الجمعة، سبتمبر 29

الاخبار العاجلة لاعلان الحكومة الجزائرية شعار الله غالب كشعار رسمي لحكو مة الافلاس الوطني بزعامة الشيخ احمد اويحي ويدكر ان مشروع حكومة الله غالب يتضمن بند سري بعنوان ربي يستر حول مستقبل الدولة الجزائرية ويدكر ان الحكومة الجزائرية تفكر في الاعلان الرسمي عن وفاة الدينار الجزائري بعد وفاة الشعب الجزائري وانتحار الاقتصاد الجزائري وشر البلية مايبكي

اخر خبر
الاخبار  العاجلة لاعلان  الحكومة  الجزائرية    شعار  الله غالب   كشعار رسمي لحكو مة  الافلاس الوطني بزعامة   الشيخ  احمد اويحي  ويدكر ان  مشروع حكومة  الله غالب  يتضمن    بند سري بعنوان   ربي يستر  حول مستقبل  الدولة  الجزائرية ويدكر ان  الحكومة الجزائرية تفكر في الاعلان الرسمي  عن وفاة الدينار  الجزائري  بعد وفاة  الشعب  الجزائري وانتحار  الاقتصاد  الجزائري   وشر البلية مايبكي
اخر  خبر
الاخبار   العاجلة لاكتشاف خبراء  الاقتصاد  الجزائري ان  مشروع المصالحة الوطنية   للرئيس بوتفليقة   نجح بفضل اموال  الريع  البترولي وليس  بالاستفتاء الشعبي ويدكر ان  الدولة الجزائرية وزعت  اموال الريع البترولي على زعماء قبائل  جبهة الانقاد   مقابل  الصمت السياسي على  الفساد  الاقتصادي  الجزائري  والاسباب  مجهولة

Logements promotionnels publics (LPP)

Des projets qui traînent

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 08.04.17 | 12h00 Réagissez


La réalisation du programme de logements promotionnels publics (LPP), dans la wilaya de Constantine, semble prendre la même voie que celle des programmes participatifs, qui ont traîné en long et en large durant des années. Lors de sa visite effectuée mercredi dernier au projet de 216/ 380 logements promotionnels publics à l’extension ouest de la ville de Ali Mendjeli, le wali de Constantine s’est arrêté sur plusieurs carences observées sur le chantier. Sur place, il a constaté que les travaux primaires et secondaires de VRD n’ont pas été encore lancés, au moment où les logements sont entièrement achevés. Le retard remarquable des autres projets avoisinants et le manque de planification des travaux ont fait en sorte que ce chantier soit complètement isolé. En dehors de la cité, c’est le désert. Les lieux manquent d’équipements publics, de routes et d’autres commodités. Cette cité n’est qu’un échantillon parmi un grand programme de LPP englobant plus de 1000 unités attribuées à la wilaya de Constantine. D’ailleurs, et selon une source rencontrée sur place, face à cette situation, le nombre de souscripteurs n’a pas pu atteindre plus de 700 personnes, en dépit de l’importance du programme et de la qualité des logements.  
Yousra Salem

Réhabilitation des anciennes mosquées de la ville

La grande désillusion

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 08.04.17 | 12h00 Réagissez
 
	Les projets ont pris les allures d’un véritable scandale sur tous les plans
Les projets ont pris les allures d’un véritable scandale sur...

Il est devenu très difficile de se fier aux déclarations des autorités locales et aux engagements des entreprises chargées de certains projets.

Tel fut le cas pour les projets de réhabilitation des lieux de culte, entrant dans le cadre de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe (CCCA)», avec un budget estimé à 1,341 milliard de dinars, alloué aux  anciennes mosquées, et 241 millions de dinars, aux zaouïas. Il est fort probable que la mosquée Hassan Bey, de la place Si El Haoues, et la grande mosquée, Djamaâ El Kebir, de la rue Larbi Ben M’hidi, ne soient pas rouvertes pour le prochain mois de Ramadhan, comme cela a été annoncé il y a six mois. D’ailleurs, ce n’était guère une surprise, et c’est ce qui a été constaté, jeudi dernier, lors de la visite inopinée du wali, Kamel Abbes, de ces deux projets.
En arrivant sur les lieux, ce dernier a exprimé son insatisfaction au sujet de l’avancement des travaux de la mosquée Hassan Bey, où il a instruit les responsables de l’entreprise de renforcer le chantier afin qu’elle soit rouverte pour le mois de jeûne. «Le secrétaire général viendra samedi (aujourd’hui ndlr) vous rendre visite, s’il constate que le chantier n’a pas été renforcé en personnel, nous procédons à la résiliation du contrat», a-t-il déclaré aux représentants de l’entreprise, présents sur place.
Ceci dit, il n’est pas confirmé que le chantier sera achevé dans moins de deux mois. Pour ce qui est de Djamaâ El Kebir, l’entreprise présente n’a pas pu s’engager pour livrer le projet en un mois et demi, vu que les travaux étaient à l’arrêt, faute de suivi du bureau d’études. Sur place, le premier responsable de la wilaya a décidé de résilier le contrat avec le bureau d’études et de désigner un autre dimanche prochain (demain ndlr) par la formule du gré à gré. En essayant de sauver la mise, le wali a déclaré aussi qu’une deuxième entreprise sera désignée par la même formule, dans le but de renforcer le chantier et d’accélérer les travaux. En réponse aux questions des journalistes, le wali a dit : «Je ne peux rien avancer avant la désignation d’une deuxième entreprise. A ce moment-là, je pourrai dire si elle sera ouverte pour ce Ramadhan ou non.»

