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France : une femme loue ses seins pour 20 euros de l’heure
06/08/13 18:04 CET
“Je suis une jeune maman en pleine santé, infirmière de formation, 29 ans, et loue mes seins pour l’allaitement de nourrissons”, écrit la femme, qui précise sur l’annonce que ses tarifs sont de 20 euros pour une heure, 100 euros pour une journée et 500 euros pour une semaine.
“Je suis sur la région parisienne, me déplace. Et en une journée je propose jusqu‘à une dizaine de prises pour votre bébé”, ajoute-t-elle.
La loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe en France a été promulguée le 18 mai dernier et a certainement inspiré cette démarche inhabituelle.
“Les couples d’hommes homosexuels n’ont pas la chance de pouvoir allaiter leur bébé, or l’allaitement permet aux bébés d‘être en meilleure santé. En effet le lait maternel fournit des nutriments complets”, explique la femme sur la petite annonce.
Alexandre Woog, cofondateur de la plateforme e-loue, a assuré que la petite annonce était parfaitement sérieuse et légale.
“Ce qui est illégal en France, c’est la vente de lait maternel. Ce que cette personne propose est une prestation, pas la vente de lait en flacons,” a-t-il dit à Reuters. “On a vérifié avec elle le sérieux de l’annonce,” a-t-il ajouté. “Notre boulot, un peu comme vous les journalistes, c’est de vérifier dès qu’il y a une annonce douteuse.”
Le site e-loue est habitué à créer le “buzz”. Il avait ainsi admis en janvier 2001 être à l’origine du site “loueunepetiteamie.com”, qui avait fait polémique.
La plateforme avait également attiré l’attention des médias en offrant à la location des chèvres pour tondre le gazon.
(Reuters)
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ROBES ALGERIENNES - Page : 5 - Les ramadanettes - FORUM Grossesse ...
http://blogs.mediapart.fr/blog/bernard-bigenwald/110713/pierre-perret-censure-par-mediapart
D'autres Femen "barbouchiennes" :
Sans doute va-t-il de soi pour Barbouch, qu'il s'agit , comme pour la photo qu'il a produite, de scènes de la vie quotidienne au Nord de l'Afrique ! Ah ! quand je parlais du "temps béni des colonies" !
Sans doute va-t-il de soi pour Barbouch, qu'il s'agit , comme pour la photo qu'il a produite, de scènes de la vie quotidienne au Nord de l'Afrique ! Ah ! quand je parlais du "temps béni des colonies" !
Thématiques du blog
Antoine Perraud . Ayrault . Campagne du FN . Depardieu . FEMEN . MEDEF . Melenchon . Véronique Genest . droit à l'image . merkel
Pierre Perret censuré par Médiapart
En ce jour funeste du 9 juillet 2013, Médiapart, journal pourfendeur de la censure, et qui connaît une gloire méritée pour avoir osé mettre en pleine lumière ce que des politiques ripoux eussent préféré dissimuler jusque dans la tombe, Médiapart, qui prend des risques pour notre liberté à toutes et tous, Médiapart qui est haï autant que craint, vilipendé, attaqué de toutes parts, à droite comme à gauche par les hypocrites qui tremblent que quelque contre-pouvoir que ce soit dévoile leur corruption, leurs mensonges, leur clientélisme, leur népotisme, Médiapart enfin qui fut à l’affaire Cahuzac ce que l’Aurore fut à l’affaire Dreyfus, a capitulé piteusement devant la pruderie, la bigoterie des nouvelles grenouilles de bénitier, j’ai cité les sectateurs les plus obtus d’un islam intolérant, rabougri, misogyne, xénophobe en diable et profondément hypocrite, cela va sans dire. (Cela va encore mieux en le disant, mais cela n’est guère de bon ton, au moins dans certains cénacles, du coup j’hésite… )
N’y aura-t-il donc bientôt plus que sur Boulevard Voltaire que l’on va pouvoir à l’avenir se moquer tranquillement, sereinement, de quelqu’un d’un peu primaire mais qui aurait l’irréfragable excuse de porter un nom arabe ? L’arabité serait-elle un sauf-conduit pour les pires inepties dans un journal de gauche ? Jusqu’où la mauvaise conscience des gaouris repentants ira-t-elle ? Telles étaient mes noires interrogations avant-hier matin : celles d’un athée modérément féministe, ouvert entre autres horizons, justement, sur le monde arabe, et plus largement sur le monde islamique vers lequel j’ai trainé mes guêtres moult fois depuis ma lointaine jeunesse, et ceci après avoir d’abord vécu cinq ans, enfant, sous le soleil de la Tunisie. Oui, je fus un bizertin comme Bertrand Delanoë, l’actuel maire de Paris peut l’être ou comme Michel Seurat dont j’étais un condisciple au Lycée Stephen Pichon l’était aussi. Vous allez voir que c’est un crime inexpiable.
Eh oui, O fortuna ! O mores ! Il y a deux jours, mon courageux journal m’a annoncé qu’il avait supprimé deux de mes commentaires. L’un de ceux-ci, le plus important, exposait les paroles d’une chanson « éroticoquine » de Pierre Perret : « Ah ce qu’il est beau mon chibre ! » Vous allez me demander : que vient faire ce chibre dont Pierre Perret est si fier qu’il s’en fait le barde, sur Médiapart ? Est-ce bien le lieu ? Eh bien, croyez moi si vous voulez, et je sais que ça va être difficile, notamment pour ceux qui savent bien, depuis mon premier papier sur « la verve turgescente du Comandante Mélenchon » que je me hasarde parfois à pimenter de gaudriole mes réflexions politiques. Au passage, j’en profite pour préciser que je n’en ai pas honte du tout : c’est qu’il m’apparaît, voyez-vous, que sans la testostérone, tout simplement, la politique ne serait pas ce qu‘elle est : il n’y a que DSK qui me contredira, lui qui n’a toujours pas compris ce qui lui est arrivé après le Sofitel. Et le dessin de Reiser en tête de mon blog, dans sa roborative grossièreté, me semble valoir largement les analyses alambiquées de maints grands politologues. Donc, faites un effort pour me croire, les suspicieux, je n’ai pas de raison de vous mentir : non et renon ce chibre, ce n’est pas moi qui l’ai amené sur le tapis, si je puis dire. C’est très paradoxalement un vaillant défenseur de la vertu islamique luttant contre la perversion occidentale incarnée par les maudites Femen, et accessoirement par moi-même qui ai osé prendre leur défense !
C’est qu’il a bataillé ferme, le valeureux Rachid Barbouch, déférent sujet de M6, et sa lutte lui tenait visiblement à cœur. Si les Français en 1940 avaient mis la même vigueur à s’opposer aux Panzer et aux Stukas que lui, Rachid, en mettait à s’escrimer contre quelques paires de nichons en Tunisie et au Maroc, nous nous serions épargné quelques années d’occupation. Imaginez un peu : pas de logorrhées possibles sur le thème de la Résistance et de la collaboration, ce thème qui a influencé à jamais notre franchouillarde démonologie et qui a fait par là la richesse du discours politique français autant que la joie toujours renouvelée des clubistes de Médiapart s’entre-conchiant à qui mieux-mieux ! La face du monde en eut été changée !
Mais, trêve de digression, revenons au coriace Rachid, qui, par trois fois, nous fit l’honneur de billets sévères sur les Femen. Ces billets, à l’origine de tout, valent leur pesant de glibettes :
« Les trois femen ont été libérées après s’être excusées » le 27/06/2013
« Qui finance les Femen ? »le 29/06/2013
« les Femen version Maroc »le 29/06/2013
J’avais commencé par lire le dernier, attiré sans doute par l’exotisme colonial qui se dégageait de la photo qui l’illustrait. Elle représentait, à mes yeux du moins, une scène de bordel au Maroc avec des indigènes dépoitraillées dans des poses lascives. Curieusement, notre Rachid, lui, présentait cela comme une scène familière, voire familiale. A croire que musardant dans les ruelles étroites de quelque médina du Royaume chérifien, le touriste un peu curieux poussant une porte artistiquement cloutée pouvait surprendre une famille du cru dans ce simple appareil et "clic clac, merci Kodak !", immortaliser la scène. Rachid en tirait sans hésitation la leçon, pour nous les décadents occidentaux, que décidément, les Femen n’ont rien inventé. Et pan dans les dents des néo-colonialistes sournois !
J’eus un doute au début, me demandant si c’était de l’humour au troisième ou au quatrième degré. Mais non ! l’esprit enfiévré de cet Abdelkrim du clavier voulait à la fois démontrer que les femmes marocaines étaient libérées depuis longtemps, qu’on n’avait donc strictement rien à leur apprendre, mais aussi que les Femen, elles, étaient bien des putes ! Singulière démonstration que je me fis un malin plaisir de démolir en insistant sur le fait que Rachid, ce valeureux anticolonialiste né bien après l’indépendance du Maroc, basait hardiment mais un peu imprudemment sa brillante démonstration sur une imagerie typiquement coloniale.
Didactiquement, j ’appuyai ma critique par un article fort intéressant et précis de spécialistes marocains sur Bousbir, l’ex quartier réservé de Casablanca où allait s’encanailler la jet-set jusque dans les années cinquante. « Bousbir » était à ce point célèbre qu’il est devenu depuis un terme argotique en français pour bordel.
Personnellement, pour avoir connu le bordel à ciel ouvert de Galata à Istanbul dans les années soixante, je doute un peu que Bousbir ait un rapport très obligé avec le colonialisme, mais je ne fis pas part de mes mesquines et suspectes interrogations là-dessus, tant il est préférable de considérer qu' en terre d’Islam, le vice est un article exclusivement d’importation. Seul l’occidental, ce Kafir, est dépravé, c’est bien connu, ou du moins, la dépravation ne peut arriver que par son biais.
Mes entétantes agaceries firent se fâcher tout rouge notre moine-soldat, et mes remarques un tantinet sarcastiques au sujet de ses autres articles le portèrent même à les fermer aux commentaires. Au fur et à mesure qu’il s’échauffait, se révélait un Tartuffe qui voyait derrière les manifs des Femen en Tunisie et au Maroc rien moins que « l’objectif clair de s’infiltrer dans nos sociétés pour y semer la débauche et l’immoralité »(sic).
Là où ça devint très franchement cocasse, c’est que le subtil Rachid se mit à fouiner sur internet pour voir qui j’étais. Un détail qu’il dénicha le ravit, tant il le confortait dans l’idée que le gaouri qui se foutait de lui n’était que l’incarnation du vice. C’est que, moi, ne trouvant pas, il y a quelques mois, sur Deezer « les chansons éroticoquines de Pierre Perret », certainement un de ses meilleurs albums, j’étais allé sur Youtube où je dégottai l’une d’entre elles au titre un peu provocant pour une âme pieuse comme celle de Rachid : « Qu’est-ce qu’il est beau mon chibre ! ». Je dois avouer que j’ai une tendresse particulière pour celle-là. Cela tient moins à mon narcissisme ou à une révérence marquée pour Onan, qu’aux circonstances particulières dans lesquelles je l’entendis pour la première fois.
C’était en Pologne, dans les environs de Gdansk au début des années 90 : j’avais passé la nuit dans ma bagnole, face à la Baltique couleur ardoise, et voilà qu’allumant, un peu ensucqué, mon autoradio, j’entendis cette jolie gauloiserie sur une radio locale polonaise où officiaient un Français hardi et une Polonaise mutine. C’était totalement incongru, charmant et pour tout dire, fort drôle. Et, pourquoi le nier ? cette avant-garde gonflée de la francophonie entre Vistule et Niemen sut toucher ma fibre patriotique. Foutez vous à ma place ! Et c'était moins guerrier que la Marseillaise : là, pas de "sang impur", juste un chibre turgescent, bien français, puisque de Castelnaudary !
Mais bref, revenons des rives de la Baltique pour celles de la Méditerranée. On ne se méfiera jamais assez d’internet : mon passage sur Youtube laissa une trace « googlée ». Celle–ci ravit autant qu’elle révulsa mon vertueux coincé du fion, transformé en Sherlock Holmes du web. Il la tenait, la preuve que j’étais un pervers et il le clama à l’univers médiapartien ! : « Bernard Bigenwald est un vieux pervers sexuel, un dévergondé, un débauché au crépuscule de sa vie. Son credo : la jouissance sans garde-fou, sans limites, sans frontières. C’est un ennemi des valeurs morales. C’est tout à fait le genre d’énergumène capable de poser nu à la sortie d’une école. Il fait partie de ces nouveaux nazis promoteurs de l’athéïcité, idéologie athéiste et laïque faisant la chasse aux musulmans ! »(sic) Rien que ça ! Je fais court, mais il me traita aussi de « colonialiste » pour avoir vécu en Tunisie entre les âges de 7 et 12 ans, etc etc .
Du coup, moi pour le faire bien chier, tant qu’à faire, et aussi afin que chacun puisse objectivement prendre la mesure de ma lubricité si attentatoire à la morale islamique, je mis les paroles de la chanson in extenso sur le fil Elles restèrent là quelques jours, sans émouvoir plus que ça les foules, et puis, voilà qu’avant-hier je reçus un mail de la rédaction de Médiapart m’informant du caviardage des paroles de la chanson de Pierre Perret. En revanche, les élucubrations grotesques de Rachid Barbouch y sont toujours, elles, ses insultes aussi, non seulement en français, mais aussi en arabe pour pimenter un peu par une touche légère d’exotisme de bon aloi. Je n’ai eu aucune explication de la part de mes censeurs de Médiapart. Etonnant, n’est-il pas ?
Morale de cette histoire immorale ? Je n’avais perçu à ce jour qu’une seule sorte de blasphème, celle qui consiste à se gausser du Saint-Simon de Médiapart, le sémillant Antoine Perraud, et celle-là seule m’avait valu la censure. Voilà que maintenant présenter clairement l’objet qui a permis à un grotesque bigot de délirer sur mon compte apparaît autant « haram » à la rédaction de Médiapart qu’au susdit bigot ! Aujourd’hui, c’est Pierre Perret qui en fait les frais, demain sera-ce le tour de Brassens ou de Gainsbourg ? Médiapart va-t-il se transformer par un zèle intempestif en épigone, sinon en auxiliaire des célèbres brigades saoudiennes du Comité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice ? Ce serait cocasse, mais c’est bien connu, impossible n’est pas français
http://youtu.be/dNnmcgxSb7g
On aura reconnu Rachid Barbouch à gauche.
Z est un excellent blogueur et caricaturiste tunisien : l'anti-Barbouch en quelque sorte.
Tous les commentaires
Jubilatoire !!!
Merci Bernard Bigenwald, surtout avant mon départ de Médiapart.
j'avais déjà eu affaire au citoyen Rachid Barbouch lorsqu'il nous avait asséné que les pédophiles étaient en majorité des homosexuels et nous avait sorti une soi-disant étude scientifique le prouvant absolument.
Etude dont l'inanité a été maintes fois démontrée sur internet et qui permet seulement d'apprendre que 80% des violeurs de garçonnets avaient des tendances homosexuelles, ce dont on se doutait déjà comme on se doute que 80% des violeurs de fillettes ont des tendances hétérosexuelles...
J'avais eu droit à du grand Rachid Barbouch sur ce coup-là, continuant à nier avec l'aplomb qu'on lui connait malgré tous les arguments démontant la stupidité de son affirmation que je lui présentais...
Impressionnant !!!
Depuis, j'essaye d'éviter mais j'ai suivi vos aventures sur les billets de l'ami Barbouch et je dois avouer, sans en avoir honte une seconde d'ailleurs, m'être bien marré et là, je me marre encore !!!
Merci.
Merci Bernard Bigenwald, surtout avant mon départ de Médiapart.
j'avais déjà eu affaire au citoyen Rachid Barbouch lorsqu'il nous avait asséné que les pédophiles étaient en majorité des homosexuels et nous avait sorti une soi-disant étude scientifique le prouvant absolument.
Etude dont l'inanité a été maintes fois démontrée sur internet et qui permet seulement d'apprendre que 80% des violeurs de garçonnets avaient des tendances homosexuelles, ce dont on se doutait déjà comme on se doute que 80% des violeurs de fillettes ont des tendances hétérosexuelles...
J'avais eu droit à du grand Rachid Barbouch sur ce coup-là, continuant à nier avec l'aplomb qu'on lui connait malgré tous les arguments démontant la stupidité de son affirmation que je lui présentais...
Impressionnant !!!
Depuis, j'essaye d'éviter mais j'ai suivi vos aventures sur les billets de l'ami Barbouch et je dois avouer, sans en avoir honte une seconde d'ailleurs, m'être bien marré et là, je me marre encore !!!
Merci.
Comme je vais passer au gris aux alentours du 5/08, je profite un max...
Je pourrais toujours lire tes billets et commentaires après mais ne pourrais plus commenter donc j'anticipe !!!
Je pourrais toujours lire tes billets et commentaires après mais ne pourrais plus commenter donc j'anticipe !!!
Merci...
A vous deux, Bernard et Jean-Yves, cadeau...
Mais dépéchez-vous de l'écouter avant que MDP... etc.
Mais dépéchez-vous de l'écouter avant que MDP... etc.
M'echappant , également de ce site ( ce soir si je ne me trompe )
Merci pour "La Corinne " .
"Estelle" l'a vaut bien !!!
Censurée , peut etre .
Merci pour "La Corinne " .
"Estelle" l'a vaut bien !!!
Censurée , peut etre .
Jouissif !
Merci Guy et heureusment qu'elle est au Ciel la Corinne parce que si elle, elle n'y va pas, personne n'y va !!!
Merde alors, un rugbyman replié, ça
ressemble à quoi en fin de match ? A du carton ondulé ? Je provoque un
brin, mais ta verve (à une lettre près, je faisais du Victoraïoli!) va
gravement nous manquer. A un de ces jours au stade d'Oyo.
Alegria !
Alegria !
C'est long et ampoulé pour pas grand chose
Oui ; beaucoup de bavardage pour rien .
Ces réglements de comptes personnels n' ont aucun intérêt .
Ces réglements de comptes personnels n' ont aucun intérêt .
Trop nul en informatique, et qu'est-ce
que je le regrette, j'aurais eu plaisir à mettre sur un blog la chanson
de Ferrat: "L'amour est cerise", ou une autre exclusivement constituée
de contrepets. J'ai un faible aussi pour : "La religieuse" de Brassens,
et il y en a tant d'autres! Maintenant je cours visiter des granges à
vin.
Je cherche toujours un mot qui associé à "phobe" pourrait définir ma détestation de toutes les religions.
Qui peut m'aider ?
En tout cas la lecture de ce billet "made my day", comme disent les anglophones
Qui peut m'aider ?
En tout cas la lecture de ce billet "made my day", comme disent les anglophones
Religiophobe peut-être ?
Ou alors religionophobe...
C'est une "Histoire d'O" tout ça !!!
Gaffe à la censure !!!
C'est une "Histoire d'O" tout ça !!!
Gaffe à la censure !!!
Conneriephobie peut-être!
J'ai moi aussi été CENSURE par les culs-serrés de MDP:, sans explication avec cette simple mention lapidaire:
"CE COMMENTAIRE A ÉTÉ DÉPUBLIÉ PAR LA RÉDACTION DE MEDIAPART."
Ce commentaire concernait un questionnaire sarcastique concernant les nazislamistes et leurs lèche-babouches qui tiennent maintenant le haut du pavé sur MDP. Le voici: (si la Police de la Pensée et de la Vertu ne sévir pas!!!)
Êtes-vous“islamophobe” ? Oh! Pardon, c'est un mot tabou, donc, je l'enlève et le remplace par "conneriephobe"
(Comptez vos réponses affirmatives)
* Êtes-vous pour une égalité entre hommes et femmes ?
* Êtes-vous opposé à la lapidation des femmes adultères ?
* Êtes-vous pour l’école obligatoire pour les filles partout dans le monde ?
* Êtes-vous opposé à l’esclavage et à la prostitution enfantine ?
* Êtes-vous pour une liberté totale de l’expression et de la presse ?
* Êtes-vous pour la liberté de chacun de choisir sa religion ? Et d’en sortir ? Et de ne pas en avoir ?
* Êtes-vous contre les gouvernements et mosquées qui soutiennent les publications antisémites ?
* Êtes-vous opposé au port de la burqa dans les lieux publics, écoles … ?
* Êtes-vous opposé à la ségrégation sexuelle ?
* Êtes-vous contre la peine de mort pour les personnes (musulmanes ou non) qui se convertissent à une autre religion ?
* Êtes-vous opposé aux “crime d’honneur” ?
* Êtes-vous opposé aux mutilations génitales ?
* Êtes-vous opposé aux relations sexuelles forcées ?
* Êtes-vous opposé à la discrimination des homosexuels ?
* Êtes-vous pour le droit à la critique des religions ?
* Êtes-vous opposé à la polygamie ?
* Êtes-vous opposé aux mariages des enfants ou aux mariages forcés ?
* Êtes-vous opposé à l’ordre coranique de tuer les apostats et non musulmans ?
* Êtes-vous opposé à des tribunaux de la charia en plus des tribunaux légaux ?
* Êtes-vous opposé au coran qui affirme la supériorité de l’Islam sur les autres religions ?
Résultats:
-Si vous avez répondu par OUI à l’une des questions, alors vous pouvez certainement être taxé d’islamophobie. Oh pardon! de "conneriephobie". Ce n'est pas encore tabou je pense...
-Si vous avez répondu NON à toutes, vous pouvez l’être aussi !
J'ai moi aussi été CENSURE par les culs-serrés de MDP:, sans explication avec cette simple mention lapidaire:
"CE COMMENTAIRE A ÉTÉ DÉPUBLIÉ PAR LA RÉDACTION DE MEDIAPART."
Ce commentaire concernait un questionnaire sarcastique concernant les nazislamistes et leurs lèche-babouches qui tiennent maintenant le haut du pavé sur MDP. Le voici: (si la Police de la Pensée et de la Vertu ne sévir pas!!!)
Êtes-vous
(Comptez vos réponses affirmatives)
* Êtes-vous pour une égalité entre hommes et femmes ?
* Êtes-vous opposé à la lapidation des femmes adultères ?
* Êtes-vous pour l’école obligatoire pour les filles partout dans le monde ?
* Êtes-vous opposé à l’esclavage et à la prostitution enfantine ?
* Êtes-vous pour une liberté totale de l’expression et de la presse ?
* Êtes-vous pour la liberté de chacun de choisir sa religion ? Et d’en sortir ? Et de ne pas en avoir ?
* Êtes-vous contre les gouvernements et mosquées qui soutiennent les publications antisémites ?
* Êtes-vous opposé au port de la burqa dans les lieux publics, écoles … ?
* Êtes-vous opposé à la ségrégation sexuelle ?
* Êtes-vous contre la peine de mort pour les personnes (musulmanes ou non) qui se convertissent à une autre religion ?
* Êtes-vous opposé aux “crime d’honneur” ?
* Êtes-vous opposé aux mutilations génitales ?
* Êtes-vous opposé aux relations sexuelles forcées ?
* Êtes-vous opposé à la discrimination des homosexuels ?
* Êtes-vous pour le droit à la critique des religions ?
* Êtes-vous opposé à la polygamie ?
* Êtes-vous opposé aux mariages des enfants ou aux mariages forcés ?
* Êtes-vous opposé à l’ordre coranique de tuer les apostats et non musulmans ?
* Êtes-vous opposé à des tribunaux de la charia en plus des tribunaux légaux ?
* Êtes-vous opposé au coran qui affirme la supériorité de l’Islam sur les autres religions ?
Résultats:
-Si vous avez répondu par OUI à l’une des questions, alors vous pouvez certainement être taxé d’
-Si vous avez répondu NON à toutes, vous pouvez l’être aussi !
Ce commentaire a été dépublié par son auteur.
Bien que ne partageant pas vos opinions sur
d'autres sujets, j'adhère totalement à votre coup de colère
remarquablement écrit et jubilatoire.
J'ai également lu au début de mon abonnement les élucubrations de M. Rachid Barbouch et m'en tiens le plus loin possible à présent.
Je suis révoltée que Mediapart ne censure pas ses posts souvent diffamatoires, et d'autant plus qu'ils censurent "le chybre" de Perret !
J'ai également lu au début de mon abonnement les élucubrations de M. Rachid Barbouch et m'en tiens le plus loin possible à présent.
Je suis révoltée que Mediapart ne censure pas ses posts souvent diffamatoires, et d'autant plus qu'ils censurent "le chybre" de Perret !
Moi non plus, je n'aime pas la censure, mais
quand il s'agit de diffamation comme se faire traiter de pédophile, je
la trouverais légitime... Et puis, c'est le deux poids deux mesures de
la censure de Mediapart que je déteste surtout.
Mais vous avez raison, M. Barbouch se discrédite assez bien tout seul.
Mais vous avez raison, M. Barbouch se discrédite assez bien tout seul.
Pour ceux qui auraient le temps et le courage de lire jusqu'au bout, voici une tentative avortée dans l'œuf de dialogue avec une personne qui prétend qu'une non-musulmane ne saurait critiquer certaines dérives possibles de l'islam (au même titre que de toute autre religion béni-oui-oui ou discours "venu d'en haut"), sous prétexte qu'elle serait tantôt ignorante, tantôt fermée, tantôt incapable de sortir de sa condition d'ignorante tant qu'elle n'est pas musulmane...
Les religions me saoûlent quand elles sont à ce point incarnées par des êtres dont les propos, malheureusement, manquent de nuance, de lucidité quant à soi, d'interrogation sur les effets de son propre discours et d'ouverture à la pensée de l'autre. Marre des rabat-joie, des rabat-commentaires et des rabat-femmes.
J'aurais dû commencer par ceci, Bernard : merci pour votre billet. Je le trouve... comment dire... finement caustique, peut-être, donc empli d'une belle et joyeuse santé.
Ça me fait du bien de vous lire, Bernard.
Si vous saviez le nombre de fois où j'ai été insultée, d'emblée, sur ce canard où l'hostilité rampante et les catalogages rapides me semblent paradoxalement flagrants. J'ai été directement traitée d'islamophobe (le mot qui voudrait tout dire...). Parfois, je me suis demandée où j'avais mis les pieds. Et puis j'ai compris que certains étaient trop gâtés, presque gavés de liberté, ou trop oublieux pour savoir ou oser savoir tout ce que corps entravé, et légiféré jusqu'à l'intimité, veut dire.
J'espère que votre optimisme modéré est fondé et que ce mauvais vent d'obscurantisme n'apportera pas davantage de violence.
Bonne soirée, Bernard !
Ah oui... Je n'ai pas lu tous les commentaires, parce que j'ai du travail, mais j'y ai perçu des tonalités, sans doute très éloignées de toute raison, qui devrait elle-même, dit-on, être éloignée de toute pulsion ou con-pulsion.
Il faut dire que, pour un premier billet, vous avez commencé fort ! L'ironie, surtout de la part d'un inconnu au bataillon, a fortiori pénétrant un groupe d'habitués (donc apparaissant comme un être invasif), de surcroît se moquant du héros politique dont on rêve, plus encore maniant très bien la plume, suscite des affres et a bien peu de chances d'être décodée. Vous aviez pris des risques... Quand on est ironique, on donne l'impression d'être fort et peut-être même intelligent. Alors, du point de vue du lecteur ou de la lectrice, tout est permis et la contre-critique peut s'avérer virulente.
Bon, visiblement, ça ne vous a pas tué, ce bizutage en règle.
C'est un peu comme un accouchement. On trouve que ça fait mal et, pourtant, il arrive qu'on rempile pour un petit deuxième.
Et pourtant on dit que Facebook rend heureux
je discuterai avec vous sur FB
Je me rappelle avoir lu cette chanson marrante de P. Perret que je vous remercie de m'avoir fait connaitre .
Geraldine est vraiment à la ramasse si c'est elle qui a censuré un texte pareil ! Berrk !
Geraldine est vraiment à la ramasse si c'est elle qui a censuré un texte pareil ! Berrk !
Cher Bernard j'ai cherché vainement
l'extrait que tu cites ! Est-ce sur les femens version Maroc ? J'ai
trouvé plein de nazis, fachos SS, etc.... mais pas BB ce vieux dévergondé !
Il y avait tant de lecture instructive que je n'ai plus eu le temps de venir commenter !
