la colère des citoyens, qui ont estimé que les problèmes internes doivent être réglés en réunion. «C’est scandaleux et honteux de se donner en spectacle à cause de problèmes administratifs. Ce comportement est irresponsable, cette fermeture nous a pénalisés pendant près d’une heure», a fulminé un client. D’ailleurs, certains éléments de la poste ont été contraints d’ouvrir l’accès des handicapés pour que les citoyens puissent pénétrer à l’intérieur de la poste.
Ces employés ont même avoué avoir fait l’objet d’insultes de la part des protestataires, particulièrement des chefs de service n’ayant pas soutenu les grévistes. Pour sa part, Ahmed Hadj Benadda, directeur de l’unité de la poste, a nié toutes les accusations des protestataires, affirmant que cette fermeture est illégale.
Ces employés ont été suspendus, selon sa version des faits, à cause d’incitation à la grève, pression sur le personnel, agression, injures et pression sur lui. «La décision de la suspension est venue de la part du directeur général. Et puis, des caméras de surveillance ont filmé ces revendicateurs en train d’exercer de la pression sur les agents de guichet pour que ces derniers quittent leur poste en pénalisant le citoyen», a-t-il expliqué.
Pour le changement de postes, il s’agit d’un déplacement temporaire qu’il explique par le manque d’employés à l’unité de la cité 20 Août, où il existe un manque. «Malheureusement, ils veulent m’imposer leur loi et refusent de travailler. J’ai reçu plusieurs plaintes de la part des employés contre ces personnes», a-t-il conclu.
 
Yousra Salem
 

Débrayage des chauffeurs de taxi

Une journée cauchemardesque pour les citoyens

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le 11.01.16 | 10h00 Réagissez


Des dizaines de chauffeurs de taxi, activant sur les lignes centre-ville-Filali-Boussouf, Boudraâ Salah, Ali Mendjeli, Zouaghi et vers d’autres quartiers de la ville, ont fermé l’entrée du boulevard pendant un moment. Les manifestants ont été dispersés rapidement par les éléments de la police afin de libérer la circulation. Ces chauffeurs se sont regroupés pour dénoncer les conditions «déplorables» dans lesquelles ils travaillent quotidiennement, disent-ils.
Les chauffeurs de taxi de la ville de Constantine ont surpris hier les citoyens en décidant d’un débrayage total (ou presque), tout en protestant à la place Chadi Abdellah, située en face du marché Betou.

Ils ont estimé aussi qu’avec l’augmentation des prix des carburants et le manque de contrôle, ils vivent actuellement le calvaire. «Nous souffrons chaque jour à cause de l’inflation des fraudeurs qui squattent les stations de taxis. Ils font la loi et déterminent les prix à leur guise. Ils abordent les passagers avant que ces derniers n’arrivent aux stations des taxis.
C’est l’anarchie totale, les autorités doivent intervenir rapidement», a déclaré l’un des protestataires qui a requis l’anonymat. Notre interlocuteur a affirmé aussi que même les éléments de la sûreté les empêchent d’évacuer les passagers où ils demandent, c’est pourquoi les gens parfois préfèrent prendre les fraudeurs. Au sujet du stationnement, les plaignants ont souligné que les lieux qui leur sont réservés ont été transformés en parkings, tel le site à proximité du Novotel. «Sans oublier la licence louée aux chauffeurs qui est estimée de 12 000 DA, parfois les propriétaires nous demandent une avance d’une année ou deux. D’où nous ramenons cet argent ? Il faut qu’il y ait une certaine rigueur de la part des autorités pour améliorer la situation», a fulminé notre interlocuteur. Face à l’absence de contrôle, certains chauffeurs de taxis et de fraudeurs, ont profité de la situation hier, pour augmenter les prix des courses. Pour prendre un taxi vers Zouaghi ou la ville de Ali Mendjeli il faut payer au minimum 600 DA !
D’autre part, un autre chauffeur, nous a expliqué que dans les contrats, le taxi ouvre droit chaque six mois à des pneus gratuits et c’est la direction du transport qui fournit les bons, mais les «taxieurs» n’ont jamais bénéficié de ces bons. A ce propos, nous avons tenté à maintes reprises de contacter le directeur du transport par téléphone, mais en vain. Il serait utile aussi de préciser que Mohsen Mohamed, président de la section locale de l’Union nationale des chauffeurs de taxi (Unact) a déclaré récemment à El Watan que la décision d’augmentation des prix du transport ne peut être prise que par la tutelle, à savoir le ministère des Transports. D’ailleurs, il a affirmé qu’une réunion aura lieu dans les semaines prochaines au ministère des Transports entre les représentants des chauffeurs de taxi de toutes les wilayas et les représentants de la tutelle, pour décider d’une éventuelle augmentation des tarifs.  
Yousra Salem

Ouverture d’une galerie d’art à Sidi Mabrouk (cConstantine)

Kef-Noun, un espace culturel indépendant

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le 11.01.16 | 10h00 Réagissez


Constantine a enfin sa première galerie d’art privée. Une initiative des jeunes artistes Labib Benslama et Salim Ziar, qui fait l’effet d’une hirondelle dans la grisaille culturelle de la ville. L’inauguration de l’espace, samedi dernier, s’est déroulée dans une ambiance conviviale. Un espace placé sous le slogan «Notre liberté est à la mesure de la liberté des autres», qui décline l’identité des lieux, et celle des initiateurs. «Marhba dans votre espace !», c’est ainsi que Labib a accueilli ses invités, l’air fatigué certes, par les préparatifs, mais dominé par le bonheur du moment. Une fois à l’intérieur, on se retrouve dans une grande salle chaleureuse, destinée à abriter des expositions, mais pas que ça! Car celle-ci est prévue aussi pour des rencontres littéraires, musicales et photographiques.
C’est au 14 cité El Yasmine, à Sidi Mabrouk, que l’espace artistique Kef-Noun a vu le jour samedi.

En annexe à cet espace, on trouve un labo photo, une surprise agréable pour les photographes qui étaient présents. Pour cet heureux événement, la galerie accueille les œuvres d’El Moustache pour l’exposition «Koun». Le graphiste et agitateur artistique est venu de Boumerdès pour assister à ce rendez-vous, soutenir l’espace et rencontrer les jeunes de la ville.
Pour l’occasion, El Moustache a ramené avec lui Aka Ammi Abdelmajid (Abdelmadjid Arab) poète populaire venu également de Boumerdès. Ammi Abdelmadjid a récité l’amour, le partage, le travail et l’incrédulité, avec des textes en arabe algérien bien de chez nous ! Accompagné par Labib Benslama au oûd et Amin Lechili au chant (membres du collectif foukrr’Assembly), une fusion qui a réuni deux générations d’artistes porteurs de messages de paix et de partage. Sur le premier poème «A ma dulcinée Fatma Zohra», les deux voix d’Ammi Abdelmadjid et Amine ont laissé les visiteurs… sans voix ! L’espace Kef-Noun est dédié aux artistes mais aussi au public, l’accès est libre pour tous les intéressés, pour assister aux événements culturels ou même en organiser certains. «L’espace est ouvert à tout le monde, artistes divers et également au public. Nous voulons que cet espace soit un lieu de partage culturel», a déclaré Labib, l’artiste aux multiples talents, à ses invités. Enfin, le nom de la galerie est emprunté à une chanson du regretté Othmane Bali.  
Ilhem Chenafi

Constantine, capitale de la culture arabe 2015

Le wali veut réussir en trois mois ce qu’il n’a pu faire en deux ans

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le 13.01.16 | 10h00 Réagissez
 
	Le fameux mur d’eau fait partie des projets à scandale qui entachent l’événement
Le fameux mur d’eau fait partie des projets à scandale qui...


Pour cette raison, un conseil de wilaya, présidé par le wali de Constantine, Hocine Ouadah, s’est tenu hier matin, en présence des responsables locaux. Un rapport sur les projets et programmes culturels organisés dans le cadre de cet événement par les directions concernées a été présenté.
A l’approche de la fin de l’événement «Constantine, capitale de la culture arabe», prévue le 16 avril 2016, tous les secteurs de la wilaya sont mobilisés pour préparer la clôture de la manifestation.

Trois volets ont été débattus lors de la réunion : les infrastructures (qui sont en cours de réalisation ou de réhabilitation), les manifestations culturelles, sportives et religieuses, ainsi que le volet de l’environnement et la propreté de la ville.
Il ne reste que trois mois pour achever tous les projets lancés dans ce cadre et donner à la ville de Constantine l’image qu’elle mérite. Les responsables locaux ont été appelés à redoubler d’efforts afin d’être dans les délais et achever ce qui devait être livré avant le 16 avril écoulé. Les autorités locales semblent motivées, plusieurs propositions et promesses ont été faites lors de la réunion dans le but «d’être à la hauteur» et réussir la clôture d’un événement qui bat de l’aile depuis l’entame des préparatifs.
Abdelkhalek Sayouda, secrétaire général du cabinet du wali, a affirmé qu’une cellule de suivi a été installée, lundi dernier, pour accompagner et contrôler le déroulement du programme établi. Les responsables ont du pain sur la planche. Ils doivent travailler pour réussir la clôture «à laquelle le Premier ministre assistera», a souligné le chef de l’exécutif local. Une clôture qui doit être réussie sur tous les plans à savoir l’hygiène, l’embellissement et autres.
Le réveil tardif du wali
Hocine Ouadah a instruit les responsables présents d’achever et livrer les projets des différentes infrastructures lancées dans le cadre de l’événement avant la fin mars 2016 au maximum. Parmi ces projets, on a parlé de la place de la mosquée Emir Abdelkader ; les annexes de la Maison de la culture (à Ali Mendjeli, El Khroub, Hamma Bouziane et à Aïn Abid), la Medersa, la bibliothèque de wilaya, le centre des arts et la mosquée Ahmed Hamani ainsi que le centre culturel islamique (dont les travaux sont lancés depuis 2005), sis à Ali Mendjeli.
Le secrétaire général a estimé que les travaux de ces projets sont très avancés ; il a cependant éludé le sujet du palais des expositions qui se trouve à proximité de la salle des spectacles Ahmed Bey. Pourtant ce projet, inscrit parmi ceux lancés dans le cadre de l’événement Constantine 2015, connaît un retard énorme.
Plusieurs autres projets sportifs et administratifs seront livrés, affirme-t-on, vers la fin mars. Notons à titre d’exemple : les sièges de daïra à El Khroub et Hamma Bouziane, deux salles de sport à Hamma Bouziane et Zighoud Youcef, ainsi que le stade Ben Abdelmalek Ramdane, considéré comme un édifice historique de la ville.
Pour conclure, les services de la direction de l’urbanisme et de la construction (DUC) ont été appelés à travailler en collaboration avec les EPIC des différentes communes pour l’aménagement des espaces verts et l’implantation des talus. Les mêmes qui ont échoué lamentablement dans cette épreuve sont donc sollicités pour faire du sauvetage. Décidément, le ridicule ne tue pas !
 
Yousra Salem

nfants victimes de violences à l’est

3205 cas enregistrés en 2015

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le 19.01.16 | 10h00 Réagissez


Ces deux catégories vulnérables font quotidiennement l’objet de tous genres d’agressions physiques, verbales et mêmes sexuelles pour différentes raisons. Durant l’année 2015, 3205 enfants avaient été victimes de violences dans les différentes wilayas de l’Est, selon le bilan de l’inspection régionale de la sureté nationale, présenté, dimanche, par le commissaire Mostefa Benaïni au siège de l’inspection régionale, dans la zone industrielle Palma de Constantine. Le même responsable a affirmé que c’est la première fois que ses services fournissent des chiffres des cas d’enfants et de femmes victimes de violences. «En 2015, nous avons traité 3090 affaires de violence contre des enfants et 2750 poursuites judiciaires.
Le nombre d’enfants et de femmes victimes de violences ne cesse d’augmenter ces dernières années.

D’autre part, et concernant la violence contre les femmes, nos services ont enregistré 5092 affaires dont 4 823 ont été réglées dans la région Est du pays», a-t-il souligné. Le conférencier a précisé que 3495 femmes ont subi des agressions corporelles et 1551 des agressions verbales. Il est nécessaire aussi de noter que l’aspect de la violence s’est répandu même au sein des établissements scolaires et il a pris de l’ampleur cette année.
Les éléments de la police judiciaire de l’inspection régionale ont traité 310 affaires (agressions corporelles, tentatives de meurtre, kidnappings et autres) dont la majorité ont été solutionnées.
 Les causes de cette violence sont généralement les disputes entre élèves et la maltraitance.
Yousra Salem
 

Dilapidation du foncier agricole

À Constantine, fais ce qu’il te plaît !

