السبت، مارس 5











http://sobusyblog.fr/2013/06/01/la-poulette-brasil-party-ou-comment-partir-au-soleil-sans-quitter-paris/

La Poulette Brasil Party, ou comment partir au soleil… sans quitter Paris !

Le 16 mai dernier, j’ai eu l’immense chance de pouvoir me rendre à la Poulette Party spéciale Brésil ! Et je peux vous dire que ce n’était pas rien, cette soirée était au top, Manuela du Poulette Blog a magnifiquement bien organisé et orchestré la soirée, les partenaires étaient géniaux et très variés, et on a reçu plein de cadeaux ! On a toutes été sacrément gâtées, et j’étais vraiment ravie d’avoir pu être présente :)
Je vous emmène avec moi pour vous montrer tout ce que j’ai pu faire et voir pendant cette soirée ensoleillée… c’est parti !
Pour info, toutes les photos qui suivent ont été prises par le talentueux Tode LePhotographe. Merci à lui d’avoir immortalisé cette belle soirée !
Avant tout, j’ai été très impressionnée par le lieu, et j’ai poussé beaucoup de « ooooh » et de « aaaah »quand j’ai vu où Manuela nous accueillait : l’endroit était vraiment magnifique, très lumineux, hyper classe, et magnifiquement bien mis en valeur par Truffaut et toutes les jolies plantes installées un peu partout :)On a en plus bien mangé, bien bu (vive le Daiquiri !)
petits-cupcakes-gateaux-gourmandises-poulette-party
poulette-party-buffet
Et comme Manuela regorge de toute évidence d’idéeselle nous avait préparé 2 belles suprises (en plus de tous les cadeaux que nous avons pu recevoir de la part des marques !) : un tirage au sort avec plein de cadeaux à la clé…
tirage-au-sort-concours-poulette-brasil-party2
Et un chouette show case privé du duo Calemaqui ont mis le feu à la soirée :) Ça nous a tout de suiteplongées dans une ambiance très festive, et Manuela et les ambassadrices de la marque Mar Praia (dont je vous parle plus bas) étaient déchaînées, ça faisait super plaisir à voir !
calema-show-case-prive-poulette-brasil-party
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La première marque sur laquelle je me suis ruée euh… vers laquelle j’ai courru, courru, courru comme une folle (je sais, dès que je vois des vernis Zoya, je deviens dingue, et pour cause : les vernis ont des couleurs à tomberune tenue de folie et sont 5 Free, c’est-à-dire qu’ils sont pas formulés avec 5 des composants les plus nocifs qu’on retrouve dans la plupart des vernis), c’est Mon Corner Bio, qui nous proposait de choisir 3 magnifiques vernis Zoya ainsi qu’une chôlie manucure avec le vernis de notre choix. C’est pas le rêve, ça franchement ?! Moi, cette avalanche de vernis, ça m’a fait tourner la tête de bonheur (oui, rien que ça ^^).
vernis-zoya-mon-corner-bio-poulette-partyEt ça, c’est moi (en pull violet et de dos, histoire que cette fois, vous me croyiez quand je vous dis que j’ai lescheveux longs comme Raiponce ^^), en arrêt devant ces jolis vernis. Choisir 3 de ces merveilles, mais le choix est impossiiiiiible !! :)
vernis-zoya-mon-corner-bio-poulette-party-pouletteblog
Bon, finalement, après de longues minutes (voire quarts d’heures :D) de réflexion, mon choix s’est arrêté sur le Blue, le Dita et le magnifique Dahlia de la dernière collection Pixie Dust : je vous montre ça très vite ;)
En tout cas, si vous avez vous aussi envie de craquer pour des vernis Zoya, Mon Corner Bio vous offre 10% de réduction sur l’achat de vos vernis Zoya avec le code promo POULETTEBUSY ! De quoi vous déculpabiliser, les filles, pas vrai !?
soiree-poulette-party-vernis-zoya-mon-corner-bioLa deuxième marque qui m’a enthousiasmée, c’est Marea Montres, la marque leader en Espagne et qui se lance tout juste en France. Je ne connaissais pas du tout cette marque, et j’ai été vraiment ravie de la découvrir car les modèles sont super sympas, colorés, waterproof, et tout ça à prix tout petits puisqu’il faut compter 19€ pour la collection Nineteen et jusqu’à 65€ pour les modèles les plus chers. De quoi se faire vraiment plaisir, quoi !
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Et en plus, Marea nous a gentiment offert le modèle de notre choix ! Encore une fois, j’ai eu beaucoup de mal à choisir car beaucoup de modèles me plaisaient… je vous montre très vite celle que j’ai pu emporter avec moi et que je porte depuis tous les jours, accompagnée d’un très chouette concours ;) Restez dans le coin, ça va vous plaire !
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J’ai été époustouflée par les jolies ambassadrices de la marque Mar Praia qui se sont baladées en maillot de bain ET talons hauts toute la soirée et ont représentées fièrement les différents modèles de la marque qu’elles ont pu porter. Chacune était magnifique, et j’ai trouvé l’idée de la créatrice géniale : elle voulait montrer que, grâce à ses maillots de bain et aux formes particulières et adaptées à chaque morphologie, chaque femme pouvait être belle, qu’elle soit ronde ou mince.
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Et quand on voit le résultat, on se rend compte que c’est vrai ! C’est exactement ça :) Je vous invite à aller faire un tour sur l’e-shop de la marque pour voir ces magnifiques maillots de bain aux couleurs et aux formes vraiment originales et de qualité. Un excellent moyen de ne pas porter le même que notre voisin de plage ;)
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J’ai pu me faire maquiller par l’un des talentueux maquilleurs d’IMAN Cosmetics, pour mon plus grand plaisir :)
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Et j’ai pu repartir avec, entre autres, des échantillons de BB Crème de la marque ainsi qu’un magnifique rouge à lèvres dont je vous reparlerai très très vite ;)
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J’ai aussi vu de jolies choses du côté de chez Tudo BomManuela portait (très bien d’ailleurs ;)) l’une de leurs créations.
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(Bah oui, Manuela, c’était la star de la soirée, quand même, donc c’est normal qu’elle réponde à des interviews, hein ;)).
Le principe de Tudo Bom m’a beaucoup plu : ils fabriquent depuis 2004 au Brésil des pièces (robes, jupes, t-shirt, combi…) colorées, jolies, bio… et équitables ! Car la marque les fait réaliser par 300 agriculteurs et 33 couturières issus des quartiers défavorisés de Rio de Janeiro, et participe ainsi à améliorer leur qualité de vie. Le plus qui m’a fait craquer : l’e-boutique présente sur chaque fiche produit le nom, le prénom et une présentation de la couturière qui a élaboré la création. Je trouve ça très agréable, car ça attire tout de suite notre attention sur la dimension humaine et éthique développée par la marque !
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La jolie Chris du blog 30 ans en beauté en robe Tudo Bom. Trop joli !
La marque que j’ai ensuite totalement découverte a été Ipanema premier exportateur de chaussures du Brésil depuis plus de 30 ans, la marque propose de très jolies tongs fabriquées en PVC recyclable et composées de 99% de résidus industriels recyclés.
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Entre ses engagements envers l’environnement et ses tongs aux coloris gaisla marque a tout pour plaire! Surtout que la forme de ces tongs est originale, on voit tout de suite qu’elles sont de très bonne qualité et, accessoirement (je dis ça, mais c’est en fait le point le plus important pour moi !) : elles sont très très confortables !
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Bref, je suis ravie, comme ça, je suis (bien) équipée pour cet été :)
Cette soirée dans l’ambiance du Brésil et du soleil était aussi l’occasion de penser aux cheveux souvent très malmenés pendant l’été, à cause du soleil, du sable, de la mer ou du ventLa marque Phyto nous a ainsi présenté ses nouveautés de soins capillaires avec, au programme, des shampoings, des sprays protecteurs et des huiles aux odeurs tout simplement divines ! Les produits sont très nourrissants, et permettent de protéger le cheveu sans le graisser, c’est très agréable. A glisser dans son sac de plage pour garder une belle chevelure tout l’été ;)
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J’ai pu profiter d’un délicieux moment de détente grâce à un massage des mains très agréable auprès deNatura Brasil, qui est une marque de cosmétiques présente au Brésil depuis plus de 40 ans et depuis quelques années en France grâce au système de vente à domicile par des conseillères.
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La marque développe une éthique et une philosophie qui me parlent beaucoup, et les soins visage et corps sont très agréables à utiliser - et je ne vous parle même pas de leurs odeurs (oui oui, c’est un véritable argument de vente chez moi !).
Encore une chouette découverte avec la marque brésilienne de soins EST qui est venue tout spécialement de São Paulo pour nous présenter sa marque, qu’elle lance en France. Elle propose toute une gamme de savons, de soins visage ainsi qu’une gamme dédiée aux bébés formulée à base de produits naturels et présentée dans des packagings recyclables. Les odeurs des produits sont très agréables, les textures vraiment sympas, bref, c’est une marque à suivre de près ;)
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Et enfin, un concept intéressant avec PollyPapier qui propose des kits de décoration de table standards ou sur mesure et éphémères particulièrement originaux, entièrement réalisé en papier : nappes, serviettes, set de tables, pochettes à couverts, tout est prévu pour réinventer la table en fonction de ses envies.
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Cette soirée était vraiment délicieuse : j’ai découvert tout plein de marques, je me suis amusée et détendue,j’ai rigolé, je me suis trémoussée, je me suis fait faire les ongles, j’ai bien mangé, et maintenant, je n’ai qu’une envie : partir au soleil (et attendre avec impatience la prochaine Poulette Party ^^). En tout cas,MILLE MERCIS à toi, adorable Poulette, et à tes partenaires, car cette soirée était au top !