C'est que tu vas le pousser à la folie ce pauvre Rachid avec tous tes récits de bordel ! Mais tu m'as fait bien rire, aller chercher de l'humour chez Rachid Barbouch quelle idée saugrenue ! Tiens Rachid faire de l'humour au second degré ce serait comme de voir ton pote Antoire faire de l'auto-ironie !
Il y avait tant de lecture instructive que je n'ai plus eu le temps de venir commenter !
C'est que tu vas le pousser à la folie ce pauvre Rachid avec tous tes récits de bordel ! Mais tu m'as fait bien rire, aller chercher de l'humour chez Rachid Barbouch quelle idée saugrenue ! Tiens Rachid faire de l'humour au second degré ce serait comme de voir ton pote Antoire faire de l'auto-ironie !
Merci ! Si tu as l'air d'un pervers ? T'as juste l'air un peu inquiétant sur cette photo !
Mais je l'avais déjà vue ta bobine car je suis allée écouter la fameuse
chanson et comme tu avais parlé de trace googlée j'ai trouvé. La
prochaine fois mets la chanson ! Je l'ai trouvée très poétique. Leo
Ferré il devrait aimer aussi notre Rachid. Je savais que tu allais
adorer mon "cher Bernard"
Super les images !
Merci, Gonetoufar, pour ce lien revigorant face aux résolus du sordide et à tous ceux qui croient qu'il n'y a de solution au délabrement du monde que dans la tristesse, l'hypocrisie et l'enfermement.
Un manque de recul (aucune allusion ici) et
un manque d'humour bien épinglés, que ce soit pour Rachid Barbouch (je
fais partie du club de ceux qui ont renoncé à tenter le dialogue) ou
pour les ciseaux de Mediapart.
Bravissimo, Bernard.
Hou ! Médiapart !
PS - Allez, une petite pour la route :
"Nos fibres ont suscité bien des enchantements."
Hou ! Médiapart !
PS - Allez, une petite pour la route :
"Nos fibres ont suscité bien des enchantements."
Vive Bernard !
Vive les FEMEN,
A bas la tartoufferie.
Aux tares de Barbouch, je préfère des touffes de barbares...
PS - Allez, encore une petite pour la route :
"Nos fibres ont suscité bien des enchantements."
Vive les FEMEN,
A bas la tartoufferie.
Aux tares de Barbouch, je préfère des touffes de barbares...
PS - Allez, encore une petite pour la route :
"Nos fibres ont suscité bien des enchantements."
Pure parano ! Les billets ne restent jamais
longtemps visibles, il se font expulser par les suivants souvent dans la
journée même! Lors de nouveaux commentaires seuls les utilisateurs du
tracker voient défiler ton billet et la plupart des abonnés ne
connaissent pas les diverses facilités. De plus, depuis les récents
changements, de nombreux abonnés n'ont plus accès aux activités de leurs
contacts. Cela restreint encore le champ.
Toutes les dernières contributions : http://www.mediapart.fr/tracker
Je n'ai jamais observé le phénomène dont tu parles mais il est vrai que je ne fais plus trop attention. Pour moi la vitesse de disparition des billets du fil est proportionnelle au nombre de nouveaux billets. Je ne crois pas qu'il y ait de favoritisme. Pour ça il y a les billets mis à la une ou ceux recommandés par la rédaction.
Avant ton arrivée il y avait un fil où on pouvait suivre les interventions avec le nom du commentateur et le titre du billet. Je pouvais dans l'instant te rejoindre sur le billet (sauf que tu n'étais pas encore là ). Mais lors de la dernière grande guerre sur Médiapart ce fil a été supprimé. J'avais interrogé Géraldine à ce sujet et elle a répondu qu'il y avait peu d'utilisateurs et que parmi ceux-là seuls quelques-uns s'en servaient de façon intensive. Apparemment elle les soupçonnait de harcèlement.
Au fait as-tu encore les activités de tes contacts ? Parce que depuis les récents changements nous sommes nombreux à ne plus voir les activités de nos contacts.
Je n'ai jamais observé le phénomène dont tu parles mais il est vrai que je ne fais plus trop attention. Pour moi la vitesse de disparition des billets du fil est proportionnelle au nombre de nouveaux billets. Je ne crois pas qu'il y ait de favoritisme. Pour ça il y a les billets mis à la une ou ceux recommandés par la rédaction.
Avant ton arrivée il y avait un fil où on pouvait suivre les interventions avec le nom du commentateur et le titre du billet. Je pouvais dans l'instant te rejoindre sur le billet (sauf que tu n'étais pas encore là ). Mais lors de la dernière grande guerre sur Médiapart ce fil a été supprimé. J'avais interrogé Géraldine à ce sujet et elle a répondu qu'il y avait peu d'utilisateurs et que parmi ceux-là seuls quelques-uns s'en servaient de façon intensive. Apparemment elle les soupçonnait de harcèlement.
Au fait as-tu encore les activités de tes contacts ? Parce que depuis les récents changements nous sommes nombreux à ne plus voir les activités de nos contacts.
Pas "d'activité de contacts " for me non plus ........
Tous les mails envoyés sont restés sans
réponse d'après ce que je lis à droite et à gauche. Va falloir se
concerter pour les actions à mener pour activer un peu sinon ils ne
feront jamais rien. Faut quand même pas qu'ils se moquent trop des
abonnés n'est-ce pas ? Là
je n'ai pas le temps mais je ferai un billet d'ici quelques jours pour
essayer de recenser car j'ai l'impression que nous sommes très nombreux à
souffrir de ce trouble intolérable !
Au fait tu connaissais le tracker ? Tu te
mets le lien en signet et c'est pratique pour voir les derniers articles
ou billets commentés.
c'est vrai que tous les billets ne disparaissent pas à la même vitesse.
Edifiant, étonnant et percutant.
Pierre Perret doit se dire "on me censure de mon vivant qu'est ce qu'on fera aprés ma mort ?"
J'arrive bien tard
je connais le Barbouc depuis peu
mon réflexe a été de l'ignorer, j'aime pas me salir
mais il faut bien que certains fassent le boulot et qu'on les en remercie
en tout cas, qu'est-ce que je me suis éclatée en vous lisant ici !
quant à médiapart , il déconne à plein tube sur ce coup là
je connais le Barbouc depuis peu
mon réflexe a été de l'ignorer, j'aime pas me salir
mais il faut bien que certains fassent le boulot et qu'on les en remercie
en tout cas, qu'est-ce que je me suis éclatée en vous lisant ici !
quant à médiapart , il déconne à plein tube sur ce coup là
" Médiapart enfin qui fut à l’affaire Cahuzac ce que l’Aurore fut à l’affaire Dreyfus"
Sauf que Mediapart a descendu Cahuzac alors que l'Aurore a défendu Dreyfus...
Sauf que Mediapart a descendu Cahuzac alors que l'Aurore a défendu Dreyfus...
L'affaire de la fraude présumée à la TVA a précédé l'expulsion de l'insolent Joelmartin et le retour de la balance.
http://sinistri.canalblog.com/archives/2007/12/27/7358005.html
Femmes et espace poétique dans le monde berbère
Tassadit YACINE (*)
Résumé
Les femmes sont naturellement
associées à la production culturelle en particulier dans le secteur
traditionnel. Comment ne pas établir de lien entre femmes et
artisanat ? La poterie, le tissage, la décoration des murs, des jarres
à grains, la broderie, etc., est principalement le fait des femmes en
de nombreuses cultures. C’est aussi le cas dans de nombreuses régions
du monde berbère et bien entendu celles que nous étudions comme la
Kabylie. L’objet de cet article qui s’opère au niveau du travail
matériel physique concerne aussi la production intellectuelle. Sans
entrer dans les détails, j’essaierai de montrer comment les femmes
parviennent à exister en tant que productrice et les obstacles qu’elles
ont dû franchir pour exister en tant que telles.
Abstract
Women are naturally
associated with cultural production, especially in the traditional
area. A close relation between women and folk art is easily
established. Pottery, weaving, decoration of walls and grain jars,
embroidery, etc., are the domain of women in many cultures. This is the
case in many regions of the Amazigh or Berber, world, including the
region studied here – Kabylia. The objective of the article is to show
how the division of labor between sexes that applies to physical and
material production also applies to intellectual production. Without
getting into the details, I will try to show how women succeed in
existing as producers and the obstacles that they had to overcome to
exist as such.
Texte intégral
La
société kabyle est connue pour son code exacerbé de l’honneur et pour
être le creuset d’une civilisation méditerranéenne ancienne où l’homme
(au sens latin de vir) occupe un statut hautement valorisé.
La suprématie des hommes sur les femmes puise ses fondements dans la
mythologie où l’on voit la femme déchoir du statut de mère du monde et
de l’humanité pour tomber dans celui de vilaine sorcière1.
De nombreux autres récits soulignent les raisons pour lesquelles les
femmes doivent être écartées des lieux publics (le souq, par exemple,
qui est un espace éminemment masculin) et désavouées parce qu’elles ont
trahi Dieu2.
Les exemples où l’on retrouve la femme dans cette position de dominée
sont nombreux, position qui puise sa légitimité dans le passé mythique.
Cette culture mythique intériorisée n’est pas sans incidence sur la
pratique sociale et, par-delà, sur les comportements humains.
Le langage, l’hexis
corporelle, la division des tâches rappellent de manière constante, à
la fois explicite et implicite, les fondements de la suprématie des
hommes sur les femmes. Les femmes doivent se fondre dans cet «édifice»
social et culturel bâti par les hommes et pour les hommes. Incorporées
au groupe social (au sens de pénétrer dans le corps, faire corps),
elles ont tenté tout au long de l’histoire de se faire une place dans
les limites imparties par l’ordre dominant. Corps anonyme, les femmes
ne parlent pas, elles sont parlées.
Elles constituent ce corps collectif dominé où elles sont présentées
comme un ensemble homogène au sein duquel tous les membres sont
semblables. Pour les hommes, les femmes sont «interchangeables».
Cependant ce corps dominé est indispensable pour faire fonctionner le
monde, le répéter, le reproduire, le mimer sans y «apporter» la moindre
touche personnelle, la moindre création. Il est difficile pour elles,
surtout si elles sont cantonnées dans cette opposition, de concevoir le
monde (au double sens du terme, de le faire et de le penser). À plus
forte raison quand il s’agit de création poétique. Lorsqu'il leur
arrive de donner vie et sens aux mots, elles ne sont jamais des
auteurs, mais des répétitrices. Comme pour les enfants qu’elles portent
mais qui ne portent pas leurs noms, elles ne revendiquent pour ainsi
dire jamais la poésie qu’elles inventent. Les femmes n’ont pas la
propriété de leur pensée. Car l'expression singulière d’une poétesse se
confond d’emblée avec l'expression collective dominée par l’ordre
établi.
Pourtant, la
Kabylie a connu des femmes-poètes comme Yemma Khelidja Tukrift. Dans
chaque village, il arrive que les habitants signalent l'existence d'une
ou de plusieurs poétesses qui se distinguent du lot. Cependant, leur
renommée ne dépasse guère le cadre du village (au sens de la taddart
kabyle) ou de la tribu. Signalons que ces femmes sont versées en
général dans une thématique en adéquation avec les valeurs reconnues du
groupe : religion, morale, épopée. Elles quittent la sphère stricte de
la «féminité» (au sens de tâches dévolues) pour celle plus large de la
religiosité. C’est déjà reconnaître un lien implicite avec le piège de
la communauté, car pour sortir du cadre étroit de la féminité et
acquérir la parole (la parole masculine), elles consentent à intégrer
dans leur vision du monde les schèmes de perception, d’appréciation et
d’action des dominants dont elles sont les porte-parole mandatés, des
porte-parole d'autant plus efficaces qu'elles sont dominées.
La poésie orale tout comme la parole obéit à des codes très stricts.
L’importance de la parole est le fidèle reflet du statut du locuteur.
Elle a ses propres canaux d’émission et de transmission. Marquée par
les conditions sociales et culturelles de conception et d’émission,
elle peut donner du crédit, du capital social symbolique, comme elle
peut vouer son prétendant au châtiment, à la malédiction, à la ruine.
Savoir parler, c’est avoir le sens de la répartie et mettre de son côté
les hommes, se faire des alliés, mais c’est aussi posséder le monde (bab n yiles medden akw ines,
« celui qui possède la langue possède les hommes », dit le proverbe).
La poésie féminine joue donc ce double rôle, celui de conforter l’ordre
dominant, parce que cet ordre constitue pour elle une référence, et
celui de dénoncer son dysfonctionnement, ses injustices et ses
hypocrisies. Les femmes représentent ainsi malgré elles ce corps dominé
mais révélateur d’une histoire collective inscrite dans les structures
sociales et mentales de tout le groupe. Ce sont elles qui vont
permettre de mettre en évidence cette dualité à travers la poésie
orale, cette dernière obéissant à des codes très rigoureux3.
Le code ancien distinguait en effet deux genres poétiques : celui des
valeurs hautement représentatives (la poésie du haut, celle du cœur) et
celui des valeurs stigmatisées (la poésie du bas, celle du sexe et des
instincts). Ces distinctions se retrouvent projetées dans l’espace
géographique (assemblée, souq, champ ou fontaine, cour, maison, etc.), ce dernier constituant un fidèle reflet de l'espace social.
Si la prise de parole implique symboliquement une prise de pouvoir,
cela signifie pour les femmes une inversion symbolique de l’ordre. Le
mode de fonctionnement des systèmes sociaux exige une cohérence
apparente qui consiste en ce que les femmes entrent totalement ou
partiellement dans le jeu — et au besoin se laissent piéger par ce
dernier — en masquant par leur silence, leur soumission et leur
complicité les rapports de force existants. Ce qui signifie nier et,
partant, annuler la domination. Car les hommes en tant que dominants ne
peuvent apprécier leur pouvoir que s'il paraît naturel, que s'il est
librement consenti. Lorsque les femmes, par leur inconduite, les
amènent à exercer un rapport de forces brut, révélant ainsi leur
tyrannie, cette brutalité est désapprouvée par l’assemblée des hommes.
Sortie de ce cadre, l’expression féminine est donc perçue comme une
atteinte à l’ordre public, une inversion des rapports de force et de
sens et, plus encore, une inversion du monde. En revanche, quand elle
utilise les canaux traditionnels (la voyance, la poésie, le cas extrême
étant la folie), elle permet aux femmes de sortir du groupe tout en se
laissant récupérer par lui. Adhérer au schéma traditionnel constitue en
somme une catharsis nécessaire dans laquelle des vies
socialement condamnées sont mises à profit par la collectivité. Tels
sont les principes structurant les schèmes de vision de l'opinion
publique.
Sur un plan
strictement individuel, la poésie induit des situations paradoxales, au
sens où la vision dominante est mise en cause. Il est extrêmement
difficile pour une jeune fille (même s’il y a des exceptions qui
confirment la règle) d'envisager d’écrire ou de vaticiner. En revanche,
c'est plus courant chez les femmes mariées. C'est une façon de fuir
— pour beaucoup — leur situation de femme sans «avenir» tout en
conservant leur statut d’épouse. Se situant à l’intérieur d’un statut
social, d’une classe d’âge, elles tentent d’échapper à cette condition.
Lorsqu'elles sont reconnues pour leur pratique, elles ont accès au
monde extérieur, ce que n'ont pas les femmes protégées par «l'honneur»
masculin. Ce sont les nouveaux rapports introduits par cette position
de la femme qui méritent d’être étudiés avec rigueur comme nous le
verrons plus loin avec Nouara et Fatima.
Ce type d'expression permet aux femmes de sortir de la sphère de la
domesticité, de distendre les liens — considérés comme indéfectibles —
avec la famille et /ou le mari. Elles échappent au contrôle social,
elles se singularisent (elles étaient «nous», elles deviennent «je»),
elles affichent une personnalité différente, indépendante du mari
qu'elles cessent de représenter. Mieux : il se produit une inversion
des hiérarchies et du sens. Le conjoint devient le mari d'une telle, de
la voyante, de la poétesse, de la chanteuse. Son identité de mâle, de
représentant de son groupe, est entièrement mise en cause.
C'est ainsi que l'on peut décrire les relations entre les femmes et la
poésie jusqu'aux années soixante. On ne peut pas dire que depuis, de ce
point de vue, la société se soit totalement transformée, mais on peut
cependant remarquer l'émergence timide des femmes dans le domaine de la
chanson. Les chanteuses kabyles — comme les chanteurs — ont dû rompre
totalement avec le groupe pour exister par elles-mêmes. On remarquera
qu'elles ne gardent en public que leur prénom, souvent d'emprunt4.
Elles n'ont pas de nom, ni d'appartenance (Chérifa, Hanifa, Ourida,
Djamila, Anissa, El Djida, Karima, etc.), donc pas d’insertion
explicite dans une généalogie. Le chant individuel est souvent
l'expression d'une révolte contre la société. Les grandes figures
féminines ont souvent connu un destin tragique : elles ont dû fuir leur
village, leur famille et souvent un mari imposé. Dans le domaine de la
chanson, comme dans bien d'autres, les femmes ont presque toujours eu
des rôles secondaires. Les premières femmes qu’on entendit chanter ne
furent que des «interprètes». Elles chantèrent leur vie et celle de
leurs pareilles. C'est depuis la fin de la seconde guerre mondiale que
les femmes kabyles ont chanté en public, c’est-à-dire depuis la
création à Alger, en 1948, d’une chaîne de radio. Les premiers textes
relèvent du domaine public. Convenons que pendant les années 50 la
différence entre le particulier et le collectif5 était difficile à établir.
La division de l'espace reflète donc les rapports hommes/femmes,
confortant bien entendu la domination masculine. Des lieux ayant une
fonction très importante dans l’organisation sociale sont prédestinés à
la réalisation de la poésie chantée ou simplement récitée : la maison,
la cour intérieure, la fontaine, les champs, etc. C'est peut-être cette
inscription dans l'espace qui peut nous donner une idée de la fonction
réelle de régulation de la parole féminine. Car la poésie féminine a
une fonction de régulation qu'il est difficile de passer sous silence.
L'espace est presque régi en fonction des statuts sociaux et des sexes.
Les femmes occupent les parties intérieures à l'abri des regards, les
hommes les lieux ouverts et publics. Il ne faut cependant pas croire à
une étanchéité réelle entre les deux mondes. La bipartition
intérieur/extérieur se reproduit à l'infini. Mais dans l’univers
intérieur et féminin il y a des parties plus ouvertes et plus exposées
et d’autres qui le sont moins. La cour intérieure est un lieu fermé par
rapport à la rue et, en même temps, un lieu ouvert pour le monde plus
cloisonné de la maisonnée. Il en est ainsi de l'intérieur de la
maison : il y a des endroits plus exposés à la lumière et donc
forcément plus éclairés que d'autres qui sont dans l'ombre.
Nous ne prendrons ici que l’exemple de la cour intérieure (dite afrag) où jadis se déroulaient les fêtes. Ces dernières avaient lieu en automne6. L’afrag
est l’extérieur de l'intérieur par rapport à la maison mais c'est aussi
l'intérieur de l'extérieur par rapport à la place publique – espace
spécifiquement masculin – ou par rapport aux champs, appelés
symboliquement lexla, le vide. La mixité dans l'afrag est permise lors des fêtes. Un ordre dans le désordre : deux demi-cercles (dits ici ssef) divisent l'espace : d'un côté les hommes, de l'autre les femmes7
qui peuvent chanter voire danser à tour de rôle. Les groupes ne doivent
pas se distribuer de n'importe quelle façon. Lorsque c'est une grande
fête qui compte beaucoup d'invités et des invités étrangers à la
famille, au groupe (par exemple une fête animée par des musiciens, la
musique professionnelle attirant beaucoup de monde), on partage la cour
en deux à l'aide d'un fil séparateur sur lequel on étend une couverture8.
Ce qui montre bien que la séparation est plus symbolique que réelle.
Quelle est la signification de ce geste dans la pratique ?
Les textes chantés par les femmes vont garder toute leur substance,
leur sens, leur force. Malgré la mixité qui est en somme fictive, ils
sont dits publiquement et on y reconnaît les voix des femmes. Soit !
Mais il y a quelque chose qui échappe à l'esprit rationnel ou à un
observateur étranger. Le jeu consiste en fait à permettre le
déroulement de la cérémonie et à marquer des limites. L’expression des
femmes va atteindre son objectif, celui de toucher l’autre, le destinataire masculin,
sans altérer l’ordre social. Revenons au statut de la parole et au
statut des agents sociaux. En Kabylie et pas seulement là, la parole
avait une fonction très importante, elle avait le pouvoir de donner la
vie ou de l'ôter. Pour qu'elle soit efficiente, la parole doit être
dite en face, dans un face-à-face, elle doit être publique9. La parole par excellence, c'est celle de l'homme d'honneur (aêrdi),
de celui qui rompt et ne plie pas. Ce qui suppose un engagement total
de soi, des siens etc. Que signifie donc cette parole dite derrière une
couverture, derrière un mur, une porte, une parole en fait sans
visage ? Cette parole d'exception, de défoulement, s'entend certes mais
ne s'écoute pas. C'est une parole qui sort des «tripes » et se dirige
derrière l'oreille, derrière le dos. En revanche, la parole masculine
va droit au cœur et elle est devant, elle engage car elle est
efficiente. Qu’en est-il aujourd’hui, s’agissant de femmes
traditionnelles qui s’expriment en public ?
Deux femmes berbères (une marocaine et une algérienne), issues de
sociétés pourtant très éloignées, illustrent ce qui vient d'être
énoncé : l'expression féminine est souvent une expression totale (au
sens de « fait social total » tel qu'on le retrouve en sociologie) dans
la mesure où elle reflète la société dans son ensemble. Les femmes,
plus que les hommes, ont le souci de rendre compte non seulement des
grands événements qui traversent la cité, mais aussi des petits dont
personne ne parle (les petits et les grands moments de la vie). C’est à
partir de l’extérieur, de l’exil pour l’une et de la ville pour
l’autre, qu’elles peuvent faire entendre leurs voix. Il s'agit de
Nouara Bali, originaire de Kabylie et de Fatima Tabaâemrant originaire
des Aït Baârem dans le pays chleuh. Elles ont en commun plusieurs
points. Celui d'appartenir à des régions dont la langue – le berbère –
n’est ni enseignée ni reconnue comme langue de culture, celui d'être
orphelines, et enfin celui de s’être lancées dans le monde de la
chanson ailleurs que dans leur milieu d’origine stricto sensu.
Connaissant mieux l'itinéraire et les textes de Nouara, pour lui avoir
consacré un ouvrage, je donnerai plus de détails sur elle que sur
Fatima.
Nouara est née en
1939 à Amalou dans la région de Bédjaïa. Elle perd ses parents alors
qu'elle n'a pas encore dix ans. Son père émigre en France avant la
deuxième guerre mondiale. Sa mère doit se battre avec sa belle-mère qui
n’entend pas respecter sa position de mère au sein de la structure
familiale. C’est ainsi que naissent différents heurts et malentendus et
la mère de Nouara quitte le village du vivant même de son époux pour
gagner sa vie. Nouara est l’aînée et elle hérite, malgré elle, du
comportement révolté de sa mère. À peine sortie de l'adolescence, elle
est prise en charge par ses tantes paternelles qui agissent tantôt en
protectrices, tantôt en gardiennes de l'ordre masculin. Ce sont elles
qui la donnent en mariage et la poussent à divorcer le moment venu. Le
jeu du mariage et du divorce commence très tôt pour la jeune femme. Dès
l'âge de douze ans, dit-elle, elle entre dans le cycle infernal des
mariages ratés, dont certains sont dus au caractère effronté de la
jeune femme et d'autres au fait qu'elle n'est pas pleinement femme dans
la mesure où elle n'a pas pu avoir d'enfants. À cette «anomalie»,
s'ajoute le poids de l'exil forcé. Pour des raisons matérielles, elle a
suivi ses différents époux en France.
L'exil est un fardeau
Ma solitude aussi
La mauvaise compagnie dont je suis affublée
Me dégoûte (Esseulée)
Ma solitude aussi
La mauvaise compagnie dont je suis affublée
Me dégoûte (Esseulée)
C'est en France que Nouara apprend l'existence de modes d'expression
différents de ceux de la société traditionnelle et qu'elle opte pour
les modes de transcription modernes. Car elle découvre l'école à l'âge
adulte et fait d'elle-même le cheminement pour acquérir l'instrument
nécessaire à sa survie : l'écriture qui lui permettra de transcrire ses
poèmes. Mais elle ne s'arrête pas là ; elle effectuera une démarche
particulière en s'adressant à une femme anthropologue, proche d'elle
par la culture, pour lui transmettre son savoir. Comme pour de
nombreuses femmes, ce sont les moments fondateurs de sa vie qui vont
ressortir dans ses vers. En premier lieu l'injustice première qui la
prive de l'amour de ses parents, en particulier de l'affection de sa
mère disparue très tôt :
J'avais dix ans
Lorsque mère disparut
Me laissant seule avec mon frère (Ma mère m'a laissée)
Lorsque mère disparut
Me laissant seule avec mon frère (Ma mère m'a laissée)
Dans son groupe d'origine, les hiérarchies sont clairement définies :
une fille abandonnée d’abord par son père puis par sa mère alors
qu’elle était encore enfant n'a pas la même position sociale (c'est le
cas de l'auteur) qu'une fille qui a un père. Ce thème revient comme un leit-motiv dans ses vers :
Père tu m'as reniée
Comme si je n'étais pas ta fille
Mère, de moi tu t'es déchargée
Tu n'as laissé aucune trace
Je ne connaissais pas encore la vie
Lorsque vous m'avez abandonnée
Vous m'avez laissée dans les larmes
Alors que j'étais dans l'innocence
Votre cœur n'a pas tressailli
Vous n'aviez pas craint le Seigneur
Je sais que ma complainte est juste
Puisque je suis de votre sang
Vous m'avez laissé orpheline (poème 296)
Comme si je n'étais pas ta fille
Mère, de moi tu t'es déchargée
Tu n'as laissé aucune trace
Je ne connaissais pas encore la vie
Lorsque vous m'avez abandonnée
Vous m'avez laissée dans les larmes
Alors que j'étais dans l'innocence
Votre cœur n'a pas tressailli
Vous n'aviez pas craint le Seigneur
Je sais que ma complainte est juste
Puisque je suis de votre sang
Vous m'avez laissé orpheline (poème 296)
À ce handicap de départ s'en ajoute un autre : elle n'a pas d'enfant.
Nouara le vit comme une injustice, une soumission aux aléas du destin.
Elle fait parler les autres femmes qui, directement ou indirectement,
la qualifiaient d'arbre desséché, de bouc solitaire, lorsque elle se
rendait à la fontaine(tala) ou aux champs (lexla).
Même si Nouara vit en France, sa vision est restée celle d'une femme
kabyle n'aspirant qu'à répondre à son devoir de femme et d'épouse
accomplie. Plus d'une dizaine de poèmes sont consacrés à ce thème. En
voici un extrait :
Si j'avais un enfant
Ce serait un jardin de bonheur
Je lui ferais une maison
Et je n'aurais point de souci
Il égaierait mon cœur
Mais la chance m'a vouée à l'abandon.
Elle s'en est allée
Et a effacé la trace de ses pas
Ce serait un jardin de bonheur
Je lui ferais une maison
Et je n'aurais point de souci
Il égaierait mon cœur
Mais la chance m'a vouée à l'abandon.
Elle s'en est allée
Et a effacé la trace de ses pas
Si je n'étais pas stérile
Je ne divorcerais point
Et ne me séparerais pas de l'aimé
Je ne divorcerais point
Et ne me séparerais pas de l'aimé
J'aurais fondé un nid d'amour
Mais ce n'est point de ma faute
Car traître est mon destin (poème 297)
Mais ce n'est point de ma faute
Car traître est mon destin (poème 297)
L'autre point nodal de sa vie concerne sa relation avec les hommes qui
ne peuvent être ici que des maris le plus souvent imposés :
J’eus un mariage de contrainte
Tel est mon destin
Sept ans après
La vie est pour nous deux
Amère (Tel est mon destin)
Tel est mon destin
Sept ans après
La vie est pour nous deux
Amère (Tel est mon destin)
Dans l'émigration, où le groupe se transforme tout en gardant les mêmes
moyens de contrôle que dans la société traditionnelle, Nouara aura à se
situer par rapport aux différents maris (elle s'est mariée cinq fois) :
J'ai voulu rencontrer
L'âme sœur
L'aimer
Et vivre avec elle
Mais j'ai échoué
Et tout s'est écroulé
Emportant mes espoirs, mes chimères
La vie m'a joué un mauvais tour. (Poème inédit)
L'âme sœur
L'aimer
Et vivre avec elle
Mais j'ai échoué
Et tout s'est écroulé
Emportant mes espoirs, mes chimères
La vie m'a joué un mauvais tour. (Poème inédit)
Elle doit aussi se situer dans un univers strictement féminin où les
positions des femmes sont définies par le statut des époux et par celui
que confère la maternité. Ces différents mariages l'ont amenée à
affronter belles-sœurs et belles-mères souvent cruelles.
