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الاخبار العاجلة لاعلان الدولة الجزائرية عن مشروع لنساء الجزائر لانقاد الاقتنصاد الجزائري تحت شعار يانساء الجزائر تبرعوا بفرجوكن السوداء للضيوف العرب وساهموا بملابسكم العارية في انقاد الاقتصاد الجزائري العاري عالميا ان مستقبيل وطنكم مرهون باجسادكن البيضاء فساهموةا في انقاد وطنكم الغالي بالقبلات والليالي الجنسية في الفنادق الجزائرية انكم افضل اسثتمار بشري بعد البترول شر البلية مايبكي
نمادج من مشاريع انقدوا اقتصاد بلادكم الضائع باجسادكن العارية
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الاخبار العاجلة لاكتشاف سكان قسنطينة صور غبار الثلوج البيضاء في مدينة قسنطينة الضائعة والاسباب مجهولة
صور غبالر الثلوج البيضاء في قسنطينة صبيحة الاثنين 26جانفي 2015تصوير نورالدين بوكعباش
http://adcha-cartes-postales-constantine.blogspot.com/2008/09/le-lyce-daumale.html
lundi 1 septembre 2008
Le lycée d'Aumale
Le Lycée Redha Houbou
L'entrée du lycée (1906)
Le réfectoire du lycée (1906)
Lycée : face Est
Le réfectoire du lycée (1913)
الاخبار العاجلة لسقوط غبار الثلجالابيض في قسنطينة وسكان قسنطينة يقررون مقاطعة الدراسة والعمل ويعلنون النوم في عسل السعادة الجنسية والاسباب مجهوللة
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الاخبار العاجلة لاكتشاف حصة منتدي الاداعة للصحافية لالة بريزة ان مؤسسات لونساج ليست البديل الاقتصادي لبترول الجزائري وصيوف حصة لالة بريزة يكتشفونة انالدولة الجزائرية تسير نحو حائط المبكي الاسرائيلي في القدس المحتلة والاسباب مجهولة
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الاخبار العاجلة لتقديم بن حمودة وحياة بوزيدي موجز الثامنة لصبيحة الاثنين الابيض في حصة صباح الخير قسنطينة والصحافية حياة تكتشف ان تليفريك قسنطينة يحتاج الى علاج عاجل في سويسرا والاسباب مجهولة
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الاخبار العاجلة لاكتشاف حصة لالة بريزة ان اردوغان صديق يوسفي والاسباب مجهولة
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الاخبار العاجلة لمطالبة الصحافية الهام بن حملات من رجال الحماية المدنية بازالة اشجار جنالن الزيتون بسبب الثلوج يدكر ان الصحافية استعملت الخط الاحمر الاداعي في الموجز الاخباري والاسباب مجهولة
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الاخبار العاجلة لاكتشاف الجزائريين ان السياسة الجزائرية تسير بطريقة المراة العاهرة ففي حالة الازمات تطالب الجزائريين بالتنازل عن مبادئهم وفي وقت الرفاهية تطالبهم بالتبدير الاقتصادي
والاسباب مجهولة
صورةتبرز طريقة تسير الازمات من طرف السلطات في الجزائر
http://www.engival.fr/constantine-affiches.htm
Home Constantine Affiches d'Algérie 1830-1962 Contact (documents,suggestions) Livre d'or
Sur cette page sont rassemblées les affiches d'Algérie présentant directement CONSTANTINE ou portant l'inscription du nom de la ville.
Affiche et festivités commémorant le centenaire de la prise de Constantine, place de la Brèche en octobre 1937
http://www.panoramio.com/user/5106602/tags/Constantine?photo_page=1
http://www.panoramio.com/user/5106602/tags/Constantine?photo_page=2
http://www.panoramio.com/user/5106602/tags/Constantine?photo_page=3
.
http://meissonier-alger.skyrock.com/21.html
http://www.engival.fr/constantine-affiches.htm
ue Hamani (ex. Rue Charras) – Alger
L'ancienne rue Charras, en plein centre
d'Alger, faisait partie d'un espace convivial qui avait conservé,
pendant quelques années après l'indépendance, ses allures de petit
Quartier latin, à l'image de celui qui entoure La Sorbonne, à Paris. Il y
avait un beau cinéma qui a été transformé, par la suite, en amphi où
les étudiants en sciences économiques suivaient, avec beaucoup
d'attention, les cours d'un prof particulièrement brillant, aujourd'hui
ministre. Il ne subsiste aujourd'hui ni le cinéma, ni l'amphi dans cette
rue Hamani,
Carrefour de grandes arteres:
Avenue de l'ALN, rue Hassiba Ben Bouali, Bd Colonel Amirouche
(ex-Baudin) , rue Victor Hugo, rue Charras, gare de l'Agha et marché
Reda Houhou (ex.Clauzel)
A la fois carrefour de plusieurs grandes rues -Hassiba Ben Bouali, Avenue de l'ALN, Bd Amirouche, rue Victor Hugo et rue Hamani (ex-Charras) - et gare ferroviaire (gare de l'Agha) ou station de bus de TAFOURAH, cette place est très fréquentée. C'est là que se trouvent l'ancienne direction d'Air France ainsi que l'agence la plus importante de cette compagnie.
A la fois carrefour de plusieurs grandes rues -Hassiba Ben Bouali, Avenue de l'ALN, Bd Amirouche, rue Victor Hugo et rue Hamani (ex-Charras) - et gare ferroviaire (gare de l'Agha) ou station de bus de TAFOURAH, cette place est très fréquentée. C'est là que se trouvent l'ancienne direction d'Air France ainsi que l'agence la plus importante de cette compagnie.
Revisiter Bacetta, se baigner à
Padovani, faire la chaîne au Majestic, supporter le Mouloudia, se taper
une glace à la Princesse...
Ce quartier, c'est Alger au langage bigarré, un mélange de tout sauf d'attitudes ! Car Bab El-Oued a sa propre identité et respire le même air.
Celui d'une brise qui suit jovialement les crépitements de la tempête. Bahr Etoufane n'est plus qu'une hantise refoulée. El-Badji peut reposer en paix. Sous un ciel brumeux, Padovani fait frissonner.
Il est loin l'été où les petits garçons s'y baignaient dans l'insouciance. Mais les amoureux scrutant l'horizon infini y trouvent remède. Et l'Eden-Plage, Le Petit Chapeau, Deux-Chameaux, points de rassemblement des écoliers du quartier qui faisaient l'école buissonnière pour aller s'y baigner.
Au boulevard colonel Lotfi, voitures et piétons se disputent de petites parcelles laissées vides.
Ce qui fut naguère une belle fresque de catalan, de castillan, de maltais, de français, d'arabe, de provençal, de napolitain et de sicilien est désormais une fresque tout bonnement «babelouadesque».
Du front de mer (boulevard Mira) à Triolet, de Maillot aux Trois-Horloges en passant par Basetta, il n'y a qu'un seul et indivisible «pays», béni d'en haut par l'inégalable Casbah et d'en bas par une mer assagie.
Trois-Horloges. Le lampadaire en fonte surmonté d'une horloge à trois cadrans, rythme avec minutie la vie de ce quartier éponyme. On y passe, y repasse sans jamais se presser en allant au travail, à la mosquée où à l'école, car ces trois horloges ont gardé leur ponctualité séculaire en bravant toutes les vicissitudes.
Ce qui fut naguère une belle fresque de catalan, de castillan, de maltais, de français, d'arabe, de provençal, de napolitain et de sicilien est désormais une fresque tout bonnement «babelouadesque».
Du front de mer (boulevard Mira) à Triolet, de Maillot aux Trois-Horloges en passant par Basetta, il n'y a qu'un seul et indivisible «pays», béni d'en haut par l'inégalable Casbah et d'en bas par une mer assagie et décidée à dompter ses immenses vagues après l'effroyable crime de lèse-majesté.
A Bab El-Oued, on pleure les disparus dans la grandeur comme on célèbre les mariages, les circoncisions et les lauréats du bac dans le faste.
Trois-Horloges. Le lampadaire en fonte surmonté d'une horloge à trois cadrans, rythme avec minutie la vie de ce quartier éponyme. On y passe, y repasse sans jamais se presser en allant au travail, à la mosquée où à l'école, car ces trois horloges ont gardé leur ponctualité séculaire en bravant toutes les vicissitudes.
A l'heure du f'tour, le rond-point, avec sa constante foule grouillante, se vide sans perdre de son éloquence. Les chardonnerets du marché couvert laissent à ce moment précis le lampadaire combler le vide par ses heures murmurantes.
Bab El-Oued, c'est une mosaïque de rues et ruelles.
Ce quartier, c'est Alger au langage bigarré, un mélange de tout sauf d'attitudes ! Car Bab El-Oued a sa propre identité et respire le même air.
Celui d'une brise qui suit jovialement les crépitements de la tempête. Bahr Etoufane n'est plus qu'une hantise refoulée. El-Badji peut reposer en paix. Sous un ciel brumeux, Padovani fait frissonner.
Il est loin l'été où les petits garçons s'y baignaient dans l'insouciance. Mais les amoureux scrutant l'horizon infini y trouvent remède. Et l'Eden-Plage, Le Petit Chapeau, Deux-Chameaux, points de rassemblement des écoliers du quartier qui faisaient l'école buissonnière pour aller s'y baigner.
Au boulevard colonel Lotfi, voitures et piétons se disputent de petites parcelles laissées vides.
Ce qui fut naguère une belle fresque de catalan, de castillan, de maltais, de français, d'arabe, de provençal, de napolitain et de sicilien est désormais une fresque tout bonnement «babelouadesque».
Du front de mer (boulevard Mira) à Triolet, de Maillot aux Trois-Horloges en passant par Basetta, il n'y a qu'un seul et indivisible «pays», béni d'en haut par l'inégalable Casbah et d'en bas par une mer assagie.
Trois-Horloges. Le lampadaire en fonte surmonté d'une horloge à trois cadrans, rythme avec minutie la vie de ce quartier éponyme. On y passe, y repasse sans jamais se presser en allant au travail, à la mosquée où à l'école, car ces trois horloges ont gardé leur ponctualité séculaire en bravant toutes les vicissitudes.
Ce qui fut naguère une belle fresque de catalan, de castillan, de maltais, de français, d'arabe, de provençal, de napolitain et de sicilien est désormais une fresque tout bonnement «babelouadesque».
Du front de mer (boulevard Mira) à Triolet, de Maillot aux Trois-Horloges en passant par Basetta, il n'y a qu'un seul et indivisible «pays», béni d'en haut par l'inégalable Casbah et d'en bas par une mer assagie et décidée à dompter ses immenses vagues après l'effroyable crime de lèse-majesté.
A Bab El-Oued, on pleure les disparus dans la grandeur comme on célèbre les mariages, les circoncisions et les lauréats du bac dans le faste.
Trois-Horloges. Le lampadaire en fonte surmonté d'une horloge à trois cadrans, rythme avec minutie la vie de ce quartier éponyme. On y passe, y repasse sans jamais se presser en allant au travail, à la mosquée où à l'école, car ces trois horloges ont gardé leur ponctualité séculaire en bravant toutes les vicissitudes.
A l'heure du f'tour, le rond-point, avec sa constante foule grouillante, se vide sans perdre de son éloquence. Les chardonnerets du marché couvert laissent à ce moment précis le lampadaire combler le vide par ses heures murmurantes.
Bab El-Oued, c'est une mosaïque de rues et ruelles.
LEFTAHA Noureddine,un arbitre de boxe et ami d'enfance et de quartier Meissonier,est mis à la une d'un quotidien arabe Algerien.
Il est arbitre continental et en voie de passer à l'international.Un événement pareil,cela se partage. Ci-contre,l'article en question:
Un autre article
CHAMPIONNATS DU MONDE A MIANYANG (CHINE)
(...) A signaler également que outre les boxeurs et le staff technique faisant partie de la délégation algérienne, Leftaha Noureddine officie en tant que arbitre dans ces Championnats du monde. Une première pour ce referee appartenant à la Ligue algéroise de boxe. Il est attendu, aujourd'hui, à partir de 8h, que le reste des boxeurs algériens fasse leur entrée et c'est pour... gagner, n'est ce pas ?