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le 14.01.16 | 10h00 Réagissez


Le vendeur propose des lots de 250 et 320 m² à 17 000 DA le m2, des prix concurrentiels étant donné la cherté du foncier à Constantine. L’acheteur, cependant, s’expose au risque d’acquérir en sous-seing privé des lots qui en vérité sont érigés sur des terres agricoles, et que la loi interdit à la construction. Depuis que l’APC FIS a autorisé en 1990 le quartier anarchique de Benchergui, pour des raisons électoralistes, la pratique a pris des dimensions industrielles à Constantine.
Des lots de terrain à construire sont en vente à Naâdja Seghira. Le site prolonge le lotissement des Moudjahidine situé à l’extrémité de la cité Boussouf.

La dilapidation du foncier s’est banalisée et aucun des walis et des APC successifs n’a pu arrêter l’hémorragie. Certains responsables ont même été complices favorisant l’impunité, au détriment des intérêts de la wilaya, d’où une défiguration totale du paysage urbanistique, souvent irréversible. Le vendeur de Naâdja Seghira pratique son business à la lumière du jour, et il se trouve même parmi ses clients des gens censés connaître et respecter la loi. Notre businessman dispose de terres agricoles très fertiles et classées comme telle. C’est-à-dire qu’il s’agit de terres situées en dehors du périmètre urbain et du plan d’occupation du sol (POS).
La loi interdit formellement le changement de vocation de ces terres à moins d’un décret de déclassement. C’est là le rôle des services agricoles qui doivent constater la non-exploitation des terres de statut juridique privé, mener des enquêtes (dans le cadre d’une commission ad hoc – décret exécutif n°12-83 du 20 février 2012) et mettre en demeure le propriétaire. Après quoi, ce sont les services de l’urbanisme, relevant de la commune, qui ont l’obligation d’intervenir pour interdire ou interrompre la construction.
Le vendeur de Naâdja Seghira, faisant preuve d’une assurance déconcertante, est allé jusqu’à ouvrir des voies carrossables, couvertes de tout-venant, et installer des canalisations pour l’assainissement. Ce qui est formellement interdit par la loi qui n’autorise pas ce type de travaux en l’absence d’un permis de lotir. Le nom de Naâdja Seghira s’est fait connaître déjà par un premier lotissement anarchique construit au-dessus de la cité Cnep de Boussouf. Ce site illégal a atteint aujourd’hui la taille d’un village.
L’inconsistance et la faiblesse de l’APC FLN présidée par Chibane, et celle qui lui a succédé, présidée par Rihani, ont ouvert la voie très large à cet énorme dérapage urbanistique. Des élus véreux y ont même acheté des lots à des prix favorisés. Sur le terrain Benabdelkader, Ledjdour, El Gammas, El Meridj ou encore El Barda, la stratégie est la même. Chaque jour l’urbanisme est assassiné à Constantine. Chaque jour la République est ridiculisée, et ce, au vu et au su des autorités (in)compétentes. Tous complices.
N. N.


Nouveau lotissement privé sur le Boulevard de l’Est

Et si le terrain était la propriété de la commune ?

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le 14.01.16 | 10h00 Réagissez
 
	Le site a été terrassé
Le site a été terrassé
I

Mohamed Rira a signé à cet effet, en date du 11 novembre dernier, la décision de gel (n°1063) du permis de lotir octroyé par son prédécesseur.

Vous êtes nombreux à avoir remarqué les travaux de terrassement en face de la mosquée Abdelaziz, sur le boulevard de l’Est (officiellement le boulevard de l’ALN). Le site en pente, situé au bas des dernières villas de Sidi Mabrouk, est préparé manifestement pour accueillir un nouveau lotissement de 18 villas. En fait, le projet a même bénéficié d’un permis de lotir signé par l’ancien président de l’APC de Constantine, actuellement poursuivi en justice, en date du 25 décembre 2015.
La propriété de ce terrain, qui porte le numéro 83 sur les plans cadastraux, est contestée cependant, par de nombreuses personnes, par l’administration domaniale, et surtout par la commune de Constantine. Le groupe de personnes de la même famille, ayant pris possession de ce terrain en 2004/2005, ont fait valoir un acte attestant qu’il appartient à leur grand-père, Khodja Bencheikh Lefgoun. Or, les contestataires affirment que ce dernier a vendu les dernières parcelles de sa propriété en octobre 1967 et qu’il a, par conséquent, consommé tous ses droits de propriété.
L’acte de vente dont nous détenons une copie, a été établi à l’époque par le notaire Me Abdelkader Benyoucef. Il stipule au chapitre III que «Monsieur Bencheikh-Lefgoun Khodja a vendu à l’Algérie (service de l’Habitat, direction générale des travaux publics), une parcelle de terre distraite de ladite propriété, de la superficie de onze hectares soixante-sept ares trente-cinq centiares, formée de la réunion des lots n°I22 partie, I23 partie, I24 partie du plan de lotissement du territoire de Constantine, section B de Sidi Mabrouk ou du lot n°83 partie du plan cadastral section B de Sidi Mabrouk».
Ce terrain a été repris plus tard par la commune de Constantine, tel que attesté par l’acte de transfert à la commune publié à la conservation le 04/11/1978 Vol. 1269, n°25, pour la parcelle C établi pour la même superficie, au centiare près. En dépit de ces documents, des descendants de Bencheikh Lefgoun ont réussi à faire valoir leur droit sur ce terrain et obtenu en 2005 un acte enregistré par le notaire, Me Abdelhamid Zighoud. Cet acte traite le terrain objet de l’héritage comme étant autre que celui vendu à l’Etat et transféré à la commune.
Et c’est là où commence le litige. S’il existe une erreur volontaire ou involontaire, elle serait due à une délimitation non précise du terrain en question. Chacun a le droit de défendre ses biens, et la commune qui a la charge de la gestion des biens du peuple a le devoir de préserver son portefeuille foncier. D’ailleurs, la nouvelle équipe aux commandes de l’APC a vite fait de prendre les dispositions nécessaires pour bloquer les projets de construction.
En fait, la commune revendique son droit de propriété sur ce terrain sur la base de documents de plus en plus nombreux et précis attestant ce droit. Mohamed Rira a signé à cet effet, en date du 11 novembre dernier, la décision de gel (n°1063) du permis de lotir octroyé par son prédécesseur. Ladite décision est justifiée par le fait que le terrain en question fait l’objet d’une enquête foncière de la part de la direction du patrimoine communal. De son côté, la direction des domaines de la wilaya de Constantine, saisie par le président de l’APC en octobre 2014, a confirmé dans une correspondance officielle, datée du mois de novembre 2014 et portant n°1596, que Khodja Bencheikh Lefgoun a consommé tous ses droits de propriété.
Les héritiers qui ont vite fait de vendre le terrain, aujourd’hui objet d’un litige, étaient-ils au courant de tout ? L’administration communale et la conservation foncière, ayant validé le dossier en 2005, n’ont-elles pas commis une erreur ? Pour le savoir, l’APC a saisi la justice pour accéder au cadastre et convoqué une réunion avec les services concernés. Pourvu que les personnalités qui sont en train d’intervenir indument, n’aient pas le dernier mot !
 
Nouri Nesrouche

Foncier industriel à Constantine

Prochaine réhabilitation des Z.I Palma et Tarf

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le 16.01.16 | 10h00 Réagissez

I

Le réseau routier au niveau de certaines zones industrielles ou d’activités commerciales dans la wilaya de Constantine ne cesse de se dégrader.

C’est le cas notamment des Z.I Palma et 24 Février 56, de la zone d’activité commerciale (Zac) Rhummel du chef-lieu de wilaya et de la Z.I Tarf située dans la commune de Benbadis qui auraient besoin d’une sérieuse remise à niveau. La réhabilitation de ces zones est d’ailleurs prévue, selon les propos du directeur général de la société de gestion immobilière (SGI) de Constantine, Benredjem Med Hamza.
Elle ne concernera pas uniquement le réseau routier, mais également l’alimentation en gaz de la zone Tarf, la rénovation du réseau d’évacuation des eaux usées de la zone Palma mais aussi la protection de la Z.I Aïssa Benh’mida à Didouche Mourad des inondations. «La priorité sera donnée à la Z.I Tarf, considérant sa superficie (447 hectares) et l’état de dégradation avancée dans lequel elle se trouve actuellement. Cette zone sera alimentée d’autre part en gaz de ville. Nous nous occuperons ensuite de la Zone industrielle Palma à Constantine dont le réseau d’assainissement, réalisé il y a une vingtaine d’années, commence sérieusement à se détériorer.
Ce qui permettra à ces zones de disposer d’une infrastructure de base tout à fait opérationnelle», nous dira en substance notre interlocuteur. Interrogé à propos des terrains achetés par des opérateurs économiques au niveau des zones industrielles et d’activité et qui n’abritent aucune activité de production ou de service notamment celles de Zighoud Youcef Palma et 24 Février ou l’activité est réduite à sa plus simple expression, le DG de la SGI, nous avouera qu’il a été constaté effectivement que nombre d’opérateurs n’exploitent pas les lots qui leur ont été attribués mais que ce problème concernait en premier les organismes aménageurs (APC et Agence foncière) qui établissent les actes et cahiers de charges aux opérateurs.
En somme, c’est aux autorités locales de mettre en demeure les attributaires de terrains pour exploiter les lots en souffrance. Notre interlocuteur précise toutefois, que des initiatives sont prises par la SGI invitant les différents opérateurs à se rapprocher des instances concernées afin de régulariser leur situation et de démarrer les projets tout en leur promettant de leur octroyer toutes les facilités dans le cadre des dispositifs d’aide à l’investissement mis en place par les autorités. Le DG de la SGI Constantine, nous a déclaré d’autre part que des propositions ont été soumises à la tutelle pour l’extension des zones industrielles Tarf à Benbadis et Aïssa Benh’mida à Didouche Mourad. Ces dossiers sont, précisera-t-il, à l’étude.  
F. Raoui


Un film-documentaire sur Redha Houhou projeté à Constantine

Révélations inédites sur la vie de l’écrivain martyr

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le 17.01.16 | 10h00 Réagissez
Révélations inédites sur la vie de l’écrivain martyr


Un travail de recherche et d’investigation produit en 2015, qui a permis de révéler au public des phases encore méconnues de la vie de cet homme rebelle, révolté, réformateur et militant de la cause nationale.
L’œuvre de la réalisatrice Soraya Ammour, de la station de l’ENTV Constantine, a été projetée en exclusivité mercredi dernier au palais de la culture Al Khalifa, lors du colloque national consacré à la vie et la production littéraire du père de la nouvelle algérienne, Ahmed Redha Houhou.

Le film est captivant dès son entame, avec cet hommage rendu à Houhou, enfant adoptif de Constantine, par l’une des sommités de la littérature algérienne, Malek Haddad, un autre enfant de la ville. Après un retour inévitable sur les premiers mois qui ont suivi le déclenchement de la révolution de 1954, et l’organisation de l’action armée à Constantine, survient le passage le plus émouvant du film.
Celui qui relate les conditions de disparition, puis d’assassinat de Redha Houhou, lors de cette dramatique soirée du 29 mars 1956, après le fameux attentat contre le commissaire de police Sammarcelli, assassiné le même jour, non loin de la place de Rahbet Essouf à Constantine.
En représailles, des centaines de personnes seront embarqués par les forces de l’armée française. Treize d’entre eux, dont Ahmed Redha Houhou, seront fusillés et enterrés dans une tombe collective à Oued Hamimime. Enchaînant par un retour aux sources, pour relater l’enfance et la jeunesse de Redha Houhou à Sidi Okba, sa ville natale, située à 18 km de Biskra, le film remonte dans le temps pour lever le voile sur les véritables raisons ayant poussé le père de Redha Houhou à fuir l’Algérie en 1934 avec 40 des membres de sa famille vers le Hidjaz, dans l’actuelle Arabie Saoudite.
Dignitaire et notable de la ville de Sidi Okba, le père de Houhou était chargé du trésor de la région. Très convoité par l’administration française et ses sbires représentés par le caïd Bouaziz Bengana, il sera une source d’ennuis pour lui. L’assassinat de son frère le poussera à choisir l’exil.
La jeunesse de Redha Houhou, ses études à Médine, la parution de sa première œuvre «Ghada Oum El Qoura», dédiée à la femme algérienne, son retour en Algérie après 1945, ses activités au sein de l’association des Ulémas, ses voyages, ses écrits dans la presse, et la création à Constantine d’El Mizhar El Qassantini en 1949 sont les principales phases que Soraya Ammour présente dans un film-documentaire truffé de précieux témoignages de membres de sa familles, mais aussi d’historiens et autres intellectuels.
Celui que l’on considère aujourd’hui comme étant le père de la nouvelle algérienne, et celui qui a publié le premier roman en arabe dans l’histoire de la littérature en Algérie, a été un aussi un grand homme de culture, à la plume critique, au style satirique, ne manquant pas aussi du sens de l’humour. Il décédera à l’âge de 49 ans. Réalisé d’une manière subtile et très pédagogique, le film de Soraya Ammour est un juste et vibrant hommage à cette personnalité. 
Arslan Selmane

