اخر خبر
الاخبار العاجلة لاكتشاف الجزائريين المخطط الاستعجالي للزعيم احمد اويحي رئيس حكومة الافلاس الوطني وثثمثل في
1سجن الاطارات الجزائرية
2غلق المصانع الجزائرية العمومية وبيعها بالدينار الرمزي لاصحاب المشاريع الاقتصادية الفالسة من اصدقاء الحكومات الجزائرية
3قطع ارزاق العمال الجزائريين وتعميم البطالة الاقتصادية الشعبية تحت غطاء افلاس الخزينة العمومية
4سجن الشباب الجزائري تحت غطاء الخوف من الاحتجاجات الشبانية الالكترونية
5غلق السجون الجزائرية واحالة المساجين على السجون العائلية بسب عجز ديار السجون الجزائرية عن ضمان مصاريف سجون لالة حليمة
6غلق المراكز الثقافية والاداعات المحلية في الولايات الجزائرية بسبب العجز الاقتصادي غن ضمان اجور بؤساء الجزائر
7تقليص عمال الادارات في الوزارات والولايات الجزائرية
8الطرد الجماعي لعمال الاداعة والتلفزيون الجزائري اقتداءا بالتجربة الفنزويلية بسبب تضخم الاجور الخرافية
9تقليص الوزارات الجزائرية بالغاء وزارات الشؤؤن الدينية والثقافة والمجاهدين و الداخلية وتعويضهم بلجان ادارية في الوزارة الاولي ودلك لتقليص نفقات الافلاس الاقتصادي
ويدكر ان برنامج حكومة الافلاس الجزائري سوف يضمن الفقر والمجاعة والجوع للشعب الجزائري بينما يضمن الحماية الاقتصادية للمفلسين اقتصاديا والاسباب مجهولة
الاخبار العاجلة لاكتشاف الجزائريين المخطط الاستعجالي للزعيم احمد اويحي رئيس حكومة الافلاس الوطني وثثمثل في
Algérie Télécom de Constantine
Colère chez les entrepreneurs sous-traitants
le 03.07.17 | 12h00
Réagissez
Plus de 40 entrepreneurs sous-traitants avec Algérie Télécom (AT) de Constantine ont protesté, hier matin, devant le siège de la direction régionale de cette entreprise situé sur la route de la cité Boussouf, pour exprimer leur colère et réclamer le paiement de leurs situations financières qui traînent depuis des mois.
Pour le représentant de l’Association des chefs d’entreprise (Acetec),
Noureddine Malki, la situation de ces entreprises est devenue critique,
au moment où AT refuse, selon leurs propos, de régler leurs factures
dans les délais et qui datent d’une année, voire plus, pour certains
entrepreneurs. «Certains chefs d’entreprise attendent le paiement de
leurs services depuis 2013, pour des montants variant entre 10 millions
et 1 milliard de centimes. Nous avons saisi la direction opérationnelle
des télécommunications (DOT) à maintes reprises, mais rien n’a été fait à
ce jour. Tout ce que nous avons pu tirer des réunions tenues avec les
responsables concernés, ce sont des promesses non concrétisées», a-t-il
affirmé.
Et de renchérir : «Nous appelons les hautes instances de ce secteur de prendre en charge nos doléances qui traînent depuis des mois. La situation est plus compliquée qu’on ne l’imagine pour les microentreprises qui se retrouvent dans une crise financière très délicate. Car il ne faut pas oublier les obligations fiscales et parafiscales et les salaires des employés de ces entreprises, ayant manqué d’argent.» Tous les protestataires, qui représentent un pilier stratégique pour Algérie Télécom, étaient unanimes à dénoncer la gestion qui fait défaut au niveau de la société en question.
Selon eux, tout commence par l’établissement des ordres de service (ODS) qui ne correspondent pas aux tâches à accomplir sur le terrain. Plus explicitement, d’après leurs dires, «le budget débloqué par AT pour les différents travaux se fait approximativement, sans qu’il y ait une étude établie sur la nature et les moyens des travaux à effectuer. Les chefs d’entreprise se retrouvent contraints d’achever les chantiers avec leurs propres moyens, sans qu’il y ait des amortissements en revanche».
La crédibilité de cette société a été largement éclaboussée ces derniers moments. Les protestataires en grogne soulignent que tous leurs travaux sont légaux et justifiés par des preuves palpables. Pis encore, selon toujours leurs propos, en dépit de ce calvaire, les revendicateurs font l’objet de pénalités de retard, «dont la responsabilité incombe aux services concernés de la DOT». «En plus du mépris affiché à notre égard par les responsables et le blocage inexplicable des travaux, il n’y a aucune visibilité des marchés et une grande ambiguïté caractérise notre sort. Devrions-nous continuer à travailler avec cette entreprise ? Ou c’est plutôt une astuce pour nous éloigner du terrain», regrette l’un des chefs d’entreprises. Pour avoir la version de la direction, nous avons demandé à rencontrer le premier responsable concerné dans son bureau. Mais ce dernier a refusé catégoriquement de recevoir la presse.
Et de renchérir : «Nous appelons les hautes instances de ce secteur de prendre en charge nos doléances qui traînent depuis des mois. La situation est plus compliquée qu’on ne l’imagine pour les microentreprises qui se retrouvent dans une crise financière très délicate. Car il ne faut pas oublier les obligations fiscales et parafiscales et les salaires des employés de ces entreprises, ayant manqué d’argent.» Tous les protestataires, qui représentent un pilier stratégique pour Algérie Télécom, étaient unanimes à dénoncer la gestion qui fait défaut au niveau de la société en question.
Selon eux, tout commence par l’établissement des ordres de service (ODS) qui ne correspondent pas aux tâches à accomplir sur le terrain. Plus explicitement, d’après leurs dires, «le budget débloqué par AT pour les différents travaux se fait approximativement, sans qu’il y ait une étude établie sur la nature et les moyens des travaux à effectuer. Les chefs d’entreprise se retrouvent contraints d’achever les chantiers avec leurs propres moyens, sans qu’il y ait des amortissements en revanche».
La crédibilité de cette société a été largement éclaboussée ces derniers moments. Les protestataires en grogne soulignent que tous leurs travaux sont légaux et justifiés par des preuves palpables. Pis encore, selon toujours leurs propos, en dépit de ce calvaire, les revendicateurs font l’objet de pénalités de retard, «dont la responsabilité incombe aux services concernés de la DOT». «En plus du mépris affiché à notre égard par les responsables et le blocage inexplicable des travaux, il n’y a aucune visibilité des marchés et une grande ambiguïté caractérise notre sort. Devrions-nous continuer à travailler avec cette entreprise ? Ou c’est plutôt une astuce pour nous éloigner du terrain», regrette l’un des chefs d’entreprises. Pour avoir la version de la direction, nous avons demandé à rencontrer le premier responsable concerné dans son bureau. Mais ce dernier a refusé catégoriquement de recevoir la presse.
Yousra Salem
Instantané : Un chapitre se ferme
le 04.07.17 | 12h00
Réagissez
Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Cet adage n’a jamais pris autant de sens que ces jours-ci. Et pour cause, les demandeurs de logement social ont failli le perdre au regard de leur longue attente.
Une situation en stand-by depuis plusieurs années. Leur relogement
miroité à coups de préaffectations n’a finalement pris effet que depuis
hier. Trois walis se sont succédé sur les rênes de la capitale de l’Est
durant cette période sans pour autant soulager ces milliers de personnes
dont les dossiers furent introduits auprès des services compétents
depuis des décennies. La délivrance est là. Mieux vaut tard que jamais.
Elle est venue des plus hautes sphères. Sinon le calvaire aurait duré
plus longtemps.
Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a instruit l’attribution de 30 000 logements dans 16 wilayas à partir du 3 juillet. L’ancien ministre de l’Habitat ne connaît que trop bien les rouages de ce secteur et les blocages qui en découlent. Des centaines de milliers d’unités finalisées, mais qui demeurent inoccupées, au grand désarroi des concernés. Le segment du logement social n’est pas mis entre parenthèses. Sa distribution si. A Constantine, la priorité fut donnée au programme de la résorption de l’habitat précaire.
Des dizaines de bidonvilles ceinturant la ville ont été rasés et leurs occupants relogés. Ce qui a provoqué le courroux de ces demandeurs, dont l’attente refuse de prendre fin. Des opérations de relogement sélectives, qui se suivent et font beaucoup d’heureux. Beaucoup de malheureux aussi parmi les bénéficiaires du «social» dont l’échéance de recasement est renvoyée en permanence à plus tard. Jusqu’à ce que le chef de l’exécutif tranche dans le vif. Le programme de débidonvillisation est censé déjà être bouclé.
On y est presque. Et partant, il faut prêter attention à une autre strate de la société, celle qui est mal logée, vivotant dans l’étroitesse ou l’exiguïté d’un habitat. Ce sont 1336 logements qui seront distribués à cinq intervalles. Hier, la première étape a touché les quartiers Rahbet Essouf, Souika, les sites du Chalet des Pins, Khattabi, Tatache Belkacem, El Berda 1, El Akwas et la cité Sarkina. L’opération se poursuivra ainsi jusqu’à la fin du mois. Et avec elle, c’est un chapitre d’une longue attente, doublée d’une contestation tenace, qui se ferme.
Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a instruit l’attribution de 30 000 logements dans 16 wilayas à partir du 3 juillet. L’ancien ministre de l’Habitat ne connaît que trop bien les rouages de ce secteur et les blocages qui en découlent. Des centaines de milliers d’unités finalisées, mais qui demeurent inoccupées, au grand désarroi des concernés. Le segment du logement social n’est pas mis entre parenthèses. Sa distribution si. A Constantine, la priorité fut donnée au programme de la résorption de l’habitat précaire.
Des dizaines de bidonvilles ceinturant la ville ont été rasés et leurs occupants relogés. Ce qui a provoqué le courroux de ces demandeurs, dont l’attente refuse de prendre fin. Des opérations de relogement sélectives, qui se suivent et font beaucoup d’heureux. Beaucoup de malheureux aussi parmi les bénéficiaires du «social» dont l’échéance de recasement est renvoyée en permanence à plus tard. Jusqu’à ce que le chef de l’exécutif tranche dans le vif. Le programme de débidonvillisation est censé déjà être bouclé.
On y est presque. Et partant, il faut prêter attention à une autre strate de la société, celle qui est mal logée, vivotant dans l’étroitesse ou l’exiguïté d’un habitat. Ce sont 1336 logements qui seront distribués à cinq intervalles. Hier, la première étape a touché les quartiers Rahbet Essouf, Souika, les sites du Chalet des Pins, Khattabi, Tatache Belkacem, El Berda 1, El Akwas et la cité Sarkina. L’opération se poursuivra ainsi jusqu’à la fin du mois. Et avec elle, c’est un chapitre d’une longue attente, doublée d’une contestation tenace, qui se ferme.
Naïma Djekhar
mmeubles désaffectés de la Cité Boudraâ Salah
Le projet de démolition soumis de nouveau à l’étude
le 04.07.17 | 12h00
Réagissez
Un nouveau processus d’occupation des lieux a été ainsi amorcé et une trentaine de familles, voire plus, y ont élu domicile.
Le projet de démolition des immeubles désaffectés de la cité Boudraâ
Salah, dont les 700 familles ont été relogées en juillet 2013, a-t-il
été abandonné par les autorités de la ville ? L’opération engagée en
2016 après étude de faisabilité a été annulée, pour rappel, devant le
mouvement de contestation initié par des squatteurs des immeubles
désaffectés, qui réclamaient leur relogement.
Un mouvement de protestation qui a dégénéré d’ailleurs en affrontements avec les forces de l’ordre, lorsque les protestataires ont fermé la RN 27 à la circulation. Interrogé sur le sort réservé à ces bâtiments par les autorités de la ville, le chef de daïra de Constantine avait déclaré à l’époque à El Watan que ce dossier était au niveau de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), lequel avait désigné une entreprise de la wilaya de Chlef pour réaliser l’opération, mais l’entreprise en question face au mouvement de contestation des habitants et des dangers encourus par ses ouvriers a fini par se désister.
Kamel Abbes, le nouveau wali, que nous avons questionné récemment à ce propos, a déclaré pour sa part qu’une nouvelle étude devra être réalisée avant de prendre une décision quant à la réhabilitation de ces immeubles ou leur démolition. Des immeubles qui se sont transformés depuis l’évacuation de leurs occupants, en dépotoirs et en lieu de débauche pour tous les désœuvrés des quartiers environnants.
Une situation qui n’a pas manqué de provoquer la colère des habitants des bâtiments mitoyens, lesquels n’ont eu de cesse ces dernières années de dénoncer et d’exiger des autorités locales leur démolition ou tout au moins de les sécuriser, d’autant que le quartier est tristement connu pour abriter aussi nombre de dealers, ce qui ne peut que conforter leur sentiment d’insécurité.
Le fait de ne pas avoir éradiqué entièrement le site a permis, en outre, à une trentaine de familles, et le chiffre ne fait que grossir selon les témoignages des riverains, de réoccuper des appartements désaffectés de la cité, en dépit du fait que les précédents occupants de ces logements ont été relogés. Un nouveau processus d’occupation des lieux a été ainsi amorcé, à l’instar de ce qui s’est produit au niveau du bidonville de la rue des Maquisards et de ceux de Djaballah ou de la cité Meskine à Oued El Had, dont les habitants réclament à présent leur relogement.
Un mouvement de protestation qui a dégénéré d’ailleurs en affrontements avec les forces de l’ordre, lorsque les protestataires ont fermé la RN 27 à la circulation. Interrogé sur le sort réservé à ces bâtiments par les autorités de la ville, le chef de daïra de Constantine avait déclaré à l’époque à El Watan que ce dossier était au niveau de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), lequel avait désigné une entreprise de la wilaya de Chlef pour réaliser l’opération, mais l’entreprise en question face au mouvement de contestation des habitants et des dangers encourus par ses ouvriers a fini par se désister.
Kamel Abbes, le nouveau wali, que nous avons questionné récemment à ce propos, a déclaré pour sa part qu’une nouvelle étude devra être réalisée avant de prendre une décision quant à la réhabilitation de ces immeubles ou leur démolition. Des immeubles qui se sont transformés depuis l’évacuation de leurs occupants, en dépotoirs et en lieu de débauche pour tous les désœuvrés des quartiers environnants.
Une situation qui n’a pas manqué de provoquer la colère des habitants des bâtiments mitoyens, lesquels n’ont eu de cesse ces dernières années de dénoncer et d’exiger des autorités locales leur démolition ou tout au moins de les sécuriser, d’autant que le quartier est tristement connu pour abriter aussi nombre de dealers, ce qui ne peut que conforter leur sentiment d’insécurité.
Le fait de ne pas avoir éradiqué entièrement le site a permis, en outre, à une trentaine de familles, et le chiffre ne fait que grossir selon les témoignages des riverains, de réoccuper des appartements désaffectés de la cité, en dépit du fait que les précédents occupants de ces logements ont été relogés. Un nouveau processus d’occupation des lieux a été ainsi amorcé, à l’instar de ce qui s’est produit au niveau du bidonville de la rue des Maquisards et de ceux de Djaballah ou de la cité Meskine à Oued El Had, dont les habitants réclament à présent leur relogement.
F. Raoui
Centres de formation du Croissant-rouge
De belles opportunités pour les femmes
le 04.07.17 | 12h00
Réagissez
Le plus qui est offert aux apprenantes est une perfection dont elles bénéficient, parallèlement aux cours théoriques et pratiques, avec une attestation en bonne et due forme pour sanctionner leur formation.
Une jeune fille et un jeune garçon élégamment vêtus reçoivent les
visiteurs avec des bonbons et le sourire devant la porte du centre de
formation pour filles du comité de la wilaya de Constantine du
Croissant-Rouge algérien (CRA). Situé à quelques pas de la rue Amar
Rouag, dans la ruelle reliant le quartier de Rcif à celui d’El
Djezzarine, le lieu, que nous avons visité hier, a été agréablement
aménagé pour une exposition-vente des produits réalisés par les femmes
inscrites dans les ateliers ouverts par le Croissant-Rouge de
Constantine.
Du monde, il y en avait, surtout parmi la gent féminine, qui vient faire ses courses dans les lieux, notamment en cette saison des mariages. Un attrait est manifesté pour des articles divers et des habits pour enfants, bien présentés sur les tables. «C’est le fruit d’une année de travail que nous présentons ici, pour montrer que ces ateliers donnent d’énormes chances aux femmes au foyer, celles aux besoins spécifiques, et même celles ayant un diplôme et qui se sont retrouvées au chômage.
C’est une opportunité pour elles afin d’acquérir un métier qui leur ouvrira d’autres voies pour avoir une source de revenus, aider leurs familles ou leurs époux», explique Ouahiba Hazourli, vice-présidente chargée des centres de formation au comité de la wilaya de Constantine du CRA. «Nous recevons un nombre important de demandes de formation dans ce centre et au niveau du local situé près du siège du CRA à la rue Kitouni Abdelmalek, nous faisons tout pour satisfaire cette demande grâce à l’appui de la direction du comité du CRA et au travail remarquable des formateurs, dont certains sont des bénévoles», poursuit-elle.
Le centre, qui offre toute une gamme de formations en couture, fetla, perlage, finition et broderie manuelle et sur machine, a bénéficié, il y a quelques années, d’une aide matérielle en machines de la part de la Croix-Rouge espagnole, soucieuse d’encourager une expérience qui demeure unique en son genre au niveau national. Le plus qui est offert aux apprenantes est une perfection dont elles bénéficient, parallèlement aux cours théoriques et pratiques, avec une attestation en bonne et due forme pour sanctionner leur formation.
«Nous sommes très heureux de voir que ces femmes que nous avons formées sont sollicitées pour travailler dans des ateliers privés, alors que d’autres ont pu acquérir des machines dans le cadre des dispositifs de l’emploi, ce qui est une grande satisfaction pour nous, alors que nous sommes à la fin de l’année, et que nous avons reçu déjà des inscriptions pour la prochaine saison», se félicite Ouahiba Hazourli. «Notre seul souhait au CRA est d’avoir plus de locaux et de matériel pour pouvoir faire mieux, mais nous insistons surtout auprès des parents pour encourager leurs filles à venir s’inscrire, car ils ne le regretteront jamais», conclut-elle.
Du monde, il y en avait, surtout parmi la gent féminine, qui vient faire ses courses dans les lieux, notamment en cette saison des mariages. Un attrait est manifesté pour des articles divers et des habits pour enfants, bien présentés sur les tables. «C’est le fruit d’une année de travail que nous présentons ici, pour montrer que ces ateliers donnent d’énormes chances aux femmes au foyer, celles aux besoins spécifiques, et même celles ayant un diplôme et qui se sont retrouvées au chômage.
C’est une opportunité pour elles afin d’acquérir un métier qui leur ouvrira d’autres voies pour avoir une source de revenus, aider leurs familles ou leurs époux», explique Ouahiba Hazourli, vice-présidente chargée des centres de formation au comité de la wilaya de Constantine du CRA. «Nous recevons un nombre important de demandes de formation dans ce centre et au niveau du local situé près du siège du CRA à la rue Kitouni Abdelmalek, nous faisons tout pour satisfaire cette demande grâce à l’appui de la direction du comité du CRA et au travail remarquable des formateurs, dont certains sont des bénévoles», poursuit-elle.
Le centre, qui offre toute une gamme de formations en couture, fetla, perlage, finition et broderie manuelle et sur machine, a bénéficié, il y a quelques années, d’une aide matérielle en machines de la part de la Croix-Rouge espagnole, soucieuse d’encourager une expérience qui demeure unique en son genre au niveau national. Le plus qui est offert aux apprenantes est une perfection dont elles bénéficient, parallèlement aux cours théoriques et pratiques, avec une attestation en bonne et due forme pour sanctionner leur formation.
«Nous sommes très heureux de voir que ces femmes que nous avons formées sont sollicitées pour travailler dans des ateliers privés, alors que d’autres ont pu acquérir des machines dans le cadre des dispositifs de l’emploi, ce qui est une grande satisfaction pour nous, alors que nous sommes à la fin de l’année, et que nous avons reçu déjà des inscriptions pour la prochaine saison», se félicite Ouahiba Hazourli. «Notre seul souhait au CRA est d’avoir plus de locaux et de matériel pour pouvoir faire mieux, mais nous insistons surtout auprès des parents pour encourager leurs filles à venir s’inscrire, car ils ne le regretteront jamais», conclut-elle.
Arslan Selmane
Attribution de logements sociaux à Constantine
La famille d’une cadre de la wilaya favorisée
le 05.07.17 | 12h00
Réagissez
Des habitants du quartier Tatache Belkacem qualifient cette affaire de scandaleuse, surtout pour des cas qui ne sont nullement dans le besoin, alors que des familles nécessiteuses poireautent sur les listes d’attente.
Les opérations de relogement dans la wilaya de Constantine ont souvent
connu des manœuvres douteuses, où la transparence n’a pas été de mise.
Une façon d’agir de la part des autorités, qui fait fi des droits des
citoyens et ouvre le champ libre à toutes les supputations, sans parler
des conséquences qu’elle engendre.
C’est ce qui s’est passé, lundi dernier, lors de la première étape d’attribution de 259 logements au profit des habitants de la commune de Constantine, particulièrement ceux du quartier Tatache Belkacem (ex-rue Thiers). Un premier constat fait ressortir que seulement trois habitants de ce quartier, qui compte 85 familles ayant obtenu des préaffectations, ont bénéficié de cette opération attendue impatiemment par la population.
Ces personnes ne sont autres que les membres de la famille d’une membre de l’exécutif de la wilaya. Précisément, ses sœurs, dont l’une est une élue à l’APC, et l’autre cadre à la commune de Constantine et son frère, un commerçant marié en 2013. «Ce sont des citoyens et des Constantinois avant tout, mais le malheur ne réside pas là. Ces personnes n’ont jamais fait l’objet ni de recensement ni d’enquête menée par le comité de quartier. Ils ne sont passés par aucune étape réglementaire, comme l’indique la loi algérienne.
Le jour du paiement de l’arrêté, nous étions surpris de les rencontrer sur place», a déclaré Faouzi Bourbia, ancien président du comité de quartier. Selon les informations fournies par les citoyens de ce quartier, ces trois bénéficiaires, dont l’une est une femme célibataire, ont été parachutés dans la liste en catimini, sans être recensés, en attendant le jour J. La déception des habitants a été grande, en constatant que seules ces trois personnes ont été concernées par cette opération.
Pis encore, sur 85 demandeurs habitant le quartier, les cas dénoncés ont été classés prioritaires pour être relogés en urgence dès la première étape. De son côté, l’actuel président du comité de quartier, Abdelali Bouimout, a déclaré avoir refusé de signer le document de son approbation avec les services de la daïra, affirmant qu’il a été implicitement menacé par l’administration de la daïra de Constantine.
Un passe-droit flagrant
Il rejoint les déclarations de M. Bourbia en affirmant : «Il y a des priorités à respecter, des étapes à ne pas brûler, car nous ne sommes plus à l’ère primitive. Nous sommes tous des citoyens et il y a des familles du même quartier qui vivent dans des conditions déplorables. Pour moi, ces familles démunies qui sont dans le besoin total doivent être recasées en urgence. Si les autorités veulent attribuer à ces trois personnes un logement, il n’y a aucun souci, mais personne ne m’oblige à signer quoi que ce soit.»
Les habitants en grogne, qui attendent depuis plus de 10 ans ce relogement, s’interrogent sur les critères selon lesquels ces personnes ont pu obtenir l’attribution : «Au moment où les 500 nouveaux mariés de la vieille ville de Constantine ont déposé leurs dossiers et attendent toujours l’avis favorable pour avoir leurs appartements, comment le frère de cette cadre a-t-il pu avoir un logement ?» El Watan a appris hier que suite à l’opposition du comité de quartier, la procédure d’attribution a été gelée momentanément. Pour avoir sa version des faits, nous avons contacté Bachir Kafi, chef de daïra de Constantine.
Ce dernier a affirmé qu’il ne connaît pas cette famille et qu’il n’a aucun lien avec elle. «Je précise qu’il y a des enquêtes qui se font au fur et à mesure des opérations de relogement. Ceux qui n’ouvrent pas droit ont été supprimés de la liste des bénéficiaires. D’autant plus que ces personnes n’ont obtenu ni contrat ni les clefs des appartements. Tout a été arrêté, car sûrement il y a eu quelque chose d’anormal», a-t-il expliqué. Quelles mesures prendra le wali dans ce sens ? Qu’attendent les autorités locales pour mettre un terme à ce genre de scandales qui surgit lors de chaque opération de relogement ?
C’est ce qui s’est passé, lundi dernier, lors de la première étape d’attribution de 259 logements au profit des habitants de la commune de Constantine, particulièrement ceux du quartier Tatache Belkacem (ex-rue Thiers). Un premier constat fait ressortir que seulement trois habitants de ce quartier, qui compte 85 familles ayant obtenu des préaffectations, ont bénéficié de cette opération attendue impatiemment par la population.
