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http://www.histoire-en-questions.fr/guerre%20algerie/terreur-toussaint-monnerot.html
l'Assassinat
du couple MONNEROT
et du Caïd de M'CHOUNECHE
Hadj SADOK
par Bachir CHIHANI
http://algerie021.skyrock.com/2677889008-1er-Novembre-1954.html
l'Echo d'Alger
du 2 Novembre 1954
SPECIAL DOSSIER 1er Novembre 1954 : LE LITIGE ALGERO-FRANÇAIS SUR LES ARCHIVES NATIONALES.
Le refus de la France
Le litige entre l’Algérie et la France, sur le rapatriement des archives nationales, demeure toujours et persiste depuis le 3 Juillet 1962. Le gouvernement français, fait à chaque fois la sourde oreille et continu à ne pas répondre favorablement aux revendications légitimes de l’Algérie. Les responsables Algériens ont toujours cherché un terrain d’entente pour régler ce problème de confiscation de documents et archives de notre pays, tout en prenant en considération l’intérêt général des deux pays dans le respect des positions adoptées dans le domaine des archives. Ainsi dire, la France emporta de l’Algérie durant la période 1961-1962, des conteneurs entiers d’archives appartenant à l’Algérie. Les conservateurs en poste à cette époque avaient reçu des instructions et ordres pour photographier en miniature toutes les archives. Le premier chargement et départ des archives d’Alger s’est effectué sur ordre direct de la Direction générale des archives en France le 6 Mars 1961. Au début de l’année 1962, la décision de déménagement vers le territoire français tous les documents, manuscrits ou imprimés, a été prise au niveau local par la direction de l’administration générale dépendant de délégation générale accréditée en Algérie, précisément par circulaire n*2.AG.A534 DGAG, datée du 6 Mars 1962. Selon le rapport préliminaire des directions de l’archive des wilayas d’Alger, Oran et Constantine, toutes les archives, sans exception aucune, ont été sans le moindre préjugé emportées en France, qu’elles soient administratives, politiques, culturelles, économiques et sociales de l’Algérie. Notamment : En série Z : Les archives historiques de l’Etat Algérien, datant de la période entre le quinzième et le dix-neuvième siècle, avant l’occupation française. Après l’indépendance le Gouvernement Algérien avait sollicité, avec insistance, de la France, le rapatriement de ces archives, mais quelques lots seulement ont été rendus, les périodes suivantes :
1967 : Un lot de 450 registres 1975 : Un lot de 153 registres
1981 : Un lot de 183 registres
Depuis 1981, aucune autre récupération des restes d’archives de notre pays n’a été relevée, c'est-à-dire depuis l’accession du Président Français François Mitterrand, l’opération des rapatriements des archives est gelée. Le litige existe à ce jour. La grande partie des archives se trouve à Aix-en-Provence et dans d’autres lieux. Ces documents qui concernent la période coloniale de l’Algérie sont déterminés par série :
ARCHIVES NATIONALES
Série A : archives d’avant 1835 * Série B : les avantages en Afrique * Série C : archives espagnoles en 12ème et le 18ème siècle * Série D : divers documents * Série E : courrier général * Série F : décrets et décisions * Série G : Les fonctionnaires et l’administration générale * Série H : Affaires des Musulmans et du Sahara * Série : I.J.K Affaires des Arabes d’Alger, Oran et constantine * Série L : Le colonialisme * Série M : Les biens des Algériens * Série N : Les travaux publics * Série R : Les Affaires Militaires * Série T : La justice * Série W : Les cartes et plans * Série X : Les dons et réceptions * Série Z : Archives des Arabes et des Turc. Ces documents étaient conservés auprès des services des archives officielles, Gouvernement Général de l’Algérie et sièges des préfectures et des mairies.
ARCHIVES LOCALES
*Série B : Archives du cabinet * Série C : Les fonctionnaires * Série D : Médailles d’honneur * Série E : Les élections * Série F : La police et la sécurité générale * Série G : La population et l’état civil * Série H : L’agriculture, le commerce, l’industrie et l’approvisionnement * Série I : Les affaires musulmanes * Série K : L’administration et la comptabilité dans les départements * Série L : L’administration et la comptabilité dans les communes * Série M : Le colonialisme * Série N : Les biens des Algériens * Série P : Les biens * Série Q : Les affaires militaires * Série S : L’enseignement général, des arts et la science * Série T : La justice * Série U : La religion * Série X : Les prisons et les centres de rééducation.
