الجمعة، أكتوبر 13

الاخبار العاجلة لاستقبال سكان بسكرة انصار فريق فقراء شباب قسنطينة بالتمور والاسباب مجهولة




السلام عليكم
الإخوة الذين تزوجوا بعد دفعهم للشطر الثاني للسكن عدل. ..
طلب منهم التصريح الشرفي للزوج و الزوجة....

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عن الأخ جمال....
من الاصح كان على منتخبي بلدية قسنطينة ان يفتحوا قاعات السنما المنكوبة ...مدة عهدتهم لم يحركوا ساكنا و اليوم كي خلصت عليهم حبوا يحللوا امورهم و جابونا 12D...ههههه و الله عيب عليكم.

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Omar Nini
Omar Nini Je ne vois pourquoi se carnaval au centre ville aujourd'hui il ya l 'Internet en peut regarder ou voir n 'importe quoi,, si il veulent du cinéma tz3 el hit, chafnaha il ya 40 ans,, en ramenant les chaises, et ils nous fait la projection,, chaab, jahel à un point,, dommage,, j'ai vu se soi-disant cinema 12 D se matin,, place de la breche wallah carnaval fi dechra,, ah ya constantine,, on veut des parc attraction, zoologique, piscines couverte, ou à ciel ouvert des jardins publiques respectables,, des trottoirs non squatté,, wallah malguit man ngoul,, ma khass el kard ghir el ward,
Zahra Zahria
Zahra Zahria Les autorités municipales de Constantine ne font rien pour la ville ,tout est délabré les trottoirs les rues ,les ruelles ,les salles de cinémas sont en ruinée fermées depuis la nuit des temps alors qu'elles devraient être ouvertes pour les activités...Voir plus
El-Hadi Belahouel
El-Hadi Belahouel Les salles de cinéma sont tous laissées à l'abandon depuis bien longtemps et rien n'est fait pour les rendre opérationnelles. De qui se moque-t-on?
Salim Atik
Salim Atik
مثال من فضلكم :كان عندنا منتخب( مير)اسمه بو.....أنشأ لنا أسواق بالطوب وسماها مراكز تجارية.
الأول تم هدمه بواد الحد والتاني بجنان الزيتون و.....ان هذا المنتخب يرى قسنطينة حسب مستواه كانها دوار كبير.
المنتخب الذي يوقع على قرار تزفيت الطريق(البافي )بسيدي
جليس والأحياء القديمة للمدينة.ماذا تنتضرون منهم ؟
الأمثلة كثيرة التي تبين لنا مستوى أميارنا وكيف يشاركون في تحطيمهاو تهديم روح ورموز هذه المذينة التي تميزها عن باقي الحواضر في العالم
Salim Atik
Salim Atik
مند سنين طويلة لم ارى منتخبين في مستوى مدينة قسنطينة ولا في مستوى أهلها.
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Ici Constantine هنا قسنطينة‎ a ajouté 2 photos.
هذه السيارة من العاصمة. .صاحبتها امرأة متزوجة .كانت مروحة من الخدمة لحقها وحد الشخص كان يتحرش بيها بسيارتو فطريق .قلبها و قريب قتلها في طريق الدويرة وهرب .زوجها حط الصور تاع سيارة زوجتو. و اكتب رسالة لشخص هذاك .الحمد لله على سلامة زوجتي أم أبنائي. .و انت يا لي تسببت في هذا الأذى و نتمنى تكون راك تقرااا فلميساج هذا
حسبنا الله ونعم الوكيل
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مباشرة من قلب الحدث.
#Alex.
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Abderrazek Houadeg
سائح يتجول .. فجأة سمع متسول أمام مقر احدي البلديات يقول له : حويجة ﻟﻠﻪ
ﻗﺎﻟﻪ ﺍﻟﺴﺎﺋﺢ : what ؟
ﻗﺎﻝ ﺍﻟﻤﺘﺴﻮﻝ : حويجة ﻟﻠﻪ

