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Le 10 novembre 1955 à la prison du Coudiat (Constantine)
L’évasion spectaculaire de Benboulaïd
le 10.11.14 | 10h00
8 réactions
L’établissement fait partie de la mémoire collective...
L’évènement a été un coup très dur pour les autorités françaises.
Le jeudi 10 novembre 1955 à 18h30, les sirènes de la prison du Coudiat
sont déclenchées. Les bruits atteignent tout le centre-ville de
Constantine. L’établissement se trouve à quelques dizaines de mètres de
la place de la Pyramide. L’information fait le tour de la ville comme
une traînée de poudre : Mustapha Benboulaïd s’est évadé.
Un évènement qualifié de spectaculaire et même de sensationnel par la presse française de l’époque et qui révèle le génie de Mustapha Benboulaïd. Arrêté à la frontière libyenne au mois de février 1955, alors qu’il était en mission pour ramener des armes, le chef charismatique de la région des Aurès a été condamné à la peine capitale en septembre 1955 par le tribunal militaire de Constantine.
A la prison du Coudiat, il n’avait qu’une seule idée en tête : s’évader. Après avoir recueilli toutes les informations sur la prison, Benboulaïd se rendit compte que la cellule collective du rez-de-chaussée, où se trouvaient les 30 détenus, tous condamnés à mort, est mitoyenne d’un débarras qui s’ouvre sur une petite cour intérieure. Les deux locaux de la prison se trouvent du coté de la rue de Généraux Morris (actuelle rue Benlazrag Brahim).
Le plan commence à se dessiner : il suffit de desceller la dalle de ciment et creuser un tunnel pour rejoindre le débarras jouxtant le dortoir. C’est ainsi qu’on a commencé à creuser au début du mois d’octobre 1955. Un travail de longue haleine qui durera 28 jours. Le tunnel s’ouvre sur le débarras où se trouvent entreposés des ballots de crin et du matériel de couchage. Rien de plus simple que de fabriquer une échelle, en assemblant trois lits, attachés avec des bandelettes de toile découpées des draps.
Onze détenus prennent la fuite
Le jour de l’évasion a été choisi : le jeudi 10 novembre 1955, après le tirage au sort effectué par Benboulaïd pour choisir les détenus qui sortiront les premiers. L’heure a été fixée juste après 17h. C’est le moment où les gardiens quittent la prison pour rentrer chez eux. Il n’en resta plus que trois gardiens. L’un à la porte d’entrée, et deux autres pour effectuer les rondes. Les détenus commencent à passer dans le tunnel. Dans le débarras, la serrure céda rapidement et la porte s’ouvre sur la petite cour intérieure. Il n’y a aucun gardien. Les ballots de crin adossés au mur intérieur servirent à le grimper.
Une fois sur le mur, ils le traversèrent jusqu’à la partie située en face de l’ex-rue Stephane Gsell (aujourd’hui la station Benabdelmalek du tramway). Un lieu désert et mal éclairé, avec une piste impraticable. Les évadés se servent de l’échelle comme d’une passerelle pour franchir le vide surplombant le chemin de ronde séparant les murs intérieur et extérieur. Au passage du 12ème évadé, la passerelle s’est effondrée. Celui qui passait à ce moment était Saïd Chouki. Il sera trouvé entre les deux murs avec une jambe cassée. Onze détenus ont réussi à descendre le mur extérieur et prendre la fuite.
Le premier était Mohamed Laifa, suivi de Mustapha Benboulaïd, Tahar Zebiri, Brahim Taibi, Mohamed Beziane, Hocine Arif, Hamadi Krouma, Ahmed Bouchemal, Lakhdar Mechri, Slimane Zaidi et Ali Haftari. Les 19 autres détenus, descendus dans le chemin de ronde se sont trouvés enfermés. Ils regagneront la porte du garage, près de l’entrée de la prison où ils se sont rendus. Ils seront reconduits vers leur cellule. Les recherches déclenchées pour retrouver les évadés n’en donneront rien. Le coup a été très dur pour les autorités françaises.
Dans son édition du samedi 12 novembre 2014, La Dépêche de Constantine a révélé qu’en se rendant à la prison, le préfet de Constantine, Pierre Dupuch, a été choqué à la vue du trou creusé dans la cellule. Les premières mesures tombèrent. Louis Maudru, directeur de la prison du Coudiat, et Louis Bernardino, surveillant-chef, ont été relevés de leurs fonctions et mis sous mandat de dépôt pour négligence grave dans l’accomplissement de leur service. Ils ont été écroués dans le même établissement.
Les sanctions ont touché Mr Augusti, directeur de la Circonscription pénitentiaire de Constantine, qui a été relevé de ses fonctions. La nouvelle de l’évasion ne sera pas publiée le lendemain dans la presse sur ordre des autorités « pour ne pas alerter les complices qui auraient pu aider les évadés ». La nouvelle ne fut donnée que le samedi 12 novembre 1955. Les 19 autres détenus seront transférés en janvier 1956 vers la prison de la Casbah, où les exécutions à la guillotine furent entamées dès le mois d’août 1956.
Un évènement qualifié de spectaculaire et même de sensationnel par la presse française de l’époque et qui révèle le génie de Mustapha Benboulaïd. Arrêté à la frontière libyenne au mois de février 1955, alors qu’il était en mission pour ramener des armes, le chef charismatique de la région des Aurès a été condamné à la peine capitale en septembre 1955 par le tribunal militaire de Constantine.
A la prison du Coudiat, il n’avait qu’une seule idée en tête : s’évader. Après avoir recueilli toutes les informations sur la prison, Benboulaïd se rendit compte que la cellule collective du rez-de-chaussée, où se trouvaient les 30 détenus, tous condamnés à mort, est mitoyenne d’un débarras qui s’ouvre sur une petite cour intérieure. Les deux locaux de la prison se trouvent du coté de la rue de Généraux Morris (actuelle rue Benlazrag Brahim).
Le plan commence à se dessiner : il suffit de desceller la dalle de ciment et creuser un tunnel pour rejoindre le débarras jouxtant le dortoir. C’est ainsi qu’on a commencé à creuser au début du mois d’octobre 1955. Un travail de longue haleine qui durera 28 jours. Le tunnel s’ouvre sur le débarras où se trouvent entreposés des ballots de crin et du matériel de couchage. Rien de plus simple que de fabriquer une échelle, en assemblant trois lits, attachés avec des bandelettes de toile découpées des draps.
Onze détenus prennent la fuite
Le jour de l’évasion a été choisi : le jeudi 10 novembre 1955, après le tirage au sort effectué par Benboulaïd pour choisir les détenus qui sortiront les premiers. L’heure a été fixée juste après 17h. C’est le moment où les gardiens quittent la prison pour rentrer chez eux. Il n’en resta plus que trois gardiens. L’un à la porte d’entrée, et deux autres pour effectuer les rondes. Les détenus commencent à passer dans le tunnel. Dans le débarras, la serrure céda rapidement et la porte s’ouvre sur la petite cour intérieure. Il n’y a aucun gardien. Les ballots de crin adossés au mur intérieur servirent à le grimper.
Une fois sur le mur, ils le traversèrent jusqu’à la partie située en face de l’ex-rue Stephane Gsell (aujourd’hui la station Benabdelmalek du tramway). Un lieu désert et mal éclairé, avec une piste impraticable. Les évadés se servent de l’échelle comme d’une passerelle pour franchir le vide surplombant le chemin de ronde séparant les murs intérieur et extérieur. Au passage du 12ème évadé, la passerelle s’est effondrée. Celui qui passait à ce moment était Saïd Chouki. Il sera trouvé entre les deux murs avec une jambe cassée. Onze détenus ont réussi à descendre le mur extérieur et prendre la fuite.
Le premier était Mohamed Laifa, suivi de Mustapha Benboulaïd, Tahar Zebiri, Brahim Taibi, Mohamed Beziane, Hocine Arif, Hamadi Krouma, Ahmed Bouchemal, Lakhdar Mechri, Slimane Zaidi et Ali Haftari. Les 19 autres détenus, descendus dans le chemin de ronde se sont trouvés enfermés. Ils regagneront la porte du garage, près de l’entrée de la prison où ils se sont rendus. Ils seront reconduits vers leur cellule. Les recherches déclenchées pour retrouver les évadés n’en donneront rien. Le coup a été très dur pour les autorités françaises.
Dans son édition du samedi 12 novembre 2014, La Dépêche de Constantine a révélé qu’en se rendant à la prison, le préfet de Constantine, Pierre Dupuch, a été choqué à la vue du trou creusé dans la cellule. Les premières mesures tombèrent. Louis Maudru, directeur de la prison du Coudiat, et Louis Bernardino, surveillant-chef, ont été relevés de leurs fonctions et mis sous mandat de dépôt pour négligence grave dans l’accomplissement de leur service. Ils ont été écroués dans le même établissement.
Les sanctions ont touché Mr Augusti, directeur de la Circonscription pénitentiaire de Constantine, qui a été relevé de ses fonctions. La nouvelle de l’évasion ne sera pas publiée le lendemain dans la presse sur ordre des autorités « pour ne pas alerter les complices qui auraient pu aider les évadés ». La nouvelle ne fut donnée que le samedi 12 novembre 1955. Les 19 autres détenus seront transférés en janvier 1956 vers la prison de la Casbah, où les exécutions à la guillotine furent entamées dès le mois d’août 1956.
Arslan Selmane
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El Wattani
le 12.11.14 | 22h44
La suite selon Md Beziane,dérnier témoin
Selon l'article de Djamel Alilat
(journal El Watan du 1/11/2014
...............S’aidant de cordes et se faisant la courte échelle, les premiers prisonniers arrivent sur le mur d’enceinte d’où ils se laissent glisser le long d’une courte corde. Quand il ne reste plus que 3 à 4 mètres, ils sautent par terre et se tapissent dans l’ombre. L’opération dure près d’une heure. Quand les gardiens donnent l’alerte, la salle est déjà vide. Onze prisonniers, dont Mustapha Ben Boulaïd, ont réussi à se faire la belle. Dix-neuf autres sont rattrapés avant qu’ils ne franchissent le mur.
«Nous nous sommes cachés dans l’herbe, se souvient Mohamed Beziane. Ayant perdu nos espadrilles dans la boue, nous continuons pieds nus jusqu’à Megtaâ El Athmania, où des militants nous prennent en charge. Ils ont su pour l’évasion car La Dépêche l’a rapportée à la Une. Je n’ai revu Mustapha Ben Boulaïd à Kimmel, dans le maquis, que plusieurs jours plus tard.» Avant de clore ce chapitre de sa vie de moudjahid, Beziane Mohamed nous raconte une dernière anecdote sur le charismatique et historique chef des Aurès : au déclenchement de la Révolution, Ben Boulaïd avait 17 000 francs en poche ; Messali Hadj, lui, avait 70 millions dans ses caisses.
Au fait, cela fait quelques mois, ils ont tourné un film sur Le Martyre Si Mostefa Benboulaid.
POUR CE QUI EST DE LA DEMOLITION DE LA PRISON du COUDIAT, c'est une Nécessité pour la ville de Constantine. Honnêtement et à mon humble avis,liér sa démolition à cette histoire d'évasion est une surenchère démagogique.Démolir la prison et érigér une Stèle de Mostefa Benboulaid et ses compagnons serait plus HONORABLE à ces BRAVES REVOLUTIONNAIRES que de laisser une sinistre prison , par laquelle son passés et dans les même cellules des bandits,des terroristes,des criminels..... Pourquoi alors on a démolit les lignes Morris et Chales et n'avons pas gardé les rails d'acier et leur fils barebelé, pourquoi détruire les milliers de mines anti-personnels alors qu'on aurait pu les confier (après désamorçage, bien sûr) aux artistes pour faire avec des Oeuvres historiques ? Enfin, le trottoire de la prison fait à peine 70 cm, et on a une idée extraordinairement minable de mettre dessus des blocs de béton peint en rouge et blanc,afin d'empêcher les citoyens nombreux à ne pas se rapprocher du mûr de cette sinitre prison.Ils ne savent pas qu'il n'y aura plus de prisonniers de la trempe de Benboulaid au Coudiat,il n'y a que des bandits ,assasins et les sans cervele
(journal El Watan du 1/11/2014
...............S’aidant de cordes et se faisant la courte échelle, les premiers prisonniers arrivent sur le mur d’enceinte d’où ils se laissent glisser le long d’une courte corde. Quand il ne reste plus que 3 à 4 mètres, ils sautent par terre et se tapissent dans l’ombre. L’opération dure près d’une heure. Quand les gardiens donnent l’alerte, la salle est déjà vide. Onze prisonniers, dont Mustapha Ben Boulaïd, ont réussi à se faire la belle. Dix-neuf autres sont rattrapés avant qu’ils ne franchissent le mur.
«Nous nous sommes cachés dans l’herbe, se souvient Mohamed Beziane. Ayant perdu nos espadrilles dans la boue, nous continuons pieds nus jusqu’à Megtaâ El Athmania, où des militants nous prennent en charge. Ils ont su pour l’évasion car La Dépêche l’a rapportée à la Une. Je n’ai revu Mustapha Ben Boulaïd à Kimmel, dans le maquis, que plusieurs jours plus tard.» Avant de clore ce chapitre de sa vie de moudjahid, Beziane Mohamed nous raconte une dernière anecdote sur le charismatique et historique chef des Aurès : au déclenchement de la Révolution, Ben Boulaïd avait 17 000 francs en poche ; Messali Hadj, lui, avait 70 millions dans ses caisses.
Au fait, cela fait quelques mois, ils ont tourné un film sur Le Martyre Si Mostefa Benboulaid.
POUR CE QUI EST DE LA DEMOLITION DE LA PRISON du COUDIAT, c'est une Nécessité pour la ville de Constantine. Honnêtement et à mon humble avis,liér sa démolition à cette histoire d'évasion est une surenchère démagogique.Démolir la prison et érigér une Stèle de Mostefa Benboulaid et ses compagnons serait plus HONORABLE à ces BRAVES REVOLUTIONNAIRES que de laisser une sinistre prison , par laquelle son passés et dans les même cellules des bandits,des terroristes,des criminels..... Pourquoi alors on a démolit les lignes Morris et Chales et n'avons pas gardé les rails d'acier et leur fils barebelé, pourquoi détruire les milliers de mines anti-personnels alors qu'on aurait pu les confier (après désamorçage, bien sûr) aux artistes pour faire avec des Oeuvres historiques ? Enfin, le trottoire de la prison fait à peine 70 cm, et on a une idée extraordinairement minable de mettre dessus des blocs de béton peint en rouge et blanc,afin d'empêcher les citoyens nombreux à ne pas se rapprocher du mûr de cette sinitre prison.Ils ne savent pas qu'il n'y aura plus de prisonniers de la trempe de Benboulaid au Coudiat,il n'y a que des bandits ,assasins et les sans cervele
Suite du parcours des évadés
Nous sommes en train de mener des recherches sur le parcours
des évadés après le 10 novembre 1955. Ce n'est pas facile faute
d'archives et de témoins, mais nous ferons des efforts pour publier
cette suite.
HEROS NATIONAL ET PERE DE LA REVOLUTION
Si Mostefa BenBoulaîd qui, était aisé et avaient des enfants
en bas âge avait tout laissé tomber pour se sacrifier et tout donner à
l'Algérie, pour l'honneur et la liberté de ses concitoyens. Et, si
aujourd'hui, ses fils résidant à Batna gardent le silence, c'est par
dignité et respect au testament tacite de leur valeureux père.
Aujourd'hui, très peu d'aurèsiens se manifestent, notamment par des
écrits, qui foisonnent ces derniers temps, glorifiant d'autres régions,
par respect à la mémoire des premiers martyrs lesquels avaient donnés
leurs vies à ALLAH!
Pour l'Histoire et pour l'histoire aussi
Bonjour,je suis tout aussi curieux de connaitre leurs parcours, si vous pouvez,je vous remercie pour l'effort
Pour l'Histoire
Et dire que certains veulent détruire ce musée de l'Histoire!