 8 Mars: le temps de la maturité  

 


30 ans ! 30 ans que dure l’aventure des femmes sur le chemin de la prise en main, de l’émancipation et de la résolution de leurs problèmes.

30 ans, c’est l’âge de la maturité et de la raison, tant le nombre de cadres de haut niveau dont le pays dispose, dans tous ses segments, sont nombreux ; tant le nombre de décideurs à des postes ministériels donne le vertige. Et c’est donc 30 années de fêtes bien arrosées, avec tout ce que cela charrie comme déviances et décadence, que le Cameroun célèbre (depuis 1986) en se mettant au rythme du monde, en vibrant au diapason du concert des nations pour célébrer la http://www.douala-city.org/fr/?SessionID=L0OS3DRC0LFEN5KOMSX5WQPDCL4OSB&bnid=216&thisid=470&e1=84&e2=0&e3=0&aktiv=0&mid=0
" target="_self" title="A LIRE: 8 Mars – Douala : Femmes, quel est votre apport dans la gestion des déchets liquides ?">Journée internationale de la femme (Jif), dimanche prochain. 
Au boulevard du 20 Mai donc, elles seront 30.000, voire plus selon le pointage du ministère de la Promotion de la femme et de la famille, à sacrifier au rituel du défilé, de la beuverie, du séjour dans les caniveaux, bref, aux obscénités dont elles ont seules le mérite et l’intelligence de la création et de l’exposition. Une parade qui, cette année, va se dérouler en l’absence du regard complice de l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Biya, dont la présence apporte toujours une touche particulière à ce moment.
Au-delà de cette propension équivoque aux actes sulfureux et écarts de conduite, la célébration a fini par se confondre à une orgie grandeur nature, où s’invite la plèbe et les indigents de tous horizons, convives du bouquet final d’une fête qui a perdu ses repères. Mais un thème tout de même, cette année, celui retenu par les Nations Unies : «Autonomisation des femmes-autonomisation de l’humanité». La version tropicalisée de ce sujet de réflexion a conduit Yaoundé à faire un rétropédalage de 20 ans, pour convoquer la «mise en œuvre de la plateforme de Beijing au Cameroun : bilan et perspectives».

20 ans après Beijing, place au bilan de cette conférence : droits de la femme, mortalité maternelle et infantile, accès des femmes à la terre, appropriation des Tic, éducation de la jeune fille, etc. Mais combien de fois les femmes ont-elles pris le temps de débattre de leur participation à la vie politique un 8 mars, de l’aspect genre, du Code de la famille et autres ? Si tant est qu’elles aient abordé ces thèmes, quel en est le résultat, 30 ans plus tard et 20 ans après Beijing ?

Même si tout n’est pas aussi rose qu’on le souhaiterait, il est à noter que les lignes ont bougé et continueront de bouger. Parmi les points 

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positifs, l’on peut citer : l’adoption et la ratification de plusieurs instruments internationaux qui militent en faveur de l’émancipation de la femme, l’éducation des filles, l’élaboration de la politique du genre, la participation des femmes à la politique, l’introduction du genre dans le Code électoral avec, comme conséquences positives, 20 femmes sur 100 sièges au Sénat et 56 députés sur 180, soit un ratio de 31,1% contre 12% pendant la législature 2007-2012. Et, cerise sur le gâteau, les femmes ont acquis détermination et confiance en elles.

Le versant abrupt de ce parcours permet de s’apercevoir que les progrès attendus restent considérables, pour ce qui est la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, la réduction de la mortalité infantile et l’amélioration de la santé maternelle. Ces trois points font partie des Objectifs du millénaire pour le développement que le Cameroun n’a pas encore atteint, tandis que Code de la famille n’est pas à l’ordre du jour. Si on a changé la dénomination du département ministériel dédié à la femme, des avancées restent attendues.

Ce 8 mars 2015 se déroule également dans un contexte particulier : la guerre contre Boko Haram dans l’Extrême-Nord et les incursions des bandes armées centrafricaines dans la région de l’Est. La secte Boko Haram et ses ravages prive les femmes des terres à cultiver, d’abris et de maisons pour se loger, de pères pour leurs enfants, sans oublier celles qui perdent la vie en essayant de sauver leur famille. Car qui dit guerre dit également dégâts collatéraux, notamment les violences dont sont victimes les femmes en temps de guerre. Certaines sont prises comme boucliers humains, d’autres ploient sous la menace des bourreaux, souffrent de viols.

Au-delà du pagne, des marches sportives et autres tables rondes, il est temps de marquer d’une pierre blanche cette célébration en associant plus étroitement les femmes à la marche de Cité. Les autorités publiques pourraient, par exemple, décider de mettre en place des projets concrets en leur faveur, réalisables tous les deux ou trois ans. On doit d’ailleurs saluer l’initiative de Delphine Nana Mekountè, la directrice du Centre féminin pour la promotion du développement (Cefeprod), qui a pris sur elle de lancer une télévision, Gender News Tv, une chaîne dédiée aux femmes et aux jeunes. Ne disposant pas assez de temps de parole dans les divers médias, la gent féminine a donc désormais sa plateforme.