Il serait cependant faux de croire Nouara enfermée dans ses problèmes.
Elle s'intéresse à tout ce qui touche son monde : la revendication
culturelle et identitaire, l'immigration, les événements politiques qui
concernent son pays : Octobre 88 et les événements récents. La
trajectoire de cette femme est très significative ; elle permet de
saisir sur le vif la création par les agents de modes de production
modernes lorsqu'ils se trouvent hors de leur espace «naturel»
d'activité.
Fatima
Tabaâemrant est beaucoup plus jeune. Elle est née en 1963 à Aït
Lakhsas. Elle aussi perd sa mère à l'âge de deux ans. Son père ne tarde
pas à se remarier. Très tôt la petite fille est confrontée à son
destin. Dès qu'elle peut être autonome, Fatima se lance dans l'aventure
du monde extérieur. Loin de la tribu étouffante, mais protectrice à
coup sûr, c'est dans l'univers urbain qu'elle affronte les pires
difficultés en se confrontant à la dure loi des rapports de forces dans
leur extrême brutalité, « Une jeune et jolie fille sans protection
masculine est souvent perçue comme une proie dans la jungle du show
biz, fut-il balbutiant comme celui du monde traditionnel ». Les femmes
traditionnelles, on l'a vu, ne manquent pas de vivre les pires
situations pour exercer le métier de chanteuses ou de danseuses. Il en
a été ainsi pour Fatima qui a su se battre non seulement pour s’imposer
dans la chanson mais pour y imposer son identité de femme et de tachelhit.
Tabaâemrant est connue aujourd'hui comme une des stars de la chanson
marocaine. Sa voix, ses textes, sa présence sur scène ont contribué à
faire d'elle une vedette de la chanson. Comme Nouara, elle chante aussi
la condition d'orpheline :
Comment ne pas pleurer, moi, l'orpheline ?
Comment puis-je faire ? mon cœur
Jamais je n'ai trouvé la paix, le souci est mon lot quotidien
Quels que soient mes actes, le souci est mon fardeau
Mort ! Pourquoi n'es-tu pas tendre ?
Tu m'as enlevé ma mère, à moi qui étais si jeune
Tu es insensible au malheur des orphelins
Ne pleure pas, orphelin, Dieu dans sa bonté a tout vu.10 (Poème inédit)
Comment puis-je faire ? mon cœur
Jamais je n'ai trouvé la paix, le souci est mon lot quotidien
Quels que soient mes actes, le souci est mon fardeau
Mort ! Pourquoi n'es-tu pas tendre ?
Tu m'as enlevé ma mère, à moi qui étais si jeune
Tu es insensible au malheur des orphelins
Ne pleure pas, orphelin, Dieu dans sa bonté a tout vu.10 (Poème inédit)
Comme Nouara, elle chante les amours nostalgiques,
Les amours difficiles :
Me voilà je me plains devant mon tendre ami,
Mes souffrances apparaissent mon cœur ne les supporte plus
Mon amour écoute-moi, si tu entends ma plainte
Même si je ne te vois pas je me plains
Je t'expose ce chagrin que tu as laissé. (Dans les plaintes)
Me voilà je me plains devant mon tendre ami,
Mes souffrances apparaissent mon cœur ne les supporte plus
Mon amour écoute-moi, si tu entends ma plainte
Même si je ne te vois pas je me plains
Je t'expose ce chagrin que tu as laissé. (Dans les plaintes)
Et enfin Tabaâemrent chante sa culture tachelhit (tamazight) longtemps écrasée par les cultures dominantes. La langue tamazight est digne d’être reconnue car elle possède un alphabet permettant son passage à l’écrit.
Je jure que je ne vendrai jamais mon cœur pour de l'argent
Pour le vider du berbère dont il est plein
De même pour la culture je ne me fatiguerai jamais
Trésor, toi le berbère ; c'est Dieu qui l'a ainsi voulu pour nous
Ces trente neuf lettres de ton alphabet tifinaghJe les ai toutes apprises par cœur, il ne m'en manque aucune
Quelle chance pour toi, berbère quelle grandeur pour ton histoire.
(Poème inédit)
Pour le vider du berbère dont il est plein
De même pour la culture je ne me fatiguerai jamais
Trésor, toi le berbère ; c'est Dieu qui l'a ainsi voulu pour nous
Ces trente neuf lettres de ton alphabet tifinaghJe les ai toutes apprises par cœur, il ne m'en manque aucune
Quelle chance pour toi, berbère quelle grandeur pour ton histoire.
(Poème inédit)
Fatima chante aussi la libération des femmes et leur enseigne la liberté et la transmission de l’expérience.
La fille est colombe à sa naissance
Quand poussent ses ailes elle n'est plus immobile
Libérez-la si c'est là son destin
Qu'elle parte et qu'elle s'occupe d'elle-même
Pour enseigner aux autres ce qu'elle a appris. (Poème inédit)
Quand poussent ses ailes elle n'est plus immobile
Libérez-la si c'est là son destin
Qu'elle parte et qu'elle s'occupe d'elle-même
Pour enseigner aux autres ce qu'elle a appris. (Poème inédit)
Les textes de ces deux femmes permettent de comprendre ce qui a été
dit. Les femmes relatent la vie, l'inégalité des chances due à leur
sexe, les conditions générales et particulières11.
Mais ce qui peut surprendre c'est que la poésie féminine dépasse
largement la vie privée et publique des femmes. Car ces dernières sont
déléguées, comme on peut le voir dans certains poèmes, pour parler des
hommes, en leur faveur, mais aussi en les dénonçant, en les démasquant.
Dans un cas, comme dans l’autre on voit bien qu'elles ont fait leur
l'idéologie masculine. Car rappeler à l'homme son devoir et ses
responsabilités d'homme, n'est-ce pas une façon de reconnaître la
division sexuelle du travail et la division du travail sexuel ? La
bipartition de l'espace obéit à cette division des rôles12.
Conformément à la tradition, les femmes ont essayé de respecter cette
vision du monde. Il est cependant des événements historiques qui sont
déterminants pour les individus et pour les groupes. Il en fut ainsi
pour les femmes dont la guerre d'indépendance contribua à changer le
statut (dans la pratique). Celles qui chantaient auparavant l'amour
vont désormais chanter avec beaucoup plus d'éloquence la résistance.
Les hommes ayant déserté la cité, les femmes sont, du coup, devenues
les relais du combat masculin. Elles ont pris naturellement les places
assignées aux hommes tout en continuant à assurer leurs propres
fonctions.
Bibliographie
BOURDIEU, Pierre
1972 Esquisse d’une théorie de la pratique, Paris Genève, Droz.
1980 Le sens pratique, Paris, Minuit.
1998 La domination masculine, Paris, Seuil.
ELHABIB HACHLEF, Ahmed & Mohamed
1993 Anthologie de la musique arabe (1906-1960), Paris, Publisud.
FRAISSE, Geneviève
1989 Muses de la raison, Paris, Gallimard.
GADANT, Monique
1995 Femmes et nationalisme en Algérie, Paris, l’Harmattan.
YACINE, Tassadit
1987 Izli ou l’amour chanté en Kabylie, Paris, Maison des sciences de l’homme.
1992a Les voleurs de feu, Paris, Éditions La Découverte.
1992b « L’anthropologie de la peur : rapports hommes/femmes en Algérie », Actes du colloque Amours, phantasmes et sociétés, Paris, l’Harmattan.
1994 « La féminité ou la représentation de la peur dans l’imaginaire social kabyle », Cahiers de littérature orale n° 34, p. 19-43.
1995 Piège ou le combat d’une femme algérienne, Paris, Awal/Publisud.
Notes
1 Yacine 1992a, p. 137.
2 Ibid. p. 144.
3
Yacine 1987. Nous avons montré qu’il y avait des règles propres à la
société kabyle mais ces règles sont largement inscrites dans un système
mythico-rituel beaucoup plus large et spécifique au monde
méditerranéen. Les positions sociales sont déterminées par nombre
d’éléments liés à la culture (vieux / jeune, initié / non initié, homme
/ femme), mais aussi en fonction de la position qu’on occupe dans
l’espace (dehors / dedans, place publique (tajmaât, agora) /maison, souq
/ champ, etc.). Les limites qu’imposait l’espace géographique n’étaient
rien d’autre que celles qu’imposait la société, espace géographique et
espace social étant jadis intimement imbriqués.
4
Il y a, bien entendu,des exceptions comme Bahia Farah, mais c’est
surtout en dehors de la Kabylie (comme Mériem Abed) qu’on peut
constater ce phénomène.
5
Signalons que la grande cantatrice Taos Amrouche, internationalement
connue, n’entre pas dans cette typologie. Elle exprime certes une
douleur sociale, existentielle (être ou ne pas être) mais le moteur
principal de son action est fondamentalement intellectuel et politique.
Marguerite Taos est d’abord connue comme première romancière
algérienne, puis comme chercheur chantant des textes recueillis dans et
par sa famille.
6. Bourdieu 1972 : la division de l'espace dans la maison kabyle ancienne.
7. Au Maroc les hommes et les femmes organisent de véritables ballets connus sous le nom de ahwac ou ahidous.
Selon les régions, les contacts hommes / femmes sont plus ou moins
libres. Les femmes du Souss, même dans la fête, sont séparées des
hommes par un rideau blanc, ce qui n'est absolument pas le cas dans le
Moyen Atlas. Pour plus de précision : Yacine 1994, p. 19-43 et Yacine
1992b. ; voir également Gadant 1995 et Fraisse 1989.
8 C'est un peu les séparations que l'on trouve aussi à l'intérieur de la tente.
9 Bourdieu 1980.
10 Texte recueilli et traduit par Brahim Lasri.
11 Yacine 1995.
12 Bourdieu 1998.
Tassadit YACINE
(*) Tassadit
YACINE est directrice d’études à l’EHESS à Paris. Elle est directrice
de la revue Awal, Cahiers d’Études berbères qu’elle a fondée avec
Mouloud Mammeri. Spécialiste de littérature orale berbère, elle a
publié de nombreux ouvrages dont les plus récents sont : Les voleurs de
feu. Éléments d’une anthropologie sociale et culturelle de l’Algérie,
Paris, La Découverte, 1993 ; Jean-Mouloub Amrouche : Un Algérien
s’adresse aux Français ou l’histoire d’Algérie par les textes
(1943-1961), Paris, L’Harmattan, 1994 ; Chérif Kheddam ou l’amour de
l’art, Paris, Awal-La Découverte, 1995 ; Piège ou le combat d’une femme
algérienne, Paris, Awal/Publisud.
Pour citer cet article
Tassadit YACINE, « Femmes et espace poétique dans le monde berbère », Clio,
numéro 9/1999, Femmes du Maghreb, [En ligne], mis en ligne le 22 mai 2006. URL : http://clio.revues.org/document287.html. Consulté le 27 décembre 2007.
http://remi.revues.org/3651
Parler berbère en famille : une revendication identitaire
Alexandra Filhon
p. 95-115
Résumés
Dans les pays d’origine,
au Maroc, en Tunisie et en Algérie, la transmission de l’arabe et du
berbère diffère selon les contextes sociopolitiques, les statuts
respectifs de ces langues, enfin les conditions et milieux de vie des
populations. Avant la migration, l’usage de l’arabe a une place
prédominante dans les familles, la langue berbère n’étant parlée que
dans un foyer sur cinq. Toutefois, la fréquence de sa transmission varie
sensiblement entre l’Algérie et le Maroc. En France, l’usage du
français n’a cessé de croître tout au long du XXème siècle et
prévaut désormais. Le maintien de l’arabe et du berbère dépend des
compétences en français des migrants et de leurs rapports à leur-s
langue-s natale-s. La revendication d’une appartenance berbère est
davantage mise en avant par les populations kabyles qui transmettent
plus fréquemment que les berbères marocains leur langue à leurs enfants.
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Texte intégral en libre accès disponible depuis le 30 juin 2010.
- 1 Je remercie Alain Blum pour la lecture attentive de cet article.
1En
France, lorsqu’on aborde la question des migrations internationales, on
regroupe souvent en un bloc l’immigration dite maghrébine ou nord
africaine. Pour qualifier ces populations, on parle des « Arabes », des
« arabo-musulmans ». Au mieux on prend en compte le critère de
nationalité et l’on perçoit les populations algériennes, marocaines ou
tunisiennes à travers leurs appartenances, leurs caractéristiques
nationales. La référence aux langues n’est que peu prise en compte,
« arabophones » et « berbérophones » ne sont pas distingués les uns des
autres1.
2Or,
si actuellement l’arabe est la langue d’immigration la plus parlée en
France (Héran, Filhon et Déprez, 2002) le berbère fait également partie
des dix langues d’immigration les plus usitées en métropole, ce qui est
beaucoup moins connu. Le présent article porte sur une population
immigrante mais il s’agit en premier lieu d’un travail sur la
transmission familiale. L’objectif est en effet de comprendre comment
ces langues arabe et berbère se transmettent d’une génération à une
autre et d’un pays à un autre.
3Le terme transmission s’inscrit
dans le champ de la sociologie de l’éducation et de la socialisation.
La transmission d’une langue en tant que « patrimoine culturel » ne
s’effectue pas de façon semblable à la transmission d’un « patrimoine
immobilier » (Lahire, 1998). Alors que l’héritage matériel passe d’un
propriétaire à un autre entraînant en cela une déperdition pour le
premier et un enrichissement du second, pour ce qui est du capital
culturel celui qui transmet reste toujours en possession de ce qu’il a
« transmis » : « Donner à l’autre, c’est l’enrichir sans s’appauvrir »
(Lahire, 1998 : 206). De plus, si le patrimoine matériel
parvient à se transmettre tout en se gardant inchangé, ce n’est pas le
cas du patrimoine immatériel qui se transforme en passant du
transmetteur au récepteur. Or, d’après le même auteur « la métaphore de
l’“héritage culturel” (ou de la “transmission culturelle”) élide les
immanquables distorsions, adaptations et réinterprétations que subit le “capital culturel” au cours de sa reconstruction d’une
génération à l’autre ou bien d’un adulte à un autre adulte, sous
l’effet, d’une part, des écarts entre les supposés “transmetteurs” et
les prétendus “récepteurs” et, d’autre part, des conditions (des
contextes) de cette reconstruction. ». Le processus de transmission peut
aussi ne pas se finaliser car il ne suffit pas que certaines
dispositions soient présentes chez les transmetteurs pour qu’elles
parviennent à être incorporées par les récepteurs. La passation du
patrimoine immatériel s’inscrit dans la durée contrairement à celle du
patrimoine matériel. La transmission peut à la fois mettre du temps à
devenir effective mais aussi elle n’est pas nécessairement acquise
définitivement et peut évoluer. Enfin dernier point, la transmission
d’un capital culturel peut se faire inconsciemment.
4Les
transmissions familiales sont donc diverses, perceptibles ou non,
souhaitées ou pas. Elles peuvent être culturelles, sociales,
matérielles, symboliques. C’est pourquoi, il s’agit ici de questionner
les rapports intergénérationnels entre parents et enfants mais aussi de
montrer que la transmission linguistique familiale ne peut être
appréhendée indépendamment des différents contextes de vie. On comparera
dans un premier temps les modes de transmission des langues arabe et
berbère avant la migration, puis dans un second temps, on observera ce
qu’il en est après la migration, une fois les migrants arrivés en France
métropolitaine. Avant le départ du Maroc, de la Tunisie ou de
l’Algérie, les modes de transmission prennent sens au regard des
contextes sociopolitiques de chacun de ces pays, des statuts respectifs
de l’arabe et du berbère, enfin des conditions et milieux de vie des
populations. En France, pays au sein duquel l’usage du français n’a
cessé de croître tout au long du XXème siècle, le maintien
d’une génération à l’autre de ces langues dépend des compétences en
français des transmetteurs potentiels mais aussi de l’importance qu’ils
accordent à chacune de ses langues. Dans chacun de ces deux contextes
nationaux, à deux moments distincts dans la trajectoire des individus,
il est impératif de ne pas se limiter à l’étude de la dynamique des
relations familiales sans prendre en compte les liens existant entre ces
familles et leur environnement social.
5On
abordera donc dans un premier temps la place du berbère dans le paysage
linguistique de l’Afrique du Nord comparée à celle de l’arabe
dialectal. Au regard de ce contexte, on s’intéressera plus
particulièrement dans un second temps aux modes de transmission de ces
langues avant la migration. Enfin on analysera dans un troisième temps
les mécanismes de transmission des langues berbères issues du Maroc et
d’Algérie après une migration vers la France, dans un contexte
linguistique différent.
Méthodologie
- 2 Elle est le fruit de cinq années de travail de thèse (Filhon, 2004).
6Dans cette recherche2, deux types de matériaux ont été exploités. À une enquête quantitative de grande envergure, l’enquête « étude de l’histoire familiale de 1999 », a été associée la passation d’entretiens biographiques auprès de parent-s migrant-s et de leurs enfants.
7Jusqu’à
présent, la question de la transmission des langues était traitée
prioritairement d’un point de vue linguistique à travers l’observation
de situations de communication permettant de saisir finement les
compétences des individus. La présente étude, sociologique, sur les
mécanismes et conditions de transmission des langues arabe et berbère, a
été rendue possible par l’existence d’une source de données
quantitative, inédite et attendue de longue date : l’enquête « Étude de l’histoire familiale de 1999 »
réalisée par l’Insee avec le concours de l’Ined (Lefèvre et Filhon,
2005). Le questionnaire de quatre pages comportait notamment un « volet
linguistique » ciblé sur les langues familiales, une première dans
l’histoire de la statistique publique française (Héran, 2004). Les
questionnaires ont été remplis en même temps que les bulletins du
recensement par 380 000 adultes vivant en métropole, dont les plus âgés
sont nés avant la guerre de 1914. Parallèlement à l’exploitation de
cette vaste enquête, des entretiens auprès de parents natifs d’Algérie,
du Maroc et de Tunisie et de leurs enfants ont été menés. Dans
l’ensemble, j’ai reconstitué la trajectoire d’une vingtaine de familles.
Lorsque cela a été possible, j’ai rencontré parents et enfants ; mais
bien souvent je n’ai pu m’entretenir qu’avec la mère et l’un de ses
enfants. Ainsi, dans l’ensemble, de façon plus ou moins formelle, une
quarantaine d’entretiens ont été réalisés.
8Plusieurs
échelles d’observation et plusieurs instruments d’analyse ont donc été
utilisés, dans le dessein, non seulement de décrire à grands traits le
phénomène étudié, mais aussi de faire émerger plus finement des
dynamiques de transmission et de rapport aux différentes langues que
sont le français, le berbère et l’arabe dans deux contextes différents :
au pays d’origine puis en France.
9La
distinction que l’on fera nécessairement schématique de la transmission
des langues berbère et arabe « avant la migration » et « après la
migration » est fondée sur les réponses à deux des questions du
questionnaire sur les langues parlées en famille. On demandait au
répondant (qui est dans les cas que j’ai retenus une personne originaire
du Maroc, d’Algérie ou de Tunisie, ayant migré vers la France et ayant
des enfants) : « En quelles langues, dialectes ou patois » leur père,
puis leur mère, leur parlaient « d’habitude » vers l’âge de 5 ans. Nous
n’avons retenu que les personnes ayant déclaré avoir reçu au moins de
l’un de leurs parents la langue arabe ou berbère. Une autre question
portait ensuite sur les langues que ces parents, vivant actuellement en
métropole, ont eux-mêmes transmises ou retransmises à leurs jeunes
enfants, lorsque ceux-ci avaient cinq ans. Cette transmission et
retransmission familiale des langues arabe et berbère d’un pays à un
autre et d’une génération à une autre est résumée par la figure 1.
La situation linguistique du berbère en Afrique du Nord
- 3 La langue berbère possède pourtant depuis plus de deux millénaires un système d’écriture appelé tif (...)
10Dans
les trois pays d’Afrique du Nord, plusieurs langues se côtoient. On
trouve d’un côté des langues apprises dès la naissance et parlées en
famille. Il s’agit du berbère et de l’arabe dialectal. Langues orales,
le berbère3et
l’arabe dialectal regroupent en fait sous ces nominations une diversité
de dialectes parlés en Algérie, au Maroc et en Tunisie mais aussi au
delà. D’un autre côté, le français et l’arabe classique sont
essentiellement des langues d’enseignement et plus rarement des langues
familiales en Afrique du Nord. Langues supranationales, ces deux
variétés linguistiques ont une forte valeur symbolique bien qu’elles
soient peu usitées dans les pratiques quotidiennes.
11Le mot berbère est dérivé du grec barbaroi et retenu par les Romains dans barbarus, puis récupéré par les Arabes en barbar et enfin par les Français avec berbère. Les populations berbères emploient, elles, le terme Amazigh pour se qualifier et revendiquer leur appartenance commune au delà des frontières nationales ; ils nomment leur langue tamazight.
Sans revenir à l’aire berbérophone dans les périodes passées,
actuellement on trouve trace de cette variété linguistique en Égypte
notamment et en Mauritanie, mais également de façon plus visible, au
Niger ou encore au Mali avec la présence des Touaregs.
- 4 Le parler « vernaculaire » sert à la communication d’une aire ou d’un groupe. Par opposition, un pa (...)
12Au
Maroc, les populations berbérophones se situent dans les provinces
rurales et montagneuses, principalement dans trois zones : au sud et
sud-ouest (du Haut Atlas à Souss) il y a le parler tachelhit (chleuh), au centre (Moyen Atlas) le parler tamazight est largement répandu et enfin dans le Nord du pays (Rif), le parler tarifit.
En Algérie, les Kabylies situées à l’est d’Alger, densément peuplées
pour un territoire de petite envergure et le massif de l’Aurès (parler chaouia)
à la frontière tunisienne regroupent la plus grande partie des
populations berbères, et les plus actives linguistiquement, c’est-à-dire
celles qui a priori maintiennent le plus fortement l’emploi du
berbère. Enfin, des trois pays, la Tunisie est celui qui a été le plus
tôt (prise de Carthage par les Arabes en 695) et le plus massivement
arabisé. De ce fait, seuls quelques îlots berbérophones subsistent sur
l’île de Djerba et dans le sud désertique (S. Chaker, 1999). Ce
morcellement des populations berbères explique en partie que cette
langue soit restée avant tout un parler vernaculaire4 dont il reste peu de traces écrites puisqu’elle demeure en premier lieu une langue de tradition orale.
13Réduites
toutes deux au rang de dialectes, l’arabe dialectal et le berbère ont
toutefois des statuts sociaux inégaux l’une comparée à l’autre. Les
arabes tunisien, marocain et algérien sont effectivement nettement plus
employés dans les médias, à la télévision et à la radio (Y. Aït
Lemkadem, 1999). C’est par exemple le cas pour nombre de téléfilms,
spectacles ou pièces de théâtre. Par ailleurs, dans les administrations,
les communications se déroulent également en arabe dialectal, si bien
que le berbère reste au quotidien la langue la plus dominée socialement.
- 5 La domination de l’arabe sur le berbère s’explique notamment par le lien qui existe entre l’arabe c (...)
14Face à des États qui fondent principalement leur idéologie nationale sur le lien entre arabité et islamité5,
la berbérité dans chacun des pays est peu valorisée mais a tout de même
pris de l’importance progressivement. La question se pose
essentiellement au Maroc et en Algérie puisque les populations
berbérophones en Tunisie sont depuis longtemps quasi-inexistantes. Après
l’indépendance de ces pays et l’instauration d’une politique
d’unification linguistique au profit de la langue arabe classique, des
revendications identitaires des populations berbères ont vu le jour au
Maroc et en Algérie. Le « printemps berbère » en 1980 marque notamment
une avancée décisive et le début d’une volonté de reconnaissance de la
langue berbère (tamazight). Ces diverses revendications aboutiront en
avril 2002 à l’octroi du statut de langue nationale — mais non
officielle contrairement à l’arabe classique — pour le berbère
d’Algérie ; au Maroc depuis la rentrée scolaire de 2003, la langue
tamazight est enseignée dans de nombreuses écoles primaires.
Profils linguistiques des migrants berbérophones
15Cette
situation linguistique est essentielle pour comprendre quelles langues
sont transmises avant la migration mais aussi après. Globalement, avant
la migration la transmission est à 80 % en faveur de l’arabe et à 20 %
pour le berbère.
Évolution dans le temps des pratiques linguistiques
16Au-delà
du constat que la transmission linguistique familiale est massivement
orientée vers l’arabe, il importe d’observer de plus près les
configurations linguistiques possibles.
17En
dehors de la sphère familiale plusieurs langues coexistent et ne sont
pas nécessairement cloisonnées les unes par rapport aux autres. Cette
diversité linguistique pénètre également dans les foyers mais de façon
inégale entre berbérophones et arabophones. En effet, dans l’ensemble
moins de deux personnes sur cinq ont déclaré une transmission familiale
exclusivement en berbère contre trois personnes sur cinq pour un usage
exclusif de l’arabe (tableau 1). Cet écart important rend compte du
statut minoré des dialectes berbères. Pour converser avec l’extérieur,
c’est-à-dire dans les sphères professionnelles, ou dans le cas de
démarches administratives par exemple, les populations berbérophones
sont amenées à utiliser l’arabe dialectal, qui au vu des résultats,
s’introduit ensuite dans la sphère familiale. Ainsi, ils sont autant à
déclarer uniquement une transmission du berbère qu’à déclarer le berbère
de pair avec l’arabe. A contrario, parmi les arabophones
l’usage du berbère est rare. Enfin, pour les berbérophones comme pour
les arabophones, globalement, la langue française est aussi largement
présente dans les communications « verticales » parents / enfants, même
si comme on le verra par la suite des distinctions importantes s’opèrent
d’un pays à un autre. Le français est associé à la pratique du berbère
une fois sur trois et il en va de même pour le bilinguisme arabe /
français. Là encore, bien que le français soit avant tout une langue
apprise à l’école et plus rarement une langue parlée dès la naissance en
famille, son emploi de façon plutôt occasionnelle par les parents des
futurs migrants à ces derniers atteste également de sa diffusion dans la
sphère familiale, peut-être par stratégie d’ascension sociale.
Tableau 1 : Répartition de l’arabe et du berbère, en association ou non avec d’autres langues, par pays de naissance (en %)
Ensemble
|
Algérie
|
Maroc
|
Tunisie
|
|
Parmi l’ensemble des arabophones, proportion qui ont reçu… (N = 4202)
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
Parmi eux ont reçu…
|
||||
•uniquement l’arabe
|
57,0
|
49,3
|
65,9
|
58,1
|
• l’arabe + le berbère
|
6,1
|
4,6
|
10,0
|
0,6
|
• l’arabe + le français
|
31,7
|
40,6
|
20,0
|
34,8
|
• l’arabe + le berbère + le français
|
2,1
|
3,4
|
1,4
|
0,3
|
• autres cas
|
3,1
|
2,2
|
2,7
|
6,2
|
Parmi l’ensemble des berbérophones, proportions qui ont reçu… (N = 851)
|
100
|
100,0
|
100,0
|
/
|
Parmi eux ont reçu…
|
||||
• uniquement le berbère
|
37,7
|
41,4
|
29,7
|
/
|
• le berbère + l’arabe
|
28,5
|
15,1
|
56,1
|
|
• le berbère + le français
|
22,8
|
31,6
|
4,8
|
|
• le berbère + l’arabe + le français
|
9,9
|
11,1
|
8,0
|
/
|
• autres cas
|
1,1
|
0,8
|
1,4
|
/
|
Source : EHF 1999, Insee-Ined.
Champ : Adultes nés au Maroc, en Algérie ou en Tunisie vivant en France au moment de l’enquête, ayant des enfants et qui ont reçu au moins d’un de leurs parents l’arabe et / ou le berbère.
