الثلاثاء، سبتمبر 29

الاخبار العا جلة لاحتفال دولة بوتفليقة بالدكري العاشرة لانتصار الجنرال مدين على جماعات التدمير الداتي الجزائري عبر وثيقة السلم والمصالحة يدكر ان الاداعات المحلية اعلنت عطلة يومية بمناسبة سيطرة القناة الاداعية الاولي على الاداعات المحلية ويدكر ان الجزائر عاشت مسرحية سياسية حققت خلالها مصالحة بين جماعات المافيا السياسية وسلم جماعات الكراسي المتحركة وهكدا تحتفل الجزائر بدكر ي رحيل مهندس مشروع السلم والمصالحة الجنرال مدين على طريقة انتصار الرئيس بوتفليقة على الشعب الجزائري وشر البلية مايبكي

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الاخبار   العا  جلة لاحتفال   دولة بوتفليقة بالدكري  العاشرة لانتصار   الجنرال مدين على  جماعات   التدمير  الداتي  الجزائري  عبر وثيقة السلم والمصالحة   يدكر ان  الاداعات المحلية  اعلنت  عطلة يومية بمناسبة   سيطرة القناة  الاداعية الاولي على  الاداعات المحلية  ويدكر ان  الجزائر  عاشت مسرحية سياسية  حققت خلالها مصالحة  بين   جماعات  المافيا السياسية وسلم جماعات   الكراسي  المتحركة وهكدا  تحتفل الجزائر بدكر ي رحيل  مهندس  مشروع السلم والمصالحة   الجنرال مدين   على طريقة انتصار الرئيس بوتفليقة  على   الشعب الجزائري وشر البلية مايبكي
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A quoi sert la trémie de Skikda ?

Des citoyens dénoncent le laxisme des responsables

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le 29.09.15 | 10h00 Réagissez

Des habitants d’El Kobbia exigent l’intervention des autorités pour mettre fin aux agissements des transporteurs, qui passent à proximité de leurs maisons, leur causant trop d’ennuis.

Erigée pour alléger, soi-disant, le trafic intense que connaissent les quartiers d’El Kobbia, de Bouyala et l’avenue Bachir Boukadoum, la trémie de Skikda, l’unique d’ailleurs, ne semble pas intéresser les transporteurs publics, qui donnent l’impression de refuser de l’emprunter. Ils continuent, à ce jour de la contourner non sans causer d’énormes désagréments aux habitants d’El Kobbia et ses environs.
C’est ce que rapportent les habitants de ces lieux, en dénonçant «l’inertie des responsables qui tardent encore à agir pour mettre fin aux combines des transporteurs publics», ont-ils déclaré. «On a sollicité l’intervention de tout le monde. On a saisi la direction des transports, la sureté de wilaya, l’APC, la daïra et même la wilaya mais les transporteurs continuent d’agir en terrain conquis.
Ce sont les transporteurs de Bouyala et de Sidi Ahmed qui, au lieu d’emprunter la trémie, continuent de faire un grand détour pour longer le groupement de la gendarmerie, de se rabattre sur la cité Namous, El Kobbia et se faufiler après dans les ruelles pour parvenir à l’Avenue Boukadoum, de rejoindre après la CIA avant de prendre la direction des Allées du 20 août et de là, leur point de stationnement. C’est carrément un voyage alors qu’il leur suffisait d’emprunter la trémie qui a été faite pour», expliquent-ils.
Pour simplifier, le trajet centre-ville / Bouyala  qui ne devait se faire qu’en 15 mn maximum, s’est vu rallonger de 15 autres minutes. «Plus grave encore, certains transporteurs n’hésitent pas à majorer leurs  tarifs. Ils font ce qu’ils veulent», rajoute-t-on. Mais ce qui indispose les habitants d’El Kobbia et ceux habitant non loin de l’avenue Boukadoum, c’est l’insécurité qui s’est instaurée dans leur milieu. «Nos ruelles sont trop étroites et ne peuvent servir de passage à des transporteurs publics.
Des enfants ont été heurtés et des voitures, garées pourtant, ont également été endommagées». Ils rajoutent qu’ils avaient pris attache avec le service concerné à l’APC pour dénoncer cet état de fait. «Nous savons que l’APC a établi un arrêté pour obliger ces transporteurs à ne plus emprunter cet itinéraire qui ne devait être que temporaire. Le document a été envoyé à la daïra voilà déjà plus d’un mois pour approbation mais à ce jour, il reste encore au niveau de la daïra. Entre temps, les usagers et nous autres habitants, nous continuons à être à la merci des transporteurs publics», concluent nos interlocuteurs.
 
Khider Ouahab













 cible Rebrab, créateur de richesses

Grave dérapage de Bouchouareb

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le 29.09.15 | 10h00 Réagissez

Répliquant aux accusations proférées hier, à son adresse, par le ministre de l’Industrie et des Mines, Issad Rebrab, patron de Cevital, n’a pas mâché ses mots à l’égard de celui qu’il qualifie de «pas crédible», Abdessalem Bouchouareb en l’occurrence.

«Ce qu’il dit est infondé, qu’il apporte des preuves de ce qu’il avance au lieu de raconter des insanités à mon égard», déclare Issad Rebrab à El Watan, au sujet des propos tenus par le ministre de l’Industrie et des Mines à l’encontre de sa personne. Abdessalem Bouchouareb s’en est violemment pris au patron de Cevital, dans une déclaration à la presse, à l’occasion d’une conférence qu’il a animée conjointement, hier, avec son homologue tunisien.
Abdessalem Bouchouareb accuse Issad Rebrab d’avoir cherché à duper l’Etat algérien dans le cadre de l’acquisition du patrimoine Brandt en France et d’avoir «surfacturé» un équipement importé pour l’implantation d’une usine de la marque en Algérie. Le ministre dit détenir des preuves attestant le bien-fondé de ses accusations contre le PDG de Cevital. Il déclare, à la même occasion, n’avoir jamais eu connaissance des demandes d’audience formulées à maintes reprises par Issad Rebrab au sujet du blocage dont souffrent ses investissements en Algérie.
Le PDG de Cevital ne s’est pas laissé duper et défie le ministre, l’invitant à présenter ses preuves sur un plateau de télévision, en sa présence. «Pour ce qu’il avance comme accusations, il aurait pu me mettre en prison. Qu’il apporte les preuves à ce qu’il dit», rétorque Issad Rebrab de façon si péremptoire, tranchant avec le procédé peu habile du ministre de l’Industrie. M. Rebrab invite le ministre et tous ceux qui recourent au même subterfuge pour justifier le blocage de ses investissement à visiter son usine afin de «voir, de visu, le matériel ultramoderne acquis par le groupe».
Pour rappel, le patron de Cevital s’est plaint récemment, dans une interview accordée au journal Liberté, des obstacles injustifiés opposés à plusieurs de ses investissements en Algérie, précisant qu’il «ne comprenait pas le pourquoi de ces entraves». Interpellé, hier, par les journalistes sur la nature des obstacles qui entravent la réalisation des investissements de Cevital, Abdessalem Bouchouareb n’a pas manqué l’occasion pour descendre en flammes un producteur algérien qui n’a cessé de prendre du galon en multipliant les acquisitions à l’international.
Impairs
Le ministre de l’Industrie et des Mines a réfuté la thèse selon laquelle il avait opposé un niet aux demandes d’audience formulées par Issad Rebrab. Selon lui, aucune missive parvenue du PDG de Cevital ne lui a été remise. Autrement, aux messages qui lui sont parvenus par le biais de «connaissances communes», il dit ne s’être «structuré pour fonctionner de la sorte».
Au sujet du retard accusé dans la réalisation de la filiale Brandt Algérie, le ministre accuse Issad Rebrab «d’avoir surfacturé les équipements» nécessaires à l’implantation de Brandt en Algérie et fait mieux que ses prédécesseurs dans ses attaques contre le PDG de Cevital. En termes plus clairs, Abdessalem Bouchouareb explique qu’Issad Rebrab avait honoré ses engagements vis-à-vis du partenaire français en procédant au renouvellement des équipements de Brandt au lendemain de l’acquisition de la marque.
Mais il a tenté, d’après lui, d’introduire en Algérie les vieux équipements de l’usine pour un montant de 5,7 millions d’euros, alors que, d’après ses estimations, leur valeur ne dépasse pas les 2,5 millions d’euros. Il est, néanmoins, un secret de Polichinelle que de dire que les écueils opposés aux investissements de Cevital en Algérie ne datent pas d’aujourd’hui. Le dernier épisode de ce long feuilleton de blocages a vu le prédécesseur de Bouchouareb, le déchu Amara Benyounès, exceller dans l’usage de tout genre de subterfuges à même de justifier l’opposition du gouvernement à l’acquisition, par Cevital, du patrimoine de Michelin en Algérie.
Mais le ministre actuel de l’Industrie promet de faire mieux que son prédécesseur «dans les prochains jours, de manière encore plus profonde», a-il indiqué, hier, en présence de son homologue tunisien, Zakaria Hamad. Inopportun est le timing. S’attaquer aussi violemment à un industriel algérien en présence d’investisseurs et politiques tunisiens est également synonyme d’un énorme impair.
A moins que le ministre ait bien calculé le coup, espérant un contrecoup sur la réputation solide du groupe Cevital à l’international. Le pari semble très risqué, car ses déclarations pourraient ternir davantage l’image d’un pays réputé hostile à l’investissement.  