Une cacophonie généralisée
Pour le reste des lieux de culte, Kamel Abbes a souligné qu’un nouveau tableau des prix a été établi et a été approuvé le gouvernement. Car, selon lui, les prix proposés par les bureaux d’études étaient exorbitants et ils doivent se résigner aux décisions de l’Etat. C’est tellement sidérant que les instructions des responsables locaux et celles du ministre ne soient pas respectées par les entrepreneurs qui imposent leur loi.
Qu’y a-t-il exactement ?  Il est nécessaire de rappeler qu’après un arrêt de 11 mois des travaux de réhabilitation des 12 mosquées et des 7 zaouïas de la ville de Constantine, les chantiers des trois grandes mosquées de l’antique Cirta ont été repris suite à la visite de travail effectué par Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, à Constantine, en décembre 2016. Le ministre avait affirmé que tous les problèmes administratifs entravant l’avancement des projets ont été réglés, particulièrement ceux concernant la mosquée Djamaâ El Kebir et la mosquée Hassan Bey. Pour sa part, Abdelwahab Zekagh, directeur général de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés (Ogebc), avait affirmé aussi à El Watan que trois mosquées, en l’occurrence celle de Sidi Abdelmoumène, dans le quartier de Souika, et les deux autres sus-mentionnées, seront achevées et livrées avant le mois du Ramadhan de cette année.
Notre interlocuteur, tout confiant, avait expliqué que le taux d’avancement des travaux se situe entre 70 et 80%. Pour mettre fin à toutes sortes de chamboulements, les services de la wilaya de Constantine ont installé une cellule de spécialistes au niveau de la direction de la culture, le 10 novembre dernier, pour suivre l’avancement de la réhabilitation des lieux de culte de la ville. Cette commission se compose d’architectes et d’experts de l’OPGI, des équipements publics, de la direction de la culture et de l’Ogebc. Mais il semble que les efforts déployés demeurent infructueux.
Yousra Salem

Brèves...

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 09.04.17 | 12h00 Réagissez


Un nouveau centre de tri sélectif des déchets

Un nouveau centre de tri sélectif des déchets a été ouvert, hier, à l’UV 9 dans la ville de Ali Mendjeli, par l’établissement public de gestion urbaine de la ville Ali Mendjeli de la commune d’El Khroub (EGUVAM), apprend-on de Mehdi Hini, directeur de l’établissement mentionné. Ce projet, premier du genre dans la wilaya de Constantine, entre dans le cadre de l’adaptation d’un nouveau mode de gestion des déchets à Ali Mendjeli. Les fonctions de ce centre consistent à séparer et récupérer les déchets selon leur nature, notamment le plastique et le carton, afin de leur donner une «seconde vie» et les vendre plus tard, après compactage, à des fournisseurs de la matière. «La capacité du centre est énorme. Nous pouvons traiter 2 tonnes de carton et 200 kg de plastique par jour», a déclaré Mehdi Hini. Et d’expliquer : «Dans une première étape demain (aujourd’hui ndlr), nous entamons l’installation de 200 nouveaux bacs destinés pour le rejet du plastique et du carton, au niveau de 15 quartiers et à proximité des différents commerces dans la ville. Cette opération, d’ici la fin du mois, sera généralisée à l’ensemble de la ville de Ali Mendjeli avec l’installation de 800 bacs.»                         Y. S.

UGTA : L’UL-Ouest se renouvelle

Abdelhafid Daoud, syndicaliste à l’université des frères Mentouri, a été élu jeudi à la tête de l’Union Locale (UL) Ouest, structure intermédiaire de l’union de wilaya de l’UGTA. Les 105 délégués syndicaux, représentant les 45 sections de l’UL, ont voté à l’unanimité pour la liste composée des membres de la commission de préparation du congrès, nous a déclaré Riad Benachour, un membre élu. Ce congrès, tenu jeudi à la maison de jeunes Ahmed Saâdi de Filali, devrait ainsi mettre fin à la situation de blocage dans laquelle est enlisée l’UL depuis des années.                                         R. C.

Constantine : Encore un éboulement sur la route de la Corniche

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 10.04.17 | 12h00 Réagissez
Constantine : Encore un éboulement sur la route de la Corniche


La route de la Corniche, entre Constantine et Hamma Bouziane, de plus en plus fréquentée — depuis que les poids lourds sont interdits d’emprunter la descente d’El Ménia —, est devenue particulièrement périlleuse en raison des grosses pierres, un phénomène récurrent ces dernières années, qui déboulent des énormes falaises qui la surplombent. Celles-ci percutent violemment la route, emportant par endroits une partie du parapet avant de finir dans le précipice, comme cela s’est produit jeudi passé sans faire, heureusement de victimes ni de dégâts matériels, nous ont assuré les services de la protection civile à Constantine.
Devant ce danger permanent qui menace les piétons et les automobilistes, la direction des travaux publics, a passé, nous l’a affirmé un de ses techniciens, plusieurs dispositifs en revue : mur de soutènement, filet, ou carrément libération, après repérage, des blocs qui risquent de se détacher de leur base branlante au moyen de faibles charges explosives.
«Si cette dernière option est retenue, il y aura tout un protocole à respecter pour écarter tout danger pour les véhicules et les piétons», précise-t-on. Interrogé sur les causes de ces éboulements, notre interlocuteur explique qu’«ils sont dus à un phénomène de gélifraction. Les eaux de pluie infiltrées dans le substrat rocheux gèlent par basses températures et font éclater la roche, laquelle finit par se détacher au bout de quelques années et rouler vers le ravin. Dans leur course, il arrive que ces pierres de tous calibres s’écrasent sur la route de la corniche». Sur un parcours long de 3 km, les usagers appréhendent un éboulement à chaque passage.
Les chutes de pierres de gros calibre et de rochers sont d’ailleurs fréquentes. L’éboulement qui s’est produit jeudi passé et qui provoqué la fermeture pendant près de deux heures de la route de la Corniche a d’abord été précédé par une petite pluie de pierres, assurent des témoins oculaires. C’est un miracle si l’on ne déplore pas de dommages matériels ou corporels.