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2005/11/14/article.php?sid=30536&cid=5
Il est arbitre continental et en voie de passer à l'international.Un événement pareil,cela se partage. Ci-contre,l'article en question:
ملاكمة الحكم لفتاحة يطرق أبواب العالمية
2006-03-29
2006-03-29
كانت أولى المنازلات التي أدارها لفتاحة
(45سنة) في عام 1987 بمناسبة بطولة الجزائر، وذلك بعد عام فقط من نيله أول
شهادة له في التحكيم وبعد تجربة طويلة بصفة ملاكم، أجرى فيها أزيد من 15
منازلة في المجموع العام·
وقد كان ملاكما متفوقا، لكن الدراسة التي كان يزاولها في ميدان الطب منعته من التوفيق بين الاختصاصين، وبناء على ذلك، فضّل الحكم مواصلة الدراسة، لكن بقي متصلا بالتحكيم·
وكان للحكم الدولي أول اتصال له مع المستوى الدولي، بمناسبة الدورة الدولية التي نظمت عام 88 بقاعة حرشة حسان بالعاصمة، بمناسبة الاحتفالات بذكرى 24 فيفري· وقد أدار وقتها مجموعة من المنازلات تحت إشراف الحكم كوراد ميلود·
وواصل لفتاحة، الذي يشغل حاليا منصب مراقب طبي رئيسي في مستشفى مصطفى باشا، التجربة مع الحلبة، إلى أن طرق، لأول مرة، أبواب العالمية عندما اختارته الاتحادية الجزائرية برئاسة سلطاني لإدارة منازلات في بطولة العالم التي أقيمت بالصين، وقد أدراها باقتدار كبير لم يجلب له ملاحظات سلبية من لجنة التحكيم العالمية، بل بالعكس، جلب له الإعجاب· وقد أدار عددا من المنازلات منها منازلات تدخل في إطار الدور نصف النهائي· مرجعا دواعي عدم تعيينه لإدارة المنازلات النهائية إلى ما أسماه بلعبة الكواليس الحاضرة بقوة في مثل هذه المواعيد، حسب تقديره·
وفيما يعتبر مشاركته في مونديال الصين أفضل ذكرى له في مشواره، يقول لفتاحة إن أسوء ذكرياته تمثلت في الضغوطات التي كان يتعرض لها لدفعه إلى مغادرة الحلبة· وفي هذا الخصوص، استحضر الحكم وصايا والدته بمواصلة المهمة، وهي التي كانت تذكّره بعدم تضييع كل تضحياته السابقة، في كل مرة، عندما كان لا يقوى على مقاومة الضغوطات لتطليق الحلبة· أما بخصوص آماله، فيقول لفتاحة إنه يطمح إلى الحفاظ على مستواه·
بينما في رده عن سؤال حول المستوى الفني الحالي للملاكمة بالجزائر، يقول المتحدث، إنه متوسط، قبل أن يفسر التراجع العام بعدم قيام الأندية بما هو مطلوب منها· وذكر لفتاحة أن أفضل الحكام في تقديره، هم كوراد، طاهير، شرفي، ولد عبو ومازوز، ملحا على القول إن لعزيزي عثمان، الذي يرأس لجنة التحكيم على مستوى الاتحادية، يقوم بمجهود استثنائي في سبيل رفع مستوى الحكام·
وقد كان ملاكما متفوقا، لكن الدراسة التي كان يزاولها في ميدان الطب منعته من التوفيق بين الاختصاصين، وبناء على ذلك، فضّل الحكم مواصلة الدراسة، لكن بقي متصلا بالتحكيم·
وكان للحكم الدولي أول اتصال له مع المستوى الدولي، بمناسبة الدورة الدولية التي نظمت عام 88 بقاعة حرشة حسان بالعاصمة، بمناسبة الاحتفالات بذكرى 24 فيفري· وقد أدار وقتها مجموعة من المنازلات تحت إشراف الحكم كوراد ميلود·
وواصل لفتاحة، الذي يشغل حاليا منصب مراقب طبي رئيسي في مستشفى مصطفى باشا، التجربة مع الحلبة، إلى أن طرق، لأول مرة، أبواب العالمية عندما اختارته الاتحادية الجزائرية برئاسة سلطاني لإدارة منازلات في بطولة العالم التي أقيمت بالصين، وقد أدراها باقتدار كبير لم يجلب له ملاحظات سلبية من لجنة التحكيم العالمية، بل بالعكس، جلب له الإعجاب· وقد أدار عددا من المنازلات منها منازلات تدخل في إطار الدور نصف النهائي· مرجعا دواعي عدم تعيينه لإدارة المنازلات النهائية إلى ما أسماه بلعبة الكواليس الحاضرة بقوة في مثل هذه المواعيد، حسب تقديره·
وفيما يعتبر مشاركته في مونديال الصين أفضل ذكرى له في مشواره، يقول لفتاحة إن أسوء ذكرياته تمثلت في الضغوطات التي كان يتعرض لها لدفعه إلى مغادرة الحلبة· وفي هذا الخصوص، استحضر الحكم وصايا والدته بمواصلة المهمة، وهي التي كانت تذكّره بعدم تضييع كل تضحياته السابقة، في كل مرة، عندما كان لا يقوى على مقاومة الضغوطات لتطليق الحلبة· أما بخصوص آماله، فيقول لفتاحة إنه يطمح إلى الحفاظ على مستواه·
بينما في رده عن سؤال حول المستوى الفني الحالي للملاكمة بالجزائر، يقول المتحدث، إنه متوسط، قبل أن يفسر التراجع العام بعدم قيام الأندية بما هو مطلوب منها· وذكر لفتاحة أن أفضل الحكام في تقديره، هم كوراد، طاهير، شرفي، ولد عبو ومازوز، ملحا على القول إن لعزيزي عثمان، الذي يرأس لجنة التحكيم على مستوى الاتحادية، يقوم بمجهود استثنائي في سبيل رفع مستوى الحكام·
Article publié sur: http://www.elkhabar.com/quotidien/lire.php?ida=24768&idc=2
Un autre article
CHAMPIONNATS DU MONDE A MIANYANG (CHINE)
(...) A signaler également que outre les boxeurs et le staff technique faisant partie de la délégation algérienne, Leftaha Noureddine officie en tant que arbitre dans ces Championnats du monde. Une première pour ce referee appartenant à la Ligue algéroise de boxe. Il est attendu, aujourd'hui, à partir de 8h, que le reste des boxeurs algériens fasse leur entrée et c'est pour... gagner, n'est ce pas ?
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2005/11/14/article.php?sid=30536&cid=5
la Rue Mohamed-Negazi, à un jet de pierre de la rue Ferhat-Boussaâd (ex- Meissonier).
A gauche,se trouvaient les populaires restaurant du "COLONEL" et café maure des "DJIDJELLIS".
Un nouveau marché de proximité a été inauguré le 8 mai 2008 à la rue Mohamed-Negazi qui est perpendiculaire à celle de Ferhat-Boussaâd, par l'APC de Sidi M'hamed.
Le terrain où a été implanté ce marché avait été récupéré après la démolition d'un vieil immeuble menaçant ruine.
Le pére du martyr Didouche Mourad possédait un restaurant dans cette rue.
A gauche,se trouvaient les populaires restaurant du "COLONEL" et café maure des "DJIDJELLIS".
Un nouveau marché de proximité a été inauguré le 8 mai 2008 à la rue Mohamed-Negazi qui est perpendiculaire à celle de Ferhat-Boussaâd, par l'APC de Sidi M'hamed.
Le terrain où a été implanté ce marché avait été récupéré après la démolition d'un vieil immeuble menaçant ruine.
Le pére du martyr Didouche Mourad possédait un restaurant dans cette rue.
Nombreux sont les habitants du quartiers
qui ignorent que cette placette portait le nom de la Place BACUEE.Les
gars du quartier Meissonier désigne cet endroit LA PLACETTE.
C'est un passage obligatoire pour rallié l'entrée supérieure de l'hôpital MUSTAPHA ou le petit chemin " Trig Esbitar"
C'est un passage obligatoire pour rallié l'entrée supérieure de l'hôpital MUSTAPHA ou le petit chemin " Trig Esbitar"
http://www.vitaminech.com/annuaire/constantine-38-le-lycee-belle-animation/Photos_20155_156716_25_1.html
CONSTANTINE 38 LE LYCEE (BELLE ANIMATION)
http://shinoda45.skyrock.com/1406435003-la-plus-vielle-Photo-de-mon-lycee.html
la plus vielle Photo de mon lycée
la c REDA HOUHOU en 1852 !Notre cher Drapeau
Viva algeriaEn la fait Zoli nn !!
Pas mal nn !!http://shinoda45.skyrock.com/1221714528-Voila-c-le-lycee-ou-je-poursui-mes-etudes.html
Voila c le lycée ou je poursui més études
http://www.vitaminedz.com/constantine-rehabilitation-des-anciens-lycees-les-travaux/Articles_347_474818_25_1.html
Constantine - Réhabilitation des anciens lycées: Les travaux traînent
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Le
vieux bâti s’en va à tout jamais, pour la simple raison que les
entreprises spécialisées dans la restauration, dignes de ce non, ne
courent pas les rues, pour ne pas dire qu’elles n’existent pas.
Décidée par le président de la République, l’opération de réhabilitation
des anciens lycées à Constantine accuse un retard important. Lancée en
2009, celle-ci, qui s’inscrit dans le cadre de la sauvegarde du
patrimoine architectural de l’Algérie, s’est limitée en ce qui concerne
la ville du Vieux Rocher, à six lycées: Redha Houhou (ex-D’Aumale), Hihi
El Mekki (ex-Franco-Musulman), El Houria (ex-Lavran), Les Sœurs Saâdane
(ex-Chanzy), Tarek Ibn Ziad (ex-Les Pères-Blancs) et enfin le technicum
Tewfik Khaznadar (ex-De garçons). Un montant global de 657 millions de
dinars a été alloué pour la réfection de ces établissements pour être
réévalué à 983 millions de dinars répartis selon l’importance des
travaux sur ces établissements.
Le lycée El Houria, dont la réhabilitation a été estimée, -à lui seul-, à
300 millions de dinars, n’a pas été, à ce jour, restauré. Le chef de la
cellule de la réhabilitation scolaire auprès de la Dlep, Khaled Beziez
nous dira à ce sujet: «Nous avons rencontré des difficultés énormes pour
la désignation d’entreprises qualifiées; nous en sommes au 4ème appel
d’offres, lequel a été fructueux. Trois entreprises mèneront les travaux
sur un délai de 8 mois. Contrairement à l’ancienne étude et pour une
meilleure qualité de restauration, nous avons décidé la division du plan
d’action, qui sera donc élaboré en 4 phases: le chemisage et la
réparation des toitures; la rénovation du côté administratif et d’autres
annexes, les laboratoires et les salles pédagogiques, en plus des
logements de fonction, et enfin l’aménagement de la cour avec la
construction d’une bâche à eau.» A noter que l’entreprise qui a démarré
les travaux en 2010 a été résiliée en mars 2011 pour non-conformité des
réalisations, en particulier celles des semelles et des poutres. Le
lycée Redha Houhou, poursuit notre interlocuteur, dont la rénovation a
été évaluée à 164 millions de dinars, n’a pas non plus été réalisée.
Et c’est toujours à cause de l’absence d’une entreprise hautement
qualifiée, à laquelle vient s’ajouter celle d’une commission culturelle
devant veiller au respect de la spécificité architecturale de ces
bâtisses classées patrimoine national. Les travaux du lycée donc (Rédha
Houhou) ont été divisés en 3 parties: le bloc 7 englobant la cuisine, le
réfectoire, la salle de sport, une annexe et deux logements de
fonction, la toiture et la terrasse, et l’aménagement extérieur. Leur
réhabilitation, qui interviendra exclusivement pendant les vacances (une
autre entrave de taille), se fera sur une durée de 7 mois. Concernant
les autres lycées, à savoir Hihi El Mekki, Tarek Ibn Ziad, Tewfik
Khaznadar, et les Sœurs Saâdane, dont «les travaux ont atteint le taux
de 90%», ils ont bénéficié respectivement de 88 millions, 180 millions,
160 millions, et 80 millions de dinars. Les travaux seront
essentiellement axés sur l’étanchéité, la chaufferie, l’assainissement
extérieur et les canalisations. Ils seront achevés cet été, selon les
prévisions.
Photo ci-dessus: Lycée Rédha Houhou
http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2007/02/27/3966548.html
à Constantine (Benjamin Stora)
mardi 27 février 2007
Une enfance à Constantine (Benjamin Stora)
Une enfance à Constantine
Benjamin STORA
Dans ma vie, il y aura toujours un avant
et un après «16 juin 1962». Ce jour-là, avec ma famille, nous avons
quitté Constantine, la ville de l’Est algérien, où je suis né et j’ai
grandi. J’avais douze ans. Je suis allé vers un autre univers, dans
l’oubli de la société d’Algérie dans laquelle j’ai vécu, et qui
reviendra hanter ma mémoire bien plus tard.
Une ville haute et secrète
Mon enfance se passe à Constantine, dans une grande ville, la troisième par ordre d’importance en Algérie. Je suis un enfant de culture citadine qui ne connaît pas les joies de la campagne. Il a fallu ma rencontre avec ma femme, avec qui je vis aujourd’hui, pour découvrir, aimer la nature. Cette origine citadine contredit un certain nombre de stéréotypes. Très souvent la tendance est de croire que les enfants «d’Européens» d’Algérie étaient des fils de colons. Ce n’est évidemment pas vrai.
J’ai donc toujours vécu dans une ville, qui était doublement encerclée. D’abord sur le plan géographique, bâtie sur un rocher, d’accès difficile, assez impénétrables, pleine de ponts. Ce sentiment d’encerclement était très fort. Mais existait également l’enfermement à l’intérieur même de la ville. Durant les deux dernières années de la guerre d’Algérie, en 1961-1962, nous sortions très peu dans la rue.
Mon enfance se passe à Constantine, dans une grande ville, la troisième par ordre d’importance en Algérie. Je suis un enfant de culture citadine qui ne connaît pas les joies de la campagne. Il a fallu ma rencontre avec ma femme, avec qui je vis aujourd’hui, pour découvrir, aimer la nature. Cette origine citadine contredit un certain nombre de stéréotypes. Très souvent la tendance est de croire que les enfants «d’Européens» d’Algérie étaient des fils de colons. Ce n’est évidemment pas vrai.
J’ai donc toujours vécu dans une ville, qui était doublement encerclée. D’abord sur le plan géographique, bâtie sur un rocher, d’accès difficile, assez impénétrables, pleine de ponts. Ce sentiment d’encerclement était très fort. Mais existait également l’enfermement à l’intérieur même de la ville. Durant les deux dernières années de la guerre d’Algérie, en 1961-1962, nous sortions très peu dans la rue.
Les enfants jouaient à l’intérieur des
maisons, sur les terrasses principalement, ils ne s’amusaient plus dans
les rues. Cette sensation d’encerclement géographique de la ville avec
des gorges gigantesques, et des ponts partout, se redoublait par
l’enfermement né de la guerre, de ne plus être dans une ville ouverte,
«normale». J’ai toujours éprouvé cette position très particulière :
vivre dans une guerre et en même temps dans une ville en elle-même
haute, secrète, austère, «fermée».
Des frontières invisibles
Autre aspect de mon enfance, la vie dans un grand quartier juif, probablement le plus important de tout le Maghreb dans les années 1950. Près de 30 000 juifs vivaient à Constantine, la «Jérusalem du Maghreb». Je suis né le 2 décembre 1950 au 2 rue Grand, rue considérée comme le cœur du quartier juif de Constantine, qu’on appelait le «Charah». Ma naissance a eu lieu à l’intérieur du petit appartement familial de ce vieux quartier, où Juifs et Musulmans vivaient imbriqués les uns avec les autres, séparés du quartier dit «Européen». Mon père m’a expliqué que c’était là qu’avait eu lieu ma circoncision, une semaine plus tard, faites par un rabbin du quartier.