 
Ali Titouche

تتعلق بترميم 29 مسجدا بالمدينة: نقص الموظفين يعلّق مشــاريع بـ 50 مليارا في قسنطيــنة

يواجه مشروع تهيئة وإعادة الاعتبار لمساجد قسنطينة، مصيرا مجهولا بعد عجز مديرية التجهيزات العمومية عن تسيير المشروع، حيث لا يزال المشروع مجرد حبر على ورق ، على الرغم من تخصيص أزيد من 50 مليار سنتيم للعلمية. 
المشروع استفادت منه الولاية منذ أزيد من سنة في إطار مشاريع قسنطينة عاصمة الثقافة العربية، تم إسناده في البداية لمديرية التعمير لتتولى الإشراف عليه مديرية التجهيزات العمومية بناء على قرار وزاري، حيث تم رصد مبلغ مالي يقدر بـأزيد من 500 مليون دينار من أجل إعادة الاعتبار لـ29 مسجدا بالمدينة، غير أن الأشغال لم تمس سوى مسجد الاستقلال بشارع الكدية فقط.
وبررت مديرية التجهيزات العمومية عجزها عن تجسيد المشروع بالضغط المفروض على إطارتها وعدم قدرتها على تسيير عدد كبير من المشاريع الموكلة إليها، كون المديرية تشرف على أكثر من 15 عملية في إطار مشاريع عاصمة الثقافة العربية، بالإضافة إلى مشاريع التربية والعديد من القطاعات، ما جعل إطارت المديرية أمام وضع صعب أدى بهم إلى تجميد المشروع وحبسه في الأدراج، كما ذكر مدير التجهيزات العمومية في وقت سابق بأن تأخر عملية الإنجاز يعود إلى النقص  في عدد إطارات المديرية و إضراب عمال مكتب الدراسات إيرباكو لمدة ستة أشهر الذين تأخروا في إعداد دفاتر الشروط.
وكان الأمين العام للولاية قد اتهم في اجتماع للهيئة التنفيذية إنعقد مؤخرا إطارات المديرية بالتهرب من المسؤولية كما وصف التبريرات المقدمة له بغير المنطقية، حيث ذكر بأن الدولة قامت بإنشاء مديرية التجهيزات للقضاء على الاختلالات التي تعرفها عمليات تسيير المشاريع كما وفرت كافة الإمكانيات المادية والبشرية على حد قوله.
وخلف تأخر ترميم المساجد مشكل في مواقع الصلاة بوسط المدينة بعد أن تم غلق كل المساجد وتعويضها خلال شهر رمضان بمساحات خارجية، وندد السكان بفتح كل الورشات في وقت واحد  وعدم التفكير في الإبقاء على بعض المساجد مفتوحة.       
ل/ق





Sid-Ahmed Ghozali. Ancien Premier ministre, président du Front démocratique non agréé

«Pas de changement sans l'armée encore moins contre l'armée»

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le 29.09.15 | 10h00 Réagissez


- Vous avez dit, précédemment, que si vous êtes resté en Algérie, c’est essentiellement pour pouvoir dire aux Algériens la vérité. Je vous prends au mot, dites la vérité aux Algériens : qui décide pour eux ?
La réponse à votre question varie  selon que vous vous fondiez sur la Constitution et les lois qui en découlent ou que vous regardiez la réalité. La réalité est que le Président ne préside pas et le gouvernement ne gouverne pas. Cela est dans les gènes du régime et c’est d’ailleurs pour cela qu’il est condamné à échouer. Ceux qui sont aux manettes, ceux qui en sont la colonne vertébrale et les rouages principaux, sont invisibles, en ce sens qu’ils ne s’exposent jamais dans les débats ni sur la scène publics, où ils se font représenter par des acteurs qui n’en sont que les seconds couteaux.
Et ceux qui vous disent qu'untel est le pilier du régime, sachez qu’il vous ment ou qu’il se ment à lui-même. Il fut un seul temps où ce régime avait un chef politique et militaire qui s’appelait Boumediène. Celui-ci étant disparu, on s’est tenu à la règle inviolable : jamais de successeur. Plus jamais de chef, et ce, pour que la responsabilité soit toujours diluée, diffuse.
- L’Algérie disposerait donc d’un conseil d’administration assez étoffé et dont les membres sont pour la plupart inconnus ?
Un conseil d’administration est responsable devant l’assemblée générale, laquelle à son tour est comptable devant les actionnaires. Chez nous, ce n’est pas un conseil d’administration normal. Il ne répond jamais de ses décisions. Il n’y a que Dieu qui demande des comptes sans jamais devoir en rendre. Au pouvoir, on se comporte en dieu.
Je rappelle que le Président avait reconnu dans un de ses discours il y a six ou sept ans : «Nous nous sommes cassé le nez et je n’accuse personne.» L’aveu d’échec sans responsable ! C’est une grave anomalie et il y en a d’autres : ce n’est pas faire un procès d’intention que de déplorer l’absence totale de la culture de l’Etat de droit. La loi n’est pas respectée. Le Front démocratique en est une des illustrations courantes. Sans le respect des lois, aucune vie, ni au sein de la société, ni à l’international, n’est possible.
Que répondre au monde qui nous regarde ? Aux investisseurs qui observent que le gouvernement est le premier à passer outre les lois qu’il a lui-même édictées. Pis, les plus sincères d’entre les «princes» qui nous gouvernent sont intimement convaincus que la société se mène en donnant des ordres, à la baguette. C’est une erreur monumentale. Ils ne reconnaissent pas le moindre rôle à la société. Ni dans le processus de décision ni dans son application. Un homme politique normal anxieux de réussir cherchera l’adhésion des gouvernés.
C’est le minimum qu’on puisse attendre d’un responsable sensé. Nous avons tous entendu naguère le président de la République clamer : «Je n’ai confiance en personne.» Posé ainsi, ce  postulat est en soi l’aveu d’une incapacité manifeste à exercer la responsabilité à ce niveau. Un chef est obligé de faire confiance à ses collaborateurs, quitte ensuite à demander des comptes. Congénitalement, notre régime se condamne à prendre de mauvaises décisions parce qu’il n’a de compte à rendre à personne. Et en l’état actuel des choses, le régime est irréformable. Il est allé trop loin dans la dérive de nos problèmes vers le pourrissement.
- Vous dites «irréformable», faudrait-il envisager donc quelque chose qui doit ressembler à une révolution ?
Toute œuvre humaine est perfectible. La réforme est une succession ininterrompue de haltes, d’audits réguliers, d’évaluations du chemin parcouru, aux fins d’identifier les failles, les responsabilités et trouver les corrections nécessaires. Or, chez nous, on s’entête à ne pas respecter les lois, à refuser le changement, à dénier tout rôle à la société, à ne rendre compte à personne. Un Premier ministre clame devant un auditoire international : «Nous n’avons pas besoin de transition démocratique ! Nous sommes en démocratie ! »
- Je reviens à la charge : est-ce que toute réforme est vouée à l’échec, quel que soit le personnel qui la mène où les bonnes les volontés qui l'animent ?
Mais, il n’y a pas de réforme. A force de rejeter en bloc la réforme, le régime s’est rendu non réformable. Les problèmes du pays sont parvenus à un degré de pourrissement tel, qu’il est quasi impossible de changer quoi que ce soit par la réforme.
- Comment le transcender ce régime ? Comment le dépasser ?
C’est la grande question.  Comment le transcender ?
- Vous dites être porteur d’un projet de redressement national. Un projet «à portée de main», je vous cite. Vous êtes vous-même dans la «réforme» et non pas dans la rupture ?
Je crois en la réforme. C’est le pouvoir qui la refuse. Ou bien, il fait semblant de réformer. Comme il a fait en 1989, en promettent le pluralisme. On peut dire que la Constitution de 1989 était la mère des réformes : je n’en suis pas l’auteur, donc je suis plus à l’aise pour en parler. Mais, a posteriori, on s’est aperçu que cette Constitution a juste servi à apaiser la population après les événements d’Octobre, faire oublier le bilan d’une décennie et à régénérer le système.  c’était le but de ses initiateurs, qui ont vite fait de la remiser au placard.
25 ans après, rebelote, on veut nous refaire le coup de la nouvelle Constitution.
- Mais comment transcender le régime actuel ?
Nous sommes arrivés à un niveau de perversion tel, que nous ne sommes plus choqués par les outrances quotidiennes, qui seraient inimaginables sous d’autres cieux. Comment peut-on changer, en deux minutes, un article de la Constitution qui limite à deux les  mandats présidentiels ? En deux minutes ! Le régime n’a-t-il pas justifié cela par ce fameux credo : «Il est antidémocratique d’empêcher les Algériens d’élire celui qu’ils veulent ?» (sic).  C’est ce même régime qui nous promet aujourd’hui de revenir à la limitation des deux mandats successifs… Quelle crédibilité pourrait avoir un tel discours ?
Quand on a été pris plusieurs fois en train de mentir, il ne faudrait pas s’attendre à être cru. Le pouvoir se montre tel ce berger qui ne trouvant rien d’autre à faire, se met à déchirer ses habits pour les recoudre après. Il y a une situation de fait. J’ai toujours pensé et dit : «Il ne peut pas y avoir de changement sans l’armée, encore moins, contre l’armée.» On peut ne pas aimer mais il y a une situation de fait.
Quand je dis l’Armée, je parle de ce régime qui a tout en main. N’oublions pas que nous avons d’un côté un régime, un pouvoir politique qui dispose, use et abuse de tous les moyens humains et financiers de l’Etat, des moyens de coercition de l’Etat, et en face une société civile aux mains nues, qui ne possède rien d’autre que des droits constitutionnels qui ne sont pas respectés. Que peut-on faire, dites-moi ? Servir en s’opposant ?
Mais l’opposition est interdite de facto. Quand je dis que l’opposition n’existe pas, ce n’est pas pour faire injure aux opposants, à Dieu ne plaise, mais juste pour souligner que l’opposition ne peut exister sans des droits, sans un statut intouchable ; personne ne doit pouvoir s’autoriser à y porter atteinte. Le FD est interdit depuis 16 ans ; malgré le fait que son dossier d’agrément fût qualifié par le responsable de l’époque (Sellal), de «meilleur dossier du genre,  jamais reçu  au ministère de l’Intérieur».
La nouvelle loi Ould Kablia sur les partis est illégale. N’importe quelle juridiction internationale la condamnerait. Car une loi qui touche aux libertés fondamentales n’est jamais rétroactive, sauf quand elle se traduit par une avancée en la matière. C’est là un principe fondamental du droit universel. L’article 22   disait que si aucune réponse n’est donnée après deux mois du dépôt du dossier d’agrément, «le parti est accepté».  Cet article a été supprimé par le pouvoir pour se permettre d’interdire désormais «légalement» ce qu’il interdisait hier illégalement.
- Lorsque vous dites qu’aucun changement ne peut se faire sans l’Armée, surtout pas contre l’armée, n’est-ce pas une façon de retomber dans le même piège : l’armée demeurant le cœur du réacteur ?
Il y a une situation de fait. Ce que je veux ce n’est pas que l’armée soit le cœur du réacteur comme vous dites si bien. Dans toute période de transition, je vois par contre à l’Armée un rôle salutaire pour assurer la sécurité du processus. Mais ce rôle doit être gravé dans le marbre. Quand les choses sont écrites franchement et ouvertement, on est dans une logique de clarté, d’ordre. Quand au contraire, les choses sont informelles sous-entendues, on est dans une logique d’ambiguïtés, d’arbitraire sans limite et finalement de désordre. Quelle que soit l’importance du rôle de l’armée, il faut donc absolument le sortir de l’informel.