ARCHIVES ADMINISTRATIVES NON CLASSEES NI DATEES
PERIODE DU COLONIALISME
Il existe des documents d’une très grande importance de la première et seconde générations, qui étaient conservés dans les bureaux entre 1961 et 1962, réunissant dans leur totalité des différentes structures de l’administration coloniale, à savoir le Gouvernement général, la préfecture, les mairies et communes mixtes, les prisons, les banques et les entreprises diverses.
Ces documents à caractère administratif concernant la gestion des établissements dans le cadre quotidien, apolitique, touchent uniquement la situation économique,sociale,culturelle et technique D’autres documents importés par la France se trouvent à Aix-en-Provence, à l’exemple des livres, brochures, journaux, plans et autres ; ils sont estimés à 200 000 caisses, plus de 600 tonnes de documents.
LES REVENDICATIONS ALGERIENNES ET LA POSITION FRANCAISE
Depuis l’aube de l’indépendance, l’Algérie n’a pas cessé de revendiquer ses droits de récupérer ses archives . En 1967, les responsables algériens ont demandé à la France l’application des mesures adoptées lors de la table ronde sur les archives tenues à Varsovie en 1963, sans que la France réponde favorablement ? Car il est de ses habitudes de violer les accords depuis les accords entre le sinistre desmichel et l’Emir Abdelkader.
En 1980, un groupe de travail commun entre algériens et français s’est réuni quatre fois, le 9 janvier, le 10 juin, les 3 et 4 décembre, puis en double reprise les 27 et 28 octobre 1981, sans résultat positif. Le 16 juin 1982, Le Président François Mitterrand, dans une lettre, a formellement interdit toute discussion au sujet des archives de l’Algérie. On sait très bien que ce haut responsable n’avait jamais accepté l’indépendance de l’Algérie, et à travers son Plan terroriste, il avait planifié la déstabilisation de l’Algérie, en activant certain réseau d’anciens traîtres et harkis demeuraient en Algérie d’exécuter ses instructions machiavéliques. Toutes en facilitant l’obtention de la nationalité française aux fils des traîtres abattus par la révolution (constatation faite et confirmée). L’Algérie continue sans cesse de revendiquer ses droits légitimes pour le rapatriement de ses archives détournés par la France, Parmi nous, certaines familles, il ne serait pas de leur intérêt, que l’Algérie récupère ses archives, cela ne peut s’expliquer que par le fait que certaines archives pourraient plaider en leur défaveur à travers l’archivage photo qui existe et qui pourrait peut être dévoiler certaines vérités sur les tristes personnages de naguère largement dévoués à la cause française en Algérie.
55 années après le déclanchement de la révolution, et 47 ans après le recouvrement de notre souveraineté La France continue à coloniser nos archives. Faut t il une seconde révolution pour libérer nos biens ?
1967 : Un lot de 450 registres 1975 : Un lot de 153 registres
1981 : Un lot de 183 registres
Depuis 1981, aucune autre récupération des restes d’archives de notre pays n’a été relevée, c'est-à-dire depuis l’accession du Président Français François Mitterrand, l’opération des rapatriements des archives est gelée. Le litige existe à ce jour. La grande partie des archives se trouve à Aix-en-Provence et dans d’autres lieux. Ces documents qui concernent la période coloniale de l’Algérie sont déterminés par série :
ARCHIVES NATIONALES
Série A : archives d’avant 1835 * Série B : les avantages en Afrique * Série C : archives espagnoles en 12ème et le 18ème siècle * Série D : divers documents * Série E : courrier général * Série F : décrets et décisions * Série G : Les fonctionnaires et l’administration générale * Série H : Affaires des Musulmans et du Sahara * Série : I.J.K Affaires des Arabes d’Alger, Oran et constantine * Série L : Le colonialisme * Série M : Les biens des Algériens * Série N : Les travaux publics * Série R : Les Affaires Militaires * Série T : La justice * Série W : Les cartes et plans * Série X : Les dons et réceptions * Série Z : Archives des Arabes et des Turc. Ces documents étaient conservés auprès des services des archives officielles, Gouvernement Général de l’Algérie et sièges des préfectures et des mairies.
