الجمعة، أغسطس 10

صور





Ahmed Rachedi à la rencontre de Ben Boulaïd
« Remonter aux sources de la légende »
Pourquoi Ben Boulaïd ? Pourquoi Ben Boulaïd ? Tout simplement parce que je pense que notre cinéma doit enfin s’intéresser aux illustres artisans de la Révolution algérienne. Après une longue étape, essentiellement consacrée à ce que la terminologie marxienne sacralisait sous le nom vague de « masses » et que nous, nous avons désignés sous le slogan générique de « un seul héros le peuple », ce qui a donné une histoire anonyme et sans visage, je crois, par delà toute polémique tardive et stérile, qu’il est temps et même grand temps, de remonter aux sources de la légende nationale. C’est une nécessité pour ne pas dire une urgence. Il suffit, pour se rendre à cette évidence, de parler avec les gens, particulièrement les jeunes, si vous leur demandez qui est Ben Boulaïd, ils l’ignorent. Ils savent tout au plus que c’est le nom d’une rue, d’une cité, bref d’une adresse, une plaque dans la ville. Pourquoi Ben Boulaïd ? C’est aussi, parce qu’il est atypique. Quand on chemine sur son parcours, on constate qu’il n’était pas mu par autre chose que des principes. Il était quelqu’un d’établi. Il n’était certes pas riche mais ont peut dire qu’il était aisé par rapport à beaucoup d’Algériens de la même époque que lui. Il était en outre respecté, c’est ce qu’on pouvait appeler une « notabilité » . Celui qui allait devenir le premier chef politico-militaire des Aurès avait la réputation d’être un homme d’une grande probité morale et d’une rigoureuse intégrité. Son expérience militante, sa connaissance de la situation, le contact permanent avec ses compatriotes de toutes origines et de toutes conditions et son analyse du margouillis glauque dans lequel pataugeaient l’Algérie et les Algériens, l’ont inéluctablement conduit à percevoir l’étendue limitée des solutions que proposait le mouvement national. Comme à d’autres militants de sa génération, tous aussi connus que lui, la lutte armée s’est imposée comme un appel millénariste, une évidence et l’unique moyen qui pouvait conduire à la liberté pour le peuple et le pays. Il était clair, pour eux, que l’intégration à la France, qui a fait de l’Algérie un territoire complètement cannibalisé par la puissance colonisatrice, allait fatalement mener à l’effacement total de l’esprit et de la culture de la résistance qui ont toujours singularisé l’Algérie, laquelle a, de tout temps, conjugué le verbe résister au présent. Depuis deux mille ans, ce pays s’arc-boute farouchement sur le sacro-saint principe de l’indépendance. Pourquoi Ben Boulaïd ? Parce que Ben Boulaïd n’était pas un révolutionnaire conventionnel, un militant formaté par un parti ou une idéologie. Pourtant, son engagement était entier. Le don de soi était tout aussi plénier et inconditionnel. Il y a mis son âme, sa vie, son patrimoine. Ce qu’il a fait, il l’a fait avec ses propres biens. Il a gagé tout ce qu’il possédait pour la cause. Il n’y a pas investi, il n’y a pas placé son argent. C’est une oblation pour l’organisation. En replaçant les faits dans leur contexte, on mesure le courage de ces hommes et l’ampleur du défi. Imaginez-vous, aller faire la guerre contre une des plus grandes puissances du monde ? Une puissance qui avait pris, depuis plus d’un siècle, possession de cette terre et de ses hommes. La France s’était implantée politiquement, économiquement, militairement, socialement et culturellement en Algérie. Elle lui inventait une histoire à sa convenance pour légaliser sa présence aux yeux du temps. C’était une colonie de peuplement. Un habitant sur huit, celui dont l’aïeul est venu d’ailleurs, jouissait de droits de supercitoyen. Les sept autres, parias et ilotes chosifiés, subissaient un pouvoir d’airain dont la brutalité n’a jamais connu l’apaisement même lorsque l’autochtone avait la face contre terre, une botte sur le cou. Les Algériens connaissaient parfaitement la puissance despotique militaire française. Tout comme ils s’étaient battus contre elle, ils avaient combattu pour la France dans toutes ses guerres, sur tous les fronts dans toutes les contrées, en Europe, en lointaine Asie, au fin fond de l’Afrique. Par milliers, leurs cadavres ont jonché des sols qui n’étaient pas les leurs, ils ont versé leur sang pour des mobiles qu’ils ignoraient, contre des ennemis étrangers qui ne leur ont rien fait. Mais un jour, comme Ben Boulaïd, ils se sont demandé pourquoi tout ce sang ne serait-il pas répandu sur et pour cette terre dont ils ont été spoliés ? Pourquoi toute cette énergie ne serait-elle pas consacrée pour une cause qui serait enfin la leur ? Je crois qu’en cela, Ben Boulaïd a été aussi précurseur. Pourquoi Ben Boulaïd ? Peut-être, me dis-je, et j’espère que ce film n’est qu’un début, qu’il sera le premier d’une série consacrée à toutes ces gloires prestigieuses de la Révolution algérienne qui sombrent inexorablement dans l’oubli. C’est vrai que ce n’est pas la mission du cinéma que d’écrire l’histoire, le cinéaste n’est pas un historien. Mais s’il peut apporter sa part de mémoire contre l’amnésie… J’ai beaucoup parlé, ces derniers mois, avec des gens qui ont connu Ben Boulaïd. Lorsque je leur dit que j’envisage de faire un film sur lui, ils me demandent immanquablement : « De quel Ben Boulaïd veux-tu traiter ? ». Justement, quel Ben Boulaïd allez-vous nous montrer ? Ce sera une œuvre de fiction complète qui respectera la chronologie et les faits vérifiés de l’histoire. Elle ne va pas raconter toute la vie de Ben Boulaïd mais une partie qui me parait très importante, la plus intéressante. Ben Boulaïd adulte déjà, donc déjà conscient de la dimension de son engagement. Plus nous ferons connaître ces héros de notre passé et plus clair nous verrons en nous-mêmes. Cela, j’en suis convaincu, nous conduira à une meilleure visibilité donc une meilleure lisibilité de notre histoire, une meilleure compréhension de la Révolution, une vue plus large sur l’étendue et la profondeur de cet engagement qui a fait que nous sommes, aujourd’hui, indépendants. Quel homme était Ben Boulaïd ? L’aspect qui m’a le plus séduit dans l’itinéraire de Ben Boulaïd, c’est qu’il se tenait volontairement en retrait par rapport aux autres. Il ne se cachait pas. Il ne cherchait pas à être un grand chef. C’est le regard porté sur lui et l’appréciation qu’avaient de lui ses compagnons qui en ont fait un chef. Il avait un charisme tel, qu’il imposait le respect et la considération. Pour moi, un chef ce n’est pas une statue d’albâtre. C’est quelqu’un qui fait que les statues de plâtre ou de pierre s’inclinent à son passage. Ce n’est pas quelqu’un qui élevait la voix. Il ne parlait pas beaucoup, il écoutait les gens. C’est ce qu’on appelle communément un sage. Loin des clichés de l’onirologie du révolutionnaire, il gérait les choses avec une certaine distance, un détachement. C’est ce qui fait que malheureusement, il n’a pas beaucoup vécu et si on en sait si peu sur lui, c’est parce que justement il était très discret, effacé non pas parce qu’il ne faisait pas confiance aux gens, mais parce qu’il préférait écouter pour mieux comprendre et analyser les choses intérieurement. Il n’affichait pas ses opinions. Ce n’était pas un leader politique. C’était un militant animé par une cause à laquelle il s’est consacré. Cette cause c’était la dignité. Pour elle, il a sacrifié sa famille, sa vie, son avenir, ses enfants, ses biens. On ne peut pas faire plus que cela. Au regard de ce qu’ils ont représenté, Ben Boulaïd comme bien d’autres parmi les « six historiques », si nous ne prenons que leur exemple, sont si peu connus. Ils ont pourtant tant et tant à nous dire et à nous enseigner. Ils n’ont, hélas, rien écrit, même ceux qui ont vécu après l’indépendance… Aucun d’entre eux n’a écrit. Cinquante ans après sa mort, ce n’est pas un simple hommage, vous revisitez l’histoire. Poursuivez-vous un but autre que pédagogique et bien sûr artistique ? Je retiens le mot revisiter parce que c’est exactement ça. Ce n’est pas du tout une lecture de l’histoire telle qu’elle a été écrite dans les livres. Encore moins une réécriture. Je vous disais que ce n’est pas là une mission dévolue au cinéaste. Il s’agit de revisiter ce passé récent avec les yeux de l’artiste. C’est un réalisateur de cinéma qui réexamine la réalité historique d’un personnage, mais pas n’importe quelle réalité. Qu’il soit bien clair, il ne s’agit pas d’une œuvre historique qui va définitivement fixer les esprits sur la vie et l’œuvre de Mostefa Ben Boulaïd. Je ne coule pas un bronze qui va immortaliser un personnage de l’histoire. Il s’agit plutôt de quelque chose d’approchant de la légende de Ben Boulaïd. Faire un film ce n’est pas dresser un inventaire. Le cinéma est un art qui a ses règles et ses contraintes. Celles-ci sont liées aux dimensions de temps, d’espace, de choix de situations, de continuité de l’histoire, de narration, d’écriture cinématographique... mais ça demeure un art. Si ce film peut contribuer à créer de l’appétence pour qu’on aille plus loin, pour approfondir la question, c’est que nous aurons atteint notre objectif. Mais ce n’est qu’un film. Il ne faut pas qu’on s’imagine que nous allons écrire l’histoire entière de Ben Boulaïd, de Ben M’hidi, de Krim, de Didouche, d’Ouamrane ou de Lotfi... L’artiste ne peut que saisir un moment de leur existence. Un film ne peut pas recréer la vie d’un personnage. Les Français ont fait près de 90 films sur Napoléon. Laquelle de ces 90 œuvres correspond le mieux à ce qu’il fut réellement ou ce que l’histoire a fait de lui ? Il s’agit bien souvent d’œuvres cinématographiques de fiction qui se sont inspirées du personnage. Le souci premier est de donner un visage à un personnage. Ainsi, lorsqu’on verra le visage de Ben Boulaïd du cinéma, il faut qu’il puisse correspondre au visage réel de Ben Boulaïd. Non pas un sosie physique mais une copie de ce qu’il fut. Lorsqu’on évoque le nom d’Ali La Pointe on ne peut détacher son visage de celui de l’acteur qui a joué son rôle dans La Bataille d’Alger. Ce visage est pourtant si différent de celui de Ali Amara. Tout comme on ne peut pas envisager l’histoire de cette période à Alger, autrement que par les événements tels qu’ils sont retracés par le film. Le cinéma peut-il, à loisir, recomposer les images de l’histoire et de ses acteurs ? Généralement le cinéma s’applique à créer une nouvelle mythologie à la manière des récitants anciens, ou des auteurs de la Grèce antique. Si pour les gens Ali La Pointe a désormais le visage de feu Brahim Hadjadj, qui a interprété le rôle dans le film de Pontecorvo, pourquoi pas ? A qui cela peut-il faire du mal ? A Ali La Pointe ? Certainement pas. Ses actes, plus que son visage, plaident pour lui et son courage. L’image du visage que le cinéma a donnée d’Alexandre ou de n’importe quel autre homme historique correspond-elle à la réalité ? Cela n’a pas tellement d’importance à mon avis. En revanche, le principal, c’est que les gens vont enfin associer une image à un nom. Je me souviens que pour le film L’Opium et le Bâton, parmi les grandes discussions que j’ai eues avec Mouloud Mammeri, c’était ce qu’il considérait comme étant, de la trahison peut-être pas, mais de l’infidélité du cinéaste à l’écrivain, c’était je l’aurais dépouillé des personnages qu’il avait créés, parce que je leur ai donné un visage. Pour lui, l’écrivain, l’auteur, l’inventeur de ces personnages qui peuplent son livre n’existent plus. Le cinéaste que je suis les a vampirisés pour leur attribuer des visages en les faisant interpréter par des acteurs. Même pour lui, le père littéraire de ses héros d’encre et de papier, ont pris les traits des comédiens qui les ont interprétés. Lorsqu’il parle de Tayeb par exemple, dans le film, c’est Rouiched, Mammeri ne pouvait plus voir autrement son Tayeb que dans les traits de Rouiched. Il m’a dit : « Je ne sais plus où j’en suis avec tous ces personnages, à tel point où je me demande qui de toi ou de moi les a créés. » On possède si peu d’éléments sur Ben Boulaïd par rapport aux autres qu’on appelle les « Six » historiques. Est-ce que tout cela ne revient pas à risquer de prendre un peu trop de libertés par rapport à la vérité historique ? A ce que fut la réalité du personnage ? Ce n’est pas un risque. C’est une liberté que s’offre l’artiste. Même au détriment de l’histoire ? Non, pas forcément. Je dis que cela peut contribuer à ouvrir des perspectives, des voies et créer quelque chose qui va permettre aux gens d’approfondir la question, d’aller plus loin, pour mieux connaître la vraie histoire. D’un autre côté, il y a bien évidemment le droit des gens de contester l’image qui leur est proposée. Ils ont le droit de dire : « Moi, je réfute cette image, cette idée, cette vision de son itinéraire ». Si l’artiste est libre, le critique l’est aussi. Vautier que vous connaissez bien parlait à de « vérité » plutôt que « d’objectivité » quand il s’agit pour le cinéma d’intervenir sur l’histoire. L’artiste ne peut-il pas s’empêcher d’avoir sa propre vision des choses sans se soucier de vérité ni d’objectivité ? C’est-à-dire avoir une libre vision de Ben Boulaïd