Nous allons toutefois faire nôtre la pensée de Yaou Aissatou, à l’époque ministre de la Condition féminine, le 7 septembre 1995 à Beijing : «Nous sommes là pour faire avancer cette juste cause qui consiste à édifier non pas une société qui serait composée uniquement des femmes ou une société où les femmes domineraient les hommes, mais une société d’hommes et des femmes, en tant que partenaires égaux en droits en devoirs.»

Bonne fête à toutes !



http://matango.mondoblog.org/2015/03/04/8-mars-l-autonomisation-des-femmes-la-camerounaise/

8 mars : L’« autonomisation des femmes »à la camerounaise

8-mars-2014-ambiance-yaounde-cameroun-bambinosLe 8 mars de chaque année est célébré l’International Women’s day dans tout le monde entier. Il y a 20 ans, une Déclaration avait été signée à Beijing par 189 gouvernements. C’est une feuille de route axée sur 12 domaines où l’accent est mis sur « les droits de la femme ». Parmi ces droits donc, il y a « l’autonomie » de la femme qui est le thème central de cette année : « Autonomisation des femmes – Autonomisation de l’humanité : Imaginez ! ». Une petite observation du comportement quotidien des femmes camerounaises révèle leur limite à s’approprier ce concept compte tenu des habitudes et des mœurs qui leur collent à la peau jusqu’aujourd’hui. La mauvaise perception de ce concept les conduit donc à penser que « autonomie » signifie « absence de devoir ».
« L’autonomisation de la femme »est un concept révélateur de ce que les féministes appellent « responsabilité sociale de la femme » : c’est donc l’« autonomisation de l’humanité ». Le 21ème siècle est fondamentalement celui de l’ère moderne où chaque individu, en fonction de ses capacités, doit être capable de répondre aux défis de son environnement. Il s’agit ici de donner à tous, y compris à la femme, les moyens intellectuel et moral pour affronter le monde moderne. Ce sont donc des défis trop exigeants sur le plan du travail. Le sens premier de ce concept renvoie plus à l’économie : « l’autonomie financière ». Pour que la femme jouisse d’une « autonomisation », elle doit avoir des sources de revenus qui lui permettent d’alléger les charges liées aux besoins personnels et familiaux jusqu’ici mises sur le dos de son partenaire. Une femme autonome est un gage de la survie de la famille, de la société.
On peut débattre sur le thème de « L’autonomie de la femme » à longueur de journée, mais il est nécessaire de savoir que pour les femmes camerounaises,autonomie signifie « mon argent, c’est mon argent ». Comprenez bien qu’il ne s’agit plus ici de « responsabilité sociale », mais de « jouissance personnelle ». Il suffit juste de créer un groupe de discussion avec elles pour comprendre le scandale de leur déviation. Pour elles, il n’est pas question de prendre la « responsabilité » de la gestion de quoi que ce soit. Elle n’assume rien. Tenez : au resto, c’est l’homme qui paie la note, à la maison, le loyer, l’électricité, l’eau, la ration, le pagne du 8 mars, les cadeaux du 14 février, l’anniversaire de sa grand-mère, de sa tante, de son chien, et que sais-je encore ? C’est toujours l’homme qui doit payer. Et la femme, de quoi s’occupe-t-elle donc ? De ses bijoux, de ses cheveux, de sa garde-robe, de ses séances de gym, de ses tontines.Bref, elle ne doit s’occuper que de ce que vous savez comme gadgets personnels, de tout ce qui lui appartient à elle. Pour elle, c’est déjà une autonomie puisque sans boulot, c’est son homme qui aurait eu la charge de tout. Voilà le sens de son autonomie.
Comment comprendre alors ce concept ? Les Camerounaises ne veulent même pas s’étaler sur cette philosophie qui pourrait leur embrouiller le cerveau déjà surchargé. Le 8 mars est une journée très révélatrice pour comprendre le sens que les femmes camerounaises donnent à ce fameux concept de l’ONU. D’ailleurs, vous ne verrez jamais les femmes aussi mobilisées toute une journée durant. C’est leur journée non ? C’est le quartier libre. Elles s’en ont approprié et en ont fait une journée de réjouissance à gogo. Ne prenez jamais un rendez-vous avec la femme camerounaise le 8 mars. Pardon, elles ont leur « autonomie » le jour-là. Elles n’ont donc pas attendu les Nations Unies pour la décrété. Chaque 8 mars, leur journée commence au pas de course et non-stop. C’est sa liberté à elle : pas de cuisine, pas de ménage, rien. A la première heure, elle fonce à la douche, puis enfile son cycliste et elle porte son Kaba-Ngondo. La voilà dehors en partance pour le défilé à la place du 20 mai à Yaoundé ou au Boulevard Joss à Douala. En compagnie de ses copines, elles commencent le kongossa en route :
– Ma co’o comment tu vas ?
– Ma co’o laisse-moi comme ça. N’est-ce pas le type-là a failli me refusé le pagne !
– Ekié ma co’o, ton gars est aussi chiche comme ma part-là ?
– Aka je n’ai plus son temps. J’avais mes pauvre dix milles. Ça m’a aidé. Et toi ? Tu as fait comment ?
– Donc tu ne connais pas le secret ? Je n’ai pas libéré toutes les nuits pendant deux semaines. J’ai fait comme si j’avais le palu. Pour finir, il a mis les mains dans sa poche et m’a remis un petit 20.000F. En me donnant, il pleurait comme un gamin. Je n’avais plus son temps.
– Maaaaama ! Ma co’o, le pays-ci, c’est pour vous. Tu as le foléré à l’œil.
– Tu dors, ta vie dort ma co’o. Je ne donne pas le lait hein.
L’autonomie c’est donc ça. Avoir le pouvoir de dompter son mari par le chantage. C’est le pouvoir du « sexe faible » non ? Le kongossa était tellement intéressant que les copines ne se sont même pas rendu compte qu’elles étaient déjà en place pour le défilé en tenu d’apparat. Ici, les couleurs des pagnes et les modèles conçus par les stylistes aguerris pour les femmes de grands milieux et par les couturières de la basse classe pour les autres se rivalisent dans les rangs. C’est comme un gigantesque défilé de mode grand public. Elles sont de tous les gabarits : minces, potelées, grandes, petites, naines, handicapées, et j’en passe. En tous les cas, le public masculin, plus nombreux, n’a jamais été déçu. Suivez mon regard.
Après le passage de chaque groupe de femmes, elles prennent la direction d’un lieu de festin.Tout est prévu avant. Les gargotes, les bars, les restaurants sont les lieux privilégiés, si ce n’est le domicile bien huppé d’une d’entre elle. Généralement, l’après-midi du 8 mars, ne perdez pas votre temps à entrer dans un bar au resto occupés par ces femmes en tenue. Elles ont tout réservés : boissons, brochettes de porc, de poulet, de bœuf, de mouton. Même la musique, aux sonorités locales, est mise à contribution pour une ambiance de folie. Laissez-les se trémousser et changez tout simplement de bar, sinon vous risquez de subir la foudre d’une femme qui, dans son ivresse, viendra vous envelopper dans son grand Kaba-Ngondo. Si elle ne soulève pas carrément cette grande robe-là pour vous coincer, faites votre signe de croix et dites : « chance » en prenant immédiatement la sortie. Sinon, vous risquez donc d’étouffer à l’intérieur par asphyxie. Imaginez un peu les odeurs de toute la transpiration amassée durant tout le défilé. C’est l’autonomisation des femmes non ? Que voulez-vous encore ? Elles ont l’argent. Elles peuvent se payer ce luxe.
La journée ne s’arrête pas là. Autre lieu, autre ambiance. Les boîtes de nuit prennent donc le relais à partir de 19 ou 20 heures. Ici, pas question de VIP. Tout le monde est convié s’il veut bien entrer. Mais, ne demander pas plus que ce qu’on vous donne parce que les chères femmes ont tout commandé à l’avance. N’est-ce pas vous avez dit que « femmes capables » ? Ici, le menu du programme de la soirée est aussi alléchant : concours de chant, concours de karaoké, concours de meilleure tenue du 8 mars, etc. et surtout sans oublier le concours de danse. Ah, c’est vrai qu’en boîte de nuit on vient pour danser, mais beaucoup de chose s’y passe. Ces soirées dansantes sont des occasions de nouer les rendez-vous coquins les plus perfides. La plupart ne loupent aucunement des occasions pareilles. Le cantonnement dans le cancan familial où l’homme règne en maître ne leur permet généralement pas de s’aventurer à la découverte du monde de la nuit. Les missions effectuées hors de la ville par le mari sont, à certaines circonstances, une perche pour découcher avec des risques que vous pouvez certainement imaginer. Le 8 mars, journée sans contrôle, se révèle alors être une occasion idoine pour se la couler douce par une partie de plaisir.Elles reviennent donc à la maison, à la même heure de la veille lors de son départ, toute épuisée, éberluée. Le mari n’a pas le droit à la parole. Le 8 mars c’est leur journée consacrée à la femme, tandis que le reste des 364 jours de l’année appartient aux hommes qui se défoulent tous les jours, rentrent aussi tard et quelques jours après. Elles ont donc le droit de faire de cette journée ce qu’elles veulent : C’est l’autonomisation de la femme non ? Que voulez-vous d’autre ?
Il y a plus de trois ou quatre ans, quand ce genre de comportement était légion chez les femmes camerounaises,les maris furieux administraient une bastonnade légendaire à leur femme à défaut de balancer leurs valises dehors en criant :
– Tu sors d’où, Madame ?
– J’ai encore fais quoi ? Pardon, laisse-moi aller me reposer, je suis fatiguée.
– Sorcière. Je ne t’ai pas doté pour venir faire la loi chez moi. Rentre rapidement chez tes parents.
Vous imaginez une femme encaissée l’humiliation sans réagir ? Elle répond aussi :
– Sorcier toi aussi. C’est toi qui es venu me chercher chez mes parents. Je ne bouge pas d’ici. C’est le Caterpillar qui viendra m’enlever.
– Ah bon ? Tu veux voir ma colère ?
– …
Ce genre de scènes de ménage faisait la une des journaux le lendemain du 8 mars. Les dégâts étaient insupportables et aujourd’hui, on en entend plus parler.
Les femmes camerounaises n’ont donc pas attendu les Nations Unies pour exercer leur « autonomisation ». Elles ont leur propre définition de ce concept qui est loin de ce qu’on peut imaginer. Vous trouverez difficilement des femmes laissées leur commerce, leur ménage pour aller se cultiver dans les séminaires de sensibilisation sur la connaissance de leurs droits. Non. Que le kongossa est fini ? Elles vont vous répondre en disant qu’elles ne font pas la politique. Les hommes sont de gros menteurs, la politique c’est pour eux. D’ailleurs, elles ont mieux à faire : tourner le couscous pour leur mari au risque de recevoir de celui-ci une mémorable raclée le soir. Pour elles, les féministes sont des femmes intellectuelles et instruites qui veulent faire la révolution de foyer : concurrencer ou dominer l’homme. Pour elles, c’est l’homme qui est le chef de famille, et par conséquent la femme doit être sous son autorité. Il est donc la personne à tout faire.
Pour ce qui concerne le cas des femmes qui portent toute une famille sur leurs épaules, c’est un autre débat non moins important et digne d’intérêt.À méditer.
Bonne fêtes, Mesdames !
Tchakounté Kémayou