ARCHIVES LOCALES
*Série B : Archives du cabinet * Série C : Les fonctionnaires * Série D : Médailles d’honneur * Série E : Les élections * Série F : La police et la sécurité générale * Série G : La population et l’état civil * Série H : L’agriculture, le commerce, l’industrie et l’approvisionnement * Série I : Les affaires musulmanes * Série K : L’administration et la comptabilité dans les départements * Série L : L’administration et la comptabilité dans les communes * Série M : Le colonialisme * Série N : Les biens des Algériens * Série P : Les biens * Série Q : Les affaires militaires * Série S : L’enseignement général, des arts et la science * Série T : La justice * Série U : La religion * Série X : Les prisons et les centres de rééducation.
ARCHIVES ADMINISTRATIVES NON CLASSEES NI DATEES
PERIODE DU COLONIALISME
Il existe des documents d’une très grande importance de la première et seconde générations, qui étaient conservés dans les bureaux entre 1961 et 1962, réunissant dans leur totalité des différentes structures de l’administration coloniale, à savoir le Gouvernement général, la préfecture, les mairies et communes mixtes, les prisons, les banques et les entreprises diverses.
Ces documents à caractère administratif concernant la gestion des établissements dans le cadre quotidien, apolitique, touchent uniquement la situation économique,sociale,culturelle et technique D’autres documents importés par la France se trouvent à Aix-en-Provence, à l’exemple des livres, brochures, journaux, plans et autres ; ils sont estimés à 200 000 caisses, plus de 600 tonnes de documents.
LES REVENDICATIONS ALGERIENNES ET LA POSITION FRANCAISE
Depuis l’aube de l’indépendance, l’Algérie n’a pas cessé de revendiquer ses droits de récupérer ses archives . En 1967, les responsables algériens ont demandé à la France l’application des mesures adoptées lors de la table ronde sur les archives tenues à Varsovie en 1963, sans que la France réponde favorablement ? Car il est de ses habitudes de violer les accords depuis les accords entre le sinistre desmichel et l’Emir Abdelkader.
En 1980, un groupe de travail commun entre algériens et français s’est réuni quatre fois, le 9 janvier, le 10 juin, les 3 et 4 décembre, puis en double reprise les 27 et 28 octobre 1981, sans résultat positif. Le 16 juin 1982, Le Président François Mitterrand, dans une lettre, a formellement interdit toute discussion au sujet des archives de l’Algérie. On sait très bien que ce haut responsable n’avait jamais accepté l’indépendance de l’Algérie, et à travers son Plan terroriste, il avait planifié la déstabilisation de l’Algérie, en activant certain réseau d’anciens traîtres et harkis demeuraient en Algérie d’exécuter ses instructions machiavéliques. Toutes en facilitant l’obtention de la nationalité française aux fils des traîtres abattus par la révolution (constatation faite et confirmée). L’Algérie continue sans cesse de revendiquer ses droits légitimes pour le rapatriement de ses archives détournés par la France, Parmi nous, certaines familles, il ne serait pas de leur intérêt, que l’Algérie récupère ses archives, cela ne peut s’expliquer que par le fait que certaines archives pourraient plaider en leur défaveur à travers l’archivage photo qui existe et qui pourrait peut être dévoiler certaines vérités sur les tristes personnages de naguère largement dévoués à la cause française en Algérie.
55 années après le déclanchement de la révolution, et 47 ans après le recouvrement de notre souveraineté La France continue à coloniser nos archives. Faut t il une seconde révolution pour libérer nos biens ?
http://www.reflexiondz.net/SPECIAL-DOSSIER-1er-Novembre-1954-LE-LITIGE-ALGERO-FRANCAIS-SUR-LES-ARCHIVES-NATIONALES_a3069.html
http://www.planetenonviolence.org/1er-nov-1954-debut-de-la-Guerre-d-Algerie-1830-1er-novembre-1954-l-histoire-d-une-colonisation_a288.html
10 Novembre 1954
KENCHELA
http://www.memoria.dz/galerie/209
http://bone.piednoir.net/titre_rubrique/listes%20de%20victimes/liste_instits_tues.html
les 4 premiers militaires
morts pour la FRANCE en ALGERIE
----
Pierre AUDAT, 20 ans
chasseur au 9ème RCA
stationné à BATNA
Eugène COCHAT, 21 ans
Brigadier Chef au 4ème RA
Stationné à BATNA
André MARQUET, 4ème RA
Lieutenant DARNAULT
Commandant les Spahis de KENCHELA
les MONNEROT
un couple pacifique
BATNA
Enterrement des 4 militaires
tués le 1er Novembre 1954
----
Pierre AUDAT
Guy MONNEROT et sa femme
instituteurs à TIFFELFEL
entre ARRIS et BISKRA
en plein coeur des Aurès
Guy et Jacqueline MONNEROT
pendant leur mariage en 1954
pendant leur mariage en 1954
GUERRE D'ALGERIE :
Chronologie des attentats F.L.N.