Mutuelle générale d’Algérie Poste

Un retraité crie à l’arnaque

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le 18.01.16 | 10h00 Réagissez


Kamel Benmahammad, retraité de la Poste résidant à El Khroub, dans la wilaya de Constantine, affirme n’avoir pas perçu, depuis 2014, date de son départ à la retraite, la prime qui devait lui être versée par la Mutuelle générale d’Algérie Poste, et ce, malgré plusieurs réclamations introduites auprès de cet organisme. Sur sa carte d’affiliation à la Caisse d’assurance vie, décès, retraite et invalidité (Cavidr) dépendant de la mutuelle, dont nous détenons aussi  une copie, il est bien stipulé pourtant que les travailleurs affiliés bénéficient, entre autres avantages, lors de leur départ à la retraite, du versement d’un pécule égal à un mois de salaire par deux ans de cotisation.
Dans une lettre adressée le 12 décembre 2015 à la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, dont une copie a été transmise à notre rédaction,

«Je suis à la retraite depuis juin 2014, mais je n’ai toujours pas perçu la prime qui devait m’être versée trois mois au plus tard après mon départ à la retraite. Il semble bien que nous ayons été victimes d’une arnaque», soutient M. Benmahammad, en précisant qu’aucun des travailleurs retraités de la Poste n’a bénéficié, à ce jour, de cet avantage. Une situation qui a poussé certains de ses anciens collègues et lui-même à intenter une action en justice à l’encontre de la Cavidr, afin de l’obliger à respecter ses engagements. Les responsables du bureau régional de la Mutuelle de Constantine que nous avons contactés nous ont assuré pour leur part ignorer les raisons du retard pris dans le versement de cette prime.
«Notre tâche se limite à recevoir les dossiers des mutualistes que nous trions avant de les transmettre à notre direction à Alger, où s’effectue leur traitement. Nous ne servons donc finalement que de boîte postale aux mutualistes et à cet égard nous ne pouvons être au courant de ce qui se passe au niveau central», nous ont-ils expliqué. Il convient de préciser que nous avons tenté de joindre par téléphone les bureaux de la Cavdir à Alger pour d’éventuels éclaircissements sur le cas de ces retraités mutualistes, mais nos multiples tentatives sont demeurées vaines.
F. Raoui

Ali Mendjeli

Etat des lieux déplorable à l’UV4

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le 20.01.16 | 10h00 Réagissez


Une situation aggravée par les lenteurs du promoteur et le laxisme des services concernés. «L’état des lieux est catastrophique dans cette unité. Nous souffrons de l’absence de VRD, d’éclairage public et de l’insécurité. Nous avons tenté de contacter le promoteur et la DUC pour régler ce problème qui s’éternise mais en vain», a déclaré l’un des habitants. Des acquéreurs nous ont révélé que ce projet, lancé en 2008, a été achevé en 2011. «Depuis, le promoteur refuse d’entamer les travaux d’aménagement extérieur et de VRD pour ne pas distribuer les logements», dénoncent des résidants en colère.
Les habitants de l’UV4, à Ali Mendjeli, ont profité de la visite du wali, lundi dernier pour dénoncer les conditions déplorables dans lesquelles ils vivent. Ils ont exprimé leur ras-le-bol face au manque de VRD et d’éclairage dans leur cité depuis 2011.

Il a fallu l’intervention des éléments de la sûreté de wilaya pour calmer les protestataires. Ces derniers n’ont pas manqué de montrer au wali dans quel état se trouvent leurs bâtiments. «Avec la saison des pluies, il faut s’attendre au pire. Notre attente a duré presque une année, et aucun de ces problèmes n’a été réglé», dénoncent-ils.  
Yousra Salem



Relance des travaux au quartier Belouizdad à Constantine

Les nouveaux trottoirs coûteront 32 millions de dinars

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le 18.01.16 | 10h00 Réagissez


Selon les déclarations du directeur de la construction et de l’urbanisme de la wilaya de Constantine (DUC), Mehdi Habib, tenues hier à l’émission Forum de la radio locale, les chantiers seront définitivement levés, au 31 mars prochain, conformément aux directives du wali. Le chef de l’exécutif a fixé, lors du dernier conseil de wilaya, la veille de la clôture de la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe, comme date butoir à la réception des projets, inscrits dans le même cadre, et encore à la traîne.
Les habitants du quartier Belouizdad (ex-Saint-Jean) pourront prochainement se réjouir de la fin des travaux de réhabilitation engagés dans ce site.

Entamé il y a des mois, l’opération de rénovation des trottoirs du Boulevard Belouizdad qui a causé d’innombrables désagréments aux riverains, piétons et automobilistes, a été stoppée durant l’été dernier en raison de la défection de l’entreprise en charge du projet. Interrogé sur le retard accusé concernant la reprise des travaux, Mehdi Habib a renvoyé la situation à une succession d’aléas. Après la résiliation du contrat avec le premier entrepreneur, une seconde entreprise a été désignée pour reprendre le chantier, mais s’est tôt ravisée. La direction a donc lancé un appel d’offres qui a été prolongé pour infructuosité.
La première consultation n’a pas abouti, la suivante a vu la participation de 10 soumissionnaires. Seuls trois d’entre eux ont été retenus techniquement et le moins cher aura remporté le marché. Les travaux ont ainsi repris depuis peu. Le fait que ce projet ait pris énormément de retard et ait changé de main aura certainement une incidence directe sur le coût financier. A-t-il été réévalué ? A souligner que le coût du mètre carré a été au cœur de moult spéculations et a fait de gorges chaudes intra muros. L’invité de la radio ne répondra pas à cette question et ne s’y attardera pas. Il se contentera d’estimer l’enveloppe financière à près de 32 millions de DA. Et si cela peut rassurer le citoyen, les nouveaux trottoirs seront en béton imprimé, un béton de qualité qui repose, semble t-il, sur les dernières technologies appliquées à l’urbanisme.
Sur les cinq dernières années, soit entre 2010 et 2014, la DUC a inscrit plus de 42 opérations de réhabilitation pour une enveloppe avoisinant les 5 milliards de dinars. Pour cette année, rien que pour la ville de Constantine, il est programmé 14 sites dont ceux de Sidi Mabrouk, Sarkina, Aïn El Bey et Boudraâ Salah. Celui d’El Gammas bénéficie d’une opération spéciale.
 
Naïma Djekhar

Marché parallèle des devises à Constantine

Opération de police contre les cambistes

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le 20.01.16 | 10h00 Réagissez
 
	La place Rahbet Ledjmal demeure un haut lieu du commerce informel
La place Rahbet Ledjmal demeure un haut lieu du commerce informel


 
Les services de la sûreté de wilaya de Constantine se sont-ils enfin décidés, après des années d’inertie, à mettre fin au trafic juteux des devises qui se pratique de manière ostensible, comme chacun le sait, à la place du 1er Novembre, plus connue sous le nom de La Brèche, et à Rahbet Ledjmal, au centre-ville, ou bien ne s’agit-il là que d’une campagne conjoncturelle ?

Quoi qu’il en soit, une opération d’envergure, ciblant les cambistes installés dans ce haut lieu du négoce clandestin des devises, a été menée la semaine passée par la police, selon un communiqué de la sûreté de wilaya parvenu hier à notre rédaction. Cette opération s’est soldée, selon le même communiqué, par l’interpellation d’un individu en possession de 610 euros et plus de 300 000 DA.
Dans le même communiqué, on peut lire également qu’un marchand de tapis traditionnels, domicilié au centre-ville, sans que l’adresse de son commerce soit précisée, a été arrêté dans son local, en compagnie de deux autres personnes, en possession de 10800 euros, 14800 dollars américains, 650 dinars tunisiens, 160 dollars canadiens et 8,3 millions de dinars. Le communiqué indique, d’autre part, que les quatre personnes interpellées au cours de cette opération ont été présentées lundi devant le procureur de la République près le tribunal de Constantine lequel a ordonné la mise sous contrôle judiciaire de l’un d’entre eux, le marchand de tapis en l’occurrence, alors que les trois autres ont été libérées. Il convient de préciser, par ailleurs, que le marché des devises s’est emballé ces derniers mois où les 100 euros se sont échangés contre plus de 18 000 DA sur le marché parallèle. 
F. Raoui

Foncier agricole à Constantine

La saignée se poursuit

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le 19.01.16 | 10h00 Réagissez


L’opération de démolition des constructions illicites, engagée par la mairie d’El Khroub le 26 juillet de l’année passée, et qui a ciblé une vingtaine d’habitations érigées sur des terres agricoles, mitoyennes à la ferme Belekhouane, longeant la RN79, ne semble pas avoir échaudé outre mesure les propriétaires de ces constructions et d’autres nouveaux acquéreurs de terrains au niveau du même site.

Ces derniers sont revenus en force, en effet, et beaucoup plus nombreux.
On parle de 956 lots en voie de construction, vendus par les propriétaires des lieux en sous seing privé pour une somme comprise entre 1,6 et 3,8 millions de dinars, selon la superficie et l’emplacement du lot. Les acquéreurs de ces lots réunis au sein de la coopérative Larbi El Adjabi, selon des sources bien informées, ont entrepris, après délimitation des lots, des travaux de terrassement, ouverture de voies carrossables et même d’installation des différents réseaux (AEP et assainissement) sans que personne ne réagisse. Ce que nous avons pu d’ailleurs le constater de visu sur place.
Nos sources soutiennent d’autre part que la situation est beaucoup plus grave, puisque ces nouvelles constructions, en plus d’être situées dans le périmètre de l’aéroport Mohamed Boudiaf, situé à quelques encablures seulement, et considéré comme une zone rouge non constructible, ont été réalisées sans permis de construire ou de lotir, en dehors du plan directeur d’aménagement urbain et sur un domaine agricole alors que la loi interdit formellement le changement de vocation de ces terres à moins d’un décret de déclassement.
F. Raoui

Théâtre régional de Constantine

Deux comédiennes tabassées et humiliées

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le 15.12.15 | 10h00 Réagissez
 
	Sabrina Korichi et Meriem Alleg
Sabrina Korichi et Meriem Alleg


, les comédiennes Sabrina Korichi et Meriem Alleg ont déposé, dimanche matin, une plainte auprès du 15e arrondissement de la sûreté urbaine, contre un veilleur de nuit au TRC qu’elles accusent de les avoir agressées samedi vers 22h, à l’intérieur même de l’établissement.
Présentes pour un séjour au Théâtre régional de Constantine (TRC) aux fins de préparer une pièce adaptée d’une œuvre de Rédha Houhou

Les victimes, hébergées au TRC, nous ont affirmé qu’elles ont vécu des jours de terreur à cause de cet agent. «Tout a commencé dès le début de notre séjour, cet agent venait chaque nuit discrètement devant nos chambres pour nous espionner et osait même y entrer sans frapper à la porte», racontent les deux comédiennes.
«Il ne venait que devant les chambres des femmes en disant qu’il faisait son travail. Pourquoi ne le faisait-il pas devant les portes des chambres des hommes ? C’est absurde, c’est tellement clair ce qu’il cherchait»,  déclare Sabrina, les larmes aux yeux et la voix tremblante.
Elle déplore surtout le silence des responsables du TRC, malgré toutes leurs plaintes.
«Après mes plaintes, les provocations de ce gardien ont commencé. Il m’a empêché d’entrer au TRC plusieurs fois, il venait toutes les nuits devant ma chambre pour m’insulter.
J’ai subi un véritable harcèlement de la part de cet agent qui faisait la loi», a-t-elle dénoncé. «La nuit de l’agression, j’ai décidé d’affronter ce gardien qui était devant la porte de ma chambre en train de me provoquer ; il s’est jeté sur moi, me donnant des coups de poing au ventre et au visage. Je lui ai échappé grâce à l’intervention de mes amies», raconte Sabrina.
Pour sa part, Meriem Alleg a témoigné qu’elle a été étranglée et insultée par le même agent  quand elle a voulu intervenir. Les larmes aux yeux, Sabrina nous a avoué qu’elle a ressenti un sentiment d’humiliation et d’injustice qu’elle n’a jamais connu durant son parcours de comédienne.
Examinées par un médecin légiste, les deux victimes s’en sont sorties avec un certificat d’incapacité de trois et un jour.
Contacté par El Watan, Mohamed Zetili, directeur du TRC, a nié toutes les accusations des deux comédiennes. Il a expliqué qu’il s’agissait d’un conflit entre les victimes et deux agents de sécurité. Le problème a pris de l’ampleur, selon sa version des faits, quand les deux femmes n’ont pas respecté le règlement intérieur du TRC.
«Les agents leur ont expliqué qu’il fallait respecter les horaires de sortie et d’entrée établies par l’administration de peur qu’il leur arrive du mal, mais les deux comédiennes ont refusé. Elles rentrent parfois à 22h et ont empêché les agents de circuler à proximité de leurs chambres d’accueil. Pour moi, il est normal qu’un agent fait le contrôle circule la nuit dans l’établissement. Il ne les a pas espionnées. D’autant plus qu’elles ne m’ont jamais contacté pour poser ce problème», a-t-il soutenu.
A propos de l’agression, Mohamed Zetitli a affirmé que la comédienne n’est pas une victime et que «l’agent s’est défendu quand la comédienne l’a agressé. Le rapport du médecin légiste veut tout dire», a-t-il conclu. Que veut dire ce rapport si ce n’est que les deux femmes ont subi des violences ? Cette position de la direction du TRC n’est pas convaincante, pour ne pas dire tendancieuse.     
Yousra Salem
 