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Constantine - Industries agroalimentaires: Plus de 40 projets d'investissement déposés
par A. El Abci
Plus de 40 projets dans la filière des industries agroalimentaires ont été déposés au niveau de la direction des services agricoles, pour un accompagnement technique auprès des différentes administrations et des institutions financières, dans les minis laiteries, minoteries, fromageries et production d'aliments pour bétail, en sus de ceux déposés au niveau de la commission de wilaya chargée des investissements (remplaçant le défunt Calpiref). C'est ce qu'a révélé Brahim Aliouache, expert agricole à la direction des services agricoles (DSA) de Constantine, en marge de la journée de promotion et d'encouragement des investissements dans les industries agroalimentaires, organisée jeudi dernier au siège de ladite administration. Selon une étude sur les activités susceptibles d'apporter un plus à la wilaya et en marche avec sa vocation, ajoute le même responsable, les services de la DSA ont recensé les types de projets afférents aux minoteries, minis laiteries, fromageries, aliments pour bétail, huileries et abattoirs (viandes rouges et blanches.) La rencontre d'information et de vulgarisation, qui a réuni les professionnels du secteur ainsi que des porteurs de projets, a pour objectif la création d'une nouvelle dynamique des investissements dans le créneau en question, en exécution des instructions de la tutelle relatives au développement des filières stratégiques et intégrées aux filières agricoles de chacune des régions en considération.

Pour sa part, le directeur des services agricoles, M. Ghédiri, qui a animé la rencontre en compagnie du directeur de la chambre d'agriculture de la wilaya et d'un représentant de la banque locale Badr, a indiqué que si l'accompagnement financier pour l'irrigation et la production de fourrages de qualité est crucial pour le développement de la filière lait, Constantine a la capacité et l'ambition d'être un des plus importants bassins dans le pays, pour le financement des autres activités dont le recours aux banques est nécessaire.

Lors de la séance des débats ouverte avec des investisseurs et des professionnels du secteur, les points soulevés ont tourné autour, notamment, du manque du foncier agricole pour les grands projets, et une responsable de la wilaya fera savoir qu'il existe entre 140 et 160 projets de création d'abattoirs, qui sont en souffrance à cause de ce déficit. Et le problème de la petitesse des exploitations a été également évoqué et le président de la chambre dira que la question est cruciale en ce sens que c'est leur survie qui est en jeu. Il y a deux manières de grandir, notera-t-il, par l'apport de nouvelles superficies, mais le morcellement l'interdit, ou par la création de coopératives et la wilaya n'en compte que deux et qui gagnerait à les multiplier par dix, vingt… 
Constantine - Graves entorses à la réglementation constatées par le conseil de l'ordre: 50 architectes devant le conseil de discipline
par A. Mallem
Une cinquantaine d'architectes vont passer devant «la chambre de discipline» de l'ordre, autrement dit en conseil de discipline, cette semaine, pour avoir enfreint la loi sur les incompatibilités avec la profession. « Il s'agit notamment, nous a expliqué, jeudi, Mme Lamia Djeradi, présidente du conseil local de l'ordre des architectes de Constantine, d'architectes en activité qui ont un plan de charges, mais qui viennent d'enfreindre l'article 22 du décret législatif 94/07 du 18 mai 1994 relatif à la production architecturale ». Selon la présidente du CLOA, ce texte définit les incompatibilités avec l'exercice de la profession d'architecte qui sont de l'ordre de trois : être en même temps promoteur industriel, c'est-à-dire posséder une entreprise de réalisation, posséder un commerce de vente des matériaux de construction et exercer une autre activité salariale. « Or, les opérations de contrôle que nous avons effectuées, a poursuivi Mme Djeradi, notamment auprès de différents organismes, comme le Centre national du registre de commerce (CNRC) et la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas), nous ont permis, hélas, de découvrir qu'une trentaine d'architectes possèdent en parallèle des entreprises de réalisation et qu'une vingtaine exercent une activité salariale ». Dans la foulée, a révélé notre interlocutrice, les services de police ont découvert aussi « un cas de fraude relatif à la délivrance d'un permis de construction portant le cachet officiel d'un architecte décédé ». « D'ordre pénal, cette dernière affaire suit son cours devant la justice », a-t-elle dit avant d'ajouter que son organisme a découvert également quelques cas d'architectes qui ne sont plus en exercice mais qui continuent à établir des plans devant servir à l'obtention du permis de construire. « Ce qui est assez grave », a estimé notre interlocutrice en soulignant que son organisme a décidé de « sévir contre les architectes qui ont enfreint la loi et porté préjudice à la déontologie de la profession ». Aussi, ils encourent des sanctions pouvant aller jusqu'à la « radiation » du tableau de l'ordre des architectes. « Les architectes concernés, dont la culpabilité a été formellement établie, vont passer devant la chambre de discipline qui va siéger avant la fin de la semaine qui vient pour statuer sur leurs cas », a conclu Mme Djeradi. Insistant sur une date précise pour la tenue du conseil de discipline, cette dernière a fini par laisser tomber : « Ce sera certainement après le 8 mars ».

