الأحد، سبتمبر 27

الاخبار العاجلة لالغاء حفلات تهاني الولاة للصحافيين الجزائريين والجزائريين يكتشفون الغاء الحواجز الامنية من الشوارع الرئيسية وفتح الاداعات المحلية السكان المدن بعد اختكارها من طرف جماعات الجزائر السرية ويدكر ان الجزائريون سوف يكتشفون نساء عاريات في الشوارع ثبخث عن المتعة الجنسية واوساط سياسية تؤكد ان الجزائر خرجت من حصار جماعات مدين الى حريات جماعات بوتفليقة والاسباب مجهولة

اخر خبر
الاخبار  العاجلة  لالغاء حفلات  تهاني  الولاة للصحافيين  الجزائريين والجزائريين يكتشفون  الغاء الحواجز الامنية من الشوارع  الرئيسية وفتح الاداعات  المحلية السكان  المدن بعد اختكارها من طرف  جماعات الجزائر السرية  ويدكر ان  الجزائريون سوف يكتشفون  نساء عاريات في الشوارع  ثبخث عن المتعة الجنسية واوساط سياسية تؤكد ان  الجزائر خرجت من حصار  جماعات مدين الى حريات  جماعات بوتفليقة  والاسباب مجهولة
اخر خبر
الاخبار العاجلة   لاكتشاف الجزائريين   ان بشائر اعلان الجنائز في المطارات  الجزائرية بمناسبة   عودة حجاج  بيت الله الحرام الى ارض الجزائر الحرام  والاسباب مجهولة
اخر خبر
الاخبار العاجلة  لعقد  الجزائريين  قران الفاتحة فوق قبور  الجزائريين في مقابر قسنطينة وهكدا انتقلت فاتحة  الزواج من ابواب المساجد الى  المقابر بسبب ارتفاع اسعار المساجد  بمناسبة عقد قران الفاتحة  حيث يتحصل الامام على اجرة  5000دج  جراء قراة الفاتحة على  عائلات المتزوجين يدكر ان  انه لايوجد فرق  بين فاتحة اموات المقابر وفاتحة زواج  الجزائريين في المساجد وشر البلية مايبكي
اخر خبر
الاخبار  العاجلة  لالغاء حفلات  تهاني  الولاة للصحافيين  الجزائريين والجزائريين يكتشفون  الغاء الحواجز الامنية من الشوارع  الرئيسية وفتح الاداعات  المحلية السكان  المدن بعد اختكارها من طرف  جماعات الجزائر السرية  ويدكر ان  الجزائريون سوف يكتشفون  نساء عاريات في الشوارع  ثبخث عن المتعة الجنسية واوساط سياسية تؤكد ان  الجزائر خرجت من حصار  جماعات مدين الى حريات  جماعات بوتفليقة  والاسباب مجهولة
اخر خبر
الاخبار العاجلة لاكتشاف  سكاان قسنطينة مدكرات جنود فرنسا في قسنطينة ويدكر ان سكان قسنطينة لايحتفظون بدكرياتهم في احيائهم الشعبية  وشر البلية مايبكي








































http://4zouaves.canalblog.com/archives/index.html

http://images-00.delcampe-static.net/img_large/auction/000/331/433/843_001.jpg





RECHERCHES par son petit fils :  Qui a connu l'Adjudant Julien COPEAUX à la CCAS ou à la 3ème Compagnie du 4ème Zouaves de mai 1959 à fin 1960 ?

aux Anciens du Commando V 66 :
Le Lieutenant Philippe LEMAITRE, dit "Pecos Bill" a t'il commandé le Commando tout entier ou commandait il une des Sections ?
Le Fanion ci-dessous était il celui du Commando V 66 ou celui d'une de ses Sections ?
merci d'envoyer la réponse : auboin.claude@wanadoo.fr
 ZOUAVES_FANION_du_Commando_V_66_copie
Collection J. Pignol
ZOUAVES_HUET_Fanion_V_66
 Collection D. Huet
ZOUAVES_PIGNOL_V66_phillippe_lemaitre
Collection J. Pignol


http://4zouaves.canalblog.com/

Zouaves ADELL 8

Zouaves ADELL 11

Zouaves ADELL 3

Zouaves ADELL 4




Zouaves ADELL 5
Zouaves ADELL 14


http://4zouaves.canalblog.com/archives/2014/11/24/31018730.html

LL,  1ère Compagnie :

