الثلاثاء، أبريل 18

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MAN HOUDA FERAOUN, MINISTRE DE LA PTIC, À L'EXPRESSION

 

MAN HOUDA FERAOUN, MINISTRE DE LA PTIC, À L'EXPRESSION

"Osons le saut technologique!"

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La plus jeune ministre de la RépubliqueLa plus jeune ministre de la République
«A tout seigneur, tout honneur.» La ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Iman Houda Feraoun a été choyée hier, dans les colonnes du journal français, L'Est républicain. Ce quotidien régional qui lui a réservé un article élogieux en tire une fierté du fait que l'actuelle ministre a été une ancienne doctorante de l'université de technologies de Belfort-Montbéliard. «La plus jeune ministre de l'histoire algérienne. Une tête bien faite, une femme énergique derrière une façade glamour. Un symbole national à elle seule», écrit le journal. Mais passons à L'Expression. Dans cet entretien, la plus jeune ministre du gouvernement parle sans fard. En ligne droite avec un sens aigu de la rationalité. C'est le propre des esprits scientifiques, auquel elle cède souvent oubliant la phraséologie creuse des politiques. Elle identifie le problème, le cerne puis va au-delà et toujours vers l'avant. Iman Houda Feraoun n'aime pas le mouvement circulaire.

L'Expression: Le e-gouvernement, la e-éducation... des projets annoncés mais qui s'éternisent. Où se situe exactement le problème?
Iman Houda Feraoun:
Il s'agit de deux problématiques séparées. Elles sont très connexes, mais ne veulent pas dire forcément la même chose. En fait, elles devraient être une seconde étape après la généralisation des usages de l'Internet. Elles ont été annoncées au moment où 20% de la population étaient connectés. Cela il y a quelques années. Rappelez-vous au début des années 2000, le pourcentage des personnes connectées était faible, pour les entreprises c'était plus faible, pratiquement aucune n'utilisait les TIC. On en parlait, mais c'était une vision, une stratégie, celle du programme du président de la République, qui consistait à aller vers le e-gouvernement. Ce n'est pas une annonce d'application imminente, c'était une annonce de vision qui devait passer par des étapes. L'échéancier n'étant qu'en première étape, il fallait généraliser le réseau de connexion à travers le territoire national. Aujourd'hui enfin, on y est. On a un taux de pénétration important. Grâce au réseau de télécommunications mobiles, notamment la 3G qui a atteint un niveau de satisfaction qui permettrait de penser au e-commerce de façon cohérente. On ne peut pas lancer le e-commerce sans clients potentiels. Aucun investisseur ne viendra vendre en ligne si ses clients sont très rares. Ce n'est que maintenant que nous sommes dans une situation suffisamment maturée. Reste le cadre réglementaire pour le e-commerce, il est en phase d'élaboration. S'agissant de la e-éducation, elle consiste à numériser le contenu éducatif qui ne passe forcément pas par Internet, mais serait meilleure avec Internet. Il faut savoir que le secteur avait un certain nombre de priorités plus urgentes avant le passage à l'éducation numérique. Aujourd'hui, l'arrêté portant plan d'action du Fonds d'appropriation des usages et développement des TIC (Faudtic) porte des projets financés à un très haut niveau sur le commerce électronique, l'éducation électronique, certains sur la santé et des programmes connexes au e- gouvernement qui a largement avancé par la e-administration.

Pouvez-vous être plus explicite à propos de ce fonds?
C'est un fonds créé par l'Etat, il y a un certain nombre d'années pour développer les usages des TIC quel que soit le domaine. Il n'a été mis en oeuvre que pour quelques projets dont la télé médecine. Suite à l'instruction du Premier ministre, il a été inscrit spécialement pour les projets sectoriels en concertation avec tous les départements ministériels. Nous avons mis en exergue un ensemble de 28 projets dédiés aux usages des TIC, pratiquement dans tous les départements ministériels pour leur modernisation et numérisation. L'arrêté est signé, on a déjà commencé la mise en oeuvre. On a une à deux années pour finaliser l'ensemble de ce programme. Les sommes varient de 5 à 6 millions de dinars pour les plus petits projets jusqu'à 2 milliards de dinars pour les plus grands.

L'arrivée du payement électronique est très attendue par les citoyens. Or, là aussi, il y a comme une réticence.
Il a pris un certain nombre d'années de retard. Là aussi, il faut d'abord s'assurer qu'il y ait un réseau et ensuite il faut un cadrage juridique. Mais il a déjà plusieurs entités qui proposent et payent on line, à commencer par Algérie Télécom. Il reste timide, mais les citoyens ne sont pas friands pour la simple raison que c'est un autre type de payement qu'on souhaite, au-delà des factures. Mais encore faut-il qu'il soit absolument encadré par la loi sur le commerce. Aussi, permettez-moi d'aborder le payement mobile qui remplace le payement électronique, c'est la tendance mondiale. Le payement mobile ne demande pas d'investissements colossaux, c'est juste une phase technologique plus développée. Au lieu de s'éterniser dans le payement électronique, il serait temps pour l'Algérie d'apprendre à faire un saut technologique. Sur le plan juridique, il n'y a pas une grande différence, techniquement nos opérateurs sont prêts. Le secteur commercial est demandeur. Il reste une jonction, l'industrie des TIC.

Peut-on aujourd'hui parler en Algérie d'industrie des TIC? Comment concevez-vous ce grand chantier?
Cette industrie comporte deux volets. Une industrie hard... fabrication des smartphones, des ordinateurs, des équipements de réseaux, etc... Il y a déjà un embryon à Bordj Bou Arréridj, Sétif, à Sidi Bel Abbès, à Tlemcen, mais on est amenés à faire plus d'intégration dans des partenariats avec des entreprises étrangères pour s'approprier la technologie.
Il y a l'industrie soft, celle des contenus. En ce qui concerne le développement des services on-line, des études prévoient un marché de centaines de milliards de dollars pour l'Internet des objets dans les trois années à venir. On doit avoir notre part de ce marché. Une industrie réalisable avec de petites innovations qui ne demandent que l'idée, une industrie qui peut être financée dans le cadre de la PME-PMI. On y arrive en même temps que notre réseau de connexion qui est propice. Le marché existe avec des millions d'Algériens connectés et au niveau de la technologie, cela permet à de petites PME de se développer.

Mais comment y arriver quand on sait que votre secteur est très mal nanti. Son budget de fonctionnement n'est que de trois milliards de dinars?
Je vais vous contredire complètement. Il s'agit là d'un budget de fonctionnement d'une administration: le ministère et des entités déconcentrées. Ce n'est pas le budget de fonctionnement ni des usages des technologies pour lequel il y a le Faudtic ni de la généralisation d'Internet sur les zones rurales et éloignées. Pour ça, il y a le fonds universel ni pour le développement du réseau pour lequel il y a Algérie Télécom ni pour le mobile, il y a les opérateurs mobiles. En somme, c'est un secteur autofinancé car hautement générateur de bénéfices. Vous savez que le chiffre d'affaires des TIC de par le monde est le premier, il génère plus d'argent que le transport, que l'industrie lourde. On prévoit qu'à l'horizon 2025-2030, ce secteur totalisera un chiffre d'affaires double de tous les autres. J'ajoute que le fonds universel et le Faudtic sont financés très largement par les revenus du secteur qui puise très peu dans le Trésor public.

Des incubateurs ont été initiés par votre département. Sauf que ces entreprises se plaignent d'un manque de cadre juridique. Comment pensez-vous remédier à cette situation?
C'est une question très à-propos puisqu'on vient juste d'examiner le projet de loi avec le ministère de l'Industrie concernant la PME-PMI et surtout l'encadrement par l'Etat, notamment des petites entreprises innovantes. Avant, ces projets qui sont incubés, dès l'instant où ils vont vers le monde réel ils sont submergés par la bureaucratie, la réalité d'un marché concurrentiel par l'importation. Désormais, il y a un projet de loi qui encadre les PME-PMI et qui sera présenté prochainement au Parlement. Ce projet de loi prévoit un chapitre sur la petite entreprise innovante avec une mention particulière pour les entreprises innovantes en TIC, afin de l'accompagner au cours de son développement dans le monde économique.

Qu'en est-il de cette brouille de la tarification? Tous les opérateurs ont rendu publics des communiqués soulignant qu'il n'y a pas eu d'augmentation de tarification...
Effectivement, au plan juridique, on pourrait croire qu'ils ont raison. Le coût de la minute et de la seconde sont restés les mêmes. Ce qui a changé par contre est le palier de tarification. Avant, quand vous parliez moins de 30 secondes on vous facturait 30 secondes et après c'est à la seconde. Aujourd'hui, quand vous parlez moins d'une minute on vous facture la minute entière. C'est dire en d'autres termes, que votre appel dure moins de 30 secondes ou plus de 30 secondes, il est toujours comptabilisé comme une minute. C'est ce qu'on appelle un changement de palier tarifaire. Après consultation avec le régulateur, il nous a appris que ce sont des pratiques commerciales libres. Toutefois, je leur reproche deux choses: la première est qu'ils auraient dû mener des campagnes d'information auprès de leurs usagers et leur dire clairement qu'ils comptent changer le palier tarifaire et surtout leur expliquer ce que cela implique pour eux, surtout que nos appels durent généralement moins d'une minute... Il faut donc voir s'il est pertinent pour les Algériens de comptabiliser leur appel à partir d'une minute ou à partir de 30 secondes. Deuxièmement, je crois que la pratique dans le monde c'est d'aller vers la tarification à la seconde. C'est quand même dommage de reculer. Alors que de par le monde on va vers la tarification à la seconde, dès la première seconde, nous on enregistre un recul. Encore une fois je souligne que cela reste dans le domaine du commercial, mais l'opérateur devra faire l'effort de se moderniser. Leur première source de revenus est le consommateur et non le corporate, ils auraient dû réfléchir un peu plus. Les pratiques les plus transparentes sont d'informer le consommateur avant de lui offrir un service différent. Ceci dit, nous avons appelé le régulateur à diligenter une enquête en regardant de plus près les contrats des usagers, s'il n'y a pas d'alinéa qui exigerait des réparations, c'est du rôle du régulateur et l'enquête est en cours, on attend les résultats.

Une anarchie règne au niveau des bureaux de poste. Vous avez fait un constat et préconisé des mesures. Où en sont les choses?
Il y a des problèmes au niveau de la poste, une certaine forme d'anarchie, due probablement à une mauvaise organisation au niveau des services. Les problèmes récurrents du manque de liquidités, du manque de bureaux de poste dans certaines localités, des réseaux en panne. C'est le constat initial, mais entre-temps il y a eu des mesures d'urgence et une vision à long terme. Les mesures d'urgence, je vous cite par exemple le réseau qui tombe souvent en panne ne l'est plus. On a mis en plus, près de 68 nouveaux bureaux de poste, plus d'une centaine modernisés, une centaine d'autres en train de l'être, d'autres sont prévus, on a réglé le problème de liquidités. Mais ce problème est un peu compliqué. Il n'est pas seulement dû à une anarchie. Il fallait optimiser la distribution des fonds, une meilleure coordination avec la Banque d'Algérie et je pense que cela a donné des fruits probants sur le terrain. Vous avez remarqué que la dernière rentrée sociale, le Ramadhan, l'Aïd, on n'a pas eu de gros problèmes. Sur 3600 bureaux de poste, quand il y en a 10 ou 15 en difficultés, il faut quand même relativiser les choses, voyons le bon côté de la médaille. On a enregistré une nette amélioration dans la distribution des cartes de payement postales de même qu'il y a une amélioration des distributeurs de billets. Certes, il y a des problèmes, mais qui dépendront de la vision à long terme notamment. Vous savez, les salaires des Algériens augmentent, mais malheureusement le dinar se dévalorise et les gens retirent davantage leur argent. Ajouté à cela le fait qu'il y a de plus en plus de travailleurs en Algérie. Donc, le nombre de personnes qui retirent leur argent augmente (18 à 20 millions de clients). On ne pourra jamais régler ce problème de liquidités si les gens ne font pas du payement mobile. C'est la seule solution pour régler définitivement le problème.

L'Algérie est-elle suffisamment protégée contre une cyberattaque?
Nul n'est à l'abri d'une cyberattaque. Les plus grandes firmes de par le monde, les gouvernements des pays les plus développés, ne cessent pas de parler de ce problème. Ce n'est pas pour autant qu'on ne va pas nous prémunir en Algérie. Un premier effort a été fait et qui consiste en la création d'un organe de lutte contre la cybercriminalité et pour la sécurisation. Car il faut savoir qu'une cyberattaque est un crime. Nous sommes en train de réfléchir dan le cadre de la nouvelle réglementation, de penser à créer le Cert (Computer Emergency Response Team) une sorte de veille sur les nouveautés, les nouveaux virus, les nouvelles menaces. Mettre en place des mécanismes de réaction rapide, des procédures de riposte, c'est un peu comme un plan Orsec. Lorsque le système de la poste, ou d'une banque, un site gouvernemental, le site du baccalauréat, est attaqué, le Cert enclenche des mesures d'urgence dans la minute qui suit l'attaque.

 

 

Réhabilitation des anciennes mosquées de la ville

La grande désillusion

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le 08.04.17 | 12h00 Réagissez
 
	Les projets ont pris les allures d’un véritable scandale sur tous les plans
Les projets ont pris les allures d’un véritable scandale sur...

Il est devenu très difficile de se fier aux déclarations des autorités locales et aux engagements des entreprises chargées de certains projets.

Tel fut le cas pour les projets de réhabilitation des lieux de culte, entrant dans le cadre de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe (CCCA)», avec un budget estimé à 1,341 milliard de dinars, alloué aux  anciennes mosquées, et 241 millions de dinars, aux zaouïas. Il est fort probable que la mosquée Hassan Bey, de la place Si El Haoues, et la grande mosquée, Djamaâ El Kebir, de la rue Larbi Ben M’hidi, ne soient pas rouvertes pour le prochain mois de Ramadhan, comme cela a été annoncé il y a six mois. D’ailleurs, ce n’était guère une surprise, et c’est ce qui a été constaté, jeudi dernier, lors de la visite inopinée du wali, Kamel Abbes, de ces deux projets.
En arrivant sur les lieux, ce dernier a exprimé son insatisfaction au sujet de l’avancement des travaux de la mosquée Hassan Bey, où il a instruit les responsables de l’entreprise de renforcer le chantier afin qu’elle soit rouverte pour le mois de jeûne. «Le secrétaire général viendra samedi (aujourd’hui ndlr) vous rendre visite, s’il constate que le chantier n’a pas été renforcé en personnel, nous procédons à la résiliation du contrat», a-t-il déclaré aux représentants de l’entreprise, présents sur place.
Ceci dit, il n’est pas confirmé que le chantier sera achevé dans moins de deux mois. Pour ce qui est de Djamaâ El Kebir, l’entreprise présente n’a pas pu s’engager pour livrer le projet en un mois et demi, vu que les travaux étaient à l’arrêt, faute de suivi du bureau d’études. Sur place, le premier responsable de la wilaya a décidé de résilier le contrat avec le bureau d’études et de désigner un autre dimanche prochain (demain ndlr) par la formule du gré à gré. En essayant de sauver la mise, le wali a déclaré aussi qu’une deuxième entreprise sera désignée par la même formule, dans le but de renforcer le chantier et d’accélérer les travaux. En réponse aux questions des journalistes, le wali a dit : «Je ne peux rien avancer avant la désignation d’une deuxième entreprise. A ce moment-là, je pourrai dire si elle sera ouverte pour ce Ramadhan ou non.»

Une cacophonie généralisée
Pour le reste des lieux de culte, Kamel Abbes a souligné qu’un nouveau tableau des prix a été établi et a été approuvé le gouvernement. Car, selon lui, les prix proposés par les bureaux d’études étaient exorbitants et ils doivent se résigner aux décisions de l’Etat. C’est tellement sidérant que les instructions des responsables locaux et celles du ministre ne soient pas respectées par les entrepreneurs qui imposent leur loi.
Qu’y a-t-il exactement ?  Il est nécessaire de rappeler qu’après un arrêt de 11 mois des travaux de réhabilitation des 12 mosquées et des 7 zaouïas de la ville de Constantine, les chantiers des trois grandes mosquées de l’antique Cirta ont été repris suite à la visite de travail effectué par Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, à Constantine, en décembre 2016. Le ministre avait affirmé que tous les problèmes administratifs entravant l’avancement des projets ont été réglés, particulièrement ceux concernant la mosquée Djamaâ El Kebir et la mosquée Hassan Bey. Pour sa part, Abdelwahab Zekagh, directeur général de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés (Ogebc), avait affirmé aussi à El Watan que trois mosquées, en l’occurrence celle de Sidi Abdelmoumène, dans le quartier de Souika, et les deux autres sus-mentionnées, seront achevées et livrées avant le mois du Ramadhan de cette année.
Notre interlocuteur, tout confiant, avait expliqué que le taux d’avancement des travaux se situe entre 70 et 80%. Pour mettre fin à toutes sortes de chamboulements, les services de la wilaya de Constantine ont installé une cellule de spécialistes au niveau de la direction de la culture, le 10 novembre dernier, pour suivre l’avancement de la réhabilitation des lieux de culte de la ville. Cette commission se compose d’architectes et d’experts de l’OPGI, des équipements publics, de la direction de la culture et de l’Ogebc. Mais il semble que les efforts déployés demeurent infructueux.
Yousra Salem

"Osons le saut technologique!"

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La plus jeune ministre de la RépubliqueLa plus jeune ministre de la République
«A tout seigneur, tout honneur.» La ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Iman Houda Feraoun a été choyée hier, dans les colonnes du journal français, L'Est républicain. Ce quotidien régional qui lui a réservé un article élogieux en tire une fierté du fait que l'actuelle ministre a été une ancienne doctorante de l'université de technologies de Belfort-Montbéliard. «La plus jeune ministre de l'histoire algérienne. Une tête bien faite, une femme énergique derrière une façade glamour. Un symbole national à elle seule», écrit le journal. Mais passons à L'Expression. Dans cet entretien, la plus jeune ministre du gouvernement parle sans fard. En ligne droite avec un sens aigu de la rationalité. C'est le propre des esprits scientifiques, auquel elle cède souvent oubliant la phraséologie creuse des politiques. Elle identifie le problème, le cerne puis va au-delà et toujours vers l'avant. Iman Houda Feraoun n'aime pas le mouvement circulaire.

L'Expression: Le e-gouvernement, la e-éducation... des projets annoncés mais qui s'éternisent. Où se situe exactement le problème?
Iman Houda Feraoun:
Il s'agit de deux problématiques séparées. Elles sont très connexes, mais ne veulent pas dire forcément la même chose. En fait, elles devraient être une seconde étape après la généralisation des usages de l'Internet. Elles ont été annoncées au moment où 20% de la population étaient connectés. Cela il y a quelques années. Rappelez-vous au début des années 2000, le pourcentage des personnes connectées était faible, pour les entreprises c'était plus faible, pratiquement aucune n'utilisait les TIC. On en parlait, mais c'était une vision, une stratégie, celle du programme du président de la République, qui consistait à aller vers le e-gouvernement. Ce n'est pas une annonce d'application imminente, c'était une annonce de vision qui devait passer par des étapes. L'échéancier n'étant qu'en première étape, il fallait généraliser le réseau de connexion à travers le territoire national. Aujourd'hui enfin, on y est. On a un taux de pénétration important. Grâce au réseau de télécommunications mobiles, notamment la 3G qui a atteint un niveau de satisfaction qui permettrait de penser au e-commerce de façon cohérente. On ne peut pas lancer le e-commerce sans clients potentiels. Aucun investisseur ne viendra vendre en ligne si ses clients sont très rares. Ce n'est que maintenant que nous sommes dans une situation suffisamment maturée. Reste le cadre réglementaire pour le e-commerce, il est en phase d'élaboration. S'agissant de la e-éducation, elle consiste à numériser le contenu éducatif qui ne passe forcément pas par Internet, mais serait meilleure avec Internet. Il faut savoir que le secteur avait un certain nombre de priorités plus urgentes avant le passage à l'éducation numérique. Aujourd'hui, l'arrêté portant plan d'action du Fonds d'appropriation des usages et développement des TIC (Faudtic) porte des projets financés à un très haut niveau sur le commerce électronique, l'éducation électronique, certains sur la santé et des programmes connexes au e- gouvernement qui a largement avancé par la e-administration.

Pouvez-vous être plus explicite à propos de ce fonds?
C'est un fonds créé par l'Etat, il y a un certain nombre d'années pour développer les usages des TIC quel que soit le domaine. Il n'a été mis en oeuvre que pour quelques projets dont la télé médecine. Suite à l'instruction du Premier ministre, il a été inscrit spécialement pour les projets sectoriels en concertation avec tous les départements ministériels. Nous avons mis en exergue un ensemble de 28 projets dédiés aux usages des TIC, pratiquement dans tous les départements ministériels pour leur modernisation et numérisation. L'arrêté est signé, on a déjà commencé la mise en oeuvre. On a une à deux années pour finaliser l'ensemble de ce programme. Les sommes varient de 5 à 6 millions de dinars pour les plus petits projets jusqu'à 2 milliards de dinars pour les plus grands.

L'arrivée du payement électronique est très attendue par les citoyens. Or, là aussi, il y a comme une réticence.
Il a pris un certain nombre d'années de retard. Là aussi, il faut d'abord s'assurer qu'il y ait un réseau et ensuite il faut un cadrage juridique. Mais il a déjà plusieurs entités qui proposent et payent on line, à commencer par Algérie Télécom. Il reste timide, mais les citoyens ne sont pas friands pour la simple raison que c'est un autre type de payement qu'on souhaite, au-delà des factures. Mais encore faut-il qu'il soit absolument encadré par la loi sur le commerce. Aussi, permettez-moi d'aborder le payement mobile qui remplace le payement électronique, c'est la tendance mondiale. Le payement mobile ne demande pas d'investissements colossaux, c'est juste une phase technologique plus développée. Au lieu de s'éterniser dans le payement électronique, il serait temps pour l'Algérie d'apprendre à faire un saut technologique. Sur le plan juridique, il n'y a pas une grande différence, techniquement nos opérateurs sont prêts. Le secteur commercial est demandeur. Il reste une jonction, l'industrie des TIC.

Peut-on aujourd'hui parler en Algérie d'industrie des TIC? Comment concevez-vous ce grand chantier?
Cette industrie comporte deux volets. Une industrie hard... fabrication des smartphones, des ordinateurs, des équipements de réseaux, etc... Il y a déjà un embryon à Bordj Bou Arréridj, Sétif, à Sidi Bel Abbès, à Tlemcen, mais on est amenés à faire plus d'intégration dans des partenariats avec des entreprises étrangères pour s'approprier la technologie.
Il y a l'industrie soft, celle des contenus. En ce qui concerne le développement des services on-line, des études prévoient un marché de centaines de milliards de dollars pour l'Internet des objets dans les trois années à venir. On doit avoir notre part de ce marché. Une industrie réalisable avec de petites innovations qui ne demandent que l'idée, une industrie qui peut être financée dans le cadre de la PME-PMI. On y arrive en même temps que notre réseau de connexion qui est propice. Le marché existe avec des millions d'Algériens connectés et au niveau de la technologie, cela permet à de petites PME de se développer.

Mais comment y arriver quand on sait que votre secteur est très mal nanti. Son budget de fonctionnement n'est que de trois milliards de dinars?
Je vais vous contredire complètement. Il s'agit là d'un budget de fonctionnement d'une administration: le ministère et des entités déconcentrées. Ce n'est pas le budget de fonctionnement ni des usages des technologies pour lequel il y a le Faudtic ni de la généralisation d'Internet sur les zones rurales et éloignées. Pour ça, il y a le fonds universel ni pour le développement du réseau pour lequel il y a Algérie Télécom ni pour le mobile, il y a les opérateurs mobiles. En somme, c'est un secteur autofinancé car hautement générateur de bénéfices. Vous savez que le chiffre d'affaires des TIC de par le monde est le premier, il génère plus d'argent que le transport, que l'industrie lourde. On prévoit qu'à l'horizon 2025-2030, ce secteur totalisera un chiffre d'affaires double de tous les autres. J'ajoute que le fonds universel et le Faudtic sont financés très largement par les revenus du secteur qui puise très peu dans le Trésor public.

Des incubateurs ont été initiés par votre département. Sauf que ces entreprises se plaignent d'un manque de cadre juridique. Comment pensez-vous remédier à cette situation?
C'est une question très à-propos puisqu'on vient juste d'examiner le projet de loi avec le ministère de l'Industrie concernant la PME-PMI et surtout l'encadrement par l'Etat, notamment des petites entreprises innovantes. Avant, ces projets qui sont incubés, dès l'instant où ils vont vers le monde réel ils sont submergés par la bureaucratie, la réalité d'un marché concurrentiel par l'importation. Désormais, il y a un projet de loi qui encadre les PME-PMI et qui sera présenté prochainement au Parlement. Ce projet de loi prévoit un chapitre sur la petite entreprise innovante avec une mention particulière pour les entreprises innovantes en TIC, afin de l'accompagner au cours de son développement dans le monde économique.

Qu'en est-il de cette brouille de la tarification? Tous les opérateurs ont rendu publics des communiqués soulignant qu'il n'y a pas eu d'augmentation de tarification...
Effectivement, au plan juridique, on pourrait croire qu'ils ont raison. Le coût de la minute et de la seconde sont restés les mêmes. Ce qui a changé par contre est le palier de tarification. Avant, quand vous parliez moins de 30 secondes on vous facturait 30 secondes et après c'est à la seconde. Aujourd'hui, quand vous parlez moins d'une minute on vous facture la minute entière. C'est dire en d'autres termes, que votre appel dure moins de 30 secondes ou plus de 30 secondes, il est toujours comptabilisé comme une minute. C'est ce qu'on appelle un changement de palier tarifaire. Après consultation avec le régulateur, il nous a appris que ce sont des pratiques commerciales libres. Toutefois, je leur reproche deux choses: la première est qu'ils auraient dû mener des campagnes d'information auprès de leurs usagers et leur dire clairement qu'ils comptent changer le palier tarifaire et surtout leur expliquer ce que cela implique pour eux, surtout que nos appels durent généralement moins d'une minute... Il faut donc voir s'il est pertinent pour les Algériens de comptabiliser leur appel à partir d'une minute ou à partir de 30 secondes. Deuxièmement, je crois que la pratique dans le monde c'est d'aller vers la tarification à la seconde. C'est quand même dommage de reculer. Alors que de par le monde on va vers la tarification à la seconde, dès la première seconde, nous on enregistre un recul. Encore une fois je souligne que cela reste dans le domaine du commercial, mais l'opérateur devra faire l'effort de se moderniser. Leur première source de revenus est le consommateur et non le corporate, ils auraient dû réfléchir un peu plus. Les pratiques les plus transparentes sont d'informer le consommateur avant de lui offrir un service différent. Ceci dit, nous avons appelé le régulateur à diligenter une enquête en regardant de plus près les contrats des usagers, s'il n'y a pas d'alinéa qui exigerait des réparations, c'est du rôle du régulateur et l'enquête est en cours, on attend les résultats.

Une anarchie règne au niveau des bureaux de poste. Vous avez fait un constat et préconisé des mesures. Où en sont les choses?
Il y a des problèmes au niveau de la poste, une certaine forme d'anarchie, due probablement à une mauvaise organisation au niveau des services. Les problèmes récurrents du manque de liquidités, du manque de bureaux de poste dans certaines localités, des réseaux en panne. C'est le constat initial, mais entre-temps il y a eu des mesures d'urgence et une vision à long terme. Les mesures d'urgence, je vous cite par exemple le réseau qui tombe souvent en panne ne l'est plus. On a mis en plus, près de 68 nouveaux bureaux de poste, plus d'une centaine modernisés, une centaine d'autres en train de l'être, d'autres sont prévus, on a réglé le problème de liquidités. Mais ce problème est un peu compliqué. Il n'est pas seulement dû à une anarchie. Il fallait optimiser la distribution des fonds, une meilleure coordination avec la Banque d'Algérie et je pense que cela a donné des fruits probants sur le terrain. Vous avez remarqué que la dernière rentrée sociale, le Ramadhan, l'Aïd, on n'a pas eu de gros problèmes. Sur 3600 bureaux de poste, quand il y en a 10 ou 15 en difficultés, il faut quand même relativiser les choses, voyons le bon côté de la médaille. On a enregistré une nette amélioration dans la distribution des cartes de payement postales de même qu'il y a une amélioration des distributeurs de billets. Certes, il y a des problèmes, mais qui dépendront de la vision à long terme notamment. Vous savez, les salaires des Algériens augmentent, mais malheureusement le dinar se dévalorise et les gens retirent davantage leur argent. Ajouté à cela le fait qu'il y a de plus en plus de travailleurs en Algérie. Donc, le nombre de personnes qui retirent leur argent augmente (18 à 20 millions de clients). On ne pourra jamais régler ce problème de liquidités si les gens ne font pas du payement mobile. C'est la seule solution pour régler définitivement le problème.

L'Algérie est-elle suffisamment protégée contre une cyberattaque?
Nul n'est à l'abri d'une cyberattaque. Les plus grandes firmes de par le monde, les gouvernements des pays les plus développés, ne cessent pas de parler de ce problème. Ce n'est pas pour autant qu'on ne va pas nous prémunir en Algérie. Un premier effort a été fait et qui consiste en la création d'un organe de lutte contre la cybercriminalité et pour la sécurisation. Car il faut savoir qu'une cyberattaque est un crime. Nous sommes en train de réfléchir dan le cadre de la nouvelle réglementation, de penser à créer le Cert (Computer Emergency Response Team) une sorte de veille sur les nouveautés, les nouveaux virus, les nouvelles menaces. Mettre en place des mécanismes de réaction rapide, des procédures de riposte, c'est un peu comme un plan Orsec. Lorsque le système de la poste, ou d'une banque, un site gouvernemental, le site du baccalauréat, est attaqué, le Cert enclenche des mesures d'urgence dans la minute qui suit l'attaque.


ويحيى يقصف ولد عباس:

" الثورة ملك للجميع و الرئيس رئيس الجميع"

رغد/ح
الجمعة 14 أفريل 2017 99 0
أطلق الأمين العام للتجمع الوطني الديمقراطي احمد أويحي، النار على الأمين العام لجبهة التحرير الوطني جمال ولد عباس، ، وانتقد المعارضة و قال انه يحق لها أن تعارض دون المساس بشخص الرئيس..
هاجم أويحيى خلال تجمع شعبي بسكيكدة ، أمس ، ضمنيا ودون أن يذكر بالاسم ، الأمين العام للأفالان جمال ولد عباس، و قال ان " هناك من أصبح يتغنى كل يوم بان حزبه يمثل ثورة نوفمبر و رئيس الجمهورية عبد العزيز بوتفليقة"،وقال " ثورة نوفمبر المباركة هي ملك للجميع، و رئيس الجمهورية هو رئيس كل الجزائريين "، وانتقد اويحيى المعرضة وقال انه يحق لها أن تعارض كما تشاء لكن دون المساس بشخص رئيس الجمهورية الذي يجب عليها احترامه لأنه رمز من رموز الدولة و يمثل وحدة البلاد.


أساطير

تعالوا صوتوا على الشبحة وأختها!