Deux villes effectivement se juxtaposaient dans la ville : la judéo-arabe, la vieille ville de Constantine où s’entassait une population extrêmement nombreuse qui était complètement mêlée ; et une ville européenne qui se trouvait à Saint-Jean, de l’autre côté de la ville.
Des frontières invisibles
Autre aspect de mon enfance, la vie dans un grand quartier juif, probablement le plus important de tout le Maghreb dans les années 1950. Près de 30 000 juifs vivaient à Constantine, la «Jérusalem du Maghreb». Je suis né le 2 décembre 1950 au 2 rue Grand, rue considérée comme le cœur du quartier juif de Constantine, qu’on appelait le «Charah». Ma naissance a eu lieu à l’intérieur du petit appartement familial de ce vieux quartier, où Juifs et Musulmans vivaient imbriqués les uns avec les autres, séparés du quartier dit «Européen». Mon père m’a expliqué que c’était là qu’avait eu lieu ma circoncision, une semaine plus tard, faites par un rabbin du quartier.
Deux villes effectivement se juxtaposaient dans la ville : la judéo-arabe, la vieille ville de Constantine où s’entassait une population extrêmement nombreuse qui était complètement mêlée ; et une ville européenne qui se trouvait à Saint-Jean, de l’autre côté de la ville.
Il fallait traverser le square Vallet,
la place de la Brèche, remonter la rue Rohaut de Fleury pour arriver
place de la Pyramide. Là se trouvait le quartier européen. Je m’y
rendais bien entendu avec mes parents, mais nous sentions bien que
c’était une autre ville. Une sorte de frontière invisible, qui n’était
jamais dite, apparaissait sans cesse entre deux cités, les deux univers.
L’univers plus européen, «métropolitain», venait se plaquer à un monde
plus traditionnel, se référant au vieux passé de la ville.
Il faut là signaler un processus. Les
Juifs qui, traditionnellement, vivaient avec les Musulmans dans la
vieille ville de Constantine, ont commencé à émigrer vers le «quartier
européen» au milieu de la guerre d’Algérie dans les années 1958-1959.
Ils utilisaient des argumentations diverses pour ce premier départ,
comme c’est «plus moderne», «moins insalubre», mais cela indiquait une
tendance, une orientation. Quelque part il y avait déjà ce signe
avant-coureur d’une ville traditionnelle judéo-arabe qui se modifiait,
qui commençait à se vider au profit de la ville européenne.
C’était déjà le signe de la communauté juive émigrant vers la «métropole», cette France mythique que bien peu connaissaient. A la fin des années cinquante, une partie de ma famille, du côté de mon père en particulier, avait déménagé dans le quartier européen, et nous allions leur rendre visite le samedi après-midi. Mais avec mes parents nous sommes restés jusqu’au 16 juin 1962, rue Grand, au cœur de la cité traditionnelle. Ce n’était pas le cas de l’ensemble de la communauté juive. La guerre avait séparé progressivement les communautés.
C’était déjà le signe de la communauté juive émigrant vers la «métropole», cette France mythique que bien peu connaissaient. A la fin des années cinquante, une partie de ma famille, du côté de mon père en particulier, avait déménagé dans le quartier européen, et nous allions leur rendre visite le samedi après-midi. Mais avec mes parents nous sommes restés jusqu’au 16 juin 1962, rue Grand, au cœur de la cité traditionnelle. Ce n’était pas le cas de l’ensemble de la communauté juive. La guerre avait séparé progressivement les communautés.
Je garde en mémoire de Constantine cette
frontière invisible, une ville presque coupée en deux. La sensation
était forte de se diriger d’une ville à l’autre. Que l’on vienne de la
place de la Brèche, ou que l’on remonte la rue Thiers, c’était pareil : à
un moment donné, la frontière se devinait. Avec une autre vie, une
autre histoire, pas les mêmes rythmes de vie, ni les mêmes sons. À la
fin de la guerre d’Algérie, avec la création de l’O.A.S. en 1961, les
manifestations pour «l’Algérie française» se déroulaient place de la
Pyramide, dans le quartier dit européen. Je me rappelle, j’avais 11 ans à
l’époque. La première manifestation pour «l’Algérie indépendante» à
Constantine avait eu lieu rue de France, dans le vieux quartier
judéo-arabe. J’avais vu défiler à la fin de l’année 1961 des Algériens,
avec le drapeau vert, rouge et blanc, avec le croissant et qui
scandaient «Algérie musulmane».
Les bruits de la ville
Constantine est une ville particulière. C’est surtout une ville fermée, austère, où tout se passe entre les murs. Dès que l’on se trouve à l’extérieur, ce sont les convenances qui priment. Je garde en mémoire la vie quotidienne de cette ville, la grande gaieté qui y régnait. Trop souvent, se manifeste la tendance à regarder une histoire par la fin, la tragédie, le départ, la séparation, la guerre, les attentats. Tout cela bien entendu a eu lieu. Mais, je me souviens aussi, quand j’étais enfant, de la gaieté qui régnait dans cette ville. Avec beaucoup de cafés et de musiques. La rue de France prolongée par la rue Caraman regorgeait de cafés fréquentés par des Juifs, des hommes bien sûr pour la plupart. Des dizaines de cafés, où partout s’échappait de la musique.
Les bruits de la ville
Constantine est une ville particulière. C’est surtout une ville fermée, austère, où tout se passe entre les murs. Dès que l’on se trouve à l’extérieur, ce sont les convenances qui priment. Je garde en mémoire la vie quotidienne de cette ville, la grande gaieté qui y régnait. Trop souvent, se manifeste la tendance à regarder une histoire par la fin, la tragédie, le départ, la séparation, la guerre, les attentats. Tout cela bien entendu a eu lieu. Mais, je me souviens aussi, quand j’étais enfant, de la gaieté qui régnait dans cette ville. Avec beaucoup de cafés et de musiques. La rue de France prolongée par la rue Caraman regorgeait de cafés fréquentés par des Juifs, des hommes bien sûr pour la plupart. Des dizaines de cafés, où partout s’échappait de la musique.
Ce n’était pas seulement la musique de
Raymond, le grand chanteur du «malouf», la musique arabo-andalouse de
Constantine. Des sons de musique européenne existaient aussi : Dario
Moreno, Bambino, Dalida, la musique rock, vraiment je me souviens de
tout cela. Je me souviens d’un café en face de chez moi avec son
enseigne «Jacky Bar», d’où s’élevait souvent la musique d’Elvis Presley.
J’écoutais, déjà, avant l’arrivée en France, les tubes de l’époque, les
premiers succès de Johnny Hallyday. Les histoires de musique façonnent
aussi un imaginaire autour de la ville. Avec à la fois la musique
traditionnelle, la musique arabe, le «malouf», et la musique européenne.
Une grande gaieté régnait dans cette ville, avec le temps des fêtes,
des mariages, des circoncisions. Mon père allait quelquefois au café
prendre l’apéritif avant de rentrer à la maison. Je l’accompagnais. Ca
riait fort, ça parlait très fort, c’étaient les grosses blagues.
Beaucoup de salles de cinéma étaient aussi pleines à craquer. J’habitais en face d’un cinéma qui s’appelait le «Vox», très connu à Constantine et qui, en 1959, a changé de nom pour s’appeler le «Triomphe». De la terrasse de ma maison, j’entendais la bande son du film, avant d’aller le voir. Je savais de quoi il en retournait. Il me suffisait de monter sur la terrasse, et j’écoutais ce que disaient les acteurs. C’était émouvant et drôle. Je me rappelle les autres salles : l’ «ABC», une très belle salle avec toit ouvrant ; le «Casino» bien sûr qui a été détruit après l’indépendance.
Beaucoup de salles de cinéma étaient aussi pleines à craquer. J’habitais en face d’un cinéma qui s’appelait le «Vox», très connu à Constantine et qui, en 1959, a changé de nom pour s’appeler le «Triomphe». De la terrasse de ma maison, j’entendais la bande son du film, avant d’aller le voir. Je savais de quoi il en retournait. Il me suffisait de monter sur la terrasse, et j’écoutais ce que disaient les acteurs. C’était émouvant et drôle. Je me rappelle les autres salles : l’ «ABC», une très belle salle avec toit ouvrant ; le «Casino» bien sûr qui a été détruit après l’indépendance.
Une vraie perte que ce vieux bâtiment
d’architecture coloniale, absolument somptueux. Les films n’arrivaient
pas plusieurs années après leur sortie à Paris mais ils étaient
pratiquement programmés en même temps à Alger, Paris ou Constantine.
C’est ainsi que j’ai vu «Le pont de la rivière Kwaï» dès qu’il est sorti
en 1957, «Quand passe les cigognes», le «Beau Serge» de Claude Chabrol,
«Plein soleil» de René Clément avec Alain Delon, les films sur la
seconde guerre mondiale, les westerns. De là peut- être viens mon amour
du cinéma.
Parmi les bruits de la ville, il y avait aussi les chants religieux qui venaient des innombrables synagogues du quartier du «Challah», et l’appel à la prière du muezzin.
Dans la chaleur de la ville
Je garde vraiment le souvenir d’une ville gaie, où les gens faisaient la fête. Je dis cela parce que souvent Constantine est associée à l’austérité. Enfant, je ne conserve pas l’image d’austérité. La ville était secrète, fermée sur elle-même bien entendu par sa situation géographique. Mais les deux communautés principales qui y vivaient étaient joyeuses. Une proximité physique, une sensualité se dégageait de cette ville.
Parmi les bruits de la ville, il y avait aussi les chants religieux qui venaient des innombrables synagogues du quartier du «Challah», et l’appel à la prière du muezzin.
Dans la chaleur de la ville
Je garde vraiment le souvenir d’une ville gaie, où les gens faisaient la fête. Je dis cela parce que souvent Constantine est associée à l’austérité. Enfant, je ne conserve pas l’image d’austérité. La ville était secrète, fermée sur elle-même bien entendu par sa situation géographique. Mais les deux communautés principales qui y vivaient étaient joyeuses. Une proximité physique, une sensualité se dégageait de cette ville.
À l’approche de l’été, il faisait à
Constantine une chaleur terrifiante la journée. Dès que le soir
arrivait, il commençait à faire un peu frais, très vite les gens
sortaient. Par petits groupes, ils flânaient du lycée d’Aumale vers la
place de la Brèche, en empruntant la rue Caraman. C’était toujours la
même promenade, mais les gens se connaissaient, se parlaient, se
regardaient, se saluaient, …se draguaient. «Passéo» très méditerranéen,
en Italie, en Espagne, les gens font de même. Dans cette complicité à la
fois communautaire et citadine, tout le monde connaissait tout le
monde. Et quand ma mère, beaucoup plus tard dans l’exil, sortait dans la
rue, elle disait, tristement, «ici, pas une tête connue»….
Nous vivions en évitant prudemment le
soleil. Attitude méditerranéenne que cette peur du soleil, la hantise de
la chaleur, l’obsession perpétuelle de se protéger de la «fournaise».
Dès que le soleil commençait à taper très dur, tout le monde se
«cachait», se protégeait. Les gens vivaient en fait beaucoup dans les
appartements, les persiennes fermés. Je me souviens de ma mère et de mes
tantes qui aspergeaient à grands coups de jets d’eau le carrelage en
permanence pour rafraîchir les maisons.
Geste fondamental, rafraîchir la
terrasse, la maison d’une manière régulière. Pourtant, il y avait le
grand problème de l’eau à Constantine, et mes parents avaient fait
construire un réservoir d’eau sur la terrasse. L’eau était coupée
plusieurs fois par jour, et il fallait toujours faire très attention à
l’eau (comme éviter de tirer la chasse d’eau pour un oui, pour un non).
La vie se passait dans cette sorte de pénombre et d’obscurité dans la
journée, pour sortir en fin d’après-midi. Le souvenir de cette pénombre
vient en association de la sensualité dans les appartements. Les gens
vivaient dans une grande proximité qui réveillait le désir sexuel.
En été, nous partions à «Stora», une
plage de Skikda (ex-Philippeville). Nous ne partions pas longtemps, les
gens plus riches louaient des maisons. Nous partions le vendredi pour le
week-end. L’été pour nous, c’était juillet, août et septembre, les
trois mois de vacances. Du 1er juillet au 1er septembre, c’était le rush
vers la Méditerranée, pour se baigner, aller à la plage, se brûler au
soleil, rire dans les retrouvailles familiales. La plage, c’était
vraiment du 1er juillet au 1er septembre, pas plus tard.
Drôle cette règle. Plus tard quand j’ai vécu à nouveau au Maghreb, au Maroc, c’était pareil. Le 2 septembre au matin il n’y a plus personne sur les plages, alors qu’il fait aussi chaud que la veille. L’été, c’est dans la tête.
Drôle cette règle. Plus tard quand j’ai vécu à nouveau au Maghreb, au Maroc, c’était pareil. Le 2 septembre au matin il n’y a plus personne sur les plages, alors qu’il fait aussi chaud que la veille. L’été, c’est dans la tête.
Dans mon enfance, le départ à la plage
était une véritable aventure. Une aventure assez balisée quand même
puisque tout était préparé. Les femmes s’occupaient de la nourriture :
couscous, t’fina, etc., et organisaient tout notre déplacement sur le
plan matériel...
Je suis allé au hammam très tard avec
les femmes. Il y avait le hammam des hommes et celui des femmes. J’avais
de la chance : j’allais avec les femmes jusqu’à 8-9 ans ! Jusqu’au jour
où la femme qui gardait le hammam a dit à ma mère «ça suffit ! Il est grand le gosse !».
J’étais malheureux parce que je me suis retrouvé au hammam avec mon
père, mais ce n’était pas pareil. C’était vraiment…difficile. La
proximité des garçons avec les femmes dans les appartements, les hammam,
servait d’éveil à la sensualité, au désir.
