الجمعة، يونيو 24

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عمار سعداني : الجنرال توفيق هو من يحرك اللوبيات ضد بوتفليقة



لجزائر : عمار سعداني يقصف الجنرال توفيق و ربراب و لويزة حنون وجريدتي الخبر و الوطن في خطاب واح
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قضية الخبر - بوعقبة وتلمساني يردان على سعداني

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Remblai du pont Sidi Rached (Constantine)

Les marchands de bric-à-brac indéracinables

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le 20.06.16 | 10h00 Réagissez

L’instruction du wali pour évacuer les lieux est restée sans application à ce jour.

Apparemment les instructions du wali de Constantine, Hocine Ouadah, n’ont jamais été prises en considération, ni concrétisées par les responsables locaux, particulièrement ceux de la commune. Il s’agit cette fois du lieudit le Remblai, sous le pont Sidi Rached. Ce dépotoir qui s’est imposé au fil des années, gêne une partie des travaux d’aménagement du parc urbain du Bardo, qui sera réalisé sur 65 hectares pour abriter des espaces écologiques, pédagogiques et de divertissement.
Le site où se regroupent les marchands de bric-à-brac défigure une grande partie du paysage sous le pont, et cela avec le consentement des élus communaux, incapables de déloger ces vendeurs. Rappelons que le premier responsable de la wilaya avait instruit le chef de daïra de Constantine, Mohamed Taleb, lors l’une de ses visites au début de l’année, d’établir un arrêté de fermeture de ce remblai et saisir les services de la sûreté pour empêcher les vendeurs d’y accéder.
Il a même demandé d’installer des policiers pour que les gens ne réoccupent plus les lieux. «Nous allons traiter tout l’endroit et l’intégrer dans le projet du parc urbain», avait-t-il déclaré. Hélas, ce n’était que de la poudre aux yeux. Pour sa part, le chef de daïra, Mohamed Taleb, a préféré ne pas se prononcer sur le sujet. «Nous avons établi un arrêté, les éléments de la sûreté étaient sur place, mais…je ne peux rien vous dire de plus», a-t-il dit, lors d’une visite du wali au parc urbain de Bardo.
Comment espérer promouvoir le tourisme dans un lieu plein de saletés ? Il suffit de jeter un coup d’œil du haut du pont Sidi Rached pour se rendre compte de l’incapacité de faire face à l’informel, avec ses tas d’immondices jetées quotidiennement par plus d’une centaine de vendeurs. Aucun responsable ne semble mesurer la gravité de la situation, particulièrement en été. Une situation qui devient inadmissible à cause des odeurs nauséabondes qui se dégagent des lieux et qui gênent les riverains de la partie basse de Souika. Les mots ne suffisent plus pour décrire l’état de dégradation dans lequel se trouve ce lieu, qui est la vitrine de la troisième ville du pays.      
Yousra S.

Incendie dans un immeuble à la rue Larbi Ben m’hidi (Constantine)

Les habitants ferment la route et 27 personnes à la rue

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le 22.06.16 | 10h00 Réagissez