F. Raoui

Affaire des policiers révoqués

Ils demandent l’intervention du président de la République

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 11.04.17 | 12h00 Réagissez

Les policiers révoqués de la wilaya de Constantine reviennent à la charge, en adressant une nouvelle lettre au président de la République pour demander leur réintégration.

Refusant de baisser les bras, une dizaine de policiers, radiés depuis plus de 5 ans, ont tenu un mouvement de protestation, dimanche, devant le siège de l’inspection régionale de la sûreté nationale à la zone industrielle Palma. Ce mouvement a été mené par les personnes en question, après avoir été empêchées par d’autres policiers d’entrer à l’établissement et remettre la lettre à l’inspecteur régional. Pour rappel, des milliers de policiers ont été révoqués entre 1990 et 2000 et ont été traduits en justice pour différentes affaires.
Plusieurs ont obtenu gain de cause devant la justice, mais depuis, ils n’ont jamais été réintégrés dans leurs postes respectifs. «C’est le ras-le-bol. Nous demandons au président de la République d’intervenir afin de solutionner notre problème qui dure depuis des années», ont-t-ils déclaré. Ils ont estimé qu’ils étaient lésés et humiliés par les hauts responsables de ce corps sécuritaire. Toutes les démarches entamées par les révoqués «abusivement», selon leurs dires, n’ont pas eu d’écho auprès de la DGSN.
«Nous demandons pour la énième fois l’ouverture d’une enquête administrative approfondie sur chaque personne radiée. Car, il y a quelque chose qui ne roule pas correctement dans notre affaire, vu le comportement réticent des hautes instances vis-à-vis de notre situation», a déclaré l’un d’eux. Les protestataires ont affirmé qu’une commission chargée du traitement des dossiers des policiers concernés a été mise en place par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), «mais à ce jour les résultats n’ont pas été divulgués. Pour quelles raisons ?
Qui pourra prendre une décision ferme dans cette affaire si délicate ?» A la fin, ces policiers ont été reçus par le chargé de communication au niveau de l’inspection régionale de la sûreté de wilaya, qui leur a promis de transmettre leurs réclamations et leur correspondance, dont El Watan détient une copie, aux services de la DGSN.                                                     
Yousra Salem


Chantier de la mosquée Hamani à Ali Mendjeli (Constantine)

Les riverains dénoncent des «travaux bâclés»

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 11.04.17 | 12h00 Réagissez
 
	La situation est devenue un vrai cauchemar pour les habitants
La situation est devenue un vrai cauchemar pour les habitants

Un passage aménagé sommairement par l’entreprise chargée des travaux devient un bourbier après la chute de pluie.

Le chantier de la mosquée Ahmed Hamani ne cesse de faire des mécontents parmi les habitants de l’îlot 1 de l’UV8, à Ali Mendjeli, où les travaux ont causé d’énormes désagréments. Lancé il y a quatre ans, le projet, confié à une entreprise privée, visait la reconstruction de cette mosquée, qui avait été démolie suite à des défaillances relevées par les experts des services du contrôle technique de la construction, qui avaient révélé que la construction constituait une réelle menace pour les personnes fréquentant les lieux, mais aussi pour les habitants.
Ces derniers ont dénoncé à maintes reprises la manière avec laquelle l’entreprise a mené les travaux sans se soucier du cadre de vie des riverains. «Nous continuons de souffrir des conditions lamentables générées par ce chantier, malgré nos réclamations auprès de l’entrepreneur, et on se retrouve finalement piégés par la boue et la poussière, sans parler de la mauvaise réalisation des travaux sur le seul passage réservé aux habitants pour accéder aux immeubles», révèle Tarek, habitant un immeuble à proximité de la mosquée.
«Après avoir démoli l’ancien trottoir pour réaliser la clôture de la mosquée, l’entrepreneur nous a laissé un simple passage qu’il a aménagé d’une manière sommaire, sans même finir correctement les travaux. Ce travail bâclé a donné lieu à un accès qui cumule toutes les eaux de pluie, ceci sans parler de ce pseudo-escalier qui a complètement dénaturé toute la cité. Face à nos réclamations, l’entrepreneur ne fera que rejeter la balle à la SDE, pour lui imputer cette situation, après la pose des réseaux», poursuit notre interlocuteur.
Les choses ne s’arrêteront pas là, puisque même des avaloirs ont été complètement bouchés par les dépôts de terre charriés par les eaux et provenant du chantier. Une situation qui résulte d’une absence totale de suivi, dans un chantier qui dépend d’une institution publique, la direction des affaires religieuses, et qui finira par devenir un véritable cauchemar pour les résidants de l’îlot 1 de l’UV8.               
Arslan Selmane

Logements des enseignants universitaires à Constantine

Les travaux n’avancent plus

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 13.04.17 | 12h00 Réagissez

Sans se lasser, les enseignants des différentes universités de la wilaya de Constantine sont revenus à la charge, hier, en tenant un sit-in devant le cabinet du wali, sous l’égide de la coordination indépendante des enseignants.

L’objectif de ce mouvement de protestation n’est autre que la réclamation de l’achèvement des travaux des 460 logements de fonction, situés à l’UV5 de la ville d’Ali Mendjeli à proximité de l’université Salah Boubnider (Constantine 3) et dont les travaux ont été lancés en 2008. Brandissant des banderoles où on pouvait lire : «Les enseignants de Constantine, 17 ans sans logements», «Pour celui qui veut prendre nos logements, nous sommes conscients», les manifestants estiment qu’il y a des intérêts et des enjeux qui se cachent derrière ce retard provoqué. «Après la dernière visite du wali effectuée au mois de février dernier, rien n’a changé.
À chaque fois que je me rends sur site, je constate que le chantier est toujours à l’arrêt, car les entreprises n’ont pas été payées», a déclaré Nabil Dib, représentant des protestataires. Qu’en est-il des promesses du wali annonçant l’attribution des logements au mois de septembre prochain? Effectivement, lors de sa visite au chantier, dont le taux d’avancement — selon les entreprises chargées de la réalisation — dépasse les 80%, Kamel Abbes a rassuré les enseignants en affirmant que ces logements seront livrés dans les délais fixés.
«Des mesures ont été prises pour renforcer les chantiers et accélérer les travaux. Je rassure les enseignants que tous les appartements, sans exception, seront attribués avant la rentrée universitaire», avait-il affirmé. En plus du retard, Nabil Dib a soulevé un notre problème qui suscite des suspicions. Il s’agit de la liste finale des bénéficiaires : «La liste préliminaire a été établie, il y a deux ans. Plusieurs recours ont été déposés et apparemment à ce jour on ne les a pas étudiés. La commission chargée du traitement des demandes refuse toujours d’afficher la liste finale. Est-ce qu’on attend à ce qu’il y ait des désistements ?»                                                                   