Au contraire il faut le sauvegarder et le restaurer et inscrire en lettres d'or l'épopée de Ben Boulaid et ses compagnons. Juste une idée, sans dénaturer le lieu, le toit de la prison pourrait être transformé en jardin public. Par contre la caserne de la gendarmerie, juste à côté, pourrait être détruite et ainsi donner un peu d'air au plateau du Coudiat. Autre catastrophe, la vielle ville de Constantine est dans un état de décomposition avancée. Elle mérite un meilleur sort , elle doit être restaurée à l'image des médinas de Tunis ou encore mieux de Cordoue. Solliciter l'Unesco pour l'inscrire au patrimoine mondial pourrait constituer une solution. Mais le rêve exige l'action et la mobilisation des gens de culture honnêtes et compétents.
Au contraire il faut le sauvegarder et le restaurer et inscrire en lettres d'or l'épopée de Ben Boulaid et ses compagnons. Juste une idée, sans dénaturer le lieu, le toit de la prison pourrait être transformé en jardin public. Par contre la caserne de la gendarmerie, juste à côté, pourrait être détruite et ainsi donner un peu d'air au plateau du Coudiat. Autre catastrophe, la vielle ville de Constantine est dans un état de décomposition avancée. Elle mérite un meilleur sort , elle doit être restaurée à l'image des médinas de Tunis ou encore mieux de Cordoue. Solliciter l'Unesco pour l'inscrire au patrimoine mondial pourrait constituer une solution. Mais le rêve exige l'action et la mobilisation des gens de culture honnêtes et compétents.
Suite du Parcours de BenBoulai
Monsieur BenBoulaid se rendit aux Aurès (Wilaya sous son
autorité) et trouva un changement de leadership et une Wilaya en proie à
des luttes intestines. Adjoul Adjoul, apres avoir assasiné Bachir
Chihani que Ben Boulaid a designé comme leader pendant son absence se
déclara chef de la Wilaya. A l'arrivée de BenBoulaid il le suspecta
d'espionner pour le compte de l'ennemi car il ne croya point qu'on
puisse s'évader de ce penitentier aussi facilement. Ben Boulaid fut tué
en Avril 1956 en manipulant un poste de radio piègé parachute par
l'armée francaise.
Adjoul Adjoul se rendit a l'armée francaise en 1957 pour sa protection car il craignait d'etre chatié à son tour quand le FLN envoya Amirouche (Wilaya 3 Kabilye) pour remettre de l'ordre dans la Wilaya 1. Notez que Adjoul n'a jamais collaboré avec l'ennemi et il resta sous protection francaise jusq'à l'independance. Il fut mis en prison par l'ALN en 1962 et ensuite libére en 1965. Il mourut en 1991.
Fawzi Guehria
Adjoul Adjoul se rendit a l'armée francaise en 1957 pour sa protection car il craignait d'etre chatié à son tour quand le FLN envoya Amirouche (Wilaya 3 Kabilye) pour remettre de l'ordre dans la Wilaya 1. Notez que Adjoul n'a jamais collaboré avec l'ennemi et il resta sous protection francaise jusq'à l'independance. Il fut mis en prison par l'ALN en 1962 et ensuite libére en 1965. Il mourut en 1991.
Fawzi Guehria
Suite du parcours de BenBoulaid
Monsieur BenBoulaid se rendit aux Aurès (Wilaya sous son
autorité) et trouva un changement de leadership et une Wilaya en proie à
des luttes intestines. Adjoul Adjoul, apres avoir assasiné Bachir
Chihani que Ben Boulaid a designé comme leader pendant son absence se
déclara chef de la Wilaya. A l'arrivée de BenBoulaid il le suspecta
d'espionner pour le compte de l'ennemi car il ne croya point qu'on
puisse s'évader de ce penitentier aussi facilement. Ben Boulaid fut tué
en Avril 1956 en manipulant un poste de radio piègé parachute par
l'armée francaise.
Adjoul Adjoul se rendit a l'armée francaise en 1957 pour sa protection car il craignait d'etre chatié à son tour quand le FLN envoya Amirouche (Wilaya 3 Kabilye) pour remettre de l'ordre dans la Wilaya 1. Notez que Adjoul n'a jamais collaboré avec l'ennemi et il resta sous protection francaise jusq'à l'independance. Il fut mis en prison par l'ALN en 1962 et ensuite libére en 1965. Il mourut en 1991
Adjoul Adjoul se rendit a l'armée francaise en 1957 pour sa protection car il craignait d'etre chatié à son tour quand le FLN envoya Amirouche (Wilaya 3 Kabilye) pour remettre de l'ordre dans la Wilaya 1. Notez que Adjoul n'a jamais collaboré avec l'ennemi et il resta sous protection francaise jusq'à l'independance. Il fut mis en prison par l'ALN en 1962 et ensuite libére en 1965. Il mourut en 1991
Monsieur Ben Boulaïd
Pour l'Histoire:
Bonjour. Pouvez-vous nous retracer le destin, après leur évasion, de Monsieur Ben Boulaïd et de ses dix co-évadés?
D'avance, merci. Avec mes salutations. Jean-Claude Leroy
Bonjour. Pouvez-vous nous retracer le destin, après leur évasion, de Monsieur Ben Boulaïd et de ses dix co-évadés?
D'avance, merci. Avec mes salutations. Jean-Claude Leroy
Le réveil tardif des élus de l’APW
le 12.11.14 | 10h00
Réagissez
La visite hebdomadaire qu’effectue régulièrement le wali sur les chantiers des projets de la manifestation culturelle de 2015 a été marquée, hier, par la présence de pas moins de douze élus de l’APW.
En effet, cette première est intervenue, suite à l’intervention de deux
élus de cette même assemblée, ayant manifesté, lors de la dernière
plénière, leur intérêt de s’impliquer activement dans la préparation de
l’évènement précité, non sans pointer du doigt leur président qui semble
en être le principal obstacle. Il est impératif pour nous de s’informer
de tout ce qui touche notre wilaya ; on est là pour cela et on doit
s’impliquer plus, surtout pour cet évènement qui semble nous échapper.
Nous avons un grand retard à combler, surtout que beaucoup de problèmes
retardent significativement les chantiers.», nous a déclaré l’élue RND,
Soumeya Abdellaoui.
N. B.
Projets à ben chergui et el gammas
Le problème est posé au niveau de l’APC
le 15.11.14 | 10h00
1 réaction
Le problème des projets inscrits dans les PCD est à poser au niveau de l’APC car il ne fait pas partie de nos prérogatives», a déclaré le wali de Constantine, Hocine Ouadah, jeudi dernier en réponse aux questions des journalistes lors du forum organisé par le journal An-Nasr.
«Les projets prévus à El Gammas et Benchergui font partie des PCD et
ils sont simples et faciles à réaliser. Malheureusement les études de
certaines entreprises ont été arrêtées parce que les procédures ne sont
pas faites au niveau de l’APC, surtout les procédures relatives à
l’établissements des contrats», a-t-il révélé. Le wali a expliqué que la
loi ne prévoit pas l’intervention du wali dans les PCD, et malgré tout
cela il a pris en charge ces projets.
«Pourquoi les projets des PCD dans la commune de Ibn Ziad se font sans l’intervention du wali mais ici à Constantine il faut toujours se référer au premier responsable de wilaya pourquoi ? Pourtant l’APC ne manque pas de cadres ; elle a 4 000 employés dont des centaines d’ingénieurs. Alors le problème est posé au niveau de l’APC. Et ce que nous faisons ce n’est que de l’aide», a-t-il déclaré.
«Pourquoi les projets des PCD dans la commune de Ibn Ziad se font sans l’intervention du wali mais ici à Constantine il faut toujours se référer au premier responsable de wilaya pourquoi ? Pourtant l’APC ne manque pas de cadres ; elle a 4 000 employés dont des centaines d’ingénieurs. Alors le problème est posé au niveau de l’APC. Et ce que nous faisons ce n’est que de l’aide», a-t-il déclaré.
Yousra Salem
Vos réactions 1
L'échotier
le 15.11.14 | 13h31
Si
le maire et ses élus ne servent à rien, M. Le Wali, il faut
les virer et ne pas les aider, c'est une question de responsabilité. A
ce rythme, il n'y a plus qu'à se substituer à eux ou à organiser de
nouvelles élections et porter à la tête de notre ville des gens
compétents et surtout qui aiment leur ville, de vrais enfants de
Constantine.
Hamma Bouziane : Anarchie sur la RN27
le 16.11.14 | 10h00
Réagissez
Les travaux de réalisation d’un échangeur sur la RN27 dans la commune de Hamma Bouziane n’en finissent pas de créer une anarchie au quotidien.
Alors que le chantier est toujours en cours, aucun aménagement n’a été
réalisé pour permettre une circulation fluide dans certains points,
notamment au carrefour de la route menant vers la wilaya de Mila. Des
véhicules venant de Constantine s’aventurent à traverser la route par
n’importe quel passage, pour rejoindre la RN27.
Avec les risques de collisions, ces comportements causent souvent des embouteillages. Quelques kilomètres plus loin, des automobilistes «grillent» le sens interdit pour traverser la bretelle située à proximité de la nouvelle trémie, en voie d’achèvement, alors que d’autres s’engagent directement dans la route à partir des habitations situées à l’entrée de la commune de Hamma Bouziane. Le risque est grand en l’absence d’un accès réglementé vers la RN27.
Avec les risques de collisions, ces comportements causent souvent des embouteillages. Quelques kilomètres plus loin, des automobilistes «grillent» le sens interdit pour traverser la bretelle située à proximité de la nouvelle trémie, en voie d’achèvement, alors que d’autres s’engagent directement dans la route à partir des habitations situées à l’entrée de la commune de Hamma Bouziane. Le risque est grand en l’absence d’un accès réglementé vers la RN27.
S. A.
Constantine : Les conducteurs du tramway en grève
le 15.11.14 | 10h00
Réagissez
Les conducteurs du tramway de Constantine sont entrés depuis jeudi dernier en grève ouverte. Ils revendiquent surtout la prise ont charge de leurs doléances, exprimées depuis des mois et surtout l’amélioration de leur conditions de travail.
Il convient de préciser que depuis la mise en service du tramway de
Constantine en juillet 2013, cette grève est le premier mouvement de
protestation engagé par les conducteurs de la Société d’exploitation du
tramway de Constantine (Setram) de Constantine au nombre de 60 agents.
Cette action, qui a surpris les Constantinois, a causé une véritable
anarchie au niveau de la station principale de Zouaghi Slimane et des
sept autres haltes aménagées le long du tracé du tramway, où une grande
cohue a été remarquée dans les voitures. Les passagers avaient tous la
hantise de se retrouver dans des bus bondés de monde à la station
Khemisti.
Notons que les grévistes assurent tout de même le service minimum, avec trois rames circulant de 8h à 18h, au lieu de 5h à 23h. Selon l’un de ces conducteurs ayant requis l’anonymat, l’administration refuse de prendre en charge leurs problèmes professionnels débattus lors de récurrentes réunions qui ont regroupé responsables et personnel concerné. Selon lui «l’administration continue de faire la sourde oreille en ignorant totalement nos plaintes, elle ne s’intéresse qu’aux recettes».
Dans la plateforme des revendications, l’on cite également la réduction des heures de conduite. À ce propos notre interlocuteur explique: «veiller sur la sécurité du passager est la première règle que nous avons appris au cours de notre formation ; c’est dans cet objectif que nous demandons de réduire les heures de conduite ; pendant les 8 heures de travail, le conducteur ne bénéficie que de 30 minutes de repos, c’est insuffisant». La fixation d’une date pour la tenue de l’assemblée générale du syndicat fait partie aussi des doléances.
La même source nous apprend que les conducteurs ont procédé au retrait de confiance du bureau syndical actuel. Les travailleurs affirment que ce bureau syndical affilié à l’UGTA ne les représente pas. «Aucune séance de travail n’a eu lieu entre l’effectif et les syndicaux et ce depuis leur installation ; ils nous ont été imposés», indiquent-ils.
l’Application du roulement 4/2, la prise en considération des signalisations des conducteurs quant à l’état de marche du matériel roulant, le départ du responsable de transport à la Setram, sont d’autres réclamations abordées dans un communiqué transmis par les conducteurs à notre journal. Pour avoir plus de précisions sur cette situation, nous avons tenté maintes fois de joindre des responsables de la Setram à travers leur chargée de communication, mais sans résultat.
Notons que les grévistes assurent tout de même le service minimum, avec trois rames circulant de 8h à 18h, au lieu de 5h à 23h. Selon l’un de ces conducteurs ayant requis l’anonymat, l’administration refuse de prendre en charge leurs problèmes professionnels débattus lors de récurrentes réunions qui ont regroupé responsables et personnel concerné. Selon lui «l’administration continue de faire la sourde oreille en ignorant totalement nos plaintes, elle ne s’intéresse qu’aux recettes».
Dans la plateforme des revendications, l’on cite également la réduction des heures de conduite. À ce propos notre interlocuteur explique: «veiller sur la sécurité du passager est la première règle que nous avons appris au cours de notre formation ; c’est dans cet objectif que nous demandons de réduire les heures de conduite ; pendant les 8 heures de travail, le conducteur ne bénéficie que de 30 minutes de repos, c’est insuffisant». La fixation d’une date pour la tenue de l’assemblée générale du syndicat fait partie aussi des doléances.
La même source nous apprend que les conducteurs ont procédé au retrait de confiance du bureau syndical actuel. Les travailleurs affirment que ce bureau syndical affilié à l’UGTA ne les représente pas. «Aucune séance de travail n’a eu lieu entre l’effectif et les syndicaux et ce depuis leur installation ; ils nous ont été imposés», indiquent-ils.
l’Application du roulement 4/2, la prise en considération des signalisations des conducteurs quant à l’état de marche du matériel roulant, le départ du responsable de transport à la Setram, sont d’autres réclamations abordées dans un communiqué transmis par les conducteurs à notre journal. Pour avoir plus de précisions sur cette situation, nous avons tenté maintes fois de joindre des responsables de la Setram à travers leur chargée de communication, mais sans résultat.
O. -S. Merrouche
Des retraités de la SNTA dénoncent
le 16.11.14 | 10h00
Réagissez
«Nous sommes méprisés et privés de nos droits», a déclaré Mohamed Laifa secrétaire général de la fédération nationale des travailleurs retraités, sous l’égide de l’UGTA. Selon notre interlocuteur, les retraités de la société nationale du tabac et allumettes revendiquent le bénéfice de la mutuelle, les indemnisations pour l’expérience professionnelle (IEP) ainsi que leur ration de cigarettes.
Il nous a informé que ces retraités ont réclamé ces droits auprès de la
direction générale à Alger, mais leurs requêtes n’ont eu aucun écho.
D’après toujours ces dires. «Nous voulons l’annulation de la note parue
le 17 mai 2012, décidée par un ex-membre du directoire, portant sur la
suppression de la ration de cigarettes, alors que cela fait 50 ans que
les retraités en profitaient. Nous demandons aussi la régularisation des
retraités victimes de erreurs administratives, en indemnisant ces
derniers, sur toutes les années exercées (IEP) au sein de l’entreprise.
Cette décision est prise suite à une note parue le 6 septembre 2012», notera-t-il. Et de poursuivre : «Il faut permettre aux retraités de bénéficier de la mutuelle, comme avant. Car les retraités ont été privés de leur droit le plus absolu, dont ils bénéficient depuis plus de quarante ans, sans cotisation aucune». Contacté à se sujet, le directeur de l’unité de la SNTA à Constantine nous dira : «nous représentons une partie de l’entreprise, et ce genre de décisions se prend au niveau d’Alger. Nous ne pouvons pas changer les choses à partir de la direction de Constantine».
Cette décision est prise suite à une note parue le 6 septembre 2012», notera-t-il. Et de poursuivre : «Il faut permettre aux retraités de bénéficier de la mutuelle, comme avant. Car les retraités ont été privés de leur droit le plus absolu, dont ils bénéficient depuis plus de quarante ans, sans cotisation aucune». Contacté à se sujet, le directeur de l’unité de la SNTA à Constantine nous dira : «nous représentons une partie de l’entreprise, et ce genre de décisions se prend au niveau d’Alger. Nous ne pouvons pas changer les choses à partir de la direction de Constantine».