D'autre part, réuni en session extraordinaire le 13 février dernier, le conseil de l'ordre des architectes de la wilaya de Constantine a décidé d'envoyer aux communes, chaque année, les listes mises à jour des architectes qui sont agréés et en exercice, pour permettre à leurs services d'éventer les éventuelles tentatives de fraude sur les permis de construire et savoir ponctuellement quels sont les architectes qui sont en exercice et ceux qui ne le sont plus. « Nous croyons que de cette façon le phénomène des fraudes sera réglé définitivement », pense la présidente du CLOA. 
MascaraRemise des clefs de 160 logements à Tizi et El KeurtLes clefs de 160 logements ont été remis jeudi, à leurs bénéficiaires dans les communes de Tizi et El Keurt dans la wilaya de Mascara, a-t-on constaté.
Le wali de Mascara Salah El Affani a présidé la cérémonie de remise de ces clefs lors de sa visite d’inspection dans la daira de Tizi. Il s’agit de 80 logements promotionnels aidés (LPA) réalisés par l’agence foncière de wilaya à Tizi, 40 logements sociaux locatifs dans la même commune et 40 autres dans la commune d’El Keurt. Le même responsable a annoncé, dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de remise des clefs organisée dans la commune de Tizi, l’attribution de 1.250 logements de différents programmes au prochain trimestre, ainsi que la remise des clefs de 6.500 autres logements et la programmation de l’attribution de 1.750 logements pour le deuxième semestre de l’année en cours. Il a fait savoir également que les services de la wilaya ont accéléré le rythme de réalisation des logements pour les remettre dans les brefs délais, en application aux orientations du Gouvernement visant à améliorer les conditions de vie des citoyens et préserver leur dignité. En visitant l’unité de stockage et froid des fruits et légumes et la coopérative de stockage et production des semences dans la commune de Tizi, le wali a insisté sur l’exploitation des espaces de stockage de manière rationnelle et leur mise à la disposition des agriculteurs pour stocker leurs produits, notamment la pomme de terre pour éviter son avarie. M. El Affani a annoncé la mise des docks silos de céréales à la disposition des agriculteurs pour stocker leurs produits à titre provisoire avant la saison de moisson-battage. Cela leur permettre d’alimenter le marché de manière régulière et préserver des prix modérés au profit des producteurs et des consommateurs. Le même responsable a inspecté, dans la commune de Tizi, le projet du pont sur la RN 7 pour une autorisation de programme de 1,350 milliard DA, afin d’éviter le transit de la voie ferrée. Le taux d’avancement des travaux de ce projet a atteint 45 pour cent.
Dans la commune de El Keurt, il a visité deux chantiers de réalisation de 50 et 20 logements sociaux locatifs où il a instruit de renforcer les deux chantiers et l’achèvement des travaux dans les brefs délais. 
Tlemcen
Pour encourager l’affiliation à la sécurité sociale 

Journées portes ouvertes sur la CNASDes journées portes ouvertes sont organisées par la caisse nationale des assurances sociales de Tlemcen durant toute la semaine, et ce jusqu’au 7 mars courant pour expliquer les facilitations accordées aux employeurs et à la déclaration volontaire des personnes actives sans couverture sociale.
Le slogan retenu pour cette manifestation est «l’affiliation à la sécurité sociale, un droit garanti», cela pour expliciter et donner plus d’informations sur le recouvrement des cotisations de sécurité sociale et l’ordonnance n° 15-01 du 23 juillet 2015 portant la loi des finances complémentaire pour l’exercice 2015. Il est utile de préciser qu’en appliquant les dispositions prévues dans ladite ordonnance, la caisse nationale des assurances sociales a lancé un appel à l’ensemble des employeurs ayant des travailleurs salariés, non encore déclarés, à régulariser leur situation, dans les délais fixés par la caisse, pour bénéficier de l’annulation de toutes les sanctions financières dès le versement de l’intégralité des cotisations principales dues.
Et selon les responsables de la caisse, le but de cette opération est d’inviter les personnes actives sans couverture sociale, ainsi que l’ensemble des employeurs de salariés non encore déclarés à régulariser leur situation vis-à-vis de la sécurité sociale, tout en leur expliquant les avantages apportés dans cette loi. A rappeler que la caisse renferme un nombre de 3500 employeurs. Aussi, les employeurs doivent procéder au règlement de l’encours de leurs cotisations et demander le plus tôt possible un échéancier de paiement de leurs dettes pour bénéficier de l’annulation des pénalités et majorations de retards. Faute de quoi, précisera notre interlocuteur, les sanctions de majorations et les pénalités de retards seront appliquées.
Si les employeurs respectent l’échéancier, ils bénéficieront de l’avantage qui est l’annulation totale des majorations et pénalités de retards, précisent les responsables qui détaillent également les modalités d’application du nouveau dispositif d’affiliation volontaire: Les citoyens qui travaillent à leur compte et qui n’ont pas de couverture sociale doivent pour s’affilier à la CNAS constituer un dossier comprenant, entre autres, le payement d’un taux de 12 % sur le SMIG (18 000 DA), le dossier est soumis à une vérification au préalable pour savoir si l’intéressé n’est pas déclaré à la CASNOS, une procédure qui entre dans le cadre de l’entraide administrative. Et s’ils remplissent les conditions, l’affiliation est automatique.
OB.Stambouli