Yousra Salem

Abattage clandestin à Constantine

Un phénomène difficile à éradiquer

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 17.04.17 | 12h00 Réagissez


Les efforts déployés par la commission de wilaya chargée de la répression des fraudes en matière d’alimentation, notamment les viandes et tout produit présentant des risques d’intoxication sont-ils suffisants ? Au vu de la prolifération des abattoirs clandestins dans la ville de Constantine ces dernières années, on serait tentés de répondre par la négative. La saisie récente de plus de 600 kg de viandes rouges issues de l’abattage clandestin à la cité des Frères Abbes, un quartier populaire plus connu sous le nom de «Oued El Had», renseigne sur l’ampleur du phénomène qui constitue une réelle menace pour la santé publique.
Une source proche du bureau de l’hygiène de la commune de Constantine nous confie à ce propos que les brigades installées par la direction de la concurrence et des prix (DCP) ne lésinent pas avec la réglementation, s’agissant de l’hygiène et de la salubrité des produits exposés à la vente et des locaux d’abattage, tout en reconnaissant que celles-ci n’arrivent pas à éradiquer complètement ces lieux qui peuvent être un quelconque local clandestin situé à la périphérie de la ville, l’arrière-cour d’une maison de la vieille ville ou bien un hangar délabré.
«Des brigades mixtes, composées de représentants des services agricoles, de la santé, de l’hygiène et de la DCP, appuyés par des agents de l’ordre effectuent parfois des sorties inopinées dans certains quartiers réputés pour abriter des abattoirs clandestins, notamment à Souika, Djebel Ouahch, les Frères Abbes ou El Meridj, et la plupart du temps des saisies sont effectuées et des procès-verbaux dressés», soutient notre source. «Force est de constater cependant  que juste après notre passage, d’autres abattoirs clandestins voient le jour dans ces mêmes quartiers, tandis que d’autres ne font que changer de résidence pour aller s’installer ailleurs», poursuit-il.
Il suffit d’ailleurs d’arpenter les ruelles de la vieille ville, ou de se rendre aux marchés de Oued El Had ou Daksi pour constater que la viande rouge non estampillée se négocie à 200  ou 300 DA moins chère que les viandes proposées sur les étals des bouchers de la ville. Il s’agit, le plus souvent pourtant, de morceaux nobles de bovins ou d’ovins.
Dans le même registre, nous avons pu constater qu’en ce qui concerne également la volaille, des commerçants de la cité des Frères Abbes, mais aussi au marché réglementé de Daksi se sont spécialisés dans la vente de poulets égorgés et déplumés sur place dans des conditions d’hygiène déplorables. Dans cette atmosphère de crainte générale face aux risques d’intoxication liés à la consommation de viandes avariées, mais aussi d’apparition de cas supposés ou réels de grippe aviaire, un tel négoce prend des allures particulièrement alarmantes, d’autant qu’il s’agit d’une activité qui s’exerce sans aucun contrôle sanitaire.
Notre interlocuteur du bureau communal d’hygiène déplore à ce sujet que les services du patrimoine de la commune, en particulier, fassent preuve de beaucoup de laxisme face à certaines dérives, notamment en ce qui concerne l’abattage et la vente de poulets déplumés et partiellement éviscérés, s’effectuant actuellement par des clandestins au niveau du marché réglementé de Daksi. D’un autre côté, et à voir l’affluence autour de ces vendeurs de poulets vivants, on a la nette impression que l’information sur les risques liés à la consommation de ces volailles, échappant à tout contrôle vétérinaire, ne circule pas suffisamment parmi la population.
F. Raoui

Cité Laassifer à Sidi Mabrouk : Des infiltrations d’eaux usées pourrissent la vie des habitants

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 18.04.17 | 12h00 Réagissez

Des habitants de la cité Laassifer, constituée d’immeubles uniquement, et plus connue par «cité des Apôtres», à Sidi Mabrouk supérieur, n’ont eu de cesse depuis des années de tenter d’attirer l’attention des autorités concernées sur la situation alarmante dans laquelle se trouve leur quartier.

Le président du comité de la cité, Moncef Benouar, nous dira à ce propos : «Depuis des années, nous vivons un véritable cauchemar, en raison des eaux usées qui ne sont plus évacuées par le réseau, défectueux. Elles s’infiltrent sous nos bâtiments et fuient de partout. Ces infiltrations ont même atteint les pièces du rez-de-chaussée, où des traces sur les murs sont visibles.
Elles constituent, avec le manque d’hygiène, notre principale préoccupation. Les anciennes conduites du réseau d’alimentation en eau potable sont également très mal en point. Les innombrables fuites qui sont apparues sur le réseau n’ont fait qu’aggraver la situation. Il faut préciser que notre cité a été réalisée à la fin des années cinquante, dans le cadre du Plan de Constantine. Les bâtiments que nous habitons, avec l’usure du temps et le manque d’entretien, commencent sérieusement à se dégrader et une possible fragilisation de leur structure, notamment des éléments porteurs, du fait de ces infiltrations, nous fait craindre le pire.»
Et d’ajouter : «La crainte d’une contamination, l’aspect rebutant de nos immeubles, les odeurs nauséabondes qui s’en dégagent, ainsi que la prolifération des moustiques que nous devons supporter à longueur d’année, nous ont poussés à saisir à différentes reprises l’Office de promotion et de gestion immobilière ( OPGI) ainsi que la Seaco pour solliciter leur intervention, mais, hormis les services de la Seaco qui envoient, parfois, lorsque nous les sollicitons, leur camion hydrocureur pour aspirer les eaux usées, rien n’a été fait.»
Des interventions qui ne règlent d’ailleurs que provisoirement le problème, déplore le président du comité de quartier, lequel considère que tant que les conduites d’évacuation des eaux usées et celles de l’AEP n’ont pas été réparées, les ennuis des habitants persisteront et ne peuvent que s’aggraver, notamment à l’approche des grosses chaleurs de l’été.               