comme un peintre de son sujet. Les tournesols de Van Gogh sont différents des Tournesols de Monet, ils ont jailli de deux esprits et de deux palettes distinctes… Même vus différemment ils demeurent des tournesols. Je crois que cette liberté doit être concédée à l’artiste sinon, il n’y a plus de création artistique. Sinon, on ne fait que des portraits qui correspondent aux biographies officielles qui sont préétablies et qui placent des gens désignés par des commissions sur des piédestaux, des personnages sélectionnés par des fonctionnaires de l’histoire. Cela éloigne plus que ça ne rapproche du sujet dont on veut traiter. Depuis l’indépendance, pas plus d’une trentaine de films sur la guerre de Libération nationale ont été réalisés par le cinéma. Quelle en est la cause selon vous ? Est-ce par paresse intellectuelle ? Est-ce qu’on a voulu exorciser la douleur en la taisant ? Ou alors par mésestimation des faits et de l’importance de l’événement ? Je crois qu’il y a au départ cette idée largement répandue que le cinéma algérien a réalisé beaucoup de films sur la guerre de Libération. La réalité est autre, l’idée est fausse. C’est une honte, désolé de le dire, mais honte au cinéma algérien. C’est une honte qu’une Révolution aussi importante dans le 20e siècle et dans l’histoire de l’humanité n’ait pu inspirer que trente films de cinéma, en 50 ans d’indépendance. Je crois qu’il y a derrière cela deux raisons : la première est que l’« écriture officielle » de l’histoire a imposé des orientations de manière pernicieuse, ce n’est jamais par injonctions autoritaires du genre « faites-ceci-faites-cela » mais de celles qui corrigent presque le regard des cinéastes ou des autres artistes. La seconde est liée au manque grave de témoignages crédibles, rapportés par les véritables acteurs de cette révolution. Il y a très peu de livres. Pas plus d’un millier ont été écrits pour sept ans d’une terrible guerre. On ne peut pas toujours expliquer cette aridité intellectuelle. La sécheresse qui a succédé à la guerre ne s’explique pas. Comment une telle épopée n’a-t-elle pas suscité une plus large production intellectuelle ? Il y a des aspects entiers de la guerre de Libération nationale qui demeurent jusqu’à maintenant dans l’ombre. Des personnages qui ne sont jamais apparus dans le cinéma algérien, je pense à Messali El Hadj. On peut être pour ou contre Messali, son itinéraire est connu. Il a été ce qu’il fut, ce n’est pas peu. C’est un personnage qui a occupé un espace énorme dans l’histoire contemporaine de ce pays. Dire que Messali est ignoré par le cinéma algérien n’est rien, car il a été réellement effacé. Et il n’est pas le seul. Pourquoi ont-ils été ainsi oblitérés ? Selon vous, l’écriture de l’histoire devrait se faire par étapes. Par quoi commencer ? Inévitablement par l’hommage aux acteurs et la glorification des faits. Il nous faut créer une nouvelle mythologie. On viendra, le plus tard sera le mieux et une fois ancrées les racines mères, à l’analyse profonde des faits, des causes des dissensions internes et autres points de discorde. Evidemment qu’il y en a eu. Tout le monde le sait. C’étaient des hommes qui agissaient et en tant que tels, ils éprouvaient des sentiments humains et ils étaient sujets aux faiblesses humaines. Ce n’étaient pas des envoyés de Dieu. Il y a chez nous une espèce d’occultation — je ne la qualifie pas de volontaire, d’involontaire ou de maladroite — qui nous a paralysés au point de négliger notre devoir à l’égard de cette page importante de notre histoire contemporaine. Qu’on le veuille ou non, avec toutes les insuffisance qu’il peut comporter, nous sommes dans un Etat indépendant et ça c’est le produit du sacrifice considérable de gens comme Ben Boulaïd. Il y a donc une étape dans notre évocation et enseignement de l’histoire qui consiste en la glorification de leur combat pour ressouder les générations entre elles. Tramer plus serrées les fibres nationales, mieux jointoyer les agrégats du patriotisme. La tendance aujourd’hui, est que lorsqu’on parle de la guerre de Libération nationale, on s’en tient aux points de discorde, aux déchirements qui ont marqué telle ou telle autre phase, aux dissentiments entre tel ou tel autre personnage, à la mésintelligence et aux querelles. Lorsqu’on écrit sur Abane Ramdane ou lorsqu’on parle de lui, ce n’est pas pour relever qu’il a milité sans relâche de toute son âme pour la liberté de l’Algérie. Ce n’est pas pour dire qu’il a été placé, cinq années durant en prison, dans l’isolement total et que dès sa sortie il s’est de nouveau engagé dans le combat libérateur. Cette volonté de salir est autant curieuse qu’immorale. Depuis l’indépendance les Algériens ont plus injurié Abane Ramdane que le général Jacques Massu. Il y a forcément des relents, des traces qui s’inscrivent dans les jeunes esprits qui écoutent ce discours. Ils finissent par se dire que c’était « tous des gens intéressés par le gain peut-être, le pouvoir certainement, qui ont mené pour leur propre compte une guerre contre la France. Que ces gens qui prétendent nous avoir libérés n’étaient pas aussi saints que ça, puisqu’ils passaient leur temps à régler des arriérés entre eux ». On a parlé de guerre plutôt que de libération… Si nous ne le faisons pas nous, les autres le feront à notre place. Une histoire écrite par d’autres pour nous. Les services spéciaux français ont publié un livre qui s’intitule La Piscine dans lequel ils racontent tout ce qu’ils ont fait durant la guerre de libération, pour brouiller les pistes. Ils parlent des opérations qu’ils ont menées, des faux numéros d’El Moudjahid qu’ils ont imprimés et diffusés. Ils se targuent par exemple de l’opération qui a conduit à l’assassinat de Ben Boulaïd. Ils en donnent moult détails. Leurs assertions sont devenues la vérité historique. C’est la version officielle des faits. Celle que nous trouvons dans les livres d’histoire algériens. Est-ce que c’est ça la vérité ? Est-ce une manipulation ? Qui le sait ? Qui peut le dire ? Je dis que ce qui est dangereux, en l’absence de nos propres sources, de nos propres informations, de nos propres investigations, nous finissons par épouser les thèses de l’ennemi d’hier. Nous finissons par faire que ces sources sont crédibles puisque nous les admettons et en les admettant, nous les authentifiions en quelque sorte. Alors, pour ne pas tomber dans ces dangereux travers, peut-être, me dis-je, qu’à défaut de l’histoire, il faut écrire la légende. L’histoire s’arrête au pied de la légende. Je crois que le mieux est de recourir à l’imagination si cela est nécessaire sans affirmer qu’il s’agit de la dernière vérité. Cela ne demeure qu’un point de vue, un lieu de regard personnalisé sur l’itinéraire d’un personnage de l’histoire de l’Algérie. D’autres se situeront ailleurs et donneront d’autres points de vue. Et peut-être qu’avec tous ces points de vue nous finirons bien par nous faire une petite idée de ce qu’il en a été. Le cinéma peut-il avoir un regard critique sur l’histoire ? Evidemment, le regard est celui du cinéaste. Un regard formé, tendu par une opinion qu’il a fini par se faire pendant qu’il réfléchissait à son sujet avant de se saisir de sa caméra. Il faut, dans le cadre d’un film, finir par se faire une conviction, se dire que nous allons construire un personnage mythique pas forcément selon les différents témoignages, les différentes sources, mais par des recoupements dans le cadre d’un film, encore une fois ce ne sont que deux heures de cinéma dans le respect des obligations techniques, écriture du scénario, de narration. Surtout montrer que ces personnages quelle que soit leur grandeur étaient des êtres humains. Qu’ils étaient ce que tous les hommes sont. Ils mangeaient, ils dormaient, ils avaient faim, ils avaient froid, ils avaient peur, ils avaient des doutes, ils avaient des interrogations. Ils n’avaient pas les réponses à toutes les questions. Ils avançaient, ce qui est important c’est qu’ils avançaient. Et quand nous les analysons froidement, nous nous demandons si ces gens n’étaient pas portés par quelque chose à l’intérieur d’eux-mêmes que nous ne pouvons pas expliquer. C’est ça que le cinéma doit apporter. Qu’est-ce qui a porté de l’intérieur Ben Boulaïd ? C’était sa profondeur humaine. Ben Boulaïd aimait sa femme. Ça paraîtrait incongru lorsqu’on parle d’un héros. Mais pourquoi n’aimerait-il pas son épouse ? Pourquoi ne serait-il pas tendre avec sa femme ? Ben Boulaïd était ouvert et assez conservateur à la fois, parce qu’il pensait qu’il fallait rester attaché à des traditions séculaires qui ont fait que nous avons sauvegardé une part de notre visage sans quoi nous aurions été effacés. Ben Boulaïd n’avait aucun problème avec les membres de Djemaïat El Oulama, il y avait de nombreux amis, tout comme il en comptait beaucoup au sein du Parti communiste algérien. C’était un être humain, dans toute sa complexité. Ce n’était pas un dieu. Il avait ses faiblesses et ses forces. Pourquoi avoir attendu 50 ans pour aller interroger ces gens qui disparaissent chaque jour un peu plus nombreux ? C’est pour moi une grande douleur de voir mourir autant de livres d’histoire, sans les avoir interrogés, sans les avoir lus, pas même feuilletés. C’est une grande douleur pour nous tous Algériens. Mais c’est aussi un événement pour moi, chaque fois que l’un d’entre eux prend sa plume. Un danger menace notre mémoire. Volontairement ou pas, se propage l’idée que nous sommes un peuple amnésique. Que nous n’avons plus de mémoire parce que nous l’effaçons. Un peuple qui n’aime pas sa mémoire, n’est-ce pas une étrange curiosité ? J’ai rarement vu des peuples aussi peu fiers de leur histoire. Nous sommes en plein dans l’Alzheimer. Est-ce que il n’y a pas une thérapie ? Moi, je pense que ceux qui ont été acteurs — qui sont peu nombreux maintenant — qui s’en vont sans laisser de témoignage sont quelque part blâmables. Ben Boulaïd va-t-il apporter à Ali le personnage récurant de vos films, longtemps en quête de son identité, de son histoire, de sa place dans la société, dans le temps et l’espace, les clés qui, enfin, lui apporteront des réponses à ses investigations ? J’ai besoin de dire à Ali : « Voici une des clés, pas toutes les clés. » Ben Boulaïd n’est pas tout le trousseau. Je dis à Ali : Voici une des clés que te donne un personnage qui a permis l’accouchement de l’histoire. Mais pas toutes les clés. Je ne peux pas donner toutes les clés en un film. C’est en faisant 40 films sur 40 personnages différents, que je pourrai fournir autant de clés qui permettraient à Ali de se positionner à l’intérieur de quelque chose qui est cette énorme, cette fantastique lutte de Libération nationale. Elle ne peut même pas s’expliquer par quarante, cent ou deux cents clés. C’est ça la mission du cinéaste. L’historien peut donner des clés pour essayer de comprendre les choses. Le cinéaste, pour sa part, peut ouvrir des petites fenêtre et chaque lucarne peut contenir une grande quantité de ciel mais ce n’est pas tout le ciel de l’Univers. C’est un petit bout de ciel qu’il convient d’ajouter à d’autres pour arriver à une vision globale, exhaustive... Disons, peut-être, au bout du quarantième Ali. Je n’en suis qu’au cinquième. J’ai l’espoir de pouvoir faire d’autres Ali pour, peut-être, lui procurer d’autres clés. C’est l’ensemble de cette œuvre qui pourra dire si j’ai contribué à l’écriture de l’histoire, à la revisiter ou à la fausser, la travestir. Si Ali pouvait parler à Ben Boulaïd que lui dirait-il ? S’il pouvait lui parler, il lui dirait : « Explique-moi comment tout cela a commencé pour toi ? Comment es-tu arrivé à cette conviction que seule la lutte armée pouvait sortir le pays de sa situation ? Comment, toi qui était le meilleur ami d’un curé ? » (il est toujours vivant), « Comment as-tu construit une mosquée ? » « Comment en es-tu arrivé à sacrifier tout ce que tu possédais jusque, y compris, ta propre vie, pour que moi aujourd’hui je puisse parler ? Quelle est la clé que tu ne m’as pas encore donnée ? Quelle est donc cette clé ? »
Filmographie d’Ahmed Rachedi 1962 - Référendum. CMD (court métrage documentaire)/Dimanche pour l’Algérie. CMD/Comité de gestion. CMD/Tébessa année zéro. CMD 1963 - Peuple en marche. LMD (long métrage documentaire) 1964 - Problèmes de la jeunesse. CMD / Centre national de la cinématographie (CNC)/Des mains comme les oiseaux. CMC/CNC/Cuba si ! CMD/CNC/Campagne de l’arbre. CMD/CNC Les Ouadhias. CMD/CNC 1965 - L’Aube des damnés. LMD/CNC 1966 - La commune. CMD/CNC 1967 - Les élections. CMD/(ONCIC) 1969 - L’Opium et le Bâton. Long métrage de fiction (LMF)/ ONCIC. 1972 - Pour que vive l’Algérie. LMD/ONCIC 1980 - Ali au pays des mirages. LMF/ONCIC 1981 - Es Silène. Feuilleton/RTA 1983 - Le Moulin de M. Fabre. LMF/ONCIC/ Tanit d’argent. Carthage 1986 1993 - C’était la guerre. Antenne 2 (France)/ENTV/Télécinex. FIPA d’or Cannes. Sources : Images et visages du cinéma algérien. Ministère de la Culture et du Tourisme/ONCIC. Alger 1984.
Boukhalfa Amazit
Aussi dans cette édition
Ahmed Rachedi à la rencontre de Ben Boulaïd :: « Remonter aux sources de la légende »
Ahmed Rachedi à la rencontre de Ben Boulaïd