Yousra Salem
Faits historiques : Il y a 57 ans, la condamnation à mort de Abderrahmene Benmeliek
le 16.11.14 | 10h00
Réagissez
Les faits commencent le 13 mars 1956 à 9h à la rue Ouled Braham, plus connue aujourd’hui par la rue des maquisards, juste face à la maison n°22. Un homme, âgé de 59 ans, plus connu sous le nom de Salah B., fut tué d’un coup de revolver.
L’information donnée par la Dépêche de Constantine du 8 novembre 1957
ne donne pas d’autres détails, sauf que chez certains témoins, il s’agit
d’un homme qui était au service des autorités françaises et qui a été
condamné à mort par le FLN. Cinq mois plus tard, le 18 octobre 1956, les
services de police appréhendaient Abderrahmene Benmeliek, réparateur
dans un magasin de radio de la rue Sauzai (actuelle rue Souidani
Boudjemaâ) au moment où il s’apprêtait à commettre un attentat à la
grenade en compagnie d’une autre personne, selon les faits rapportés par
la Dépêche de Constantine.
Benmeliek subira la torture, mais il n’avouera rien. Lors d’une perquisition effectuée dans le jardin de son grand-père, deux revolvers ont été découverts d’après le rapport d’enquête de services de la police. Après plusieurs jours d’incarcération, Benmeliek sera inculpé d’assassinat et de détention illégale d’armes et de munitions.
Des faits qui n’ont pas été formellement prouvés par le tribunal militaire de la Casbah. Benmeliek sera ainsi condamné à mort le 7 novembre 1957. Né le 4 mars 1935 dans le quartier de Bab El Kantara, Abderrahmene Benmeliek, dit Dahmene, est issu d’une grande famille de militants. Son père Mohamed était tout le temps recherché par la police française pour ses activités politiques. Il sera emprisonné à plusieurs reprises et connaîtra les camps d’internement.
A cause des activités de son père, Abderrahmene dut interrompre ses études à l’école primaire, pour travailler et aider sa famille. Il exercera plusieurs métiers, avant de s’engager dans les rangs du FLN, où il sera chargé de plusieurs opérations contre les lieux de rassemblement des policiers et des soldats français. Après sa condamnation à mort par le tribunal permanent des forces armées à Constantine, il restera durant quatre mois dans une cellule individuelle à la prison de la Casbah. Il sera guillotiné le 4 mars 1958, jour de son 23ème anniversaire.
Benmeliek subira la torture, mais il n’avouera rien. Lors d’une perquisition effectuée dans le jardin de son grand-père, deux revolvers ont été découverts d’après le rapport d’enquête de services de la police. Après plusieurs jours d’incarcération, Benmeliek sera inculpé d’assassinat et de détention illégale d’armes et de munitions.
Des faits qui n’ont pas été formellement prouvés par le tribunal militaire de la Casbah. Benmeliek sera ainsi condamné à mort le 7 novembre 1957. Né le 4 mars 1935 dans le quartier de Bab El Kantara, Abderrahmene Benmeliek, dit Dahmene, est issu d’une grande famille de militants. Son père Mohamed était tout le temps recherché par la police française pour ses activités politiques. Il sera emprisonné à plusieurs reprises et connaîtra les camps d’internement.
A cause des activités de son père, Abderrahmene dut interrompre ses études à l’école primaire, pour travailler et aider sa famille. Il exercera plusieurs métiers, avant de s’engager dans les rangs du FLN, où il sera chargé de plusieurs opérations contre les lieux de rassemblement des policiers et des soldats français. Après sa condamnation à mort par le tribunal permanent des forces armées à Constantine, il restera durant quatre mois dans une cellule individuelle à la prison de la Casbah. Il sera guillotiné le 4 mars 1958, jour de son 23ème anniversaire.
Arslan Selmane
Sidi M’cid : Les habitants réclament l’aménagement de leur cité
le 16.11.14 | 10h00
Réagissez
Notre cité est dans un état catastrophique ; elle n’a pas bénéficié de travaux d’aménagement depuis 1996», a déclaré Mustapha Bouzerdouma, président de l’association Benchaib Hocine de la cité Sidi M’cid.
Ce dernier nous explique que les avaloirs, les trottoirs et le réseau
d’assainissement sont dans un état déplorable, alors que certaines
parties de la cité sont inaccessibles, en raison de la dégradation de la
voirie. «Plusieurs études ont été établies au profit de cette cité
depuis le 2006, mais jusqu’à maintenant les travaux n’ont pas été
lancés» a-t-il déclaré.
Selon notre interlocuteur, des appels d’offres ont été publiés le 24 juin dernier, et certains lots ont été déclarés infructueux, depuis ce temps, la direction de l’urbanisme et de la construction n’a pas relancé ces appels d’offres. «Pourquoi tout ce retard, et pourquoi cette direction n’a pas remis les ODS pour les entreprises retenues, afin de pouvoir entamer les travaux?» a-t-il demandé.
À ce propos, nous avons saisi Mehdi Habib, directeur de l’urbanisme et de la construction (DUC) de la wilaya, pour nous fournir plus d’explications sur ce problème. «Certes nous avons lancé un appel d’offres pour la réalisation de l’amélioration urbaine de quelques lots au niveau de la cité Sidi M’Sid, mais un lot a été déclaré infructueux, c’est la raison pour laquelle nous avons fait le bon de commande pour relancer un autre appel d’offres», a-t-il affirmé.
Concernant les ODS à remettre aux entreprises retenues, notre interlocuteur a avancé qu’il a reçu l’association du quartier en question et les a éclairés sur les procédures du lancement des travaux. «Rien ne se fait sur le coup, il y a une procédure à suivre. Nous allons faire l’attribution provisoire aux entreprises retenues, en fournissant un dossier au ministère pour l’inscription de l’opération.
Une fois nous obtiendrons l’accord nous feront appel à l’entreprise retenue pour le lancement des travaux. C’est pourquoi nous ne pouvons pas donner une date exacte», a-t-il expliqué. Et d’ajouter que les travaux de voirie ont été attribués pour un montant de 24 millions de dinars et un délai de 6 mois. Par ailleurs, les travaux d’aménagement ont bénéficié d’environ 53 millions dinars.
Selon notre interlocuteur, des appels d’offres ont été publiés le 24 juin dernier, et certains lots ont été déclarés infructueux, depuis ce temps, la direction de l’urbanisme et de la construction n’a pas relancé ces appels d’offres. «Pourquoi tout ce retard, et pourquoi cette direction n’a pas remis les ODS pour les entreprises retenues, afin de pouvoir entamer les travaux?» a-t-il demandé.
À ce propos, nous avons saisi Mehdi Habib, directeur de l’urbanisme et de la construction (DUC) de la wilaya, pour nous fournir plus d’explications sur ce problème. «Certes nous avons lancé un appel d’offres pour la réalisation de l’amélioration urbaine de quelques lots au niveau de la cité Sidi M’Sid, mais un lot a été déclaré infructueux, c’est la raison pour laquelle nous avons fait le bon de commande pour relancer un autre appel d’offres», a-t-il affirmé.
Concernant les ODS à remettre aux entreprises retenues, notre interlocuteur a avancé qu’il a reçu l’association du quartier en question et les a éclairés sur les procédures du lancement des travaux. «Rien ne se fait sur le coup, il y a une procédure à suivre. Nous allons faire l’attribution provisoire aux entreprises retenues, en fournissant un dossier au ministère pour l’inscription de l’opération.
Une fois nous obtiendrons l’accord nous feront appel à l’entreprise retenue pour le lancement des travaux. C’est pourquoi nous ne pouvons pas donner une date exacte», a-t-il expliqué. Et d’ajouter que les travaux de voirie ont été attribués pour un montant de 24 millions de dinars et un délai de 6 mois. Par ailleurs, les travaux d’aménagement ont bénéficié d’environ 53 millions dinars.
Y. S.
Alors que leur nombre est en hausse
Fraudes dans les cybercafés
le 16.11.14 | 10h00
2 réactions
Des gérants abonnés aux services d’Algérie Télécom détournent les lignes réservées aux domiciles pour les exploiter dans des cybercafés, afin de ne pas payer des factures liées à une activité commerciale.
Le fait ne passe pas inaperçu. Le nombre des cybercafés dans la wilaya,
et notamment dans la ville de Constantine, a connu ces dernières années
un véritable boom. En témoigne ces locaux qui poussent comme des
champignons, y compris même dans les quartiers dits anarchiques. Mais la
question qui se pose est la suivante : ces gérants de cybercafés qui
parviennent à ouvrir ces locaux avec facilité, activent-ils tous
conformément à la loi ?
Les chiffres qui nous ont été communiqués par les services de la direction de la réglementation et des affaires générales (DRAG) montrent qu’il s’agit de 76 cybercafés agrées. Mais selon la responsable du département commercial de la direction opérationnelle des Télécoms (DOT) de la zone ouest, seulement 30 cybercafés sont déclarés à leur niveau.
Notre interlocutrice précise que les propriétaires de ces cybercafés ont tendance à demander une ligne Internet pour leurs domiciles, mais en vérité ils le font pour ouvrir un cybercafé. «Nous ne sommes pas habilités à demander à nos clients la présentation d’un agrément pour l’ouverture d’un cybercafé. Seuls les services du commerce peuvent nous aider à identifier des personnes qui exercent de manière clandestine», a-t-elle précisé. «Cette situation est grave, et ce genre de fraudes a un impact négatif sur le chiffre d’affaires d’Algérie Télécom», poursuit-elle.
La comparaison est simple à faire car pour une ligne Internet accordée à un domicile, on paie .600 DA, contrairement aux cybercafés, où le propriétaire doit débourser au moins 10.000 DA. La même responsable dira : «Les tarifs sont plus chers pour les cybercafés car il s’agit d’une activité commerciale ; mais dans ce cas il s’agit de fraude car les clients ne déclarent pas leur intention d’ouvrir un cybercafé pour échapper aux tarifs». Il faut dire aussi que tous ces gérants de cybercafés, non déclarés aux services d’Algérie Télécom, passent tous par la DRAG pour avoir leurs agréments, afin d’éviter toute forme de répression en cas d’inspection.
Un manque de communication
Une autre question se pose : pourquoi les directions concernées ne communiquent pas afin d’aboutir à une solution pour ce problème ? Pour Talel Fadloun, chef de service des établissements classés et des professions organisées au niveau de la DRAG, 76 cybercafés ont été recensés dans la seule commune de Constantine.
Pourtant seuls 30 cybercafés sont déclarés aux services des Télécoms. «Nous avons établi ce recensement suite à la demande du chef de service de la DOT Est, au niveau d’El Khroub, qui a constaté qu’il y a des gens qui exercent de manière non réglementaire. Et nous avons répondu à sa demande sans aucune hésitation», a-t-il déclaré.
Il nous a affirmé aussi qu’il est enregistré au niveau de leurs services une diminution du nombre des cybercafés exerçant illicitement par rapport à l’année écoulée, et ce n’est qu’à la DOT Ouest de prendre l’initiative pour saisir la direction du commerce et les services de la DRAG pour protéger ses intérêts.
De son coté, Azouz Goumeyda lchef de service d’observation du marché et de l’information économique à la direction du commerce, nous a confirmé que presque tous les cybercafés, exercent de manière réglementaire. «Nos commissions d’inspection organisent régulièrement des sorties dans le but d’empêcher ce genre de fraude. Et durant les neuf premiers mois de l’année 2014 nous avons enregistré uniquement 4 procès verbaux d’infraction. Les services de la Télécom n’ont pas signalé ce genre de fraude à la direction du commerce, pour savoir si ces cybercafés sont déclarés au sein de la Télécom ou non», a-t-il expliqué.
Les chiffres qui nous ont été communiqués par les services de la direction de la réglementation et des affaires générales (DRAG) montrent qu’il s’agit de 76 cybercafés agrées. Mais selon la responsable du département commercial de la direction opérationnelle des Télécoms (DOT) de la zone ouest, seulement 30 cybercafés sont déclarés à leur niveau.
Notre interlocutrice précise que les propriétaires de ces cybercafés ont tendance à demander une ligne Internet pour leurs domiciles, mais en vérité ils le font pour ouvrir un cybercafé. «Nous ne sommes pas habilités à demander à nos clients la présentation d’un agrément pour l’ouverture d’un cybercafé. Seuls les services du commerce peuvent nous aider à identifier des personnes qui exercent de manière clandestine», a-t-elle précisé. «Cette situation est grave, et ce genre de fraudes a un impact négatif sur le chiffre d’affaires d’Algérie Télécom», poursuit-elle.
La comparaison est simple à faire car pour une ligne Internet accordée à un domicile, on paie .600 DA, contrairement aux cybercafés, où le propriétaire doit débourser au moins 10.000 DA. La même responsable dira : «Les tarifs sont plus chers pour les cybercafés car il s’agit d’une activité commerciale ; mais dans ce cas il s’agit de fraude car les clients ne déclarent pas leur intention d’ouvrir un cybercafé pour échapper aux tarifs». Il faut dire aussi que tous ces gérants de cybercafés, non déclarés aux services d’Algérie Télécom, passent tous par la DRAG pour avoir leurs agréments, afin d’éviter toute forme de répression en cas d’inspection.
Un manque de communication
Une autre question se pose : pourquoi les directions concernées ne communiquent pas afin d’aboutir à une solution pour ce problème ? Pour Talel Fadloun, chef de service des établissements classés et des professions organisées au niveau de la DRAG, 76 cybercafés ont été recensés dans la seule commune de Constantine.
Pourtant seuls 30 cybercafés sont déclarés aux services des Télécoms. «Nous avons établi ce recensement suite à la demande du chef de service de la DOT Est, au niveau d’El Khroub, qui a constaté qu’il y a des gens qui exercent de manière non réglementaire. Et nous avons répondu à sa demande sans aucune hésitation», a-t-il déclaré.
Il nous a affirmé aussi qu’il est enregistré au niveau de leurs services une diminution du nombre des cybercafés exerçant illicitement par rapport à l’année écoulée, et ce n’est qu’à la DOT Ouest de prendre l’initiative pour saisir la direction du commerce et les services de la DRAG pour protéger ses intérêts.
De son coté, Azouz Goumeyda lchef de service d’observation du marché et de l’information économique à la direction du commerce, nous a confirmé que presque tous les cybercafés, exercent de manière réglementaire. «Nos commissions d’inspection organisent régulièrement des sorties dans le but d’empêcher ce genre de fraude. Et durant les neuf premiers mois de l’année 2014 nous avons enregistré uniquement 4 procès verbaux d’infraction. Les services de la Télécom n’ont pas signalé ce genre de fraude à la direction du commerce, pour savoir si ces cybercafés sont déclarés au sein de la Télécom ou non», a-t-il expliqué.
Yousra Salem
Vos réactions 2
kamsdz
le 16.11.14 | 18h05
le pot de terre contre le pot de fer!!!!
quand on voit ce que rapporte un Cyber en une journée travail
en comptant minimum 2 employé,les coupures de courant pour un petit
cyber c'est tout simplement pas passible de rentré dans ses frais !!!
Algérie télécom dites vous
Cette entreprise ne survit que grace aux subventions de
l'état autrement elle aurait disparu depuis l'indépendance. Dans ma
wilaya cette entreprise ou du moins son personnel ne fait rien du tout
pour mériter son salaire, au contraire il entrave la bonne marche des
sous traitants qui leur font leur travail. Il n'y a qu'a voir la valse
des directeurs qui se suivent dans les postes montre qu'il n'y a pas de
sérieux ...
Tribune libre : La ville, l’habitant et l’administrateur
le 18.11.14 | 10h00
1 réaction
Le centre de Constantine, ce vieux quartier porteur d’une charge
mémorielle intarissable, est aujourd’hui mis entre parenthèse.
L’échéance d’un évènement imminent s’approche rapidement et les chargés
des festivités s’activent pour être prêts pour le jour J. Avril 2015,
nous découvrirons le nouveau visage d’une ville qui subit ces jours-ci
des liftings intenses. Comme il est difficile de trouver le moindre
détail d’une arabité prise comme prétexte pour hisser Qacentina au rang
d’une capitale de la culture arabe, les chantiers continuent de
préparer une «mariée» pour des noces, non sans avoir au préalable
«étirer» la peau sur les zones visibles. Il est surement question de
faire honneur aux prétendants, qui enlèveront son voile pour
s’émerveiller face à un look radieux.