ﻗﺎﻟﻪ ﺍﻟﺴﺎﺋﺢ : what ؟؟؟
ﺍﻟﺴﺎﺋﺢ ﺭجع لبلاده ﻭسأل ﻣﺘﺮﺟﻢ ﻭﻗﺎﻟﻪ آﻳﺶ ﻣﻌﻨﻰ حويجـة ﻟﻠﻪ .. ﺍﻟﻤﺘﺮﺟﻢ ﻗﺎﻟﻪ : ( ﻫﺬﺍ ﺭﺟﻞ ﻓﻘﻴﺮ ﻳﺮﻳﺪ ﻣﻨﻚ ﻣﺎﻻ ﻟﻴﺄﻛﻞ )
ﺍﻟﺴﺎﺋﺢ أﺭﺳﻞ ﻟﻠﻤﺘﺴﻮﻝ ﻣﻠﻴﻮﻥ ﺩﻭﻻﺭ بعنوان تلك البلدية واصفا موقع المتسول الذي يجلس أمام باب البلدية ..
ﻭﺻﻠﺖ ﺍﻟﻤﻠﻴﻮﻥ ﻟﻠﺴﻔﺎﺭﺓ ﺍﻟجزائرية ﻓﻘﺎﻟﻮﺍ ﻣﻠﻴﻮﻥ كثير ﻋﻠﻴﻪ .. 20000 ﺩﻭﻻﺭ ﻳﻜﻔﻮﻩ ..
ﻭﺻﻠﺖ ﺍﻟﻔﻠﻮﺱ ﻟﻠﻮﻻﻳﺔ ﻓﻘﺎﻟﻮﺍ 20000 ﺩﻭﻻﺭ كثير ﻋﻠﻴﻪ .. 2000 ﺩﻭﻻﺭ ﻳﻜﻔﻮﻩ ..
ﻭﺻﻠﺖ ﺍﻟﻔﻠﻮﺱ للدائرة ﻓﻘﺎﻟﻮﺍ 2000 ﺩﻭﻻﺭ ﻛﺜﻴﺮﺓ ﻋﻠﻴﻪ 200 .. ﺩﻭﻻﺭ ﻳكفوه ..
ﻭﺻﻠﺖ ﺍﻟﻔﻠﻮﺱ للبلدية ، ﻓﻘﺎلو 200 ﺩﻭﻻﺭ كثير ﻋﻠﻴﻪ .. 20 ﺩﻭﻻﺭ ﻳﻌﺸﻮﻩ .. ﻧﺎﺩﻯ المير لأحد عماله من أجل إيصال 20 ﺩﻭﻻﺭ ﻟﻠﻤﺘﺴﻮﻝ ..
ذهب العامل ﻟﻠﻤﺘﺴﻮﻝ ﻭ ﻗﺎﻝ ﻟﻪ : ﺗﺘﺬﻛﺮ ﺍﻟﺴﺎﺋﺢ إﻟﻲ قلت له حويجـة ﻟﻠﻪ ؟
ﻗﺎﻝ له المتسول : إﻳﻪ ﻧﺘﺬﻛﺮو
رد عليه عامل المير : ﻗﺎﻟﻚ ﺭﺑﻲ ﻳﻨﻮﺏ
ملخص الفساد في الجزائر






http://www.jeuneafrique.com/48643/societe/benjamin-stora-la-promesse-de-r-ouverture-des-synagogues-alg-riennes-est-tr-s-importante/

Benjamin Stora : « La promesse de réouverture des synagogues algériennes est très importante »