صور





بلعيد عبد السلام يرد
''إن كان مهساس يمثل الثورة فأنا ضدها''
--غزالي لايحق له أن يعطيني دورسا
قال بلعيد عبد السلام، رئيس الحكومة الأسبق، في رده على اتهامات أحمد مهساس، الذي قال في حوار لـ ''الجزائر نيوز'' في وقت سابق، قال بأنه في نظر مهساس، من ليس معه فهو ضد الثورة، و كلما اختلف شخص معه يتهمه بالمعادي للثورة·
حسان وعلي
وأضاف عبد السلام الذي فتح كتابه نقاشا ساخنا حول الفترة التي مكث فيها على رأس الحكومة، وأثار ردود فعل كثيرة في الأوساط السياسية والعسكرية، أضاف ''إن كان أحمد مهساس هو الذي يمثل الثورة فأنا ضدها''·· قبل أن يتساءل عن العلاقة الموجودة بين مهساس ومحمد بوضياف في بداية الثورة· ولمح بلعيد عبد السلام في اتصال مع ''الجزائر نيوز'' إلى خلاف حاد بين الرجلين، وتحدى مهساس أن يخوض في هذه المسألة· وأوضح بلعيد، أنه مازال في نظر بعض الناس أن المركزيين ـ نسبة إلى أنصار اللجنة المركزية في حزب انتصار الحريات الديمقراطية ـ كانوا ضد الثورة· مؤكدا بأن المركزيين وأنصار مسالي الحاج كانوا مع مبدأ الثورة، لكن اختلفوا فقط حول مسألة الوقت ليس إلا· وأضاف بلعيد عبد السلام ''ليس مؤهلا للحديث عن الثورة بهذا الشكل''· وفي نفس السياق، أشار بلعيد عبد السلام، بالعودة إلى التاريخ الحقيقي للثورة لمعرفة من كان في قلب الثورة ومن كان فعلا ضدها، دون مزايدات· مستغربا استحضار بعض الأشخاص لتاريح الثورة في كل مرة يكون فيها نقاش حول فترة معينة من تاريخ الجزائر، حتى وإن لم تكن لهذه الفترة صلة بالحرب التحريرية ''و كأن أن البعض منهم يشكون في ماضيهم وفي علاقتهم بالحرب التحريرية''، يضيف عبد السلام· وفي سياق حديثه عن الجدل الذي أثاره كتابه الذي صدر مؤخرا على شبكة الأنترنت، ويروي فيه تجربته على رأس الحكومة بين سنتي 1992 و ,1993 قال بلعيد عبد السلام في رده عن سيد أحمد غزالي، الذي كان يترأس الحكومة قبل مجيء عبد السلام، قال ''لكل رأيه ولكن لا لأحد أن يعطي لي الدروس''، في إشارة إلى قول سيد أحمد غزالي الذي صرح ليومية ''الخبر'' بأن النقاش الذي أثاره بلعيد عبد السلام ليس تلقائيا وأن الجدل يهدف إلى توجيه الرأي العام الوطني إلى وجهة أخرى''· ويذكر أنه منذ صدور كتاب بلعيد عبد السلام ''ثلاثة عشر شهرا على رأس الحكومة''، توالت ردود الأفعال، خاصة تلك التي جاءت من الجنرالين المتقاعدين، محمد تواتي وخالد نزار، اللذين أطلقا النار على رئيس الحكومة الأسبق، ليدخل النقاش، لكن بعفوية، محمد طولبة، الوزير المنتدب المكلف بالأمن في حكومة عبد السلام


الرائد لخضر بورقعة لـ ''الجزائر نيوز'':
على بلعيد فتح ملــف اغتيــــال بوضـيــــاف
-- ردّ نزار على عبد السلام رسالة من ضباط الجيش الفرنسي
دعا الرائد لخضر بورقعة الشخصيات السياسية والتاريخية إلى فتح نقاش حول اغتيال الراحل بوضياف، وقال إن ذلك أولى من التلميح لفتح ملف وفاة بومدين· واعتبر بورقعة، المشهور بمعارضته لبومدين وبلعيد، أن رد الجنرالين خالد نزار ومحمد تواتي هو رسالة من ضباط الجيش الفرنسي مفادها ''مازلنا هنا''·
سمير حميطوش
اعتبر القائد التاريخي للولاية الرابعة، لخضر بورقعة، رد الجنرالين خالد نزار ومحمد تواتي على بلعيد عبد السلام هو رسالة سياسية قوية من ضباط الجيش الفرنسي الذين أرادوا أن يقولوا من خلالها بأنهم ما يزالون هنا وأقوياء بل مازالوا منتصرين، وقال بورقعة إن هذه الرسالة السياسية يمكن أن تكون موجهة إلى الرئيس بوتفليقة نفسه· ودعا ذات المتحدث الشخصيات التاريخية والسياسية في الجزائر إلى الانخراط في النقاش الدائر بل العمل على توسيعه إلى قضايا أشمل وأوسع، وأضاف الرائد بورقعة في تصريح لـ ''الجزائر نيوز''، أمس، أن هذا النقاش قد تأخر وكان من المفترض أن يبدأ قبل هذا الوقت من أجل تمكين الرأي العام الوطني من الاطلاع على حقيقة الأحداث التاريخية المختلفة· وخلال حديثه لـ ''الجزائر نيوز''، حرص القائد التاريخي للولاية الرابعة على التأكيد على مواقفه السابقة من نظام بومدين الذي كان بلعيد عبد السلام واحدا من أركانه، ولكنه أكد في المقابل أن رسالة كل من خالد نزار ومحمد تواتي تدخل في إطار الصراع المتواصل بين ضباط جيش التحرير من جهة، وضباط الجيش الفرنسي، من جهة أخرى· وأضاف بورقعة أن هذا الصراع بدخوله المباشر والعلني إلى الساحة السياسية، فإنه يكون قد وصل إلى مرحلته النهائية، وقال إن ضباط الجيش الفرنسي واللوبي المساند لهم مازال منتصرا·
وبخصوص وقائع النقاش الدائر، قال بورقعة إن بلعيد عبد السلام حاول أن يكتب ويبرر فشله في تسيير الحكومة، ورد ذلك إلى دور حلفائه السابقين الذين تحوّلوا إلى خصوم له اليوم· ولكن هؤلاء الخصوم في ردهم على بلعيد كانوا أغبياء حين دخلوا إلى ساحة الحركة الوطنية التي كانوا بعيدين عنها في حين كان بلعيد مناضلا· ويضيف بورقعة: ''رغم أني مازلت على رأيي في ما يخص نظام بومدين الذي كان عبد السلام أحد أركانه، فإنه من الواجب عليّ وعلى غيري أن لا نتردد في إثبات والتأكيد على أن بلعيد من أبناء الحركة الوطنية، وأن ضباط الجيش الفرنسي واللوبي المساند لهم هم سبب المأساة''· وأضاف بورقعة ''يحاولون أن يصوّروا أنفسهم أنهم تمكنوا من تصحيح أخطاء بومدين، ولكنهم في الحقيقة جاءوا ببوضياف الذي قُتل على المباشر وفتحوا البلاد للبنوك الفرنسية التي أصبحت دكاكين وليست بنوكا نجد في كل منعرج واحدا من حوانيتها''·
وبخصوص الصراع بين بلعيد وتواتي، قال بورقعة إنه بالرغم من الطابع الشخصي التي يحملها، باعتبار أن الرجلين كانا متفقين لما كانا في السلطة، ولكن الحديث عن الثورة يؤكد الخلفية التاريخية لضباط الجيش الفرنسي، الذين يعتقدون أنهم الشهود الوحيدين على ما حدث وهم ''لا يرون إلا العين التي ترى أعينهم''، وقال إنهم مخطئين في ذلك·
وبخصوص إشارة بلعيد إلى أنه يريد إعادة بحث النقاش حول اغتيال الرئيس الراحل هواري بومدين، قال بورقعة إنه لا يتفق مع بلعيد في هذا الطرح، وهو يرى أن الأهم من ذلك هو فتح النقاش حول اغتيال الرئيس الراحل بوضياف، أولا لأن اغتيال الرئيس بوضياف هي الحادثة الأقرب بالنسبة للذاكرة الوطنية باعتبار أن الجزائريين كلهم شاهدوا على المباشر عملية الاغتيال ولسنا بحاجة لأن نثبتها· وفي حال فتح نقاش حقيقي حول الموضوع، فإن كثيرا من الحقائق ستكشف عن نفسها، وأضاف بورقعة أنه يعتقد بأن بلعيد الذي تولى رئاسة الحكومة بعد اغتيال بوضياف هو المؤهل لفتح الملف·
بشير مفتي
تكمن مشكلة الجزائر في أنها كبيرة· كبيرة في أحلامها، وكبيرة في أوهامها، وكبيرة في مشاكلها، وكبيرة في الأشياء التي تريد تحقيقها وتعجز عن ذلك، ذلك أن الكبر مشكلة بالفعل وليس سهلا أن تشعر أمة أنها كبيرة وهي تعاني من كل هذه المشاكل، ولاتجد لها أي حل، أو على الأقل لاتفكر في إيجاد تلك الحلول، ومن يوجد الحلول في النهاية؟ من وظيفته أن يفكر في حل المشاكل واقتراح برامج لذلك؟ فلايمكن أن يكون ذلك من مهام الناس البسطاء التي تريد أن تعيش وتموت في هدوء، ولكن تلك هي مهمة النخب وأي دولة كبيرة تقاس بقيمة وأهمية النخب التي تملكها، والجزائر منذ فترة طويلة ضيعت نخبها وهمشتهم، وفي أسوأ الأحوال تركتهم يذهبون ليس برغبتهم، ولكن لأنهم لم يشعروا قط أن الجزائر الكبيرة بحاجة إليهم، أو إلى معارفهم، ومع ذلك لا احد يتساءل اليوم عن قيمة وأهمية النخبة في المجتمع والدولة وأنا لا أتحدث طبعا هنا عمن يقدمون أنفسهم على أنهم مثقفون صالحون لأداء أدوار صغيرة في حفظ استقرار وهمي ومؤقت ولكن عن نخب فاعلة ومتحركة وقادرة على صياغة مشاريع حقيقية، وحتى طموحات وأحلام حقيقية يستند عليها الإنسان الجزائري المجروح في نرجسيته ومعاشه وأحلامه · أي نخب ضرورية كالماء والهواء لاستمرار الحياة بصورة أرقى مما هي عليه الآن· المال على وفرته لن يحل المشاكل، بل سيزيد من سيلان لعاب المرتزقة والانتهازيين، والمال الوفير ليس هو الحل في غياب المعرفة والعلم والثقافة الحقة، والمال الوفير لن يخلق معجزات عندما يكون العقل نائما، والقلب بارد، والمسؤولية منعدمة، والروح جافة وواهية، ولكن الثقافة والمعرفة هي الحل اليوم وغدا، ولسنا أحسن من الغرب المتطور الآن وهو يضرب لنا المثل على قيمة النخب بالفعل في تغيير مسارات أمم، وتحويلها جذريا من سيء لحسن، الغرب الذي فهم سلطة المعرفة والقوة وجعل من استثمار النخب رهانه الرابح والمستمر في كل اليوم

الأربعاء، أغسطس 8

أخبار وصور











أخبار وأصداء بقلم نورالدين بوكعباش
1يقضي مصطافي سيدي عبد العزيز يومهم في البحر كاملا ودلك خوفا من الاسعار المرتفعة و النظرات الحاسدة وقد خصصت حفلات ليلية ووضعت مواقف مزيفة للسيارات من الثامنة ليلا إلى الثامنة صباحا بخمسين دينار واما ندرة المياه فلقد جعلت السواح يتجولون في العيون الملوثة لارتشاف المياه وطبعا دون نسيان الاعراس التي جعلت السواح هائمين بين طعام أشعب ومنزل شهرزادعلما أن السواح يقضون يومهم في البحر ثم إرتشاف الحليب فالعودة للشاطئ ثم الخروج لتناول المبردات ليلا وطبعا الاسعار مرتفعة والسياحة غائبة لدي سكان سيدي عبد العزيز 2شوهد سائح تونسي يتجول صباحا في سيدي عبد مما أثار حيرة السكان والمصطافين 3يعيش السواح على السباحة الحلال خاصة المحجبات واما الرجال فيقضون يومهم أمام الاشاطئ بالتبرج الجسدي ودلك مع حراسة أعوان الدرك والحماية الدين إكتشفوا أن السواح لايهمهم البحر بقدر ما يهمهم الجنمس اللطيف ورب صدفة كاميرا الهاتف النقال خير من كلام شاعري 4أبدع الكشاف الجز ائري في مخيماتهم في سيدي عبد العزيز ففي البحر وفي الفيلات الفخمة والمدارس ومن جميع الولايات مما جعل المواطنين يتسائلون هل اموال الانعاش الاقتصادي خصصت للانعاش الصيفي 5خصص رئيس البلدية عشاء شعبيا لفقراء سيدي عبد العزيز وطعاما فاخرا لاعيان مصالحه الشخصية ومنهم بوسنان البرلماني وأتباع مافيا سيدي عبد العزيز ويدكر أن عرس إبنه عرف دعما من خزينة البلدية وبمساهمة أعيانعرش بني صالح ضدعرش الجناح علما أن العروسة من عرش الجناح والعريس من عرش بني صالح واما الصفقة فضحيتها العروسة ومستفيدها شخصية ثالثة برلمانية وبطلها مشروع سياحي ضخم 6نظمت مديرية التجارة ببلدية سيدي عبد العزيز يومين لحماية المستهلك ودلمك في مداخل البلدية القديمة عالما أن مقر البلدية القديم منح لمواطنة صحراوية جعلته مقر الاقامة الصيفية ومكاتن لعرض منتوجاتها التقليدية بقلم نورالدين بوكعباش