Champ : Adultes nés au Maroc, en Algérie ou en Tunisie vivant en France au moment de l’enquête, ayant des enfants et qui ont reçu au moins d’un de leurs parents l’arabe et / ou le berbère.
- 6 Précisons que les débuts des représentations graphiques peuvent être quelque peu imprécises et biai (...)
18Par ailleurs, ces pratiques linguistiques familiales ont évolué au fil du XXème siècle (de 1920 à 1975) comme en atteste la figure 26.
Le monolinguisme arabe ou berbère n’a cessé de diminuer auprès des
jeunes générations mais plus ou moins rapidement selon la langue. La
pratique exclusive de l’arabe dépassait les 60 % dans les années 1930 à
1950, et la baisse relative de ce monolinguisme ne s’est amorcée qu’au
milieu du XXème siècle. En revanche, la transmission
exclusive du berbère en famille a chuté beaucoup plus rapidement et dès
la fin des années trente moins d’une personne sur deux déclarait ne
parler que cette langue. Dans l’ensemble, le déclin du monolinguisme et
la hausse des pratiques bilingues entre parents et enfants se renforcent
au fil du XXème siècle en Afrique du Nord. L’arabe et le
berbère sont utilisés de plus en plus fréquente en association avec le
français. Parmi les générations les plus jeunes près de la moitié des
répondants déclarent que leurs parents leur parlaient français en plus
de l’arabe ou du berbère. Cette tendance au plurilinguisme est d’autant
plus précoce et visible parmi les populations berbérophones qui optent
pour un usage du berbère en association avec le français ou l’arabe
tandis que les populations arabophones l’associent principalement au
français et ce bilinguisme n’a pris le dessus sur le monolinguisme arabe
qu’à la fin des années soixante.
- 7 Tunisie : 84,7 % de la population d’après le recensement de 1956, Maroc : 87 % d’après le recenseme (...)
- 8 Rappelons que l’établissement des régimes de protectorats en Tunisie et au Maroc datent respectivem (...)
19Ainsi,
contrairement à ce que l’on aurait pu penser, c’est principalement
après les indépendances que les populations d’Afrique du Nord se sont
familiarisées avec la langue française. Au sortir de la période
coloniale, ces populations sont très majoritairement analphabètes. Les
cursus scolaires ont été en partie francisés pendant la colonisation
mais finalement peu d’enfants « autochtones » y ont eu accès. À la fin
des années cinquante, on estime à environ 85 %7
la part de la population analphabète en Afrique du Nord. À peine 15 %
des jeunes de 6 à 14 ans étaient scolarisés à la veille des
indépendancesrespectives de ces trois pays8
(Kateb, 2001) si bien que peu avaient appris le français par le biais
de l’école. Parmi cette minorité scolarisée, moins de 40 % des Marocains
se déclarent lettrés en arabe et en français en 1960, contre presque
70 % des Tunisiens d’après le recensement de 1966. Pour chacun de ces
trois pays, la massification de l’enseignement va se faire
progressivement après l’indépendance en partie sous l’impulsion des
politiques d’arabisation.
- 9 Le plurilinguisme est le fait de comprendre et / ou parler plusieurs langues, quelles que soient le (...)
Figure 2 : Évolution du plurilinguisme9 parmi les parents migrants d’Afrique du Nord
Source : EHF 1999, Ined-Insee.
Champ : Adultes, parents, nés en Afrique du Nord, ayant reçu au moins l’arabe ou le berbère, vivant en métropole. Certains de ces parents figurent sur les deux graphiques s’ils ont déclaré avoir reçu l’arabe et le berbère.
Champ : Adultes, parents, nés en Afrique du Nord, ayant reçu au moins l’arabe ou le berbère, vivant en métropole. Certains de ces parents figurent sur les deux graphiques s’ils ont déclaré avoir reçu l’arabe et le berbère.
Des modes de transmission distincts entre berbérophones du Maroc et d’Algérie
20Les
transmissions linguistiques avant la migration ont évolué avec une
prévalence croissante du plurilinguisme. Pour autant, celui-ci prend des
formes diverses selon le pays d’origine. En Algérie, les berbérophones
reçoivent davantage la langue française alors qu’au Maroc ils associent
dans une large mesure le berbère à l’arabe (ci-dessus tableau 1).
21Ces
tendances distinctes s’expliquent d’une part au regard du contexte
socio-historique de chacun de ces pays : plus ou moins rapide
massification de la scolarisation des enfants, nature des « liens »
tissés avec la France métropolitaine pendant la période coloniale ; mais
ces profils divergents témoignent aussi d’autre part en Algérie d’une
appartenance berbère davantage revendiquée.
22Depuis
la fin des années quatre-vingt-dix, les taux de scolarisation des plus
jeunes sont massifs en Algérie comme en Tunisie. En revanche, au Maroc
plus d’un quart des enfants ne suivent pas d’enseignement (Kateb, 2001).
Des écarts persistent également entre les sexes et entre les milieux de
vie. D’après le recensement du Maroc de 1994, près des deux tiers des
enfants de 8 à 13 ans sont scolarisés, mais moins d’un tiers des jeunes
filles vivant en milieu rural (figure 3). On comprend de ce fait
pourquoi les berbérophones marocains, issus principalement des milieux
ruraux, déclarent dans une très faible proportion avoir reçu aussi le
français dans leur enfance. Même pour ceux qui ont été alphabétisés,
plus de la moitié de ceux qui vivent en milieu rural indiquent savoir
lire et écrire uniquement l’arabe, alors que les citadins, en majorité,
se déclarent lettrés en arabe et en français. Comprendre les rapports
établis avec la langue française et de quels bagages linguistiques les
migrants étaient porteurs lors de leur installation en France est
essentiel pour mettre à jour dans un second temps les mécanismes de la
transmission des langues natales que sont l’arabe et le berbère. En
effet, on peut d’ores et déjà supposer que les migrants non socialisés
en langue française avant leur migration ne pourront transmettre à leurs
enfants d’autre langue que l’arabe ou le berbère s’ils n’ont eu le
temps d’apprendre la langue de leur pays d’installation entre leur
arrivée en France et la naissance de leur enfant.
- 10 Pour en savoir plus sur la mise en place des politiques d’arabisation en Algérie, au Maroc et en Tu (...)
23Par
le biais de la colonisation et du protectorat, le Maroc la Tunisie et
l’Algérie ont tissé des liens « privilégiés » avec la France et
notamment avec la langue française. Pour autant c’est surtout depuis les
prises d’indépendance que l’emploi du français s’est généralisé, et
cela malgré les politiques d’arabisation10.
Toutefois, la situation vécue par les populations d’Algérie reste
particulière. Les cent trente années de colonisation ont nécessairement
laissé plus de traces, et les populations, qu’elles soient arabophones
ou berbérophones, ont été plus souvent socialisées à la langue française
dans leurs familles ou par le biais de relations sociales extérieures.
Figure 3 : Évolution du niveau d’études des parents migrants berbérophones selon le pays d’origine
Source : EHF 1999, Ined-Insee.
Champ : Adultes, parents, nés en Algérie ou au Maroc, ayant reçu au moins le berbère dans leur enfance, et vivant en métropole au moment de l’enquête.
Champ : Adultes, parents, nés en Algérie ou au Maroc, ayant reçu au moins le berbère dans leur enfance, et vivant en métropole au moment de l’enquête.
24Les
modes de transmission avant la migration divergent donc d’une langue à
l’autre mais aussi d’un pays d’origine à un autre. SI les contextes
socio-historiques expliquent en grande partie les écarts de transmission
de l’arabe, du berbère et du français, un autre facteur entre également
en jeu : une appartenance berbère plus ou moins revendiquée.
25Les
migrants berbérophones d’Algérie et du Maroc ont un rapport à leur
langue natale très différent. Tout d’abord, dans l’enquête Famille de
1999, la façon de nommer la langue berbère n’est pas la même selon les
populations. Pour l’Algérie, la mention du « kabyle » est nettement
majoritaire alors que les migrants du Maroc déclarent en premier lieu
avoir reçu de leurs parents le « berbère ». La nomination « kabyle »
fait directement référence à un territoire et à un parler en particulier
tandis que déclarer avoir reçu le « berbère » ne témoigne pas d’un
attachement territorial. De plus, la visibilité des Kabyles dépasse
largement les frontières de l’Algérie. Les berbérophones du Maroc en
viennent ainsi eux-mêmes à se déclarer « kabyles » considérant qu’il
s’agit de la variété de berbère la plus largement connue ; la preuve en
est des intitulés fréquemment cités dans l’enquête comme « kabyle
marocain » ou « berbère kabyle marocain ».
26Cette
visibilité du « kabyle » témoigne de la part des populations
originaires d’Algérie d’appartenances territoriale et culturelle
revendiquées. La moindre valorisation du berbère du Maroc parmi les
migrants se perçoit à l’inverse par des nominations telles que
« patois » ou « dialecte » que l’on ne retrouve pas en Algérie pour
qualifier cette langue.
27Enfin,
cette valorisation d’une langue et plus largement d’une culture kabyle
s’exprime par la proportion importante de ceux qui déclarent n’avoir
reçu que cette langue, soit plus de 40 % d’entre eux contre moins de
30 % des berbérophones du Maroc. De même, moins d’un tiers en Algérie
ont reçu le berbère de pair avec l’arabe alors que c’est le cas de près
des deux tiers de la population berbérophone au Maroc. Mais l’enquête
quantitative ne permet pas de savoir si cet usage exclusif d’une langue
résulte d’un monolinguisme de fait, ou bien si les parents des migrants,
les transmetteurs, ont volontairement parlé uniquement cette langue et
non une autre à leurs enfants. Lors des entretiens réalisés en
complément de l’enquête quantitative, cette valorisation du kabyle en
Algérie comparée au berbère du Maroc s’est vue confirmée. Dans l’extrait
d’entretien qui suit ce n’est qu’après environ trois quarts d’heure de
conversation que j’apprends que Latifa, mère de quatre enfants, née en
1949 et qui travaille actuellement comme femme de ménage chez des
particuliers, est en fait berbère :
Latifa : « Ah moi je suis berbère d’origine, de Ouarzazate, le sud près de Marrakech, je parle couramment, mon mari c’est pareil il est du même coin, on est berbère tous les deux. Moi j’ai grandi à Al Jadida près de Casa, c’est pour ça que je parlais l’arabe, donc ça permet de connaître le berbère et l’arabe c’est bien. Quand on était jeunes, nos parents ils nous parlaient beaucoup berbère mais après ils nous parlaient arabe aussi, ils parlaient les deux. En principe, les gens dans les villes ils parlent les deux langues par contre les paysans, les montagnards ils parlent que berbère. (…) moi j’aime bien l’arabe, franchement, je le préfère que le berbère, je sais pas, je le sens plus élégant, c’est une langue élégante et la langue du Coran et la langue de beaucoup de choses. L’arabe je trouve elle est plus précieuse que le berbère. »
28Cette
femme socialisée en famille en langue berbère exprime clairement ici sa
préférence pour l’arabe. Cette langue est considérée par cette mère
comme prestigieuse alors que le berbère est la langue des ruraux, moins
scolarisés. Inversement, parmi les parents originaires de Kabylie, les
discours recueillis attestent de l’importance accordée à la langue
berbère. C’est le cas par exemple de Malika native d’Algérie, de père
berbérophone, et de mère arabophone, qui a peu appris la langue de son
père car celui-ci a vécu en France pendant de nombreuses années alors
qu’elle résidait à l’époque encore en Algérie. Toutefois, elle percevait
une certaine gêne chez son père de savoir que ses enfants n’étaient pas
de « vrais » kabyles :
Malika : « […] du moment où tu rentres en Kabylie sur le territoire kabyle tu n’es plus à Alger, ils ont leur langue ils ont leur administration et progressivement ils se détachent du pouvoir central.[…] Moi je me sens pas plus kabyle que ça parce que il faut vraiment le vivre à fond, je le comprends à peu près on va dire puisque mon père il a jamais voulu parler l’arabe, il parle que le français et le kabyle ça c’est la particularité de tous les Kabyles, ils sont assez… ils se serrent les coudes entre eux. […] Ma mère elle a fini par apprendre le kabyle (rires) enfin à peu près c’est à se tordre de rire et puis mon père il nous donnait des cours de kabyle, c’était insupportable pour lui que ses enfants ils parlent pas le kabyle. Alors imagine, il nous emmène au bled dans l’arrière pays puisqu’il avait des terres puisqu’il a l’honneur des montagnards, il nous présente à des amis à la famille et les gens très… un peu les montagnards, un peu malsains, ils parlent que le kabyle, ils savent très bien qu’on vient de la capitale qu’on comprend à peu près le kabyle, ils commencent à discuter entre eux tu as compris tant mieux si tu as pas compris tant pis pour toi, ils commencent à se moquer alors nous on a rien pigé, et mon père le soir il est furax (rires) d’ailleurs il nous emmenait plus (rires). »
29Cet
attachement très marqué des Kabyles à leur parler se comprend en partie
au regard de la situation sociopolitique du pays. Au Maroc les
populations berbères sont attachées à l’arabe pour ce qu’il véhicule et
notamment par rapport à l’islam et au roi. En Algérie la volonté
centralisatrice des instances au pouvoir est très forte mais en même
temps le pays reste davantage « segmenté », et comme le raconte Malika,
la Kabylie a longtemps bénéficié d’une grande « autonomie ».
30Les
populations berbérophones d’Algérie revendiquent fortement un
attachement à leur langue mais parallèlement les Algériens, arabophones
et berbérophones, ont aussi été plus familiarisés à la langue française
que les populations tunisiennes et marocaines. Avant la migration, les
modes de transmission des langues natales berbère et arabe diffèrent
d’un pays à un autre compte tenu des politiques d’arabisation
instaurées, du rapport entretenu avec la langue française ou encore de
la massification plus ou moins rapide de la scolarisation des jeunes
générations. Il existe également un rapport subjectif à la langue
berbère distinct en Algérie et au Maroc lié en partie à des questions de
territoire. Il importe donc à présent de s’interroger sur un maintien
éventuel de ces attaches en contexte migratoire.
Quelles transmissions familiales en France ?
- 11 Dans le volet linguistique de l’enquête Famille, deux lignes de réponse permettaient aux répondants (...)
31Après
la migration, près des trois quarts des arabophones ont retransmis leur
langue natale à leurs enfants mais seulement environ la moitié des
berbérophones (tableau 2). Dans les deux cas, la transmission se fait
davantage de façon habituelle — c’est-à-dire régulièrement voire
quotidiennement — qu’occasionnellement11.
Cet apprentissage des langues parentales aux enfants est pour l’arabe
comme pour le berbère plus souvent cité par les mères que par les pères
et l’écart entre les sexes est plus accentué parmi les berbérophones.
Ces deux langues sont donc assez fortement retransmises de la génération
des parents migrants à celle de leurs enfants, avec surtout, en premier
lieu, un fort maintien de la langue arabe.
Tableau 2 : Retransmission de la langue parentale
Transmission de l’arabe (en %)
|
Transmission du berbère (en %)
|
|||||
Parmi les parents socialisés en arabe ou en berbère…
|
Ensemble
N = 4 202 |
Femmes
N = 2396 |
Hommes
N = 1806 |
Ensemble
N = 851 |
Femmes
N = 447 |
Hommes
N = 404 |
Transmission de la langue aux enfants
|
71,2
|
74,3
|
68,3
|
54,4
|
60,6
|
49,5
|
dont transmission habituelle
|
44,8
|
46,5
|
43,3
|
34,8
|
37,5
|
32,7
|
dont transmission occasionnelle
|
26,4
|
27,8
|
25,0
|
19,6
|
23,1
|
16,8
|
Source : EHF 1999, Insee-Ined.
Champ : Parents nés en Algérie, au Maroc ou en Tunisie, ayant reçu au moins l’arabe ou le berbère dans leur enfance et vivant actuellement en France métropolitaine.
Champ : Parents nés en Algérie, au Maroc ou en Tunisie, ayant reçu au moins l’arabe ou le berbère dans leur enfance et vivant actuellement en France métropolitaine.
Une retransmission fortement associée au français
32Les
pratiques linguistiques familiales sont très majoritairement des
pratiques de bilinguisme voire plus largement de plurilinguisme. Si les
langues arabes et berbères sont assez fortement retransmises d’une
génération à l’autre, elles sont aussi très fortement associées au
français. Ce résultat atteste à la fois de la « pénétration du
français » dans les familles et du « maintien de la langue maternelle
des parents » dans la sphère privée (Deprez, 1994). À partir d’une
enquête menée en région parisienne dans des établissements scolaires
auprès de jeunes âgés de 10 à 16 ans, Christine Deprez (1988) a montré
que le modèle de communication le plus fréquent est le « parler
bilingue » qui se décline selon deux modalités : en alternant les
langues ou en les mêlant (cas le plus courant).
33Assez
logiquement la transmission de la langue française dépend fortement des
langues reçues par ces parents. Quel que soit leur pays de naissance,
lorsqu’ils ont eux-mêmes entendu parler français dans leur famille, les
parents la retransmettent dans de très fortes proportions à leurs
enfants et plus des deux cinquièmes d’entre eux de façon exclusive, et
d’autant plus fortement lorsqu’il s’agit de pères. Globalement, qu’elles
soient berbérophones ou arabophones, les mères transmettent moins
souvent que les pères le français de façon exclusive. Elles parlent très
majoritairement plusieurs langues à leurs enfants. Enfin, parmi les
parents ayant reçu « l’arabe et le berbère » dans leur enfance, les
femmes retransmettent au moins le berbère dans la moitié des cas, alors
que cette proportion n’est que de deux cinquièmes pour les pères. C’est
aussi la seule fois où elles déclarent plus fortement (deux fois plus)
que les hommes transmettre de façon exclusive une langue. Les mères ont
davantage des pratiques plurilingues avec leurs enfants, excepté dans
cette dernière configuration où elles transmettent plus souvent que les
hommes uniquement la langue berbère.
Des différences persistantes entre Berbères d’Algérie et du Maroc
34Tout
comme c’était déjà le cas avant la migration, la retransmission du
berbère en association avec l’arabe après la migration est plus
fréquente que la situation inverse. Les statuts divergents de l’arabe et
du berbère dans les pays d’origine semblent donc perdurer en France et
expliquer cette prévalence d’une langue sur l’autre. De plus, nombre des
parents socialisés en berbère dans leur enfance ont également appris à
parler en arabe à l’extérieur (ce qui arrive nettement moins souvent
dans le cas contraire) et valorisent sa retransmission, en tant que
langue du Coran et langue internationale. Ainsi, de ces parents ayant
reçu le berbère et l’arabe dans leur enfance, les deux tiers
retransmettront au moins l’arabe à leurs enfants, et moins de la moitié
au moins le berbère (tableaux 3 et 4 en annexe). Qualifié de « patois »
par certains locuteurs, le berbère, bien que largement présent au Maroc
et en Algérie, semble plus difficilement retransmis en situation
migratoire.
35Toutefois,
ce constat doit être nuancé pour les Berbères d’Algérie dont notamment
les Kabyles qui revendiquent fortement leur origine berbère avant la
migration et cherchent à transmettre une partie de cette culture en
parlant cette langue à leurs enfants en France. C’est pourquoi le taux
de retransmission du berbère en France est supérieur parmi les
populations algériennes que parmi celles originaires du Maroc. Les
pratiques linguistiques familiales entre les Berbères d’Algérie et les
Berbères du Maroc sont clairement distinctes. En plus de la langue
berbère, les berbérophones d’Algérie transmettent fortement la langue
française et près d’un tiers d’entre eux ne transmettent que cette
langue ce qui est loin d’être le cas chez les parents berbérophones du
Maroc. En revanche, ces derniers transmettent plus d’une fois sur deux
au moins l’arabe à leurs enfants contre seulement 15 % de leurs
homologues d’Algérie.
36Les propos de Noria, jeune étudiante de 18 ans née en France de parents algériens de Kabylie, vont dans ce sens :
« Ma mère elle a été dans une école exclusivement arabe c’est pour ça qu’elle a appris le kabyle et l’arabe, mais sa langue maternelle c’est le kabyle et faut savoir qu’un Kabyle faut pas lui dire “oui t’es Arabe”, ça c’est hors de question c’est “non je suis pas Arabe”, “pourquoi, t’es Arabe ?” “non non j’suis Kabyle...”. Enfin, moi quand les personnes elles vont m’aborder et me demander “t’es de quelle origine ?” le premier réflexe que j’ai c’est de dire “oui je suis Kabyle” et la personne si j’ai un Algérien en face de moi il va le prendre mal il va dire “comment ça t’es Kabyle pourquoi tu dis pas que t’es Arabe ?” et je vais dire “non je suis pas Arabe je suis Kabyle si tu veux je te dis que je suis Algérienne c’est vrai mais je suis pas Arabe”. Y a une petite nuance qu’il faut cerner, c’est comme si un breton il va vous dire “je suis Parisien” c’est pas possible... Les Kabyles c’est un peuple très nationaliste qui revendique leur identité, ma mère l’arabe elle veut pas le parler il en est hors de question, quand je lui parle parfois en arabe elle me dit “attends on est Kabyle tu me parles en kabyle” ».
37Selon
leur pays d’origine, les parents berbérophones transmettront dans des
proportions significativement différentes les langues arabe, française
et berbère. Ces résultats sont dus d’une part à la longue période de
colonisation de l’Algérie, colonisation d’autant plus forte dans
certaines provinces comme la Kabylie ; d’autre part à des politiques
d’arabisation dans chacun de ces pays instaurées plus ou moins
violemment et aux répercussions assez variables ; et enfin à une
installation plus ancienne en France des Algériens que des Marocains.
38La forte revendication des Kabyles, antérieure à la migration, se maintient a priori
en partie en France. La migration entraîne des bouleversements, des
recompositions et on aurait pu supposer qu’une telle revendication
s’atténue voire disparaisse étant donné que le contexte n’est plus le
même. Vu de l’extérieur, on a effectivement tendance à percevoir les
arabophones et berbérophones vivant en France comme un même ensemble de
migrants. Or les discours des enfants attestent d’un certain maintien de
cette visibilité des Kabyles. Les propos de Noria en rendent compte
lorsqu’elle raconte l’importance que sa mère accorde à ce que la famille
ne soit pas perçue comme « Arabe ». De même, Anisse, jeune étudiant de
18 ans de parents berbères marocains explique cette différence entre
Berbères du Maroc et d’Algérie :
« (…) mais je me dis Marocain, je vais dire par rapport… comparé aux Algériens, les Berbères de… les Kabyles se disent… si on leur demande qu’est-ce que vous êtes ils disent Kabyles ils disent pas Algériens, pourtant c’est des Berbères comme nous, moi je me dis Berbère mais avant tout Marocain, un Berbère qui est sur le territoire marocain ça fait partie du Maroc. Les Kabyles ils sont sur le territoire algérien mais c’est comme si c’est pas l’Algérie, elle est là et là y aurait un pays avec la Kabylie, c’est pareil c’est la même chose. Non, nous les Berbères ils se disent Marocains, après on leur demande d’où ils sont et s’il est Berbère il va vous dire je suis d’origine berbère ou d’Agadir. »
39Dans
le processus de transmission linguistique, le transmetteur potentiel,
c’est-à-dire le parent détenteur du capital culturel et social à
transmettre, est évidemment un élément clé mais il ne peut être le seul.
L’enfant n’est pas seulement un héritier, il est aussi un acteur en
partie autonome. Ainsi, quand bien même les parents migrants ont cherché
à transmettre l’arabe ou le berbère à leur descendance, et ce dans une
très large part comme on a pu le constater, cette transmission du
parents vers l’enfant ne peut expliquer à elle seule le rapport aux
langues parentales des enfants socialisés en France. La transmission
émise, c’est-à-dire concrètement le fait que les parents parlent en
famille à leurs enfants l’arabe ou le berbère, ne constitue pas un
déterminant suffisant pour appréhender le devenir de ces langues à la
génération suivante. Cela signifie, dit autrement, que cette
transmission de la part des migrants n’implique pas automatiquement que
leurs enfants vont eux même parler puis transmettre à leur tour cette ou
ces langues à leur propre descendance.
Conclusion
40La
transmission d’une langue doit être appréhendée en tant que processus.
Elle s’opère à partir du transmetteur, des caractéristiques sociales et
linguistiques dont il est porteur, mais ce processus ne peut se
comprendre sans prendre pleinement en considération le récepteur, même
si dans cet article le propos a été centré sur le transmetteur. La
transmission d’une langue n’est pas un simple patrimoine, un héritage
qui pourrait être légué tel quel d’une génération à l’autre. Par
ailleurs, cette dialectique parent / enfant doit être réinscrite dans un
contexte d’énonciation plus général permettant d’appréhender les
conditions de la transmission des langues arabe et berbère avant et
après la migration sachant que dans les pays d’origine l’arabe est
largement dominant et qu’en contexte migratoire c’est la langue
française qui prévaut. Elle occupe le terrain de façon croissante depuis
son officialisation au XVIème siècle, et plus nettement surtout à partir du XIXème
siècle lorsqu’à travers des politiques linguistiques issues du
jacobinisme, le français a clairement été affiché comme la langue de La
France, en opposition à tous les autres parlers.
41Toutefois
l’importance des vagues migratoires d’Afrique du Nord vers la France a
placé l’arabe et le berbère parmi les principales langues reçues puis
retransmises. Les parents arabophones et berbérophones originaires
d’Algérie, du Maroc et de Tunisie vivant en France les ont en effet dans
une large mesure retransmises à leurs enfants. Cette retransmission se
fait très majoritairement de pair avec l’emploi de la langue française
(langue à n’en pas douter que tous les enfants scolarisés en France
maîtrisent). En tant que principale langue scolaire, professionnelle et
administrative, l’apprentissage du français peut être rapide. Les
parents, non dépourvus de stratégies, savent de plus que la maîtrise de
la langue « légitime » assure un pouvoir et une position symbolique sur
le « marché linguistique ». Parce qu’elle est la langue des discours et
institutions officiels, la langue française produit un effet de distinction au
profit des individus qui la détiennent (Bourdieu, 1982). Elle constitue
un capital incontournable dans de nombreuses sphères de la vie
publique. L’acquisition de cette langue et sa pratique dans la sphère
familiale témoignent pour certaines familles d’un sens de
l’investissement en vue d’une mobilité sociale.
42Avant
la migration, la langue arabe a une place prépondérante dans les
familles, la langue berbère n’étant transmise que dans un foyer sur
cinq. Toutefois, les modes de transmission diffèrent sensiblement en
Algérie et au Maroc. Si avant la migration, la revendication d’une
appartenance berbère est davantage mise en avant par les populations
kabyles et peut se comprendre au regard de l’histoire de ce pays, après
la migration cette distinction persiste. En effet, les modes de
retransmission suite à la migration rendent compte d’une part d’un
maintien significatif du berbère en France, et d’autre part de
retransmissions distinctes entre Algériens et Marocains. En France, les
parents berbérophones natifs d’Algérie transmettent leur langue natale
et le français assez fortement alors que pour les migrants originaires
du Maroc, la langue berbère est légèrement moins retransmise car un
certain nombre de parents optent pour un bilinguisme franco-arabe.
43Il
importe donc de ne pas englober dans un même ensemble ces migrants en
gommant leurs origines nationales ou leurs langues natales.
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Proceedings of the United Nations Expert Group Meeting on International
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berbère : entre marginalisation et affirmation, in Manzano Francis
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FILHON Alexandra (2004) Transmission
familiale des langues arabe et berbère en France : langues, cultures et
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ZEHRAOUI Ahsène dir. (1999) Familles d’origine algérienne en France. Étude sociologique des processus d’intégration, Paris, L’Harmattan, 320 p.
Annexe
Tableau 3 : Quelle retransmission de l’arabe selon les langues reçues, le sexe et le pays de naissance ?
Source : EHF 1999, Ined-Insee.
Tableau 4 : Quelle retransmission du berbère selon les langues reçues, le sexe du parent et le pays de naissance ?
Source : EHF 1999, Ined-Insee.
Notes
1 Je remercie Alain Blum pour la lecture attentive de cet article.
2 Elle est le fruit de cinq années de travail de thèse (Filhon, 2004).
3 La langue berbère possède pourtant depuis plus de deux millénaires un système d’écriture appelé tifinagh, et plus récemment certains écrivains ou poètes utilisent l’alphabet latin ou arabe.