Une dizaine d’habitants d’un immeuble ravagé par les flammes à la rue Larbi Ben M’hidi ont fermé, hier vers midi, la voie publique pour dénoncer la situation dans laquelle ils se trouvent et protester par la même contre l’attitude méprisante à leur encontre de la part des autorités de la commune et à leur tête le maire.
Pour rappel, le sinistre est survenu lundi dernier, vers 1h du matin, dans une bâtisse située au n°65 de la rue Larbi Ben M’hidi. L’incident, qui serait dû à une masse électrique dans un appartement du 5ème étage, selon les premières informations, a provoqué une propagation des flammes qui ont ravagé deux autres appartements du même étage.
«Nous étions endormis quand nous avions entendu des cris ; ce sont les voisins du bâtiment limitrophe qui nous ont réveillé et demandé d’évacuer les lieux ; on s’est aperçu ensuite que nous étions victimes d’un incendie lorsque nous avions vu les flammes qui ont tout ravagé en l’espace de quelques minutes», raconte Aziza Chaâbani, mère de famille sinistrée.
Cinq familles comptant au total 27 personnes se trouvent actuellement à la rue, avec ce qu’ils ont pu sauver de mobilier. «Nous avons fermé la rue pour réclamer la présence des élus, particulièrement le maire qui n’a pas pris la peine de s’interroger sur l’état des victimes», ont déclaré les protestataires, qui ne cherchaient qu’à faire entendre leurs voix et demander l’aide. «Nous ne demandons qu’un relogement provisoire ou n’importe quelle autre solution, le temps de nous permettre de réhabiliter nos appartements», réclame Abdelmadjid Baibet, habitant de l’immeuble.
Ce dernier ne manque pas de s’interroger sur le rôle des autorités de la ville et à leur tête le maire, qui n’a même fait le déplacement sur les lieux, ne serait-ce que pour marquer sa présence. «Les problèmes des citoyens sont les derniers soucis du maire et des élus de la commune. Ils auraient pu au moins marquer un acte de solidarité avec nous», a regretté notre interlocuteur, qui a ajouté que les habitants ont saisi la commune  tôt dans la matinée de lundi.
Ce n’est que mardi vers midi que les services de la commune étaient sur place, après le mouvement de protestation mené par les riverains. «La fermeture de la rue était notre dernier recours. On n’a pas trouvé mieux. Nous sommes actuellement sans eau, sans électricité et sans gaz. En plus nous dormons à la belle étoile», a-t-il conclu.
 
Yousra Salem






Les meilleurs élèves des structures de la DAS honorés à Constantine

Ambiance de fête à l’école Hassan Benkahoul

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le 23.06.16 | 10h00 Réagissez
 
 Le jeune Abdennour Boulmaïz avec son père
Le jeune Abdennour Boulmaïz avec son père

Une grande ambiance de fête a régné, mardi soir, dans la belle cour de l’école Hassan Benkahoul pour non-voyants de la rue Abderrahmene Benmeliek, où la Direction de l’action sociale de la wilaya de Constantine a été à l’origine d’une bonne initiative pour honorer les meilleurs élèves de ses établissements (non-voyants, sourds-muets et enfance assistée), en collaboration avec l’association caritative Al Siradj.