Des équipements et des structures de proximité réalisés simultanément avec les
 blocs d’habitationBelgaïd, un pôle urbain modèleDe nombreux équipements publics et structures de proximité ont été inaugurées, jeudi, par le wali d’Oran au nouveau pôle urbain de Belgaïd (Bir El Djir) pour répondre aux attentes des populations nouvellement relogées, en terme de prestations et en faire de ce site une zone urbaine modèle. «Nos efforts visent à rendre attractif ce pôle urbain appelé à accueillir d’ici juin prochain des dizaines de milliers d’habitants et l’arrimer au futur village olympique, lieu d’excellence des jeux méditerranéens de 2021", a indiqué, Abdelghani Zaalane, en marge de la visite qu’il a effectuée sur le terrain. Le chef de l’exécutif a successivement inauguré une nouvelle sûreté urbaine et une brigade de recherche et d’investigation (BRI), une nouvelle agence commercial de Sonelgaz dans ce quartier qui assure le recouvrement et l’intervention en temps réel des pannes.
Le wali d’Oran, accompagné de responsables locaux a inauguré également une agence OPGI, une annexe administrative, une salle de soins, une agence commerciale Mobilis, une agence commerciale d’Algérie Télécoms , un terrain de sport combiné ainsi que la pose de la première pierre d’un lycée de 1000 places pédagogiques, d’une mosquée devant accueillir 2000 places fidèles et un marché de proximité
de fruits et légumes. Au niveau du boulevard du millénium où il s’est rendu pour s’enquérir de l’état d’avancement du projet d’aménagement du jardin citadin –site 2-, Abdelghani Zaalane a insisté sur la réalisation d’un parking pour permettre aux citoyens de stationner aisément leurs véhicules. Auparavant, il s’est enquis de l’état d’avancement de la trémie de Belgaïd, située à l’entrée du nouveau complexe sportif. Le projet est pratiquement achevée mais nécessite un renforcement de l’éclairage au niveau de ses murs –tampons. A l’issue de cette visite, le wali a évoqué divers programmes d’amélioration urbaine en cours de réalisation ou en voie de l’être pour accompagner la dynamique imprimée au niveau de la commune de Bir El Djir, à l’Est d’Oran. Il a révélé la projection d’autres équipements d’importance pour renforcer le statut de métropole de la ville d’Oran. Dans ce sens, il a estimé que le futur pôle urbain de Misserghine sera plus attractif avec, à la clef, la réalisation d’un terrain de golf avec le concours de promoteurs privés. 
Ils revendiquent leur titularisation 
Colère des enseignants contractuels En prévision de l’ouverture prochaine du concours des enseignants par le ministère de l’Education nationale, des dizaines d’enseignants contractuels ont exigé d’être prioritaires pour le recrutement projeté par la tutelle, et ce, « au vu les années d’expérience cumulées», ont-ils indiqué.
Les enseignants contractuels se disent lésés par les précédents concours organisés ces dernières années, du fait «la transparence n’est pas toujours au rendez-vous», dira une enseignante qui affirme avoir travaillé plus de deux ans comme contractuelle sans que ses espoirs de titularisation ne se réalisent même en passant les deux derniers concours de recrutement des enseignants. Un autre ancien, candidat au concours également, dira: «On nous fait confiance pour enseigner dans le cadre des contrats, mais quand il s’agit de titularisation, ce sont des enseignants sans expérience qui sont recrutés par le biais de concours». Notons que les concours de recrutement précédents ont toujours provoqué des mécontentements et des manifestations devant le siège de la Direction de l’éducation.
Cette année, le département de Mme Benghebrite est plus que jamais attendu pour changer la donne en proposant notamment plus de transparence. A rappeler que l’année dernière, 4.000 candidats ont passé le concours de recrutement des enseignants. Dans la wilaya d’Oran, ils étaient 477 postes qui ont été proposés, dont 155 pour le cycle primaire, 193 pour le moyen et 129 pour le secondaire. A noter toutefois une certaine incohérence dans la répartition des postes dans le cycle secondaire, pour chaque matière. En effet, on a pu remarquer l’absence de postes d’enseignants de français alors que les lycées de la wilaya d’Oran enregistrent un manque flagrant d’enseignants dans cette matière.
S. Messaoudi



Numérisation du fichier de santé des écoliers La DSP mobilise une centaine de médecins 
Dans le cadre de l’opération de numérisation des fichiers des écoliers, collégiens et lycéens et la création d’une fiche unique de l’élève avec et l’identification de groupage sanguin, il est constaté depuis quelques jours à une ruée sur les laboratoires d’analyses biologiques et les structure sanitaire publique et surtout au niveau des cabinets des médecins privés.
Toutes les structures de santé sont prises d’assaut par des parents qui ne savent plus à quel saint se vouer, à telle enseigne que les files d’attente devant les établissements sanitaires et les laboratoires laissent perplexe. Il y a lieu de rappeler dans ce contexte que de nombreux établissements scolaires dans la wilaya ont exigé, il y a presque un mois, de leurs écoliers et collégiens d’effectuer, en urgence, des cartes de groupage sanguin. Depuis quelques jours, ils étaient des centaines, voire des milliers d’élèves à se diriger vers les structures sanitaires pour des prélèvements sanguins au point où les réactifs disponibles dans certaines structures sanitaires n’étaient pas suffisants pour répondre à la forte demande. 
Aussi, dans le but de mettre fin à cette situation, le service de la médecine scolaire relevant de la direction de la Santé, a-t-il mobilisé des équipes mobiles qui vont sillonner les établissements scolaires pour établir le groupage sanguin sur place, et ce, afin d’éviter les bousculades et les désagréments auxquels étaient confrontés les élèves et leurs parents. Selon M. Boukhari, responsable de la médecine scolaire: «Une centaine de médecins et une vingtaine d’infirmiers ont été mobilisés pour sillonner les établissements scolaires, juste après la période des examens. Tous les paliers seront touchés», a-t-il affirmé, ajoutant que cette opération s’étalera jusqu’au 1er juin. En effet, face à la pression que connaissent les structures de la santé publique, certains parents avaient été contraints de se diriger vers les laboratoires privés pour se conformer à cette procédure. Le prix de cet examen au niveau des laboratoires privés varie entre 300 et 500 dinars contre 50 dinars dans les établissements publics de santé, souligne-t-on.  Mehdi A.











Ali Mendjeli

La galère des étudiants

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le 28.02.16 | 10h00 Réagissez



Apeine deux jours après l’augmentation des tarifs du transport, des étudiants universitaires commencent à exprimer leur mécontentement. Abordés, certains d’entre eux qui suivent leur cursus au niveau des campus implantés sur les sites de la nouvelle ville Ali Mendjeli, nous ont assuré qu’actuellement le transport leur coûte 280 DA par jour, sans prendre en considération le déjeuner. «Un étudiant peut dépenser en un mois plus de 6000 DA, seulement pour le transport. Il y a un seul bus universitaire qui mène vers le centre de Ali Mendjeli, et il part à 7h du matin. Je prends un autre bus vers Ali Mendjeli.
Si je rate ce dernier, je dois prendre un taxi pour arriver avant la séance de 8h00», a déclaré Sonia, étudiante en informatique à l’université Abdelhamid Mehri (Constantine 2). Notre interlocutrice a expliqué aussi que le taxi collectif vers le centre de Ali Mendjeli lui revient à 100 DA la place, et elle doit prendre un second taxi pour l’université pour 35 à 40 DA. La course quant à elle lui revient à 150 DA. Bon nombre d’étudiants ont affirmé qu’ils évitent les bus à cause de la surcharge et des retards qu’ils enregistrent en raison des innombrables arrêts. Dans pareille situation où il existe un réel manque de moyens de transports, il y a toujours des chauffeurs de taxi et des fraudeurs qui en tirent profit en augmentant encore les tarifs. Actuellement, le prix d’une course vers Ali Mendjeli est de  500 à 600 DA, c’est selon.    
Yousra S.



Galerie Kef-Noun

«Les lignes mortes» ou la nouvelle vague artistique bônoise

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le 29.02.16 | 10h00 Réagissez
«Les lignes mortes» ou la nouvelle vague artistique bônoise


En franchissant la porte de la galerie Kef-Noun, le public est vite «aspiré» par le monde des «lignes mortes». Un monde fort en émotions, rempli de partage, mais surtout chargé de création.