Écrit par Maïna Fauliot et P.F. Naudé
L’historien spécialiste du Maghreb Benjamin Stora réagit à la promesse de réouverture des synagogues algériennes faite par le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, début juillet. L'occasion de revenir sur l’histoire des juifs d’Algérie, une communauté présente dans le pays depuis l’Antiquité mais qui l'a progressivement quitté au cours de la seconde moitié du 20e siècle. Interview.
Reconnaissance de la liberté de conscience et "d’une communauté juive" en Algérie qui "a le droit d’exister"… Dans une déclaration courageuse, le 1er juillet, le nouveau ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, a fait preuve d’une grande ouverture cultuelle. Se voulant le représentant de "toutes les religions", il a évoqué la possible réouverture des synagogues, fermées dans les années 1990 à cause du terrorisme. Une proposition qu’il a ensuite renouvelée le 7 juillet lors d’une visite à Oran.
>> Lire aussi : Juifs, chrétiens… Comment l’Algérie encadre les religions minoritaires ?
Cette réouverture a été cependant conditionnée à une "sécurisation" des lieux de culte. Le ministre a par la suite précisé ses propos, dans une interview au site internet algérien TSA le 16 juillet, en affirmant que la sécurité "doit exister à travers l’acceptation de la société". Or "avec le bombardement [israélien] de Gaza, les Algériens ressentent une frustration", a-t-il expliqué.
L’historien Benjamin Stora, qui a lui-même grandi au sein de la communauté "israélite" de Constantine, revient sur l’histoire très ancienne des juifs d’Algérie et explique l’importance de cette ouverture du gouvernement algérien.
Jeune Afrique : Avant la colonisation française, les juifs étaient soumis au statut de dhimmi qui encadrait les minorités religieuses dans les pays musulmans. Comment vivaient-ils cette situation ?
Benjamin Stora : Il faut bien se rappeler que ce statut de dhimmi, celui des gens du Livre en terre d’islam, apparaissait d’une certaine manière comme progressiste dans la mesure où il protégeait les gens du Livre, les juifs et les chrétiens. Mais en contrepartie il y avait des obligations et des formes de soumission, d’infériorisation, sur le plan juridique. Protection et soumission à la fois.
En terre chrétienne, il n’existait pas de système de protection, il n’y avait pratiquement qu’un système de soumission [pour les minorités, NDLR]. Ainsi lorsqu’il y a eu l’Inquisition en Espagne, beaucoup de juifs sont partis se réfugier au Maghreb mais aussi dans l’Empire Ottoman.
Lorsqu’il y a eu la Révolution française, le statut de dhimmi est apparu comme obsolète.
Mais dans les années qui ont suivi la Révolution française, le statut de dhimmi leur est apparu comme obsolète. La plupart des Juifs ont réclamé l’égalité politique et non pas simplement le système de protection-soumission. Tout au long du 19e siècle, la revendication de l’égalité politique rendait donc le système de la dhimmitude dépassé. C’est ce qui explique en grande partie pourquoi de nombreux juifs d’Algérie sont sortis de ce statut en optant pour la nationalité française que le décret Crémieux leur avait octroyée en 1870.
Ce décret Crémieux a été abrogé pendant le régime de Vichy, en 1940, privant ainsi les Juifs de la citoyenneté française. Pourquoi ont-ils tout de même continué à soutenir la République française et souhaité en faire partie par la suite ?
Quand la nationalité française a été donnée aux Juifs d’Algérie par le décret Crémieux, l’extrême-droite française, et européenne, avait déjà fait campagne pour son abrogation parce qu’ils avaient peur que les élites musulmanes traditionelles réclament elles aussi l’entrée dans la cité française. La peur du nombre était très présente. La campagne pour l’abrogation avait aussi une connotation antisémite très violente.
En 70 ans – trois générations -, le processus de l’assimilation culturelle a fait son oeuvre.