4
Le parler « vernaculaire » sert à la communication d’une aire ou d’un
groupe. Par opposition, un parler « véhiculaire » renvoie davantage à la
communication supra-locale ou entre des groupes de langue différente.
5
La domination de l’arabe sur le berbère s’explique notamment par le
lien qui existe entre l’arabe classique et l’Islam. En tant que langue
sacrée permettant la lecture du Coran, elle acquiert une forte valeur
symbolique qui a notamment contribué à sa diffusion et son maintien au
fil des siècles.
6
Précisons que les débuts des représentations graphiques peuvent être
quelque peu imprécises et biaisées. Il s’agit en effet de migrants nés
dans les années 1920-1930, âgés de plus de 70 ans, à qui l’on demande de
se remémorer des souvenirs très lointains. De plus, parmi les migrants
de cette tranche d’âge, ceux qui ont vécu dans les situations les plus
précaires sont décédés plus jeunes et donc seront moins représentés ;
enfin, un certain nombre d’entre eux sont également retournés vivre dans
leur pays de naissance après leur retraite. à
l’inverse, pour les dernières générations nées dans les années
soixante-dix et déjà en France en 1999, on peut supposer que certains
sont arrivés enfants ou adolescents et qu’ils ont donc entendu parler
français assez tôt.
7
Tunisie : 84,7 % de la population d’après le recensement de 1956,
Maroc : 87 % d’après le recensement de 1960, Algérie : 91 % en 1954.
8
Rappelons que l’établissement des régimes de protectorats en Tunisie et
au Maroc datent respectivement de 1881 et 1912 et ont pris fin en 1956.
Quant à l’Algérie, elle a été colonisée par la France durant plus de
130 années : de 1830 à 1962.
9
Le plurilinguisme est le fait de comprendre et / ou parler plusieurs
langues, quelles que soient leur nombre. Dans la figure 2, les
répondants ayant reçu « au moins l’arabe et le français » ou « au moins
l’arabe et le berbère » peuvent avoir déclaré plus de deux variétés
linguistiques. Le bilinguisme, un type de plurilinguisme, est
précisément le fait de comprendre et / ou de parler deux langues.
10
Pour en savoir plus sur la mise en place des politiques d’arabisation
en Algérie, au Maroc et en Tunisie, lire les travaux de Gilbert
Granguillaume et notamment son ouvrage de 1983 : Arabisation et politique linguistique au Maghreb,
publié à Maisonneuve et Larose. Plus précisément sur la question
algérienne, lire les travaux de Mohamed Benrabah dont son ouvrage de
1999 intitulé Langue et pouvoir en Algérie : histoire d’un traumatisme linguistique etpublié aux éditions Séguier.
11
Dans le volet linguistique de l’enquête Famille, deux lignes de réponse
permettaient aux répondants d’indiquer les variétés linguistiques
transmises soit « d’habitude » pour la première ligne, soit « aussi »
pour la seconde ligne, que l’on appelle par convention transmission
« occasionnelle ». Sur chacune de ces lignes plusieurs langues pouvaient
être citées ce qui signifie que la hiérarchisation des langues par les
répondants n’était pas automatique. Ils ont pu pour certains choisir
d’indiquer plusieurs langues sur la première ligne et aucune sur la
seconde ligne.
Haut de pageTable des illustrations
Titre | Figure 1 : Transmission et retransmission des langues arabe et berbère |
---|---|
URL | http://remi.revues.org/docannexe/image/3651/img-1.png |
Fichier | image/png, 27k |
Titre | Figure 2 : Évolution du plurilinguisme9 parmi les parents migrants d’Afrique du Nord |
Légende | Source : EHF 1999, Ined-Insee.Champ : Adultes, parents, nés en Afrique du Nord, ayant reçu au moins l’arabe ou le berbère, vivant en métropole. Certains de ces parents figurent sur les deux graphiques s’ils ont déclaré avoir reçu l’arabe et le berbère. |
URL | http://remi.revues.org/docannexe/image/3651/img-2.png |
Fichier | image/png, 46k |
Titre | Figure 3 : Évolution du niveau d’études des parents migrants berbérophones selon le pays d’origine |
Légende | Source : EHF 1999, Ined-Insee.Champ : Adultes, parents, nés en Algérie ou au Maroc, ayant reçu au moins le berbère dans leur enfance, et vivant en métropole au moment de l’enquête. |
URL | http://remi.revues.org/docannexe/image/3651/img-3.png |
Fichier | image/png, 42k |
Titre | Tableau 3 : Quelle retransmission de l’arabe selon les langues reçues, le sexe et le pays de naissance ? |
Légende | Source : EHF 1999, Ined-Insee. |
URL | http://remi.revues.org/docannexe/image/3651/img-4.png |
Fichier | image/png, 179k |
Titre | Tableau 4 : Quelle retransmission du berbère selon les langues reçues, le sexe du parent et le pays de naissance ? |
Légende | Source : EHF 1999, Ined-Insee. |
URL | http://remi.revues.org/docannexe/image/3651/img-5.png |
Fichier | image/png, 182k |
https://www.kabyle.com/articles/mini-interview-feriel-mourad-ait-ahmed-initiateurs-miss-kabylie-6618-29122009
Mini-interview de Feriel et Mourad Aït Ahmed, les initiateurs de Miss Kabylie
Kabyle.com : Azul Feriel, Azul Mourad
Mourad et Fériel : Azul à tous les Kabyles
Vous avez commencé à élire MISS KABYLIE annuellement et ce, depuis 5 ans. Comment êtes-vous venu dans ce domaine qui n'est pas facile du tout ?
Je suis dans la mode depuis 1993. J’ai organisé plus de 40 défilés de mode et 2 « Miss algérie » en 1999 et 2000. J’ai organisé aussi « Miss Tunis » en 2002. Étant Kabyle, j’ai décidé d’en faire bénéficier les jeunes filles de nos régions et d’organiser « Miss Kabylie ». Depuis 2005, avec Fériel, mon épouse, on a donné la chance à plus de 80 jeunes filles de concourir pour cette élection.
Cette année, l'élection de Miss Kabylie et prévue le jour de Yennayer, pour quelle raison ?
C’est la troisième fois que cet évènement a lieu lors de Yennayer. Cette année, il se déroulera à la Khiema du Parc Tamaghra, à la nouvelle ville de Tizi-Ouzou.
Comment se font les inscriptions : sont-elles ouvertes à toutes les filles de Kabylie ou aux Kabyles résidant partout, même à l'étranger Toutes les jeunes filles âgées entre 18 et 25 ans peuvent s’inscrire.
Les Kabyles résidant partout en Algérie sont les bienvenues. Pour l’étranger, on ne prend pas d’inscription, mais on y réfléchira pour les années à venir.
Sur quels critères, le jury fait son choix : Beauté seulement, taille, intelligence, niveau d'études, etc...?
Il y a bien sûr la beauté, la taille qui doit être d’au moins 1,70 m, un niveau universitaire et notre langue pèse aussi. La Miss doit absolument parler un Kabyle parfait.
Combien de Jeunes filles vont participer à la prochaine élection ?
Pour la finale on se retrouve avec 20 jeunes filles.
Votre mot de la fin
Nous remercions le site Kabyle.com qui nous a donné l’occasion de parler de cet événement. C’est une façon de nous encourager. Nous aimerions rendre hommage à M. Yessad de Vgayet et à tous nos partenaires sans oublier M. Ikharvane et M. Ait-Said Nacer.
Entretien réalisé par Tassadit Ould Hamouda
A l'occasion de la cinquième édition de Miss Kabylie, le site Internet officiel de l'événement vient d'être mis en ligne
misskabylie.org
Feriel et Mourad Aït Ahmed
Rubriques :
Fichier attaché | Taille |
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miss_kabylie_2009_2.jpg | 117.4 Ko |
feriel-et-Mourad-ait-Ahmed.jpg | 48.25 Ko |
Commentaires
Olala
même les robes, j'aurais souhaités qu'elle soit davantage berbère comme
dans la montagne de baya ! moins de dorure, mais plus de motifs
berbère... plus de signes Z... de dessins évoquant nos belles montagnes
belles et rebelles. mais c'est quand même beau à regarder ces créations,
même si mon goût est plus prononcé pour le retour aux sources. Bonne
chance à toutes les Miss !
Elles
sont trés belles nos filles de Kabylie.J'espere qu'elles vont porter
notre culture et notre identité plus loin et plus haut.
Thanmirth aux organisateurs et aux participantes.
Takfarinas si Montréal.
Thanmirth aux organisateurs et aux participantes.
Takfarinas si Montréal.
je vois la progression ( la regression, pardon!) vers bikini.........
A prime abord, je ne vois quela toute derniere de la file qui reflete la robe tradionnelle. IL se trouve aussi que les boites a pharmacie (je veux dire maquillage) se font bien remarquer par les couches de "peinture"...a comparer a notre traditionnel agoussim et produits de beauté originels qui font defaut sur scene.
Tradionnellement, la femme amazighe est une femme forte et musclée. Allez demander a ces pretendantes a "beauté sublime" de faire tourner tassirt (la meule) ne serait-ce que pour 5 minutes. Elles vous diront que les temps ont changé...car prefereraient pianoter du clavier (e-genertation!)
Ya-il probleme, ou sommes nous en quete de culture etrangere (turque? arabe? juive? et je ne sais quelle autre...).. ou peut-etre il se peut que je me serais trompé!?
A prime abord, je ne vois quela toute derniere de la file qui reflete la robe tradionnelle. IL se trouve aussi que les boites a pharmacie (je veux dire maquillage) se font bien remarquer par les couches de "peinture"...a comparer a notre traditionnel agoussim et produits de beauté originels qui font defaut sur scene.
Tradionnellement, la femme amazighe est une femme forte et musclée. Allez demander a ces pretendantes a "beauté sublime" de faire tourner tassirt (la meule) ne serait-ce que pour 5 minutes. Elles vous diront que les temps ont changé...car prefereraient pianoter du clavier (e-genertation!)
Ya-il probleme, ou sommes nous en quete de culture etrangere (turque? arabe? juive? et je ne sais quelle autre...).. ou peut-etre il se peut que je me serais trompé!?
Personne
ne doit regretter le temps où les filles kabyles rapportaient sur leur
dos des bidons de 20 ou 30 litres d'eau ou des fagots de bois.
Le bikini n'existait pas depuis le moyen âge. Les société civilisées l'ont adopté il n' y a pas si longtemps. Pourquoi les filles Kabyles n'y auraient-elles pas droit ?
Les femmes en Europe et ailleurs ont dans leur tradition lointaine et dans leur Histoire des vêtements longs qui couvrent entièrement le corps, ce n'est pas une spécificité Kabyle. A partir de là, si des femmes d'autres pays ont opté pour des vêtements courts et nouveaux, pourquoi donc les femmes Kabyles ne devraient pas le faire.
Et d'abord pourquoi ce serait aux hommes et non pas aux femmes de se prononcer et de décider sur leur apparence ? Curieux non ?
Le bikini n'existait pas depuis le moyen âge. Les société civilisées l'ont adopté il n' y a pas si longtemps. Pourquoi les filles Kabyles n'y auraient-elles pas droit ?
Les femmes en Europe et ailleurs ont dans leur tradition lointaine et dans leur Histoire des vêtements longs qui couvrent entièrement le corps, ce n'est pas une spécificité Kabyle. A partir de là, si des femmes d'autres pays ont opté pour des vêtements courts et nouveaux, pourquoi donc les femmes Kabyles ne devraient pas le faire.
Et d'abord pourquoi ce serait aux hommes et non pas aux femmes de se prononcer et de décider sur leur apparence ? Curieux non ?
je voudrais ici repondre a cet anonyme qui donne le titre " AGHURU "!!!
d'abord : les filles portent belle et bien des robes kabyle!!! certes differente de celles de nos ancetres! la couture a evolue cher anonyme! et les hommes ne portent pas tous le burnous !
ensuite : oui, cher anonyme qui ne donne pas de nom : les filles sont sublimes! ce ne sont pas de
morceaux de chair musclees bonne a tourner la meule !!!!!
HOnte a toi de revenir a l'age ou nos grand-meres exercaient un travial traditionnelle, alors que nous somme a l'ere de l'electronique digital !!!!! oui, cher anonymes les temps ont change, sinon, tu ne serais pas devant ton ordinateur a ecrire!
Il faut saluer tout travail qui peut garder notre culture mais cela ne veut pas dire que la femme doit porter tout le temps la robe traditionnelle !!! elle est libre d eporter ce qu'elle veut !!!
et les candidates a la miss kabylie sont aussi libres de se maquiller a la mode d'aujourd'hui!! au lieu de se frotter les gencive avec la racine du noyer ( agussim ) !!!! comme tu le dis.
et si nos grand-mere avaient recours a cette pratique, c'est qu'elles n'avaient pas connu le maquillage, mon cher anonyme !!!!!!
sans rancune, tout de meme, bien kabylement.
d'abord : les filles portent belle et bien des robes kabyle!!! certes differente de celles de nos ancetres! la couture a evolue cher anonyme! et les hommes ne portent pas tous le burnous !
ensuite : oui, cher anonyme qui ne donne pas de nom : les filles sont sublimes! ce ne sont pas de
morceaux de chair musclees bonne a tourner la meule !!!!!
HOnte a toi de revenir a l'age ou nos grand-meres exercaient un travial traditionnelle, alors que nous somme a l'ere de l'electronique digital !!!!! oui, cher anonymes les temps ont change, sinon, tu ne serais pas devant ton ordinateur a ecrire!
Il faut saluer tout travail qui peut garder notre culture mais cela ne veut pas dire que la femme doit porter tout le temps la robe traditionnelle !!! elle est libre d eporter ce qu'elle veut !!!
et les candidates a la miss kabylie sont aussi libres de se maquiller a la mode d'aujourd'hui!! au lieu de se frotter les gencive avec la racine du noyer ( agussim ) !!!! comme tu le dis.
et si nos grand-mere avaient recours a cette pratique, c'est qu'elles n'avaient pas connu le maquillage, mon cher anonyme !!!!!!
sans rancune, tout de meme, bien kabylement.
Beauté
est naturelle et originelle. Elle n'est par cette oeuvre que l'on
trouve dans les musées. depuis des millenaires, sculpteurs et peintres
ont veneré la beauté dans leur arts respectifs. Cependant, la beauté
demeure toujours dans le contenant et non le contenu. Les grecs l'on
bien compris et l'on si bien expliqué. Morale: Avec les pots de peinture
et une toile, Picasso n'aurait pas d'objection a faire de l'art...Aussi
magnifique et attrayant que puisse etre un tableau, ce serait de loin
l'egal d'une beauté naturelle devant soi!
Si l'on veut faire competition, allons donc dans le sens de la BEAUTE SINCERE.
De nos jours, la tendance et de demasquer les soi-disant stars de Hollywood en les photographiant lorsqu'elles sont sans maquillage. A les voir, elles sont vraiement moches et horribles!
Note: Sincere du latin "sin cerus" qui veut dire "sans cire" faisant reference a la commercialisation de vases troués auquels on BOUCHAIT les trous avec de la cire (comme du metier de plombier de nos jours).
A mediter et a vous d'en juger avant de vous initier a chercher votre beauté quelque part!
Si l'on veut faire competition, allons donc dans le sens de la BEAUTE SINCERE.
De nos jours, la tendance et de demasquer les soi-disant stars de Hollywood en les photographiant lorsqu'elles sont sans maquillage. A les voir, elles sont vraiement moches et horribles!
Note: Sincere du latin "sin cerus" qui veut dire "sans cire" faisant reference a la commercialisation de vases troués auquels on BOUCHAIT les trous avec de la cire (comme du metier de plombier de nos jours).
A mediter et a vous d'en juger avant de vous initier a chercher votre beauté quelque part!
pourquoi ca te fait mal la ou tu na pas envie de nous dire.
La moindre des choses aurait été que toute les candidates portent une robe kabyle. Ce qui n'est pas le cas.
Ahlil, ahlil !
Bravo pour les candidates quand même.
Ahlil, ahlil !
Bravo pour les candidates quand même.
A
ceux qui tirent sur tout ce qui bouge vous devriez d'abord, avant de
sortir vos armes, commencer par reconnaitre le courage de ces braves
jeunes femmes qui, en réalité, sont en train de défier les islamistes
et leurs suppots qui ont lancé leur assaut contre la Kabylie.
Quelle différence y a t-il entre ces femmes, portant sur ces photos des robes kabyles modernisées, qui vivent dans un environnement pas très favorable au sexe féminin et cette autre, kabyle également, que j'avais rencontré sur ma route à Montréal portant une robe kabyle traditionnelle mais....fièrement voilée ?
Eh bien les premières représentent l'avenir de la femme Kabyle alors que le groupe auquel appartient la deuxième il symbolise la soumission culturelle et identitaire à une culture totalement incompatible avec nos valeurs.
Quant aux intervenants qui parlent de femmes kabyles musclées et capables de faire tourner une meule comme un cheval eh bien ils font partie de cette catégorie de personnes qui se conjuguent au passé composé.
Ils rêvent de cette époque oú la femme kabyle musclée doit non seulement travailler toute la journée dans les champs comme une esclave mais a également l'obligation de s'occuper seule, traditions musulmanes obligent, des enfants et...du mari qui passe son temps di tajmaît n tadart. Et même son nom n'a pas droit de cité dans le foyer. Eh bien cette époque est révolue et ne reviendra pas. A moins que les conquérants islamistes, soutenus par le pouvoir, réussissent leur pari de faire taire la kabylie à jamais. Même en Afghanistan il existe désormais des femmes policières qui portent l'uniforme professionnel ...sans aucun voile sur la tête une fois sorties du poste de police. Qui l'aurait imaginé il n y a pas si longtemps ? Ce n'est pas une modernisation d'un habit traditionnel dans ce cas mais il s'agit d'un changement radical fait au nez et à la barbe des Talibans.
Je ne dis pas qu'il n y a pas de limites tolérables à une émancipation qu'elle soit féminine ou masculine mais on peut bien évoluer en inscrivant notre culture et nos us dans l'universalité pour leur donner la chance de survivre et pourquoi pas de vivre dans un contexte de mondialisation.
Tannemirt
Quelle différence y a t-il entre ces femmes, portant sur ces photos des robes kabyles modernisées, qui vivent dans un environnement pas très favorable au sexe féminin et cette autre, kabyle également, que j'avais rencontré sur ma route à Montréal portant une robe kabyle traditionnelle mais....fièrement voilée ?
Eh bien les premières représentent l'avenir de la femme Kabyle alors que le groupe auquel appartient la deuxième il symbolise la soumission culturelle et identitaire à une culture totalement incompatible avec nos valeurs.
Quant aux intervenants qui parlent de femmes kabyles musclées et capables de faire tourner une meule comme un cheval eh bien ils font partie de cette catégorie de personnes qui se conjuguent au passé composé.
Ils rêvent de cette époque oú la femme kabyle musclée doit non seulement travailler toute la journée dans les champs comme une esclave mais a également l'obligation de s'occuper seule, traditions musulmanes obligent, des enfants et...du mari qui passe son temps di tajmaît n tadart. Et même son nom n'a pas droit de cité dans le foyer. Eh bien cette époque est révolue et ne reviendra pas. A moins que les conquérants islamistes, soutenus par le pouvoir, réussissent leur pari de faire taire la kabylie à jamais. Même en Afghanistan il existe désormais des femmes policières qui portent l'uniforme professionnel ...sans aucun voile sur la tête une fois sorties du poste de police. Qui l'aurait imaginé il n y a pas si longtemps ? Ce n'est pas une modernisation d'un habit traditionnel dans ce cas mais il s'agit d'un changement radical fait au nez et à la barbe des Talibans.
Je ne dis pas qu'il n y a pas de limites tolérables à une émancipation qu'elle soit féminine ou masculine mais on peut bien évoluer en inscrivant notre culture et nos us dans l'universalité pour leur donner la chance de survivre et pourquoi pas de vivre dans un contexte de mondialisation.
Tannemirt
liberté
femmes_kabyles_19e
Femmes kabyles (gravure de la fin du 19ème siècle) Chacun ici aurait
voulu voir les candidates dans les costumes dont il a rêvé ... ... mais
les femmes kabyles ont toujours été influencées par d'autres modes (et
la robe "traditionnelle" bariolée n'est pas si ancienne qu'on pense).
Image à l'appui : .facebook.com/photo.php?pid=30973085&id=1254379442
http://www.aufeminin.com/news-people/pippa-middleton-s-en-prend-aux-fesses-de-kim-kardashian-s1156229.html
Pippa Middleton s'en prend aux fesses de Kim Kardashian
Pippa Middleton s'en prend aux fesses de Kim Kardashian
Les deux derrières les plus célèbres de la sphère people ne sont
visiblement pas sur la même longueur d'ondes. Dans sa dernière
chronique, la soeur de la Duchesse de Cambridge critique ainsi
ouvertement le postérieur de celle qu'on pensait être sa rivale lunaire,
Kim Kardashian.
"Une année n’est pas vraiment bouclée sans une histoire de fesses", écrit Pippa Middleton dans sa dernière chronique pour Spectator.
Et sur ce point, on ne peut pas dire que la jeune femme ait tort et
elle est bien placée pour le savoir puisque ce sont les siennes qui ont
fait sensation en 2011 lors du mariage de sa grande soeur et du prince William, au point de voler la vedette aux époux et surtout à Kate
dont elle était demoiselle d'honneur. Mais si son noble postérieur a
laissé un souvenir impérissable dans nos esprits et continue même à
faire parler de lui, il s'est depuis retrouvé en concurrence avec des
popotins venus des Etats-Unis, notamment celui de Kim Kardashian qui, si elle l'expose régulière sur Instagram, a particulièrement attiré l'attention en apparaissant nu et huilé en couverture du magazine Paper mais aussi dans GQ quelques mois auparavant.
"Et le prix du popotin 2014 revient à Kim
Kardashian qui a fait très fort en exposant son postérieur au monde
et sur les réseaux sociaux le mois dernier", poursuit Pippa
Middleton a qui cette Une n'a évidemment pas échappé. Sent-elle sa
notoriété fessière menacée pour autant. Visiblement pas car selon elle,
son derrière "n'a rien à voir." Inutile donc d'essayer de le comparer avec celui de la maman de North West.
Mais bien qu'elle reconnaisse que ses propres fesses ont eu "leur
gloire éphémère", la jeune femme de 31 ans se demande pourquoi une cette
partie de l'anatomie féminine provoque un tel engouement et surtout,
pourquoi les stars y répondent en s'exposant ainsi aux yeux de tous. "Cette
histoire de postérieur de Kim me fait réfléchir. Que se passe-t-il
avec les fesses, dans la culture américaine ? Visiblement, c’est une
forme d’obsession, conclut la tante du prince George. Le but de Kim, apparemment, était de "casser" internet, mais je ne suis pas sûre qu’elle soit allée dans la bonne direction." C'est dit !
Zoom sur les plus belles fesses de stars
http://blog.aufeminin.com/blog/seedate_439463/2010/03/00/Vente-et-Location-Robe-de-Soiree-et-Mariee
vente et Location Robe de Soirée et Mariée |
http://www.jemesensbien.fr/2009/soin/bien-etre-a-la-marocaine/
Bien-être à la marocaine
La gourmandise est au Maroc une affaires de femmes, qui s’apprécie tant en recettes culinaires qu’en secrets de beauté et se transmet de mère de fille, au hammam en toute tranquillité. Ici, la gourmandise n’est pas un pêché, miel de fleurs d’oranger, sucre, mélisse et huile d’Argan procurent 1001 bienfaits, dont on serait bien folles de se priver !
Initiation à la gourmandise
Ce sont tous ces parfums, toutes ces saveurs et les sensations procurées que le Breton voyageur Daniel Jouvance est allé chercher au Maroc. En marin chercheur, il les a métissé de ses soins de la mer. Je peux ainsi me faire à la maison un Soin Gommant Oriental à l’huile d’Argan, au Rhassoul, sable du désert marocain et sel de mer, puis me passer sur le corps et les cheveux une Huile Sensuelle de Beauté à l’Argan mâtiné d’extrait de spiruline. Addict, je vais passer 3 jours au Maroc bénéficier des conseils des esthéticiennes marocaines au Spa Daniel Jouvance d’Agadir, serti dans un écrin de détente l’hôtel Royal Atlas. Je croise une Agadirienne qui vient chaque fin de semaine, la veinarde. Lire Escapade à Agadir.
Un soin gourmand, oh oui !
Invitation à la détente suprême, le soin « 1001 délices » de 2h exclusivement prodigué par les Spa Daniel Jouvance au Maroc est un mix de tradition orientale et d’expertise marine scientifique.
Le rituel commence par une purification corporelle associant 10 minutes de hammam à papoter avec les copines, à un gommage-massage Délice de Sucre au sucre roux, miel, sel marin et huile d’Argan. On en mangerait, mais pas si doux que ça le sucre, plutôt récurant ! J’ai l’impression que Siham a un gant de crin à la main. Cependant ça sent bon, et après la douche je me retrouve avec une peau de bébé, purifiée et lissée. Ah faut souffrir pour être belle !
Toute propre, je m’immerge dans un bain hydromassant aux sels marins, à la mélisse et à l’huile essentielle de néroli pendant 20 minutes, qui passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel (bienfaisante la chromothérapie) et par toutes les conditions météos marines. Je bouillonne à petites bulles détendantes, quand soudain la tempête se lève et m’envoie des jets trucideurs de capitons limite insupportables, suivis d’une mer d’huile apaisante, mais pas pour longtemps la marée remonte, pas le temps de faire la sieste. Lessivée, je suis fin prête à m’allonger sur un lit chauffant dans un enveloppement au rhassoul, argile du moyen Atlas marocain, qui transformée en pâte mélangée à l’eau purifie la peau, additionnée de l’huile d’Argan Sensuelle de Beauté l’hydrate, d’eau de rose et de jasmin l’adoucit et la tonifie. Emmaillotée tel un bébé je m’endors. Léger réveil le temps de me doucher et retour au lit pour un massage oriental relaxant (au cas où il resterait du stress) à l’huile Sensuelle de Beauté hyper régénérante. Et c’est déjà fini.
1190 Dhs (dirams) le soin 1001 Délices (environ 130 €). Proposé en forfait 4jours/3 nuits jours à l’hôtel Royal Atlas & Spa d’Agadir en chambre double avec petits-déjeuners et le soin, à partir de 590 €. Également pratiqué dans les Spa Daniel Jouvance à Marrakech et Essaouira.
Lire également Escapade à Agadir et qu’est-ce que L’huile d’Argan
http://www.progressive-area.com/index.php/chroniques-topmenu-45/2256-vangelis-papathanassiou-sex-power-philips-1970
VANGELIS PAPATHANASSIOU - Sex Power - © Philips 1970
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En 1970, après deux albums pop avec les APHRODITE’S CHILD, Vangelis PAPATHANASSIOU plus connu sous le nom de VANGELIS commence à enregistrer des instrumentaux plus complexes pour des documentaires et des films.
« Sex Power », d’après le long métrage du même nom de Henry CHAPIER, va donc être son premier album solo.
Le film (qui n’a rien de très sexe, mis à part quelques jolis seins qui se courent après) raconte la quête d’Alain (interprété par Alain NOURY) à la recherche de la femme idéale. Entre rêve et réalité, poésie et psychédélisme, il hésitera entre la douce Jane (Jane BIRKIN), la dominatrice Salomé (Bernadette LAFONT), une femme fatale (par la regrettée Juliette VILLARD) ainsi qu’une belle insaisissable (Leila SHENNA)… Ce voyage contemplatif et onirique va entraîner notre héro vagabond à longer des champs pétrolifères, des palmerais, des décors de cinéma hollywoodiens, à la rencontre de jeunes hippies, d’une famille berbère (certaines séquences ont été tournées en Californie, dans le Sahara et l’Algérie du nord).
Ce qui semble être des dialogues (ou monologues) s’avèrent être des échanges de poèmes. Entre, se trouve la musique de notre ami grec.
Constitué de 11 titres (une intro et dix séquences), « Sex Power » est loin de dévoiler un VANGELIS maître incontesté du synthé. Si l’utilisation de l’électronique est présente ce n’est pas ce qui domine. Certains mouvements dévoilent une guitare acoustique, un piano, de la flûte, des percussions persanes et nord-africaines… Toutefois on sent la patte du génie. « Sex Power » laisse déjà entrevoir les futures œuvres que sont « Heaven & Hell », « L’Opéra Sauvage », « Ignacio » et voire même « Blade Runner » (le joli mélange entre musique, électronique et bruitage)
A l’écoute on distingue deux parties. La première est un ensemble de courts morceaux bien sympathiques, par moment kitch, par endroit flamboyant, entre musique symphonique pleine de romantisme et sonorité ethnique gorgée de rêverie. Mais dans l’ensemble rien de bien transcendant.
