Balade à Saint-Jean
Le départ de la vidéo se situe après la place Lamoricière, rue Seguy
VILLEVALEIX, ensuite le Bld Victor HUGO, en passant devant la rue PINGET
et le Bar le Guillaume TELL, oû en face on ne voit plus l'immeuble à
côté du square Gambetta ( parti en quenouille ), ensuite passage devant
la petite poste, et vers la fin passage devant ma rue, la rue MICHELET, à
droite, et la fin de la vidéo la camionette blanche qui vient de la rue
Tracy Le VAL pour aller vers la Pyramide qui est à 50 m environ.
La rue s'appelle maintenant 'Rue Mohamed belouazdad" un des martyrs de
la révolution pendant la guerre de libération nationale,Ex:saint-jean,
devant la rue pinget situe le CCF "Centre Culturel Français"..
Citation : yvan mLe départ de la vidéo se situe
après la place Lamoricière, rue Seguy VILLEVALEIX, ensuite le Bld Victor
HUGO, en passant devant la rue PINGET et le Bar le Guillaume TELL, oû
en face on ne voit plus l'immeuble à côté du square Gambetta ( parti en
quenouille ), ensuite passage devant la petite poste, et vers la fin
passage devant ma rue, la rue MICHELET, à droite, et la fin de la vidéo
la camionette blanche qui vient de la rue Tracy Le VAL pour aller vers
la Pyramide qui est à 50 m environ.
ci c'est la ville de Notre enfance, de NOS souvenirs..
Alors tes martyrs, la décence m’empêche de dire où tu peux te les mettre ???????
tes pseudo-authentiques martyres n'ont que payer ce que vous avez commis
a ce peuple depuis 1830 jusqu’à ce jour, comme atrocité et crimes
crapuleux, que même certains parmi les vôtres reconnaissent bien.
l'histoire est là pour témoigner ce qu'à endurer ce peuple comme
barbarie depuis le premier jour de votre invasion a cette terre, ce
peuple que vous avez déleste de tout même de son esprit; vous êtes venus
vous assurer vous-même, a travers vos balades soit-disant touristiques,
de l'état délabré du patrimoine pour vous réjouir dont vous devez avoir
honte de cette civilisation que vous prétendez l'avoir inculquer
pendant votre maudit séjour.
http://www.constantine.fr/aa1_forum/index_forum2.php
IL Y A 50 ANS
C'est une maigre consolation
[C'est fou comme ces quelques mots écrits de la main d'un Algérien
peuvent nous arracher une larme et, pour un instant, apaiser des
blessures jamais guéries !
Un responsable de l'exposition sur le rapatriement de 1962 à Grenoble, a
fait lire un texte écrit depuis quelques jours par un Algérien sur le
livre d'or de l’exposition. Je dois vous avouer que j'en avais, moi
aussi, les larmes aux yeux en lisant le texte (que j'ai conservé) et qui
est le suivant :
"Vous les Pieds Noirs que nous avons chassés de votre terre natale,
nous avons vite compris que vous aimiez l'Algérie plus que nous, parce
que vous l'aviez "enfantée" dans la douleur et élevée avec courage et
dans le sacrifice ......
Le peuple Algérien d'après 1962 n'arrivera jamais à faire quelque chose
de ce pays, car pour la grande majorité ils l'ont trouvé comme un beau
jouet laissé à des enfants gâtés ......
Le jouet est cassé depuis longtemps et les dirigeants qui ont accaparé
le pouvoir ont été incapables de stimuler le peuple pour lui faire aimer
son pays. Au contraire ils n'ont rien fait pour dissuader, retenir tous
ceux qui l'ont fui. Ils ont même exigé plus de visas et de conditions
d'accueil des pays étrangers. Ils ont passé leur temps et leur énergie à
alimenter les rancunes
et la haine envers vous les Pieds-Noirs et envers la France pour faire
diversion de leur incompétence. Alors nous aussi nous sommes partis, ne
voulant pas que nos enfants coulent avec ce bateau à la dérive.
Pardonnez-nous d'avoir découvert trop tard combien vous alliez nous manquer et surtout manquer à l'Algérie.
Merci pour cette magnifique exposition dans la ville de Grenoble qui
montre, ce que nous avons été capables de faire ensemble dans ce pays
jusqu'en 1962."
Signature illisible, suivie de Enfant du bled né en 1959,
Professeur d'enseignement secondaire.
Dernier jour à Constantine
Mars 1962, un jour ensoleillé au matin , on nous a contraint à fuir
notre pays, la terreur avait gagné. Nous devions partir par Telergma, la
base militaire de l'armée de l'air.
Je vais sur le balcon pour voir une dernière fois ma rue, Sur le
trottoir, la vieille bonne arabe, Ladjouz qui nous avait vu naître dans
cette maison , mes frères et moi , s'en retournait à petits pas vers sa
cité Ameziane , brisée par le chagrin. Elle emportait les derniers
objets, reliques précieuses d'une famille qui ne la reverrait plus.
On quitte notre cher immeuble, tous les voisins Arabes, les Juifs et les
Chrétiens qui restent encore, sont au balcon, même les femmes
d’habitude cloîtrées, entortillées dans leur foulards. Bizarrement il
n’y a pas d’adieu, mais des regards humides qui se demandent
silencieusement si ce qui arrive est vrai, que nous nous reverrons dans
quelques heures ou quelques jours.
Le lieu de départ est presqu’ au bout de la rue de Sétif, vers les esses
qui descendent de la place de la pyramide. Sur le trottoir avec mes
parents, ma tante ,soeur de ma mère et Louis Russo son mari, et celui
qui ,par chance , serait dans la vie mon beau-père, Mr Garguillo.
La séparation avec Josette nous avait déchiré le cœur, mais avec retenue
,on avait confiance en l’avenir, on sentait qu’on se retrouverait. Ma
mère et ma tante, elles, se séparaient pour la 1ere fois de leur vie
sans savoir de quoi serait fait le lendemain.
Une amnésie sélective s'est installée pour certains moments de cette période.
C'était comme ci on avait été 2, l'un qui mécaniquement s'occupait de
continuer à vivre, l'autre qui se laissait traîner vers un avenir qui
n'était pas le sien.
J'ai dans ma mémoire les images des adieux déchirants au moment de
monter dans le car, allions nous tous nous retrouver ? Le danger qui
s'instaurait à l'approche de l'indépendance était de plus en plus
palpable. Puis les derniers regards plein de larmes lorsque le car
démarre , escorté de 2 véhicules blindés, l'image de Bellevue qui
s'éloigne….
Les barbelés de la base s'ouvrent, tous les militaires sont armés., le
car se dirige vers un Breguet-2-ponts, il ressemble à une grosse
sauterelle posée sur le ventre.
Dans un tonnerre de bruit, l'avion nous fait quitter à tout jamais cette
terre qu'on nous vole. Les yeux rougis, tous les passagers essaient de
voir une dernière fois la ville, notre ville. Mais l'avion passe trop
loin
Je photographie la côte lorsque nous nous retrouvons au-dessus de la
mer, peut -être est- ce Stora ??? Un silence pesant s'installe jusqu'à
l'arrivée à Marseille.