Affaire des deux comédiennes agressées au TRC

Deux mois de prison ferme requis contre l’agent

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le 20.01.16 | 10h00 Réagissez


Rappelons que ces deux victimes ont fait l’objet d’une double agression, physique et verbale, de la part d’un veilleur de nuit dans l’enceinte du TRC dans la nuit du samedi 12 décembre 2015, vers 22h. Les deux comédiennes qui répétaient une pièce théâtrale, adaptée de l’œuvre de Rédha Houhou, étaient logées in situ et se sont plaintes, à plusieurs reprises à la direction, du comportement provocateur de l’agent en question. Face au silence des responsables du TRC, selon leurs dires,  elles ont décidé de l’affronter.
Le procureur du tribunal de Ziadia (Constantine) a requis, lundi dernier, deux mois de prison ferme et une amende de 20 000 DA contre l’agent qui a agressé les deux comédiennes, Sabrina Korichi et Meriem Alleg, au  sein du Théâtre régional de Constantine (TRC).

C’est à ce moment que l’agression a eu lieu. Examinées par un médecin légiste, les deux victimes s’en sont sorties avec des certificats d’incapacité de trois et un jour. Au lendemain de l’agression, Sabrina Korichi et Meriem Alleg ont déposé plainte auprès du 15e arrondissement de la sûreté urbaine.
Par ailleurs, Meriem Alleg a affirmé à El Watan que l’agent exerce toujours au sein du TRC.
Pourtant, Hocine Ouadah, wali de Constantine, et Azzeddine Mihoubi, ministre de la Culture, ont rendu visite aux comédiennes le 18 décembre dernier et  sommé le directeur du TRC non seulement de  suspendre ce veilleur, mais aussi de trouver un autre hôtel pour héberger les comédiennes femmes, selon notre interlocutrice qui regrettera que «même les instructions du ministre et du wali n’ont pas été prises en considération».
Notons aussi que les répétitions de cette pièce théâtrale, qui ont duré 45 jours, ont été arrêtées momentanément et Meriem Alleg ne fait plus partie de l’équipe des comédiens. Le verdict de cette affaire sera prononcé le 25 du mois en cours.



 
Yousra Salem
 


Chahinez Neghouache. Comédienne et metteur en scène

Le fabuleux destin d’une femme de théâtre

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le 21.01.16 | 10h00 Réagissez


Un jour, elle avait un empêchement et elle ne pouvait pas y aller ; elle m’a chargée d’aller informer le responsable de la troupe, mais contre toute attente, ce dernier m’a demandé de la remplacer, et c’est comme ça que je me suis retrouvée sur scène», raconte-elle. De ces débuts en 2001 au théâtre pour enfants, alors qu’elle n’avait que 21 ans, Chahinez note qu’elle a été encouragée par Mohamed-Cherif Bouaâker, plus connu sous le pseudonyme Zinou, président de l’association 100 % Culture.
Quand elle évoque sa carrière théâtrale, Chahinez Neghouache parle d’une véritable rencontre avec le destin. Son histoire commence par une anecdote, qu’elle raconte le sourire aux lèvres. «J’avais une amie qui faisait du théâtre amateur au sein d’une association à la maison de jeunes de la cité Filali.

Avant de faire son intrusion dans le monde du théâtre, Chahinez a préféré encore terminer ses études à l’Institut des beaux-arts de Constantine. Une fois le diplôme en poche, elle y fera une entrée fulgurante en 2005 au Soudan où elle a décroché le prix du meilleur rôle féminin au Festival international de la jeunesse. En 2006, elle a son premier rôle au Théâtre régional de Constantine (TRC) dans la pièce Aïssa Tsunami. S’ensuivra une série de rôles dans les pièces El Haouet ouel Qasr (le pêcheur et le palais) en 2007, Elloûba (le jeu) en 2008, Tartuffe en 2009 et Sibaq el houria (la course de la liberté) en 2010.
Après un passage au Théâtre régional de Skikda, elle revient à Constantine pour s’illustrer au sein de la coopérative culturelle Echamaâ (la bougie) du théâtre pour enfants, créée en 2012, où Chahinez fera exploser ses talents de comédienne et de scénographe. Avec de jeunes talents prometteurs et pleins d’énergie, à l’instar de Nedjla Tarli, Mouni Boualem, Chaker Boulemdaïs et Ramzi Labiodh, l’association avait fait feu de tout bois grâce à sa pièce «Aarabet El Ahlem» (le chariot des rêves) produite en 2012. Une œuvre qui a raflé les succès dans les festivals du théâtre pour enfants. «Malgré les faibles moyens et les répétitions effectuées dans un petit local des scouts, nous avions cru en nos possibilités et travaillé dur pour mériter ce succès», révèle Chahinez.
Cette dernière mettra en scène en 2013 avec la même association une pièce pour adultes intitulée Khalf El abouab (Derrière les portes) d’après une œuvre de Sarhane Abu Zeitouni. Une œuvre qui fera sensation en raflant un bouquet de prix aux festivals du théâtre amateur à Mostaganem et Béjaïa. «C’est cette pièce qui nous a fait connaître et nous a ouvert les portes grandes pour confirmer notre talent sur la scène du théâtre», poursuit Chaninez. «J’ai beaucoup appris au sein de cette association, comme j’ai profité pour apprendre encore plus les techniques de la mise en scène grâce aux ateliers organisés durant les festivals», avoue-t-elle avec modestie.
La consécration pour cette jeune metteure en scène persévérante viendra en 2014, avec la production de la pièce Nissa El Madina (Les Dames de la ville), adaptée d’une œuvre de Shakespeare. Une pièce qui fera date dans l’histoire du TRC, 40 ans après sa création, puisqu’il s’agit de la première œuvre réalisée par une femme. Elle sera primée au Festival du théâtre féminin à Annaba en 2014 et à celui du théâtre comique de Médéa en 2015. Pour Chahinez, qui savoure avec plaisir son parcours réalisé jusque-là sur les planches, c’est une motivation pour elle, afin de mieux faire à l’avenir, surtout que sa tête est encore pleine de projets.                             
Arslan Selmane



Pour bâtir une maison à Oued Hamimime (El Khroub)

Une famille malmenée pour un permis de construire

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le 21.01.16 | 10h00 Réagissez
 
	Les travaux sont encore au stade de la plateforme
Les travaux sont encore au stade de la plateforme


C’est l’histoire triste et révoltante de la famille Boukchour, qui rêvait d’avoir un toit digne sur son propre terrain, mais qui s’est retrouvée victime des engrenages d’une administration ne voulant pas se débarrasser de ses vieux réflexes bureaucratiques. Pour une histoire de permis de construire, cette famille vit depuis 5 ans un cauchemar.
Après cinq ans d’attente, la situation demeure bloquée pour des propriétaires qui crient à l’injustice.

Cela commence en 2009 quand M. et Mme Boukchour, retraités habitant un chalet délabré menaçant ruine à la cité PMA à Oued Hamimime, dans la commune d’El Khroub, décident de construire une maison sur leur propriété. «Le 4 avril 2009, nous avons déposé un dossier de demande d’un permis de construire auprès des services de la commune d’El Khroub par le biais d’un bureau d’études.
Le dossier a été approuvé par les mêmes services et transmis à la direction de l’urbanisme et de la construction (DUC) avec un avis favorable pour terminer la procédure», déclare Mme Boukchour. Toutefois, le délai réglementaire accordé par la loi à l’administration pour rendre une réponse au demandeur, qu’elle soit favorable ou défavorable, a expiré. Automatiquement et selon le code communal, les membres de cette famille ont entamé les travaux en septembre 2010, convaincus qu’ils étaient d’être en règle vis-à-vis de la loi qui régit les permis de construire.
«Parallèlement à cela, nous avons formulé des réclamations auprès de la commune d’El Khroub et de la DUC, mais à notre grande surprise, on nous apprend que notre dossier a disparu ; toutes nos requêtes adressées aux responsables des services de la commune pour retrouver ce dossier sont restées infructueuses», a affirmé Mme Boukchour. «Le 4 octobre 2010, les services techniques de la commune d’El Khroub sont venus sur les lieux pour un contrôle, et comme par hasard le dossier, qui a longtemps disparu, a réapparu», a indiqué notre interlocutrice.
Cette dernière précise que leur dossier a été archivé sans les informer de la décision de la DUC et de l’avis défavorable qui y figurait avec comme seule réserve «zone inondable». Les propriétaires ont dû arrêter les travaux suite à cet avis, pour entreprendre des réclamations qui se sont soldées par un avis favorable. «Nous avons déposé un autre dossier pour régularisation puisque la réserve de zone inondable a été levée.
C’est à ce moment que les problèmes ont commencé avec les services techniques de la commune d’El Khroub, qui ont refusé de régler le problème», révèle Arbia Boukchour. «A ce jour, nous n’avons rien construit ; nous pataugeons dans la boue pour accéder à notre chalet ; cette attitude qui nous a causé d’énormes désagréments est due à notre refus d’accepter les solutions illégales et contraires à la loi», se plaint-elle.
Plainte pour abus d’autorité
Mme Boukchour n’est pas au bout de ses peines. «Ma surprise fut grande quand j’ai constaté qu’il s’agissait d’un complot des services de la commune d’El Khroub, avec la complicité d’un voisin. Quand j’ai poursuivi en justice ces commis de la commune pour abus d’autorité et trafic d’influence, ces derniers ont impliqué une tierce personne dans l’affaire ; cette personne n’est autre que mon voisin», dénonce-t-elle. Dans les documents dont El Watan détient une copie, le voisin impliqué a témoigné que la maison de la famille Boukchour bloquerait la vue et la façade de sa villa, réalisée dans une zone non constructible (El Watan détient une copie du plan des terrains).
«C’est tellement aberrant, car les mêmes services m’ont proposé de changer le plan de ma maison pour que la façade de mon voisin, qui est orientée totalement vers mon terrain, ne sera pas bloquée», a-t-elle regretté. Cette situation suscite de nombreuses interrogations. Pourquoi on implique le voisin dans cette affaire ? Après 5 ans d’attente, pourquoi on refuse toujours de livrer le permis de construire à cette famille qui est dans son droit ? «Pourtant plusieurs personnes ont construit des maisons dans des zones inconstructibles sans permis de construire, et elles n’ont pas été inquiétées», ajoute Arbia Boukchour.
Actuellement, cette famille détient deux expertises, (dont El Watan dispose d’une copie) l’une de la part de la DUC et l’autre d’un expert désigné par la justice, qui prouvent que la famille Boukchour est dans les règles sur sa propriété, et elle agit dans le respect de la loi et du plan de construction. «J’ai été humiliée par les services de la commune d’El Khroub. Depuis 2011, j’ai envoyé plusieurs correspondances à tous les responsables concernés, y compris le maire d’El Khroub et le wali de Constantine. Malheureusement je n’ai reçu aucune réponse. Il faut payer cher pour faire respecter la loi. J’ai perdu beaucoup d’argent dans cette affaire, non seulement à cause des travaux, mais aussi à cause des frais de justice», précise Mme Boukchour.
Pour notre part, nous avons essayé de contacter les services techniques de la commune d’El Khroub pour avoir leur version des faits. Ils ont refusé de nous faire la moindre déclaration. De son côté, le président de l’APC d’El Khroub, Abdelhamid Aberkane, s’est contenté de nous dire qu’il est en train d’étudier l’affaire et que le dossier sera pris en charge.           
Yousra S.