Aujourd’hui dans mes voyages vers le Sud, surtout depuis mes trois années passées au Maroc de 1998 et 2001, me reviennent encore et toujours, les volets fermés contre la lumière, la manière dont on aspergeait le sol pour qu'il fasse moins chaud, les retours de la plage de «Stora», les visites familiales les samedi après-midi qui faisaient traverser la ville dès qu'il ne faisait plus trop chaud ; les bar-mitzvah (appelés «communions») et les mariages qui avaient lieu toujours les dimanches, et où les tantes et les oncles dansaient le paso-doble et le tango (il y avait toujours deux jeunes filles timides qui dansaient ensemble) et puis Dario Moreno, Dalida et Bambino, je crois qu'il y avait aussi Paul Anka et Little Richard. Je me souviens de la beauté solitaire et la désolation des plages dès le 1er Septembre, et puis ce règne du cinéma qui était notre seule culture. Tout un monde sans cesse ébranlé par la guerre.
Aujourd’hui dans mes voyages vers le Sud, surtout depuis mes trois années passées au Maroc de 1998 et 2001, me reviennent encore et toujours, les volets fermés contre la lumière, la manière dont on aspergeait le sol pour qu'il fasse moins chaud, les retours de la plage de «Stora», les visites familiales les samedi après-midi qui faisaient traverser la ville dès qu'il ne faisait plus trop chaud ; les bar-mitzvah (appelés «communions») et les mariages qui avaient lieu toujours les dimanches, et où les tantes et les oncles dansaient le paso-doble et le tango (il y avait toujours deux jeunes filles timides qui dansaient ensemble) et puis Dario Moreno, Dalida et Bambino, je crois qu'il y avait aussi Paul Anka et Little Richard. Je me souviens de la beauté solitaire et la désolation des plages dès le 1er Septembre, et puis ce règne du cinéma qui était notre seule culture. Tout un monde sans cesse ébranlé par la guerre.
Des images de la guerre
Le 1er novembre 1954 éclate l’insurrection algérienne. J’avais à ce moment quatre ans. Mais la première image de la guerre d’Algérie qui arrive dans ma tête, brutalement, c’est l’entrée dans notre appartement de la rue Grand de militaires français qui observaient les gorges du Rhummel. D’autres soldats, en contrebas, ont tiré avec des mitrailleuses sur les parois des gorges du Rhummel. C’était le 20 août 1955, les Algériens nationalistes étaient rentrés dans la ville ce jour-là. Ils avaient été repoussés, pourchassés. Les militaires français s’étaient installés sur les abords de la corniche pour tirer sur ceux qui s’enfuyaient. C’était ma première image de guerre : la pénétration dans l’appartement de militaires français. J’avoue que ce fut une grande frayeur. L’autre image de la guerre, ce sont les rues «barrées» par l’autorité militaire.
Le 1er novembre 1954 éclate l’insurrection algérienne. J’avais à ce moment quatre ans. Mais la première image de la guerre d’Algérie qui arrive dans ma tête, brutalement, c’est l’entrée dans notre appartement de la rue Grand de militaires français qui observaient les gorges du Rhummel. D’autres soldats, en contrebas, ont tiré avec des mitrailleuses sur les parois des gorges du Rhummel. C’était le 20 août 1955, les Algériens nationalistes étaient rentrés dans la ville ce jour-là. Ils avaient été repoussés, pourchassés. Les militaires français s’étaient installés sur les abords de la corniche pour tirer sur ceux qui s’enfuyaient. C’était ma première image de guerre : la pénétration dans l’appartement de militaires français. J’avoue que ce fut une grande frayeur. L’autre image de la guerre, ce sont les rues «barrées» par l’autorité militaire.
Pour acheter le pain, faire ses courses,
il fallait faire un grand détour. On ne pouvait pas aller d’une rue à
l’autre. Je me rappelle les barbelés, les barrages, les chicanes qui ont
fait irruption dans la cité en 1957-1958. La troisième image très forte
est celle d’un attentat. Je me rappelle un cadavre qui avait été brandi
à bout de bras, la nuit, par des hommes. Je ne sais plus qui c’était,
j’avais à peine six ans, et c’était la nuit.
J’avais observé la scène du balcon de ma grand-mère. Le cadavre était posé sur un de brancard de fortune. Une image de mort directe faisait irruption dans ma tête. Ce sont là les trois images que j’ai gardées de la guerre d’Algérie.
La peur
La guerre était présente dans les conversations des adultes, bien sûr. Ils disaient tout devant nous. J’avais très peur. Enfant, je n’avais pas conscience que je pouvais mourir, par contre je me souviens très bien d’une chose, j’avais peur de la mort possible de mon père. Il vendait de la semoule, et quand il partait le matin pour le travail, il devait traverser la rue de France. Ensuite il remontait vers sa boutique qui se trouvait rue Richepanse. Il faisait 300 mètres à peine. Malgré cela, j’avais peur qu’il lui arrive quelque chose, qu’il soit victime d’un attentat, qu’il puisse mourir.
Longtemps j’ai gardé cette peur en moi. Lorsque mon père est décédé plus tard, en juillet 1985, tous ces souvenirs sont revenus, ces images. Mon père m’a eu assez tard, à plus de 40 ans. Ce n’était plus un jeune homme, et je le sentais très vulnérable.
J’avais observé la scène du balcon de ma grand-mère. Le cadavre était posé sur un de brancard de fortune. Une image de mort directe faisait irruption dans ma tête. Ce sont là les trois images que j’ai gardées de la guerre d’Algérie.
La peur
La guerre était présente dans les conversations des adultes, bien sûr. Ils disaient tout devant nous. J’avais très peur. Enfant, je n’avais pas conscience que je pouvais mourir, par contre je me souviens très bien d’une chose, j’avais peur de la mort possible de mon père. Il vendait de la semoule, et quand il partait le matin pour le travail, il devait traverser la rue de France. Ensuite il remontait vers sa boutique qui se trouvait rue Richepanse. Il faisait 300 mètres à peine. Malgré cela, j’avais peur qu’il lui arrive quelque chose, qu’il soit victime d’un attentat, qu’il puisse mourir.
Longtemps j’ai gardé cette peur en moi. Lorsque mon père est décédé plus tard, en juillet 1985, tous ces souvenirs sont revenus, ces images. Mon père m’a eu assez tard, à plus de 40 ans. Ce n’était plus un jeune homme, et je le sentais très vulnérable.
La peur n’était pas pour soi, elle était
pour la famille très proche, et pas pour la famille élargie. Je vivais
dans une grande famille, avec je ne sais combien de cousins germains,
d’oncles et de tantes. Mais dans la situation de guerre la famille se
resserre : le père, la mère, ma sœur, c’est le regard d’enfant que
j’avais. Je dormais dans une petite chambre, parce que nous habitions
dans un tout petit appartement. Mes parents dormaient dans une chambre
séparée par une petite cloison du couloir où je dormais.
La nuit, j’entendais mes parents parler.
Ils étaient inquiets, surtout vers la fin de la guerre. Ils se
demandaient s’il fallait rester ou partir, comment faire dans ce cas
(ils ne connaissaient pas la France). Ces conversations murmurées à
mi-voix dans la nuit m’angoissaient. Les parents s’imaginent toujours
quand ils couchent les enfants, que ceux-ci dorment. Nous ne dormions
pas avec ma sœur, nous écoutions, à l’affût de la moindre information.
Il n’y a rien de plus terrible pour un enfant que de sentir
l’incertitude et la souffrance de ses parents. Le gouffre incertain qui
s’ouvrait devant eux, avec les peurs nocturnes venant s’accumuler aux
attentats, construisaient un climat d’angoisse.
Constantine était une ville où il y a eu
des irruptions brutales de la guerre comme le 20 août 1955, et quelques
attentats à la grenade. Ce dont je me souviens aussi ce sont les
plastiquages de l’OAS dans les années 1961-1962. Pratiquement toutes les
nuits, j’étais réveillé en sursaut par le bruit assourdissant des
bombes. L’OAS plastiquait les magasins, ou les cafés, qui appartenaient
aux Algériens musulmans comme on disait à l’époque. Vers la fin de
l’année 1961, les «nuits bleues» se succédaient. Il n’y avait
plus de carreaux à nos fenêtres. Mon père les avait changé trois ou
quatre fois, avant d’en avoir marre : il avait mis du plastique à la
place des vitres.
Une photo de classe
J’ai été scolarisé au lycée d’Aumale au départ, car les cours dans cet établissement allaient du primaire à la terminale. J’ai fait la classe préparatoire, puis j’ai été mis à l’école Diderot. Il y avait là une particularité, la «composition ethnique» de la classe.
Une photo de classe
J’ai été scolarisé au lycée d’Aumale au départ, car les cours dans cet établissement allaient du primaire à la terminale. J’ai fait la classe préparatoire, puis j’ai été mis à l’école Diderot. Il y avait là une particularité, la «composition ethnique» de la classe.
Dans mon souvenir, la moitié était
composée d’enfants juifs. Le reste, moitié musulmans, moitié européens.
Au final, il y avait à peu près quinze enfants juifs, sept à huit
musulmans et sept à huit européens. À l’époque de l’école primaire, il y
avait des enfants algériens. Sur les photos de classe, entre les Juifs
et les Musulmans, il s’avère difficile de faire la différence. Ce sont
des enfants d’Algérie. Mais quand je suis arrivé au lycée d’Aumale en
6e, le choc était grand : il n’y avait pratiquement plus d’Algériens
musulmans dans la classe. Je ne comprenais pas ce qui s’était passé.
Cette disparition me «travaillait». Les
manifestations au lycée d’Aumale étaient pro «Algérie française». Les
élèves de Terminale se regroupaient dans la cour, dans les années
1961-1962, criant «Algérie française», «De Gaulle au poteau», «Vive
Salan», etc. Le paradoxe voulait que ce lycée était implanté au cœur du
quartier juif, le quartier judéo-arabe, comme une enclave européenne. En
tous cas, je le vivais ainsi.
Pratiquement de janvier 1962 à juin 62,
je n’allais plus au lycée. Je restais à la maison, comme tout le monde.
Nous n’avions pas de télé à la maison, seulement la radio. À la fin de
ma scolarité dans le primaire, à l’école Diderot, la convivialité
s’était effondrée entre les Juifs et les Musulmans. La haine
intercommunautaire s’était développée à l’école. Un fossé terrible
s’était creusé, tout le monde avait peur, tout le monde se méfiait de
tout le monde. Quand les gens se croisaient, c’est la peur qui
l’emportait. La gaieté dont je parlais avait disparu en 1961. Jusqu’en
1959-1960 j’avais le sentiment d’une ville gaie, les gens continuaient à
vivre ensemble, les cafés étaient bondés.
La mort de Raymond
Enfant, j’avais intériorisé cette peur communautaire, d’autant qu’elle faisait référence à un événement lointain qui s’était imprimé dans l’imaginaire des Juifs de Constantine, avec les récits sur les affrontements sanglants du 5 août 1934, entre Juifs et Musulmans. Les «événements d’août 34» continuaient d’exister dans les conversations, bien plus que la période de Vichy où les Juifs de la ville avaient été chassés de la fonction publique.
La mort de Raymond
Enfant, j’avais intériorisé cette peur communautaire, d’autant qu’elle faisait référence à un événement lointain qui s’était imprimé dans l’imaginaire des Juifs de Constantine, avec les récits sur les affrontements sanglants du 5 août 1934, entre Juifs et Musulmans. Les «événements d’août 34» continuaient d’exister dans les conversations, bien plus que la période de Vichy où les Juifs de la ville avaient été chassés de la fonction publique.
Cette peur a été ravivée le 22 juin
1961, avec l’assassinat de «Raymond». Dans la communauté juive de
Constantine, c’était le choc. Le grand chanteur de malouf Raymond Leyris
dit «Cheikh Raymond» avait été assassiné au marché. Je m’en souviens
bien, j’étais au marché ce jour-là avec ma mère. A l’époque, ma mère
faisait le marché tous les jours. J’avais dix ans, je n’allais plus à
l’école à cause des «événements». Ma mère ne savait pas quoi faire avec
moi ; une fois sur deux, elle m’emmenait avec elle. Quand les coups de
feu ont retenti je me trouvais sur le marché d’en haut, place Négrier.
La foule s’est immédiatement dispersée
et revenue ensuite. «Ils ont tué Raymond !» C’était quelque chose
d’énorme, de gigantesque. La communauté juive de Constantine était
choquée, bouleversée. L’enterrement se fait tout de suite chez les
Juifs, comme chez les Musulmans. Je crois que l’enterrement a du avoir
lieu rapidement. Il y avait beaucoup de monde : enfants, femmes et
hommes, toute la communauté juive était dans la rue, présente. Je me
souviens qu’il ne faisait pas très beau ce jour-là, ciel gris, soleil
voilé.
L’un de mes oncles qui était à l’enterrement avait dit, en regardant le ciel : «Raymond a été tué. Même Dieu le pleure.»
Je me souviens de cette phrase, et d’avoir assisté à cet enterrement,
d’avoir suivi ce long cortège avec mon père, qui remontait vers le
cimetière. Là-bas, les gens disaient : «on monte au cimetière»,
le cimetière juif de Constantine est situé tout en haut de la ville.
L’expression est restée : quand mon père est mort, ma mère me disait : «on monte au cimetière», à Paris. Je ne la contredisais pas.
Le cimetière juif de Constantine était magnifique, il se trouvait à côté du «Monument aux morts» qui domine toute la ville. Une procession gigantesque a suivi la dépouille de Raymond qui a été enterré, si mes souvenirs sont bons, tout à fait au début du cimetière. C’était le grand tournant, le moment où ce qui restait de la communauté juive de Constantine en 1961 a choisi de partir vers la France. La question n’était plus de savoir s’il fallait partir ou pas, mais : «qu’est-ce qu’on va devenir là-bas ?»
Les préparatifs du départ
Il faut voir l’atmosphère qui était née dans la ville, je m’en souviens très bien. J’avais onze et demi, j’allais en classe de sixième et je me souviens de cette atmosphère de panique, chez les Européens et les Juifs d’Algérie. Le départ ne s’est pas fait tout de suite après les accords d’Évian, non ! On s’interroge beaucoup maintenant sur les accords d’Evian du 18 mars 1962, mais là-bas personne ne se préoccupait de les lire, la plupart des gens ignoraient leur contenu. Ils ne retenaient des accords d’Évian que le référendum, fixé dans 3 mois.