ZOUAVES SUR CONSTANTINE

Au printemps 1960, le bataillon fût désigné pour fournir un détachement de zouaves aptes à assurer une mission particulière sur Constantine.
L'objectif était, pour quelques semaines, de pourvoir en une garde d'honneur au palais-résidence du Général (GOURAUD), commandant la région militaire.
Le Q.G du Bataillon organisa un prélèvement sur les unités du 4ème Zouaves.
Zouaves ADELL 17
Ces hommes, rassemblés sur Bichara en tenue n° 1, perçurent un complément d'accessoires d'apparat. A savoir : longue ceinture de flanelle bleue que venait bloquer un ceinturon de cuir blanc avec gants et guêtres assortis. Ce qui nous donnait une allure un peu plus solennelle.
C'est par voie ferrée depuis B.B.A. et sous les ordres du S/Lieutenant Sirvent et de son adjoint, le Sergent-chef Vesel, que nous prîmes " la route " pour le Constantinois. 
Zouaves ADELL 2
Arrivés en pleine ville et au cœur de la Médina, nous découvrîmes notre nouveau et temporaire " casernement ". Une grande bâtisse nous attendait. Le lieu n'était autre que le palais du dernier Bey de Constantine qui fut, après reddition de ce dernier ( 1847 ), investi par les autorités militaires de l'époque. Là, en sous-sol, un grand local aménagé en chambrée collective accueillit les hommes voués aux futurs tours de garde. Bien entendu, pas question d'assurer la mission en tenue de combat. En l'occurrence les tenues n° 1 et accessoires se préparaient avec grands soins.
Zouaves ADELL 10 
Zouaves ADELL 6

L'effectif permettait de désigner des hommes de garde un jour sur deux. Une équipe d'une douzaine de gars, en grande tenue, était consignée au poste de police pour 24 heures, avec prise des repas et repos des sentinelles en ce lieu. Le jour suivant, ils avaient " quartier libre ".
Zouaves ADELL 1
La prise de fonction débutait, à la première heure le matin, par la mise en place de la garde montante, par un cérémonial traditionnel depuis la place face au palais. Après cette relève, des zouaves en armes et sous le commandement du chef de poste ( un sergent ), se consacraient à la montée des couleurs au mat implanté au milieu de la place ( publique ). L'évènement se déroulait avec sonnerie réglementaire au clairon. En soirée, la descente des couleurs se pratiquait dans le même ordre.
Zouaves ADELL 15
Nous avions deux accès au palais qui nécessitaient la présence permanente de sentinelles armées. L'entrée principale face à la place avec accès au poste de police sur le coté, et une entrée secondaire donnant sur une ruelle latérale au palais.
Les consignes de service et autres nous étaient communiquées chaque fois par un Sous-officier ( Adjudant-chef) attaché au palais et assurant des fonctions d'ordonnance et intendance. En particulier, lorsque le Général devait quitter ses bureaux, nous étions alertés par ce Sous-officier. Dès lors, le chef de poste s'empressait de rassembler à la hâte et dans le prolongement de la porte principale, les hommes de garde en cours de pause. Tout en rendant les honneurs à cet Officier-général, nous subissions de sa part, une inévitable inspection.
Zouaves ADELL 7

Zouaves ADELL 16
Les sentinelles en place étaient relevées toutes les deux heures. Les trajets nécessaires jusqu'aux emplacements concernés nous obligeaient à traverser une bonne partie des infrastructures composant cette immense bâtisse. Par contre, nous n'étions pas autorisés à circuler partout librement. Toutefois ces cheminements indispensables nous permettaient de découvrir et apprécier quantité de réalisations typiques d'art mauresque que l'empire Ottoman et son dernier représentant ont su réaliser. Des longues et larges galeries avec arcades au travers desquelles la vue portait sur de magnifiques cours et jardins intérieurs abritant de luxuriantes végétations. Des corridors habillés de marbre et d'élégantes colonnades arrivaient à surprendre le plus indifférent de nous tous.

Zouaves ADELL 9
Sortis de nos 24 heures de service, nous étions libres de notre temps. Moments de liberté que chacun d'entre nous vouait à de longues et sympathiques balades en ville. Constantine, grande cité animée, aux artères très vivantes qui nous autorisaient des visites et découvertes intéressantes.

Zouaves ADELL 13
Le tortueux et impressionnant ravin du Rhümel; ses ponts qui l'enjambaient avec audace, dont celui de Sidi M'Cid avec ses 178 m. d'à-pic.
Zouaves ADELL 12
Le carrefour névralgique que constitue la place de la Brêche où tant de monde et véhicules convergeaient à longueur de journée. De longues et grandes artères peuplées de nombreux commerces variés. En cours de journée, des salles de cinémas nous étaient accessibles.
Zouaves ADELL 8
Les bains que l'on prenait à la piscine olympique de M'Cid dans un bassin de natation où l'eau chaude naturelle arrivait à plus de 30 °.
Que dire des bistrots et restaurants où l'on croisait quantité de militaires de toutes armes, de passage ou en permissions, venant pour quelques heures se détendre et oublier les aléas et vicissitudes du bled.
Hélas les jours passèrent vite et notre mission, à la mi-mai, arriva à son terme. Par la force des choses, il nous fallut céder notre ( bonne ) place à une nouvelle unité. Nos belles tenues réintégrèrent le paquetage. La tête pleine de souvenirs, avec un rien de nostalgie, nous avons  pris le chemin du retour. Et le train, à nouveau, nous ramena à notre vocation première :
           Les Maâdid ..........................
Marches dans Constantine :