- Le marbre ne peut être que la Constitution. Cette même Constitution qui est violée à répétition…
Oui, évidemment, par opposition à l’informel, au non-dit, comme je viens de le souligner. Je parle du rôle de ceux qui au sein de l’armée… pas de l’armée entière… où  il y a de tout. La plupart des militaires sont comme vous et moi : ils n’ont rien à voir avec la décision politique et même quand on parle du DRS, une multitude de gens du DRS sont des serviteurs de l’Etat qui n’ont rien à voir avec la décision politique, en particulier ceux qui exposent leur vie pour protéger celle du citoyen. Alors, quand on parle du pouvoir des militaires, il faut se garder d’utiliser des termes inappropriés.
Il  n’est pas exact de dire que l’armée est le pouvoir. C’est plus nuancé que cela. Il y a par exemple les forces de l’argent qui n’existaient pas naguère, ou étaient peu puissantes : elles étaient donc soumises. Maintenant, elles ne sont plus tout à fait soumises, du fait qu’elles ont grossi considérablement. C’est important. Le pouvoir est donc un mix. On ne peut pas en un mot définir le régime algérien. Ce qui est certain, c’est que ceux qui exercent le pouvoir ne sont pas ceux que la loi et la Constitution désignent comme en étant les dépositaires légitimes.
- Techniquement, quels seraient, d’après vous, les mécanismes qui devraient être mis en œuvre pour que l’armée puisse garantir un processus de transition démocratique ?
Il y a un système en place, impossible à changer d’un jour à l’autre. Et il n’est pas raisonnable de penser à cela. Le seul moyen de passer cette difficulté, c’est de commencer par un Président jouissant de la légitimité populaire, un Président accepté par le peuple. Seul un Président jouissant de la force que procure la légitimité populaire est capable de conduire dans l’ordre, la sérénité et la sécurité, les changements vers un système institutionnel qui soit à la mesure des intérêts vitaux de la nation.
En dehors de cette voie, je n’ai pas de solution à proposer, en face d’un pouvoir qui refuse catégoriquement de s’amender. Dans tous les pays du monde, la politique consiste en un dialogue permanent entre la société et le pouvoir politique. Ceci n’est possible que dans le cadre d’une reconnaissance mutuelle. Alors qu’en Algérie, le pouvoir ne reconnaît aucun rôle ni à la société civile ni à la société militaire. Dit crûment, il s’assoit dessus !
- Selon vous, l’armée a-t-elle perdu toute possibilité d’influer sur le cours des événements, de l’histoire ?
Nous sommes dans un processus étrange où tout fonctionne en boucle. Le pouvoir fait dans la fuite en avant. Ce qu’on appelle la classe politique fait de même. La société, y compris ceux qui sont dans le dessous du panier, fait dans la fuite en avant, ferme les yeux sur la réalité. Il s’agit de formes de désespoir, de résignation. Chacun s’échine à avoir ce qu’il appelle «sa part du pétrole», essaie d’engranger le maximum suivant le pouvoir qu’il détient.
Or la raison d’être d’un pouvoir est de s’occuper des problèmes des gens. En chaque pouvoir, doivent cohabiter en complémentarité et en harmonie, des ambitions personnelles et des ambitions collectives. L’ambition personnelle a pris le pas chez nous sur l’ambition collective ; en d’autres termes, la problématique du pouvoir a pris trop de place, toute la place, au détriment des questions qui concernent la vie des Algériens.
Paradoxalement, les Algériens se montrent dans leurs discussions entre eux moins intéressés par leurs problèmes quotidiens que par la problématique du pouvoir. Nous-mêmes, en ce moment, ne sommes-nous pas en train de faire de même ? Avons-nous évoqué l’éducation ? Ou la santé ? Ou le logement ? Ou l’eau ? Ou l’énergie ? Ou le chômage et la pauvreté ?, etc . Pourquoi ? Parce que nous sommes comme dans une nasse, conditionnés dans le choix de l’ordre du jour de nos préoccupations.
Exemple : la santé d’un homme a été politiquement exploitée de manière consternante. Est-ce un hasard, si les projecteurs sont braqués sur la maladie d’un homme ? Non. C’est pour cacher une maladie beaucoup plus grave, celle du régime politique. Pour pousser les Algériens à regarder ailleurs. Parce qu’un homme, quel qu’il soit, est remplaçable. Les cimetières sont pleins de gens qui se croyaient indispensables. Si aucun homme n’est indispensable, un bon système est indispensable.
- Vous aviez évoqué tout à l’heure les puissances de l’argent. Vous n’êtes pas le premier à mettre en garde les Algériens, Louisa Hanoune, la pasionaria de l’extrême gauche, en parle souvent. Quel est, selon vous, leur degré de nuisance. Est-ce une réalité d’abord ou un fantasme ?
Pasionaria ? Pour vos lecteurs je rappellerai  que c’était le nom de guerre donné à une républicaine Dolores Ibarruri lors  de la guerre civile en Espagne. Il y a des postulats en politique. Quand on s’en écarte, on va vers le danger. Ainsi en est-il par exemple de l’instrumentalisation politicienne de la religion, nous l’avons vécue d’une manière tragique.
Ce n’était bon ni pour la politique ni pour la religion. Autre principe fondamental : le mélange de la politique et de l’argent est une grande nuisance du même genre. Bill Gates bâtisseur de Microsoft, dont la fortune, fruit de décennies de créativité et de sueur, s’élève à plusieurs dizaines de milliards de dollars, ne peut se permettre le mélange des genres. S’il se hasarde à se mêler de politique, des lois strictes s’appliqueront.
Ça c’est dans une démocratie qui s’appelle les Etats-Unis d’Amérique et néanmoins pays où l’argent est roi. C’est des USA que nous vient le vocable «de complexe militaro-industriel», qui désigne l’ensemble du business de l’armement et des hydrocarbures. Qui a mis en garde les Américains contre l’influence de ce complexe ? Ce n’était ni un marxiste, ni un communiste, mais un général américain du nom d’Eisenhower, devenu président des USA, donc peu suspect d’antimilitarisme ou d’antiaméricanisme primaires.
Eisenhower, dans son court message d’adieu à l’expiration de son deuxième mandat, met en garde le peuple américain contre «le complexe militaro-industriel qui, dit-il, représente la plus grande menace envers la démocratie américaine». Le pouvoir de l’argent ne doit surtout pas se confondre avec le pouvoir politique. Si  avec l’argent légitime (halal), il y a déjà un gros problème, quand c’est de l’argent illégitime (haram), c’est dix fois pire. Quand nous parlons en Algérie de la configuration des forces de l’argent, nous sommes moins dans la légitimité que dans l’illégitimité.
- Jusqu’où ces puissances ont-elles accaparé des leviers du pouvoir ?
Observez autour de vous. Que voulez-vous que je vous dise ? Que j’ouvre des dossiers ? Je ne les ai pas et d’ailleurs ce n’est pas mon rôle. Quand vous avez l’argent et que vous avez accès à tous les rouages politiques, ne me dites pas que vous allez vous priver d’exercer le pouvoir ?