Au fil des générations, et depuis le décret Crémieux, les Juifs d’Algérie se considéraient comme faisant partie de la communauté française. Ce référendum signifiait la fin de l’Algérie française. Le reste, comme avoir la double nationalité par exemple, ce n’était pas leur problème. La date principale pour eux ce n’était pas les accords d'Évian, mais le référendum pour l’indépendance fixé au début juillet qui signifiait dans leur esprit la fin de la nationalité française. Les Juifs de Constantine, comme ceux de toute l’Algérie, ne voulaient pas revivre la période de Vichy où ils avaient perdu la nationalité française et s’étaient retrouvés dans le statut de l’indigénat. Ils voulaient conserver ce statut de citoyen français obtenu depuis 1870, depuis au moins trois générations.
Le départ ne s’est pas fait tout de suite. À la fin du mois de mars et tout le mois d’avril 1962, les attentats et les plasticages de l’OAS ont alourdi l’atmosphère. La ville a été secouée par une série d’attentats au plastique. Les Juifs se tenaient dans une position d’expectative, de neutralité ; ils ne pouvaient pas rejoindre l’OAS, cette organisation truffée d’anciens de Vichy qui les avaient exclus de la fonction publique quinze ou vingt ans auparavant. En même temps, ils ne pouvaient être avec le FLN, se vivant complètement français depuis plusieurs générations.
Le cimetière juif de Constantine était magnifique, il se trouvait à côté du «Monument aux morts» qui domine toute la ville. Une procession gigantesque a suivi la dépouille de Raymond qui a été enterré, si mes souvenirs sont bons, tout à fait au début du cimetière. C’était le grand tournant, le moment où ce qui restait de la communauté juive de Constantine en 1961 a choisi de partir vers la France. La question n’était plus de savoir s’il fallait partir ou pas, mais : «qu’est-ce qu’on va devenir là-bas ?»
Les préparatifs du départ
Il faut voir l’atmosphère qui était née dans la ville, je m’en souviens très bien. J’avais onze et demi, j’allais en classe de sixième et je me souviens de cette atmosphère de panique, chez les Européens et les Juifs d’Algérie. Le départ ne s’est pas fait tout de suite après les accords d’Évian, non ! On s’interroge beaucoup maintenant sur les accords d’Evian du 18 mars 1962, mais là-bas personne ne se préoccupait de les lire, la plupart des gens ignoraient leur contenu. Ils ne retenaient des accords d’Évian que le référendum, fixé dans 3 mois.
Au fil des générations, et depuis le décret Crémieux, les Juifs d’Algérie se considéraient comme faisant partie de la communauté française. Ce référendum signifiait la fin de l’Algérie française. Le reste, comme avoir la double nationalité par exemple, ce n’était pas leur problème. La date principale pour eux ce n’était pas les accords d'Évian, mais le référendum pour l’indépendance fixé au début juillet qui signifiait dans leur esprit la fin de la nationalité française. Les Juifs de Constantine, comme ceux de toute l’Algérie, ne voulaient pas revivre la période de Vichy où ils avaient perdu la nationalité française et s’étaient retrouvés dans le statut de l’indigénat. Ils voulaient conserver ce statut de citoyen français obtenu depuis 1870, depuis au moins trois générations.
Le départ ne s’est pas fait tout de suite. À la fin du mois de mars et tout le mois d’avril 1962, les attentats et les plasticages de l’OAS ont alourdi l’atmosphère. La ville a été secouée par une série d’attentats au plastique. Les Juifs se tenaient dans une position d’expectative, de neutralité ; ils ne pouvaient pas rejoindre l’OAS, cette organisation truffée d’anciens de Vichy qui les avaient exclus de la fonction publique quinze ou vingt ans auparavant. En même temps, ils ne pouvaient être avec le FLN, se vivant complètement français depuis plusieurs générations.
À la fin du mois d’avril 1962 mon père a
pris la décision de partir. A ce moment-là, il avait un double souci,
ce qui l’angoissait terriblement. D’abord, comment partir. Constantine
n’est pas une ville de bord de mer, mais une ville située à l’intérieur
du pays. Deux possibilités se présentaient : soit partir par bateau
d’Annaba (ex-Bône), soit partir par avion.
Avoir des billets, ce n’était pas du tout évident à ce moment avec l’exode qui commençait, la panique. Je me souviens très bien que mon père avait décidé de partir par avion, pour cela il fallait faire la queue. Les places d’avion étaient distribuées, données ou vendues, je ne me souviens plus, à la mairie de Constantine qui se trouvait en face de la place de la Brèche. La queue s’allongeait sur plusieurs centaines de mètres. Il fallait pratiquement dormir là-bas sur place pour être prêt le lendemain matin. L’attente pouvait durer deux à trois jours. Je me souviens que ma mère, ma sœur et mon père ont fait la queue pendant trois jours pour avoir les billets.
L’arrachement
Nous sommes partis le 16 juin 1962, parmi les derniers. Nous avons embarqué de Télerghma, à quelques kilomètres de Constantine. Il fallait prendre un camion pour nous emmener à l’aérodrome. Je savais que c’était un départ définitif. J’avais tellement entendu mes parents en parler pendant un an, sur la terrasse, dans leur chambre, avec les oncles, que j’avais acquis la certitude d’un départ définitif. Je savais que c’était quelque chose de très grave. Ce n’était pas un départ en vacances. Je savais que c’était une déchirure. J’avais onze ans, mais j’avais compris la gravité des choses.
Avoir des billets, ce n’était pas du tout évident à ce moment avec l’exode qui commençait, la panique. Je me souviens très bien que mon père avait décidé de partir par avion, pour cela il fallait faire la queue. Les places d’avion étaient distribuées, données ou vendues, je ne me souviens plus, à la mairie de Constantine qui se trouvait en face de la place de la Brèche. La queue s’allongeait sur plusieurs centaines de mètres. Il fallait pratiquement dormir là-bas sur place pour être prêt le lendemain matin. L’attente pouvait durer deux à trois jours. Je me souviens que ma mère, ma sœur et mon père ont fait la queue pendant trois jours pour avoir les billets.
L’arrachement
Nous sommes partis le 16 juin 1962, parmi les derniers. Nous avons embarqué de Télerghma, à quelques kilomètres de Constantine. Il fallait prendre un camion pour nous emmener à l’aérodrome. Je savais que c’était un départ définitif. J’avais tellement entendu mes parents en parler pendant un an, sur la terrasse, dans leur chambre, avec les oncles, que j’avais acquis la certitude d’un départ définitif. Je savais que c’était quelque chose de très grave. Ce n’était pas un départ en vacances. Je savais que c’était une déchirure. J’avais onze ans, mais j’avais compris la gravité des choses.
Je me souviens d’une scène cruelle de ma
mère nettoyant à fond l’appartement avant de partir. Jusqu’à la
dernière minute, elle a lavé le parterre, juste avant de descendre les
marches de l’escalier et monter dans le camion militaire. Elle a nettoyé
totalement l’appartement, sans prêter attention aux réprimandes de mon
père qui trouvait son attitude totalement absurde. Elle était
extrêmement attachée à son appartement de Constantine qu’elle
considérait comme une espèce de joyau, alors que c’était un tout petit
appartement. C’était l’attachement à une histoire. Cet appartement, elle
l’avait quitté impeccable. Elle avait même fini par laver l’escalier.
Le «cadre»
Le deuxième souci de mon père, c’était ce qu’on appelait à l’époque le «cadre», pour mettre nos affaires le jour de notre départ. Il faut imaginer un exode. Je me souviens de cette vision incroyable de la rue de France, avec des dizaines de personnes qui mettaient leurs affaires dans les «cadres», dans la rue. Mon père avait vu partir les gens qu’il connaissait, les voisins de palier, ses amis, ceux de son milieu social, ceux qu’il fréquentait dans la ville ou à la synagogue. Il avait réalisé que l’exode commençait, et il a cédé, lui aussi à la panique. Quand il a voulu partir, c’était trop tard pour faire le «cadre». Nous n’avions pas réussi à faire partir le fameux «cadre», trop de monde et trop de demandes. Il n’y avait pas la possibilité de le faire partir avant. Mes parents s’étaient résolus à partir avant l’indépendance, mais en laissant le «cadre», en laissant l’appartement.
Le deuxième souci de mon père, c’était ce qu’on appelait à l’époque le «cadre», pour mettre nos affaires le jour de notre départ. Il faut imaginer un exode. Je me souviens de cette vision incroyable de la rue de France, avec des dizaines de personnes qui mettaient leurs affaires dans les «cadres», dans la rue. Mon père avait vu partir les gens qu’il connaissait, les voisins de palier, ses amis, ceux de son milieu social, ceux qu’il fréquentait dans la ville ou à la synagogue. Il avait réalisé que l’exode commençait, et il a cédé, lui aussi à la panique. Quand il a voulu partir, c’était trop tard pour faire le «cadre». Nous n’avions pas réussi à faire partir le fameux «cadre», trop de monde et trop de demandes. Il n’y avait pas la possibilité de le faire partir avant. Mes parents s’étaient résolus à partir avant l’indépendance, mais en laissant le «cadre», en laissant l’appartement.
Nous sommes donc partis chaudement
habillés, alors qu’il faisait très chaud, pour une raison simple : nous
ne pouvions pas mettre les manteaux dans les valises, cela prenait trop
de place. Nous avions droit à deux valises chacun. Je portais deux
petites valises, ma sœur deux également, ma mère et mon père aussi.
Quand on regarde les photos des rapatriés qui s’en vont d’Algérie en
juin 1962, beaucoup portent des manteaux et pull-over. Ceux qui ne
pouvaient pas partir avec leur «cadre» emportaient avec eux avec le
maximum d’affaires. Ceux qui partaient moins vêtus, cela signifiait que
leur cadre était déjà parti. Ce n’était pas notre cas. En fait, mon père
a cru jusqu’au bout qu’il pouvait rester en Algérie.
Il ne pouvait se résoudre à s’arracher
de cette terre. À l’aérodrome militaire de Télerghma, nous avons attendu
plusieurs heures sur le tarmac le moment d’embarquer. C’était
épouvantable d’attendre ainsi, «emmitouflés» dans nos manteaux, sous un
soleil de plomb. À cette époque, mon père avait 53 ans et mère 46 ans.
Le départ, les manteaux, les pull-overs des sans-cadre sous le soleil, une détresse qu’aucun livre d'histoire ne pourra jamais faire comprendre.
Nous sommes arrivés de nuit à l’aéroport d’Orly où nous attendait mon oncle Robert. Mon père est revenu à Constantine en septembre 1962 chercher les meubles et…. Le «cadre» ! Tout l’été mes parents étaient obsédés par cela, récupérer leurs meubles. À l’angoisse des discussions nocturnes sur la guerre avaient succédé les discussions de l’été 1962 sur le «cadre», la perte possible de nos affaires. Quand mon père avait dit qu’il retournait pour chercher les meubles, ma mère avait dit «non, si tu retournes, ils vont te tuer». Il n’avait pas peur d’être tué. Il savait qu’il ne risquait rien. Deux de ses employés, Sebti et Smaïl, étaient au FLN. Mon père soupçonnait qu’ils étaient FLN, même s’ils le niaient. Il était en contact avec l’univers politique algérien, connaissait personnellement Abdelhamid Ben Badis parce que son magasin était en dessous de l’immeuble où habitait ce dernier. Mon père avait une culture de l’Algérie, qu’il m’a transmise d’ailleurs, et qui n’était pas celle de ma mère qui avait une culture plus traditionnelle, communautaire juive.
Le départ, les manteaux, les pull-overs des sans-cadre sous le soleil, une détresse qu’aucun livre d'histoire ne pourra jamais faire comprendre.
Nous sommes arrivés de nuit à l’aéroport d’Orly où nous attendait mon oncle Robert. Mon père est revenu à Constantine en septembre 1962 chercher les meubles et…. Le «cadre» ! Tout l’été mes parents étaient obsédés par cela, récupérer leurs meubles. À l’angoisse des discussions nocturnes sur la guerre avaient succédé les discussions de l’été 1962 sur le «cadre», la perte possible de nos affaires. Quand mon père avait dit qu’il retournait pour chercher les meubles, ma mère avait dit «non, si tu retournes, ils vont te tuer». Il n’avait pas peur d’être tué. Il savait qu’il ne risquait rien. Deux de ses employés, Sebti et Smaïl, étaient au FLN. Mon père soupçonnait qu’ils étaient FLN, même s’ils le niaient. Il était en contact avec l’univers politique algérien, connaissait personnellement Abdelhamid Ben Badis parce que son magasin était en dessous de l’immeuble où habitait ce dernier. Mon père avait une culture de l’Algérie, qu’il m’a transmise d’ailleurs, et qui n’était pas celle de ma mère qui avait une culture plus traditionnelle, communautaire juive.
Il est donc retourné en Algérie en
septembre 1962 ; il a fait le cadre et il est revenu avec. Il nous a
raconté son retour à Constantine. Dès qu’il était arrivé à l’aéroport de
Aïn El Bey, il avait pris un taxi. Le chauffeur de taxi était de
Khenchela qu’il connaissait et l’avait reconnu immédiatement. Ce dernier
s’est mis à pleurer instantanément. Il lui disait «pourquoi vous êtes
parti ? Ce n’est pas possible cette histoire ; il faut revenir, c’est
votre pays.» Le chauffeur de taxi était resté avec lui le temps de son
séjour à Constantine. Mon père y est resté trois ou quatre jours. Il
était extrêmement ému par l’accueil de ce chauffeur de taxi. Il avait
pleuré, il savait qu’avec le cadre qu’il avait envoyé par Annaba,
c’était fini. Il m’avait raconté qu’il était «monté» une dernière fois
au cimetière pour voir la tombe de son père.
Plus tard, quand je suis retourné à
Constantine, en 1983, mon père m’avait demandé d’aller voir la tombe de
mon grand-père et de prendre des photos. Mais j’étais tellement ému par
ce premier retour en 1983 à Constantine, que je n’ai pas trouvé cette
tombe. Je voulais absolument exaucer le vœu de mon père, j’ai pris
l’appareil photo mais je n’avais pas trouvé la tombe. Je ne l’ai pas dit
à mon père. C’était un mensonge, je ne pouvais pas lui dire autre
chose.