L’une des premières mesures du régime de Vichy en 1940 est l’abrogation du décret Crémieux. Les juifs d’Algérie redeviennent donc des Indigènes. Mais entre 1870 et 1940, 70 ans se sont écoulés. Et en 70 ans, les juifs d’Algérie ont quitté le costume traditionnel, une partie a perdu l’usage de la langue arabe… Bref ils sont devenus des Français avec le modèle français culturel (chansons, musique, mode, littérature, cinéma). Lorsque le décret est abrogé, les juifs veulent réintégrer la nation française. Ils ne songent pas à se séparer d’une nation qui leur a enlevé leur nationalité. Leur objectif, à travers les actions communautaires, est de réintégrer la nation française. Le processus de l’assimilation culturelle en 70 ans – trois générations – a fait son oeuvre. Et donc, lorsque le régime de Vichy est chassé d’Algérie, ils demandent la réintégration dans la nation française qu’ils obtiennent d’ailleurs à la fin de l’année 1943.
Comment les mouvements algériens de libération ont-ils abordé la question juive ?
Le mouvement nationaliste algérien considérait les juifs d’Algérie comme faisant partie de l’histoire, de la nation algérienne. Plusieurs appels ont été lancés par le FLN, notamment en 1956, en direction de la communauté "israélite" en disant : vous êtes des Algériens comme nous, la preuve c’est que la France vous a retiré la nationalité française en 1940, elle donne d’une main ce qu’elle retire de l’autre, donc rejoignez-nous, etc.
Mais cette volonté de cheminement commun était déjà, selon moi, dépassée car les juifs d’Algérie étaient devenus des Français. On a par conséquent une sorte de quiproquo avec d’un côté ceux qui estiment que les juifs d’Algérie ont leur place et ceux qui estiment que leur place est déjà ailleurs. Il y a eu ce que j’ai appelé une sorte "d’occidentalisation sur place" : les juifs vivaient en Algérie mais étaient déjà en Occident, à travers leurs codes culturels et la séparation entre l’espace privé religieux traditionnaliste (les juifs étaient très religieux) mais en même temps un espace public républicain. Ils vivaient déjà dans un espace de laïcité.
Les juifs ne voulaient pas se séparer de la France, leur position était de corriger les inégalités en vigueur dans l’Algérie française, ce qui était grosso-modo la position de la gauche française de cette époque.
La majorité des gens qui descendent de cette histoire ont été suffisamment traumatisés pour ne pas répéter ces violences.
Des juifs ont également rejoint l’Organisation de l’armée secrète (OAS) à la fin de la guerre d’indépendance…
La majorité des juifs d’Algérie reste pendant la guerre d’indépendance dans une sorte d’hésitation, d’incertitude, d’expectative. Ils vivent cette guerre comme étant la possibilité de la séparation. Ils sentent qu’un monde va changer. Une minorité d’entre eux rejoint le FLN. Une immense majorité reste attachée à l’Algérie française mais sur une position "camusienne" : une Algérie égalitaire, fraternelle de l’intégration. À la fin de la guerre, lorsque se dessine la perspective d’une Algérie indépendante, une petite minorité de juifs radicaux s’est rangée du côté de l’Algérie française radicale, l’OAS.
Au final, l’immense majorité des 120 à 130 000 juifs d’Algérie se sentaient et se vivaient comme des Français mais pas dans une situation d’affrontement. Ils avaient le sentiment que toute cette histoire leur échappait complètement.
Quel influence cette histoire a-t-elle sur les descendants d’Algériens vivant en France ?
Je pense que l’immense majorité de ceux qui viennent de cette histoire sont pour la paix, une sorte de cohabitation intercommunautaire. Mais il y a comme dans toutes les communautés des formes d’intégrisme sur le plan politique, religieux ou culturel. Et comme d’habitude ce sont ces extrémismes qu’on entend le plus. Mais je crois que la majorité des gens qui descendent de cette histoire ont été suffisamment bousculés et traumatisés par les exils, les exodes, la guerre et le terrorisme, pour ne pas répéter ces violences.
>> Lire aussi : Quand les Algériens racontent leur guerre