La seconde partie qui va de « Movement Six » à « Movement Ten », est une longue suite beaucoup plus intéressante. En effet, VANGELIS nous invite à un trip hallucinatoire sous acide, en particulier dans « Movement Seven » de plus de huit minutes. Introduit par une cloche insolite, celle-ci laisse place à des percussions antiques à consonance méditerranéenne qui nous plongent dans un climat étrange voire inquiétant avec cette voix sombre, austère mais au final envoûtante. La longue suite se termine par une mélodie qui nous libère de cette errance psyché et mystérieuse.
Cet album fut publié au moment où le claviériste tente de terminer « 666 » d’APHRODITE’S CHILD alors sur sa fin (voir cette chronique). Il faut savoir que « Sex Power » n’a toujours pas de publication officielle en CD (on peut toutefois le trouver sur l’obscure label Platinum Music Collection) et que le vinyle est ultra-onéreux.
Par la suite, VANGELIS réalisera d’autres bandes-sons pour des films de Henry CHAPIER comme « Salut, Jerusalem » en 1972 et « Amore » en 1974 mais ne verront jamais le jour en 33tours ou autres supports.
« Sex Power », qui peut se comparer à « More » des PINK FLOYD (remarquez la ressemblance troublante de la pochette avec des scènes du film « Zabriskie Point » de Michelangelo ANTONIONI), n’est pas indispensable dans la discographie 70’s du compositeur hellénique mais reste une belle curiosité tout comme le film.
En 1991, Henry CHAPIER invita VANGELIS à son émission le « Divan ».
https://dzweddings.wordpress.com/2013/08/
Robe kabyle moderne avec broderie berbere
15
Jeudi
août 2013
La premiére fois aprés le marriage
13
Mardi
août 2013
in
Mots-clés
conseils vie de couple, la premiére fois aprés le mariage, sex first time after wedding, vie de couple
Avoir des relations sexuelles après le mariage pour la 1ère fois
peut être une énervante expérience . Voici quelques lignes directrices
pour les couples qui ont pris la décision de sauver leur nuit de noces.conseils vie de couple, la premiére fois aprés le mariage, sex first time after wedding, vie de couple
Sexe pour la 1ère fois après le mariage est un moment romantique conforme aux voeux de mariage que vous venez d’avoir pris. C’est pourquoi il est connu de faire l’amour au lieu d’avoir le sexe.
Discussions intimes peuvent vous aider à vous détendre le jour de votre nuit de la cérémonie de mariage.
Soyez détendu et la faire détendre aussi. Gardez à l’esprit de prendre une douche et mettre la plus belle tenue de nuit. Les personnes ayant des relations sexuelles pour la 1ère fois pourraient venir souvent sur un nouvel ensemble d’émotions au cours de cette période. Apprenez à faire le meilleur usage de celui-ci au lieu de se précipiter pour une activité sexuelle rapide. Si vous avez un bon moment romantique, puis la détente se met en place plus facilement.
Gardez à l’esprit d’engager les préliminaires complexes et assurez-vous que votre compagnon est prêt pour l’ultime acte. Vous le faites pour vous pas envie de quelques moments inconfortables au moment de faire l’amour .
Assurez-vous que votre partenaire est détendu et profiter de chaque instant. Prenez suggestions de son langage corporel.
Vous êtes maintenant liés entre vous pour la vie et chaque fois faire l’amour devrait être un voyage de bien connaître votre conjoint;comme si c’est la toute 1ère fois que vous faites l’amour avec lui / elle.
Mettez de l’ambiance juste avant le sexe pour la 1ère fois après le mariage. Se presser dans des choses peut souvent laisser l’expérience enrichissante partiellement et laisser un souvenir désagréable alors prenez votre temps.
. http://www.voguepk.com/time-sex-marriage-sex-guide/
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Prévisions météo pour aujourd'hui à Constantine
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Dimanche 25/01/2015 | |||
Jour
5°C Fortes chutes de pluies |
Nuit
2°C Fortes chutes de pluies |
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Humidité
relative :
94%
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Vent :
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Lever de soleil
:
7:40 AM
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Coucher de soleil : 5:52 PM |
Demain Lundi - 26/01/2015
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Jour
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Nuit
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Max
:
5°C
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Fortes chutes de pluies |
Chutes de pluies vers 22h |
Min
:
1°C
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Humidité
relative :
97 %
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Mardi - 27/01/2015
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Jour
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Nuit
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Max
:
6°C
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Chutes de pluies et de neiges. Chutes de neiges sur les hauteurs de plus de 1200 m |
Chutes de pluies |
Min
:
3°C
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Humidité
relative :
94 %
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Mercredi - 28/01/2015
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Jour
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Nuit
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Max
:
8°C
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Chutes de pluies |
Ciel partielement nuageux |
Min
:
2°C
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Humidité
relative :
89 %
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Jeudi - 29/01/2015
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Jour
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Nuit
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Max
:
14°C
|
Journée relativement ensoleillée |
Ciel dégagé |
Min
:
4°C
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Humidité
relative :
72 %
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Vendredi - 30/01/2015
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Jour
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Nuit
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Max
:
14°C
|
Ciel relativement nuageux |
Chutes de pluies après 2h du matin |
Min
:
7°C
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Humidité
relative :
73 %
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Samedi - 31/01/2015
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Jour
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Nuit
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Max
:
13°C
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Faibles chutes de pluies durant la matinée |
Ciel partielement nuageux |
Min
:
5°C
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Humidité
relative :
83 %
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Dimanche - 01/02/2015
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Jour
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Nuit
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Max
:
13°C
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Chutes de pluies en matinée |
Ciel partielement nuageux |
Min
:
3°C
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Humidité
relative :
79 %
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Lundi - 02/02/2015
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Jour
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Nuit
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Max
:
12°C
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Journée relativement ensoleillée |
Ciel dégagé |
Min
:
2°C
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Humidité
relative :
64 %
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Mardi - 03/02/2015
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Jour
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Nuit
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Max
:
9°C
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Chutes de pluies en après-midi |
Chutes de pluies après 2h du matin |
Min
:
1°C
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Humidité
relative :
70 %
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http://kabylieaucoeur.over-blog.com/pages/Yennayer_2965_Nouvel_an_berbere_2015-9000944.html
Yennayer 2965 Nouvel an berbère 2015
Sur cette page spécial Yennayer, vous trouverez répertoriés par ordre alphabétique des villes, les différentes manifestations culturelles, soirées, concerts qui se dérouleront à l’occasion de Yennayer 2965 , Nouvel an berbère 2015. Cette page se complétera au fur et à mesure, n’hésitez pas à revenir et à « jouer » du curseur.
Envoyer une carte Assegwas Ameggaz
En savoir plus sur Yennayer, Nouvel an berbère
ACHERES
Samedi 17 janvier à partir de 19h
l'association Izenkad organise une grande fête à l'occasion du nouvel an amazigh 2965
Avec la participation de:
Groupe imghrane
Groupe Izenkad
Groupe Noujoum Achtouken
Raiss Tijani
DJ Brahim
Lieu :
au Salon de le Pergola
5, allée du Céleri 78260 Achères.
Places limitées réservations au 06 03 87 29 51
AUBERVILLIERS
Nouvel an berbère 2015 Yennayer 2695
Vendredi 16 Janvier 2015 à partir de 21h
Cette soirée musicale sera animée par plusieurs artistes dont, Hamid MATOUB, Massa BOUCHAFA, Farid Gaya, de nombreux artistes originaires du village Taourirt Moussa Ouamar, ainsi que plusieurs invités surprise.
Un hommage Lounes MATOUB aura lieu ; l'enfant de Taourirt Moussa.
Un service de boisson froide, chaude,et collation seront en vente sur place.
Le nombre d'entrée est limité à 260 places, il est possible de réserver vos places sur le site internet de l'association http://www.actaourirtmoussa.com ou par téléphone au 06.51.52.60.84 ou par mail contact@actaourirtmoussa.com.
Le paiement se fait par chèque au prix de 10,99 € par Adulte, 5,99 € pour les Adhérents et les Enfants (de moins de 16 ans), ajouter 0,99 € par billet de frais de gestion en cas de réservations et/ou paiement via weezevent.
au "Studio 26", 26 rue du Moutier, 93300 Aubervilliers
BEAUVAIS
Yennayer 2965 Nouvel an berbère 2015
Samedi 17 janvier
Au programme :
- Conférence-débat sur les traditions de cette fête ancestrale qui est "Yennayer". Les personnes désireuses de raconter leurs expériences sont les bienvenues.
- Exposition : tenues traditionnelles des régions d'Algérie , bijoux kabyles (Amokrane) et poterie (collection personnelle des adhérents).
- Défilé : "prêt-à-porter" de plusieurs régions d'Algérie. Tenues prêtées par les membres de l'association.
- Repas : un couscous (repas traditionnel berbère) préparé par les adhérentes de l'UBB.
- Musique : musique kabyle RABAH ASMA
Dîner à 19h
Tarifs : Dîner + concert : 16 euros pour adhérents – 20 euros non adhérents
Enfants : 5 euros
Réservations au : 07 55 11 40 76
Au Pré Martinet à Beauvais
Aux Iles Canaries
Yennayer 2965 Nouvel an Berbère 2015
Dimanche 11 janvier
CERGY
Le dimanche 11 janvier à partir de 16h
L’Association Franco-Kabyle Ile-de-France (AFKIF) vous invite à la soirée du Nouvel An Berbère (IMENSI N YENNAYER 2965) .
Au programme :
- Ali Amran
- Tenna
- Mohand Aït Challal
- Mourad Soummam
MENU :
- Apéritif de bienvenue
- Petits fours
- Couscous poulet
- Gâteaux Kabyle
Tarifs : Adultes : 20€
Enfants (-12 ans) : 10€
LIEU :
Maison de quartier des Linandes
Place des Linandes Beiges
95000 Cergy Val-d'Oise France
Le nombre de billets sont limité à 200, ils sont disponibles dans trois points de ventes :
SARL ECOMAG
15 rue des pas perdus 95560- CERGY SAINT CHRISTOPHE
Bar Hotel du Commerce :
26 rue Thiers 95300 - PONTOISE
Bar le Taylor :
25 rue Château d’eau 75010 - PARIS
Infos aux : 06 52 66 57 77
06.51.45.68.23 (Hamidouche)
CERGY
Samedi 24 janvier à 15h
L'Association de Culture Berbère du Val d'Oise (ACBVO) vous invite à fêter le nouvel an berbère YENNAYER 2965 en compagnie de Mhenna Larbes, Younès Boudaoud et Hacène Abbani.
Lieu :
MAISON DE QUARTIER DES LINANDES
CERGY
TARIFS : 10 € pour les adultes, 5€ pour les enfants (-12 ans)
MARSEILLE
Yennayer 2965 nouvel an berbère
Avec l’association Les Mains Libres
samedi 24 janvier à partir de 11 h
11h00-13h00 : Atelier de cuisine sur la« Harira », soupe
traditionnelle, et le « Tahebout », galette de semoule. Découvrez
tous les secrets de la cuisine berbère grâce à Yasmine. Vous
dégusterez vos préparations à la fin de l'atelier dans une ambiance
chaleureuse et conviviale.
Réservation obligatoire au 06.52.54.12.35 ou
yasminemouloud13@hotmail.fr
10€ l’atelier (2h) + adhésion à prix libre.
Au Kawawateï, 27 rue de la Loubière (6e).
14h00-17h00 : « Bal des 13 desserts » animé par les élèves de
Mains Libres.
Musiques à danser d’ici, de Berbérie et d’ailleurs… Les 13
desserts, c’est en Provence, mais aussi chez nos voisins les
berbères… Venez danser et n’oubliez pas un petit dessert à
partager pour notre goûter collectif à 16h !
Adhésion à prix libre pour soutien à l'Equitable Café.
A l’Equitable Café, 54 Cours Julien (6e).
19h00-20h00 : Atelier de découverte des chants, musiques et rythmes
berbères du Chenoua, ouvert à tous. Amis chanteurs, musiciens ou
simplement mélomanes, apportez voix, instruments et bonne humeur pour
vous initier aux chants et musiques du Chenoua (Algérie). Animé par
Mohand et Nadia, spécialistes des chants et musiques berbères.
Adhésion obligatoire à prix libre.
Au Kawawateï, 27 rue de la Loubière (6e).
A partir de 20h45 : Veillée (Gaâda)
Veillée traditionnelle autour de Yennayer. Chants, musiques, contes
et histoires à partager en famille, tapas berbères à grignoter sur
place.
Adhésion obligatoire à prix libre.
Au Kawawateï, 27 rue de la Loubière (6e).
MARSEILLE
Samedi 17 janvier à 20h
Nouvel an berbère 2015 Yennayer 2965
avec l'Association Culutrelle Amazigh
MONTREAL Canada
Samedi 17 Janvier de 18h30 à 23h
À l'occasion du Nouvel an Berbère, Yennayer 2965, l’association culturelle INAS organise une soirée bénéfice, et vous invite à venir avec vos familles et vos amis pour y assister et contribuer.
Le programme de la soirée, animée par Zahia Belaid :
Chansons par le groupe Berbanya.
Danse kabyle avec la troupe Tafsut.
Danse kabyle avec la troupe Tafsut.
Disc-jockey (Tizinova).
Chorales avec les élèves d'INAS.
Un couscous végétarien aux légumes «Afuro» sera servi avec du café, du thé et des jus.
La soirée bénéfice aura lieu au Centre de Loisirs communautaires Lajeunesse sis au:
7378, rue Lajeunesse, Montréal (métro Jean-Talon).
Le coût de l’entrée est de 20 $ par adulte. Gratuit pour les enfants de 12 ans et moins.
Lieu :
Centre de loisirs Lajeunesse
73/78 rue Lajeunesse ( métro Talon)
Montréal
Vous pouvez vous procurer les billets :
Au café Tikjda : 3880, rue Bélanger, Montréal, QC
Au café Le Carrefour : 3131 Bélanger, Montréal, QC
Au café Mon Petit Village : 6294, rue Jean-Talon Est, Montréal, QC
Au Centre Lajeunesse tous les samedis de 10h à midi.
Pour info : Tél. (514) 649-6326 / (514) 219-2250
association.inas@gmail.com
MULHOUSE
SAMEDI 10 JANVIER À 19 H 30
Dîner Imensi n Yennayer
Animations musicales et chorégraphiques :
- groupe Les 3Ka troupe de danse Tanina
- chorale de l’ACB 68
PAF : Adhérents : Adultes : 15 €, enfants -12 ans 8 € enfants -6 ans gratuit
Non adhérents : Adultes : 20 € , enfants 10 €
LIEU
Salle société de gymnastique
8A, rue de Mulhouse Sausheim
(en face du crédit mutuel et de la pharmacie)
Bulletin de réservation à envoyer à :
Louiza Imloul 3 rue Mozart 68460 Lutterbach Tél : 03 89 42 50 84
NANTES
Nouvel an berbère 2015 Yennayer 2965
Samedi 10 janvier à partir de 17h30
Invités d’honneur
Malika Arabi ,Achab Ramdane, Gérard Lamari, Ernest Jouzel
Programme
Accueil du public : 17 h30
Repas : 18 h à 20 h
Début de la soirée : 20 h
Artistes
Aksel , Groupe Izumal, Kahina
Groupe Affezim
Chorale enfants
Tarifs (repas + spectacle)
Adultes non adhérents : 17 €
Adultes adhérent : 15 €
Enfants + 12 ans = tarif adulte
Enfants 6 à 12 ans : 6 €
Enfants - 6 ans : gratuit
Lieu:
2 bis Rue du Souvenir Français
44800 Saint-Herblain
Organisé par ACBI 44
21 allée Baco Nantes
Contact : 07 82 78 09 01 ou 06 64 89 62 56
site web
PARIS
Nouvel an Berbère
dimanche 11 janvier de 14h à 18h
Animation musicale avec :
Idebbalen de Saïd Akhelfi
Marzouk Mechiche
Moh
DJ Barek
Pour que cette fête soit un succès vous pouvez apportez :
gateaux, boissons, plats et bonne humeur...
A l’Association de Culture Berbère
Renseignement et inscriptions : 37 bis rue des Maronites
75020 Paris
Tél : 01 43 58 23 25
contact@acbparis.org
Métro Ménilmontant
PARIS
Lounis Aït Menguellet
En concert à l’occasion de Yennayer 2965
Dimanche 11 janvier 2015 à 16h
Zénith de Paris La villette
Infoline : 06 14 33 76 59
Billetterie : Fnac, Carrefour, Auchan, Leclerc
Tarif : 33 euros
(image non contractuelle, composition personnelle).
RENNES
Nouvel An Berbère 2015 , Yennayer 2965
Samedi 17 janvier à 19h
Association Culturelle des Berbères de Bretagne
Vous invite à la fête du nouvel an berbère,
Tameghra n'Yennayer
Au programme :
Couscous
Soirée kabyle et bretonne
Avec Djamel Bani et An Amaturien
lieu :
Salle Epi des longchamps
68 rue Doyen Albert Bouzat
Rennes
Réservations :
Avant le 13 janvier
06 64 74 64 35 ou 06 66 07 81 53
Tarifs : Adutles : 20 euros
étudiants : 16 euros
Enfants : 12 euros
ROUBAIX
Nouvel An Berbère 2015 , Yennayer 2965
Samedi 10 janvier à partir de 19h30
L'association AFOUS GFOUS vous invite à partager ce moment autour d'un couscous traditionnel (couscous au poulet), d'une soirée dansante et autres animations
A la salle des Fêtes de l'Atrium de Grande-Synthe
Réservations : à l'Office de Tourisme de G rande-Synthe à partir du 1er décembre
03.28.27.84.10
(Aucune place ne sera vendue sans repas).
Tarifs :
- 5 € pour les adhérents (sur présentation de la carte à jour) et 10 € pour les non adhérents (dont 5 € de cotisation)
- 3 € pour les enfants de moins de 8 ans.
ROUEN
Yennayer 2965 Nouvel an berbère 2015
Samedi 17 janvier à 18h30
Concert Yennayer
Avec Imanza et Amar Amarni
Au centre André Malraux
Rouen
Tarif : 10 euros
Concert organisé par Tafsut Normandie
Contact : tafsutassociation@yahoo.fr
06 62 61 69 83
TOULOUSE
Samedi 17 janvier Nouvel An Berbère
Place du Capitole
Organisé par l’association AFRIKA 31
En collaboration avec la Mairie de Toulouse
Au programme à partir de 15h :
Expositions Culturelles :
Poteries "Mejmar du Rif"
Histoire des berbères
Spectacle sur scène :
Aurélia (Animation et Chants de Kabylie)
Groupe Midi Berbère (musiques et chants d'Afrique du Nord)
Troupe Tisfifin (danses traditionnelles d'Afrique du Nord)
Troupe "Celtic tap" danses irlandaises
Défilé de robes traditionnelles d'Afrique du Nord
Espace vente dégustation : Café - Thé - Gâteaux traditionnels
A.FR.I.KA. 31
TOULOUSE
afrika3115@yahoo.fr
09 73 18 96 48 ou 06 32 42 93 26
VANDOEUVRE
Vendredi 16 janvier à 19 h
Soirée Nouvel an Berbère
avec :
La troupe de danse de l’ACB 54 "AZAR"
La troupe Idebalen "La FANFARE DU SOLEIL"
Le danseur et mannequin "ASSALAS"
Défilé de mode avec "BERBERE CREATIONS"
Programme :
19h00 / 20h30 : Repas (Couscous préparé par les dames de l’ACB54)
21h00 : Animation en musique avec "La Fanfare du soleil", de la danse avec la troupe de danse "AZAR" de l’ACB 54, le danseur et mannequin "ASSALAS", défilé de mode avec "BERBERE CREATIONS"
Tarifs :
Plein : 12 €
Adhérents : 10 €
Enfants (- 12 ans) : 5 €
Réservation obligatoire dans la limite des places disponibles
Renseignements :
03 83 35 20 12 - www.acb54.com - contact@acb54.com
VILLENEUVE LA GARENNE
Nouvel An Berbère 2015 , Yennayer 2965
Samedi 17 janvier de 12h à 23h
Echanges culturels et traditions berbères à Villeneuve la Garenne
Ateliers et spectacles
Réservations :
EPB, 3 rue Pierre Brossolette à Villeneuve et point de ventes habituels
Fnac et ticketnet
Tarif adulte : 10 euros Tarif enfant : 5 euros ( de 6 à 13 ans)
Couscous poulet tarif unique : 6 euros
infos :
Tilissa
06 19 89 74 17
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http://kabylieaucoeur.over-blog.com/article-cartes-de-voeux-assegwas-ameggaz-bonne-annee-113876433.html
L’année 2013- 2963 pointe son nez, c’est le moment
d’échanger des vœux pour la nouvelle année.
Une petite carte de vœux cela fait toujours plaisir à recevoir, alors n’hésitez pas prenez
quelques minutes pour envoyer une carte à votre famille, à vos amis.
J’ai créé des cartes Assegwas Ameggaz, elles sont à votre disposition ici
Pourquoi les Berbères sont –ils à l’année
2963 ? :
Le
calendrier berbère a pris naissance en l’an 950 avant JC, lors de
l’accession du guerrier
Berbère Cecnaq au trône en Egypte et il fonda alors la 22 ème
dynastie pharaonique. Par conséquent l’année 2013 correspond à l’année
2963 du calendrier berbère. Le jour du Nouvel-An Berbère n’est
pas férié, car non reconnu par les pouvoirs publics.
https://www.kabyleuniversel.com/2015/01/12/ammar-negadi-le-createur-du-calendrier-berbere/
Ammar Negadi, le créateur du calendrier
Calendrier berbère
http://cuisinezavecdjouza.fr/histoire-du-nouvel-an-berbere-yennayer-html/
Nouvel an berbere YENNAYER
Nouvel an berbere YENNAYER
Histoire YENNAYER nouvel an berbère : 2015 /2965
Le nouvel an berbère ‘’Yennayer’’ signifie rendre justice à la mémoire et à la culture berbère en tant qu’affluents primordiaux parmi d’autres caractéristiques de l’identité nord-africaine. Le jour de l’An berbère coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien qui correspond, en 2015, à l’an 2965 du calendrier berbère. Il a la particularité d’être fêté par toutes les populations berbérophones de l’Afrique du Nord. Yennayer s’est taillé contre vents et marées une place éminente au sein de cette nation pour s’imposer comme principe identitaire et fédérateur inéluctable sans pourtant bénéficier d’une reconnaissance officielle pour affirmer son indépendance.
Le calendrier amazigh (berbère) est issu du calendrier julien mais il n’a emprunté à ce calendrier que la division de l’année en 12 mois et la dénomination de ces mois :les rites, les croyances et l’esprit du calendrier sont amazighs. Les calendriers officiellement utilisés en « Algérie » et au « Maghreb » sont le calendrier grégorien (appelé parfois « universel ») et le calendrier hégirien ou musulman. Ils sont utilisés conjointement dans les documents officiels mais en réalité le calendrier grégorien est le plus employé, le calendrier hégirien ne servant pratiquement qu’à la vie religieuse. Les paysans emploient, pour leurs travaux, un autre comput, le calendrier julien ou calendrier agraire, appelé souvent en « Algérie » calendrier amazigh. Dans certaines régions, notamment au « Maroc », on connaît une division de l’année en mansions lunaires, les fameux manâzil de la tradition astrologique musulmane, mais interprétée selon les croyances amazighes. Enfin, on relève un peu partout un cinquième calendrier, appelé « calendrier des femmes », qui emprunte ses dénominations au calendrier musulman et qui sert le plus souvent à déterminer les fêtes religieuses (Achoura, Mouloud. . . ) et à calculer les grossesses.
Origines du calendrier amazigh
Le calendrier agraire ou julien, qui nous intéresse ici, tire son origine, ou plutôt l’origine des dénominations de ses mois, du calendrier romain établi en 45 avant J-C sous le règne de l’empereur Jules César dont il porte le nom. Les Romains avaient d’abord utilisé un calendrier lunaire de 304 jours répartis en dix mois de 30 ou 31 jours. L’année commençait théoriquement à l’équinoxe de printemps (mars) mais à cause de la courte durée de l’année civile, chaque mois passait par toutes les saisons. Vers 600 avant J-C, Numa fit porter l’année à 355 jours, répartis en 12 mois de 28, 29, 30 ou 31 jours. On ajouta plus tard un treizième mois intercalaire de 22 ou 23 jours. Ces réformes compliquées étaient loin d’être comprises de tous les Romains et il subsista dans le calcul de l’année de grandes discordances. On en vint à célébrer les fêtes du printemps en automne et celles de l’automne en hiver. Jules César entreprit en 45 avant J-C. une profonde réforme conseillée par l’astronome Sosigène d’Alexandrie. Il divisa l’année en 365 jours un quartet, pour compenser ce quart, on ajouta, tous les quatre ans, un jour supplémentaire. On baptisa le septième mois du calendrier (mois appelé quintilis) et on lui donna le nom de César, julius, en français juillet. Pour rattraper le retard causé par le calendrier antérieur, on ajouta 85 jours à l’année 46 avant J-C. En 7 avant J-C., on réajusta de nouveau le calendrier : le huitième mois, sextilis, qui devint augustus, août, en l’honneur d’Auguste, devint un mois de 31 jours. En même temps, le début de l’année fut ramené du 1er mars au 1er janvier.
Malgré les soins qu’on avait mis à l’élaborer, le calendrier julien accusait toujours un retard de quelques minutes par an. En 326, quand le concile de Nicée l’adopta et l’imposa au monde chrétien, l’écart atteignait quatre jours. L’Eglise rattrapa le retard mais le calendrier continua à dériver si bien qu’à la veille de la réforme grégorienne, il accusait un retard de dix jours sur le temps réel. On craignait de devoir bientôt célébrer la fête printanière de Pâques en été ! C’est alors qu’on émit l’hypothèse d’une correction. Le pape Grégoire XIlI, qui régna de 1572 à 1585, mit au point la réforme. Il donna à l’année une durée de 365 jours 5 heures 49 minutes et 12 secondes, avec un jour supplémentaire, placé en février, tous les quatre ans. Pour effacer les 10 jours d’écart du calendrier julien, on passa le jeudi 4 octobre 1582 au vendredi 15 octobre. L’Angleterre, hostile à la papauté, n’adopta la réforme grégorienne qu’en 1751. En Angleterre, le lendemain du 2 septembre 1752 fut le 14et non le 13, car le calendrier julien avait perdu entre-temps un autre jour. Le premier jour de l’An amazigh est fêté actuellement le 12 janvier mais en réalité l’écart, de 1582 à nos jours, n’est pas de deux jours mais de trois car il y a un retard d’un jour tous les 128 ans ou de trois jours tous les 400 ans, en supprimant trois jours bissextiles.
Le calendrier julien s’est répandu au « Maghreb » (Tamazgha) durant la période romaine. Son influence ne s’est pas limité eaux centres de colonisation puisque les dénominations de ses mois se retrouvent partout y compris dans les régions qui, comme le Sahara, ont échappé à la conquête romaine. La conquête arabe le chassa des villes et de l’administration où elle le remplaça parle calendrier hégirien, mais il demeura dans les campagnes parce qu’il est plus conforme aux rythmes des travaux agricoles que le calendrier arabe lunaire qui ne tient pas compte des saisons. Ce phénomène n’est pas particulier au « Maghreb » puisqu’on le retrouve en Égypte, principalement chez les Coptes, chrétiens, mais aussi chez les populations musulmanes. Il a été perpétué par les ouvrages d’agriculture et d’astrologie populaires, notamment le Kitâb al Filah’ad’Ibn Al Aawwâm qui recense les légendes attachées aux rites et aux festivités agricoles. Ces ouvrages furent largement répandus au « Maghreb » où les zaouïas, principaux centres de diffusion du savoir dans les campagnes, les utilisèrent pour mesurer le temps. Les noms de mois juliens utilisés au « Maghreb » sont si proches des formes égypto-coptes qu’un auteur comme Jean Servier pense que le calendrier julien maghrébin n’est pas un legs de la période romaine mais a été mporté par les Arabes. En fait, les noms de mois julien se retrouvent non pas seulement dans les régions du nord du « Maghreb » où l’influence des zaouïas est importante mais aussi dans les régions les plus reculées, notamment chez les Touaregs. Il faut donc croire à un emprunt ancien auquel se seraient superposés, dans certaines régions, des emprunts au calendrier égyptien. Par contre, l’influence de ce calendrier paraît évidente dans la dénomination de certaines périodes : Al A’zaria, Nissan, Al Ins’raetc., dénominations qui proviennent pour la plupart du calendrier babylonien. D’ailleurs, des légendes et des mythes explicatifs de certaines périodes du calendrier se retrouvent hors de l’ère amazighe. C’est le cas du mythe de la vieille que l’on retrouve aussi bien au « Maghreb » qu’en Egypte, en Calabre et en Provence. Perette Galand Pernet a effectué à ce sujet une vaste enquête où elle a montré la grande antiquité de ce mythe et son extension dans le monde méditerranéen.