Ces personnes ne sont autres que les membres de la famille d’une membre de l’exécutif de la wilaya. Précisément, ses sœurs, dont l’une est une élue à l’APC, et l’autre cadre à la commune de Constantine et son frère, un commerçant marié en 2013. «Ce sont des citoyens et des Constantinois avant tout, mais le malheur ne réside pas là. Ces personnes n’ont jamais fait l’objet ni de recensement ni d’enquête menée par le comité de quartier. Ils ne sont passés par aucune étape réglementaire, comme l’indique la loi algérienne.
Le jour du paiement de l’arrêté, nous étions surpris de les rencontrer sur place», a déclaré Faouzi Bourbia, ancien président du comité de quartier. Selon les informations fournies par les citoyens de ce quartier, ces trois bénéficiaires, dont l’une est une femme célibataire, ont été parachutés dans la liste en catimini, sans être recensés, en attendant le jour J. La déception des habitants a été grande, en constatant que seules ces trois personnes ont été concernées par cette opération.
Pis encore, sur 85 demandeurs habitant le quartier, les cas dénoncés ont été classés prioritaires pour être relogés en urgence dès la première étape. De son côté, l’actuel président du comité de quartier, Abdelali Bouimout, a déclaré avoir refusé de signer le document de son approbation avec les services de la daïra, affirmant qu’il a été implicitement menacé par l’administration de la daïra de Constantine.
Un passe-droit flagrant
Il rejoint les déclarations de M. Bourbia en affirmant : «Il y a des priorités à respecter, des étapes à ne pas brûler, car nous ne sommes plus à l’ère primitive. Nous sommes tous des citoyens et il y a des familles du même quartier qui vivent dans des conditions déplorables. Pour moi, ces familles démunies qui sont dans le besoin total doivent être recasées en urgence. Si les autorités veulent attribuer à ces trois personnes un logement, il n’y a aucun souci, mais personne ne m’oblige à signer quoi que ce soit.»
Les habitants en grogne, qui attendent depuis plus de 10 ans ce relogement, s’interrogent sur les critères selon lesquels ces personnes ont pu obtenir l’attribution : «Au moment où les 500 nouveaux mariés de la vieille ville de Constantine ont déposé leurs dossiers et attendent toujours l’avis favorable pour avoir leurs appartements, comment le frère de cette cadre a-t-il pu avoir un logement ?» El Watan a appris hier que suite à l’opposition du comité de quartier, la procédure d’attribution a été gelée momentanément. Pour avoir sa version des faits, nous avons contacté Bachir Kafi, chef de daïra de Constantine.
Ce dernier a affirmé qu’il ne connaît pas cette famille et qu’il n’a aucun lien avec elle. «Je précise qu’il y a des enquêtes qui se font au fur et à mesure des opérations de relogement. Ceux qui n’ouvrent pas droit ont été supprimés de la liste des bénéficiaires. D’autant plus que ces personnes n’ont obtenu ni contrat ni les clefs des appartements. Tout a été arrêté, car sûrement il y a eu quelque chose d’anormal», a-t-il expliqué. Quelles mesures prendra le wali dans ce sens ? Qu’attendent les autorités locales pour mettre un terme à ce genre de scandales qui surgit lors de chaque opération de relogement ?
Yousra Salem
Constantine : Contestation des demandeurs de logement
le 06.07.17 | 12h00
Réagissez
La contestation semble avoir repris de plus belle suite à l’annonce par le wali de Constantine de l’attribution de 1362 logements sociaux locatifs (LSL) au cours de ce mois de juillet, dont un premier quota de 259 unités a été en effet distribué lundi passé.
Sans plus attendre donc, une cinquantaine de citoyens inscrits, selon
leurs propos, pour certains depuis des décennies sur les listes de
demandeurs de ce type de logements, et résidant pour la plupart au
centre-ville, notamment les quartiers de la Casbah, de la vieille ville,
ou des rues Kaddour Boumeddous et Belouizdad, ont tenu le jour même un
sit-in devant le siège de la daïra, situé boulevard Zighoud Youcef, pour
exiger leur relogement. «Nous sommes fatigués d’attendre.
Il n’ y en a ces dernières années que pour les habitants de logements précaires et des bidonvilles. Quand est-ce qu’ils se décideront enfin à se pencher sur notre cas? Notre relogement est à chaque fois différé. De qui se moque-t-on ? Les autorités nous grugent avec des promesses qu’elles sont incapables de tenir.
Notre patience a des limites et là ils sont en train de nous pousser à des actions extrêmes», nous dira l’un des contestataires, déplorant d’autre part que le chef de daïra ait refusé à plusieurs reprises de les recevoir. Parmi ces contestataires, certains réfutent d’autre part les listes établies précédemment par les comités de quartier, lesquels auraient favorisé leurs proches et exigent à ce titre que seul le critère de l’ancienneté du dossier soit pris en compte.
Il n’ y en a ces dernières années que pour les habitants de logements précaires et des bidonvilles. Quand est-ce qu’ils se décideront enfin à se pencher sur notre cas? Notre relogement est à chaque fois différé. De qui se moque-t-on ? Les autorités nous grugent avec des promesses qu’elles sont incapables de tenir.
Notre patience a des limites et là ils sont en train de nous pousser à des actions extrêmes», nous dira l’un des contestataires, déplorant d’autre part que le chef de daïra ait refusé à plusieurs reprises de les recevoir. Parmi ces contestataires, certains réfutent d’autre part les listes établies précédemment par les comités de quartier, lesquels auraient favorisé leurs proches et exigent à ce titre que seul le critère de l’ancienneté du dossier soit pris en compte.
F. Raoui
Université Salah Boubnider (Constantine 3)
Les administrateurs en grève
le 11.07.17 | 12h00
Réagissez
Les administrateurs de l’université Salah Boubnider (Constantine 3) sont en grève depuis dimanche dernier. Ils ont protesté hier devant le siège du rectorat, pour revendiquer le respect de la réglementation.
Selon le représentant des protestataires, qui a requis l’anonymat, tout
a commencé au mois de janvier dernier. «Nous avons remarqué que le
recteur de l’université a réquisitionné le personnel durant les vacances
et les congés. Au début, tout cela nous a paru normal, en croyant que
ces jours seront comptabilisés comme des reliquats et il y aura sûrement
des récupérations», a déclaré notre interlocuteur.
«Notre surprise a été grande quand le recteur a refusé de nous accorder des journées de récupération, contrairement aux autres universités algériennes où les administrateurs ont le droit à un congé de 42 jours», poursuit-il. Les grévistes n’ont pas manqué d’exprimer leur colère envers le recteur, l’accusant d’abus de pouvoir, de refus de communication et d’humiliation du personnel.
«Après avoir remarqué plusieurs dépassements, nous avons tenté de
dialoguer avec le premier responsable de l’université. Ce dernier a
accordé au syndicat une seule réunion, en expliquant que dorénavant les
administrateurs auront droit seulement à 30 jours de congé selon la loi
03-06 ou 04-08, tout en annulant les récupérations», a expliqué le
porte-parole des protestataires. Il a ajouté aussi que la situation
devient inadmissible, surtout que les jours de récupération atteignent
les trois mois pour certains employés.
Après un bras de fer engagé avec le responsable en question, selon toujours notre interlocuteur, il a fini par leur accorder un congé de 35 jours. «Qu’en est-il de la loi qu’il a évoquée ? A-t-il violé la réglementation? C’est le paradoxe, et ce genre de comportement prouve que toute sorte de décision est prise à coup de tête. Nous demandons notre droit», a-t-il fulminé.
Les grévistes ont affirmé qu’ils ont perdu plusieurs avantages à cause de la mauvaise gestion du recteur. «Il n’y a aucune considération pour les employés ou une reconnaissance pour les efforts déployés, malgré les conditions de travail déplorables, à savoir l’insécurité, le manque de transport surtout durant les vacances», a déploré le représentant des administrateurs, en soulignant que ce recteur n’accorde plus son approbation pour ceux qui veulent passer des concours internes ou externes afin d’avoir un poste meilleur.
«Nous avons tenté de saisir ce responsable, mais il ferme toutes les portes de dialogue. Notre grève est maintenue jusqu’à la concrétisation de nos revendications», a-t-il conclu. Pour avoir la version du recteur, nous l’avons sollicité pour un entretien. Il nous a répondu par le biais de l’agent de sécurité en disant qu’il est très occupé pour nous recevoir.
«Notre surprise a été grande quand le recteur a refusé de nous accorder des journées de récupération, contrairement aux autres universités algériennes où les administrateurs ont le droit à un congé de 42 jours», poursuit-il. Les grévistes n’ont pas manqué d’exprimer leur colère envers le recteur, l’accusant d’abus de pouvoir, de refus de communication et d’humiliation du personnel.
PUBLICITÉ
Après un bras de fer engagé avec le responsable en question, selon toujours notre interlocuteur, il a fini par leur accorder un congé de 35 jours. «Qu’en est-il de la loi qu’il a évoquée ? A-t-il violé la réglementation? C’est le paradoxe, et ce genre de comportement prouve que toute sorte de décision est prise à coup de tête. Nous demandons notre droit», a-t-il fulminé.
Les grévistes ont affirmé qu’ils ont perdu plusieurs avantages à cause de la mauvaise gestion du recteur. «Il n’y a aucune considération pour les employés ou une reconnaissance pour les efforts déployés, malgré les conditions de travail déplorables, à savoir l’insécurité, le manque de transport surtout durant les vacances», a déploré le représentant des administrateurs, en soulignant que ce recteur n’accorde plus son approbation pour ceux qui veulent passer des concours internes ou externes afin d’avoir un poste meilleur.
«Nous avons tenté de saisir ce responsable, mais il ferme toutes les portes de dialogue. Notre grève est maintenue jusqu’à la concrétisation de nos revendications», a-t-il conclu. Pour avoir la version du recteur, nous l’avons sollicité pour un entretien. Il nous a répondu par le biais de l’agent de sécurité en disant qu’il est très occupé pour nous recevoir.
Y. S.
Bibliothèque urbaine de Bab El Kantara
Un projet bloqué par le contrôleur financier
le 09.07.17 | 12h00
Réagissez
Le chantier accuse déjà un retard de deux ans
Prévue pour être livrée le 5 juillet en cours, la structure demeure encore en souffrance à cause d’un problème de paiement des situations financières, réclamées depuis trois ans.
Prévue pour le 5 juillet en cours, la livraison de la bibliothèque
urbaine de Bab El Kantara a été différée pour la énième fois, à cause de
plusieurs obstacles purement administratifs. Ce projet, parmi tant
d’autres, a été lancé en février 2014, dans le cadre de l’événement
‘‘Constantine capitale de la culture arabe (CCCA)’’ et il devait être
livré avant avril 2015. En dépit de l’importance du taux d’avancement
des travaux de l’infrastructure, qui est estimé à plus de 90%, les
autorités locales peinent à déterminer une date précise pour la
livraison et respecter leurs engagements. Sur place, rien à dire.
Le projet est achevé. Il ne reste qu’une partie de la façade et quelques retouches à l’intérieur, mais malgré cela le chantier tarde à être achevé, faute de paiement. «L’obstacle primordial qui a pénalisé l’avancement du projet est bel et bien le paiement. Il y a des avenants qui attendent depuis 2016, l’entreprise s’est retrouvée contrainte de ralentir le rythme des travaux momentanément.
Car il y a des employés qui réclament leurs salaires. Pourtant, le taux d’avancement est estimé à 95%», a déclaré le chef de chantier. Et de poursuivre : «Le paiement des situations n’a atteint que les 51% depuis le lancement du chantier en 2014. Le budget est toujours bloqué au niveau du contrôleur financier de la wilaya.
Pis encore, nous nous n’avons pas été payés depuis 2016.» Interrogé sur la date de livraison de la structure, notre interlocuteur a souligné qu’elle dépend de la résolution de la situation financière, tout en insistant sur la confiance que l’entreprise a placée dans l’Etat. «Mais je note que cela n’a pas découragé l’entreprise, cette dernière a assuré tout le reste des tâches avec ses propres moyens financiers», a-t-il noté. Le même responsable n’a pas manqué de mettre en exergue les conséquences négatives de la lenteur de paiement sur le chantier qui traîne.
Le bureau d’études chargé du suivi a dénoncé également le manque de paiement. Ce dernier, qui était présent sur place, a affirmé qu’il détient des factures qui n’ont pas été réglées depuis 3 ans. La bureaucratie et la crise économique deviennent la hantise des entrepreneurs à Constantine, où plusieurs chefs de projets des sociétés algériennes chargées des chantiers dans le même cadre ont dénoncé cette situation.
Le chef de chantier de la bibliothèque urbaine a rappelé que tout a commencé lors des découvertes des ruines archéologiques. «C’était le premier problème survenu sur place. Nous étions contraints de réétudier le plan et de le changer, en suspendant les travaux et attendant l’approbation du ministère depuis 9 mois», a-t-il précisé. Pour conclure, notons que 45 milliards de centimes ont été alloués à ce projet, afin qu’il soit réalisé avec des matériaux nobles. S’étalant sur une superficie d’environ 3 000 m², l’infrastructure est la première du genre au niveau de la wilaya.
Elle compte deux salles de lecture, dont la vue donne sur le Rhumel et le pont de Bab El Kantara, d’une superficie de 200 m2 chacune, avec une capacité de plus de 100 adhérents. En outre, ce projet composé d’un sous-sol et R+2, est doté aussi d’une salle d’internet, un amphithéâtre de 200 places et un espace administratif. Malheureusement, cet événement est censé être une opportunité à ne pas rater pour Constantine, afin que la population de cette ville bénéficie d’importantes infrastructures culturelles. Hélas, le CCCA a fait de la ville du vieux Rocher un éternel chantier à ciel ouvert.
Le projet est achevé. Il ne reste qu’une partie de la façade et quelques retouches à l’intérieur, mais malgré cela le chantier tarde à être achevé, faute de paiement. «L’obstacle primordial qui a pénalisé l’avancement du projet est bel et bien le paiement. Il y a des avenants qui attendent depuis 2016, l’entreprise s’est retrouvée contrainte de ralentir le rythme des travaux momentanément.
Car il y a des employés qui réclament leurs salaires. Pourtant, le taux d’avancement est estimé à 95%», a déclaré le chef de chantier. Et de poursuivre : «Le paiement des situations n’a atteint que les 51% depuis le lancement du chantier en 2014. Le budget est toujours bloqué au niveau du contrôleur financier de la wilaya.
Pis encore, nous nous n’avons pas été payés depuis 2016.» Interrogé sur la date de livraison de la structure, notre interlocuteur a souligné qu’elle dépend de la résolution de la situation financière, tout en insistant sur la confiance que l’entreprise a placée dans l’Etat. «Mais je note que cela n’a pas découragé l’entreprise, cette dernière a assuré tout le reste des tâches avec ses propres moyens financiers», a-t-il noté. Le même responsable n’a pas manqué de mettre en exergue les conséquences négatives de la lenteur de paiement sur le chantier qui traîne.
Le bureau d’études chargé du suivi a dénoncé également le manque de paiement. Ce dernier, qui était présent sur place, a affirmé qu’il détient des factures qui n’ont pas été réglées depuis 3 ans. La bureaucratie et la crise économique deviennent la hantise des entrepreneurs à Constantine, où plusieurs chefs de projets des sociétés algériennes chargées des chantiers dans le même cadre ont dénoncé cette situation.
Le chef de chantier de la bibliothèque urbaine a rappelé que tout a commencé lors des découvertes des ruines archéologiques. «C’était le premier problème survenu sur place. Nous étions contraints de réétudier le plan et de le changer, en suspendant les travaux et attendant l’approbation du ministère depuis 9 mois», a-t-il précisé. Pour conclure, notons que 45 milliards de centimes ont été alloués à ce projet, afin qu’il soit réalisé avec des matériaux nobles. S’étalant sur une superficie d’environ 3 000 m², l’infrastructure est la première du genre au niveau de la wilaya.
Elle compte deux salles de lecture, dont la vue donne sur le Rhumel et le pont de Bab El Kantara, d’une superficie de 200 m2 chacune, avec une capacité de plus de 100 adhérents. En outre, ce projet composé d’un sous-sol et R+2, est doté aussi d’une salle d’internet, un amphithéâtre de 200 places et un espace administratif. Malheureusement, cet événement est censé être une opportunité à ne pas rater pour Constantine, afin que la population de cette ville bénéficie d’importantes infrastructures culturelles. Hélas, le CCCA a fait de la ville du vieux Rocher un éternel chantier à ciel ouvert.
Yousra Salem
Mosquée du quartier Arbaïne Chérif
Un chantier menaçant pour les riverains
le 11.07.17 | 12h00
Réagissez
En passant par la rue Abdelhamid Benbadis (ex-rue Alexis Lambert), dans le quartier populaire de Arbaine Cherif, on ne peut que regretter l’état de dégradation de la célèbre mosquée, où un chantier de réhabilitation a été ouvert, il y a près trois ans, sans connaître aucune suite.
Le décor des échafaudages et des murs, qui commencent à s’effriter face
aux intempéries, renseigne sur la déchéance programmée. Ce projet lancé
à l’occasion de la manifestation «Constantine, capitale de la culture
arabe», à l’arrêt suite au sempiternel problème de financement, n’a
finalement rien apporté à ce lieu de culte, classé parmi les plus
emblématiques de la ville.
La mosquée fermée devant les fidèles a subi des travaux de décapage et de démolition de certaines parties, dont la toiture et des murs. De simples tôles en acier galvanisé ont été posées en guise de couverture. Le chantier, qui se trouve juste à côté de l’école primaire Ettarbia oua Taâlim, est devenu aussi une source d’inquiétude pour les riverains.
«Au mois de janvier dernier, les fortes chutes de neige ont endommagé des parties de la mosquée, juste quelques semaines après, de fortes pluies et des rafales de vent ont complètement déformé les barres de l’échafaudage ainsi que les plaques en tôle galvanisée, cela devient un risque pour les enfants et pour les habitants», s’alarment des habitants du quartier. Ces derniers réclament une intervention des autorités pour sécuriser le chantier, ou à défaut démonter complètement ces carcasses métalliques dans un chantier qui a causé beaucoup de tort à ce monument historique, victime d’un gâchis impardonnable.
La mosquée fermée devant les fidèles a subi des travaux de décapage et de démolition de certaines parties, dont la toiture et des murs. De simples tôles en acier galvanisé ont été posées en guise de couverture. Le chantier, qui se trouve juste à côté de l’école primaire Ettarbia oua Taâlim, est devenu aussi une source d’inquiétude pour les riverains.
«Au mois de janvier dernier, les fortes chutes de neige ont endommagé des parties de la mosquée, juste quelques semaines après, de fortes pluies et des rafales de vent ont complètement déformé les barres de l’échafaudage ainsi que les plaques en tôle galvanisée, cela devient un risque pour les enfants et pour les habitants», s’alarment des habitants du quartier. Ces derniers réclament une intervention des autorités pour sécuriser le chantier, ou à défaut démonter complètement ces carcasses métalliques dans un chantier qui a causé beaucoup de tort à ce monument historique, victime d’un gâchis impardonnable.
Arslan Selmane
Cité Ziadia : Polémique autour d’un chantier
le 13.07.17 | 12h00
Réagissez
Les riverains, qui s’opposent aux travaux, ont décidé...
Les habitants s’interrogent sur la finalité de ce projet, alors que la cité manque terriblement d’aires de détente et d’espaces verts.
L’affaire, si on peut l’appeler ainsi, est au centre de toutes les
discussions à la cité Ziadia, notamment parmi les habitants des
immeubles A9, A10 et A11. Une véritable polémique est née suite à un
chantier qui semble provoquer des remous. Un projet encore anonyme,
puisqu’on aucune plaque de chantier n’a été installée conformément à la
réglementation, ce qui a éveillé des soupçons, mais aussi des craintes.
Une réaction toute a fait légitime, au vu des expériences vécues dans
différentes cités de la ville.
«Tout a commencé dans la journée de mardi, quand nous avons été surpris par des engins qui ont commencé à décaper le terrain situé en face de nos immeubles, à proximité de l’école primaire El Moutanabi, non loin du boulevard de Djebel Ouahch ; cela ne s’est pas passé sans nous intriquer, surtout que nous avions réclamé depuis des années que ce terrain soit aménagé comme un espace vert ; mais face à cette situation, nous avons décidé d’agir», nous révèlent des habitants de la cité qui ont pris attache avec El Watan.
Sur les lieux, nous avons bien confirmé qu’il n’y avait aucune plaque de chantier. «Pourquoi cette plaque n’a pas été installée si ce projet était vraiment légal; c’est qu’il y anguille sous roche», notent nos interlocuteurs. Ces derniers étaient vraiment décidés à saisir le wali de Constantine, surtout après les informations qu’ils ont pu recueillir.
«Nous avons demandé des informations auprès du service de l’urbanisme de la commune de Constantine, où on nous a confirmé qu’il s’agit d’un projet accordé en 2016 par l’ex-wali, Hocine Ouadah, dans le cadre du Calpiref, pour réaliser un investissement ; mais d’après certaines sources il s’agirait d’un projet d’une boite de communication ; mais ce qui nous a étonnés le plus, c’est qu’on a accordé un permis de construire pour une bâtisse en R+3 », affirment-ils.
Les concernés soutiennent que les habitants sont opposés à ce projet. Hier, une requête circulait déjà à la cité Ziadia pour collecter les signatures des habitants et signifier leur refus pour ce projet qui suscite de nombreuses interrogations. Comment l’ex-wali a-t-il accordé un tel projet dans le cadre du Calpiref dans une zone urbaine, alors qu’il y a des zones réservées spécialement pour ce type « d’investissement ». «Nous ne sommes pas contre la personne qui veut réaliser ce projet, ni contre le projet en lui-même, mais à condition que cela se fasse ailleurs, et non pas sur ce bout d’espace que nous avons réclamé qu’il soit un jardin, un espace vert, une aire de détente, surtout que la cité Ziadia est complètement asphyxiée», concluent les habitants.
«Tout a commencé dans la journée de mardi, quand nous avons été surpris par des engins qui ont commencé à décaper le terrain situé en face de nos immeubles, à proximité de l’école primaire El Moutanabi, non loin du boulevard de Djebel Ouahch ; cela ne s’est pas passé sans nous intriquer, surtout que nous avions réclamé depuis des années que ce terrain soit aménagé comme un espace vert ; mais face à cette situation, nous avons décidé d’agir», nous révèlent des habitants de la cité qui ont pris attache avec El Watan.
Sur les lieux, nous avons bien confirmé qu’il n’y avait aucune plaque de chantier. «Pourquoi cette plaque n’a pas été installée si ce projet était vraiment légal; c’est qu’il y anguille sous roche», notent nos interlocuteurs. Ces derniers étaient vraiment décidés à saisir le wali de Constantine, surtout après les informations qu’ils ont pu recueillir.
«Nous avons demandé des informations auprès du service de l’urbanisme de la commune de Constantine, où on nous a confirmé qu’il s’agit d’un projet accordé en 2016 par l’ex-wali, Hocine Ouadah, dans le cadre du Calpiref, pour réaliser un investissement ; mais d’après certaines sources il s’agirait d’un projet d’une boite de communication ; mais ce qui nous a étonnés le plus, c’est qu’on a accordé un permis de construire pour une bâtisse en R+3 », affirment-ils.
Les concernés soutiennent que les habitants sont opposés à ce projet. Hier, une requête circulait déjà à la cité Ziadia pour collecter les signatures des habitants et signifier leur refus pour ce projet qui suscite de nombreuses interrogations. Comment l’ex-wali a-t-il accordé un tel projet dans le cadre du Calpiref dans une zone urbaine, alors qu’il y a des zones réservées spécialement pour ce type « d’investissement ». «Nous ne sommes pas contre la personne qui veut réaliser ce projet, ni contre le projet en lui-même, mais à condition que cela se fasse ailleurs, et non pas sur ce bout d’espace que nous avons réclamé qu’il soit un jardin, un espace vert, une aire de détente, surtout que la cité Ziadia est complètement asphyxiée», concluent les habitants.
Arslan Selmane
Gestion de la gare routière Est Tahar Sahraoui
Vers la résiliation du contrat avec Sogral ?
le 13.07.17 | 12h00
Réagissez
Personne ne semble être satisfait des conditions de travail dans...
Les commerçants n’ont cessé de dénoncer une situation aberrante dans des locaux sans gaz, et d’autres sans eau ni électricité.
Quelques jours avant l’expiration du contrat signé entre la Société de
gestion de la gare routière d’Alger (Sogral) et la commune de
Constantine pour la gestion de la gare routière Est «Sahraoui Tahar»,
les commerçants concernés se demandent si la commune procédera à la
résiliation du pacte, ou acceptera-t-elle ce qu’ils qualifient de
dépassements menés sur ses biens ? Car il est soutenu que depuis la
réouverture de la structure en août dernier, Sogral maintient toujours
une gestion décriée par les commerçants qu’ils jugent pénalisante à tous
les niveaux.
Sur place, nous avons constaté que plusieurs magasins sont constamment fermés, alors que pour le peu de restaurants et de kiosques fonctionnels, les conditions sont tellement déplorables. «La situation est catastrophique, comme vous remarquez ; il est interdit d’installer un climatiseur à l’intérieur du magasin. Nous avons tenté à maintes reprises de saisir les responsables de la Sogral pour améliorer les conditions à l’intérieur, mais en vain», a déclaré l’un des commerçants.
