الجمعة، فبراير 5

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Établissements scolaires à Constantine : Le wali déplore des coûts exagérés

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le 04.02.16 | 10h00 Réagissez


Ouadah n’a pas caché son étonnement envers ce qu’il a qualifié d’exagération dans les coûts de réalisation des lycées dans la wilaya. «Dans la wilaya de Mostaganem, où j’étais wali, on réalise un lycée de haute qualité pour un montant ne dépassant pas 24 milliards de centimes, contrairement à Constantine, où un lycée nous coûte 60 milliards de centimes, c’est du jamais-vu !», a-t-il estimé. Le wali a, semble-t-il, oublié que des projets réalisés dans le cadre de l’événement culturel de 2015, ont englouti des sommes «astronomiques» défiant toute logique, sans pour autant que leur coût ne soit contesté.
«Le coûts exagéré des établissements scolaires à Constantine est une chose qui ne cesse de me surprendre», a déclaré Hocine Ouadah, wali de Constantine, lors du conseil de wilaya tenu mardi dernier dans son cabinet, pour débattre de l’avancement des projets des établissements scolaires.

L’exemple le plus édifiant demeure celui des escaliers refaits du Coudiat, où une seule marche a été facturée à près de 70 millions de centimes. Et ce n’était même pas du marbre. Comment se fait-il alors que le wali n’en ait jamais parlé ? Le wali a par ailleurs pointé du doigt «le mauvais choix des entreprises de réalisation», avouant que le retard considérable enregistré dans les projets s’explique par le monopole exercé par une poignée d’entreprises, qui accaparent plusieurs chantiers à la fois et ne parviennent même pas à respecter les délais. «Le copinage doit cesser, il faut être plus objectif dans les appels d’offres», a-t-il martelé. Ouadah a instruit le directeur des équipements publics, Mohamed Benhacine, de résilier les contrats des entreprises qui ne respectent pas les délais, après mise en demeure.
Yousra S.

Assemblée générale du Mouloudia de Constantine

Des membres dénoncent des irrégularités

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le 03.02.16 | 10h00 Réagissez


 
Dans une correspondance adressée le 22 janvier au directeur de la jeunesse et des sports, au P/APC et au wali de Constantine, dont une copie nous a été transmise, des membres de l’assemblée générale du club de football du Mouloudia olympique de Constantine (MOC) s’insurgent contre ce qu’ils ont qualifié d’«anomalies», ayant émaillé la tenue de l’AG tenue le 21 janvier à la maison Docteur Bencharif (La Coupole), siège du club.

Ces derniers affirment  que le président du MOC a interdit l’accès à la réunion à des membres de l’assemblée, sous prétexte qu’ils n’avaient pas réglé leurs cotisations pour certains, et pour d’autres, ayant pourtant réglé leurs cotisations, en raison de leur arrivée tardive. «Un point de règlement qui n’a jamais été appliqué auparavant», indiquent-ils.
On peut lire également dans cette lettre que le président du MOC a autorisé la présence de personnes étrangères au club, lesquels auraient même voté pour les bilans moral et financier. Les membres protestataires déplorent d’autre part l’absence au cours de cette réunion d’un huissier de justice pour dresser, comme de coutume, un procès-verbal. Ils assurent, en outre, que le président sortant n’a présenté au cours de cette assemblée que le bilan de l’année 2015, omettant de faire les bilans de 2013 et 2014, surtout en ce qui concerne les subventions publiques allouées au club et qui s’élèveraient au cours de ces deux années à près de 180 millions de dinars, alors que ce même président annonce des dettes à hauteur de 46 millions de dinars.
Les membres contestataires s’interrogent sur la destination de ces subventions. Ils dénoncent par ailleurs toutes les formes de violences, survenues avant et après l’assemblée générale. Les rédacteurs de la lettre se disent d’autre part inquiets de l’avenir de leur équipe senior et tiennent pour responsable le président sortant, démissionnaire depuis un mois, quant à la gestion du groupe des joueurs mais aussi de la préservation des équipements de la salle de la Coupole jusqu’à la passation de consignes. Ils réclament également la mise en place par les autorités de la ville d’une commission pour s’enquérir de la situation du MOC et le remettre en conformité avec les nouveaux statuts régissant les clubs amateurs.
F. Raoui

Marché parallèle des devises à Constantine

Opération de police contre les cambistes

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le 20.01.16 | 10h00 Réagissez
 
 La place Rahbet Ledjmal demeure un haut lieu du commerce informel
La place Rahbet Ledjmal demeure un haut lieu du commerce informel

Les services de la sûreté de wilaya de Constantine se sont-ils enfin décidés, après des années d’inertie, à mettre fin au trafic juteux des devises qui se pratique de manière ostensible, comme chacun le sait, à la place du 1er Novembre, plus connue sous le nom de La Brèche, et à Rahbet Ledjmal, au centre-ville, ou bien ne s’agit-il là que d’une campagne conjoncturelle ?


Quoi qu’il en soit, une opération d’envergure, ciblant les cambistes installés dans ce haut lieu du négoce clandestin des devises, a été menée la semaine passée par la police, selon un communiqué de la sûreté de wilaya parvenu hier à notre rédaction. Cette opération s’est soldée, selon le même communiqué, par l’interpellation d’un individu en possession de 610 euros et plus de 300 000 DA.
Dans le même communiqué, on peut lire également qu’un marchand de tapis traditionnels, domicilié au centre-ville, sans que l’adresse de son commerce soit précisée, a été arrêté dans son local, en compagnie de deux autres personnes, en possession de 10800 euros, 14800 dollars américains, 650 dinars tunisiens, 160 dollars canadiens et 8,3 millions de dinars. Le communiqué indique, d’autre part, que les quatre personnes interpellées au cours de cette opération ont été présentées lundi devant le procureur de la République près le tribunal de Constantine lequel a ordonné la mise sous contrôle judiciaire de l’un d’entre eux, le marchand de tapis en l’occurrence, alors que les trois autres ont été libérées. Il convient de préciser, par ailleurs, que le marché des devises s’est emballé ces derniers mois où les 100 euros se sont échangés contre plus de 18 000 DA sur le marché parallèle. 
F. Raoui

Ecole des beaux-arts de Constantine

Des objets de design 100% recyclés

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le 02.02.16 | 10h00 Réagissez


L’exposition des jeunes designers de l’Ecole régionale des beaux-arts de Constantine, qui se tient depuis la fin du mois de janvier au même établissement, a été prolongée jusqu’à la semaine prochaine. Ce sont les élèves de la promotion design, justement, qui exposent leurs travaux pour la première fois. Des travaux portant sur les luminaires en particulier, réalisés à partir d’éléments de récupération et ayant tous en commun un élément qui se répète dans chaque création, à savoir la corde. Un choix imposé par les encadreurs des élèves pour stimuler davantage leur créativité.

Des objets variés ont fait l’objet de l’exposition. On y découvre un tabouret de jardin qui sert de lampe et d’élément de rangement en même temps, confectionné à partir de bouts de bois trouvés sur des chantiers et des restes de corde, mais aussi une série de luminaires confectionnés avec des objets de bureau hors d’usage. En faisant le tour de l’exposition, une lampe de chevet attire particulièrement l’attention, surtout par les couleurs subtilement agencées de son abat-jour. En effet, dès qu’on s’approche, on réalise qu’il est fait avec des boutons qui traînaient dans les boîtes à couture de la maison.
Autre objet qui a eu du succès : une console en bois recyclé avec trois sources lumineuses faites de bocaux de cuisine. Des idées pratiques et surtout esthétiques sont à découvrir. Nour El Houda, Houssem, Sara et Asma, élèves à l’école et exposantes ont un projet en commun une fois l’année estudiantine terminée. «Il est clair que Constantine manque de galeries, notre projet est d’avoir un espace où proposer nos créations au grand public, surtout que nous faisons dans la récupération», nous lance Nour El Houda à la fin de notre visite.                                           
Ilhem Chenafi

Glissement de terrain au pont Salah Bey de Constantine

Prochaine réalisation d’une galerie de drainage

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le 01.02.16 | 10h00 Réagissez
 
 Les problèmes ont commencé dès l’inauguration de l’ouvrage, en juillet 2014
Les problèmes ont commencé dès l’inauguration...