Mon frère Quinette qui fait ses études à Toulouse, est venu nous
accueillir. Il est tétanisé de voir le chagrin qui débarque avec nous.
Contrairement à beaucoup de pieds noirs ,dans notre malheur ,nous avions
un point de chute (le mot est faible) Mon oncle Louis, entrepreneur et
homme sage avait eu le nez, avant de se faire saisir ses biens, de venir
prospecter la région et avait acheté un appartement au centre de
Toulon. Pourquoi Toulon ? sûrement pour rester dans le sud et peut-être
éviter les grandes villes comme Nice ou Marseille. Mon frère aide mon
père à récupérer nos bagages sous des regards qui ont l’air de nous
prendre pour des pèquenots . Chacun dés le départ, avait su ce qu'il
devait porter : ma mère 2 cabas avec les ustensiles de survie, mon père 2
valises attachées avec une ceinture et portées à l'épaule, plus deux
autres à bout de bras, quant à moi, j'étais chargé d'un sac, d'une
valise dans laquelle on entendait à chaque pas des casseroles cogner ,
et ma guitare dans le dos.
A partir de là, je ne me souviens plus comment de Marignane nous nous
sommes retrouvés devant la gare de Toulon. Il faisait déjà nuit. Est- ce
là que nous avons pris un taxi ??? Je crois car j'entends encore mon
frère dire au chauffeur que nous n'étions pas des touristes et de nous
emmener directement à l'adresse même si ce n'était pas tellement loin
Le chauffeur à du quand même prendre sa revanche et arnaquer mon père
qui avait des difficultés à le payer, n'ayant pas l'habitude des pièces
françaises. Bref !!
Trois jeunes passent sur le trottoir alors que mes parents et mon frère sont déjà dans l'immeuble
Vé !! Johnny Hallyday !!
Mais !! A peine débarqué, ils m'insultent ces trois cons (que j'ai peine à comprendre avec leur drôle d'accent)
…. Allez vous faire enc..ler !!
Heureusement eux aussi pigent que-dalle à mon accent chantant et s'éloignent en recommençant à rigoler !!
… Je suis sûr que c'est de moi qu'ils se foutent, ils ont de la chance,
ma mère me dit de me dépêcher, pensant sûrement au couvre feu .
Que cet appartement est étrange, on dirait qu'il est froid, ils ne nous connaît pas !!!
Nous sommes épuisés, comment dort on ??? ma mère pleurait sans arrêt
tandis que mon père organisait le campement . Finalement je me suis
retrouvé sur un matelas dans la salle à manger. Mais pour le sommeil ...
que de bruits dans la rue…des gens qui parlent .. des voitures et des
mobylettes qui passent, la sirène de la police, ma parole ils ne dorment
jamais !!!On nous avait donné l'habitude ,à cause du couvre-feu, de ne
plus entendre les bruits de la vie dans la nuit.
Ma tante, mon oncle Louis et leur famille nous ont rejoints plus tard,
on s’est serrés et on a encore campé un peu plus nombreux, puis un beau
jour, après l'indépendance, ce fut le tour de mon amour d’arriver, son
père ayant été obligé de tenir son poste jusqu'a la fin ( 6 juillet) et
il avait été miraculeusement muté au commissariat de Toulon.
Quant au mien, retraité des la SNCFA, dont j'étais encore à la charge ,
avait trouvé à Constantine, une place à la caisse d'épargne pour
arrondir sa retraite.
Lorsqu’il s'est présenté à la CE de Toulon pour y être réembauché, les
employés comme un seul homme ont fait 2 jours de grève contre lui, le
pied noir colonialiste qui venait manger leur pain. Finalement il s'est
retrouvé comme caissier à la CE de Bandol, où il allait tous les jours à
partir de Toulon , à pied jusqu’à la gare puis en train, portant
parfois des sommes énormes, sans aucune protection; mais c'était comme
ça …. sa famille en avait besoin.
Voilà !! depuis , 50 ans ont passé, avec leurs malheurs et leurs joies.
Jeunes , nous étions un peu insouciants, mais avec l'âge, je pense
profondément à nos parents qui ont eu à subir cela.
Parfois, pendant un court instant, je me demande vraiment sans regrets à ce qu'aurait été notre vie là-bas ???
Mais c'est ici que nous avons fait notre vie, c’est ici que sont nés nos
enfants, nos petits enfants et c’est ici que nos êtres chers sont
enterrés à tout jamais.
André
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Edité le 04/02/2012 à 18:42 par Adment André
Le récit d'André est très émouvant, ce forum prend une consistance qu'on
peut sans éxagération qualifier d'historique. Témoins et acteurs du
drame prennent la parole. Ils témoignent des avanies subies par les
pieds-noirs de la part de leurs compatriotes métropolitains, si prompts à
ouvrir leurs frontières aux quatre vents et à les refermer pour leurs
compatriotes dans le malheur
| Posté le : 05/02/2012 à 08:34 (Lu 830 fois) |
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Pour
moi cela fait 51 ans que j'ai quitté ma maison, mes amis et ma famille ,
certains sont partis à l'indépendance d'autres ne sont JAMAIS partis et
ont été assassinés avec une cruelle lacheté.
C'était un 7 juillet en 1961, ma maman fonctionnaire avait été mise à la
retraite pour maladie et mon père lui ne partait pas puisqu'il lui
restait une année à faire. C'est mon parrain (mort assassiné) qui nous a
amené à l'aéroport, nous emmenions avec nousma tante 92 ans qui n'avait
jamais quitté l'Algérie et qui faisait ce long voyage pour la première
fois. La veille nous étions allés faire nos adieux aux voisins, aux amis
et surtout à mes cousines et oncles et tantes. Je ne pouvais accepté
que c'était la dernière fois que l'on se voyait sur ce sol et dans ce
pays inoubliable.
Tout le monde pleurait, et quand l'avion a décollé, ma mère et ma tante ont prié, pour ceux qui restaient et nos morts.
Ma famille avait acheté une vieille ferme en 1958 pour les vacances,
nous devions donc y vivre, et surtout subir. Voilà les colonialistes,
ils sont plein de fric.... En octobre au collége ce fut des "tu viens
manger notre pain, tu sais pas parler français, te voià mise dehors et
maintenant tu viens chez nous nous emcombrer... etc...
Nous avons beaucoup souffert des moqueries et de la "haine".
Mon père nous a rejoint en 1962 ne ramenant que la cage avec quelques
canaris dedans, l'appartement il l'avait laissé à Chérifa la femme de
ménage qui voulait le suivre et tout abandonner. Aujourd'hui certains
métropolitains me traitent encore d'arabe ils n'ont encore RIEN COMPRIS |
| Posté le : 06/02/2012 à 18:12 (Lu 703 fois) |
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Très émouvant le récit de ton Départ Dédé.