جميلة وتتحدث العربية.. وماذا بعد؟!

    أكره عنترية بعض البربريين، وهم يقلبون الدنيا أمس، لأن شابة اختيرت ”ملكة جمال القبائل”، تتحدث بالعربية، اللغة التي ترتاح فيها أكثر من القبائلية.
    دعاة حرية التعبير وآلهة الديمقراطية، وحماة حقوق الإنسان منهم رفعوا أمس، على صفحات التواصل الاجتماعي عريضة لجمع التوقيعات لسحب اللقب من هذه الجميلة، التي لا شك أنها مرعوبة اليوم من كم التخوين الذي لحقها ومن الحرب المعلنة عليها، ربما كانت تعتقد أن العملية مجرد لعبة، تسلت بها المسكينة في هذا الزمن الرديء، فإذا بها تجد نفسها هدفا لفوهات المدافع، لأنها ”خائنة” لثقافة الجهة وخائنة لهوية أجدادها!
    يا حرام! ما زال هؤلاء لم يرفعوا دعوى إلى المحكمة لتجريدها من دمائها الأمازيغية، أو نصب المتاريس على مدخل بلدتها لمنعها حتى من الانتماء الجغرافي لهذه الجهة الثائرة أحيانا ثورة في غير محلها.
    لماذا لم يصرخ هؤلاء ويخوّنوا زين الدين زيدان وهو يتكلم الفرنسية؟ وهل كانوا سيثورون على هذه الشابة ويلقمونها كل هذه الحجارة لو تحدثت الفرنسية وليس العربية؟
    أجزم أنهم ما كانوا ليعووا كل هذا العواء!
    ما ذنب المسكينة أنها نتاج المدرسة الجزائرية وأنها ترتاح في اللغة العربية أكثر منها في الأمازيغية؟
    ما ذنبها إن كان أهلها لم يعودوها على الكلام بالفرنسية مثلما هو شأن الكثير من أطفال الجزائر عربا وأمازيغا، اليوم، المتنكرين لهويتهم؟ ألم تعد الفرنسية هي اللغة المفضلة لمن تعلم حرفا، ويريد أن يظهر بمظهر المتحضر، ويرفض الحديث مع أبنائه بالعربية أو حتى بالقبائلية، مثل هؤلاء الذين ألتقي بهم يوميا في الشوارع والأسواق وفي كل مكان.
    الأمازيغية بكل لغاتها على العين وعلى الرأس، لكن لماذا نصبها عدوة للعربية؟ وما ذنب هذه الفتاة أن تتحمل نتائج حقبة تاريخية طويلة بحلوها ومرها؟ فهي لم تنافق أحدا، وكونها لا تتحدث القبائلية لا ينقص شيئا من هويتها، ولتذهب المسابقة إلى الجحيم!
    أحدهم يحتج أنها ما دامت تحمل لقب ملكة جمال القبائل، وما دام اسمها تينهينان، فمن اللازم عليها الحديث بالقبائلية، وكأن تينهينان ملكة قبائلية، أليست ملكة الهڤار من قبيلة صنهاجة الترڤية؟!
    كان على هؤلاء الغيورين على هويتهم إدانة التظاهرة في حد ذاتها، لأنها تلهي الفتاة القبائلية عن واقعها، وتبعدها عن ثقافتها الأصلية، فالأمازيغيات، بل الجزائريات كلهن لسن في حاجة لمثل هذه المنافسات التي لا طائل من ورائها، والتي ما هي إلا ماركة تجارية لن تكسب من ورائها الفتيات لا علما ولا معرفة بقدر ما تعرضهن للابتزاز!
    هيا انصبوا المشنقة، واضرموا النار لتكون العقوبة في مستوى ”الخيانة” التي اقترفتها هذه الشابة. هيا! يا من تدعون أنكم تحملون اسم الرجل الحر، ها أنتم عبيد لأحقادكم، وللبروباغندا التي نصبت نصف الجزائريين أعداء لنصفهم الآخر!
    أهذا كل ما فلحتم فيه، يا رجال القبائل، محاربة طفلة ما زالت لا تفقه شيئا في مفهوم الهوية وغيرها من المفاهيم المرعبة أمام براءتها؟!
    حدة حزام

    التعليقات

    (33 )

    1 | بوزا | سكيكدة 2016/01/21
    كنت دائما خلال سنوات الدراسةبالجامعةفي السبعينات ايام الهواري رحمه الله حين نتناقش اياميها مع الطلبة وخاصة منهم القبائل حول مسالة الهوية الوطنية والتعريب الذي كان يومذاك الشغل الشاغل لنا نحن المعربون كنت اقول ان الخطر القادم بعدالاستعمار هم القبائل المتفرنسين المتشبعين بالثقافة الفرنسية لانهم كانواذائما يخلقون المشاكل ذاخل الاحياء الجامعية ويركزون على احياء الحفلات الماجنة والرقص وكل ماهو سطحي ويشربون الخمر ولا يصومون رمضان ويفتخرون بذلك وكنا نحن المعربون نطاردهم ونجبرهم على احترام الاخلاق العامةللجامعة فكنا بين الفينة والاخرى نتصادم ونتعارك وكنا نظن ان تلك مرحلةستزول مع الوقت حين تتعرب الجامعة كلية ولكن لم نكن نعلم ان فرنسا تخطط بهم لخلق بؤرة توتر دائمة في الجزائر هاهواليوم وبعد غياب الرجال الوطنيون وسيطرة الحكام المرتزقة هاهم يظهرون ماكنا نتخوف منه ..ولكن الحمدلله ان السيد بومدين رحمه الله قد كون رجالا سيقفون بالمرصاد لهذه الشردمةالمارقة وسنضعهم عند حدهم بالحق طبعا وليس بالظلم لاننا وبكل بساطة نحن الاغلبية في بلدنا.....
    2 | سيدعلي | الحراش 2016/01/21
    الأخطاء في الجزائر متراكمة، فاختيار ملكة الجمال تقليد أعمى لليهود و النصارى.
    جاء في الحديث عَنْ أَبِي سَعِيدٍ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ أَنَّ النَّبِيَّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ قَالَ لَتَتَّبِعُنَّ سَنَنَ مَنْ قَبْلَكُمْ شِبْرًا بِشِبْرٍ وَذِرَاعًا بِذِرَاعٍ حَتَّى لَوْ سَلَكُوا جُحْرَ ضَبٍّ لَسَلَكْتُمُوهُ قُلْنَا يَا رَسُولَ اللَّهِ الْيَهُودَ وَالنَّصَارَى قَالَ فَمَنْ" [رواه البخارى]
    و الشيطان يريد أن يوقع عداوة مضاعفة بين الجزائريين، أولاً بإقامة مثل المسابقات التي لا تمت بصلة للإسلام، و ثانياً بزرع فتنة بين أنصار العربية و أنصار الأمازيغية و لا حول و لا قوة إلاّ بالله !

     2016/01/21
    ou sont les arabes en algerie.. makache
    4 | الطيب الجزائري | TUNISIE 2016/01/20
    سؤال بسيط على بساطة و سذاجة تفكيري،هل يمكن لهؤلاء ان يفتحوا حسابا على FACEBOOK ويكتبون الامازيعية باي حرف يريدون على الايستعملوا غير هذه اللغة للتخاطب ثم يعلموننا بعد ستة اشهرا مثلا بعدد المتابيعين و المعجبين.
    5 | WAJDI | OUJDA MAROC 2016/01/20
    Tahlile fi almoustawa yastahikou atanwhe khalti hada
    انيس
     2016/01/20
    فهمي روحك نحن لسنا ضد اي كان كلنا جزائريين ولكن لهجة امازيغ فرنسا لا تفرض على شعب كا لغة بحروفها البلهونية تشبه الراش كلو او كاميو جحش ريفورمي
    7 | عربي | الصحراء 2016/01/20
    المتخلفون يعتقدون ان اللهجة القبائلية اصبحت لغة
    8 | CHIBA | ALGERIE 2016/01/20
    كلما قرانا عمود الاستاذة حزام كلما زاد احترامنا لهذه الجزائرية الفحلة على الاقل انها تميز بين الامازيغ كشعب حافظ على هويته منذ عصور خلت و من يريد ان يقول انا امازيغي لانني اتكلم بلامازيغية فكم من يابني تكلم بالعربية و بهذه اللغة يخدم بلده و ليعلم من يعتبرون انفسهم امازيغ ان اللغة هبذي وسيلة تواصل و تكتسب و تورث و من يريد ان يتبنى الامازيغية فما عليه الاان يعمل على ترقية هذه اللغة و اعادة الاعتبار لها و هذا العمل لا يتسنى الااذا كن منطلق من مؤسسات علمية
    9 | TAHAR | ALGERIE 2016/01/20
    في منطقة أخرى غير منطقة القبائل كنا في الستينات و السبعينات و حتى الثمانينات نعير بأصلنا بعبارات تشبه ما كان متداولا في بلاد القبائل ( قبايلي فايح سروالو طايح ...الخ )

    أتذكر مثلا أنني دخلت السنة الاولى ابتدائي و لا اعرف غير الصمت تجاه محدثي لانني ببساطة لا اعرف الرد بالعربية و لو بكلمة واحدة و تعذبت سنوات حتى اكتسبت الاندماج شيئا فشيئا و مع ذلك ظلوا يعايرونني لانني لست عربيا .

    إنها سنوات مؤلمة بالفعل.
    في منطقة الاوراس اختلط السكان في المناطق الحضرية فاندمجوا قليلا و اكتسبوا اللسان العربي .
    في منطقة القبائل نشط الآباء البيض فاكتسب اخوتنا هناك اللسان الفرنسي لكن المعانات هي نفسها و اكاد اجزم بأن معانات منطقة الاوراس أكثر لان منطقة القبائل لم تعرف ( توطينا لمن يدعون بأنهم عرب) .

    انها جراح سوف تندمل بمرور السنين و لكن لا تنتظرو أن تندمل فجأة أو بسرعة .

    الجهل جعل من أغلبية مستعملي اللسان العربي من 1962 الى 1989 يقولون عن انفسهم بأنهم عرب و من ثم أشراف بل كادوا أن يقولوا عنا بأننا نح البرانية .

    و الواقع ان ابن باديس فصل فيها منذ 1929 " ... و الى العروبة ينتسب " فعرقيا لن تجد للعرب وجود بيننا إلا بنسبة ضئيلة جدا و انما تكاثر اللسان العربي بالتصاهر و التنقل و التجارة و التعارف ..الخ عبر مئات السنين فأصبح اللسان العربي مستعملا بحوالي 60 بالمئة من السكان و لكن يبقى الاصل العام أن الاغلبية الساحقة من الشعب الجزائري أمازيغي حتى و لو تكلم اللسان العربي و هذا ما فهمه السياسيون أخيرا و ننتظر أن يفهمه غالبية الشعب الجزائري و يكف عنا العنصريون من الجانبين قبح تصرفاتهم و يتركوننا نعالج الجراح و نعيش في سلام .
    تسعديت
     2016/01/20
    نحن أمازيغ عربنا الإسلام فالدم الذي يجري في عروقنا دم أمازيغي و لساننا عربي

     2016/01/20
    un kabyle comme toi je le lui souhaite la disparition les kabyles de service comme toi il vont a la poubelle
    جزائري
     2016/01/20
    هؤلاء من يسمون -بالبريريست - هم مشروع فتنة بإ ستفزازهم لأغلبية الشعب الجزائري من خلال سلوكياتهم العنصرية المعادية للعرب واللغة الوطنية الجامعة و هم لايمثلون القبائل ولا الأمازيغ الوطنيين الأحرار بل هم جماعة مارقة وشاذة عن الحالة الوطنية واقعيا وعمليا و‘دعائهم بأنهم يدافعون عن الهوية الأمازيغية محض إفتراءبل كل همهم وما يبذلون هو التمكين للغة الفرنسية وإبقائها ضرة للغة العربية إذ لوكانوا يعملون لنشر وترقية اللغة الأمازيغية فعلا لتكلموا بها بدل اللغة الفرنسية
    13 | جلال | الجزائر 2016/01/20
    vous etes francophile,Monsieur, meme vous etes kabyle,mais on vous aime pas en france ,, vous ne savez pas qu'on donne là bas à leurs chiens des noms bérbères ,les arabes ou les musulmans ne sont pas moins développés ou civilisés que les autres mais vous avez des préjugés et vous n'etes pas juste ,
    14 | احمد | البيض 2016/01/20
    هذا ما نخشاه يا سيدة عندما يضعف النسيج الاجتماعي و تفكك اللحمة الوطنية و يصبح التبن قابل اوالقش قابل الاحتراق و الا ختراق ما هذه الوقفة الا نذير شؤم عما يترصدبنا اذا بقت الاوضاع تتردى و تستغل بانها همشت الكثير من ابناء الشعب و يصبح كل يتغني بليلاه الم نعتبر ممن ايقض الفتنة في غرداية امام في قناة اقرا يدعي العلم لا تعطوا الشياء فوق حجمها يا سادة و يا خواني الامازيغ لاننا لا نعرف سماء الا سماء هذا الوطن