Et de poursuivre : «Pour ce qui est du paiement des factures, rien n’est clair. Nous payons chaque mois un forfait pour l’électricité et l’eau à la Sogral sans avoir des compteurs sur nos consommations. En plus, cette société ne paie pas ses redevances d’électricité, c’est la commune de Constantine qui s’en charge.» Pour leur part, les gérants de fast-food ont affirmé qu’ils n’ont pas de gaz de ville à l’intérieur des locaux et «ils utilisent toujours les bonbonnes de butane».
«Nous avons contacté la société de gestion et le maire, mais aucun n’a voulu répondre à nos doléances», a regretté l’un des concernés. D’autre part, la situation semble plus compliquée en dehors de l’infrastructure. La pharmacie opérationnelle est sans eau, ni gaz et ni électricité. Le même constat a été signalé pour les magasins qui se trouvent à l’extérieur des lieux, y compris les toilettes publiques. Cet état de fait a provoqué la colère des commerçants qui exercent depuis 20 ans, voire plus, au niveau de cette gare routière. Ils contestent également l’augmentation du loyer et demandent à la commune de résilier avec cette entreprise.
«Nos prestations ont connu une baisse remarquable, à cause des conditions de travail. Nous n’achetons plus les produits pharmaceutiques les plus demandés, comme l’insuline et autres, car nous n’avons pas de réfrigérateur pour les préserver», a déclaré le pharmacien de la gare. Les propriétaires des bus ne sont pas non plus épargnés de la mauvaise gestion. Rencontrés sur place, ils étaient unanimes à pointer du doigt la gestion de Sogral. «La société chargée de l’exploitation a maintenu le même forfait de stationnement établi par la commune, tout en négligeant les critères du paiement.
Au début, nous versions 10 000 DA mensuellement, mais cette somme était variable selon les recettes de chaque autobus. Actuellement, même si l’autobus ne vient pas sur les lieux pendant un mois ou quelques semaines, il doit payer sa caution», a expliqué l’un des propriétaires.
Rappelons que les élus de l’APC de Constantine ont dénoncé, en février dernier, lors d’une session extraordinaire, le non-respect du contrat signé entre la commune et la Société de gestion de la gare routière d’Alger (Sogral). Ils ont estimé que la mauvaise gestion menée au sein des lieux a causé beaucoup de problèmes pour la commune.
D’autant plus, d’après eux, que la société chargée de l’exploitation n’a pas respecté les chapitres cités dans le contrat signé avec la commune. Ils ont souligné également que la commune n’a pas pu recouvrer «un seul sou» du budget dépensé pour la réhabilitation de la gare en question.
Pour conclure, notons que ce contrat, dont la durée est d’une année, permet à la commune de récupérer la gare routière en cas de transgression de la convention par Sogral. Après un débat houleux, le maire a demandé d’inscrire et de prendre en considération la proposition des élus, afin de récupérer cette gare. Ira-t-il jusqu’au bout ?
Sur place, nous avons constaté que plusieurs magasins sont constamment fermés, alors que pour le peu de restaurants et de kiosques fonctionnels, les conditions sont tellement déplorables. «La situation est catastrophique, comme vous remarquez ; il est interdit d’installer un climatiseur à l’intérieur du magasin. Nous avons tenté à maintes reprises de saisir les responsables de la Sogral pour améliorer les conditions à l’intérieur, mais en vain», a déclaré l’un des commerçants.
Et de poursuivre : «Pour ce qui est du paiement des factures, rien n’est clair. Nous payons chaque mois un forfait pour l’électricité et l’eau à la Sogral sans avoir des compteurs sur nos consommations. En plus, cette société ne paie pas ses redevances d’électricité, c’est la commune de Constantine qui s’en charge.» Pour leur part, les gérants de fast-food ont affirmé qu’ils n’ont pas de gaz de ville à l’intérieur des locaux et «ils utilisent toujours les bonbonnes de butane».
«Nous avons contacté la société de gestion et le maire, mais aucun n’a voulu répondre à nos doléances», a regretté l’un des concernés. D’autre part, la situation semble plus compliquée en dehors de l’infrastructure. La pharmacie opérationnelle est sans eau, ni gaz et ni électricité. Le même constat a été signalé pour les magasins qui se trouvent à l’extérieur des lieux, y compris les toilettes publiques. Cet état de fait a provoqué la colère des commerçants qui exercent depuis 20 ans, voire plus, au niveau de cette gare routière. Ils contestent également l’augmentation du loyer et demandent à la commune de résilier avec cette entreprise.
«Nos prestations ont connu une baisse remarquable, à cause des conditions de travail. Nous n’achetons plus les produits pharmaceutiques les plus demandés, comme l’insuline et autres, car nous n’avons pas de réfrigérateur pour les préserver», a déclaré le pharmacien de la gare. Les propriétaires des bus ne sont pas non plus épargnés de la mauvaise gestion. Rencontrés sur place, ils étaient unanimes à pointer du doigt la gestion de Sogral. «La société chargée de l’exploitation a maintenu le même forfait de stationnement établi par la commune, tout en négligeant les critères du paiement.
Au début, nous versions 10 000 DA mensuellement, mais cette somme était variable selon les recettes de chaque autobus. Actuellement, même si l’autobus ne vient pas sur les lieux pendant un mois ou quelques semaines, il doit payer sa caution», a expliqué l’un des propriétaires.
Rappelons que les élus de l’APC de Constantine ont dénoncé, en février dernier, lors d’une session extraordinaire, le non-respect du contrat signé entre la commune et la Société de gestion de la gare routière d’Alger (Sogral). Ils ont estimé que la mauvaise gestion menée au sein des lieux a causé beaucoup de problèmes pour la commune.
D’autant plus, d’après eux, que la société chargée de l’exploitation n’a pas respecté les chapitres cités dans le contrat signé avec la commune. Ils ont souligné également que la commune n’a pas pu recouvrer «un seul sou» du budget dépensé pour la réhabilitation de la gare en question.
Pour conclure, notons que ce contrat, dont la durée est d’une année, permet à la commune de récupérer la gare routière en cas de transgression de la convention par Sogral. Après un débat houleux, le maire a demandé d’inscrire et de prendre en considération la proposition des élus, afin de récupérer cette gare. Ira-t-il jusqu’au bout ?
Yousra Salem
Promotion immobilière à Constantine
Des entreprises réclament leur dû à l’AADL
le 17.07.17 | 12h00
Réagissez
Le cas de ces constructions suscite des interrogations
Une quarantaine de villas de haut standing, réalisées à l’UV 19 d’Ali Mendjeli, n’ont toujours pas été mises en vente.
Des entrepreneurs et des bureaux d’études ayant réalisé une quarantaine
de villas de haut standing, d’une superficie de 350 m² chacune, pour le
compte de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du
logement (AADL), selon la formule promotionnelle, à l’unité de voisinage
19 de Ali Mendjeli, sont montés au créneau pour dénoncer le retard pris
dans le règlement de leurs situations en n’écartant pas l’éventualité
de recourir à la justice pour obtenir leur dû.
Ces derniers soulignent que ces villas n’ont toujours pas été mises en vente par le promoteur en question, comme il est d’usage d’habitude pour ce genre de promotion, où les villas ou appartements sont cédés par l’AADL sur plan ou par le biais d’avances versées par d’éventuels acquéreurs.
Une situation qui a eu pour conséquences le retard dans le règlement de leur dû, et suscite d’autre part bien des interrogations de la part de citoyens qui se sont rapprochés des services de l’AADL pour se renseigner sur le prix de cession de ces villas, et auxquels il a été répondu que celles-ci ne sont pas à vendre. Ces mêmes citoyens s’interrogent, en outre, sur le sort de ces villas et à qui sont-elles destinées ?
Ont-elles été réservées à une catégorie bien précise ? Des villas que des personnalités connues à Constantine et dans d’autres wilayas accompagnées par des agents de l’AADL ont visitées à plusieurs reprises ces derniers mois, rapportent les entrepreneurs ayant participé à leur réalisation. Une source proche des services de l’AADL à Constantine affirme pour sa part que la décision de ne pas vendre ces villas a été prise au niveau de la direction générale de l’AADL à Alger.
Cette dernière a instruit l’agence de Constantine en 2015 de surseoir à leur vente, ce qui n’a pas manqué, précise notre interlocuteur, de mettre celle-ci dans l’embarras, puisqu’en raison de la non-cession de celles-ci, l’AADL de Constantine n’arrive pas à réunir les fonds pour régler les situations des entreprises réalisatrices du projet. Des entreprises aux moyens limités et qui se retrouvent aujourd’hui confrontées à des difficultés financières en raison de ce blocage.
D’autres entreprises en charge de projets pour le compte du même promoteur font face, selon les informations en notre possession, aux mêmes difficultés, à l’exemple de Injaz, réalisatrice du projet de 600 logements à l’entrée de Ali Mendjeli, qui accuse un retard de trois ans, en plus du projet de 40 logements de type promotionnel situés en face du siège de Sonelgaz, toujours à Ali Mendjeli et dont les travaux sont actuellement à l’arrêt.
Ces derniers soulignent que ces villas n’ont toujours pas été mises en vente par le promoteur en question, comme il est d’usage d’habitude pour ce genre de promotion, où les villas ou appartements sont cédés par l’AADL sur plan ou par le biais d’avances versées par d’éventuels acquéreurs.
Une situation qui a eu pour conséquences le retard dans le règlement de leur dû, et suscite d’autre part bien des interrogations de la part de citoyens qui se sont rapprochés des services de l’AADL pour se renseigner sur le prix de cession de ces villas, et auxquels il a été répondu que celles-ci ne sont pas à vendre. Ces mêmes citoyens s’interrogent, en outre, sur le sort de ces villas et à qui sont-elles destinées ?
Ont-elles été réservées à une catégorie bien précise ? Des villas que des personnalités connues à Constantine et dans d’autres wilayas accompagnées par des agents de l’AADL ont visitées à plusieurs reprises ces derniers mois, rapportent les entrepreneurs ayant participé à leur réalisation. Une source proche des services de l’AADL à Constantine affirme pour sa part que la décision de ne pas vendre ces villas a été prise au niveau de la direction générale de l’AADL à Alger.
Cette dernière a instruit l’agence de Constantine en 2015 de surseoir à leur vente, ce qui n’a pas manqué, précise notre interlocuteur, de mettre celle-ci dans l’embarras, puisqu’en raison de la non-cession de celles-ci, l’AADL de Constantine n’arrive pas à réunir les fonds pour régler les situations des entreprises réalisatrices du projet. Des entreprises aux moyens limités et qui se retrouvent aujourd’hui confrontées à des difficultés financières en raison de ce blocage.
D’autres entreprises en charge de projets pour le compte du même promoteur font face, selon les informations en notre possession, aux mêmes difficultés, à l’exemple de Injaz, réalisatrice du projet de 600 logements à l’entrée de Ali Mendjeli, qui accuse un retard de trois ans, en plus du projet de 40 logements de type promotionnel situés en face du siège de Sonelgaz, toujours à Ali Mendjeli et dont les travaux sont actuellement à l’arrêt.
F. Raoui
Sections syndicales de la commune de Constantine : La gestion des œuvres sociales décriée
le 18.07.17 | 12h00
Réagissez
Le président de l’APC est accusé de favoriser un...
Depuis des années, les conflits s’éternisent autour des sommes énormes qui n’ont jamais profité aux travailleurs.
La section syndicale de l’UGTA et celle du Syndicat national autonome
des personnels de l’administration publique (Snapap), représentant les
travailleurs de la commune de Constantine, haussent le ton et dénoncent
ce qu’elles qualifient de «mauvaise gestion et de gaspillage des fonds
des œuvres sociales».
Dans une conférence de presse, organisée hier matin au niveau du siège du Snapap, les membres ont soulevé plusieurs dépassements sur le plan de la gestion des œuvres sociales, mais aussi des manipulations des conflits intersyndicaux par le maire, tout en causant une atmosphère d’instabilité au sein de la commune.
En premier lieu, les membres de l’UGTA ont dénoncé la création d’une section syndicale parallèle par un ancien syndicaliste suspendu par le secrétaire de wilaya de l’UGTA. «Nous avons installé notre nouveau bureau le 24 mai dernier, suite à des élections réglementaires, et en présence du maire qui a assisté à la cérémonie.
Nous étions étonnés deux mois après, exactement le 5 juillet, en apprenant qu’un nouveau bureau syndical UGTA a été installé frauduleusement par un ancien membre suspendu depuis juin 2016 (El Watan détient une copie de la décision de suspension prise par la centrale syndicale d’Alger)», a déclaré l’un des membres présents. Et de poursuivre que le comportement du maire a compliqué encore plus la situation.
Les conférenciers soutiennent qu’actuellement le président de l’APC refuse de leur accorder le bureau du syndicat, et travaille, selon leurs dires, en collaboration avec ce deuxième bureau illégal. La gestion menée par le premier magistrat de Constantine a été pointée du doigt par les conférenciers. M. Mansouri, représentant du Snapap a dénoncé «la mauvaise gestion des fonds des œuvres sociales, des surfacturations et le gaspillage énorme de l’argent, qui revient de droit aux travailleurs de la commune».
Il a estimé que de grandes sommes d’argent des œuvres sociales n’ont pas été dépensées à ce jour. Les syndicalistes présents n’ont pas manqué d’exprimer leur colère et de menacer de saisir la justice et geler les comptes des œuvres sociales dans les banques, jusqu’au renouvellement de la commission des œuvres sociales. Ils réclament également l’intervention des autorités locales pour désigner un expert financier et ouvrir une enquête approfondie sur les bilans des œuvres mentionnées.
Dans une conférence de presse, organisée hier matin au niveau du siège du Snapap, les membres ont soulevé plusieurs dépassements sur le plan de la gestion des œuvres sociales, mais aussi des manipulations des conflits intersyndicaux par le maire, tout en causant une atmosphère d’instabilité au sein de la commune.
En premier lieu, les membres de l’UGTA ont dénoncé la création d’une section syndicale parallèle par un ancien syndicaliste suspendu par le secrétaire de wilaya de l’UGTA. «Nous avons installé notre nouveau bureau le 24 mai dernier, suite à des élections réglementaires, et en présence du maire qui a assisté à la cérémonie.
Nous étions étonnés deux mois après, exactement le 5 juillet, en apprenant qu’un nouveau bureau syndical UGTA a été installé frauduleusement par un ancien membre suspendu depuis juin 2016 (El Watan détient une copie de la décision de suspension prise par la centrale syndicale d’Alger)», a déclaré l’un des membres présents. Et de poursuivre que le comportement du maire a compliqué encore plus la situation.
Les conférenciers soutiennent qu’actuellement le président de l’APC refuse de leur accorder le bureau du syndicat, et travaille, selon leurs dires, en collaboration avec ce deuxième bureau illégal. La gestion menée par le premier magistrat de Constantine a été pointée du doigt par les conférenciers. M. Mansouri, représentant du Snapap a dénoncé «la mauvaise gestion des fonds des œuvres sociales, des surfacturations et le gaspillage énorme de l’argent, qui revient de droit aux travailleurs de la commune».
Il a estimé que de grandes sommes d’argent des œuvres sociales n’ont pas été dépensées à ce jour. Les syndicalistes présents n’ont pas manqué d’exprimer leur colère et de menacer de saisir la justice et geler les comptes des œuvres sociales dans les banques, jusqu’au renouvellement de la commission des œuvres sociales. Ils réclament également l’intervention des autorités locales pour désigner un expert financier et ouvrir une enquête approfondie sur les bilans des œuvres mentionnées.
Yousra Salem
Projet LPA du groupe Benhamadi à Constantine
Les travaux de nouveau à l’arrêt
le 18.07.17 | 12h00
Réagissez
Le chantier traîne depuis 2012
Après une reprise timide, les entreprises engagées ont décidé de se retirer à cause des situations non réglées par le promoteur.
Les souscripteurs au projet des 1000 logements promotionnels aidés
(LPA) ne sont pas près visiblement d’entrevoir le bout du tunnel. Leur
collectif monte de nouveau au créneau pour dénoncer le retard pris dans
la réalisation de ce projet confié initialement à l’entreprise Batigec.
Cette dernière sera finalement dissoute et le projet sera repris par le
groupe Benhamadi. «Les travaux de réalisation de ces logements devaient
débuter en 2012 pour un délai de 24 mois. Chaque acquéreur a versé à
cette époque 20% du montant total, ce qui correspond à 840 000 DA pour
l’acquisition d’un logement au niveau de l’unité de voisinage 15 à Ali
Mendjeli.
Mais mis à part quelques travaux de terrassement et plateformes réalisées, le projet est resté au stade embryonnaire», affirment des représentants du collectif des souscripteurs, en précisant que depuis 2014, et après le retard enregistré dans la réalisation du projet en raison des difficultés financières auxquelles était confrontée l’ex-entreprise Batigec, les actifs et les passifs de celle-ci ont été rachetés par le groupe Benhamadi.
«Nous nous attendions à ce que les choses évoluent dans le bon sens depuis la reprise du projet par ce groupe, mais nous avons vite déchanté, en constatant que les travaux traînent toujours. Les entreprises engagées par le groupe pour réaliser le projet ont d’ailleurs décidé après une timide reprise en main des chantiers de se retirer après quelques mois pour une histoire de situations non réglées par le promoteur, lequel nous avait pourtant assuré lors d’une réunion tenue l’année passée à Bordj Bou Arréridj au siège de son groupe, de mettre en œuvre tous les moyens pour faire aboutir le projet. Il nous avait par ailleurs demandé à cette occasion de patienter, en promettant de combler les dettes cumulées par l’ex-entreprise Batigec pour la remettre à flot», nous dira un représentant des souscripteurs.
Avant d’ajouter : «Notre patience n’a que trop duré. Nous nous retrouvons à présent dans une situation semblable à celle où nous nous trouvions avant l’opération de reprise du projet par le groupe Benhamadi. Nous avons tenté d’ailleurs de nous renseigner sur cette situation en nous rendant au bureau ouvert par l’entreprise en question dans la nouvelle ville Ali Mendjeli, mais à part un agent de sécurité, personne ne se trouvait sur les lieux, désertés, semble-t-il, par le personnel. La planche de salut à laquelle nous nous sommes cramponnés vient donc une nouvelle fois de céder et avec elle s’envoler nos ultimes espoirs de voir enfin se réaliser le projet pour lequel nous avons investi toutes nos économies».
Mais mis à part quelques travaux de terrassement et plateformes réalisées, le projet est resté au stade embryonnaire», affirment des représentants du collectif des souscripteurs, en précisant que depuis 2014, et après le retard enregistré dans la réalisation du projet en raison des difficultés financières auxquelles était confrontée l’ex-entreprise Batigec, les actifs et les passifs de celle-ci ont été rachetés par le groupe Benhamadi.
«Nous nous attendions à ce que les choses évoluent dans le bon sens depuis la reprise du projet par ce groupe, mais nous avons vite déchanté, en constatant que les travaux traînent toujours. Les entreprises engagées par le groupe pour réaliser le projet ont d’ailleurs décidé après une timide reprise en main des chantiers de se retirer après quelques mois pour une histoire de situations non réglées par le promoteur, lequel nous avait pourtant assuré lors d’une réunion tenue l’année passée à Bordj Bou Arréridj au siège de son groupe, de mettre en œuvre tous les moyens pour faire aboutir le projet. Il nous avait par ailleurs demandé à cette occasion de patienter, en promettant de combler les dettes cumulées par l’ex-entreprise Batigec pour la remettre à flot», nous dira un représentant des souscripteurs.
Avant d’ajouter : «Notre patience n’a que trop duré. Nous nous retrouvons à présent dans une situation semblable à celle où nous nous trouvions avant l’opération de reprise du projet par le groupe Benhamadi. Nous avons tenté d’ailleurs de nous renseigner sur cette situation en nous rendant au bureau ouvert par l’entreprise en question dans la nouvelle ville Ali Mendjeli, mais à part un agent de sécurité, personne ne se trouvait sur les lieux, désertés, semble-t-il, par le personnel. La planche de salut à laquelle nous nous sommes cramponnés vient donc une nouvelle fois de céder et avec elle s’envoler nos ultimes espoirs de voir enfin se réaliser le projet pour lequel nous avons investi toutes nos économies».
F. Raoui
Organisation des moudjahidine de la wilaya de Constantine
Confiance renouvelée à l’actuel secrétaire général
le 19.07.17 | 12h00
Réagissez
L’assemblée, qui s’est déroulée dans de bonnes conditions, a été marquée par la défection de 6 secrétaires généraux de kasma, entrés en dissidence, sur les 21 kasmas locales, notamment celle d’El Khroub.
L’organisation de wilaya des moudjahidine de Constantine a tenu, hier,
en son siège situé à Bab El Kantara, une assemblée générale pour
entériner, ce qu’a qualifié son secrétaire général, Hamoudi Kracha, de
«décisions prises au cours d’une réunion tenue le 24 du mois de juin en
présence du coordinateur national de l’organisation Saïd Abadou».
«Une réunion qui avait abouti à la création d’une commission composée de membres du conseil de wilaya présidée par Benchouit Hassan laquelle devait compléter à travers l’organisation d’assemblées générales locales la désignation des secrétaires de certaines kasmas», a tenu à préciser le secrétaire général de wilaya.
«Cette commission n’ayant rien donné, nous avons décidé à la demande des 21 kasmas des communes réparties à travers la wilaya de Constantine et des membres du conseil de wilaya, d’organiser en présence d’un huissier de justice cette assemblée», a-t-il poursuivi. Une assemblée à laquelle, comme nous avons pu le constater, étaient absents 6 secrétaires généraux, entrés en dissidence, selon des témoignages recueillis sur place, sur les 21 kasmas locales, notamment celle d’El Khroub.
Quoi qu’il en soit l’assemblée générale d’hier, qui s’est déroulée dans de bonnes conditions, a permis aux membres présents de l’organisation de wilaya de renouveler leur confiance à l’actuel secrétaire général lequel occupe pour rappel ce poste depuis 1986. L’autre décision prise lors de cette AG concerne le retrait de confiance des membres de l’assemblée à Benchouit Hassan, le désormais ex-président de la commission désignée pour le renouvellement des bureaux des kasmas.
«Une réunion qui avait abouti à la création d’une commission composée de membres du conseil de wilaya présidée par Benchouit Hassan laquelle devait compléter à travers l’organisation d’assemblées générales locales la désignation des secrétaires de certaines kasmas», a tenu à préciser le secrétaire général de wilaya.
«Cette commission n’ayant rien donné, nous avons décidé à la demande des 21 kasmas des communes réparties à travers la wilaya de Constantine et des membres du conseil de wilaya, d’organiser en présence d’un huissier de justice cette assemblée», a-t-il poursuivi. Une assemblée à laquelle, comme nous avons pu le constater, étaient absents 6 secrétaires généraux, entrés en dissidence, selon des témoignages recueillis sur place, sur les 21 kasmas locales, notamment celle d’El Khroub.
Quoi qu’il en soit l’assemblée générale d’hier, qui s’est déroulée dans de bonnes conditions, a permis aux membres présents de l’organisation de wilaya de renouveler leur confiance à l’actuel secrétaire général lequel occupe pour rappel ce poste depuis 1986. L’autre décision prise lors de cette AG concerne le retrait de confiance des membres de l’assemblée à Benchouit Hassan, le désormais ex-président de la commission désignée pour le renouvellement des bureaux des kasmas.
F. Raoui
Relogement au chalet des Pins
Deux familles dénoncent leur exclusion
le 20.07.17 | 12h00
Réagissez
C’est un scénario dramatique pour des habitants qui se retrouvent à la rue, alors qu’ils ne savent même pas à qui s’adresser.
Depuis le lancement, le 4 juillet, des premières opérations de
relogement des familles habitant les sites précaires, d’importantes
démolitions de ces constructions ont été menées par les autorités
locales sans qu’il y ait de contestations ou résistance de la part des
habitants. C’est d’ailleurs ce qui a été médiatisé par les responsables
de la wilaya, mais la réalité est toute autre. Du jour au lendemain,
plusieurs familles exclues du relogement, après la démolition de leurs
maisons, se sont retrouvées à la rue.
Elles ne savent même pas quoi faire ni à qui s’adresser. Parmi les nombreux cas recensés, on citera celui des deux familles Azzabi, composées respectivement de 5 et de 4 membres. Ces deux familles habitaient une seule maison de trois chambres au quartier Chalet des Pins sur la route de Batna. Ses membres, qui ont pris attache avec El Watan, soutiennent qu’ils ont été exclus abusivement par les services de la daïra de Constantine avec la complicité du comité de quartier.
«J’étais sidérée le jour du relogement en constatant que j’ai été exclue de cette opération, sans que je sois informée de ma suspension de la liste des bénéficiaires. Pourtant je suis divorcée depuis 2011, date à laquelle j’ai déposé mon dossier et j’ai fait l’objet du recensement ; j’ai expliqué au comité de quartier que je vis moi et ma fille avec mon père et la petite famille de mon frère», a déclaré Linda Azzabi. Et d’ajouter qu’elle a déposé un recours en attendant une réponse de la part de l’administration, mais en vain.