Une belle soirée aux airs du Malouf, animée par le talentueux et prometteur Adel Meghouache, en présence des familles des lauréats, de leurs enseignants et du staff administratif de la DAS. Une rencontre qui sera marquée par le parcours exemplaire de ces brillants élèves non-voyants de l’école Hassan Benkahoul à Constantine.
En fait, cela fait des années que l’établissement réalise les meilleurs résultats dans les examens de 5e et du BEM, avec des distinctions qui ne surprennent plus personne. Pour cette année, l’école a réalisé un taux de réussite de 100 % dans les deux examens, avec des mentions «Excellent» et «Bien». La révélation de cette année a été sans conteste le jeune Abdennour Boulmaïz. Un élève au parcours atypique. Un véritable phénomène. Natif de la petite commune d’Oued Zhor dans la wilaya de Skikda où il a vu le jour le 23 décembre 2003, Abdennour a été victime d’un glaucome qui lui fera perdre la vue à l’âge de 4 mois. «À six ans, j’ai été obligé de le placer dans une école primaire à Oued Zhour, où il a suivi sa scolarité le plus normalement du monde avec des enfants ordinaires pendant trois ans», raconte son père Kamel Boulmaïz, sans emploi. L’enfant est surdoué. Il a une capacité d’écoute et d’assimilation exceptionnelle, puis il passait ses compositions d’une façon régulière. Il dépassait même ses camarades de classe.
Ses capacités surprennent ses enseignants qui conseillent à son père de l’inscrire dans une école spécialisée. «Je ne savais pas qu’il y avait une école pour non-voyants à Constantine ; c’est ainsi que j’ai décidé de la ramener ici pour la suite de sa scolarité», poursuit son père. Les débuts ont été difficiles pour le jeune Abdennour, qui a souffert du dépaysement. Il ne pouvait voir sa famille qu’une fois par semaine. «Nous devions prendre le bus de Oued Z’hour jusqu’à El Milia en début de semaine, où nous attendait le bus de la DAS qui ramenait Abdennour vers Constantine ; le week-end j’irai à El Milia pour le récupérer», révèle Kamel Boulmaiz. Après un passage par une classe spéciale, puis un test chez le psychologue, Abdennour prouvera encore une fois ses capacités en apprenant l’écriture en Braille en un temps record. «Cet enfant est très doué ; il s’est rapidement adapté à l’environnement de l’école, puis il a des aptitudes exceptionnelles d’apprentissage, comme il a une grande passion d’apprendre ; il a été toujours un élève brillant», témoigne son enseignante.
Après trois ans à l’école Hassan Benkahoul, Abdennour a passé en mai dernier son examen de 5e. Il réussira à décrocher la mention «Excellent» avec une moyenne de 9,20/10. Un résultat qui fera pâlir de jalousie. C’est aussi une leçon donnée par un jeune qui a défié tous les handicaps pour être la fierté de ses parents. Ce sera aussi de même pour ses quatre autres camarades de l’école Hassan Benkahoul. Le même établissement a vu le passage au BEM avec des mentions «Bien» de neuf candidats. À noter que la soirée organisée par la DAS a permis aussi d’honorer six brillants élèves de l’école des sourds-muets et cinq autres des établissements de l’enfance assistée. 
Arslan Selmane


Qalb Elouz : Sur la route de la gourmandise

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le 24.06.16 | 10h00 Réagissez

Alger, Constantine, Ouargla et bien d’autres wilayas partagent cette addiction au qalb elouz. Cette gourmandise savoureuse a su rester en tête de liste des gâteaux les plus prisés de Ramadhan.

- Alger : Une histoire de patrimoine
«Depuis quelques années qalb elouz accompagne nos fêtes : mariages, circoncisions, fiançailles… Tout est bon pour en manger. Il est pratique à proposer pour les gens afin d’accompagner le thé lors des longues soirées de fête», explique Réda Selmani, fabriquant de confiseries et petit fils d’un «maâlem» (maître) du qalb elouz à Alger-centre. «Mon père nous expliquait tout le temps que la recette du qalb elouz de mon grand-père était notre plus bel héritage.
Cette recette a marqué une certaine époque où l’on partait le matin chercher du poisson du côté de Baïnem et Saint-Eugène, et le soir on passait par La Casbah pour déguster un bon qalb elouz. Ça sentait bon les amandes et le miel et non pas ce sirop ultracalorique qu’on nous vend. La recette de mon grand-père s’est retrouvée en France chez un cousin qui a repris le métier, c’était le seul», se souvient-il en mettant en garde contre certains commerçants qui profitent du mois sacré du Ramadhan pour «saturer l’estomac de sucre, de semoule et d’arôme d’amande.
Les consommateurs doivent faire attention à ce qu’ils mangent. Ils sont en droit d’exiger un qalb elouz de qualité», prévient-il. Si le qalb elouz est une gourmandise algéroise, sa saveur, son fondant et son arôme ont su conquérir toutes nos wilayas où il se décline sous différentes appellations : chamia, hrissa, besboussa… mais attention, les spécialistes n’aiment pas relier le qalb elouz à la besboussa, même pas par cousinage !
«C’est un gâteau noble qui doit être préparé avec beaucoup de doigté ; la besboussa est moins contraignante. Les recettes que l’on trouve dans certains livres de cuisine ou sur internet se basent toutes sur une saturation en sirop. Le secret d’un bon qalb elouz, c’est de bien choisir sa semoule et éviter d’être généreux avec le sucre et les arômes artificiels. Je conseille toujours à mes adhérentes de privilégier les amandes, même en petite quantité», affirme Faouzia Naâmane, animatrice d’ateliers culinaires à Alger.
Sa recette de qalb elouz lui a été transmise dans les années 1950 par sa mère. Pour Nezli, organisatrice de voyages, la première saveur qu’elle propose à sa clientèle est le qalb elouz. «Quand des touristes me demandent où trouver des dattes Deglet Nour, je leur suggère toujours de prendre du qalb elouz.
Finalement, c’est un gâteau facile à faire et qui s’adapte très bien aux autres fruits secs, il suffit d’avoir un peu d’imagination», pense-t-elle. Pour la pérennité du qalb elouz, Nezli espère qu’il soit «répertorié et reconnu mondialement» «Il serait intéressant de voir un véritable travail de recherche sur le qalb elouz et la collecte de toutes les histoires de famille de pâtissiers. Je suis certaine qu’on tiendrait là une belle partie de notre patrimoine culinaire», avoue-t-elle.