La vie professionnelle des commis de l’Etat est un périple, ils traverseront diverses zones géographiques du pays, avec des haltes dans quelques villes. Ils y feront tout pour marquer leur passage et satisfaire une tutelle très regardante sur la concrétisation de sa politique. L’exercice consiste à rendre une belle copie après avoir hérité d’une ville comme d’un «brouillon». Mais savent-ils au moins ce que signifient chez les habitants tous les stigmates sur les édifices, les traces sur le pavé, les empreintes d’une main sur les enduits des murs sans aplomb ?
A Constantine, les chantiers s’attèlent à effacer sans distinction. L’authentique est réduit à un vulgaire produit frelaté. La pierre bleue est détrônée par un produit aggloméré bon marché. Faut-il rappeler que celle utilisée à Constantine a été extraite du site-même? Cette authenticité fait la particularité de la ville ! L’administrateur est dans la logique du renouveau et du pimpant. Les rendus cathodiques peuvent glisser quelques retouches sur les textures et produire des visuels surréalistes. Dans son cursus, il traverse la ville, tout détail local signifiant est, pour lui, une lubie futile.
L’habitant est dans l’affectif. La moindre égratignure, la moindre trace d’impact illustrent la gravure qui ne figure pas dans les annales urbaines, mais présente dans les biographies individuelles. Chaque habitant a son histoire urbaine souvent liée à un lieu, à un recoin dans la ville. L’effacer c’est plonger dans l’irréversible! A Constantine, des édifices ont été reconvertis. Des activités appropriées avaient supplanté d’autres obsolètes, mais le contenant est resté immuable.
Garage Citroën est même resté dans le vocabulaire, El Khalifa l’avait quelque peu bousculé. Les vocables visaient cet édifice s’imposant dans la perspective des Allées. Sa façade avec des arcs monumentaux, a été composée pour répondre à un impératif de l’art urbain.
Des rues-escaliers dont les encoignures se sont effritées, marches impactées, c’est le tribut des multiples défis contre les hommes et l’usure du temps. Chaque stigmate est une ride sur le corps d’une ville qui a besoin de vieillir dans le respect et dans la déférence et non pas dans la facticité du rajeunissement précaire et éphémère.
Pour l’administrateur, gérer la ville n’est qu’un intermède pour exercer et rendre une copie satisfaisante. Pour l’habitant, sa ville est son unique cursus. Un parcours jalonné de vicissitudes que la mémoire transforme en perles mises dans un beau coffret, juste pour les extraire à l’usure du temps. Constantine est appelée à demeurer une belle vieille ville, authentique berceau de l’humanité, éternellement accrochée à son rocher ombilical.
La vie professionnelle des commis de l’Etat est un périple, ils traverseront diverses zones géographiques du pays, avec des haltes dans quelques villes. Ils y feront tout pour marquer leur passage et satisfaire une tutelle très regardante sur la concrétisation de sa politique. L’exercice consiste à rendre une belle copie après avoir hérité d’une ville comme d’un «brouillon». Mais savent-ils au moins ce que signifient chez les habitants tous les stigmates sur les édifices, les traces sur le pavé, les empreintes d’une main sur les enduits des murs sans aplomb ?
A Constantine, les chantiers s’attèlent à effacer sans distinction. L’authentique est réduit à un vulgaire produit frelaté. La pierre bleue est détrônée par un produit aggloméré bon marché. Faut-il rappeler que celle utilisée à Constantine a été extraite du site-même? Cette authenticité fait la particularité de la ville ! L’administrateur est dans la logique du renouveau et du pimpant. Les rendus cathodiques peuvent glisser quelques retouches sur les textures et produire des visuels surréalistes. Dans son cursus, il traverse la ville, tout détail local signifiant est, pour lui, une lubie futile.
L’habitant est dans l’affectif. La moindre égratignure, la moindre trace d’impact illustrent la gravure qui ne figure pas dans les annales urbaines, mais présente dans les biographies individuelles. Chaque habitant a son histoire urbaine souvent liée à un lieu, à un recoin dans la ville. L’effacer c’est plonger dans l’irréversible! A Constantine, des édifices ont été reconvertis. Des activités appropriées avaient supplanté d’autres obsolètes, mais le contenant est resté immuable.
Garage Citroën est même resté dans le vocabulaire, El Khalifa l’avait quelque peu bousculé. Les vocables visaient cet édifice s’imposant dans la perspective des Allées. Sa façade avec des arcs monumentaux, a été composée pour répondre à un impératif de l’art urbain.
Des rues-escaliers dont les encoignures se sont effritées, marches impactées, c’est le tribut des multiples défis contre les hommes et l’usure du temps. Chaque stigmate est une ride sur le corps d’une ville qui a besoin de vieillir dans le respect et dans la déférence et non pas dans la facticité du rajeunissement précaire et éphémère.
Pour l’administrateur, gérer la ville n’est qu’un intermède pour exercer et rendre une copie satisfaisante. Pour l’habitant, sa ville est son unique cursus. Un parcours jalonné de vicissitudes que la mémoire transforme en perles mises dans un beau coffret, juste pour les extraire à l’usure du temps. Constantine est appelée à demeurer une belle vieille ville, authentique berceau de l’humanité, éternellement accrochée à son rocher ombilical.
A. Bouchareb
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sadim
le 18.11.14 | 14h14
la ville et la démocratie citoyenne
Le triptyque ville, citoyens et administrateurs semble se
dérober à une conjugaison au même temps. Chacun sa route, chacun son
chemin, chacun sa légitimité ! Bien sûr, cette situation n’est pas
étrangère à une réalité politique qui ne se confond pas avec les
pratiques de la démocratie citoyenne.
Tunnel de Djebel Ouahch à Constantine
Les travaux au point mort
le 18.11.14 | 10h00
1 réaction
Depuis l’effondrement au mois de janvier dernier du tunnel de Djebel Ouahch, faisant partie du tronçon de Constantine de l’autoroute Est-ouest, les travaux sur le site sont encore au point mort.
«Les expertises engagées sur les lieux pour diagnostiquer cette partie
de l’autoroute Est-Ouest, tronçon par tronçon, se poursuivent toujours
pour dégager les solutions à prendre», a déclaré hier sur les ondes de
Radio Chaîne 3, Ali Khelifaoui, directeur général de l’agence nationale
des autoroutes (ANA). Le même responsable qui a reconnu que cette
mission demeure compliquée, n’a donné aucun détail sur la reprise des
travaux de creusement du tunnel.
«Concernant le contournement de ce tunnel, sur une distance de 13 km, les travaux confiés à un groupe d’entreprises algériennes ont été lancés, et l’on prévoit la réception de ce tronçon dès l’été 2015», a-t-il indiqué. Pour rappel, le contournement en question qui sera réalisé sur une pente de 6%, traversera une grande partie de la forêt de Djebel Ouahch, nécessitant l’abattage de milliers d’arbres.
Notons que depuis l’installation d’une commission d’experts par l’ex-ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, pour se pencher sur les causes de l’effondrement du tunnel de Djebel Ouahch, les résultats de l’enquête n’ont pas été rendus publics à ce jour.
Cette affaire continue d’alimenter la polémique surtout que les Japonais de Cojaal, qui se sont vus résilier le projet, ont rejeté la responsabilité de cet effondrement sur l’ANA. Alors que le tunnel, long de 2 kms, demeure encore fermé, les Constantinois devront attendre de longs mois avant la délivrance, surtout qu’avec le passage par le centre-ville de milliers de véhicules des autres wilayas, notamment les poids lourds, la circulation automobile est devenue insoutenable.
«Concernant le contournement de ce tunnel, sur une distance de 13 km, les travaux confiés à un groupe d’entreprises algériennes ont été lancés, et l’on prévoit la réception de ce tronçon dès l’été 2015», a-t-il indiqué. Pour rappel, le contournement en question qui sera réalisé sur une pente de 6%, traversera une grande partie de la forêt de Djebel Ouahch, nécessitant l’abattage de milliers d’arbres.
Notons que depuis l’installation d’une commission d’experts par l’ex-ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, pour se pencher sur les causes de l’effondrement du tunnel de Djebel Ouahch, les résultats de l’enquête n’ont pas été rendus publics à ce jour.
Cette affaire continue d’alimenter la polémique surtout que les Japonais de Cojaal, qui se sont vus résilier le projet, ont rejeté la responsabilité de cet effondrement sur l’ANA. Alors que le tunnel, long de 2 kms, demeure encore fermé, les Constantinois devront attendre de longs mois avant la délivrance, surtout qu’avec le passage par le centre-ville de milliers de véhicules des autres wilayas, notamment les poids lourds, la circulation automobile est devenue insoutenable.
Arslan Selmane
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L'échotier
le 20.11.14 | 11h32
Immobilisme
C'est le résultat de la responsabilité en fauteuil roulant, ça gesticule, mais çà ne bouge pas...
يعيشون حياة بدائية وأطفالهم لا يعرفون المدارس
جزائريون يسكنون خياما بلاستيكية في قلب العاصمة
الأربعاء 19 نوفمبر 2014 روبورتاج: ص.بورويلة
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“بركاهم”، “خديجة”، “علياء”، “غرسة”، “محمد” وغيرهم كثيرون.. أطفال ليس لهم أثر في سجلات الحالة المدنية في البلدية التي يقيمون في إقليمها، ولم يعرفوا يوما طريقا إلى المدرسة، لأنهم وبكل بساطة ينتمون إلى فئة من الجزائريين الذين لم تشملهم خيراتها.
يكفي أن تطأ قدماك المنطقة الصناعية ببلدية العاشور، في العاصمة، لتقف على وضع مزري لقرابة 200 شخص بين راشدين وصغار، اتخذوا من الخيام المنصوبة من بلاستيك وأكياس الدقيق وجمع النفايات، مساكن لهم، لا تقي من حر الصيف ولا برد الشتاء، هي قبيلة تفرقت على شكل أسر في ذلك المحيط الذي تنعدم فيه كل ضروريات الحياة.
في الوقت الذي تستعد الجزائر للاحتفال بالذكرى 22 لمصادقتها على اتفاقية حقوق الطفل، وفي الوقت الذي قارب تمدرس الأطفال بالجزائر نسبة 99 في المائة، تبقى هناك فئة من أطفالنا مركونة على الهامش.. لا علاقة لهم بالقراءة والكتابة، رغم ما لوقع ذلك على نفسياتهم.
من بين هؤلاء “محمد”، 12 سنة، أحد أبناء قاطني الخيام المنتشرة بمحيط بلدية العاشور.. حدّثنا محمد عن شغفه بالقراءة والكتابة اللتان حرم منهما، مضيفا أنه يغار من الأطفال الذين يشاهدهم يوميا متوجهين لأقسامهم طلبا للعلم الذي حرم منه هو وأبناء “قبيلته”.
وبجانبه تقف “خديجة”، 15 سنة، الحميراء ذات الجمال الساحر، حدثتنا بكثير من الحياء عن أمنيتها في تعلم القراءة والكتابة.. وعن يومياتها التي تقضيها هباء بين خيام سكان المكان المتواصلة فيما بينها، خاصة وأن من بين قاطني المكان أسر ذات ثلاثة وأربعة أجيال كلهم تؤويهم تلك الخيام، علما بأن عدد الصغار يبلغ الـ60 طفلا لم يعرف ولا واحد منهم طريق المدرسة.
ومن هؤلاء “بركاهم” ذات الـ8 سنوات التي أكدت والدتها أن من فرط شغفها بالدراسة وحبها للتعلم “نجدها دوما ممسكة بقلم وأي ورق تجده لتخط عليه طلاسم تقول إنها الكتابات التي تعلمتها..”، فكيف يحرم صغار من نعمة العلم في جزائر 2014؟
والغريب في الأمر، أن نصف الأطفال هنا في منطقة العاشور الصناعية، غير مسجلين في سجلات الحالة المدنية. يقول “عطية”، أحد رجال هذا الحي الفوضوي، إن ثلاثة من أبنائه غير مسجلين بالحالة المدنية، كونهم ولدوا خارج المستشفى، علما بأن الثلاثة الآخرين الذين ولدوا بمستشفى بني مسوس تم تسجيلهم بصفة تلقائية مباشرة بين المستشفى ومصالح البلدية.. والمصير نفسه عانى منه بقية الأطفال، فقد أوضح “الحاج”، أحد “رجال القبيلة”، بأن سبب عدم تمدرس أبنائه راجع إلى كونه لا يملك شهادة إقامة.
أما عن النظافة، فحدث ولا حرج ... إذ كيف لعوامل النظافة أن تتوفر في وسط تغيب عنه المياه التي يجلبها ذات الأطفال، سواء بأيديهم من أحد المصانع المجاورة لهم، أو على ظهر الحمار، فضلا عن دورة المياه التي لم نتجرأ على السؤال عنها، حيث قال أحد الصغار إنها عبارة عن حفرة يتداول عليها الجميع، ولكم أن تتصوروا الأمراض التي من شأنها أن تنشأ عن ذلك.
نصلي بـ”الله أكبر” فقط وأمنيتنا قراءة القرآن
“حرمني جهلي من تلاوة سورة الفاتحة”، “أمنيتي أن أتمكن يوما من قراءة القرآن”، “أغار من الرجال الذين أراهم يتلون القرآن بالمسجد”، تلك شهادات استقيناها خلال دردشتنا مع بعض سكان تلك الخيام البالية، فقد شهد من يواظب على تأدية الصلاة بأنهم يكتفون بتكبيرة الإحرام “الله أكبر” فقط طيلة الصلاة ثم يسلّمون!
أما “خيرة” التي كانت في آخر أشهر الحمل، والتي شهدت أنه رغم قسوة العيش، فهي تحرص على صلواتها التي لا تردد فيها سوى “الله أكبر”، في حين أشار “الحاج” 40 سنة إلى أنه يفضل التوجه لمسجد “العاشور” الذي لا يبعد عنهم كثيرا لتأدية صلواته، إذ يتبع حركات الإمام وكفى، مضيفا أنه يغار من الذين يحرصون على قراءة القرآن داخل المسجد ويودّ لو لم يكن أميا ليعمل مثلهم.
“خيرة” زوجة عطية، وأم لـ6 أطفال وسابعهم في الطريق، لمحناها تطلّ علينا من وراء ستار كان يفصل الخيمة عن خارجها، فاستسمحنا زوجها للحديث إليها دون المصوّر، كون النساء هنا “محجوبات”، مثلما قاله لنا “عطية”.. “الفتاة عندنا تتّحجب حينما تبلغ 10 سنوات ولا تقابل الغريب”، رددها علينا ثانية ونحن نلج “صالة” الخيمة التي تحتوي على جهاز تلفاز ومنصة صففت عليها مختلف العلب والزجاجات الفارغة التي كانت تحوي في الأصل عصائر ومواد غذائية.. احتفظت بها “خيرة” للزينة..!
خندق لمنع تسرب مياه الأمطار
وما جلب انتباهنا هو ذلك الخندق الذي تم حفره على امتداد الخيمة، والذي أوضح “عطية” أنهم حفروه لمنع مياه الأمطار من أن تغمر الخيام، لتضيف زوجته قائلة.. “زورونا عند بداية الشتاء لتقفوا على معاناتنا... يكفي أن تعلموا أننا نعيش حينها في مستنقع لا تقينا منه لا الأحذية البلاستيكية ولا أي شيء آخر... لتتساءل “هل نحن جزائريون ونسالو في خيرات هذا البلد؟ أم أننا جزائريين بالنفو فقط... صدقينا أننا نفرح لأفراح الجزائر ونحزن لما يضرّها، فلماذا لا يعيرونا الاهتمام؟”، قالتها بنبرة حزينة.
وتقول خديجة تلك الفتاة الحميراء إن “الليبوط” يلازم أرجلهم طيلة فصل الشتاء... لتقترب منا عند خروجنا من الخيمة وتردد بأن أمنيتها تعلم كتابة اسمها، وحينما سألناها إن كانت تتردد على أسواق ومحلات العاصمة ردت قائلة “يا ويلي واش اداني..”... تاركة الانطباع بأنها طيلة عمرها (16 سنة) لم تزر يوما خديجة أحياء العاصمة الأخرى.