Quand je suis retourné à Constantine en
octobre 1985, j’ai retrouvé tout de suite la tombe de mon grand-père,
mais mon père était mort entre temps. Il est décédé le 1er juillet 1985 à
Sartrouville en banlieue parisienne. Quand j’ai vu la tombe de mon
grand-père, j’étais profondément troublé. C’était écrit «Benjamin
Stora», je porte le même prénom que mon grand-père. J’éprouvais la
sensation étrange que c’était ma propre tombe qui était là, à
Constantine.
Commentaires sur Une enfance à Constantine (Benjamin Stora)
- recherchebonjour monsieur je suis a la recherche de photos de classe maternelle diderot de 1959 a 1960 de constantine partis en 1962 si des anciens eleves peuvent ce faire connaitre je les remercie a l avance au plaisir de vous lire mon nom et debono michelle
- reponsebonjour je tien a repondre a madame deboo michelle por lui faire savoir a l ecole diderot il n y avait pas de maternelle primaire a 6 ans pour cause je suis le fils de la concierge de cette meme ecole amitie gege
- reponsebonjour,je suis un jeune constantinoi ,je tien a remercier Mr B.stora pour son article que je trouve trés nostalgique ,mais je veu dire un mot:il faut bien raconté l'histoire;les juifs d'algerie et specialement de constantine etait les bien-venux dans cette terre généreuse et entre ces citoyens originaux depuis des siècles surtout àprés la chute des royaumes musulmanes a l'andalousie mais..?!apres que la france coloniale conquette l'algerie; je dis bien que presque la totalité des juifs etais dans les rangs des francais...faire lire l'histoire c'est une oblégation mais lisé le correctement
- EnfanceVoici un texte, Mr Stora, qui remue bien des choses. Né à Toulouse en 52, j'ai vécu 3 ans à Constantine, de 56 à 59. Conséquence, j'y ai plus de souvenirs précis de ma petite enfance que de ma ville de naissance. J'ai le sentiment que je pourrais m'y promener aujourd'hui sans m'y perdre et m'y sentir chez moi. Je fus aussi scolarisé à l'école Diderot, et vis aussi "Le pont de la rivière Kwaï" au Casino... Etrange de se dire que nous nous sommes peut être croisés sans le savoir ! comme d'autres qui se balladent sur le net. Une conséquence importante, pour moi, est que le racisme, quel que soit le nom autre qu'on peut lui donner, m'est une aberration, et ce sans résulter d'une quelconque réflexion car, tout simplement mes premiers amis furent un juif et un arabe, que nous jouions et riions ensemble, que ma famille fréquentait des amis arabes et juifs, et que je n'aimais pas le couscous juif !!! Je garde de cela que les différences découvertes un peu plus tard, avec étonnement sinon colère, résultent d'artifices montés de toutes pièces : aucune partisanerie de quelque espèce soit-elle ne peut ébranler ce sentiment premier, plus fort que tout raisonnement souvent douteux. Suis-je naïf ? S'il faut l'être pour continuer d'espérer en l'humain, alors je tiens à le rester.
Avec mon amitié. - OAS ALGERIE FRANCAISE!Et aujourd’hui, ces mêmes ultras parleraient pour vous ? Non contents d’avoir brisé vos vies, ils accaparent votre parole, ils prétendent, eux qui ont du sang – algérien et français – sur les mains, vous représenter ? Honte ! Non seulement ils ont empoisonné votre jeunesse avec leur racisme insupportable, votre âge adulte en vous contraignant à cette douloureuse traversée de la Méditerranée, mais ils veulent gâcher vos vieux jours par des combats d’arrière-garde ? Imposture !
extrait d'Alain Ruscio LDH TOULON SITE 29 MARS 2008
CESSONS DE MENTIR,DE NOUS MENTIR ,DE SE MENTIR;AlainRuscio en appelle aux pieds noirs pr une
fraternisation aussi veule que cynique sur le theme;on vousa menti,vous etes des victimes,nous sommes la pr vous defendre et denoncer en votre nom pr mieux defendre vos interets ,moraux,ceux qui vous ont desesperes....
L'ALGERIE ALGERIENNE ETAIT CELLE DE TOUS SES ENFANTS QUELQUE SOIENT LEUR RACE,LEUR RELIGION,LEUR ETHNIE,LEURS ORIGINES ,ET LEUR SEXE!!
Je ne m'atarderai pas sur la grossierte de la chose,selon laquelle il n'y avait qu'un seul camp en algerie celui de la paix,l'amitie ,la prosperite etc et vous laisse deviner de quel camp il s'agit...
alors prquoi aujourd'hui,les Mohamed harbi,les Benchicou,les Assia Djebbar,les yasmina kadra,leila sebbar, jean Daniel,leila babes,ould Aoudia,ould cadia(Montebourg),henri Alleg,ne s'y retouvent pas aujourd'hui dans ce fameux camp de la liberte,la democratie,les droits humains etc etc...
OAS ALGERIE FRANçAISE!NON RIEN DE RIEN NOUS NE REGRETTONS ET REGRETTERONS RIEN, NI LE BIEN NI LE MAL!!
PRQUOI;PARCE QUE LA PIRE DES CHOSES,CE SERAIT DE REGRETTER ET D'IMAGINER QUE NOUS AURIONS PU VIVRE SOUS LA LOI FELLAGHA.
SI CES ARABES QUE J'AI CITES,"LES MEILLEURS D'ENTRE EUX" EN SONT ARRIVES LA,C'EST QU'IL LEUR A FALLU 40ANS PR COMPRENDRE,NOUS!NOUS L'AVIONS COMPRIS DES LE PREMIER JOUR A LA PREMIERE MINUTE..... - oas et algerie francaisec'est simple si on veut cette période de l'histoire serait vu comme l'expression de la bêtise humaine.seul un point de vue populaire est juste.on avait des familles juives dans notre maison qui était solidaire de leurs voisins musulmans quand ceux ci étaient menacés par les militaires qui viennent perquisitionner.plus d'un jeune était caché chez rachide me racontaient mon père.le négoce et les affaires étaient multiples en inter communautaire sans difficultés.le pays avait une culture qui a integré tous les algériens d'origines européennes(surtout méditerranéennes) qui s'y trouvés.les alsaciens étaient forts en menuiserie,les corses et italiens en agriculture,les autochtones en élevages pour la plupart nomades,les juifs,beaucoup étaient autochtones,excellaient en artisanat.les grands tournant qui ont marquaient l'histoire c'était effectivement la france coloniale qui instituent l'indigenat,l'impossibilité d'accès a l'école sinon d'aller plus loin dans la scolarité,le caractere tribale de la société algérienne qui fonctionnait aussi comme une société féodale.et ces tous ces paramétrés qui ont déterminé le destin du pays qui a fini dans les mains d'une caste politique ou les clans se font et disparaissent par intérêt.ceux qui ont était jeté a la met,ceux qui sont restés,ceux qui sont morts dans tous les cotés sont victimes.l'algérien aujourd'hui s'identifie plutôt a travers sa terre,sa culture berbero mediterranéene(française).
et biensur proche de ceux avec qui il a un dénominateur commun,franchement je me sens trés proche de cette dame qui nous ramenait une soupe le soir(yvette),proche aussi d'une famille qui a vécu dans cette terre qu'elle a travailler tout a fait comme un habitant du fin fond de nos montagnes
.un ancien habitant du quartier juif de constantine - recherche photosbonjour, mon grand pere est né et a vecu a Constantine juqu'en 1962. Je recherche donc des photos ou peinture de la ville datant d'avant l'independance, pour lui offrir. si vous pouviez m'aider dans mes recherches, ou m'envoyer une photos que je pourrai faire encadrer je vous serai reconnaissante. merci d'avance.
- photos de constantinebonjour
pour les photos de cons tantine actuelles,donner une adresse e-mail,vous les recevrez,pour les videos c'est plus interessant:ponts ou autres quartier je conseille de vous inscrire sur facebook,je vous les transmettrais aussitot.
jamel .
email : snpsspest@yahoo.fr - vos les juifs :pour quoi vous jeterez les palestiniens dehorsje suis algerien ,mon pere etait dans l'arme francai ,il a consacre toute sa vie pour la france :helas actulements il toucherai quelques centimes
mosieurs benjama vous avez raconte votre histoire comment as eu quitté constatine avec votr famille forcement et vous avez laissez votre belle maison et aussi tout vos biens , regardez bien monsieurs benjama que font les juifs maintenant ils tuaient, torturaient, forcaient les palestiniens de quitter leur propre pays - retrouver la trace de mes aîeuxBonjour à tous,je m'appelle uis arrière petite fille de pieds-noirs et petite fille de pieds-jaunes car mon pèreJeannette VILMONT,mes aîeux étaient installés à CONSTANTINE depuis I85O,je suis arrière petite fille de pieds noirs,petite fille de pieds-jaunes du Tonkin.Je voudrais savoir si il existe à CONSTANTINE,ou dans la région,un souvenir de la famille VILMONT.Merci de me renseigner
Je vous aime tous,noirs,blancs,jaunes,métis,etc;ne remuons pas les lambeaux du passé,tournons nous vers l'avenir
Jre suis Française et fière de l'être comme chacun de vous doit être fier de son origine,soyons hon^tes et justes et montrons l'exemple à nos enfants et petits enfants pour que la paix existe dans ce monde. Jeannette ULMANN-VILMONT. - LE TEMPS BENI DES COLONIES MON Z'AMI!Amine Zaoui vient d’être limogé pour des raisons stupides qui n’ont plus droit de cité au 21ème siècle. Et pourtant, la Bibliothèque nationale n’a jamais connu une activité intellectuelle aussi intense, riche et diversifiée que pendant sa présence. Il est de ces hommes qui connaissent la valeur de la pensée et surtout qui respectent la pensée de l’autre même et surtout si elle est différente. Ce dernier point est l’essence même de la tolérance et du dialogue. Monsieur Zaoui n’est-il pas lui-même un écrivain et un universitaire ?! C’est un homme lucide et connaisseur dans son domaine. Est-ce qu’une personnalité comme celle d’Adonis (dont la réputation dépasse les frontières nationales et arabes) peut perturber l’ordre public ? Ce que dit Adonis est-il plus grave que celui qui le traite d’apostat ! Dans quel monde sommes-nous ? Dans quel monde êtes-vous ?
Quant au livre de Mohamed Benchicou, il est inadmissible d’interdire un livre d’opinion pour quelque raison que ce soit. En effet, son livre ne fait ni l’apologie de la mort, ni la diffusion de la haine. Laissez le peuple juger par lui-même si l’auteur du livre exagère ou ment. Si tel était le cas, vous pourriez alors intenter une action en justice. Sauf si vous ne faites pas confiance à la justice de notre pays...
Si nos grands-parents et nos parents ont fait la guerre pour nous libérer du colonialisme, ce n’est sûrement pas pour tomber aujourd’hui dans l’infantilisation. Notre peuple a maintes fois démontré qu’il n’était pas un peuple assisté. Pourquoi voulez-vous qu’il le soit aujourd’hui ? On a le droit et la capacité de penser par nous-mêmes ! Monsieur Benchicou a-t-il demandé à quiconque de le protéger ? Et si oui, de le protéger de qui exactement ? La réaction de la responsable suppose qu’il y a un cercle mafieux qui élimine toute pensée critique !
Dans le même ordre d’idée, pourquoi interdire aux lecteurs algériens de lire Salim Bachi ou Boualem Sensal. Représentent-ils aussi un danger pour le peuple !
Extrait d'un billet d'humeur de Yazid Haddar dans le Quotidien d'Oran sur le theme on a la droit de "penser autrement"
Sauf a oublier que le ministre de la culture n'est autre que Kalida Messaoudi,que le dernier numero de l'Express(Servan Schreiber!!) sur Mahomet et Jessus a été interdit pour offense à l'islam,que lon y traite encore aujourd'hui Albert Camus de petit maquerau d'alger(mot de l'ignoble Jeanson),que l'on y hait Boualem Sansal lorsqu'il fait un rapprochement entre islam et nazisme entre revolution algerienne et fascisme etc etc...
Question;En arrivera-ton a trancher le nez des fumeurs et les levres des buveurs les jours du ramadan,quand d'aucuns voudront fumer et boire à l'envi....
C'etait le bon temps ,le temps beni des colonies.... - BRAVO MR STORABRAVO MONSIEUR STORA
- SOUVENIRBONJOUR JE SUIS NATIF DE COSTANTINE EN 1954.
MA FAMILLE ET MOI HABITIONS DANS UN IMEUBLE SITIUE
AU CHARAH EXACTEMENT A LA RUE BABY NUMERO 2.ET AU
REZ DE CHAUSSEé SE TROUVEé UN BAIN MAURE QUI PORTé
lE NOM DE HAMAM ETORQUE.(BAIN TURQUE).QUI SE
SOUVIENS DE CE LLIEU ME FAIRE SIGNE ET MERCI
A TRES BIENTOT - ma biographieBonjour,je viens de faire publier mon livre "INDOCHINE,UNE PASSION JAMAIS ETEINTE" www.editions-elzevir.fr Il peut intéresser beaucoup de francophones qui savent comprendre correctement le français/Mes aîeux étaient des français qui s'étaient installés en Algérie(à CONSTANTINE) du nom de VILMONT.Depuis les années I85O.Bien plus tard,après avoir fait la connaissance du prince d'Annam HAM NGHI,exilé par la France à Alger,mon grand-père s'installa au Tonkin,s'enrichit également,mais la mal du pays d'Algérie le fit y retourner.Mon père a eu deux fois des nouvelles de sa famille de Constantine,puis plus rien.
J'aurais aimé savoir s'il existe encore des VILMONT,en Algérie et surtout,si un cimetière où ils sont entérrés,existe toujours ?Je ne connais pas l'Algérie et je serais très contente de pouvoir découvrir ce pays dont mes aîeux étaient si attachés.