Selon le même responsable, il y a eu toujours des poussées dans toute la zone où se situe le pont Sidi Rached et sur laquelle a été construit le nouveau pont Salah Bey, c’est pourquoi ces deux projets demeurent toujours exposés au mouvement du sol. En plus de plusieurs imprévus survenus lors de la réalisation du pont Salah Bey, ayant retardé la livraison de ce projet, actuellement c’est le phénomène de glissement qui pose un sérieux problème pour cet ouvrage d’art, le plus important jamais réalisé à Constantine depuis l’indépendance.
«Le glissement de terrain est un problème connu dans la wilaya de Constantine depuis des années, ce phénomène est naturel et reste inévitable», a déclaré à El Watan Salim Zahnit, directeur des travaux publics de la wilaya de Constantine (DTP).

D’après les affirmations du DTP, toutes les anomalies relevées au niveau du pont Salah Bey ont été réglées, sur la base d’études établies par des experts étrangers. Pour éviter tout autre incident, notre interlocuteur a révélé qu’une galerie de drainage sera réalisée prochainement pour la stabilisation du sol autour du pont, sans donner plus de détails sur la date du lancement des travaux. «Il n’y a pas de solution magique, il faut dépenser des sommes importantes pour résoudre ce problème. Le front de cette zone glisse tout le temps, et nous n’avions pas le choix pour réaliser cet ouvrage dans d’autres endroits», a-t-il souligné. Le DTP a indiqué que cette galerie sera réalisée sur toute la zone située en bas du talus et qui aura pour rôle de drainer les eaux souterraines.
Une étude en cours de réalisation a été présentée et débattue il y a 15 jours à la DTP, en présence du bureau d’études et de l’entreprise brésilienne qui prendra en charge les travaux. «Si on arrive à évacuer les eaux souterraines, il y aura une stabilité du terrain dans toute la zone sur la quelle se situent les ponts Salah Bey et Sidi Rached, ainsi que la colline qui mène vers le Mansourah. C’est un plus pour la stabilité de la ville et non pas uniquement pour le pont Salah Bey.
C’est une nécessité. Peu importe ce qu’on va dépenser, mais il faut le faire. L’étude finale sera présentée dans un mois et on va engager les travaux incessamment», a assuré Salim Zahnit. A propos du coût de cette galerie, notre interlocuteur a affirmé qu’il n’a pas encore l’estimation, qui ne sera connue qu’après la finalisation du dossier d’exécution. Rappelons que le pont Salah Bey a été inauguré le 26 juillet 2014. Il avait été confié en étude et réalisation au groupement brésilien Andrade Gutierrez pour plus de 10 milliards de dinars. 
Yousra Salem

Constantine

Des quartiers de la banlieue nord sans eau

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le 01.02.16 | 10h00 Réagissez


Des perturbations dans l’alimentation en eau potable sont de nouveau signalées à travers plusieurs quartiers de la ville. Ainsi, c’est au tour de la partie nord de la ville, notamment des cités de Sakiet Sidi Youcef (ex-La Bum) et des Frères Abbas (Oued El Had) de manquer cruellement d’eau. Les habitants de ces quartiers déclarent être privés d’eau depuis plusieurs jours. Excédé, un père de famille résidant de la cité La Bum nous dira à ce propos: «Voilà plus d’une semaine qu’on est privés d’eau. Alors qu’on s’attendait à recevoir le précieux liquide en H24 comme on l’annonce depuis des années, voilà qu’on est obligés de reprendre nos vieilles habitudes». Il serait utile de préciser, d’autre part, que nous avons essayé de joindre, hier, au téléphone les services de la Seaco pour d’éventuels éclaircissements sur cette énième pénurie, mais nos multiples tentatives sont restées vaines. 

F. Raoui

Constantine

Chute mortelle de trois maçons

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le 31.01.16 | 10h00 Réagissez


Trois maçons âgés de 37, 43 et 50 ans ont trouvé la mort, hier vers 11h, après avoir chuté du 9e étage d’un bâtiment en cours de réalisation à l’UV20 de la nouvelle ville Ali Mendjeli par la société Cosider, a-t-on appris du lieutenant Noureddine Tafer, chargé de communication à la direction de la Protection civile de Constantine.

La panique s'est emparée des travailleurs du chantier qui ont assisté à la scène tragique. «Ce n’est pas la première fois qu’on assiste à ce genre d’accidents. Ce n’est pas seulement la faute aux ouvriers, c’est la responsabilité aussi de l’entreprise chargée de la réalisation. Elle doit assurer la sécurité sur les chantiers», a déclaré le lieutenant Tafer. Les dépouilles mortelles ont été déposées à la morgue de l’hôpital de la ville. 
Yousra Salem

Ecole des beaux-arts de Constantine

Saâdeddine Bacha expose «Hommage à mon père»

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le 31.01.16 | 10h00 Réagissez


 Une exposition qui va durer une semaine. Saâdeddine n’a pas hésité à mettre de côté son parcours universitaire, pour embrasser un autre chemin, celui des beaux- arts. En effet, Saâdeddine est diplômé de l’Ecole régionale de Batna, où il enseigne actuellement. Pour lui, le changement de carrière était une évidence.
Le vernissage de l’exposition «Hommage à mon père» de l’artiste Saâdeddine  Bacha, a eu lieu jeudi dernier à l’Ecole régionale des beaux-arts de Constantine. Pas moins de 40 toiles ont été exposées pour l’occasion.

Chaque dessin ne manque pas de susciter une émotion particulière. Nous distinguons clairement deux volets dans cette exposition : le premier, destiné à la mémoire du père de Saâdeddine, où des scènes de la vie quotidienne de la famille, avant le décès du père, sont méticuleusement représentées, des dessins intimes et surtout émouvants, qui tirent leur force du vécu propre de l’artiste. Le second comporte des portraits de personnes rencontrées dans la rue, des inconnus et des paysages. Un volet qui n’est guère moins émouvant que le premier. Des expressions de visages distinctes, qui en disent long sur la personnalité artistique de Saâdeddine, et des paysages dessinés dans leurs moindres détails, où la lumière est largement maîtrisée. En effet, c’est à travers cette exposition qu’on comprend que l’artiste base ses travaux sur l’émotion.
D’ailleurs, ce qui a attiré Saâdeddine vers les Beaux-Arts, c’est cette nécessité d’exprimer ses émotions les plus profondes par le dessin. Un besoin qui s’est installé dès le jeune âge. «Le dessin a fait partie de moi dès mon jeune âge», nous confia-t-il.
Quand on aborde les conditions des artistes algériens en général, Saâdeddine dira, avec une pointe de désappointement : «La vie des artistes est très compliquée, surtout que les moyens sont maigres, les conditions défavorables, ceci dit cela ne nous empêche pas de créer.»  Notre entretien se termine sur une note d’espoir et de détermination, car Saâdeddine compte bien persévérer dans sa passion, en continuant ses travaux de recherche dans le dessin en particulier.  
Ilhem Chenafi

Assemblée générale du Mouloudia de Constantine

Des membres dénoncent des irrégularités

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le 03.02.16 | 10h00 Réagissez


 
Dans une correspondance adressée le 22 janvier au directeur de la jeunesse et des sports, au P/APC et au wali de Constantine, dont une copie nous a été transmise, des membres de l’assemblée générale du club de football du Mouloudia olympique de Constantine (MOC) s’insurgent contre ce qu’ils ont qualifié d’«anomalies», ayant émaillé la tenue de l’AG tenue le 21 janvier à la maison Docteur Bencharif (La Coupole), siège du club.