20 سنة في خيمة ولا حق لنا في السكن
“عايشنا العشرية السوداء ونحن بهذه الخيام، وكنا نستيقظ يوميا على مقتل شخص أو شخصين ورميه بهذه المساحة التي كانت عبارة عن منطقة غابية، وحوّلت اليوم إلى منطقة صناعية.. ورغم مرور أكثر من 20 سنة على تلك الفترة، تغيرت كثير من الأشياء وتحول المكان الذي نقطنه إلى منطقة عمرانية.. ورغم كل هذه التغيرات، بقينا نحن على حالنا.. وفي خيام مصنوعة من أكياس البلاستيك، نغيّرها كلما تآكلت... فأين حقنا في الاستفادة من سكن. نحن جزائريون أبا عن جد؟”، رددها على مسامعنا بعض سكان الحي، حتى أن منهم من سعى إلى إظهار شهادة ميلاد أبيه وجدّه، والتي بينت أنهم ينحدرون من مدينة بوسعادة ومن قبيلة تدعى “عرش أولاد سيدي زيان”، مثلما ورد على الوثيقة.
هذه التساؤلات قمنا بنقلها إلى السيد سليني دحمان، رئيس بلدية العاشور، الذي أكد أنه لم يتلق أي طلب للسكن من قبل هؤلاء المواطنين، مضيفا أنه في الوقت الذي يسعى كثيرون من سكان الأحياء القصديرية إلى المطالبة بحقهم في السكن يوميا: “لم أتلق يوما طلبا من قبل سكان الخيام منذ تواجدي على رأس بلدية العاشور منذ سنتين”.
أما عن تحصيل رزقهم، فأكد لنا شباب الخيام بأنه لا عمل قار لهم وأنهم يسترزقون من جمع الخبز اليابس وبيعه للموالين بـ70 دينارا للكيس الكبير.
عدد القراءات : 6853 | عدد قراءات اليوم : 27
أنشر على
1 - arteh
alger
2014-11-18م على 23:47
هؤلاء بدو الرحل لهم مواشي يرعون فوق ارض (دنيا بارك)ليسةارضهم....ولهم سيارات وشاحنات مرقمة ترقيم الولايات السهبية....فهم اغنياءلكنهم بدو الرحل
....وليسو من العاصمة....
2 - hicham
canada
2014-11-19م على 2:53
بلد اابطرول سورة مالمة جدا .ولفاهم يفهم
3 - hodna
dz
2014-11-19م على 2:12
سيدي الرئيس ادرك الفقراء قبل ان يدركك الموة فلا يشفع لك اى اح الا عملك ولا اراك قدهيئة لاخرتك شيئا ومن ينافقوك فلن تاخذ منهم حتى الفاتحة وانت في قبرك ومهما كانت قرابتهم ادرك نفسك ان الوقت عدوك
4 - جلول
الجزائر
2014-11-19م على 4:30
لايجب طلب الإقامة في التمدرس ولا في الإمتحانات فقد\ شاهدت كثيرا من طلبة التعلم بالمراسلة يحرمون من الإمتحانات بسبب الإقامة فهو جزائري وانتهى
5 - عبد الحفيظ
جزائري
2014-11-19م على 5:16
حسبنا الله ونعم الوكيل هل تعلم يا فخامة الرئيس ويا معالي الوزير ونحن نرى ونشاهد والي العاصمة الزواخ الفواخ يقول القد قظينا على البيوت القصديرية وتم ترحيل الف والفين ....؟والعكس هناك براة لم ترى نور الكهرباء بعد في بلاد من اغنى الدول
6 - faresfares
algerie
2014-11-19م على 6:15
ما يقراو ما يكتبو ويحوسهم يديرولو demande سبخان الله
7 - rachid
algerie
2014-11-19م على 7:16
هذا في 2014 و الله غير عيب على المسؤولين الناس اتخمم ترحل الى القمر و نحن مازال نعني بتكفل الفقراء الجزائرين
8 - جباحية
france
2014-11-19م على 8:48
لابد من معاقبة الوالدين اولا ثم ان نرفع القضية امام العدالة لمعاقبة المسؤلين المحليين ونبدا برئيس البلدية و الجمعيات الحوكمية و غير الحكومة
تحيا الجزائر والله يرحم الشهداء
9 - mohamed
algerie
2014-11-19م على 10:44
هولاءالمعدبون في الارض الله يكون في عونهم اما المسؤولين الله يتولاهم
-
Retour sur les déclarations du wali au forum d’An Nasr
Ouadah et ses prismes réducteurs
le 18.11.14 | 10h00
8 réactions
Hocine Ouadah, wali de Constantine
L’Etat s‘est réveillé pour sauver la wilaya, mais l’entreprise gigantesque semble piégée par l’incompétence des intervenants et le tsunami de la prédation.
Décidemment, c’est une chose ardue que de comprendre Constantine et les
constantinois. Le cas de Hocine Ouadah, notre wali en poste depuis deux
ans, est édifiant à ce sujet. En dépit de son expérience et sa longue
carrière en tant que wali, Ouadah a fait preuve jeudi dernier, de
difficultés à saisir ce que veulent les constantinois. «Je n’ai jamais
vu de telles réactions», s’est-il étonné, en évoquant des résistances
des citoyens, face aux chantiers de l’évènement «Constantine capitale
2015 de la culture arabe».
La wilaya a bénéficié d’une manne de 256 milliards de dinars (hors programmes de logements) et c’est une chance inouïe, alors pourquoi se plaindre ? sest-il-interrogé. «Les habitants doivent s’adapter aux chantiers de préparation de la manifestation de 2015, parce que tout ce qui est fait est dans leur intérêt». Mais sait-il au moins que les habitants sont fatigués parce que leur ville est sens dessus-dessous depuis le début des travaux du Tramway en 2006 et sans discontinuité ?
Ces résistance – il n’y en a pas des masses en vérité - relayées par la presse, semblent agacer le chef de l’exécutif local. En décodé, il aurait préféré de la reconnaissance et des applaudissements à la place des critiques et l’insatisfaction. C’est notre wali. Invité jeudi au forum du journal An Nasr, Ouadah s’est étalé longuement sur les exploits de l’exécutif en s’attribuant presque la note complète.
On l’attendait direct et rassurant, nous avons découvert un commis d’Etat qui sait éluder les questions et user du laïus et des lapalissades pour noyer le poisson et flouer davantage l’opinion locale. Bref, l’homme a laissé les journalistes sur leur faim. Pour lui, si quelque chose ne va pas, c’est la faute aux autres. Si la circulation routière est congestionnée au centre-ville, c’est parce que les gens ont recours à leurs voitures un peu trop. Si la délinquance et la guerre des gangs se sont emparés de nos quartiers, c’est la faute aux parents et à l’école.
Et si l’hygiène et le cadre de vie sont déficitaires, c’est parce que les assemblées locales n’ont pas joué leurs rôles. Sur ce point au moins, il a raison. «Les infrastructures et les programmes réalisés sont la preuve que les hommes ont bossé», a-t-il insisté pour encenser son équipe. Mais sait-il seulement que l’indice du bonheur des citoyens n’est pas calculé en prenant en compte uniquement la disponibilité des infrastructures ? La qualité de vie des constantinois demeure pénible, en dépit du développement par l’infrastructure.
De nombreux chercheurs universitaires ont mis le doigt sur des causes situées ailleurs. Ce qui fait jaser la population n’est pas simples jérémiades d’enfants gâtés. La wilaya a été sciemment délaissée pendant des décennies jusqu’à toucher le fond de la clochardisation. Et quand l’Etat s‘est réveillé pour faire du sauvetage, l’entreprise gigantesque semble piégée par l’incompétence des intervenants et le tsunami de la prédation. Les constantinois ne sont pas des enfants pour croire aux contes de fée.
La wilaya a bénéficié d’une manne de 256 milliards de dinars (hors programmes de logements) et c’est une chance inouïe, alors pourquoi se plaindre ? sest-il-interrogé. «Les habitants doivent s’adapter aux chantiers de préparation de la manifestation de 2015, parce que tout ce qui est fait est dans leur intérêt». Mais sait-il au moins que les habitants sont fatigués parce que leur ville est sens dessus-dessous depuis le début des travaux du Tramway en 2006 et sans discontinuité ?
Ces résistance – il n’y en a pas des masses en vérité - relayées par la presse, semblent agacer le chef de l’exécutif local. En décodé, il aurait préféré de la reconnaissance et des applaudissements à la place des critiques et l’insatisfaction. C’est notre wali. Invité jeudi au forum du journal An Nasr, Ouadah s’est étalé longuement sur les exploits de l’exécutif en s’attribuant presque la note complète.
On l’attendait direct et rassurant, nous avons découvert un commis d’Etat qui sait éluder les questions et user du laïus et des lapalissades pour noyer le poisson et flouer davantage l’opinion locale. Bref, l’homme a laissé les journalistes sur leur faim. Pour lui, si quelque chose ne va pas, c’est la faute aux autres. Si la circulation routière est congestionnée au centre-ville, c’est parce que les gens ont recours à leurs voitures un peu trop. Si la délinquance et la guerre des gangs se sont emparés de nos quartiers, c’est la faute aux parents et à l’école.
Et si l’hygiène et le cadre de vie sont déficitaires, c’est parce que les assemblées locales n’ont pas joué leurs rôles. Sur ce point au moins, il a raison. «Les infrastructures et les programmes réalisés sont la preuve que les hommes ont bossé», a-t-il insisté pour encenser son équipe. Mais sait-il seulement que l’indice du bonheur des citoyens n’est pas calculé en prenant en compte uniquement la disponibilité des infrastructures ? La qualité de vie des constantinois demeure pénible, en dépit du développement par l’infrastructure.
De nombreux chercheurs universitaires ont mis le doigt sur des causes situées ailleurs. Ce qui fait jaser la population n’est pas simples jérémiades d’enfants gâtés. La wilaya a été sciemment délaissée pendant des décennies jusqu’à toucher le fond de la clochardisation. Et quand l’Etat s‘est réveillé pour faire du sauvetage, l’entreprise gigantesque semble piégée par l’incompétence des intervenants et le tsunami de la prédation. Les constantinois ne sont pas des enfants pour croire aux contes de fée.
«Les constructions illicites SONt un souk»
Interrogé sur la prolifération des lotissements illicites et la passivité des autorités, Hocine Ouadah a répondu, lors du forum d’An Nasr, que «les constructions illicites à Constantine sont un souk», en voulant dire que n’importe qui peut faire n’importe quoi et en mettant les APC devant leurs responsabilités.«Attention, ne vous fourvoyez pas, parce que je ne régulariserai aucune situation. Ces lotissements ne seront jamais raccordés au gaz, à l’électricité et à l’eau.», a-t-il averti. N. N.
Nouri Nesrouche
Vos réactions 8
huron
le 20.11.14 | 15h18
Retour sur texte.
1 - « L’État s‘est réveillé pour sauver la wilaya, mais l’entreprise gigantesque… »
Dès le départ, cette opération aurait justifié la mise en place d’une « mission » pour planifier, coordonner et animer les chantiers, les entreprises, les crédits, depuis l’appel d’offre jusqu’à la réception, et pour assurer la communication.
C’est pourquoi l’État, pas le wali seul, ne sera pas en mesure de sauver la situation, pas même la face de la Constantine millénaire, pour cela précisément promise à son année de gloire en 2015 !
2 - « Ces résistances … » ?
D’où qu’elles viennent, quelles que soient leurs raisons, ne tournent-elles pas le dos à la Ville comme à une mal aimée ?
Faudrait-il en conclure qu’il n’existerait plus de liens affectifs entre Constantine et ses habitants ?
Alors, le mal serait pire qu’une inauguration en demi-teinte de Constantine capitale de la culture arabe.
Mais le pire ne serait pas atteint pour autant : car ce serait l’aveu d’une Ville qui a perdu son âme.
Ce serait presque une destruction de cette Ville millénaire par ses propres habitants !
Cela est-il envisageable ?
3 –« … si quelque chose ne va pas, c’est la faute aux autres. »
C’est souvent ce que l’on dit.
Ce faisant, on passe sous silence sa propre responsabilité.
N’y aurait-il donc plus de « responsables » à Constantine ?
Oh, quelle humiliation ce serait pour Elle !
Et quelle monstruosité puisque, cette humiliation, elle en serait la propre cause : pour n’avoir pas été en état de prendre ses responsabilités dans ce temps et devant l’Histoire !
huron
Dès le départ, cette opération aurait justifié la mise en place d’une « mission » pour planifier, coordonner et animer les chantiers, les entreprises, les crédits, depuis l’appel d’offre jusqu’à la réception, et pour assurer la communication.
C’est pourquoi l’État, pas le wali seul, ne sera pas en mesure de sauver la situation, pas même la face de la Constantine millénaire, pour cela précisément promise à son année de gloire en 2015 !
2 - « Ces résistances … » ?
D’où qu’elles viennent, quelles que soient leurs raisons, ne tournent-elles pas le dos à la Ville comme à une mal aimée ?
Faudrait-il en conclure qu’il n’existerait plus de liens affectifs entre Constantine et ses habitants ?
Alors, le mal serait pire qu’une inauguration en demi-teinte de Constantine capitale de la culture arabe.
Mais le pire ne serait pas atteint pour autant : car ce serait l’aveu d’une Ville qui a perdu son âme.
Ce serait presque une destruction de cette Ville millénaire par ses propres habitants !
Cela est-il envisageable ?
3 –« … si quelque chose ne va pas, c’est la faute aux autres. »
C’est souvent ce que l’on dit.
Ce faisant, on passe sous silence sa propre responsabilité.
N’y aurait-il donc plus de « responsables » à Constantine ?
Oh, quelle humiliation ce serait pour Elle !
Et quelle monstruosité puisque, cette humiliation, elle en serait la propre cause : pour n’avoir pas été en état de prendre ses responsabilités dans ce temps et devant l’Histoire !
huron
la vraie image est les cafés restos!
Ce wali travaille bien! cependant il faut faire attention a
la vraie image de la ville qui est ses cafés restaurant lieux public
etc..
personnellement j'aurais honte de ses cafés de l'actuelle constantine qui a la route de setif en dirait c'est le gourzi "douar, non on ne peut pas présenter un produit d'un douar dans une capitale etc...
personnellement j'aurais honte de ses cafés de l'actuelle constantine qui a la route de setif en dirait c'est le gourzi "douar, non on ne peut pas présenter un produit d'un douar dans une capitale etc...
S'est quoi un Wali ????
Par définition.
Un groom de service prêt à porter les bagages de ses maîtres en échange d'un bon pourboire.
Un maître d’hôtel à cheval derrière les serveurs.
Un apprenti maçon pendant les rénovations et changement de décor.
Un chef bien soigné ayant gouté à tous les plats.
Un voyageur éternel avec une valise toujours bouclée et des poches secrètement gardées.
Un homme à tout faire qui ne fait jamais rien
Un groom de service prêt à porter les bagages de ses maîtres en échange d'un bon pourboire.
Un maître d’hôtel à cheval derrière les serveurs.
Un apprenti maçon pendant les rénovations et changement de décor.
Un chef bien soigné ayant gouté à tous les plats.
Un voyageur éternel avec une valise toujours bouclée et des poches secrètement gardées.
Un homme à tout faire qui ne fait jamais rien
Qui n'a pas brillé, ne brillera pas...
256 milliards de dinars pour de la poésie, des chants, de la
danse, des navets en guise de films, des âneries en guise de livres, le
tout étant appelé à disparaître des mémoires des Constantinois, des
Algériens et des Arabes en généra, une fois, les feux de la rampe
éteints, comme ce fut le cas pour le festival panafricain de Khalida
Toumi il y a deux ans.
256 milliards de Dinars pour du vent pendant que dans les hôpitaux de la ville, les femmes accouchent dans des mouroirs, et les nouveaux nés viennent à la vie dans des lieux de mort.
Un Wali qui n'a pas réussi dans les Wilaya précédentes, comment voulez-vous qu'il brille dans celle-ci?
Il ferait mieux de se taire.