Si quequ'un pouvait me donner une information. Merci d'avance. Xuân-lan Jeannette ULMANN-VILMONT - bravomr storamerci mr bendjamine pour ces informations historiques degrandes valeurs malgrés les quelques souvenirs personnels je suis issu d'une famille noble de constantine qui habiter charaa devant hammam degoudj mon grand pere été ancien caid dit hassouna décédé a l'age de 100 en 1954 tres connue a constantine et respecter encors grand bravo filc de constantine tu é toujours le bien venue a ta ville je t'invite j'habite fadila saadane ex terain madame rock
- quel dommage!!quel dommage!! c'est le sentiment que j'ai éprouvé dès ue j'ai lu le contenu de votre texte!!! quel dommage pour ma ville, pour mon pays de ne pas vivre dans la tolérance que nos parents ont connue. j'ai 36 ans, je suis de constantine et à chaque fois que je pose des questions à ma mère qui a avait des voisins juifs sur la réalité de telles affirmations, elle me disait tout le temps: nous vivions en parfaite harmonie avec les juifs, ma voisine juive me donnais la kerchbila, galète juive, et on écoutait ensemble la musique!!! à voir ce qui se passe chez moi, et ailleurs aussi, on croirait que c'était des chimères, eh non, c'était bien la réalité de cette ville. que faire pour la retrouver?? il doit bien y avoir une alternative à la violence....
Votre récit est touchant, mais je suis gênée de constater une fois de plus que les historiens de gauche comme vous se refusent à évoquer les crimes atroces du FLN ou à seulement mentionner le nom du FLN, alors que vous êtes beaucoup plus à l'aise pour dénoncer ceux de l'OAS.Vous dites :"Constantine était une ville où il y a eu des irruptions brutales de la guerre comme le 20 août 1955, et quelques attentats à la grenade",oubliant de dire que ce fut un carnage organisé et signé par le FLN.J'étais à Philippeville ce jour-là,à la plage justement,je n'avais que trois ans, pourtant je m'en souviens très bien, l'horreur ne s'oublie pas.
Je crois qu'il conviendrait d'être vrai et de dire que cette guerre était aussi une guerre ethnique et religieuse.Les Algériens ne voulaient plus ni chrétiens, ni juifs en Algérie.Mais le reconnaître exige un certain courage intellectuel que la gauche n'a pas.
c'est vrai par ailleurs que toutes les info qu'on a sont très partisanes,certains acteurs de ces événements en france ou en Algérie continuent de ne même pas a en parler.il n'avait pas de haine particulière par rapport a nos voisins de paliers juifs au charaa.dans la mémoire collective il n'avait pas une idée d'éradication du juif ou du chrétien car beaucoup d'autochtones étaient aussi chrétiens et juifs dans certaines régions.je ne connais pas beaucoup d'algeriens qui etaient d'accord a l'epoque avec les massacres d'européens ou de juifs.le FLN s'est imposé aussi par la terreur parmi les autochtones qui subissaient aussi la terreur des militaires.pas mal d'européens ou de juifs qui avaient soutenu le FLN sont restés aprés 62.certains avaient de grandes responsabilités dans l'état.le petit algerien que je suis pensent que les gens se sont positionnaient par rapport a leurs intérêts politiques ou tribaux,financiers ou autres.les victimes sont certainement ceux qui sont restés et avaient subit le joug de l'arbitraire car les massacres avaient continuaient ou ceux qui sont partis car beaucoup aussi ne comprenaient pas pourquoi?c'est terrible!on n'a pas encot fini de comprendre ce qui s'est réellement passé- souvenirs, souvenirsma mère était voisine de la famille STORA à khenchela,les deux familles se connaissaient très bien....De plus son frère habitait dans le même immeuble que Sylvain et Raymond, ma mère me parle souvent des soirées à constantine, elle était même amoureuse de raymond à qui elle avait offert des roses pour le remercier d'une soirée inoubliable. Ma mère recherche MR TOUITOU NESSIM de Khenchela parti pour Tel Aviv. Merci
- souvenir indeedOf course, it's also part of my childhood
- AppréciationAu grand Benjamin Sora,
Que dire de vous, sinon qu'il y'a tant et tant de choses à dire mais dont aucune ne saurait exprimer l'estime et le respect que l'on, vous doit !!!
A chaque fois que je voudrais m'enteretenir avec vous, il y'a un "os" qui se pose !
Quel plaisir de vous lire! Quel régal de parcourir vos nombreux,talentueux et honnêtes écrits!!
Je ne manquerai pas, pour rien aun monde, votre prochaine arrivée en Algéri.
M Boutemine Ahmed - EL watan du 03 juin 2010•
"En France, l’histoire est coupable d’occultation" (ce commentaire je l’ai envoyé à el watan le 09 juin 2010)
Mr BEN Mr BENJAMIN STORA d'abord je voudrai saluer votre courage pour venir visiter votre terre natale l'Algérie et je vous souhaite de rester longtemps chez nous, j'ai le sentiment quelque part que vous êtes algérien que ça plaise ou non à beaucoup de nos concitoyens ça c'est pour la bienvenue, quand à l'histoire de "l'Algérie française «elle n'est pas reluisante et quelques soient les chiffres qu'ont peut annoncer et je sais que vous détestez les chiffres ,c'est le bilan des 132 années de colonisation qui dit beaucoup avec une populations de "sujets" à 99 pour cent analphabète, réduite à 6 millions en 1962 alors qu'elle devaient avoisiner les 60 millions au cas ou la France pays des « libertés et des droits de l'homme » ne s'y serait pas tenter de voler notre dignité et s'y aventurer. C’était une « aventure » aux conséquences qu'on connait tous ,mais aujourd'hui je pense "ya si STORA"si vous me permettez l'expression nos intellectuels comme vous doivent venir souvent chez nous pour calmer le "jeux «des politiques des deux rives et tempérer leur zèles à défendre le "patriotisme" qu'ils font semblant d'afficher à toute occasion ou manifestation ,creusant ainsi le fossé entre les peuples ,justifiant la restriction des visas par mille et une raisons,tout en s'octroyant le luxe de voyager sur le dos des contribuables que nous sommes. Yerham oualdik essayez de créer une association pour la réconciliation des deux jeunesses de l’après guerre ,et de leur faire comprendre que le passé ne doit pas nous empêcher de vivre ensemble et qu’on doit s’orienter vers d’autres horizons ,car il ya beaucoup de jeunes qui arrivent chez vous « Haragas » c’est une preuve que la jeunesse algérienne veut vivre et sans oublier le passé elle n’est pas rancunière .L’avenir appartient à la jeunesse et les visas comme les frontières vont sauter IN CAALLAH.Pour votre père ALLAH YERAHMOU OU IOUSSAA ALLIH ,à votre maman si elle est vivante salam aleiha et passez lui tout mon respect RABI TAOUEL AMOURHA car j'ai lu votre récit il n'est pas tellement différent du notre nous algériens je suis née en 52 à EL harrach ,mon père activa tôt dans les rangs du PPA-MTLD puis FLN emprisonné durant 04 ans et torturé par les paras de Massu et BIGEARD décédé en 87 à l'age de 80 ans .BIENVENU CHEZ VOUS EN ALGERIE YA OULD EL BLAD ESSALAM ALEIKOUM
• - j'adore vos livresbonjour monsieur stora je suis moi meme née a constantine "ksentina" comme en dit la bas ou j'ai vécu toute mon enfance jusqu'a l'age de vingt deux ans , mes parents habiter sidi mabrouk supérieur pas loin des arrets de bus et touts les bus pour aller en ville ils passent vers la maison de mes parents c'etait une belle maison en face un grand squart exctement rue zaouiche ammar l'ex: rue léan addida je vous écrit et j'ai les larmes aux yeux comme elle le dit votre soeur sur la védéo a constantine quand ne pourra jamais oublier le grand amour et je profite par l'occasion vous dire si une autre fois vous revenez a constantine essayez tout de meme de prendre avec vous MONSIEUR ENRICO MACIAS il me touche beaucoup de le voir a la télé pleurer pour voir sa ville c'est inhumain de faire sa soit disant c'est des gens qui en peur de bon dieu elle est ou pardon ici j'ai honte de voir aussi la védéo pour la visite de sarkozy lui demandez c'est quoi tes origines" je trouve sa scandaleux et c'est aussi du manque de respect a la personne il faut respecter l'etre humain quelque soit ses origines des gens comme ca sa ne devrait pas exister en algérie c'est eux qui font leurs lois pleine de haine j'ai encore envie de vous écrire mais sa sera la prochaine fois je vous aime a bientot katia qui est née a constantine
- cen'est pas toutBj Monsieur je suis un constantinois authentique né en 1932 à l'hopital de constantine ou mes parents étaient infirmiers ,ils sont décédé en 1940 en service commandé,épidémie de typhus (rumeurs à ce sujet)Monsieur vous que constantine c'était le quartier arabo/juif puis St jean et bellevue,Vous oublié Faubourg lamy ,sidi ma brouk,el kantara,cité gaillard,etc etc...non à constantine il n'y avait que des partisans de vichy,mais il avait beaucoup de constantinois qui auraient voulu que l'algérie reste française,mais bien sur rien depuis 1930 n'avait été fait pour qu'il en soit ainsi,et de nous faire croire depuis la maternelle que l'algérie c'était la france que dire?????moi je suis un ancien combattant d'algérie de 1954 à 1962 l'ont m'avait dit au début qu'il fallait défendre l'algérie française ,et puis aprés qu'il fallait vite partir,et oui Monsieur Stora je suis bléssé pour la vie,moi aussi j'allé au VOX à l'olynpia au nunez au casino à l'abc j'aimais beaucoup l'ambiance dans ces salles.saluatations distinguées et merci de continuer à faire vivre nos souvenirs.
- Sublime articleBonjour,
Je suis un Algérien de Constantine. Quand j'ai lu votre article, j'ai eu les larmes aux yeux, d'autant que je suis loin de mon pays et de ma ville depuis des années. Bravo pour votre article - mercic est dechirant ce temoignage je suis constantinois le meme age quevous je suis algerien je suis la synthese des deux cultures a ci internet a existe dans les annees 60 il n y aurait jamais cette dechirure et liens ne seraient pas distendues comme maintenant
- la meme histoire,le souhait de vous rencontrer en toute discretionBonjour,
Tout d'abord je tiens à vous remercier de l hommage que vous rendez à mon grand père à chaque article écrit sur constantine!
Et oui je suis son petit fils ainé!Comme vous je porte le prénom de mon grand-père:pascal-raymond!
J ai vraiment envie de vous rencontrer monsieur Stora!J ai tellement de choses à vous dire!Ma vie est un livre à ecrire...à bientot peut-etre;pascal-raymond le petit fils du CHEIKH!06 11 27 17 93 - Merci monsieur STORABonsoir monsieur Stora
J’ai quitté Constantine(Bardo) pour venir en France précisément a Toulouse, ce soir j’ai le mal du bled, j’ai voulu voir Constantine, là ou j’ai passé toute mon enfance, j’ai navigué sur le net et j’ai trouvé votre article, à chaque fois que vous décrivez la ville, je vis avec vous le moment, c’est comme on a passé la même période d’enfance, bien que, je suis né dans les années 70, mon père, quand il me parlais de la ville, il me désignait les rues par leur anciens noms, on s’entendait bien, maintenant a chaque fois je visite Constantine je trouve du mal à connaître les nouveaux noms des rues, bien que les gens surtout les plus âgés entre eux , gardent toujours le même souvenir, celui de Constantine d’avant, en tout cas je comprend bien votre douleur d’être arracher de force de votre ville, pour moi Constantine comme vous l’avez déjà cité, c’est comme Jérusalem du Maghreb on peut vivre musulmans, juifs et chrétiens, comme avant et vivre dans la paix. Hélas, personnellement je vais juste vous poser une seule question, Comment imaginez –vous Constantine si les européens ou surtout le juifs ne l’ont pas quittés pour de bon.
Bonsoir - RemerciementJe vous remercie pour ces témoignages; Heureusement pour moi, j'ai des lieux d'enfance en Corse aussi; Je plains ceux qui n'ont comme souvenirs d'enfance, que des photos... sur la façade du lycée d'Aumale, je revois la fenetre du local ou nous faisions des maquettes de planeurs.
Merci encore
Jean Jacques Provent
je me vois en train de jeter comme vous des avions en papier dans les gorges en attendant l'ouverture des portes du lycée d'Aumale .........!!!!
je n' y suis jamais retourné et ce n' est pas l' envie qui me manque !!!Mes souvenirs sont intacts et j' ai l' impression que je pourrai faire les yeux fermés le trajet Pont Suspendu à Bellevue(aux 7 tournants ou' je faisais du velo ou de la "cariole")
MERCI
C'est avec grande émotion que je viens de lire votre message!
Je crois que la villa en face de l'école Jean-Jaurès, dont vous faites allusion, m'a vu naître .... Une villa de couleur rouge foncé ? Il y avait une boîte aux lettre en bois juste à l'entrée du jardin ( à gauche) ? Merci beaucoup de me répondre . R Saadi.
- Véhicules anciens aussi.Bonjour Monsieur Bendjamine Stora !
Vous vez beaucoup écrit sur l'Algérie et avez même donné des conférences. C'est salutaire de parler objéctivement de l'histoire.
Ce sit est aussi riche en renseignements et notamment les photos. Comme ça, vous pouvez aider le groupe yahoo de Constantine.
S'agissant de photos, je souhaite voir figurer sur ce sit, les anciens véhicules : camions et voitures comme cette Vedette de marque Ford circulant sur une place de Constantine, dont mon défunt père en avez une de couleur verte acquise en Mars 1954.
Il est nécéssaire d'écrire l'histoire de cette ville à l'intérieur de laquelle se trouvent d'autres histoires.
L'armistice du 08 Mai 1945 avait comme conséquences des émeutes dans cette région comme prélude au lancement de la révolution du 01 Novembre 1954. - KHENCHELAKhenchela est-ce que cette ville a un rapport avec Benjamin? EN 1961, je jouais au tennis avec une Madame Stora qui avait deux neveux à Constantine , une fille et un garçon. J'allais prendre le gôuter ou le thé, je ne sais plus, avec elle.