هذا ما تقوله لافتات بعض القوائم الإسلاموية التي تقدم نساء بلا وجه كمترشحات للنيابة، أشباح ملتفات في السواد، يخجلن من إبداء صورهن في الملصقات، فكيف يردن منا أن نثق فيهن وهن لا يثقن فينا، فهل التي تخبئ وجهها خجلا ستكون صوتا يدافع عن الحق تحت قبة البرلمان؟ خاصة وأن الحق يتطلب قوة وجرأة، والتي لا تمتلك جرأة فرض صورتها تحت ضغط الزوج أو الوالد أو الأخ، قادرة على مناقشة القوانين ومعارضة الحكومة؟ أم أنهن استجبن لطلب هؤلاء طمعا في الاسترزاق من منصب وراتب النائبة؟
نعم، أقول النائبة التي هي جمع ”نوائب” وأعني المصيبة التي حلّت ببلاد صارت تقهقر يوميا في مسيرتها.
المفروض من المترشحة أو المترشح لتمثيل الشعب أن يقنع الناخب، والإقناع يكون مبنيا على الصدق والشفافية، وهن يكذبن عليه ويختبئن إما خجلا أو تكبرا على المواطن، فكيف لهن أن يقنعنه بالتصويت لهن؟
وفي حالة فوز هؤلاء، هل سيدخلن البرلمان بالجلباب أو العجار؟
عيب، والله عيب وعار ما يجري في هذه الانتخابات، بتواطؤ مع لجنة دربال التي وعدت بأن الانتخابات ستكون شفافة ومن غير تزوير، فما علاقة هذه الأشباح بالشفافية، أم لأنهن منتسبات للتيار الإسلاموي الذي هو منه، يسكت على مثل هذه التجاوزات؟
ادخل يا مبارك بحمارك، على حد المثل الشعبي، فالبرلمان صار هدفا لكل من هب ودب، فبعد الحلاقة وعاملة النظافة مع احترامي لعاملة النظافة في محل عملها وليس للتشريع، جاء الدور على ”خيال السانية” الذي ينصبه الفلاح وسط الحقل لإخافة الحيوانات حتى لا تتلف المحصول.
الديمقراطية تمارس بوجوه عارية، وليس بالتخفي، ومعذرة إن أجبرتني هذه الأشباح على أن أتناقض مع مبادئ الدفاع عن حقوق المرأة، وأقول لهؤلاء المتسربلات برداء الطمع  والنفاق ”، المدعيات العفة والتدين ” عودوا الى مطابخكن وإلى وظائفكن البيولوجية أحسن لكن!”، لأن ممارستكن للسياسة بهذه الصورة المنحطة يضر بنضال المرأة ويرهن كل ما حققته الفحلات من مكاسب بوجوه عارية بدون مساحيق وبأصوات عالية، فلا يمكن لمن ترى وجهها عورة أن ترفض قوانين جائرة ضد المرأة، مثلما فعلت أخريات، وقفن ضد قانون إدانة العنف ضد النساء!
حدة حزام




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نتقاد الأفلان .. هو انتقاد للرئيس

ولد عباس لأويحيى: "لسنا حزبا مفبركا" "

ع.عليلات
السبت 15 أفريل 2017 109 0
قال جمال ولد عباس الأمين العام للأفلان ، أن حزبه هو حزب التاريخ والثورة حزب البناء والتشييد و يمثل الدولة الجزائرية، واستطرد ولد عباس في تجمع شعبي بالمدية قائلا: "..أنا دائما أريد ان تكون الحملة الانتخابية حضارية دون هجوم و لا قذف"، وتعهد بالردّ على من انتقدوه أو هاجموه ، حسب قوله ، عبر وسائل الإعلام، لأنه يحوز على المبررات الكافية للرد وفي الوقت المناسب عبر تلميحات وبنبرة قلق حادة ..
و قال ولد عباس رسالة واضحة"...نحن نحترم كل الأحزاب وأعرفهم جيدا لما كنا في المجلس الوطني الانتقالي ... كما أعرف كذلك الأحزاب المفبركة .. " في إشارة لزعيم الارندي أحمد اويحي موضحا أمام الحضور على أن حزبه لم يولد بشاربه ، محذرا من أسماهم بخصومه الراغبين في محاولة المس بمناضليه والذي يعني المساس برئيس الجمهورية حسب قوله ، لأن العامل الجامع بين الأفالانيين هو الوفاء للحزب والرئيس، ..
وذكر مناضليه بلب برنامجه المستمد من مبادئ بيان أول نوفمبر، بالدفاع عن الطبقة الزوالية وفك العزلة عن المواطنين بالمناطق النائية المتاخمة لولاية ، وتوفير السكن للمواطنين وعن مجانية التعليم والصحة، كاشفا في خاتمة كلمته أن حزبه سبق له وأن دعم قانون المالية الأخير كون أن تشكيلته تدعم الحكومة وبرنامج الرئيس، وبالمختصر المفيد أستطرد تجمعه في عبارة أن برنامج حزبه " ساهل .. ماهل".


IMAN HOUDA FERAOUN, PIÈCE MAITRESSE DU THINK TANK DU FLN

Cette Dame bouscule les certitudes

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Cette Dame bouscule les certitudes
Pour arracher sa place, elle se fraie un chemin dans la jungle du parti sans être effrayée par le barrissement des éléphants du FLN.
Le microcosme politique, depuis ces trois derniers mois, a les yeux rivés sur le vieux parti, ce lieu singulier où s'entrechoquent les rêves et les ambitions les plus folles. A travers les chaînes de télévision, les radios et la presse écrite on guette l'événement qui s'y prépare. Puis, soudainement, un frisson traverse en circonvolution cette eau stagnante. Le FLN fait sa rentrée sans déroger à sa recette de surprendre et de nourrir davantage le suspense. A l'américaine, il procède à l'installation d'un think tank. Une commission chargée de l'élaboration des approches et études prospectives du parti à court et long terme. Une sorte d'éprouvette d'où jailliront les idées nouvelles. Le personnel composant ce think tank fait oublier l'absence prolongée du secrétaire général Amar Saâdani. Une tête dessinée à l'encre de Chine et éternellement jeune capte les regards: Houda Imane Feraoun, l'actuelle ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Une place convoitée et enviable. Pour l'arracher, il fallait se frayer un chemin dans la jungle où le barrissement des éléphants du FLN est effrayant. Hier, une incroyable effervescence animait plusieurs mouhafadhas du parti dénonçant une mainmise sur la commission des candidatures allant jusqu'à soupçonner que ce think tank en est même l'ébauche recette de la commission tant désirée. Les batailles internes sont d'une rare férocité au vieux parti et les militants ne font pas dans la dentelle. Ils s'étripent à couteaux tirés quitte à laisser ensuite les cada-vres dans leur pudique linceul. Le long parcours du FLN est jonché d'illustres victimes. Or, aujourd'hui, il y a comme un mouvement interne qui a rompu les équilibres anciens et les équilibres nouveaux sont à trouver. Emportée par la new wave, Iman Houda Feraoun surgit. Elle bouscule les certitudes et produit le même effet aussi bien au FLN qu'au sein du gouvernement. Elle représente cette nouvelle génération de cadres algériens, qui apporte du sang neuf, imprime une nouvelle dynamique et diffuse de nouvelles idées. La dame ne se laisse pas marcher sur les pieds. Ce n'est pas une pâte à modeler qui attend d'être sculptée. Derrière cette apparence juvénile, se cache un caractère en acier trempé. Mais la plus jeune ministre du gouvernement n'a pas volé sa réputation. Très jeune elle a jonglé avec les équations mathématiques au service de la physique des solides et s'est essayée ensuite dans la politique où elle connaît une ascension fulgurante. Elle ne rejoint les rangs du parti qu'en 2010, nommée ministre dans le gouvernement Sellal en 2015 puis intègre le comité central du parti..
Avec un CV aussi étoffé et un parcours qui impressionne, Iman Houda Feraoun a été même dans le top 100 des femmes arabes les plus puissantes. Sur le nouveau classement «Forbes Moyen-Orient» des 100 femmes du Monde arabe les plus influentes, seule une Algérienne figure parmi les concurrentes. Mieux, elle se retrouve dans le top 10 à la 9ème place. Même le quotidien français, L'Est républicain en tire une fierté. La raison? L'actuelle ministre a été une ancienne doctorante de l'université de technologies de Belfort-Montbéliard. «La plus jeune ministre de l'histoire algérienne. Une tête bien faite, une femme énergique derrière une façade glamour. Un symbole national à elle seule», écrit le journal qui lui a réservé, il y a quelques mois, un article élogieux. En ligne droite avec un sens aigu de la rationalité oubliant la phraséologie creuse des politiques. Elle identifie le problème, le cerne puis va au-delà et toujours vers l'avant. Iman Houda Feraoun n'aime pas le mouvement circulaire. Plus de temps à perdre dans un monde en perpétuel changement. Depuis qu'elle a été à la tête du secteur des Tic, elle fait tourner la machine. Désormais, le déploiement de la 3G sur le territoire national et la fibre optique sont des réalités palpables. Que dire alors d'Algérie poste qui, la veille faisait parler d'elle à cause du manque de liquidités. Ce n'est qu'un vieux souvenir. Sans compter d'autres projets encore en phase de réalisation. Iman Houda Feraoun effectue une véritable opération de rattrapage. Un grand pari qu'elle entend gagner, elle qui ne fait pas partie du camp des loosers...



ساطير

هويدة والكابل!

ما هذا يا هويدة؟ وأنت التي وعدتنا بتصدير الأنترنت إلى إفريقيا، مع أن المثل الشعبي يقول ”ما تحل الصداقة (التصدق) حتى يكتفي العيال أي الأسرة”. فهل بدأت تصدير منتوج نحن أنفسنا نستورده من أصحابه على حسابنا؟ أم أن في الأمر إن؟! فالانقطاعات التي تحدثتم عنها طالت فقط المواقع الاجتماعية، أليس في ذلك علاقة بالحملة الانتخابية المضادة على الفايسبوك والتويتر، ولذلك لجأتم إلى قطع ”الكابل” والترويج إعلاميا لهذا على غير العادة؟
يا هويدة الجميلة، كنا ننتظر من وزيرة جميلة وذكية وشابة، المعجزات، وأن تحقق لنا ثورة تكنولوجية في التقنيات الحديثة، فإذا بنا نعود معك إلى العصر الحجري!؟
ألا تدرين أننا مدرجون في المرتبة 177 عالميا، تسبقنا إثيوبيا والصومال وموريتانيا، مع أن قطاع التكنولوجيات برأسين؟
فما جدوى تعيين دكتورة شابة في منصب كهذا ولم تقدم منذ سنتين شيئا للقطاع، أو على الأقل لكابل الأنترنت غير الرداءة والانقطاع في كل مرة، وفي كل مرة تخرج لتبرر فضيحة كهذه، حتى صار موضوعا للتنكيت والضحك؟
قولي لنا من فضلك يا دكتورة، ماذا ستصدرين إلى البلدان الإفريقية؟ أما زلت تعتقدين أن الأفارقة منقطعون عن العالم وينتظرون منك أن تدخليهم بكابل ”راشي” (أي هش) إلى عصر النور؟ ها هي الصومال التي تعاني من الفقر والمجاعة والإرهاب تسبقنا ليس فقط في التغطية بالأنترنت بل حتى جامعاتها تسبقنا في التصنيف بكثير، ومع ذلك لا يدعي وزراؤها التصدق على جيرانهم الأفارقة بالأنترنت؟
حلي المشكل يا سيدتي، وإن كان الجميع يعرف أن قضية التذبذب هذه لا علاقة لها (بالقرش) على حد النكتة المتداولة في الواقع مع كل عطب في الكابل، وإنما للتخفيف من وطأة الحرب المعلنة على المترشحين والأحزاب والدعوة لمقاطعة الانتخابات، مثلما سبق واشتكى رئيس لجنة مراقبة الانتخابات.
حلي المشكل من فضلك، ولا تقولي لنا كلاما كالذي سمعناه منك السنة الماضية، أن البكالوريا ومستقبل التلاميذ أهم من الإبحار في مواقع التواصل، وكأنك تجهلين الخسائر المترتبة اقتصاديا عن هذه الانقطاعات؟
حدة حزام
التعليقات

(4 )

1 | noureddine | oujda 2017/04/16
دولة إقليمية تعتمد على كابل واحد ،في حين تجد جيرانها لها أكثر من منفذ .لو حصل هذا الإنقطاع في المغرب لوقعت الكارثة ،لأن المستثمر لن يتقبل الإنقطاع ولو لساعة واحدة. لك الله ياجزائر ،إبتداءا من يوم غد سينقطع الماء عن الجزائر العاصمة لمدة 3 أيام.
2 | صالح/الجزائر | الجزائر 2017/04/16
من كثر كلامه كثرت سقطاته .
إذا كان الكلام من فضة فالسكوت من ذهب .
المرأة التي تؤذي جيرانها بلسانها " لا خير فيها ، هي في النار " .
3 | ابن نوفمبر | الجزائر 2017/04/16
شكر ا ايها الاخت حدة حزام على عنوان هويدة والكابل وأنا أقول لك ايها الاخت حدة حزام ان الحكمة الشعبية القديمة تقول ( حكام على غير معناها هم اسباب أخلاها ) وهل هويدة فعلا كفأة الى درجة وزير انه الزمن الظالم الغادر انها تقلبات الايام لو حقا كنا في بلد يحترم الكفاءة لما وصلت هويدة ربما الى مديرة بريد ولائي أو اقل ولكن مع الاسف مادمنا في نظام بني على الجهوية والعشيرة وابناء الولاية والجهة وكأننا في عهد ملوك الطوائف بالاندلس او الجاهلية العربية اللهم احفظ الجزائر واحفظ جيشها العظيم
4 | نورالدين الجزائري | ألمانيا 2017/04/16
الثقافة الشعبية و الثقافة العلمية !
الثقافة الشعبية هي ما نتعلمه من المجتمع مثل الأكلات المعاملات الأفراح العادات و الطرز على السجاد ، الثقافة الشعبية هي سيناريو فيلم : كرنفال في دشرة ! تصديره الروينة في الصاشيات للخارج كمثال ... أما الثقافة العلمية التي تعتمد على الأفكار و المفاهيم و تنطلق بلسانك من واقعك الأليم و رحم الله امرء عرف قدر عقله و واقعه ! المصيبة و الطامة أن ساستنا يمتلكون ثقافة البومباردي ، فليس فقط أننا نعيش وضع مزري و لا فقط أننا أصبحنا نكتة العالم بل أننا نزكي أنفسنا ، و ما فينا إلا الأوهام و الكذب في الحملات و العنف القولي و الجسدي في كل الأوقات ! نحن بحق مبدعين في تأسيس علم تزييف الواقع ، و لا نريد أن نسأل ضميرنا ليفح سريرتنا أننا مجتمع منغلق على نفسه يرى نفسه كل شيء و الآخرين لا شيء ! نحن نعلم و الآخر يجهل ! نحن مصابيح الأنوار منذ القدم و الآخر هو الظلوم الناكر ... كما يقول المثل : يضع الرجل يده على عينبه عندما يبكي و تضع المرأة يدها على فمها لما تبكي و كأنهما عرفا من أين تكثر ذنوبهما .



LS ONT TORPILLÉ LE RÊVE DE TOUT UN PEUPLE

Les "sous-marins" de la République

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Les
C'est sûrement à ce signe, et à lui seul, que l'on reconnaît la maladie dont souffrent des institutions de notre République. C'est un symptôme qui court dans les pays déjà minés par le mal du siècle, celui de la corruption. Du «piston». Et de la dilapidation des deniers publics. L'argent du peuple se transforme en rente pour entretenir les collaborateurs et l'entourage familial des «patrons».
On a beau crier au scandale, au vol, à la rapine, mais cela restera comme une fatalité, sans écho. Ces chefs d'entreprises ne veulent pas se soumettre au contrôle, ni à celui de l'IGF, ni encore moins à celui de la Cour des comptes dont l'existence a échappé par miracle à la disparition.
Aujourd'hui, le diagnostic est posé: la République des copains et des coquins s'installe.
En l'espace de quelques jours seulement, n'avons-nous pas assisté au remplacement de trois P-DG? Air Algérie, Sonatrach et Mobilis? Et cela sans que l'on daigne nous fournir les raisons exactes de toutes ces nominations à des postes extrêmement sensibles comme à Sonatrach ou Air Algérie.
Les Algériens ont été fort surpris d'apprendre que Amine Mazouzi a été viré presque comme un «malpropre» de son poste de P-DG de Sonatrach deux ans à peine après sa nomination. Cette éviction, faute d'explications claires et crédibles, a ouvert le champ à toutes sortes de spéculations qui ont entaché la crédibilité de l'Etat algérien. Sur les sites électroniques spécialisés dans les «affaires algériennes» rien n'est épargné sur les motifs réels ou supposés de ce que d'aucuns qualifient, non sans raison, d'«exécution» pour offrir le trône de Sonatrach à un homme loin d'incarner un parangon de vertu. Son passé sulfureux, accusent ses détracteurs, n'est pas inconnu des milieux pétroliers.
Qu'on nous dise, dès lors, simplement pourquoi et comment Amine Mazouzi a failli à la mission qui lui a été dévolue lorsqu'il avait été nommé à ce poste. Apprenons ainsi à agir en toute transparence pour que nos concitoyens soient convaincus que nos dirigeants ne leur cachent rien de ces nouveaux tours de «passe-passe» dont l'Algérie est accusée d'être devenue maître en la matière. Rien ne nous permet, jusqu'à présent, de douter de la compétence de M. Ould Kaddour, appelé à redresser la barre d'un navire qui menacerait de chavirer, mais le bon sens et la raison exigent de fournir à l'opinion nationale ce qu'un «remplacement» en lexique politique et managérial veut signifier à un moment où le destin de l'Algérie est lié à l'évolution de la courbe du prix du baril de pétrole. Il y a quelques années, Chakib Khelil avait été accusé de vouloir brader nos puits de pétrole aux compagnies américaines, n'eut été la riposte salutaire du Président Bouteflika qui a finalement torpillé la mise d'une transaction qui nous aurait coûté les yeux de la tête. Cela, je crois, justifie amplement pourquoi nous voulons, aujourd'hui, tout savoir de ces «départs» et «arrivées» de nouveaux dirigeants dont l'économie nationale risquerait de ne jamais s'en remettre.
Air Algérie, pour sa part, a continué à patauger dans la crise jusqu'au départ de Abdou Bouderbala. Son successeur à la tête de ce pavillon national est un «enfant de la boîte» nous dit-on. Il a le profil idoine pour remettre les choses en ordre et donner un nouveau souffle à une compagnie aérienne qui commençait à battre sérieusement de l'aile. Dont acte.
Mais qu'en est-il du nouveau DG de Mobilis, Ahmed Choudar, qui fait son entrée dans cette boîte à la manière d'un cow-boy bravant la porte d'entrée d'un «saloon»? Sitôt installé dans le fauteuil directorial, voilà qu'il joue déjà au petit malin à qui on ne la fait pas, croyant toujours utile ou nécessaire de rappeler à quelques privilégiés que «c'est à la Présidence et uniquement à la Présidence» qu'il doit sa nomination et à elle seule qu'il sera appelé à rendre des comptes. Mais qui pourrait prétendre le contraire?
Ou alors chercherait-il déjà à s'affranchir du contrôle direct de son supérieur hiérarchique, M.Kebbal? De sa ministre de tutelle, Iman Houda Feraoun?
Tandis que les autres opérateurs de téléphonie mobile interviennent presque chaque jour dans les médias pour sensibiliser sur les nouvelles offres faites à leurs clients, le dernier patron a été celui de Djezzy qui a intervenu cette semaine dans le quotidien L'Expression. Le nouveau promu de Mobilis ne semble pas, lui, du tout avoir inventé la poudre à canon! M. Choudar est issu du milieu des assurances et des banques. Ses concurrents de Djezzy et de Ooredoo, eux, ont une réputation à l'international comme experts en matière de téléphonie mobile. Qui a donc pris la décision de confier les manettes de Mobilis, cet opérateur historique, à un illustre inconnu jusque dans le moteur de recherche de Google? Mobilis demeure, à ce jour, le seul opérateur à avoir subi le passage de tout un «ballet» de managers dont la durée de vie est la plus limitée de toute l'Histoire de la téléphonie mobile. A quoi est dû tout ce mal chronique?
En attendant, les autres concurrents ont pris de l'avance. Ils marquent sérieusement leur territoire.
Mais aussi leur différence avec l'improvisation qui prévaut à Mobilis et dont Mme Iman Houda Feraoun en porte déjà une part de responsabilité. N'est-il pas temps de changer les méthodes de désignation des managers de nos sociétés nationales? Ailleurs, dans d'autres pays, ce sont des commissions parlementaires qui passent au crible le choix de candidats, qui examinent à la loupe leurs profils pour voir s'ils répondent ou non aux critères exigés par le poste en question. Et surtout s'ils en ont le gabarit.
Elle est révolue l'époque où des décideurs faisaient la pluie et le beau temps en élisant pour service rendu ou par un quelconque penchant parental, des hommes dont la seule distinction, n'est ni le diplôme, ni encore moins l'expérience, mais la seule soumission au chef!
Ces «sous-marins» de la République torpillent ainsi le rêve de tout un peuple.
Et c'est là où commence tout le «mal algérien» avant de contaminer d'autres secteurs stratégiques.

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أساطير

من المدين ومن الدائن لجبهة التحرير!؟

جمال ولد عباس الأمين العام لجبهة التحرير الحالية، قال في تجمع نشطه ببجاية منذ أيام، في إطار الحملة الانتخابية، إن الشعب الجزائري مدين لجبهة التحرير بالاستقلال.
ربما يعتقد الرجل أنه ما دام هو الأمين العام للجبهة فإن الجزائريين مدينون لشخصه أيضا، ونسي أن أفالان الثورة دفن تحت ركام الفساد الذي تقوده عصابة الأفالان الجديد.
نعم الشعب الجزائري مدان لجبهة التحرير ليس فقط بالاستقلال الذي أسأنا استغلاله مثلما أسأنا في حق الجبهة رد الجميل، فقد أعطتنا الجبهة بن مهيدي العظيم، وأعطيناها ولد عباس، أعطتنا عبان رمضان وأعطيناها سعداني، أعطتنا الزهرة ظريف وحسيبة بن بوعلي، وأعطيناها سليمة عثماني وعقيلة رابحي، أعطتنا حاملات النار، وأعطيناها حاملات العار، أعطتنا رجالا ينقلون أموال الثورة من الحدود إلى الحدود ولا ينقص منها سنتيما واحدا، وأعطيناها عصابة تتاجر بسجلها التاريخي الحافل بالبطولات مقابل بيع الجزائريين نوابا يشترون ترشيحاتهم بالملايير.
نعم نحن مدينون لجبهة التحرير التاريخية عندما تركناها في متناول كل من هب ودب، في متناول لصوص، مسخوا تاريخها وقزّموا ثورتها العظيمة وجعلوا منها غطاء للنهب والكسب.
أين أنتم من الجبهة التاريخية يا ولد عباس، كل من تمثلهم، الجبهة التي كانت تقطع الأنوف والشفاه لكل من خالف تعليماتها في منع التدخين والشمة، و”تطورق” أي تعدم الخونة لمجرد شك، لأن المهمة العظيمة التي كانت تقوم بها وهي إنجاح ثورة بحجم ثورة نوفمبر وحمايتها من البياعة والحركى، لا تسمح بالتهاون، تلد اليوم العصابة تلو العصابة، وتشرف على نهب المال العام وتبييض اللصوص مثلما بيضت شكيب ومن معه. فهل كانت جبهة الرجال، جبهة بوضياف والدا الحسين، ستسكت عما فعله أبناؤك بملف الترشيحات النيابية ويطوى ملف الفساد وكأن شيئا لم يكن؟
نعم نحن مدانون للجبهة لأننا لم نصنها ولم نجبر السلطة على حلها وإحالتها على المتحف، وتركناها سجلا تجاريا لأبناء وأحفاد الحركى، فعلوا بها ما لم يجرؤ أسلافهم على فعله، تلطيخ سمعتها وكرهوا الجزائريين فيها، لأن اسمها صار مرادفا للفساد.
لكن من سيسدد دين الجزائريين الذين احتضنوا الجبهة وثورتها وعانوا الويلات على يد الجيش الفرنسي حفاظا على أسرارها، مثلما نصح بذلك بن مهيدي “ألقوا بالثورة إلى الشارع يحتضنها الشعب”؟
حدة حزام
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(7 )

1 | عبد الله | المملكة المغربية 2017/04/17
جبهة التحرير الوطني برجالاتها ممن تفضلتِ بذكر بعضهم وممن لم تذكري كرمضان رمضان والكاديري الحسين على سبيل المثال لا الحصر طبعا، كانوا رجالا أفذاذا بحق خدموا الثورة الجزائرية وخدموا التربة الجزائرية بصدق لا نظير له، وكانوا أوفياء لمبادئ الحق والعدل والوحدة، ولم يكونوا يفرقون في مواجهة الظلم والعدوان والطغيان إلى جانب إخزانهم المغاربة وبالتأكيد التونسيين أيضا في تلاحم وتعاضد عجيبين، وكانوا جميعهم - جزائريون ومغاربة على وجه الخصوص - يستشرفون المستقبل في الوحدة والتكتل ضد المستعمر وضد الاستعمار سواء الفرنسي أو الإسباني للعيش معا في كنف الوحدة والاندماج وفي ظل مبادئ القيم والروابط المشتركة دينيا وتاريخيا واجتماعيا، ولقد كان والدي رحمه الله أحد رجال المقاومة الذين لم يفرقوا في مواجهة الاستعمار (بين الضرب والتضحية) بين وطنه الأم المغرب وبين وطنه الثاني الجزائر أي والله، ولم يكن يوما يتوقع أن تنحو الجزائر في اتجاه معاداة المغرب والتربص بوحدته الترابية والوطنية..!
2 | hoho افلاني حتى النخاع | skikda 2017/04/17
يا ولد عباس لقد اشقطوا حكومة الافلان (بلخادم) في 2007 بفيلم دراماتيكي وبعد 10 سنوات يريدون فيلم اخر ....اللهم لا تكون هناك دماء....
3 | صالح/الجزائر | الجزائر 2017/04/17
أظن أنه إذا سئل الجزائريون إلى من تميلون وتصدقون ؟ الإنشاء ( رقم 1 ) : أنا " جمال ولد عباس مجاهد محكوم عليه بالإعدام ولدي الوثائق المثبتة وسأعرضها على من يهمه الأمر داخل مكتبي بالعاصمة " ، أو التاريخ الحقيقي ( رقم 2 ) : أنا المجاهد عبد القادر عبيد ، المكنى البركشيري " انطلاقا من مبدإ أن النحل يعرف بعضه بعضا باعتباره يعيش في خليه واحدة ، فإنني كمناضل منذ الساعات الأولى من الثورة في ولاية عين تموشنت ، لا أذكر لك أية مساهمة في الثورة " . " كل ما قدمه بشأن نشاطاته المزعومة كمجاهد ، ليست في نظري ، سوى افتراءات محضة ... ينسب لنفسه قيمة ليست له ، وهو ما يدعوني وكل مجاهدي المنطقة إلى أن نقف ضد هذا السلوك المتجرّد من الأخلاق " . هو " ... حر في أن يدّعي ما ليس له .. لكن من جهتي سأصحّح أكاذيبه الوقحة ... يقول إنه التقى العربي بن مهيدي ورابح بيطاط في عين تموشنت . ولأنني أنا شخصيا استقبلت واستضفت في بيتي ، بشهادة مجاهدي ولاية عين تموشنت ، هذين الرجلين الكبيرين ، العربي بن مهيدي ورابح بيطاط ، فإنني أضعك أمام تحدّ ... وأطلب منك أن تذكر لي اسم مجاهد واحد يقول لنا شيئا على لقاءاتك مع هذين المناضلين الكبيرين ويذكر لنا الظروف التي حدثت فيها هذه اللقاءات . أضعك أيضا في تحدّ آخر، وهو أن تثبت صحة وثيقة الحكم بالإعدام عليك ، التي عرضتها أمام الصحافة " . " قلتَ بعدها إنك حملت السلاح في الفاتح نوفمبر 1954، أذكر لنا إذا أسماء رفقائك في السلاح وفي أية منطقة كنت تنشط . أراهن بشرفي على أنك لن تجيب أبدا على هذا السؤال . عار عليك . سأختم وأقول للسيد ... بما أنك ترأس حزبا كبيرا، أدعوك لأن تخلص في خدمة هذا الحزب وأن تسعى لذلك بشرف ، وأن تخدم وطنك كوطني خالص وليس كمجاهد مزيف " . فإنهم سوف لا يصدقون ( الأول ) ، وإنما ( الثاني ) .
لماذا ؟ .
لأن الكلمة إذا خرجت من القلب وقعت في القلب ، وإذا خرجت من اللسان لم تتجاوز الآذان .
لأن الحديث يقول : " كلكم راع وكلكم مسؤول عن رعيته ، ... ، والرجل راع في أهله وهو مسؤول عن رعيته " ، والأمين العام ، الذي لم يقدر أن يكون راعيا لأهله ومسئولا على تصرفاتهم ، المسيئة لتضحيات الشهداء والجاهدين الحقيقيين ، للحزب الذي يتكلم باسمه وللجزائر قاطبة ، لا يستطيع أن يكون راعيا ومسئولا على تراث مات من أجله خيرة أبناء الجزائر .
ولأن المواطنين لا يثقون في كل من هب ودب ولا يقرأ عواقب تصريحاته الشعبوية مثل :
- " بوتفليقة رئيسًا مدى الحياة " .
- " إذا صوّتوا علينا فسنرفع التجميد عن المشاريع التي جمّدتها الحكومة في ولايتكم! " .
- " أقترح خمسة وزراء من المنطقة " إذا انتخب البجاويون على 5 برلمانيين من حزب الأمين العام للحزب .
...
4 | medmed | alger 2017/04/17
يعطيك الصحة. كلام رزين. يشفي الغليل.
EL-BAYDHI
2017/04/17
...عندما أعطتنا الجبهة عبد الحميد مهري...وشن المرحوم حربا على النفاق وساند الحق إلى أن اسقطه تآمر أمثال ولد عباس و حجار و بلعياط و المخابرات......كنت تكتبين ضده....
6 | احمد بوجلال | الجزائر 2017/04/17
لا فض فوك لن يستطيع اي متدخل ان يوفي اكثر مما قلت ولو كان الشهداء انفسهم
7 | م ح | الجزائر 2017/04/17
الشعب الجزائري مدين لجبهة التحرير التي كان ضمن صفوفها عبد مهري وحسين أيت أحمد وأحمد بن بلة وبن يوسف بن خدة سليمان عميرات وبقية القيادات الثورية التي خرجت من الجبهة وأسست أحزاباً فيما بعد، ما يعني أن جبهة التحرير ليست ملكاً للقيادة الحالية ولا لما يسمي حالياً بالمناضلين في جبهة التحرير الوطني، الذين لا يملكون من النضال إلا اسمه.فجبهة التحرير التي لها فضل على الشعب هي الجبهة التي قادت الكفاح التحرري الذي كانت نتيجته استرجاع الاستقلال السياسي الذي لم يتبعة لا استقلال اقتصادي إذ نحن أكبر سوق للمنتجات الفرنسية في أفريقيا ولا استقلال ثقافي، إذ أننا خدمنا الفرنسية ونحن مستقلون سياسيااكثر مما خدمناها ونحن تحت الاستعمار.وجبهة التحرير التي لها فضل أقل هي الجبهة التي كانت تقود البلاد إلى غاية 1988، حيث كانت لا تسمح بالوصول للمسؤولة لمن هب ودب، فكانت المسؤولية لا تمنح لطالبها وتعاقب من اسندتها له إن هو رفضها، وكان المناضلون يناقشون القضايا ويكشفون الفساد والمفسدين، ويستطيعون عزل المسؤول في الحزب إن رأوا فيه ما يوجب عزله، وكانت الجبهة يوم كانت جبهة، تعقد مؤتمرات على كل الستويات في دورات منتظمة لمناقشة القضايا المختلفة، وتختار للمسؤوليات أكفأ المناضلين وأكثرهم إخلاصاً للوطن واكثرهم مصداقية عند المناضلين والمواطنين، فكان خدمة الوطن والمواطن أولى من أي شيء آخر.بينما الجبهة الحالية التي يقول ولد عباس أن لها فضل على الجزائريين فاصبحت القيادة فيها هي التي تحاسب المناضلين واصبحت تعزل المنتقدين وتختار للمسؤولية الأكثر ةولاء لها بدلاً عن الأكثر كفاءة، واصبحت قوائم الترشيحات توضع بعيداً عن اعين المناضلين الذين كانوا زمان يجتمعون على مختلف المستويات لتحديد القائمة، فاصبح بامكان شخص أن يضع قائمة للمجلس البلدي أوالولائي اوالوطني.ومع ذلك تنسب تلك القوائم للجبهة ولمناضلي الجبهة، فنتج عن ذلك أن فقدت الانتخابات بريقها الذي تسعى مختلف الاحزاب الى استعادته، والذي لن يتم قبل العودة للنضل الحقيقي والمناضلين الحقيقيين في اتخاذ القرارات.