http://www.actualite-algerie.com/2017/10/01/les-juifs-de-constantine-avant-et-apres-le-decret-cremieux-lhistorien-benjamin-stora-en-parle/

Les juifs de Constantine avant et après le décret Crémieux: L’historien Benjamin Stora en parle

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Pour sa deuxième session, la rencontre littéraire “Houna Qassantina” (ici Constantine) reçoit, aujourd’hui samedi, au palais de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa, l’historien et spécialiste de la guerre d’Algérie, Benjamin Stora. L’homme, natif de la ville du Vieux-Rocher, n’a jamais rompu, de ses propres aveux, les liens avec l’Algérie depuis le départ de sa famille en France en juin 1962. Lors de l’événement d’aujourd’hui, il évoquera son enfance à Constantine et le quotidien de la communauté juive, qu’elle soit d’origine berbère ou celle venue d’Andalousie après l’Inquisition, dans ses fiefs que sont l’ex-rue de France et Kar Echarah. Il parlera de ses parents : le père bien intégré dans le monde occidental, et sa mère, juive issue de la famille des Zaoui, qui ne parlait que l’arabe dialectal. L’historien engagera le débat aussi sur la situation des juifs de Constantine avant et après le décret Crémieux ainsi que la période de son abrogation par le gouvernement de Vichy.





http://www.editions-stock.fr/les-cles-retrouvees-9782234074736

Les clés retrouvées

Version anglaiseLorsque la mère de Benjamin Stora est décédée en 2000, il a découvert, au fond du tiroir de sa table de nuit, les clés de leur appartement de Constantine, quitté en 1962. Ces clés retrouvées ouvrent aussi les portes de la mémoire.
La guerre est un bruit de fond qui s’amplifie soudain. Quand, en août 1955, des soldats installent une mitrailleuse dans la chambre du petit Stora pour tirer sur des Algériens qui s’enfuient en contrebas, il a quatre ans et demi et ne comprend pas. Quelques années plus tard, quand ses parents parlent à voix basse, il entend les craintes et l’idée du départ. Mais ses souvenirs sont aussi joyeux, visuels, colorés, sensuels. Il raconte la douceur du hammam au milieu des femmes, les départs à la plage en été, le cinéma du quartier où passaient les westerns américains, la saveur des plats et le bonheur des fêtes.
Ces scènes, ces images révèlent les relations entre les différentes communautés, à la fois proches et séparées. Entre l’arabe quotidien de la mère et le français du père, la blonde institutrice de l’école publique et les rabbins de l’école talmudique, la clameur des rues juives et l’attirante modernité du quartier européen, une histoire se lit dans l’épaisseur du vécu.Benjamin Stora a écrit là son livre le plus intime. À travers le regard d’un enfant devenu historien, il restitue avec émotion un monde perdu, celui des juifs d’Algérie, fous de la République et épris d’Orient

https://www.franceinter.fr/emissions/un-jour-dans-le-monde/un-jour-dans-le-monde-30-avril-2015

Benjamin Stora, une enfance juive à Constantine

42 minutes

Invité, Benjamin Stora

Lorsque la mère de Benjamin Stora décède en 2000, il découvre au fond du tiroir de sa table de nuit, les clés de leur appartement de Constantine, quitté en 1962. Ces clés retrouvées ouvrent aussi les portes de la mémoire. Benjamin Stora est ce soir l'invité d'Un Jour dans le monde.
Les clés retrouvées, de Benjamin Stora, aux éditions Stock
Les clés retrouvées, de Benjamin Stora, aux éditions Stock © Radio France
La guerre est un bruit de fond qui s’amplifie soudain. Quand, en août 1955, des soldats installent une mitrailleuse dans la chambre du petit Stora pour tirer sur des Algériens qui s’enfuient en contrebas, il a quatre ans et demi et ne comprend pas. Quelques années plus tard, quand ses parents parlent à voix basse, il entend les craintes et l’idée du départ. Mais ses souvenirs sont aussi joyeux, visuels, colorés, sensuels. Il raconte la douceur du hammam au milieu des femmes, les départs à la plage en été, le cinéma du quartier où passaient les westerns américains, la saveur des plats et le bonheur des fêtes.Ces scènes, ces images révèlent les relations entre les différentes communautés, à la fois proches et séparées. Entre l’arabe quotidien de la mère et le français du père, la blonde institutrice de l’école publique et les rabbins de l’école talmudique, la clameur des rues juives et l’attirante modernité du quartier européen, une histoire se lit dans l’épaisseur du vécu.
Benjamin Stora signe là son livre le plus intime. À travers le regard d’un enfant devenu historien, il restitue avec émotion un monde perdu, celui des juifs d’Algérie.

