الاثنين، أكتوبر 6

صباح الخير قسنطينة

ل يتناول صور من اقدم جسر حجري في العالم انه جسر سيدي راشد الدي يتعايش بين الضفتين علما ان الجسر يعيش ايامه الاخيرة بسبب اهمال مسيري قسنطينة صيانة الجسر ولقد شيده مساجين قسنطينة بالحجارة وكان هدية فرنسا للجزائريين وهده شهادة للاديب الجزائري حسين مهدي بالغة الفرنسية نقدمها كهدية من جزائري الى فرنسا مقدمين اعتدرنا لفرنسا عن جرائم اجددانا ضده واليكم المقال Le Pont de Sidi Rached
Un ouvrage d’art en décrépitude
Construit en 1912 sur le modèle des beaux ouvrages d’art de l’architecture romaine en Afrique le pont de Sidi Rached vieillit très vite et très mal. Plusieurs fois la direction des travaux publics a engagé des entreprises pour le sauvegarder. Force est de constater que les interventions sporadiques ne sont pas parvenues à enrailler les dégradations de plus en plus graves dont souffre l’ouvrage. En effet celui-ci continue de perdre une à une ses grosses pierres taillées qui s’imbriquent les unes aux autres jusqu’à la clé de voûte qui garantit la cohésion et la solidité de l’ensemble. L’état inquiétant du pont de Sidi Rached et les interventions périodiques de la DTP pour y remédier sans réussir à stopper les dégradations donnent à penser que les experts français, italiens et chinois ne sont pas arrivés à déterminer les causes réelles d’un mal qui s’avère aussi intraitable que le cancer chez les êtres humains. A part une infiltration d’eau venant du plateau du Mansourah aucune autre explication plausible n’a été avancée. Or, les opérations de drainage effectuées par les entreprises spécialisées n’ont pas ralenti le rythme des détériorations qui sont très marquées à l’entrée du pont à partir du Chalet des Pins et de l’avenue Zamouche Ali où la chassée est affaissée. Des Constantinois qui maîtrisent les sciences géophysiques et ont consacré leur vie à l’étude des constructions spécifiques et aux ouvrages d’art qui symbolisent le brassage des civilisations durant vingt cinq siècles émettent un point de vue différent ouvrant une nouvelle piste de réflexion. La densité de la circulation automobile provoquerait d’intenses vibrations sur le tablier du pont mais c’est l’ensemble de l’ouvrage qui s’en trouve ébranlé. Certes les infiltrations d’eau peuvent paraître comme la principale cause mais elles ne sont qu’un élément aggravant un mal autrement plus profond. Les scientifiques se réfèrent à des observations basiques avant et après la réduction puis l’interdiction total du passage des poids lourds et des bus sur le pont de Sidi Rached. L’impact des vibrations est légèrement atténué. Ce qui explique d’ailleurs que le pont de Bab el Khantara n’ait pas subi autant de dommages. Pourquoi les ingénieurs de la direction des travaux publics n’orientent-ils leurs recherches vers cette piste fort intéressante. Il est vrai que celle-ci nécessite un chamboulement total du plan de la circulation automobile aux environs immédiats et à l’intérieur du périmètre du centre-ville. D’autant plus que les axes d’accès à ce périmètre sont autant de goulots d’étranglement. Cela malgré les bretelles très fluides de contournement conçues pour éviter aux véhicules de traverser la ville sauf raison majeure.Le pont de Sidi Rached souffre tout simplement de saturation. A moins de le démolir et de le remplacer par un autre qui sera bâti selon les techniques modernes en prenant en compte les nouvelles données liées à l’intensité de la circulation dans les centres urbains toujours encombrés. Problème : l’élargissement des voies n’est pas techniquement envisageable tant le centre ville de Constantine est exigu. Il a la dimension d’une placette dans une agglomération de taille moyenne.Il y a une solution. Elle préservera l’ouvrage d’art mais elle fait peur aux autorités locales.Réserver le minuscule centre-ville aux piétons, aux ambulances et aux véhicules des pompiers.Cette solution sera un jour adoptée. Lorsque la direction des travaux publics aura gaspillé un temps fou et des milliards de dinars en rafistolages superficiels. Ces dernières années le pont a subi de lourds travaux sans résultat probant.Si les experts français, italiens, chinois ont échoué à trouver comment circonscrire l’érosion de l’eau et la chute des pierres c’est qu’ils n’ont pas fait un bon diagnostic de la maladie de Sidi Rached. Nous ne parlons pas du wali, bien sûr. Nous parlons du pont.
MAHDI HOCINE Le 2 août 2OO8

لدولة:الجزائر المدينة:قسنطينة المنطقة سيدي راشد

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