أخبار وصور











أخبار وأصداء بقلم نورالدين بوكعباش
1يقضي مصطافي سيدي عبد العزيز يومهم في البحر كاملا ودلك خوفا من الاسعار المرتفعة و النظرات الحاسدة وقد خصصت حفلات ليلية ووضعت مواقف مزيفة للسيارات من الثامنة ليلا إلى الثامنة صباحا بخمسين دينار واما ندرة المياه فلقد جعلت السواح يتجولون في العيون الملوثة لارتشاف المياه وطبعا دون نسيان الاعراس التي جعلت السواح هائمين بين طعام أشعب ومنزل شهرزادعلما أن السواح يقضون يومهم في البحر ثم إرتشاف الحليب فالعودة للشاطئ ثم الخروج لتناول المبردات ليلا وطبعا الاسعار مرتفعة والسياحة غائبة لدي سكان سيدي عبد العزيز 2شوهد سائح تونسي يتجول صباحا في سيدي عبد مما أثار حيرة السكان والمصطافين 3يعيش السواح على السباحة الحلال خاصة المحجبات واما الرجال فيقضون يومهم أمام الاشاطئ بالتبرج الجسدي ودلك مع حراسة أعوان الدرك والحماية الدين إكتشفوا أن السواح لايهمهم البحر بقدر ما يهمهم الجنمس اللطيف ورب صدفة كاميرا الهاتف النقال خير من كلام شاعري 4أبدع الكشاف الجز ائري في مخيماتهم في سيدي عبد العزيز ففي البحر وفي الفيلات الفخمة والمدارس ومن جميع الولايات مما جعل المواطنين يتسائلون هل اموال الانعاش الاقتصادي خصصت للانعاش الصيفي 5خصص رئيس البلدية عشاء شعبيا لفقراء سيدي عبد العزيز وطعاما فاخرا لاعيان مصالحه الشخصية ومنهم بوسنان البرلماني وأتباع مافيا سيدي عبد العزيز ويدكر أن عرس إبنه عرف دعما من خزينة البلدية وبمساهمة أعيانعرش بني صالح ضدعرش الجناح علما أن العروسة من عرش الجناح والعريس من عرش بني صالح واما الصفقة فضحيتها العروسة ومستفيدها شخصية ثالثة برلمانية وبطلها مشروع سياحي ضخم 6نظمت مديرية التجارة ببلدية سيدي عبد العزيز يومين لحماية المستهلك ودلمك في مداخل البلدية القديمة عالما أن مقر البلدية القديم منح لمواطنة صحراوية جعلته مقر الاقامة الصيفية ومكاتن لعرض منتوجاتها التقليدية بقلم نورالدين بوكعباش

الرائد لخضر بورقعة لـ ''الجزائر نيوز'':












الرائد لخضر بورقعة لـ ''الجزائر نيوز'':
على بلعيد فتح ملــف اغتيــــال بوضـيــــاف
-- ردّ نزار على عبد السلام رسالة من ضباط الجيش الفرنسي
دعا الرائد لخضر بورقعة الشخصيات السياسية والتاريخية إلى فتح نقاش حول اغتيال الراحل بوضياف، وقال إن ذلك أولى من التلميح لفتح ملف وفاة بومدين· واعتبر بورقعة، المشهور بمعارضته لبومدين وبلعيد، أن رد الجنرالين خالد نزار ومحمد تواتي هو رسالة من ضباط الجيش الفرنسي مفادها ''مازلنا هنا''·
سمير حميطوش
اعتبر القائد التاريخي للولاية الرابعة، لخضر بورقعة، رد الجنرالين خالد نزار ومحمد تواتي على بلعيد عبد السلام هو رسالة سياسية قوية من ضباط الجيش الفرنسي الذين أرادوا أن يقولوا من خلالها بأنهم ما يزالون هنا وأقوياء بل مازالوا منتصرين، وقال بورقعة إن هذه الرسالة السياسية يمكن أن تكون موجهة إلى الرئيس بوتفليقة نفسه· ودعا ذات المتحدث الشخصيات التاريخية والسياسية في الجزائر إلى الانخراط في النقاش الدائر بل العمل على توسيعه إلى قضايا أشمل وأوسع، وأضاف الرائد بورقعة في تصريح لـ ''الجزائر نيوز''، أمس، أن هذا النقاش قد تأخر وكان من المفترض أن يبدأ قبل هذا الوقت من أجل تمكين الرأي العام الوطني من الاطلاع على حقيقة الأحداث التاريخية المختلفة· وخلال حديثه لـ ''الجزائر نيوز''، حرص القائد التاريخي للولاية الرابعة على التأكيد على مواقفه السابقة من نظام بومدين الذي كان بلعيد عبد السلام واحدا من أركانه، ولكنه أكد في المقابل أن رسالة كل من خالد نزار ومحمد تواتي تدخل في إطار الصراع المتواصل بين ضباط جيش التحرير من جهة، وضباط الجيش الفرنسي، من جهة أخرى· وأضاف بورقعة أن هذا الصراع بدخوله المباشر والعلني إلى الساحة السياسية، فإنه يكون قد وصل إلى مرحلته النهائية، وقال إن ضباط الجيش الفرنسي واللوبي المساند لهم مازال منتصرا·
وبخصوص وقائع النقاش الدائر، قال بورقعة إن بلعيد عبد السلام حاول أن يكتب ويبرر فشله في تسيير الحكومة، ورد ذلك إلى دور حلفائه السابقين الذين تحوّلوا إلى خصوم له اليوم· ولكن هؤلاء الخصوم في ردهم على بلعيد كانوا أغبياء حين دخلوا إلى ساحة الحركة الوطنية التي كانوا بعيدين عنها في حين كان بلعيد مناضلا· ويضيف بورقعة: ''رغم أني مازلت على رأيي في ما يخص نظام بومدين الذي كان عبد السلام أحد أركانه، فإنه من الواجب عليّ وعلى غيري أن لا نتردد في إثبات والتأكيد على أن بلعيد من أبناء الحركة الوطنية، وأن ضباط الجيش الفرنسي واللوبي المساند لهم هم سبب المأساة''· وأضاف بورقعة ''يحاولون أن يصوّروا أنفسهم أنهم تمكنوا من تصحيح أخطاء بومدين، ولكنهم في الحقيقة جاءوا ببوضياف الذي قُتل على المباشر وفتحوا البلاد للبنوك الفرنسية التي أصبحت دكاكين وليست بنوكا نجد في كل منعرج واحدا من حوانيتها''·
وبخصوص الصراع بين بلعيد وتواتي، قال بورقعة إنه بالرغم من الطابع الشخصي التي يحملها، باعتبار أن الرجلين كانا متفقين لما كانا في السلطة، ولكن الحديث عن الثورة يؤكد الخلفية التاريخية لضباط الجيش الفرنسي، الذين يعتقدون أنهم الشهود الوحيدين على ما حدث وهم ''لا يرون إلا العين التي ترى أعينهم''، وقال إنهم مخطئين في ذلك·
وبخصوص إشارة بلعيد إلى أنه يريد إعادة بحث النقاش حول اغتيال الرئيس الراحل هواري بومدين، قال بورقعة إنه لا يتفق مع بلعيد في هذا الطرح، وهو يرى أن الأهم من ذلك هو فتح النقاش حول اغتيال الرئيس الراحل بوضياف، أولا لأن اغتيال الرئيس بوضياف هي الحادثة الأقرب بالنسبة للذاكرة الوطنية باعتبار أن الجزائريين كلهم شاهدوا على المباشر عملية الاغتيال ولسنا بحاجة لأن نثبتها· وفي حال فتح نقاش حقيقي حول الموضوع، فإن كثيرا من الحقائق ستكشف عن نفسها، وأضاف بورقعة أنه يعتقد بأن بلعيد الذي تولى رئاسة الحكومة بعد اغتيال بوضياف هو المؤهل لفتح الملف·

الغجرية والعيد··· حكاية حقيقية

الغجرية والعيد··· حكاية حقيقية
يوم نزلت عائلتها من أعالي جبال جرجرة، كانت هي لا تزال في طي الغيب والكتمان··· ويوم رأت النور كانت آخر العنقود·· والدتها كانت الزوجة الثانية لأبيها·· منذ أن فتحت عينيها وهي صامتة، لكن العناد والتحدي محفورين على جبينها كالمكتوب الخرافي·· جسدها كان لعنة عليها·· انتزعها وهي لا تزال في بداية عنفوان شبابها من صمتها وخجلها وحبها الشره للعزلة·· بدأت تكتب وهي لم تتجاوز سن السابعة عشرة·· قررت أن لا تنشر شيئا مما كتبته·· تكتب بغزارة وتحب الحياة بجنون لكن على طريقتها·· كانت تشعر برغبة في الفناء في من يكبرها كثيرا·· أهي عقدة الأب؟! هي لا تدري··· كل من يراها يجازف بالسقوط·· جمال متوحش·· نظرات قاتلة وصفاء ذهني يشارف على بحيرة الجنون·· في المدرسة مشاكسة·· في الثانوية مشاكسة·· في الجامعة جعلت من مشاكستها سلاح لإغراء رهيب·· وحدث أن جنّ بها زميل لها، من عائلة ثرية·· وكاد أن ينتحر، بل وكاد أن أن يجن·· ترجاها، بكى وخر ساجدا أمام رجليها·· تاه كالكلب الضائع في الشوارع من أجلها·· قدم لها الدنيا على طبق من ذهب بين يديها، لكنها ظلت ترفضه ومصرة على رفضه·· كانت تقول·· أنا لا أحب الضعفاء·· لا أحب الرجال الذين يتذللون·· لا أحب الرجال الذين يفقدهم الحب والرغبة شرفهم وكرامتهم··· أما هي فأحبت رجلا متزوجا تجاوز الخمسين·· وكان هذا الرجل لا يصدق ما يحدث له·· ما يحدث لها·· لأنه لم يغازلها·· ولم يتبلاها، ولم يطمع ولو بنظرة منها·· لكنها أحبته·· كان موظفا سام في المؤسسة التي تعمل بها·· وذات مرة طلبت الحديث إليه·· جلست أمامه، وراحت تستخدم كل غجريتها للإطاحة به، لكن الرجل ظل ينظر إليها وهو يكاد يموت من الخجل·· تصبب وجهه عرقا، ثم لبس عباءة الرجل الناصح·· لكنها لم تعبأ بالعباءة التي ارتداها وصممت على الإطاحة به·· قالت له بجرأة لم يكن ينتظرها·· من فضلك أرديك
ودون أن يدري أمد لها يده، فوضعت أصبعها على أصبعه، وراحت تشد بقوة وعنف حتى أطلق الرجل صرخة عميقة من أعماقه·· وهنا تركته وهو لا يكاد يصدق·· ثم اتجهت نحو الباب·· تركت خلفها ضحكة ظل صداها يتردد في أعماقه·· وأراد الرجل أن يهرب·· لكن إلى أين المفر؟!
ويوم قرر الموظف السامي أن يحبها، كلمته في التيلفون، وقالت له، خلاص·· قررت الزواج·· ثم أقفلت السماعة·· ثم تزوجت من ذلك الفتى الذي كان على استعداد لمقاتلة الجميع من أجل غجريته كارمن الجزائرية·· واستمر الزواج أكثـر من خمس سنوات·· وأصبح لها طفلان·· وكان زوجها عبدا لها·· يموت أمامها ويحيا كل لحظة·· وفجأة تمرد العبد·· ومنعها من العمل·· وأصبح يعيش كمعظم الأثرياء·· السهر والنساء·· أو هكذا هي ظنت·· تحوّل العبد إلى مارد·· وراح هذا المارد ينتقم لماضيه، لعبوديته·· وراحت هي تتداعى·· تتساقط·· تتهاوى·· تكلمه في التيلفون فلا يرد·· تسأله فلا يجيب·· تسأله أين كنت؟! فلا يرد·· وعندما تغضب وتشتم·· يصفعها·· وراح شيء مدمر كالغيرة، كالشك يأكلها من الداخل·· انبعث في أعماقها جحيم لم تعرفه من قبل·· راحت تنظر إلى نفسها في المرآة·· لم تعد تلك الغجرية·· لم تعد ذلك الشيء الجميل المرعب الذي يقتل··· كانت امرأة تتعذب··أنثى تحترق·· إنسانا يموت·· هكذا انتصر في نهاية المطاف العبد على الغجرية··

أخبار وأصداء بقلم نورالدين بوكعباش
sdgg
1يقضي مصطافي سيدي عبد العزيز يومهم في البحر كاملا ودلك خوفا من الاسعار المرتفعة و النظرات الحاسدة وقد خصصت حفلات ليلية ووضعت مواقف مزيفة للسيارات من الثامنة ليلا إلى الثامنة صباحا بخمسين دينار واما ندرة المياه فلقد جعلت السواح يتجولون في العيون الملوثة لارتشاف المياه وطبعا دون نسيان الاعراس التي جعلت السواح هائمين بين طعام أشعب ومنزل شهرزادعلما أن السواح يقضون يومهم في البحر ثم إرتشاف الحليب فالعودة للشاطئ ثم الخروج لتناول المبردات ليلا وطبعا الاسعار مرتفعة والسياحة غائبة لدي سكان سيدي عبد العزيز 2شوهد سائح تونسي يتجول صباحا في سيدي عبد مما أثار حيرة السكان والمصطافين 3يعيش السواح على السباحة الحلال خاصة المحجبات واما الرجال فيقضون يومهم أمام الاشاطئ بالتبرج الجسدي ودلك مع حراسة أعوان الدرك والحماية الدين إكتشفوا أن السواح لايهمهم البحر بقدر ما يهمهم الجنمس اللطيف ورب صدفة كاميرا الهاتف النقال خير من كلام شاعري 4أبدع الكشاف الجز ائري في مخيماتهم في سيدي عبد العزيز ففي البحر وفي الفيلات الفخمة والمدارس ومن جميع الولايات مما جعل المواطنين يتسائلون هل اموال الانعاش الاقتصادي خصصت للانعاش الصيفي 5خصص رئيس البلدية عشاء شعبيا لفقراء سيدي عبد العزيز وطعاما فاخرا لاعيان مصالحه الشخصية ومنهم بوسنان البرلماني وأتباع مافيا سيدي عبد العزيز ويدكر أن عرس إبنه عرف دعما من خزينة البلدية وبمساهمة أعيانعرش بني صالح ضدعرش الجناح علما أن العروسة من عرش الجناح والعريس من عرش بني صالح واما الصفقة فضحيتها العروسة ومستفيدها شخصية ثالثة برلمانية وبطلها مشروع سياحي ضخم 6نظمت مديرية التجارة ببلدية سيدي عبد العزيز يومين لحماية المستهلك ودلمك في مداخل البلدية القديمة عالما أن مقر البلدية القديم منح لمواطنة صحراوية جعلته مقر الاقامة الصيفية ومكاتن لعرض منتوجاتها التقليدية بقلم نورالدين بوكعباش