Notre interlocutrice se demande sur quel critère l’administration s’est basée, pour attribuer un seul logement de trois chambres à deux familles, de neuf personnes. Elle a estimé qu’ils vivent toujours dans les mêmes conditions déplorables. Car, selon ses dires, les appartements attribués sont très étroits. Les larmes aux yeux, Linda Azzabi, réclame l’intervention du wali pour mettre un terme à leur souffrance.
Devant les bâtiments de l’UV 20 à Ali Mendjeli, les meubles des habitants exclus sont abandonnés dans la rue, depuis trois semaines. «Quand nous avons refusé de quitter nos constructions, l’administration a réquisitionné la force publique et elle nous a fourni un bon de sortie, rien de plus. Aucun humanisme», a déclaré Samir Souilah, marié depuis 2010 et père de deux enfants. Et de renchérir : «Depuis ce jour, le chef de daïra refuse de nous recevoir. Même le président du comité de quartier est introuvable.»
Elles ne savent même pas quoi faire ni à qui s’adresser. Parmi les nombreux cas recensés, on citera celui des deux familles Azzabi, composées respectivement de 5 et de 4 membres. Ces deux familles habitaient une seule maison de trois chambres au quartier Chalet des Pins sur la route de Batna. Ses membres, qui ont pris attache avec El Watan, soutiennent qu’ils ont été exclus abusivement par les services de la daïra de Constantine avec la complicité du comité de quartier.
«J’étais sidérée le jour du relogement en constatant que j’ai été exclue de cette opération, sans que je sois informée de ma suspension de la liste des bénéficiaires. Pourtant je suis divorcée depuis 2011, date à laquelle j’ai déposé mon dossier et j’ai fait l’objet du recensement ; j’ai expliqué au comité de quartier que je vis moi et ma fille avec mon père et la petite famille de mon frère», a déclaré Linda Azzabi. Et d’ajouter qu’elle a déposé un recours en attendant une réponse de la part de l’administration, mais en vain.
Notre interlocutrice se demande sur quel critère l’administration s’est basée, pour attribuer un seul logement de trois chambres à deux familles, de neuf personnes. Elle a estimé qu’ils vivent toujours dans les mêmes conditions déplorables. Car, selon ses dires, les appartements attribués sont très étroits. Les larmes aux yeux, Linda Azzabi, réclame l’intervention du wali pour mettre un terme à leur souffrance.
Devant les bâtiments de l’UV 20 à Ali Mendjeli, les meubles des habitants exclus sont abandonnés dans la rue, depuis trois semaines. «Quand nous avons refusé de quitter nos constructions, l’administration a réquisitionné la force publique et elle nous a fourni un bon de sortie, rien de plus. Aucun humanisme», a déclaré Samir Souilah, marié depuis 2010 et père de deux enfants. Et de renchérir : «Depuis ce jour, le chef de daïra refuse de nous recevoir. Même le président du comité de quartier est introuvable.»
Yousra Salem
Rue Kerrouche Abdelhamid
Risque d’affaissement de la chaussée
le 20.07.17 | 12h00
Réagissez
Les habitants ont toujours réclamé une sérieuse prise en charge de ce problème, qui persiste depuis plus de 18 mois.
La situation commence à inquiéter sérieusement les riverains et les
automobilistes fréquentant chaque jour la rue Kerrouche Abdelhamid,
située à quelques encablures du boulevard Belouizdad. Deux cratères bien
apparents sur la chaussée risquent de mener vers un affaissement aux
graves conséquences, surtout que cette partie du quartier de Belouizdad
est un passage névralgique pour les habitants, mais surtout pour les
usagers de la route, venant de la rue Kitouni Abdelmalek, pour rejoindre
le boulevard Belouizdad.
Le phénomène n’est pas nouveau, puisque nous l’avons déjà soulevé, il y a plus de 18 mois, précisément dans notre édition du 4 janvier 2016. À l’époque, les habitants avaient signalé aux services de la Seaco une fuite d’eau souterraine, qui était bien visible, après le décollement du bitume. Les équipes de la Seaco sont intervenues pour colmater la fuite, puis ont bouché le trou, et sont reparties. Des mois plus tard, le même cratère réapparaîtra de nouveau, et un deuxième a vu le jour aussi juste à côté.
La chaussée dans cet en droit a connu une sérieuse et dangereuse dénivellation au point de devenir glissante pour les piétons et les voitures. Cela rappelle curieusement le même phénomène survenu il y une dizaine d’années à l’entrée de la rue des Cousins Boufennara (ex-rue Verdun), où l’état de la chaussée s’est complètement dégradé, au point de menacer les véhicules passant par les lieux.
Il a fallu des années pour que les services de la commune engagent une opération pour réhabiliter la voie après la rénovation d’une conduite d’eau défaillante. «Imaginez si par malheur la chaussée venait à s’effondrer, les habitants seront mis dans une situation qui leur causera de sérieux soucis ; mais il faut penser aussi aux conséquences sur la circulation dans ce quartier», alertent les riverains.
Ces derniers ne cessent de répéter qu’ils ont toujours demandé une intervention sérieuse pour trouver l’origine du problème et le régler définitivement. Curieusement, les deux cratères se trouvent juste à proximité du service des moyens généraux de la commune de Constantine. Mais apparemment, aucun responsable n’a jugé utile de soulever le problème au service de la voirie.
Le phénomène n’est pas nouveau, puisque nous l’avons déjà soulevé, il y a plus de 18 mois, précisément dans notre édition du 4 janvier 2016. À l’époque, les habitants avaient signalé aux services de la Seaco une fuite d’eau souterraine, qui était bien visible, après le décollement du bitume. Les équipes de la Seaco sont intervenues pour colmater la fuite, puis ont bouché le trou, et sont reparties. Des mois plus tard, le même cratère réapparaîtra de nouveau, et un deuxième a vu le jour aussi juste à côté.
La chaussée dans cet en droit a connu une sérieuse et dangereuse dénivellation au point de devenir glissante pour les piétons et les voitures. Cela rappelle curieusement le même phénomène survenu il y une dizaine d’années à l’entrée de la rue des Cousins Boufennara (ex-rue Verdun), où l’état de la chaussée s’est complètement dégradé, au point de menacer les véhicules passant par les lieux.
Il a fallu des années pour que les services de la commune engagent une opération pour réhabiliter la voie après la rénovation d’une conduite d’eau défaillante. «Imaginez si par malheur la chaussée venait à s’effondrer, les habitants seront mis dans une situation qui leur causera de sérieux soucis ; mais il faut penser aussi aux conséquences sur la circulation dans ce quartier», alertent les riverains.
Ces derniers ne cessent de répéter qu’ils ont toujours demandé une intervention sérieuse pour trouver l’origine du problème et le régler définitivement. Curieusement, les deux cratères se trouvent juste à proximité du service des moyens généraux de la commune de Constantine. Mais apparemment, aucun responsable n’a jugé utile de soulever le problème au service de la voirie.
Arslan Selmane
Constantine
Deux morts et 25 blessés dans le renversement d’un bus à Guettar El Aïch
le 23.07.17 | 12h00
Réagissez
Deux personnes ont trouvé la mort et vingt-cinq autres ont été
blessées dans un accident de la circulation survenu sur un tronçon de
la RN79, dans la localité de Guettar El Aïch, à Constantine, a-t-on
appris samedi auprès des services de la Protection civile. L’accident
est survenu vendredi soir suite au dérapage puis au renversement d’un
bus de transport des voyageurs assurant une excursion entre la wilaya
de Skikda et la ville de Aïn Kercha (Oum El Bouaghi), a précisé la même
source, précisant que deux victimes, une fillette de 8 ans et une jeune
fille de 18ans étaient mortes sur place. Deux camions-citernes, neuf
ambulances et les éléments de la Protection civile de l’unité
principale d’Ali Mendjeli, ainsi que l’unité secondaire de Guettouche
Djemaï d’El Khroub, ont été mobilisés pour porter secours et assistance
aux victimes de cet accident, a-t-on encore indiqué. Une enquête a été
ouverte par les services compétents pour déterminer les causes de ce
drame, a-t-on conclu.
Stationnement dans le quartier du Coudiat
Occupation illégale des trottoirs et galère des automobilistes
le 20.07.17 | 12h00
Réagissez
Il faut avoir une sacrée chance pour trouver une place où...
N’y a-t-il plus de limites à l’incivisme ? Tout porte à le croire lorsqu’on est confronté au quotidien à des signes qui ne trompent pas sur le mépris, et le mot est faible, affiché par certains citoyens envers la loi et envers autrui.
Les exemples pour illustrer cet état de fait sont d’ailleurs légion.
Nous n’en citerons qu’un seul : celui du stationnement illégal sur les
trottoirs. Comme on a pu l’observer en effet dans le quartier du
Coudiat, des automobilistes, devant la rareté, il est vrai, des places
de stationnement, font fi de la sécurité des passants en n’hésitent pas à
garer leurs véhicules sur les trottoirs à proximité notamment de
l’entrée de l’hôtel des Travaux publics, mais aussi sur les trottoirs
longeant l’enceinte de la direction de l’éducation.
Un spectacle désolant qui ne semble pas déranger outre mesure les services compétents de la police censés faire respecter les lois en matière d’occupation illicite de la voie publique, puisque ces agissements se déroulent souvent sous le regard indifférent des agents de police affectés dans ce lieu abritant le commissariat central. Le quartier, qui connaît d’ailleurs un véritable état de siège, est quadrillé depuis plusieurs années, et à longueur de journée, par une multitude de «parkingueurs» extrêmement zélés.
Pour pouvoir y stationner, il faut en effet montrer patte blanche. En plus de payer 50 DA, un tarif unique imposé depuis des années au centre-ville par tous les parkingueurs qui se sont visiblement donné le mot au sein de la corporation pour fixer ce droit de stationnement, il vous est exigé également de ne pas dépasser un certain laps de temps sous peine de devoir vous acquitter d’un supplément, ou, comble du grotesque, vous faire réprimander par ces mêmes gardiens.
Cette attitude de la part de la police à l’égard des «parkingueurs» est mal ressentie d’ailleurs par les Constantinois, qui voient leur patience mise à rude épreuve face à ce qui devient un mépris institutionnel. En effet, et en plus de ce laxisme, la police s’est arrogé le droit d’occuper exclusivement de nombreuses rues du Coudiat. Une véritable politique d’expansion qui ne répond à aucun besoin de sécurité, mais simplement pour permettre aux agents de police de stationner leurs véhicules personnels.
Cela a commencé par la fermeture de toute la rue jouxtant le lycée El Houria, côté nord, avant de s’étaler sur d’autres rues et tout récemment la réservation du coin faisant face au musée Cirta. Bien entendu, les policiers ne sont guère inquiétés par les gardiens de parkings. La police n’a aucun droit sur ces espaces et sa politique n’est qu’égoïsme et mépris envers la population.
Un spectacle désolant qui ne semble pas déranger outre mesure les services compétents de la police censés faire respecter les lois en matière d’occupation illicite de la voie publique, puisque ces agissements se déroulent souvent sous le regard indifférent des agents de police affectés dans ce lieu abritant le commissariat central. Le quartier, qui connaît d’ailleurs un véritable état de siège, est quadrillé depuis plusieurs années, et à longueur de journée, par une multitude de «parkingueurs» extrêmement zélés.
Pour pouvoir y stationner, il faut en effet montrer patte blanche. En plus de payer 50 DA, un tarif unique imposé depuis des années au centre-ville par tous les parkingueurs qui se sont visiblement donné le mot au sein de la corporation pour fixer ce droit de stationnement, il vous est exigé également de ne pas dépasser un certain laps de temps sous peine de devoir vous acquitter d’un supplément, ou, comble du grotesque, vous faire réprimander par ces mêmes gardiens.
Cette attitude de la part de la police à l’égard des «parkingueurs» est mal ressentie d’ailleurs par les Constantinois, qui voient leur patience mise à rude épreuve face à ce qui devient un mépris institutionnel. En effet, et en plus de ce laxisme, la police s’est arrogé le droit d’occuper exclusivement de nombreuses rues du Coudiat. Une véritable politique d’expansion qui ne répond à aucun besoin de sécurité, mais simplement pour permettre aux agents de police de stationner leurs véhicules personnels.
Cela a commencé par la fermeture de toute la rue jouxtant le lycée El Houria, côté nord, avant de s’étaler sur d’autres rues et tout récemment la réservation du coin faisant face au musée Cirta. Bien entendu, les policiers ne sont guère inquiétés par les gardiens de parkings. La police n’a aucun droit sur ces espaces et sa politique n’est qu’égoïsme et mépris envers la population.
F. Raoui
Cité des 500 Logements CNEP à El Khroub
Dégradation du cadre de vie et ras-le-bol des habitants
le 23.07.17 | 12h00
Réagissez
l Des fissures sont apparues sur les murs de certains immeubles, en plus...
Des habitants de la cité des 500 Logements CNEP à El Khroub crient leur
ras-le-bol et s’indignent parce que rien n’a été fait pour leur
quartier depuis des lustres, et ce, malgré les nombreuses démarches
qu’ils ont entreprises auprès des responsables de la commune. Située à
l’entrée de la ville, la cité est constituée de dizaines d’immeubles de
cinq étages qui se confondent avec l’horizon et ressemblent tous à des
cages à poules. «Nous avons emménagé ici à la fin des années
quatre-vingt. Au début c’était le calme et la quiétude, mais au fil du
temps on a vite déchanté», dira un habitant du quartier. Très vite, et
selon notre interlocuteur, des fissures sont apparues sur les murs de
certains immeubles, en plus de problèmes d’étanchéité qui touchent les
appartements situés aux étages supérieurs, dont les occupants voient
leurs murs et plafonds infiltrés par la pluie.
Les habitants évoquent également les travaux de réfection de la chaussée, laquelle n’a pas été rénovée depuis des lustres. L’un d’eux nous dit à ce propos : «Les nids-de-poule et les crevasses sont devenus un calvaire, aussi bien pour les piétons que pour les automobilistes. Les quelques travaux de replâtrage réalisés dans notre cité ne durent que quelques mois. Avec la saison des pluies, les couches de bitume sont emportées par les eaux et la boue reprend ses droits. Nous avons sollicité les services de la mairie pour bénéficier, à l’instar d’autres quartiers de la ville, de travaux d’amélioration urbaine, mais jusqu’à ce jour nous n’avons pas reçu de réponse.» Le même intervenant ajoute : «Un phénomène nouveau a fait récemment son apparition dans notre cité. Il constitue désormais une source d’inquiétude pour notre sécurité et celle de nos enfants.
Des dizaines de chiens errants envahissent, en effet, dès la nuit tombée, le quartier. Il nous est quasiment interdit de sortir le soir pour prendre un bol d’air ou tôt le matin pour effectuer la prière à la mosquée du quartier de peur de se faire attaquer. Une situation que nous avons signalée aux autorités de la ville pour qu’elles prennent des mesures, mais là aussi nos doléances sont demeurées sans écho.» En tout état de cause, outre la déliquescence de la situation de leur quartier, les habitants de la cité des 500 Logements CNEP évoquent l’incapacité des autorités locales à assumer leurs responsabilités et la défaillance criante des pouvoirs publics, dont la responsabilité reste engagée dans la clochardisation de la majorité des cités de la ville d’El Khroub.
Les habitants évoquent également les travaux de réfection de la chaussée, laquelle n’a pas été rénovée depuis des lustres. L’un d’eux nous dit à ce propos : «Les nids-de-poule et les crevasses sont devenus un calvaire, aussi bien pour les piétons que pour les automobilistes. Les quelques travaux de replâtrage réalisés dans notre cité ne durent que quelques mois. Avec la saison des pluies, les couches de bitume sont emportées par les eaux et la boue reprend ses droits. Nous avons sollicité les services de la mairie pour bénéficier, à l’instar d’autres quartiers de la ville, de travaux d’amélioration urbaine, mais jusqu’à ce jour nous n’avons pas reçu de réponse.» Le même intervenant ajoute : «Un phénomène nouveau a fait récemment son apparition dans notre cité. Il constitue désormais une source d’inquiétude pour notre sécurité et celle de nos enfants.
Des dizaines de chiens errants envahissent, en effet, dès la nuit tombée, le quartier. Il nous est quasiment interdit de sortir le soir pour prendre un bol d’air ou tôt le matin pour effectuer la prière à la mosquée du quartier de peur de se faire attaquer. Une situation que nous avons signalée aux autorités de la ville pour qu’elles prennent des mesures, mais là aussi nos doléances sont demeurées sans écho.» En tout état de cause, outre la déliquescence de la situation de leur quartier, les habitants de la cité des 500 Logements CNEP évoquent l’incapacité des autorités locales à assumer leurs responsabilités et la défaillance criante des pouvoirs publics, dont la responsabilité reste engagée dans la clochardisation de la majorité des cités de la ville d’El Khroub.
F. Raoui
Assurance des biens immobiliers de la ville de Constantine
Le marché suspendu par la commission de la commune
le 24.07.17 | 12h00
Réagissez
La commune risque de payer des dommages colossaux si les parties lésées, notamment la CAAT, vont en justice. Cela sans compter que les biens de la commune ne sont pas assurés depuis des mois.
Chaque jour qui passe apporte son lot de scandales à l’APC de
Constantine. Il semblerait qu’à quatre mois de la fin du mandat de
l’actuelle assemblée les langues se décident enfin à se délier et des
affaires sont ainsi dévoilées par des lanceurs d’alertes. Le dernier
dossier en date concerne le marché relatif aux assurances des biens,
meubles, immeubles et de la responsabilité civile générale de la commune
de Constantine pour l’année 2017, marché contracté par la commune
auprès de la Spa CAAT, pour un montant de près de 9,5 millions de
dinars, suite à un appel d’offres national.
Ce marché est actuellement en suspens. La question qui se pose à ce propos est de savoir si les biens de la commune de Constantine, notamment ceux immobiliers, sont assurés ? La réponse est non, si l’on se réfère à un document que s’est procuré El Watan, faisant état de graves manquements à la procédure du code des marchés, relevés par la commission des marchés publics de la commune de Constantine, lors de l’ouverture des plis concernant la passation de ce marché.
Des infractions qui ont conduit la dite commission à ne pas approuver le marché en question. Les réserves émises par celle-ci, d’après le document en notre possession, et nous ne citerons que celles suspensives, concernent l’insuffisance des crédits, le fait que certaines offres (notamment celles portant les numéros 03, 05 et 06) aient été rejetés lors de l’ouverture des plis sous prétexte de l’absence de la dénomination de la société, sa référence et l’objet de l’appel d’offres sur l’enveloppe contenant l’offre technique et financière, ce qui ne peut constituer un motif de rejet selon le code des marchés, et enfin l’offre de l’assureur 2A, un soumissionnaire qui n’a pas fait l’objet d’évaluation technique et financière.
Ces réserves n’ont pas manqué de faire au moins une victime collatérale, puisqu’elles ont abouti à une situation de blocage pour l’une des parties contractantes du marché, à savoir l’assureur CAAT Spa, qui, selon ses responsables que nous avons contactés hier, n’a jusqu’à aujourd’hui toujours pas perçu le moindre centime de la part de la commune de Constantine.
Une situation loin d’être inédite pour l’actuelle APC, car celle-ci n’en est pas à son premier impair, elle qui s’est distinguée ces dernières années par une accumulation de maladresses qui ne peuvent s’expliquer que par une mauvaise formation de son personnel administratif et par les capacités limitées de ses élus décideurs en matière de gestion et de prise en charge des problèmes de la ville et de ses citoyens.
Quoi qu’il en soit, soulignons que nous avons joint hier au téléphone le secrétaire général de la commune, Mohamed Boukhelfa, qui nous a avoué que le problème des assurances est parmi ceux dont il a hérité depuis sa récente prise de fonction. Il a tenu par ailleurs à minimiser la portée du problème qui, selon lui, devrait se régler aisément en dépit du fait que la commission des marchés de la commune ait relevé un «vice de forme», selon les termes qu’il a employés, lors de la passation dudit marché. Ce qui n’est pas dit, c’est que la commune risque de payer des dommages colossaux si les parties lésées, notamment la CAAT, vont en justice. Ceci sans compter que les biens de la commune ne sont pas assurés depuis des mois.
Ce marché est actuellement en suspens. La question qui se pose à ce propos est de savoir si les biens de la commune de Constantine, notamment ceux immobiliers, sont assurés ? La réponse est non, si l’on se réfère à un document que s’est procuré El Watan, faisant état de graves manquements à la procédure du code des marchés, relevés par la commission des marchés publics de la commune de Constantine, lors de l’ouverture des plis concernant la passation de ce marché.
Des infractions qui ont conduit la dite commission à ne pas approuver le marché en question. Les réserves émises par celle-ci, d’après le document en notre possession, et nous ne citerons que celles suspensives, concernent l’insuffisance des crédits, le fait que certaines offres (notamment celles portant les numéros 03, 05 et 06) aient été rejetés lors de l’ouverture des plis sous prétexte de l’absence de la dénomination de la société, sa référence et l’objet de l’appel d’offres sur l’enveloppe contenant l’offre technique et financière, ce qui ne peut constituer un motif de rejet selon le code des marchés, et enfin l’offre de l’assureur 2A, un soumissionnaire qui n’a pas fait l’objet d’évaluation technique et financière.
Ces réserves n’ont pas manqué de faire au moins une victime collatérale, puisqu’elles ont abouti à une situation de blocage pour l’une des parties contractantes du marché, à savoir l’assureur CAAT Spa, qui, selon ses responsables que nous avons contactés hier, n’a jusqu’à aujourd’hui toujours pas perçu le moindre centime de la part de la commune de Constantine.
Une situation loin d’être inédite pour l’actuelle APC, car celle-ci n’en est pas à son premier impair, elle qui s’est distinguée ces dernières années par une accumulation de maladresses qui ne peuvent s’expliquer que par une mauvaise formation de son personnel administratif et par les capacités limitées de ses élus décideurs en matière de gestion et de prise en charge des problèmes de la ville et de ses citoyens.
Quoi qu’il en soit, soulignons que nous avons joint hier au téléphone le secrétaire général de la commune, Mohamed Boukhelfa, qui nous a avoué que le problème des assurances est parmi ceux dont il a hérité depuis sa récente prise de fonction. Il a tenu par ailleurs à minimiser la portée du problème qui, selon lui, devrait se régler aisément en dépit du fait que la commission des marchés de la commune ait relevé un «vice de forme», selon les termes qu’il a employés, lors de la passation dudit marché. Ce qui n’est pas dit, c’est que la commune risque de payer des dommages colossaux si les parties lésées, notamment la CAAT, vont en justice. Ceci sans compter que les biens de la commune ne sont pas assurés depuis des mois.
F. Raoui
Constantine : Cambriolages en série à Sidi Mabrouk supérieur
le 26.07.17 | 12h00
Réagissez
Ces rues autrefois paisibles, sont devenues un territoire peu...
Le quartier résidentiel de Sidi Mabrouk, et celui de Boussouf, sont particulièrement ciblés par des bandes de voleurs qui se professionnalisent et profitent des brèches dans le dispositif de couverture sécuritaire.
La cité Hadj Ahmed Bey (ex-Lauriers roses), à Sidi Mabrouk supérieur,
connaît depuis quelques mois une recrudescence des actes de
malveillance, particulièrement des cambriolages d’habitations inoccupées
pour une courte période, par leurs propriétaires, parfois le temps d’un
après-midi.
Une villa située dans ce quartier résidentiel a été dévalisée en effet en plein jour lundi passé par des inconnus, qui, après avoir enjambé la clôture ont tranquillement scié les barreaux d’une des pièces du rez-de-chaussée pour pénétrer à l’intérieur de la villa. Les cambrioleurs ont emporté tout ce qui était transportable : bijoux, ordinateurs, montres de valeur et appareils électroniques et ont par ailleurs, nous a confié la victime de ce vol, saccagé tout l’intérieur de la villa.
«Comme si il ne leur suffisait pas d’avoir emporté tout ce qui avait de la valeur dans la maison, ces voyous n’ont pas trouvé mieux que de vandaliser tout ce qu’ils ne pouvaient transporter, notamment des meubles et trois téléviseurs», dira-t-elle. Une telle mésaventure n’est pas isolée, nous a-t-elle par ailleurs affirmé, puisque plusieurs villas de cette cité ont fait l’objet, au cours des derniers mois, de vols en l’absence de leurs propriétaires. Et ce ne sont pas, semble-t-il, les portes en fer forgé fermées à double tour qui vont dissuader les voleurs, bien renseignés du reste sur les mouvements des occupants des lieux.
Ce regain de criminalité suscite en outre beaucoup d’inquiétude chez les résidents, qui s’interrogent sur ce qui peut s’apparenter à une forme de laxisme inexplicable de la part des autorités concernées, censées assurer la sécurité des citoyens. «Une patrouille de police effectue pourtant une ronde au cours de la journée, mais à partir de 18 h, plus l’ombre d’un policier», note un riverain. A se demander si les agents de l’ordre public sont soumis à des horaires administratifs. Les habitants réclament à ce propos des rondes nocturnes régulières, estimant être en droit d’attendre des services de police un minimum de sécurité.