Ces derniers affirment  que le président du MOC a interdit l’accès à la réunion à des membres de l’assemblée, sous prétexte qu’ils n’avaient pas réglé leurs cotisations pour certains, et pour d’autres, ayant pourtant réglé leurs cotisations, en raison de leur arrivée tardive. «Un point de règlement qui n’a jamais été appliqué auparavant», indiquent-ils.
On peut lire également dans cette lettre que le président du MOC a autorisé la présence de personnes étrangères au club, lesquels auraient même voté pour les bilans moral et financier. Les membres protestataires déplorent d’autre part l’absence au cours de cette réunion d’un huissier de justice pour dresser, comme de coutume, un procès-verbal. Ils assurent, en outre, que le président sortant n’a présenté au cours de cette assemblée que le bilan de l’année 2015, omettant de faire les bilans de 2013 et 2014, surtout en ce qui concerne les subventions publiques allouées au club et qui s’élèveraient au cours de ces deux années à près de 180 millions de dinars, alors que ce même président annonce des dettes à hauteur de 46 millions de dinars.
Les membres contestataires s’interrogent sur la destination de ces subventions. Ils dénoncent par ailleurs toutes les formes de violences, survenues avant et après l’assemblée générale. Les rédacteurs de la lettre se disent d’autre part inquiets de l’avenir de leur équipe senior et tiennent pour responsable le président sortant, démissionnaire depuis un mois, quant à la gestion du groupe des joueurs mais aussi de la préservation des équipements de la salle de la Coupole jusqu’à la passation de consignes. Ils réclament également la mise en place par les autorités de la ville d’une commission pour s’enquérir de la situation du MOC et le remettre en conformité avec les nouveaux statuts régissant les clubs amateurs.
F. Raoui

Dégradation de la place Kerkeri

Des milliards dépensés pour rien

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le 27.01.16 | 10h00 Réagissez
 
 La place, réhabilitée il y a sept ans, est exploitée comme parking
La place, réhabilitée il y a sept ans, est exploitée...


Tous les espaces de ce lieu ont été transformés en parkings, alors que les locaux censés apporter un plus au quartier sont dans un état désolant. Pour les habitants de la place des Frères Kerkeri, la réhabilitation de ce site, qui devait être un lieu de détente et de loisirs pour les riverains et même pour les résidents des quartiers environnants, n’a pas donné les résultats escomptés. Sept ans après, cela donne l’impression d’un véritable gâchis.
La dégradation a atteint son point culminant à la place Frères Kerkeri. Depuis plusieurs mois déjà, l’artère principale qui traverse les lieux est devenue impraticable. L’image des pavés déformés est choquante.

En somme, il s’agit d’un budget de 29 milliards de centimes dépensé pour rien. «Nous avions attendu beaucoup de cette opération, car nous avions l’espoir que cette place retrouve son lustre d’antan, avant la dégradation qui l’a affectée lorsqu’elle a été transformée en station de bus, mais voilà que sept ans après, l’on se retrouve dans un quartier où règne l’insécurité», déplore un habitant. Le premier fait que les riverains dénoncent est la transformation de la place en parking. Faute d’entretien, les saletés ont envahi les lieux. Les espaces aménagés pour accueillir diverses activités culturelles, dont le petit théâtre de plein air, sont laissés à l’abandon.
La petite fontaine réalisée juste à l’entrée des lieux, est désormais à sec, alors que des mains «sauvages» ont enlevé une bonne partie de la faïence. En face, un local devant servir de restaurant ou de cafeteria est dans un état lamentable. Selon les riverains, il a été transformé en lieu de débauche et de rencontres nocturnes pour des consommateurs de drogue et de boissons alcoolisées, au vu et au su de tout le monde. Les membres de l’association de quartier affirment qu’ils ont attiré à maintes reprises les autorités sur la nécessité de fixer des conditions rigoureuses pour la gestion de ces locaux.
«Nous pensons qu’il serait inconcevable que les infrastructures réalisés sur le site de la place Kerkeri soient cédées à des commerçants inaptes à gérer et exploiter convenablement cet espace, qui doit offrir à ses visiteurs les conditions les plus optimales et des services irréprochables dans un cadre sécurisé», lit-on dans une lettre adressée par l’association aux autorités de la wilaya, mais qui restera sans écho.
La même association avait même proposé «de céder la totalité de ces infrastructures à une seule entreprise ou société qui sera appelée à garantir, offrir et répondre à toutes ces exigences». Pour rappel, le projet de réhabilitation de la place Kerkeri avait été lancé en 2006. Il sera réceptionné en 2009, pour un coût de 29 milliards de centimes. Un projet qui n’aura servi à rien.
Arslan Selmane

Site naturel de la ville

La grotte des Ours vandalisée

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le 27.01.16 | 10h00 Réagissez
La grotte des Ours vandalisée


Une situation révélée par des membres du club de spéléologie de Constantine, qui nous avaient invités à une randonnée pédestre sur les lieux. Plus d’une année après, le site a subi le pire des sorts, après avoir été évacué par ceux qui l’ont transformé en étable. Un fait que nous avions relaté, mais qui n’a suscité aucune réaction de la part des autorités de la ville. Il semble que ces dernières ne prêtent aucune attention aux vestiges naturels et historiques du Vieux Rocher, dont le patrimoine subit toutes sortes de bradages. Ainsi, la Grotte des Ours a connu des actes de vandalisme ces dernières semaines, rapportés par le club de spéléologie de Constantine, dont les images se passent de tout commentaire.
Au mois de décembre 2014, nous avions signalé dans nos colonnes l’état de dégradation dans lequel se trouvait la grotte des Ours, située sur le site de l’ancien bidonville Fedj Errih, rasé au cours de l’année 2014, et se trouvant à quelques encablures de la cité Emir Abdelkader.

Actuellement, la grotte a été complètement souillée, avec des tas d’ordures et de détritus jonchant les lieux. La nuit, le lieu devient une beuverie. Une situation qui renseigne sur le peu de considération affiché pour des lieux qui attiraient autrefois de nombreux touristes, mais cela fait désormais partie de l’histoire. A propos d’histoire, la grotte des Ours, située dans le rocher de Sidi M’cid, surplombant la voie ferrée menant vers Skikda, parallèlement à la route de la Corniche, est classée parmi les merveilles naturelles de la ville du Vieux Rocher.  Le site avait fait l’objet de recherches et de fouilles, effectuées durant l’époque coloniale, et dont les résultats avaient été publiés dans la célèbre Revue africaine.
On avait établi à l’époque que la grotte avait été habitée par l’homme de Néanderthal qui vivait dans la région vers 45 000 avant J.-C. Pour rappel, cette grotte figurait sur le parcours du chemin tracé par les guides montagnards durant l’époque coloniale, où plusieurs sites naturels préhistoriques étaient visités par de nombreux touristes étrangers. Une activité qui s’est poursuivie après l’indépendance et a cessé pendant la décennie du terrorisme.   
Arslan Selmane

Reportage . Hamma Bouziane (Constantine)

Le marché des voitures d’occasion toujours attractif

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le 24.01.16 | 10h00 Réagissez


Créé au début des années 1990, le marché tri-hebdomadaire de Hamma Bouziane est devenu, 20 ans plus tard, l’un des marchés les plus importants de la région de par les rentrées financières qu’il génère, mais surtout de par sa superficie et la notoriété acquise grâce au marché des fruits et légumes qui s’y tient, chaque mercredi, et celui des voitures d’occasion qu’il abrite le week-end.