Revenons au calendrier amazigh. Les noms de mois sont donc empruntés au latin et ils sont à peine modifiés ainsi que le montre la liste suivante des dénominations dans les parlers amazighs et en arabe dialectal :
MOIS | LATIN | KABYLE | « MAROC » CENTRAL | CHLEUH | TOUAREG | ARABE DIALECTAL* |
---|---|---|---|---|---|---|
Janvier | Januarius | Yannayer, Nnayer | Ennayer | Innayer | Innar | Yeneyar,Yannayar |
Février | Februarius | Furar | Febrayer | Khubrayer | Forar | Frayer |
Mars | Martius | Meghres | Mars | Mars | Mars | Mars |
Avril | Aprilis | Yebrir,Brir | Ibril | Ibrir | Ibri | Abril |
Mai | Maïus | Mayyu,Maggu | Mayyu | Mayyu | Mayo | Mayyuh |
Juin | Junius | Yunyu,Yulyu | Yunyu | Yulyu | Yunioh | Yunyoh |
Juillet | Julius | Yulyuz | Yulyuz | Yulyuz | Yulyez | Yulyuh |
Août | Augustus | Ghucht | Ghucht | Ghuchet | Ghucht | Ghucht |
Septembre | September | Chtember | Chutanbir | Chutanbir | Chetember | Chtember |
Octobre | October | Tuber,Ktober | Ktuber | Ktuber | Tuber | Ktuber,Aktuber |
Novembre | November | Nwamber,Wamber | Ennwamber | Ennwamber | Wanber | Nunember |
Décembre | December | Djember,Dudjember | Dujambir | Dujambir | Dejamber | Djanber |
Rites et croyances
Si le calendrier berbère a emprunté au calendrier julien sa nomenclature de mois, il n’a repris ni ses festivités ni ses rites. Ainsi, on n’y trouve aucune trace des calendes, des nonnes et des ides. Les rites et les festivités sont ceux de la tradition berbère, tous en rapport avec les travaux de la terre et la symbolique de la fertilité. Chaque mois, chaque saison correspond à une activité agricole. La détermination des saisons se fait à partir des solstices pour l’hiver et l’été et des équinoxes pour le printemps et l’automne Mais, là aussi, on fait intervenir les préoccupations et les travaux. Marceau Gast a parlé, à propos des touaregs de l’Ahaggar, d’un calendrier de la faim, c’est-à-dire d’une division de l’année en fonction des disponibilités des ressources alimentaires ou de leur restriction. Ainsi, Tafsit, le printemps, est l’époque de la floraison et des récoltes de l’orge et du blé, c’est donc une période faste. Ewilen, l’été, est la saison chaude où l’on peut mourir de soif dans le désert. Awelan, l’automne, est l’époque de la récolte des dattes, du mil et du sorgho, c’est une période d’abondance. Tadjrest, l’hiver, est la saison froide durant laquelle la sève ne monte plus dans les végétaux où la nourriture se fait rare. Cette division se retrouve à peu près dans les régions du nord où les saisons sont liées aux activités agricoles et à l’abondance ou à la restriction des ressources. Ainsi, le printemps, tafsut, dans tous les dialectes berbères, incarne le retour du beau temps et une reprise des travaux, l’été est la saison des chaleurs mais aussi des récoltes et des moissons, l’automne la saison des labours et de la cueillette des principaux fruits, l’hiver la mauvaise saison car elle est vide d’activités et symbolise la restriction et même la famine. Les rites de Yannayer visent justement à rompre le cycle de la restriction et de la faim. L’hiver n’est pas encore fini mais déjà on perçoit les prémisses de la belle saison. Si on procède à des sacrifices sanglants, c’est pour fructifier la terre et la mettre sous la protection des forces bénéfiques, si on fait des repas copieux, c’est pour augurer d’une année d’abondance, si on procède à des changements, comme le remplacement des pierres du foyer, c’est pour annoncer le changement de cycle.
Chaque saison est divisée en parties en fonction des activités ou des caractéristiques du climat. Chaque région a sa répartition mais certains découpages sont communs. Ainsi, pour l’hiver, on relève partout une opposition entre deux grandes périodes : les nuits noires, période la plus froide et la plus néfaste, et les nuits blanches, période d’accalmie, annonciatrice du retour de la belle saison. C’est l’opposition desudhan iberkanen/udhan imellalen des Kabyles, erhedhsettefen/erherdh mellen des Touaregs, lyalilkahla/ lyali Ibaydha des arabophones. Une autre période commune que l’on relève partout au « Maghreb » et au Sahara est celle des jours fastes et néfastes : alhussum (les jours pénibles) au nord, sabaa (sous-entendu sbaa ayyam) au sud. Les dates de cette période varient. Ainsi, à ldeles, en pays touareg, elles sont situées entre les quatre derniers jours de février julien et les trois premiers jours de mars julien.
En Kabylie où on appelle ces jours timgharines, les vieilles, la période varie du 28 février au 5 mars juliens. Les croyances pour la période sont les mêmes : il ne faut pas toucher aux instruments aratoires, il ne faut pas faire travailler les bêtes, etc. Ces divisions des saisons et ces croyances sont certainement les bribes du calendrier amazigh primitif, calendrier réglé sur les rythmes des activités agricoles. La communauté des croyances, et parfois des dénominations, le fait remonter à la préhistoire, en tout cas à la période antérieure à la division dialectale de la langue berbère. L’adoption du calendrier julien n’a donc été que formelle puisque les Berbères n’ont emprunté aux Romains que la division de l’année en douze mois et les dénominations de ces mêmes mois. Les rites, les croyances et l’esprit général du calendrier sont amazighs. Ces rites et ces croyances sont également transférés sur des fêtes musulmanes comme l’Achoura ou le Mouloud, intégrés dans la symbolique amazighe du renouvellement et de la fertilité de la terre.
Version originale du texte : M.A Haddadou, universitaire et écrivain
Mohand Akli Haddadou est né en Kabylie dans la tribu des Aït Waghlis (Tasga, commune de Souk Oufella). Il est un linguiste et écrivain, il mène depuis plusieurs années des recherches sur l’histoire des civilisations. Avec une vingtaine de livres publiés à son actif, Il est l’un des auteurs de la région de Kabylie le plus prolifique.
Summary
Article Name
Histoire du nouvel an Berbere Yennayer
Author
M.A. Haddadou
Description
Le
nouvel an berbère ‘’Yennayer’’ signifie rendre justice à la mémoire et à
la culture berbère en tant qu’affluents primordiaux. Le jour de l’An
berbère coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien qui
correspond, en 2015, à l’an 2965 du calendrier berbère.
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Yennayer 2965 : Le calendrier kabyle en vente dans les librairies
10/12/2014 - 20:40 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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TIZI
WEZZU (SIWEL) - Amar Zebbar, militant kabyliste, poète et photographe
marque encore une fois le nouvel an amazigh à travers un calendrier
kabyle . Comme à l’accoutumée, l’édition 2965 incarne un message
d’espoir et de liberté dans un esprit kabyle et révolutionnaire.
En dépit des Fatwa des salafistes interdisant la célébration du
nouvel an Amazigh conjuguée à la politique de négation de l’Etat
algérien du fait kabyle et Amazigh en général, Yennayer 2965 s’annonce
comme une opportunité pour redonner un nouveau souffle à la lutte et à
la culture kabyles.
Grâce à la détermination des militant(e)s kabyles, Yennayer est toujours célébré à travers des festivités culturelles, des actions de rue organisées par le MAK et un calendrier kabyle porteur d’un message révolutionnaire appelant le peuple kabyle à disposer de lui-même. Amar Zebbar, militant kabyliste, poète et photographe marque encore une fois le nouvel an amazigh à travers un calendrier kabyle . Comme à l’accoutumée, l’édition 2965 incarne un message d’espoir et de liberté dans un esprit kabyle et révolutionnaire. Pour Yennayer 2965, Amar Zebbar a rendu, à travers le calendrier, un vibrant hommage aux militants et artistes qui ont marqué chaque période du combat kabyle et la résistance de notre culture aux pouvoirs successifs et leur politique d’arabisation : Mouloud Feraoun, Kamal Amzal, Ali Mecili,Said Mokbel, Katya BenGana, Rachid Tigziri, Matoub Lounes, Ameziane Mehenni, Si Muhend U Mhend, Slimane Azem, Muhend Said u Velâid, Cherifa,Nora, Ait Mislaine, Abdelkader Bouhi. cdb, SIWEL 102047 DEC 14 |
03/12/2014 - 17:57 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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OUED
SOUF (SIWEL) — Dans le Sud algérien, à Oued Souf plus précisément, la
population locale a décidé de s’organiser pour contrer du mieux qu’ils
peuvent le massacre des gazelles par les criminels, assoiffés de sangs,
du Qatar. Ces derniers viennent chaque année pratiquer le braconnage
dans le désert algérien sur invitation officielle de l’Etat algérien.
Les populations locales désespérées de voir leurs précieuses gazelles
livrées à la soif de sang de ces « seigneurs de la mort », ont décidé
d’organiser « l’évasion » de troupeaux entiers de gazelle pour qu’elles
puissent échapper au massacre des maîtres à penser du Daech.
Des gazelles éventrées et abandonnées dans le désert ! Tel est le désespérant spectacle que laisse derrière elles les exécrables expéditions « touristiques » des Emirats arabes-unis, du Qatar et de l’Arabie saoudite. Ces massacres sont organisés sous la protection des autorités algériennes qui fournissent à ces criminels la haute de la protection de la gendarmerie algérienne.
Décidée à faire cesser ce massacre, la population de Oued Souf a
décidé de sauver les dernières gazelles de leur région en organisation
une « opération évasion », lancée au mois de mai dernier afin que ces
gazelles ne soient plus dans les zone sillonnée par les caravanes
criminelles des émirs braconniers qui se déplacent sous la surveillance
de la gendarmerie algérienne.
« Nous avons fait fuir les gazelles pour qu’elles ne soient pas
massacrées par ces émirs. Nous avons voulu dire stop à ce massacre
inacceptable. Nos gazelles sont tuées, éventrées et ces émirs émiratis
ou qataris mangent leurs foies et rejettent le reste du corps dans le
Sahara, comme si cet animal majestueux était un simple déchet
alimentaire ! », Confie, à Algérie Focus, un notable de Oued Souf.
Celui-ci a affirmé qu’un un collectif citoyen a été mis en place pour
organiser ces opérations d’évasion qui ont finalement porté leurs fruits
avec le voyage de la dernière délégation des braconniers des Emirats
Arabes Unis qui a capoté en mai 2014. Les émirs braconniers, déçus de ne
pas trouver de gazelles à massacrer ont rebroussé leur chemin.
Après le succès de cette opération d’évasion, les habitants d’Oued
Souf espèrent sensibiliser d’autres concitoyens dans les wilayas
d’Ouargla, El-Bayadh et Béchar, les régions les plus touchées par le
braconnage des émirs du Golfe, afin de reproduire la même initiative.
« L’Etat est complice et protège même ces tueurs. Si on laisse faire,
nos gazelles vont disparaître à jamais », préviennent enfin plusieurs
sources locales à Oued Souf. La mobilisation ne vient donc que de
commencer…pourvu qu’elle continue et s’intensifie encore davantage
Source Algérie Focus maa, SIWEL 031757 DEC 14 |
29/09/2014 - 12:19 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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TUVIRETT
(SIWEL) — Le rassemblement, auquel a appelé un comité citoyen kabyle de
la localité Tuvirett (Bouira), a été empêché ce matin par les services
répressifs de la police algérienne. Deux jeunes kabyles, figurant parmi
les initiateurs ont été interpellés devant le siège de la wilaya de
Tuvirett, lieu prévu pour le rassemblement. Leurs papiers et les
pancartes dénonçant l’assassinat d’Hervé Gourdel leur ont été
confisqués. Pour rappel, le comité citoyen kabyle de Tuvirett avait
appelé à un rassemblement ce lundi matin 29 septembre à 11h à Tuvirett,
devant le siège de la Wilaya, pour rendre hommage à Hervé Gourdel,
lâchement exécuté par des terroristes algériens
...
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12/01/2015 - 11:24 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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GHARDAIA (SIWEL) —
SOS !! La gendarmerie Algérienne massacre les Mozabites par les gaz toxique !!! Assemblé Mondial Amazigh Dr Kamal Eddine FEKHAR Représentant de la région du Mzab Algérie +213663932646 & +213560221110 kameleddine.fekhar@yahoo.fr Ghardaïa 11/01/2015 Au moment où le monde entier s’indigne et s’érige en force contre le terrorisme et leur folie meurtrière après l’assassinat lâche et spectaculaire des journalistes du journal satirique « Charlie Hebdo » le régime Algérien l’un des grand manipulateur des terroristes (Mokhtar Belmokhtar …etc) et des groupe terroristes en Afrique du nord, continue son acharnement et sa guerre génocidaire contre la minorité Mozabite à Ghardaia à 600 km au sud d’Alger et dans une grave escalade de ces agressions contre la paisible population Mozabite qui se poursuit depuis plus d’une année, les éléments de la gendarmerie Algérienne qui se cantonnent en grand nombre dans le centre-ville de Ghardaia ont usé des gaz lacrymogène toxique en masse en bombardant volontairement l’intérieure des maisons des mozabites par des bombes lacrymogène (interdit universellement), l’éclatement de ces bombes à l’intérieure des petits maisons traditionnelles closes à cause de rigueur du froid de l’ hiver et l’intensité des gaz toxique qui se dégagent provoqua la mort d’au moins trois mozabites par asphyxie… Parallèlement à ces massacre et dans une scène surréaliste, inattendue et dépassant toute imagination sous le regard des témoins ébahis... Les forces de gendarmeries Algériens en uniforme ont introduis des dizaines de terroristes intégristes chanbis du clan du terroriste notoire « Mokhtar Belmokhtar » au quartier « Bab- el-haddad » au cœur du vieux ksar de Ghardaia et sous la protection et la couverture des forces de gendarmerie qui se sont placés sur les terrasses des maisons des mozabites et leurs interdit de sortir de leurs maisons avec la force des armes …. Dés que ces terroristes se sont introduit dans le quartier mozabite, ils commencèrent leurs folie meurtrière en pillant, vandalisant et incendiant les maisons et magazines des mozabites sous les cris d’ « Allah ou akbar , Allah ou akbar… » Tout cela sous la protection des forces de gendarmeries qui leurs assurent la protection et leur ouvrent le chemin en tirant avec force et férocité des bombes lacrymogènes et balles en caoutchoucs contre les mozabites qui essaient de protéger leurs maisons …. Et la guerre génocidaire sans aucun scrupule du régime Algérien contre les mozabites se poursuit... dans l’impunité totale... et dans le silence total surtout des pays démocrates et des instances internationales … Dr Kameleddine Fekhar SIWEL 121124 JAN 15 |
04/05/2014 - 23:20 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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GHARDAIA
(SIWEL) — Ces images horribles montrent clairement des voyous, des
criminelle et des terroristes qui vandalisent, brûlent les champs
appartenant aux Mozabites dans la région de "Laadira"...toute cette
sauvagerie se déroule sous la protection et l’appui de la gendarmerie
nationale...
Y a -t’il quelque chose qui s’appel le peuple Algérien ????????
La sale guerre d’usure, de terreur, d’humiliation, d’appauvrissement, que mène le pouvoir Algérien raciste anti-Amazigh sans pitié et sans relâche, contre les paisibles Mozabites pour les chasser de leurs terrains ancestrales riche en pétrole et en gaz... Ces images horribles montrent clairement des voyous, des criminelle et des terroristes qui vandalisent, brûlent les champs appartenant aux Mozabites dans la région de "Laadira"...toute cette sauvagerie se déroule sous la protection et l’appui de la gendarmerie national.... Je salue au passage le soutien inconditionnel de nos frères et sœurs Amazigh et leurs indignation contre cette guerre que mène du pouvoir contre leurs compatriotes , question pertinente amère ou est le reste du "peuple" Algérien ?? Dr. Kameleddine Fekhar* *Publié sur son nouveau compte Facebook après que son premier compte ait été détruit après son passage en Europe où il a exposé la guerre que l’Etat algérien mène contre le peuple Mozabite |
16/07/2014 - 14:44 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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PARIS
(SIWEL) — La célébration du 14 juillet, fête nationale française, a
encore été cette année l’occasion de réaffirmer la France coloniale.
Comme les zouaves et les tirailleurs sénégalais d’antan, les Etats
africains sont venus à Paris parader et montrer « patte blanche » à leur
génitrice qui décide du sort de ses président , tout comme elle décide
« souverainement » du droit de vie ou de mort des peuples d’Afrique,
casés par les tracés coloniaux, dans des Etats artificiellement crées
pour être inféodés à la France dans l’unique perspective de préserver
ses intérêts dans toutes ses "anciennes" colonies. Cette année l’Algérie
qui terrorise les peuples autochtones du Mzab et de Kabylie, a été
partie prenante de la fête nationale française.
Tout comme les soldats maliens l’année dernière, au plus fort de
la lutte contre le terrorisme (comprendre la lutte contre l’aspiration
de liberté du peuple Touareg), L’Etat algérien fait défiler ses
officiers au défilé du 14 juillet à Paris, capitale de la patrie des
droits de l’homme. Pendant que la république algérienne démocratique et
populaire défile sur les champs Elysées, la gendarmerie algérienne
poursuit tranquillement la mise en place du climat de terreur à
l’encontre du peuple mozabite et verse 26 millions de dollars à la
Palestine, dont les bénéficiaires seront à coup sure les braves
djihadistes du Hamas qui utilise en tout bien tout honneur la population
civile comme boulier humain.
Mais, dans la bien-pensance occidentale, personne ne souffle mot du terrorisme d’Etat pratiqué par l’Algérie contre les mozabites, ni contre les Kabyles. Personne ne songe non plus à "protester" contre l’Etat algérien qui instrumentalise le terrorisme islamiste dans le Sahel à travers l’Aqmi, dont les têtes pensantes sont algériens, mais aussi à travers ses nombreux petits dont le très utile Ansar Dine qui sert a neutraliser le MNLA et son projet d’indépendance de l’Azawad. Bien au contraire, l’Etat algérien est le "partenaire de confiance" de la lutte contre le terrorisme et défile le 14 juillet à Paris dans la capitale des droits de l’Homme. Ci-après, la réalité de l’Etat algérien "démocratique et populaire" en image en vidéo dans le Mzab où il s’attelle à la "pacification" du peuple berbère du Mzab, pour reprendre la terminologie coloniale la France, génitrice des Etats artificiels d’Afrique, dont l’Algérie. mel, SIWEL 161444 JUI 14
La gendarmerie algérienne en mission de pacification attaque les habitations mozabites
La gendarmerie algérienne en mission de dégradation de biens de mozabites
Et quand des militants kabyles tentent de faire entendre la voix
du Mzab à Paris, capitale du pays des droits de l’homme, ils sont
"discrètement" interceptés par la police nationale française
Le 14 juillet sur les champs Elysées, la militante kabyle, Nadia
Ould Said, membre du Collectif des Amazighs en France, a été
discrètement interceptées par la police nationale française pour avoir
tenté de lever le voile le racisme d’Etat pratiqué par l’Algérie à
l’encontre du peuple berbère de Mzab
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dimanche
25 janvier 2015
23/06/2014 - 20:25 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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ALGER
(SIWEL) — Les autorités algériennes ont décidé d’interdire
l’organisation d’une manifestation culturelle en hommage à Matoub Lounès
à Alger. « Allez organiser cet hommage à Tizi-Ouzou », a rétorqué un
responsable de la wilaya d’Alger à Bouzid Ichalalene, président de
l’association Taghzout qui collabore dans l’organisation de cet hommage
avec la Fondation Matoub Lounès.
« La wilaya d’Alger et le ministère de l’intérieur refusent
catégoriquement le déroulement de la journée culturelle en hommage à
Matoub Lounès prévue le 24 juin 2014 à la salle Atlas de Bab El-Oued », a
indiqué Bouzid Ichalalene dans une déclaration rendue publique ce
lundi.
« Selon les motifs avancés par la wilaya d’Alger, les statuts de notre association et la Fondation Matoub Lounès ne sont pas en conformité avec la réglementation en vigueur. C’est un pur mensonge car notre association est agréée depuis cette année et la fondation Matoub Lounès dispose d’un agrément depuis 1995 », s’indigne président de l’association Taghzout. « Cette interdiction est “une décision politique ». « Matoub Lounès dérange toujours et nos autorités refusent que sa mémoire soit réhabilitée. Il est, pourtant, un chanteur algérien avant d’être kabyle (sic) », a ajouté Ichalalene dans sa déclaration. « Ayant déjà dépensé pas moins de 2 millions de DA, nous n’allons pas nous taire face à cette grave atteinte à la liberté d’expression. Nous allons mobiliser tous les moyens nécessaires pour dénoncer cette censure », a dénoncé Bouzid Ichalalene. wbw SIWEL 242025 JUIN 14 |
06/09/2014 - 21:24 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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ALGER
(SIWEL) — Devant le tollé général soulevé par le lapsus qu’aurait
commis vendredi soir Geneviève de Fontenay, ancienne organisatrice du
concours miss France, invitée d’honneur du concours miss Algérie 2014,
en parlant de « l’Algérie française » dans son discours, le peuple
kabyle se sent autant choqué lorsqu’il entend parler de "Kabylie
algérienne"
La phrase qu’aurait prononcée la marraine du concours Miss Algérie
a provoqué la colère des participants, allant jusqu’à faire quitter la
salle de l’hôtel Hilton où se déroulait le concours à une ministre, des
personnalités et des chefs d’entreprises...
Si ces gens du pouvoir algérien sont scandalisés par cette "gaffe", que dire des Kabyles que ce même pouvoir veut arabiser et islamiser, car selon la constitution algérienne, pour être citoyen algérien, il faut être arabe ET musulman ! Le chantre de la Kabylie, assassiné par le régime algérien, Matoub Lounès, leur avait déjà rétorqué : "Je suis Kabyle. Je suis laïc. Je ne suis pas arabe et je ne suis pas obligé d’être musulman", tout est dit. Le peuple kabyle ainsi que tous les peuples amazighs ne sont aucunement concernés par les constantes "arabité" et "islamité" sacralisées par la constitution algérienne, triturée à maintes reprises, mais dont ces foutues constantes n’ont jamais été mises à jour depuis l’indépendance de l’Algérie. Le peuple kabyle et tous les peuples amazighs ne sont pas des arabes puisqu’ils sont des Amazighs, des Hommes libre, et dont la religion, laïques qu’ils sont, doit rester dans le domaine privé. Tout comme l’Algérie était considérée par la France comme un ensemble de départements français, on sait ce qu’il en est advenu après. il en sera de même avec la Kabylie, considérée par l’Algérie comme un ensemble de wilayates... demain la Kabylie sera libre ! wbw SIWEL 062124 SEP 14 |
05/06/2014 - 17:53 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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ALGER
(SIWEL) — Nouria Benghabrit, la nouvelle ministre de l’Education
nationale avait récemment déclaré à des journalistes d’El Watan, que
« pour se positionner », « l’enseignement de la langue amazighe doit
être obligatoire ». Mal lui en prit car quelques jours plus tard, dans
un cafouillage absurde qui reflète la schizophrénie de l’Etat algérien
la ministre algérienne de l’éducation a affirmé que l’enseignement de la
langue berbère traverse des problèmes « liées à sa normalisation
puisque la langue amazigh a un aspect facultatif » (sic) ! ... Mais oui
madame la ministre, justement ! Du coup, une autre question se pose : si
le caractère « obligatoire » n’est pas la solution au caractère
« facultatif », le « dispositif de normalisation » lié à la « triple
graphie » ne trouverait-il, par le plus pur des hasards, sa solution
dans la graphie arabe ?
Visiblement la nouvelle ministre algérienne de l’Education ne
maitrise pas « comme il faut » les rouages de l’Etat algérien. Après
s’être imprudemment hasardée à se déclarer favorable à l’enseignement
obligatoire de Tamazight parce « qu’il ne faut surtout pas
‘‘ghettoïser’’ cette langue. Eu égard à son statut aujourd’hui de langue
nationale, il faut qu’elle se positionne. Et pour se positionner il
faut que son enseignement soit obligatoire », c’est que la ministre
algérienne de l’Education déclarait il ny a peu aux journalistes d’El
Watan. Cependant, Mme Nouria Benghabrit, qui s’était déjà attirée les
foudres des « barbus » pour cause d’origines juives, aussitôt démenties
d’ailleurs, a vite fait de faire marche arrière !
Comme il n’est pas possible de divulguer les raisons éminemment politiques, et raciste, qui motivent sa volte-face, Mme la ministre a eu quelques difficultés à justifier sa reculade et n’a rien trouvé de mieux à dire que : « l’enseignement de la langue berbère traverse des problèmes liées à sa normalisation puisque la langue amazigh a un aspect facultatif »… Autrement dit Tamazight a des problèmes de normalisation parce qu’elle a un statut facultatif mais ce n’est pas en la rendant obligatoire qu’on règlera le problème. Mme Benghabrit propose donc de « mettre en place un dispositif de normalisation » de Tamazight. Or, le problème de la « normalisation », du point de vue de l’Etat algérien, butte sur un problème majeur, éminemment politique et idéologique, qui est celui du choix de la graphie. Et, autre problème majeur pour l’Etat arabo-islamique d’Alger, il se trouve que pour ce qui concerne la Kabylie, bastion incontestable de la lutte culturelle, linguistique et identitaire, l’étude et l’enseignement de Tamazight dispose d’un capital scientifique qui date de près d’un siècle et demi en graphie latine. De 1887 à 2014, de Bensedira à Si Amar Boulifa, de Mouloud Mammeri à Salem Chaker, toutes les générations de berbérisants, les élites scientifiques et intellectuelles, les écrivains, les poètes, les militants, les jeunes, les vieux, les hommes, les femmes, tous ont laborieusement contribué à enrichir et à capitaliser ce siècle et demi de travaux et de recherche scientifique. mel, SIWEL 051753 JUIN 14
Pour les générations de kabyles de la post-indépendance
algérienne, ce travail d’enrichissement et de capitalisation s’est fait
dans un climat de terreur, de répression, de marginalisation, d’exil et
d’assassinats. Ce n’est qu’après deux années de terrorisme, de 2001 à
2003, et 128 assassinats, que l’Etat algérien a daigné accorder un
prétendu statut de « langue nationale » à Tamazight, non sans avoir
préalablement mis en place un système d’acculturation et de substitut
identitaire en faveur de l’arabo-islamisme : langue, culture et
identité.
Après avoir placé, d’emblée, l’enseignement de tamazight dans une logique parfaitement intentionnelle de « triple choix » entre les graphies arabe, latine et Tifinagh, en plus de son caractère facultatif et résolument dissuasif, il voudrait aujourd’hui « normaliser » l’enseignement de Tamazight ! Alors maintenant que l’on sait que le caractère « obligatoire » n’est pas la solution au caractère « facultatif », on saura sous peu que le « dispositif de normalisation » lié à la « triple graphie » ne peut trouver de solution que dans la « graphie arabe » qui sera, dans la réalité, la solution qui permettra à l’Etat algérien de mettre à la poubelle un siècle et demi de capital scientifique en matière de recherche et d’enseignement berbérisants, histoire de repartir à zéro sur des bases faussées d’avance et qui ramèneront l’enseignement du berbère dans le giron arabe...autrement dit : retour à la case départ ! |
04/05/2014 - 23:20 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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GHARDAIA
(SIWEL) — Ces images horribles montrent clairement des voyous, des
criminelle et des terroristes qui vandalisent, brûlent les champs
appartenant aux Mozabites dans la région de "Laadira"...toute cette
sauvagerie se déroule sous la protection et l’appui de la gendarmerie
nationale...