النصر تقف على بقايا ترميمات لم تكتمل بمسجد سيدي لخضر


الردوم تطمر منبر  ابن باديس بقسنطينة!
تحوّل مسجد "سيدي لخضر" الواقع بقلب المدينة القديمة بقسنطينة، و الذي كان العلامة عبد الحميد بن باديس يُدّرس طٌلاب العلم بين جدرانه العتيقة، إلى مجرد أطلال تئنّ تحت بقايا ورشات ترميم لم تكتمل، فقد صار المَعلم بناية متهالكة لم تعُد تصلح إلا كمأوى لطيور الحمام و القطط، و هو وضع كارثي وقفت عليه النصر بحسرة، و تنقله من خلال هذا الروبورتاج الذي يأتي في ذكرى رحيل مُجدّد النهضة و أحد أبرز الشخصيات العلمية بالجزائر.
مسجد سيدي لخضر الواقع في قلب المدينة القديمة بقسنطينة، بناه، سنة 1743، الباي حسن بن الحسين الملقب بأبي حنك، و قد استغلّه العلامة عبد الحميد بن باديس من أجل تدريس التلاميذ منذ سنة 1914 و إلى غاية وفاته في 1940، بعدما رفض المستعمر منحه تصريحا باستغلال «الجامع الكبير».. المسجد أنجز بإتقان كبير وسط البنايات العتيقة، حتى أن مدخله الرئيسي المؤدي إلى بيت الصلاة، لا يختلف كثيرا عن أبواب المنازل المجاورة له، و قد لا ينتبه إليه إلا سكان المدينة القديمة الذين خبروا أزقتها العتيقة.
عندما وصلنا للمسجد، وجدنا أنفسنا أمام بناية مال لون جدرانها الخارجية إلى السواد من شدة اتساخها، و تبدو للناظر أنها لم تُدهن منذ سنوات طويلة، فيما لا تزال مُعلقة في مدخلها، لافتة رخامية تشير إلى أن هذا المعلم كان ذات يوم شاهدا على انتفاضة المسلمين ضد اليهود لاعتدائهم على المقدسات الإسلامية، في 5 أوت 1934، لكن ما أثار انتباهنا عبارة "ممنوع السباب" التي يظهر أن بعض السكان لجأوا إلى كتابتها على الحائط احتراما لقدسية المكان.
حاولنا البحث عمّن يمكنه أن يدلنا من السكان إلى الشخص المكلف بحراسة مسجد سيدي لخضر، و الذي قد نجد عنده مفتاح البوابة، لكن تفاجأنا بأن لا أحد من الجيران يملك المفاتيح، إلى أن صادفنا أحدهم، و هو شاب اسمه طارق قال لنا بأنه و بحكم أنه يعيش قرب المسجد، أخذ على عاتقه مسؤولية حمايته و منع تخريب ما تبقى منه، عن طريق سدّ المداخل الفرعية للمسجد بالوسائل المتاحة أمامه، و لمساعدتنا على دخول المكان من جهة المائضة، كان على طارق أن يزيح نقالة يدوية "برويطة» و بعض الأغراض الصلبة، التي وضعها، ليس للحفاظ على المسجد فقط، بل أيضا لمنع اللصوص من التسلل إلى داخله و السطو عبره على السكنات
و المحلات الملاصقة.


آيات قرآنية مُحاصرة بين الرّكام و الغبار

قبل دخول المسجد، كنا على علم بأن دراسات الترميمات التي بدأت على مستواه في إطار تظاهرة قسنطينة عاصمة للثقافة العربية، قد توقفت منذ قرابة 3 سنوات على غرار ما لحق بـ 28 موقعا آخر، بين مساجد و زوايا و شوارع و حمامات و مطبعات و مقاهٍ، و ذلك بسبب المشاكل التي صادفتها مكاتب الدراسات فيما يتعلق بالصفقات، لكن لم نتوقع أننا سنكون شاهدين على وضعية كارثية طالت أحد أهم المعالم التاريخية بالمدينة القديمة.. وجدنا أنفسنا وسط بناية يملؤها الركام المتناثر في جميع الزوايا، و بين جدران تمت تعريتها و تقشيرها دون أن يُكتب لها أن تُرمّم، فيما بقيت بعض الأجزاء على حالها، فكانت الزخرفات لا تزال منقوشة على الرخام المسمى محليا "الزلايج»، و الذي يُعرف بأشكاله الملونة و المميزة للهندسة العثمانية و الإسلامية، فيما كتبت بانتظام عبارات و آيات قرآنية زيّنت الجدران و لاحظنا أن بعضها لا يتطابق مع ما وُجد على الحائط بعد تقشيره، بما يوحي أن الترميمات السابقة غيّرت مضمون الكتابات.
لاحظنا أيضا أن البلاط اقتُلع دون أن يُعاد، أما الأعمدة الخشبية و المعدنية التي وضعها مكتب الدراسات، فكانت لا تزال منصبة بكثافة، حتى أن بعضها سقط أرضا فوق الغبار و الأتربة المتراكمة، و لم نستغرب عندما وجدنا وسط كل هذا المشهد قططا تتجوّل بالمكان، و يبدو أنها تعوّدت القفز من النوافذ الصغيرة التي كانت مفتوحة على الهواء، بعدما تُركت دون تغطيتها بسياج يعوض الإطارات التي تم نزعها، ما لفت انتباهنا هو الحفر الكثيرة التي كانت بالمسجد، و التي قال لنا طارق إن مكتب الدراسات تركها على هذه الحال دون ردمها على الأقل، و قد اكتشفنا أن بعض هذه الحفر امتدّت إلى عمق كبير تحت الأرض، و يظهر أنها تأخذ إلى دهليز يقع أسفل البناية.
ولحسن الحظ فإن يد العبث لم تمس المحراب الخشبي الذي كان يُدرس العلامة عبد الحميد بن باديس الطلبة من عليه و هم متحلّقون حوله، فقد ظلّ بلونيه الأخضر الفاقع و البني و كلمتي "السلام" و "المؤمن" المنقوشتان أعلاه، في مكانه شامخا و كأنه يرفض محو ما تبقى من ذاكرة واحد من أهم قامات الجزائر، لكن المشهد المحيط به كان مُحزنا إلى درجة الإحباط، و نحن نرى مكانا يُفترض أن يتحوّل إلى متحف، في هذه الحالة المزرية التي تُنذر بوقوع تلك البناية المتهالكة، أصلا، في أي وقت، ليسقط معها ما تبقى من معالم المدينة.


هكذا يرقد من بنى المسجد و تُركن طاولة ابن باديس!


تجولنا بين حجرات المسجد بصعوبة بسبب الألواح الخشبية و مخلفات الترميم التي كانت مرمية في كل أرجائه، إلى أن وجدنا في إحدى غرفه ما يبدو أنها أغراض المسجد التي تقرر تخزينها في عجل قبل انطلاق دراسات الترميم، و قد كانت عبارة عن دلاء و قنينات ماء جافيل و بعض المعدات.. اصطحبنا طارق إلى الغرف العلوية التي يُقال إن عبد الحميد بن باديس كان يُدرس فيها التلاميذ، فوجدناها أنقاضا هي الأخرى، و تفاجأنا أكثر بوجود زرابٍ و أغطية تخصص عادة للأضرحة و كذا شاهدي قبر يظهر من الكتابة المدونة عليهما، أنهما انتُزعا من ضريح الباي حسن بن الحسين الذي بنى المسجد و تولّى حكم قسنطينة بين سنتي 1754 و 1763، حسبما كُتب في مدخل الجامع.
و قد وجدنا في هذا الطابق ضريح الباي حسن بن الحسين, و بجانبه ما يبدو أنه قبر أحد أفراد عائلته، و ذلك وسط الحفر و الرّكام و دون أدنى مراعاة لحرمات الموتى الذين لم يسلموا هم أيضا من هذا «التخريب» مثلما يصفه السكان.. طارق أخبرنا أن الطابق كان يُخصص، من قبل، لإمام المسجد للعيش فيه مع عائلته، لكنه أخرج منه بسبب الترميمات قبل 3 سنوات، لتتدهور وضعيته بشكل كبير، حتى أن الطاولة الخشبية التي يُقال إن ابن باديس كان يستعملها، وجدناها مرمية وسط أكوام من الألواح الخشبية و قد كُسر اثنان من أرجلها، حيث لم يتم جمعها مع الأغراض التي كانت موجودة في المسجد، ربما جهلا بأهميتها!

حتى شجرة العنب لم تسلم!

الصعود إلى المئذنة كان أصعب بكثير، فقد كانت سلالمها الخشبية ممتلئة بفضلات طيور الحمام التي اتخذت من المكان بيتا لها، إلى درجة أنها شّكلت طبقة سوداء علقت فيها أحذيتنا، و أكثر ما يثير الدهشة، هو تحوّل الدرج إلى حاضنة لأعشاش هذه الطيور، حتى أننا وجدنا بعضا من بيضها هناك و اضطررنا للصعود بحذر حتى لا نفقسها عن غير قصد، بعدما طارت أسراب الحمام التي أزعجها وجودنا في مكان مقدس تحوّل بسبب إهمال البشر، إلى مأوى للحيوانات.
بلغنا آخر المئذنة، لنجد أنفسنا نستنشق هواء بلا غبار هذه المرة، و أمام مشهد بانورامي مُبهر، يمتد من أزقة و بيوت المدينة العتيقة إلى مشارف المنصورة و عين الباي و بكيرة، مرورا على الجسر العملاق «صالح باي» و نصب الأموات و المآذن التي تشق السماء.. وسط كل هذه المناظر الآسرة التي لا نجدها إلا في قسنطينة أم الحواضر، كان ضجيج الأطفال و الباعة، منسجما مع صور أسقف القصدير المتهالكة و تلك النساء و هن يسابقن غروب الشمس لنزع الغسيل من على السطوح التي كانت القطط تشاركهن فيها.. استيقظنا من جمال هذا المشهد على صوت مرافقنا طارق و هو يحدثنا عن بشاعة واقع، يُخبر بأن حتى شجرة العنب المزروعة في المسجد منذ عقود، لم تعد ثمارها سخية على المصلين و الأطفال، فقد ماتت و تحوّلت إلى أعواد يابسة غطاها الغبار. خرجنا من مسجد سيدي لخضر مُثقلين بالحسرة، و كلّنا أمل في أن يستعيد جماله و مكانته التي يستحقها، و ذلك بتحرك جاد و مستعجل من السلطات المعنية من أجل استئناف ترميمات تُراعي خصوصيته التاريخية، قبل أن ينهار ما تبقى من مسجد كان ذات يوم شاهدا على جزء هام من الحياة العلمية و الفكرية لعلامة أخرج آلاف الطلبة من غياهب الجهل إلى أنوار العلم.
روبورتاج: ياسمين بوالجدري

Constantine : Encore un éboulement sur la route de la Corniche

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le 10.04.17 | 12h00 Réagissez
Constantine : Encore un éboulement sur la route de la Corniche


La route de la Corniche, entre Constantine et Hamma Bouziane, de plus en plus fréquentée — depuis que les poids lourds sont interdits d’emprunter la descente d’El Ménia —, est devenue particulièrement périlleuse en raison des grosses pierres, un phénomène récurrent ces dernières années, qui déboulent des énormes falaises qui la surplombent. Celles-ci percutent violemment la route, emportant par endroits une partie du parapet avant de finir dans le précipice, comme cela s’est produit jeudi passé sans faire, heureusement de victimes ni de dégâts matériels, nous ont assuré les services de la protection civile à Constantine.
Devant ce danger permanent qui menace les piétons et les automobilistes, la direction des travaux publics, a passé, nous l’a affirmé un de ses techniciens, plusieurs dispositifs en revue : mur de soutènement, filet, ou carrément libération, après repérage, des blocs qui risquent de se détacher de leur base branlante au moyen de faibles charges explosives.
«Si cette dernière option est retenue, il y aura tout un protocole à respecter pour écarter tout danger pour les véhicules et les piétons», précise-t-on. Interrogé sur les causes de ces éboulements, notre interlocuteur explique qu’«ils sont dus à un phénomène de gélifraction. Les eaux de pluie infiltrées dans le substrat rocheux gèlent par basses températures et font éclater la roche, laquelle finit par se détacher au bout de quelques années et rouler vers le ravin. Dans leur course, il arrive que ces pierres de tous calibres s’écrasent sur la route de la corniche». Sur un parcours long de 3 km, les usagers appréhendent un éboulement à chaque passage.
Les chutes de pierres de gros calibre et de rochers sont d’ailleurs fréquentes. L’éboulement qui s’est produit jeudi passé et qui provoqué la fermeture pendant près de deux heures de la route de la Corniche a d’abord été précédé par une petite pluie de pierres, assurent des témoins oculaires. C’est un miracle si l’on ne déplore pas de dommages matériels ou corporels.

F. Raoui

دربال يأمر المترشحات بنشر صورهن في ظرف 48 ساعة

آخر تحديث : الإثنين 17 أبريل 2017 - 7:21 مساءً
دربال يأمر المترشحات بنشر صورهن في ظرف 48 ساعة
هددت الهيئة العليا المستقلة لمراقبة الانتخابات، الأحزاب السياسية والقوائم الحرة المشاركة في تشريعيات الرابع ماي القادم، بإلغاء قوائمها الانتخابية التي لا تتوفر على صور المترشحات النساء وإقصائها من السباق الانتخابي، وأمهلتها 48 ساعة فقط لاستدراك هذا التجاوز الذي وصفته بـ”الخطير” و”المخالف” للأعراف والقوانين الجزائرية.
تدخلت هيئة دربال أمس، لوضع حد للجدل الذي أثارته ظاهرة إخفاء بعض المترشحات للسباق الانتخابي القادم صورهن من على الملصقات الإشهارية للقوائم الانتخابية تحت ذريعة “العادات والتقاليد”، وكانت البداية من ولاية برج بوعريريج، حيث أخطرت الهيئة 5 تشكيلات سياسية تتعلق بجبهة القوى الاشتراكية والاتحاد من أجل النهضة والعدالة والبناء والجبهة الوطنية الجزائرية والجبهة الجزائرية للتنمية والعدالة وحزب النضال الوطني، لاستدراك هذه التجاوزات بعد أن ثبت عدم كشف مرشحاتهم عن وجوههن.
وأكد المنسق الولائي للهيئة العالية لمراقبة الانتخابات التشريعية حسان النوي، أمس، أنه سيتم إلغاء القوائم الانتخابية التي لا تظهر فيها صور مترشحات ببرج بوعريريج، مشيرا إلى أنه تم منح مهلة 48 ساعة أمام الأحزاب المعنية بذلك لاستدراك ذلك، وذلك بعد إخطار متصدري القوائم للأحزاب المعنية.
ولم تكتف الهيئة العليا بمراسلة الأحزاب السياسية والأحرار المتورطين في هذه الظاهرة التي أثارت جدلا في مواقع التواصل الاجتماعي وفي أوساط المتتبعين للشأن السياسي باعتبارها سابقة في تاريخ الانتخابات البرلمانية في الجزائر، حيث سارعت مصالح دربال لإبلاغ وزارة الداخلية والجماعات المحلية بذلك لاتخاذ الإجراءات القانونية التي تستدعيها مثل هذه الحالات التي تندرج ضمن التجاوزات الخطيرة وغير المسموح بها  قانونا ومخالفة لكل الأعراف والقوانين التي يحفظها الدستور الجزائري للمرأة لاسيما أن المرأة المترشحة لهذه الانتخابات ستمثل الشعب في المجلس الشعبي الوطني المقبل ومن حق المواطن أن يتعرف على من سيصوت عليه.
ولم تقتصر ظاهرة “تخفي” المترشحات التي شهدتها العديد من الولايات خلال الحملة الانتخابية، كما اعتقده الكثيرون على الأحزاب ذات المرجعية الإسلامية، بل امتد لأحزاب أخرى، كالأفافاس والتحالف الوطني الديمقراطي وحزب العدل والبيان، التي سارع أصحابها لإظهار الحجج على “فعلة” مرشحاتهم، فمثلا رئيس التحالف الوطني الجمهوري بلقاسم ساحلي الذي استبدل صورة لمرشحة له في ولاية بومرداس بصورة ظل قال إن العادات والتقاليد والوضع الاجتماعي منع كشف وجه مرشحته تحت “الإكراه”، وهي التبريرات التي لم تقنع الكثيرين الذين تساءلوا عن الدور الذي ستلعبه المترشحات في البرلمان ومقابلة الناخبين ونقل انشغالاتهم للطاقم الحكومي، وهن لسن قادرات حتى على إظهار وجوههن لأبناء بيئتهن، أم أنهن سيلجأن لطريقة جديدة ستكون هي الأخرى سابقة في تاريخ البرلمان الجزائري؟
وكانت الهيئة قد سجلت تجاوزا للأحزاب السياسية خلال الأيام الأولى للحملة الانتخابية تتعلق أساسا بالاستعمال العشوائي للملصقات الإشهارية الخاصة بالقوائم الانتخابية، فيما لم يتم تسجيل أية خروقات تتعلق باستغلال المترشحين لدور العبادة والمقابر والأضرحة وحتى الرموز التاريخية.
بالمقابل، سجلت أول أمس ارتياحها للأجواء التي جرت فيها الحملة خلال أسبوعها الأول، داعية المترشحين إلى الالتزام بالقانون والابتعاد عن المخالفات والتجاوزات القانونية، كما أشادت بالتعاون والتفهم الذي أبدته الأحزاب السياسية وقوائم المترشحين الأحرار، فضلا عن مختلف وسائل الإعلام من أجل تجسيد المفاهيم القانونية والخلفيات السياسية للحملة الانتخابية والتي تتمثل في إبراز البرامج الانتخابية التنافسية وفسح المجال بعد ذلك للناخب الجزائري كي يقول كلمته بعد دراسة فحوى هذه البرامج والمفاضلة بينها.



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http://www.elhayatonline.net/article72012.html

في اليوم الثامن من عمر الحملة الانتخابية

الأفلان يواصل "التحرّش" بالأرندي والأخير يقطع عليه الطريق

رغد. ح
الاثنين 17 أفريل 2017 100 0
يتواصل مسلسل الحرب "الانتخابية" بين الأحزاب السياسية سيما منها أحزاب الموالاة، والتي جعلت من الحملة فضاءً للتراشق بالكلام أكثر منه للتنافس بالبرامج، فالأفلان يصرّ على الرد على الأرندي، هذا الأخير الذي يحاول غلق الطريق أمام الأول من خلال التركيز في خطاباته في كل مرّة على رمز من رموز الدولة من رئيس الجمهورية إلى الجيش إلى ثورة نوفمبر، في حين أعطت الأحزاب الأخرى أهمية في اليوم الثامن من الحملة الانتخابية للجانب الاقتصادي.
فالأمين العام لجبهة التحرير الوطني، جمال ولد عباس، عاد للتذكير مجدّدا، أنّ الرئيس، بوتفليقة، رئيس جبهة التحرير الوطني قبل أن يكون رئيسا للجزائريين حيث قال "عبد العزيز بوتفليقة هو رئيس كل الجزائريين ورئيس جبهة التحرير الوطني قبل كل شيء ولا يستطيع أحد إنكار هذا والأفلان وفية له’’، مذكرا أنّ "بوتفليقة هو من أنقذ الجزائر أمنيا بسياسة الوئام والمصالحة الوطنية".
أمّا الأمين العام للتجمع الوطني الديمقراطي، فراح هو الآخر للحديث عن الرئيس بوتفليقة والمصالحة الوطنية، مشدّدا على ضرورة الوقوف إلى جانب الجيش الوطني الشعبي للحفاظ على أمن واستقرار البلاد.
أمّا الأمينة العامة لحزب العمال، لويزة حنون، إلى جانب رئيس الحركة الشعبية الجزائرية، عمارة بن يونس، فركّزا على الجانب الاقتصادي، الإصلاحات، محاربة الفساد، الديمقراطية، وأكدا على أنه لابد من إحداث تغيير شريطة أن يكون سِلميا بعيدا عن العنف.
هذا وأجمعت كل الأحزاب السياسية على أنّ موعد 4 ماي القادم فرصة للجزائر، ولابد من استغلالها عن طريق التصويت بقوة.
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      ام بطاطة الجزائرية



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La poste "perd les pédales"

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Contradictions. Iman Houda Feraoun était jeudi dernier au Sénat. Elle a répondu à une question d'un Sénateur sur la nouvelle carte de paiement électronique «Edahabia» lancée en décembre dernier et dont l'utilisation rencontre quelques problèmes. Pour la ministre, «les distributeurs automatiques de billets seront remplacés par d'autres plus adaptés à la nouvelle carte». Tout en appelant «les clients à se rapprocher des bureaux d'Algérie Poste pour mettre à jour leurs données personnelles» en prévision de ce changement de DAB (distributeur automatique de billet). Elle a donné le chiffre de «7 millions de clients» détendeurs de l'ancienne carte. Jusque-là, on comprend que les nouvelles cartes sont incompatibles avec les DAB actuels qui vont, donc, être changés. Malgré la clarté de ses propos, nous ne sommes, malgré tout, pas sûrs d'avoir bien compris. En effet, au début du mois de mars qui vient de s'achever, la même ministre a affirmé à la Radio Chaîne 3 sur ce même sujet, «il suffit d'un clic et on basculera tous les DAB et tous les GAB (guichet automatique bancaire) sur la nouvelle carte». Il n'était pas question de changer les DAB, mais de les faire «basculer». Elle a même précisé que l'opération se réduisait à un simple «clic». Laquelle des deux versions est la bonne? celle qui a été avancée devant les sénateurs à un coût non négligeable au moment où l'Etat compte ses sous. Il faut savoir qu'il y a actuellement, selon le P-DG d'Algérie poste, 1162 DAB en service dans les bureaux de poste. S'il fallait les changer cela coûtera la bagatelle de près de 40 millions d'euros sachant que le prix unitaire est d'environ 35 000 euros sur le marché international. Sans l'entretien et donc sans la maintenance. Et puis surtout, a-t-on idée de commencer par distribuer de nouvelles cartes et ne penser qu'après à la compatibilité des équipements? Il faut peut-être ajouter l'amortissement d'un tel investissement. Puisqu'on se dirige vers le e-paiement (paiement en ligne) voire même vers le m-paiement (paiement par la téléphonie mobile) qui est la préférence de Mme Feraoun comme elle l'a exprimé à la Radio nationale le 16 février 2016, il faudra prendre en considération la baisse du «cash» que cela entraîne. Et donc moins de retraits de billets de banque. Raison pour laquelle les pays occidentaux réduisent actuellement leurs parcs de DAB. Croyez-le ou pas, nous ne sommes toujours pas sûrs d'avoir compris. Pourquoi? Au mois d'août de l'année dernière, le P-DG d'Algérie poste évoquait, à l'APS, l'installation de 600 nouveaux DAB. Le 5 mars dernier, le même responsable a annoncé à un journal en ligne que «462 DAB ont été déjà changés et 600 autres le seront prochainement». Ce qui devrait vouloir dire que 462 DAB sont déjà compatibles avec la nouvelle carte Edahabia. Ou que les 600 DAB annoncés l'année dernière sont les mêmes que ceux qui «le seront prochainement». Dans les deux cas, ce n'est plus le «cachet de la poste (qui) fait foi». Ce sont les discours!

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نصر تنقل الجانب الآخر من حياة العلاّمة عبد الحميد بن باديس

حرّر العقول و أنار الضمائر، فسلّح بالعلم و الدين أجيالا من الشباب و الشابات الذين حاربوا المستعمر الفرنسي و أخرجوه من الجزائر بثورة اندلعت بعد 14 سنة من وفاته، هو رائد النهضة الإسلامية العلاّمة عبد الحميد بن باديس، الذي لا يزال كل شبر من مدينة قسنطينة شاهدا على مروره. و بمناسبة ذكرى يوم العلم المصادفة لتاريخ وفاة العلامة، تعد النصر بورتريه عن الرجل تنقل من خلاله جوانب أخرى عن ابن باديس المعلم و الإنسان و الابن، و ذلك على لسان شقيقه الأصغر عبد الحق.
بعيدا عمّا نقله المؤرخون عن الحياة العلمية للعلاّمة عبد الحميد بن باديس، قرّرت النصر الغوص أكثر في الجانب الإنساني للرجل من خلال التحدث إلى أفراد عائلته، فكان لنا موعد مع شقيقه الأصغر السيد عبد الحق، الذي وافق على استقبالنا في منزل العائلة الواقع في حي الطابية بالمدينة القديمة، و تحديدا في الممر الذي أطلق عليه اسم جده «المكي بن باديس»، و ذلك رغم أنه كان في أوجّ التحضيرات الخاصة بإحياء يوم العلم المصادف لذكرى وفاة العلامة.

في بيت العلاّمة
بهذا المنزل الذي دخلناه عبر البوابة رقم 3 ذات اللونين الأخضر و الذهبي، قضى عبد الحميد بن باديس فترة مهمة من حياته و اتخّذ من إحدى غرفه معتكفا للنهل من العلم، و أحيانا للخلود إلى النوم لساعات قليلة جدا كان يخصصها لجسمه النحيل، و هو الذي قال في بيان أصدره سنة 1936 معتذرا عن قبول منصب المؤتمر الإسلامي الجزائري «أعلن لهؤلاء الإخوة و للأمة الجزائرية كلها أنني لست لنفسي و إنما أنا للأمة أعلّم أبناءها و أجاهد في سبيل دينها و لغتها».
المنزل لا يختلف عن السكنات التي تُعرف بها المدينة القديمة بقسنطينة و المتوارثة من العهد العثماني، فهو عبارة عن «دار عرب» بها «وسط الدار» الذي يتمثل في ساحة تتوسط المكان في شكل مربع، تُحاط به غرف موزعة بطريقة متناغمة على الطابقين الأرضي و الأول، و تصل إلى شرفاتها أعمدة لولبية و جدران لا تزال عليها تلك الزخارف ذات الألوان الناعمة و المتّسقة، فيما حافظ سكان المنزل على البلاط القديم الذي يميل لونه إلى القرمزي.
عبد الحق بن باديس رحّب بنا و رافقنا بخطى متثاقلة إلى غرفته المتواضعة، التي تستقبلك مع دخولها بصورة العلامة عبد الحميد بن باديس المُعلقة على الجدار و أسفلها بيانو قديم مُحاط بأغراض للزينة تأخذك معها إلى زمن الأصالة و العراقة، حتى الأفرشة و الأغراض لم تُستبدل بأثاث عصري و كانت منسجمة مع الديكور، و كأن الزمن لم يمضِ في ذلك المكان الذي تشتم فيه عبق كل ما هو عتيق داخل ما يشبه متحفا مُصغّرا.. قادنا الفضول لمحاولة الإطلاع على ما تبقى من الأغراض الشخصية لعبد الحميد بن باديس، لكن شقيقه الأصغر أخبرنا أن مفاتيح الغرفة التي توجد فيها تلك الأغراض، مع ابنته فوزية التي كانت مسافرة في بنغلاديش.. شعرنا بالخيبة و طرحنا على أنفسنا سؤالا لم نجد من يمكنه أن يجيبنا عنه: «ألا يستحق رائد النهضة بالجزائر أن يُبنى له متحف ينقل ذاكرته للأجيال؟».

نبغ في الزيتونة فدرس عاما عوض أربعة
السيد عبد الحق فضّل أن يبدأ حديثه بسرد حياة عبد الحميد بن باديس المُعلّم أو  «سيدي حامد» مثلما ناداه تلاميذه، ففي الوقت الذي كانت فيه العربية ممنوعة، و كان مصير حافظي القرآن و المتعلمين منحصرا بين الزوايا أو الهجرة أو التوظيف، قرّر والده محمد بن مصطفى، توجيهه منذ الصغر إلى اللغة العربية بالدراسة عند الشيخ المداسي و هو من أشهر معلمي القرآن آنذاك، حيث حفظ كتاب الله عندما أتمّ 13 سنة، و أمّ التراويح في الجامع الكبير لثلاث سنوات متتالية و عمره لم يتجاوز 16 سنة، بعدها قدمه الوالد للشيخ حمدان لونيسي لتعلم اللغة العربية.
و قد شاءت الأقدار أن يوافق الأب على اقتراح تقدّم به الشيخ حمدان لونيسي بسفر عبد الحميد لتونس لإتمام دراسته، و هو ما حدث بالفعل، حيث سافر إلى جامع الزيتونة الذي كان يُسمى وقتها «الجامع الأعظم»، و تحصل هناك على «شهادة الأهلية»، و الحقيقة، يضيف عبد الحق بن باديس، هي أن العلامة و بعد خضوعه إلى امتحان، سُجّل مباشرة في منتصف السنة الثالثة في جانفي من سنة 1910، لما لاحظه عليه علماء الزيتونة من نبوغ أهلّه إلى تجاوز عامين و نصف و الحصول على «شهادة التطويع» بعد سنة و نصف فقط من الدراسة عوض 4 سنوات، حيث أطلعنا السيد عبد الحق على مجلد صغير يحتوي على الشهادات التي كتبها علماء الزيتونة عن ابن باديس، و التي تضمنت إشادة بنبوغه و تمكنه.
بعد ذلك، ظلّ ابن باديس في تونس لسنة أخرى من أجل التمرّن، فاستزاد من العلم و اطلع على التقدم الفكري الذي كان حاصلا هناك مقارنة بالجزائر، ثم عاد لقسنطينة و سافر مجددا، لكن إلى المدينة المنورة، أين التقى بعدد من العلماء و المشايخ و من بينهم معلمه حمدان لونيسي، الذي عرض عليه البقاء في المدينة المنورة، غير أن ابن باديس فضّل العودة من أجل خدمة بلاده و انتشالها من الجهل، لكن ليس قبل السفر إلى عدد من دول المشرق للنهل أكثر من العلوم.
عند العودة و هو لا يزال في سن الخامسة و العشرين، كان ابن باديس قد قرّر أن يبدأ رحلة أخرى، ستكون هذه المرة رحلة لتنوير العقول و محاربة الجهل و نشر العلم، حيث شرع في أكتوبر 1914، في التدريس بالجامع الأخضر بقسنطينة، بمساعدة والده الذي حصل على تسريح على أساس إنشاء مدرسة للفرنسية و العربية و الحرف حتى لا يثير الانتباه، فأسس مدرسة التربية و التعليم التي تمنح شهادة الأهلية بعد 4 سنوات، و قد كان التعليم موزعا أيضا على مسجدي سيدي قموش و سيدي بومعزة الواقعين بالمدينة القديمة.