Zouaves ADELL 11
Zouaves ADELL 3
Zouaves ADELL 4














Zouaves ADELL 5

Zouaves ADELL 14

*

Posté par auboin à 18:40 - Commentaires [0] - Permalien [#]

Commentaires sur Comment je suis devenu fourrier et gérant des

Poster un commentaire



Zouaves ADELL 17

Zouaves ADELL 2

Zouaves ADELL 1


Zouaves ADELL 15




Zouaves ADELL 16


Zouaves ADELL 9


Zouaves ADELL 9


Zouaves ADELL 13














Constantine et ses ponts (Algérie)
Antique Cirta de la Numidie romaine, bâtie sur un plateau rocheux à 640m au dessus du niveau de la mer, sur "Le Rocher", promontoire rocheux fendu par des gorges profondes et étroites creusées par l'oued Rhumel ( Rhummel ou encore Rummel) c'est l'empereur romain byzantin Constantin qui lui donna son nom en construisant de nombreux édifices et en y installant un évêché.

Entrée de la gorge coté sud en 1837 Yt131/134 de 1937




Conquise par les arabes, puis par les turcs d'où se succédèrent plusieurs beyliks dont celui de Salah Bey entre 1771 et 1792, la ville sera conquise par les français en 1837 près de 7 ans après la prise d'Alger; ceux ci partageront les populations en créant un quartier français. Même après l'indépendance en 1962, la ville gardera des traces de toutes les étapes de son histoire conditionnée par sa situation géographique. Des ponts rendus indispensables pour cause d'extension de la ville au delà des gorges du Rhumel franchiront ce dernier de façon hardie et souvent spectaculaire. Ils seront les témoins des drames comme des réjouissances, à la fois expression du génie humain mais parfois aussi de la folie meurtrière des hommes.

Carte postale ancienne: la sortie des gorges en 1911



Plan de ville des années 1990



Le Rhumel, jadis passait à l'ouest du rocher, puis à la suite de bouleversements géologiques, il creusa sous celui ci un cours souterrain qui s'effondra en partie pour laisser place aux gorges actuelles. Subsistent cependant, entre les ponts d'El Kantara et Sidi M'Cid des portions de la voute primitive formant ainsi une succession de ponts naturels.

Cartes postales anciennes

 

Les ponts de Constantine sont les édifices les plus photographiés de la ville, ils font l'objet de nombreux ouvrages, et occupent une place dans de nombreux sites. Jalons essentiels de l'essor de la ville ils en sont l'un des principaux éléments pour sa promotion touristique...

Lettre des années trente avec oblitération de type krag



Ce sont les Romains qui, prodigieux ingénieurs, édifièrent les premiers ponts franchissant la gorge., on en a recensé quatre , plus deux aqueducs. Il n'en reste plus que quelques vestiges, dont ceux situés à la base du pont El Kantara, et ceux d'un aqueduc.

Carte postale ancienne



Vestiges des anciens ponts romains et turc, sous le pont El Kantara



Ruines de l'Aqueduc romain-Carte postale ancienne



Les Turcs et les Beys prendront la relève, le premier pont situé à l'entrée de gorges fut édifié à cette époque puis de nombreuses fois reconstruit dévasté par les crues souvent impressionnantes du Rhumel. Le pont du Diable actuel fût édifié en 1850.

Carte postale ancienne : Le pont du Diable



Mais c'est Salah Bey qui édifiera en 1792 le premier pont El Kantara qu'il appuiera sur les voutes de l'ancien pont romain.

Gravure ancienne: Le pont El Kantara édifié par Salah Bey en 1792 (extrait de "Algérie par Rozet et Carette 1850 ed F Didot frères)



Timbre d'Algérie (série montrant des paysages d'avant 1830) Yt804 et 804a de 1984

  





Yt995 de1991



Après plusieurs tentatives infructueuses, notamment en 1836, la ville fut prise par les français en 1837. 

illustration ancienne



Le pont s'effondra alors consécutivement au passage d'un détachement d'infanterie de l'armée française en mars 1857. il sera reconstruit peu de temps après, constitué d'une arche de fonte de 56m de portée, supportant un tablier de 128m de long, 125m au dessus du Rhumel et une dizaine de m plus haut que l'ouvrage précédent. Il sera ouvert à la circulation en 1864.