Y a -t’il quelque chose qui s’appel le peuple Algérien ????????
La sale guerre d’usure, de terreur, d’humiliation, d’appauvrissement, que mène le pouvoir Algérien raciste anti-Amazigh sans pitié et sans relâche, contre les paisibles Mozabites pour les chasser de leurs terrains ancestrales riche en pétrole et en gaz... Ces images horribles montrent clairement des voyous, des criminelle et des terroristes qui vandalisent, brûlent les champs appartenant aux Mozabites dans la région de "Laadira"...toute cette sauvagerie se déroule sous la protection et l’appui de la gendarmerie national.... Je salue au passage le soutien inconditionnel de nos frères et sœurs Amazigh et leurs indignation contre cette guerre que mène du pouvoir contre leurs compatriotes , question pertinente amère ou est le reste du "peuple" Algérien ?? Dr. Kameleddine Fekhar* *Publié sur son nouveau compte Facebook après que son premier compte ait été détruit après son passage en Europe où il a exposé la guerre que l’Etat algérien mène contre le peuple Mozabite |
05/05/2014 - 22:27 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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GHARDAIA
(SIWEL) — " Le juge de la cour de Ghardaïa Mr « Fentiz » à condamné à
des peins lourdes à la prison ferme les jeunes Mozabites qui défendait
leur quartier contre les agressions sauvages des bandes des terroristes,
et en même temps et dans la même juridiction le juge d’instruction de
tribunal de Ghardaïa « Bouzidaoui El khathir », a relâché cinq arabes
accusé de tentative d’assassinat du jeun Mozabites « Babker Houcin » et à
rappeler que ces cinq assassins ont été identifier et filmé en flagrant
délit en plein action de poignardé la victime sur des vidéos qui
circulé sur le net !!!", déclare le Dr Kameleddine Fekhar qui s’insurge
contre cette incroyable injustice que pratique ouvertement l’Etat
algérien contre les mozabites.
" La justice Algérienne participe activement à la guerre menée par le pouvoir contre les Mozabites
Ce jour le 05/05/2014 l’injustice, le mépris, le racisme, la haine du pouvoir Algérien contre les Mozabites à attend son paroxysme. Le juge de la cour de Ghardaïa Mr « Fentiz » à condamné à des peins lourdes à la prison ferme les jeunes Mozabites qui défendait leur quartier contre les agressions sauvages des bandes des terroristes, et en même temps et dans la même juridiction le juge d’instruction de tribunal de Ghardaïa « Bouzidaoui El khathir », a relâché cinq arabes accusé de tentative d’assassinat du jeun Mozabites « Babker Houcin » et à rappeler que ces cinq assassins ont été identifier et filmé en flagrant délit en plein action de poignardé la victime sur des vidéos qui circulé sur le net !!! A rappeler que les services de l’ordre ( police et gendarme) ont été vu par tout le monde (voir photos) en flagrant délit de complicité avec les dizaines de voyous et terroristes arabes qui attaqué les quartiers et magasins Mozabites avec les cocktail Molotov et différents armes blanches et qui n’ont arrêté personnes des agresseurs sont les mêmes policiers et gendarmes qui ont arrêté les jeunes Mozabites qui défendaient leur quartier et puis ils les ont présenté au procures de la république du tribunal de Ghardaïa sous des graves accusations !! et la suite de ce massacre et de cette guerre est les condamnation des jeunes Mozabites à des peines lourdes à la prison ferme... Que ce pays d’injustice et de racisme institutionnalisé contre les Amazighs et de tous ce qui est original et beau soit maudit !!! Ghardaia, le 05/05/2014 Dr. Kameleddine Fekhar |
30/09/2014 - 11:12 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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AKBOU
(SIWEL) — La coordination d’Akbou du Mouvement pour l’autodétermination
de la Kabylie (MAK) s’est réunie hier pour examiner l’actualité kabyle
dominée par une situation inquiétante à plus d’un titre et où une
campagne médiatique calomnieuse vise clairement à stigmatiser la
Kabylie.
...
A l’issue d’un débat fructueux, la coordination d’Akbou a décidé d’interpeller publiquement le peuple kabyle et appelle à une marche populaire le 18 octobre à Akbou pour dénoncer l’entretien et l’instrumentalisation de l’insécurité et du terrorisme, l’institutionnalisation de la violence et de la corruption, la destruction systématique et préméditée de l’environnement kabyle et enfin dénoncer la campagne de diffamation franco-algérienne qui vise la Kabylie. L’appel rappelle que les aspirations du peuple kabyle restent inchangés pour la réalisation d’une Kabylie, libre, démocratique, laïque et sociale. Les Mots d’ordre de la marche à laquelle la coordination MAK d’Akbou sont : • Halte aux kidnappings, au terrorisme et à l’insécurité entretenus par l’Etat algérien en Kabylie • Condamner la campagne de diffamation franco-algérienne menée contre la Kabylie suite à l’enlèvement et l’exécution d’un touriste français. • Non à la destruction de l’environnement kabyle • Non à la violence et à la corruption institutionnalisées. • Pour une Kabylie libre, démocratique, laïque et sociale. ... ... ... ... AD YIDIR UΓREF AQVAYLI DI TDUKLI D TLELLI ... ... ... ... Ci-dessous en pièce-jointe l’appel d’Akbou à imprimer et diffuser massivement |
trimoine : une journée en robe kabyle à Tizi-Ouzou en mai
25/03/2014 - 15:00 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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TIZI-WEZU
(SIWEL) — Une journée en robe kabyle sera organisée le jeudi 1er mai
prochain à Tizi Ouzou, à l’initiative de jeunes internautes de Kabylie.
Objectif : réunir le plus de jeunes filles en robes kabyles pour rendre
hommage aux traditions vestimentaires de nos aïeules.
C’est à la place de l’Olivier, au Centre-ville, que devront se
réunir les participantes à partir de 10h, vêtues de leurs plus belles
robes kabyles, avec les spécificités décoratives de chaque région de
Kabylie : avec ou sans manches, col rond ou en V, avec ou sans
épaulettes, avec ou sans la fouta, avec la ceinture Agus ou Acemmar...
Un événement qui vient faire écho à celui tenu il y a quelques jours à Alger, où des Algéroises s’étaient munies de leurs haïks et des Algérois de leur bleus de Chine pour une journée de reconstitution. wbw/avec Vinyculture SIWEL 251221 MAR 14
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1 Message |
12/12/2014 - 15:57 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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TIZI-OUZOU
(SIWEL) — Depuis 2009, le conseil universitaire MAK de l’université
Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou célèbre le nouvel an Amazigh avec une
manifestation de rue dans la ville des Genets. Pour Yennayer 2965, il
appelle à la communauté estudiantine et l’ensemble des citoyens à
marcher ce 12 janvier à Tizi Wezzu.
Réuni le mercredi 10 décembre, le conseil universitaire MAK de
Tizi Ouzou a décidé, entre autre, de marcher le 12 janvier à Tizi Ouzou
pour célébrer le nouvel an Amazigh qu’il inscrit comme une journée
d’action en faveur de la liberté du peuple kabyle.
A travers cette manifestation de rue, le conseil universitaire tient à dénoncer le plan d’anéantissement de l’université kabyle, la politique d’arabisation, l’insécurité kidnappings, la destruction de l’environnement, la corruption, le chantage économique et l’appauvrissement de la Kabylie. Le Conseil universitaire de Tizi-Ouzou du MAK ( CUTO-MAK) considère que cette marche sera aussi l’occasion de réitérer la détermination du MAK à libérer la Kabylie du joug algérien, de soutenir les mouvements sociaux qui remettent en cause l’ordre établi et d’exprimer la solidarité du peuple kabyle au peuple de l’Azawad et aux kurdes de Kobanê. cdb, SIWEL 121557 DEC 14 En pièce-jointe le PV de réunion du CUTO_MAK |
y a 32 ans, Kamel Amzal était assassiné par les hordes islamistes
02/11/2014 - 15:51 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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TIFERDOUT
(SIWEL) — Il y a 32 ans, le 02 Novembre 1982, Kamel AMZAL, étudiant
kabyle de 22 ans, était assassiné par les islamistes à Alger alors qu’il
affichait un appel à une assemblée générale. Pour rappel, afin
d’immortaliser le nom du premier martyre kabyle assassiné par les hordes
islamistes, le Gouvernement provisoire kabyle (GPK) avait proclamé la
journée du 2 novembre "Journée nationale de l’étudiant kabyle" Nous
sommes le 02 novembre : Hommage à la mémoire de Kamel Amzal, ne
l’oublions pas...
Kamel Amzal, (Maǧid At Waεmar) est né le 13 octobre 1962 à Tiferdud, en Kabylie. Iil a fait ses études primaires à l’école de son village natal, puis il rejoint le collège Amar At Ccixx avant de faire le lycée de Mustapha Ben Boulaid à Asqif n Tmana (Ex Michelet). Après le baccalauréat qu’il obtient en 1981, il s’inscrit pour une licence en interprétariat (espagnol) à l’université de Ben Aknoun (Alger). Extrêmement doué pour les études, son parcours d’étudiant est irréprochable. Déjà au lycée, Kamel Amzal était l’un des militants les plus actifs de sa génération lors des événements du printemps berbère de 1980. Son combat s’amplifia lorsqu’il eut l’occasion de connaître d’autres militants kabyles qui activaient clandestinement dans la mouvance démocratique a l’université de Ben Aknoun, tel que Mustapha Bacha par exemple. Mais, soutenus par le pouvoir algérien contre les militants kabyles, les islamistes commençaient a menacer ouvertement les militants berbéro-démocrates. Kamel Amzal refusait de se laisser intimider et s’opposait ouvertement au diktat des islamistes, au point de lui valoir le surnom de « el chaytan el ahmar », ce qui signifie le satan rouge, rouge du fait que le courant démocratique kabyle était, à cette époque largement ancré à gauche. La veille de son assassinat, une lettre de menace est trouvée sous la porte de la chambre universitaire de Kamel Amzal. Malgré cela, son audace le pousse à affronter les islamistes, il ne se laisse pas intimider. Persistant dans son militantisme, le 02 novembre 1982, Kamel Amzal va afficher un appel à une assemblée générale pour l’élection démocratique du comité universitaire. Au Moment où il affichait l’appel, un groupe de frères musulmans, armés de poignards et de barres de fer, s’introduit dans l’enceinte universitaire et charge Kamel Amzal et ses camarades, sur des cris d’Allah Akbar !... Kamel Amzal n’avait que sa ceinture pour se défendre et les coups de poignards s’abattaient sur lui. Il fut sauvagement assassiné. L islamistes, après lui avoir arraché sa chemise, l’avaient éventré avec un sabre devant ses camarades impuissants qui ne disposaient d’aucune arme pour venir en aide à leur camarade qui venait de se faire sabrer par les islamistes qui accomplissant ainsi leur premier crime contre un militant kabyle démocrate. Suite à ce lâche assassinat, 23 islamistes sont arrêtées avant d’être relâchés dans la foulée de leur arrestation par les autorités. Parmi eux, il y avait Abassi Madani, le futur fondateur du FIS, dont seront par la suite issu les groupe islamo-terroristes de l’AIS, GIA, GSPC puis AQMI Suite au témoignage courageux de Aziz Tari, une parodie de justice s’en est suivie, permettant ainsi l’inculpation d’un extra universitaire, fils de paysan, dénommé LASSOULI Fatah Allah pêcheur de profession qui fut condamné comme étant un détenu politique, à huit ans de réclusion, puis gracié quatre années plus tard par le président Chadli Ben Djedid, ôtant ainsi, toute crédibilité au système judiciaire algérien . Les 70 et 80 furent une période où l’affrontement idéologique entre les Frères musulmans théocratiques et intégristes et le Mouvement berbère démocratique et laïque était frontal. Le régime arabo-islamique algérien soutenait ouvertement les frères musulmans pour faire barrage au mouvement berbère. Le problème ne se posait pas à l’Université de Tizi-Ouzou et de Vgayet mais à Alger, où le militantisme kabyle dérangeait les islamistes qui voulaient fasse main basse sur les milieux universitaires, les conflits entre les kabyles et les islamistes étaient permanents. Au début des années 90, une tentative de réouverture du dossier de l’affaire de Kamel Amzal par la famille et les proches du défunt, a reçu un refus catégorique prétextant que le dossier est définitivement clos et pour cause, l’une des personnes arrêtées puis relâchées n’était autre que Abassi Madani, chef du Front islamique du salut. En 1994, soit douze ans après, on apprend que le même LASSOULI Fatah Allah, celui qui avait été condamnée pour l’assassinat de kamel Amzal a 8 ans de prison avant d’être gracié, était un militant de la première heure au sein du FIS. il sera mis" hors d’état de nuire" par les services de sécurité après une tentative échouée d’attentat, pour le compte du GIA. Kamel Amzal,aura été la première victime kabyle du terrorisme islamiste. une longue liste d’autres kabyles suivront, éliminés les uns après les autres : Tahar Djaout, Smail Yefsah, Nabila Djehnine, la jeune Katia Benghana,, Rachid Tigziri et bien d’autres encore... La veille de sa mort, Kamel Amzal, comme averti par un pré-sentiment, écrivait ce petit poème prémonitoire : Hélas ! Que d’années se sont passées Sans que je m’en sois apercu Ou bien on était toujours deçu De ce qu’on a de cette vie C’est à vingt ans que commence la vie Vingt ans ; Force de jeunesse... Age de tout privilège Et moi, en cet âge J’ai déjà vieilli Ma vieillesse est prématurée Quand moi j’étais berger... Et que mes amis étudiaient Moi je cherchais où loger Les jours passent... Pour les uns apportent la joie Pour les autres le souci Alors, Pourquoi se lamenter Et pleurer son sort Lorsqu’on sait d’avance Je marche vers la mort Sans peine ni souffrance Pourquoi crier sort et destin Sort de mon sort Rentre et moi je sors. (Xas ulama tɣaveḍ, lexyal-ik atan ger-anneɣ) SIWEL021551 NOV 14 |
07/10/2014 - 09:33 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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KABYLIE
(SIWEL) — Après Ighil Ali (Congrès Constitutif du MAK), Tizi n
Tsemlal/Tizi Lqern ( Convention Nationale Kabyle), Sahel ( 2ème congrès
du MAK), At Hemdun ( Conseil National qui a consacré le passage de
l’autonomie à l’autodétermination), Smaoun ( Conférence Nationale des
cadres), Tifrit, Maraghna, Taqervust et Ait Mislaine ( élection du
drapeau kabyle), c’est au tour du village Ait Ouabane (commune Akbil,
département de Tizi Ouzou) de marquer son nom en lettre de liberté dans
l’histoire du combat kabyle en accueillant le 31 octobre 2014 la
Conférence Nationale Kabyle.
...
A cet effet, le MAK réitère son appel aux forces vives de la Kabylie : « Seules notre union et notre solidarité pourront sauver la Kabylie. Le MAK appelle toutes les associations culturelles, sociales, environnementales, les syndicats autonomes, les acteurs politiques et intellectuels kabyles, les comités de villages et de quartier à prendre part à la conférence nationale kabyle qui se tiendra le 31 octobre 2014 afin de débattre tous ensemble, dans le respect mutuel et la fraternité, de l’avenir de la Kabylie qui réclame notre union »., précise-t-il dans son appel que voici dans son intégralité. AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN MOUVEMENT POUR L’AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE M A K Appel aux forces vives de Kabylie La Kabylie, en tant que territoire, peuple et nation, a été indépendante jusqu’à l’invasion française en 1857. Bien qu’annexée après l’insurrection de 1871, la Kabylie a toujours eu une identité et une existence propres au sein de l’ensemble algérien et nord-africain. Sa forte identité amazighe, ses valeurs démocratiques et laïques constituent un obstacle qui gêne la programmation de sa dissolution dans le monde arabo-islamique. Aussi, depuis l’« indépendance » de l’Algérie, pour laquelle elle a consenti d’immenses sacrifices, elle ne cesse de subir les agressions des régimes islamo-baathiste de l’Etat Algérien : franches et ponctuelles, par des féroces répressions, comme en 1963 et 2001 ; ou sournoises et permanentes par une falsification historique et identitaire, via une arabisation forcée doublée d’une instrumentalisation religieuse, en plus de l’implantation régulière de populations arabophones en terre kabyle. Mais la nuisance de l’Etat algérien ne s’arrête pas là ! À cela, il faut ajouter le sabotage social par la « délocalisation » du terrorisme en Kabylie qui est devenue, depuis la loi scélérate d’amnistie du terrorisme, l’unique endroit où le terrorisme est actif ; le sabotage écologique, via les innombrables feux de forêts, le pillage du sable et le détournement des eaux de montagne ; le sabotage économique via l’étouffement fiscal, l’installation et l’entretien d’une insécurité visant à décourage tout investissement en pays Kabyle et forçant même les plus téméraires des entrepreneurs kabyles à se délocaliser en régions arabophones, où même là, ils demeurent les cibles privilégiées du chantage et du sabotage du gouvernement algérien. La Kabylie est aujourd’hui au bord de l’anéantissement total et définitif ! Les fléaux qui lui sont infligés par l’Etat algérien sont puissants, multiples et variés. Le sursaut du peuple kabyle est devenu une urgence vitale. Seule l’union et la solidarité de tous les Kabyles pourront la sauver de cette mort programmée. Au lendemain de la féroce répression du 20 avril 2014, la Kabylie a su dépasser les clivages naturellement induits par sa grande liberté de pensée. Elle a su répondre massivement à l’appel du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie le 27 avril 2014 où, à travers une grandiose marche, elle a réaffirmé sa volonté à se débarrasser du joug néo-colonial algérien, de son système assimilationniste, mafieux et criminel. Le 27 avril 2014, le peuple kabyle a de nouveau réaffirmé sa volonté à vivre dans une Kabylie libre, solidaire, fraternelle, ancrée dans son socle, kabyle, amazigh et nord-africain dans le cadre d’un Etat démocratique, laïque et résolument inscrit dans la modernité et l’universalité. Mais pour réaliser cet objectif, clairement exprimé par le peuple kabyle, l’union de toutes les forces vives de la Kabylie est une nécessité absolue. Le pays kabyle est gravement menacé et l’heure est au rassemblement de toutes ses forces vives. Militons tous ensemble pour le droit du peuple kabyle à choisir librement son propre destin pour vivre dans la liberté, la sécurité et la dignité ! Seules notre union et notre solidarité pourront sauver la Kabylie. Le MAK appelle toutes les associations culturelles, sociales, environnementales, les syndicats autonomes, les acteurs politiques et intellectuels kabyles, les comités de villages et de quartier à prendre part à la conférence nationale kabyle qui se tiendra le 31 octobre 2014 afin de débattre tous ensemble, dans le respect mutuel et la fraternité, de l’avenir de la Kabylie qui réclame notre union. Enfin, nous appelons le peuple kabyle à demeurer vigilant, unis et solidaire, de même que nous recommandons aux comités de village et de quartier de poursuivre, d’étendre et d’intensifier la réappropriation de leurs prérogatives traditionnelles et historiques ; une initiative déjà prise, et avec succès, par un certain nombre de villages, tant il est devenu évident que la gestion de notre bien-être et de notre sécurité ne peut être assurée que par nous-mêmes. Seules notre union et notre solidarité pourront sauver la Kabylie. Notre salut ne dépend que de notre union ! Kabylie, le 13 Août 2014, Le Mouvement Pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) Contact pour participer : atwaggur@gmail.com |
15/12/2014 - 12:53 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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AGOUNI
GUEGHRANE (SIWEL) — L’APC d’Agouni Gueghrane est fermée depuis deux
jours par les jeunes chômeurs de la localité qui dénoncent un maire qui a
procédé à des recrutements dans les coulisses sans respecter le
principe de la transparence et le critère de la compétences.
Suite à cet énième mouvement protestataire dans la commune, la
coordination inter-village d’Agouni Gueghrane , s’est réunie hier. Elle a
désigné une délégation qui a remis, ce matin, au chef de Daira
d’Iwadiyen, une déclaration dans laquelle elle exige la dissolution pure
et simple de l’APC,
"Face à cette désolation inscrite au final dans la durée, au manque flagrant d’égards à l’endroit d’une population sobre et indulgente , la coordination des comités de village demande avec insistance aux autorités concernées l’application urgente des mesures de dissolution de l’Assemblée Populaire Communale d’Agouni-Guéghrane, la révocation de son secrétaire général ainsi que l’annulation des résultats du dernier concours de recrutement organisé par la dite-APC", lit-on dans la la déclaration. En illustration la déclaration dans sa totalité cdb, SIWEL 151253 DEC 14 |
https://www.kabyle.com/revue-de-presse/amina-femen-pose-nue-encore-fois-22130
Amina Femen pose nue encore une fois !
Après
s’être tirée d’affaire suite à une arrestation qui a duré plus de 3
mois pour profanation de sépulture à Kairouan, Amina Sboui dite Amina
Tyler, la Femen tunisienne, sévit encore et s’affiche nue encore une
fois sur son profile facebook. Une photo qui paraît nettement plus
« stylée » que la première qui était plus spontanée. Elle apparaît avec
un jeans, sans haut, les seins tachés de peinture telles des fresques
pour écrire le message « we don’t need your di mocracy », ce qui nous
fait penser à la chanson de Pink Floyd « we aint need no education ».
Comme
elle nous a habitués, une cigarette à la main qui allume un bout de
tissu bouchant une bouteille d’alcool, une photo qui met en avant son
côté rebelle et révolté.
https://twitter.com/Femen_France/
http://www.baya.tn/2013/08/15/amina-femen-pose-nue-encore-une-fois/
https://twitter.com/Femen_France/
http://www.baya.tn/2013/08/15/amina-femen-pose-nue-encore-une-fois/
cette
femme elle est intiligente parrapport aux femmes musulmanes qui sont
faite juste pour produire des bebes dans l,obscurite avec leurs ajmbes
en l,air ou elles ont meme pas le droit a l,orgasme car l,homme est con
et fanatique dans le monde arabo-musulman. donc cette veut veut montrer
au monde con que le corp de la femme et la un corp avec des organes qui
fonctionne pour reproduire la vie sur terre , comme les mouches et
toute la vie . chez les europeens et les asiatiques le sexe n,est qu,un
plaisir tres court une facon de se entir bien et degager le sperme pour
que la prostata se porte bien.enfin pauvres femme musulmanes c,est
elles qui donnent naissance a ces monstres . azul espece d,aghyoul
https://www.kabyle.com/revue-de-presse/amina-femen-pose-nue-encore-fois-22130
12/11/2014 - 15:24 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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RENNES
(SIWEL) — Ce dimanche 23 novembre 2014 de 9 h à 18 h à l’UAIR, au 62
rue de Dinan, l’ACBB - Association Culturelle des Berbères de Bretagne
organise une journée du berbère autour de l’épineux problème de la
Kabylie. Le leader kabyle, Ferhat Mehenni, fondateur pour mouvement pour
l’autodétermination de la Kabylie et président du Gouvernement
provisoire kabyle, l’Anavad, donnera une conférence autour des points
marquants de l’Histoire de la Kabylie et de son droit à son
autodétermination. Malika Baraka, militante autonomiste kabyle, animera
quant à elle, une conférence sur le thème de la situation géopolitique
de la Kabylie.
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http://www.tamurt.info/fr/Rassemblement-a-l-universite-de-Tizi-Ouzou-Les-etudiants-condamnent-la-violation-des-franchises-universitaires.html?lang=fr
24/11/2014 - 12:26 par
SIWEL - Agence kabyle d'information
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TIZI-OUZOU
(SIWEL) — Suite aux agissements indignes du pouvoir central d’Alger en
Kabylie, dont le dernier acte révoltant à cette fois visé l’Université
de Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou en violant ses franchises par les
services de la Gendarmerie algérienne. Un article de notre confrère
kabylie-actualité
En réaction, les étudiants de l’UMMTO ont tenu un sit-in de protestation devant l’ancienne bibliothèque centrale de HASNAOUA, avec le soutien du syndicat autonome des enseignants universitaires de l’enseignement supérieur (CNES) ainsi que le syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), où ils ont dénoncé fermement cet acte odieux. En effet, cette violation des franchises universitaires de jeudi passé est une énième provocation visant la normalisation d’une Kabylie toujours rebelle et sur ses gardes, n’est-ce pas une machination afin de régler les conflits de clans sur la succession d’un président agonisant. Cette Kabylie poudrière ayant vomi le pouvoir central et ses supplétifs locaux, ainsi que ce corps dit de sécurité responsable de l’assassinat de 128 jeunes kabyles épris de liberté. Lors de son intervention Mouloud Hamrani, étudiant au département de chimie a indiqué que cette violation des franchies universitaire est une machination contre l’université de Mouloud Mammeri. « Nous devons être vigilant face à de tels agissements, car ils visent à instrumentaliser l’université à des fins politiques », a-t-il dit, avant d’ajouter que chaque étudiant de cette université doit prendre ses responsabilités pour défendre cette université qui a tant enduré dans le passé. « L’université de Mouloud Mammeri est née dans la misère, elle vit dans la misère et si nous n’agissons pas elle mourra dans la misère », a-t-il martelé. Le représentant du SNAPAP a dans son intervention condamné cet acte ignoble, en appelant la communauté universitaire à se rassembler et à s’unir contre tous ces agissements qui visent à déstabiliser l’université de Mouloud Mammeri. Quant à lui, le représentant du CNES a salué la mobilisation de toute la composante universitaire, en affirmant que c’est cette union qui fera barrage à toutes ces magouilles qui visent uniquement à servir les objectifs personnels des architectes de ces actes abjects. Plusieurs autres interventions ont été faites par les déférents protestataires où ils ont condamné la violation des franchises de l’université de Mouloud Mammeri par les services de la gendarmerie Nationale, en affirmant leurs refus que cette université soit le théâtre des magouilles politiques du pouvoir central d’Alger. Source Kabylie actualité SIWEL 241226 NOV 14 |
http://tamurt.info/fr/neuvieme-meutre-a-ghardaia-un-mozabite-de-17-ans-assassine-par-un-groupe-de-jeunes-arabes-chaambas,6807.html
https://www.kabyle.com/breves/calendrier-kabyle-29652015-du-reseau-lanavad-23852
Calendrier kabyle 2965/2015 du Réseau de l'Anavad
Le réseau kabyle AẒEṬṬA ANAVAD, a conçu et mis en vente un calendrier amazigh entièrement en Kabyle au tarif de 3 euros.
Ce calendrier entièrement en kabyle rend hommage à la résistance des femmes kabyles et à leur persévérance dans la transmission de la langue et de la culture kabyle.
A chaque jour de l’année correspond un prénom typiquement kabyle ou amazigh. Toutes les fêtes nationales kabyles sont indiquées : le 2 novembre, journée de l’étudiant kabyle, dédié à Kamel Amzal, assassiné par les hordes intégristes ; le 14 juin, journée de la nation Kabyle ou le peuple kabyle à fait descendre deux millions de Kabyles sur Alger, le 20 avril qui symbolise la double commémoration des printemps Noir et Amazigh.
Pour se procurer ce calendrier, contactez l’AẒEṬṬA ANAVAD au 06.82.91.05.11
Ce calendrier entièrement en kabyle rend hommage à la résistance des femmes kabyles et à leur persévérance dans la transmission de la langue et de la culture kabyle.
A chaque jour de l’année correspond un prénom typiquement kabyle ou amazigh. Toutes les fêtes nationales kabyles sont indiquées : le 2 novembre, journée de l’étudiant kabyle, dédié à Kamel Amzal, assassiné par les hordes intégristes ; le 14 juin, journée de la nation Kabyle ou le peuple kabyle à fait descendre deux millions de Kabyles sur Alger, le 20 avril qui symbolise la double commémoration des printemps Noir et Amazigh.
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http://nsa20.casimages.com/img/2010/08/30/100830125603627531.jpg
la vertufauxcul de l'autoproclamé journaliste du monde arabe, ça on savait, mais que Mdp s'y laisse prendre...
y'a comme un malaise....