     2016/01/20
    Je pense que tu es frère deb aba jahl ياجاهل
    16 | RACHID | CANADA 2016/01/20
    ON N’AS PAS ENCORE SUPPRIME LE SENAT ?
    Alors que tous le monde crie à l’austérité et et à la rigueur absolue dans la gestion de l’argent du peuple,voilà qu’on maintient un SENAT inutile et budgétivore,dont le budget impressionnant servirait à créeer de l’emploi à plusieurs milliers de jeune chomeur,ou à construire des logts décent pour les démunis,ou à améliorer les conditions de scolarité des élèves,ou à aider les structure de soins publiques.
    Pourtant 98°/° des citoyens algériens attendaient que l’amendemement nouveau de la constitution inscrirait lu SUPPRESSION pure et simple du SENAT qui est royalement inutile et qui ne sert qu’à servir des privilèges matériels et autres énormes,pour quelques personnes choisies pour vivre en parasites sur le dos du pauvre peuple et faire du business.
    Le nombre de députés est exxcessif aussi et leur prise en charge revient très cher aux citoyens.
    La nouvelle consqtitution devrait réduire leur nombre à 96 et pas plus.Pourtant tous le monde sait qu’ils sont inutile et sont très bien rémunéré,ce que ne peut plus supporter le peuple !
    Donc,le peuple algériens dans sa totale majotité réclame avec insistance et sans plus tarder :
    -La suppression immédiate du SENAT
    -La limitation immédiate du nombre de député
    -La suppression immédiate des MINISTERES des MOUDJAHEDS et des affaires islamiques(à notre que ces 2 ministères sont non seulement budgetivores et inutile,mais divisent le peuple et portent atteinte à son unité et sa cohésion.).
    Le peuple doit s’unir et se battre pacifiquement d’abord et user de tout les moyens pour remeetre les choses à l’endroit.Nous sommes dans une monarchie qui pille les richesse du pays et vit en parsite sur le dos du peuple à qui on demande toujkours plus d’efforts et de sacrifices
    17 | HAKIM | ALGERIE 2016/01/20
    tu sais avec cet article tu as montrée ta haine envers tous ce qui est kabyle et en plus nous les kabyles on sait bien que le racisme envers nous est ancré dans vos coeurs parcontre moi je t'invite madame et je te defie de reussir d'ecrire un article sur un théme plutot important pour notre algerie ou choisir un théme qui va hausser un peu le niveau dans le quel tu es mnt mais tu sais nous le kabyles on est pas les mémes avec vous on est completement different

     2016/01/20
    السلام عليكم
    استاذة حدة
    - كاين ناس ما تقدرش تعيش بلا تخلاط ساكن لهم في الدم،
    أعلاش ما يهنوناش في رؤوسنا
    - أعتذر عن الكتابة بالعامية مع كل احتراماتي
    شكرا طاطا حدة
    19 | محمد | الجزائر 2016/01/20
    الدبّوس : نحن الشعوب و أنتم القبائل


    دعونا نبدأ من كلام الرب الذي خلقنا جميعا إلى فوجين لنتعارف ، يقول سبحانه "جعلناكم شعوبا و قبائل لتعارفوا" ... طيب ما دام البعض يصر على أنه قبائل ، فلا شك أن غيره شعوب ، و لهذا يكون الله أعلم بالأكثرية التي ينزل بها هديه و قرآنه ، أنزلها على الشعوب العربية بدل القبائل مهما كانت لأن الأخيرة تمثل قلة قليلة غالبا ما تحيط نفسها بجدار لتحمي قصورها من موج الشعوب و تحافظ على لهجاتها في ضخم الأمواج المتلاطمة للغة الشعوب و لغة شعب يحتضن هذه "القبائل"... أم حتى الله ليس ديمقراطي و متطرف و متخلف لا يعرف أين الأكثرية ؟
    لأا أحد ضرب القبائل على رؤوسهم حتى يقولوا أنهم "القبائل" ، و الله سبحانه قال "شعوبا و قبائل" ، ينتج عن هذا مثلا في المغرب العربي كله "الشعوب العربية + القبائل الأمازيغية" ... إذا أنزل الله قرآنه بلغة أحد فلا شك أنه ينزلها بلغة الأكثرية حتى يسهل تبليغ الجميع كلام الله ، و لن يكون الله غبيا حتى ينزل كلامه بلغة أقلية تريد فرض لغتها أو لهجتها على الأكثرية لأن النجاح فيها يعني إستحمار جديد للشعوب من طرف متعصبي و أغبياء يتبجحون في القبائل... لم أكن أضن أن القبائل الأمازيغية ستسكت على أغبياء بينها يدعون الديمقراطية و هم يرون الله الديمقراطي ينزل كلامه بلغة الأكثرية ثم يثورون ضد الله لأنه ديمقراطي و يفضلون دكتاتورية القلة (التائهة) على الأكثرية الساحقة ...
    كل القبائل الأمازيغية تحيط نفسها بجدار حول القصور التقليدية التي تسكنها خوفا و تحسبا بل و حسابا بأنها أقلية قليلة جدا تريد "الحرمة" و تخشى من إعتداء الأوباش في تلك الشعوب في غفلة من حكمائها و تجمعاتها الأصيلة التي تكرم الضيف و تحمي الصديق و الجار حتى لو كان يهوديا ، أما الآخرين الذين لا يعتمدون على نظام "بلّع القرية و عس" على طريقة الثكنات العسكرية ... فهم متأكدون بأنهم أكثرية لدرجة أن أن رعاتهم ينامون مع شياههم بين حدود بلدين متنازعين بالصواريخ النووية و لا يأبهون ، لأنهم إنتصروا منذ آلاف السنين في حربهم المنوية الشرعية فإنفجرت كل عائلة منهم بشعر أمثالها بل بمئة ، في كل عائلة عشر سنابل و في سنبلة مئة فرد و الله يضاعف للشعوب أفرادها كما يشاء كي ينزل كلامه للأكثرية الساحقة ليحقق البلاغ و تصل رسالته للكل بلا أدنى شك ... أم حتى الله متخلف و لا يعرف التاريخ و رائحته كريهة في نظر هؤلاء الذين يعتقدون أنه خلقهم "قبائل الله المختارة" ... ؟؟؟ أف أف ... حشمتونا و الله .

    لا أعرف شعبا تشتت و أصبح شتاتا مثل شعب إسرائيل في كل الأرض "فتيهوا في الأرض" يعني كل الأرض و قاراها الخمسة ، لكنى أذكر ان لهجة القبائل في تيزي وزو توجد أيضا في قبائل حضرموت في اليمن في جزيرة العرب ، من دون كل اللهجات المازيغية ، بل توجد أيضا في الأكراد و في أفعنستان و في باكستان و غيرها .... هل سنتفاجأ يوما أن من هم مرتعبون كي ينشروا لغة القبائل في الجزائر بسرعة من دون كل لهجات الأمازيغ ينطبق عليهم نظام الشتات اليهودي في العالم ؟ أم هل هم يهود يتسترون بالأمازيغية لقتل شعب بقبائل لتحطيم الجزائر جيشا و شعبا ؟ ... حين أرى كيف تكتب حروف هذه اللهجة من دون كل لهجات الأمازيغ و تقاربها مع رسم اللغة العبرية أشك ، و ما دمت أشك إذا فأنا "دبوس" .

    الشعوب العربية لها أبناء عمومة هم الشعوب اليهودية ، تنبثق هاته الشعوب من رجلين فقط ، إسماعيل و إسحاق ، و عامة يقول العرب لأبناء عمومتهم "أخرجوا لنا من السدرة ، فنحن أبناء عمومة" بدل من القتال من وراء جدر ، مرة اللغة و مرة الجنس ، و مرة أصحاب الأرض و مرة أصحاب العرض و مرة أصحاب الطول و الإرتفاع و الهامة و القامة و الإستقامة و الفهامة ثم في الأخير دائما الخزي و الندامة.
    حين أقرا حديث في صحيح مسلم عن نفر من قبل المغرب ( يعني وفد دبلوماسي ) عليهم ألبسة من صوف جاؤوا للنبي صلى الله عليه و سلم في الرواية رقم 2900 ، و تحدث إليهم بالعربية نقلا عن الصحابي راوي الحديث يومها و قال لهم "تغزون جزيرة العرب فيتفتحها الله .... " أقول في نفسي هؤلاء بلا شك كانوا عربا و ممثلين عن أكثرية العرب في المغرب العربي الذي كانت فيه قبائل أمازيغية تخشى على نفسها و تحيط نفسها بجدار في كل قصر من القصور الطينية ( و كأنها بنيت بسرعة لسبب واضح ليس كبناء روماني متأكد من غلبته يومها ) و أعرف أن المغرب العربي كان مغربا عربيا بأكثرية ساحقة بعثت ممثلين عنهم لإستقبال رسالة السماء ، و ليس مغربا أمازيغيا لأن العبرة بالأكثرية و بالسكان الأصليين يومها الذين كانوا يسكنون المغرب العربي ... فيا سادة حكاية أن العرب جاؤوا للمغرب العربي مع الإسلام حكاية باطلة لا أساس لها ... بل يقول "إيدير" القبائلي في أغنيته "آ يا زواو سومندي لورغ" يعني زواوة أصحاب العمائم الصفر و كانوا مميزين بلباسهم بين أمواج العرب حينها قبل فتح الإسلام ( بالنفر الذي أسلم على يد رسول الله كما في الرواية قبل عقبة بن نافع ) و كان العرب يلبسون العمائم و يتجنبون الأصفر منها حفاظا و تمييزا لإخوانهم القبائل الأمازيغ بينهم ... حتى طارق بن زياد إسم عربي و قال "البحر من ورائكم و العدو أمامكم و لا تنفعكم إلا سيوفكم" و هي جملة عربية قحة بليغة لا يمكن لللأمزيغي أن يكتشفها لو بقي الف عام بين العرب ... فهل نستطيع أن نقول أيضا أن الرسول محمد ( محند - حمو - موح ) صلى الله عليه و سلم كان في غير جزيرة العرب حتى أوصى هؤلاء العرب بفتحها و هم كانوا في المغرب العربي ؟ قلبت لكم كل شيء فشدوا رؤوسكم من الآن بعمائم و عصب كي لا تصرخوا من الألم فأنت مغيبون عن كل شيء ...

    في النهاية ما دمت ترى الرجل مرعوب يسارع في نشر شيء بغضب مثل ما حدث ضد هذه الفتاة عذراء الأمازيغ و هي تتحبب للعربية لغة القرآن ، فإعلم أنه يعلم أنه قلة قليلة و يكذب في كل شيء و أنه ليس صاحب الأرض و يدعي ذلك و أنه يعلم كل شيء و لكن ... يخاف أن يكتشف الأخر كل شيء فيخرص للأبد ... أنا كشفت كل شيء فموتوا بغيظكم يا من تكرهون أنفسكم بأنفسكم و لا هم لكم إلا التبجح بالفرنسية الفاشلة ...

    سقطت ورقة التوت .. و شعب الجزائر إلى العروبة سنتسب ...

    تحياتي ...