256 milliards de Dinars pour du vent pendant que dans les hôpitaux de la ville, les femmes accouchent dans des mouroirs, et les nouveaux nés viennent à la vie dans des lieux de mort.
Un Wali qui n'a pas réussi dans les Wilaya précédentes, comment voulez-vous qu'il brille dans celle-ci?
Il ferait mieux de se taire.
chapeau
je tire chapeau a cet article ...ce ouadah se prend pour monsieur je sais tout
Le journaliste s'appelle Nouri Nesrouche
L'article du Journaliste Si Nouri Nesrouche est réaliste,je
le félicite pour son honnêteté professionnelle ,pour sa critique
constructive, voir pour sa bonne plume, n'en déplaise à ceux qui
pensent le contraire.
Wali Courage, Ensemble nous réussissons
Mr le Wali, je suis sûr que les constantionois ne sont pas
contre ce qui se fait,mais de la manière dont les travaux sont réalisés
aux centre ville. C'est vrai que constantine a été abondonnée depuis des
decennie et c'est grace au président Bouteflika que la wilaya a respiré
un peu. Enfin bref,Mr le Wali, ces incompétents qui vous entoure ne
sont pas les constantinois,mais des résponsables executifs dont vous
êtes le chef.Même le PAPC,c'est un incompétent et vous le savez trés
bien,pourquoi vous le laissez? et vous avez les pouvoirs nécessaires.Mr
le Wali,c'est vrai que vous êtes peut être fatigué de l'ampleur des
travaux,mais les Constantinois ne sont pour rien.L'autoroute bloquée;la
circulation intenable et indescriptible,les travaux partout en plein
centre ville,tous les véhicules traversent le Chef lieu de
wilaya.....C'est la faute à qui?
Enfin,les visiteurs sont plus nombreux que les Constantinois durant la journée Mr le Wali.
Enfin,les visiteurs sont plus nombreux que les Constantinois durant la journée Mr le Wali.
Méprisant
Fidèle à tous ces hommes et femmes à qui l'on demande d'être
responsables, ce wali, se sentant au-dessus de tout le monde, adopte une
attitude méprisante. Il est le seul compétent, le seul à savoir, le
seul à ordonner. Résultat des courses, la ville coule, la wilaya est
dans la mouise et lui accuse les autres d'être responsable de ses
propres faiblesses.
2e Résidence euro-algérienne des photographes
Valoriser et promouvoir le patrimoine de Constantine
le 19.11.14 | 10h00
Réagissez
C’est sous le thème «Constantine, Regards croisés, patrimoine et culture» que la 2e édition de la Résidence euro-algérienne des photographes aura lieu du 21 au 24 novembre 2014, à Constantine.
Organisée par la Délégation de l’Union européenne en Algérie, en
coordination avec les services culturels des Etats membres de l’Union
européenne et en partenariat avec le «Programme de protection et de
valorisation du patrimoine culturel algérien», cette manifestation
regroupera, selon un communiqué parvenu à notre rédaction, 10
photographes algériens ainsi que 11 photographes européens. Elle se fixe
pour objectif la valorisation et la promotion du patrimoine de
Constantine à travers la photographie et le regard croisé des artistes
venus d’Europe et d’Algérie, sous la direction artistique de l’Espagnol
Juan Angel De Corral.
«L’esprit de cette résidence, au même titre que celle de 2010, à Alger, est de mettre en valeur le patrimoine de Constantine par la préparation d’un livre d’art et d’une exposition photos itinérante qui se tiendra à Constantine, dans le cadre de la manifestation ‘‘Constantine, capitale culturelle arabe 2015’’ ainsi que dans d’autres villes algériennes et européennes», poursuit le communiqué de la Délégation de l’Union européenne en Algérie. La présentation de cet événement aura lieu le 20 novembre 2014, à 21h, à l’hôtel Ibis de Constantine en présence de Dirk Buda, premier conseiller de la Délégation de l’Union européenne en Algérie, ainsi que du directeur artistique et des photographes invités.
«L’esprit de cette résidence, au même titre que celle de 2010, à Alger, est de mettre en valeur le patrimoine de Constantine par la préparation d’un livre d’art et d’une exposition photos itinérante qui se tiendra à Constantine, dans le cadre de la manifestation ‘‘Constantine, capitale culturelle arabe 2015’’ ainsi que dans d’autres villes algériennes et européennes», poursuit le communiqué de la Délégation de l’Union européenne en Algérie. La présentation de cet événement aura lieu le 20 novembre 2014, à 21h, à l’hôtel Ibis de Constantine en présence de Dirk Buda, premier conseiller de la Délégation de l’Union européenne en Algérie, ainsi que du directeur artistique et des photographes invités.
N. K.
Boulevard Belouizdad : Des éléphants dans un champ de porcelaine
le 13.11.14 | 10h00
1 réaction
L’entreprise chargée de refaire les trottoirs du boulevard Belouizdad (ex-St Jean) a cru bon de casser tout pour tout refaire. L’entrepreneur et l’architecte du bureau d’études chargé du suivi, ont donc massacré, sans en être conscients, les bordures de trottoirs en pierre bleue (encore !!), en bon état et datant de plus d’un siècle, et ce sur une longueur d’environ 50 mètres linéaires.
Cela s’est passé dans l’après-midi d’hier à l’entrée du boulevard du
côté de la place des Martyrs. A l’aide du marteau piqueur, des ouvriers
agissant sur ordre, ont commis ce énième crime contre les éléments
urbains de la ville et le cachet de son centre historique. Heureusement,
des citoyens qui passaient par là ont remarqué les travaux et réagi
dans un élan extraordinaire pour empêcher le pire.
Un homme providentiel, rejoint par d’autres simples passants, ont agi spontanément pour stopper le massacre et interrompre ce chantier de la honte qui s’inscrit dans le même registre triste et diabolique de celui du massacre des escaliers de «Bata». Les responsables de la ville, notamment le directeur de l’urbanisme et de la construction, maitre d’œuvre, ont pourtant promis que l’épisode des escaliers ne se renouvellera pas. Les voilà qui (re)lâchent leurs éléphants dans le champ de porcelaine qu’est le centre historique de Constantine.
Ce n’est jamais assez de le répéter, l’urgence des chantiers de la manifestation 2015 ne justifie pas cette démarche volontariste qui ne respecte en rien la délicatesse du tissu urbain de la ville et même la loi qui protège le périmètre urbain. Les citoyens intervenus hier pour interrompre le chantier ont poussé leur élan jusqu’à s’organiser sur place et partir au cabinet du wali où ils ont rencontré son chef de cabinet qui a ordonné l’arrêt des travaux. En tout cas, leur action salutaire (et l’élan citoyen qui les a porté) est un acte exemplaire à méditer.
Un homme providentiel, rejoint par d’autres simples passants, ont agi spontanément pour stopper le massacre et interrompre ce chantier de la honte qui s’inscrit dans le même registre triste et diabolique de celui du massacre des escaliers de «Bata». Les responsables de la ville, notamment le directeur de l’urbanisme et de la construction, maitre d’œuvre, ont pourtant promis que l’épisode des escaliers ne se renouvellera pas. Les voilà qui (re)lâchent leurs éléphants dans le champ de porcelaine qu’est le centre historique de Constantine.
Ce n’est jamais assez de le répéter, l’urgence des chantiers de la manifestation 2015 ne justifie pas cette démarche volontariste qui ne respecte en rien la délicatesse du tissu urbain de la ville et même la loi qui protège le périmètre urbain. Les citoyens intervenus hier pour interrompre le chantier ont poussé leur élan jusqu’à s’organiser sur place et partir au cabinet du wali où ils ont rencontré son chef de cabinet qui a ordonné l’arrêt des travaux. En tout cas, leur action salutaire (et l’élan citoyen qui les a porté) est un acte exemplaire à méditer.
Nouri Nesrouche
Vos réactions 1
L'échotier
le 15.11.14 | 13h27
Jusqu'à quand
il faut attendre pour virer ces barbares qui massacrent tout
sur leur passage. La ville est déjà défigurée alors ils s'attaquent à
tout ce qui reflètent leur incompétence, leur indigence et leur
médiocrité : les beaux quartiers laissés par l'ancienne puissance
coloniale car ils sont incapables de reproduire une infime partie.
Constantine, ville sinistrée par l'incompétence...Ah où est le Colisée,
le Versailles, l'Olympia, le grand par urbain de la brèche...
Projets de l’évènement de 2015 : Le massacre continue
le 18.11.14 | 10h00
1 réaction
Décidément, les autorités de la wilaya de Constantine semblent faire la sourde oreille à toutes les protestations des citoyens de la ville, qui se sont élevés énergiquement contre les opérations de démolition menée depuis le mois d’août dernier au niveau des escaliers du Coudiat, mais aussi au boulevard Belouizdad.
On se rappelle que la semaine dernière, des dizaines de citoyens se
sont mobilisés pour arrêter le massacre perpétré sur le trottoir situé
près de la place des Martyrs, où des agents avaient été chargés
d’enlever au marteau piqueur les bordures en pierre bleue. Un matériau
qui a résisté plus de 150 ans. Si l’opération est à l’arrêt depuis, le
marteau piqueur a finalement repris ses droits, ce samedi, et contre
toute attente, pour cibler les escaliers situés à proximité du café
Royal.
En une journée, on est venu à bout de la vingtaine de marches, reliant le Coudiat à la rue Abane Ramdane. «C’est un travail de vandales ce qui vient de se passer devant le café Royal ; je suis scandalisé ; je ne sais comment qualifier les responsables de cet acte indigne», a crié un habitant du Coudiat. Hier, la désolation se lisait sur tous les visages des passants.
«A ce rythme, je crains pour les autres escaliers de la ville ; on finira ainsi par détruire tout ce qui reste de son patrimoine architectural; il suffit de voir ce qui se fait sur les bâtisses des rues Abane Ramdane, Abderrahmene Bouderbala et Belouizdad ; c’est du bradage à grande échelle.», commente un riverain.
Ce dernier fera remarquer qu’une autre opération est en train de se préparer au niveau des rampes Boulefrinat Khadoudja, plus connues par les «S», reliant la place Colonel Amirouche à l’avenue Aouati Mostefa, où les engins ont déjà terrassé toute la chaussée, qui ressemble désormais à un champ de patates, en attendant la suite. Pour rappel, au mois d’août dernier, la démolition des escaliers dits de Bata, lancée dans la nuit, a été menée jusqu’au bout, malgré les protestations de nombreux Constantinois.
Achevées il y a une quinzaine de jours, les fameuses marches de pierre bleue irremplaçables, ont laissé place à des marches en matériau «vulgaire», moche, quelconque et d’une piètre qualité. Et dire que de hauts responsables dans cette wilaya trouvent encore l’audace de parler comme s’il s’agit d’un «chef-d’œuvre» en affichant du mépris pour la population.
En une journée, on est venu à bout de la vingtaine de marches, reliant le Coudiat à la rue Abane Ramdane. «C’est un travail de vandales ce qui vient de se passer devant le café Royal ; je suis scandalisé ; je ne sais comment qualifier les responsables de cet acte indigne», a crié un habitant du Coudiat. Hier, la désolation se lisait sur tous les visages des passants.
«A ce rythme, je crains pour les autres escaliers de la ville ; on finira ainsi par détruire tout ce qui reste de son patrimoine architectural; il suffit de voir ce qui se fait sur les bâtisses des rues Abane Ramdane, Abderrahmene Bouderbala et Belouizdad ; c’est du bradage à grande échelle.», commente un riverain.
Ce dernier fera remarquer qu’une autre opération est en train de se préparer au niveau des rampes Boulefrinat Khadoudja, plus connues par les «S», reliant la place Colonel Amirouche à l’avenue Aouati Mostefa, où les engins ont déjà terrassé toute la chaussée, qui ressemble désormais à un champ de patates, en attendant la suite. Pour rappel, au mois d’août dernier, la démolition des escaliers dits de Bata, lancée dans la nuit, a été menée jusqu’au bout, malgré les protestations de nombreux Constantinois.
Achevées il y a une quinzaine de jours, les fameuses marches de pierre bleue irremplaçables, ont laissé place à des marches en matériau «vulgaire», moche, quelconque et d’une piètre qualité. Et dire que de hauts responsables dans cette wilaya trouvent encore l’audace de parler comme s’il s’agit d’un «chef-d’œuvre» en affichant du mépris pour la population.
Arslan Selmane
Vos réactions 1
huron
le 20.11.14 | 23h54
Le tournis.
Dans toutes les villes du monde la voirie est urbaine. Pas nationale.
Ces travaux autoritaires et pour le moins surprenants,à hauteur des escaliers du Coudiat, mais aussi au boulevard Belouizdad,imputables à la wilaya apparaissent comme le fait d'une autorité d'occupation.
Constantine pourrait-elle donc ne plus s'appartenir ?
On pourrait croire un canular.
Force est de constater que c'est la réalité,sans explication ni recours.
On en perd la raison.
Les envahisseurs auraient-ils débarqué à Cirta ?
Ces travaux autoritaires et pour le moins surprenants,à hauteur des escaliers du Coudiat, mais aussi au boulevard Belouizdad,imputables à la wilaya apparaissent comme le fait d'une autorité d'occupation.
Constantine pourrait-elle donc ne plus s'appartenir ?
On pourrait croire un canular.
Force est de constater que c'est la réalité,sans explication ni recours.
On en perd la raison.
Les envahisseurs auraient-ils débarqué à Cirta ?
رسالة الأسبوع
استغاثة أولياء تلاميذ مدرسة حساني أحمد الابتدائية
الأربعاء 19 نوفمبر 2014 elkhabar
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يؤسفنا نحن أولياء تلاميذ مدرسة حساني أحمد الابتدائية، أن نتقدم إليكم السيد مدير التربية لشرق ولاية الجزائر بهذا التظلم، والمتمثل في الوضعية المزرية والمؤسفة التي أصبح يتمدرس فيها أبناؤنا.
في هذا الشأن سبق في يوم 20 أكتوبر 2014 أن تقدمنا لحضرتكم بشكوى وتظلّم بسبب الاكتظاظ والتوقيت الجديد الذي مس تلاميذ مدرسة حساني أحمد الابتدائية الواقعة في الحي الدبلوماسي بدرڤانة بعد إدماج تلاميذ مدرسة محمد دوزي الابتدائية التي تم هدمها في جوان 2014، حيث أنه أدخل يوم السبت وظهيرة الثلاثاء في التوقيت الجديد، مما سبّب حرمان التلاميذ من حقهم الطبيعي والقانوني (العطلة الأسبوعية) ونخص بالذكر تلاميذ السنة الخامسة الذين يمرون بمرحلة انتقالية تدعو للاهتمام بالجانب النفسي بهدف مساعدتهم على التركيز والتغلب على التوتر والخوف وليس بحرمانهم من حقهم في الراحة الأسبوعية التي تعتبر برنامجا للتخلص من المجهود الفكري وتمنحهم فرصة استيعاب معلومات جديدة والتأقلم مع البرامج التعليمية. ولا يخفى على سيادتكم ما يسببه هذا الحرمان من اختلال في التوازن بين المذاكرة والترفيه، خصوصا أن الاختبارات على الأبواب، حيث أصبح التلميذ يرى المدرسة مكانا للتعب وليس للتحصيل العلمي.
وعليه، فإنهم يستغيثون بكم، ونعلم أنه من صلاحياتكم الاتصال بالهياكل والهيئات المعنية لتوفير الشروط التي تمكّن من السير الحسن لمؤسسات التربية. ولهذا نحيطكم علما بأنه يوجد مكتبة بجانب المدرسة لا تقدّم أي نشاط وروضة باتت منتهية الأشغال، كما يوجد دار الشباب التي تحتوي على أكثر من أربع (04) قاعات، نسألك سيدي إذا أمكن استغلال إحدى المذكورات كحل مؤقت في انتظار حل نهائي، خصوصا أنه مرت 3 شهورعلى تهديم مدرسة دوزي ولم يحرك ساكنا فيها. نرجو من سيادتكم الاهتمام لانشغالاتنا وقلقنا على مستقبل أولادنا واستجابتكم لاستغاثتهم. وفي انتظار ردكم المبشّر تقبلوا منا فائق الاحترام والتقدير.