Une villa située dans ce quartier résidentiel a été dévalisée en effet en plein jour lundi passé par des inconnus, qui, après avoir enjambé la clôture ont tranquillement scié les barreaux d’une des pièces du rez-de-chaussée pour pénétrer à l’intérieur de la villa. Les cambrioleurs ont emporté tout ce qui était transportable : bijoux, ordinateurs, montres de valeur et appareils électroniques et ont par ailleurs, nous a confié la victime de ce vol, saccagé tout l’intérieur de la villa.
«Comme si il ne leur suffisait pas d’avoir emporté tout ce qui avait de la valeur dans la maison, ces voyous n’ont pas trouvé mieux que de vandaliser tout ce qu’ils ne pouvaient transporter, notamment des meubles et trois téléviseurs», dira-t-elle. Une telle mésaventure n’est pas isolée, nous a-t-elle par ailleurs affirmé, puisque plusieurs villas de cette cité ont fait l’objet, au cours des derniers mois, de vols en l’absence de leurs propriétaires. Et ce ne sont pas, semble-t-il, les portes en fer forgé fermées à double tour qui vont dissuader les voleurs, bien renseignés du reste sur les mouvements des occupants des lieux.
Ce regain de criminalité suscite en outre beaucoup d’inquiétude chez les résidents, qui s’interrogent sur ce qui peut s’apparenter à une forme de laxisme inexplicable de la part des autorités concernées, censées assurer la sécurité des citoyens. «Une patrouille de police effectue pourtant une ronde au cours de la journée, mais à partir de 18 h, plus l’ombre d’un policier», note un riverain. A se demander si les agents de l’ordre public sont soumis à des horaires administratifs. Les habitants réclament à ce propos des rondes nocturnes régulières, estimant être en droit d’attendre des services de police un minimum de sécurité.
F. Raoui
Relogement de 1336 familles à Constantine
Reprise de l’opération sur fond de contestation
le 27.07.17 | 12h00
Réagissez
Les bidonvilles doivent être rasés pour empêcher leur...
156 familles d’El Barda relogées aujourd’hui.
La reprise rapide des opérations de relogement a soulagé les milliers
de demandeurs qui ont eu peur que le changement survenu à la tête de
l’exécutif de la wilaya de Constantine ne vienne interrompre de nouveau
ces opérations. Abdesamie Saïdoune, nouveau wali de Constantine, relance
donc l’opération une semaine à peine après sa prise de fonctions.
Ainsi, 60 familles recensées dans le cadre de la résorption de l’habitat
précaire (RHP) à Salah Bey (Loghrab) ont été recasées depuis mardi dans
des logements neufs à Ali Mendjeli.
Toujours dans le cadre de ce quota de 1336 logements, d’autres familles seront relogées à partir d’aujourd’hui et selon un calendrier qui s’étale jusqu’au 2 août. Un communiqué émanant du cabinet du wali souligne que 156 familles du bidonville El Barda, seront relogées aujourd’hui, suivies par 77 familles de la cité Meskine et 34 autres de la rue des Maquisards.
En parallèle, les habitations libérées suite à ces opérations seront aussitôt démolies par les engins des services techniques mobilisés pour l’occasion. Le même communiqué précise que 53 habitations ont été déjà rasées à Salah Bey. Par ailleurs, les services de la wilaya indiquent qu’en ce qui concerne la rue des Maquisards et Kaïdi Abdallah, la poursuite de l’opération nécessite des études plus approfondies avant de décider de la formule idoine de relogement, la démolition des habitations et l’exploitation des assiettes récupérées.
Cependant, ces rendez-vous nous ont habitués aux mouvements de contestation. Hier, des citoyens de la cité des Mûriers, dont le relogement a été ajourné pour les reverser dans la formule sociale, à en croire les services de wilaya, ont manifesté devant le cabinet après avoir eu vent de la suppression pure et simple de leur liste.
Toujours dans le cadre de ce quota de 1336 logements, d’autres familles seront relogées à partir d’aujourd’hui et selon un calendrier qui s’étale jusqu’au 2 août. Un communiqué émanant du cabinet du wali souligne que 156 familles du bidonville El Barda, seront relogées aujourd’hui, suivies par 77 familles de la cité Meskine et 34 autres de la rue des Maquisards.
En parallèle, les habitations libérées suite à ces opérations seront aussitôt démolies par les engins des services techniques mobilisés pour l’occasion. Le même communiqué précise que 53 habitations ont été déjà rasées à Salah Bey. Par ailleurs, les services de la wilaya indiquent qu’en ce qui concerne la rue des Maquisards et Kaïdi Abdallah, la poursuite de l’opération nécessite des études plus approfondies avant de décider de la formule idoine de relogement, la démolition des habitations et l’exploitation des assiettes récupérées.
Cependant, ces rendez-vous nous ont habitués aux mouvements de contestation. Hier, des citoyens de la cité des Mûriers, dont le relogement a été ajourné pour les reverser dans la formule sociale, à en croire les services de wilaya, ont manifesté devant le cabinet après avoir eu vent de la suppression pure et simple de leur liste.
R. C.
Constantine
Grosse fuite d’eau rue Kerrouche Abdelhamid
le 31.07.17 | 12h00
Réagissez
Une grosse fuite d’eau est apparue depuis près d’un mois au niveau de
la rue Kerrouche Abdelhamid au centre-ville de Constantine. Il
s’agirait, selon les habitants du quartier, d’une rupture probable de la
canalisation principale au regard de l’impressionnante quantité d’eau
qui se déverse actuellement sur la chaussée jusqu’à atteindre la rue
Bensihamdi Brahim (ex-rue Charbonneau) située en contrebas. La fuite a
provoqué d’autre part un affaissement de terrain en plein milieu de la
chaussée lequel ne fait que s’aggraver sous l’effet du ruissellement des
eaux, déplorent les habitants qui se disent affligés de voir autant
d’eau potable se perdre dans les caniveaux alors que celle-ci leur ait
chichement distribué depuis des mois. Ils affirment en outre avoir
signalé à maintes reprises cette fuite aux services de la Seaco soit en
se déplaçant au siège de la société ou par téléphone mais ces derniers
tardent à intervenir pour mettre fin au gâchis.
F. Raoui
Promotion Gipest à Ali Mendjeli (Constantine)
Les habitants dénoncent l’absence d’aménagement extérieur
le 31.07.17 | 12h00
Réagissez
Des citoyens ayant acquis des logements auprès du Groupe
d’investisseurs promoteurs de l’est (Gipest), selon la formule LSP à
l’unité de voisinage 2 de Ali Mendjeli, montent au créneau pour dénoncer
le retard pris dans la réalisation des travaux d’aménagement extérieur
dans leurs cités qui comptent pas moins de 1000 logements. Des travaux
qui n’ont toujours pas été achevés depuis 2012, date à laquelle leur ont
été livrés leurs appartements. En plus de l’absence d’aires de jeux ou
de stationnement pour les habitants, ces derniers évoquent
l’amoncellement des déchets notamment les déblais laissés par
l’entreprise réalisatrice du projet autour et à l’intérieur des cités.
Des déblais qui ont occasionné des dommages au niveau des réseaux divers, notamment ceux d’assainissement et ceux d’évacuation des eaux de pluies lesquels ont été obstrués à plusieurs reprises. Les habitants nous ont affirmé d’autre part que le promoteur qui «rechigne» à réaliser ces aménagements, en dépit de leurs multiples démarches et des correspondances qui lui ont été adressées afin d’activer les travaux, ne s’est pas privé en revanche de transformer des cages d’escaliers de secours de leurs immeubles en locaux pour les vendre à prix coûtant à des particuliers.
Des déblais qui ont occasionné des dommages au niveau des réseaux divers, notamment ceux d’assainissement et ceux d’évacuation des eaux de pluies lesquels ont été obstrués à plusieurs reprises. Les habitants nous ont affirmé d’autre part que le promoteur qui «rechigne» à réaliser ces aménagements, en dépit de leurs multiples démarches et des correspondances qui lui ont été adressées afin d’activer les travaux, ne s’est pas privé en revanche de transformer des cages d’escaliers de secours de leurs immeubles en locaux pour les vendre à prix coûtant à des particuliers.
F. Raoui
Constantine
Reception prochaine de 12 établissements scolaires
le 08.08.17 | 12h00
Réagissez
Douze établissements scolaires destinés aux trois paliers de l’enseignement seront réceptionnés dans la wilaya de Constantine à la prochaine rentrée 2017-2018, a indiqué à l’APS, le directeur du secteur, Mohamed Bouhali.
Il s’agit de quatre lycées, deux collèges d’enseignement moyen (CEM) et
six écoles primaires, dont la mise en service permettra de faire
baisser le taux d’occupation moyen des classes et atténuera la pression
sur les établissements existants, a souligné le même responsable.
Certaines de ces structures ont été construites sur les ruines d’anciens
établissements ayant été démolis pour cause d’amiante, matériau nocif
pour la santé, a précisé le directeur du secteur, ajoutant que deux des
lycées prévus sont implantés à El Djelloulia et Bekira, dans la commune
de Hamma Bouziane, ainsi que dans la commune de Aïn Smara et à Chaâb
Ersas (chef-lieu de wilaya). Les deux CEM prévus remplaceront les deux
anciens CEM des cités Boudraâ Salah et Ziadia (commune de Constantine),
tandis que les 6 écoles primaires seront ouvertes dans la nouvelle ville
de Ali Mendjeli, Massinissa, Aïn Abid et dans les cités Sissaoui, Sidi
Mabrouk et Benchergui dans la ville de Constantine. Selon M. Bouhali, le
palier secondaire ne connaît pas de pression à la faveur de l’évolution
de ces infrastructures, alors qu’une certaine pression persiste
notamment dans le palier moyen à Ali Mendjeli, notamment après la
suspension de certains projets qui n’avaient pas encore démarré,
relevant que l’objectif pour le primaire est de cesser de recourir au
système des deux vacations. Le secteur de l’éducation compte dans la
wilaya de Constantine 61 lycées, 135 CEM et 398 écoles primaires, selon
le même responsable.
Constantine
Reception prochaine de 12 établissements scolaires
le 08.08.17 | 12h00
Réagissez
Douze établissements scolaires destinés aux trois paliers de l’enseignement seront réceptionnés dans la wilaya de Constantine à la prochaine rentrée 2017-2018, a indiqué à l’APS, le directeur du secteur, Mohamed Bouhali.
Il s’agit de quatre lycées, deux collèges d’enseignement moyen (CEM) et
six écoles primaires, dont la mise en service permettra de faire
baisser le taux d’occupation moyen des classes et atténuera la pression
sur les établissements existants, a souligné le même responsable.
Certaines de ces structures ont été construites sur les ruines d’anciens
établissements ayant été démolis pour cause d’amiante, matériau nocif
pour la santé, a précisé le directeur du secteur, ajoutant que deux des
lycées prévus sont implantés à El Djelloulia et Bekira, dans la commune
de Hamma Bouziane, ainsi que dans la commune de Aïn Smara et à Chaâb
Ersas (chef-lieu de wilaya). Les deux CEM prévus remplaceront les deux
anciens CEM des cités Boudraâ Salah et Ziadia (commune de Constantine),
tandis que les 6 écoles primaires seront ouvertes dans la nouvelle ville
de Ali Mendjeli, Massinissa, Aïn Abid et dans les cités Sissaoui, Sidi
Mabrouk et Benchergui dans la ville de Constantine. Selon M. Bouhali, le
palier secondaire ne connaît pas de pression à la faveur de l’évolution
de ces infrastructures, alors qu’une certaine pression persiste
notamment dans le palier moyen à Ali Mendjeli, notamment après la
suspension de certains projets qui n’avaient pas encore démarré,
relevant que l’objectif pour le primaire est de cesser de recourir au
système des deux vacations. Le secteur de l’éducation compte dans la
wilaya de Constantine 61 lycées, 135 CEM et 398 écoles primaires, selon
le même responsable.
Constantine
Eclairage public ou danger public ?
le 08.08.17 | 12h00
Réagissez
Des citoyens résidant à Sidi Mabrouk, rue Zaouiche Amar, précisément,
s’inquiètent des dangers que représentent certains lampadaires situés
sur cette rue. Nombre d’entre eux, comme nous avons pu le constater, ont
été vandalisés depuis des mois et leurs boîtes de connexion découvertes
et les fils électriques à portée de la main.
Imaginons un instant qu’un enfant, ignorant le danger, s’amuse à y glisser la main, d’autant plus que ces fils sont à 30 cm du sol, donc aisément accessibles aux enfants. Le risque d’électrocution en cas de manipulation est quasi certain. Les habitants du quartier se demandent d’ailleurs ce qu’attendent les services municipaux chargés de l’éclairage public lesquels ont été prévenus de cette situation, affirment-ils, pour procéder à la réparation de ces lampadaires. Attendent-ils qu’un accident se produise pour intervenir enfin ?
Imaginons un instant qu’un enfant, ignorant le danger, s’amuse à y glisser la main, d’autant plus que ces fils sont à 30 cm du sol, donc aisément accessibles aux enfants. Le risque d’électrocution en cas de manipulation est quasi certain. Les habitants du quartier se demandent d’ailleurs ce qu’attendent les services municipaux chargés de l’éclairage public lesquels ont été prévenus de cette situation, affirment-ils, pour procéder à la réparation de ces lampadaires. Attendent-ils qu’un accident se produise pour intervenir enfin ?
F. Raoui
Affaire de l’ex-directeur de l’agence foncière de Constantine
Le parquet demande la confiscation de ses biens et avoirs
le 10.08.17 | 12h00
Réagissez
L’affaire mettant en cause l’ex-directeur de l’agence Foncière de Constantine N. B., mis en examen en décembre 2016 et actuellement sous contrôle judiciaire sous le chef d’accusation de dilapidation du foncier et conclusions de marché contraires à la loi notamment est loin de connaître son épilogue.
Nous venons d’apprendre en effet, de sources proches du dossier, que
cette affaire qui avait, pour rappel, défrayé la chronique locale au
début de l’année a connu récemment de nouveaux rebondissements. Nos
sources indiquent en effet que le juge d’instruction de la 5ème chambre
du tribunal de Ziadia en charge de cette affaire et qui avait d’abord
établi un acte de renvoi de l’accusé au mois de juillet 2017, a délivré
instruction pour le lancement d’une commission rogatoire nationale et
internationale afin d’inventorier ses biens et avoirs à l’étranger et
dans le pays. Les conclusions de la commission ayant établi que
l’ex-directeur de l’agence foncière détenait des biens immobiliers et
des comptes bancaires à l’étranger, en Espagne précisément, en son nom
et au nom de ses proches, le parquet général de Constantine a demandé à
la faveur de ces éléments nouveaux à la chambre d’accusation de procéder
à la confiscation de ces biens et avoirs. Nos sources précisent d’autre
part que le parquet de Constantine a ordonné au même juge d’instruction
de la 5ème chambre du tribunal de Ziadia de poursuivre son instruction
après que la chambre d’accusation ait, suite à ces faits nouveaux,
annulé l’acte de renvoi de l’accusé émis au mois de juillet. L’affaire
devrait être renvoyée prochainement, indiquent, en outre, nos sources,
devant la juridiction compétente. Précisons d’autre part que
l’ex-directeur de l’agence foncière de Constantine est en liberté
provisoire depuis février 2017 pour raisons de santé après deux mois de
mise en détention.
F. Raoui
Cité du 1er Novembre (Constantine)
Un énième été sans eau
le 13.08.17 | 12h00
Réagissez
Ce quartier se trouve à proximité de la cité Sissaoui et abrite depuis
une vingtaine d’années plus de 620 familles qui boivent et se lavent
grâce à la débrouillardise.
A l’heure où tous les responsables de l’hydraulique soutiennent que la
wilaya de Constantine est à l’abri des pénuries en matière d’AEP, il
existe encore des quartiers où l’eau n’est pas ce liquide qui coule
systématiquement des robinets. A la cité, ou quartier du 1er Novembre,
les robinets sont absents et les installations externes pour acheminer
le précieux liquide aussi. C’est que les autorités n’ont pas jugé utile
d’installer des conduites.
Ce quartier se trouve à proximité de la cité Sissaoui et abrite depuis une vingtaine d’années plus de 620 familles qui boivent et se lavent grâce à la débrouillardise des enfants, lesquels s’échinent à transporter quotidiennement des jerricans dans un carrousel permanent. Il y a aussi les parents qui se saignent régulièrement en faisant appel aux vendeurs d’eau.
Les représentants du comité de quartier nous apprennent que le problème crucial de l’alimentation en eau potable a toujours hanté la vie des riverains, lesquels viennent de passer un énième été sans eau avec le perpétuel spectre des maladies hydriques. «Cela fait des années que nous attendons en vain que notre quartier soit alimenté en eau.
Nous avons frappé à toutes les portes. Nous avons sollicité le chef de daïra pour qu’il intervienne auprès de la direction de l’hydraulique afin de nous inscrire dans les programmes de raccordement à l’AEP, mais en dehors des promesses pour nous faire patienter rien n’a été fait pour améliorer notre quotidien», soutiennent-ils. Car à la cité du 1er Novembre, ce n’est pas uniquement l’eau qui fait défaut, c’est aussi une situation géographique qui fait que le quartier, où tout manque, est excentré par rapport au chef-lieu de wilaya et El Khroub.
Le transport est aussi un véritable casse-tête. Le déplacement est vécu quotidiennement comme un calvaire, notamment pour les enfants scolarisés du quartier. Les habitants précisent à ce propos que des travaux ont été pourtant lancés il y a près de deux ans par les autorités locales pour la réalisation d’une école primaire dans le quartier, mais que le chantier est à l’arrêt depuis plusieurs mois. Ils évoquent également l’état des routes et voies d’accès à la cité qui n’ont jamais été goudronnées. «Nous voulons que nos enfants aient d’autres activités que le transport de l’eau à longueur de journée.
Que les projets inscrits par les autorités pour l’aménagement de notre cité, notamment, l’éclairage public, l’alimentation en eau potable et d’ouverture de voies d’accès à la cité soient réalisés. Que l’on pense à nous pour une ligne de bus. Bref, que nous soyons considérés comme des citoyens à part entière», nous dira enfin un représentant de l’association de quartier.
Ce quartier se trouve à proximité de la cité Sissaoui et abrite depuis une vingtaine d’années plus de 620 familles qui boivent et se lavent grâce à la débrouillardise des enfants, lesquels s’échinent à transporter quotidiennement des jerricans dans un carrousel permanent. Il y a aussi les parents qui se saignent régulièrement en faisant appel aux vendeurs d’eau.
Les représentants du comité de quartier nous apprennent que le problème crucial de l’alimentation en eau potable a toujours hanté la vie des riverains, lesquels viennent de passer un énième été sans eau avec le perpétuel spectre des maladies hydriques. «Cela fait des années que nous attendons en vain que notre quartier soit alimenté en eau.
Nous avons frappé à toutes les portes. Nous avons sollicité le chef de daïra pour qu’il intervienne auprès de la direction de l’hydraulique afin de nous inscrire dans les programmes de raccordement à l’AEP, mais en dehors des promesses pour nous faire patienter rien n’a été fait pour améliorer notre quotidien», soutiennent-ils. Car à la cité du 1er Novembre, ce n’est pas uniquement l’eau qui fait défaut, c’est aussi une situation géographique qui fait que le quartier, où tout manque, est excentré par rapport au chef-lieu de wilaya et El Khroub.
Le transport est aussi un véritable casse-tête. Le déplacement est vécu quotidiennement comme un calvaire, notamment pour les enfants scolarisés du quartier. Les habitants précisent à ce propos que des travaux ont été pourtant lancés il y a près de deux ans par les autorités locales pour la réalisation d’une école primaire dans le quartier, mais que le chantier est à l’arrêt depuis plusieurs mois. Ils évoquent également l’état des routes et voies d’accès à la cité qui n’ont jamais été goudronnées. «Nous voulons que nos enfants aient d’autres activités que le transport de l’eau à longueur de journée.
Que les projets inscrits par les autorités pour l’aménagement de notre cité, notamment, l’éclairage public, l’alimentation en eau potable et d’ouverture de voies d’accès à la cité soient réalisés. Que l’on pense à nous pour une ligne de bus. Bref, que nous soyons considérés comme des citoyens à part entière», nous dira enfin un représentant de l’association de quartier.
F. Raoui
Commune de Messaoud Boudjeriou
Moyens de transport et couverture médicale insuffisants
le 15.08.17 | 12h00
Réagissez
Les quelques centres de soins existants manquent de personnel et de...
Pour se déplacer vers Constantine, les habitants sont contraints de se rabattre sur les taxis clandestins, qui pratiquent des tarifs prohibitifs.
Située à 4 km du chef-lieu de la daïra d’Ibn Ziad, dont elle dépend
administrativement, et à 17 de km de Constantine, la localité de
Messaoud Boudjeriou, plus connue sous le nom de Aïn Kerma, existe depuis
1886 et peut être considérée comme l’une des plus vieilles communes
d’Algérie, mais aussi parmi les plus déshéritées de la wilaya.
A l’instar d’autres localités rurales, celle-ci, ayant voulu garder coûte que coûte son cachet agricole, a fini par payer ses échecs successifs et se retrouver sans vocation. Le sentiment d’isolement domine le quotidien des habitants, dans une commune qui se trouve pénalisée par une situation géographique particulière, en retrait des grandes voies de circulation reliant Constantine et Jijel, d’une part, et Constantine et Mila, d’autre part.
Des citoyens de cette commune citent une série de revendications, qui, bien qu’elles soient légitimes, n’ont pas été concrétisées pour une population estimée à plus de 9000 âmes. Un habitant nous dira à ce propos : «On se sent coupés du reste du monde. Nos préoccupations immédiates s’articulent autour des moyens de transport, très insuffisants. Pour rejoindre Ibn Ziad ou Constantine, nous sommes obligés de recourir aux taxis clandestins, lesquels règnent en maîtres des lieux et pratiquent des tarifs pour le moins prohibitifs.
Il y a aussi le chômage qui touche la plupart des jeunes de notre localité en l’absence de projets de développement porteurs d’emplois. Le seul projet réalisé en 2008, en l’occurrence une unité de production de plâtre, offre tout juste une quarantaine de postes.» En plus du chômage endémique qui touche une grande partie des jeunes en âge de travailler, les habitants de la commune évoquent également l’insuffisance de structures sanitaires à même de répondre aux besoins de la population de la commune et des hameaux environnants.
L’un d’eux nous dira à ce propos : «Les quelques dispensaires dont dispose la commune fonctionnent avec très peu de personnel et de moyens. En l’absence d’une couverture médicale suffisante, nous sommes contraints en cas d’urgence, notamment la nuit, de nous déplacer à Constantine à l’hôpital d’El Bir, au CHU Ben Badis ou à la polyclinique de Hamma Bouziane pour nous soigner.»
Côté logement, mis à part quelques bâtisses «orphelines», érigées à l’entrée du village, rien n’est venu depuis des années changer l’existence d’un lieu qui garde toujours les allures d’un bourg entouré de quelques fermes isolées. Les quelques projets de logements ruraux groupés n’ont toujours pas abouti, déplorent les habitants.
Pour les jeunes, les distractions se limitent aux longues veillées dans les cybercafés et une maison de loisirs sans matériel ni encadrement, en attendant la réception du complexe sportif de proximité dont les travaux de réalisation ont débuté en 2011, mais qui n’a toujours pas été achevé.
A l’instar d’autres localités rurales, celle-ci, ayant voulu garder coûte que coûte son cachet agricole, a fini par payer ses échecs successifs et se retrouver sans vocation. Le sentiment d’isolement domine le quotidien des habitants, dans une commune qui se trouve pénalisée par une situation géographique particulière, en retrait des grandes voies de circulation reliant Constantine et Jijel, d’une part, et Constantine et Mila, d’autre part.
Des citoyens de cette commune citent une série de revendications, qui, bien qu’elles soient légitimes, n’ont pas été concrétisées pour une population estimée à plus de 9000 âmes. Un habitant nous dira à ce propos : «On se sent coupés du reste du monde. Nos préoccupations immédiates s’articulent autour des moyens de transport, très insuffisants. Pour rejoindre Ibn Ziad ou Constantine, nous sommes obligés de recourir aux taxis clandestins, lesquels règnent en maîtres des lieux et pratiquent des tarifs pour le moins prohibitifs.
Il y a aussi le chômage qui touche la plupart des jeunes de notre localité en l’absence de projets de développement porteurs d’emplois. Le seul projet réalisé en 2008, en l’occurrence une unité de production de plâtre, offre tout juste une quarantaine de postes.» En plus du chômage endémique qui touche une grande partie des jeunes en âge de travailler, les habitants de la commune évoquent également l’insuffisance de structures sanitaires à même de répondre aux besoins de la population de la commune et des hameaux environnants.
L’un d’eux nous dira à ce propos : «Les quelques dispensaires dont dispose la commune fonctionnent avec très peu de personnel et de moyens. En l’absence d’une couverture médicale suffisante, nous sommes contraints en cas d’urgence, notamment la nuit, de nous déplacer à Constantine à l’hôpital d’El Bir, au CHU Ben Badis ou à la polyclinique de Hamma Bouziane pour nous soigner.»