Chronologie des attentats F.L.N.
|
http://bone.piednoir.net/titre_rubrique/listes%20de%20victimes/annee54.html
Chronologie des attentats F.L.N.
|
TIGHANIMINE
C'est ici qu l'instituteur MONNEROT
et le caîd de M'Chouneche ont été tués
le 1er Novembre 1954
http://destins.notrejournal.info/CASSAIGNE-le-1er-Novembre-1954?var_recherche=laurent%2520fran%25E7ois
cassaigne, le 1er novembre 1954
mercredi 24 août 2005, par
L’Histoire a retenu que la première victime de l’insurrection Algérienne a été Guy MONNEROT. En réalité, c’est LAURENT FRANCOIS qui fut le premier tué de cette guerre.
LAURENT FRANCOIS est né le 6 février 1939, il a 22 ans quand il sera assassiné le 1er Novembre 1954 vers 1 h 30.
Grace à son courage (il aurait pu s’enfuir et rentrer chez lui), il évita une effusion de sang plus importante sur le
village de CASSAIGNE et en particulier à la gendarmerie.
village de CASSAIGNE et en particulier à la gendarmerie.
image: http://destins.notrejournal.info/local/cache-vignettes/L468xH324/cassaigne-2581a.jpg
Dans la nuit du 31 Octobre au 1er Novembre 1954, un groupe de fellaghas sous les ordres de Sahraoui et Belhamiti
s’apprètent à attaquer la gendarmerie de CASSAIGNE. Ils disposent d’armes de guerre (3 carabines italiennes et un fusil mauser).
De leur coté LAURENT FRANCOIS et MENDEZ JEAN FRANCOIS reviennent d’un bal à Mostaganem et rentrent chez eux à PICARD en 4cv.
A la sortie de OUILLIS en direction de CASSAIGNE, ils aperçoivent un homme en sous-vêtements, au bord d’une rangée de vignes.
L’homme ne bouge pas mais leur fait de grands signes. Ils s’arrêtent à sa hauteur et ouvrent une portière. Ils ont juste le temps d’entendre l’homme leur crier d’aller chercher du secours que des coups de feu résonnent dans la nuit. Il s’agit de Mr MIRA, gérant de la ferme MONSONEGO.
A la sortie de OUILLIS en direction de CASSAIGNE, ils aperçoivent un homme en sous-vêtements, au bord d’une rangée de vignes.
L’homme ne bouge pas mais leur fait de grands signes. Ils s’arrêtent à sa hauteur et ouvrent une portière. Ils ont juste le temps d’entendre l’homme leur crier d’aller chercher du secours que des coups de feu résonnent dans la nuit. Il s’agit de Mr MIRA, gérant de la ferme MONSONEGO.
Le pare-brise de la 4 CV vole en éclats ainsi que la vitre de la portière du côté de LAURENT qui re-démarre en trombe. Ils étaient complètement hébétés et ne réalisaient pas ce qui arrivait. LAURENT a du sang sur le côté gauche du front. Il s’éponge le front avec un mouchoir. Ils décident d’aller avertir la gendarmerie de CASSAIGNE. Ils arrivent en trombe sur la petite place devant la gendarmerie. Ils ne prennent pas le temps de refermer les portières ni d’éteindre les phares.
Ils sonnent désespéremment au portail d’entrée et attendent qu’on leur ouvre. Ils sont éclairés par l’ampoule électrique allumée au-dessus du portail qui faisait d’eux une excellente cible pour les tireurs embusqués. Belkoniène et Tehar, en position à une vingtaine de mètres tirent chacun un coup de feu. LAURENT FRANCOIS s’écroule, mortellement atteint d’une balle à la nuque, MENDEZ Jean-François est frolé par la balle, il s’affaisse mais n’est pas atteint. Le troisième coup de feu n’atteint personne. Les terroristes s’enfuirent.