F. Raoui


AdTech Ad
Régions Est Constantine
 

Lotissement Abane Ramadane à Zouaghi

Un calvaire qui dure depuis huit ans

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 18.04.17 | 12h00 Réagissez

C’est un calvaire qu’on endure depuis huit ans au lotissement Abane Ramdane, situé à Zouaghi, qu’on a tendance à oublier, malgré toutes nos requêtes adressées aux autorités, qui demeurent encore insensibles à nos souffrances», révèle Azzedine Ghomrani, président de l’association de ce lotissement situé loin des regards des responsables. Notre interlocuteur résume les principaux problèmes dont souffrent les habitants en deux points :

- le premier a trait à ce que l’association qualifie de «détournement d’une assiette de terrain, destinée à abriter une école primaire et un CEM, mais elle sera attribuée à un promoteur dans des circonstances jugées douteuses». «Le promoteur qui a bénéficié de ce lot fait circuler des rumeurs sur un prétendu désistement sans citer la partie ayant délivré ce document (le désistement, ndlr), alors que la partie concernée, qui est la direction de la direction, censée établir la carte scolaire, ne s’est jamais désistée», soutient le président de l’association.
Pour les parents d’élèves de ce lotissement, la réalisation de ces établissements est très importante pour leurs enfants, «car dans toute la zone, soit une superficie de 25 km2, il n’existe aucun établissement public», notent-ils dans une requête adressée à El Watan. «Nous tenons à informer les autorités que les habitants de tous les lotissements s’opposent à cette opération de détournement et n’accepteront jamais la loi du plus fort des gens qui veulent investir sur le dos de nos enfants et petits enfants», insistent-ils.
- Le problème des réseaux d’assainissement est l’autre préoccupation qui demeure encore un véritable calvaire pour les riverains. «Les réseaux d’assainissement des lotissements qui donnent sur la future artère principale qui devra relier le boulevard de Sonatiba à celui des Cliniques, ne sont pas raccordés à cause de l’inexistence du collecteur principal qui n’est pas encore réalisé depuis 2004», protestent-ils.
Une situation qui demeure à ce jour une source d’inquiétude pour les habitants, qui parlent d’un état des lieux catastrophique. «Nous adressons un appel urgent à Monsieur le wali pour instruire les services concernés afin qu’ils se pencher sur ce sérieux problème, car les regards qui sont toujours en attente de raccordement au collecteur principal débordent en surface, avec les risques de contamination de la nappe phréatique, de transmission de maladies hydriques, sans parler des odeurs nauséabondes qui polluent l’environnement à longueur d’année», lancent-ils. Il est aberrant d’apprendre que dans cette partie de la ville classée parmi les lieux les plus chers en matière de logements, certains habitants ont déjà commencé par creuser des fosses septiques.           
Arslan Selmane



Hôpital Didouche Mourad

Insuffisances sur tous les plans

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 18.04.17 | 12h00 Réagissez

Une année après son inauguration par le Premier ministre, le 16 avril 2016, les conditions de travail dans l’hôpital Didouche Mourad demeurent déplorables dans la plupart des services.

Assurer une meilleure prise en charge du malade devient une mission difficile pour quelques médecins rencontrés, en marge de la journée portes ouvertes, organisée au sein de cet établissement dimanche dernier. Tout en exprimant leur mécontentement, ils ont estimé qu’il est devenu nécessaire que la tutelle intervienne rapidement pour redresser les choses dans l’hôpital. D’ailleurs, la majorité du personnel a boycotté la journée du dimanche, une manière de contredire tout ce qui a été dit sur le bon fonctionnement de l’EH.
Plusieurs problèmes et insuffisances ont été signalés au sein de différents services, qui manquent de médecins spécialistes. Ces services possèdent une triple mission : de soin, de formation et d’enseignement universitaire et de recherche scientifique, vu qu’ils ont pu décrocher un statut hospitalo-universitaire depuis la promulgation de l’arrêté interministériel pour l’ouverture de postes supérieurs de chefs de service hospitalo-universitaires. Hélas, certains services fonctionnent sans l’assistance et la supervision d’un professeur.
Les médecins réclament d’élargir le recrutement le plus vite possible. «C’est le burn-out. En plus de l’absence d’encadrement des médecins généralistes et des résidents, les médecins se retrouvent en train de travailler 7j/7, à cause du manque du personnel. En plus, ils assurent les gardes durant la nuit, jusqu’à trois fois par semaine. Il s’agit du bien-être du médecin et du malade», a déclaré un médecin généraliste. Pour ce qui est du volet des moyens matériels, la situation n’est pas à ignorer par les responsables.
Il est mentionné, dans le bilan de l’EH, qu’un manque préjudiciable d’équipements, des matériels et des produits s’éternise dans les services. Notons, à titre d’exemple, le manque de berceaux pour nourrissons et de lits pour les mamans, de matériel de réanimation adapté à l’âge pédiatrique, de matériel de photothérapie conventionnelle ou intensive et le manque de matériel d’exploration (de fibroscopes, d’échocardiographes). Il a été aussi signalé que dans le service de maternité, il y a une seule table d’accouchement pour toutes les patientes. Dans les autres services, trois salles demeurent non requises pour l’activité opératoire parce que la sécurité électrique est complètement absente.
Pourtant durant cette année, 206 personnes ont été opérées au sein de l’hôpital en question avec plus de 200 hospitalisations enregistrées. Interrogé sur la position et l’avis des responsables de la santé sur la situation, Moustafa Karbouâa, directeur de l’hôpital, nous a affirmé que toutes les autorités concernées ont été avisées. «Malgré le peu de moyens dont nous disposons, cet établissement demeure opérationnel. C’est pourquoi je lance un appel à la tutelle et aux autorités locales pour qu’elles puissent nous aider, surtout que nous avons trois services qui manquent du matériel nécessaire pour leur fonctionnement», a-t-il conclu. 
Yousra Salem