Le marché de Hamma Bouziane occupe une superficie de plus de 4 hectares et permet à la mairie de récolter la coquette somme de 30 millions de dinars par an. En plus des recettes fiscales, mais surtout des rentrées financières provenant de la cimenterie implantée sur son territoire, on serait tentés de croire que l’APC de Hamma est tout à fait à l’abri du besoin.
Du côté de la mairie de Hamma, l’on souligne cependant que cet apport financier qui provient du marché constitue certes une bouffée d’oxygène pour la commune mais reste insignifiant, eu égard aux exigences énormes en matière de développement des localités territorialement dépendantes de sa commune.
Pour ce qui est du souk de Hamma, sa notoriété il la doit surtout au marché de voitures d’occasion qui ne désemplit pas chaque week-end. Les vendredis et samedis constituent, en effet, les journées les plus longues pour les habitués car le marché accueille, dès les premières heures de la matinée des centaines de voitures toutes marques confondues.
Les revendeurs s’empressent d’occuper les meilleures places, ayant pris le soin, la veille, d’effectuer un toilettage complet du véhicule mis à la vente. Pour accéder au marché ceux-ci doivent s’acquitter de 600 DA pour un véhicule touristique et jusqu’à 1000 DA pour un utilitaire, mais notons que l’organisation à l’intérieur de cet espace laisse à désirer. Le stationnement des véhicules se fait dans la désorganisation la plus totale.
Au milieu du marché, des gargotes, des vendeurs de pièces d’occasion et même des vendeurs de friperie foisonnent. Signalons toutefois, que la mairie de Hamma a engagé sur le site de menus travaux pour l’aménagement de nouveaux accès et d’aires de stationnement délimitées. Des aménagements qui demeurent insuffisants puisqu’ils n’ont pas été accompagnés de la pose de bitume à l’intérieur, où des nuages de poussière rendent l’atmosphère irrespirable pour les visiteurs des lieux.

La gamme proposée va de la petite citadine au 4/4
Pour ce qui est du négoce des véhicules, tous les vendeurs et acheteurs de la région que nous avons rencontrés s’accordent à dire que les prix ont flambé ces derniers mois, que ce soit au marché de Hamma ou bien chez les concessionnaires, en raison notamment de la dépréciation du dinar et des mesures prises par le gouvernement pour la limitation des importations des véhicules. Il n’en demeure pas moins qu’au niveau du souk de Hamma, l’acquéreur a toujours l’embarras du choix.
La gamme proposée va de la petite citadine au 4/4. Certains véhicules haut de gamme, comme le Land Rover Evoque, le Range Rover, ou la 4/4 Nissan et Toyota se négocient autour des 5 MDA et trouvent cependant acquéreurs. La classe moyenne a aussi la possibilité d’acheter un véhicule neuf, avec zéro au compteur, selon le jargon utilisé par les revendeurs. Il s’agit de véhicules très demandés tels la Polo Volkswagen, la Seat Ibiza ou la Peugeot 208 dont les délais de livraison chez les concessionnaires varient entre deux et six mois.
Les clients pressés peuvent donc les acquérir au marché de Hamma contre une majoration du prix concessionnaire qui peut atteindre les 100 000 DA pour certains véhicules. Les véhicules de moins de trois ans se négocient, quant à eux, entre 1,5 MDA et 3 MDA. La gamme proposée est très large: Peugeot 308, Seat Leon, Renault Scenic, Golf Volkswagen 6 et 7, Clio 4 tiennent le haut du pavé suivies des coréennes, telles les Kia Sportage et Sorento et Hyundai Tucson.
Les voitures prisées par les «taxieurs», à l’exemple des Renault Dacia et Symbol et Hyundai Accent sont également très recherchées. Leur prix peut varier selon leur état et kilométrage entre 800 000 DA et 1,2 million de dinars. Pour les véhicules de plus d’une dizaine d’années d’âge, l’espace qui leur est réservé est communément appelé El khorda, c’est-à-dire la ferraille, et est situé à l’écart des véhicules de luxe. On y trouve des voitures à la portée de toutes les bourses.
De la Renault Mégane, qui a connu ses années de gloire dans les années 90, cédée selon son état autour des 500 000 DA, à la Hyundai Atos des années 2000 vendue autour des 600 000 DA. On peut néanmoins, à partir de 300 000 DA, repartir avec un véhicule en marche mais sans aucune garantie. La cotation des véhicules n’obéit par ailleurs à aucun critère, mais il semble que les revendeurs se passent le mot pour fixer le prix de chaque gamme de voitures.
L’acheteur doit faire en outre attention à l’arnaque, monnaie courante dans ce genre d’activités, notamment pour ce qui concerne l’authenticité des papiers. Pour éviter les mauvaises surprises, la préférence des acheteurs va aux véhicules immatriculés dans la wilaya de Constantine.
F. Raoui

Pour bâtir une maison à Oued Hamimime (El Khroub)

Une famille malmenée pour un permis de construire

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le 21.01.16 | 10h00 Réagissez
 
 Les travaux sont encore au stade de la plateforme
Les travaux sont encore au stade de la plateforme


C’est l’histoire triste et révoltante de la famille Boukchour, qui rêvait d’avoir un toit digne sur son propre terrain, mais qui s’est retrouvée victime des engrenages d’une administration ne voulant pas se débarrasser de ses vieux réflexes bureaucratiques. Pour une histoire de permis de construire, cette famille vit depuis 5 ans un cauchemar.
Après cinq ans d’attente, la situation demeure bloquée pour des propriétaires qui crient à l’injustice.

Cela commence en 2009 quand M. et Mme Boukchour, retraités habitant un chalet délabré menaçant ruine à la cité PMA à Oued Hamimime, dans la commune d’El Khroub, décident de construire une maison sur leur propriété. «Le 4 avril 2009, nous avons déposé un dossier de demande d’un permis de construire auprès des services de la commune d’El Khroub par le biais d’un bureau d’études.
Le dossier a été approuvé par les mêmes services et transmis à la direction de l’urbanisme et de la construction (DUC) avec un avis favorable pour terminer la procédure», déclare Mme Boukchour. Toutefois, le délai réglementaire accordé par la loi à l’administration pour rendre une réponse au demandeur, qu’elle soit favorable ou défavorable, a expiré. Automatiquement et selon le code communal, les membres de cette famille ont entamé les travaux en septembre 2010, convaincus qu’ils étaient d’être en règle vis-à-vis de la loi qui régit les permis de construire.
«Parallèlement à cela, nous avons formulé des réclamations auprès de la commune d’El Khroub et de la DUC, mais à notre grande surprise, on nous apprend que notre dossier a disparu ; toutes nos requêtes adressées aux responsables des services de la commune pour retrouver ce dossier sont restées infructueuses», a affirmé Mme Boukchour. «Le 4 octobre 2010, les services techniques de la commune d’El Khroub sont venus sur les lieux pour un contrôle, et comme par hasard le dossier, qui a longtemps disparu, a réapparu», a indiqué notre interlocutrice.
Cette dernière précise que leur dossier a été archivé sans les informer de la décision de la DUC et de l’avis défavorable qui y figurait avec comme seule réserve «zone inondable». Les propriétaires ont dû arrêter les travaux suite à cet avis, pour entreprendre des réclamations qui se sont soldées par un avis favorable. «Nous avons déposé un autre dossier pour régularisation puisque la réserve de zone inondable a été levée.
C’est à ce moment que les problèmes ont commencé avec les services techniques de la commune d’El Khroub, qui ont refusé de régler le problème», révèle Arbia Boukchour. «A ce jour, nous n’avons rien construit ; nous pataugeons dans la boue pour accéder à notre chalet ; cette attitude qui nous a causé d’énormes désagréments est due à notre refus d’accepter les solutions illégales et contraires à la loi», se plaint-elle.
Plainte pour abus d’autorité
Mme Boukchour n’est pas au bout de ses peines. «Ma surprise fut grande quand j’ai constaté qu’il s’agissait d’un complot des services de la commune d’El Khroub, avec la complicité d’un voisin. Quand j’ai poursuivi en justice ces commis de la commune pour abus d’autorité et trafic d’influence, ces derniers ont impliqué une tierce personne dans l’affaire ; cette personne n’est autre que mon voisin», dénonce-t-elle. Dans les documents dont El Watan détient une copie, le voisin impliqué a témoigné que la maison de la famille Boukchour bloquerait la vue et la façade de sa villa, réalisée dans une zone non constructible (El Watan détient une copie du plan des terrains).
«C’est tellement aberrant, car les mêmes services m’ont proposé de changer le plan de ma maison pour que la façade de mon voisin, qui est orientée totalement vers mon terrain, ne sera pas bloquée», a-t-elle regretté. Cette situation suscite de nombreuses interrogations. Pourquoi on implique le voisin dans cette affaire ? Après 5 ans d’attente, pourquoi on refuse toujours de livrer le permis de construire à cette famille qui est dans son droit ? «Pourtant plusieurs personnes ont construit des maisons dans des zones inconstructibles sans permis de construire, et elles n’ont pas été inquiétées», ajoute Arbia Boukchour.
Actuellement, cette famille détient deux expertises, (dont El Watan dispose d’une copie) l’une de la part de la DUC et l’autre d’un expert désigné par la justice, qui prouvent que la famille Boukchour est dans les règles sur sa propriété, et elle agit dans le respect de la loi et du plan de construction. «J’ai été humiliée par les services de la commune d’El Khroub. Depuis 2011, j’ai envoyé plusieurs correspondances à tous les responsables concernés, y compris le maire d’El Khroub et le wali de Constantine. Malheureusement je n’ai reçu aucune réponse. Il faut payer cher pour faire respecter la loi. J’ai perdu beaucoup d’argent dans cette affaire, non seulement à cause des travaux, mais aussi à cause des frais de justice», précise Mme Boukchour.
Pour notre part, nous avons essayé de contacter les services techniques de la commune d’El Khroub pour avoir leur version des faits. Ils ont refusé de nous faire la moindre déclaration. De son côté, le président de l’APC d’El Khroub, Abdelhamid Aberkane, s’est contenté de nous dire qu’il est en train d’étudier l’affaire et que le dossier sera pris en charge.           
Yousra S.