Pour moi cela reste un souvenir tragique,nous sommes pourtant parti fin
Octobre 1957,c'était un après midi,tous les voisins étaient rassemblés
dans la cage d'escalier,ils y avait aussi mon oncle ,ma tante et mes
cousins,tout le monde pleurait,mais je crois ce qui m'a touché le plus
c'est notre bonne Zora qui agripait ma mère et ne voulait pas la
lacheret pleurait.La voiture militaire suivit d'une escorte nous ont
conduit j'usqu'a Sétif ou l'on a embarqués rapidement dans un
bréguet-2-ponts (quelle coincidence DD),arrêt a Bône et direction
Marignane en guise de dessert un moteur défectueux,puis le train sans
dormir toute la nuit pour Agen ou la soeur de mère nous attendais au
petit matin.Les gens nous détestaient nous en avons entendus de toutes
sortes surtout les profs.Nous y sommes restés un an dans un logement
meublé. j'ai regagné Bourges alors là en remontant la rue principale a
10 heures du matin pas de monde c'était mort ,ma mère s'est mise a
pleurer et nous de même personne de connaissance.En 1965 ma mère est
décée(44ans)par ennui et surtout par chagrin ne plus revoir son pays qui
l'a vu naître.Moi je n'oublierai jamais Constantine. |
J'ai un souvenir un peu vague de mon dernier jour à Constantine. Je nous
revois à Telergma avec du monde et sur une piste qui n'avait rien d'un
aéroport, puisque c'était un aérodrome militaire, il y avait des
grillages tout autour. Mes parents ne pensaient faire qu'un aller-retour
et nous accompagaient chez le frère aîné de ma mère qui résidait avec
sa famille depuis 1935 à Alençon.
Nous sommes donc montés dans une Caravelle où on était très à l'étroit.
En arrivant à Marseille, il y avait des gens ( sans doute un comité
officiel) qui nous attendaient et demandaient dans quel hôtel nous
voulions aller : modeste, confortable ou luxe. Ma mère demande un hôtel
confortable.
Nous avions l'habitude de passer des vacances en France et nous allions dans ce genre d' hôtels .
Hélas! Ce que les marseillais nous proposaient dans le genre était un
vilain boui-boui, sans doute vers la rue Tubano où les draps devaient
servir plusieurs fois par jour.
Ma mère pleurait et était horrifiée de voir sa famille dans un tel endroit.
Elle a mis ce qu'elle a pu dans les lits pour que nous passions une nuit à peu près "propre".
Le lendemain, la voiture arrivait par bateau, avec les caisses où mes
parents avaient rangé leurs beaux objets, vaisselle de porcelaine,
cristallerie et argenterie enroulés dans le beau linge. il y avait aussi
TOUTES les photos que mon père prenait depuis toujours témoins de nos
voyages, de sa vie et et de la nôtre.
Tout a été débarqué et nous sommes partis, comme pour des vacances, vers la Normandie où ma sœur et moi avons passé deux mois.
A Alençon, nous avons appris que les fameuses caisses avaient été volées entre Marseille et Bordeaux.
Voilà ce que j'ai vécu et peux vous raconter. Pour mes parents, c'est encore une autre histoire.
Oui les "Derniers jours du Constantine " de notre enfance vaudront bien"
ceux de Pompeï."...... Mes amis comme le dit JPA ce qui s'écrit sur ce
site et dans cette rubrique ceux sont nos témoignages et notre vécu,
acteurs de la fin d'une histoire de 132 ans, celle de nos familles sur
cette terre
d'Algerie . Il faut que vos textes deviennent un grand livre et DD qui
l'a merveilleusement commencé par un émouvant récit va j'en suis sur
trouver la façon de nous le sauvegarder , trouver des solutions pour en
faire un CD etc..... Aussi n''hesitez pas a évoquer tout ce qui a
contribué, amené vos familles à prendre la "décision du départ" et sous
quelles formes il etait envisagé et possible..... Tous ces repas où
autour de la table familiale chaque jour la décision de la veille etait
chamboulée par l'incertitude, l'angoisse des jours à venir qui allaient
au gres des nouvelles du pays .
Oui dures décisions à prendre : examens , scolarité, profession,
transports et accueil possibles mais surtout insécurité grandissante,
voir chasse à l'homme ......
.Alors à vos claviers pour nos devoirs de mémoire....
A+++ JPS
| Posté le : 08/02/2012 à 09:36 (Lu 643 fois) |
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Je
me souviens de se triste jour de notre départ de constantine car cela
faisait quatre mois que mon père était décédé et nous voilà obligé de
partir
Nous sommes parti par Phillipeville sur le Sidiokba celui était plus que
bondé.nous étions sur le pont car plus de place en cabine. Mais le plus
terrible reste à venir au matin nous accostons à Marseille nous
pensions trouvé mon frère et ma soeur mais personne n'était là, se sont
des militaires qui nous on dirrigé vers un car en direction de la gare
et de là nous étions dirriges vers Lille, et juste à se moment je sens
quelqu'un qui me tape sur l'épaule et s'était mon frère et là quel
soulagement car ne connaissant pas la France nous ètions en pleine
panique. Mais voilà tout sa est très loin mais je n'oublirais jamais
Constantine.Marie Jo |
constantine est ville peut encercelé toute personne qui l a visite méme
si c pas constantine d'avant bref les pieds noir qui ont vecu c dommage c
pas constantine de 1962 nabil d algerie
c'était la mi fevrier 1962,j'avais decidé,de conduire ma famille dans le
vaucluse ,donc nous avions pris nos billets d'avion ,à l'agence ,prés
des comptoirs numidiens,nous sommes donc monté dans le bus qui nous
conduira à ain el bey,nous etions donc assis pres des vitres coté rue
rol,subitement une bande de salopards est venus et a craché aux visages
des gens qui étaient aux fenetres du bus,qui étaient ces
enc......!!???j'ai passé 15 jours en france ,j'ai ai laissé ma famille
et je suis retourné à mon bulot à constantine,la suite je ne peux la
raconter ici,mais je vous dirai,
elle fut terrible pour moi.et la suite ici encore plus..voilà les
derniers souvenirs de constantine (fevrier 1962 soit 50 ans,et ils sont
touours presents amitiés à tous CB de lamy.
Quel récit émouvant papa. Quelle histoire.... notre histoire que j ai
entendu mais pas toujours comprise quand j étais enfant les dimanches en
famille.
Notre grande famille avec nos grands parents qui se souvenaient, qui en
parlaient. Nos oncles et tantes qui ont vécus cette histoire avec vous.
Ladjouz dont j ai tant entendu parlé, le pont suspendu que pépé
traversait le soir en rentrant du travail, quand mémé mettait l'eau des
pâtes, le plectre avec celui qui jouait de la contre basse qui perdait
sa résonance à la fin des représentations tant il la remplissait de
nourriture, le remblais, le cinéma où tata Nanande s'étranglait avec les
clémentines qu'elle mangeait en cachette quand la lumière
s’éteignait..... ce que nous enfants et petits enfants se rappelons à
travers vos récits, à travers vos écrits. Pour tout cet amour que maman
et toi vous portez depuis toutes ces années, pour tous ses souvenirs,
pour notre famille, pour votre histoire qui est aussi notre
histoire..... Merci pour ce site papa.
Je vous aime
Ta fille
http://www.constantine.fr/aa1_forum/index_forum2.php
Documents du Figaro de juin 1987, lors des fêtes à Nice, 25 ans après
l'exil des Pieds-Noirs. Ce fut pour ma part un évènement inoubliable qui
dura tout un week-end.
L'ascention des Pieds-Noirs
Texte d'un Pieds-Noirs
PIED NOIR MON AMI
Un ami m'a transmis ce message dont je vous fais profiter.