Dans la rue, des lumières s’allument dans un grand bâtiment qui se trouve être la prison. MENDEZ voit LAURENT qui ne bouge pas. Il appelle au secours mais personne ne répond. Il décide de s’enfuir, dévale une pelouse et tombe nez à nez sur un gardien de nuit qui dirige son fusil dans sa direction. Il parvient à lui expliquer ce qui se passe. Un second garde de nuit arrive en titubant et leur dit qu’il vient de se faire attaquer. Ses agresseurs lui ont volé son fusil. Une autre personne, qui apparaît en haut du talus avec une lampe torche à la main demande ce qui se passe. MENDEZ répond qu’ils ont besoin d’un docteur pour le copain qui est blessé et qui gît devant la porte de la gendarmerie.
Ils courent chez le docteur GUILBERT qui a été réveillé par tout le bruit. Il se rend immédiatement au chevet de LAURENT.
MENDEZ retourne devant la gendarmerie, recogne à la porte d’entrée et actionne les klaxons des voitures.
Enfin la porte s’ouvre et deux gendarmes apparaissent. Le docteur qui est en train d’examiner Laurent demande aux gendarmes d’appeler du secours.
Le docteur fait un premier diagnostic qui n’est pas rassurant et demande aux gendarmes d’avertir les autorités.
Les gendarmes se mettent au travail mais il n’y a plus de téléphone. Toutes les lignes téléphoniques ont été coupées. Le seul contact reste la radio ; il est presque 2 heures du matin. Il faudra attendra l’heure de vacation avec la gendarmerie de MOSTAGANEM.
Ils courent chez le docteur GUILBERT qui a été réveillé par tout le bruit. Il se rend immédiatement au chevet de LAURENT.
MENDEZ retourne devant la gendarmerie, recogne à la porte d’entrée et actionne les klaxons des voitures.
Enfin la porte s’ouvre et deux gendarmes apparaissent. Le docteur qui est en train d’examiner Laurent demande aux gendarmes d’appeler du secours.
Le docteur fait un premier diagnostic qui n’est pas rassurant et demande aux gendarmes d’avertir les autorités.
Les gendarmes se mettent au travail mais il n’y a plus de téléphone. Toutes les lignes téléphoniques ont été coupées. Le seul contact reste la radio ; il est presque 2 heures du matin. Il faudra attendra l’heure de vacation avec la gendarmerie de MOSTAGANEM.
Le chauffeur de l’Administrateur arrive avec un fourgon qui servira d’ambulance au transport de LAURENT, toujours inanimé, à l’hôpital de MOSTAGANEM. LAURENT succombera avant son arrivée à l’hôpital.
MENDEZ reste à la gendarmerie afin d’y être interrogé. Les gendarmes ont enfin la vacation avec MOSTAGANEM qui met
alerte toute la région.
MENDEZ reste à la gendarmerie afin d’y être interrogé. Les gendarmes ont enfin la vacation avec MOSTAGANEM qui met
alerte toute la région.
Les gendarmes s’apercevront que les chiens avaient été endormis et que les terroristes étaient déjà parvenus sur le toit. La mort de LAURENT avait sauvé la gendarmerie d’un drame sanglant.
Le gérant de la ferme MONSONEGO, Mr MIRA, en était quitte pour une grosse peur. Les terroristes avaient tenté de faire sauter le transformateur électrique de OUILLIS qui alimentait tout le Dahra.
Les obsèques de Laurent François eurent lieu le 3 ou 4 novembre. Tout Picard était là, les villages voisins également étaient venus rendre un dernier hommage à cet enfant du pays de 22 ans. Beaucoup de monde mais pas un seul officiel, pas une seule autorité n’assista à ses obsèques.
Le lundi 8 novembre MENDEZ Jean François est appelé pour une reconstitution des évènements à CASSAIGNE. Il demande une escorte qui lui est refusée et n’assista pas à cette reconstitution. Les terroristes avaient été arrêtés quelques jours plus tôt et leur chef abattu.
Lors de cette reconstitution, un gendarme dit qu’il était inadmissible que le témoin principal ne soit pas présent et l’on se rendit compte qu’il y avait encore sur le portail de la gendarmerie des petits morceaux de cuir chevelu et des mèches de cheveux de LAURENT.