- El Tarf : Un nouveau-venu qui détrône ses rivaux
A El Tarf et sa région, qalb elouz, appelé aussi hrissa, est, comme partout ailleurs dans le pays, une pâtisserie très appréciée, même si elle est de tradition récente. Si aujourd’hui on la trouve un peu partout dans les pâtisseries mais encore chez des revendeurs d’un soir, elle était encore inconnue jusqu’à la fin des années 1990 où il fallait, pour s’en procurer, faire du coude chez un pâtissier de la place du CNRA à Annaba qui s’y est installé à la fin des années 1980 d’El Madania (Clos Salembier, Alger). Qalb elouz se vend bien entre 20 et 60 DA la pièce, selon la grosseur et la composition.
En plateaux aussi de 100 DA à 450 DA. Si autrefois on n’était pas regardant sur la qualité, l’essentiel étant d’en trouver pour agrémenter les soirées, les consommateurs sont de plus en plus exigeants et y mettent le prix. Semoule fine ou semoule grosse, sucre blanc ou sucre roux et même sans sucre si vous la commandez, cherbet, eau de fleur d’oranger ou miel, cuisson douce ou forte.Pour les connaisseurs, les différences apparaissent fatalement à l’œil avec la consistance et la découpe et au goût avec la saveur.
Qalb elouz est de plus en plus répandu et tous les pâtissiers en proposent aujourd’hui, ce qui donne un plus large éventail de choix que l’on adapte à ses préférences. Chacun vous dira que le meilleur de cette saison est là où il l’achète. Il s’est progressivement introduit dans les habitudes et il est de plus en plus préféré à la zlabia et ses dérivées jugés trop sucrés et qu’il a détrônés.
- Constantine : Un succès de saison
Au chapitre des gourmandises, le qalb elouz a réussi à se faire une place au top 5 de la consommation spécial Ramadhan, à Constantine. Et pourtant, la concurrence est rude dans cette ville où le talent et l’innovation dans la fabrication de gâteaux et de douceurs sont connus et reconnus. Dans la cité du Vieux Rocher, les délicates sucreries ont une place de choix sur la table du mois sacré. Pour briser le jeûne, à l’appel de la prière du Maghreb, les dattes Deglet Nour et la zlabia sont indétrônables.
Mais plus tard dans la soirée, quand la famille et les amis se retrouvent autour du s’ni (plateau) de café ou de thé, la tradition impose aussi le maqroud, la halwa turque et la harissa sucrée, laquelle, comme la zlabia, a des origines tunisiennes. Depuis quelques années, le qalb elouz est apparu sur les étals et très vite il s’est fait une place de choix en détrônant la harissa. Celle-ci étant sa sœur jumelle au pedigree moins racé. Les deux friandises sont en effet faites à base des mêmes ingrédients avec un petit plus pour le qalb elouz ; petit mais décisif, puisqu’il s’agit des amandes broyées et mélangées avec la semoule.
Cette différence, qui peut échapper à l’œil du profane, partage la harissa (produit populaire) et le qalb elouz (produit de luxe). A Constantine, au début de son apparition, le qalb elouz était «importé» d’Alger par un ou deux commerçants pendant le Ramadhan. Aujourd’hui qu’il est devenu en vogue, des commerçants font venir des artisans d’Alger pendant le mois sacré pour fabriquer et vendre en quantité cette friandise. Il y a presque dans tous les quartiers de la ville des enseignes avec l’inscription «Qalb Elouz algérois». Un vrai succès de saison !
- Oran : La chamia est incontournable
A Oran, les soirées du mois sacré sont des moments très importants et appréciés des familles qui se réunissent autour d’une table garnie de gâteaux en tout genre et de boissons chaudes et glacées. Mais le délice le plus répandu sur les tables est évidemment la chamia. Connu sous le nom de chamia dans l’Ouest algérien, harissa dans l’Est et qalb elouz au Centre, ce gâteau traditionnel est la vedette des soirées familiales.
«Elle est incontournable et se décline dans toutes ses variantes», dira Fatima, 50 ans, rencontrée chez un vendeur de gâteaux orientaux au quartier Maraval. «La chamia est faite principalement à base de semoule, d’eau de fleurs d’oranger et de cherbet (sirop). Les familles aisées se permettent la chamia avec des amandes, des pistaches ou des noix», ajoute cette dame. «C’est très riche, diététique et surtout très sucré. Dans l’Ouest algérien, l’appellation chamia est liée probablement à son origine moyenne-orientale.