En effet, l’espace culturel a encore frappé fort par son choix subtil de fusion de deux univers artistiques bien distincts. Mounir Gouri et Bouzid Temem, deux artistes bônois, sont les invités de la galerie pour cette semaine.
Malgré le mauvais temps, les curieux ont répondu présent à l’appel. Le premier espace est réservé aux œuvres de Mounir, où l’on découvre, d’un côté, une série intitulée «L’équilibre», inspirée d’une expérience sur un chantier et, de l’autre, une  série conçue spécialement pour l’événement et dont le personnage central est composé en fil barbelé.
Deux séries où la spiritualité est délicatement présente, avec des personnages toujours tirés de réflexions profondes, à l’image de Mounir présent sur les lieux. Un jeune homme simple et poli et dont le regard en dit long. Le labo-photo de la galerie s’est aussi transformé pour l’occasion. Il a été aménagé en une pièce de projection pour les vidéos de Mounir. L’on peut voir, entre autres, Corps fondu, une vidéo de 4 mn, qui va participer au Festival du film expérimental d’Argentine, et une autre plus récente qui pose un regard sur le thème douloureux des harraga. Le deuxième espace de la galerie a été consacré aux sculptures et aux travaux de Bouzid. Au centre, l’œuvre intitulée 360 remet en cause la notion de l’espace et des barrières. Réalisée sous les yeux des présents, elle n’a pas manqué de susciter des questionnements sur la structure de notre terre et de la vie en général. Pour accompagner l’artiste, Fayçal Bellatar, conteur, et Labib Benslama, en tant que musicien, ont régalé le public par l’exécution d’un texte de Bouzid qui parle du courage, mais surtout de la vie. «Vous serez notre espace et nous, la dimension.» Un moment intense où les invités étaient acteurs pour un instant.
A l’occasion du vernissage tenu, samedi dernier, les artistes se sont confiés à El Watan pour critiquer l’inertie de la vie culturelle à Annaba, qui pèse de plus en plus sur les artistes de la ville et qui a poussé certains à la quitter et d’autres à s’organiser en groupe. «L’art contemporain, par tous ses aspects, ne se consomme pas à Annaba. Les institutions et les responsables du secteur de la culture ne font pas l’effort pour essayer de comprendre ou simplement intégrer ce concept dans la programmation culturelle. Mais cela ne m’empêche pas personnellement de créer et de vivre ma passion ; j’ai confiance en cette jeunesse», nous confie Mounir. Bouzid, quant à lui, atteste que la qualité de l’enseignement à l’Ecole des beaux-arts de Annaba est bonne et que les artistes de la ville sont conscients de la situation. «Une des solutions à envisager est de s’organiser en groupe pour créer et exposer et de ne rien attendre si l’on veut avancer», dira-t-il.               
 
Ilhem Chenafi


Saisie de 11019 faux billets de banque

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le 02.03.16 | 10h00 Réagissez

La  section de recherches du Groupement de la gendarmerie de la wilaya de Constantine a réussi lundi à démanteler un réseau de faussaires, qui tentait d’écouler sur le marché une importante quantité de faux billets de banque.

Agissant sur informations et après l’ouverture d’une enquête, la semaine dernière, les gendarmes de cette section de recherches ont interpellé, près du CHU Benbadis de Constantine, cinq personnes roulant à bord de deux  voitures de marques Renault Symbol et Opel. La fouille des mis en cause et des véhicules a permis aux services de sécurité de découvrir en leur possession 11019 faux billets de banque en coupures
de 2000 et 1000 DA. Le flagrant délit est sans appel. Actuellement les présumés faussaires subissent un interrogatoire poussé à l’effet de déterminer l’origine de cette importante somme en faux billets et le réseau chargé de leur distribution. L’enquête se poursuit. 
L.A.


Cité Sakiet Sidi Youssef

Les habitants face à l’incivisme d’un commerçant

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le 02.03.16 | 10h00 Réagissez

Le conflit opposant des habitants de la cité Sakiet Sidi Youssef (ex-La Bum) au propriétaire d’un café-restaurant, situé en face du tribunal de Constantine, à Ziadia, est loin de connaître son épilogue.

Rappelons que ces habitants, représentés par l’association Bon voisinage et civisme, ont dénoncé à maintes reprises le comportement incivique de ce commerçant, ayant ouvert, il y a quelques années, un kiosque à proximité du tribunal, juste en face du siège du secteur urbain, qu’il a transformé illégalement en café-restaurant. Il s’est même permis par la suite de procéder à des transformations dans ce local, en installant des sanitaires (pour se conformer à la loi), dont les eaux usées générées se déversent actuellement à ciel ouvert près des immeubles de la cité Sakiet Sidi Youssef, situés en contrebas. Suite à cette affaire et aux multiples correspondances adressées par les représentants de l’association aux autorités de la wilaya, celle-ci vient d’être destinataire d’un courrier de la part du chef de la sûreté de wilaya, lequel a demandé un rapport détaillant les faits et raisons ayant motivé leur levée de boucliers face à ce restaurateur.
En réponse à cette correspondance, l’association énumère dans un rapport circonstancié, dont une copie nous a été transmise, les raisons ayant motivé leur intervention auprès des autorités locales. Celles-ci sont exclusivement liées à des considérations de respect des règles d’hygiène et de salubrité que le propriétaire du café-restaurant n’a pas respectées, mais aussi au fait qu’un procès-verbal de fermeture du local en question, établi par la délégation de Ziadia, n’a pas été respecté. L’association indique, d’autre part, que le propriétaire de ce café-restaurant s’est fait délivrer le 23 décembre 2015 par l’APC de Constantine (service de l’ONA) un permis portant le numéro 1583 pour engager des travaux de raccordement de son local au réseau d’évacuation des eaux usées du quartier.
Un document, dont nous détenons une copie, qui fait mention d’une autorisation de raccordement aux eaux usées d’un domicile et non d’un commerce. S’agit-il là d’un permis de complaisance accordé par l’APC. Tout porte à le croire. Dans le même rapport, les représentants des habitants de la cité Sakiet Sidi Youssef déplorent aussi que le branchement en question (qui vient d’être réalisé) l’a été de manière sauvage, sans aucun respect des normes et schémas de raccordement prévus par la réglementation.     
 
F. Raoui
 




Université de Constantine : 460 logements seront distribués aux enseignants

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le 03.03.16 | 10h00 Réagissez


Le directeur du logement de la wilaya de Constantine, Mohamed Bendou a annoncé, mardi, lors du conseil de wilaya, que les 460 logements de fonction octroyés aux enseignants des universités à Constantine seront achevés en juillet prochain, bien que les délais déterminés par les entreprises de réalisation aient été fixés à décembre 2016.
Le même responsable a affirmé aussi que ces logements seront distribués à la prochaine rentrée universitaire. «Il ne reste que les travaux des VRD (voirie et réseaux divers) et la peinture des bâtiments», a-t-il dit. De son côté, le wali de Constantine, Hocine Ouadah, a estimé que la durée de 10 mois fixée pour réaliser les travaux de VRD est exagérée. Selon lui, ce genre de travaux ne devrait pas durer plus de 5 mois.
Même le secrétaire général de wilaya, Abdelkhalak Sayouda, a demandé d’accélérer les travaux de VRD de ce projet qui date de 2008. Rappelons que les enseignants demandeurs de logements ont tenu plusieurs  mouvements de protestation et ils se sont réunis deux fois avec le secrétaire général de la wilaya, afin de réclamer l’attribution des logements. 
Y. S.