قصة التلميذ الكسلان و لحاف تونس!
و ُعرف عن الشاب عبد الحميد أنه كان ينبض بالنشاط و لا يكاد يتوقف عن العمل طيلة النهار، إذ و باستثناء الخميس و الجمعة، كان يتنقل يوميا من إحدى العمارات التي يقطنها أسفل ثانوية حيحي المكي، إلى الجامع الأخضر، ليبدأ تقديم الدرس الأول مباشرة بعد صلاة الصبح و يستمر في التعليم إلى غاية العشاء، يقول للنصر شقيقه عبد الحق، الذي تتلمذ على يد العلامة لثلاث سنوات متتالية منذ أن كان عمره 17 سنة، و هي مدة كان يُعامل فيها مثل باقي الطلبة و لم يلق خلالها أي تمييز لأنه أخ المُدّرس، حتى أنه و في إحدى المرات، يستذكر السيد عبد الحق، فضّل عبد الحميد بن باديس نصح أخيه، عن طريق الشيخ أحمد بوشمال، بمطالعة كتاب «كليلة و دمنة»، ثم كتاب من جزئين اسمه «حياة محمد» و مؤلّف يحمل عنوان «كمال أتاتورك»، فانتقل به، بذكاء، من قصص الحيوان إلى السيرة النبوية ثم السياسة.
و خلال السنوات الخمس و العشرين التي قضاها بين تفسير كتاب الله و التدريس بهمّة عالية، كان ابن باديس كثيرا ما يستغل يومي الخميس و الجمعة اللذين يُفترض أنهما مخصصان للراحة، للسفر إلى الولايات الأخرى و القرى من أجل الوعظ و فتح المدارس، أو للتنقل إلى مقر جمعية العلماء المسلمين الجزائريين بالجزائر العاصمة، و يقول شقيقه عبد الحق إن ابن باديس كان يذهب مساء الخميس و مباشرة بعد أداء صلاة العشاء بالجامع الأخضر، إلى محطة القطار بحي باب القنطرة مترجّلا، و يسافر من هناك إلى العاصمة التي يصلها صباحا، حيث يلتقي بالشيخ البشير الإبراهيمي و غيره من العلماء و يتابع شؤون الجمعية، ليستقل في مساء الجمعة القطار مجددا و يصل صباحا إلى ولاية قسنطينة لكي يستأنف الدروس.
و من الذكريات التي ظلّت عالقة في ذهن عبد الحق خلال فترة التتلمذ على يدي شقيقه، أنه و في إحدى المرات، انتبه العلامة عندما بدأ إلقاء الدرس الصباحي الأول، إلى تغيب أحد الطلبة ثم حضوره في الدرس الموالي، و بعد انتهاء الدرس استفسر منه عن سبب تخلّفه، ليجيب التلميذ بأنه لم يستيقظ باكرا، فقال له ابن باديس إنه عندما درس في تونس، كان يستعمل لحافا إذا غطى كتفه تتعرّى رجلاه، و إذا غطا رجليه تتعرى كتفه، فقط لكي لا يستغرق في النوم و ينهض باكرا، ثم خاطبه بلهجة الأب المُحبّ «إذا استمررت على هذا الحال أنصحك بمساعدة والدك في الفلاحة»، و منذ ذلك اليوم استوعب التلميذ الدرس جيدا و زادت همتّه، بل صار أول الحاضرين.
تدريس الفتيات في سوريا.. حُلُم دفنته الحرب!
وفي مجتمع محافظ أراده المستعمر الفرنسي أن يظّل غارقا في الجهل و البدع، تحدى عبد الحميد بن باديس الذهنيات السائدة وقتها و قرّر أن يُقحم المرأة الجزائرية في الحياة العامة من خلال التعليم، فشرع في تدريس الفتيات مجانا بمدرسة التربية و التعليم، حيث قال شقيقه عبد الحق إنه كان يحرص على ترك الباب مفتوحا أثناء تدريسهن و بحضور عمر بن شعلال الذي كان مراقبا بالمدرسة، و قد بدأ إقبال العائلات على تسجيل بناتهم بشكل تدريجي، إلى أن أصبح عددهن كبيرا يضاهي عدد الطلبة الذكور، حتى أن الدراسة في السنة الرابعة كانت مختلطة بين الذكور و الإناث، حيث كنّ يجلسن في المقدمة و الذكور في الخلف، و قد أكمل العديد منهن حياتهن بنجاح و أصبحن مديرات و تقلدن عدة مناصب، و من بينهن زهور ونيسي، أول وزيرة في تاريخ الجزائر المستقلة.
ابن باديس أراد لمشروعه أن لا يتوقف عند حدود قسنطينة، فتطلّع إلى ابتعاث الفتيات الدارسات في السنة الرابعة إلى سوريا، حيث وضع الخطوة الأولى بتوجيه رسالة في هذا الشأن إلى عادلة بيهم الجزائري، حفيدة الأمير عبد القادر التي كانت حينها رئيسة جمعية «دوحة الأدب» بدمشق، و لُقبّت بـ «أميرة الرائدات العربيات»، لما كان لها من دور مهم في إشراك المرأة في الحياة العامة و النضال ضد الاستعمار، ابن باديس بعث أيضا برسالة إلى شيخ الأزهر لتدريس الطلبة هناك، لكنها مشاريع لم يُكتب لها أن ترى النور بسبب اندلاع الحرب العالمية الثانية في سبتمبر 1939 ثم وفاته في 16 أفريل من سنة 1940، ليُتمّ الشيخ مبارك الميلي ما تبقى من أشهر خلال السنة الدراسية، ثم يتكفّل العربي التبسي بإكمال المشوار الذي بدأه العلامة في مدرسة التربية و التعليم.
رفض منصب «شيخ الإسلام» و حرّم الزواج بالفرنسيات
و لأن العلامة عبد الحميد بن باديس كان واعيا بضرورة انتشال الجزائريين من الضلالات و البدع التي كادت أن تنحرف بهم عن الإسلام الصحيح، قرّر دخول معترك الصحافة و بدأ من جريدة المنتقد التي أسّسها سنة 1925 و كان شعارها «الحق فوق كل أحد و الوطن قبل كل شيء»، و عنها قال لنا شقيقه عبد الحق أن 18 عددا فقط من هذه الجريدة صدر، حيث تم توقيفها عن الطبع عندما نشر فيها ابن باديس مقالا انتقد فيه الطُرُقية، مضيفا أن اختيار تسمية “المنتقِد” جاء لأن الزوايا كانت تعمل حينها بشعار “اعتقد و لا تنتقد”، فرد عليهم ابن باديس قائلا “انتقد قبل أن تعتقد”، لأنه كان يرفض كل ما يراه خاطئا و يُعبر عن ذلك دون خوف.ابن باديس أسّس مطبعة النجاح، ثم في 16 أفريل 1925 “المطبعة الجزائرية”، التي تقرّر تغيير اسمها إلى “المطبعة الجزائرية الإسلامية” لكي لا يتشابه مع مطبعة أخرى موجودة بالعاصمة، حيث طُبعت فيها الشهاب و البصائر و مجلات و جرائد أخرى، و في هذا الشأن أوضح السيد عبد الحق أن البلدية أخطأت بوضع لافتة تحمل عبارة “المطبعة الإسلامية الجزائرية” بهذا المعلم التاريخي، الذي لا يزال يشهد وضعا كارثيا سبق و أن تطرقت إليه النصر، و نجم عن توقف الترميمات منذ قرابة 3 سنوات.
يضيف السيد عبد الحق أن العلامة الذي أسس فيما بعد جمعية العلماء المسلمين الجزائريين سنة 1931، حرّم التجنس بالجنسية الفرنسية آنذاك، فقد رأى في ذلك تخلّ عن الدين و الهوية، كما حرّم الزواج بالفرنسيات و عدّه خضوعا للقوانين الفرنسية يمسّ أيضا الأبناء و يُبعد صاحبه عن الإسلام، و قد أصرّ ابن باديس على مواقفه التي كانت تنبذ كل ما يأتي من المستعمر، حتى أنه رفض عروضا قدّمها له الفرنسيون بأن يصبح “شيخ الإسلام” و مدير مدرسة.
و ما ساعد العلامة على الثبات عند مواقفه، يُردف محدثنا، هو أن والده كان قائما على جميع مصاريفه و لم يكن بذلك في حاجة إلى وظيفة، و في أحد أعداد جريدة الشهاب كتب ابن باديس كلمة عن أبيه محمد بن مصطفى قال فيها “أولا والدي الذي قاتني و حماني”، فهو الذي استطاع تدريس اللغة العربية بالجامع الأخضر رغم أنها كانت ممنوعة، و كل ذلك بفضل والده.
من محاولة قتل فاشلة إلى مصالحة تغلّبت على الخلافات
السيد عبد الحق بن باديس عاد بنا إلى محاولة الاغتيال التي تعرّض لها شقيقه العلامة سنة 1926  ردا على مقال انتقد فيه زاوية بن عليوة في مستغانم، ففي تلك الليلة المشؤومة و بينما كان ابن باديس عائدا من الجامع الأخضر إلى منزله، باغته شاب ترصّده متخفيا قرب أحد السلالم المتفرعة عن شارع العربي بن مهيدي، حيث ضربه على رأسه بسلاح يطلق عليه “سدر الدجاج” و يشبه السيف، ثم حاول إدخاله بالقوة إلى نفق قريب و ذبحه بسكين “البوسعادي”، لكن عبد الحميد بن باديس قاومه بشجاعة و بدأ يدفع الُمعتدي باتجاه الدرج و يصرخ، ليهرع السكان إلى نجدته و يمسكوا بالشاب، غير أن العلامة منعهم من إيذائه رغم أنه أراد قتله، و عن هذا الموقف الإنساني النبيل، ذكر السيد عبد الحق أن الطيب العقبي كتب قصيدة نشرت في جريدة الشهاب قال فيها:
كادوا به يسطون لو مكنتهم ***
                                    من قتله لسطوا به لولاكا
  لله موقفك العجيب بنهيهم ***
                           عن قتل من للقتل قد وافاكا
علّمتهم كيف التحمل للأذى ***
                                   فتعلموا درسا على بلواكا
يوم المحاكمة، قال ابن باديس إنه سامح الشاب، لكنه دعا إلى معرفة من سلّحه و دفعه إلى هذا الفعل الشنيع، قبل أن يُحكم عليه بالسجن لخمس سنوات و تُبيّن التحقيقات، حسب شقيقه عبد الحق، أن شيخه بزاوية بن عليوة هو من أعطاه “البوسعادي”، و طٌلب منه أن يذهب في اليوم الأول إلى الجامع الأخضر، ثم يقترب قدر المستطاع ليعرف من هو ابن باديس، و عند خروجه يتتبعه و يعرف مساره، لكي يذبحه في اليوم الموالي و يكون ذلك له بمثابة “التبرّك بذبح دجاجة”، فجاء ذلك الشاب متحمسا و اشترى تذكرة للذهاب، و أخرى للعودة إلى مستغانم عبر العاصمة وُجدت بحوزته.
ويضيف السيد عبد الحق، أن العلاّمة و عندما تيّقن أن مدة سجن ذلك الشاب انقضت، سافر إلى زاوية ابن حلّوش في مستغانم أين استُقبل من طرف شيخها أحسن استقبال، كما ألقيت هناك دروس بمناسبة قدومه، كان من بين الذين حضروها “سيدي بن عليوة” شيخ الطريقة العليوية، الذي أمر ذات يوم بقتله، و قد استغل ابن باديس هذه المناسبة لإلقاء محاضرة دعا فيها أهل العلم إلى التعاون فيما بينهم،  و قال إن “الخلاف عند العقلاء مقبول”. و ذكر ابن باديس لاحقا في إحدى مقالاته، أنه لمس “أدبا” من الشيخ بن عليوة و لم يتطرق كلاهما إلى الخلافات السابقة، حتى أنه وّجه إليه دعوة لزيارة زاويته بحضور الطلبة الذين كان بينهم من حاول قتله، و هو موقف يُجسد معنى العفو و المصالحة، يقول السيد عبد الحق بن باديس.
سيارة الوالد للتنزّه في جبل الوحش و المنصورة
و معروف أن العديد ممّن قادوا الثورة التحريرية ضد المستعمر، كانوا يوما ما تلاميذ عبد الحميد بن باديس، و قد نُقل عنه، حسب شقيقه عبد الحق، أنه كان ينتظر إعلان إيطاليا الحرب على فرنسا من أجل الثورة ضدها، لكن شاء القدر أن يفارق الحياة قبل إعلان إيطاليا عن تحالفها مع دول المحور بقيادة ألمانيا.
رغم ذلك، قال ابن باديس ذات يوم “الشعب الذي لا يمكنه أن يصنع إبرة، كيف له أن يثور”، لذلك فلم يكن ينظم الشعر كثيرا، و أول بيتين كتبهما كانا أثناء المرات القليلة التي كان يقوم فيها بالتنزه مع شقيقه عبد الحق في سيارة والدهما بمنطقتي جبل الوحش و المنصورة، حيث طلب بسرعة من أخيه أن يأخذ ورقة و يدوّن:
كم عالم يسكن بيتا بالكراء ***
                                  و جاهل يملك دورا و قرى
 لما قرأت قوله سبحانه ***
                                نحن قسمنا بينهم زال المِرا
ويضيف السيد عبد الحق أن العلاّمة ابن باديس لم ينظم الشعر منذ ذلك الوقت لانهماكه في تفسير القرآن، لكن عندما بدأت دعوات الاندماج كتب قصيدته الشهيرة “شعب الجزائر مسلم و إلى العروبة ينتسب”، و بعدها قصيدة “اشهدي يا سماء و اكتبن يا وجود”، و قد كانت فيها دعوة صريحة إلى الثورة ضد المستعمر، قبل أن يترك للجزائريين وصية تظهر في إحدى صوره، قال فيها:
سينحل جثماني إلى الترب أصله ***
                       و تلتحق الورقا بعالمها الأسمى
و ذي صورتي تبقى دليلا عليها ***
       فإن شئت فهم الكُنه فاستنطق الرسما
و عن صدق إحساس تأمّل فإن ***
                          في ملامح المرء ما يكسب العلما
و سامح أخاك إن ظفرت بنقصه ***
           و سل رحمة تُرحم و لا تكتسب إثما
لم يعترض على اقتناء شقيقه لبيانو
و قد نبذ عبد الحميد بن باديس محاولات التفرقة بين الجزائريين، فقال في الأمازيغ “ما جمعته يد الله لا تفرقه يد الشيطان” و بأن “أبوهم الإسلام و أمّهم العربية”، كما ذكر شقيقه عبد الحق بأنه و زيادة على حبّه للكشافة، أيّد العلاّمة الفن و الرياضة، فكان يشجع طلبته على الذهاب في أيام الراحة للعب في المنصورة و السباحة في مسبح سيدي مسيد، كما شجّع الشباب الفني الذين كانوا يعزفون الموسيقى باستعمال العود و الكمان، حتى أن أحد أعضاء الفرقة هو من لحّن أنشودة “شعب الجزائر مسلم و إلى العروبة ينتسب”. ويضيف محدثنا أنه لم يسمع شقيقه الأكبر عبد الحميد يتكّلم يوما باللغة الفرنسية، لكنه كان منفتحا غير متعصب، حتى أنه، أي عبد الحق، يملك بيانو من وقت العلامة، مثلما أكده للنصر، مضيفا أنه شجّع أيضا الرياضة و اقترح تسمية الفريق الرياضي “مولودية قسنطينة” بهذا الاسم، حيث اشتقه من ذكرى المولد النبوي الشريف.
على فراش الموت..
السيد عبد الحق بن باديس نفى الإدعاءات التي تقول بأن العلامة توفي بسبب السرطان و كذلك الرواية التي روّجتها ألمانيا عبر الإذاعة، بأن فرنسا قتلته، و الحقيقة، مثلما يضيف، أن سبب وفاته هو التعب و الإرهاق، إذ لم يكن يتوقف عن العمل من الفجر إلى الليل، فقد لزم الفراش ليومين أو ثلاثة قبل أن يفارق الحياة يوم 16 أفريل 1940.. في تلك الليلة، يستذكر شقيقه و دموعه تنهمر بحرقة، كان بجنب العلامة الوالد و الأخ الأكبر المولود و الدكتور بن جلول و بروفيسور فرنسي استُدعي من العاصمة، و قبل ذلك كان عبد الحق ينام قربه لكي يجلب له ما يريد، لكن في اليوم الثالث و عند الساعة الثانية، خرج الأب و الطبيب و أعلما العائلة بالخبر الذي نزل عليهم كالصاعقة. جنازة عبد الحميد بن باديس كانت مهيبة، و لم ينتظر آلاف سكان قسنطينة الحصول على ترخيص بالتنقل من الفرنسيين، لحضورها، حيث تم تصويرها من إحدى نوافذ  المجلس الإداري المُطل على “البولفار” عند خروج الجثمان من القصبة، ثم قرب البريد المركزي و حي “سان جان” و بعدها قرب المقبرة التي لم تكن حينها محاطة بسور، لذلك تظهر الصور حشدا كبيرا من الجزائريين امتد من “سان جان” إلى غاية المقبرة، أين ألقى تأبينيته الشيخان العربي التبسي و مبارك الميلي، اللذين كانا مُقرّبين من العلامة كثيرا، فيما تغيّب رفيقه البشير الإبراهيمي لتواجده في المنفى، و هو الذي وضع ابن باديس في منزلة الصحابة، يضيف شقيقه، عندما قال إن الأيام التي قضاها بالضبط في تفسير القرآن الكريم، تُعادل 23 سنة، و هي المدة التي نزل فيها القرآن على الرسول محمد عليه الصلاة و السلام.
عبد الحق بن باديس قال إن “يوم العلم” الذي تحتفي به الجزائر كل عام منذ عهد الرئيس الراحل هواري بومدين و طالب الإبراهيمي، جاء في ذكرى وفاة العلامة و ليس ميلاده، لكي يُحتفل بالرجل و ما تركه من أثر و ليس بمولود جديد لم يكن قد قدّم شيئا للعالم، مُنتقدا الطريقة التي كانت تُحيى بها هذه الذكرى وسط ما  أسماه “التطبال و الشطيح”، لكنه استدرك قائلا بأن الاحتفالات أصبحت حاليا “في المستوى”، و عن تظاهرة قسنطينة عاصمة الثقافة العربية التي كان انطلاقها و ختامها الرسميان في ذكرى يوم العلم، أكد محدثنا أن مؤسسة عبد الحميد بن باديس لم تُشرك أو تُستدعى فيها، و بأنها تحوّلت إلى مناسبة للغناء و “الطبطيب”، على حد قوله.
بعد قرابة ساعة و نصف من الحديث، قرّرنا ترك السيد عبد الحق الذي يفوق عمره اليوم 90 سنة، لأخذ قسط من الراحة وسط كل تلك الذكريات، و ودّعناه على أمل لقاء ثانٍ قد يكشف فيه أسرارا أخرى عن رائد النهضة الجزائرية.     ياسمين بوالجدري/تصوير: شريف قليب

الدكتور عبد الله حمادي للنصر

ابن باديس تبنى خطابا ذكيا استعدى فيه فرنسا الحضارية على الاستعمارية
يكشف الدكتور عبد الله حمادي، في هذا الحوار مع النصر، عن فصول جديدة حول حياة العلامة الراحل الإمام عبد الحميد بن باديس، وعن ما تلقاه من أذى من الأوساط الثقافية العربية و أعيان مدينة قسنطينة، كما يتحدث الباحث وهو الذي نشر كتابا مؤخرا عن مسيرة وسيرة العلامة، عن خطابه الذكي الذي كان    يستعدي فيه فرنسا الحضارة على فرنسا الاستعمارية، لكنه أبرز بأن لغة المهادنة لم تدم طويلا وسرعان ما تحوّلت إلى خطاب عدائي صدامي مباشر، أدى بالسلطات الإستعمارية إلى التخطيط لاغتياله.
النصر : هل ما يزال ابن باديس مجهولا وموضوعا للكتابة؟
  عبد الله حمادي: نعم بالتأكيد بن باديس مازال موضوعا ثريا للكتابة والبحث، كما توجد العديد من الفصول المجهولة لعائلته، توجد العديد من الإشكاليات والمراحل التي تستحق إعداد كتبا كاملة حولها، فمثلا رحلات ابن باديس إلى المدن الجزائرية تحتاج إلى كتابة، فقد كان يدون انطباعته عن كل مدينة ويتحدث عن مشاكلها ويصف حالها،...أنا  أحاول في كل مناسبة أن أكتب شيئا جديدا عن ابن باديس، و أثير إشكالية من إشكاليات العلامة، طبعا ليس بما هو متعارف عليه وماهو تقليدي، فمثلا لقد أثرت في كتابي الأخير حياة ابن باديس لما عاد إلى قسنطينة بشهادة من جامع الزيتونة بتونس ، حيث لم يحظ باستقبال جيد من طرف أعيان ومثقفي المدينة وشيوخ الزوايا و كذا من حفظة ومعلمي القرآن، إذ تم ترويج إشاعات من طرف الأوساط الثقافية السائدة آنذاك بدافع الغيرة والحسد،  بأن والده هو من اشترى له هذه الشهادة، خاصة وأنه هو أول طالب جزائري نال شرف الحصول على هذه  الإجازة بتفوق، كما أنه كان الأول في دفعته.

لو عاش إلى الثورة لدعمها بكل ما أوتي من قوة

من هي الأوساط الثقافية التي شككت في الإجازة التي تحصل عليها ابن باديس؟
الإشاعة بدأت من الأوساط الثقافية، التي هي في الأصل من  أبناء عائلات قسنطينة  والنخبة المعربة،  فضلا عن مفتي قسنطينة المولود بن موهوب، لأن التيار  المفرنس، لم يكن موجودا  وظهر ما بعد الحرب العالمية الأولى، حيث اتهم ابن باديس بعدم الكفاءة وقالوا كيف لهذا الشاب أن يصبح عالما، وطالبوا منه أن يأتي بتزكيات من  المشرق، و توجد أدلة بأن  سفره إلى الحجاز لم يكن لأداء فريضة الحج، بقدر الإلتحاق بأستاذه بلونيسي حمدان للحصول على تزكية من أجل التدريس، وهو الذي نصحه من قبل بعدم التوظيف في الرسمي في حال أراد أن يبقى حرا ونقيا في فكره، وظل ابن باديس متمسكا بالنصيحة، لكن بلونيسي رفض أن يمنحه التزكية، بل أعطاه رسالة فيها توصية إلى الشيخ بخيت في القاهرة.
لماذا رفض أستاذه منحه التزكية؟
رفض لأنه كان يظن أن ابن باديس يريد أن يفتك منصبا للتدريس في هذا الوسط المحتكر من طرف شيوخ الزوايا والمفتشين المنصبين من طرف فرنسا، وتؤكد الروايات والمعلومات، بأنه لما عاد بالتزكية من مصر، فقد  وصل الصراع إلى أشده  ولم يفتك  منصب المدرس، إلا بعد أن فرضت عليه هذه المجموعة أن يمتحن من طرف لجنة يترأسها مفتي قسنطينة، وهو ما حدث حيث اخضع الشيخ إلى إمتحان طويل شمل جميع المجالات، واستمر من صلاة الظهر إلى غاية المغرب، وأظهر بعدها تفوقا كبيرا في هذا اللقاء، ولم يترك أي مجال للخطأ أمام ممتحنيه، وانطلق بعدها في التدريس.
أثير مؤخرا جدل حول شخصية ابن باديس وكيفية تبنيه لخطاب مهادنة مع فرنسا ؟ ماهي مقاربتك حول الأمر؟
ابن باديس رفض من بداية مساره كل ما يأتي من فرنسا، حتى أنه كثيرا ما قال لو أن فرنسا قالت له قل لا إله إلا الله لما قالها، كما رفض طلب السلطات الإستعمارية المتعلقة بإدراج مادة اللغة الفرنسية في مقررات مدرسة التربية والتعليم، ومن هنا نقول أنه ابتداء من هنا خرج على خط العائلة،.. ابن باديس، وصل إلى نتيجة وكان له الكثير من الذكاء والفطنة،  بأنه كان تقريبا يتجنب المواجهة الصدامية المباشرة مع فرنسا، وإنما اتخذ أسلوبا لم يستمر وتغير وتدرج في عملية الرفض والابتعاد عن الاستعمار والتلميح بالمواجهة، في البداية كان مهادنا كان يستعمل طريقة يشتكي فيها لفرنسا الحضارة من فرنسا الإستعمارية، يقول مثلا في أحد مقالاته، أن أهل فرنسا في باريس الذين ينتمون إلى الحضارة، والذين يدافعون عن الحقوق والحريات ما كانوا ليقدموا على غلق مدرسة تفتحها لتثقيف الناس، لكن هؤلاء الذين هنا في الجزائر هم أقل حضارة وأقل ثقافة وتفهما من الفرنسيين المتحضرين، إذا فهو خطاب يستعدي فيه فرنسا الحضارة على فرنسا الكولونيالية كمن يستجير من الرمضاء بالنار، وهو لجأ إلى هذا الأسلوب وكأنه يقول تعالوا وانظروا  ماذا يفعلون هل يا ترى لو كنتم هنا سترضون بهذه الأحكام.
...ابن باديس، كانت له مواقف معادية لكن ليست صدامية لا يكتب كلمة تسيء مباشرة إلى فرنسا وكان يسيء إليها بالتلميح فقط، فرنسا كانت تتابع كل كلمة عن ابن باديس عن طريق مترجميها وابن باديس، تحدث أيضا عن مضار المترجمين، و كثيرا ما اشتكى في مقالاته عن تحريف مقاصده،  كما خاطب الشيخ فرنسا بالمنطق واستعمل كثيرا من المنطق الديكارتي، لأنه يعرف بأن الفرنسيين عقلانيين، لكنه مع الوقت عرف بأن فرنسا لن تقدم شيئا باستعمال اللين مع الجزائريين.

طالب بتعريب الوثائق ورفض الإقامة في قصر مقابل التخلي عن الجمعية

كيف تطوّر خطاب ابن باديس العدائي نحو فرنسا؟
في حادثة اليهود مثلا، و التي خصتها جمعية العلماء بمساحة كبيرة من التغطية، تدخل ابن جلول وهو ابن خالة الشيخ لتهدئة الأوضاع بين اليهود والمسلمين، وطلب من ابن باديس أن يلعب دور في تهدئة الوضع، يقول ابن باديس، بأنه نبه الوالي إلى أن اليهود يحملون السلاح في حين أن المسلمين عزل ، وقال له إذا أردت أن يستتب الأمن، لابد أن يكون الجميع بدون سلاح، فكان رد الحاكم بأنه لا يستطيع أن يفعل ذلك، فاليهود مواطنون وأنتم أهالي، وبالتالي جرحت هذه الكلمة الإمام ، في سيدي عقبة أيضا منع من الدخول إلى المسجد، واصطدم مع أحد الجنود، وقال له لما منعه من الدخول ، من أنت ومن تكون وماذا تفعل هنا في بلدي، أنا جزائري ابن هذا البلد وعربي مسلم،.. هناك العديد من المواقف التي تحسب له.
أيضا، وتأتي حادثة المؤتمر الإسلامي، التي توحد فيه رأي الجزائريين من أقصى اليمين إلى أقصى اليسار، لإحراج فرنسا  وأجمعوا على ضرورة أن يطالبوا بأن تمنحهم نفس الحقوق التي يتمتع بها اليهود على الأقل، لكن فرنسا رفضت كل شيء، وخلقت فتنة بين الجمعية وبن جلول الذي كان زعيم نواب المدينة من جهة والزوايا من جهة أخرى، لتتوسع الفجوة ودخل النواب الذين كان يستعملهم ابن باديس لإيصال مطالب الشعب، في عداوة مع ابن باديس وهو الأمر الذي سعت إليه فرنسا حتى لا تكون له أي علاقة مع النواب الذين  كان ينقلون مطالب الأنديجان، ، لكن ابن باديس كان  في كل مرة يجدد محاولات ربط العلاقات مع مختلف التيارات لكن فرنسا طالما أفسدت العلاقة، إلى درجة أن شيوخ الزوايا والمثقفين حرروا وثيقة أرسلت إلى السلطات الفرنسية، يقولون فيها بأن ابن باديس لا يمثل الإسلام في الجزائر، وليس من حقه أن يتكلم باسم المسلمين.
.... من مواقفه التي سجلها التاريخ، أن حاكم الجزائر قال له فرنسا لديها مدافع فرد ابن باديس  وقال نحن أيضا فقال الآخر عن أي مدافع تتحدث، فقال الشيخ  نحن لدينا مدافع الله، وفي سنة 1937 استدعاه الحاكم العام، وخاطبه قائلا  يا ابن أخي وعرض عليه الإقامة في فور دولو بقصر وتقدم له كل الخدمات، كما طلب منه قائمة بأسماء أعضاء الجمعية لمنحهم مناصب وإغلاقها، فرفض رفضا صريحا.

مفتي قسنطينة أخضعه
 إلى امتحان ولم يقتنع بشهادة جامع الزيتونة

هو أيضا من طالب مباشرة بتعريب الوثائق، وبرر ذلك بأن الشعب الجزائري ليس مطالبا أن يفهم اللغة الفرنسية، و ترسل له دعوات إلى المحاكم مثلا دون أن يفهم مضمونها، حيث كتب في مقالات له مخاطبا فرنسا بأنه من حق هذا الشعب أن يخاطب باللغة التي يفهمها، كما كتب مقالا في البصائر أما لنا أن نغسل أيدينا من فرنسا ، كما هاجم دعاة الإندماج بن جلول و فرحات عباس.
إذا ابن باديس كان ضد التيار الإندماجي؟
هو لم يكن يتفق مع الإندماجيين على الإطلاق، وقال بأن الجزائر لا يجب أن تكون فرنسا وأعلن صراحة القطيعة مع فرنسا، وهاجم فرحات عباس هجوما شديدا، لما قال بأن هذا البلد ليس له تاريخ، ما اضطره إلى كتابة مقال اعتذر فيه عن ما صرح وذهب الأمر بفرحات عباس إلى أن زار مقر البصائر وغير رأيه تماما فيما تعلمه من المدارس الفرنسية، فابن باديس استعمل تدرجا في خطابه فكلما علق الشعب آماله على فرنسا، ويكون موقف فرنسا معاكسا لخاطبه، كلما صعد ابن باديس من لهجة خطابه وكأنه ينبه الجزائريين بأن لا أمل لهم في فرنسا، وتحدث بذلك صراحة منذ سنة 1936 إلى غاية وفاته.
كيف كانت وفاة ابن باديس وما هو المرض الذي أودى بحياته؟
لقد اختلفت الروايات حول مرضه، حيث قيل بأنه أصيب بالأنيميا لقلة غذائه ونومه، وابن جلول تحدث في نص التأبينة عن صحة ابن باديس، وقال بأنه في آواخر أيامه أصبح مرهقا جدا ولا يستطيع السير من دار التربية والتعليم إلى غاية المسجد الأخضر إلا بسيارة، كما ذكر ابن جلول وهو الطبيب، بأنه رفض أن يكشف عليه لعدم  الثقة فيه، لأنه تحالف مع الطرقية والزوايا ضده، كما نزل وزنه إلى 40 كيلوغراما، ويقال أيضا بأن حمل رغم أنفه إلى بيت العائلة بعد أن أوصى بأن يحمله طلبته بعد موته إلى المقبرة مباشرة، حيث تثبت الشهادات بأنه وهب ملابسه وجل مستلزامته إلى طلبته والشهادات الموثوقة تثبت ذلك،  كما أن المصادر تقول بأن أزيد من 100 ألف شخص حضروا جنازته وكان آنذاك عدد سكان قسنطينة لا يتجاوز 50 ألفا، ولو تريث والده بدفنه لتحول الأمر إلى مشكل أمني، إذ أن السلطات أمرت والده بالإسراع بدفنه، كما طلب من أهله أن يوقفوه في الدقائق الأخيرة من حياته و مات واقفا كما أراد.
أي أثر لابن باديس على مدينة قسنطينة التي ارتبط اسمها باسمه؟
يكفي أن الروايات التاريخية، لم تذكر قسنطينة كمدينة للعلم إلا في عصر ابن باديس، حيث جلب إليها مريدين ومثقفين وكون فيها المئات من الطلبة المتفوقين، لكن المدينة كانت معادية وظلت تكن له العداء حتى بعد وفاته، ومات غير راض عنها، لأن 90 بالمائة من سكانها كانوا معادين لأفكاره، ..... هو رمز فرض نفسه على المدينة بآثره الطيب ورسالته الجليلة التي مات من أجلها، ومحى كل مساوئ أهله وسكانها،... هو عبرة في السلوك والمواقف في الثبات على المبدأ في حب الوطن والتفاني في الوصول إلى الغايات، كان قدوة يحتذى بها وشخصية محترمة جدا حتى أنه لما أراد أن يشتري بناية التربية والتعليم في مزاد علني كانت امرأة غنية تنافسه فيها و تزايد عليه في الثمن كل مرة، ثم غادرت بعد أن سألت عن الرجل صاحب اللحية السوداء، وعلمت بأنه ابن باديس يريد أن يشتريها ليدرس فيها أولاد المسلمين.
كيف يمكن الحديث عن جمعية العلماء المسلمين بين الأمس واليوم؟ وكيف تقيّم موقفها حول الثورة خلال أيامها الأولى؟
أنا أقول بأن ابن باديس لو امتد به العمر إلى سنة 1954 لكان قد دعم الثورة بكل ما أوتي من قوة، مواقفه وعدائيته لفرنسا الإستعمارية تؤكد ذلك،  ... نعم الكل يعرف ذلك البيان الذي أصدرته الجمعية في أوائل نوفمبر، لكن لا أستطيع أن أتحدث عن الأمر لأن دراستي التاريخية، توقفت عند وفاة مؤسسها ورئيسها الأول.  حاوره: لقمان قوادري
المؤرخ عبد العزيز فيلالي في حوار للنصر

مؤسسة ابن باديس تترفّع عن الجدل الدائر حول عائلة الشيخ الذي لم يكن قديسا
قال الدكتور عبد العزيز فيلالي، رئيس مؤسسة عبد الحميد بن باديس للنصر، بأن مؤسسته تترفّع عن الجدل المثار مؤخرا حول عائلة العلامة، الذي يوضح بأنه لم يكن قديسا أو صنما مثلما جعله الجاهلون بخبايا سيرته، على حد تعبيره، كما يتحدث في هذا الحوار، الذي أجريناه معه، عن دور جمعية العلماء المسلمين في الارتفاع بالمستوى التعليمي والثقافي للأمة الجزائرية وانتشالها من براثن الجهل والتخلف اللذين سببهما الاحتلال الفرنسي.  واعتبر الدكتور بأن الجزائريين كانوا ليفقدوا لغتهم ودينهم وهويتهم لولا الحركة الإصلاحية التي قادها الشيخ عبد الحميد بن باديس وجيل العلماء الذين تكونوا على يديه. وقد أكد فيلالي بأن ابن باديس رجل سياسة قبل كل شيء وعرف كيف يتعامل مع فرنسا، كما كان يقوم بتهيئة الأرضية الملائمة للنهوض علنا ضد فرنسا المستعمرة والمطالبة بخروجها من الجزائر بشكل نهائي لولا أن وافته المنية قبل أن يحقق حلمه.
_النصر: لاحظنا في الأيام الأخيرة جدلا في بعض الصحف حول عائلة الشيخ ابن باديس وعلاقتها بفرنسا، لماذا ظلت المؤسسة صامتة ؟
_الدكتور عبد العزيز فيلالي: نحن على اتصال مع بعض الذين كتبوا أشياء حول الشيخ ابن باديس في هذا السياق، ونجيبهم على أسئلتهم، ولكنني في الحقيقة أعتبر هذه الأمور مجرد مهاترات، فهم لا يتكلمون عن شخص الإمام ابن باديس وإنما عن عائلته. وأظن بأن هذا النقاش أثارته جمعية من الغرب الجزائري، سبق لها وأن جاءت بتصريحات «خطيرة جدا»، بعد أن وضعت شمعون بيريز في خانة رجل السلام، بينما اعتبر القائمون عليها بأن ابن باديس لم يكن رجل سلم.