Université Constantine 1

De l’agitation littéraire à Souk Okad

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 18.04.17 | 12h00 Réagissez
 
	Le stand du troc a eu un franc succès
Le stand du troc a eu un franc succès

Les «clients» du Souk avaient l’embarras du choix entre conférences, ateliers d’écriture et concours de dictée géante.

Souk Okad à la fac ! Ce sont deux journées d’agitation culturelle, et littéraire surtout. Le concept de la djahiliya a été transposé, dimanche et lundi, pour animer allègrement le bloc des lettres. Pendant que Meissa Bey signait avec succès ses romans dans le grand hall du bloc, les stands dressés pour l’occasion étaient chargés par les curieux et de jeunes étudiants, ces mêmes étudiants accrochés par les différents thèmes : troc de vieux livres, expositions de dessins et de peintures d’amateurs et néanmoins talentueux, des photographies d’Armand Vial, et tout un stand consacré à la BD. Un vrai succès celui-là. Dans les salles de cours et les amphis, les «clients» du souk avaient l’embarras du choix, entre conférences, ateliers d’écriture et concours de dictée géante.
Le premier jour, la professeure, Yasmina Cherrada, a disserté sur le thème : «Les langues en Algérie… de l’Antiquité à nos jours». Simultanément, la jeune enseignante, Amina Benelhadj, provoquait à partir du Cadavre exquis de Breton, un brainstorming délirant en salle 46, où avait lieu l’atelier d’écriture littéraire. Fatah Mertani, l’un des organisateurs des journées, se démenait pour coordonner l’organisation avec l’initiatrice de l’événement, Souheila Hedid.
Cette dernière nous révèle que l’idée est née en 2014 pour créer une manifestation sur le principe du Souk Okad, ce marché ayant existé sur la péninsule Arabique durant la période antéislamique, et où avaient lieu des joutes d’éloquence et d’improvisation entre poètes de la djahiliya. Ce sont de jeunes enseignants du département de lettres et langue française de l’université Constantine 1 qui ont initié et organisé cette manifestation originale.
Si la première journée a remporté un franc succès, la deuxième a brillé aussi grâce aux activités diverses et parfois perlées par des présences remarquables. C’est le cas pour le spectacle du conteur Fayçal Belattar, lauréat, le 23 mars dernier, du prix «Le Tremplin des conteurs» du Festival de contes de Neuchâtel «Les Jobelins», en Suisse. Autre friandise au menu, le spectacle de présentation des contes et proverbes africains, animé cette fois par des étudiants du Mali.
La professeure, Nedjma Benachour, a animé, quant à elle, une conférence dédiée à son sujet de doctorat d’Etat : «Ville et écriture littéraire». Pari réussi pour Souheila Hedid et ses collègues. Cette première édition de Souk Okad a tenu toutes ses promesses, et malgré quelques erreurs minuscules d’organisation, l’événement a montré un potentiel significatif capable de l’inscrire dans la durée. A l’année prochaine !
N. N.

Stah El Mansourah

Verbalisés pour stationnement interdit devant leur domicile

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 22.04.17 | 12h00 Réagissez


Des habitants de la rue Abderrahmane Guerras, à Stah El Mansourah, et des commerçants domiciliés sur la même rue, dont un épicier, une auto-école et un laboratoire d’analyses médicales, notamment, ont été bien surpris, la semaine dernière, de se voir verbalisés de 2000 DA pour «stationnement interdit» et menacés, affirment-ils, par la police d’autres sanctions pour avoir garé leur véhicule devant leur domicile, comme ils avaient pris l’habitude de le faire depuis des lustres. Le prétexte avancé par les agents de l’ordre, précisent ces habitants, est que les véhicules étaient stationnés face au secteur opérationnel de la 5e Région militaire du plateau d’El Mansourah, et que, pour des raisons sécuritaires, ils devaient chercher, selon les propos rapportés par ces habitants, un autre endroit pour stationner. Il est utile de préciser que le secteur militaire a été nouvellement installé sur les lieux après le transfert de la brigade de recherche de la gendarmerie au nouveau siège de la GN à Ali Mendjeli, laquelle brigade a été installée, rappelons-le également, après l’éradication au début des années 1990 de l’immense bidonville de Stah El Mansourah.
Une situation ubuesque que ne comprennent pas et n’admettent pas les résidants de la rue Guerres, qui évoquent «un abus de pouvoir des autorités civiles et militaires de la ville», d’autant plus qu’ils habitent là depuis l’indépendance, c’est-à-dire bien avant l’arrivée des militaires à proximité de leurs domiciles. Un commerçant domicilié sur cette rue depuis près de vingt ans nous dira à ce propos : «Je reçois chaque jour des quantités importantes de marchandises. Comment vais- je faire si on interdit aux camions de livraison de stationner devant mon commerce. Dois-je leur demander de déposer la marchandise livrée à cinq cents mètres pour ensuite la charger et la ramener à pied ? Alors que le stationnement anarchique est devenu ces dernières années un sport national, la police n’a pas trouvé mieux à faire que de s’en prendre à nous. C’est de la hogra pure et simple.»
Quoi qu’il en soit, les habitants de la rue Guerras ont décidé de ne pas se laisser faire et comptent saisir par écrit le wali, le chef de la 5e Région militaire et le chef de la sûreté de wilaya, pour leur demander d’intervenir afin de mettre fin à une situation des plus insolites.
F. Raoui




Sûreté de la wilaya de Constantine

Modernisation des cellules de garde à vue

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 22.04.17 | 12h00 Réagissez
 
	Ce système sera généralisé aux autres commissariats
Ce système sera généralisé aux autres...