    محمد من الجزائر دائما
    20 | ALIM | LONDRES 2016/01/20
    مع من تتحدثين انهم "بربر". ولا اقصد البرابرة اي الأمازيغ وإنما اقصد التصرفات الوحشية والذهنية المتزمتة ولا علاقة لذلك بالامازيغية
    ان من سعوا للإساءة الى هذه الفتاة إنما يسيؤون الى القيم الجزاىرية المتجذرة في التاريخ وهي احترام الآخرين وتشجيع المواهب والابداع ولكن للأسف الشديد تغيرت كل المعطيات
    فليتحدث الناس باي لغة يريدون لكن حافظوا على قيم التسامح والتفاهم وابتعدوا عن التزمت انه لا ينفع في شيء
    21 | عبد الرحمن | سطيف 2016/01/20
    هؤلاء أزلام فرنسا ، همهم الوحيد إعادة الجزائر إلى حضن معبودتهم فرنسا. فالتشدق بالأمازيغية حق أريد به باطل. فهدف هؤلاء و غايتهم ليست الأمازيغية، بل الفرنسية ، فهم يسعون عن طريق الخبث والدناءة للتمكين للغة الفرنسية وسوف يطالبون بدسترتها مستقبلا، يوم يعجزون عن توظيف الأمازيغية. فهؤلاء الأذناب يرفضون اللغة العربية لأنها لغة القرآن الكريم و لغة الإسلام . هؤلاء يريدون أن يخرجوا الجزائر من ملة الإسلام ،فقد كلفتهم فرنسا بهذه المهمة القذرة ، لكن هيهات فالإسلام باق في ربوع الجزائر إلى يوم البعث و النشور حب من حب و كره من كره. ولن نصير فرنسيين حتى و لو أردنا. فنحن أمة عربية عربنا الإسلام . فأنا قبائلي إلى النخاع لكنني لا اعرف القبائلية لأن أهلي لا يتكلمون إلا العربية في البيت و الشارع و السوق و المدرسة. فالعربية تسري في دمي و عروقي و وجداني و كياني و روحي بفضل القرآن الكريم . فهؤلاء الذين يطلبون منا أن ننسلخ من هويتنا ، كمن يطلب من سيارة المرسديس أن تصير رونو أبعة بلمسة سحرية. وليعلم هؤلاء أنه سيأتي يوم وتطلب منهم فرنسا أن يتعربوا ، لأن العربية اخذت تنتشر عالميا و الكل صار يعشقها و خصوصا الفرنسيين . فماذا سيفعل هؤلاء المعتوهون؟ فليقرأوا ماذا قال العلماء الفرنسيون في اللغة العربية:
    * قال - الفرنسي "إرنست رينان":-
    من أغرب ما وقع في تاريخ البشر انتشار اللغة العربية، فقد كانت غير معروفة فبدأت فجأة في غاية الكمال سلسة غنية كاملة، فليس لها طفولة ولا شيخوخة، تلك اللغة التي فاقت أخواتها بكثرة مفرداتها ودقة معانيها وحسن نظام مبانيها.
    و قال - الفرنسي "وليم مرسيه":-
    العبارة العربية كالعود إذا نقرت على أحد أوتاره رنت لديك جميع الأوتار وخفقت ثم تحركت اللغة في أعماق النفس. و السلام على كل ذي لب وعقل.
    22 | LOUNES | KABYLIE 2016/01/20
    tous ce que nous subissons aujourd’hui de la colonisation arabo islamique est la conséquence directe de l’erreur monumentale commise par nos ainés kabyles d'avoir engagé la kabylie corps et âme pour libérer l'Algérie aux arabes et aux musulmans,la faute historique de Abane ,Krim ,Amirouche Amar Ouamrane sans citer les autres est désastreuse pour la Kabylie harcelée de toutes part par les bédouins arabes et islamistes.VIVE ISRAËL .Dieu ait l’âme d' Ariel Charon .

     2016/01/20
    الله يعطيك الصحة و يرحم ذاك الفم يا حدة الفحلة
    هؤلاء قد تغولوا هذه الأيام و الله يسترنا من هذا التغول و العنترية التي في الحقيقة ليست دفاعا عن القبايلية بل مهاجمة لكل ما هو عربي و هنا الخطر الحقيقي
    هم لا يعلمون أنهم يلعبون بالنار التي لا يمكن إطفاؤها لو اندلعت و الأمثلة كثيرة محاطة بالجزائر من كل النواحي

    لقد شاهدت في إحدى الحصص تصريحات الدكتور أرزقي فراد بشأن المازيغية أنها كانت مبعثرة و مشتتة و تلقن شفهيا لغاية الفتوحات الإسلامية العربية أين أمر أحد الأمراء بضرورة جمعها و كتابتها
    و عليه أنا أرى أن العرب ليس لهم أية مشكلة مع أية لغة أجنبية فما بالك إذا كانت وطنية
    24 | BACHIR | FRANCE 2016/01/20
    مع أن ضد أغلب أفكارك، إلا أني هنا ومن خلال قراءة أساطير اليوم أتفق معك من خلال تحليلك لتناقضات مفهوم الهوية عند بعض اشباه القبائل الذين أنهكونا بهويتهم المزورة التي ما هي الا صناعة استعمارية. أتذكر قول قس فرنسي في بداية الاحتلال والذي قال: لابد من جعل منطقة القبائل لبنان شمال افريقيا.
    25 | سعيدة | عين البيضاء 2016/01/20
    اليك ياسيدتي احمل هذه الشكوى
    انني سيدة فزت بمسابقة رمضان لعام 2014 على جريدة الشروق اليومي ، وبفندق الهضاب العليا بسطيف تسلمت جائزتي الرمزية من يد عمر بن عمر وكانت الجائزة عبارة عن عمرة الى البقاع المقدسة .
    ومنذ ذلك الحين وانا انتظر ... اتصلت هاتفيا بجريدة الشروق مرات ومرات لكنهم تهربوا مني في البداية ثم بعد ذلك اغلقوا الهاتف في وجهي .... لم اجد طريقا للاتصال بعمر بن عمر ....
    سيدتي الكريمة ان مواقفك غنية عن التعريف ، ولهذا فقد توجهت اليك عسى ان تتصلي بكل من جريدة الشروق وشخص عمر بن عمر .... فإن كانوا صادقين فليوفوا بصدقهم ....وان كانوا كاذبين فلماذا يتلاعبون بمشاعرنا .... واحاسيسنا .... فليخافوا من الله ...؟

    ولك الشكر الجزيل
    26 | عزوز | كلام صواب 2016/01/20
    كلامك صواب سيدة حدة, مثل هذه المسابقات لا ينبني عليها عمل ذو فائدة غير عرض الجسد ليبحلق فيه المبحلقون ثم يعطوه علامة تنبعث من غريزة شهوة النظر والاستمتاع بالقد والقوام والخدود والشفتين وحتى الثديين...هذا الذي ثار على اللغة العربية وهو في قمة الغباء والحمق والبلادة. لم ينتبه أن مجتمعنا تحول الى ممسوخ الثقافة والهوية حينما رموه أو إرتمى في ثقافة المادة والمال واللذة. قلبكم على القبايلية ايها الكذابون وانتم لا تكادون تنطقون كلمة بالقبايلية إلا رافتموها وعشرات الكلمات بالفرنسية وحتى أويحى حينما تحدث بالقبايلية كان جل كلامه بالفرنسية وكأن الامازيغية وليدة اللغة الفرنسية. أفيقوا ايها الجهال من جهالتكم فالعربية عزيزة وغالية وفي وطنها رغم أنوفكم أيتها الكمشة الشاذة في الجسد الامازيغيى. أوباش يثيرون النعرات . إن أمثال هؤلاء ليس همهم الامازيغية بقدر محاولتهم طمس العربية وبعدها لا يتهمهم اللغة التي يتحدثها الجزائريون حتى ولو كانت العربية ولا يهمهم العلم حتى لو رفع علم الصهاينة على تراب الجزائر. كل البلدان فيها لهجات متنوعة كالعراق والسودان وغيرهما لكن لم نسمع مثل هذا الهراء وهذا الحقد الاعمى على لغة الشعب. نحن أمازيغ تعربنا واصبحت العربية في كياننا ووجداننا وبها قهرنا فرنسا يا ولاد فرنسا ونحن من نحميها ونحمي كل وطننا من انجاسكم يا اوياش إذا تحبون فرنسا إذهبوا اليها واسكنوا في الغيتوهات مثل اسلافكم من الحركى
    27 | جزائري عربي أمازيغي | من فتح الاندلس؟ 2016/01/20
    بارك الله فيك أختي حدة أنا جزائري يجري في عروقي دم أمازيغي و دم عربي و اعتبر هذا فضلا من الله .
    28 | ضحى | بريكه 2016/01/20
    1- الامازيغيه نصبت عدوة للعربيه يوم تم ترسيمها دون استفتاء. وهي المهزله الاولى.
    2- المهزله الثانيه والاكبر منها هي هذه المسابقات التي تفام تقليدا واقتداءا بالغرب وارضاءا له
    29 | الدا المولود | الجزائر 2016/01/20
    شكرا على هذا المقال، نحن نؤيدك هذه الافكار التي تجمع شمل الجزائريين و لا تفرقهم، التشدق بالديمقراطية و التعدد الايجابي للغات شئ و التطبيق شئ اخر، متى سنصل الى مستوى الامم الراقية و نحن يوميا نسمع و نرى خرجات نصنفها صقطات.
    الحضتي
     2016/01/20
    لسم الله الرحمن الرحيم والصلا ة والسلا م على سيد المرسلين محمد الامين وصحبه ...
    انهم اصحاب التقليد الاعمى ....او التمدن الهابط ودعاته وادعيائه ...يريدون تغيير واقعهم بما هو ليس لهم ..فسقطوا سقوطا حرا ..يظنون ان نطق كلمات بالفرنسية - المكسرة - هو ارتقاء و رفعة والحقيقة تقول انه هبوط لا مثيل له بل وتخلي عن -* الصيل والمفصل- واعراف المنطقة التي يكاد هؤلاء المتبهون ان يمحو تاريخها ونضالاتها الكبيرة التي كانت مضربا للمثل ...بل ورفعة في حد ذاتها لولا دخول غرباء بغرابة السنتهم اللا منتهية وبطبول غير معروفة و تصرفات مشينة ومهينة لهم قبل غيرهم من المساس بحرمات دينية وحاى وطنية ...لانه لو يعود يوما عبان وسي الحواس لما تقبلوها ابدا ابدا في بلد الرجال والشهداء والكفاح المثالي
    الحمد لله ان الكبار لا يبالون بتلك - الفنظزية الزائدة عن اللزوم وهي في الحقيقة لا تقدم ولا تؤ خر بل تسيىء لمنطقة مثالية في امجاد و تاريخ الجزائر فقط .من اشخاص حاولوا تغيير مشيهم فاختلط عليهم المشي و الامر طليا ولو بقوا على ذلك سيجدون انفسهم دون شك ضد بعضهم بالفكر الضيق المتبع والمغلق على الذات والنفس .بتهور لم بيلم منه اي قطتع لا فني ولا رياضي ولا سياسي ولا غيره ..بل يظنون انفسهم الفائقين المارقين عن غيرهم والحقيقة تؤكد عكس ذلك كليا ...فبعضهم يظن ان الهرولة الغير محسوبة شطارة و هي تهور زائد ...نتيجة عقد البست بهم ولم يقدروا على الخروج منها وبقوا في اماكنهم يراوحون انفسهم وامثالهم مثل بقاء المطالب الغريبة التي سئموها انفسهم و ماهم بشاعرين لذلك ....فنقول اللهم يا رب العالمين الهم هؤ لاء ونورهم بما هو ازكى و اطهر لهم اللهم طور فكرهم ووسعه يا قدير اللهم احفظ الجزائر من اقصاها الى اقصاها ووحد شعبها على الكلمة الواحدة التي تزيدهم وزنا وقوة و وحدة ...اللهم اشفي العزيز وقدره في مهامه اللهم قوي قواتنا ونور ها وانصرها عى كل عدو ...اللهم جنبنا التقليد الاعمى لغيرنا من الاجناس و لا تجعلنا مثل الببغاء العاقر يا رب العالمين امين امين