- Les dernières lois de finances portent-elles la griffe de ces puissances comme pour les taxes appliquées aux secteurs productifs nettement plus élevées par rapport aux taxes appliquées aux activités de l’importation ?
Du temps de Boumediène, toutes les activités d’importation relevaient des monopoles  d’Etat. Sous la pression du FMI et de la Banque mondiale, ces monopoles ont été démantelés il y a seize ans, une exigence de l’économie de marché. En fin de compte, ils n’ont été supprimés que pour faire place à des monopoles de fait privés : le résultat en est que l’économie est doublement pénalisée, en ce sens qu’elle subit les inconvénients de toute situation monopolistique en plus des méfaits de l’absence de visibilité et de transparence.
- Avec une facture d’importation avoisinant les 60 milliards de dollars/an, quelle est la part captée par ces puissances de l’argent ?
Les standards internationaux classent les déprédations de ressources en deux types, celles dues à l’incompétence et la mauvaise gouvernance, celles dues à la corruption, dont la petite qui mine le tissu social, la grande, c’est- à-dire la grosse prédation et la corruption politique. Les deux types sont interactifs.
Ce que vous appelez «la part captée», je le comprends comme un pourcentage des revenus extérieurs de l’Algérie. Les revenus cumulés en 17 ans,  de 1962 à 1979 ont été de 25 milliards de dollars. De 1999 à 2013 (14 ans), le pays   a engrangé 800 milliards de dollars. Quant au taux de prélèvement illégitime, seul un audit national sérieux peut vous l’indiquer. Pour des ONG spécialisées comme Transparency, la moyenne universelle des commissions serait de l’ordre de 3%-5% du montant des marchés. En Algérie, ce serait dans un éventail plus large 5%-50%.
Dans les pays avancés aussi, des prélèvements illégitimes existent. Sauf que là-bas, d’une part cet exercice est périlleux pour ses auteurs et d’autre part les prélèvements se font sur des richesses créées. En d’autres termes, si quelqu’un par ses activités halal a créé cent milliards de dollars et en prélève indûment dix, cela n’est pas moral certes, l’économie est lésée certes, mais le pays s’est quand même enrichi de 100 moins 10, soit 90 milliards.
Chez nous ces prélèvements s’opèrent par dépeçage, par l’appauvrissement du pays et par son abaissement. Tous les systèmes politiques soucieux de préserver la richesse nationale, se prémunissent du pouvoir de l’argent par des mécanismes de prévention et de sanction. Il s’agit de prélèvements illégitimes. Est-ce que ça correspond à la réalité ? Est-ce un fantasme ? Il y a pourtant des signes extérieurs et/ou des exemples qui ne trompent pas.
Regardez le coût des projets. Est-il exact  qu’un kilomètre d’autoroute nous revient plusieurs fois plus cher qu’en Europe et même au Maroc et en Tunisie ? Un million de surcoût au km, c’est 1,5 milliard de dollars d’évaporés. Et le surcoût est certainement supérieur à 1 million de dollars le km. D’où la progression continue des coûts prévisionnels affichés sur dix ans, des 2 milliards du début aux 24 milliards de dollars de maintenant. L’autoroute dite Est-Ouest, fleuron du pouvoir, pourtant loin d’être achevée et déjà en réfection sur des centaines de km, aura coûté plus de deux fois qu’un ouvrage aussi considérable que le tunnel sous la Manche !
Chez nous, en matière de lutte contre la corruption, la seule réponse que promet le gouvernement est… de «réviser la Constitution» !  Comme si c’était la Constitution qui était la cause de la corruption ! De qui se joue-t-on ? Aussi, peut-on comprendre qu’à un gouvernement occulte, l’on puisse préférer un autoritarisme déclaré et transparent comme ce fut le cas du temps de Boumediène. Boumediène n’a jamais prétendu amener la démocratie.  Durant les mandats présidentiels des années 1980 et des années 2000, l’opacité et la mauvaise gouvernance, source-mère de l’incompétence et des déperditions d’énergies et de richesses, ont saigné l’économe nationale.
Un deuxième exemple. Une enquête judiciaire engagée il y a plus de cinq années au sujet des sources de financement illégal du parti de Berlusconi a établi que l’ENI par sa filiale Saipem a payé sur un mega-contrat avec le secteur de l’énergie, deux commissions à des Algériens, dont une personnalité politique, nommément cités, une commission de 197 millions d’euros et une autre de 70  millions d’euros. Un procès en corruption s’en est suivi en Italie depuis quatre années, avec la mise en accusation de hauts dirigeants de l’énergie.
A leur tête, M. Sarconi, président de l’ENI, homme lige du célébrissime Berlusconi, fut limogé sur-le-champ et mis en examen ; chez nous cette affaire passe comme inaperçue durant plus de trois ans ; le gouvernement à ma connaissance ne s’est pas porté partie civile pour accéder au dossier et défendre ses intérêts.  Car si commission il y a eu, ce ne peut être qu’aux frais des deniers publics algériens. Ce scandale à lui seul donne la mesure de la régression vertigineuse dans notre pays de la morale et de l’éthique politique, entre les années 1970 et maintenant.
Un autre exemple : en 1977 le comptable d’une entreprise publique a été accusé de détournement de 1 million de dinars, soit  20 000 dollars, il a été condamné à mort et exécuté. Dieu seul sait s’il était vraiment coupable ou innocent. Lors d’un contentieux commercial sur le chantier de l’usine de liquéfaction de gaz GNL1, un audit effectué par Sonatrach dans les comptes à New York de la société américaine Chemico, a permis de découvrir une commission sans cause de 2,5 millions au profit d’un homme d’affaires, ancien cadre de la Révolution, très proche du pouvoir. La commission avait la forme de paiement de prestations de services.
Sonatrach a mis Chemico à la porte, intenté une action en justice auprès des tribunaux de New York et exigé la restitution du paiement indu : c’est Boumediène en personne qui a donné au bénéficiaire de ladite commission le choix entre le remboursement à Sonatrach ou la prison. C’est donc par la force d’une intervention du chef de l’Etat que Sonatrach a pu ainsi récupérer les 2,5 millions de dollars. Aujourd’hui, dans la seule affaire Saipem, ce seraient 350 millions de dollars évaporés sans retour dans. Sans que l’Algérie n’ait tenté de les récupérer ? A moins que la justice italienne n’ait menti de bout en bout ?
- Sur ces 800 milliards de dollars, combien ces puissances de l’argent auraient-elles pu en capter ?
En 1990, l’ancien chef absolu de l’économie algérienne lançait un chiffre faramineux griffonné sur un coin de table. Je ne vais pas faire comme lui. Balancés à la légère, ces bobards font sensation mais sont souvent l’invention de la grosse corruption qui veut faire accroire au peuple que tout le monde est corrompu, aux fins de noyer dans la masse les vrais corrompus. L’inventeur des fameux 26 milliards de dollars détournés était pourtant à l’époque le responsable politique absolu des faits qu’il dénonçait ! Il est allé à une commission de l’APN pour déblatérer sur le chef de l’Etat et sa famille. Le pouvoir ne lui a demandé aucune explication à ce jour. On est face à un régime qui n’est pas sérieux.
- Vous dites que les commissions peuvent atteindre en Algérie les 50%. Peut on déduire que…
Non je n’en revendique pas la paternité. Je n’endosse pas forcément ce taux  cité par des organismes qui prétendent l’avoir constaté. C’est Transparency International, à la crédibilité établie, qui en parle. Elle est joignable sur internet.  Si le pouvoir le veut, il lui est loisible d‘en savoir plus. Apparemment dans l’affaire italo-algérienne,  il ne veut pas savoir. Est-ce à dire que les mouvements de personnel récents dans les Services et le ministère public seraient liés à une affaire italo-algérienne, jugée scandaleuse en Italie et escamotée chez nous ?