Dans le mois qui a suivi, presque tous les gendarmes ont été déplacés. Aucun motif n’a été communiqué.
On n’a plus entendu parler de l’attentat de CASSAIGNE jusqu’au jour du jugement des terroristes, le 23 juillet 1955, où la sentence a été prononcée :
Condamnés à la peine capitale : Belkoniène Taïeb, Tehar Ahmed et Saharoui Abdelkader ;
Travaux forcés à perpétuité : Belhamiti ;
20 ans de travaux forcés : Chouarfia, Belkoniène Mohamed.
Condamnés à la peine capitale : Belkoniène Taïeb, Tehar Ahmed et Saharoui Abdelkader ;
Travaux forcés à perpétuité : Belhamiti ;
20 ans de travaux forcés : Chouarfia, Belkoniène Mohamed.
MENDEZ assista au jugement. Il fut dédommagé d’un remboursement de son déplacement de la journée, il bénéficia d’un "acte de courage et de dévouement" signé du Ministre de l’Intérieur, François MITTERAND en 1956 et d’une carte de félicitations de Roger Le BARON de SAIVRE, député d’Oran et de l’Assemblée Nationale.
LAURENT François n’eut pas les honneurs de sa Patrie.
En savoir plus sur http://destins.notrejournal.info/CASSAIGNE-le-1er-Novembre-1954#iMhBJLXD8rfDCr5V.99
http://tenes.info/galerie/1NOVEMBRE1954/LE_CAR
e car qui transportait
le couple MONNEROT.
l'embuscade était dans les gorges
de Tighanimine
Nationale 31, kilomètre 80
entre ARRIS et BISKRA.
Le chauffeur du Car, Djemal HACHEMI
est complice des tueurs.
Il arrètera le car en voyant
quelques pierres sur la route
au lieu de foncer
http://bone.piednoir.net/titre_rubrique/listes%20de%20victimes/liste_instits_tues.html
http://tenes.info/galerie/albums/1NOVEMBRE1954/1954_11_16.jpg
nstituteurs et instructeurs des départements d'Algérie
"Assassinés pour la France : 1954 - 1962"
Paru sur la revue "Trait d'Union N° 48, décembre 2000
Envoyé par M. Gabriel Chaudet
Envoyé par M. Gabriel Chaudet
1954
MONNEROT Guy, assassiné à Tifefel (Aurès) le 11, novembre 1954
1956
DUPUY Paul, de Montpellier est porté disparu le 7 janvier 1956 en Kabylie
NICOLAÎ Jean-François, assassiné le 11 avril 1956 à Vieux Mila
Mme PICHELIN du collège de Blida assassinée à la Chiffa en mai 1956.
NAUDONT Norbert, assassiné à Sidi Bel Abbés le 9 octobre 1956
PONCELET Pierre-André, professeur de musique, grièvement blessé à ALGER le 27 octobre 1956
PEREZ Vincent, assassiné à Alger (20 ans) en novembre 1956
CHAROLLES, instituteur à Messad (Djelfa) assassiné avec sa femme et leur bébé en 56.
ADDED Jacques, un jeune normalien, tué à Constantine, le 15 décembre 1956
1957
HADDID Jacky, 20 ans, assassiné à Constantine en 1957
Mlle ALCARAZ Lydie, égorgée à Mazouna le 8 mai 1957
1958
ARCAMONE Antoine assassiné le 8 février 1958 près de Guelma
CURTIL Jean, un jeune instituteur de Constantine disparaît en allant visiter les ruines romaines à proximité de la ville le 1 mai 1958
Mlle SCHNEIDER Nelly, égorgée à Mazouna le 8 mai 1958
SIROUR, instituteur, est enlevé près de Colomb-Bechar le 30 juin 1956
Mlle MORAND France, assassinée près de Boufarik le 16 octobre 1958
TOUX Pierre, directeur, assassiné à Bugeaud le 9 novembre 1958
BIRAC Bertrand, directeur, assassiné à Blida le 10 novembre 1958
BARBERIS Bernard, 20 ans, assassiné à Mechtras en 1958
ADDED Jacques assassiné à Constantine en 1958 (4ème année d'E.N.)