ردّ نزار على عبد السلام رسالة من ضباط الجيش الفرنسي

الرائد لخضر بورقعة لـ ''الجزائر نيوز'':
على بلعيد فتح ملــف اغتيــــال بوضـيــــاف
-- ردّ نزار على عبد السلام رسالة من ضباط الجيش الفرنسي
دعا الرائد لخضر بورقعة الشخصيات السياسية والتاريخية إلى فتح نقاش حول اغتيال الراحل بوضياف، وقال إن ذلك أولى من التلميح لفتح ملف وفاة بومدين· واعتبر بورقعة، المشهور بمعارضته لبومدين وبلعيد، أن رد الجنرالين خالد نزار ومحمد تواتي هو رسالة من ضباط الجيش الفرنسي مفادها ''مازلنا هنا''·
سمير حميطوش
اعتبر القائد التاريخي للولاية الرابعة، لخضر بورقعة، رد الجنرالين خالد نزار ومحمد تواتي على بلعيد عبد السلام هو رسالة سياسية قوية من ضباط الجيش الفرنسي الذين أرادوا أن يقولوا من خلالها بأنهم ما يزالون هنا وأقوياء بل مازالوا منتصرين، وقال بورقعة إن هذه الرسالة السياسية يمكن أن تكون موجهة إلى الرئيس بوتفليقة نفسه· ودعا ذات المتحدث الشخصيات التاريخية والسياسية في الجزائر إلى الانخراط في النقاش الدائر بل العمل على توسيعه إلى قضايا أشمل وأوسع، وأضاف الرائد بورقعة في تصريح لـ ''الجزائر نيوز''، أمس، أن هذا النقاش قد تأخر وكان من المفترض أن يبدأ قبل هذا الوقت من أجل تمكين الرأي العام الوطني من الاطلاع على حقيقة الأحداث التاريخية المختلفة· وخلال حديثه لـ ''الجزائر نيوز''، حرص القائد التاريخي للولاية الرابعة على التأكيد على مواقفه السابقة من نظام بومدين الذي كان بلعيد عبد السلام واحدا من أركانه، ولكنه أكد في المقابل أن رسالة كل من خالد نزار ومحمد تواتي تدخل في إطار الصراع المتواصل بين ضباط جيش التحرير من جهة، وضباط الجيش الفرنسي، من جهة أخرى· وأضاف بورقعة أن هذا الصراع بدخوله المباشر والعلني إلى الساحة السياسية، فإنه يكون قد وصل إلى مرحلته النهائية، وقال إن ضباط الجيش الفرنسي واللوبي المساند لهم مازال منتصرا·
وبخصوص وقائع النقاش الدائر، قال بورقعة إن بلعيد عبد السلام حاول أن يكتب ويبرر فشله في تسيير الحكومة، ورد ذلك إلى دور حلفائه السابقين الذين تحوّلوا إلى خصوم له اليوم· ولكن هؤلاء الخصوم في ردهم على بلعيد كانوا أغبياء حين دخلوا إلى ساحة الحركة الوطنية التي كانوا بعيدين عنها في حين كان بلعيد مناضلا· ويضيف بورقعة: ''رغم أني مازلت على رأيي في ما يخص نظام بومدين الذي كان عبد السلام أحد أركانه، فإنه من الواجب عليّ وعلى غيري أن لا نتردد في إثبات والتأكيد على أن بلعيد من أبناء الحركة الوطنية، وأن ضباط الجيش الفرنسي واللوبي المساند لهم هم سبب المأساة''· وأضاف بورقعة ''يحاولون أن يصوّروا أنفسهم أنهم تمكنوا من تصحيح أخطاء بومدين، ولكنهم في الحقيقة جاءوا ببوضياف الذي قُتل على المباشر وفتحوا البلاد للبنوك الفرنسية التي أصبحت دكاكين وليست بنوكا نجد في كل منعرج واحدا من حوانيتها''·
وبخصوص الصراع بين بلعيد وتواتي، قال بورقعة إنه بالرغم من الطابع الشخصي التي يحملها، باعتبار أن الرجلين كانا متفقين لما كانا في السلطة، ولكن الحديث عن الثورة يؤكد الخلفية التاريخية لضباط الجيش الفرنسي، الذين يعتقدون أنهم الشهود الوحيدين على ما حدث وهم ''لا يرون إلا العين التي ترى أعينهم''، وقال إنهم مخطئين في ذلك·
وبخصوص إشارة بلعيد إلى أنه يريد إعادة بحث النقاش حول اغتيال الرئيس الراحل هواري بومدين، قال بورقعة إنه لا يتفق مع بلعيد في هذا الطرح، وهو يرى أن الأهم من ذلك هو فتح النقاش حول اغتيال الرئيس الراحل بوضياف، أولا لأن اغتيال الرئيس بوضياف هي الحادثة الأقرب بالنسبة للذاكرة الوطنية باعتبار أن الجزائريين كلهم شاهدوا على المباشر عملية الاغتيال ولسنا بحاجة لأن نثبتها· وفي حال فتح نقاش حقيقي حول الموضوع، فإن كثيرا من الحقائق ستكشف عن نفسها، وأضاف بورقعة أنه يعتقد بأن بلعيد الذي تولى رئاسة الحكومة بعد اغتيال بوضياف هو المؤهل لفتح الملف·

الثلاثاء، أغسطس 7

مذكرات بلعيد عبد السلام: فضلت زرهوني وزيرا للداخلية على بتشين (18)