Un nouveau système d’informatisation et de surveillance des salles de garde à vue a été mis en service, jeudi dernier, au siège central de la sûreté de la wilaya de Constantine, dans le quartier du Coudiat.

Ce nouveau système, qui entre dans le cadre des nouveaux amendements du code de procédure pénale et de la modernisation de la justice, est déjà en application à Annaba, Alger, Oran et dans d’autres wilayas. «Il permettra de protéger les droits et la dignité des personnes en garde à vue jusqu’au jour de leur présentation», affirme le procureur général, Mohamed Abdelli.
«C’est une manière de créer un équilibre entre la protection des droits des individus et la responsabilité d’assurer l’ordre dans le cadre de la réglementation», notera-t-il. Dans une vidéo diffusée par les services de la police, ces derniers ont expliqué à la presse présente toutes les démarches à suivre pour l’enregistrement de l’arrestation. A travers ce nouveau système, on a opté pour l’informatisation des données sur le détenu, dès la première minute de sa mise en détention préventive jusqu’à sa sortie de la cellule. La salle de garde à vue sera équipée de caméras de surveillance et de la climatisation. Après les différents incidents et dépassements à l’encontre des personnes arrêtées durant les années précédentes et en réponse à la question sur la qualité de ces nouvelles mesures de protection du détenu, Abdelkrim Ouabri, chef de la sûreté de wilaya, a affirmé que cette action est un plus, non seulement pour le mis en garde à vue, mais aussi pour les éléments de la police, qui travailleront dans le cadre de la réglementation avec un système protégé.
«Effectivement, quand on gère de manière numérique et scientifique, il y aura un contrôle direct et efficace par les responsables concernés. Cette application permet un contrôle sans faille par le chef de la sûreté de la wilaya, mais aussi un contrôle par le procureur de la République», a ajouté Mustapha Benaïni, inspecteur régional de l’Est de la Sûreté nationale. Et de poursuivre que la modernisation continuera toujours et tous les commissariats dotés de cellules de garde à vue seront équipés de ce nouveau système prochainement.
Yousra Salem



Echos de Constantine

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 30.04.17 | 12h00 Réagissez


ALI MENDJELI : Vaste campagne de nettoyage

Comme ce fut le cas il y a quelques mois, la nouvelle ville Ali Mendjeli a été hier, et pour deux jours, un vaste chantier d’une campagne de nettoyage, pour laquelle la wilaya a mobilisé les gros moyens. Selon un communiqué des services de la wilaya, pas moins de 886 agents et 185 engins ont été mis en place pour le ramassage des déchets solides, le rétablissement et la réhabilitation de l’éclairage public défaillant, ainsi que l’entretien des espaces verts.
Si cette opération, lancée à l’approche des législatives, semble avoir des relents électoralistes, il n’en demeure pas moins qu’elle a été bien accueillie par les habitants des différentes unités de voisinage, devenues au fil des années
d’immenses dépotoirs à ciel ouvert, surtout avec les interminables chantiers de construction et l’incivisme des citoyens.
Selon le wali de Constantine, présent sur les lieux pour superviser cette opération, la campagne est loin d’être conjoncturelle, puisque elle sera appelée à durer dans le temps après la mise en place d’une nouvelle structure chargée de gérer la ville d’Ali Mendjeli et le pôle urbain de Aïn Nahas et toutes ces tâches seront désormais quotidiennes.                                        S. A.

Projet de trois nouveaux cimetières

Vu la surcharge et l’état déplorable dans lequel se trouvent la plupart des cimetières de la ville de Constantine, notamment le cimetière central, qui n’arrive plus à contenir plus de sépultures dans des conditions respectables, la wilaya réfléchit sérieusement à l’aménagement d’un nouveau site qui abritera le futur cimetière.
Cette décision concernera également la commune d’El Khroub, mais aussi la nouvelle ville Ali Mendjeli, dont les habitants continuent d’enterrer leurs morts au cimetière de Zouaghi, qui, lui-même, commence à souffrir de l’encombrement. Cette décision a été prise lors de la dernière visite du wali dans la commune d’El Khroub, mercredi dernier. Le chef de l’exécutif a instruit les responsables concernés pour chercher de nouveaux terrains dans les villes sus-mentionnées, pour les aménager prochainement.           Y. S.

Rendez-vous avec la marche des facteurs

On ne peut pas imaginer la célébration de la Fête des travailleurs sans la traditionnelle et la plus populaire marche des facteurs, très attendue chaque année comme un événement phare de ces commémorations.
De son côté, la direction de l’Union  postale de la wilaya de Constantine, ne voulant pas déroger aux traditions, a mis en place tous les moyens pour la réussite de cette marche, où les braves facteurs auront à sillonner les principales artères de la ville dans une ambiance joviale et conviviale.
Rendez-vous est pris pour la journée du lundi 1er mai à 9h devant le siège de la recette principale de la place du 1er Novembre.
Et que le meilleur gagne.              R. C.                

Bidonville de Guettar El Aïch (Constantine)

Des centaines de familles menacées de mort

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 29.04.17 | 12h00 Réagissez

Face à la propagation des bidonvilles et l’insouciance des autorités pour la lutte contre ce phénomène, la wilaya de Constantine se trouve aujourd’hui dans une position très délicate et en difficulté pour mettre un terme à ce fléau.