ابن باديس كان يمزح ويُنكت مع زملائه

هؤلاء جميعا يجهلون حقيقة الشيخ، فهو عند الجزائريين صورة قارة، لكنهم في الواقع لم يقرأوا أفكاره، فلو أنهم درسوا مقالاته وآراءه من خلال ما كتبه في البصائر والشهاب وغيرهما من الجرائد، وما دونه في كتب أخرى، على غرار تفسيره للقرآن، الذي تحدث فيه عن الكثير من الأمور المتعلقة بالقضايا السياسية والاجتماعية للبلاد آنذاك، لعرفوا الكثير من الأشياء. لكن هؤلاء لا يعرفون فكر عبد الحميد بن باديس على حقيقته، كما أن لهم مشارب واتجاهات أخرى، ومن يسلك اتجاه المخالف دائما ما يأتي بأقوال لا أساس لها من الصحة، من أجل البروز ربما. ومثلما يقال «خالف تُعرف».
_هل كلامكم يعني بأنكم تترفّعون عن هذا النقاش؟
_طبعا، فهذه الأمور ليست قضايا فكرية ترقى لأن تُطرح للنقاش، وأحد أطراف الجدل يتهم عائلة ابن باديس بالتعامل مع فرنسا الاستعمارية، وحتى ولو كان ما يقوله صحيحا، فإن الكثير من العائلات تعاملت مع السلطات الاستعمارية، التي احتلت الجزائر لمدة 132 سنة، حيث كانت هي الكيان المسيطر هنا والجميع كان مضطرا للتعامل معها في مجالات عديدة، باستثناء بعض الذين ثاروا عليها بشكل كلي.

تواضعه منعه من كتابة سيرته الذاتية

فهو إذن ليس بالنقاش الجاد حول أفكار الشيخ عبد  الحميد بن باديس، بل هو مجرد نقاش سطحي بسيط وفيه شيء من التنابز. وحتى وإن كانت عائلته قد ساندت فرنسا،  فإن عبد الحميد ابن باديس لا يتحمل وزر ذلك، فضلا عن أنه لا يمكن أن نبخس عائلته فضل إنجاب هذا الرجل العظيم.
أما الحديث عن طريقة وفاة ابنه فلا معنى له في رأيي، رغم أنني أؤكد أن ما قيل مؤخرا عن طريقة وفاته لا أساس له من الصحة. ابنه كان يبلغ حوالي 16 عاما عندما توفي، حيث كان في آخر يوم من حياته يلهو ببندقية الصيد وهي مشحونة، فقام بالضغط على الزناد خطأ ما أدى إلى وفاته. وأثار انتباهي أيضا في الجدل الأخير، البحث عن العائلة وغيرها. لماذا كل هذا النبش؟ خصوصا إذا جاء من شخص لا يعرف عن حياة ابن باديس شيئا.
وأضيف أيضا بأن ابن باديس طلق زوجته لأنه أرادها أن تبقى مع عائلته في بيتهم لكنها رفضت، فالرجل كان متزوجا بالجزائر أيضا ودائم الانشغال، بحيث يظل خارج منزله من الفجر إلى غاية منتصف الليل. لذلك أنا أرى بأن هذه الأمور تبقى مجرد تأويلات، وهو ما جعلنا نقرر الصمت وعدم دخول هذا النقاش، لأنه يمس أشخاصا وليس فكرا.

أكاديمية التعليم منحته شهادة شرفية

_كيف اكتسبت عائلة ابن باديس مكانتها و تحوّل أفرادها إلى أعيان المدينة؟
_يعتبر أفراد عائلة ابن باديس من أعيان قسنطينة منذ القرن الثالث عشر ميلادي، أي منذ العصر الوسيط، وقد كان منهم العلماء والخطباء والقضاة، وكانوا أصحاب مال ودين وجاه وإدارة، وتعاملوا مع الدولة الحفصية وغيرها من الدول المتعاقبة على المنطقة إلى غاية العثمانيين ثم فرنسا المستعمرة، بحكم موقعهم في المجتمع القسنطيني كأسرة لها تأثيرها.
فمكانتهم تعود إلى ما قبل الاحتلال الفرنسي، وقد شكلوا واسطة ما بين الدول التي تعاقبت على المنطقة والسكان، كما مثلوا نخبة مثقفة.
_ألا ترون أيضا بأن الذين يحاولون الدفاع عن ابن باديس، يفتقرون للأدوات العملية المناسبة ويقومون بذلك بطريقة ارتجالية تضر طرحهم أكثـر مما تخدمه؟
_نعم أوافقك الرأي في ذلك، وسبب ضعف حجتهم يعود إلى جهلهم وعدم إطلاعهم. أنا شخصيا مختص في التاريخ الوسيط، ولكني منذ أن عُينت على رأس مؤسسة ابن باديس كرست وقتي للبحث في سيرته وفي ما كان يقوم به. واليوم أملك في رصيدي 12 كتابا حول التاريخ الوسيط و13 كتابا عن التاريخ المعاصر والحديث، لأنني بدأت أبحث عن هذا الرجل وكلما أغوص في حياته يزداد في نظري عظمة وعبقرية.

ابن باديس لا يتحمل مسؤولية مواقف عائلته

وآثار الشيخ عبد الحميد وأدوات البحث فيها متوفرة في المكتبات، ونحن نبقي أبوابنا مفتوحة للراغبين في الاطلاع أو الساعين إلى البحث أكثر في حياة الشيخ.
وسنقوم بإنشاء مكتبة خاصة بالشيخ عبد الحميد بن باديس، وتاريخ الجزائر المعاصر ليصبح مكانا للمطالعة للمهتمين بهذا الأمر، وربما يمكننا بهذه الطريقة أن نساهم في تنوير المواطنين بالمزيد من المعلومات حول سيرته. (يصمت قليلا ثم يضيف) ما يزال فكر عبد الحميد ابن باديس بكرا وبحاجة إلى دراسة نقدية وعلمية، ومقارنته بأفكار العلماء الآخرين، لكن إلى اليوم لم تُنجز دراسات مماثلة بشأنه، على غرار فكر الكثير من العلماء الآخرين، كما أن رفوف الجامعات اليوم مليئة بأطروحات أنجزها الطلبة حول الشيخ، ولكنها غير منشورة وظلت غير متوفرة للقراء. وينبغي على وزارتي الثقافة والتعليم العالي طبع هذه الرسائل ووضعها في متناول الراغبين في الاطلاع عليها.
_كم من الكتب تصدر مؤسستكم حول ابن باديس في السنة؟
_نحن نصدر ما بين خمسة إلى ستة كتب في السنة، ولدينا على مستوى المؤسسة فرقة بحث خاصة بنا، وحتى الجامعة لا تصدر ما نقوم نحن بنشره. وقبل مجيئي إليها كانت تصدر مجلة تحت اسم الشهاب، ولكن مضمونها كان باهتا، ولذلك تخلينا عنها وتحولنا إلى المؤلفات، التي نتطرق فيها إلى مواضيع تخص حياة الشيخ ابن باديس ونشاطه. واليوم حصدنا ثلاثين إصدارا حول الشيخ وبوادر الإصلاح التي ظهرت قبله، كما أن القانون الأساسي للمؤسسة يقول بأننا نهتم بفكر الشيخ ابن باديس والتراث الوطني الجزائري، لذلك فالمواضيع التي نتطرق لها تشمل أيضا الحركة الإصلاحية بمناطق أخرى من الوطن، وليس بالشرق الجزائري فقط.
_لماذا تُكرس اليوم صورة ابن باديس على أنه مقدس وثابت، فيما يُغيّب الجانب الإنساني في سيرته؟
_أنت تتحدث عن مشكلة كبيرة تواجهنا، فنحن قبل كل شيء كمؤرخين نهتم بالوثيقة، ولا نأخذ كثيرا عن الرواية الشفوية، فالأشخاص يتحدثون من وجهة نظرهم الخاصة، ولذلك تجدنا لا نخوض كثيرا في أمور شخصية تخص الشيخ، لكن يمكنني أن أقول بأن الحياة الإنسانية لابن باديس، لم تكن تنفصل كثيرا عن نشاطه الإصلاحي، فقد كان يعمل لمدة 15 ساعة في اليوم الواحد ولا يعرف شيئا اسمه العطلة الأسبوعية. من يمكنه أن يفعل هذا؟
لهذا كان الشيخ يقول دائما «أنا أعيش للإسلام وللجزائر»، لكن لديه بعض الجوانب الإنسانية، حيث رغم جديته في العمل، كان ينزل إلى مرتبة زملائه عندما يلتقي بهم، يمزح معهم ويُنكت ويتسلى، حتى يصبح كأي فرد آخر من المجموعة عندما يبتعد عن جو العمل. وهذه أمور موجودة في حياته، لكن البعض حولوه إلى «قديس» وهذا خطأ. ويحتفظ شقيقه الأصغر عبد الحق إلى اليوم بالكثير من الذكريات حوله في هذا الجانب، وقد كان الشيخ يحب زيارة المناطق الخضراء ويصطحبه معه، كما أنه قام بجولات عبر الوطن وزار مختلف ربوع الجزائر.

الشيخ سياسي ذكي وناهض الاستعمار

وتكمن المشكلة الأساسية اليوم في غياب مذكرات الشيخ عبد الحميد بن باديس، فهو لم يكتب عن نفسه وزملاؤه لم يكتبوا عنه.
_في رأيكم أستاذ فيلالي، ما سبب عزوف الشيخ ابن باديس عن كتابة سيرته الذاتية؟
لم يكتب الشيخ ابن باديس عن نفسه، على غرار الكثير من العلماء الذين يشبهونه، بسبب تواضعه، لكن غياب القارئ في تلك الفترة من تاريخ الجزائر كان عاملا مثبطا للعزيمة أيضا، وقد كان يردد في العشر سنوات الأولى من حياته عبارة «لمن أكتب؟»  لذلك فقد كان يرى بأنه يجب أولا تكوين جيل من القراء، وهو لم ينشئ مجلته الأولى إلا بعد 12 سنة من بداية نشاطه الإصلاحي.
ويمكن القول بأن المجلات التي أنشأها ابن باديس عادت بالعربية إلى مكانتها الحقيقية، بعد أن أصبحت الجرائد السابقة له تصدر بعربية تكاد تكون دارجة، وسبب ذلك يعود إلى عودة تلاميذ درسوا في الأزهر والزيتونة وصقلهم على يديه، كما أنني قرأت مقالا لأحد من كتبوا في المنتقد تكلم فيه عن قسنطينة ووصفها بأنها «أحسن من صحيباتها»، فقد كانوا يرون بأن شعاع النهضة سينبثق منها، وقد كان الوضع الثقافي والتعليمي العام للجزائريين مترديا جدا في بدايات الشيخ.
_إذن فمهمة الشيخ لم تكن سهلة أبدا؟
لا أبدا، لكنه استطاع خلال فترة حياته إصلاح ما أفسدته الآلة الاستعمارية خلال 110 سنوات، فهذا الرجل عبقري ومتعدد المواهب، وكان يملك مهارة في الصحافة والتدريس وقد أخذ تشجيعا من الأكاديمية الفرنسية للتعليم بقسنطينة، وهي تعادل مديرية التربية اليوم، حيث هنأه رئيس الأكاديمية على عمله ونشاطه في التدريس ونُشرت تلك التهنئة في جريدة «لاديباش» آنذاك، فأقام المعمرون الدنيا ولم يقعدوها عليهم، حيث استشاطوا غضبا على رئيس الأكاديمية بسبب ما قام به، بحجة أنه لا يجوز تشجيع رجل يعمل في حقل تدريس غير لائكي، وقد نشروا كتابات مستنكرة في الصحف فرد عليهم عبد الحميد ابن باديس.
وأعود هنا إلى هؤلاء الساعين إلى إثارة الجدل العقيم، فهم لا يتطرقون إلى هذه المواضيع ولا يذكرون ما قدمه، وإنما يكتفون بالخوض في مسائل لا جدوى منها.
_كيف تفسرون الافتتاحية التي كتبها الشيخ في أول عدد من جريدة البصائر والتي يمتدح فيها حضارة فرنسا، خصوصا وأن هناك اليوم من يستغلها لقول أشياء عن ابن باديس تصل أحيانا إلى حد الاتهام بقبول الاستعمار الفرنسي؟
_(صمت قليلا ثم طرح  السؤال) لماذا يسكت هؤلاء عن القضايا الخطيرة المضادة للاستعمار التي طرحها ابن باديس؟ لقد كان الشيخ سياسيا ذكيا ومحنكا، وهو لم يكن يتحدث عن نواياه الخفية ومواقفه المضادة لفرنسا إلا أمام أقرب المقربين فقط.
حتى لا تغلق له مدارسه ولا  توقفه  في منتصف الطريق، وقد حاولت السلطات الاستعمارية كثيرا أن توقف مساره من خلال والده ولم تفلح في ذلك.
و كان ابن باديس معجبا بالأدب والصحافة والحضارة الفرنسية، لأن المسلمين كانوا في تأخر آنذاك بينما الغرب كان متقدما. وكان يقول دائما «إذا أردتم أن تتمدنوا وأن تتحضروا ففتشوا عن العوامل المادية لذلك». ولم يكن ابن باديس ضد اللغة الفرنسية، لكنه كان مع العربية، وكان يحث الجزائريين على أن يتعلموا الفرنسية، لاكتساب الحضارة المادية، لكن أن يتم التعلم بالقيم الإسلامية العربية، فهو كان يذكر الناس دائما بأنها لغة أجنبية.
وقد أصدر فتوى بأن الاندماج والحصول على الجنسية الفرنسية حرام وحرم حتى الزواج بفرنسية، وابن باديس هو من أدخل ابن البشير الإبراهيمي الأكبر إلى المدرسة الفرنسية من أجل أن يكتسب المعارف، بعد أن رفض والده ذلك خوفا من أن يذوب ابنه في الثقافة الغربية. وقد كان يقول دائما «اكتسبوا الحضارة الغربية وحولوها إلى قيمكم»، والسلطات الفرنسية نفسها كانت تراقبه بشكل مكثف وتقول عنه في تقاريرها بأنه يتعامل مع كل من هم ضد الاستعمار.
ومن الحوادث المحسوبة له أنه رفض مساومته من طرف حاكم الجزائر آنذاك، حيث طلب منه التخلي عن جمعية العلماء مقابل منحه منصب مفتي الديار الجزائرية ومنح والده قرضا من البنك.
_ألم يكن لليساريين الذين تعامل معهم ابن باديس مشكلة مع فكره؟
_ تعامل الشيخ ابن باديس مع الشيوعيين واليساريين لأنهم ضد الفكر الاستعماري ومن الممكن طبعا أنه كان لليساريين خلافات فكرية مع أفكار الشيخ ابن باديس، لكن القضية سياسية وقضية  تعاون ضد الاستعمار، وقد كانوا جميعا يرون بأن الاستعمار مهيمن وأن هنالك شعب جزائري يعيش في وضع سيء جدا، لذلك وجب الوقوف ضده. وقد كانت لابن باديس علاقة وطيدة بكتاب فرنسيين كبار، فضلا عن أنه انتسب إلى جمعية معروفة آنذاك جميع أعضائها يساريون ونالوا جائزة نوبل للآداب، وكانوا يستهلون رسائلهم إليه بعبارة «صديقي العزيز» وهو يرد عليهم بنفس عبارات المودة والصداقة.
لكن، يجب التنبيه، إلى أن اليساريين لم يكونوا جميعا ضد الاستعمار، على غرار ألبير كامي الذي اتخذ موقفا مخيبا للآمال من الثورة الجزائرية.
_هل تشدد ابن باديس في موقفه الذي قال فيه بالحرف الواحد إن كل من يقبل بالجنسية الفرنسية فهو مرتد؟
_ذلك موقف سياسي محض، وابن باديس كان يسعى من خلاله إلى المحافظة على الهوية الجزائرية، فقد رأى في الجزائريين نزوعا إلى الآخر في حالات الزواج المختلط، الذي تكون فيه الزوجة فرنسية، على عكس بعض الثقافات الأخرى التي تجلب الآخر إليها في هذه الحالة. وحتى بعد الاستقلال يمكن ملاحظة أن الكثير من الجزائريين يغوصون في الثقافة الأوروبية عندما يتزوجون بنساء أوروبيات. وربما يعزى هذا الأمر إلى كون فكر المُستعمر ما يزال مسيطرا على عقلية بعض الأشخاص.
_إذن يمكن القول بأن ابن باديس كان رجل سياسة أكثـر منه عالم دين.
 _اجتمعت صفات كثيرة في شخصية الشيخ، وقد كان رجل سياسة وفكر ودين وأدب أيضا. فهو متعدد المواهب وخاض في الكثير من التخصصات من أجل تطوير المجتمع. ولا يمكن أبدا إنكار الجهد الكبير الذي قامت به الحركة الوطنية الجزائرية في السير بالبلاد نحو الاستقلال، لكن لولا ما قام به ابن باديس لضاعت ثقافتنا الجزائرية ولخرجنا غير مختلفين عن الفرنسيين، على غرار بعض الدول الإفريقية الواقعة جنوب الصحراء التي استقلت لكن سكانها ظلوا يتحدثون بالفرنسية ويعتنقون المسيحية. حاوره : سامي حباطي
الدكتور عبد العزيز فيلالي يكشف في كتاب جديد

ابن باديس لم يكن وهابيا و رفض تصنيف الشيعة كمنشقين عن الإسلام
يكشف الدكتور عبد العزيز فيلالي في كتاب جديد تحت مسمى «التفسير عند الإمام عبد الحميد بن باديس واحتفال الأمة بختمه»، بأن مؤسس جمعية العلماء المسلمين في الجزائر لم يكن وهابيا ولا متعصبا لأي مذهب، بل سلك منهجا وحدويا، سعى من خلاله إلى التقريب بينها وجمع أتباعها حول قضية واحدة لنفض غبار الجهل والتفكير البدائي الذي استقر في العقول بسبب ما قام به المستعمرون منذ دخولهم الجزائر والعالم العربي والإسلامي، كما يشير المؤرخ في مؤلفه الجديد إلى دفاع عبد الحميد بن باديس عن الشيعة، ورفضه اعتبارهم منشقين عن الإسلام، ردا على ما قاله الكاتب المصري سلامة موسى في أحد مؤلفاته.
ويتألف الكتاب من 190 صفحة، حيث قسمه صاحبه إلى أربعة فصول، فضلا عن مقدمة يتحدث فيها عن علم القراءات ومرحلة القراءات الاختيارية وعلم التفسير، لينتقل بالقارئ إلى الفصل الأول الذي يتطرق فيه إلى تاريخ التفسير وأهم المفسرين في العهد الرستمي والفاطمي والحمادي والموحدي و الزياني والعثماني ليختم الجزء التاريخي بعهد الاحتلال الفرنسي، قبل أن يمر إلى الفصل الثاني المكون من سبعة أبواب، تحدث فيها عن مصدر الإصلاح ورأي الشيخ ابن باديس في المنظومة التربوية بالأزهر والزيتونة، ثم التفسير ومصادره ومنهجه عند الشيخ، لينهي بعينة من تفسيره وخلاصة تفسير المعوذتين.
أما الفصل الأخير، فيتحدث فيه فيلالي عن الاحتفال الذي نظمه تلاميذ الشيخ وسكان المدينة فرحا بختم ابن باديس تفسير القرآن الكريم، بالإضافة إلى نماذج من خطب الشيخ ومجموعة من الصور وشيء من الشعر، حيث أوضح لنا صاحب الكتاب بأن مدينة قسنطينة شهدت حدثا هاما يومي 12 و13 جوان من سنة 1938 عندما ختم ابن باديس تفسير القرآن الكريم الذي كان يلقيه على تلاميذه في شكل دروس ونشره في مقالات متفرقة بمجلة الشهاب، مضيفا بأن الآلاف من المتعلمين جاؤوا إلى المدينة من مختلف مناطق الوطن وقاسمهم قاطنو قسنطينة منازلهم في تلك الأيام، بينما اغتنم والد ابن باديس الفرصة ونظم حفلا موازيا على الأسلوب الأوروبي بمزرعته الواقعة خارج المدينة، أين دعا إليه مختلف مسؤولي الإدارة الاستعمارية آنذاك من أجل إبعاد أنظارهم عما يحدث بالمدينة، لكي لا تتخذها فرنسا ذريعة للبطش بعبد الحميد بن باديس.

ابن باديس كان مالكيا لكن بدون تعصب

تحدثنا مع الدكتور عبد العزيز فيلالي عن كتابه الجديد، حيث أوضح لنا بأن الشيخ عبد الحميد بن باديس كان «مالكيا حتى النخاع» على حد تعبيره، لكن بدون تعصب، وذكر لنا بأنه مكث لمدة ثلاثة أشهر في مكة، ومثلها في المدينة المنورة، ولكنه لم يطلب إلا إجازات ثلاثة من أساتذته، وهم الشيخ لونيسي الذي أجازه من قبل في قسنطينة، والثانية من الشيخ عبد  العزيز التونسي، والثالثة طلبها من عالم هندي، لكنه لم يطلب من أي عالم سعودي أن يجيزه. وأوضح فيلالي بأن ابن باديس لم يكن متعصبا للمذهب المالكي وظل يقول لطلبته، وخصوصا الذين تخصصوا في القضاء والفتوى، بأنه لابد من دراسة جميع المذاهب، حتى يتمكنوا من النظر في جميع القضايا بمنظار إسلامي وليس بمنظار مذهبي ضيق، فهو لم يستعمل أبدا الخطاب المذهبي فضلا عن أنه كان يقول دائما إن في المذهب المالكي قضايا تحتاج إلى إعادة النقاش.
فرنسا هي التي اتهمته بالوهابية
ويسترسل فيلالي في الحديث، حيث يؤكد لنا بأن ابن باديس لم يكن وهابيا أبدا، وظل متحفظا على هذا المذهب بسبب تشدده، حيث بين صراحة موقفه منها عندما كتب في مجلة الشهاب في عددها الصادر في ماي من سنة 1935 «إذا كان النجديون ينتسبون للشيخ ابن عبد  الوهاب لأنه أول مصلح قام في بلادهم، فتتلمذوا له وأخذوا عنه واتبعوه، فإنا لا ننتسب له لأننا لم نأخذ عنه ولا تتلمذنا له، ولا تعلمنا في كتبه. إن احترامنا للحق ولأنفسنا، يأبى علينا أن ننتفي من نسبتنا إلى شيء أو نقر نسبتنا إلى شيء باطلا»، وإحجامه عن الوهابية جعله يستغني عن طلب إجازات من علمائها، بحسب نفس المصدر.

رفض اعتبار الشيعة منشقين عن الإسلام

وفي عدد فيفري من مجلة الشهاب لسنة 1930، كتب الشيخ عبد الحميد ابن باديس مقالا رد فيه على الكاتب المصري سلامة موسى، الذي اعتبر بأن التشيع «نوع من الانشقاق عن الإسلام وخروج على جمهور المسلمين» في فصل الفنون الإسلامية من كتابه «تأريخ الفنون وأشهر الصور»، الذي تطرق فيه إلى موضوع ما يحرم من التصوير عند المسلمين، حيث رد ابن باديس على جزء من مضمون كتابه في المقال المذكور ودافع عن إسلام الشيعة واعتبرهم أمة من أبنائه. وقد قال في المقال: «... ولكن قوله (والتشيع نوع من الانشقاق عن الإسلام) هو الجدير بكل إنكار، فقد حسب نفسه لما عرف شيئا من تاريخ الفنون أنه عارف بمذاهب الإسلام فحكم على الشيعة بالانشقاق عنه. و هذا الكاتب لم يكفه أن ينفي –في أكثر ما يكتب» عن الإسلام كل ما يحسبه فضيلة حتى جاء يحاول أن ينفي عنه أمة كاملة من أبنائه ونعوذ بالله من سوء القصد وقبح الغرور».  

اطلع على تفسير ابن عربي وكتب الغزالي

وفي الصفحة 76 من نفس الكتاب، يتناول فيلالي مصادر ابن باديس في تفسيره للقرآن، حيث اعتمد الشيخ على تفاسير الطبري والزمخشري وأبو حيان الأندلسي والرازي، بالإضافة إلى كتب تفسير أخرى، كما يذكر الكاتب أيضا بأن ابن باديس اطلع على كتب أبي حامد الغزالي واطلع على تفسير محي الدين بن عربي، فضلا عن مجموعة كبيرة من كتب العلماء الآخرين، الذين كانت لهم مشارب مختلفة ومتضاربة أحيانا. وقد شدد فيلالي على أن اطلاع ابن باديس على الكتب والتفاسير لم يجعله يلغي رأيه الخاص أبدا، وكان يتمسك بالصحيح ويقره، ويترك ما لم يطمئن إليه ويعرض عنه، أين يعزي الكاتب هذه الطريقة إلى ما تعلمه بالزيتونة على يد أستاذه محمد النخيلي المتوفى سنة 1924، ليقوم ابن باديس فيما بعد بتلقين طلبته نفس النهج حيث قال لهم:
«... فعلى الطالب أن يفكر فيما يفهم من المسائل وفيما ينظر من الأدلة، تفكيرا صحيحا مستقلا عن تفكير غيره، وإنما يعرف تفكير غيره ليستعين به، ثم لا بد له من استعمال فكره هو. وبهذا التفكير الاستقلالي يصل الطالب إلى ما يطمئن به قلبه ويسمى حقيقة علما ويأمن فيما أخطأ فيه غيره». وتجلت، بحسب ما جاء في نفس الكتاب، هذه النزعة الاستقلالية حتى في تفسيره للقرآن، حيث كان متحررا ولا يقلد من سبقوه في البحث عن معاني الآيات ومن الأمثلة التي ساقها المؤلف تفسير الشيخ للآية 129 من سورة الشعراء «وتتخذون مصانع لعلكم تخلدون»، حيث حاول إعطاء تفسير لكلمة «مصانع»، على أنها ما يعرف في وقته بالمعامل، أي أن المقصود هو أن العرب كانوا يصنعون الأدوات وأشياء كثيرة، مخالفا  بذلك ما ذهب إليه المفسرون السابقون له من أنها تعني مجاري للمياه أو قصورا.
سامي حباطي


                 
 




Affaire des policiers révoqués

Ils demandent l’intervention du président de la République

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le 11.04.17 | 12h00 Réagissez
 

Les policiers révoqués de la wilaya de Constantine reviennent à la charge, en adressant une nouvelle lettre au président de la République pour demander leur réintégration.

Refusant de baisser les bras, une dizaine de policiers, radiés depuis plus de 5 ans, ont tenu un mouvement de protestation, dimanche, devant le siège de l’inspection régionale de la sûreté nationale à la zone industrielle Palma. Ce mouvement a été mené par les personnes en question, après avoir été empêchées par d’autres policiers d’entrer à l’établissement et remettre la lettre à l’inspecteur régional. Pour rappel, des milliers de policiers ont été révoqués entre 1990 et 2000 et ont été traduits en justice pour différentes affaires.
Plusieurs ont obtenu gain de cause devant la justice, mais depuis, ils n’ont jamais été réintégrés dans leurs postes respectifs. «C’est le ras-le-bol. Nous demandons au président de la République d’intervenir afin de solutionner notre problème qui dure depuis des années», ont-t-ils déclaré. Ils ont estimé qu’ils étaient lésés et humiliés par les hauts responsables de ce corps sécuritaire. Toutes les démarches entamées par les révoqués «abusivement», selon leurs dires, n’ont pas eu d’écho auprès de la DGSN.
«Nous demandons pour la énième fois l’ouverture d’une enquête administrative approfondie sur chaque personne radiée. Car, il y a quelque chose qui ne roule pas correctement dans notre affaire, vu le comportement réticent des hautes instances vis-à-vis de notre situation», a déclaré l’un d’eux. Les protestataires ont affirmé qu’une commission chargée du traitement des dossiers des policiers concernés a été mise en place par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), «mais à ce jour les résultats n’ont pas été divulgués. Pour quelles raisons ?
Qui pourra prendre une décision ferme dans cette affaire si délicate ?» A la fin, ces policiers ont été reçus par le chargé de communication au niveau de l’inspection régionale de la sûreté de wilaya, qui leur a promis de transmettre leurs réclamations et leur correspondance, dont El Watan détient une copie, aux services de la DGSN.                                                     
Yousra Salem

MIHOUBI, EDDALIA, TAGABOU, FERAOUN ET MEBARKI

Ces ministres peinards

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Ces ministres peinards
Contrairement à d'autres qui sont constamment dans l'oeil du cyclone, ces ministres, au nombre de sept à huit, ont la paix totale. Personne ne parle d'eux.
Ils se la coulent douce. Ils n'ont fait ni objet de polémique ni d'attaque. Des ministres en poste mènent une vie sereine. Des milliers d'Algériens rêvent d'être à leur place, y compris leurs collègues. Contrairement à d'autres qui sont constamment dans l'oeil du cyclone, ces ministres au nombre de sept à huit ont la paix totale. Personne ne parle d'eux. Ils donnent l'impression de faire partie du décor. La désignation à la tête des secteurs comme la culture, les relations avec le Parlement, le tourisme etc. est perçue beaucoup plus comme un cadeau.
Les ministres ont droit à plus d'avantages et de privilèges que de casse-tête. Loin du stress et de la pression quotidienne, les responsables travaillent à tête reposée. C'est le cas d'ailleurs du ministre chargé des Relations avec le Parlement. Assurant les rapports entre le gouvernement et le Parlement, le département d'Eddalia est le plus gâté en termes de tâches. Son travail n'est pas du tout contraignant ni compliqué comme ce fut le cas pour les autres.
D'autant plus qu'en dehors des sessions parlementaires, le département est presque en chômage technique. Hormis les activités protocolaires auxquelles il prend part et quelques séminaires animés durant l'année, le département n'est ni sollicité ni harcelé par qui ce soit. C'est pourquoi il attire davantage les convoitises des sénateurs et des députés. Ce poste qui revient au FLN fait l'objet d'une bataille serrée dans les coulisses pour garantir le statut de ministre avec le moindre effort à déployer. Idem pour le tourisme.
Les responsables à la tête du secteur font beaucoup plus dans la prospection et l'inspection des projets en cours, une manière de faire du tourisme et de découvrir les différentes richesses du pays. La ministre déléguée chargée de l'artisanat, Aïcha Tagabou apparaît juste dans les occasions. Depuis sa désignation à la tête de l'artisanat, la ministre n'a pas vraiment brillé pour tenter d'apporter du sang neuf à une branche qui risque de disparaître faute de moyen et d'espace d'exposition. La culture n'est pas aussi embêtante.
Devant l'absence de grands événements, le ministre Azzedine Mihoubi se contente des petites manifestations. Hommage, exposition et inspection des chantiers sont les activités auxquelles le ministre prend le plaisir d'assister en vue de donner un sang neuf à ce secteur qui a du mal à connaître un essor.
Le ministre de la Formation professionnelle, Mebarki, tente de faire mieux en insufflant du sang neuf au secteur. Son département est loin d'être à l'image de celui de l'éducation ou de l'enseignement supérieur. Mohamed Mebarki tente de mettre la formation professionnelle au profit du marché du travail et des besoins de l'économie nationale en élargissant le portail de la formation professionnelle à différents métiers.
La ministre Iman Houda Feraoun n'est pas du tout contrariée. Malgré les perturbations et les coupures d'Internet, la ministre des Tics est épargnée de tout malaise ou tracas. Ses apparitions se limitent à des rencontres ou des visites sur le terrain. Il faut dire que ces derniers ministres doivent s'estimer heureux devant leurs collègues qui font face à des contestations et des réclamations au quotidien. Ayant un rapport direct avec les citoyens, les secteurs comme le logement, l'éducation, la santé, l'agriculture et le commerce sont constamment ébranlés par des protestations ou des pénuries qui provoquent parfois des crises sans précédentes. Ces secteurs stratégiques sont livrés à une spirale de pression de la part des citoyens et du gouvernement qui réclament l'obligation de résultats

DE JEUNES ENTREPRENEURS, CADRES DE MOBILIS, D'ALGÉRIE POSTE ET D'ALGÉRIE TÉLÉCOM

"Feraoun nous a tués!"