Nouveau lotissement privé sur le Boulevard de l’Est

Et si le terrain était la propriété de la commune ?

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le 14.01.16 | 10h00 Réagissez
 
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Mohamed Rira a signé à cet effet, en date du 11 novembre dernier, la décision de gel (n°1063) du permis de lotir octroyé par son prédécesseur.

Vous êtes nombreux à avoir remarqué les travaux de terrassement en face de la mosquée Abdelaziz, sur le boulevard de l’Est (officiellement le boulevard de l’ALN). Le site en pente, situé au bas des dernières villas de Sidi Mabrouk, est préparé manifestement pour accueillir un nouveau lotissement de 18 villas. En fait, le projet a même bénéficié d’un permis de lotir signé par l’ancien président de l’APC de Constantine, actuellement poursuivi en justice, en date du 25 décembre 2015.
La propriété de ce terrain, qui porte le numéro 83 sur les plans cadastraux, est contestée cependant, par de nombreuses personnes, par l’administration domaniale, et surtout par la commune de Constantine. Le groupe de personnes de la même famille, ayant pris possession de ce terrain en 2004/2005, ont fait valoir un acte attestant qu’il appartient à leur grand-père, Khodja Bencheikh Lefgoun. Or, les contestataires affirment que ce dernier a vendu les dernières parcelles de sa propriété en octobre 1967 et qu’il a, par conséquent, consommé tous ses droits de propriété.
L’acte de vente dont nous détenons une copie, a été établi à l’époque par le notaire Me Abdelkader Benyoucef. Il stipule au chapitre III que «Monsieur Bencheikh-Lefgoun Khodja a vendu à l’Algérie (service de l’Habitat, direction générale des travaux publics), une parcelle de terre distraite de ladite propriété, de la superficie de onze hectares soixante-sept ares trente-cinq centiares, formée de la réunion des lots n°I22 partie, I23 partie, I24 partie du plan de lotissement du territoire de Constantine, section B de Sidi Mabrouk ou du lot n°83 partie du plan cadastral section B de Sidi Mabrouk».
Ce terrain a été repris plus tard par la commune de Constantine, tel que attesté par l’acte de transfert à la commune publié à la conservation le 04/11/1978 Vol. 1269, n°25, pour la parcelle C établi pour la même superficie, au centiare près. En dépit de ces documents, des descendants de Bencheikh Lefgoun ont réussi à faire valoir leur droit sur ce terrain et obtenu en 2005 un acte enregistré par le notaire, Me Abdelhamid Zighoud. Cet acte traite le terrain objet de l’héritage comme étant autre que celui vendu à l’Etat et transféré à la commune.
Et c’est là où commence le litige. S’il existe une erreur volontaire ou involontaire, elle serait due à une délimitation non précise du terrain en question. Chacun a le droit de défendre ses biens, et la commune qui a la charge de la gestion des biens du peuple a le devoir de préserver son portefeuille foncier. D’ailleurs, la nouvelle équipe aux commandes de l’APC a vite fait de prendre les dispositions nécessaires pour bloquer les projets de construction.
En fait, la commune revendique son droit de propriété sur ce terrain sur la base de documents de plus en plus nombreux et précis attestant ce droit. Mohamed Rira a signé à cet effet, en date du 11 novembre dernier, la décision de gel (n°1063) du permis de lotir octroyé par son prédécesseur. Ladite décision est justifiée par le fait que le terrain en question fait l’objet d’une enquête foncière de la part de la direction du patrimoine communal. De son côté, la direction des domaines de la wilaya de Constantine, saisie par le président de l’APC en octobre 2014, a confirmé dans une correspondance officielle, datée du mois de novembre 2014 et portant n°1596, que Khodja Bencheikh Lefgoun a consommé tous ses droits de propriété.
Les héritiers qui ont vite fait de vendre le terrain, aujourd’hui objet d’un litige, étaient-ils au courant de tout ? L’administration communale et la conservation foncière, ayant validé le dossier en 2005, n’ont-elles pas commis une erreur ? Pour le savoir, l’APC a saisi la justice pour accéder au cadastre et convoqué une réunion avec les services concernés. Pourvu que les personnalités qui sont en train d’intervenir indument, n’aient pas le dernier mot !
Nouri Nesrouche

Centre des impôts d’Azazga

L’APC saisit le wali

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le 04.02.16 | 10h00 Réagissez
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Dans une correspondance adressée au wali de Tizi Ouzou, dont nous détenons une copie, la commune d’Azazga soulève la question du projet d’un centre des impôts affecté à cette localité et au sujet duquel des rumeurs de délocalisation se font insistantes ces derniers jours.

Dans une lettre datée du 24 janvier, envoyée sous le couvert du chef de daïra, les élus locaux écrivent à l’attention du wali : «La réalisation d’un centre des impôts (CDI) est prévue à Azazga. Une assiette de terrain de 3000 m2 est mise à la disposition du maître de l’ouvrage. Mais en dépit de tous les efforts consentis, des tergiversations semblent vouloir freiner le démarrage des travaux, voire même délocaliser le projet vers une autre localité.
Maints prétextes sont évoqués, entre autres, oppositions de citoyens et les réticences du maître de l’ouvrage pour justifier le retard occasionné à cette réalisation.»   Le courrier de l’APC d’Azazga se termine en appelant le wali de Tizi Ouzou à «intercéder auprès de la direction des impôts en faveur de notre commune pour recevoir ce centre».
S. Y.