1959
Mlle VALLE Antoinette, institutrice à St Cyprien les Attafs assassinée en octobre 1959
BACRIE Robert, instituteur assassiné en 1959 sur la route d'Aïn-Mokra (Bône)
Mme FLAMENT, institutrice enlevée à Mirabeau le 1er décembre 1959
FLAMENT André, assassiné à Bouberak le 1er décembre 1959
CECCALDI Antoine, assassiné à Blida le 2 décembre 1959
GAUTIER Francis, directeur, assassiné à Souma le 2 décembre 1959
1960
Mme SENU, directrice assassinée à Rochnia le 30 janvier 1960
DAMPROBE, professeur au C.C. de Mac Mahon, assassiné le 16 juin 1960
CHOUKROUN Akli, directeur, assassiné à Sidi-Aïch en 1960
1961
PIACENTILE Georges, assassiné à Oran le 25 juin 1961
GROUART DE TOCQUEVILLE Arnaud, instituteur à Kenchela, assassiné le 14/7/61
BON Pierre, instituteur à Aïn Dakar (Sétif) assassiné le 7 octobre 1961
BENECH jean, assassiné le 21 octobre 1961 à Oran
LUCCHINI Antoine, assassiné rue Darwin à Alger le 17 novembre 1961
TOUX Pierre, directeur, assassiné à Bugeaud en 1961
VAISSADE, instituteur, Cité Ameziane (Constantine) assassiné en 1961
CANILLAC Gérard Danielle assassiné à Kherba près d’Affreville en 1961.
ALEMANY-FERNANDEZ Danielle assassiné à Kherba près d’Affreville en 1961.
1962
COURVOISIER, "disparu" à Tlemcen début 1962
TOUBAL Mahieddine, assassiné à Maison Carrée début 1962
PALISSIER Armand, instituteur (20 ans) école Gambetta, assassiné le 10/01/62 à Alger
DIAFFER Mohamed, directeur, assassiné à Birmandréis le 26 janvier 1962
BEYTOUT Jean-Pierre, assassiné le 3 février 1962 à Kouba
VIALA Marius, assassiné à Affreville le 19 février 1962
SEMBACH Marc, instituteur à Constantine, assassiné le 28 février 1962
ROUSSEAU Jean-Claude, 19 ans, assassiné à Maison Carrée en février 1962
FALZON Bernard, instructeur assassiné le 11 mars 1962 à Aïn Kerma
Mme Vve HUGUES René, tuée rue d'Isly à Alger le 26 mars 1962
LAMENDOUR Gilbert, tué rue d'Isly à Alger le 26 mars 1962
LURATI Henri, tué rue d’Isly à Alger, le 26 mars 1962
Mme MESQUIDA Alfred, tuée rue d'Isly Alger le 26 mars 1962
FIORE Gérard, 18 ans, "disparu" à Jemmapes le 26 avril 1962
BORDES Lucien, 22 ans, assassiné en mars 1962 à Alger
EMOURGEON Jean-Pierre, directeur, assassiné à Constantine en mars 1962
LLINARES Noël, directeur, assassiné à Alger en mars 1962
GARCIA André, 23 ans, disparu, le 28 avril 1962
Mme PEREZ Claude, disparue à Inkerman le 4 mai 1962
RUBIO José, "enlevé" à l'Arba le 17 mai 1962
GRIMALT jean Claude, "enlevé" à Belcourt Alger, mai 1962
COURIOL Jean, "disparu" à Rocher Noir le 11 juin 1962
SINTES Roger, "disparu" à Alger le 23 juin 1962
Mlle KOHLER Eliane, disparue Clos Salembier Alger, juin 1962
CINESTE Daniel, "disparu" (!) à Aîn el Turck le 5 juillet 1962, instructeur, 19 ans.
GARCIA Marcel, "disparu" à Oran le 5 juillet 1962
PARDO Raymond, "enlevé" à Oran le 5 juillet 1962
RUBIO Antoine, assassiné à Ain Témouchent le 5 juillet 1962
ULPAT Marcel de Vialar, assassiné à Oran le 5 juillet 1962
LESCALIER Guy, "disparu" à Misserghin (Oran) le 6 juillet 1962
CHILLAUD Claude, "disparu" à Boufarik le 30 juillet 1962
WOLF Henri, directeur, assassiné à Oued-Fodda en juillet 1962
BONAMY Gérard, "disparu" à Birkadem le 2 août 1962
Mme ROBERT, institutrice assassinée à Montgolfier avec ses 2 enfants de 3 et 5 ans le 6 septembre 1962
PISSIS Henri, "disparu" à Hassi-Messaoud le 11 septembre 1962
DATES inconnues ?