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La vie de ces entreprises est suspendue au bon plaisir d'une femme qui, semble-t-il, ne déteste pas éprouver le pouvoir que sa charge lui donne sur d'autres responsables. Qui résisterait à Feraoun?
Quand la nouvelle est tombée au soir du 14 mai 2015, les réseaux sociaux se sont enflammés. Jeune, universitaire et belle, Iman Houda Feraoun, 36 ans vient d'être nommée ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Bombardée à la tête de ce ministère mastodonte, elle incarnait, malgré elle, le rêve d'une jeunesse en quête de reconnaissance et écrasée par la génération d'en haut. Mais toute chose étant relative, un bon universitaire ne fait pas nécessairement un bon ministre.
La politique couplée aux sciences exactes est un alliage qui ne réussit pas à cette physicienne spécialisée dans les métaux. Il est arrivé à Iman Houda Feraoun comme à ce chasseur qui ne sait plus quoi faire de la peau de l'ours qu'il venait d'abattre. Après deux années d'exercice à la tête de ce grand ministère,...son monde a déchanté. Qu'en est-il du management de ce secteur? Où en sont Algérie télecom, Mobilis et Algérie poste en termes de gestion, de rentabilité et d'efficacité?
Retenons à titre d'exemple ces chiffres fournis par un ancien cadre du secteur renvoyé comme un malfrat parce qu'il a osé se défaire des oeillères et descendre des rails sur lesquels la ministre a voulu placer son monde. Ce cadre qui active désormais dans un grand groupe américain, affirme, chiffres à l'appui, que l'ancien P-DG de Mobilis, Mohamed Habib «a réussi la prouesse de redresser son entreprise au bout d' une année de gestion en la hissant à la première place du podium du marché de la téléphonie mobile pour la première fois depuis sa création».
Le même cadre parlant sous le sceau de l'anonymat souligne que Mobilis a ainsi connu une évolution de «19% de son chiffre d'affaires qui est passé de 103 milliards de DA en 2015 à 123 milliards de DA en 2016 soit l'équivalent de 1,2 milliard de dollars». A la même période, les concurrents du marché de la téléphonie mobile suivent loin derrière Mobilis.
Ainsi, Djezzy a enregistré un chiffre d'affaires de 113, 7 milliards de DA alors qu'Ooredoo a enregistré un chiffre d'affaires de 112 milliards de DA. Le nombre d'abonnés de Mobilis a connu une évolution de 21% de parts à l'année 2015 passant à 17,3 millions d'abonnés en 2016. Pour cette performance, Mohamed Habib a été remercié de fort belle manière en se retrouvant dehors sans préavis. Iman Houda Feraoun a justifié son limogeage par les résultats insuffisants.
La maison mère Algérie télécom a enregistré après le limogeage de son P-DG, Azouaou Mehmel, un autre cadre de valeur, et son remplacement par Kabbal, le limogeage de 30 cadres supérieurs et cadres dirigeants et leur remplacement par des gens proches de la ministre dont l'une d'elle placée à la tête de la direction de la communication d'Algérie télécom. Soit, mais cette personne dispose-t-elle d'un capital expérience? Quels sont ses états de service pour officier à la tête d'une structure aussi stratégique? Mystère...
Renvois, mise au placard de plusieurs hauts cadres, rétrogradation d'autres, nomination des amis et des proches à des postes clés, tel a été le bilan de deux années de gestion chaotique. Que dire alors du moral des troupes?
Un malaise profond s'est installé à la faveur de cette instabilité chronique et d'une précarité sciemment entretenue. Pendant ce long point d'orgue la vie de ces entreprises paraît suspendue comme au bon plaisir d'une femme qui, semble-t-il, ne déteste pas éprouver le pouvoir que sa charge lui donne sur d'autres hommes et femmes. Qui résisterait à Feraoun? Des P-DG de Moblis, d'Algérie télécom des dizaines de cadres chevronnés du secteur tous au carreau! Mais qu'il est donc vain ce pouvoir-là! Et l'autre, le vrai, la domination des choses, la capacité d'en modifier le cours. Qu'il est rare de l'exercer...
On s'est longtemps demandé ce qui rendrait les ministres si fiers parfois même si hautains. C'est entendu et compris maintenant. Iman Houda Feraoun vient d'en apporter la preuve. La fonction provoque la dilatation du MOI. «Je» se gonfle, s'étale, se dandine. Et si l'on gratte un peu le vernis, on découvrira que sous cette façade glamour affleure une arrogance intellectuelle aux dégâts qu'on connaît. Le plus apparent? Algérie télécom et Mobilis sont devenus des gisements de cadres qui font le bonheur des multinationales. Quelle belle revanche sur l'ancien slogan de Mobilis: «Que tout le monde...parle.»

Chantier de la mosquée Hamani à Ali Mendjeli (Constantine)

Les riverains dénoncent des «travaux bâclés»

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le 11.04.17 | 12h00 Réagissez
 
	La situation est devenue un vrai cauchemar pour les habitants
La situation est devenue un vrai cauchemar pour les habitants
 

Un passage aménagé sommairement par l’entreprise chargée des travaux devient un bourbier après la chute de pluie.

Le chantier de la mosquée Ahmed Hamani ne cesse de faire des mécontents parmi les habitants de l’îlot 1 de l’UV8, à Ali Mendjeli, où les travaux ont causé d’énormes désagréments. Lancé il y a quatre ans, le projet, confié à une entreprise privée, visait la reconstruction de cette mosquée, qui avait été démolie suite à des défaillances relevées par les experts des services du contrôle technique de la construction, qui avaient révélé que la construction constituait une réelle menace pour les personnes fréquentant les lieux, mais aussi pour les habitants.
Ces derniers ont dénoncé à maintes reprises la manière avec laquelle l’entreprise a mené les travaux sans se soucier du cadre de vie des riverains. «Nous continuons de souffrir des conditions lamentables générées par ce chantier, malgré nos réclamations auprès de l’entrepreneur, et on se retrouve finalement piégés par la boue et la poussière, sans parler de la mauvaise réalisation des travaux sur le seul passage réservé aux habitants pour accéder aux immeubles», révèle Tarek, habitant un immeuble à proximité de la mosquée.
«Après avoir démoli l’ancien trottoir pour réaliser la clôture de la mosquée, l’entrepreneur nous a laissé un simple passage qu’il a aménagé d’une manière sommaire, sans même finir correctement les travaux. Ce travail bâclé a donné lieu à un accès qui cumule toutes les eaux de pluie, ceci sans parler de ce pseudo-escalier qui a complètement dénaturé toute la cité. Face à nos réclamations, l’entrepreneur ne fera que rejeter la balle à la SDE, pour lui imputer cette situation, après la pose des réseaux», poursuit notre interlocuteur.
Les choses ne s’arrêteront pas là, puisque même des avaloirs ont été complètement bouchés par les dépôts de terre charriés par les eaux et provenant du chantier. Une situation qui résulte d’une absence totale de suivi, dans un chantier qui dépend d’une institution publique, la direction des affaires religieuses, et qui finira par devenir un véritable cauchemar pour les résidants de l’îlot 1 de l’UV8.               
Arslan Selmane

La Duchesse de Sidi Bel Abbès

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La Duchesse de Sidi Bel Abbès
Du haut de ses escarpins Zara, cette femme sent le crottin. Elle règne sans partage et sans pitié depuis qu'elle a été intronisée par ses réseaux qui l'ont adoubée sans coup férir. Et parce qu'elle a su les séduire, comme seule est capable de le faire une femme avisée et ambitieuse, Houda Iman Feraoun, 37 ans, belle et aguichante, ressemble étrangement au personnage de «Bel Ami» de l'écrivain Guy de Maupassant.
Dans ce roman qui est resté un grand classique pour les apprentis ambitieux du XIXe siècle, le héros, crevant de famine et désargenté, débarque de sa Provence à Paris avec l'idée de percer, en fréquentant d'abord, les cénacles habituels où rodaient les gens de l'aristocratie. Pour parvenir au faîte du pouvoir, il excelle dans l'art d'embobiner les gens, de leur soustraire leurs secrets pour les revendre aux plus offrants, de draguer et de séduire à mort ses victimes parmi les dames habituées à fréquenter les châtelains, des ducs, comtes et marquis pour débouler dans leurs palais et fouler le gazon des allées du pouvoir. Un intéressant livre à lire pour tous ceux qui rêvent de se tracer un brillant avenir dans cette Algérie à l'approche des législatives du 4 mai prochain.
Madame Iman Houda Feraoun, comme un cadeau, nous est tombée du ciel! Illustre inconnue dans les milieux universitaires, elle a pu, avouons-le, avec brio et beaucoup de persévérance, traverser la «ligne Maurice» et sortir indemne de ce champ de mines. Ce fait d'armes est à comptabiliser comme l'une de ses premières prouesses. Ne reste plus qu'à trouver le «marquis» de la République qui lui mettra le pied à l'étrier. Ce sera vite fait lorsqu'un décideur «décida», sans aucun excès de langage, de la recommander avec insistance pour lui octroyer avec tous les honneurs le secteur des télécommunications. Un domaine d'avenir qui n'est pas réservé aux vieux schnocks de la politique, mais à cette génération qui a fini par ériger Internet au rang sacré de religion. «Elle est bourrée de diplômes» a tenu à insister son mentor auprès des dirigeants politiques avant d'ajouter qu' «elle seule est capable de tout chambarder!». Il n'avait pas tort le bougre puisque en quelques mois seulement d'exercice à la tête des TIC, on a fini par assister, dès le prélude du spectacle, aux premières secousses d'un vrai séisme qui allait fissurer ce secteur stratégique. Ceux qui travaillent sous son autorité, la trouvent «hautaine et pleine de suffisance». Quant à ses collègues du gouvernement, ils la regardent toujours avec un brin d'amusement chaque fois qu'elle prend la parole. Dieu! On découvre là combien est grande la différence entre l'art de la politique et la science infuse de facebook et de twitter! A Algérie télécom, à Mobilis, voire même chez elle depuis son «château», cette ministre du gouvernement Sellal, ne cesse de provoquer surprise sur surprise. Tous les directeurs centraux ont remarqué qu' «elle n'en fait qu'à sa tête». Aujourd'hui, faute de se faire entendre en haut lieu, ils tirent la sonnette d'alarme.
Le ministère qu'elle dirige, vogue en pleine improvisation. En vérité, elle est en rupture de ban avec la propre réalité du secteur qu'elle était vouée «tirer de sa léthargie».
La révolution du numérique ne verra jamais le jour, hélas, avec une conduite aussi maladroite dans la gestion d'un département ministériel qui a vu défiler à sa tête quelques-uns au moins parmi ses prédécesseurs dont l'expérience et le savoir-faire relèvent encore d'un niveau jamais égalé!
Depuis ce jour fatidique du 8 mars 2017 où elle avait été chargée de lire le message du Président Bouteflika aux Algériennes, parce qu'elle est la seule femme à mieux maîtriser la langue arabe, Iman Houda Feraoun se voit ouvrir un champ de conquête politique digne à faire pâlir de jalousie l'impératrice Sissi! «Maintenant, elle frime à longueur de journée», révèle un directeur central.
Tout le monde le sait. Les hommes qu'elle a été la seule à choisir pour diriger Algérie télécom ou Mobilis répondent plus aux critères de coterie et de népotisme qu'à ceux de compétence et d'expérience avérées.
Un vent de révolte et un climat d'insubordination se lèvent déjà dans ce secteur aujourd'hui à la dérive par une ministre dont le choix risque de finir catastrophique.
A-t-elle un bilan depuis qu'elle est à la tête de ce ministère des TIC qui ne fait apparemment le bonheur de personne? «Parlons plutôt de désert» répond un haut cadre proche de la retraite. L'expérience d'avoir confié les rênes d'un département ministériel aussi stratégique et vital pour l'économie nationale à une femme, réduite à l'état de potiche parce qu'elle serait tout simplement bardée de diplômes, et la tête regorgeant de théorie, a abouti fatalement à une conséquence catastrophique. Parmi le personnel recruté à Mobilis et Algérie télécom depuis qu'elle a pris les manettes du secteur, beaucoup lui sont proches. La Duchesse de Sidi Bel Abbès n'est pas exempte de tout péché.
Loin s'en faut. Le remaniement ministériel attendu après les législatives signe déjà son arrêt de mort et met un terme à une aventure que certains qualifient sans lendemain. Le règne de Iman Houda Feraoun a duré. Puisse-t-il servir d'exemple pour le choix des hommes et des femmes qui seront appelés à diriger à l'avenir ce pays. On peut dire, sans forfanterie aucune, pour la ministre Madame Iman Houda Feraoun que maintenant le plus dur...est derrière elle.



LÉGISLATIVES:«WAÂDAS», MÉCHOUIS, CADEAUX, PETITES ENVELOPPES...

L'autre "moyen" d'attirer les électeurs

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La zorna s'invite à la campagne électorale...La zorna s'invite à la campagne électorale...
Devant tant de «générosité» de la part des candidats à la députation, des jeunes ont décidé d'en faire un «hobby» ou plutôt un commerce...
Vendredi 14 avril, c'est jour de rassemblement pour l'adoration et la prière. On est dans une mosquée de la banlieue d'Alger. A la fin de la prière du vendredi, on est interpellé par un petit groupe d'hommes, qui nous invite à déjeuner, c'est une «waâda», insistent-ils! Jusque-là rien d'anormal puisque c'est de tradition que des personnes ramènent avec eux du couscous ou autres plats qu'ils offrent aux «fidèles» à la sortie de la mosquée pour faire une offrande religieuse «sadaqa» ou bénir un événement important de leur vie. Mais quelle fut notre surprise en découvrant que les plats de couscous «offerts» sont couverts par des affiches électorales. Mieux encore, sous les couverts soigneusement préparés pour la circonstance, on trouve un calendrier des horaires de l'«imsek» et de l'«iftar» durant le mois de Ramadhan, qui a au verso la photo d'un candidat de la capitale pour les prochaines législatives, avec le numéro de sa liste! Une idée des plus ingénieuses donc pour donner de la «baraka» à cette candidature, mais qui flirte dangereusement avec la... corruption. en fait, ce parti politique n'est pas un cas isolé. Ce genre de pratiques fait même désormais parti intégrante des «moeurs» politiques. Cela ne choque plus personne. Pour eux, c'est un moyen comme un autre de faire campagne et attirer les électeurs. «Certains députés du Parlement sortant ont réussi à se faire élire à l'APN grâce à ce genre de «générosité» Ils distribuaient de l'argent à tout-va, organisaient des festins accompagnés de cadeaux...», assure un candidat qui ne cache pas que le plus gros budget de sa campagne est destiné à ce genre de «waâda». D'ailleurs, le lendemain de notre rencontre, ce candidat nous envoie un membre de son staff de campagne pour nous inviter, comme pour une fête de mariage, à un festin qu'il a organisé au niveau de sa grande maison qui lui sert aussi de QG de campagne. «Toute la ville est invitée», soutient avec fierté cet émissaire. Ayant entendu parler de l'évènement, un candidat concurrent décide de répliquer en organisant lui aussi sa «garden party» qui, précise-t-il se fera avec «un menu riche et varié comprenant entre autres de bons méchouis», tout en soulignant que ce dîner sera suivi d'une soirée de musique «chaâbie» où des cadeaux seront offerts à la fin. Tout comme le menu, les cadeaux offerts sont aussi «variés». Il y va des coffrets de parfums, de ballons de football, des tickets d'entrée au stade, d'opéra ou même de cirque. Dans d'autres wilayas du pays, des candidats font carrément dans la distribution de couffins alimentaires. Des fraises et des bananes sont par exemple «gracieusement» distribuées aux citoyens au niveau des bureaux de campagne. A Djelfa par exemple, des caisses de pommes de terre ont été mises à la disposition des habitants de la région par l'un des candidats à la députation. Les petites enveloppes pleines de gros billets sont également légion. Elles sont distribuées dans les rues par les candidats aux jeunes désoeuvrés qui scandent le noms des candidats, comme le font les «mafiosi» dans les films hollywoodiens. Devant tant de «générosité» de la part des candidats à la députation, des jeunes ont décidé d'en faire un «hobby» ou plutôt un commerce. Non seulement ils sont tous favorables à ce genre d'événement, mais ils ont en fait un véritable commerce. Si on veut obtenir rapidement des électeurs pour pouvoir rejoindre le boulevard Zighout-Youcef, on vous oriente directement chez ces nouveaux rois du «marketing». En quelques jours, ils peuvent vous obtenir le nombre que vous désirez. Il suffit juste de tirer le carnet de chèques. Plus de zéros il y a, plus de voix il y aura. C'est quoi quelques milliards de centimes pour ceux qu'on appelle les «gens de la «chkara»? deux, trois jours, voire au maximum un mois de travail. «Quand on a tout l'argent que l'on veut, il ne nous reste que la gloire et le pouvoir que l'on peut obtenir grâce à la politique. Ils sont donc prêts à payer n'importe quelle somme pour pouvoir accéder à ce rêve...», souligne Sabri, un de ces «businessmen» de l'urne. «En plus, ils voient cela comme un investissement à long terme. S'ils arrivent au pouvoir, avec l'argent qu'ils feront ils récupéreront leur investissement très rapidement...», ajoute cet homme qui «active» au niveau de l'ouest du pays. «On ne se fait donc pas prier pour en profiter. Eux se sont fait élire et nous on ramasse un peu d'argent. A la fin, tout le monde est heureux...», conclut Sabri qui semble des plus ravis. Partout dans le monde des fortunes sont dépensées en communications et meetings pour que les candidats puissent «espérer» atteindre le sommet. Chez nous, il suffit de «payer» les Sabri and co...

Lotissement Abane Ramadane à Zouaghi

Un calvaire qui dure depuis huit ans

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le 18.04.17 | 12h00 Réagissez
 

C’est un calvaire qu’on endure depuis huit ans au lotissement Abane Ramdane, situé à Zouaghi, qu’on a tendance à oublier, malgré toutes nos requêtes adressées aux autorités, qui demeurent encore insensibles à nos souffrances», révèle Azzedine Ghomrani, président de l’association de ce lotissement situé loin des regards des responsables. Notre interlocuteur résume les principaux problèmes dont souffrent les habitants en deux points :

- le premier a trait à ce que l’association qualifie de «détournement d’une assiette de terrain, destinée à abriter une école primaire et un CEM, mais elle sera attribuée à un promoteur dans des circonstances jugées douteuses». «Le promoteur qui a bénéficié de ce lot fait circuler des rumeurs sur un prétendu désistement sans citer la partie ayant délivré ce document (le désistement, ndlr), alors que la partie concernée, qui est la direction de la direction, censée établir la carte scolaire, ne s’est jamais désistée», soutient le président de l’association.
Pour les parents d’élèves de ce lotissement, la réalisation de ces établissements est très importante pour leurs enfants, «car dans toute la zone, soit une superficie de 25 km2, il n’existe aucun établissement public», notent-ils dans une requête adressée à El Watan. «Nous tenons à informer les autorités que les habitants de tous les lotissements s’opposent à cette opération de détournement et n’accepteront jamais la loi du plus fort des gens qui veulent investir sur le dos de nos enfants et petits enfants», insistent-ils.
- Le problème des réseaux d’assainissement est l’autre préoccupation qui demeure encore un véritable calvaire pour les riverains. «Les réseaux d’assainissement des lotissements qui donnent sur la future artère principale qui devra relier le boulevard de Sonatiba à celui des Cliniques, ne sont pas raccordés à cause de l’inexistence du collecteur principal qui n’est pas encore réalisé depuis 2004», protestent-ils.
Une situation qui demeure à ce jour une source d’inquiétude pour les habitants, qui parlent d’un état des lieux catastrophique. «Nous adressons un appel urgent à Monsieur le wali pour instruire les services concernés afin qu’ils se pencher sur ce sérieux problème, car les regards qui sont toujours en attente de raccordement au collecteur principal débordent en surface, avec les risques de contamination de la nappe phréatique, de transmission de maladies hydriques, sans parler des odeurs nauséabondes qui polluent l’environnement à longueur d’année», lancent-ils. Il est aberrant d’apprendre que dans cette partie de la ville classée parmi les lieux les plus chers en matière de logements, certains habitants ont déjà commencé par creuser des fosses septiques.           
Arslan Selmane

للتسويق لبرامج التشكيلات السياسية

الدعاية الانتخابية تنعش مهنا ”ميتة”

تعد الحملة الانتخابية لتشريعيات ماي المقبل فرصة لانتعاش مهن وظهور أخرى موسمية، في ظل أجواء المنافسة بين مختلف التشكيلات السياسية، ليحاول كل منها الظهور في صورة أقوى مقارنة بالبقية، ليكون البطالون والمتقاعدون أكبر المستفيدين من أموال ”الشكارة”. 
كما أن نجاح الحملة الانتخابية يرتكز على مبادئ علمية ومنهجية في التسويق السياسي، تسمح للمترشح بالتأثير على المواطن وإقناعه ببرنامجه الانتخابي. وتلعب المظاهر فعل السحر على العقول، فأماكن اللقاءات والسيارات والمطبوعات الجيدة تخلق ”هالة” حول المترشح وتزيد فرص كسبه المزيد من الأصوات. ويبقى نجاح الحملات الانتخابية مرهونا بالإمكانيات المالية المجندة من طرف الأحزاب أوالقوائم المستقلة  التي تخوض المنافسة، غير أن هذه الأموال الضخمة التي يضخها المترشحون للدعاية الانتخابية والتسويق لخطاباتهم تساهم في ظهور بعض المهن وازدهار أخرى.
مطاعم تملأ الأفواه والبطون
من المهن المستفيدة من أموال الحملات الانتخابية، المطاعم ومحلات ”التريتور” التي تحضر الوجبات للمؤيدين الذين يصولون ويجولون في الشوارع، كما تعد وجبات الغذاء أوالعشاء للضيوف حسب الطلب خلال الندوات والملتقيات التي تنظم بشكل دوري خلال فترة الدعاية الانتخابية، أين يتم الاتفاق مسبقا على عدد الوجبات ونوعية الطعام المقدم ووقت ومكان التسليم. من جهة ثانية، تستفيد المقاهي هذه الأيام من الحملة الانتخابية، أين تعد المكان المفضل لكثير من المترشحين لإقناع الناخبين ببرامجهم وحثهم على التصويت لصالحهم. ولا يقتصر الأمر هنا على  مترشحي الأحزاب الصغيرة، فعمار غول وعبد الرزاق مقري مثلا فضلا النزول إلى الشارع ومخاطبة المواطنين في المقاهي.
من جهة ثانية ، يصرف مترشحون أموالا معتبرة على كراء القاعات لتنظيم التجمعات واللقاءات، كما يحرصون على انتقاء محلات في الشوارع الكبرى لإقامة المداومات تكون مفتوحة 24ساعة على 24 ساعة طوال الحملة الانتخابية  يشغلها متقاعدون وبطالون، وليس شرطا أن يكون لهم انتماء للحزب بل تربطهم مصلحة مشتركة فقط.
المطابع.. أكبر المستفيدين
ولأن الصورة أحسن متكلم، يحرص مختلف المترشحين والأحزاب السياسية على اختيار مختصين في الاتصال البصري لإعداد مختلف الصور التي تقدمهم  للناخبين في الحملات الانتخابية. وهنا يأتي دور وكالات الاتصال في إعداد البرامج والتصاميم، بينما تأخذ المطابع حصة الأسد من الأرباح، أين توكل إليها مهمة طبع الصور والملصقات والمطويات ومختلف المنشورات الخاصة بالمرشحين وكذا البرامج الانتخابية للأحزاب.
وبناء عليه، فإن هذه الانتخابات تعد بالنسبة للمطابع، فرصة مهمة، لأنها تساهم في انتعاش القطاع وتبث فيه حركة غير عادية، خاصة أن طباعة الملصقات والبرامج وغيرها ضروري ولا مناص منه بالنسبة للأحزاب في المحطات الانتخابية، حيث تعد الحملة الانتخابية فرصة لا تعوض لكسب المزيد من المداخيل مقارنة بالركود الذي تعانيه لفترات طويلة من أيام السنة، حيث تتفاوت الأسعار حسب حجم المنشورات والملصقات ونوعية الألوان والورق المستعمل. ويبقى همّ صاحب المطبعة زيادة الدخل بغض النظر عن الحزب الذي طلب الخدمة ونوعية برنامجه.
في المجال نفسه، يستفيد أصحاب مهن مرتبطة بالطباعة من ”الريع الانتخابي” كمحترفي الكتابة على القمصان والقبعات، أين يأخذ الخطاط 1500 دج مقابل طباعة ”لوغو” أوشعار الحزب على القميص الواحد. وتتغير الأسعار باختلاف نوعية القمصان وطريقة الكتابة.
”بورصة” كراء السيارات ترتفع 
يرى أصحاب وكالات كراء السيارات الحملة الانتخابية، كغيرهم من أصحاب الحرف، فرصة لزيادة الإيرادات بل وضمان دخل يومي  طيلة شهر كامل يكفيهم لاقتناء سيارات جديدة وإضافتها لحضائرهم، ففي الوقت الذي يسعى المترشحون لإظهار”بريستيج ”على تنقلاتهم، ويسهرون على أن يكون ”الكورتاج” فخما لإضفاء نوع الرسمية والجدية، ما ينعكس على نظرة الناس إلى برامجهم وخطاباتهم. ويتراوح سعر كراء السيارة الواحدة بين 3000 إلى 3500 دينار لليوم الواحد بالنسبة للسيارات العادية، فيما تصل التكلفة إلى 10 آلاف دينار بالنسبة للسيارات الفاخرة.
وبما أن ”بورصة” كراء السيارات في ارتفاع هذه الأيام، فإن محلات غسل وتشحيم السيارات تنشط هي الأخرى وتلقى إقبالا من طرف الزبائن، الذين لا يدخرون مالا مقابل إظهار سياراتهم في أبهى صورة، ولهذا مقابل مادي قدره 600 دينار لغسل السيارة بالكامل، بينما تكفي 300 دينار لغسلها من الخارج فقط، وهنا لا فرق بين السيارة الفاخرة وغيرها فالكل سواء أمام صاحب المحطة.
”فايسبوك” منبر لمخاطبة الشباب
ونظرا لارتباط شباب اليوم بصفحات التواصل الاجتماعي، وبالأخص ”فايسوك”، كان لزاما على مختلف التشكيلات السياسية مخاطبة الشباب من منبر قريب إليهم، ففعلوا الصفحات القديمة واستحدثوا أخرى جديدة  تحسبا لخوض غمار المعركة الانتخابية.
وتزامنا مع ذلك ظهرت بقوة في تشريعيات 2017، مهنة تسيير الصفحات الخاصة بالمترشحين على مواقع التواصل الاجتماعي، حيث يكلف المترشحون وأصحاب الأحزاب السياسية أشخاصا ذوي خبرة في الابحار في الشبكة العنكبوتية ومواقع التواصل الاجتماعي لمراقبة الصفحات الرسمية للمترشحين، فيسهرون على إضافة المواضيع الجديدة والرد على التعليقات والاستفسارات، ونشر كل ما يخدم المترشح في المنافسة الانتخابية، من جمع المؤيدين، وعرض البرامج والإنجازات والصور.

أسطرة

حُمّل ابن باديس فوق ما يحتمل وأصابه ما أصاب غيره من الشخصيات التي أتى البعد الرمزي لها على بقية الأبعاد، حيث جرت سيرته على ألسنة خطباء وساسة ودارسين لم يدرسوا وإعلاميين ورجال دين ومنشطي حفلات، وتحول الرجل بمرور الزمن إلى “صنم” يقول عنه من شاء ما يشاء.
نزعة الأسطرة التي جنت على ابن باديس جنت على غيره من صنّاع التاريخ والعلماء في تاريخنا القريب، في غياب تقاليد علمية تضع كل شخصية في إطارها الصحيح بلا زيادة أو نقصان، خصوصا عندما يتعلق الأمر بشخصيات يمكن فحص تاريخها من خلال وثائق متوفرة.
والملفت أن الدراسات العلمية الجادة لا تجد الصدى الذي تجده مقالات صحفية أو تصريحات تنشد الإثارة بل وحتى كتابات تصدر عن مجهولين على شبكات التواصل الاجتماعي، حيث يستطيع أي شخص أن يصدر أحكاما من علو ثمانين سنة أو أكـثـر على وقائع  لا يحيط بالظروف التاريخية التي جرت فيها، وقد يعتمد معايير راهنة في ذلك.
وفي حالة ابن باديس فقد اكتشفنا في السنوات الأخيرة أصوليته
 و اندماجيته  ووهابيته ومهادنته للاستعمار وقبل ذلك أنزل مكانة القديسين والأنبياء،  حيث يجري إسقاط وضعيات حالية على نشاطات قام بها في عشرينيات وثلاثينيات القرن الماضي. والأمر هنا لا يتعلق بمرافعة لصالحه أو ضده، ولكن بدعوة إلى عمل تاريخي علمي لا يبنى على مواقف مسبقة في مقاربة السيّر والوقائع.
فالوثائق التاريخية تقول أن الرجل تعاون مع شيوعيات قسنطينة وناضل من أجل تعليم النساء وتحاور مع الكتاب الفرنسيين وتعاطف مع اليساريين، و شهادات أقاربه ومقربيه تقول أنه كان يمزح ويمرح ويذهب إلى جبل الوحش ويسافر!
ووضعية عائلته كانت تعفيه من النضال لو أنه قام بما قام به طلبا لمكانة أو آمن بجزائر فرنسية. و حتى حين نعتمد المعايير المعاصرة فإننا سنجد أن الرجل كان سابقا لعصره حين انخرط في العمل المدني من خلال النشاط التطوعي لجمعيته.
لا يحتاج ابن باديس إلى من يدافع عنه بألفاظ  عنيفة وهو الذي عفا عن شخص حاول قتله تنفيذا لأمر “شيخه” ولا يليق أن يتحوّل إلى سجل تجاري مفتوح، و أحسن طريقة لتكريمه اليوم هي محاربة ما حاربه: محاربة الجهل والشعوذة وقد ازدهرا!
سليم بوفنداسة



دربال يأمر المترشحات بنشر صورهن في ظرف 48 ساعة

آخر تحديث : الإثنين 17 أبريل 2017 - 7:21 مساءً
دربال يأمر المترشحات بنشر صورهن في ظرف 48 ساعة
هددت الهيئة العليا المستقلة لمراقبة الانتخابات، الأحزاب السياسية والقوائم الحرة المشاركة في تشريعيات الرابع ماي القادم، بإلغاء قوائمها الانتخابية التي لا تتوفر على صور المترشحات النساء وإقصائها من السباق الانتخابي، وأمهلتها 48 ساعة فقط لاستدراك هذا التجاوز الذي وصفته بـ”الخطير” و”المخالف” للأعراف والقوانين الجزائرية.
تدخلت هيئة دربال أمس، لوضع حد للجدل الذي أثارته ظاهرة إخفاء بعض المترشحات للسباق الانتخابي القادم صورهن من على الملصقات الإشهارية للقوائم الانتخابية تحت ذريعة “العادات والتقاليد”، وكانت البداية من ولاية برج بوعريريج، حيث أخطرت الهيئة 5 تشكيلات سياسية تتعلق بجبهة القوى الاشتراكية والاتحاد من أجل النهضة والعدالة والبناء والجبهة الوطنية الجزائرية والجبهة الجزائرية للتنمية والعدالة وحزب النضال الوطني، لاستدراك هذه التجاوزات بعد أن ثبت عدم كشف مرشحاتهم عن وجوههن.
وأكد المنسق الولائي للهيئة العالية لمراقبة الانتخابات التشريعية حسان النوي، أمس، أنه سيتم إلغاء القوائم الانتخابية التي لا تظهر فيها صور مترشحات ببرج بوعريريج، مشيرا إلى أنه تم منح مهلة 48 ساعة أمام الأحزاب المعنية بذلك لاستدراك ذلك، وذلك بعد إخطار متصدري القوائم للأحزاب المعنية.
ولم تكتف الهيئة العليا بمراسلة الأحزاب السياسية والأحرار المتورطين في هذه الظاهرة التي أثارت جدلا في مواقع التواصل الاجتماعي وفي أوساط المتتبعين للشأن السياسي باعتبارها سابقة في تاريخ الانتخابات البرلمانية في الجزائر، حيث سارعت مصالح دربال لإبلاغ وزارة الداخلية والجماعات المحلية بذلك لاتخاذ الإجراءات القانونية التي تستدعيها مثل هذه الحالات التي تندرج ضمن التجاوزات الخطيرة وغير المسموح بها  قانونا ومخالفة لكل الأعراف والقوانين التي يحفظها الدستور الجزائري للمرأة لاسيما أن المرأة المترشحة لهذه الانتخابات ستمثل الشعب في المجلس الشعبي الوطني المقبل ومن حق المواطن أن يتعرف على من سيصوت عليه.
ولم تقتصر ظاهرة “تخفي” المترشحات التي شهدتها العديد من الولايات خلال الحملة الانتخابية، كما اعتقده الكثيرون على الأحزاب ذات المرجعية الإسلامية، بل امتد لأحزاب أخرى، كالأفافاس والتحالف الوطني الديمقراطي وحزب العدل والبيان، التي سارع أصحابها لإظهار الحجج على “فعلة” مرشحاتهم، فمثلا رئيس التحالف الوطني الجمهوري بلقاسم ساحلي الذي استبدل صورة لمرشحة له في ولاية بومرداس بصورة ظل قال إن العادات والتقاليد والوضع الاجتماعي منع كشف وجه مرشحته تحت “الإكراه”، وهي التبريرات التي لم تقنع الكثيرين الذين تساءلوا عن الدور الذي ستلعبه المترشحات في البرلمان ومقابلة الناخبين ونقل انشغالاتهم للطاقم الحكومي، وهن لسن قادرات حتى على إظهار وجوههن لأبناء بيئتهن، أم أنهن سيلجأن لطريقة جديدة ستكون هي الأخرى سابقة في تاريخ البرلمان الجزائري؟
وكانت الهيئة قد سجلت تجاوزا للأحزاب السياسية خلال الأيام الأولى للحملة الانتخابية تتعلق أساسا بالاستعمال العشوائي للملصقات الإشهارية الخاصة بالقوائم الانتخابية، فيما لم يتم تسجيل أية خروقات تتعلق باستغلال المترشحين لدور العبادة والمقابر والأضرحة وحتى الرموز التاريخية.
بالمقابل، سجلت أول أمس ارتياحها للأجواء التي جرت فيها الحملة خلال أسبوعها الأول، داعية المترشحين إلى الالتزام بالقانون والابتعاد عن المخالفات والتجاوزات القانونية، كما أشادت بالتعاون والتفهم الذي أبدته الأحزاب السياسية وقوائم المترشحين الأحرار، فضلا عن مختلف وسائل الإعلام من أجل تجسيد المفاهيم القانونية والخلفيات السياسية للحملة الانتخابية والتي تتمثل في إبراز البرامج الانتخابية التنافسية وفسح المجال بعد ذلك للناخب الجزائري كي يقول كلمته بعد دراسة فحوى هذه البرامج والمفاضلة بينها.