خلال التعديل الوزاري المرتقب بعد المصادقة على وثيقة الدستور

حديث عن رحيل 10 وزراء وهامل وزيرا للداخلية!؟

    كشفت مصادر رفيعة لـ”الفجر”، أن رئيس الجمهورية عبد العزيز بوتفليقة، سيجري تعديلا وزاريا يشمل بين 10 أو 12 وزيرا، من بينهم وزير الداخلية والجماعات المحلية، وذلك مباشرة بعد تعديل الدستور الذي سيعرض للتصويت على نواب غرفتي البرلمان الأحد المقبل، حيث من المنتظر أن يقدم الوزير الأول عبد المالك سلال، استقالة أعضاء حكومته لرئيس الجمهورية، قبل أن يجدد فيه الثقة ويكلفه بتشكيل حكومة   جديدة، وذلك طبقا لأحكام المادة 79 من الدستور، حيث سيحتفظ بعض الوزراء بحقائبهم، فيما يتم تعيين آخرين في قطاعات، بينما يغادر وزراء الطاقم الحكومي.
    وقالت مصادر ”الفجر”، إنه من المرجح أن يتم تعيين اللواء عبد الغني هامل، وزيرا جديدا للداخلية والجماعات المحلية، خلفا لنور الدين بدوي، الذي سيغادر الحكومة، مضيفة أنه سيتم تعيين وزير واحد فقط للشؤون الخارجية والتعاون الدولي، وتصحيح الخطأ السابق القاضي بتعيين وزيرين للخارجية. ولم تشر مصادرنا ما إذا كان رئيس الجمهورية قرر الاحتفاظ بالوزيرين رمطان لعمامرة، وعبد القادر مساهل، كما أنه من بين الأسماء التي سيتم ”توزيرها” النائب البرلماني عن حزب جبهة التحرير الوطني، محمد جميعي، الذي سيعين وزيرا للعلاقات مع البرلمان ليحل محل زميله الطاهر خاوة.
    وأبرز المصدر أنه تم اقتراح إنشاء وزارة خاصة تحمل تسمية وزارة الأمن القومي، على رئيس الجمهورية، لكنه رفض الفكرة جملة وتفصيلا، بحجة تجنب التداخل في الصلاحيات بين وزارة الأمن القومي المستحدثة ووزارة الدفاع الوطني. ووفقا لنفس المصادر فإنه من بين الوزراء الذين سيغادرون الحكومة خلال التعديل الوزاري المقبل، هم وزير الداخلية والجماعات المحلية نور الدين بدوي، وزير الموارد المائية عبد الوهاب نوري، وزيرة التضامن الوطني مونية مسلم، وزير المالية عبد الرحمن بن خالفة، وزير الفلاحة والتنمية الريفية سيد أحمد فروخي، وزير الشباب والرياضة الهادي ولد علي، وزير الطاقة صالح خبري، وزير العلاقات مع البرلمان الطاهر خاوة، الوزيرة المنتدبة المكلفة بالصناعات التقليدية عائشة تاغابو، والوزير المنتدب لدى وزير المالية مكلف بالميزانية والاستشراف حاجي بابا عمي. كما سيتم تعيين شخصية جديدة في منصب وزير وأمين عام للحكومة خلفًا لأحمد نوي وقرر بوتفليقة تعيين وزير الداخلية الحالي نور الدين بدوي مستشاراً لرئيس الجمهورية.

    التعليقات

    (1 )




    1 | محمد بن احمد | بلدية جسر قسنطينة عاصمة الاسرار الجزائرية 2016/02/04
    اعتقد ان الدولة الجزائرية تمارس التطهير السياسي لجماعة مدين فبعد تفكيك الجهاز السياسي جاء دور الجهاز الحكومي ومايتبعها من الجهاز الاعلامي والاجهزة الادارية وهكدا تختفي اغنية وزراء الظلال لنكتشف وزراء المجتمع الفقير والغريب ان رئيس الحكومة والجمهورية تم تعينهم بعد تزكية زعيم الجزائر السرية مند سنوات والان الجزائر تطارد التقشف بالتطهير السياسي الشامل ونخشي ااننكتشف يوما وزراء جواسيس و صحافيين جواسيس على الشعب الجزائري وشر البلية مايبكي
    بقلم
    محمد بن احمد
    مواطن جسر قسنطينة
    الجزائر العاصمة

    بلدية جسر قسنطينة عاصمة الاسرار الجزائرية


    Centre des impôts d’Azazga

    L’APC saisit le wali

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    le 04.02.16 | 10h00 Réagissez
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    Dans une correspondance adressée au wali de Tizi Ouzou, dont nous détenons une copie, la commune d’Azazga soulève la question du projet d’un centre des impôts affecté à cette localité et au sujet duquel des rumeurs de délocalisation se font insistantes ces derniers jours.

    Dans une lettre datée du 24 janvier, envoyée sous le couvert du chef de daïra, les élus locaux écrivent à l’attention du wali : «La réalisation d’un centre des impôts (CDI) est prévue à Azazga. Une assiette de terrain de 3000 m2 est mise à la disposition du maître de l’ouvrage. Mais en dépit de tous les efforts consentis, des tergiversations semblent vouloir freiner le démarrage des travaux, voire même délocaliser le projet vers une autre localité.
    Maints prétextes sont évoqués, entre autres, oppositions de citoyens et les réticences du maître de l’ouvrage pour justifier le retard occasionné à cette réalisation.»   Le courrier de l’APC d’Azazga se termine en appelant le wali de Tizi Ouzou à «intercéder auprès de la direction des impôts en faveur de notre commune pour recevoir ce centre».
    S. Y.

    La menthe et l’origan, plus rentables que le pétrole !

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    le 05.02.16 | 10h00 Réagissez

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    Pas de recensement, pas de centre de recherches, pas de certification : nous avons, en Algérie, une utilisation confidentielle des plantes aromatiques et médicinales. Pourtant, elles pourraient générer à l’économie des milliards de dollars.