Côté logement, mis à part quelques bâtisses «orphelines», érigées à l’entrée du village, rien n’est venu depuis des années changer l’existence d’un lieu qui garde toujours les allures d’un bourg entouré de quelques fermes isolées. Les quelques projets de logements ruraux groupés n’ont toujours pas abouti, déplorent les habitants.
Pour les jeunes, les distractions se limitent aux longues veillées dans les cybercafés et une maison de loisirs sans matériel ni encadrement, en attendant la réception du complexe sportif de proximité dont les travaux de réalisation ont débuté en 2011, mais qui n’a toujours pas été achevé.
F. Raoui
Constantine
Vent de panique à Sidi Mabrouk supérieur
le 16.08.17 | 12h00
Réagissez
Les habitants de la cité Laâssifer et ceux de la rue mitoyenne, Amar Zaouiche, ont vécu, lundi, un après-midi pour le moins bien agité.
La découverte d’une fuite dans le réservoir de gaz propane liquéfié
(GPL) d’un véhicule utilitaire stationné dans le quartier a semé la
terreur parmi les résidents. Le moment de panique passé, et après avoir
alerté la Protection civile, les habitants se sont organisés pour
installer un périmètre de sécurité, suivant ainsi les instructions
reçues au téléphone de la part de la Protection civile, autour du
véhicule, afin d’empêcher quiconque de s’en approcher par crainte d’une
explosion qu’aurait pu provoquer une étincelle ou une cigarette
malencontreusement allumée à proximité. Un quart d’heure après que
l’incident eut été signalé, les éléments de la Protection civile sont
arrivés sur les lieux. Ils ont d’abord tenté de réparer le réservoir de
gaz liquéfié endommagé, mais ont dû abandonner cette idée après
plusieurs tentatives infructueuses. Les sapeurs-pompiers ont ensuite
décidé de vider le réservoir sur place. Une opération qui s’est déroulée
pendant près d’une heure sous l’œil curieux des badauds. Les habitants
du quartier, quant à eux, étaient partagés entre le sentiment de
soulagement d’avoir échappé à une véritable catastrophe et de colère
envers le propriétaire du véhicule, qui a failli provoquer un drame dans
leur quartier. Les mêmes habitants ont tenu en outre à louer la
rapidité de l’intervention et surtout le professionnalisme dont ont fait
preuve les éléments de la Protection civile dans la prise en charge de
l’incident.
F. Raoui
Rue Kerrouche Abdelhamid
La Seaco s’attaque aux fuites souterraines
le 17.08.17 | 12h00
Réagissez
Après plusieurs mois d’attentisme, la Seaco a décidé enfin de prendre les choses au sérieux à la rue Kerrouche Abdelhamid, située près du boulevard Belouizdad.
Signalée il y a déjà plus de 18 mois, la fuite qui avait provoqué un
cratère sur la même rue, juste à proximité du service des moyens
généraux de la commune de Constantine, a été prise en charge dimanche
dernier. Sur la même artère, considérée comme un passage important
reliant la rue Kitouni Abdelmalek au boulevard Belouizdad, une autre
intervention a été entamée dans la partie inférieure, alors qu’une autre
fuite a été colmatée sur la rue Khiat Abdesslam.
Dans cette dernière, c’est une conduite ayant subi des dégâts qui vient d’être réparée. Les équipes de la Seaco, qui ont décelé une nouvelle fuite souterraine, risquant de causer un effondrement de la chaussée, ont dû intervenir mardi dernier à partir de 17h. Les travaux se sont poursuivis durant toute la nuit de mardi jusqu’à hier 5h. C’est dire que le réseau des conduites d’AEP dans ce quartier de la ville est devenu complètement désuet. Ce qui explique les multiples fuites d’eau signalées périodiquement et qui sont considérées comme la principale cause des glissements de terrain. Une situation qui impose un sérieux diagnostic pour une solution définitive. Si ces travaux ont été bien salués par les riverains, qui n’ont cessé d’alerter sur les risques des fuites souterraines, il n’en demeure pas moins que cela a provoqué des perturbations pour la circulation automobile, où certains conducteurs ont été surpris et surtout déroutés par la fermeture de cet axe. Ce qui a créé quelques désagréments sur les rues Bensihamdi Brahim, Khiat Abdesslam, Abdelaziz Bouhafs et Abderrahmene Sahraoui. Notons que les habitants de ce lieu se sont souvent plaints des perturbations dans l’alimentation en eau potable, avec une faible pression signalée ces derniers mois, où l’eau arrive difficilement aux étages supérieurs.
Dans cette dernière, c’est une conduite ayant subi des dégâts qui vient d’être réparée. Les équipes de la Seaco, qui ont décelé une nouvelle fuite souterraine, risquant de causer un effondrement de la chaussée, ont dû intervenir mardi dernier à partir de 17h. Les travaux se sont poursuivis durant toute la nuit de mardi jusqu’à hier 5h. C’est dire que le réseau des conduites d’AEP dans ce quartier de la ville est devenu complètement désuet. Ce qui explique les multiples fuites d’eau signalées périodiquement et qui sont considérées comme la principale cause des glissements de terrain. Une situation qui impose un sérieux diagnostic pour une solution définitive. Si ces travaux ont été bien salués par les riverains, qui n’ont cessé d’alerter sur les risques des fuites souterraines, il n’en demeure pas moins que cela a provoqué des perturbations pour la circulation automobile, où certains conducteurs ont été surpris et surtout déroutés par la fermeture de cet axe. Ce qui a créé quelques désagréments sur les rues Bensihamdi Brahim, Khiat Abdesslam, Abdelaziz Bouhafs et Abderrahmene Sahraoui. Notons que les habitants de ce lieu se sont souvent plaints des perturbations dans l’alimentation en eau potable, avec une faible pression signalée ces derniers mois, où l’eau arrive difficilement aux étages supérieurs.
Arslan Selmane
Obligation de gardes durant les week-ends et les jours fériés pour les laboratoires privés
L’instruction ministérielle différemment interprétée
le 17.08.17 | 12h00
Réagissez
Alors que plus de détails sur les modalités de son application sont
encore attendus, l’instruction émanant du ministère de la Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière, survenue après le décès d’une
jeune femme ayant accouché d’un mort-né à Djelfa, le 26 juillet dernier,
semble susciter déjà la polémique au sujet de son interprétation au
sein des gérants des laboratoires d’analyses médicales privés dans la
wilaya de Constantine.
Parmi ces derniers que nous avons interrogés, lors d’une tournée effectuée hier dans certains laboratoires de la ville, on juge que la nouvelle note ministérielle concernant la réquisition du personnel de ce secteur durant les nuits, les week-ends et les jours fériés ne devrait concerner que les médecins et le corps paramédical. Les laboratoires d’analyses médicales privés, selon quelques témoignages recueillis, ne devront en aucune manière faire l’objet de cette instruction. «Jusqu’à l’heure actuelle, nous n’avons rien reçu de la part du ministère de tutelle. Nous attendons toujours un document officiel sur les gardes, afin d’avoir les idées plus claires.
Car, d’après ce qui a été diffusé, il est insensé de réquisitionner le personnel des laboratoires privés pour soigner un malade en cas d’urgence», a déclaré l’un des employés d’un laboratoire situé à la rue Larbi Ben M’hidi. «Certes, notre travail consiste à compléter celui des médecins, mais parfois durant les jours fériés et les week-ends nous ne recevons, au maximum, que trois patients et dont les cas ne sont pas urgents. D’autant plus que plusieurs malades ne viennent récupérer les résultats de leurs analyses que trois jours après les délais», explique-t-il.
Notre interlocuteur a ajouté que le travail mené au sein des laboratoires ne se fait pas dans l’urgence ou la précipitation. Selon ses dires, cette nouvelle réforme concerne les médecins des hôpitaux et des cliniques privées, dont plusieurs sont dotées d’un laboratoire d’analyses médicales, mais sûrement pas les travailleurs des laboratoires privés. Il a jugé qu’il est insensé de priver les employés de leurs journées de repos. Les autres travailleurs de plusieurs laboratoires visités à Constantine étaient unanimes à dire sur un ton ironique : «Dans ce cas, nous réclamons des primes de garde, sachant que ce genre de primes est vu comme une perte et des dépenses superflues pour quelques propriétaires de laboratoires.» La nouvelle instruction, entrée en vigueur depuis le 10 août en cours, consiste à mettre en place un service de garde obligatoire dans le secteur privé.
Cette nouvelle mesure a créé une sorte d’inquiétude chez les employés des laboratoires privés, qui ne se voient pas concernés et attendent impatiemment les détails de cette instruction. Rappelons que la nouvelle mesure stipule : «Les cabinets de consultations et de soins médicaux et dentaires, les laboratoires d’analyses médicales, de radiologie, différents établissements de jour privés (centres de diagnostic, cliniques de chirurgie dentaire, centres d’ophtalmo, d’ORL et de cardiologie ont l’obligation de tenir un service de garde la nuit, les week-ends et les jours fériés.»
Parmi ces derniers que nous avons interrogés, lors d’une tournée effectuée hier dans certains laboratoires de la ville, on juge que la nouvelle note ministérielle concernant la réquisition du personnel de ce secteur durant les nuits, les week-ends et les jours fériés ne devrait concerner que les médecins et le corps paramédical. Les laboratoires d’analyses médicales privés, selon quelques témoignages recueillis, ne devront en aucune manière faire l’objet de cette instruction. «Jusqu’à l’heure actuelle, nous n’avons rien reçu de la part du ministère de tutelle. Nous attendons toujours un document officiel sur les gardes, afin d’avoir les idées plus claires.
Car, d’après ce qui a été diffusé, il est insensé de réquisitionner le personnel des laboratoires privés pour soigner un malade en cas d’urgence», a déclaré l’un des employés d’un laboratoire situé à la rue Larbi Ben M’hidi. «Certes, notre travail consiste à compléter celui des médecins, mais parfois durant les jours fériés et les week-ends nous ne recevons, au maximum, que trois patients et dont les cas ne sont pas urgents. D’autant plus que plusieurs malades ne viennent récupérer les résultats de leurs analyses que trois jours après les délais», explique-t-il.
Notre interlocuteur a ajouté que le travail mené au sein des laboratoires ne se fait pas dans l’urgence ou la précipitation. Selon ses dires, cette nouvelle réforme concerne les médecins des hôpitaux et des cliniques privées, dont plusieurs sont dotées d’un laboratoire d’analyses médicales, mais sûrement pas les travailleurs des laboratoires privés. Il a jugé qu’il est insensé de priver les employés de leurs journées de repos. Les autres travailleurs de plusieurs laboratoires visités à Constantine étaient unanimes à dire sur un ton ironique : «Dans ce cas, nous réclamons des primes de garde, sachant que ce genre de primes est vu comme une perte et des dépenses superflues pour quelques propriétaires de laboratoires.» La nouvelle instruction, entrée en vigueur depuis le 10 août en cours, consiste à mettre en place un service de garde obligatoire dans le secteur privé.
Cette nouvelle mesure a créé une sorte d’inquiétude chez les employés des laboratoires privés, qui ne se voient pas concernés et attendent impatiemment les détails de cette instruction. Rappelons que la nouvelle mesure stipule : «Les cabinets de consultations et de soins médicaux et dentaires, les laboratoires d’analyses médicales, de radiologie, différents établissements de jour privés (centres de diagnostic, cliniques de chirurgie dentaire, centres d’ophtalmo, d’ORL et de cardiologie ont l’obligation de tenir un service de garde la nuit, les week-ends et les jours fériés.»
Yousra Salem
Achats de fournitures scolaires
Ce n’est pas encore le rush
le 17.08.17 | 12h00
Réagissez
Les produits proposés sont pour la plupart importés
La rentrée scolaire est prévue pour le 6 septembre prochain, soit dans une vingtaine de jours, et ce n’est toujours pas le rush sur les magasins de fournitures scolaires.
«Habituellement à cette période, nous sommes débordés par la clientèle,
surtout celle qui est déjà rentrée de vacances», nous dira un
commerçant d’habillement de la rue Abane Ramdane (Arcades). In situ, le
constat est confirmé. Devant des vêtements achalandés et des tabliers
scolaires aux couleurs «réglementaires», il n’y a pas grand monde. Deux à
trois clientes y sont entrées juste pour se renseigner sur les prix
sans acheter. «L’Aïd El Kébir coïncide avec la rentrée scolaire, ce sont
des dépenses supplémentaires pour nous, je ne suis pas décidée encore à
acheter des tabliers neufs pour mes enfants, peut-être qu’ils mettront
ceux de l’année dernière, ce qui pourrait être plus raisonnable d’un
point de vue financier», nous dira l’une d’elles sans trop s’y attarder.
Du côté des commerces spécialisés dans la vente des fournitures
scolaires, les achats se font, mais à un rythme tempéré.
Un magasin d’articles scolaires ayant pignon sur rue au centre-ville draine visiblement une clientèle non négligeable. Des produits, pour la plupart importés, dont certaines marques de qualité, sont exposés sur des dizaines d’étagères. Des cartables et articles aux couleurs chatoyantes, qui, vraisemblablement, mettent dans l’embarras les parents quant au meilleur choix. «Je cherche toujours à bénéficier du rapport qualité/prix, mais ce n’est plus possible. Tous ces articles de marque sont affichés au prix fort», nous dira une mère de famille, qui précisera qu’elle fait ses achats dans ce même point de vente depuis maintenant trois ans, c’est à dire depuis le début de la scolarité de sa fille. «Nous n’avons pas encore atteint notre chiffre record, mais depuis une semaine, nous avons au moins quelques dizaines de clients par jour, cela va s’accentuer à partir de la semaine prochaine», nous affirmera l’un des vendeurs. Que les parents s’en acquittent pendant les vacances ou à la rentrée, les achats scolaires demeurent toutefois un véritable casse-tête.
Un magasin d’articles scolaires ayant pignon sur rue au centre-ville draine visiblement une clientèle non négligeable. Des produits, pour la plupart importés, dont certaines marques de qualité, sont exposés sur des dizaines d’étagères. Des cartables et articles aux couleurs chatoyantes, qui, vraisemblablement, mettent dans l’embarras les parents quant au meilleur choix. «Je cherche toujours à bénéficier du rapport qualité/prix, mais ce n’est plus possible. Tous ces articles de marque sont affichés au prix fort», nous dira une mère de famille, qui précisera qu’elle fait ses achats dans ce même point de vente depuis maintenant trois ans, c’est à dire depuis le début de la scolarité de sa fille. «Nous n’avons pas encore atteint notre chiffre record, mais depuis une semaine, nous avons au moins quelques dizaines de clients par jour, cela va s’accentuer à partir de la semaine prochaine», nous affirmera l’un des vendeurs. Que les parents s’en acquittent pendant les vacances ou à la rentrée, les achats scolaires demeurent toutefois un véritable casse-tête.
N.D.
Incendie dans une usine de production pharmaceutique à Ibn Badis
le 19.08.17 | 12h00
Réagissez
Un horrible incendie s’est déclaré jeudi derniet en fin d’après-midi dans l’usine de la production pharmaceutique Alembic Mami, sise au sein de la zone industrielle de la commune d’Ibn Badis (connue sous le nom d’El Harya).
Vers 18h, les flammes se sont répandues au niveau du laboratoire, au
rez-de-chaussée et dans deux dépôts de stockage des matières premières
et de produits en voie de commercialisation. Selon le bilan de la
Protection civile, d’importants dégâts matériels ont été enregistrés par
les pompiers : toutes les matières premières conservées au niveau du
premier dépôt et des médicaments en stock ainsi que des machines de
l’unité de production dans le deuxième dépôt ont été complètement
ravagés par les flammes. Face à la propagation des feux, une partie de
la toiture en acier zingué, du deuxième dépôt, s’est effondrée. Pour ce
qui est du laboratoire, rien n’a été sauvé par les pompiers, en dépit
des efforts déployés, où tout le matériel a été complètement carbonisé.
Vu l’ampleur du sinistre, il était très difficile de maîtriser le feu.
Il a fallu la mobilisation de dizaines de sapeurs-pompiers, des
différentes unités de la Protection civile (PC), notamment celles d’El
Khroub, Ali Mendjeli, Aïn Smara et de la commune de Constantine pour
anéantir les flammes et sauver le reste de la bâtisse. Heureusement,
selon toujours la cellule de communication de la Protection civile,
aucun blessé n’a été enregistré lors de l’incendie. Par ailleurs, un
expert sera désigné pour déterminer la valeur du matériel détérioré et
une enquête a été diligentée par les services de sécurité pour
déterminer les causes de l’incendie.
Yousra Salem
Rentrée scolaire à Constantine
Réception de six nouveaux établissement
le 19.08.17 | 12h00
Réagissez
Le problème de la surcharge des classes sera relativement...
Six nouveaux établissements pédagogiques scolaires seront réceptionnés pour la rentrée scolaire 2017-2018. C’est ce qu’a déclaré le wali de Constantine, Abdessamie Saïdoun, lors de la visite de travail et d’inspection effectuée jeudi aux projets du secteur de l’éducation nationale, selon un communiqué de la wilaya.
Ces nouveaux acquis, selon le chef de l’exécutif, contribueront à
atténuer la pression et le problème de la surcharge dans bon nombre de
structures scolaires, notamment dans certaines zones, à l’image de la
nouvelle ville Ali Mendjeli. Il s’agit, selon le même communiqué, de
deux lycées, l’un à Daksi, l’autre à Aïn Smara, deux CEM, le premier à
Benchergui, le second à Ziadia, ainsi que deux groupements scolaires à
l’unité de voisinage (UV) n° 5 à Ali Mendjeli et la nouvelle ville
Massinissa du Khroub. Aussi, il est question de la réception de 71
classes issues de chantiers d’extension. Plusieurs projets seront livrés
durant les mois de novembre et décembre prochains. D’autres sont prévus
pour la fin de l’année scolaire à l’effet d’être exploités pour la
rentrée 2018-2019. Le chef de l’exécutif a aussi inspecté le projet de
1000 places pédagogiques préparatoires de l’Ecole nationale supérieure
de la ville universitaire, l’extension de 2000 places pélagiques et 1000
lits au profit de l’université islamique, ainsi que le projet de 460
logements destinés aux enseignants du supérieur à l’UV 5, qui seront
livrés par tranches. Par ailleurs, le wali a instruit la mise en place
d’une commission présidée par le secrétaire général de wilaya pour le
suivi de l’opération de régularisation des situations financières avec
certains entrepreneurs.
R. C.
Ali Mendjeli
Des unités de voisinage croulent sous les ordures
le 20.08.17 | 12h00
Réagissez
Des habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli, notamment ceux des unités de voisinage 14, 16 et 19 s’indignent face à ce qu’ils qualifient d’«abandon total de leurs quartiers par les autorités locales, pour ce qui concerne particulièrement le ramassage des ordures».
Ils affirment à ce propos que le nombre de rotations des camions en
charge de la collecte des déchets ménagers a baissé de manière
significative ces trois derniers mois, et le ramassage se fait dans
leurs quartiers de façon très aléatoire, à telle enseigne que les niches
et les bacs à ordures débordent désormais littéralement de détritus.
Une situation qui suscite bien des interrogations, d’autant que, comme
chacun le sait, plusieurs opérateurs sont censés intervenir dans le
secteur de la collecte des ordures dans la wilaya de Constantine.
Quoi qu’il en soit, la situation actuelle serait due, selon les éléments d’informations en notre possession à une accumulation de problèmes, mais aussi au laisser-aller caractérisé de la part des autorités qui a conduit au pourrissement d’une situation déjà bien mal engagée depuis la fermeture, il y a deux ans du centre d’enfouissement technique (CET) de Bougharb, dans la commune de Benbadis. Une fermeture intervenue, pour rappel, après un mouvement de protestation de la population locale, laquelle avait mis le feu au CET en raison des nuisances subies. Même si le CET a été rouvert partiellement depuis, d’autres difficultés et pas des moindres sont apparues. Notamment celles liées à son éloignement, ce qui oblige les engins chargés de la collecte de parcourir près d’une centaine de kilomètres pour se débarrasser de leur chargement. Il faudrait également citer le projet du centre de tri des ordures ménagères prévu au 13e km, qui tarde à voir le jour en raison, a-t-on appris de sources bien informées, de la non-conformité des équipements acquis pour son fonctionnement.
Quoi qu’il en soit, la situation actuelle serait due, selon les éléments d’informations en notre possession à une accumulation de problèmes, mais aussi au laisser-aller caractérisé de la part des autorités qui a conduit au pourrissement d’une situation déjà bien mal engagée depuis la fermeture, il y a deux ans du centre d’enfouissement technique (CET) de Bougharb, dans la commune de Benbadis. Une fermeture intervenue, pour rappel, après un mouvement de protestation de la population locale, laquelle avait mis le feu au CET en raison des nuisances subies. Même si le CET a été rouvert partiellement depuis, d’autres difficultés et pas des moindres sont apparues. Notamment celles liées à son éloignement, ce qui oblige les engins chargés de la collecte de parcourir près d’une centaine de kilomètres pour se débarrasser de leur chargement. Il faudrait également citer le projet du centre de tri des ordures ménagères prévu au 13e km, qui tarde à voir le jour en raison, a-t-on appris de sources bien informées, de la non-conformité des équipements acquis pour son fonctionnement.
F. Raoui
Réhabilitation des jardins publics
Chantier ouvert au square Guessoum
le 20.08.17 | 12h00
Réagissez
Rouvert il y a quelques années, après une longue période de fermeture,
durant laquelle il avait subi de sérieuses dégradations, le square
Guessoum Ramdane, plus connu sous le nom de «jardin Gambetta», situé
dans le quartier de Belouizdad, fait l’objet de travaux d’aménagement
entamés ces dernières semaines. Une opération lancée, suite à la visite
entamée par l’ex-wali de Constantine, Kamel Abbes, dans plusieurs
jardins publics de la ville, où la décision a été prise pour redonner
plus de valeur à ces lieux emblématiques de la ville qui ont été
délaissés durant des décennies. Le site devra bénéficier d’une reprise
de ses allées, une réhabilitation de son bassin, avec l’installation de
quelques fontaines d’eau, reliées au réseau d’AEP, pour permettre à ses
visiteurs de se désaltérer.
Toutefois, le chantier, dont la durée ne devrait pas dépasser les trois mois, connaît une faible cadence des travaux. Ces derniers traînent déjà depuis plusieurs jours, ce qui risque de retarder la réouverture tant attendue par les riverains, d’un site qui demeure leur seul lieu de détente. Il y a quand même autre chose que les habitants n’ont pas compris, surtout que le même lieu avait déjà fait l’objet il y a pas longtemps d’une opération de réhabilitation et avait même été rouvert au grand bonheur de la population du quartier. Cette dernière déplore la déliquescence dans laquelle s’est retrouvé ce jardin qui remonte à la naissance du quartier même de Saint-Jean vers 1903. «Au lieu de travaux de maçonnerie, qui vont consommer de l’argent et s’éterniser, le jardin a beaucoup plus besoin d’entretien de ses arbres et de ses espaces verts et aussi d’opérations de nettoyage. Ce sont de vrais jardiniers qui manquent et non ce chantier, ce que les autorités ne semblent pas avoir compris», dénoncent des riverains.
Toutefois, le chantier, dont la durée ne devrait pas dépasser les trois mois, connaît une faible cadence des travaux. Ces derniers traînent déjà depuis plusieurs jours, ce qui risque de retarder la réouverture tant attendue par les riverains, d’un site qui demeure leur seul lieu de détente. Il y a quand même autre chose que les habitants n’ont pas compris, surtout que le même lieu avait déjà fait l’objet il y a pas longtemps d’une opération de réhabilitation et avait même été rouvert au grand bonheur de la population du quartier. Cette dernière déplore la déliquescence dans laquelle s’est retrouvé ce jardin qui remonte à la naissance du quartier même de Saint-Jean vers 1903. «Au lieu de travaux de maçonnerie, qui vont consommer de l’argent et s’éterniser, le jardin a beaucoup plus besoin d’entretien de ses arbres et de ses espaces verts et aussi d’opérations de nettoyage. Ce sont de vrais jardiniers qui manquent et non ce chantier, ce que les autorités ne semblent pas avoir compris», dénoncent des riverains.
Arslan Selmane
Projets de logements
Plus de 80% des promoteurs exerçaient sans agrément
le 20.08.17 | 12h00
Réagissez
Durant des années, le secteur a été marqué...
Le secteur du logement dans la wilaya de Constantine a connu, ces dernières années, une anarchie particulière et cela pratiquement dans toutes les formules. Mais le pire, selon des sources fiables et bien au fait de ce lourd dossier, est le nombre important des promoteurs dans la wilaya qui exerçaient sans agrément.
Selon toujours notre source, le nombre dépasse les 80 % des
entrepreneurs chargés de la réalisation des projets de logements sans
avoir l’agrément de la promotion immobilière. Effectivement, plusieurs
cas ont été dévoilés par les souscripteurs aux programmes participatifs,
notamment le LSP et le LPA. Les inscrits ont fait l’objet de toutes
sortes de menaces et d’humiliations par ces entrepreneurs, sans savoir à
quel responsable se plaindre. Alors ils ont décidé enfin de dénoncer
ces «pseudo promoteurs» à travers des mouvements de protestation, tout
en s’organisant dans des associations.