مذكرات بلعيد عبد السلام: فضلت زرهوني وزيرا للداخلية على بتشين (18)تاريخ المقال 06/08/2007في نهاية مأدبة الغداء، وبعد تناولنا لجميع المسائل المطروحة، انصرفنا لقضاء عطلة لمدة أسبوعين، متفقين على اللقاء مرة أخرى في نهاية هذه العطلة. من جانبي، خرجت من هذا اللقاء ولدي شعور واضح جدا أن القرار قد اتخذ – حيث تتخذ القرارات الحاسمة – بشأن اللجوء إلى صندوق النقد الدولي من أجل إعادة جدولة ديوننا الخارجية وأنه كان هناك سعي لإقناعي بهذا الحل لأكون، أنا، صاحب المبادرة في إبرام العقد مع هذه المؤسسة.متخليا بذلك عن تلك السياسة التي رسمتها على أساس قناعاتي ومبادئي، تاركا نفسي أنخدع بوعد لم يكن إلا وهميا بترقية إلى أعلى منصب في سدة الحكم. وبما أنني لم أكن مستعدا أبدا لتغيير سياستي، لم أشك أبدا في طبيعة ما سيقع في اللقاء الذي اتفقنا علية بعد العطلة. هكذا، إذاً، غادرت مقر إقامة رئيس الدولة حريصا على عدم الاستسلام أبدا لإرادة من كانوا، على غرار الجنرال تواتي، يشكون في قدرتي على "التكيف مع السياق السياسي والاقتصادي الجديد" من أجل أن يقول عني هؤلاء، يوما ما، إنني كنت رجل انفتاح، قادرا على التطور وله من الذكاء ما جعله يدرك التحولات المستجدة في العالم. لا أرجو من غيري مدحي على حساب قناعاتي ومبادئي ليقال عني يوما إني تنكرت لهذه القناعات وهذه المبادئ من أجل إرضاء نفسي بوهم وغرور مصدرهما وعد لم يكن أكيدا على أية حال. ما الذي كان يضمن لي أنني بعد قبول حبل صندوق النقد الدولي حول عنقي لن يلقى بي، بعد ذلك، إلى انتقام الجماهير وسخط الأغلبية الساحقة من مواطنينا وأصير محل احتقار من طرف من كان يحترمني بسبب وفائي لمبادئي وقناعاتي ورفضي الاستسلام لأطماع سياسية. لننظر إلى ما حدث لرضا مالك بعدما أبرمت حكومته الاتفاق مع صندوق النقد الدولي ! لكن بالنسبة إلى الجنرال تواتي وأتباعه، كل هذه الاعتبارات هي دلالة على التحجر الفكري لا يسمح لصاحبه باستخلاص العبر من تطور الأمور ويمنعه من إدراك تلك التحولات الناجمة عن التقدم والحداثة. بعد اللقاء المذكور بفترة قليلة، زارني جنرال آخر، وكان من المساعدين المباشرين للجنرال خالد نزار، ليقول لي : "سي خالد كلفني، قبل ذهابه، بزيارتكم لأحاول إصلاح ذات البين بينكما" فأجبته : "لكن ليس هناك أي نزاع بيننا. تريدون تغيير السياسة الاقتصادية فغيروا رئيس الحكومة !". حينئذ رد علي قائلا : "كلا ! ما جئتكم لهذا. الأمر لا يتعلق إلا بتعيين وزير للاقتصاد. فإذا كان السيد بوزيدي لا يعجبكم، يمكن أن تعينوا محمد حردي في المنصب مادام هذا الأخير مغادرا لوزارة الداخلية وتريدون الإبقاء عليه في الحكومة". أجبته : "كلا ! لا يتعلق الأمر بمسألة شخص ما. مطالبتي بتعيين وزير للاقتصاد، منصب أشغله حاليا بالإضافة إلى رئاسة الحكومة، لا يمكن أن تكون له دلالة أخرى غير تغيير السياسة الاقتصادية". حينئذ، بدأ بيننا حديث عما يمكن أن يحصل من آثار إيجابية للجزائر بفضل إبرام اتفاق اقتصادي مع صندوق النقد الدولي. وقد بدأ مخاطبي يتلو الحجة بعد الأخرى، وكانت حججا سمعتها من قبل، أي حصول الجزائر، بفضل هذا الاتفاق، على أموال كثيرة من المؤسسة المذكورة كفيلة بأن تمكن الجزائر من انطلاقة اقتصادية وخلق عدد كبير من مناصب الشغل تحد من البطالة وتحول دون التحاق شبيبتنا بصفوف الجبهة الإسلامية للإنقاذ في الجبال وبفلول الإرهاب بالمدن. ما قاله لي أكد إحساسي أن القرار قد اتخذ نهائيا في ما يخص اللجوء إلى إعادة الجدولة ولم يبق إلا حملي على الموافقة على هذا المعطى المستجد في تطور أوضاع البلاد. كان كل شيء يظهر على مستوى دوائر "اتخاذ القرار" كما لو أن الجنرال تواتي وأتباعه كانوا يسعون لاستغلال ذلك الجدل المتعلق بكيفية معالجة مديونيتنا الخارجية لدفعي نحو باب الخروج فيتمكنوا من إبرام الاتفاق مع صندوق النقد الدولي بينما كان آخرون يحاولون ضرب عصفورين بحجر : إبرام هذا الاتفاق مع الاحتفاظ بي على رأس الحكومة. في الحقيقة، كان الكثير عندنا مبهورين بالـ 14 مليار دولار التي تحدث عنها المدير العام لصندوق النقد الدولي، السيد كامديسوس، بمناسبة زيارته إلى الجزائر في أواخر شهر ديسمبر 1992. التوضيحات المقدمة شفويا وكتابيا حول الإسهام الحقيقي لهذا المبلغ في الانطلاقة الاقتصادية لاقتصادنا لم تكن مفهومة لدى البعض من مسؤولينا ممن كانوا لا يأخذون بعين الاعتبار إلا ما كانوا يسمعونه من آراء ومعلومات من أفواه المعنيين، لاسيما تلك التي كانت تصدر عن إطارات مزعومين من المستوى العالي، ذوي شهادات جامعية كثيرة واشتهروا بكونهم خبراء دوليين بارزين لم يترددوا في إقناع من كانوا مستعدين للإصغاء إليهم والثقة في آرائهم في إسناد "خبراتهم التقنية" بمعطيات مغلوطة أو مشوهة كانوا ينشرونها بغرض التأثير في المسؤولين وانتزاع ما كانوا ينتظرون منهم من قرار واستسلام لهم. وخلافا للجنرال تواتي، كان الجنرال الذي زارني "منتوجا خالصا" لجبهة التحرير الوطني. لقد التحق هذا الضابط السامي بصفوف جيش التحرير الوطني في سن مبكرة وظل أثناء مسيرته كلها متشبعا بقيم ثورتنا. لذلك، لم يكن في حديثنا حذر خفي ونفور متبادل مثلما وقع لي مع الجنرال تواتي في لقاءاتنا بسبب التعارض الموجود بيننا على المستوى الأيديولوجي. في الأيام الأولى من عمر حكومتي، كانت علاقاتي بالجنرال تواتي لائقة، بل لم تخل من الثقة أحيانا إلى أن لمست تعارضا في المرجعية التي كان كل منا يستند إليها في المجال السياسي. لقد جرت بيني وبين مساعد الجنرال خالد نزار لقاءات أخرى أتاني فيها من أجل فض ما أسماه الموفد بـ "النزاع" الذي ثار بيني وبين رئيسه أثناء مأدبة الغداء المذكورة. وقد تبادلنا الآراء حول أسماء وزراء جدد لتعيينهم بمناسبة ذلك التعديل الذي كنت أنوي إجراءه عند الدخول الاجتماعي. كما اتفقنا على أسماء واختلفنا حول أخرى وتعرضنا للجنرال بتشين الذي اقترح علي تعيينه وزيرا للداخلية بينما كنت أفضل نور الدين زرهوني، المعروف بيزيد، والذي كنت أعرفه منذ أيام مدرسة إطارات الولاية الخامسة بمدينة وجدة. وقد بقيت الأمور عند هذا الحد حتى ذلك اليوم الذي أخبرت فيه بانتهاء مهامي كرئيس حكومة. وكي أجيب عن تلك الأحكام القطعية الصادرة عن الجنرال تواتي حولي أجد نفسي – على العكس منه وبسبب الشهرة التي حصلت له بفضل منصبه في وزارة الدفاع ودوره، أحيانا، كناطق رسمي باسم الجيش الوطني الشعبي لاسيما عندما يوقع على مقالات صادرة بمجلة الجيش – مضطرا، في الرد، إلى إفاضة لعلها مملة لكنني أعتبرها أحسن طريقة لكشف الحقيقة وملابساتها. أما هو، بالعكس، فنجده يكتفي بإطلاق أحكام جزافية ليست إلا افتراءات غالبا ما يعتبرها قارؤها حقائق ثابتة من دون تكليف النفس عناء التأكد من صحتها لا لشيء إلا لأن صاحبها شغل وظائف سامية بمؤسسة اشتهرت بجديتها. 11. "... فكرة الفترة الانتقالية ذاتها جاءت نتيجة المدة التي اقترحها السيد عبد السلام (3 أو 5 سنوات) بهدف التمكن من تطبيق برنامجه. إلا أنني اكتشفت، مع مرور الوقت، أنه لم يكن ليرض بتصور آخر غير تصوره. في الحين الذي كانت نهاية عهدة مجلس الأعلى للدولة، وبمقتضى تصريح 14 جانفي 1992، محددة بشهر ديسمبر 1993، أي بموعد انتهاء عهدة الرئيس السابق، كان السيد عبد السلام يعتبر أن هذه العهدة ينبغي تمديدها. لكن حتى هذا المشكل كان من الممكن إيجاد حل له من خلال تعديل دستوري يتضمن أحكام انتقالية من شأنها إسناد النشاط الحكومي، بل وحتى تمديد عهدة المجلس الأعلى للدولة بفترة معينة. غير أن السيد عبد السلام لم ير الأمور هكذا وإنما كان يدعو إلى فرض حالة الظروف الاستثنائية لا حالة الطوارئ فقط". فعلا، وكما ورد في نص الخلاصة التي تضمنتها وثيقة مشروع برنامج حكومتي في سبتمبر 1992، كنت أدعو إلى اعتماد فترة انتقالية تفصلنا عن الوضع المتميز بإلغاء المسار الانتخابي في جانفي 1992 مادامت البلاد متجهة نحو العودة إلى الانتخابات من أجل إقامة المؤسسات المنصوص عليها في الدستور. أذكر أن هذا الاقتراح كنت قد أشرت إليه في أوائل جانفي 1992 عندما بدأ الحديث عن رحيل الرئيس الشادلي الذي لم تعلَن "استقالته"، غير التلقائية، آنذاك بعد. يبدو الجنرال تواتي، مرة أخرى، معترفا لي ببعض الفضل، أي بكوني مصدر فكرة المرحلة الانتقالية. لكنه، في الوقت ذاته وكعادته، يبدو أنه لا يتردد في السماح لنفسه بتشويه الحقيقية. يكفي القارئَ الرجوعُ إلى نص خلاصة مشروع برنامجي الحكومي ليكتشف ذلك الفرق الموجود بين اقتراحي وبين الفكرة التي يريد الجنرال تواتي تقديمها في حواره الصحفي مع يومية El Watan الصادرة بتاريخ 27 سبتمبر 2001. الاقتراح الذي قدمته بشأن إعلان حالة الظروف الاستثنائية تمثل أساسا في تعليق الدستور انطلاقا من تطبيق حكم وارد في هذا الدستور نفسه، مع التعهد بالعودة إلى المسار الانتخابي بعد فترة خمس سنوات وبعد تطبيق برنامج لتطهير الأوضاع السياسية والاقتصادية في البلاد. ومعنى ذلك ضرورة التقدم إلى الشعب بروزنامة دقيقة وبآفاق واضحة في اتجاه تحسين معيشة الجماهير الشعبية، أساسا، بما سيسمح بتغيير المعادلة في البلاد قبل العودة إلى الناخبين ثانية. أما في حالة العكس، فأشرت في اقتراحي ألا بديل آخر غير مواجهة من تمردوا على الدولة والدخول معهم في تنافس طويل تكون نتيجته، في النهاية، في فائدة مصالح الأمن لكن بخسائر باهظة لشعبنا. ألم يكن ذلك ما وقع في نهاية المطاف عندما ننظر في الفترة الممتدة من جانفي-جويلية 1992 والسنة 1996-1997 التي تميزت بالانتهاء من العمليات الانتخابية المكرسة لتطبيع الحياة السياسة بالجزائر بعد كل ما وقع منذ ديسمبر 1991 ؟ من، ماعدا الجنرال تواتي ومن رأى فيه صاحب دراية مزعومة بالمسائل القانونية، يستطيع أن يقول، اليوم، بصدق إن الدستور لم يتم تعليقه وإن حالة الظروف الاستثنائية لم تطبق ميدانيا في تلك الفترة ومن دون الإقرار بوجودهما من الناحية الصورية ؟ وإلا، فماذا يعني إعلان حالة الطوارئ غير تعليق الدستور ومنح رئيس الدولة جميع السلطات من أجل حماية الجمهورية وخلاص الأمة ؟ أكثر من ذلك، حالة الطوارئ التي تبناها الجنرال تواتي أو دعا إليها أفضت إلى حالة الظروف الاستثنائية، ومن دون رئيس جمهورية ؛ وهو ما يشكل، من الناحية القانونية، أمرا أسوء من حالة الظروف الاستثنائية ذاتها. يُنسب، ربما خطأ، إلى تواتي نظرية مفادها أن حالة الظروف الاستثنائية كان معناها استيلاء الجيش الوطني الشعبي على السلطة مباشرة. من يستطيع أن يثبت، من دون أن يعرض نفسه للسخرية، أن الجيش لم يمارس السلطة العليا، وبصورة انفرادية، في الجزائر أثناء تلك الفترة ؟ ومن منا يستطيع أن يدعي أن تنصيب المجلس الأعلى للأمن للمجلس الأعلى للدولة، سنة 1992، ولرئيس الدولة سنة 1994 كان، من الناحية القانونية، شيئا آخر غير مهزلة أريد بها تمويه واقع الأمور، أي تعطيل العمل بالدستور والدخول في نظام حالة ظروف استثنائية ازداد سوءا بسبب غياب رئيس جمهورية منتخب مسبقا له الحق في اللجوء إلى تطبيق حكم دستوري يقضي بإعلان حالة الظروف الاستثنائية لمواجهة وضع استثنائي يحمل خطرا داهما ؟ في الواقع، مواصلة العمل بالدستور من الناحية الشكلية على الرغم من تجاهله في الميدان إلى حد إبطال العمل به تقريبا كان عبارة عن مراوغات سياسية وقانونية استطاع بفضلها الجنرال تواتي ومن وثق فيه التهرب من مسؤولياتهم بل، وبعبارة أكثر صراحة، إقامة نظام قائم على اللامسؤولية. هذا هو السبب الذي يسمح لمدبري عملية جانفي 1992 بمواصلة القول إن الرئيس الشادلي استقال بعد حله للمجلس الوطني الشعبي وأن هذا الرئيس ترك لهم البلاد أمام فراغ دستوري كان عليهم أن يسدوه من خلال تأسيس المجلس الأعلى للدولة من طرف المجلس الأعلى للأمن بعدما رفض المجلس الدستوري الدخول في تلك اللعبة التي لم تخف على أحد. الاعتراف بإجبار الرئيس الشادلي على الاستقالة إنما هو إقرار أن الرئيس لم يستقل ولم يتسبب في فراغ دستوري وإنما تم خيار اللجوء إلى هذا الحل بالقوة، أي إلى انقلاب في نهاية الأمر. فلو اعترف مدبرو عملية جانفي 1992 بالأمور كما وقعت فعلا لاضطروا إلى الإقرار بمسؤولية الانقلاب الذي قاموا به ومن ثمة إلى الاضطلاع صراحة بمسؤولية تسيير شؤون البلاد. لم يكن الحل الذي لجأوا إليه سوى تهربا من المسؤولية مثلما يتهرب المنافق. هكذا، استطاعوا أن يحمِّلوا الوزر كله للمجلس الأعلى للدولة الذي أرادوه لهذه الغاية بالذات وباركوه بتنصيب شخصية تاريخية في ثورتنا على رأسه. الفراغ الدستوري الذي اختلقه هؤلاء تقرر في كنف السرية والتجاهل لتلك الأحكام الدستورية التي تنص على حالات حل المجلس الشعبي الوطني.

صور وعبر



أخبار وأصداء



1شوهد الممثل المسرحي حسن بوبريوة رفقة زوجته وأولاده متوغلا هضذبة باب الدار /الزبيرة/

قادما من بجاية ويدكر أن بوبريوة أستاد الانكليزية ضحي بالمسرح مقابل التعليم ومما يعلرف عنه إنتمائه لليسار الجز ائري ودفاعه عن حرية الاموات وللدكر فإنهلم يزور قرية عائلته الجناح مند سنوات رغم أن معظم منازلجبللعرابة بناها أباه سنوات السبعينات كما أن عائلته مشهورة بالبنائين في منطقةسيدي عبد العزيز وعند قبيلةالجناح

وللعلم فإن المسرحي يوزع يومه بين مقاهي سيدي عبد العزيز وشاطئصخر البلح ودوار الجناح كما يتجنب الحديث الطويل والغوص في المشاكل السياسية رغم إغراقهفيها بمدينة قسنطينة وفي إنتظار مسرحيةالجناح يبقي بوبريوة المسرحي السياسي بإمتياز في موطنه الاصلي الجناح

2شوهد الاستاد يزيد بوعنان عابرا بسيارته المسرعة نواحي بلدية سيدي عبد العزيز والضحكةفي محياه

علماأنه يتقن النفاق الصحفي فلقد أكد في سيرته الداتية المرسلة للصحافةالعربية أنه يحضر الماجستير لكن الحقيقة غير دلك فهو خبير الكدب الاعلامي خاصةوأنه قدم تهنئة بإسم خطبته في صحيفة الاطلس رسالةدون علمصاحبه كما إعتبر نفسه مدافعا عن الفيس في الصحف الليبية والمواقع الالكترونية ورغم توزعه بين النقابي الفاشل والصحافي العاطفي فإنه قرر زواجه من عزابة تبعا لتمركز
عائلة بوعقبة وكونهامقرللمافيا الاعلامية الجزائرية وفي إنتظار وصوله إلى برج الطهريبقي يزيدبوعنان صورةالمعرب الفاشل
بقلم نورالدين بوكعباش