(Retrouvez la suite de cet entretien dans l'éditon de demain)

 
Mohand Aziri

لماذا تكلم غزالي؟!

    عرفت سيد أحمد غزالي عندما كان وزيرا للخارجية، لدى استضافته في فوروم جريدة ”المساء”، ثم رئيسا للحكومة، بعد رحيل مولود حمروش إثر أزمة صائفة 1991، لما كان الرجل مختصرا في ربطة عنق فراشة، وفي جملة واحدة ”انتخابات حرة ونزيهة ونظيفة”، وكانت الانتخابات لا حرة ولا نزيهة ولا نظيفة، انتهت بوقف المسار الانتخابي، وذهاب الشاذلي ومجيء المجلس الأعلى للدولة برئاسة المرحوم الطيب الوطني، ثم اغتيال الطيب الوطني، ومجيء علي كافي الذي اختار للحكومة رجلا ”قديما” هو بلعيد عبد السلام.
    كان غزالي وقتها، مثلما سلال اليوم أو أحمد أويحيى قبل ثلاث سنوات، رجل نظام يسوق الخطاب الرسمي المليء بالوعود، بل كان جزءا من الأزمة التي عصفت بالبلاد، ولم لا يتحمل هو الآخر نصيبا من مسؤوليتها؟!
    ففي عهد حكومته أو ما سبقها، لم تكن الجزائر أحسن مما هي عليه اليوم، وهو الآخر رغم المسؤوليات التي تقلدها لم يقدم بدائل لمداخيل البترول، كان هو الآخر يملأ خانة من خانات المسؤوليات، ويقبل بأي موقع يوضع فيه، مادام قريبا من العرش وينعم بنعمه. له هو الآخر أخطاؤه التي لا تغتفر، ومنها صرف ميزانية سفارة بأكملها من أجل شراء عدد ”باري ماتش” الذي يصور زوجة رئيس الجمهورية ترقص بين ذراعي ملك بلجيكا!
    نعم، أحمد غزالي هو الآخر تواطأ مع النظام ليغطي على عوراته، وأعتقد أنه كان سعيدا بكل الأدوار التي أسندت إليه طوال تلك المسرحية التي طالت وطالت ولم يسدل عليها الستار إلى اليوم.
    لم ينعم الجزائريون في وقت حكومته بالسلم ولا بالمشاريع المنتجة، وكانت أزمة السكن سكينا يقطع خاصرة أغلب الجزائريين، مثلما تقصم ظروف المعيشة وغلاء الأسعار والندرة ظهورهم. ولم يكن سيد أحمد غزالي يصارح الجزائريين بحقيقة الأوضاع الاقتصادية الصعبة لبلادهم، ولا ما يجري في الكواليس من حسابات تعرقل كل أمل لبناء دولة مؤسسات.
    أما أن يخرج أمس، ويصور للبلاد أفقا مأساويا، مثل ذلك الذي ما انفك يصوره منذ خروجه من الحكم، فهو غير مؤهل لهذا، وقراءته للوضع على ما هو عليه من مأساوية، هي قراءة ذاتية حاقدة، قراءة يائس لم يشبع من ضرع السلطة، سدت أمامه كل أبواب أمل العودة.
    لم يقل غزالي شيئا لا يعرفه العام والخاص في الجزائر، وخوفه من انهيار الجزائر لا مبرر له. هذا لا يعني أن البلاد في مأمن من أزمة اقتصادية خانقة، ومن رياح ربيع قد يعصف بما تبقى من آمال الخروج من النفق، لكن خوف غزالي ليس مثل خوفنا، وهواجسه ليست مثل هواجس شباب يبحث عن فرص عمل وبناء ذاته، ولا خوف مواطن يريد لبلاده أن تكون في مأمن من المصائب، خوفه هو نابع من مصالح شخصية، ومن صراعات ومواقف شخصية من أشخاص لا من النظام، ومن مصالح، لا من حلول لم تعرف طريقها إلى التطبيق.
    ماذا قدم الرجل للبلاد لم تدرج في مناصب ومراكز القرار؟! لا شيء، ما زلنا مثل أمس، نرضع من ضرع سوناطراك، ونتغذى مما تحمله لنا الحاويات، لا ننتج قمح خبزنا، ومستشفياتنا مراكز للموت مثلما كان ذلك زمن حكومته، ومدارسنا منكوبة ومستقبلنا مبهم. وأكثر من ذلك هو وكل رجال مرحلته لم يعودوا جزءا من الحل، بل هم أسباب الأزمة المتراكمة عبر عقود!
    كان عليه أن يصمت، فهو الآخر ساهم في هذا الخراب.
    حدة حزام

    التعليقات

    (32 )


     2015/09/29
    allah yaetik essaha ou el hna saha aidek ya madame
    2 | سمير | MS 2015/09/29
    كرهنا منهم ومن وجوههم ربي يديهم اكل صحرو الجزائر بغيهم
    3 | هشام | الجزائر 2015/09/29
    الانتخابات إياها كانت حرة ونزيهة بشهادة الاعلام الشريف أما الاعلام المنافق فديدنه قلب الحقائق
    حدة....واصلي بث سمومك استئصالك فسيسجل التاريخ
    atala
     2015/09/29
    Désolé Monsieur. Mais j'attends toutefois que l'ex Pdg de SH, l'homme au papillon vous demande d'apporter des clarifications pouvant étayer votre papier. Désolé mais pour ma part il s'agirait d'une plume texane. L'ex Ministre de l'énergie ne pourrait écrire mieux...On peut quand même faire le parallèle entre les années 70 et celles d'aujourd'hui ! Au jour d'aujourd'hui, même l'honnêteté intellectuelle manque cruellement ! La puissance de l'argent a fait des ravages dans ce pays ! Un triste destin pour une nation qui avait tout pour être le Japon de l'Afrique. Sonatrach a été pervertie, c'est un peu comme un fleuve détourné. (sans jeu de mots) Désolé Monsieur.
    el houria
     2015/09/29
    Avez vous un problème personnel avec Ghozali?

    N'etes vous pas originaire de la meme Wilaya de Tlemcen "sid lakhdar boumedienne" alors en quoi Ghozali (homme fini politiquement et assez agé) représente il in intéret pour le devenir de l'Algérie?

    Témoignage de moralité de Khaled Nezar ca le regarde devant la justice francaise, à moins que vous estimiez que Khaled Nezzar est un criminel alors saisissez les intances judiciaires au lieu de radoter dans l'éxhibitionnisme journalistique.

    Ghozali n'est pas chakib khelil faites nous svp un article aussi incendiaire sur Chakib Khelil , allez chiche, autrement faire diversion sur un ex chef de gouvernement ou un ex patron de sonatrach du temps de Boumedienne semble diversif et au profit de Qui?

    Par les temps qui courent trop de fils s'entremele mais la sonatrach du temps de Ghozali réalisait des industries pétrochimiques et des rafinneries et l'argent servait à édifier des Usines et aussi des lycées, non sid lakhdar Boumedienne...?

    Et chakib Khelil et Bouteflika qu'en ont ils fait de l'argent du pétrole, de l'autodestruction de sonatrach, du DRS , et leurs 60 milliards de dollars en conteneurs, hummmm sid Boumedienne Lakhdar, honnete disons honnete moins la moitié, allez chiche on attend un article sur l'autre versant que vous dissimulez, à moins qu'on vous a commandité pareille imposture, enfin le "Quotidien d'Oran" vous conviendrai mieux comme auparavant quand vous publiez vous émois.