Je remercie son auteur car même s'il ne suffit pas À mettre un terme À notre deuil, il arrive comme
"un soulagement".
Il exprime avec talent toute l'amertume ressentie par beaucoup de pieds noirs face À certains
silences sur les souffrances des Français d'Algérie.
A quelques encablures de mes 70 ans, à un âge où les souvenirs se déclinent plus aisément
que les projets et après avoir épuisé mes capacités de silence je ressens le besoin d'éclairer
un malentendu.
En 35 ans de vie professionnelle, j'ai travaillé avec vous, milité avec vous, partagé quelques
succès et quelques épreuves, communié aux mêmes valeurs, au même humanisme
j' ai bu à la coupe de ce bonheur de vivre en France, de s'étonner de ses richesses, de se
pénétrer des mêmes émotions,au point que j' avais fini par oublier que j'étais né sur une
autre rive, de parents venus d' ailleurs et de grands-parents à l' accent impossible d'une île
de la Méditerranée.
Je m'étais cru Français comme vous et j'avais cru achever ce travail de deuil commun à
tous les exilés du monde. Et puis, depuis quelques mois, des maisons d'édition ont fait
pleuvoir témoignages et réflexions sur la guerre d'Algérie. Les chaînes de télévision et les
radios ont commenté les ouvrages et refait l'Histoire de 134 ans de présence française en
Algérie.
Avec une étonnante convergence de vues, la plupart ont révélé,sur cette période, une vision
singulièrement sinistre. j'ai revu l'histoire de ma patrie, l'Algérie Française, travestie ou
défigurée en quelques propositions caricaturales :
La présence de la France en Algérie fut de tout temps illégitime
-Les Français d'Algérie ont exploité les Arabes et ont volé leurs terres
-Les soldats français ont torturé des patriotes qui libéraient leur pays
-Certains Français ont eu raison d'aider les fellaghas à combattre l 'armée française et
peuvent s'enorgueillir aujourd'hui d'avoir contribué à la libération de l'Algérie."
Alors, j'ai compris que personne ne pouvait comprendre un pays et un peuple s'il n'avait d'
abord appris à l'aimer... et vous n'avez jamais aimé "notre Algérie" !
Alors, j'ai compris pourquoi vous changiez de conversation quand j'affirmais mon origine
"pied noir" ; j'ai compris que l'exode arménien ou l’exode juif vous avait touchés mais que
notre exil vous avait laissés indifférents. j'ai compris pourquoi les maquisards qui se
battaient pour libérer la France envahie étaient des héros, mais pourquoi des officiers qui
refusaient d'abandonner ce morceau de France et les Arabes entraînés à nos côtés, étaient
traités de putschistes.
J'ai compris pourquoi des mots comme "colon" avaient été vidés de leur noblesse et
pourquoi, dans votre esprit et dans votre langage, la colonisation avait laissé place au
colonialisme.
Même des Français de France comme vous, tués au combat, n'ont pas eu droit, dans la
mémoire collective, à la même évocation que les Poilus ou les Résistants, parce qu'ils furent
engagés dans une "sale guerre" ! Sans doute, même si leur sacrifice fut aussi noble et digne
de mémoire, est-il plus facile de célébrer des héros vainqueurs que des soldats morts
pour rien
Dans un manichéisme grotesque, tout ce qui avait contribué à défendre la France était
héroïque ; tout ce qui avait contribué à conserver et à défendre notre pays pour continuer à y
vivre, était criminel..
Vérité en deçà de la Méditerranée ; erreur au-delà !"
Vous si prolixes pour dénoncer les tortures et les exactions de l’armée française au cours
des dix dernières années, vous êtes devenus amnésiques sur les massacres et les tortures
infligés par les fellaghas à nos compatriotes européens et musulmans au point de vouloir
faire défiler des troupes algériennes le 14 juillet 2012. Vous ne trouvez rien à
dire sur l'œuvre française en Algérie pendant 130 ans. Pas un livre, pas une émission de
télévision ou de radio, rien !
Les fictions même s'affligent des mêmes clichés de Français arrogants et de Musulmans
opprimés.
Ce qui est singulier dans le débat sur l'Algérie et sur la guerre qui a marqué la fin de la
période française, c'est que ceux qui en parlent,en parlent en étrangers comme d'une terre
étrangère.
Disséquer le cadavre de l'Algérie leur est un exercice clinique que journalistes,
commentateurs et professeurs d'université réalisent avec la froide indifférence de l'étranger
Personne ne pense qu'un million de femmes et d’hommes n'ont connu et aimé que cette
terre où ils sont nés. Personne n'ose rappeler qu'ils ont été arrachés à leur véritable patrie et
déportés en exil sur une terre souvent inconnue et souvent hostile ... Quand certains
intellectuels français se prévalent d'avoir aidé le FLN, personne ne les accuse d'avoir armé
les bras des égorgeurs de Français.
Cette terre vous brûle la mémoire et le cœur... ou plutôt la mauvaise conscience.
Certains d'entre nous sont retournés en pèlerinage là-bas et tous ont été chaleureusement
accueillis et honorés. Cela est-il possible pour des gens qui ont fait suer le burnous ?
Je n'ai pas choisi de naître Français sur une terre que mes maîtres français m'ont appris à
aimer comme un morceau de la France. Mais, même si " mon Algérie" n'est plus, il est trop
tard, aujourd'hui, pour que cette terre me devienne étrangère et ne soit plus la terre de mes
parents, ma patrie.
J'attends de vous amis français, que vous respectiez mon Histoire même si vous refusez
qu'elle soit aussi votre Histoire.
Je n'attends de vous aucune complaisance mais le respect d'une Histoire dans la lumière de
son époque et de ses valeurs, dans la vérité de ses réalisations matérielles, intellectuelles et
humaines, dans la subtilité de ses relations sociales, dans la richesse et la diversité de son
œuvre et de ses cultures.
J'attends que vous respectiez la mémoire de tous ceux que j'ai laissé là-bas et dont la vie fut
faite de travail, d'abnégation et parfois même d'héroïsme.
J'attends que vous traitiez avec une égale dignité et une égale exigence d'objectivité et de
rigueur, un égal souci de vérité et de justice, l’Histoire de la France d'en de çà et d'au delà de
la Méditerranée.
Alors, il me sera peut-être permis de mourir dans ce coin de France en m'y sentant aussi
chez moi.. enfin ! ".
Que Dieu nous accueille comme nous le méritons vraiment.
Un pied-noir
Cette lettre a pour auteur Guy Bezzina et remonte au moins au 08 octobre 2007.
Elle a été plusieurs fois reprise, le plus souvent sans indication d'auteur.
Guy Bezzina est né à Guelma.
Il a fait ses études au petit séminaire de Constantine.
MES DERNIERS JOURS A CONSTANTINE
IL FAISAIT UN TEMPS MAGNIFIQUE. ON NE POUVAIT IMAGINER QUE C’ÉTAIT NOTRE
DERNIER ÉTÉ DANS CE PAYS QUI AVAIT VU NAÎTRE NOS PARENTS ET NOS GRANDS
PARENTS ET NOUS MÊMES. MAIS UN CERTAIN GÉNÉRAL EN AVAIT DÉCIDE AINSI.