نزار لايعرف الثورة وبلعيد عبد السلام كان ضدّها



القيادي والتاريخي أحمد محساس لـ''الجزائر نيوز'':
نزار لايعرف الثورة وبلعيد عبد السلام كان ضدّها
-- خذوا تاريخ الثورة من أحمد بن بلة
-- أحداث التسعينات كانت بموجب صفقة وتواطؤ مع ا لخارج
-- الثورة فشلت في إنتاج تفكير سياسي استراتيجي سليم
يرى أحمد محساس الوجه التاريخي المعروف أن الكلام الدائر حاليا بين الجنرالين السابقين محمد تواتي وخالد نزار لايعدو أن يكون تصفية للحسابات، وقال أن مايعرفه عن الطرفين هو أن بلعيد عبد السلام كان ضد الثورة في وجه فرنسا، في حين اعتبر أنه ''ليس من حق خالد نزار الحديث عنها لأنه ببساطة لايعرف تاريخها''·
حاوره: عبد اللطيف بلقايم
هل اطلع السيد محساس على منشورات بلعيد عبد السلام ومذكراته على شبكة الأنترنيت، وإذا كان كذلك، ماتعليقك؟
نعم قرأتها، وبالنسبة إليّ ماقاله ليس حدثا لأنه لايهمني ماذا حدث لبعليد عبد السلام من أحداث عندما كان على رأس الحكومة، كما أنني أعرف الأحداث جيدا طوال مشواري السياسي، وحاليا أظن أن من يهتم بهذا الكلام في نظري غرضه محاولة خلق تنوع في الأحداث والأخبار ليس إلا، مقارنة بالوضع الذي توجد فيه الجزائر التي تحتاج لأشياء أكبر تحقق مصلحة أرفع .
لكن إذا كان هذا هو القصد، فإن مذكرات بلعيد عبد السلام فتحت النقاش لما فيها من ''حقائق تاريخية'' بعيدا عن صحتها أو ضعفها. وجود مذكرات بلعيد عبد السلام على الأنترنيت ليست مبرراً لفتح النقاش، ففي الأنترنيت يوجد ما لا يعد ولايحصى من المعلومات التاريخية الأكثر أهمية مما قاله بلعيد عبد السلام، ثم أنني قلت سالفاً الكثير عن مثل هذه الحقائق، لكنها لم تثر الاهتمام ولم ترد عنها أية تعاليق. أظن أن النقاش كان مجانباً للصواب ويدخل ذلك في محاولة جر الرأي العام إلى مرحلة من السبات·
يظن المتتبعون للنقاش أن بعض ما أثير من حقائق خطير كقول بلعيد عبد السلام'' أن موت الرئيس هواري بومدين يجب أن يعاد حوله الحديث''، و''أنه مشكوك في حقيقته''، ألا يحرك فيك هذا الكلام شيئاً وأنت الذي تحرص على حق الأجيال في معرفة تاريخهم؟
أنا لاأعلق على الثورة المزيفة بل على الثورة الحقيقية، مثلما هو جارٍ، هناك مؤرخون مزيفون، إذ من يحدد الثوري الآن في الجزائر؟، من باستطاعته بعث الرسالة الثورية في الرأي العام؟ من باستطاعته الحكم عن هذا أو ذاك بأنه كان في الثورة؟ أريد القول من تتوفر فيه شروط التصنيف ومن هو قادر على ذلك؟
هذا يدخل في مجال آخر لاأريد الدخول فيه، لأنني لا أهتم بذلك في الوقت الراهن·
لكنك قلت لي في الهاتف أنك تريد قول حقائق مثيرة وتدلي بشهادتك التاريخية لإثراء النقاش، نريد وضع ماقاله بلعيد عبد السلام وخالد نزار وتواتي على ميزان شهاداتك للأمانة التاريخية؟
أنا لدي عدة تحفظات على الذين يتحدثون في هذا المجال، سواءً من أبناء الحركة الوطنية أو من التيار الثوري، ولهذا أقول بأن التاريخ الذي يوضع حالياً مزوّر، وهذه حقيقة مؤسفة· لأننا نشهّر بأحداث وشخصيات لاعلاقة لها بالثورة، بل كانوا ضدها، وهم يستغلون هذه الفرص للتغليط، وأنا أطعن في هذا وأحمل النظام مسؤولية ذلك، كما أن الثورة مؤسسة على الخطأ من الناحية التاريخية·
ألا تعتقد مثل كثيرين أن هذا صراع معلومات تاريخية أو أنك تعتقد أنه صراع بين من عرفوا بقدماء ضباط الجيش الفرنسي وأبناء الحركة الوطنية؟
أولا أبناء الحركة الوطنية والحركة الثورية اليوم قلة ويعدّون على رؤوس الأصابع، وليس لهؤلاء أن يتحدثوا عن الثورة ومعظمهم كانوا ضد الثورة
بلعيد عبد السلام وخالد نزار؟
بلعيد عبد السلام معروف أنه كان ضمن التيارالذي عارض ورفض ثورة ,54 أما نزار فلا حديث عنه .
ومارأيك في الكلام الذي قاله نزار، مؤكداً فيه بأن لا اللجنة المركزية ولا الـ "MTLD" ولا المصاليين شاركوا في تفجير الثورة· هل هذا صحيح؟
خالد نزار لا شأن له في الثورة، قام بالخدمة الوطنية وخرج منها ضابطاً صغير الحجم، عكس ماقمت به أنا لأنني رفضت التجنيد بالرغم من الفرصة التي أتيحت لي كي أكون قيادياً، في 1949 كنت أدنت بـ 6 أشهر حبسا للعصيان·
إن المكسب الذي حققه المصاليون وحزب الشعب وبعد اندثارهما من المشهد السياسي هو الذي جعل الجزائر تجد نفسها أمام متاهات الأعداد الكبرى من المجاهدين والمسؤولين القدماء والحاليين الذين يقولون بأن لهم علاقة بالثورة·
تجرني إلى سؤالك عن الأسماء الحقيقية التي في نظرك ساهمت فعلياً في التحضير وتفجير الثورة؟
من بينهم بن بلة، بوضياف، بن بولعيد، بن مهيدي وديدوش مراد، كنت شاهداً على ذلك، وقمنا بالدعوة لأول اجتماع عام للمناضلين عبر الوطن، وفي انتظار رد فعل منهم كانوا يسموننا بالمحايدين، وأنا من دعوتهم للإجتماع كما كلفت به.
من كان ضد الثورة من المسؤولين الحاليين··أريد أسماءهم؟
التيار الوحيد الذي كان مع التفجير هو حزب الشعب، وماهو غير معروف كيف ظهر تيار من قلب حزب الشعب وهو تيار يقوده شباب آنذاك رفضوا انصهار حزبهم وتحطيمه وأرادوا الاستمرار في تطبيق قرارات مؤتمر 1947 الذي وضع كل الإمكانيات لتفجير الثورة وخلق المنظمة السرية، بعد إفلاس قيادة حزب الشعب وتضييع زمام الأمور، وصلنا إلى أمر واقع هو أن الثورة لم تعد بحاجة إلى زعيم يقودها، وقررنا عدم خلق حزب آخر، وكانت شروط المشاركة في الثورة بقرار انفرادي وهناك من تخلوا عن أحزابهم حتى سنة 56 وهناك من انخرطوا في الثورة عاما بعد تفجيرها·
إذن هذا ليس صراع معلومات تاريخية؟
هذه تصفية حسابات، وأنا أعرض الحقائق التي كتبتها على المحللين التاريخيين، والصراع الآن هو بين من تراجعوا عن الثورة وبين من انخرطوا فيها بلا رجعة، هناك من تخلوا عن مبادئ الثورة وتيارها لأسباب مقنعة.
الأسماء؟
الأمر أكبر من حصره في أسماء مهما كانت، فهناك تيارات سياسية قررت الهروب والتخلي عن الاتجاه الثوري·
إذا كان محساس يهاب من ذكر الأسماء والحقائق من له الجرأة على ذلك؟ من أين يأخذ الشباب تاريخ الثورة وعن من إذن· مادمت ترفض ذكر الأسماء؟
صدّقني إن ذكر الأسماء لايعني بالنسبة للتاريخ شيئاً بقدر ماتعني التيارات الأخرى التي كان لها مواقف أثرت على مجرى الأحداث، ولو كانت تلك المواقف من صنع الأشخاص، لكنها أخذت بشكل جماعي.
أما القول بأنه يجب أن نخرج ملف موت بومدين وما إلى ذلك من أمور، فأرى أنه إذا أردنا الحديث عن بومدين فلنتحدث عنه من الناحية السياسية، والحديث عنه كذلك يجب أن يكون من منطلق ما نحققه من منفعة عامة، وما يقدمه لنا البحث من تفكير وعمل لحل مشاكل بلادنا، فهذا الملف لا يقدم لنا شيئا، فبومدين.. كان بإمكان القدر أن يوافيه الموت قبل الثورة، ثم أين العظماء الذين قدموا أرواحهم ليس لبلدانهم فقط بل للبشرية جمعاء، أين عبد الحفيظ بوصوف الذي مات وهو أكبر وأعلى مكانة من هواري بومدين، هذه هوامش فقط، فالفائدة العامة ليست على هذا الصعيد، مشكلتنا المعرفة السياسية والطبقات الاجتماعية· وحيرتنا الكبرى هي تحكم الشركات الأجنبية في ثرواتنا·· هذا هو النقاش الحقيقي، وهنا يكمن الرهان الحقيقي أيضا. مهمتي أن أكون في الذرع الواقي للدولة تاريخياً، مهمتي توضيح الحقائق من منطلق المقارنة ويجب المكافحة ضد هذه الوضعيات التي تتطلب جرعات من تأنيب الضمير، كان باستطاعتنا تجنب سيناريو التسعينيات·
كيف؟
الكيف موجود لكن لايسع الوقت للحديث عن ذلك، وأقول أن الوضع كان عبارة عن صفقة وتواطؤ بين جزائريين وأطراف خارجية، وللأسف فإن الثورة فشلت في إنتاج تفكير سياسي واستراتيجي سليم، لأنها نجحت فقط في تحقيق قفزة اجتماعية سطحية ومظهرية·

نزار لايعرف الثورة وبلعيد عبد السلام كان ضدّها



القيادي والتاريخي أحمد محساس لـ''الجزائر نيوز'':
نزار لايعرف الثورة وبلعيد عبد السلام كان ضدّها
-- خذوا تاريخ الثورة من أحمد بن بلة
-- أحداث التسعينات كانت بموجب صفقة وتواطؤ مع ا لخارج
-- الثورة فشلت في إنتاج تفكير سياسي استراتيجي سليم
يرى أحمد محساس الوجه التاريخي المعروف أن الكلام الدائر حاليا بين الجنرالين السابقين محمد تواتي وخالد نزار لايعدو أن يكون تصفية للحسابات، وقال أن مايعرفه عن الطرفين هو أن بلعيد عبد السلام كان ضد الثورة في وجه فرنسا، في حين اعتبر أنه ''ليس من حق خالد نزار الحديث عنها لأنه ببساطة لايعرف تاريخها''·
حاوره: عبد اللطيف بلقايم
هل اطلع السيد محساس على منشورات بلعيد عبد السلام ومذكراته على شبكة الأنترنيت، وإذا كان كذلك، ماتعليقك؟
نعم قرأتها، وبالنسبة إليّ ماقاله ليس حدثا لأنه لايهمني ماذا حدث لبعليد عبد السلام من أحداث عندما كان على رأس الحكومة، كما أنني أعرف الأحداث جيدا طوال مشواري السياسي، وحاليا أظن أن من يهتم بهذا الكلام في نظري غرضه محاولة خلق تنوع في الأحداث والأخبار ليس إلا، مقارنة بالوضع الذي توجد فيه الجزائر التي تحتاج لأشياء أكبر تحقق مصلحة أرفع .
لكن إذا كان هذا هو القصد، فإن مذكرات بلعيد عبد السلام فتحت النقاش لما فيها من ''حقائق تاريخية'' بعيدا عن صحتها أو ضعفها. وجود مذكرات بلعيد عبد السلام على الأنترنيت ليست مبرراً لفتح النقاش، ففي الأنترنيت يوجد ما لا يعد ولايحصى من المعلومات التاريخية الأكثر أهمية مما قاله بلعيد عبد السلام، ثم أنني قلت سالفاً الكثير عن مثل هذه الحقائق، لكنها لم تثر الاهتمام ولم ترد عنها أية تعاليق. أظن أن النقاش كان مجانباً للصواب ويدخل ذلك في محاولة جر الرأي العام إلى مرحلة من السبات·
يظن المتتبعون للنقاش أن بعض ما أثير من حقائق خطير كقول بلعيد عبد السلام'' أن موت الرئيس هواري بومدين يجب أن يعاد حوله الحديث''، و''أنه مشكوك في حقيقته''، ألا يحرك فيك هذا الكلام شيئاً وأنت الذي تحرص على حق الأجيال في معرفة تاريخهم؟
أنا لاأعلق على الثورة المزيفة بل على الثورة الحقيقية، مثلما هو جارٍ، هناك مؤرخون مزيفون، إذ من يحدد الثوري الآن في الجزائر؟، من باستطاعته بعث الرسالة الثورية في الرأي العام؟ من باستطاعته الحكم عن هذا أو ذاك بأنه كان في الثورة؟ أريد القول من تتوفر فيه شروط التصنيف ومن هو قادر على ذلك؟
هذا يدخل في مجال آخر لاأريد الدخول فيه، لأنني لا أهتم بذلك في الوقت الراهن·
لكنك قلت لي في الهاتف أنك تريد قول حقائق مثيرة وتدلي بشهادتك التاريخية لإثراء النقاش، نريد وضع ماقاله بلعيد عبد السلام وخالد نزار وتواتي على ميزان شهاداتك للأمانة التاريخية؟
أنا لدي عدة تحفظات على الذين يتحدثون في هذا المجال، سواءً من أبناء الحركة الوطنية أو من التيار الثوري، ولهذا أقول بأن التاريخ الذي يوضع حالياً مزوّر، وهذه حقيقة مؤسفة· لأننا نشهّر بأحداث وشخصيات لاعلاقة لها بالثورة، بل كانوا ضدها، وهم يستغلون هذه الفرص للتغليط، وأنا أطعن في هذا وأحمل النظام مسؤولية ذلك، كما أن الثورة مؤسسة على الخطأ من الناحية التاريخية·
ألا تعتقد مثل كثيرين أن هذا صراع معلومات تاريخية أو أنك تعتقد أنه صراع بين من عرفوا بقدماء ضباط الجيش الفرنسي وأبناء الحركة الوطنية؟
أولا أبناء الحركة الوطنية والحركة الثورية اليوم قلة ويعدّون على رؤوس الأصابع، وليس لهؤلاء أن يتحدثوا عن الثورة ومعظمهم كانوا ضد الثورة
بلعيد عبد السلام وخالد نزار؟
بلعيد عبد السلام معروف أنه كان ضمن التيارالذي عارض ورفض ثورة ,54 أما نزار فلا حديث عنه .
ومارأيك في الكلام الذي قاله نزار، مؤكداً فيه بأن لا اللجنة المركزية ولا الـ "MTLD" ولا المصاليين شاركوا في تفجير الثورة· هل هذا صحيح؟
خالد نزار لا شأن له في الثورة، قام بالخدمة الوطنية وخرج منها ضابطاً صغير الحجم، عكس ماقمت به أنا لأنني رفضت التجنيد بالرغم من الفرصة التي أتيحت لي كي أكون قيادياً، في 1949 كنت أدنت بـ 6 أشهر حبسا للعصيان·
إن المكسب الذي حققه المصاليون وحزب الشعب وبعد اندثارهما من المشهد السياسي هو الذي جعل الجزائر تجد نفسها أمام متاهات الأعداد الكبرى من المجاهدين والمسؤولين القدماء والحاليين الذين يقولون بأن لهم علاقة بالثورة·
تجرني إلى سؤالك عن الأسماء الحقيقية التي في نظرك ساهمت فعلياً في التحضير وتفجير الثورة؟
من بينهم بن بلة، بوضياف، بن بولعيد، بن مهيدي وديدوش مراد، كنت شاهداً على ذلك، وقمنا بالدعوة لأول اجتماع عام للمناضلين عبر الوطن، وفي انتظار رد فعل منهم كانوا يسموننا بالمحايدين، وأنا من دعوتهم للإجتماع كما كلفت به.
من كان ضد الثورة من المسؤولين الحاليين··أريد أسماءهم؟
التيار الوحيد الذي كان مع التفجير هو حزب الشعب، وماهو غير معروف كيف ظهر تيار من قلب حزب الشعب وهو تيار يقوده شباب آنذاك رفضوا انصهار حزبهم وتحطيمه وأرادوا الاستمرار في تطبيق قرارات مؤتمر 1947 الذي وضع كل الإمكانيات لتفجير الثورة وخلق المنظمة السرية، بعد إفلاس قيادة حزب الشعب وتضييع زمام الأمور، وصلنا إلى أمر واقع هو أن الثورة لم تعد بحاجة إلى زعيم يقودها، وقررنا عدم خلق حزب آخر، وكانت شروط المشاركة في الثورة بقرار انفرادي وهناك من تخلوا عن أحزابهم حتى سنة 56 وهناك من انخرطوا في الثورة عاما بعد تفجيرها·
إذن هذا ليس صراع معلومات تاريخية؟
هذه تصفية حسابات، وأنا أعرض الحقائق التي كتبتها على المحللين التاريخيين، والصراع الآن هو بين من تراجعوا عن الثورة وبين من انخرطوا فيها بلا رجعة، هناك من تخلوا عن مبادئ الثورة وتيارها لأسباب مقنعة.
الأسماء؟
الأمر أكبر من حصره في أسماء مهما كانت، فهناك تيارات سياسية قررت الهروب والتخلي عن الاتجاه الثوري·
إذا كان محساس يهاب من ذكر الأسماء والحقائق من له الجرأة على ذلك؟ من أين يأخذ الشباب تاريخ الثورة وعن من إذن· مادمت ترفض ذكر الأسماء؟
صدّقني إن ذكر الأسماء لايعني بالنسبة للتاريخ شيئاً بقدر ماتعني التيارات الأخرى التي كان لها مواقف أثرت على مجرى الأحداث، ولو كانت تلك المواقف من صنع الأشخاص، لكنها أخذت بشكل جماعي.
أما القول بأنه يجب أن نخرج ملف موت بومدين وما إلى ذلك من أمور، فأرى أنه إذا أردنا الحديث عن بومدين فلنتحدث عنه من الناحية السياسية، والحديث عنه كذلك يجب أن يكون من منطلق ما نحققه من منفعة عامة، وما يقدمه لنا البحث من تفكير وعمل لحل مشاكل بلادنا، فهذا الملف لا يقدم لنا شيئا، فبومدين.. كان بإمكان القدر أن يوافيه الموت قبل الثورة، ثم أين العظماء الذين قدموا أرواحهم ليس لبلدانهم فقط بل للبشرية جمعاء، أين عبد الحفيظ بوصوف الذي مات وهو أكبر وأعلى مكانة من هواري بومدين، هذه هوامش فقط، فالفائدة العامة ليست على هذا الصعيد، مشكلتنا المعرفة السياسية والطبقات الاجتماعية· وحيرتنا الكبرى هي تحكم الشركات الأجنبية في ثرواتنا·· هذا هو النقاش الحقيقي، وهنا يكمن الرهان الحقيقي أيضا. مهمتي أن أكون في الذرع الواقي للدولة تاريخياً، مهمتي توضيح الحقائق من منطلق المقارنة ويجب المكافحة ضد هذه الوضعيات التي تتطلب جرعات من تأنيب الضمير، كان باستطاعتنا تجنب سيناريو التسعينيات·
كيف؟
الكيف موجود لكن لايسع الوقت للحديث عن ذلك، وأقول أن الوضع كان عبارة عن صفقة وتواطؤ بين جزائريين وأطراف خارجية، وللأسف فإن الثورة فشلت في إنتاج تفكير سياسي واستراتيجي سليم، لأنها نجحت فقط في تحقيق قفزة اجتماعية سطحية ومظهرية·