    J'en demeure convaincue que l'imposture semble souffler par les vents "d'Ouest" dommage ca se perpétue et s'entete comme le fakhamatouhou d'oujda.
    sadim
     2015/09/29
    Errare humanum est, perseverare diabolicum » est une locution latine qui signifie « L'erreur est humaine, persévérer [dans son erreur] est diabolique ».

    sID LAKHDAR bOUMEDIENNE NE COPIER PAS DES CITATIONS sans vous rendre compte que vous etes vous meme sujet à l'erreur humaine selon "Seneque", mais parlez nous aussi de Nabi Belkacem le ministre de halima et chadli du pétrole, parlez nous des autres PDG de Sonatrach et de leurs errements, ils sont au moins une bonne douzaine, non vous faites trop faux , attaquez un individu n'est pas une preuve de persipicacité intellectuelle et de probité politique, quel plagiat indécent que vous faites, dommage vous auriez pu vous départir de ce que vous ignorez , alors au prochain article sur Chakib Khelil le pire ministre des pétroles du système formaté à Oujda.

    La citation est parfois attribuée à Sénèque mais n'est pas attestée[N 1]. D'autres auteurs ont déjà émis une idée similaire avant Sénèque: Tite-Live avec « Venia dignus error is humanus » (« Chaque erreur humaine mérite le pardon »)[1] et Cicéron avec « is Cuiusvis errare: insipientis nullius nisi, in errore perseverare »(« C'est le propre de l'homme de se tromper ; seul l'insensé persiste dans son erreur. »)[2]. Cicéron, érudit en grec ancien faisait peut être allusion à la pièce perdue d'Euripide Hippolyte écrite quatre siècles auparavant[3].

    Trois siècles plus tard saint Augustin dans ses Sermons (164, 14): Humanum fuit errare, diabolicum est per animositatem in errore manere. (L'erreur est humaine, mais persister dans l’erreur par arrogance, c’est diabolique)[4].

    Elle existait déjà sous la plume de Ménandre, auteur grec du IVe siècle av. JC : « peccare idem bis, haud viri sapientis est » : « Commettre deux fois la même faute, ce n’est pas le fait d’un homme sage. »[
    el vaz
     2015/09/29
    La seule chose qu il a dite avec sincérité c est lorsqu il reconnaît que durant plus de 40annees lui et ses acolytes arabo algériens et leurs kabyles et amazighs de service ont été les harkis d un système maffieux et prédateur ,en s accaparant de l immobilier villas ,appartements ,terrains au prix du dinar symbolique ,des postes de ministres,d ambassadeurs,de diplomates ,des avantages multifonctionnels pour eux tout azimuth,pour mmleurs familles et leurs amis et coquins ,système arabomilitaromusulman ,institue par les planques à oujda et mise en branle par bouteflika abdelaziz à aulnoy sous les ordres des criminels boussouf et boukharouba dit boumedienne ,système néophyte coloniale franceouroubia qui a plongé l Algérie algérienne dans ,à ce jour,dans un zetta de déliquescence tout azimut

    La différence entre,eux ,harkis du système maffieux militaroaraboalgerien,et bouteflika abdelaziz et que ce dernier en plus des milliards de dollars que lui et son clan ont détourné à leurs profits,il a été jusqu au bout de son machiavélisme d arabo marocain algerianophobe en menant l Algérie vers l'apocalypse
    l'aigle
     2015/09/29
    La seule chose qu il a dite avec sincérité c est lorsqu il reconnaît que durant plus de 40annees lui et ses acolytes arabo algériens et leurs kabyles et amazighs de service ont été les harkis d un système maffieux et prédateur ,en s accaparant de l immobilier villas ,appartements ,terrains au prix du dinar symbolique ,des postes de ministres,d ambassadeurs,de diplomates ,des avantages multifonctionnels pour eux tout azimuth,pour mmleurs familles et leurs amis et coquins ,système arabomilitaromusulman ,institue par les planques à oujda et mise en branle par bouteflika abdelaziz à aulnoy sous les ordres des criminels boussouf et boukharouba dit boumedienne ,système néophyte coloniale franceouroubia qui a plongé l Algérie algérienne dans ,à ce jour,dans un zetta de déliquescence tout azimut

    La différence entre,eux ,harkis du système maffieux militaroaraboalgerien,et bouteflika abdelaziz et que ce dernier en plus des milliards de dollars que lui et son clan ont détourné à leurs profits,il a été jusqu au bout de son machiavélisme d arabo marocain algerianophobe en menant l Algérie vers l'apocalypse
    ahmed
     2015/09/29
    l auteur de l article dénie à Mr Ghozali de donner son point de vue sur la situation de son pays en tant qu expert économique et homme politique , juste parce qu il a occupé des postes de responsabilité durant la présidence de Boumediene (rahimahou allah) . A aucun moment il n apporte la critique à son point de vue , ni ne démontre que Mr Ghozali a été quelque part responsable de cette situation . Dites moi cher monsieur ,quelle est l utilité de votre article ? Sachez que ce que vous considérez comme période de dictature bâtie sur la terreur et le sang , d autres la considèrent comme l age d or de l Algérie indépendante ;en fonction de la vision coté cour ou coté jardin .Je ne vous connais pas mais je suppose et suis presque certain que vous avez été à l université grâce aux réalisations de cette "dictature"!!!!!!!!!!!!!
    hamid
     2015/09/29
    Sonatrach ou " l Etat dans l'Etat "doté de ses propres écoles,ses propres clubs, ses propres avions et pilotes et surtout ses fameux "Embassades SH" On s'en souvient encore !!

     2015/09/29
    Ce monsieur est un empire builder pas un harki comme il a dit lui même pour se blanchir , il n y a qu'à voire sa carriere pour s'en rendre compte.Un vrai Lord au pays du million et demi de chahid quel contraste!!!
    ourfane
     2015/09/29
    Bien vu @ Si Lakhdher! Votre épitre peut s'intituler ainsi, si je puis me permettre : "l'intelligence au service de la compromission". Ghozali, lequel, au demeurant et intellectuellement, je préfère à n'importe quel islamiste (de Nahnah au prophète de l'islam en passant par Madani, Abassi et même mon propre beau frère), continue inlassablement à cultiver un flou analytique sidéral autour du système décisionnaire qui l'a érigé en Harki de service (dixit lui-même) mais, je pense que c'est pour cacher le fiasco de sa propre intelligence ergotique pour ne pas dire ego-tique. Cela étant dit, personnellement, je ne désespère pas que sa suffisance lui permette un jour de faire amende honorable. La balle est dans son jardin.....
    ghouzali
     2015/09/29
    Il a sur la conscience SI BOUDIAF.Il est complice ds son assassinat à plus d'un titre.Il devrait se suicider .C'est un sous homme!
    14 | AUSTÉRITÉ? | ALLEMAGNE 2015/09/29
    DES DECIDEURS ENNEMIS DU PAYS
    On dit que l’erreur est humaine.Persèverer dans l’erreur et aller vers le suicide,c’est diabolique.
    Pour cause d’austérité,beaucoup de projets d’utilité publique sont annulés ou caremment supprimés,faute de budgets.
    Des projets de construction de lycées ,d’Hopitaux ,de tramways,de chemins de fer,de routes,de désenclavement des villes et villages,d’alimentation en eau et en énergie,sont annulés.
    Durant l’Aid El Kébir ,les citoyens habitants d’ALGER qui habitent dans les étages supérieurs n’ont pasz eu d’eau faute de pression suffisante !
    En meme temps ,on s’entete à construire la grande moquée d’Alger,pour plus de milliards d’EUROS taillés de l’argent des citoyens.Comme on n’a pas jugé utile d’arreter les dépenses de la mascarade de Constantiune capitale des arabes. Comme on a osé organiser à coup de milliards le Festival de la chanson et danse Atrabe de DJEMILA à Sétif.
    Avec l’argent de l’état donc des citoyens et sans demander leur avis,on finance la logistique des HADJS ,alors que c’est un rite que ne peut accomplir que celui qui a ses propres moyens.On envoie meme des dizaines de démunis pour accomplir ce rite au frais de l’état ,alors qu’ils ont besoin de bonnes prise en charge sociale.Au meme moment 80°/° des citoyens manquent absolument de tout,y compris le stricte nécessaire(logement décent,eau potable,energie ,lait,assainissement,routes ,structures de santé,transport….Dans l’extreme sud et dans les villages de tous le pays ,les citoyens vivent encore dans des maisons en toub que les dernières innodations ont détruite totalement dans quelques contrées.
    Avec ça ,personne ne bronche pour martquer un point d’ordre.Meme pas les professeurs des universités,qui sont sensés etre les premiers à dénoncer ces pratiques complètement irrationnelles qui consistent à faire du populisme et de la démagogie,tout en appauvrissant le peuple vaillant d’Algérie.
    Les gens qui sont au pouvoir donnent l’impression d’etre contre ce pays.Ils font tout pour le détruire et l’alièner.Nos décideurs sont très dangereux pour le pays !Il est temps que le peuple se réveillent et les chasse illico,car ils sont entrain d’organiser la faillite du pays.
    Dans quel monde vivons-nous ?Avec des aventuriers insensés et complètement out au pouvoir,il faut s’attendre à un effondrement très proche du pays.
    sarah
     2015/09/29
    Ce n'est que le début du feuilleton des règlements de comptes économicistes et claniques, que le départ de Toufik a permis l'ouverture du pot des "Echappements financiers tordus et évasions fiscales" de nos vaillants entrepreneurs patriotess et investisseurs dans la brocante industrielle.