C’est un vrai régal après le repas du Ramadan. Ce gâteau est souvent servi en accompagnement d’un bon thé à la menthe. Moi je préfère la recette traditionnelle. Je n’aime pas celle qui contient des amandes», dira Farid, lui aussi venu acheter ce gâteau. Certaines femmes préparent chez elles la chamia. Mais bien que les ingrédients soient simples, la préparation nécessite un sacré savoir-faire, et au risque de se retrouver avec un résultat catastrophique, il est essentiel de suivre la recette à la lettre et de respecter avec précision le temps de cuisson.
Tlemcen : Ma harissa, d’abord…
Si à Oran on l’appelle chamia et qalb elouz à Alger, dans la wilaya de Tlemcen, elle est désignée sous le nom de harissa. Un vocable «importé» inexplicablement de Tunisie, en ce sens qu’il n’existe aucune similitude entre la gastronomie et la pâtisserie tlemcenienne et tunisienne.
La géographie ne plaide pas non plus pour ce rapprochement pour les sucreries. Sauf que, là ou ce terme paraît logique, harissa renvoie au verbe écraser ou piler, en arabe. En rapport avec les amandes qui sont écrasées pour faire la farce. Toujours est-il et quelle que soit la dénomination, la harissa est omniprésente sur la placette de Tlemcen avec ou sans le Ramadhan. Les autochtones, tel un rituel quotidien ou un réflexe pavlovien, se rendent au milieu de l’après-midi aux deux kiosques qui se font face sur la placette… pour déguster sur place cette pâtisserie au goût inimitable, à raison de 20 DA le morceau.
Pendant le mois sacré, la vente de ce dessert très prisé par les habitants des 53 communes que compte la wilaya se généralise. Un délice du palais. «Nous n’attendons pas le mois du jeûne pour préparer la harissa, elle fait partie de nos traditions», confesse Ghoutia, femme au foyer. «Et malgré les mêmes ingrédients qu’on trouve dans la chamia ou le kalb elouz des autres régions du pays, le secret dans la préparation de notre harissa reste inviolable chez nous. C’est une question d’art de la cuisine», explique notre interlocutrice.
- Ouargla : Un Qalb Elouz de Hassi Messaoud
A Ouargla, il faut parcourir 80 km pour trouver un qalb ellouz authentique, fondant et sentant bon la fleur d’oranger. C’est en fait dans une petite cité derrière l’hôpital de la ville du pétrole qu’une succursale de Serir l’Algérois a ouvert ses portes il y a quelques années déjà, avec un savoir-faire reconnu et apprécié à des dizaines de kilomètres à la ronde.
Les coffrets de friandises parcourent de longues distances au grand plaisir des amateurs de cette pâtisserie traditionnelle que la maison Serir a su préserver et entretenir. «Le produit vaut vraiment le déplacement», nous dit Larbi, qui a déjà consommé et offert une dizaine de sniwate depuis le début du mois sacré. Le secret est, selon lui, «une combinaison juste, une recette inratable et inchangeable qui rappelle l’enfance, le goût d’antan, une hygiène irréprochable». Appréciées à leur juste valeur par les consommateurs, ces qualités ne sont pas toujours au rendez-vous ailleurs.
De nouvelles pâtisseries traditionnelles ont  pourtant ouvert et se multiplient à l’approche du Ramadhan avec des apprentis faiseurs de qalb elouz et de zlabia s’installant un peu partout. Ils font bonne recette, vu que le consommateur achète ce qu’il trouve avec des exigences au rabais, à voir les files d’attente devant les étals en plein air parsemés à travers nos villes. Mais Ouargla, qui n’a pas de tradition pâtissière propre, abrite depuis plus d’un siècle une communié tunisienne spécialisée dans ce type de pâtisserie.
Il existe une dizaine d’artisans spécialisés dans la bonne zlabia tunisienne qui ont adopté le qalb elouz algérien. Le résultat est juste correct et propre, mais il lui manque le bon parfum de la fleur d’oranger et le fondant typique à ce gâteau. La petite touche algérienne, le savoir-faire de vrais artisans pâtissiers à l’ancienne qui tend à disparaître chez nous si bien que trouver le qalb elouz devient une affaire de kilomètres vers les puits de pétrole.
Chahredine Berriah, Houria Alioua, Slim Sadki, Nouri Nesrouche, Faten Hayed
 