Bidonville de la Cité Meskine à Constantine

Les habitants réclament leur relogement

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le 03.03.16 | 10h00 Réagissez

L’éternel problème des attributions de logements...

Des dizaines d’habitants du bidonville de la cité Meskine ont tenu hier matin un mouvement de protestation devant le siège de la daïra de Constantine, pour réclamer leur relogement. Des habitants de ce site, situé près de la cité Sarkina, soutiennent qu’ils avaient reçu des promesses des autorités, il y a cinq ans, c’est-à-dire depuis le recensement de 2010, mais à ce jour, ils n’ont rien vu venir. Pis encore, ils estiment que la situation s’est encore compliquée, car le nombre des familles est en hausse, et les autorités locales ne réagissent plus.
«Nous étions 72 familles sur le site en 2011 ; nous avions été recensées et nous avions reçu des pré affectations. Il n’y a eu que  6 recours en plus de ce nombre», a déclaré Abdelhak Labsir l’un des protestataires. «Depuis 160 nouvelles familles sont venues s’y installer après le recensement, ce qui a crée une forte tension parmi les demandeurs de logements. Ceci dit il y a actuellement plus de 230 familles à la cité Meskine», ajoute-t-il. Pour Mohamed Salah Djaghballou, habitant du bidonville, «cette situation est le résultat du laisser-faire et du laxisme des autorités, qui devaient démolir les baraques pour éviter une éventuelle réoccupation».
Les protestataires ont même avancé que 90% des demandeurs actuels sont de nouveaux mariés. «Quand nous avons rencontré le chef de daïra, Mohamed Taleb, il nous a affirmé que le recensement a été arrêté en 2011 et qu’il n’y aura pas d’autre recensement», nous explique Abdelhak Labsir. «Il nous a avoué qu’il s’agit d’une décision ministérielle. Il  nous a demandé de s’inscrire dans le programme du social ou du LPA. Pourtant, l’ancien chef de daïra nous a promis de régler la situation de tous habitants», a ajouté notre interlocuteur.
«Nous demandons au nouveau chef de daïra d’étudier notre cas et de saisir la tutelle afin de régler notre problème, car il y a bien eu d’autres recensements en 2013», a conclu Abdelhak Labsir. A ce propos, Mohamed Taleb, chef de daïra de Constantine, nous a confié que toutes les familles ayant des préaffectations seront relogées. «Ces nouveaux demandeurs doivent constituer des dossiers pour le social ou le LPA. C’est une décision ministérielle, je ne peux rien faire. Ce n’est pas le chef de daïra qui fait le recensement. En plus il n’y avait pas de locaux vides, ils ont construit de nouvelles baraques au sein de la cité après le recensement ! Même le secrétaire général m’a confirmé que l’ancien chef de daïra ne leur a rien promis», a-t-il dit.  
Yousra S.


Premier du genre en Algérie

Lancement prochain d’un pôle logistique à Constantine

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le 05.03.16 | 10h00 Réagissez

Les travaux de réalisation du premier pôle logistique à l’échelle nationale seront lancés à Constantine au début de septembre prochain, selon Chakib Habachi, directeur du développement de la SNTR logistics.

Une fiche technique, avec une carte de développement des pôles logistiques et un plan général, a été présentée, jeudi dernier, lors d’une séance de travail, au cabinet du wali, par les responsables de l’entreprise chargée de ce projet. Ce dossier d’investissement a été présenté aux autorités locales dans 28 wilayas au Calpiref, par un groupement mixte algéro-français SNTR logistics, représenté par la Société nationale du transport routier (SNTR) et le groupe français APRC, afin d’organiser le commerce local.
L’objectif attendu de ce projet porte sur la redynamisation de l’économie nationale par la création de pôles logistiques. Constantine, qui fait partie de ce réseau des pôles, était la première wilaya qui a eu toute les facilités afin de lancer ce campus logistique. Le dossier de ce projet à Constantine a été avalisé, avec accord écrit et notifié, et l’acte de concession a été signé le 23 le novembre 2015. Ce projet, sis au lieu-dit Setha, dans la commune de Ouled Rahmoun, s’étale sur une surface globale de 50ha. Il compte trois plateformes logistiques d’une surface globale de 120 000m2, sans compter l’aire de stationnement pour les camions. Ces trois bâtiments sont de la dernière génération, ils seront réalisés selon des normes  européennes modernes.
La première infrastructure s’étale sur une surface de 24 000 m2, les deux autres auront une surface de 48 000m2 chacune. Chaque bâtiment aura son staff et sa propre gestion, selon les responsables de la SNTR logistics. C’est au niveau de ces bâtiments R+4 que le stockage des différents produits (secs ou autres) se fera sur 4 niveaux. Le but envisagé de la réalisation de ces plateformes n’est pas seulement le stockage, mais aussi le transport et la distribution de marchandise. C’est une manière d’organiser le commerce et le marché algérien. «Nous visons un objectif à long terme, celui de l’exportation (…) Quand on dit plateforme logistique, on dit distribution des produits vers les marchés et les supermarchés. Ces plateformes sont un support indispensable à l’installation de la grande distribution sur le territoire national, afin de diminuer le coût du transport. C’est une manière d’ organiser le marché local, mais aussi d’éviter l’importation», a déclaré Chakib Habachi.  
DES CENTAINES DE POSTES D’EMPLOI
Parmi les objectifs de ce projet, la création de 1500 postes d’emploi (entre jeunes cadres universitaires et ceux issus des centres de la formation professionnelle) dans la wilaya de Constantine. Pour sa part, Mohamed Larbi Benzeghiba, directeur des études au sein de la SNTR logistics, nous a affirmé que 5 ans après la mise en œuvre des plateformes, plus de 80% des postes seront occupés par des Algériens. «Certes, il y aura des cadres étrangers, mais ce sera pour le transfert du savoir-faire et la formation de nos cadres et nos jeunes», a-t-il souligné. Il a ajouté que la logistique permet aussi la traçabilité sanitaire et fiscale des produits et la création de stocks de sécurité. «Par exemple, s’il y aura un produit médical ou autre périmé, on peut savoir où il est et le localiser.
Et bien sûr le retirer tout de suite du marché», a avancé M. Benzeghiba. Dans le même contexte, notre interlocuteur a affirmé que ce genre de projet assure la disponibilité permanente des produits sur le territoire national et la mise à disposition des industriels locaux des espaces de stockage de leurs produis finis, leur permettant ainsi d’augmenter leur cadence de production, mais aussi de baisser les prix pour le consommateur.
Car, d’après ses dires, elle permet de bien gérer les flux des marchandises, tout en diminuant le prix de la logistique. «Je ne suis pas un expert pour avancer un chiffre mais dans le monde, la logistique a diminué de 5%, mais ici, vu le nombre des intermédiaires et la non-organisation des flux, elle pourra baisser peut être de plus de 10%»,  a-t-il conclu. Lors de cette réunion, on a su que le permis de construire de ce projet sera octroyé à la fin du mois de mars. La durée des travaux, qui seront lancés en septembre prochain, sera de 36 mois. Hocine Ouadah, wali de Constantine, a demandé s’il est possible de lancer les travaux de terrassement et préparer le terrain en avril prochain, lors de la clôture de l’événement «Constantine capitale de la culture arabe».                              

 
Yousra S.