Carte postale ancienne. On distingue les vestiges de l'ancien pont, la porte située à l'extrémité du pont a aujourd'hui disparu



En 1952, un incident précipitera une partie du tablier au fond du Rhumel, faisant quelques victimes: le tablier sera alors consolidé et élargi.

Carte postale de 1957



Timbre de l'émission de novembre 2008 (Yt 1509), carte maxi et fdc







Avec Le pont du Diable, au sud, la circulation se révélait encore insuffisante. Il fût alors décidé de construire un pont qui puisse être le plus efficace possible tout en préservant la vieille ville. Ce fût l'ingénieur Paul Sejourné qui édifia alors entre 1908 et 1912, l'un des plus imposant et spectaculaire pont en pierre du monde, très proche du pont Adolphe érigé au Luxembourg en1903, le pont Sidi Rached.

cartes postales de 1910: Construction du pont





carte postale de 1937



Cet ouvrage très complexe et spectaculaire, où se mêlent la pierre et le béton est constitué d'un tablier en arc horizontal de 450 m de long,12 de large, supporté par 27 arches dont les deux principales ont 30 et 70m d'ouverture, cette dernière franchissant la gorge 105m au dessus du Rhumel. Il sera inauguré en 1912 le même jour que le pont Sidi M'Cid.

Photo sur plaque de verre de 1912 issue des collections du "Fond Arnodin"



carte postale ancienne



Elévation schématique du pont (Roger Maupin - du livre de M. Prade:"Ponts et Viaducs au XIXes" Ed Brissaud Poitiers 1988)



Déformé par des glissements de terrain, l'ouvrage devra subir des réparations en urgence en 1952, et, de nos jours encore, nécessite une surveillance constante et de nombreux programmes d'entretien.

Un timbre fût émis en 1930 : (Yt88 de 1930)



Carte postale montrant l'arche principale, et plus bas le pont du Diable



Un autre timbre a été émis en 1954 en hommage au médecin militaire Alphonse Laveran.
Le pont est stylisé en arrière plan. (Yt 306 de 1954)


 

Un nouveau timbre est émis en novembre 2008 dans une émission consacrée aux ponts de Constantine

Timbre, carte maxi et fdc de nov 2008 - Yt 1508 de 2008



Peinture d'Oscar Spielmann( peintre autrichien,1901-1973) -huile sur toile 44x55cm



Cartes Maximums





Un autre pont , tout aussi spectaculaire fut inauguré le 19 avril 1912, le même jour que le pont Sidi Rached: construit par un autre ingénieur français Ferdinand Arnodin, et réalisé par l'entreprise Witte, ce pont suspendu, La passerelle Sidi M'Cid, d'une portée de 164m, large de 5,40m traverse la gorge 175 m au dessus des eaux. 

Photos sur plaques de verre issues des collections du "Fond Arnodin"
Le cortège officiel, le jour de l'inauguration




Le pont Sidi M'Cid





Supportant un poids en charge de 17t, il est haubané selon le système bien caractéristique des ponts suspendus d'Arnodin.

Photo annotée provenant des collections du "Fond Arnodin"



Carte postale ancienne



Carte postale de 1913



Offrant une vue exceptionnelle sur le Rhumel à proximité des arches naturelles, ce dernier édifice est souvent utilisé comme emblème visuel de la cité et de manifestations la concernant.

Bloc souvenir et lettres expo philatélique de 1942







Envelope commémorative de 2000



Plusieurs timbres ont été émis notamment en 1972 et 1989 (Yy A20 de 1972)



Fdc et carte maximum





Yt 938 de1989







Ce timbre a ausi été émis en carnet( Yt 938a)



Timbre de la série de novembre 2008, carte maxi et Fdc - Yt 1507 de 2008







Envelloppe air mail



Deux autres ponts complètent cet ensemble: La passerelle Mellah Slimane ou pont de la Medersa, anciennement passerelle Pérrégaux, du nom de la rue à laquelle elle aboutissait, ou encore pont de l'ascenseur, puisque passerelle réservée aux seuls piétons elle aboutit en cet endroit au pied d'un ascenseur qui permet un accès à la vieille ville. Edifiée en 1925, d'aspect très semblable au pont suspendu Sidi M'Cid son tablier mesure 125 m de long, pour 2m50 de large, 106 m au dessus du fond de la gorge.