Parmi tant de cas, et pour bien illustrer l’anarchie administrative dans la wilaya, notons à titre d’exemple le programme des 300 unités de type LPA à l’UV 20, dans la ville d’Ali Mendjeli. Ce projet a été confié en 2011 à la promotion immobilière SAFA Sofapic, sans que le propriétaire détienne un agrément délivré par l’État. En 2014, le projet n’a connu aucun avancement des travaux, faute de délivrance du permis de construire. Mais l’entrepreneur s’est permis de menacer les souscripteurs en leur demandant de payer les premières redevances ou ils seront exclus de la liste des bénéficiaires. Suite aux multiples mouvements de protestation organisés par les souscripteurs, qui ont dénoncé les différentes transgressions de la loi par le promoteur, ce dernier a enfin régularisé sa situation.
Il n’a eu son agrément qu’au début de l’année en cours. Notons un autre programme qui connaît une effervescence particulière. Il s’agit des 900 logements confiés au promoteur Khalfallah. Ce dernier a convoqué les souscripteurs par le biais d’un huissier de justice pour la signature du contrat de vente sur plan (VSP). Pourtant les chapitres mentionnés dans ce contrat ne sont pas conformes à ce qui est mentionné dans le cahier des charges du projet. Mais ce qui est sidérant, dans la VSP (dont El Watan détient une copie) le promoteur a mentionné que les travaux ont été lancés le 17 février 2011, mais la délivrance de l’agrément a eu lieu le 16 août 2014. Soit trois ans après l’entame des travaux, ce qui est une violation de la loi.
Car, selon l’article 4 de la loi n°11-04 du 17 février 2011 fixant les règles régissant l’activité de promotion immobilière, «Les promoteurs immobiliers agréés et immatriculés au registre du commerce sont autorisés à initier des projets immobiliers. Nul ne peut se prévaloir de la qualité de promoteur immobilier ni exercer cette activité s’il n’est pas titulaire d’un agrément et n’est pas inscrit au tableau national des promoteurs immobiliers dans les conditions et modalités définies par la présente loi». Sur quelle base a-t-on attribué des projets de logements à ces promoteurs ? Les walis qui se sont succédé étaient-ils informés de cette situation pour le moins aberrante et illégale ? Pourquoi n’ont-ils pas réagi ? Combien de promoteurs n’ont pas encore délivré les documents de vente sur plan (VSP) aux souscripteurs ? Combien de promoteurs ne détiennent pas encore leur agrément ? Malheureusement, ils sont très peu nombreux les souscripteurs qui connaissent leurs droits et ne se résignent pas face aux menaces de ce genre de promoteurs.
D’autre part, certains inscrits ont affirmé que la solution ne peut venir que de la part des services de la wilaya. «Les walis peuvent agir selon les lois pour mettre un terme à ce scandale, ils peuvent engager des poursuites judiciaires contre ces promoteurs. Car il y a des victimes, il y a une transgression de la loi et un non-respect des engagements. En plus ces promoteurs poussent la population à se manifester, ceci, dit-il provoquent le trouble à l’ordre public. Qu’attendent encore les walis, qui nous parlent du vide juridique ?» nous ont déclaré des souscripteurs.
Par ailleurs, nous avons tenté à maintes reprises de contacter les responsables de la direction du logement pour avoir plus de détails, mais ces derniers continuent toujours de se dérober en refusant de faire des déclarations. La réticence de l’administration à Constantine et son refus de communiquer à ce propos ne fait que confirmer toutes les informations que nous avons pu obtenir auprès de nos sources.
Parmi tant de cas, et pour bien illustrer l’anarchie administrative dans la wilaya, notons à titre d’exemple le programme des 300 unités de type LPA à l’UV 20, dans la ville d’Ali Mendjeli. Ce projet a été confié en 2011 à la promotion immobilière SAFA Sofapic, sans que le propriétaire détienne un agrément délivré par l’État. En 2014, le projet n’a connu aucun avancement des travaux, faute de délivrance du permis de construire. Mais l’entrepreneur s’est permis de menacer les souscripteurs en leur demandant de payer les premières redevances ou ils seront exclus de la liste des bénéficiaires. Suite aux multiples mouvements de protestation organisés par les souscripteurs, qui ont dénoncé les différentes transgressions de la loi par le promoteur, ce dernier a enfin régularisé sa situation.
Il n’a eu son agrément qu’au début de l’année en cours. Notons un autre programme qui connaît une effervescence particulière. Il s’agit des 900 logements confiés au promoteur Khalfallah. Ce dernier a convoqué les souscripteurs par le biais d’un huissier de justice pour la signature du contrat de vente sur plan (VSP). Pourtant les chapitres mentionnés dans ce contrat ne sont pas conformes à ce qui est mentionné dans le cahier des charges du projet. Mais ce qui est sidérant, dans la VSP (dont El Watan détient une copie) le promoteur a mentionné que les travaux ont été lancés le 17 février 2011, mais la délivrance de l’agrément a eu lieu le 16 août 2014. Soit trois ans après l’entame des travaux, ce qui est une violation de la loi.
Car, selon l’article 4 de la loi n°11-04 du 17 février 2011 fixant les règles régissant l’activité de promotion immobilière, «Les promoteurs immobiliers agréés et immatriculés au registre du commerce sont autorisés à initier des projets immobiliers. Nul ne peut se prévaloir de la qualité de promoteur immobilier ni exercer cette activité s’il n’est pas titulaire d’un agrément et n’est pas inscrit au tableau national des promoteurs immobiliers dans les conditions et modalités définies par la présente loi». Sur quelle base a-t-on attribué des projets de logements à ces promoteurs ? Les walis qui se sont succédé étaient-ils informés de cette situation pour le moins aberrante et illégale ? Pourquoi n’ont-ils pas réagi ? Combien de promoteurs n’ont pas encore délivré les documents de vente sur plan (VSP) aux souscripteurs ? Combien de promoteurs ne détiennent pas encore leur agrément ? Malheureusement, ils sont très peu nombreux les souscripteurs qui connaissent leurs droits et ne se résignent pas face aux menaces de ce genre de promoteurs.
D’autre part, certains inscrits ont affirmé que la solution ne peut venir que de la part des services de la wilaya. «Les walis peuvent agir selon les lois pour mettre un terme à ce scandale, ils peuvent engager des poursuites judiciaires contre ces promoteurs. Car il y a des victimes, il y a une transgression de la loi et un non-respect des engagements. En plus ces promoteurs poussent la population à se manifester, ceci, dit-il provoquent le trouble à l’ordre public. Qu’attendent encore les walis, qui nous parlent du vide juridique ?» nous ont déclaré des souscripteurs.
Par ailleurs, nous avons tenté à maintes reprises de contacter les responsables de la direction du logement pour avoir plus de détails, mais ces derniers continuent toujours de se dérober en refusant de faire des déclarations. La réticence de l’administration à Constantine et son refus de communiquer à ce propos ne fait que confirmer toutes les informations que nous avons pu obtenir auprès de nos sources.
Yousra Salem
À l’approche de l’aïd el adha
Les prix des moutons dissuadent les acheteurs à Constantine
le 21.08.17 | 12h00
Réagissez
Selon certains, la spéculation et la mainmise des gros maquignons...
A une dizaine de jours de la fête de l’Aïd El Adha, un premier constat nous permet d’affirmer que le prix de l’ovin a atteint cette année des seuils dépassant la raison, dissuadant de nombreux pères de famille d’honorer le rituel du sacrifice.
A Baaraouia, dans la commune d’El Khroub, un lieu désigné pour la vente
des moutons, que les maquignons occasionnels de Constantine et
d’autres, venus de M’sila, Boussaâda et Biskra, ont déjà investi, les
prix variaient, hier, selon la taille de la bête entre 35 000 et 60
000 DA. Les acheteurs par contre n’étaient pas légion.
«Avec un salaire moyen de 30 000 DA, un père de famille pourrait tout juste se permettre de fêter l’Aïd en sacrifiant la totalité de sa paie», nous dira justement l’un d’eux. Beaucoup de citoyens préfèrent d’ailleurs attendre encore un peu avant d’acheter leur mouton, en espérant une éventuelle baisse des prix à l’approche de l’Aïd. En ce qui concerne la santé du bétail proposé à la vente, un vieil homme, rencontré à Baaraouia nous dira, en connaisseur, que le mouton d’Algérie est sain et reste le plus demandé au Maghreb. Quant aux prix élevés, chacun avance ses arguments.
Selon certains, la spéculation et la mainmise des gros maquignons sur les circuits de vente du bétail sont à l’origine de cette flambée des prix. Le vendeur rétorquera que le prix du mouton reste raisonnable devant la cherté de l’aliment et les conditions d’élevage. Toujours est-il que les prix pratiqués cette année ont de quoi donner le tournis aux pauvres citoyens que nous sommes, car il faudra débourser entre 30 000 et 35 000 DA pour les jeunes agneaux, jusqu’à 50 000 DA pour ceux âgés de un à deux ans, et plus de 60 000 DA pour les béliers.
Soulignons en outre que l’APC de Constantine vient de désigner par arrêté municipal les lieux devant abriter la vente et le rassemblement des ovins en prévision de l’Aïd El Adha. Il est précisé qu’en dehors de ces zones, tout autre parcage d’animaux destinés à la vente est formellement interdit. Les services de l’APC préviennent également que des mesures comme la saisie et l’abattage des cheptels seront appliqués aux contrevenants conformément à l’arrêté municipal fixant les lieux de commerce des ovins en période de l’Aïd. L’on est en droit de s’interroger à ce propos sur le sérieux d’une telle démarche, puisque tout le monde sait que personne n’a respecté ce genre d’arrêtés municipaux par le passé et encore moins aujourd’hui.
La vente des moutons a débuté en effet il y a plusieurs jours dans nombre d’endroits à Constantine. Comme beaucoup ont pu le constater, des revendeurs de moutons se sont déjà installés dans certains quartiers de la ville à El Gammas, Oued El Had, El Mansourah ou encore Sidi Mabrouk inférieur, où des garages ont été transformés en étables pour abriter le négoce du mouton, alors que d’autres revendeurs et maquignons occasionnels n’attendent que l’approche de l’Aïd pour s’approprier d’autres lieux, à l’exemple de Ahmed, gérant d’un café à Oued El Had, qui s’est reconverti en vendeur de moutons. Il justifie cette reconversion par la demande accrue qui caractérise cette période et les bénéfices substantiels que génère cette activité. Donc, à la veille de chaque Aïd El Adha, il devient maquignon et ça marche. Il faut dire que beaucoup de revendeurs de moutons se trouvent dans le même cas que notre interlocuteur.
«Avec un salaire moyen de 30 000 DA, un père de famille pourrait tout juste se permettre de fêter l’Aïd en sacrifiant la totalité de sa paie», nous dira justement l’un d’eux. Beaucoup de citoyens préfèrent d’ailleurs attendre encore un peu avant d’acheter leur mouton, en espérant une éventuelle baisse des prix à l’approche de l’Aïd. En ce qui concerne la santé du bétail proposé à la vente, un vieil homme, rencontré à Baaraouia nous dira, en connaisseur, que le mouton d’Algérie est sain et reste le plus demandé au Maghreb. Quant aux prix élevés, chacun avance ses arguments.
Selon certains, la spéculation et la mainmise des gros maquignons sur les circuits de vente du bétail sont à l’origine de cette flambée des prix. Le vendeur rétorquera que le prix du mouton reste raisonnable devant la cherté de l’aliment et les conditions d’élevage. Toujours est-il que les prix pratiqués cette année ont de quoi donner le tournis aux pauvres citoyens que nous sommes, car il faudra débourser entre 30 000 et 35 000 DA pour les jeunes agneaux, jusqu’à 50 000 DA pour ceux âgés de un à deux ans, et plus de 60 000 DA pour les béliers.
Soulignons en outre que l’APC de Constantine vient de désigner par arrêté municipal les lieux devant abriter la vente et le rassemblement des ovins en prévision de l’Aïd El Adha. Il est précisé qu’en dehors de ces zones, tout autre parcage d’animaux destinés à la vente est formellement interdit. Les services de l’APC préviennent également que des mesures comme la saisie et l’abattage des cheptels seront appliqués aux contrevenants conformément à l’arrêté municipal fixant les lieux de commerce des ovins en période de l’Aïd. L’on est en droit de s’interroger à ce propos sur le sérieux d’une telle démarche, puisque tout le monde sait que personne n’a respecté ce genre d’arrêtés municipaux par le passé et encore moins aujourd’hui.
La vente des moutons a débuté en effet il y a plusieurs jours dans nombre d’endroits à Constantine. Comme beaucoup ont pu le constater, des revendeurs de moutons se sont déjà installés dans certains quartiers de la ville à El Gammas, Oued El Had, El Mansourah ou encore Sidi Mabrouk inférieur, où des garages ont été transformés en étables pour abriter le négoce du mouton, alors que d’autres revendeurs et maquignons occasionnels n’attendent que l’approche de l’Aïd pour s’approprier d’autres lieux, à l’exemple de Ahmed, gérant d’un café à Oued El Had, qui s’est reconverti en vendeur de moutons. Il justifie cette reconversion par la demande accrue qui caractérise cette période et les bénéfices substantiels que génère cette activité. Donc, à la veille de chaque Aïd El Adha, il devient maquignon et ça marche. Il faut dire que beaucoup de revendeurs de moutons se trouvent dans le même cas que notre interlocuteur.
F. Raoui
Bibliothèque urbaine de Bab El Kantara
Un projet qui attend la délivrance
le 22.08.17 | 12h00
Réagissez
La livraison du projet de la bibliothèque urbaine de Bab El Kantara, qui accuse déjà un retard de plus de deux ans, traîne encore et la situation ne semble pas avancer depuis notre visite, il y a plus d’un mois.
Pourtant, le taux d’avancement des travaux de l’infrastructure a
atteint 95% depuis des mois, mais le projet n’a pas été encore livré,
faute de paiement de l’entreprise de réalisation. Malgré la situation
financière délicate de l’entreprise, les employés sont toujours sur
place, pour les travaux de finition. Il ne reste qu’une partie de la
façade et quelques retouches à l’intérieur. En dépit de l’avancement des
travaux, l’administration peine à régulariser la situation financière
de l’entreprise et à assumer ses engagements pour livrer définitivement
le projet. «La situation perdure depuis des mois. Si notre paiement est
effectué rapidement, nous quitterons le chantier au bout d’une semaine.
Tout est fini, alors pourquoi rester des mois dans un chantier achevé ?
L’entreprise était contrainte de ralentir les travaux jusqu’à la
régularisation de sa situation financière, rien de plus», nous a déclaré
le chef du chantier. Et d’ajouter que le secrétaire général de la
wilaya a visité le chantier, il y a quelques jours, et leur a promis de
résoudre le problème rapidement. Les employés ne semblent pas convaincus
par la visite du SG, car ce dernier n’a pas donné une date précise pour
la résolution problème du paiement. Selon leurs dires, il s’est
contenté de leur dire que cette question sera réglée «prochainement».
Depuis, ils attendent toujours une décision de la part du contrôleur financier pour débloquer le reste du budget. Notre interlocuteur a rappelé qu’il y a des avenants qui attendent depuis 2016. A ce jour, selon toujours ses dires, le paiement des situations n’a atteint que les 51% depuis le lancement du projet en 2014. L’entreprise enregistre des pertes importantes à cause de cette lenteur de paiement, surtout qu’elle a assuré le reste des travaux avec ses propres moyens. Notons que 45 milliards de centimes ont été alloués à ce projet. S’étalant sur environ 3 000 m², l’infrastructure est la première du genre dans la wilaya. Elle compte deux salles de lecture, de 200 m2 chacune, avec une capacité de plus de 100 adhérents. En outre, ce projet (sous-sol et R+2) est doté aussi d’une salle d’internet, un amphithéâtre de 200 places et un espace administratif.
Depuis, ils attendent toujours une décision de la part du contrôleur financier pour débloquer le reste du budget. Notre interlocuteur a rappelé qu’il y a des avenants qui attendent depuis 2016. A ce jour, selon toujours ses dires, le paiement des situations n’a atteint que les 51% depuis le lancement du projet en 2014. L’entreprise enregistre des pertes importantes à cause de cette lenteur de paiement, surtout qu’elle a assuré le reste des travaux avec ses propres moyens. Notons que 45 milliards de centimes ont été alloués à ce projet. S’étalant sur environ 3 000 m², l’infrastructure est la première du genre dans la wilaya. Elle compte deux salles de lecture, de 200 m2 chacune, avec une capacité de plus de 100 adhérents. En outre, ce projet (sous-sol et R+2) est doté aussi d’une salle d’internet, un amphithéâtre de 200 places et un espace administratif.
Yousra Salem
Cité Daksi
Le centre commercial Chaâbani bientôt fermé
le 22.08.17 | 12h00
Réagissez
Situé à proximité du siège de l’Office national des statistiques (ONS), le centre commercial Chaâbani à Daksi, dont la quasi-totalité des locaux, 80% des 174, affectés à leurs bénéficiaires sont demeurés clos depuis des années, sera finalement fermé sur décision de la direction du patrimoine de la wilaya de Constantine.
Pour rappel, ce centre a constitué pendant des années une véritable énigme pour le commun des citoyens, d’autant qu’à la cité Daksi et celle mitoyenne des Frères Abbes, l’informel a pignon sur rue. Des lieux où des centaines de vendeurs ambulants exercent depuis des années en toute impunité, alors que le centre Chaâbani, doté de toutes les commodités, pouvait, en y introduisant quelques menus aménagements, contribuer à éradiquer ces marchés et pourquoi pas, accueillir les vendeurs.Pire encore, certains des locaux situés dans le centre, comme nous l’avons rapporté dans une précédente édition, servent la nuit tombée d’abris aux délinquants des quartiers avoisinants qui les ont transformés en lieux de débauche et de beuverie. Soulignons que le centre Chaâbani abrite, en plus des locaux commerciaux, des sièges d’organismes de l’Etat, comme le Centre national d’assurance chômage (CNAC), le siège de l’entreprise de wilaya d’entretien de la voirie et de l’éclairage public, l’Epic Voirep et l’Etablissement public de la propreté et de la santé publique (Proprec). Des structures qui ne seront pas concernées par cette fermeture, a-t-on également appris auprès des responsables de la CNAC. Quant aux exploitants de la vingtaine de locaux en activité dans ce centre, dont les baux n’ont pas été renouvelés, il semblerait que leur sort soit scellé par cette fermeture. Eux qui espéraient que les services du patrimoine de la wilaya procèdent à la transformation d’une partie de ce centre en marché de fruits et légumes, pour y relancer l’activité, avec l’éradication programmée des marchés informels de Daksi et d’Oued El Had.
Traversée par des milliers de véhicules en été
La RN27 connaît une déplorable dégradation
le 22.08.17 | 12h00
Réagissez
Plusieurs parties nécessitent des travaux de réhabilitation
Classée parmi les routes les plus fréquentées durant la saison estivale, notamment la partie traversant la wilaya de Constantine, la RN27 a connu ces dernières années une sérieuse dégradation.
Une situation déplorée par les milliers d’automobilistes qui traversent
cet axe névralgique vers les plages de la wilaya de Jijel. Malgré le
beau décor de ces plaines fertiles des communes de Hamma Bouziane et de
Beni Hmidene, qui prennent une couleur dorée durant les longues journées
de l’été, cette route est encore une vraie calamité pour les
conducteurs de voiture. Sur une distance de plus de 27 km, on ne cesse
de recenser les déformations de la chaussée, les glissements, les
dénivellations, mais surtout le mauvais état du vieux bitume dans cette
route qui n’a pas connu le moindre projet d’élargissement depuis sa
réalisation à l’époque coloniale.
Cela commence déjà au PK0, dans la localité de Aïn Bensebaâ, commune de Hamma Bouziane, à 10 km de Constantine, jusqu’au PK27+400, sur l’oued Ouarzeg à la frontière avec la wilaya de Mila. La «mauvaise traversée» commence à la localité de Djelloulia, au PK12. La chaussée est parsemée de fissures, qui renseignent sur la mauvaise qualité du bitume. On roule à peine quelques kilomètres pour se retrouver en face d’une route complètement «anéantie» à l’entrée de la localité de Zegrour Larbi, plus connue sous le nom de Chaâbet El Medbouh, dépendant de la commune de Hamma Bouziane. Le bitume est truffé de crevasses sur des dizaines de mètres depuis l’entrée du village, où se dresse un barrage fixe de la gendarmerie. Sur la route qui traverse la commune de Beni Hmidène, notamment à partir du PK18, la situation n’est guère rassurante.
Les usagers confrontés à un relief à la topographie variable, où pentes et descentes raides se relayent dans un rythme effréné, des tronçons ont subi des affaissements présentant des risques pour les véhicules. Plusieurs parties de la chaussée retapées sont remarquées sur deux kilomètres, entre le PK21 dans la localité de Aïn El Hamra et le PK23 à Ouled Nia (commune de Beni Hmidene). «Contrairement au tronçon de la commune de Grarem, dans la wilaya de Mila, qui a fait peau neuve, dans la wilaya de Constantine on continue de s’amuser à retaper des morceaux entiers de cette route au lieu de la reprendre carrément, surtout qu’elle demeure un axe névralgique. Il nous arrive même de penser qu’on circule sur un axe qui ne mérite plus son nom de route nationale», s’indigne un chauffeur de taxi qui traverse cette partie de la RN27 au quotidien pour rejoindre Jijel.
Tous ceux qui fréquentent ce tronçon s’accordent à dire que sa traversée en hiver et par temps pluvieux est une autre dure épreuve à vivre. On ne quittera pas cette route calamiteuse sans relever l’autre point noir qui continue de provoquer le courroux des conducteurs. Il s’agit des dos- d’âne installés anarchiquement près des différentes localités. De véritables obstacles hors normes qu’il faut revoir, ainsi que l’état de la chaussée sur ce tronçon névralgique et stratégique qui demeure la seule voie de liaison entre les wilayas de Constantine et Jijel.
Cela commence déjà au PK0, dans la localité de Aïn Bensebaâ, commune de Hamma Bouziane, à 10 km de Constantine, jusqu’au PK27+400, sur l’oued Ouarzeg à la frontière avec la wilaya de Mila. La «mauvaise traversée» commence à la localité de Djelloulia, au PK12. La chaussée est parsemée de fissures, qui renseignent sur la mauvaise qualité du bitume. On roule à peine quelques kilomètres pour se retrouver en face d’une route complètement «anéantie» à l’entrée de la localité de Zegrour Larbi, plus connue sous le nom de Chaâbet El Medbouh, dépendant de la commune de Hamma Bouziane. Le bitume est truffé de crevasses sur des dizaines de mètres depuis l’entrée du village, où se dresse un barrage fixe de la gendarmerie. Sur la route qui traverse la commune de Beni Hmidène, notamment à partir du PK18, la situation n’est guère rassurante.
Les usagers confrontés à un relief à la topographie variable, où pentes et descentes raides se relayent dans un rythme effréné, des tronçons ont subi des affaissements présentant des risques pour les véhicules. Plusieurs parties de la chaussée retapées sont remarquées sur deux kilomètres, entre le PK21 dans la localité de Aïn El Hamra et le PK23 à Ouled Nia (commune de Beni Hmidene). «Contrairement au tronçon de la commune de Grarem, dans la wilaya de Mila, qui a fait peau neuve, dans la wilaya de Constantine on continue de s’amuser à retaper des morceaux entiers de cette route au lieu de la reprendre carrément, surtout qu’elle demeure un axe névralgique. Il nous arrive même de penser qu’on circule sur un axe qui ne mérite plus son nom de route nationale», s’indigne un chauffeur de taxi qui traverse cette partie de la RN27 au quotidien pour rejoindre Jijel.
Tous ceux qui fréquentent ce tronçon s’accordent à dire que sa traversée en hiver et par temps pluvieux est une autre dure épreuve à vivre. On ne quittera pas cette route calamiteuse sans relever l’autre point noir qui continue de provoquer le courroux des conducteurs. Il s’agit des dos- d’âne installés anarchiquement près des différentes localités. De véritables obstacles hors normes qu’il faut revoir, ainsi que l’état de la chaussée sur ce tronçon névralgique et stratégique qui demeure la seule voie de liaison entre les wilayas de Constantine et Jijel.
Arslan Selmane
Programmes de relogement
Le nouveau wali rassure
le 22.08.17 | 12h00
Réagissez
Depuis l’installation du nouveau wali de Constantine, Abdessamie
Saïdoun, le 17 juillet dernier, la rue constantinoise vit au rythme des
rumeurs les plus folles sur le report des opérations de relogement
décidées et lancées, lors du mandat du wali partant, Kamel Abbes. Des
rumeurs ayant suffi à créer un climat de suspicion au sein d’une
population qui a commencé à douter de la bonne volonté des pouvoirs
publics. C’est dans ce contexte que le nouveau wali, resté muet sur le
sujet pendant plus d’un mois, a décidé de rompre le silence en
choisissant de s’exprimer, hier, sur la question à travers les ondes de
la radio locale, mais aussi dans un communiqué adressé à la presse. «Je
comprends bien les inquiétudes des citoyens de Constantine, je leur
demande seulement de nous donner le temps nécessaire pour étudier
minutieusement tous les dossiers afin de ne pas prendre des décisions
dans la précipitation et ne léser personne, car il s’agit de dossiers
lourds et très importants», a déclaré le wali. Ce dernier a affirmé
qu’«il sera le premier garant pour la concrétisation de ces programmes,
car il s’agit d’engagements de l’Etat algérien et que tous les citoyens
titulaires de préaffectations remises par les organismes concernés
bénéficieront de leur logement». L’on saura, selon un communiqué des
services de la wilaya, qu’une opération de relogement de 149 familles de
la cité des Mûriers et 155 autres du quartier des Maquisards sera
lancée avant le 10 septembre prochain.