    La camomille contre les cernes. L’argile contre les rides et les taches de vieillissement. La verveine et l’eucalyptus contre la grippe. L’origan contre la toux. La menthe contre le stress… Que ce soit pour un usage médical ou cosmétique, les plantes aromatiques et médicinales sont utilisées depuis très longtemps en Algérie, mais ne représentent pas encore une activité économique à part entière. Pourtant, les exemples de réussite ne manquent pas : plusieurs pays d’Asie, de l’UE et de la région MENA sont devenus aujourd’hui les principaux exportateurs de plantes. «Une seule plante exploitée peut être rentable plus que ne l’est Sonatrach», affirme Amina Younsi, experte en qualité, agriculture et environnement.
    Selon elle : «L’Algérie possède une richesse et un trésor inestimables en plantes médicinales. Une seule plante peut contenir des dizaines d’alcaloïdes (des molécules naturelles issues des végétaux à l’origine de tous les principes actifs et des médicaments, ndlr). Ces molécules servent à soigner les grandes maladies... jusqu’à se substituer à la morphine.» Seulement, «certaines ne sont même pas connues ni identifiées pour être utilisées.» Pour Dr Sihem Tellah, chercheure au département Productions végétales à l’école supérieure d’agronomie ENSA : «La diversité de la flore algérienne en plantes médicinales et aromatiques est un atout important.
    Les populations rurales se basaient sur un savoir-faire ancestral naturel qui est en voie de disparition depuis l’apparition des méthodes industrielles de médication et d’alimentation. Il est aujourd’hui primordial de revaloriser et de protéger les ressources phytogénétiques et de les préserver.» Les plantes médicinales et aromatiques (PAM) constituent la base des produits naturels transformés à forte valeur ajoutée tels que les huiles essentielles, les extraits secs, les liquides et les oléorésines.
    Pour ces plantes, la demande industrielle est soutenue –mais pas assez– pour le développement des formules thérapeutiques à base de plantes, des cosmétiques et de compléments alimentaires. Parmi les principaux produits transformés et commercialisés sous forme industrielle, les huiles essentielles et l’eau florale du romarin, le thym, l’eucalyptus, le genévrier, la lavande, le géranium et la menthe poivrée. Concernant les plantes séchées, le romarin, le thym et l’eucalyptus sont les plus commercialisés.
    Fichier mondial
    «L’Algérie continue à importer presque la totalité de ses besoins en épices, huiles essentielles et plantes médicinales et aromatiques alors que tout peut être produit ici, à l’instar des pays du Maghreb. L’Algérie doit profiter de son potentiel et de la disponibilité de ces plantes et renforcer ses capacités pour développer cette filière à travers un fichier national contenant toutes les espèces disponibles.» Il faut inventorier, cultiver et industrialiser les PAM «pour une meilleure exploitation des ressources nationales en la matière», explique Sihem Tellah.
    Belgacem Legseir, enseignant chercheur, chimiste spécialiste des substances naturelles à Annaba et Reims, estime que si le secteur des PAM est un marché juteux à exploiter, c’est pour les avantages qui le caractérisent : il s’agit d’«un secteur large et diversifié par le nombre d’espèces végétales qu’il peut englober ainsi que par la destination de ses produits. Une même plante peut être à la fois une espèce aromatique et médicinale comme c’est le cas du thym, du romarin, de l’estragon, ou du fenouil…
    Le même secteur fait aussi intervenir des technologies très variées pouvant comprendre l’extraction, le séchage, le froid, la stérilisation, etc.», explique-t-il. Certains segments du secteur sont en pleine expansion, et enfin ce secteur représente un poids économique relativement faible comparativement à d’autres grandes productions agricoles. «Tant qu’on continue à bricoler, on ne pourra jamais parler de filière des PAM ni de diversification économique», souligne Amina Younsi. En effet, le secteur des PAM fait face à plusieurs problèmes qui handicapent son développement.
    Transfert de technologie
    Le premier est, d’après l’expert, le manque d’institutions adéquates. «A ce jour, nous n’avons pas d’organisme de certification des produits ni d’agence d’accompagnement à la labellisation des produits agricoles. Nous venons à peine de démarrer dans ce domaine avec la datte, la figue et l’olive mais les efforts restent très timides.
    Aussi, nous remarquons l’absence de centres de transfert de technologie capables de passer de la recherche de développement à la production semi-industrielle en se basant sur les études des essais cliniques. Ces centres nécessitent des technologies de pointe, mais il faudra former notre personnel.» Pour sa part, Belgacem Legseir parle de manque de statistiques : «Notre capitale de biodiversité phytogénétique est toujours inconnu. L’Algérie n’a pas des statistiques fiables à ce sujet.»
    Ce dernier affirme que ces plantes médicinales et aromatiques abondantes dans les zones forestières, montagneuses, arides et désertées du pays «suscitent un intérêt croissant des plus grands centres de recherche et sont de plus en plus recherchées par les industries pharmaceutiques.» En effet, dans le livre de Quezel-Bounaga de 1975, on parle d’un potentiel de pas moins de 3200 espèces. On considère que 640 sont rares et menacées et 168 sont endémiques à l’Algérie.
    Ces espèces sont à protéger absolument parce que les milieux naturels subissent des dégradations aux causes multiples (développement des routes et des infrastructures, urbanisation, incendies, déboisement, défrichement et labours en écosystèmes fragiles, érosion des sols, surpâturage, sécheresse prolongée, et exploitation anarchique). Par ailleurs, une enquête lancée en 1995 par la Direction générale des forêts pour la reconnaissance des plantes médicinales par les herboristes et achabine à la Conservation des forêts et des parcs nationaux est arrivée à inventorier seulement 132 espèces.
    Protection
    Docteur Sihem Tellah fait, quant à elle, état d’un «vide juridique» pour protéger ces espèces sauvages souffrant de surexploitation, d’un manque de pépinières spécialisées pour une utilisation rationnelle et scientifique et enfin d’une marginalisation par les politiques agricoles adoptées par le pays au profit des grandes cultures, comme les céréales. Cependant, malgré les efforts des chercheurs, les PAM restent très peu étudiées, selon l’enseignante.
    «L’identification des sites de culture traditionnelle de ces plantes suivie par des missions de prospection et de collecte semblent indispensables pour l’établissement de collections des PAM ainsi que les savoir-faire populaires qui leur sont associés, avant leur complète disparition», affirme-t-elle. Mais la valorisation de ce potentiel ne se fera qu’à certaines conditions, estime Amina Younsi. D’abord «une connaissance établie et une identification des potentialités effectives et immédiates et prioritaires de certaines plantes, une volonté politique et économique et une organisation des structures concernées».
    Pour cette dernière, «les ministères de l’Agriculture, de la Santé et de l’Industrie doivent s’impliquer pour arriver à créer des laboratoires de recherche compétents, capables d’identifier, vérifier et valider les ressources algériennes en matière de plantes et végétation». Une fois toutes ces étapes mises en place, «il faudra répertorier, cultiver et produire la matière première brute avec un niveau de qualité irréprochable et désigner une institution chargée de collecter, identifier, caractériser et élaborer des bases de données utiles à l’industrie particulièrement».


    Le Maroc et la Tunisie loin devant nous

    Si les ressources en plantes médicinales et aromatiques ne sont même pas identifiées ni exploitées en Algérie, nos voisins maghrébins sont déjà passés à l’exportation vers l’Europe. «La Tunisie et le Maroc font face à de nombreux défis tels que les changements climatiques, la désertification, la dégradation des terres, la déforestation, le surpâturage et la pollution», selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
    Avec ses 4200 espèces, dont 25% sont endémiques, le Maroc se classe 15e exportateur de PAM et enregistre la plus importante croissance dans leur développement. Par ailleurs, grâce à ses arômes, ce pays a aussi réussi à devenir le fournisseur historique de la haute parfumerie mondiale depuis plus de 70 ans.
    En Tunisie, une récente recherche affirme que le secteur des PAM contribue à la formation de la valeur de la production agricole à un taux de 0,8% en moyenne, à l’effort d’exportation par 1% et à l’emploi à travers l’offre de l’équivalent de 250 000 journées de travail par an, ce qui correspond à 0,9% journées de travail offertes par le secteur agricole. Entre 2002 et 2011, la superficie des plantes aromatiques a évolué de 147%. Les exportations ont été évaluées à 27,3 milliards de dollars en 2011.
    Les principaux produits exportés sont le néroli, le romarin, l’huile essentielle d’orange, les eaux de fleurs d’orange, l’huile essentielle de myrte et les eaux de fleurs de rose. Ces sept produits représentent 97,5% de l’ensemble du groupe. Les principaux clients de la Tunisie sont la France, l’Espagne, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Etats-Unis et les pays maghrébins.
    Les PAM tunisiennes sont expédiées principalement aux laboratoires, aux fabricants de cosmétiques, et à l’agro-industrie ainsi qu’aux Maghrébins du sud de la Méditerranée et ceux résidant en Europe pour ce qui concerne les condiments.
    Ryma Maria Benyakoub

    Nouevl espace littéraire au palais Moufdi Zakaria à Alger : Les romanciers prennent la parole

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    le 04.02.16 | 19h42 Réagissez
    Nouevl espace littéraire au palais Moufdi Zakaria à Alger : Les romanciers prennent la parole

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    « Mawid maa al riwaya » (Rendez vous avec le roman) est un nouvel espace hebdomadaire dédié à la littérature animé par Samir Kacimi