..... Avec mon frère, nous étions amoureux de la fille....Voilà.Je remercie Benjamin pour ses prises de position pendant la campagne. - anciennes photos ou cartes postales des Métiers d'autrefoisBonjour !
S'il y a vraiment un vrai souci de reconstituer la mémoire de Constantine et du Constantinois, il y a lieu de soulever la question des anciennes cartes postales et des photographies des métiers d'autrefois de tous les sécteurs et de toutes les branches d'activités que ce soit du côté des colons ou des algériens.
Il ne peut y avoir de proféssion ou de métier sans une personne en pleine activité.
Les personnalités que sont les gardes champêtres, les khodja, les Cadis notaires, Caïds, les Aghas, les Bachaghas, les Beys, les Deys et les commissaires de communes mixtes doivent également être intégrés dans cette recherche et reconstitution des archives photographiques que facilitent les sits mis en place, à l'exemple de : www.delcampe.net
Moi je m'intérésse à mon autobiographie qui ne peut se faire sans mon environnement commençant par mon village natal : EL-MAIN (Constantine) comme base d'illustration de rédaction d'articles de blogs.
Comme nous avions dans le temps des années 1920 - 1960, j'aimerai retrouver par exemple che sa photo chez un quelconque colléctionneur.
Ce travail mérite la continuation chacun selon ses positions, ses convictions et ses opinions, mais quelque part il y a quelque chose de commun malgré tous les malgrés du monde.
Alditas - Un café maure.Re-bonjour et pardon !
Comme nous avions dans le temps un " CAFE MAURE...."
Merci !
Alditas
Même les anciennes photos des scènes labours-semailles avec une paire de boeufs, les arbres à intervalles alignées de chque côté de la route à l'entrée d'une agglomération, les arbres fruitiers, les horloges publiques qui sonnent stridemment pour indiquer midi aux voyageurs désireux aller manger, les photosgraphies intérieures des cafés maures des villages, les manifestations officielles de changements de burnous aux Caïds de la région, les vieux ustensiles artisanaux des cafés maures, des vieux ou anciens bureaux arabes, les sièges des PTT, pour illustrer des articles de blogs et réveils des souvenirs ensevelis.
Merci.
Alditas- merci monsieur storaje suis de constantine et je vous pose la meme question qu.a pose le chauffeur de taxi a votre pere pourquoi vous avez parti .il le fallait pas partir et laisser cette belle ville sans juif .le juif et le musulman etait l.ame de cette viile de rocher pendant des siecles . les vieux de constantine nous rapelle toujours que constantine a perdu son ame et sa gaete quand les juifs l.ont quitte .
benjamin nous les constantinois nous vous j.aimont vous eties des bon voisins juifs et nous aimont tous qui aime costantine - mon quartier d'enfancequi peut oublier l'univers de son enfance?charah etait c'est vrai un quartier unique.les souvenirs rapportés par beaucoup de gens convergent.j'eatis au 93 rue des freres levy.de parents musulmans,mais sur une maison de trois etages,il y avait une ou deux familles juives.ils vivaient en parfaite harmonie avec les musulmans,au contraire,ils etaient trés solidaires dans la difficulté et la douleur.je me rappelle bien qu'yvette notre voisine de palier s'occupaient de nous quand mamere etait hospitalisée,alors que mes tantesd'en haut ne descendaient pas du tout.cette dame nous a inscrit a l'ecole voltaire comme ses enfants.je garde des souvenirs que cet espace ne peut contenir.je remerci stora pour les images qu'il a perennisé de notre quartier d'enfance.
jamel - Recettes de cuisineBonjour Monsieur,
Je suis à la recherche de recettes de cuisine typiquement constantinoises et en rapport avec les fêtes juives.
Vous serait-il possible de me renseigner à ce sujet ?
Par avance, je vous remercie.
Cordial chalom.
Evelyne DOUKHAN
01.41.94.30.28 (bur) - souvenirs croisésBien sûr c'est très émouvant des souvenirs quand la vie est heureuse, que l'on est à peu près libre et que l'on a à manger. La difficulté est de se figurer qu'au même moment pour d'autres, les mêmes lieux peuvent renvoyer à des souvenirs très différents faits de souffrance, de faim, d'angoisse permanente pour l'avenir et de mort: ceux de 1945 puis tous ceux de 1954 à 62. La mort qui planait comme une choses normale, quotidienne puisqu'il y avait tout le temps quelqu'un qui mourait. Angoisse, la nuit surtout, propice à tous les dangers et que les grands passaient l'oreille collée à la porte. A l'affut des aboiements de chiens policiers et des coups de pieds sourds contre les portes des suspects que l'on venait chercher au petit matin. Au moment du chant du coq et de l'appel à la prière de l'aube. Et puis ce Raymond Leyris qui pour certains loin d'être la figure charmante du musicien de talent qu'il aurait dû demeurer, symbolisait l'Algérie de l'injustice et de la soumission pour le plus grand nombre. Puisqu'il n'était pas très éloigné des ultras de l'Algérie française si je ne m'abuse, tout comme Enrico Macias son gendre. Ceux qui jamais du temps des Français ne voyaient la mer dans leur propre pays où d'ailleurs leur culture était quasi proscrite , dont les enfants n'allaient pas à l'école et dont les parents mouraient effroyablement jeunes, tous ceux là ne peuvent regretter cette période dont vous parlez. OUI, Arabes (Musulmans et juifs) et Européens ensemble dans ce pays mais à égalité ! Quant à l'évocation de Constantine comme la "Jerusalem du Maghreb", elle ne peut que faire écho au fait qu'un autre peuple connait toujours aujourd'hui le sort qui fut le nôtre jusqu'en 62.
Gouns
salam - stora ou le mensonge permanentQuand est ce que monsieur Stora aura la pudeur de se taire?L'exode est beaucoup plus complexe que cela,il faudrait en faire une critique ontologique,la ou notre ami en fait un recit purement litteraire dont la tristesse du narratif couvre des questions politiques de premiere importance.Des l'arrivee des nationallistes arabes du caire jusqu'en algerie les minorites non musulmanes arabes ou non,n'appartiennent plus à la "modernité" du monde arabe(combien de chretiens palestiniens aujourd'hui à Bethleem?combien de maronites demain à Beyrouth?Qui sait que le nationaliste jean amrouche a été chasse parce que baptise du nom de l'evangeliste Jean?Combien de gens savent que Jean Sennac nationaliste algerien n'avait pas la nationalite algerienne mais combien savent que la bourgeoisie algerienne de culture francaise telle Assia Djebbar a refusé de déchirer sa carte d'identite française,je dis bien refusé tout en étant nationaliste et dénonçant le colonialisme dans les conference internationales?Il y a eu bien des exodes en algerie celui des pieds noirs devait préfigurer,celui des arabes(intellectuels,femme algeriennes anciens nationaliste,kabyles voir meme islamiste) faire l'histoire de cette purification raciale c'est d'abord donner un nom et un sens au terme d'exode ce que refuse de faire stora et c'est surtout jeter une lumiere crue sur les crimes des arabes,celui de leur culture et de leur religion?Il faudra bien un jour l'oser.......
- La religion des racistesStora devrait faire la lumière sur les crimes des racistes genre pickwicks, descendant direct d'Hitler.Comme tous les ignares et les racistes, il parle de la culture arabe qu'il n'a jamais approchée, de la religion musulmane., qu'il insulte et des arabes qui seraient tous des criminels: Hitler ne disait pas autre chose des Juifs, et ça Stora lui au moins le sait.raciste et menteur: Jean Sénac dit:Yahia El Wahrani avait la nationalité algérienne et Jean Amrouche n'a jamais été chassé de son pays d'origine.Quant à Djebbar, qui a refusé de déchirer sa carte d'identité française, ça prouve quoi?
- Stora ou le mensonge permanentN°2Je persiste et signe,J'affirme que jean Senac n'avait pas la nationalite algerienne et ce au regard du statut de dhimmitude imposé par les accord d'évian le jour de l'independance et ce par ce qu'il avait rejete la nature de ces dispositions juridiques.je persiste et signe que jean Amrouche a ete chasse d'algerie en raison de sa convertion au christianisme comme jean phillipe Ould aoudia et de sa tribu(dont le deputé Montebourg est une des branches) qui aprés avoir été des nationalistes convaincus(notamment le pere) sont venus chercher en france,les bonnes valeurs racialement occidentales de culture et de liberte que l'on ne trouve ni en algerie ni ailleurs,on peut ajouter lesnoms de mdme Sherky ^psychanaliste pur produire de la culture occidentale grand admiratrice de frantz Fanon,de jean Daniel Bensaid,plus connu sous le nom de Jean Daniel,du fils de messali hadj,de kateb yacine,des enfants Djamila bouhired et de Mdme Zeiza Taieb(plus connu sous le nom de Gisele Halimi) et bien sur de Benjamin stora lui meme,dois je continuer?On ne peut impunement laisser dire que se retrouver enfrance lorsque l'on est un arabe fait partie des aleas,vicissitudes d'une histoire "desenchantée"et desenchanteresse du nationalisme arabe,c'est d'ab ord et avant tout avoir fait un choix,et ce choix c'est celui de la France contre l'algerie,de la culture contre la barbarie...alors Arabes,immigrés,intellectuels,femmes,ouviriers etudiants,kabtyles et autres Expliquez vous c'est une injonction....!
- Stora ou le mensonge permanentN°3Pour en finir avec l'ideologie totalitaire;
raciste c'est le terme qu'un petit individu s'est permis de me jeter au visage au prétexte de rappeler une certaine histoire algerienne...Mais d'abord raciste participait plus que d'une injure lorsque d'aucuns(et il fallait en avoir le courage) osaient bien avant tous ces intellectuels de gauche,denonçaient le code de la famille ,l'arabisation,le parti unique,la collectivisation,le statut et la sexualité des femmes,combien se souviennent que dans les années 60 quatre nations depassaient les autres par leur modernite(l'algerie des fellaghas,cuba de fidel castro,la coree du nord de Kim Il sung le vietnam d'Ho Chi Min et la chine de Mao)Faire l'histoire c'est aussi derouler a l'envers le tissus de mesonges,d'injures,de chantages,et d'ignominie d'une intelligentsia qui se posait au dessus des autres parce qu'elle etait anti-raciste.Aujourd'hui au vu de la déchéance de ces nations,on prend la mesure de ce qu'a été cette inquisition de l'esprit.L'antiracisme a été un expedient sordide pour interdire tout forme de critique voir de remise en cause des ,gens comme germaine tillon, pierre Bourdieu et Vidal naquet en ont joue sans scrupule,c'est aussi cela que de mettre en perspective l'histoire et rappeler que des personnalités aussi fortes que ces gens la se sont égarés dans les ruisseux les plus sales de l'histoire.Il faut en finir avec l'antiracisme,il n'y a pas d'intellectuels vertueux et d'autres moins,de penseurs integres et d'autres sans foi ni loi,cette ideologie a été totalitaire aussi bestiale que les dictatures mais a la differencede celles çi,elle n'avait pas ses camps,ses miradors,ses fils barbelés et ses cadavres,c'est unearmée des ombres qui en a fait les frais(les harkis pour ne citer que ceux-la).Alors s'il vous plait un peu de pudeur...on torture aujourd'hui dans tous les commissariats d'alger... - l'enfance ,l'histoire et la cuisineje prefere commencer par la cuisine constantinoise,elle est unique!quelquesoit sa bourse!ma mere avec rien nous faisait des plats qui ont fait le bonheur d'une famille de 3 garcons et deux filles du charah dans les années de guerre.cela fait partie d'une periode qu'un homme ne peut oublier et cela n'exluent aucunement le meconnaissance de la souffrance des autres.je pense qu'il est dangereux de faire des paralleles et des associations avec tout et n'importe quoi.ce qui se passe ailleurs,ce sont les autres qui en sont responsables et c'est eux qui doivent trouver une solution.constantine est constantine et aucun historien n'en fait une jerusalem du maghreb
il y a des tas de villes dans le monde que racontent leurs enfants et c'est normal!cela fonctionne comme ca!notre chance a nous les constantinois c'est d'avoir quand meme des historiens de reference et de qualité qui ont ecrit une partie de l'histoire de l'algerie et il faut pour cela les remercier et en parler.quand aux religions,elles sont toutes respectables et tant mieux si c'est comme ca que l'homme trouve son equilibre!ce qui est sur c'est que les gens qui ont vecu cette periode de constantine sont unanymes,il y avait un equilibre entre tout le monde,les familles musulmanes et juives vivaient ensembles et se respectaient,le denominateur commun c'est qu'ils etaient tous algeriens,pour revenir a l'histoire . constantine etait primitivement une ville juive,les traditions relatives a cette epoque existe toujours.
l'exlusion de l'autre est venu aprés la declaration de l'independance:les manipulations,l'arrivisme et les luttes au pouvoir ont fait beaucoup de degats,ce qui fait que d'authentiques algeriens qui aimaient leurs pays sont partis forcés ou pas.le resultat on le ressent mieux aujourdhui ou la confusion est pire.
heureusement ce qui nous aident a vivre,les recettes de cuisine constantinoise et les gens simples de la vieille ville qui partagent les memes souvenirs.
triste souvenir
Regrettable de n'emettre aucune allusion à cette fameuse place de la
breche,flux et reflux incessant d'une jeunesse surtout juive,qui,un
samedi soir du 31 août 1956,a connu le seul attentat sur ce site
pourtant si sensible,et où,3 de nos jeunes ont payé de leur vie la folie
meurtrière qui nous a conduit là où nous sommes.Emoi considérable tout
autant que la disparition de Raymond,mais dont on n'aura jamais
rappelé.Je conserve encore les dépêches de constantine de ce
drame,jaunis mais intacts car l'un des 3 était mon frère de 19 ans,tué
le jour de son anniversaire.Seul le souvenir de sa tombe m'attache
encore à ce pays que j'ai quitté en 61 à l'âge de trente ans,revu en 80
et savoir si.......
http://www.zlabia.com/constantinelycee.htm
LE LYCEE DE CONSTANTINE
LE
LYCEE DE CONSTANTINE
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