Carte postale semi moderne :
la passerelle et son accès est vers le quartier de la gare, au fond, le pont Sidi Rached




Carte postale ancienne : l'accès vers le rocher et l'ascenseur



Enveloppe souvenir de 1987



Timbre de la série de 2008, carte maxi et Fdc - Yt 1510 de 2008







Recharge de téléphone mobile



Enfin, à la sortie nord des gorges, une construction plus modeste enjambe le Rhumel à la hauteur des cascades, le pont des chutes, un ouvrage constitué de 5 arches en pierre et maçonnerie édifié en 1928. Ce dernier marque également l'aboutissement du chemin des touristes, lequel, à partir du pont du Diable, parcours les gorges sur toutes leur longueur.

Carte postale semi-moderne



On peut par ailleurs distinguer au dessus de ce dernier pont, au bord de la falaise, un petit pont à l'issue d'un tunnel emprunté par une voie menant au pont Sidi M'Cid.

Photo aérienne extraite de la revue "l'Illustration" - n° 4684 de 1932



En novembre 2008 la poste Algérienne émet une série de quatre timbres intitulée "Ponts d'Algérie" qui se présente sous la forme d'un feuillet dessiné par Ali Kerbouche, l'un des plus célèbres miniaturistes algériens, il représente les quatre ponts principaux enjambant le Rhummel.

Bloc et fdc







30 Oct 2013- Emission d'un timbre représentant le téléphérique de Constantine traversant le Rhumel, avec en arrière plan le pont Sidi M'Cid.







Un nouveau pont est en construction.








Auteur : M. Michel Wagner
Source : http://www.timbresponts.fr/


http://algeriephilatelie.net/fr_articles_detail.php?numero=408&fb_comment_id=757625197615277_757647237613073#f2997206ac


















http://www.seybouse.info/seybouse/infos_diverses/mise_a_jour/maj118.html


E PONT SUSPENDU...
Ecrit par M. Edmond Brua
Envoyé par M. Jean Brua
Photo Jean Brua
Dessins de Jean BRUA

(Sur l'air des " Ponts de Paris ")

I

Ça qu'c'est un cœur de mè-è-re
personne i peut sa'oir,
qu'on se tient la colè-è-re
jusqu'à minuit du soir.
Petit merdeux,
ferme tes yeux
pourquoi les heur's elles sont brè-ves.
Pour qu'i s'endort,
i faut qu' j' y sors
le chant qu'on se fait les beaux rê-ves...


Frain

I nous cass'nt les claouis
a'c leurs ponts de Paris,
le pont des Arts et le pont d'Austerlitz
- et mortemame et mortéguidébitz ! -
À Philiville au moins
n'z avons le pont Romain
À Constantine y'a le pont Suspendu
et va t'la prendr' dans l'cul !


II

Aousqu'il est ton pè-è-re ?
Encore à le café !
Force à force on m'ente-e-rre
de tant qu'i m'en a fait !


Photo Jean Brua 
Tata Lucett'
qu'elle est au " 7 ",
comme elle a bien fait, la maqu're-lle !
Argent, bijoux,
le linge et tout,
ce qu'y'a de pluss mieux c'est pour e-lle...


Re-frain

D'sur les pont de Paris,
par faute à leurs maris,
y'a plein des grues qui se font le biznesse,
c'est des pitains qu'on les dit des gonzesses.
Un soir i vient papa
et zop ! i me oit pas !
À Constantine y'a le Pont Suspendu...
... Qu'i va s' la prendr' dans l' cul ! 


Photo Jean Brua
III

Personne i s'ensuici-i-de
d'en haut la tour Eiffel,
pourquoi y'a pas le vi-i-de
pareil à le Rummel.
En d'sour le pont,
tu ois si fond
qu' en premier tu dis : " Manmamille !
Tant des Arabes,
c'est pas croyabe,
i se ressemb'nt à des fourmi-lles ! "


Re-re-frain

Çuilà qu'i'est de Paris,
moi j'y sors le pari
qu'en bas le gouffre en rien de temps je tombe.
I me fait : " Chiche ! ", i se croit d'oir ma [tombe.
Je me prends le ticket
et le oilà niqué :
À Sidi M' Cid i' zont mis l'encenseur,
et le con de ta sœur !











Construction du pont Sidi Mcid .... ( Vue du tablier avant la pose des poutres de régidité et de la dalle en ciment armé )




















http://www.alger-republicain.com/Les-fusilles-du-29-mars-1956-de.html

Les fusillés du 29 mars 1956 de Constantine

Un sacrifice pour la patrie
mercredi 29 avril 2015 

Les fusillés du 29 mars 1956 de Constantine (Extraits)
Selon le procès-verbal de la gendarmerie française de Constantine, le 29 mars 1956, vers 23h 40, sur la route de Khroub, non loin du pont du Laurier rose, situé peu avant le terrain d’aviation d’Oued Hmimine, huit Constantinois : Boudjebir Mohamed Ben Rabah né en 1931, Bouzou Abdelmalek Ben Mohamed né en 1924, Benrabia Abdelmadjid Ben Tahar né en 1932, Beziche Belkacem Ben Mohamed né en 1926, Houhou Ahmed Reda né en 1911, Ladjabi Mohamed Tahar né en 1920, Bouallag Smaïl né en 1904 et Benkaman Maâmar né en 1934 sont fusillés par des éléments appartenant au Bataillon de Corée .