أسطرة

حُمّل ابن باديس فوق ما يحتمل وأصابه ما أصاب غيره من الشخصيات التي أتى البعد الرمزي لها على بقية الأبعاد، حيث جرت سيرته على ألسنة خطباء وساسة ودارسين لم يدرسوا وإعلاميين ورجال دين ومنشطي حفلات، وتحول الرجل بمرور الزمن إلى “صنم” يقول عنه من شاء ما يشاء.
نزعة الأسطرة التي جنت على ابن باديس جنت على غيره من صنّاع التاريخ والعلماء في تاريخنا القريب، في غياب تقاليد علمية تضع كل شخصية في إطارها الصحيح بلا زيادة أو نقصان، خصوصا عندما يتعلق الأمر بشخصيات يمكن فحص تاريخها من خلال وثائق متوفرة.
والملفت أن الدراسات العلمية الجادة لا تجد الصدى الذي تجده مقالات صحفية أو تصريحات تنشد الإثارة بل وحتى كتابات تصدر عن مجهولين على شبكات التواصل الاجتماعي، حيث يستطيع أي شخص أن يصدر أحكاما من علو ثمانين سنة أو أكـثـر على وقائع  لا يحيط بالظروف التاريخية التي جرت فيها، وقد يعتمد معايير راهنة في ذلك.
وفي حالة ابن باديس فقد اكتشفنا في السنوات الأخيرة أصوليته
 و اندماجيته  ووهابيته ومهادنته للاستعمار وقبل ذلك أنزل مكانة القديسين والأنبياء،  حيث يجري إسقاط وضعيات حالية على نشاطات قام بها في عشرينيات وثلاثينيات القرن الماضي. والأمر هنا لا يتعلق بمرافعة لصالحه أو ضده، ولكن بدعوة إلى عمل تاريخي علمي لا يبنى على مواقف مسبقة في مقاربة السيّر والوقائع.
فالوثائق التاريخية تقول أن الرجل تعاون مع شيوعيات قسنطينة وناضل من أجل تعليم النساء وتحاور مع الكتاب الفرنسيين وتعاطف مع اليساريين، و شهادات أقاربه ومقربيه تقول أنه كان يمزح ويمرح ويذهب إلى جبل الوحش ويسافر!
ووضعية عائلته كانت تعفيه من النضال لو أنه قام بما قام به طلبا لمكانة أو آمن بجزائر فرنسية. و حتى حين نعتمد المعايير المعاصرة فإننا سنجد أن الرجل كان سابقا لعصره حين انخرط في العمل المدني من خلال النشاط التطوعي لجمعيته.
لا يحتاج ابن باديس إلى من يدافع عنه بألفاظ  عنيفة وهو الذي عفا عن شخص حاول قتله تنفيذا لأمر “شيخه” ولا يليق أن يتحوّل إلى سجل تجاري مفتوح، و أحسن طريقة لتكريمه اليوم هي محاربة ما حاربه: محاربة الجهل والشعوذة وقد ازدهرا!
سليم بوفنداسة


LÉGISLATIVES:«WAÂDAS», MÉCHOUIS, CADEAUX, PETITES ENVELOPPES...

L'autre "moyen" d'attirer les électeurs

Par
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La zorna s'invite à la campagne électorale...La zorna s'invite à la campagne électorale...
Devant tant de «générosité» de la part des candidats à la députation, des jeunes ont décidé d'en faire un «hobby» ou plutôt un commerce...
Vendredi 14 avril, c'est jour de rassemblement pour l'adoration et la prière. On est dans une mosquée de la banlieue d'Alger. A la fin de la prière du vendredi, on est interpellé par un petit groupe d'hommes, qui nous invite à déjeuner, c'est une «waâda», insistent-ils! Jusque-là rien d'anormal puisque c'est de tradition que des personnes ramènent avec eux du couscous ou autres plats qu'ils offrent aux «fidèles» à la sortie de la mosquée pour faire une offrande religieuse «sadaqa» ou bénir un événement important de leur vie. Mais quelle fut notre surprise en découvrant que les plats de couscous «offerts» sont couverts par des affiches électorales. Mieux encore, sous les couverts soigneusement préparés pour la circonstance, on trouve un calendrier des horaires de l'«imsek» et de l'«iftar» durant le mois de Ramadhan, qui a au verso la photo d'un candidat de la capitale pour les prochaines législatives, avec le numéro de sa liste! Une idée des plus ingénieuses donc pour donner de la «baraka» à cette candidature, mais qui flirte dangereusement avec la... corruption. en fait, ce parti politique n'est pas un cas isolé. Ce genre de pratiques fait même désormais parti intégrante des «moeurs» politiques. Cela ne choque plus personne. Pour eux, c'est un moyen comme un autre de faire campagne et attirer les électeurs. «Certains députés du Parlement sortant ont réussi à se faire élire à l'APN grâce à ce genre de «générosité» Ils distribuaient de l'argent à tout-va, organisaient des festins accompagnés de cadeaux...», assure un candidat qui ne cache pas que le plus gros budget de sa campagne est destiné à ce genre de «waâda». D'ailleurs, le lendemain de notre rencontre, ce candidat nous envoie un membre de son staff de campagne pour nous inviter, comme pour une fête de mariage, à un festin qu'il a organisé au niveau de sa grande maison qui lui sert aussi de QG de campagne. «Toute la ville est invitée», soutient avec fierté cet émissaire. Ayant entendu parler de l'évènement, un candidat concurrent décide de répliquer en organisant lui aussi sa «garden party» qui, précise-t-il se fera avec «un menu riche et varié comprenant entre autres de bons méchouis», tout en soulignant que ce dîner sera suivi d'une soirée de musique «chaâbie» où des cadeaux seront offerts à la fin. Tout comme le menu, les cadeaux offerts sont aussi «variés». Il y va des coffrets de parfums, de ballons de football, des tickets d'entrée au stade, d'opéra ou même de cirque. Dans d'autres wilayas du pays, des candidats font carrément dans la distribution de couffins alimentaires. Des fraises et des bananes sont par exemple «gracieusement» distribuées aux citoyens au niveau des bureaux de campagne. A Djelfa par exemple, des caisses de pommes de terre ont été mises à la disposition des habitants de la région par l'un des candidats à la députation. Les petites enveloppes pleines de gros billets sont également légion. Elles sont distribuées dans les rues par les candidats aux jeunes désoeuvrés qui scandent le noms des candidats, comme le font les «mafiosi» dans les films hollywoodiens. Devant tant de «générosité» de la part des candidats à la députation, des jeunes ont décidé d'en faire un «hobby» ou plutôt un commerce. Non seulement ils sont tous favorables à ce genre d'événement, mais ils ont en fait un véritable commerce. Si on veut obtenir rapidement des électeurs pour pouvoir rejoindre le boulevard Zighout-Youcef, on vous oriente directement chez ces nouveaux rois du «marketing». En quelques jours, ils peuvent vous obtenir le nombre que vous désirez. Il suffit juste de tirer le carnet de chèques. Plus de zéros il y a, plus de voix il y aura. C'est quoi quelques milliards de centimes pour ceux qu'on appelle les «gens de la «chkara»? deux, trois jours, voire au maximum un mois de travail. «Quand on a tout l'argent que l'on veut, il ne nous reste que la gloire et le pouvoir que l'on peut obtenir grâce à la politique. Ils sont donc prêts à payer n'importe quelle somme pour pouvoir accéder à ce rêve...», souligne Sabri, un de ces «businessmen» de l'urne. «En plus, ils voient cela comme un investissement à long terme. S'ils arrivent au pouvoir, avec l'argent qu'ils feront ils récupéreront leur investissement très rapidement...», ajoute cet homme qui «active» au niveau de l'ouest du pays. «On ne se fait donc pas prier pour en profiter. Eux se sont fait élire et nous on ramasse un peu d'argent. A la fin, tout le monde est heureux...», conclut Sabri qui semble des plus ravis. Partout dans le monde des fortunes sont dépensées en communications et meetings pour que les candidats puissent «espérer» atteindre le sommet. Chez nous, il suffit de «payer» les Sabri and co...

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شهاب صديق: ولد عباس حالة عابرة

آخر تحديث : الإثنين 17 أبريل 2017 - 7:30 مساءً
 شهاب صديق: ولد عباس حالة عابرة
نقلا عن موقع “سبق برس”
كشف الناطق الرسمي باسم التجمع الوطني الديمقراطي، صديق شهاب، بأن تأسيس حزب الأرندي جاء بعد حادثة استقبال وزير الدفاع خالد نزار للقيادي في حزب جبهة الإنقاذ علي بلحاج بالبذلة الحربية خلال الغزو الأمريكي الأول على العراق، مبرزا بأن الواقعة كشفت بأن البلاد باتت في حاجة إلى قوة سياسية جديدة.
وخلال استضافته في منتدى سبق برس اليوم الاثنين، اعتبر شهاب الأمين العام لحزب جبهة التحرير الوطني،  جمال ولد عباس “حالة عابرة”، لن تؤثر على علاقة الحزبين خاصة في النقاط المشتركة المتعلقة. فيما دعا متصدر قائمة الأرندي بالعاصمة المواطنين للمشاركة بقوة في التشريعيات القادمة لإعطاء قوة ومصداقية للبرلمان القادم.
وفي ردّه على التصريحات الأخيرة للأمين العام لحزب جبهة التحرير الوطني جمال ولد عباس، والذي وصف فيها الأرندي بالحزب المفبرك، قال صديق شهاب، إن ما جاء على لسان ولد عباس عبارة عن “عملية اجترار لطبخة هضمت منذ 20 سنة”، متسائلاً كيف لحزب أسسه كل القوى الحية التي رفضت الرضوخ للتطرف شرفاء الأفلان ووزير المجاهدين ورئيس منظمة أبناء الشهداء، والاتحاد الوطني للعمال الجزائريين، واتحاد الشبيبة الجزائرية، إضافة إلى أعضاء من اتحاد النساء والفلاحين، وأرضيته الفكرية مستمدة من بلخنشير، جيلالي اليابس، الهادي فليسي، عبد الحق بن حمودة وغيرهم، أن يكونا مفبركا”.
وأضاف شهاب بأن هذا الكلام “لا نأخذه مأخذ الجد”، وأن جمال ولد عباس “حالة عابرة”، موضحا بأن الأرندي سبق له العمل مع أربع أمناء عامين للأفلان: “عملنا مع علي بن فليس والناس كلها تعرف النتيجة، عملنا مع بلخادم ربي يذكرو على خير، وعملنا مع عمار سعداني، واليوم مع ولد عباس، موقفنا لم يتغير لأن عندنا قواسم مشتركة متعلقة بالمصالح العليا للبلاد والشعب، كما لدينا نقاط نختلف فيها”.
إن كل ما يندرج ضمن تعليقات القرّاء لا يعبّر بأي شكل من الأشكال عن آراء اسرة موقع الصوت الآخر.
17th أبريل 2017, 19:52
الاخبار العاجلة لاكتشاف الجزائريين نهاية اسطورة التزوير الانتخابي السري للانتخابات الجزارئية برحيل الجنرال مدين ليبرز التزوير الالكتروني بزعامة وزيرة الاتصال الالكتروني فرعون هدي وهكدا سوف تزول احزاب مدين من الساحة السياسية لنكتشف احزاب اطفال الجزائر الصبيانية مادام التزوير الانتخابي انتقل من حماية الدولة الجزائرية السرية الى التزوير الالكتروني عبر اضافة مشتركي صفحات الفايسبوك الى القوائم الانتخابية ليمسي متصفح الفايسبوك مشارك وهمي في الانتخابات الجزائرية ويدكر ان اغراق الدولة الجزائرية في مشاريع البطاقات الالكترونية سوف ينجب تزوير الكتروني عبر المشاركة الشعبية الوهمية المقتبسة من تعليقات صفحات الفايسبوك وهكدا سوف تعيش الجزائر مقاطعة انتخابية شعبية وتزوير انتخابي الكتروني مادام ابناء الشخصيات الجزائرية يملكون شركات الكترونية وشر البلية مايبكي
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السياسي واموال الريع التجاري واكاديب احزاب اشعب الانتهازي والاسباب مجهولة
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ام بطاطة الجزائرية
الجزائر عاصمة المجاعة الانتخابية



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موكب الوزيرة يتعرض إلى الرشق بالحجارة 

آخر تحديث : الإثنين 17 أبريل 2017 - 7:41 مساءً
موكب الوزيرة يتعرض إلى الرشق بالحجارة 
تعرض موكب رأس قائمة الأفلان في البليدة إلى الرشق بالحجارة أدى إلى تحطيم سيارة في موكب الوزيرة المترشحة، وقالت مصادر الصوت الآخر” إن الهجوم على موكب الوزيرة كان عند قيام هذه الأخيرة بعمل جواري في بوڤرة بالبليدة، إلا أنها اضطرت إلى قطع العمل الجواري بعد تعرض موكبها إلى الرشق من طرف السكان، الذين أكدوا أن سبب غضبهم هو وجود اسم لنائب مترشح مع الوزيرة ينحدر من نفس الحي، حيث لم يقدم أي شيء للمنطقة، حسبهم، وأغلق هاتفه طيلة العهدة الانتخابية ولما شوهد في الموكب ثارت حفيظة السكان. وتضيف مصادر “الصوت الآخر” أن محافظة الأفلان قد رفعت دعوى قضائية ضد مجهول.


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17th أبريل 2017, 19:50
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ام بطاطة الجزائرية

هوّن من تصريحاته واعتبرها اجترارا لطبخة مهضومة منذ 20 سنة

شهاب: ”ولد عباس حالة عابرة وموقفنا من الأفالان لم يتغير”

قال الناطق الرسمي للأرندي ومتصدر قائمة العاصمة في التشريعيات، صديق شهاب، إن ”ولد عباس حالة عابرة وموقفنا من الأفالان لم يتغير”، معتبرا التصريحات الهجومية التي وصف من خلالها ”الأرندي” بالحزب المفبرك مجرد عملية اجترار لطبخة هضمت منذ 20 سنة. وأضاف شهاب، أمس، لدى نزوله ضيفا على منتدى الموقع الإلكتروني ”سبق برس”، أن التجمع الوطني الديمقراطي، ليس حزبا مفبركا، وإنما هو حزب نشأ من إرادة المواطنين المخلصين الغيورين على البلاد، مشيرا إلى أن ”الأرندي” أسس خلال سنوات الدم التي مرت بها الجزائر، في وقت تنصل فيه الكثيرون من مسؤولياتهم، كما أن الحزب متكون من القوى الحية التي رفضت الرضوخ للتطرف وعلى رأسهم وزير المجاهدين الأسبق محمد شريف عباس، الأمين العام للمنظمة الوطنية للمجاهدين سعيد عبادو، والمرحوم عبد الحق بن حمودة.
وفي ذات السياق، أفاد متصدر قائمة الأرندي في العاصمة أن ”التجمع الوطني الديمقراطي عمل مع 4 أمناء عامين للأفالان، لكن موقفنا لم يتغير من الحزب، لأنه لدينا قواسم مشتركة وأخرى نختلف فيها ولكن مصلحة البلاد واستقرارها أهم قاسم يجمع الحزبين”.
من جهة أخرى، قلل الناطق الرسمي للأرندي من شأن الأطراف التي تنادي إلى مقاطعة التشريعيات، قائلا إن ”الحديث عن العزوف الانتخابي تعودنا عليه عشية كل انتخابات من قبل أطراف تشجع على العزوف، لكن حزب التجمع الديمقراطي لاقى إقبالا شعبيا كبيرا خلال الحملة خاصة في العاصمة”. وفي رده على سؤال حول الانتقادات المتعلقة بالحصيلة النيابية، خاصة بعد المصادقة على قوانين المالية والتقاعد والتي لاقت غضبا واسعا من طرف المواطنين، قال شهاب ”لم نصل بعد إلى مبتغانا وعدم الرضى يتجلى من حين إلى آخر في أوساط طبقة عريضة من الشعب ونحن بصدد البحث عن الأحسن”، متسائلا ”لماذا نركز دائما على سلبيات البرلمان ولا نتحدث عن الإيجابيات؟”. وتابع قائلا إن ”تعديل الدستور بعث الأمل الديمقراطي من جديد باعتبار أنه أعطى مساحة   كبيرة للمعارضة لتحسين الأداء”، داعيا إلى المشاركة بقوة في الاستحقاقات المقبلة من أجل تثمين هذا المسعى، مضيفا ”إذا أردنا أن يكون لنا برلمانا قويا وذا مصداقية لابد من أن نشارك بقوة في هذا الموعد الانتخابي، ويجب أن لا تقل نسبة التصويت عن 55 بالمئة، ليكون البرلماني في موقع قوة”.



بوشافة من سطيف:

”الحكومة تروج للمقاطعة بطريقة غير مباشرة حتى يتسنى لها التزوير”

اتهم السكرتير الأول لجبهة القوى الاشتراكية عبد المالك بوشافة، من سطيف، الحكومة بالترويج لمقاطعة الانتخابات بطريقة غير مباشرة، من أجل أن تجد حرية كبيرة في التزوير كما تشاء، داعيا الشباب إلى التوجه بقوة إلى مراكز الاقتراع.
أكد بوشافة خلال تجمع شعبي نشطه مساء أول أمس، بدار الشباب لبلدية بوعنداس بأقصى شمال ولاية سطيف، أن الأفافاس لا زال منخرطا في صفوف المعارضة، وسيواصل مسيرة النضال على نهج الزعيم الراحل حسين آيت أحمد من أجل تحقيق الحريات الشعبية. واعتبر الرجل الأول في جبهة القوى الاشتراكية أن التشريعيات المقبلة هي إجماع وطني وشعبي، فجبهة القوى الاشتراكية ترفض أن تسيّر الجزائر من قبل مجموعة من الفاسدين واللصوص، مؤكدا أن الحزب اعتمد في اختيار قوائم المترشحين للتشريعات على معيار الكفاءة من الشباب والجامعيين وأصحاب الأيادي النظيفة. كما تحدث بوشافة عن وجود أياد خارجية قال إنها هي التي تسير البلاد، وكأن الجزائر ليست لديها سيادة وطنية على حد تعبيره. وختم المسؤول الأول للأفافاس خطابه بالثناء على ولاية سطيف وسكانها المجاهدين ودعاهم إلى اختيار أناس أكفاء يمثلونهم في البرلمان. للإشارة فإن جبهة القوة الاشتراكية، نظمت مساء أول أمس ندوة على هامش اللقاء الذي نشطه الأمين الأول للحزب، تمحورت حول يوم العلم وعرفت مشاركة محامين وإعلاميين.




على خلفية انتشار خبر تحويله لمعهد العلوم الإسلامية، بوقديدة لـ "الحياة":

"مصير قصر الثقافة بأدرار يتحدد أثناء زيارة ميهوبي"

قصر الثقافة بأدرار صارة بوعياد
الثلاثاء 18 أفريل 2017 4 0
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Share to طباعةلم يصلنا أي قرار رسمي لحد الآن
تفاجأ مجموعة من مثقفو مدينة أدرار بخبر تحويل المركب الثقافي تيليلان الذي كان من المفترض أن يدشن كقصر للثقافة إلى معهد للعلوم الإسلامية، بقرار من الوزير الأول ووزير الثقافة، حيث هددوا بتنظيم مسيرة سلمية لاغتيال الفعل الثقافي بالولاية.
"الحياة" اتصلت بمدير الثقافة بولاية أدرار عمار بوقديدة، لتقصي الحقيقة ومعرفة فيما إذا كان هذا القرار رسميا أم لا.
بوقديدة أكد في اتصال هاتفي مع "الحياة" أن القرار لم يحسم فيه بعد، ولم تصلهم أي تعليمات لحد الآن، مضيفا أن زيارة ميهوبي حسب البرنامج المقرر لمعاينة المركب الثقافي الذي يرتقب أن يدشن قصرا للثقافة بعد تجميده بسبب التقشف ليبقى مجرد جدران تنتظر الحياة منذ العام الماضي.
واعتبر المتحدث أن القرار بين الوزير الأول ووزير الثقافة، وإن كان رسميا فهو غير قابل للتشاور ولا سلطة لنا في المشروع، ننتظر زيارة وزير الثقافة عز الدين ميهوبي لأدرار وسيتحدد مصيره، مشيرا في السياق أن القرار لم يصلهم بصفة رسمية بصفته مديرا للثقافة لأدرار، وإنما تم سماع الخبر مثلما سمعه الجميع.
وأعلن المتحدث تمسكه بالمشروع الذي يبقى ضمن أولويات مديرية الثقافة، إلى حين تحديد مصيره مستقبلا.
وكان المخرج المسرحي الشيخ عقباوي قد انتفض على تحويل هذا الصرح بقوله أغيثونا نتعرض لكيميائي رقان جديد"، المركب مجهز تقنيا ويتضمن صالة عروض، قاعة للرقص والباليه، وقاعات أخرى للتدريبات مشيد من ميزانية الثقافة لصالح مديرية الشؤون الدينية والأوقاف في أدرار، بعدما كان الكل ينتظر من ميهوبي كصرح ثقافي واعد، علما أن للشؤون الدينية مركزا ثقافيا إسلاميا ومعهد وفضاءات أخرى.
وقال المخرج المسرحي أن وزارة الشؤون الدينية لها ميزانية تفوق ميزانية وزارة الثقافة بمراحل وتستطيع أن تشيد لها ما تشاء من البنايات والأماكن التي تناسبها، مؤكدا أن ما يحدث اغتصاب للحقوق الثقافية لمدينة أدرار وللحراك الثقافي والفني عامة، متسائلا أي هي حقوق الشباب في مدينة أدرار من الثقافة كما جاء في الدستور الجزائر.

Université Constantine 1

De l’agitation littéraire à Souk Okad

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le 18.04.17 | 12h00 Réagissez
 
	Le stand du troc a eu un franc succès
Le stand du troc a eu un franc succès

Les «clients» du Souk avaient l’embarras du choix entre conférences, ateliers d’écriture et concours de dictée géante.

Souk Okad à la fac ! Ce sont deux journées d’agitation culturelle, et littéraire surtout. Le concept de la djahiliya a été transposé, dimanche et lundi, pour animer allègrement le bloc des lettres. Pendant que Meissa Bey signait avec succès ses romans dans le grand hall du bloc, les stands dressés pour l’occasion étaient chargés par les curieux et de jeunes étudiants, ces mêmes étudiants accrochés par les différents thèmes : troc de vieux livres, expositions de dessins et de peintures d’amateurs et néanmoins talentueux, des photographies d’Armand Vial, et tout un stand consacré à la BD. Un vrai succès celui-là. Dans les salles de cours et les amphis, les «clients» du souk avaient l’embarras du choix, entre conférences, ateliers d’écriture et concours de dictée géante.
Le premier jour, la professeure, Yasmina Cherrada, a disserté sur le thème : «Les langues en Algérie… de l’Antiquité à nos jours». Simultanément, la jeune enseignante, Amina Benelhadj, provoquait à partir du Cadavre exquis de Breton, un brainstorming délirant en salle 46, où avait lieu l’atelier d’écriture littéraire. Fatah Mertani, l’un des organisateurs des journées, se démenait pour coordonner l’organisation avec l’initiatrice de l’événement, Souheila Hedid.
Cette dernière nous révèle que l’idée est née en 2014 pour créer une manifestation sur le principe du Souk Okad, ce marché ayant existé sur la péninsule Arabique durant la période antéislamique, et où avaient lieu des joutes d’éloquence et d’improvisation entre poètes de la djahiliya. Ce sont de jeunes enseignants du département de lettres et langue française de l’université Constantine 1 qui ont initié et organisé cette manifestation originale.
Si la première journée a remporté un franc succès, la deuxième a brillé aussi grâce aux activités diverses et parfois perlées par des présences remarquables. C’est le cas pour le spectacle du conteur Fayçal Belattar, lauréat, le 23 mars dernier, du prix «Le Tremplin des conteurs» du Festival de contes de Neuchâtel «Les Jobelins», en Suisse. Autre friandise au menu, le spectacle de présentation des contes et proverbes africains, animé cette fois par des étudiants du Mali.
La professeure, Nedjma Benachour, a animé, quant à elle, une conférence dédiée à son sujet de doctorat d’Etat : «Ville et écriture littéraire». Pari réussi pour Souheila Hedid et ses collègues. Cette première édition de Souk Okad a tenu toutes ses promesses, et malgré quelques erreurs minuscules d’organisation, l’événement a montré un potentiel significatif capable de l’inscrire dans la durée. A l’année prochaine !
N. N.

حرق مداومة متصدر قائمة الأفلان في ميلة

آخر تحديث : الثلاثاء 18 أبريل 2017 - 6:39 مساءً
حرق مداومة متصدر قائمة الأفلان في ميلة
أقدم غاضبون صباح أمس على حرق فرع مداومة متصدر قائمة حزب جبهة التحرير الوطني لتشريعيات ماي المقبل ببلدية بني قشة بولاية ميلة، كمال بولمعيز، الذي يتولى أيضا منصب محافظ الحزب بهذه الولاية.
جاءت الحادثة بالموازاة مع تجمع انتخابي يشرف عليه عضو المكتب السياسي الصادق بوقطاية نيابة عن الأمين العام جمال ولد عباس، الذي ألغى تجمعين شعبيين له بالولاية ذاتها، الأول كان مبرمجا الخميس 13 أفريل الجاري، والثاني أمس الثلاثاء.

Mme Iman Houda Feraoun, si je vous ai fait du tort...

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Mme Iman Houda Feraoun, si je vous ai fait du tort...
Nous nageons en plein quiproquo. Un édito que j'ai signé voilà déjà une quinzaine de jours a mis le feu aux poudres. Le quotidien L'EXPRESSION avait réservé pas moins de quatre articles à la gestion des TIC au moment même où l'ARPT siégeait pour évaluer les résultats des trois opérateurs de téléphonie mobile. C'est dans ce contexte vrai et unique que naquit le «malentendu» avec la ministre des TIC. Nos informations étalées sur plus de deux pages révélaient le visage «démaquillé» d'un secteur stratégique avec toutes ses tares, ses injustices, ses chiffres et ses faits avec témoignages à l'appui. Mon édito que j'ai naïvement intitulé «La duchesse de Sidi Bel Abbès», et que soient honnis en passant tous les esprits mal tournés, qui ont cru déceler, par magie, un retour à un lieu de plaisir ayant fait jadis les choux gras dans les salons de l'Ouest algérien.
Seule une poignée de «manchots», d'une presse à l'agonie, attirée par l'appât du gain que pouvait représenter une telle opportunité, accourt pour prendre la défense d'une ministre qu'elle croyait aux abois alors qu'elle pouvait aisément se dispenser de leur bouée de sauvetage. Mon «papier» ne tirait en réalité que les conclusions de quatre articles bien fouillés, documentés et soutenus par une analyse magistrale, signés par des journalistes professionnels ne comptant pas moins de vingt ans d'expérience. On a crié au scandale parce que j'ai cru de bon augure de parler d'un personnage sulfureux de Guy de Maupassant.
Tous ceux qui trimbalaient encore un lexique dans leur poche et dont l'étendue de leur culture ne dépassait pas les «bouges» réputés malsains d'Alger, venaient d'y trouver ainsi l'«obole alléchante» qui allait les renflouer par ces temps de disette.

En 2009, sous Sarkozy, paraissait en France un livre qui eut un immense succès. Il avait pour titre «BELLE AMIE». Son personnage central est une femme. Elle est ministre de la Justice, garde des Sceaux. C'est une Maghrébine. Une Franco-Marocaine. Elle s'appelle Rachida Dati. Ce livre n'avait pas soulevé le moindre tollé, ni accusé ses auteurs, de misogynie, voire de propos «crasseux» comme cela m'a été donné de le relever sur un site quasiment inconnu du grand public.
Pourquoi tout ce vacarme? Pour avoir les faveurs de Mme la ministre?
Le quotidien L'EXPRESSION a consacré plus d'une quinzaine d'«ouvertures» principales, en page une, dès l'installation de cette ministre qui compte parmi les plus jeunes ayant fait partie de l'Histoire des gouvernements successifs de l'Algérie à nos jours. Nous l'avons soutenue dans toutes les initiatives qu'elle avait prises pour insuffler un sang neuf à son secteur. Avec sa collègue, Mme Nouria Benghebrit, on en fait l'incarnation même du changement en Algérie, telle que l'a toujours soutenue le Président Bouteflika.
Qui tiraient à boulets rouges, et à longueur d'éditions mal fagotées, sur ces deux femmes de bonnes familles? Ce sont ces mêmes sites et individus issus de la pire engeance qui soit qui s'amusent à passer aujourd'hui de la «pommade» à Mme Feraoun.
Ai-je été dur, dans un moment de colère mal contenue, dans mon introduction? il existe des raisons à ce comportement. Toutes nos demandes d'interviews adressées à Mme la ministre étaient demeurées sans réponses. Y compris notre démarche effectuée auprès du nouveau patron de Mobilis à une semaine de l'assemblée de l'ARPT. Les autres opérateurs de téléphonie mobile ont été accueillants et disponibles pour faire avec nous ce travail. Leurs interviews ont été publiées. A Mobilis, le chargé de la communication de la boîte, reste à ce jour, un grand inconnu des médias. Comparez donc son «oeuvre originale» avec le travail de communication abattu par ses pairs de Djezzy et de Ooredoo pour assurer la promotion de leurs produits afin que vous puissiez vous rendre compte par vous-mêmes de l'inaptitude des nouveaux promus de Mobilis.
Notre mission est d'informer l'opinion. Et ces gens n'ont fait que nous «claquer» la porte au nez. Que veulent-ils donc cacher?
J'ai tenté de joindre sans résultat le cabinet de Mme la ministre et cela sans même que l'on daigne me répondre.
Et, aujourd'hui, on croirait que l'on s'ingénie à me faire jouer le rôle de l'idiot utile!
La pire des situations que puisse vivre un homme, c'est de manquer d'éducation à l'égard d'une femme. Le crime serait de la traîner dans la boue quand bien même l'on supposerait avoir toutes les raisons de son côté pour perpétrer ce qui relèverait de l'impensable. Nos traditions nous interdisent de tels comportements. Nos mères et nos soeurs, paysannes ou citadines, ont fait de nous des hommes d'honneur. En 48 ans de journalisme, mes collègues et mes consoeurs ne me connaissent que trop bien, sur ce dossier bien précis. Manquer de respect à une dame est une ignominie!
Dans mon texte, j'ai usé de métaphores. La langue française autorise l'usage pour un mot aussi bien au sens propre que figuré. Des mots ont été volontairement sortis de leur contexte et de leur sens étymologique dans le seul but de me nuire en me présentant comme un... misogyne. Et à l'âge de soixante-dix ans!
Je veux laisser à la génération montante l'image d'un journaliste accessible, généreux, disponible, honnête, courageux et protecteur.
C'est certainement animé par la même intention que Zinedine Zidane avait cru bon de s'expliquer après son «coup de boule» au joueur italien Materazzi en 2006 lors de la finale de la Coupe du monde, sous les yeux ébahis de deux milliards de téléspectateurs.
Le «coup de boule» n'achevait pas l'Italien agressif, mais il donnait de Zidane une image exécrable aux enfants de la planète qui avaient érigé, en ce siècle, le culte du football au rang de religion. Aujourd'hui, l'on sait pourquoi Zidane a frappé. Et avec une hargne jamais égalée.
On a beau avoir toutes les raisons du monde pour commettre un forfait, mais il existe dans cette vie des âmes pures, sincères, innocentes qui ont droit à être préservées, elles aussi, de tout comportement violent. Pas seulement physique. Ou verbal. Cette violence peut être aussi commise sur papier. En noir et blanc. Elle peut aussi être une tache indélébile comme ce sang qui macule le mur d'un théâtre de conflit. Oui, la parole tue. Et les mots sont des balles. Ils laissent quelquefois dans la vie des blessures qui risquent de ne jamais se refermer.
Toutes les raisons du monde ne pourraient à elles seules expliquer, excuser ce perfide «coup de boule» lorsqu'on a été élevé avec le sens de l'honneur, quand dans l'enfance nos parents nous ont nourris de principes et de valeurs qui sont la sève même de nos veines.
Des passages de l'éditorial qui peuvent avoir été confondus avec la vie privée de Mme Iman Houda Feraoun ont failli détériorer autant son image que la mienne auprès de l'opinion publique.
A qui la faute?
Cette femme de trente-huit ans n'a pas été protégée, ni encore entourée comme elle aurait dû l'être par ses proches collaborateurs qui l'ont carrément maintenue dans une espèce de cloisonnement afin de la couper des propres réalités de son secteur. Je le dis: c'est ce proche entourage qui porte l'entière responsabilité des causes immédiates qui ont allumé ce départ de feu. Les colportages, les rumeurs et les mensonges sont pour une grande part dans cette passe d'armes entre un journaliste de 70 ans qui a vécu sa vie et une jeune ministre de la République à qui tout sourit.
Je n'ai jamais été misogyne. Et je n'ai pas vocation à le devenir. Durant ma longue carrière de 48 ans de presse, combien de ces professionnelles de l'information dont j'ai assuré personnellement la formation et l'encadrement, officient encore dans les médias nationaux?
Elles sont à El Moudjahid, à Liberté, à l'APS et même à l'étranger. Pas moins de 120 rédactrices ont effectué leur stage sous ma direction. Certaines ont fait de brillantes études à l'étranger tandis que d'autres ont préféré choisir le fameux dicton: «Le journalisme mène à tout, à condition d'en sortir.» Elles sont aussi de hauts cadres de l'Etat. Si dans notre société, le respect de la femme relève du sacré, c'est parce qu'il engage toujours l'honneur de l'homme. Dans le «lead» de mon édito, il y avait maldonne en effet. Cela a ouvert la brèche à toutes les interprétations, fussent-elles sincères ou malveillantes. Tout le monde a droit à l'erreur. Un pilote d'Airbus peut «crasher» à cause d'un cumulus sur son passage à 8000 m d'altitude, un chirurgien, par mégarde, peut confondre bistouri ou ciseaux de dissection. Un article de journal écrit par un prix Pulitzer peut connaître le même sort fatidique que le simple «papier» du stagiaire sorti fraîchement émoulu l'avant-veille de la meilleure université.
Mme Iman Houda Feraoun a-t-elle subi une offense? Elle est en droit d'exiger la réparation qu'elle estime nécessaire pour «laver son honneur» si elle juge qu'il est bafoué. Et moi, d'abord en tant qu'homme, ensuite comme journaliste, j'ai aussi le devoir de me plier, sans sourciller, à cette loi d'airain. Dans cette histoire, l'un de mes premiers soucis serait que les jeunes journalistes apprennent à faire leur mea culpa. Se rappeler, à tout moment, qu'il existe une éthique et des règles de déontologie. Un vrai garde-fou contre toute dérive morale.
Mme Feraoun est ministre. Pour être équitable, elle est l'égale pour moi comme pour tous les Algériens, je le suppose, de tout autre ministre de sexe masculin.
Or, j'ai omis l'idée que le sexe faible, quel que soit son rang régalien, disposait avant tout de ses propres règles en politique. Et en la matière, une femme a droit à tous les égards et que la clause d'exception lui est bien due à ce titre.
Voilà l'essence même de ce quiproquo qui a déclenché une véritable guerre de tranchées entre ceux qui prônent la thèse selon laquelle une femme responsable doit être traitée comme l'égale de l'homme, et les partisans de la clause d'exception.
Mme Iman Houda Feraoun doit être sûre qu'elle n'a pas d'ennemis dans notre journal. Nous ne cherchons qu'à l'accompagner, qu'à l'aider dans sa réussite. Parce qu'elle est celle de l'Algérie tout entière.
Nous l'avons régulièrement démontré depuis qu'elle a pris ses fonctions. Oui, nous vous respectons Mme la ministre. Mais nous disposons aussi de la liberté de critiquer votre bilan. C'est notre droit d'informer garanti par la Constitution. N'y voyez là, aucune provocation.
Sur son lit de mort, le dernier conseil laissé par le prophète Mohammed (que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient sur lui) portait justement sur le comportement que doivent observer les fidèles envers les femmes.