MAIS L' ALGÉRIE RESTA TOUJOURS DANS NOTRE COEUR
Nos ancêtres
omme je voulais un jour pouvoir le lire sur le site j'aurais souhaité et
sûrement bien d'autres avec moi avoir vos témoignages ,votre vécu, des
derniers six mois , de janvier à fin juin 1962 à Constantine où chaque
jour se déroulaient des "évènements" qui nous faisaient passer par
toutes les émotions, des plus optimistes aux plus désespérantes, des
situations de résistance , de survie même, à l'anéantissement moral , à
la peur panique .... Enfin mes amis ne pas raconter comment nos
quartiers se sont organisés pour faire face aux pénuries qui
s'installaient, les commercants algériens qui fermaient leur boutique,
les légumes et fruits qu'ils fallait acheter au grand marché en assurant
une protection aux jeunes qui chargeaient les camionnettes et qui
risquaient leur vie tant " l'hostilité" était grouillante autour d'eux,
les pétrins et fours des boulangers qu'il fallait réactiver sous la
conduite de vieux professionnels, les ordures ménagères qu'il fallait
ramasser rue par rue et déverser dans des décharges périphériques
"sécurisées", les trams qui n'assuraient plus certaines destinations, et
tout cela sous les yeux d'un "service d'ordre" de plus en plus hostile à
l' organisation de ce sauvetage désespéré face au blocus de nos
quartiers, pour avant tout ne pas générer de panique et précipiter notre
départ...... Alors avez vous oui ou non vécu ces évènements ? êtes vous
frappés d' amnésie "volontaire" pour cette douloureuse période, ou
simplement vous n'avez pas saisi l'importance de vos récits, de vos
témoignages vous qui êtes les derniers témoins vivants de la fin d'une
terrible Histoire .

A+++ Jean Paul Spina
JPS pas d'amnésie pour moi.Je me souviens très bien de la pénurie
alimentaire ,des boutiques de Bellevue fermées ou plastiquées ,du bouche
à oreille qui nous faisait accourir dès que l'on apprenait une vente de
produits frais par des jeunes du quatier ,dans les cours derrière chez
Biron ou dans celle de l'immeuble de ton grand père,je me souviens de ma
terreur dès qu'un arabe s'approchait du portail de la villa que ma
grand mère fermait à clé jour et nuit ,je me souviens m'être terrée dans
la salle jeux volets fermés et oreilles aux aguets plutôt que de
profiter du jardin;je me souviens avoir entendu en tremblant Bd Pasteur
les youyous histériques des femmes défilant en tête de cortège en bas du
quartier;je me souviens de ma mère fonctionnant à coup de
tranquillisants et allumant cigarette sur cigarette ,du révolver que mon
père déposait sur la table de nuit le soir et de la caisse de grenades
au dessus de l'armoire de leur chambre;je me souviens de la désertion de
nos bonnes menacées de mort si elles continuaient à venir travailler
chez nous....Je me souviens aussi de l'exaltation au moment des concerts
de casserole,des OAS que nous écrivions à la craie sur les murs....
En revanche pas d'adieux ,dans ma petite cervelle d'enfant il s'agissait
d'un départ anticipé en vacances avec ma grand mère,j'étais juste
étonnée que ma vieille grand tante nous accompagne,elle qui ne voyageait
plus...(.ce qui expliquait pour moil'obligation d 'amener mes oiseaux
en avion ....personne ne restant les garder).Ensuite je me souviens d'un
été chaotique ,ma mère m'a récupérée après avoir raconté les péripéties
de son départ :une longue attente à Aîn el bey ,dans la foule sans eau
ni nourriture et nous avons" campé "dans l'apparement d'étudiantes de
mes soeurs.Puis mon père est arrivé avec la voiture et là pas de circuit
habituel en France ;je me suis retrouvée "en consigne " chez des
inconnus ou presque pendant que mes parents courraient ministères et
agences immobilières pour tenter de se recaser.
L'horreur a commencé pour moi à l'automne quand mon père est repari seul
à Constantine en nous laissant dans un 2 pièces riquiqui .Là j'ai
compris que l'Algérie c'était fini et que je ne reverrai plus ma maison
,mon école ,mes amies.Il a fallu supporter le mauvais accueil des gens
de St Germain en Laye ,la mesquinerie de l'institutrice ,la bêtise et
l'étroitesse d'esprit des élèves ,un 1er Noël sans mon père et un hiver
glacial..... les cauchemars qui m'ont poursuivie pendant des années.A
cette époque là ,pas de psychologue !!!!
Avec le recul j'admire la force de caractère mes parents qui ont su se
reconstruire avec courage , sans jamais montrer leurs difficultés et
leur peine....
MERCI Bellevue, merci "petite fille de 1962" de notre quartier, où l'on
vivait les derniers moments avant le 19 mars, d'une Algèrie que nous
avions tous espérée en mai 1958. Merci de tes témoignages pleins de
vérités, ils sont autant de chapitres que chacun, chacune peuvent
nourrir de leur vécu . J'insiste , je me répéte vous pouvez ,vous êtes
j'en suis sur, celles et ceux qui peuvent ouvrir les pages d' un journal
aussi mémorable aussi utile pour les générations futures que celui
d'Anne Franck . Notre Histoire , celle que vous avez toutes et tous
vécue n'est pas banale : elle est la Fin d'un Monde et si aujourd'hui on
ne veut pas l'écouter, c'est parce qu'elle fait honte à ceux qui,
encore vivants de" corps ou d'esprits"ne veulent pas assumer le désastre
qu'ils ont engendré.
Un jour , la moindre de vos lignes sera lue et relue parce qu 'elle
apportera son poids de vérité....".Lâchez" vous mes ami(e)s, il y a tant
de choses à dire ..... Merci
JPS
En ce qui me concerne mon père ( né à Khenchela) résidait à Toulouse
depuis quelques temps. Tous les mois j'envoyais de l'argent à mettre sur
un livret de Caisse d'épargne afin d'avoir une petite avance lors de
notre éjection d'Algérie. J'avais chargé mon père de me trouver du
boulot car je sentais que tout était fichu. Le 9 mars 1961 j'atterris à
Toulouse car un Constantinois me propose une place dans la société où il
est employé. Je vais me trouver avec un secteur dans le Nord ouest.
Tous les dimanches soirs je vais quitter TOULOUSE pour être sur place le
lundi matin et je rentrerai dans la nuit du vendredi au samedi pour la
réunion des vendeurs le samedi matin. Tout va bien pendant 2 mois et la
société fait faillite. Je me présente chez un grossiste en alimentation
M.Escoulan ( qui a été adoré des épiciers pieds noirs pour les avoir
aidé de son mieux, ce qui mérite d'être signalé) M.Escoulan me promet de
me trouver un emploi en dehors de son entreprise ( Je n'y crois pas
tellement ) pour moi c'est urgent car mon épouse (dans l'enseignement)
termine ses cours début juillet et arrive avec mes deux enfants. L'ami
des pieds noirs (ce qui est rare) a tenu ses promesses et je suis engagé
dans une grande société où je vais rester jusqu'a la retraite après 31
ans de
service. Mon épouse alors mère au foyer m'a donné 2 petits patos et n'a plus travaillé après son arrivée en France.