Mise en scène de la liquidation des huit « suspects »

D’après le rapport établi par les deux gendarmes de la brigade de Constantine, Laurens Didier et Nanach Joseph, c’est vers 18 heures qu’ils reçurent l’ordre de se présenter devant le commandant du Bataillon de Corée, stationné à la caserne de la Testanière (dite des Sénégalais). Leur mission est de « transférer des suspects à la caserne de la gendarmerie de Khroub ».
Dans la soirée du 29 mars 1956, à 19 heures plus précisément, ils se rendent à la caserne de la Testanière où le commandant leur signifie que le départ est retardé de quelques heures parce que les « opérations d’identification par la police ne sont pas terminées ». Finalement, « le commandant d’armes de la place de Constantine ordonne de former le convoi ». Il s’agit du général de corps d’armée Louis Morlière en personne.
Ce n’est donc que vers 23 heures que le convoi militaire prit la route à destination de Khroub. Il est composé de trois Jeeps et d’un camion de type Dodge, où furent installés les huit suspects sur la plateforme sous la garde de « quelques militaires ». Le convoi emprunte le pont de Sidi Rached, puis la route de Batna. Le trajet se poursuit « normalement jusqu’à proximité du pont du Laurier rose, situé avant le terrain d’aviation d’Oued Hmimine », puis marque un arrêt brusquement à cause de la crevaison de la roue gauche du camion Dodge.
Tandis que le conducteur s’attelle à changer la roue, le lieutenant Max Fourchier, commandant de la 3e compagnie du Bataillon de Corée ordonne à ses hommes la surveillance des environs. Il prend soin de laisser deux soldats pour garder les « prisonniers ».
Suivant la lecture du rapport de gendarmerie, c’est à ce moment que deux suspects (on ne sait pas lesquels !) « bondissent sur le militaire qui se trouvait à l’arrière », offrant l’occasion au reste des « suspects » de sauter du camion et de prendre la fuite. Ils s’éparpillent de chaque côté de la route si l’on en croit le croquis joint au procès-verbal. Aussitôt, Max Fourchier, le lieutenant de l’escorte donne l’ordre de tirer sur les fuyards non sans avoir fait les sommations d’usage. Les huit suspects sont abattus immédiatement et les corps sans vie sont remis dans le camion qui poursuivit son chemin vers le Khroub. « Le commandant d’Armes du Khroub fait inhumer les corps à l’intérieur du camp militaire ». Il s’agit du camp d’aviation d’Oued Hmimine.
C’est là en effet qu’à l’été 1970, un charnier est découvert lors de l’ouverture du chantier de la Sonacome. De nombreux indices ont été retrouvés, comme les lunettes et la clé du domicile de Reda Houhou ou la pièce d’identité de Mohamed Tahar Ladjabi .
Tel est le récit de la fin tragique des huit suspects arrêtés à Constantine le 29 mars 1956, ou de ce qui ressemble à une opération de liquidation organisée par les autorités militaires françaises selon la triste procédure de « la corvée de bois ». Cette première lecture apporte une réponse à la disparition des huit suspects.
Grâce à ce procès-verbal, le mystère est levé : il est possible de mettre un nom sur le premier responsable qui a ordonné leur liquidation, de mettre un nom sur ceux qui ont ouvert le feu, tout comme il est possible aux familles des victimes de faire leur deuil. Le procès-verbal reproduit la déposition de René Anglade, lieutenant du secteur autonome de Constantine et de trois soldats rattachés à la 3° Compagnie du Bataillon de Corée : Rodolphe Danjon 1° classe, Jean Bizeau caporal-chef et Maurice Boulogne sergent. Au total, avec les deux gendarmes et le lieutenant Max Fourchier, l’escorte était composée de sept personnes, huit si l’on compte le chauffeur du camion Dodge.
Cependant, ce procès-verbal de la gendarmerie n’apporte qu’une partie de la réponse à la liquidation des huit fusillés. Autant dire que la production d’un tel récit est loin de lever le voile sur les circonstances réelles de la mort des « suspects ». Le récit ne manque pas de contradictions : s’il est vrai que les « fuyards » ont été liquidés car ils n’ont pas obtempéré aux tirs de sommation, pourquoi tenir secret leur lieu d’enterrement dans une fosse commune ? Il est possible que les huit otages aient été tués à la caserne même de la Testanière. Ce qui plaide en faveur de cette hypothèse, c’est la présence de Benkaman Maâmar (ou Benhaman) qui figure dans ce procès-verbal, alors qu’il a été abattu par le fils du commissaire Sammarcelli.
On ne saurait comprendre la disparition soudaine de ces huit habitants de Constantine sans en référer au contexte de la lutte armée qui se déroule sur le sol algérien depuis le 1er novembre 1954, au nom du FLN/ALN. Leur mort est en partie liée à « la guerre qui ne dit pas son nom » et aux mesures policières et politiques que le gouvernement français a adoptées pour rétablir l’ordre et la sécurité. 
En ce jour du 29 mars 1956, vers 9h du matin, le commissaire de police, Jean Sammarcelli, s’engage dans la rue Sidi Lakhdar avant de tourner à gauche dans la rue Combes (Djezzarines). A l’angle de la rue Floquet, sur ordre de l’organisation du FLN, le commissaire est abattu d’un coup de révolver tiré par le fidaï Amar Benayeche. Jean Sammarcelli décède peu après à l’hôpital civil. Aussitôt, les opérations de police et de représailles commencent.

