الخميس، مايو 31

الاخبار العاجلة لاكتشاف صحيفة جزائرية ان الدولة الجزائرية تسير بلا زعامة ولا استراتجية ولااهداف استراتجية ويدكر ان الجزائر تعيش من اجل خبز يومها فقط واموالها تحولت من الخزينة العمومية الى بلدان الخليج واوروبا تحت غطاء النشااطات الثقافية والوفود السياسية ويدكر ان الجزائر مهددة بالاخطاء التاريخية السبعة والجرائم السياسية العشرة والاغتيالات السياسية السبعة عشر وشر البلية مايبكي


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الاخبار  العاجلة  لاكتشاف  صحيفة جزائرية  ان  الدولة  الجزائرية تسير بلا زعامة ولا استراتجية ولااهداف استراتجية ويدكر ان الجزائر تعيش من اجل خبز يومها فقط  واموالها تحولت من الخزينة العمومية الى بلدان الخليج واوروبا  تحت غطاء  النشااطات  الثقافية والوفود  السياسية ويدكر ان  الجزائر  مهددة بالاخطاء التاريخية السبعة والجرائم السياسية  العشرة والاغتيالات  السياسية السبعة عشر وشر البلية مايبكي

































ar Rédaction nationale 31/05/2018 | 12:00 importations, automobile, prix des produits alimentaires… Gouvernement SANS CAP et SANS BOUSSOLE

Gouvernement Sans cap et sans boussole








Régulation du commerce extérieur

Gouvernement : gestion au jour le jour


Saïd Djellab, ministre du Commerce. © D.R
“Il n’y aura pas de produits interdits à l’importation, puisque tous ceux qui l’avaient été auparavant seront soumis à un droit additionnel, une taxe introduite dans le cadre du projet de loi de finances complémentaire 2018.
Ce sont là les propos du ministre du Commerce, Saïd Djellab, exprimés lors de sa visite, mardi dernier, dans la wilaya de Bouira. En instituant ainsi des taxes supplémentaires sur les importations de produits finis, le pays revient aux fondamentaux, à des pratiques usuelles en matière de commerce extérieur. Mais avant de le faire, énormément de temps a été perdu à son désavantage.
La crise qu’il vit depuis mi-juin 2014 a, en fait, mis à nu les faiblesses des gouvernements successifs. Ces derniers bricolaient, et le terme n’est pas assez fort, des solutions au fur et à mesure que les problèmes se posaient. Ainsi, la première mesure prise pour y faire face a été l’instauration des régimes des licences d’importation. Cela a donné lieu à des critiques de la part des partenaires de l’Algérie, l’Union européenne en tête. Dans un rapport sur l’état des relations entre l’UE et l’Algérie, l’Union a, en effet, noté qu’en janvier 2016, l’Algérie a pris des mesures restrictives au commerce bilatéral avec l’UE sous forme d’introduction de licences d’importation non automatiques pour certains produits, telles que les voitures, le ciment et le rond à béton. Il a été souligné que ces mesures protectionnistes prises sans concertation préalable avec le partenaire européen sont venues s’ajouter aux restrictions au commerce et à l’investissement déjà existantes, en rendant encore plus difficile le climat des affaires pour les opérateurs européens. Le pays a fait le dos rond, continuant à errer dans le brouillard. Et, il aura fallu attendre près de deux ans avant que le gouvernement ne supprime les licences d’importation, un système qui a montré ses limites. Et c’est ce dernier qui avait établi la très controversée liste des
851 produits interdits à l’importation à la place du régime des licences d’importation. Prise dans la précipitation, cette décision a provoqué le courroux des opérateurs de la filière boissons et céramique. Les opérateurs exerçant dans la branche des boissons ont, cependant, bataillé sans relâche pour amener le gouvernement à reconsidérer la mesure relative à la matière première. C’est maintenant chose faite. L’actuel gouvernement a, en fait, réagi après coup, reconnaissant, toutefois, que le décret relatif à la liste des produits interdits d’importation contient certains dysfonctionnements qui seront corrigés. En effet, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a déclaré, lors d’une conférence de presse, à Alger, il y a quelques mois, que “nous avons pris la décision d’arrêter l’importation de certains produits finis”. “Nous avons, cependant, découvert que la liste nécessite des précisions, du fait que certains produits, qui constituent des intrants pour l’industrie locale, ont été inscrits dans la liste des produits interdits à l’importation. Cette erreur sera corrigée.”
Pour autant, le tableau d’ensemble est loin d’être satisfaisant, puisque de nouveaux produits ont été intégrés dans la longue liste des interdits publiée au Journal officiel. Le problème, cependant, c’est que cette liste sera frappée de caducité, maintenant que l’Exécutif s’est rendu compte que rien ne justifie d’interdire l’importation de produits finis. Et qu’il faut les soumettre à une taxe additionnelle, comme cela se fait dans d’autres pays.

Youcef Salami 

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