الرسالة مرفقة بإمضاءات مجموعة من أولياء التلاميذ
نداء إلى المدير العام لسوناطراك
لم أجد كيف أبدأ هذا النداء المؤسف، الذي اضطررت لكتابته لأن المشكل طال أربع سنوات، فأنا متقاعد من مديرية الإنتاج لحاسي الرمل منذ سنة 2010، ولم أتقاض حتى اليوم مستحقات الرجعية منذ 2008 لمنحة IFRI ومنح أخرى من المستحقات، كيف ونحن المتقاعدون، منهم من فارق الحياة وهناك من هو مريض، وقد أمضينا في الشركة نصف حياتنا في ظروف قاسية جدا خاطرنا حتى بحياتنا من أجل الإنتاج أكثر واليوم تقول لنا مديرية الإنتاج بحاسي الرمل ليس لدينا عمال ليتكفلوا بملفاتكم. وحتى المديرية المركزية المتواجدة بحيدرة في الجزائر العاصمة أخبرونا بأن ملفاتنا هي في حاسي الرمل وليس لها دخل في الموضوع. فيا للعجب هل أصبحت سوناطراك تسيّر بدون سلطة ولا ضمير، ثم كيف لهذه الشركة الضخمة أن تكلف عامل أو عاملين للقيام بهذه المهمة، أليس هذا عيب لشركة عالمية مثل سوناطراك يعاني فيها متقاعد التهميش؟ وعليه أرجو منكم السيد المدير العام لسوناطراك التدخل العاجل والاستجابة لهذا النداء الموجه لكم من أجل إيجاد حل مناسب لهذا المشكل وأنتم بالأخص سيدي المدير العام أدرى بظروف العمل في حاسي الرمل التي أمضيتم فيها عدة سنوات.
ب. أحمد سي مصطفى ولاية بومرداس
منذ متى تباع القبور فخامة الرئيس؟
نستنجد بكم فخامة رئيس الجمهورية بعدما نفذت كل السبل والطرق القانونية لاسترجاع حقنا في حماية حرمة أمواتنا بعد أكثر من 40 سنة من النزاع القضائي، فمنذ سنة 1969 ونحن نناضل بكل الطرق القانونية أمام العدالة، حيث بدأ النزاع بين سكان القرية مع امرأة وافتها المنية حول الحدود الفاصلة بين مزرعتها وبين المقبرة العائلية لقرية ارقبيثن الكائنة ببلدية معاتقة ولاية تيزي وزو. وفي هذا الشأن، فإن المحكمة أصدرت أحكاما في بادئ الأمر بعد تقرير خبير عقاري الذي أوضح طبيعة هذا النزاع والمتمثل في الحدود الفاصلة بين مزرعتها ومقبرتنا بكل وضوح، وبعد ذلك صدر حكم سنة 1975 يقضي بعدم الإزعاج في مزرعتها لا أكثر ولا أقل، وبعد الاستئناف صدر قرار عن مجلس قضاء تيزي وزو سنة 1976 يقضي بانتقال المجلس إلى أماكن النزاع قبل الفصل في الموضوع لكن هذا لم يحصل، وبعد ذلك وإثر تدخل أطراف عدة من عائلة المرحومة في النزاع والذين استعملوا وثائق لا قيمة لها قانونيا، تم تحويل النزاع من الحدود الفاصلة إلى نزاع حول ملكية المقبرة العائلية بعد إدعائهم بأن المحكمة فصلت في ملكية المقبرة، وهم يسعون إلى التنفيذ بطردنا من هذه المقبرة ليقوموا بعد ذلك بإزالة المقابر وفعل ما تسوّل لهم أنفسهم، فهل علينا فخامة الرئيس استظهار عقد ملكية لحماية هذه المقبرة وكيف أن العدالة لم تول أي اهتمام لحرمة الأموات رغم تأكيدنا على ذلك منذ سنة 1969 ولدينا كل الأدلة على ذلك. علما بأن هذه المقبرة تحوي رفات أجدادنا المدفونين فيها والذين يفوق عددهم العشرين فردا. فهل من المنطق والكرامة الإنسانية أن نتخلى عن رفات أجدادنا لتدنس وتنبش قبورهم؟ نحن عازمون للمضي قدما في حمايتها وحماية هذا الحق الإلهي بكل الطرق القانونية. ولتفادي التصادم مع هؤلاء الأشخاص، نناشدكم فخامة الرئيس التدخل العاجل وإيفاد لجنة تحقيق وزارية للتحري حول هذه القضية التي نخشى أن تؤدي إلى إراقة الدماء لحساسية الموقف، وأن تصدروا أمرا مستعجلا يوقف أي تنفيذ للحكم إلى غاية إيجاد حل نهائي لهذه المعضلة ولتفادي أي انزلاقات لا يحمد عقباها، وأن تأخذ العدالة مجراها الحقيقي وأن يرزقكم الله الصحة والعافية.
محتوت حميد عن سكان قرية ارقبيثن، بلدية معاتقة ولاية تيزي وزو
تصرفات غير مهنية
يشرفني التوجه إليكم معالي وزير الداخلية والجماعات المحلية عبر هذه الشكوى، راجيا منكم أخذها بعين الاعتبار، حيث بتاريخ 02/09/2014 توجهت صباحا إلى مصلحة الحالة المدنية لبلدية العفرون ولاية البليدة لاستخراج وثائق الحالة المدنية اللازمة لتصحيح خطأ مادي في شهادة ميلاد الوالدة والمتمثل في اللقب العائلي ليصبح حرازي بدلا من حريزي والباقي بدون تغيير لدى مصالح محكمة العفرون، أين اندهشت لما رأيته من فوضى ولامبالاة، فقاعة الشبابيك مكتظة عن آخرها بالمواطنين من جميع الفئات خاصة كبار السن وقد دخلت المصلحة بصعوبة بسبب الاكتظاظ والصراخ وتذمّر المواطنين بسبب غياب مفوض بالإمضاء حتى تم الاستعانة بنائب الرئيس للإمضاء على وثائق الحالة المدنية، بحثت عن الشباك الخاص بالمواطنين المقيمين خارج الولاية لكن لم أجده، فحاولت التكلم مع أعوان الشبابيك لكن دون جدوى، بعدها توجهت إلى الباب الخلفي لمقابلة رئيس المصلحة لكنه غير موجود وفجأة حضر شخص وطلب مني الخروج، فحاولت إقناعه أني أقيم خارج الولاية، ورغم إظهاري بطاقة التعريف الوطنية، إلا أنه طلب مني التوجه إلى الشبابيك مثلي مثل جميع المواطنين وأمر الحاجب بإخراجي فورا، فنصحني أحد الحجاب بالخروج لأن الشخص الذي يكلمني هو رئيس المجلس الشعبي البلدي، مما جعلني أتوجه مرة أخرى إلى الشبابيك، وبعد طول انتظار تم استخراج الوثائق المطلوبة ومن بينها شهادة ميلاد رقم 12 للوالدة وعقد زواج الجد وبطاقة عائلية للحالة المدنية محررة بالقلم بدلا من الإعلام الآلي بالأخطاء، حيث تم استخراج شهادة ميلاد الأم بتاريخ 01/09/2014 من طرف أحد الأقارب لقبها العائلي حرايزي بدلا من حريزي كما هو مدون في سجل الميلاد وأبيها محمد بن عد الرحمان بدلا من محمد بن عبد الرحمان وبعد يوم واحد وبتاريخ 02/09/2014 تم تدوين لقبها العائلي حريزي ووالدها محمد، أما عقد زواج والدها تم تدوين على أنه متزوج أمام قاضي محكمة الحجوط والصواب أنه مسجل ببلدية العفرون رغم استخراج شهادة عائلية للحالة المدنيــة وشهــادة ميـلاده رقـم 12 أن عقد زواجه مسجل في البلدية نفسها والدفتر العائلي الصادر من طرفها. إن هذه التصرفات لا تشرف الإدارة المحلية والمنتخبين المحليين وسكان بلدية العفرون الطيبين وأعتبرها منعزلة تماما عن مجهوداتكم الجبارة في خدمة الإدارة المحلية وتحسين المرفق العام وتقديم خدمة جيدة وسريعة للمواطن والقضاء على جميع أشكال البيروقراطية بتوصيات من فخامة رئيس الجمهورية والوزير الأول.
لذا أرجو منكم التدخل لوضع حد لهذه التصرفات غير المهنية وجعلكم الله دائما في خدمة الوطن والمواطنين.
بوطالب عبد القادر، شارع قيبوعة عبد القادر، العنصر وهران
رد على رسالة
بناء على المقال الصادر بجريدة “الخبر” اليومي العدد 7589 الصادر بتاريخ 22 أكتوبر 2014، ضمـن رسالة الأسبوع، تحت عنوان “طلبنا رفع الغبن فسلطوا علينا الحڤرة”.
جاء ردنا على المقال المنشور على النحو التالي:
نحن مواطنو بلدية لحوامد، نتوجه برسالة عاجلة إلى فخامة رئيس الجمهورية ووزير الدفاع الوطني، ننفي فيها ما جاء في المقال المنشور من تهم باطلة منسوبة إلى المدرسة التطبيقية لمدفعية الميدان- بوسعادة- حيث يطالب صاحبها (باتفاق مبرم مع بعض مواطني المنطقة والذين لا يمثلون إلا أنفسهم، أمام شرفاء ونزهاء وأحرار هذه القرية المجاهدة التاريخية) باسترجاع أراضيهم التي يزعمون استيلاء مؤسسة الجيش عليها، لاستعمالها كميدان للرمي بالأسلحة الثقيلة، وهو الأمر الذي تنفيه تماما كل الوثائق والمقررات الصادرة عن ولاية المسيلة والتي تقر بملكية هذه الأراضي للدولة الجزائرية، على اعتبار أن هذه المساحة أرض حجرية غير صالحة تماما للزراعة أو الفلاحة أو حتى لاستغلالها في البناء والعمران ولم تكن في أي وقت من الأوقات ملك لهم ولا لآبائهـم، كمـا نلفـت الانتباه إلى التجاوزات التي ارتكبت من طرف بعض الأطراف التي لها صلة بالمجلس الشعبي البلدي بالحوامد في نهب العقار والأراضي الواقعة ببلديتنا بدون حق، باستغلال النفوذ والرشوة والمحاباة.
ولأننا- فخامة الرئيس- نرى في مؤسسة “الجيش الوطني الشعبي” الدرع الحامي للوطن والمواطن، فإننا نرفع باسم الوطنية وباسم مبادئ “ثورة نوفمبر” نحن سكان قرية الحوامد، كل الولاء والتقدير لهذه المؤسسة، في سبيل خدمة الجزائر، ولو قدّر لهذه الأرض أن تدافع عمن يستحق ملكيتها لوهبت نفسها “للجيش الوطني الشعبي” وللجزائر، كما وهب الأحرار من أجدادنا سهول متيجة، عنابة، سرسو وبلعباس فداء للوطن، كما نعلن أنه لو كانت هذه الأرض ملك لسكان القرية، فإنه لفخر واعتزاز كبير لنا أن نهبـها للجيـش الوطنـي الشعبـي كـما فعل أسلافنا الشهداء والمجاهدين الذين صدقوا ما عاهدوا الله عليه.
-ولأننا نؤمن- فخامة الرئيس بأن الرجال مواقف، وأن مصلحة الوطـن فـوق كل المصالـح، فإننا نشدّ على يد الوطنيين المخلصين من أبناء “الجيش الوطني الشعبي” الذيـن لم يتخلـوا عن وطنهـم خلال العشرية السوداء، وقدموا أرواحهم فداء للجزائر، وهاهو “الجيش الوطني الشعبي” من الكبـار الذيـن تفخــر بهــم الجزائـر، فهـل بعد هذا لا يحق لهم ولنا أن نمنحهم الأراضي والأرواح والدماء.
هذه الرسالة مرفقة بنسخ من بطاقات التعريف الوطنية وبالقائمة الاسمية لمواطني ومجاهدي بلدية الحوامد الموقّعين لهذه الرسالة وعددهم خمسة وثلاثين (35)، عنهم أمين قسمة المجاهدين بالحوامد.
أليس لي الحق في السكن؟
يشرفني أن أتقدم إليكم معالي وزير الداخلية والجماعات المحلية بهذه الشكوى، المتضمنة طلب تدخل لدى مصالحكم فيما يخص التهميش الذي أعاني منه في مجال السكن. علما بأني راسلت معالي الوزير الأول وتلقيت الرد بأن عريضتي تم دراستها وتم تحويلها إلى مصالح ولاية قسنطينة باعتبارها الجهة المختصة، وعلى إثرها توجهت إلى الولاية، أين طلبوا مني تحرير رسالة إلى السيد الوالي من أجل مقابلته ومن ثمة أعرض وأشرح له وضعيتي، فراسلته في الموضوع عدة مرات، طالبا مقابلته لكن لا حياة لمن تنادي، قبل أن يراسلني ويطلب مني التوجه إلى رئيسة الدائرة وهي التي تتكفل بحل مشكلتي، وهو ما قمت به واتصلت برئيسة الدائرة التي استقبلتني وقالت لي إن دخلك يفوق 24000 دج ولا يحق لك الاستفادة من سكن اجتماعي، رغم أنني معالي الوزير محصى في السكن الهش في حي مصنف ومبرمج للهدم، كما أن هناك أشخاص يفوق دخلهم الحد المعمول به قانونا، وأن الأمر ينطبق عليّ أنا المتقاعد فقط من صفوف الدرك الوطني وضحية الإرهاب، وبحوزتي الوثائق التي تثبت ذلك، أليس لي الحق في العيش الكريم رفقة زوجتي وأولادي، فأرجو معالي الوزير أن تأخذوا حالتي بعين الاعتبار وتقبّلوا مني فائق الاحترام والتقدير.
بحة اسماعيل، حي خلفاوي حسناوي بلدية ابن زياد ولاية قسنطينة
نريد تصحيح وضعية للحد من معاناتنا
يؤسفنا نحن ورثة مزوان بوعلام، أن نتقدم إليكم فخامة رئيس الجمهورية بهذه الشكوى، المتضمنة طلب تدخلكم العاجل لمعالجة الوضعية التي نعيشها جراء تسرب المياه القذرة التي تتدفق من البناية المجاورة لنا، والتي قام صاحبها بتشييد منزل بأربعة طوابق دون مراعاة الشروط النصوص عليها في رخصة البناء التي تفرض عليه إيصال قنوات صرف المياه الصحية وكذا الصحية بالشبكة التابعة للبلدية. كما نحيطكم علما بأن هذه الوضعية متعمّدة والمتمثلة في ترك تسرب المياه القذرة التي تتدفق مباشرة في بستاننا، مما أدى إلى تلوث المكان، مع انبعاث الروائح الكريهة وانتشار الحشرات الضارة التي أصبحت تشكل خطرا كبيرا علينا وخاصة الأطفال والأم الكريمة الطاعنة في السن التي تعاني من الحساسية والحكة، زيادة على ذلك تلف الأشجار المثمرة، وأن المعني يخالف أحكام القرارات التي تسلمها من البلدية ومحافظة الشرطة للأمن الحضري لدالي ابراهيم وقد قدمت له عدة إعذارات فيما يخص غلق النوافذ المطلة في حدود الملكية، وكذلك إعذار بتوقيف أشغال البناء المنجز دون رخصة وتسليم له تجميد رخصة البناء رقم 69/م ت /2006 المؤرخة في 28/05/2006 وكذا إعذارات لتوقيف تسرب المياه القذرة. لذا نرجو منكم فخامة الرئيس التدخل من خلال المصالح المعنية لمعاينة وتصحيح هذه الوضعية وإيجاد الحلول المناسبة للحد من المعاناة اليومية التي نعيشها
مزوان مراد وهـ. بوجمعة حرم مزوان عن ورثة مزوان بوعلام 21 شارع بوشبوك، دالي ابراهيم ولاية الجزائر
أزيلوا عنا هذه الحاوية من محيطنا العمراني
نحن عائلة بن هندة الساكنين بالعمارة 04 الواقعة بشارع 09 حي البساتين بئر مراد رايس، يشرفنا سيدي والي ولاية الجزائر، أن نتقدم إليكم بشكوانا هذه المتمثلة في الحاوية القديمة المهترئة والمرمية منذ 2006 والذي وضعها جار من نفس العائلة بغرض استغلال المساحة وتوسيع مسكنه، وهي ساحة للعمارة وبعدها قام بوضع الصفائح الحديدية لحيازة المساحة الخضراء واستغلال الملكية المشتركة لسكان العمارة، وقد سببت لنا عدة أضرار، منها غلق الطريق للمدخل الرئيسي وتشويه مظهر العمارة وأخطار على أطفالنا، لأن هذه المساحة تعتبر المكان الوحيد الذي يلعبون فيه. وقد تقدمنا بعدة شكاوى إلى جميع السلطات المعنية، منها البلدية والدائرة من أجل التدخل وإزالة الحاوية ولكن دون جدوى ولا رد من أي جهة من الجهات.