    Seulement il n' y a pas que Rebrab (qui en réalité est le prete non à un groupe milatoro-civil mamlgré lui... On persiste pour la compréhension des réels tenants cachés sous un képi à la retraite hummm raffolant), Issaad Rebrab au démarrage d'un starter de diversion et d'élimination voulu et prémidité ok, mais la suite facheuse pour le clan au pouvoir est aussi éminente que périlleuse, parce que "l'internationnal" va se meler et là le clan sera sérieusement menacé pour ses avoirs énormes ailleurs et se chiffrant en dizaines de milliards lourds en dollars, alors quoi on va s'entretuer pour ses comptes en banque et fortunes.

    Ainsi soit il et rebrab peut facilement recourir à la justice internationale et d'arbitrage pour ce tir direct contre sa personne et ses intérets déclarés économiquements parlant.

    Quand à Bouchouareb fils d'un authentique harki , comment peut il se prévaloir d'un patriotardisme circonstanciel et quelle effronterie de parler de son pays l'Algérie, bon dieu oublie sa citoyenneté d'honneur francaise pour services rendus à sa pater patrie Gauloise.

    Autrement les généraux kabyles ou pseudo kabyles dans leur "appartenance régionale " en chute finale avec le départ de Toufik après celui de Touati, semble etre dans le collimateur des autres, objectif : Destruction totale des empires financiers ou économiques, et oui, ils peuvent servir des financements d'actions périlleuses contre le pouvoir actuel.

    Toufik limogé mais restera il tranquille après pareille humiliation?

    Ceux qui lui doivent leurs ascensions ont ils un autre choix que de s'aligner sur le défaite actuelle de Toufik?

    En réalité sous des déguisements grossiers pour de pseudo délits financiers comme celui de Rebrab (bien qu'il ne soit pas un saint) on veut éradiquer politiquement ce triangle de "Guenzet-Beni Ourtilane (Hacha Si M'Hammed Bouguerra le héros national)-Bougaa/Zaouiate Touatia" ET POINT FINAL.

    En somme la guerre totale semble ouverte entre un clan défait et un autre au pouvoir, le plus interressant à suivre et le devenir de l'autre sous clan Ouyahia à bientot.

     2015/09/29
    السلام
    ... مصالح شخصية، صراعات ومواقف شخصية
    شكرا طاطا حدة
    17 | محمد | الجزائر 2015/09/29
    الحمد لله في عهد بوتفليقة ننعم بالامن والرخاء اما وجه الشر غزالي فكان عهده هو واصحابه عهد الجوع والخوف
    18 | صالح/الجزائر | الجزائر 2015/09/29
    بعد أن وجد نفسه بعيدا عن " النظام " ، الذي خدمه بتفان و استفد من نعمه ، لم يجد ما يقوله لنا إلا أنه كان " حركي النظام " .
    19 | ابوايوب | الجزائر 2015/09/29
    قطعت جهينة قول كل خطيب وحتى موظفو الاعلام عليهم بالرحيل
    20 | الجزائري المحب لدينه و وطنه | الجزائر وطني 2015/09/29
    تحية طيبة الاخت حدة
    هو يصمت و نحن نصمتوا و هم يصمتوا و انت تتكلمين و ما كانش قدنا في العالم، و انت تبقي مديرة عايشة هانية و مترفهة و تعطينا في النصائح، و احنا البسطاء نعاني من كل شيء.
    الله يهدينا و يهديك.
    21 | حمدة ش. | تبسة 2015/09/29
    سلام يا اخت حدة ليس غزالي وحكده هو الذي يصيح ويهدد ويخوفغ الجزلائريين من مصير كارثي غيرة على بلده بل كلهم طماعين كلهم كانوا في موقع مسؤولية كلهم ذاقوا طعم حليب البقرة ولم بتقبلوا الفطام فالشعب قد فاق وبلغ سن الرشد السياسي وأصبحت نسبة المثقفين اكبر بكثير من نسبة الاميين ان هؤلاء كلهم يتمنون ربيعا عربيا وفوضى للجزائر لعلهم يفوزون بمنصب او بشيء ما مما تبقى في الضرع من حليب كلهم كلهم دون استثناء طماعين خونة لا يهمهم سوى مصالحهم وان اردت فلننشر قائمة كل مسؤولي الجزائر منذ سنة 1962 وحتى من هم الان في اعلى سلطة البلد ولنحلل بم أفادوا البلد يا للعار بلد مثل الجزائر يرغب على زغدود في رئاسته بهلول يدعي انه دكتور لا يفقه لا في اللغة ولا في السياسة ولا في أي شيء ..يا و روحو تموتوا والله العظيم لن يكون هناك ربيع ولا فوضى ولا ثورة فالجزائر ستنجو من كل ما أصابها او قد يصيبها ولن تنالوا ما تتمنون ..ربي كبير وراح حافظ هذا البلد
    22 | HOHO | SKIKDA 2015/09/29
    با استادة هدا الشخص اصلا لا يعرف الجزائر بل يعرف فرنسا الف مرة احسن من الجزائر ختى راتبه الشهري يصرف في فرنسا ولا يستفاد منه التاجر الجزائري زد على دلك هو ممن يؤمنون بان حدود الجزائر من مطار هواري بومدين جنوبا الى مطار شارل دغووووووووووووووووول شمالا عكس شيخنا المجاهد الفد زروال......
    23 | جلول | الجزائر 2015/09/29
    لما كان في سوناكراك كان يقيم الحفلات للمهندسين في الخارج بالوسك
    الحضني
     2015/09/29
    بسم الله الرحمن الرحيم والصلا ة والسلا م على سيد المرسلين محمد الامين ...
    ...لقد اصبت استاذتنا المحترمة ..لان هذا المخلوق لم يكن يتحدث بلعة المنصب ولا هو ملم بكيفيات التسيير اللهم شغل منصب البوق او - المداح ...ولان السيد رئيس الجمهورية شفاه الله يعرف جيدا مثل هذه الوجوده يوم كانت في بداية الممارسة سيسجل له التاريخ اقصاء كلي لهؤ لاء وابعادهم بالمرة - والثلاث-..ليته حمل مشروعا او برنامجا او رؤى متنوعة بتنوع اشكال والوان الفراشات و تناسيها مع الوان باقي الالبسة ..التي اخذ معارفها من خبير دون شك ...لانه كان دوما - زازو-او على حد تعبيره لا يحبذ ربطة العنق لانها تحرجه. و ليته قال ان الظرف يحتم عليه الاستعداد وبقائه في حالة طوارى مثل العسكري .....برغم منصبه الذي تغافله على ما نظن خبير الالبسة ..فانساه نفسه ...ولهذا تجد الجزائري اليوم لا يطلع على اي تصريح او مجرد كلمة تخرج ما فاهه لانه سود ويسود كل شيىء ظنا منه انه العارف وهو التائه في وسط ميدان لعب يجيد فيه الباقي اللعب الجيد ...فكان الاجدربه كما تفضلت يا استاذة ان يصمت لانه الصمت من ذهب حتى ينساه الجزائري وينسي نفسه بنفسه ...لانه تميز بشيىء واحد عدم امتلاكه لاية معلومة تخص قطاع ما بصقته رئيسا للحكومة على مدار سنوات وتلك هي الخصوصية التي تميز بها عن غيره من السابقين واللا حقين والاحياء منهم والميتين ...
    اللهم احفظ الجزائر والجزائريين و قدرهم على امن وتامين بلدهم من كل متربص و عدو ..اللهم وفقهم فيما ترضاه يا رب العالمين واشفي العزيز وقدره و قوي قواتنا ...اللهم يا عدل يا حق يارك لمن خدم بلد الشهداء بروح ووطنية و نزاهة و اكشف ما عاش وعاث امين امين
    25 | OMAR | BELGIQUE 2015/09/29
    نريد وجــــــوه جديدة ونظيفة,حمروش,بن فليس ,وبحبوح جاوزهم الزّمن جربوا الحكم و فشَّلوا لا نريد أن نعود للوراء.