Constantine, la citadelle des barbelés

La ville est depuis la fin du printemps 1955 surveillée conjointement par les forces de police, l’armée et les unités territoriales. Des « barbelés » obstruent de nombreux passages de la vieille ville en particulier, reconfigurant, au nom de l’ordre public la circulation des personnes. A la moindre alerte, les accès de la vieille ville sont immédiatement fermés, tandis que le dispositif de surveillance est renforcé par des patrouilles qui vérifient les cartes d’identité des passants en procédant systématiquement à la fouille corporelle.
Une rafle, « la plus importante qui soit », est alors organisée. « La troupe prend place le long de la rue Nationale (Larbi Ben M’hidi), sur le pont de Sidi Rached et les hautes falaises du Rhumel ».
Les hommes (environ 15 000), ont été emmenés manu militari dans des camions de l’armée avant d’être parqués devant le commissariat central, situé au Coudiat. « A 22 heures, les camions montaient encore vers le Coudiat, chargés d’hommes et de jeunes gens ». D’après Patrick Kessel, « la rafle était tellement démesurée qu’on n’a pu évidemment contrôler les identités que d’un petit nombre. Mais le but était, semble-t-il, moins une vérification de papiers qu’une manifestation de force ». Les hommes arrêtés passèrent la nuit avant d’être libérés, tandis que beaucoup (on avance le chiffre de cinquante) ont disparu.
Par la suite, la seule version rendue publique est la suivante : « Treize suspects qui avaient essayé de franchir les barrages avaient été abattus sous le pont de Sidi Rached. » Sans que leur identité soit révélée. Or, certains ont été arrêtés soit à leur domicile (cas de Benarabia, père et fils, Reda Houhou, Rabah Boucherit), soit sur le lieu de leur travail (cas de Beziche et Belbordj). Les suspects appartiennent au monde de l’anonymat et désormais au monde du silence. C’est l’exemple des pratiques répressives que les forces de police et de l’armée réservent à la population musulmane, en toute impunité. Le massacre est donc justifié au motif de la responsabilité collective.
Patrick Kessel, qui a tenu à se rendre sur les lieux où cinq corps (sur les treize) furent abattus, en contrebas du pont de Sidi Rached, précisait qu’« on voyait [...] de larges taches de sang sur le sol. J’ai relevé dit-il six impacts de balles dans le mur à hauteur de la poitrine ». Il conclut que « l’assurance de l’impunité est telle qu’on a même plus besoin de maquiller les faits ».
Les Constantinois se rappellent de la prise d’otages des treize personnes en guise de représailles. Certains avancent que leurs noms figuraient dans les papiers de Sammarcelli. Dans les archives d’Outre-mer (Aix-en-Provence), il existe bien une liste manuscrite où figurent treize noms avec la mention : événements des 29-30 mars, assassinat de Sammarcelli, que nous reproduisons dans cet article.
Parmi ces treize suspects, les corps de cinq d’entre eux ont « été jetés par-dessus le pont de Sidi Rached, à l’endroit qui surplombe la ville arabe », en contrebas du pont de Sidi Rached, d’après Patrick Kessel. Les corps gisants portaient les traces de balles. Il s’agit de Rabah Kechid dit Boucherit, Belbordj Youcef, Nasri Ali Ben Allal, Boudour Ali et Benrebia Tahar.
Pour être plus précis, il convient d’ajouter que le fils de Sammarcelli, dès qu’il sut la nouvelle de l’assassinat de son père, a voulu se faire justice lui-même. Dans son aveuglement, il tira sur la foule, tuant deux personnes et blessant six autres, non loin du café de la rue Poulle (rue Bouabdallah) dont les noms ne furent pas révélés à l’opinion publique.
Ce fait avéré fut mis sur le compte d’une « fusillade d’origine inconnue » et le fils de Sammarcelli ne fut aucunement inquiété. Il assista « sous un déguisement à l’enterrement de son père. Le colonel dirigeant à Philippeville (Skikda) les parachutistes lui délivrent un certificat attestant sa présence au corps le jour de l’attentat et il put quitter Constantine par l’avion d’Air France trois jours après ». Les deux disparus sont Mahia (prénom ?) et Benkaman (ou Benhaman) Maâmar Ben Tahar.