     2016/01/20
    Ne defendez pas l'indefendable madame.
    Tout cela est a cause des 3arbouz que vous defendez ... ceux qui disait dans les 60, 70 et 80 لقبايلي فايح ... سروالو طايح ... autrement, sales kabyles qui puent, n'est pas madame
    Bah, les kabyles ne sont pas prets d'oublier ca rapidement, il n est pas pret d oublier les mefaits du racisme des arabes qui se croyaient plus arabes que aba djahl.
    Donc laissez le temps au temps de faire disparaitre les cicatrices
    32 | ابن الجنوب | بلد الترقيع 2016/01/20
    للأسف الشديد هذه البلادة والعصبية والعنصرية التي لا تنم إلا على التخلف والجاهلية لم نكن نسمع عنها قبل دخولنا جامعة باب الزوار وهناك بدأنا نتعرض لكل انواع الحصار لأننا طلبنا أن ندرس باللغة التي أختارها أجدادنا الأقدمون والتي يفهمها كل الجزائريين لتكون اللغة التي نتعلم بهالأننا لم نكن ولم نستسغ أننا دفعنا ثمنا غاليا من دماء آبائنا وأجدادنا في سبيل أن يكون إستقلالنا مبتورا ورغم أننا جزائريين حتى النخاع ولم ولن يكن لناتمييز بين ذا وذاك بالرغم من أننا من أصول أمازيغية قحة إلا اننا وجدنا رهط من الجزائريين وبالرغم من قلتهم إلا انهم يحضون بالأمتياز من جهات نافذة لأنهم يدافعون عن الفرنسية باسم الأمازيغية وكأننا نحن نقل عنهم وطنية وللأسف الشديد منذ السبعينيات وكرة الثلج هذه تكبر كرة وتستقطب جموع من الأميين والمشحونين بالعاطفة الفارغة لدرجة إنقلاب الآية وأصبح هؤلاء يطالبون بتأسيس دولة يوغورطة والتي تعود لما قبل الفتح الإسلامي وذلك بتوجيه من جهات خارجية يكرهون الجزائر وانتمائها للأمة الإسلامية وقد وجدوا الفرصة مناسبة عالميا لأن المحيط الطبيعي الذي ننتمي إليه أصيب بالوهن والتشثث وقد انتهزوا الفرصة ليغرزوا خنجر الغدر ضد الجزائر قصد تركيعها وتشثيثها إلى قبائل متناحرة حول العرقية اللغوية بحجة الأصالة والكارثة أن حجتهم ودليلهم لا مصادر تاريخية لها مكتوبة وموثوقة من جهات ذات مصداقية وحيادية ولا تتجاوز التهريج الإعلامي تقوم به بعض الصحف الفرنسية الصادرة في الجزائر وتغذى من خزينة الدولة الجزائرية وضرائب الجزائريين فإذا فرضنا أن بقية الجزائريين من مناطق مختلفة سلكوا هذه السلوكيات إلى أين سنصل في النهاية ؟ فلو يطالب أهلنا الطوارق في الجنوب بتطبيق اللغة التارقية في منطقتهم ولا يقبلون سواها والإخوة في الشرق يطالبون بالشاوية دون سواها وبقية مناطق الوطن لا يقبلون تدريس أبنائهم القبائلية وقد أصبحت لغة وطنية حسب أصحاب الدستور الجديد وهلمجر إلى أين سنصل ؟ لقد عشنا مع أحد الأطباء الذين درسوا الطب باللغة العربية في أحد المناطق التي تعاني من ظاهرة التخلف الجاهلي وبالرغم من أنه ابن المنطقة إلا أنه اضطر مغادرة منطقته ليستقر في جهة أخرى من الوطن هروبا من هذ الرهط المتخلف وكل ذنبه أنه درس بالعربية وفي الحياة اليومية فقد كنت شاهدا في أحد المحلات التجارية (مساحة كبرى أما تضرب طفلها لا يتجاوز سنه 03سنوات ) لأنه طلب منها أن تشتري له علبة شوكولا بالعربية الدارجة فصفعته بقوة لدرجة أنه وقع أرضا من شدة الصفعة قائلة له قلت لك لاتتكلم بالعربية بل تكلم بالفرنسية أو القبائلية وطبعا حديثها كان بالفرنسية والمصيبة الأكبر هي الإنتشار الواسع لهذه الظاهرة العنصرية في الجامعات والإقامات الجامعية بين الطلاب والطالبات وهو ما ينذر بخطر كبير مستقبلا على أجيالنا فما يتداوله هؤلاء البشر من هجومات إعلامية اليوم سيكون في المستقبل محل صراعات حروب لا سمح الله وإذا لم يتدارك الجزائريين ظاهرة التمييز العنصري التي تنتشر كالنار في الهشيم فعلى الجزائر السلام وأخير السؤال الذي يجب أن يطرحه كل جزائري حر أصيل كيف لإنسان سليم العقل ولا يعاني من الأمراض النفسية والأنانية المفرطة أن يفكر تفكير السدج في 2016 م يسيطر عليه التفكير العنصري في أنه هو الأصل ومن لا يشاركه لهجة ميته ماتت مع أهل الكهف يعتبره دخيلا ومستعمرا لذلك أتمنى من الخيرين في هذه الأرض أن يفكروا بعقلانية فالإختلاف سنة الله في أرضه والعبرة نأخذها من الشعوب التي تجاوزت هذه الخزعبلات التي لا تخدم أحدا إن لم يكن لصالحنا فليكن لصالح أجيالنا والله الوفق
    33 | KAMAL | PAYS BAS 2016/01/20
    Merci madame tres bien dit











    VIDÉO. Qualité de l’Internet : un député en colère devant Houda Feraoun

    16:50  mercredi 20 janvier 2016 | Par Rédaction | Vidéos 
    internet
    Devant Houda Imane Feraoun et des responsables d’Algérie Télécom, Slimane Saâdaoui, député FLN, s’est montré particulièrement agacé par la qualité des prestations internet de l’opérateur historique.
    La ministre n’a pas réussi à placer une phrase…
     

    A voir aussi



    RACHID BOUDJEDRA

    Boualem Sansal censuré en Algérie !

    10:44  jeudi 21 janvier 2016 | Par Rachid Boudjedra | Actualité 
    J’ai toujours acheté les livres de Boualem Sansal en Algérie et la semaine dernière je l’ai entendu proclamer sur un média français que ses livres étaient interdits de vente en Algérie. cette information m’avait choqué et je suis allé dans une grande et belle librairie située en bas de chez moi, pour vérifier cette information et j’ai trouvé tous les romans de Sansal bien en évidence et tout particulièrement le tout dernier « 2084 » dont les exemplaires formaient une grande pile mise en évidence.
    Boualem Sansal a donc menti pour se faire plaindre et salir l’Algérie qu’il ne cesse de dénigrer dans des livres douteux, tels « Le village de l’Allemand » qui fait du peuple algérien un peuple nazi, ou le « Serment des Barbares » qui dénonce l’Algérie comme un État dictatorial et sanguinaire, lui qui a fait partie de cet État algérien dont il a dirigé les arcanes les plus hautes et les officines les plus bureaucratiques, pendant une trentaine d’années.
    Jusque-là, je trouvais qu’il était libre d’écrire et de délirer sur sa marâtre « l’Algérie » tant qu’il voulait. Cela s’appelle la liberté d’expression à laquelle je tiens énormément et que nous avions obtenue, nous les artistes, après de grandes luttes. Mes premiers romans ont été interdits pendant six ans en Algérie, au moment où Boualem Sansal était chef de cabinet d’un ministère. Je ne l’ai pas entendu protester contre cette censure de l’époque contre mes livres et les livres d’autres écrivains. Il faisait partie du pouvoir et nous étions des perturbateurs iconoclastes et de sales communistes…
    Quand j’ai appris qu’il avait été en Israël, j’ai été choqué. Mais quand j’ai su qu’il avait prié sur le mur des lamentations, je l’ai trouvé lamentable.
    Et voici que pour plaire et complaire à qui de droit, se débrouiller un petit prix, par ci et par là, il clame, maintenant, qu’il est censuré en Algérie !
    Le mensonge et l’opportunisme qui semblent le dévaster, éloignent Boualem Sansal de la littérature. La vraie.

    سلبهن مبالغ مالية معتبرة

    توقيف محتال أوهم عدة فتيات بالزواج

     



    تمكنت أول أمس  الفرقة الاقتصادية والمالية التابعة للمصلحة الولائية للشرطة القضائية بمديرية الأمن لولاية عنابة من توقيف نصاب أوهم عدة فتيات بالزواج من أجل سلبهم مبالغ معتبرة من المال، حيث قام هذا المشتبه البالغ من العمر 33 عاما بإقامة علاقات عاطفية مع حوالي خمس فتيات تتراوح أعمارهن بين 29 و35 سنة، أوهمهن بالزواج واستغل ذلك من أجل سلب كل واحدة منهن مبلغا يتراوح بين 35 و40 مليون سنتيم، وبعد أن اكتشفوا أمره بأنه تلاعب بعواطفهن لمجرد الحصول على المال، تقدمت كل الضحايا على فترات من مصالح الأمن أين قمن بإيداع شكوى ضد هذا النصاب الذي نجح أفراد الشرطة في التعرف عليه تبعا للمواصفات التي قدمتها الضحايا، وبناء على ذلك باشر أفراد الفرقة الاقتصادية تحرياتهم التي مكنتهم من توقيف الجاني بمدينة عنابة وذلك قبل أن تتعرف عليه الضحايا، وما تجدر الإشارة إليه فإن المشتبه به تم تقديمه أمس أمام وكيل الجمهورية لدى محكمة عنابة الذي أمر بإيداعه الحبس.  
    وليد هري

    تعليقات (1 منشور) :

    atika : annaba sidi amar
    ont est en 2016 et ya encore des personnes qui sont naïve ....pourquoi elles donnent leurs argents les pauvres .....

    تستعمل في سرقة رمال البحر

    حجز 4 شاحنات في الأحراش دون لوحات الترقيم ببازول في جيجل

      بتاريخ 15/ 01 /2016 تنفيذا لمخطط مكافحة نهب رمال البحر المبرمج من طرف قائد المجموعة الإقليمية للدرك الوطني بجيجل، على إثر معلومات مؤكدة تحصل عليها عناصر الفرقة الإقليمية للدرك الوطني بالطاهير، حول وجود شاحنات دون لوحات ترقيم وممحاة الأرقام التسلسلية للهيكل ودون وثائق إدارية مخصصة لنهب رمال البحر بقرية بازول بلدية الطاهير، على الفور تم وضع خطة محكمة وتشكيل دورية مدعمة بوحدات المجموعة وعناصر فصائل الأمن والتدخل والتنقل إلى عين المكان، أين تم حجز أربع شاحنات بدون سواق داخل الأحراش، ليتم حجزها ونقلها إلى المحشر البلدي لبلدية الطاهير.

      .. وتوقيف باعة الخمور بغابة الطوالبية
      إثر معلومات مؤكدة تحصلت عليها عناصر الفرقة الإقليمية للدرك الوطني بجيجل الاسبوع الاخير، حول وجود ثلاثة أشخاص يقومون ببيع مشروبات كحولية وسط الغابة بمشتة الطوالبية بلدية جيجل، على الفور تم تشكيل دورية والتنقل إلى عين المكان أين تم توقيف الفاعلين. وبعد تفتيش المكان تم العثور على 106 قارورات من مختلف الأنواع، أين تم توقيفهم واقتيادهم إلى مقر الفرقة. 

      .. والتماس سنة حبسا لرئيس فرع نقابي في قضية التحرش بموظفة
      التمست النيابة العامة، أول أمس، تسليط عقوبة سنة حبسا نافدا ضد رئيس فرع الأمن والفرع النقابي للإقامة الجامعية بوخرص حسين المدعو ”ج.م” في محاكمة سرية، وهذا بعد الدعوى التي رفعتها ضده الموظفة ”ع.ص” بذات الإقامة في 25 جوان 2015 بتهمة التحرش الجنسي. وستنطق محكمة جيجل بمنطوق الحكم الأسبوع المقبل بتاريخ 25 جانفي 2015.
      كما نظرت ذات المحكمة أمس الأول في قضية قذف رفعها ذات المتهم ضد رئيسة مصلحة الإيواء سابقا بذات الإقامة، والتي التمست النيابة عام حبسا نافذا في حقها مع تسجيل حضور إطارات نقابية ومسؤولين للجلسة، علما أن ذات المحكمة كانت قد نظرت في قضية عكسية بين المتهم المدعو ”م.ج” ورئيسة مصلحة الإيواء سابقا بذات الإقامة المدعوة ”ن.ك” بتهمة القذف لتدينه المحكمة بـ06 أشهر حبسا نافذا وتعويض بـ 20 مليون سنتيم.

      .. وتوقيف 3 أشخاص تورطوا في المتاجرة بالمخدرات  بتانفدور بالميلية 
      على إثر معلومات مؤكدة تحصلت عليها عناصر الفرقة الإقليمية للدرك الوطني بالميلية الأسبوع الماضي، حول وجود مجموعة من الأشخاص تقوم بالمتاجرة بالمخدرات والأقراص المهلوسة بمسكن يتواجد بقرية تانفدور بلدية الميلية. 
      وبعد الاستعلام والتحري حول تحركات المجموعة تم وضع خطة محكمة من أجل القبض عليهم، تم تشكيل دورية والتنقل إلى عين المكان. وبموجب إذن التفتيش عن وكيل الجمهورية تم تفتيش المسكن، أين تم العثور على كمية من المخدرات يقدر وزنها بـ 90.3 غ (كيف معالج) إضافة الى 69 قرصا مهلوسا من مختلف الأنواع و39 سكينا أبيض من مختلف الأحجام، أين تم توقيف ثلاثة  أشخاص والشخص الرابع في حالة فرار. قدم المعنيون أمام وكيل الجمهورية لدى محكمة الميلية وأمر بإيداعهم الحبس.

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