    رحم الللّه إمرأ عرف قدر نفسه

    تحياتي لك خالتي حاده
    26 | ABDELHAFID | FRANCE 2015/09/29
    اصبت والله ىاسيدة حزام,لكى كل شكر
    27 | HACENE | ANGLETERRE 2015/09/29
    تكلم هذا الشخص المشكوك في رجولته بعد ما ترك الوطن في مأزق ومأساة كان يعمل باوامر العربي بالخير ونزار وتواتي وغزيل والعماري وغيرهم من نصبوا أنفسهم جنرالات واولياء على الشعب
    رئيس حكومة فاشل بكل المقاييس والدليل انه وجد إقامة في بلده الاول فرنسا وذلك بأمر من وزير الداخلية الفرنسي المشؤوم باسكوا الذي كان يأمر هولاء الجنرالات بتنفيذ مسلسل الموت الرهيب الذي أودى بحياة الآلاف من الأبرياء الجزائريين
    اليوم يتبجح ويتحدث وكأنه يبحث عن طريق ما للعودة والاستفادة اكثر بعد ما فشلت المعارضة الإيرانية ممثلة في حزب مجاهدي خلق الذي تتزعمه السيدة رجوي ولم يحصل على ما كان يتمناه عندما حاول ان يظهر بمظهر المدافع عنها وهو يعرف ان ايران ليست مثل الجزاىر وبقية الدول العربية الفاشلة
    انه من نفس الطغمة التابعة للنظام القاىم في الجزاىر نظام الفساد والنفاق والخداع مثله مثل بقية المسؤولين الذين تداولوا على الحكم من اجل المنفعة الشخصية لا غير
    غزالي مثل أويحي بذرة فاسدة لا تليق ولا ننسى البنداري الذي نصب بالقوة أمينا عاما لجبهة التحرير وهو لا يفقه شيءآخر لا في التحرير ولا في البناء بل اثبت جدارته في الاختلاس وترتيب بيته للهروب عند الضرورة الى فرنسا باموال مسروقة ومنهوبة من اموال الفقراء الكادحين كلهم مجرمون ومصيرهم معروف فليذهبوا الى الجحيم ويتركوا الجزاىر تلملم جراحها وتعيد بناء نفسها بأيادي الوطنيين والوطنيات المخلصين والمخلصات الغيورين على جزاىر حرة. مستقلة بقرارها بعيدا عن اي هيمنة خارجية
    اخرس أفضل لك فسجلك معروف وهو سجل حافل بالفشل وحافل بالفساد والنفاق مثلك مثل بقية من جاءوا بعدك ومن هم يديرون شؤون البلاد اليوم ليلتحقوا بك قريبا في بلدك الام فرنسا
    28 | عزوز | شوفي ياحدة ! 2015/09/29
    أصارحك السيدة حدة أنه لا أحد يقنعني من الشخصيات التي توالات على دواليب السلطة, غير الدكتور بن بيتور. فالرجل عارض النظام الحالي بمحض إرادته وليس بإشارات جاءت في الوقت الضائع من هنا أو هناك. على كل حال التغييرات الجارية في قطاعات متعددة نستبشر بها خيرا لعلها تؤدي في النهاية أن يصبح أحمد بن بيتور رئيسا للبلاد, هذا لو توافقت المعارضة على ذلك , ليواجه مرشح السلطة الحالية. أتصور أن ملامح نظام مدني بعيدا عن اصحاب القبعات اصبحت تظهر شيئا فشيئا . ولهذا فأن الساسة الذين يفكرون بعقلية اصحاب البزة الخضراء هم ايضا لا يصلحون لمرحلة نريدها متميزة. وليس غزالي وحده , فهناك غيره من يجب عليه أن ينسحب لصالح التغيير الصحيح.
    29 | MOURAD | CANADA 2015/09/29
    كذالك قالها سياسي جزائري ممن إشتعل رأسهم شيبا و هومحي الدين عميمور: "لم يبق اليوم الكثير مما يمكن أن يُقال اللهم إلا نداء مختصرا لشباب الأمة يقول بدون تفلسف: كونوا رجالا وتخلصوا منا جميعا، فنحن بقايا جيل منهك أصبح عالة على ماضيه،وعبئا عل ى مستقبلكم."
    30 | DIDINE | ALGERIE 2015/09/28
    m e r c i
    31 | أحمد | الجزائر العميقة 2015/09/28
    شكرا لك لقد أصبت ، ومثله كثيرون كان على الجرائد أن لا تنقل تصريحاتهم ولا تستضيفهم
    القنوات الخاصة لأنهم غير صادقين ويفكرون ببطونهم.

     2015/09/28
    حدة .....فحلة ...لقد قلت ما عجزنا نحن عن قولة من أتيت بكل هذا العنفوان


    بعد توقف مشروع التحسين الحضري

     شارع بلوزداد يغرق في الأتربة والأوحال
    لا يزال شارع بلوزداد بوسط مدينة قسنطينة يشهد وضعا متدهورا بسبب توقف أشغال إنجاز مشروع التحسين الحضري منذ أزيد من عشرة أشهر، حيث كان من المفروض أن يستلم قبل انطلاق عاصمة الثقافة العربية، ما تسبب في تشويه صورة المدينة وأثار  استياء زوار وقاطني الشارع.
    وأصبحت مظاهر انتشار الردوم والأتربة المتطايرة، والأوحال المتشكلة كلما تساقطت قطرات من المطر، من المناظر المألوفة لدى رواد شارع بلوزداد، بعد أن قامت إحدى المقاولات التي عينتها مديرية التعمير والبناء شهر أوت من السنة الفارطة بقلع البلاط القديم بغرض استبداله بأحجار مستوردة على غرار ما تم إنجازه في شارعي فرنسا وعواطي مصطفى، إلا أن المقاولة غادرت الورشة بعد نشوب خلاف مع المديرية حول بند في الصفقة يتعلق بإعادة هيكلة الكلفة، حسب ما أفادت به مصادر مطلعة، فيما ذكرت مديرية التعمير آنذاك بأن فسخ الصفقة يعود إلى عدم التزام المؤسسة بالآجال المحددة. 
     وقد قامت مديرية التعمير بإعادة منح المشروع الذي يتابعه مكتب دراسات إسباني في ظرف قياسي نظرا للطابع الاستعجالي للعملية إلى مقاولة أخرى، هذه الأخيرة غادرت بدورها المشروع لنفس الأسباب قبل أسابيع قليلة من انطلاق فعاليات قسنطينة عاصمة الثقافة العربية،  ما وضع المديرية المعنية في موقف صعب بعد افتتاح فعاليات تظاهرة قسنطينة عاصمة الثقافة العربية، باعتبار أن الشارع يعد شريانا ومكانا يعبره كل زائر للمدينة، كما أشار مصدرنا إلى أن مصالح التعمير قررت عدم وضع حجارة على غرار ما تم في الشوارع التي استفادت من عمليات التحسين الحضري في التظاهرة، واستبداله بالبلاط المطبوع من أجل تخفيض تكاليف إنجاز المشروع.
       وكان مدير  التعمير قد أكد للنصر سابقا،  بأن مديريته قررت فسخ صفقة تهيئة الأرصفة بشارع بلوزداد،  بعد التأخر الكبير الذي عرفه إنجاز المشروع، و الصعوبات التي واجهت مصالحه مع الشركة التي كلفت بتهيئة الشارع، حيث سيتم الإعلان عن مناقصة والانطلاق في الأشغال في آجال لن تتعدى ثلاثة أشهر كأقصى تقدير، إلا أن هذه الالتزامات بقيت مجرد حبر على ورق، حيث صرح أمس في ااتصال بالنصر بأن الإعلان عن المناقصة سيتم خلال الأسابيع المقبلة بعد أن تم إعداد دفاتر الشروط الجديدة مؤخرا، ما يوحي بأن الانطلاق في الأشغال لن يكون إلا بعد ثلاثة أشهر على الأقل نظرا لتعقد الإجراءات التي يفرضها قانون الصفقات العمومية. وقد قدم الأمين العام للولاية، في آخر اجتماع له بالمدراء التنفذيديين ورؤساء البلديات، صورة قاتمة عن وضعية القطاع، حيث أكد أن وجود العديد  من المشاكل والعراقيل بالمديرية أدى  إلى تأخير استلام العشرات من عمليات مشاريع التحسين الحضري بالولاية، على الرغم من توفر المديرية على اعتمادات مالية ضخمة قدرها بمئات الملايير بالإضافة إلى الاطارت المؤهلة لمتابعة المشاريع، كما أكد بأن نسبة استهلاك المخصصات المالية للمشاريع لم تتجاوز نسبة 40 بالمائة، مشيرا إلى وجود مشاريع دشنت ولم تستلم بها الأشغال بصفة نهائية.
    لقمان/ق

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