Mémoire collective et rupture de transmission

Les familles ont su très rapidement le sort tragique qui a frappé les treize otages arrêtés au soir du 29 mars 1956, même si beaucoup ont espéré les revoir à l’indépendance. Dès le 5 avril 1956, Ahmed Bouchemal a réuni les membres de l’Association des Ulémas pour leur annoncer la mort d’Ahmed Redha Houhou et Smaïl Bouallag.
Le PCA, clandestin à Constantine, compte ses partisans liquidés, dont Ali Boudour et Ali Nasri (tailleur à Rahbat el Djemal). William Sportisse n’hésite pas à rappeler l’implication de la Main Rouge dans l’arrestation et le massacre des 13 otages.
A Constantine, le souvenir des fusillés du 29 mars 1956 est inscrit dans quelques lieux de la ville. Le nom de Redha Houhou est inscrit au fronton de l’ex-lycée d’Aumale et celui de Mohamed Tahar Ladjabi est donné à l’ex-place du colonel Gouvello (place près de la Médersa), là où son père tenait un café et son portrait est accroché dans le bureau du syndicat des hospitaliers. Les noms de Smaïl Bouallag, Rabah Kechid et Mohamed Boudjebir ont été donnés à des rues. Les noms de Belkacem Beziche, Benrabia Tahar et son fils Abdelmadjid sont inscrits dans la stèle des martyrs apposée au niveau de la piscine de Sidi M’çid. Belbordj, Bouzou, Nasri et Benkamane ne figurent nulle part.
Ces treize fusillés, liés par leur engagement pour la cause nationale, méritent de sortir de l’oubli. Tous étaient impliqués dans les réseaux mis en place par l’organisation du FLN dans la ville.
[...]

Pour une histoire de la résistance algérienne

S’il y a quelque chose à tirer de ces fragments d’archives, c’est que malgré le poids de la répression, ces disparus sont devenus par la force des choses des sujets d’une histoire qu’il serait difficile d’écrire sans eux. Leur disparition a fait l’événement qu’il est impossible de taire. La mort de ces acteurs revêt une signification emblématique du sacrifice pour la patrie.
Leur élimination ne doit rien au hasard. Elle éclaire autrement sur l’enracinement de l’organisation FLN en milieu urbain, durant les premières années de la guerre de Libération nationale.
[...]
L’absence d’archives ou leur dissimulation, la faiblesse de l’école historique algérienne, au-delà des discours de circonstances, contribuent à la fragilité de la transmission du souvenir, entretiennent l’oubli et rendent paradoxalement invisible un passé colonial « qui ne passe pas ». A la suite de la découverte du charnier d’oued Hmimine, les autorités locales de Khroub ont offert une sépulture à ces disparus du 29 mars 1956 mais sans prendre la peine de mentionner leur identité. Reposant au carré des martyrs du cimetière de Khroub, ces victimes de la violence coloniale demeurent anonymes et inconnus.
[...]
.
Par Ouanassa Siari Tengour, Historienne
Chercheure au Crasc
siari25.dz gmail.com
02.04.15
in El Watan





هناك تعليق واحد:

غير معرف يقول...

Celia Sedrati
Celia Sedrati Bonjour, merçi pour la vidéo! La première fois que je revois Constantine aussi animée! J'étais cette été et je suis deçue de voir comment est devenue ma ville d'origine! Le centre ville de Constantine ferme à 16 heure car la plupart des magasins ferment à cette heure là! Le soir Constantine est vide elle est devenue orpheline, car ils ont dépeuplé les vrais constantinois, pour les mettre à Nouvelle, ils ont assassiné la vie du jour et de la nuit de Constantine! Constantine est devenue triste jour comme de nuit, il y a plus un chat une fois 16 heure les rues se vident, et la nuit il y a plus l'animation de 5 à 6 ans en arrière! Constantine à même perdue de son charme ancien, depuis que le nouveau pont fut construit, il a tout gâché du vieux charme si sublime de la Cirta! Je suis déçue de voir comment est devenue Constantine cette douce et tendre ville que j'aimais tant chaque année!
3 · 14 septembre, 17:58 · Modifié