Quand je pense à beaucoup de pieds noirs qui ont souffert et galéré,
j'ai honte de la chance qui m'a sourit. Mais j'ai toujours été solidaire
et aidé comme j'ai pù mes frères d'algérie . Je soulignerais au passage
que je me suis fait feinté par certains d'entre eux, mais que je ne
leur en veux pas.
Voilà l'histoire d'un privilégié qui , malgré,sa chance ,aurait préféré vivre et mourir dans son Algérie Chérie.
L'accueil fraternel à Marseille
Et si on disait ça pour d'autres aujourd'hui ??? ENF..... !!!

Marie Jo, bonjour
Comme JPS je vous remercie moi aussi pour ton témoignage historique !
j'habite a constantine depuis une vingtaines d'années, je suis de cette
génération donc j'ai pas assisté a cet évènement.
la place dont vous parler est appelé actuellement "place des martyrs"
elle situe dans le coeur de la ville connue sur le nom 'la brèche'
la préfecture est toujours là mais sous le nom d'APW "Assemblée Populaire de la Wilaya" sorte de département a l'époque
encore merci pour cet témoignage et s'il en a d'autre ou bien des images ou vidéo je serai ravis de les connaître
Les engins de transport
| Posté le : 10/02/2012 à 18:05 (Lu 126 fois) |
|
|
Est-ce
qu'on peut me dire ce qu'est devenue la maison (villa) qui se située au
39 rue Tertian à Bellevue et qui était un pensionnat de jeunes filles
ou j'ai passé 7 ans (1956-1962).
Merci pour votre réponse. |
Bonjour Zahra
j'habite a Constnatine depius 1985,il y a ..28 ans !
bien sur beaucoup de choses ont changé parmi les adresses des rue "39
rue Tertian" n'existe plus maintenant, je connais Bellevue et je suis
près pour vous aider si tu m'ajoute des détails sur cette villa ou bien
les alentours, merci
Quelques phrases d'époque
Le journal La Croix du 24 février 1962, recommandait, au sujet des
jeunes rapatriés qu’il fallait : « …éviter de laisser notre jeunesse se
contaminer au contact de garçons qui ont pris l’habitude de la violence
poussée jusqu’au crime ».
"Français d'Algérie, allez vous faire réadapter ailleurs..."
(Gaston Deferre, Paris -Presse du 22 juillet 1962)
Interview du maire de Marseille dans le journal Le Figaro du 26 juillet :
Question : « Voyez-vous une solution au problème des rapatriés de Marseille ? ».
Réponse : « Oui ! Qu’ils quittent Marseille en vitesse ».
Sur les bancs de l’Assemblée Nationale, il crie « il faut les pendre,
les fusiller, les rejeter à la mer... », en ajoutant qu’ils ne les
recevrait jamais dans sa cité.
"Ce sont des vacanciers. Il n'y a pas d'exode, contrairement à ce que dit la presse"
Robert BOULIN, conseil des Ministres du 30 mai 1962.
Il y a eu aussi quelques citoyens compatissants et de bonne volonté.
Affiche de Jean BRUN en 1960, pour le Mouvement d'Entraide et de
Solidarité pour les Français d'Outre-Mer, présidé par Jules ROMAINS de
l'Académie Française.
Louis Henri Jean Farigoule, dit Jules Romains, né à
Saint-Julien-Chapteuil (en Velay) le 26 août 1885 et mort à Paris le 14
août 1972, est un poète et écrivain français, membre de l'Académie
française - wikipedia -
L'adieu aux armes , l'amour et la guerre
Le 15 juin 1962 à 17 h un bus d'Air Algerie quittait le parking du
garage Citroën pour nous conduire avec ma famille( nos meres et 6 jeunes
enfants, sans nos pères) à l'aéroport militaire de Telergma .Une demi
douzaine de compatriotes de mon âge avaient, comme moi, attendu de
pouvoir décoller de cette enclave militaire qui avait " interdit" que se
fassent les" contrôles barbouzes " qui s'opéraient à Aïn el Bey.....
Nous étions à bord "sans réservation" et assis par terre dans l'allée
centrale du zinc puis regroupés en queue jusqu'à Orly où nous ne savions
pas "' l'accueil" que l'on nous préparait .
Arrivés vers 22 heures dans cet aérogare flambant neuf les policiers
chargés de filtrer les jeunes"agitateurs"nous toisaient tous avant la
fouille intégrale en cabine comme des criminels en cavale . ! ! Pour nos
parents pleins d'inquiètude le dédain , le mépris, la suffisance et
l'arrogance de ceux qui ont "la casquette" du pouvoir.... et "pendant ce
temps làaaaa" Gilbert 100 000 volts chantait "un dimanche à
Orly"..........
A+++ JPS
Apres une semaine " d'organisatiion familiale"dans une location meublée
de la banlieue Est de Paris je commence à être à l'aise dans la pratique
d'un nouveau sport : celui de courir dans les transports parisiens ,
aussi sans en connaître toutes les contraintes je pars tres tôt ce lundi
25 juin 1962 retrouver toutes ces équipes de bénévoles hommes , femmes
et jeunes de diverses associations qui accueillent chaque jour à Orly
mes compatriotes arrivant de tous les aeroports civils et militaires
d'Algerie. Au PC de l'accueil que gère l'ANFANOMA et La CROIX ROUGE Je
reçois un badge qui me permettra de circuler dans toutes les zones de
service de cet aérogare et malgré " un circuit de reconnaissanc" durant
cette premiere journée je traverse tous ces halls immenses sans quitter
des yeux des collègues qui ont dejà bien apprivoisé les lieux .Vers les
10 heures les avions bondes arrivent de toute part et là commence un
film d'épouvante qui ne finira pour moi que fin juillet 1962
A+++ JPS
........
Vidéo du cinquantenaire à Marseille 1/2
http://www.constantine.fr/aa1_forum/index_forum2.php
Dernier jour à Constantine
Mars 1962, un jour ensoleillé au matin , on nous a contraint à fuir
notre pays, la terreur avait gagné. Nous devions partir par Telergma, la
base militaire de l'armée de l'air.
Je vais sur le balcon pour voir une dernière fois ma rue, Sur le
trottoir, la vieille bonne arabe, Ladjouz qui nous avait vu naître dans
cette maison , mes frères et moi , s'en retournait à petits pas vers sa
cité Ameziane , brisée par le chagrin. Elle emportait les derniers
objets, reliques précieuses d'une famille qui ne la reverrait plus.
On quitte notre cher immeuble, tous les voisins Arabes, les Juifs et les
Chrétiens qui restent encore, sont au balcon, même les femmes
d’habitude cloîtrées, entortillées dans leur foulards. Bizarrement il
n’y a pas d’adieu, mais des regards humides qui se demandent
silencieusement si ce qui arrive est vrai, que nous nous reverrons dans
quelques heures ou quelques jours.
Le lieu de départ est presqu’ au bout de la rue de Sétif, vers les esses
qui descendent de la place de la pyramide. Sur le trottoir avec mes
parents, ma tante ,soeur de ma mère et Louis Russo son mari, et celui
qui ,par chance , serait dans la vie mon beau-père, Mr Garguillo.