بالصور.. حريق مهول بالمركز التجاري "توب شوب" وسط البليدة

 ب.مهدي
الجمعة 24 جوان 2016 9 0
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شب صباح اليوم حريق مهول بالمركز التجاري المشهور "توب شوب" بحي 13 ماي وسط مدينة البليدة، ما دفع تدخل مختلف وحدات الإطفاء لأجل إخماد النيران ومنعها من الانتشار للمنازل المجاورة. 
ولهذه اللحظة لم يتم السيطرة على الحريق بشكل كامل، في حين لم ترد أي حصيلة رسمية عن الخسائر التي خلفتها النيران، ولا تزال أسباب اندلاعها غير معروفة.















وات الشرطة تحاصر المقر الجديد لجريدة الوطن

 ز.ع
الجمعة 24 جوان 2016 157 0
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قامت مصالح الشرطة مساء اليوم بمحاصرة المقر الجديد للمقر الجديد لجريدة " الوطن" الكائن مقره بالرويسو ، حسب ما نشرته الجريدة عبر موقعها الالكتروني ، وحسب ما ورد في الموقع فإن عناصر الشرطة اكتفوا بالقول : " لقد تلقينا تعليمات".
ومن جهته قال موقع " كل شيء عن الجزائر " نقلا عن مصدر امني ، ان الشرطة تنقلت إلى المقر الجديد لجريدة الوطن لكي تتأكد أنهم يملكون شهادة المطابقة والتي تسمح للجريدة باستغلال هذا العقار، حيث أكدت مصادر مقربة يضيف الموقع أن مديرية البناء والتعمير ، رفضت إعطاء الجريدة شهادة المطابقة لسببين : يتعلق السبب الاول ببناء طابقين والسبب الثاني يتعلق بتوسعة تم التعدي فيها على قطعة ارض تعود لأملاك الدولة.
تفاصيل اخرى حول الموضوع نوافيكم بها لاحقا .








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