BOSSERT, directeur, assassiné à Abbo
PASQUALINI Marius, assassiné à Maison Carrée
JOUGOUGNOUX, égorgé près de Bougie
A cette liste, que notre Amicale a déjà publiée dans son Trait d'Union, il convient d'ajouter tous ceux, tragiquement assassinés et odieusement oubliés par : les pouvoirs publics, les journalistes, les télés si empressés aujourd'hui, s'il s'agit d'une princesse britannique, d'un ministre israélien voire d'un agitateur sud américain ! Ainsi va la France ...
Nos morts n'ont que nous pour nous souvenir, alors, j'ajouterai les noms glanés dans vos lettres :
Et pourquoi ne pas ajouter, à titre d'exemple, les noms de quelques membres de nos Familles ; la grande Famille enseignante et ceux des nôtres tombés sous l'uniforme, en Algérie tel :
M.LEYRIT Jean-Pierre sous lieutenant, instituteur à Birmandréis, rappelé, tué le 6/09/58 (major de sa promotion à l'E.N. Bouza)
M.TORDO Gérard, instituteur à Ténès, lieutenant rappelé, tué en mai 1960.
M. FRAPPA Joseph époux de notre collègue, assassiné à Gouraya le 5 janvier 1960.
M. PEYRON père de notre amie Andrée (devenue Mme MIR) abattu près de Cherchell le 3 juin 1959.
Toute la famille de notre collègue Mlle PRUVOST d’Hydra assassinée en mars 1960 à Tizi-Ouzou.
Le mari de notre collègue Mme DI MARTINO, lieutenant tué en opérations près de Bou Saada.
Mme CATALA institutrice à Bérrouaghia dont le mari fut assassiné en octobre 60.
Et, puisqu'il faut bien clore cette liste tragique - encore que très incomplète ! citons Mme SIX institutrice à El Biar qui a vu son fils assassiné en novembre 60 alors qu'elle avait perdu son mari durant la campagne de France
D'autre part, nous annoncions M. HASSEN Alfred, égorgé école Jeanmaire à Tizi-Ouzou.
NOUS avons reçu le témoignage suivant:
J'ai habité deux ans à Tizi-Ouzou de 65 à 67 et j'ai connu la famille Hassen, dont le fille était interne en même temps que moi au lycée d'Alger. C'est après en 68 ou 69 , je ne me souviens plus de la date exacte, que M. Hassen fut tué à coups de hache par un autre instituteur qui était devenu fou et essayait de tuer sa propre famille.
Le meurtre avait choqué profondément les habitants de Tizi-Ouzou. Le meurtrier a été interné, selon un article du code pénal algérien analogue à l'article 64 en France.
Lier ce meurtre à la guerre d'Algérie me semble difficile.
Voilà, je voulais vous amener ces précisions. Si vous voulez une date exacte, je me souviens que Le Monde en avait parlé à l'époque.
Jean Alain THOMAS (né en 52 à Rabat, de 56 à 67 en Algérie : Molière, Orléansville, Djelfa, Mostaganem, Batna, Tizi-Ouzou)
NOUS avons reçu le témoignage suivant:
J'ai habité deux ans à Tizi-Ouzou de 65 à 67 et j'ai connu la famille Hassen, dont le fille était interne en même temps que moi au lycée d'Alger. C'est après en 68 ou 69 , je ne me souviens plus de la date exacte, que M. Hassen fut tué à coups de hache par un autre instituteur qui était devenu fou et essayait de tuer sa propre famille.
Le meurtre avait choqué profondément les habitants de Tizi-Ouzou. Le meurtrier a été interné, selon un article du code pénal algérien analogue à l'article 64 en France.
Lier ce meurtre à la guerre d'Algérie me semble difficile.
Voilà, je voulais vous amener ces précisions. Si vous voulez une date exacte, je me souviens que Le Monde en avait parlé à l'époque.
Jean Alain THOMAS (né en 52 à Rabat, de 56 à 67 en Algérie : Molière, Orléansville, Djelfa, Mostaganem, Batna, Tizi-Ouzou)
Souvenons-nous !