نحيطكم علما بأنه يوجد قرار نزع الحاوية من طرف رئيس البلدية مصادق عليه من طرف الوالي المنتدب للدائرة الإدارية لبئر مراد رايس ولم ينفّذ من طرف رئيس البلدية.
وبعد جميع المحاولات والاتصالات وبعد استعمال جميع الطرق القانونية، ها نحن نتجه إليكم سيدي الوالي بهذه الشكوى لاتخاذ الإجراءات والتدابير اللازمة والفصل في قضية هذه الحاوية، ونحن على ثقة تامة أنكم ستأخذون شكوانا هذه بعين الاعتبار، إذ لا يمكننا السكوت عن هذا التعدي غير الشرعي.
ب. نور الدين، ب. مختار، ب. رفيق
حرمت من مسكن رغم حالتي المزرية
أنا أرملة وابنة مجاهد وأم لأربعةأولاد، شاء القدر أن يكونوا كلهم معاقين حركيا، ونحن نعاني من أزمة سكن ورئيس البلدية أكثر من أي واحد يعلم وضعيتنا الاجتماعية والسكنية، وفي هذا الصدد أشير إلى أن هناك 42 مسكنا، نشرت بشأنها قائمة تضم 11 مستفيدا وأنا كنت ضمن هؤلاء المستفيدين قبل أن يسحب اسمي من هذه القائمة وتم استبدالي بسيدة جاءت من ولاية أخرى، أما عن بقية السكنات التي تضمها هذه الحصة 42 مسكنا، فلا يعلم أحد أين ذهبت وإلى من سلمت. وعليه أرجو من المسؤولين المعنيين أن يلتفتوا إلى الإهمال الحاصل في ميدان توزيع السكنات، كما أناشدهم أخذ حالتي الاجتماعية والسكنية المزرية بعين الاعتبار.
مقشيش زهرة، شارع بلغابة جيلالي بلدية أولاد الكيحل ولاية عين تموشنت
أطالب بتسوية وضعيتي لأني في التقاعد
لي الشرف أن أتقدم إليكم فخامة رئيس الجمهورية بوضعيتي الحالية بعد أن سدت كل الأبواب في وجهي، وأعلمكم في البداية أنني من الأشخاص الذين مسّتهم سنوات المآساة الوطنية وقت العشرية السوداء وأنني بمهنة مهندس فلاحي، منعت من إدماجي في عملي منذ بداية سنة 1992 من مديرية المصالح الفلاحية شفهيا ودون تلقي أمر التوقيف كتابيا. وقد صدمت بهذا الأمر لأني كنت مترشحا في الانتخابات البرلمانية للحزب المحضور بدائرة أورلال ولاية بسكرة. وفي سنة 2006 بعد استفتاء وصدور ميثاق السلم والمصالحة الوطنية، تقدمت إلى اللجنة الولائية بطلب إدماجي في العمل وهذا بتاريخ 06/05/2006 حيث كان الجواب بالرفض كتابيا.
وبعد ذلك في 21/06/2006 التمست إعادة النظر في الملف، وهذه المرة طلبت التعويض بدلا عن الإدماج ولم أتلق أي رد من اللجنة الولائية كتابيا حتى اليوم، وفي المدة الأخيرة استقبلت من طرف الأمين العام بالولاية بتاريخ 26/08/2014 وتبيّن لي أن التعويض رفض من طرف اللجنة الولائية، والسبب أنني من أكبر إطارات الحزب المحضور لأني كنت منتخبا في المجلس الولائي سنة 1990 ومنتخبا في البرلمان بدائرة أولال ولاية بسكرة. وعلى هذا الأساس وبعد أن أغلقت كل الأبواب في وجهي لم أجد إلا كتابة هذا الطلب لأني حاليا دخلت سن التقاعد وكنت متوقف عن العمل منذ بداية 1992 إلى يومنا هذا.
وأمام هذه الوضعية أناشدكم فخامة الرئيس وبمناسبة إحياء الذكرى 60 لاندلاع ثورة التحرير المجيدة، أن تنظروا إلى وضعيتي بعين الرحمة والشفقة لكي أتحصل على تعويض سنوات إيقافي عن العمل لتسوية وضعيتي لأني أب لعائلة متكونة من 07 أولاد وكذلك من عائلة ثورية (ابن مجاهد)، كما أعلمكم بأني من الأشخاص الذين ليس لهم سوابق في وقت المآساة الوطنية وغير معتقل في مراكز الجنوب أو أخرى وليس لي أي ملف خاص بالوضع الذي يمس أمن واستقرار الوطن، وتقبلوا مني فائق التقدير والاحترام.
عطاف الطيب حي درومان مقابل 3 عمارات المعلمين 18 مسكن، بسكرة
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قسنطينة :تنديد بالتأخر في توزيع السكنات
الأربعاء 19 نوفمبر 2014 واج
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قام حوالي 100 شخص من بين سكان حي الثوار و شارع قيطوني عبد المالك بوسط مدينة قسنطينة اليوم الأربعاء بعرقلة حركة المرور بشارع بلوزداد حيث يتواجد مقر الدائرة احتجاجا على التأخر في توزيع السكن الاجتماعي حسب ما لوحظ.
وتسبب المحتجون في عرقلة حركة السير بهذا الشارع الهام طيلة صباح اليوم و إلى غاية بداية فترة الظهيرة مما جعل قوات حفظ النظام العام تتمركز عند أطراف الشارع و بالقرب من مبنى دائرة قسنطينة.
ويشتكي بعض المحتجين الذين اقتربت منهم وأج من "تأخر غير مبرر" في توزيع السكنات الاجتماعية حيث تحصلوا على "عقود الاستفادة المسبقة منذ أكثر من سنتين".
وقد تطلب الأمر عدة ساعات حتى تتمكن عناصر حفظ النظام العام من إقناع المحتجين بإخلاء المكان فيما عادت حركة السير إلى حالتها العادية في نهاية الظهيرة حسب ما لوحظ.
وعلم من دائرة قسنطينة بأنه "سيتم احترام الالتزامات المتخذة من طرف السلطات العمومية" مضيفة بأن عملية الترحيل تبقى متعلقة ب"استكمال ورشات بناء السكنات".
واستنادا لإحصائيات مصالح دائرة قسنطينة فقد تم تسجيل 50 ألف طلب للحصول على سكن اجتماعي في الثلاثي الأول من السنة الجارية.
وفي إطار البرنامج الخماسي 2010-2014 تم إطلاق أشغال 18 ألف سكن عمومي إيجاري إضافة إلى 13 ألف وحدة ضمن برنامج تكميلي يتضمن 20 ألف وحدة سكنية مدرجة لفائدة ولاية قسنطينة.
وقد تم إسناد ال13 ألف وحدة في بداية السنة الجارية (دراسة و إنجاز) لمؤسستين أجنبيتين في آجال إنجاز حددت ب24 شهرا حسب ما خلص إليه ذات المصدر.
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Mère porteuse vend bébé pour couples et trafiquants
le 21.11.14 | 10h00
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© D. R.
Le trafic d’enfants en Algérie est encore méconnu du milieu associatif.
«Je loue mon ventre entre 800 000 et 1 million de dinars par grossesse à des couples qui n’ont pas d’enfant ou à des marchands de bébés, ici en Algérie ou même en Tunisie.» Manal*, la vingtaine, vit à Annaba et parle de son quotidien de mère porteuse.
Un phénomène méconnu en Algérie, que le milieu associatif qualifie de
«nouveau». C’est sur la place d’Armes, en plein centre de la ville, que
la jeune femme rencontre son réseau. «Les couples et les trafiquants qui
désirent que l’on porte des enfants pour eux nous contactent via des
intermédiaires que nous connaissons très bien. Ils nous garantissent
notre sécurité et le paiement avec le client, et en contrepartie, on
leur donne 10% de la somme», confie-t-elle. Et pour la réussite de tout
le processus, une vraie organisation est mise en place. «Les
intermédiaires louent des appartements dans lesquels les femmes
porteuses et les mères célibataires restent pendant le temps de leur
grossesse.
L’hébergement est inclus dans l’accord passé lors des négociations de vente», révèle-t-elle. Mohamed* a, quant à lui, déjà assisté à cet étrange et curieux contrat. «Un de mes amis a acheté un bébé de cette manière. Son intermédiaire avec les mères porteuses était une femme de ménage qui travaillait au CHU de Annaba. Il lui a commandé son bébé, elle a pris son pourcentage et s’est occupée de tout le processus avec la future mère jusqu’à l’administration. On parle là de grands réseaux, car quand le client récupère le bébé, le certificat médical est délivré au nom de la maman qui achète le bébé», assure Mohamed.
Dignité
Kahina A., membre de l’Association des femmes du Sud, n’aurait jamais «imaginé que l’on puisse en arriver là en Algérie. Du moment que l’adoption est un droit, ce genre de pratique encourage plutôt le commerce de bébés, c’est contraire à nos coutumes, traditions et à notre religion». De son côté, Atika Belhacene, militante féministe s’insurge contre cette atteinte à «la dignité du corps humain». «Le ventre des femmes ne doit en aucun cas être vendu, car c’est toujours la même histoire : ce sont les riches qui abusent des femmes pauvres. Je ne serais pas contre dans le cas où la femme accepte de rendre service gratuitement à un couple qui n’a pas d’enfant. Mais le corps et le bébé ne doivent en aucun cas devenir une marchandise.»
D’après Manal, même les Tunisiens achètent ces bébés en Algérie. «Une fois, j’ai eu une commande de la part d’un Tunisien. Il est venu pour acheter deux bébés, un auprès de moi et un autre auprès d’une amie. Il nous a expliqué qu’il les commercialisait en Tunisie», ajoute la jeune femme. D’après Mohamed, ces bébés pourraient très bien passer dans des filières clandestines en Europe. Selon maître Belkacem Naït Salah, «la question n’a pas été réglementée ni dans le code de la famille, ni dans le code de la santé, le problème de la filiation reste contesté, car l’Algérie ne reconnaît pas la filiation artificielle».
L’hébergement est inclus dans l’accord passé lors des négociations de vente», révèle-t-elle. Mohamed* a, quant à lui, déjà assisté à cet étrange et curieux contrat. «Un de mes amis a acheté un bébé de cette manière. Son intermédiaire avec les mères porteuses était une femme de ménage qui travaillait au CHU de Annaba. Il lui a commandé son bébé, elle a pris son pourcentage et s’est occupée de tout le processus avec la future mère jusqu’à l’administration. On parle là de grands réseaux, car quand le client récupère le bébé, le certificat médical est délivré au nom de la maman qui achète le bébé», assure Mohamed.
Dignité
Kahina A., membre de l’Association des femmes du Sud, n’aurait jamais «imaginé que l’on puisse en arriver là en Algérie. Du moment que l’adoption est un droit, ce genre de pratique encourage plutôt le commerce de bébés, c’est contraire à nos coutumes, traditions et à notre religion». De son côté, Atika Belhacene, militante féministe s’insurge contre cette atteinte à «la dignité du corps humain». «Le ventre des femmes ne doit en aucun cas être vendu, car c’est toujours la même histoire : ce sont les riches qui abusent des femmes pauvres. Je ne serais pas contre dans le cas où la femme accepte de rendre service gratuitement à un couple qui n’a pas d’enfant. Mais le corps et le bébé ne doivent en aucun cas devenir une marchandise.»
D’après Manal, même les Tunisiens achètent ces bébés en Algérie. «Une fois, j’ai eu une commande de la part d’un Tunisien. Il est venu pour acheter deux bébés, un auprès de moi et un autre auprès d’une amie. Il nous a expliqué qu’il les commercialisait en Tunisie», ajoute la jeune femme. D’après Mohamed, ces bébés pourraient très bien passer dans des filières clandestines en Europe. Selon maître Belkacem Naït Salah, «la question n’a pas été réglementée ni dans le code de la famille, ni dans le code de la santé, le problème de la filiation reste contesté, car l’Algérie ne reconnaît pas la filiation artificielle».
Bouzid Ichalalene
السلطات بقسنطينة اعتمدت على شبه دراسة لمكتب فرنسي
سوء تسيير ملف رخص البناء يكلف الخزينة 300 مليار
الأربعاء 12 نوفمبر 2014 قسنطينة: ف.زكرياء
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كشفت مصادر مطلعة لـ“الخبر”، أن المحكمة الإدارية أصدرت قرارا بتغريم كل من ولاية وبلدية قسنطينة بـ30 مليار سنتيم، لفائدة مقاول رفضت الهيئتان تجديد رخص البناء الخاصة بمشروعه، طبقا لتعليمة الوالي الأسبق عبد المالك بوضياف، في حين لا تزال 7 ملفات مماثلة في أروقة العدالة قد يصل مجموع غراماتها على الخزينة إلى 300 مليار سنتيم.
تسبب التعسف وسوء تسيير ملف منح وتجديد رخص البناء في غرامات مالية ضخمة ضد كل من ولاية وبلدية قسنطنية، حيث تقدم أحد المواطنين خلال العهدة السابقة بطلب تجديد رخصة البناء لمشروعه السكني لمصالح البلدية، إلا أنها أشرت عليه بالرفض، معتمدة على تعليمة للوالي الأسبق عبد المالك بوضياف وزير الصحة الحالي، والذي استند في تعليمته بمنع منح رخص البناء للدراسة التي قام بها المكتب الفرنسي “سيميكسول” والخاصة بمناطق الانزلاق، في حين أن ما قدمه المكتب، حسب مصادر مطلعة، هي استنتاجات أولية مكنته من الحصول على مليون دولار دون إكمال الدراسة.
إلا أن السلطات المحلية آنذاك أخذت هذه الاستنتاجات الأولية، واعتبرتها دراسة متكاملة، حيث بدأت في منع البناء في مناطق، تبين أنها لا تعاني أي انزلاق، في حين ترخص لمناطق أخرى بها انزلاق. هذه الوضعية حرمت مئات المواطنين من تشييد منازلهم، وكذا المقاولين، فقد لجأ أحدهم إلى القضاء وقدم كل البيانات التي تؤكد أن الأرضية التي تحتضن مشروعه سليمة، إلا أن كلا من البلدية والولاية رفضتا تجديد رخصة البناء، ما تسبب له في أضرار مادية هامة. وعليه، قررت المحكمة تعويضه 15 مليار سنتيم من خزينة الولاية، و15 مليار سنتيم من خزينة البلدية. كما كشفت مصادر مطلعة أن ما لا يقل عن 7 مقاولين باشروا أيضا متابعة السلطات المحلية في القضية ذاتها، فقد قدرت أن تصل قيمة الغرامات المالية إلى حوالي 300 مليار سنتيم على أقل تقدير.
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فتنة في الإذاعة
الجمعة 21 نوفمبر 2014 elkhabar
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أثارت تعليمة داخلية بالإذاعة الجزائرية موجهة لمديري الإذاعات المحلية والجهوية، باقتراح تعيين رؤساء مصالح لأقسام الأخبار والإنتاج والتقني والإدارة فتنة كبيرة في العديد من الإذاعات، و«كولسة” كبيرة وتحالفات ووعيد بالاحتجاجات. بينما اختار بعض الموظفين التقرب من المديرين وإقامة مآدب لهم للتمكن من اقتراحهم في المنصب الجديد، فهل يعلم المدير العام للإذاعة شعبان لوناكل بالفوضى التي أحدثتها التعليمة؟
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