Le Prophète (Qsssl) n'a-t-il pas, en effet, incité les musulmans à considérer les femmes avec le plus grand soin possible pour ne pas les blesser ou leur causer du tort?
C'est ce que j'ai essayé de faire aujourd'hui comme tout croyant sincère. Amin.


Salima Ghezali, tête de liste du FFS à Alger : « Il est ridicule de parler de 5e mandat. C’est une provocation »

Salima Ghezali
Salima Ghezali, journaliste et militante, tête de liste du FFS à Alger pour les législatives du 4 mai
ENTRETIEN. Salima Ghezali, journaliste et militante, est tête de liste du FFS à Alger pour les législatives du 4 mai.

Salima Ghezali est candidate aux législatives du 4 mai 2017. Pourquoi ?

Parce que je suis une militante depuis plus de quarante ans. Et dans un parcours, il y a des moments où l’on doit aller se confronter à cet aspect du militantisme.

Certains de vos amis vous ont critiquée pour ce choix…

Je sais que cela a suscité la polémique, je m’en accommode, sans plus. Je pèse mes mots. Je fais du travail par ailleurs. J’écris sur des choses plus consistantes. J’ai toujours mon petit coin d’auteur. Je termine l’écriture d’un roman et d’un essai. Je m’intéresse au monde qui nous entoure. Ma conception englobe le passé et des interrogations sur le futur.

Les partisans du boycott disent que ces élections ne sont pas utiles. Vous en pensez quoi ?

Les gens ont le droit de faire les constats qu’ils estiment nécessaires. La situation actuelle nous enseigne qu’il serait prétentieux de vouloir restreindre le champ des possibles à sa propre vision des choses. Ma perception va au-delà de l’immédiat. Azeddine Meddour, dans ses travaux à la télévision, était étonné du fait qu’on ait reconduit l’image du colonisé telle que vue par le colonisateur. Si on aligne sur une photo les premiers responsables du pays, les élites dominantes dans les fonctions institutionnelles, civiles, militaires et économiques, on se poserait alors la question : comment une société se caricature à ce point dans tous ses éléments de représentation publique ? Comme si on voulait dire à l’Algérie, voilà comment tu es ! Or, nous qui sommes algériens et qui vivons en Algérie, savons que derrière tout cela, il y a des gens qui ont une autre image, qui ne sont ni caricaturables ni caricaturaux. Le pouvoir a réussi à imprimer cette image dans la société. Et de la société, sortent des élites de ce type là.

La haine de soi ?

Toute caricature demande à être interprétée et analysée. Quel est le signal qui est envoyé de la part du pouvoir ? Les sociétés en situation de domination multiforme reproduisent aussi le schéma dominant. Une partie de mon engagement est de lutter contre cette assignation à caricature. Il y a dans tous les segments de la société, d’autres images que les Algériens doivent pouvoir voir. Introduire une dissonance interpelle l’intelligence.

Comment faire justement pour sortir de l’assignation à caricature ?

Par l’interpellation et par la contradiction. Un élément de contradiction permet de récuser le stéréotype et d’en sortir. Il y a des militaires qui ne sont pas nécessairement gros et brutaux, des politiques pas nécessairement imbéciles et corrompus, des écrivains pas nécessairement néo-colonialistes et des musulmans pas nécessairement fanatiques. Dieu merci, cette terre est généreuse quoi qu’on dise. Il s’agit de nager à contre-courant et faire apparaître cette générosité. Un effort collectif est fait en ce sens. Les militants sont mus par l’espoir. Et, l’espoir est une lutte.

Quelles sont les grandes thématiques de votre campagne électorale ?

La gravité de la situation générale, le lien étroit entre sous-développement politique et sous-développement économique. On a beaucoup d’argent, de la ressource humaine qualifiée et des projets magnifiques sur papier. Le sous-développement politique ne permet pas le décollage économique. Il faut reconnecter l’ensemble des paramètres de la vie du citoyen, repolitiser, remettre de la réflexion dans la vie publique.

Réhabiliter « le » politique est l’une des revendications du FFS. Est-on toujours dans cette revendication ?

Plus que jamais maintenant !   La dépolitisation est à la base de tous les effondrements que nous constatons. Regardez ce qui se passe dans notre environnement oriental, en Afrique. Des reculs s’opèrent à toute vitesse en Amérique du Sud. Les communautés humaines doivent se ressaisir en se concentrant sur l’essentiel des éléments qui fondent leur survie collective. Ce n’est pas pour rien que le FFS a commencé sa campagne au Ksar de Tafilalt (Ghardaïa) pour se solidariser avec nos camarades qui n’ont pas pu constituer leur liste. Il va falloir remobiliser la société pour qu’elle retrouve les vertus du compter sur soi. Des questions importantes sont traitées d’une manière légère. Les instruments de la gouvernance sont inopérants et le système de pouvoir n’est plus opérationnel. C’est une dynamique qui arrive en bout de course et qui rencontre un bouleversement à l’échelle globale. Cela risque de nous faire énormément mal.

Le pouvoir politique est-il arrivé en fin de cycle ?

Le système arrive en bout de course mais son personnel peut se recycler. Il y a une génération qui a grandi avec la problématique de la pomme de terre ! On n’a pas trouvé de solution à la question de la distribution des fruits et légumes, de l’emploi, du loisir, de la culture…Au contraire, on est allé vers l’autoritarisme et le laisser-aller.

L’Algérie a perdu plus de 50 % de ses recettes en devises en trois ans. Cette contrainte économique va-t-elle amener les pouvoirs publics à engager des réformes réelles ?

Avant d’entamer les réformes, il faut établir le diagnostic de la faillite politique. On parle de crise financière alors que la crise économique est là depuis longtemps. La baisse des rentrées financières a fait prendre conscience du danger. Les réponses à apporter ne sont pas là. La conscience demeurera parcellaire tant qu’on n’analyse pas la nature de la crise politique avec ses implications en termes de gestion de ressources humaines, de vision et de capacités de réaliser des consensus pour avancer.

Le FFS appelle justement à « reconstruire le consensus national et populaire », pourquoi ?

La nature du système, ses incohérences et son caractère autoritaire et restrictif des libertés pèsent sur le pays. Il serait illusoire de croire qu’un arrangement entre clans, au profit de ceux qui ont bénéficié de la rente, suffirait. Il faut une dimension populaire. Le pays reste tributaire de l’État social promis par le Premier novembre qu’on le veuille ou non. Il y a des impératifs liés à l’Histoire et à la nature des constituants sociaux qui font que la première menace sur l’intégrité nationale, c’est l’état de paupérisation et de désordre actuel. Un processus de décomposition sociale a commencé il y a longtemps avec une trop grande pénétration dans la société des pratiques frauduleuses, de la corruption, de l’informel, de l’argent sale et de la criminalité. Il y a la désintégration morale et l’incapacité à reprendre les choses en main. D’où le lien entre la résolution de la crise politique et la reprise d’un cadre où la pratique sociale, économique et culturelle retrouverait la cohérence et le sens de l’intérêt général et du droit. Je suis ravie que l’idée du « consensus national » gagne du terrain dans le pays. Cela nous ne dérange pas que le pouvoir reprenne l’idée à condition d’aller vers un vrai consensus et pas vers un simulacre de consensus, comme ce fut le cas pour l’ouverture démocratique et la réconciliation nationale. Plus on pervertit une proposition, plus on enferme le peuple dans les impasses. Il faut indéniablement passer par un processus constituant qui pourrait déboucher sur une assemblée constituante. Cela dit, nous ne sommes pas des fanatiques de la Constituante

Quel serait le rôle de l’opposition dans pareil processus. L’opposition doit-elle unifier ses rangs ?

Il faut d’abord savoir pourquoi on milite. Après, on détermine qu’est ce qui est opposition ou pas. Malheureusement, la dépolitisation atteint tout le monde. On parle plus de système de pouvoir que de régime, car cela englobe l’ensemble des représentations et des pratiques.

Et que devient la gauche algérienne ?

Dire « la gauche », c’est déjà un emprunt historique qui n’est pas justifié. Les questions se reposent de nouveau mais pas en termes de classes. Au FFS, on s’insère dans une culture populaire où la question de l’appartenance sociale et du revenu est posée de nouveau. Après, on verra qui va vouloir l’évoquer pour faire avancer les consciences, l’organisation des différentes couches sociales et les intérêts sociaux, pas dans le sens clivant mais dans celui de la négociation permanente. Toute la pensée politique est en crise pour des raisons objectives. On s’est habillé un matin d’une certaine idéologie dans un contexte où tout était à inventer et à construire. Et après, on n’a pas nécessairement la lucidité, le courage et les instruments pour essayer de retisser sa propre vision des choses. Ce qui compte maintenant est : dans quelle mesure, va-t-on accompagner les couches les plus défavorisées ? Quels intérêts sociaux et économiques allons-nous accompagner dans ce nouveau segment de l’Histoire ? Il existe des capacités de résilience intéressantes dans des secteurs combatifs comme les syndicats et certaines corporations. Il y a une société vivante derrière la chape de plomb et la caricature qui sont imposées par l’élite dominante.

Comment vit le FFS après le départ de Hocine Ait Ahmed ?

Le FFS survit à la mort de son leader historique. C’est difficile sur le plan psychologique. Le FFS existe dans une société en crise. Il préserve sa ligne, garde une grande sympathie au sein de la population et subit de plein fouet les crises qui frappent les militantismes aujourd’hui. C’est à dire, les limites du renouvellement des élites. Il y a une chute au plan de la qualité culturelle. Le militant est un citoyen qui est déjà fatigué lorsqu’il sort de chez lui le matin. Il faut encore gagner la bataille de l’organisation et de la cohérence dans la pratique quotidienne. Le FFS est une force de proposition. Par définition, le consensus appelle à un partenariat entre toutes les forces de la société. C’est l’idée qui est motrice, pas un groupe ou un autre.

Nous avons un Parlement qui est accusé de paresse. Une fois élue, comment allez-vous faire pour faire bouger les choses du Parlement ?

Des députés se sont battus au sein du Parlement à chaque mandature. Nos camarades du FFS et d’autres partis se sont battus contre la Loi de finances (2017) et les dérives de l’Exécutif. Il y a des lieux où s’exerce le militantisme en fonction du moment et de la position qu’on occupe. J’ai des idées, des convictions, des atouts et des défauts. Tout cela sera mis ensemble pour continuer à faire ce que je fais actuellement. Il n’y a pas de surprise. Chacun de nous connait ses forces et ses faiblesses.

Justement, quelles sont les idées que vous allez essayer de faire passer à travers votre nouvel engagement avec les législatives ?

Une idée me semble majeure : les luttes citoyennes doivent se mener dans un cadre institutionnel. Si tel n’est pas le cas, demain ça sera l’effondrement accéléré. Nous sommes dans une phase de déstructuration et d’effondrement relatifs. Si les institutions ne sont plus les lieux où ceux qui se battent peuvent faire aboutir une partie de leur investissement combatif, la population se détournera des modes pacifiques et organisés de lutte. Il en découlera ce que nous voyons autour de nous dans le monde. Le pouvoir sait que la situation est porteuse de périls. Certains veulent exercer une pression supplémentaire sur la population. Je trouve absurde de proposer la stabilité dans les constituants de la crise. Nous avons besoin de sortie de crise dans la sérénité et dans la concertation sans exclusion. La stabilité, ça veut dire qu’on va figer la situation telle qu’elle est. C’est le pire ennemi de la sortie pacifique de crise. Cette contradiction est inquiétante. L’universitaire Djamel Guerrid avait dit : « Comme si la crise nous avait pris dans la pire des positions : accroupis au milieu d’un oued et la crue arrive ». Le pays est dans cette posture et le pouvoir dit, il faut préserver la stabilité alors que la vague arrive. Ce qu’il faut, est d’aller vers des ouvertures consensuelles pour absorber le choc. Malheureusement, l’intelligence, la lucidité et la volonté manquent.

À ce propos, le discours officiel fait toujours le lien avec ce qui se passe en Libye, en Syrie ou au Yémen.

C’est eux qui doivent prendre conscience que si on ne permet pas à une société de se structurer, de s’organiser, de négocier ses intérêts, des choses risquent d’arriver. Or, ils procèdent par inversion, par aveuglement et par médiocrité. On leur dit voilà ce qui arrive dans des pays dont les dirigeants n’anticipent pas et ne donnent pas la possibilité aux sociétés de se sentir partie prenante. Eux, ils croient qu’ils peuvent agréger la société autour de la crise. (…) Il n’y a pas de vacance de pouvoir en Algérie. Des pays ont eu des rois fainéants. Il y a, par contre, une absence de vision et, probablement, une perte de contrôle des instruments de la gouvernance et de la décision. Le pays est complexe par rapport à ce qu’il était il y a vingt ou trente ans. Mais, les mécanismes de prise de décision n’ont pas évolué.

Les législatives sont-elles une occasion d’amorcer les changements démocratiques ?

Nous allons continuer à mener la lutte d’une manière plus intense parce que nous voyons que nos idées réussissent à percer et à trouver un écho au sein de la société. Il est difficile de faire de la prospective dans un environnement aussi opaque. Le pouvoir ne se dirige pas vers les bonnes solutions. On peut amorcer un changement à tout moment, pas forcément lors des élections.

Pensez-vous que le FFS pourrait participer au prochain gouvernement à la faveur, par exemple, d’une majorité plurielle ?

Nous avons un programme de lutte, pas un programme de gouvernement. Nous proposons le consensus national parce que nous estimons que personne n’a les instruments de la gouvernance dans l’état de crise actuelle. Ce qui est le plus effrayant est la dépolitisation de la société. Pire que le vote-sanction, le vote indifférent. Il n’exprime aucun choix. La société est fatiguée par le traitement horrible qu’elle subit depuis au moins vingt ans. Pour l’abstention ou pas, je me refuse de faire des projections dans le manque de visibilité actuelle. Jusqu’à quand les gens vont faire le geste ou pas, cela va dépendre, pour très peu, de la qualité de la campagne électorale. Les élections ne se décident pas en une campagne. Il faut tout un environnement pour savoir si une élection réussisse ou pas.

Peut-on lier les législatives du 4 mai aux présidentielles de 2019 ?

Il est ridicule de parler de 5e mandat (pour le président Bouteflika, NDLR). C’est une provocation. Au niveau des appareils, il y a un lien entre les législatives et les présidentielles. 2019, c’est du court terme. Par contre, pour y arriver, il y a beaucoup d’écueils. On n’est à l’abri d’aucune surprise.

C’est la première fois, en vingt-cinq ans, que les élections se tiennent en l’absence du général Toufik, ex-patron du DRS. Cette absence va-t-elle peser sur le processus électoral ?

Les pratiques de la police politique ont suffisamment imprégné les mœurs, les psychologies et les comportements qu’on mettra longtemps avant d’en sortir. L’essentiel de ce qui existe porte l’empreinte des pratiques de cette police. Le départ d’un dirigeant ne va pas changer les choses à court terme.

Pensez-vous que les questions posées dans les années 1990 comme celles des droits humains et des disparitions forcées, soient dépassées, après la Réconciliation nationale de 2005 ?

Aucune des questions posées dans les années 1990 n’a été réglée. Au contraire, elles ont été aggravées par le sentiment d’impunité et par une génération qui a poussé sur ce terreau de violences et d’injustices. Il y a des violences faites aux femmes et aux enfants, des viols, du terrorisme routier, de l’incivisme. Tout cela est le résultat d’une accumulation de violence qui n’a été réglée ni d’un point de vue juridique, politique, psychologique ou culturel. Les brutalités sont passées comme un comportement normal. Les banderoles ou les chants dans les écoles ou dans les rues louant les droits de l’homme ne vont rien régler. Non, il faut un processus de reconstitution d’une communauté humaine qui, 30 ans après l’indépendance, a été replongée dans un chaudron de traumatisme. La transformation de tous ces traumatismes en dérèglements comportementaux de masse, c’est cela qui pose problème. La catharsis n’a pas eu lieu. C’est pour cela que le consensus est une urgence absolue.



La colère de Abdelwahab Nouri à El Kala

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le 18.04.17 | 17h49 Réagissez

Abdelwahab Nouri, ministre du Tourisme, de l’aménagement du territoire et de l'artisanat, en visite dans la wilaya d'El Tarf, et devant la bâtisse de l'hôtel Mordjane d'El Kala visiblement en état de dégradation avancé, a pris dans un accès de colère la décision de limoger sur le champ M. Hamaï DG de l'entreprise de gestion touristique de l'est (EGT-est).

Il a même désigné pour le remplacer M. Selatnia, DG de l'Office national algérien du tourisme (ONAT). Puis reprenant ses esprits il a lancé à l'adresse de M. Hamaï, "vous avez un mois pour changer les choses et je reviendrai dans un mois spécialement pour ça".
L'hôtel Mordjane d'El Kala, imaginé et dessiné par Fernand Pouillan, était l'un de ces fleurons du développement du tourisme des années soixante dix qui jalonnaient la côte algérienne. Il a perdu de sa stature avec la gestion publique.
Il sera concédé ensuite à un particulier qui l’exploitera tant bien que mal pendant près de 25 ans. Ce dernier, las d'attendre la cession promise pour engager les réfections nécessaires face à la dégradation progressive du bâti et des équipements, a fini par s'en séparer il y a 5 ans pour ouvrir à proximité un nouvel établissement "l'hôtel du moulin".

Slim Sadki



يتظاهر بمساعدة ضحاياه ثم يسلبهم بطاقاتهم


الإيقاع بمُحتال على مستعملي الموزعات الآلية بقسنطينة
تمكن، مؤخرا، أمن ولاية قسنطينة، من توقيف كهل تورط في قضية نصب و احتيال في حق شخص آخر سلبه أكثر من 8 ملايين سنتيم، و عثر بحوزته على بطاقات مغناطيسية و 20 مليون سنتيم.
وقائع القضية و حسب بيان صادر عن خلية الإعلام و الاتصال بأمن الولاية، تعود إلى تاريخ 27 فيفري الجاري، إثر ورود شكوى في اليوم الموالي من طرف الضحية، مفادها تعرضه لعملية نصب و احتيال على مستوى البريد المركزي، من قبل شخص يبلغ من العمر 47 سنة، تقدم منه أمام الموزع الآلي عارضا عليه المساعدة لسحب مبلغ مالي، حيث سلم الضحية البطاقة المغناطيسية للفاعل الذي قام بسحب مبلغ معين و من ثم أرجع البطاقة للمعني.
الضحية صرح أنه و في اليوم الموالي و عند عودته إلى المكان و محاولته سحب مبلغ آخر من الموزع الآلي، انتبه لكون البطاقة التي منحها إياه المتهم ملك لشخص آخر، و أن رصيده اختفى منه مبلغ 81 ألف دينار، ليتم على إثرها توقيف المتهم بوسط المدينة بعد استغلال الأوصاف المقدمة من طرف الضحية، حيث عثر بحوزته على 4 بطاقات مغناطيسية و 20 مليون سنتيم، ليتبين بعد التحريات، بأن الفاعل كان يستغل عدم معرفة الضحايا طريقة استعمال الموزعات الآلية، ليقوم بعرض المساعدة و من ثم تغيير بطاقة الضحايا ببطاقات أخرى، كما اتضح بأنه مسبوق في عديد القضايا المشابهة، و بأنه محل أمر بالقبض.
خ/ض





عشـرات الأشجـار تتعـرض للتلـف بطريق قاعة "الزينيت"


تعرضت عشرات الأشجار المغروسة على مستوى الطريق المؤدي إلى قاعة العروض أحمد باي للتلف، بعد أن أهملت لعدة أشهر، رغم أنه لم تمر سوى سنتين على غرسها.
و الملاحظ أن جميع الأشجار المغروسة على حافتي الطريق الرابط بين نقطة الدوران الواقعة على الطريق المؤدي إلى مطار محمد بوضياف، وصولا إلى قاعة «الزينيت» بحي زواغي، و المقدر عددها بحوالي 100 شجرة، قد جفت أغصانها و ذبلت أوراقها و ماتت، و يبدو أن هذه الأشجار لم يتم الاعتناء بها منذ مدة طويلة، بالنظر إلى الحالة التي آلت إليها، فيما أكدت مصادر محلية بأنه لم يتم سقيها منذ أشهر، و هو ما تسبب في هذه الوضعية.
للإشارة فإن هذه الأشجار تم غرسها في العديد من المواقع بمدينة قسنطينة، بمناسبة تظاهرة عاصمة الثقافة العربية خلال سنة 2015، و معظمها أضفت مناظر جميلة بالعديد من المحاور، حيث بقيت أوراقها مخضرّة، بعد أن تم العناية بها و سقيها باستمرار.    
   عبد الرزاق.م

Nombre de députés par wilaya, corps électoral : les législatives du 4 mai en chiffres

Le corps électoral attendu pour les législatives du 4 mai prochain dans 12 176 centres de vote pour élire les 462 députés de la future Assemblée populaire nationale (APN) est de 23 251 503 électeurs, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur et des Collectivités publiés ce lundi via l’agence officielle.
Le nombre de listes engagées dans ce scrutin est de 938, alors que le nombre de bureaux de vote est de 53 124 répartis sur l’ensemble des 48 wilayas du pays et des 4 zones pour le vote de la communauté algérienne établie à l’étranger.
La circonscription d’Alger compte le plus grand nombre de sièges de députés (37) qui seront élus, parmi 17 listes en compétition, par les 1 900 479 électeurs, suivie par la wilaya de Sétif avec 19 députés à élire sur les 17 listes électorales par un électorat de 964 836 électeurs.
La wilaya d’Oran arrive en troisième position avec 18 sièges de députés qui seront choisis par 1 018 865 électeurs parmi 20 listes alors que la wilaya de Tizi Ouzou a 15 députés et 675 479 électeurs qui choisiront entre 15 listes.
Dans la wilaya de Batna, qui compte 627 054 électeurs, ce sont 21 listes électorales qui vont se disputer les 14 sièges en compétition, tandis que Djelfa qui compte également 14 sièges à pourvoir sur les 21 listes en course, le nombre d’électeurs attendus est de 553 046.
Arrive ensuite la wilaya de Blida avec 13 sièges à élire par 707 542 électeurs parmi les 20 listes engagées entre partis politiques et les indépendants alors que dans la wilaya de Chlef, 701 186 électeurs sont attendus dans les bureaux de vote pour élire, parmi les 20 listes en compétition les 13 représentants de la wilaya au sein de l’APN.
Dans la wilaya de Tlemcen, les 685 235 électeurs vont élire 12 députés parmi 21 listes, alors que les 529 506 électeurs de Béjaïa vont élire leurs 12 représentants sur les 18 listes engagées.
Constantine compte 12 sièges dont les élus seront choisis par les 576 173 électeurs parmi 14 listes alors que les 650 435 électeurs de M’sila vont choisir leurs 12 élus à l’APN parmi 25 listes en course.
Trois wilayas comptent un total de 11 sièges. Il s’agit de Skikda, où les 592 324 électeurs vont choisir leurs représentants parmi les 17 listes et Médéa, où les 11 futurs élus seront choisis par les 556 888 électeurs sur les 28 listes engagées alors qu’à Tiaret, ce sont les 537 094 électeurs qui vont élire leurs 11 députés.
Les wilayas de Mascara (16 listes), Boumerdes (19 listes), Mila (17 listes), Ain Defla (19 listes) et Rélizane (14 listes) comptent 10 sièges chacune.
S’agissant du vote de la communauté nationale établie à l’étranger, 463 260 électeurs sont attendus pour élire les 2 représentants de la zone I (Paris) pour lesquels 19 listes sont en course, alors que la zone II (Marseille), qui compte 300 511 électeurs, 14 listes sont en compétition pour 2 sièges également.
Pour la zone III (Monde arabe, Afrique, Asie, Océanie), les électeurs au nombre de 58 318, vont choisir leurs deux représentants sur 8 listes. La zone IV (Amérique et Europe moins la France), compte 133 337 électeurs et 2 députés à choisir parmi 12 listes.



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A nos lecteurs et annonceurs

Communiqué Numéro 1 de "Liberté"


Liberté
Nous  sommes dans le regret d’informer nos lecteurs et annonceurs ainsi que l’opinion d’une manière générale que Liberté, victime d’une grève impromptue, sauvage et illégale, ne paraîtra pas le lundi 17 avril 2017. En effet, cinq personnes , auxquels ont été notifiés des décisions de licenciement en date du 16 avril 2017, conformément à la base législation , suite à une entrave au fonctionnement de l’entreprise , commise , sous couvert de leur qualité de syndicalistes, en date du 10 avril 2017, ont récidivé ce jour en occupant, avec d’autres travailleurs, les locaux de la PAO, empêchant de fait la confection technique du journal que la rédaction avait pourtant réalisé. En effet, en date du 10 avril 2017, les 5 personnes concernées, ont bloqué , sous couvert encore une fois d’une assemblée Générale (A.G) des travailleurs, le fonctionnement de la PAO pendant 2 heures, alors que la direction, se basant sur l’article 174 de la convention collective, avait émis son opposition à la tenue de cette réunion pendant les heures de travail, non sans proposer la date du jeudi 13 avril à 16 heures  pour la tenue de l’AG et même mettant la disposition des demandeurs la salle de conférence du journal.   
Forte de la légalité de ses décisions et de leur conformité aux lois régissant les relations de travail et l’activité syndicale, ainsi qu’à la convention collective négociée, cosignée par les deux parties, approuvée par l’inspection du travail et déposée auprès des instances juridiques territorialement compétentes, la direction impute l’entière responsabilité et les préjudices qui découleraient de ce dépassement flagrant aux membres du bureau syndical, lesquels ne font plus partie de la SAEC liberté depuis le 16 avril 2017.  La direction de la saec liberté assure toutefois qu’elle se tient prête à expliquer et à défendre le bien fondé de ses décisions devant les instances compétentes.
La direction , qui n’est pas dupe des véritables tenants et aboutissants de cette agitation préjudiciable à l’entreprise et à ses employés, reste ouverte à tout dialogue constructif et sincère, mais restera déterminée à faire régner la discipline dans un climat de convivialité et de respect mutuel.
Direction Générale de "Liberté"
16-04-2017

Législatives : Des permanences dans des baraques illicites à Boumerdès

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le 18.04.17 | 12h00 Réagissez
  

Dans la wilaya de Boumerdès, les candidats aux prochaines législatives usent et abusent de tous les moyens dans l’espoir de s’adjuger une place au Parlement.

Certains font même campagne à l’intérieur des mosquées, alors que d’autres louent des cafés à longueur de journée où ils tendent des «embuscades» et organisent des réunions pour convaincre les éventuels électeurs du bien-fondé de leur cause. Dans la commune de Hammadi, un candidat sur la liste d’un nouveau parti est allé jusqu’à livrer du lait gratuitement aux citoyens, démontrant sa disponibilité à faire du bien afin de gagner leur confiance en prévision du jour j.
Au centre-ville des Issers, ce sont les baraques illicites où l’on vendait du tabac et des cacahuètes qui font office de permanence de campagne pour certains partis. C’est le cas du PEP de Naïma Salhi, de l’Alliance de l’Algérie verte et de l’UND de Mahfoud Graba dont la liste est drivée au niveau local par Sid Ali Belaid, un richissime homme d’affaires qui a échoué à deux reprises aux sénatoriales.
Erigées entre les blocs d’habitation et des monticules d’ordures, ces baraques en zinc ont changé de look du jour au lendemain. Mais le commun des mortels a vite fait sa propre opinion sur les nouveaux occupants des lieux. «Il n’y a rien à attendre d’un candidat à la députation qui, au lieu de dénoncer ces constructions illicites, trouve du plaisir à y avoir ses quartiers», estime Djilali Nebhi, un commerçant de la ville.
Candidats chahutés
Chahutés lors des meetings, les prétendants à la députation préfèrent la campagne de proximité. «Les gens boycottent les meetings car ils ne font plus confiance aux politiques. Nous, nous préférons aller à leur rencontre lors des fêtes, dans les stades ou les mosquées», avoue un militant de l’ANR qui tient une permanence au boulevard principal de la ville de Bordj Menaïel. La liste du parti contient trois femmes dont les visages n’apparaissent pas sur l’affiche.
Un représentant du parti des jeunes, lui, parle de l’échec des partis à gagner la confiance des électeurs. «Le peuple est conscient. Il en a marre de la politique. La pomme de terre est à 100 DA, comment voulez-vous qu’il aille voter», estime-t-il. Qu’en est-il du programme de son parti ? «Nous n’avons pas de programme, mais on va ramener quelques exemplaires dans les jours à venir», a-t-il indiqué.
Ainsi, hormis les candidats du FLN qui ont édité un journal contenant les grands axes de leur programme au niveau local, les autres candidats se sont contentés des dépliants confectionnés par les directions centrales. Des documents remplis de généralités et d’engagements irréalistes ne relevant nullement des missions du député.
A Naciria, une région frondeuse où le taux de participation aux dernières législatives n’a pas dépassé 21%, seuls trois partis ont ouvert des permanences. Les meetings organisés par le FFS et le RND ont failli mal tourner après l’ouverture du débat. Samedi dernier, le représentant du Forum de l’Algérie de demain s’est vu contraint de quitter le village agricole précipitamment après avoir été mis à mal par des jeunes qui ont douté de la sincérité de son discours. Le discours véhiculé par la plupart des candidats est axé aussi bien sur les méthodes à utiliser pour s’adjuger autant de voix que par les solutions à apporter pour améliorer le vécu des Algériens. 

Kebbabi Ramdane

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