Gao, épisode 2 : la vie quotidienne au Nord-Mali

Sur le marché de Gao, on attend que les affaires reprennent
Sur le marché de Gao, on attend que les affaires reprennent © Radio France / David Baché
Cela fait plus de 8 mois que les groupes rebelles menés par les Touaregs du MNLA et le gouvernement malien tentent de trouver un accord de paix. Les rebelles refusent pour le moment de signer le texte qui leur a été proposé par les médiateurs, et que Bamako a déjà validé. Dans le même temps, les groupes terroristes islamistes présents dans la région poursuivent leur œuvre destructrice, avec des attaques meurtrières et quasi quotidiennes. Et bien sûr ce sont les habitants de Gao qui en subissent les conséquences. Reportage de notre envoyé spécial à Gao, David Baché .



Des suspects algériens sont arrêtés peu après l'explosion d'une bombe dans une rue de Constantine, le 24 août 1955, durant la guerre d'Algérie. Photo AFP


Adieu Constantine

Par Philippe Douroux

Benjamin Stora rappelle le pays multiconfessionnel de son enfance.

Des suspects algériens sont arrêtés peu après l'explosion d'une bombe dans une rue de Constantine, le 24 août 1955, durant la guerre d'Algérie. Photo AFP
Tous les historiens devraient peut-être commencer par dire d’où ils viennent. Cela permettrait de mieux comprendre leur point de vue. C’est ce que vient de réaliser Benjamin Stora, spécialiste de l’Algérie et - surtout - enfant de l’Algérie. Il faut relire ses ouvrages faits d’érudition après avoir lu les Clés retrouvées, fabriqué à base de souvenirs, d’impressions, d’images, revenus d’avant.
Benjamin Stora n’a jamais quitté sa petite chambre d’enfant de Constantine, dans laquelle la guerre d’Algérie a commencé pour lui le 20 août 1955. Ce jour-là, des soldats français font irruption pour installer une mitrailleuse et tirer sur des Algériens fuyant dans la rue vers les gorges de Rummel toutes proches.
La peur provoquée par l’odeur «âcre» de la poudre, le bruit des explosions et le spectacle des douilles sautant un peu partout au milieu des jouets ont pu lui donner un point de vue que peu de rapatriés conserveront au fond d’eux-mêmes, sans «méchants» ni «gentils». Pour lui et pour sa famille, la guerre sans nom a commencé ce jour-là, et pas le 1er novembre 1954, comme il le découvrira beaucoup plus tard en faisant son métier.
La ville de Constantine, accrochée à son rocher, représentait jusque-là un monde en soi, «un cocon». C’était en France, mais la France, celle des actualités, celle de Gabin, de Bardot, de Coty et du général de Gaulle, paraissait très éloignée. A l’intérieur de la ville citadelle, le découpage des quartiers juif et arabe, d’un côté, européen de l’autre, faisait qu’on vivait en voisins respectueux. On était juxtaposé, imbriqué à la manière d’un puzzle, mais pas vraiment ensemble.
Quand on s’appelait Stora, Allouche ou Amar, on allait à Saint-Jean, là ou les femmes suivaient la mode de Paris, portaient des talons aiguilles, là où se trouvait Jost, le pâtissier chez qui il fallait aller pour le gâteau d’anniversaire, mais c’était «un ailleurs». «Remonter la rue Rolles-de-Fleury pour aller place de la Pyramide. Là était le quartier européen. Nous y allions, bien entendu, mais nous sentions que c’était un autre lieu, très "français".» Bien avant que l’armée n’entrave la circulation, avec des panneaux «Rue barrée par l’autorité militaire», il y avait les barrières invisibles entre les trois communautés présentes.