الاثنين، أغسطس 6

أخبار وأصداء

1تقدم رئيس بلدية سيدي عبد العزيز السيارة الامامية المقلة للعروسة رفقة زعيم عائلة قدور ووسط تخوفه من محاولات الاغتيال أصر على خروج العروس بسرعة من دار والديهالامما أرغم والديها على إلقاء وادعه الاخير وسط حيرة الاهاي أزواج أم صفقة تجارية وقد حضر نائب لوزير السكن وأنصار المير من أعيانه الاشراف الدين رفضهم شعب سيدي عبد العزيز فرفض تناول الغداء في منزل العريس
2قطع الوفد الميري العرس من بلدية سيدي عبد العزيز إلى جمار ثم العودة علما أن المير رفض سير سيارات التغطية المهرجانية أمامه وفور وصول القافلة غادر الجميع العرس وكأن العرس جنازة العروسة
3وضعت تخزيزات لدرك سيدي عبد العزيز أمام مبني العريس
حتي إعتقد المصطافين أن الخطر الارهابي قادم وبمجرد تناول العشاء غادر فريق الدرك الوطني
لتعلن فرقة العريس دورتها الشرفية في قلاع إنجازات المير
4رقص المير مع أصدقاء العريس رقصة المسجون وسط ضحكات الاطفال ودهشة الكبار
5منخ المير مليون سنتيم لابنه وكدلك زوجته وإخواته فهل هي من خزينة البلدية أم من أموال تشغيل الشباب
6بسسب سوء تفاهم كاد مواطن أن يخدث كارثة أمام درك سيدي عبد العزيز حيث توجه مسرعا إلى مقرا مؤكدا أنه معروف لدي شخصيات وماكاد يدخل المقر ختى وجد نفسه يترجي إطلاق صراخه مادام لايمتلك الوثائق ولولا أهل العروسة لدخل السجن بإمتياز
7بينما كان المير يوزع أرباخ المشاريع على إبنه كان اليسوح يتصايحون امام العين البلدية للخصول على الماء الفاسد للشرب
بقلم نورالدين بوكعباشè

Radio "CIRTA FM" devient incontournable dans les foyers/ Sondage et Audimat Conformels:

Radio "CIRTA FM" devient incontournable dans les foyers/ Sondage et Audimat Conformels: "La Numéralisation au Service de la Proximité." Que ce soit sur l'ancienne fréquence (93.9 Mhz) ou la nouvelle (103.8 Mhz), et en passe d'être tout prochainement captée à pas moins de 215 Km à la ronde, "Cirta-FM" (ou la Station Radiophonique Régionale de la Métroplole Constantinoise, si l'on préfère) se trouve désormais (et cela quoi que l'on dise et/ou prétende à cet égard pour reprendre telle quelle l'affirmation appuyée de plusieurs auditeurs inconditionnels de cette radio locale, surtout la gent féminine d'entre eux pour des raisons que nous aborderons un peu plus loin), une "partie prenante incontournable" (sic) dans le paysage Hertzien local et régional. Ces émissions diffusées pratiquement de manière "Non-Stop", assurées comme tout un chacun sait depuis la date du 28 Octobre dernier (qui constitue pour rappel le jour du 34ème anniversaire de la nationalisation de la radio-télédiffusion dans le pays et qui donna lieu à la naissance de l'ex-RTA, l'ancêtre média lourd AV de l'actuelle ENTV) à partir du studio central situé au coeur de l'antique faubourg de Bab-El-Kantara, constituent à l'heure actuelle selon l'avis de moult auditeurs des deux sexes, l'on cite, "un accompagnement presque au quotidien" (dixit) de leurs diverses activités au foyer, en taxi, au bureau ou dans un quelconque local commercial. Nous avons tenté pour notre part, alors que la saison estivale en général se prête à merveille à ce genre de travail non exhaustif de consultation des contours globaux inhérents à l'Audimat. et cela, en raison de la propension que prend l'écoute radiophonique pendant les longues vacances d'été, de procéder à un mini-sondage d'opinion. Pour notamment cibler les préoccupations, les doléances et autres questionnements de la large opinion publique des auditeurs ainsi que le degré de popularité dont peut jouir éventuellement cette radio constantinoise en Modulation de Fréquence. Pour ce faire, et en nous basant exclusivement sur les paramètres propres à l'échelle dite de "Bresson-Violet "(du nom de ses deux sociologues initiateurs hexagonaux), nous avons questionné un panel représentatif réduit composé d'une cinquantaine d'auditeurs et d'auditrices dont les âges varient de 18 à 45 ans, et le niveau d'études intégrant tous les cursus de l'instruction publique (du cycle primaire à l'université.) En notant au passage que certains d'entre eux demeurent des femmes au foyer dépourvues du moindre niveau d'études. Résultat des courses comme l'on dit, nous présentons à nos fidèles lecteurs telles quelles les statistiques et autres taux de pourcentages péremptoires que nous avons pu ainsi glaner ça et là, accompagnés à chaque fois des analyses et autres succints commentaires y afférant. Ainsi, 99,69% des sondés disent avoir entendu au moins une fois lors de ces dernières années parler de l'existence de cette chaîne radiophonique. Ensuite, ils sont pas moins de 67,86% qui affirment triturer le bouton de connexion sur la fréquence de "Cirta-FM" de leur poste radio "machinalement" à une heure fixe du matin(surtout), de l'après-midi, de la soirée et (le plus souvent là aussi) durant la nuit ("généralement avant zéro heure" prennent-ils le soin de prèciser). En outre, 54,76% de ces mêmes questionnés disent écouter un programme "bien ciblé" (sic) au moins "une fois chaque semaine" (dixit). Ce sont également 82,48% qui insistent sur le fait que "seuls les programmes musicaux de détente et d'accompagnement" émis journellement sur les ondes hertziennes de cette chaîne radiophonique du Vieux Rocher les intéressent au plus haut point. Cependant, à peine 47,81% se disent totalement et de manière récurrente s'entend "impliqués" par les débats organisés autour des notions et autres concepts de la citoyenneté et de la vie intrinsèque de leurs quartiers et autres cités respectifs. Même si Cirta-FM, il faut l'admettre, privilégie les émissions en "Direct-Live" pour justement solliciter les suggestions et autres opinions des citoyens auditeurs de manière fortuite. En revanche, ils sont plus de 71% à se déclarer "très intéressés" par les émissions qui couvrent les faits actuels et factuels dits de proximité. Tels à titre de simple illustration la dernière ambiance de la période antécédente et post- examens de fin d'année (surtout celle relative au Baccalauréat de la session de juin dernier), et toutes les appréhensions qui avaient été de circonstance au sein des candidats et leurs parents. Ou encore, lorsque la station régionale s'intéresse à l'analyse, à la réflexion et au débat autour du problème si sensible des tares sociales dans toute leur diversité (toxicomanie, drogue, alcoolisme,chômage endémique, crise de logement et celle des valeurs, atteinte à l'environnement,etc.) Puis, l'on note dans les 85,92% des sondés à " abonder dans le même sens" (dixit) que les programmateurs de la chaîne qui passent presque de manière quotidienne du Malouf empreint de la typologie purement constantinoise sur ses ondes. Et ce, en raison notamment de l'argument relatif à " l'immatérialité physique et morale" que constitue depuis des lustres ce genre musical d'essence arabo-andalou dans la région de Constantine. Même si là aussi, les concepteurs des programmes tentent de contenter les mélomanes patentés de tous les genres musicaux propres à toutes les sphères géographiques de la planètes et autres diverses exclusivités folkloriques, artistiques et culturelles de celle-ci. "Nous essayons de ne laisser personne insatisfait sur ce plan" est-il dit toujours commenté par l'animateur ou l'animatrice de la tranche horaire en question. Ces mêmes sondés des deux sexes , de tous les âges et de tous les niveaux de l'apprentissage amateurs de la station radio régionale de l'antique Cirta (un taux de 64,59% pour information) préfèreraient que, nous citons, "Cirta-FM parle toutes les langues. L'arabe classique bien évidemment, puisqu'il y va de la pérennité de notre langue nationale. Mais aussi celui dialectal, le français et, pourquoi pas...l'anglais courant. " Celui de tous les jours. Par l'intermédiaire de quelques émissions bien ciblées, populaires et vulgarisatrices par exemple. Croyez-nous, le public de ce genre de Talk-Shows existe dans nos murs, et plus que l'on imagine même"nous a-t-il été rapporté à ce propos. Citons aussi ,avant de terminer,le cas de ces 19,65% de questionnés (exclusivement composés d'étudiants et d'étudiantes soit dit en passant, et dont certains sont en fin de cycle universitaire ) qui "voudraient tant que notre radio nous donne l'opportunité, par le biais d'un concours externe de recrutement notamment, pour y intégrer les diverses équipes d'encadrement technique ,de conception et d'animation" pour les paraphraser in extenso. Même si, sur ce chapitre spécifique beaucoup dépend de la tutelle centrale. Un appel du pied est ainsi lancé à cette même direction. Ou encore celui de ces 21,58% des sondés qui "voudraient tant que davantage d'émissions soient entièrement consacrées aux activités de masse sportives et de la jeunesse." Là aussi,la programmation annoncée en principe pour la prochaine saison footbalistique de la couverture de tous les matchs des deux équipes phares de la ville(CSC/MOC notamment) joue en cette faveur. Pour terminer, reconnaissons (au simple titre de l'honnêteté intellectuelle s'entend) que cette station régionale radiophonique de la ville des ponts, chapeautée par un vieux routier de ce domaine médiatique local, en l'occurence M.Lakhdar Derradji constitue une source d'écoute incontestable, un passe-temps informatif, culturel, musical, parfois éminemment ludique et fort instructif, pour "toutes celles dont le foyer familial ou conjugal reste exclusivement le seul décor permanent", tel qu'il nous a été mis en exergue par d'innombrables femmes. Et dont certaines nous ont ajouté, l'on cite, "Si Cirta-FM n'existait pas...Il aurait fallu l'inventer?" Quoi de plus encourageant et gratifiant à la fois pour toutes les équipes qui s'échinent à longueur du jour et de la nuit pour tenter de contenter toutes les catégories d'auditeurs et d'auditrices? Pour rappel, il faut savoir que l'amplitude de couverture (par le biais du couple des techniques analogique-numérique) des 215 Km autour du siège central dont compte s'enorgueuillir cette radio locale n'empiète en aucune manière les émissions qui émanent justement des antennes régionales des autres stations, telles celles de Sétif, Annaba ou Batna pour ne citer que celles-ci. Bon vent à toute l'équipe! NASSER FOURA