La séparation avec Josette nous avait déchiré le cœur, mais avec retenue
,on avait confiance en l’avenir, on sentait qu’on se retrouverait. Ma
mère et ma tante, elles, se séparaient pour la 1ere fois de leur vie
sans savoir de quoi serait fait le lendemain.
Une amnésie sélective s'est installée pour certains moments de cette période.
C'était comme ci on avait été 2, l'un qui mécaniquement s'occupait de
continuer à vivre, l'autre qui se laissait traîner vers un avenir qui
n'était pas le sien.
J'ai dans ma mémoire les images des adieux déchirants au moment de
monter dans le car, allions nous tous nous retrouver ? Le danger qui
s'instaurait à l'approche de l'indépendance était de plus en plus
palpable. Puis les derniers regards plein de larmes lorsque le car
démarre , escorté de 2 véhicules blindés, l'image de Bellevue qui
s'éloigne….
Les barbelés de la base s'ouvrent, tous les militaires sont armés., le
car se dirige vers un Breguet-2-ponts, il ressemble à une grosse
sauterelle posée sur le ventre.
Dans un tonnerre de bruit, l'avion nous fait quitter à tout jamais cette
terre qu'on nous vole. Les yeux rougis, tous les passagers essaient de
voir une dernière fois la ville, notre ville. Mais l'avion passe trop
loin
Je photographie la côte lorsque nous nous retrouvons au-dessus de la
mer, peut -être est- ce Stora ??? Un silence pesant s'installe jusqu'à
l'arrivée à Marseille.
Mon frère Quinette qui fait ses études à Toulouse, est venu nous
accueillir. Il est tétanisé de voir le chagrin qui débarque avec nous.
Contrairement à beaucoup de pieds noirs ,dans notre malheur ,nous avions
un point de chute (le mot est faible) Mon oncle Louis, entrepreneur et
homme sage avait eu le nez, avant de se faire saisir ses biens, de venir
prospecter la région et avait acheté un appartement au centre de
Toulon. Pourquoi Toulon ? sûrement pour rester dans le sud et peut-être
éviter les grandes villes comme Nice ou Marseille. Mon frère aide mon
père à récupérer nos bagages sous des regards qui ont l’air de nous
prendre pour des pèquenots . Chacun dés le départ, avait su ce qu'il
devait porter : ma mère 2 cabas avec les ustensiles de survie, mon père 2
valises attachées avec une ceinture et portées à l'épaule, plus deux
autres à bout de bras, quant à moi, j'étais chargé d'un sac, d'une
valise dans laquelle on entendait à chaque pas des casseroles cogner ,
et ma guitare dans le dos.
A partir de là, je ne me souviens plus comment de Marignane nous nous
sommes retrouvés devant la gare de Toulon. Il faisait déjà nuit. Est- ce
là que nous avons pris un taxi ??? Je crois car j'entends encore mon
frère dire au chauffeur que nous n'étions pas des touristes et de nous
emmener directement à l'adresse même si ce n'était pas tellement loin
Le chauffeur à du quand même prendre sa revanche et arnaquer mon père
qui avait des difficultés à le payer, n'ayant pas l'habitude des pièces
françaises. Bref !!
Trois jeunes passent sur le trottoir alors que mes parents et mon frère sont déjà dans l'immeuble
Vé !! Johnny Hallyday !!
Mais !! A peine débarqué, ils m'insultent ces trois cons (que j'ai peine à comprendre avec leur drôle d'accent)
…. Allez vous faire enc..ler !!
Heureusement eux aussi pigent que-dalle à mon accent chantant et s'éloignent en recommençant à rigoler !!
… Je suis sûr que c'est de moi qu'ils se foutent, ils ont de la chance,
ma mère me dit de me dépêcher, pensant sûrement au couvre feu .
Que cet appartement est étrange, on dirait qu'il est froid, ils ne nous connaît pas !!!
Nous sommes épuisés, comment dort on ??? ma mère pleurait sans arrêt
tandis que mon père organisait le campement . Finalement je me suis
retrouvé sur un matelas dans la salle à manger. Mais pour le sommeil ...
que de bruits dans la rue…des gens qui parlent .. des voitures et des
mobylettes qui passent, la sirène de la police, ma parole ils ne dorment
jamais !!!On nous avait donné l'habitude ,à cause du couvre-feu, de ne
plus entendre les bruits de la vie dans la nuit.
Ma tante, mon oncle Louis et leur famille nous ont rejoints plus tard,
on s’est serrés et on a encore campé un peu plus nombreux, puis un beau
jour, après l'indépendance, ce fut le tour de mon amour d’arriver, son
père ayant été obligé de tenir son poste jusqu'a la fin ( 6 juillet) et
il avait été miraculeusement muté au commissariat de Toulon.
Quant au mien, retraité des la SNCFA, dont j'étais encore à la charge ,
avait trouvé à Constantine, une place à la caisse d'épargne pour
arrondir sa retraite.
Lorsqu’il s'est présenté à la CE de Toulon pour y être réembauché, les
employés comme un seul homme ont fait 2 jours de grève contre lui, le
pied noir colonialiste qui venait manger leur pain. Finalement il s'est
retrouvé comme caissier à la CE de Bandol, où il allait tous les jours à
partir de Toulon , à pied jusqu’à la gare puis en train, portant
parfois des sommes énormes, sans aucune protection; mais c'était comme
ça …. sa famille en avait besoin.
Voilà !! depuis , 50 ans ont passé, avec leurs malheurs et leurs joies.
Jeunes , nous étions un peu insouciants, mais avec l'âge, je pense
profondément à nos parents qui ont eu à subir cela.
Parfois, pendant un court instant, je me demande vraiment sans regrets à ce qu'aurait été notre vie là-bas ???
Mais c'est ici que nous avons fait notre vie, c’est ici que sont nés nos
enfants, nos petits enfants et c’est ici que nos êtres chers sont
enterrés à tout jamais.
André
Bonjour à vous tous, quant je li vos histoires, les larmes coulent, mon
DIEU que de souffrance je vais avoir 69ans et quant je raconte à mes
enfants et petits enfants notre souffrance, mes parents avaient loués un
contener qui est arrivé vide, donc
plus de souvenirs, heureusement qu'il me reste ma mémoire
pour venir aujourd'hui sur le forum, après de très bonnes années en
ALGERIE, depuis juillet 1962 date réelle de l'indépendance, je pleure
tous les jours et encore plus maintenant quant je vois que les arabes
sont mieux accueillis que nous, après les législatives nous PIEDS NOIRS
nou allons une fois de plus subir les drapeaux arabes, et qu'allons nous
devenir. J'embrasse tous les PIEDS NOIRS et restons unis.
jour ou le drapeau français a été retiré
Ce jour là nous étions avec ma mére sur la place face à la préfecture.
Il y avait tous les arabes réuni pour voir le drapeau français arraché
et pietiné nous avons été poussé dans le couloir d'un immeuble par un
ancien voisin car je ne sais pas se qui aurais pu se passer et s'est de
jour là que ma mère a pris la déctsion de partir. Amitié Marie Jo
Marie Jo, bonjour
Comme JPS je vous remercie moi aussi pour ton témoignage historique !
j'habite a constantine depuis une vingtaines d'années, je suis de cette
génération donc j'ai pas assisté a cet évènement.
la place dont vous parler est appelé actuellement "place des martyrs"
elle situe dans le coeur de la ville connue sur le nom 'la brèche'
la préfecture est toujours là mais sous le nom d'APW "Assemblée Populaire de la Wilaya" sorte de département a l'époque
encore merci pour cet témoignage et s'il en a d'autre ou bien des images ou vidéo je serai ravis de les connaître.