Arslan Selmane
Une première phénoménale pour Zabor ou les psaumes
mardi 22 août 2017
Le nouveau wali rassure
Le wali à Benchergui
Des promesses en attendant mieux
le 26.08.17 | 12h00
Réagissez
Comme l’ont fait certains walis qui l’ont précédé, le nouveau chef de l’exécutif, Adessamie Saïdoun, a choisi de se rendre à la cité Benchergui, pour sa première sortie dans la ville de Constantine.
Une visite qui ne surprendra pas les habitants de ce lieu, non encore
sorti de la longue liste des problèmes qui font son quotidien depuis des
années. Mauvais cadre de vie, insécurité, déficit en infrastructures,
défaut d’aménagements urbains, projets à la traine, manque de lieux de
loisirs pour jeunes, mauvais état de la route, c’est en somme le gros
des revendications d’une population marginalisée, mais surtout gavée de
promesses depuis des années.
Des promesses restées sans lendemain. Comme c’est le cas aussi pour d’autres cités délaissées qui avaient aussi reçu les visites des walis, à l’instar d’El Guemmas. Selon un communiqué des services de la wilaya, Abdessamie Saidoun a eu sa propre idée à Benchergui sur les retards accusés dans la réalisation d’une annexe administrative communale et d’un bureau de poste, lancés en 2012 et dont les travaux sont à l’arrêt depuis 2014. Ces deux projets devraient être réceptionnés le 1er novembre prochain, et pas avant. De quoi avoir à inscrire sur la liste des inaugurations pour la commémoration de l’anniversaire de la Révolution, comme le veut la sacrée tradition depuis l’indépendance. Pour «une première historique» dans les annales de la ville, un wali décide de lancer une consultation auprès des habitants pour transformer un marché de proximité en salle de sports.
Une bonne initiative que la population de Constantine espère généraliser aux autres cités. Comme ça, on n’aura pas à gaspiller les milliards du contribuable à réaliser des marchés de proximité qui n’ont servi à rien du tout, comme ce fut le cas déjà à Djebel Ouahch et Sarkina où il y avait d’autres priorités. L’on saura aussi que la cité Benchergui, peuplée par 35000 âmes, aura droit à un nouveau centre de santé, pour renforcer l’actuelle salle de soins devenue trop exigüe, en plus d’une sureté urbaine très attendue par les habitants, et qui devra être opérationnelle prochainement. Ceci se fera en fonction de la disponibilité des assiettes foncières, qu’une commission s’attèlera à déterminer. Parmi les promesses du wali, on notera aussi la réalisation de terrains de jeu en tartan et un stade de proximité.
De belles promesses qui dépendront en fin de compte des moyens financiers disponibles, surtout en ces temps de crise.
Des promesses restées sans lendemain. Comme c’est le cas aussi pour d’autres cités délaissées qui avaient aussi reçu les visites des walis, à l’instar d’El Guemmas. Selon un communiqué des services de la wilaya, Abdessamie Saidoun a eu sa propre idée à Benchergui sur les retards accusés dans la réalisation d’une annexe administrative communale et d’un bureau de poste, lancés en 2012 et dont les travaux sont à l’arrêt depuis 2014. Ces deux projets devraient être réceptionnés le 1er novembre prochain, et pas avant. De quoi avoir à inscrire sur la liste des inaugurations pour la commémoration de l’anniversaire de la Révolution, comme le veut la sacrée tradition depuis l’indépendance. Pour «une première historique» dans les annales de la ville, un wali décide de lancer une consultation auprès des habitants pour transformer un marché de proximité en salle de sports.
Une bonne initiative que la population de Constantine espère généraliser aux autres cités. Comme ça, on n’aura pas à gaspiller les milliards du contribuable à réaliser des marchés de proximité qui n’ont servi à rien du tout, comme ce fut le cas déjà à Djebel Ouahch et Sarkina où il y avait d’autres priorités. L’on saura aussi que la cité Benchergui, peuplée par 35000 âmes, aura droit à un nouveau centre de santé, pour renforcer l’actuelle salle de soins devenue trop exigüe, en plus d’une sureté urbaine très attendue par les habitants, et qui devra être opérationnelle prochainement. Ceci se fera en fonction de la disponibilité des assiettes foncières, qu’une commission s’attèlera à déterminer. Parmi les promesses du wali, on notera aussi la réalisation de terrains de jeu en tartan et un stade de proximité.
De belles promesses qui dépendront en fin de compte des moyens financiers disponibles, surtout en ces temps de crise.
Arslan Selmane
Fuites d’eau au souterrain de la place des Martyrs
Inquiétudes chez les commerçants
le 26.08.17 | 12h00
Réagissez
La situation nécessite une intervention urgente
Les commerçants du souterrain de la place des Martyrs ne cessent d’exprimer leur inquiétude face à la situation qui prévaut dans ce lieu depuis plusieurs semaines.
« Nous avons signalé plusieurs fuites d’eau au souterrain dont
certaines ont pris de l’ampleur depuis plusieurs jours ; nous craignons
que les choses évoluent vers le pire surtout qu’un mur présente un
sérieux gondolement suite aux infiltrations d’eau provenant de la
fontaine aménagée il y a une année en face du Palais de la culture Al
Khalifa », s’expriment les concernés que nous avons rencontrés sur
place. Cet état de fait ne passe pas inaperçu pour ceux qui fréquentent
les lieux. « Il y a trois jours seulement de grandes quantités d’eau se
déversaient à travers un trou dans le mur, devant le local d’un
photographe, dans la partie centrale du souterrain ; il s’agit du
trop-plein d’eau provenant de la fontaine située juste en haut »,
avancent nos interlocuteurs. Ce problème est la conséquence d’un travail
bâclé lancé dans le cadre de la manifestation de Constantine capitale
de la culture arabe 2015, accompli dans la précipitation totale pour
réaliser une fontaine surmontée d’une œuvre en métal recyclé réalisée et
installée par une entreprise chinoise, et qui a fini par enlaidir le
centre-ville. Lors de notre passage sur site, nous avons bien remarqué
également des fissures laissant passer de l’eau sur le plafond, alors
que des seaux ont été placés dans certains endroits pour recueillir
l’eau qui coule à l’intérieur du souterrain, et dont les commerçants ne
cessent de nettoyer.
Un peu plus au fond, sur un mur se trouvant près des escaliers de la sortie qui donne sur le square Bachir Bennacer, d’importantes fuites d’eau sont visibles, ainsi que des fissures bien apparentes. «C’est une fuite d’eau apparue sur le caniveau qui parcourt tout le trottoir allant jusqu’à la Grande poste ; nous l’avons signalée aux services de la Seaco, dont une équipe est venue pour faire le constat puis elle est partie pour ne plus revenir», dira un commerçant rencontré sur place. «Il s’agit de l’eau qui s’accumule au niveau d’un regard situé près des escaliers, puis s’infiltre dans le mur ; nous avons bien expliqué aux services de la Seaco qu’il faut juste ouvrir le regard pour tirer l’eau puis chercher l’origine de la fuite ; nous leur avons même proposé de les aider dans cette intervention vu que nous connaissons parfaitement les lieux, mais rien n’a été fait à ce jour», poursuit-il. Jusqu’à présent aucun parmi les responsables de la ville, notamment ceux de la mairie, ne semble donner de l’importance à cette situation, qui risque de provoquer des dégâts au centre-ville si des mesures urgentes ne sont pas prises.
Un peu plus au fond, sur un mur se trouvant près des escaliers de la sortie qui donne sur le square Bachir Bennacer, d’importantes fuites d’eau sont visibles, ainsi que des fissures bien apparentes. «C’est une fuite d’eau apparue sur le caniveau qui parcourt tout le trottoir allant jusqu’à la Grande poste ; nous l’avons signalée aux services de la Seaco, dont une équipe est venue pour faire le constat puis elle est partie pour ne plus revenir», dira un commerçant rencontré sur place. «Il s’agit de l’eau qui s’accumule au niveau d’un regard situé près des escaliers, puis s’infiltre dans le mur ; nous avons bien expliqué aux services de la Seaco qu’il faut juste ouvrir le regard pour tirer l’eau puis chercher l’origine de la fuite ; nous leur avons même proposé de les aider dans cette intervention vu que nous connaissons parfaitement les lieux, mais rien n’a été fait à ce jour», poursuit-il. Jusqu’à présent aucun parmi les responsables de la ville, notamment ceux de la mairie, ne semble donner de l’importance à cette situation, qui risque de provoquer des dégâts au centre-ville si des mesures urgentes ne sont pas prises.
Arslan Selmane
Restauration des édifices religieux
Un scandale à grande échelle
le 26.08.17 | 12h00
Réagissez
Pour des mosquées comme celle d’Arbaïne Chérif,...
Des chantiers lancés et abandonnés depuis deux ans, des dégradations importantes apparues sur des infrastructures patrimoniales et un grand danger menaçant les passagers, tel est l’état déplorable des mosquées de la ville de Constantine.
Ces dernières, dont la majorité représente un patrimoine historique,
ont fait l’objet de la grande opération de restauration inscrite dans le
cadre Constantine capitale de la culture arabe 2015 (CCCA). Des projets
qui devraient être achevés et livrés il y a plus d’une année. Deux ans
après, les chantiers sont désertés et les autorités trouvent des
difficultés à relancer les travaux et achever les réhabilitations
entamées. Car, la situation est plus délicate, vu l’état de dégradation
avancé qu’ont subi ces lieux de culte. On n’a pas besoin d’être expert
pour évaluer les dégâts survenus sur les lieux. Des entreprises ont
décapé les murs, enlevé les toitures et démoli des parties de ces
mosquées pour les reconstruire après. Malheureusement, aujourd’hui on
fait face à un désastre, quand ces entreprises mêmes ont quitté les
lieux et n’ont pas achevé ce qu’elles ont entamé.
Qu’y a-t-il exactement ? Pourquoi ces chantiers sont à l’arrêt ? Notons à titre d’exemple la mosquée Arbaïne Chérif, qui connaît une dégradation sans précédent, après l’enlèvement de la toiture depuis des mois. Ceci dit, la mosquée de l’intérieur n’est plus protégée contre les pluies. Le même constat a été signalé pour les autres chantiers, à l’instar de la mosquée Sidi Lakhdar. Pour ce qui est de Djamaâ El Kebir et la mosquée de Hacène Bey, elles ont été rouvertes aux fidèles sans qu’elles ne soient achevées. Le taux d’avancement des travaux des deux mosquées est respectivement de 85% et 90%. Selon une source bien au fait du dossier, tous les problèmes qui se posaient auparavant n’ont pas été réglés, comme l’a déclaré le ministre des Affaires religieuses et celui de la Culture lors de leurs visites à Constantine. «L’obstacle primordial, qui entrave la relance des travaux est d’ordre administratif. Les chantiers ont été lancés dans la précipitation sans respecter les procédures réglementaires», a déclaré notre source.
Et d’expliquer : «Des entreprises ont entamé les travaux de manière non réglementaire. En d’autres termes, sans qu’il y ait une étude. D’autres réhabilitations ont été lancées sans l’achèvement de l’étude. En plus, certains bureaux d’études et entreprises désignées n’ont pas été payés à ce jour. Ces édifices font maintenant l’objet de la mauvaise gestion, qui a contribué à la destruction d’un patrimoine au lieu de sa restauration». Sur quelle base ou selon quelles instructions, ces entreprises ont mené un chantier sans étude ?
Pour sa part, le nouveau directeur de la culture chargé du suivi de ces projets, Aribi Zitouni, estime qu’il n’y a aucun problème de financement. «Toutes les entreprises et les bureaux d’études sur les chantiers ont été payés. Nous avons réglé toutes les situations financières de 2016, il n’y a aucun problème d’argent», a-t-il dit. Et de poursuivre : «Actuellement nous sommes sur la régularisation administrative des dossiers des entreprises chargées des travaux. Le wali nous a instruit d’organiser des séances de travail et des réunions avec les bureaux d’étude, afin de trouver un terrain d’entente et démarrer les travaux avant l’arrivée de l’hiver. Tout cela bien sûr tout en respectant les budgets de réhabilitation proposés par la wilaya, sans exagération par les entreprises.»
Qu’y a-t-il exactement ? Pourquoi ces chantiers sont à l’arrêt ? Notons à titre d’exemple la mosquée Arbaïne Chérif, qui connaît une dégradation sans précédent, après l’enlèvement de la toiture depuis des mois. Ceci dit, la mosquée de l’intérieur n’est plus protégée contre les pluies. Le même constat a été signalé pour les autres chantiers, à l’instar de la mosquée Sidi Lakhdar. Pour ce qui est de Djamaâ El Kebir et la mosquée de Hacène Bey, elles ont été rouvertes aux fidèles sans qu’elles ne soient achevées. Le taux d’avancement des travaux des deux mosquées est respectivement de 85% et 90%. Selon une source bien au fait du dossier, tous les problèmes qui se posaient auparavant n’ont pas été réglés, comme l’a déclaré le ministre des Affaires religieuses et celui de la Culture lors de leurs visites à Constantine. «L’obstacle primordial, qui entrave la relance des travaux est d’ordre administratif. Les chantiers ont été lancés dans la précipitation sans respecter les procédures réglementaires», a déclaré notre source.
Et d’expliquer : «Des entreprises ont entamé les travaux de manière non réglementaire. En d’autres termes, sans qu’il y ait une étude. D’autres réhabilitations ont été lancées sans l’achèvement de l’étude. En plus, certains bureaux d’études et entreprises désignées n’ont pas été payés à ce jour. Ces édifices font maintenant l’objet de la mauvaise gestion, qui a contribué à la destruction d’un patrimoine au lieu de sa restauration». Sur quelle base ou selon quelles instructions, ces entreprises ont mené un chantier sans étude ?
Pour sa part, le nouveau directeur de la culture chargé du suivi de ces projets, Aribi Zitouni, estime qu’il n’y a aucun problème de financement. «Toutes les entreprises et les bureaux d’études sur les chantiers ont été payés. Nous avons réglé toutes les situations financières de 2016, il n’y a aucun problème d’argent», a-t-il dit. Et de poursuivre : «Actuellement nous sommes sur la régularisation administrative des dossiers des entreprises chargées des travaux. Le wali nous a instruit d’organiser des séances de travail et des réunions avec les bureaux d’étude, afin de trouver un terrain d’entente et démarrer les travaux avant l’arrivée de l’hiver. Tout cela bien sûr tout en respectant les budgets de réhabilitation proposés par la wilaya, sans exagération par les entreprises.»
Yousra Salem
Vol au complexe Hamlaoui de Constantine
Les deux auteurs arrêtés
le 28.08.17 | 12h00
Réagissez
L’administration du complexe sportif Hamlaoui de la ville de Constantine vient d’être le théâtre d’une opération de vol, commise le 24 août dernier, où un important lot d’équipements informatiques avec tous leurs accessoires, ainsi que deux grands téléviseurs ont été dérobés.
Selon un communiqué de la sûreté de wilaya, c’est suite à une plainte
de l’administration du complexe que des investigations ont été menées
par les services de la police judiciaire en collaboration avec ceux de
la 14e sûreté urbaine. Une opération qui a abouti à l’arrestation d’un
premier suspect en possession d’une partie des équipements volés qu’il
transportait à bord d’un camion. L’interrogatoire de ce dernier
permettra d’arrêter un deuxième mis en cause et de récupérer le reste du
«butin» trouvé à son domicile. Selon le même communiqué, les deux
malfaiteurs, âgés de 19 et 31 ans, habitent les environs immédiats du
stade Hamlaoui et connaissent parfaitement les lieux. Ils ont attendu la
tombée de la nuit pour commettre leur forfait. Les deux auteurs du vol
ont été présentés, hier, devant le procureur de la République près le
tribunal de Constantine pour «association de malfaiteurs, vol par
effraction avec utilisation d’un véhicule».
Arslan Selmane
Fortes pluies à Constantine
La même histoire des inondations
le 28.08.17 | 12h00
Réagissez
C’est devenu presque une coutume, ou plutôt la même histoire des inondations qui surviennent à Constantine chaque année, avec les orages du mois d’août, et dont on n’a jamais retenu les leçons.
Le constat des avaloirs bouchés, alors qu’ils devaient subir un curage
durant l’été, et des réseaux d’évacuation des eaux pluviales aux
défaillances avérées, a refait son apparition, en fin d’après-midi de
samedi dernier, suite aux fortes pluies qui se sont abattues en moins
d’une heure sur la ville et ses environs. Les services de la Protection
civile ont été sollicités pour intervenir dans divers lieux, qui sont
pratiquement classés comme des points noirs signalés régulièrement, mais
qui n’ont jamais fait l’objet de la moindre mesure. C’est le cas du
tunnel situé sur la RN5, à la sortie de la cité des Mimosas, menant vers
la cité Boussouf, qui a été envahi par les eaux, et devenu par
conséquent impraticable. L’eau a atteint une hauteur de 2m, selon un
bilan des interventions de la Protection civile, dont les équipes ont
mobilisé des moyens humains et matériels importants pour dégager la
route.
Ce tunnel connaît la même situation, pratiquement chaque une année. Cela est devenu même prévisible, mais ne semble guère provoquer la moindre réaction de la part des services concernés de la commune et ceux des travaux publics, puisqu’il s’agit bien d’une route nationale à forte densité de circulation. C’est aussi le même cas pour la route située en contrebas de la cité Bentellis, et qui fait figure d’accès vers la gare routière est à partir du boulevard de la Soummam. Après la moindre averse, cette route devient une véritable mare, où il est impossible de circuler. Pour les automobilistes, ces routes sont devenues un calvaire, comme c’est le cas de l’axe passant à proximité du stade Hamlaoui, mais aussi celui situé en contrebas du Chalet des pins. La série noire a été vécue à la zone industrielle Palma, qui connaît une dégradation déplorable de son réseau routier.
Même la ligne du tramway a été affectée, causant l’arrêt momentané du trafic. Dans les quartiers périphériques, comme ceux de la banlieue nord, les inondations sont devenues la hantise des habitants, comme à Ziadia, Djebel Ouahch, Sarkina, Emir Abdelkader, Sakiet Sidi Youcef et Oued El Had, où circuler en voiture ou même à pied est une aventure risquée. Au centre-ville, ce n’est guère la joie. Le spectacle des immenses flaques d’eau à l’entrée du pont Sidi Rached est devenu coutumier. Samedi, alors que l’on n’a pas déploré, heureusement, de dégâts importants, les images des inondations du 25 août 2015 à la nouvelle ville Ali Mendjeli sont revenues à l’esprit. Une catastrophe qui avait causé 4 morts et des dégâts matériels très importants, mais qu’on a vite oubliée. On avait beau parler d’opération d’entretien des réseaux et de prévention contre ces situations, mais ce ne seront que des discours.
Ce tunnel connaît la même situation, pratiquement chaque une année. Cela est devenu même prévisible, mais ne semble guère provoquer la moindre réaction de la part des services concernés de la commune et ceux des travaux publics, puisqu’il s’agit bien d’une route nationale à forte densité de circulation. C’est aussi le même cas pour la route située en contrebas de la cité Bentellis, et qui fait figure d’accès vers la gare routière est à partir du boulevard de la Soummam. Après la moindre averse, cette route devient une véritable mare, où il est impossible de circuler. Pour les automobilistes, ces routes sont devenues un calvaire, comme c’est le cas de l’axe passant à proximité du stade Hamlaoui, mais aussi celui situé en contrebas du Chalet des pins. La série noire a été vécue à la zone industrielle Palma, qui connaît une dégradation déplorable de son réseau routier.
Même la ligne du tramway a été affectée, causant l’arrêt momentané du trafic. Dans les quartiers périphériques, comme ceux de la banlieue nord, les inondations sont devenues la hantise des habitants, comme à Ziadia, Djebel Ouahch, Sarkina, Emir Abdelkader, Sakiet Sidi Youcef et Oued El Had, où circuler en voiture ou même à pied est une aventure risquée. Au centre-ville, ce n’est guère la joie. Le spectacle des immenses flaques d’eau à l’entrée du pont Sidi Rached est devenu coutumier. Samedi, alors que l’on n’a pas déploré, heureusement, de dégâts importants, les images des inondations du 25 août 2015 à la nouvelle ville Ali Mendjeli sont revenues à l’esprit. Une catastrophe qui avait causé 4 morts et des dégâts matériels très importants, mais qu’on a vite oubliée. On avait beau parler d’opération d’entretien des réseaux et de prévention contre ces situations, mais ce ne seront que des discours.
Arslan Selmane
Incivilités sur le pont Salah Bey
le 29.08.17 | 12h00
Réagissez
C’est devenu désormais une seconde nature chez certains citoyens qui se
permettent tout aux dépens des autres. C’est du moins le constat fait
par les usagers du pont Salah Bey, qui se trouvent confrontés à des
incivilités qui commencent à devenir des habitudes à la peau dure, en
l’absence de la moindre réaction des services concernés. Depuis le début
de l’été, des fêtards choisissent le pont Salah Bey pour célébrer les
mariages marqués par de longs cortèges où les manières ostentatoires
sont étalées au grand jour. Le plus étrange est que des conducteurs
zélés n’hésitent pas à s’arrêter pendant de longs moments au beau milieu
du viaduc, occupant les deux voies, et même celle de l’arrêt d’urgence,
se permettant des gestes indélicats, ceci sans parler de l’usage des
fusils de chasse malgré leur interdiction. Il est inutile de décrire les
désagréments causés aux automobilistes, obligés de prendre leur mal en
patience, pour ne pas subir d’autres tracasseries. Mais dans tout cela,
les citoyens ne cessent de s’interroger sur la présence des services de
l’ordre, censés «mettre de l’ordre», dans cette anarchie urbaine.
Arslan Selmane
Projet des 1000 logements type LPA de l’Ex-Batigec
Le wali promet d’intervenir dans une semaine
le 29.08.17 | 12h00
Réagissez
Des dizaines de souscripteurs au programme des 1 000 logements type LPA, à l’UV 15 dans la ville de Ali Mendjeli, confié au promoteur Benhamadi (Ex-Batigec) ont protesté, hier matin, devant le cabinet du wali, pour faire part de leur problème au nouveau chef de l’exécutif.
En exprimant leur ras-le-bol, ils demandent son intervention dans les
plus brefs délais afin de booster les travaux du projet, qui traîne
depuis des années. L’objet primordial de cette manifestation, selon les
70 inscrits présents sur place, est de demander, par le biais du wali,
au promoteur de respecter ses engagements envers les souscripteurs et de
renforcer le chantier durant les prochains jours. Plus précis, les
protestataires ont affirmé que les entreprises sous-traitantes avec le
promoteur Benhamadi ont abandonné le chantier faute de paiement, car ce
promoteur leur doit des créances estimées à 11 milliards de centimes.
«Le PDG de la société Benhamadi nous a promis, il y a trois semaines, de
payer les créances des entreprises sous-traitantes estimées à 11
milliards de centimes à travers Travocovia (filiale de Benhamadi), afin
de reprendre le chantier qui est à l’arrêt depuis des mois», a déclaré
Adlène Belatrache représentant des souscripteurs. Et d’ajouter :
«Malheureusement Travocovia n’a payé que 30% de ces créances, ce qui a
poussé les entreprises de réalisation à abandonner de nouveau les
travaux, dont le taux d’avancement ne dépasse pas les 25%.» Pour ce qui
est des équipes mobilisées au niveau du chantier, le représentant des
souscripteurs a estimé que leur nombre est insuffisant pour achever le
projet dans les délais. «Pour la réalisation de 1 000 unités, le
promoteur n’a engagé que 50 employés.
Ce qui est inadmissible, illogique et insuffisant. Nous demandons à Benhamadi de redoubler le nombre des travailleurs sur les lieux afin de livrer le projet dans les délais déterminés dernièrement», a martelé M. Belatrache. Pour conclure, les représentants des protestataires ont été reçus par le chef du cabinet du wali. Ce dernier leur a expliqué que le wali va étudier leur dossier tout en promettant d’intervenir dans une semaine pour régler ce problème.
Ce qui est inadmissible, illogique et insuffisant. Nous demandons à Benhamadi de redoubler le nombre des travailleurs sur les lieux afin de livrer le projet dans les délais déterminés dernièrement», a martelé M. Belatrache. Pour conclure, les représentants des protestataires ont été reçus par le chef du cabinet du wali. Ce dernier leur a expliqué que le wali va étudier leur dossier tout en promettant d’intervenir dans une semaine pour régler ce problème.
ليست هناك تعليقات:
إرسال تعليق