    A partir du 6 février courant, les salons du Palais de la culture Moufdi Zakaria, à Alger, seront ouverts aux écrivains, chaque samedi matin, pour débattre de la littérature algérienne et mondiale. «Mawid maa al riwaya » (Rendez vous avec le roman) sera animé par le romancier Samir Kacimi. D’autres rendez vous culturels hebdomadaires sont programmés les prochaines semaines au même endroit.
    «En plus du roman, nous allons ouvrir un espace dédié à la poésie qui sera animée par Lamis Saidi et un autre pour le cinéma. C’est une manière d’approfondir le débats sur l’écriture littéraire et sur la création cinématographique », a annoncé hier matin Azzeddine Mihoubi, ministre de la Culture, lors d’une conférence de presse au Palais de la culture Moufdi Zakaria. Selon lui, le roman est une forme littéraire qui s’impose actuellement partout dans le monde. D’où l’intérêt d’en débattre.
    « Les nouvelles voix algériennes de la littérature auront l’occasion d’assister et de s’exprimer lors de ce rendez vous. Il en est de même pour les écrivains consacrés et connus. Nous allons inviter des auteurs arabes et étrangères avec un rythme d’un invité par mois. En plus des écrivains, des invitations seront adressées pour les poètes et les cinéastes », a ajouté Azzeddine Mihoubi insistant sur le caractère permanent de ces espaces de débat. Il a appelé la presse culturelle nationale à accompagner d’une manière continue ces activités. Samir Kacimi a indiqué que l’invité étranger sera accueilli à la fin de chaque mois après l’organisation de trois rendez vous.
    Le premier est prévu samedi prochain autour de la thématique du roman et du terrorisme. Seront invités à en débattre par le romancier Amine Zaoui , les journalistes et écrivains H’mida Layachi et Hamid Abdelkader ainsi que l’universitaire Rachid Kourad. Le 13 février, le débat sera concentré autour sur la poésie et le roman avec la présence des écrivains Abderrazak Boukeba et Mohamed Djaffar, du poète Nacer Bakria et de la romancière Rabéa Djalti. Pour le 20 février, l’histoire et le roman sera la thématique centrale d’un débat animé par l’écrivain et chercheur en histoire Mohamed Meflah, le journaliste et écrivain Ismail Yabrir, le romancier Abdelwahab Aissaoui et le critique Lounis Benali.
    « On dit souvent que le roman historique est celui qui aborde l’Histoire. Or, il est établi aujourd’hui que tous les romans sont historiques. Il y a des concepts qui changent. Et, les techniques d’écriture romanesque évoluent. Inviter des écrivains étrangers va permettre d’avoir des échanges riches et de motiver ceux qui veulent écrire. Ecouter les expériences des autres est important », a estimé Samir Kacimi. Samir Kacimi a dressé un inventaire complet de tous les intervenants dans le champ littéraire en Algérie. « J’ai une liste contenant plus de 150 noms. Je me suis même intéressé à ceux qui ont écrit un seul texte ou qui ont publié leurs travaux à travers des associations activant dans les endroits les plus éloignés du pays. Nous avons donné la chance à toutle monde sans aucune exclusion », a-t-il dit.
    Selon lui, les portes sont ouvertes à des écrivains algériens connus et établis à l’étranger comme Ahlem Mosteghanemi, Yasmina Khadra, Fadéla El Farouk et Boualem Sansal. Il a regretté le refus du romancier Bachir Mefti de participer au nouveau rendez vous littéraire. «Nous voulons dans cet espace discuter autour du roman algérien. Se porte-t-il bien ? Va-t-il mal ? Si oui, pourquoi ? Le roman algérien est actuellement absent sur la scène internationale. Qu’on se distingue avec un roman ou deux, ce n’est pas suffisant. Dans les pays arabes, l’Algérie est le pays qui publie le moins les romans. Cette problématique doit être débattue et analysée. Les algériens sont les seuls à ne pas être présents dans les ateliers d’écriture organisés dans les pays arabes.
    Peu de distinctions ont été obtenues par la littérature algérienne. Donc où se situe la panne sur le plan artistique et esthétique ? On doit également discuter des paramètres qui permettent de définir un roman aujourd’hui », a souligné Samir Kacimi. Le rapport du roman au théâtre, la relation entre poésie et roman, le lien entre théâtre et roman, le rapport entre nouvelles et roman seront des thématiques qui seront discutées et explorées dans les prochains rendez vous.
    Fayçal Métaoui

    Marché Dubaï d’El Eulma (Sétif)

    Grande opération d’assainissement

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    le 04.02.16 | 10h00 Réagissez
     
 Une anarchie à laquelle il fallait mettre un terme
    Une anarchie à laquelle il fallait mettre un terme
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    Les trottoirs et les lieux de passage occupés constamment par des  commerçants et des vendeurs à la sauvette ont été libérés.

    C’est un véritable coup de pied dans la fourmilière qui est donné depuis le début de semaine au niveau du souk Dubaï par les services de police accompagnés des agents du contrôle des prix et de la répression des fraudes ainsi que ceux du service d’hygiène de la commune. Lesquels ont pu libérer les trottoirs et les lieux de passage occupés constamment par des commerçants et des vendeurs à la sauvette.
    Il aura donc fallu du temps pour mettre fin à cette situation de désordre pour ne pas dire tout simplement anarchique, qui a commencé à inquiéter sérieusement les citoyens, les visiteurs en particulier. Il faut dire que ce lieu de lucre, dont la réputation n’est plus à faire, est devenu avec le temps un véritable bazar sans vitrine. Des commerçants sans vergogne étalent toutes sortes de produits et articles hétéroclites sur les trottoirs et les lieux de passage. Parfois des étals de fortune se prolongent jusqu’à la chaussée.
    Ceci ne fait qu’aggraver le problème de la circulation déjà saturée. Les disputes sont quasi quotidiennes entre automobilistes et piétons. Les clients venus des quatre coins du pays éprouvent les pires difficultés pour faire leurs emplettes dans cette «jungle». L’absence d’espaces et de lieux de stationnement en plus de la multiplication des nuisances sonores accentuent la pression sur les lieux. En plus des bagarres entre vendeurs et acheteurs pour différentes raisons, les vols et les agressions font partie de ce décor infernal. Il convient de signaler que la situation devient intenable durant les jours fériés et les week-ends.
    Cette opération intervient au bon moment, selon la population, pour mettre de l’ordre et nettoyer ce lieu devenu une véritable plaie en plein cœur de la ville. Cette opération a permis en plus de l’assainissement des lieux, la saisie de tout ce qui se trouvait exposé illégalement sur les trottoirs et les lieux de passage. Des fermetures de locaux ont été opérées durant cette intervention à l’encontre de nombreux commerçants exerçant sans registre du commerce, et ce, depuis des années.
    Les services d’hygiène ont, quant à eux, établi  plusieurs PV pour non-respect de l’hygiène publique et rejet et amoncellement d’immondices sur les lieux. L’opération se poursuit au grand soulagement des citoyens, plus particulièrement les riverains qui espèrent qu’elle n’est pas ponctuelle, contrairement à l’opération effectué au mois de Ramadhan dernier à l’encontre des marchands de fruits et légumes.
    L. Bourdim







    بعد أن اختارتها أمس جريدة l'expression ملكة الشاشة الصغيرة ,, اليوم نقدم لكم استفتاء قام به منتدى ستار تايمز الرائد في متابعة القنوات و البرامج الجزائرية ,,, الاعلامية ليلى بوزيدي تفوز كأحسن مذيعة رغم أنها لم تقدم اي برنامج قار لانشغالها الشديد بادارة قسم الأخبار بالشروق ,, مزيد من التألق اعلاميتنا القديرة و من نجاح لآخر #admin








    بعدسة أحد الزمﻻء المصورين أمس أثناء تنصيب الشبكة الجزائرية لنساء اﻷعمال، ، أنا و زميلي يوطاجين، ، كنا نتناقش عن امكانية تشكيل شبكة لﻹعﻻميين الجزائريين، ، واش رايكم









    نائبة كانت تصرخ في وجه المعارضة و تشالي بيديها في وجه كل من اتى في طريقها ,, كانت تزأر كالأسد و تدافع بشراسة عن سعيدة بوناب و هي تتلو مقرر القانون و كانت ستمسك بشعر نائبة عن حزب العمال لولا تدخل ناس الخير ,,, لكنها تلقت بوسة من تعزيبت ,, فاختلط الحابل بالنابل ,, لكني اردت ان اعرف من هي ؟؟؟؟؟











    ذكريات جميلة اثناء تصوير برومو قبل السحور ,,, في بيت الصديقة الكريمة جدا ,,, نعيمة خلفاوي ,,,,,





















    وصول في هذه اللحظات تورتة عيد ميلاد ليلى بوزيدي لمكتبها مع الهدايا ,, ألف شكر لمن ساهم في هذا من محبين و معجبين و اصدقاء بقية الصور سننشرها فيما بعد#admin


















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