L'adieu aux armes , l'amour et la guerre
Le 15 juin 1962 à 17 h un bus d'Air Algerie quittait le parking du
garage Citroën pour nous conduire avec ma famille( nos meres et 6 jeunes
enfants, sans nos pères) à l'aéroport militaire de Telergma .Une demi
douzaine de compatriotes de mon âge avaient, comme moi, attendu de
pouvoir décoller de cette enclave militaire qui avait " interdit" que se
fassent les" contrôles barbouzes " qui s'opéraient à Aïn el Bey.....
Nous étions à bord "sans réservation" et assis par terre dans l'allée
centrale du zinc puis regroupés en queue jusqu'à Orly où nous ne savions
pas "' l'accueil" que l'on nous préparait .
Arrivés vers 22 heures dans cet aérogare flambant neuf les policiers
chargés de filtrer les jeunes"agitateurs"nous toisaient tous avant la
fouille intégrale en cabine comme des criminels en cavale . ! ! Pour nos
parents pleins d'inquiètude le dédain , le mépris, la suffisance et
l'arrogance de ceux qui ont "la casquette" du pouvoir.... et "pendant ce
temps làaaaa" Gilbert 100 000 volts chantait "un dimanche à
Orly"..........
A+++ JPS

Apres une semaine " d'organisatiion familiale"dans une location meublée
de la banlieue Est de Paris je commence à être à l'aise dans la pratique
d'un nouveau sport : celui de courir dans les transports parisiens ,
aussi sans en connaître toutes les contraintes je pars tres tôt ce lundi
25 juin 1962 retrouver toutes ces équipes de bénévoles hommes , femmes
et jeunes de diverses associations qui accueillent chaque jour à Orly
mes compatriotes arrivant de tous les aeroports civils et militaires
d'Algerie. Au PC de l'accueil que gère l'ANFANOMA et La CROIX ROUGE Je
reçois un badge qui me permettra de circuler dans toutes les zones de
service de cet aérogare et malgré " un circuit de reconnaissanc" durant
cette premiere journée je traverse tous ces halls immenses sans quitter
des yeux des collègues qui ont dejà bien apprivoisé les lieux .Vers les
10 heures les avions bondes arrivent de toute part et là commence un
film d'épouvante qui ne finira pour moi que fin juillet 1962
A+++ JPS
........http://www.constantine.fr/aa1_forum/index_forum2.php
Pub ancienne
http://www.constantine.fr/aa1_forum/index_forum.php
oui, on trouve la famille Ritzenthaler mais toujours pas vu de DAVIN. Ce meuble est peut-être plus ancien que tu le penses JPS.
El Kantara
http://www.constantine.fr/aa1_forum/index_forum.php
El Kantara
Souvenir : le marchand de beignets qui se trouvait sur la place en bas
de la rue Courbet. Il faisait de délicieux beignets frits dans une
bassine d'huile bouillante. J'admirais son tour de main pour façonner la
galette de pâte et la jeter dans l'huile en lui imprimant une rotation.
Tout de suite après, il repêchait le beignet au bout d'une pique et
vous l'emballait dans un papier qui s'imbibait d’huile immédiatement. Le
beignet était chaud. En hiver, quel réga
El Kantara
UN GUEBAR POUR UN GAI BAR ! "

El Kantara
Merci les amis, j'ai eu confirmation par un ancien cavalier parachutiste
du 1RHP en poste dans le constantinois, à ce moment là. C'est bien le
Camp FRAY qui abrita plusieurs régiments dont le 3RTA, 632CCH, 64CTTOM
.....
Voici au Camp FRAY la statue du général VALEE en attente de rapatriement à Brienne-le-Chateau.
En 1960-1961 mon père était adjudant parachutiste au 1er Régiment de
Hussards Parachutistes (1RHP), basé à Constantine même. J'ai demandais à
ma mère où se trouvait son casernement. Elle me dit qu'elle ne se
rappelle pas du nom de cette caserne ou de ce camp qui se trouvait
au-dessus de l'hôpital civil. De 1946 à 1948, il était dans ce même
régiment, quartier Galiffet au Mensourah. Quelqu'un aurait-il une idée
du nom de cet endroit ?
Comme je donnais des nouvelles à ma mère, je lui demandais si le nom de
GAVENDA lui disait quelque chose. Elle me répondit sans hésiter:
"C'était mon professeur de piano" ........... en 1947.
Je viens de tomber sur un site où l'on peut télécharger tout un tas
d'ouvrages sur l'histoire de l'Algérie (par exemple "Histoire ancienne
de l'Afrique du nord" de Stéphane Gsell.) I L'adresse en est
"www.histoireebook.com" . Il a peut-être déjà été signalé ici mais je
prends le risque du doublon.
Puisqu'il est aussi question de LORA & PONTI, voici une publicité de 1959.
El Kantara
L'école Pasteur était rue F. Gaudin.
La 1ère photo c'est en descendant la rue Forcioli
La 2ème le cinéma Olympia.
e réponds puisque vous me le demandez, mais quoi vous dire ?
Jamais je n'aurais imaginé avoir tant de souvenirs. A part sidi mabrouk
et le fg Lamy que je connaissais assez mal, le reste de la ville ne
faisait pour moi qu'un seul quartier car j'allais partout.
Je ne me rendais pas compte à quel point je fixais dans ma mémoire ce
que je voyais tous les jours comme par exemple l'architecture des
immeubles, les différents modèle de pavé des trottoirs ou autres lieux
comme l'Esplanade Leclerc, les trottoirs du Bd V.Hugo ou du Bd Bir
akeim. Sur la moindre photo je les reconnais tout de suite.
Il faut dire aussi que sur ce site on se creuse les méninges pour cultiver les souvenirs et j'aime bien ça ...
Bonjour Maya la photo du cinéma olympia c'est moi qui l'ai prise en 2006
, et si je ne me trompe pas les autres , avenue forcioli, les immeubles
de cette avenue , l'angle de la rue felix baudy et du commissariat ,
l'école michelet , ont été prise par un ami de cette cité Forcioli ....
où les a tu eu ????
Bises Gilbert
Reçue d'un ancien d'El Kantara : Place Bugeaud
Place Bugeaud : départ des escaliers du 3°Chasseurs d'Afrique. Passé
Jeanne d'Arc, ils étaient à l'époque bordés d'un mini bidon ville
Ce bâtiment, le séminaire.
Michelet
Bien difficile de dire où j'ai capté ces photos.
Il est possible que je les ai eues par une nièce (Santi) qui habitait
dans les grands bâtiments du bas de Forcioli ou sur certains sites
particulièrement fournis en photos.
Photo de l'école Michelet prises en 2001 par mes cousins Wuillaume Jacky et Jean-Luc qui nous a quitté malheureusement
trop tôt
C O N S T A N T I N E