Les Arabes apparaissent comme des silhouettes avec qui on partageait une culture - Benjamin Stora parlait l’arabe à la maison et le français à l’école - mais chacun chez soi. Le père, Elie, avait inculqué à Benjamin et à sa sœur Annie un profond respect pour les musulmans et un amour de la République. Le racisme et l’antisémitisme, il les découvrira plus tard. Mohammed Dib, le dit avec la même distance quand il évoque les «étrangers». L’autre «n’existait pas», dit l’écrivain algérien cité dans les Clés retrouvées, comme en écho à l’absence d’Arabes dans l’œuvre romanesque de Camus. «Nous étions proches. Mais ça n’allait pas plus loin.» La proximité réduite aux acquêts en somme.
C’est bien ce lien étrange entre les trois communautés constantinoises que semble interroger sans cesse le spécialiste de l’Algérie, dans chacun de ses livres. Histoire des relations entre juifs et musulmans, des origines à nos jours, avec Abdelwahab Meddeb, la Guerre d’Algérie expliquée à tous, la Guerre d’Algérie vue par les Algériens, Trois exils, Juifs d’Algérie démontent ou démontrent ce que l’enfant ressent. Quand Cheikh Raymond, la voix du maalouf, a été assassiné au marché, l’enfant était dans les jupes de sa mère. «C’était le grand tournant, le moment où ce qui restait de la communauté juive de Constantine, en 1961, a choisi de partir.» Après, l’historien a fait son travail pour lutter contre «la peur que toute vie antérieure disparaisse, que ce monde de l’Algérie de l’enfance soit englouti».
Philippe Douroux Benjamin Stora Les Clés retrouvées Stock «Un ordre d’idées», 142 pp., 17 €.


https://twitter.com/b_stora?lang=fr

  1. commémoration du avec une conférence de Benjamin Stora
  2. VAULX EN VELIN // Cérémonie du souvenir des victimes de la Manifestation du 17 octobre 1961 -
  3. 🎉Bon anniversaire !🎉 Il y a 10 ans, le Palais accueillait ce Musée, qui n'en a pas fini de faire des histoires...
  4. . : "On ne peut pas faire porter sur la le poids des développements économiques des pays d'origine"
  5. Conférences avec , Patrick Boucheron, Jacques Toubon et . Sam 14/10. Gratuit sur réservation.
  6. Benjamin Stora invité aux rencontres "Houna Quassantina" via
  7. De retour au cette fois ci sans les élèves. Moment passionnant à écouter . Cc
  8. Réflexions sur le rôle du Musée nat. de l’hist. de l’immigration ds les débats actuels sur l’immigration Sam14 oct
  9. très en colère, Christiane Taubira quitte une interview de "Complément d'enquête"
  10. New graphic novel explores forced Indochinese migration to France during WWII, preface from
  11. [] Les 14-15 octobre, le Musée nat. de l’histoire de l’ - - fête ses 10 ans !
  12. Entre écrivains et cinéastes, des historiens en retard du présent, par Julien LACASSAGNE via
  13. . Il y avait aussi le lancement du au & . Vous êtes les bienvenus !
  14. a retweeté
  15. 19 sept.
    Un grand merci . salle comble ~700 participants. Cc
  16. a retweeté
  17. 17 sept.
    sera mardi au centre oecuménique saint Marc de Malherbe et repond aux questions de ds le .

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