Parmi  plusieurs bidonvilles dans la wilaya qui se sont implantés et se sont imposés depuis des années, nous notons les plus de 500 maisons illicites à Guatter El Aïch, sis dans la commune d’El Khroub. Ces bidonvilles ont fait l’objet d’un débat sérieux entre les responsables de la commune et le wali de Constantine, Kamel Abbes, lors de sa visite effectuée l’après-midi de mercredi dernier à El Khroub. Dans une rencontre entre les responsables locaux tenue à 19h à la maison de la culture Mohamed El Yazid, Abdelhamid Aberkane, maire de la ville mentionnée, a avoué que les services de sa commune sont incapables d’agir seuls et de mener une quelconque démolition dans les lieux en question, pour mettre fin à ce qu’il qualifie de «cancer». «Le nombre d’habitations dans cette localité est en augmentation du jour en jour.
La commune ne peut pas mener des opérations de démolition de centaines d’habitations illicites sans la présence de la force publique et sans l’aide de la wilaya», a-t-il déclaré. Et de poursuivre qu’une décision de démolition a été établie par la wilaya il y a 5 ans, mais elle n’a jamais vu le jour sur le terrain. Malheureusement, cette décision a été vite mise au placard, pour une raison qui demeure toujours inconnue. Pis encore, le wali a ajouté que les habitants de cette localité courent un danger imminent, qui menace leur vie quotidiennement à cause de leurs constructions réalisées sur les réseaux de gaz. «J’ai reçu hier (mardi dernier ndlr) une correspondance du directeur de la SDE dans laquelle il m’a avisé du danger qui menace la vie des habitants. Les concernés ont réalisé plusieurs constructions à côté de la Distribution publique (DP), ce qui est anormal et très dangereux», a expliqué M. Abbes. Il a ajouté aussi que ce «village» fera l’objet d’une grande opération de démolition, même si les riverains s’opposent à cette décision. Ira-t-il jusqu’au bout de ses promesses ?
D’autre part, cette rencontre s’est présentée comme une occasion en or pour le maire d’El Khroub, où il a soulevé la propagation rapide du marché informel dans sa ville et l’ampleur qu’il prend chaque jour. M. Aberkanea dit à ce propos: «La ville d’El Khroub connaît ces derniers mois une inflation de marchands informels. Ils envahissent le centre-ville, tout en causant beaucoup de désagréments pour les habitants et les autres commerçants. Sans parler des déchets qu’ils laissent derrière eux en fin de journée.»

ATTRIBUTION DE 29 000 LOGEMENTS SOCIAUX
Les listes finales des bénéficiaires affichées à la fin de l’année

Le wali de Constantine, Kamel Abbes, a déclaré, lors de sa visite dans la commune d’El Khroub mercredi dernier, que les listes finales des 29 000 bénéficiaires de logements sociaux dans la wilaya seront affichées avant la fin de l’année 2017. Il a poursuivi que la commission de wilaya terminera, dans les quelques jours à venir, l’étude des recours déposés suite à l’affichage des listes préliminaires dans la commune de Constantine, El Khroub, Aïn Abid et de Zighoud Youcef.
«Il faut noter que dans la wilaya de Constantine, il y a plus de 39 000 unités qui sont en cours de réalisation. Parmi ces unités, nous avons 29 000 qui seront prêtes fin 2017 et dont la liste finale sera affichée avant la fin de la même année. Plus  précisément, 13 900 unités sont entièrement achevées et il ne reste que les travaux de VRD. Ce qui est sûr, ces appartements seront attribués avant la fin de l’année en cours. Pour le quota de 15 000 logements, les travaux de réalisation ont atteint les 60% et nous allons essayer de les achever aussi fin de cette année», a-t-il précisé.       Y. S.
Yousra Salem


Cité Des Frères Abbes (Constantine)

Les bidonvilles sont de retour

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 27.04.17 | 12h00 Réagissez

Quelques mois seulement après l’évacuation des familles qui ont été relogées dans le cadre de la RHP, d’autres sont venues réoccuper les lieux pour bénéficier de logements.

La cité populaire des Frères Abbes, plus connue par Oued El Had, connaît ces derniers mois un retour remarquable des bidonvilles. Plusieurs familles ont squatté les lieux situés en contrebas de la mosquée Omar Ibn Abdelaziz, du côté de l’oued Kelab, qui traverse la région. Cette situation inquiète de plus en plus les riverains, particulièrement ceux qui habitent à quelques mètres de ces nouvelles constructions.
«Les responsables concernés n’ont mené aucune opération de nettoyage des endroits, après la démolition de ces constructions illicites suite à la dernière opération de relogement effectuée il y a environ trois ans. L’état des lieux est devenu catastrophique, à cause des gravats, des déchets, et des chiens errants», a déclaré l’un des habitants.
Les riverains soutiennent que cet endroit est devenu le refuge des dealers et des cambrioleurs. Le phénomène des bidonvilles dans cette cité devient difficile à éradiquer face à la négligence et le laxisme des autorités locales, à leur tête la commune. Les services de cette dernière semblent ne donner aucune importance à ce phénomène en effectuant des visites sur le terrain, pour au moins recenser le nombre de constructions illicites, qui sont en hausse du jour en jour, et donner l’alerte pour empêcher leur propagation.
Pourtant, c’est l’une des prérogatives de la commune et du maire. Lors de notre déplacement sur les lieux, nous avons constaté que plusieurs habitations ont été érigées dans les sites évacués d’Oued El Had. Plusieurs familles se sont octroyées le droit de s’installer dans les lieux, pour pouvoir bénéficier d’un logement social. «Les Constantinois ont été exclus de plusieurs opérations de relogement ces dernières années, à cause de ce phénomène scandaleux encouragé par les responsables locaux.
Il est question de priorités ici. N’est-il pas temps d’agir fermement ?», a regretté notre interlocuteur, qui affirme que les habitants sont exposés à toutes sortes de dérives à cause de ce phénomène. Il ajoute qu’il est devenu impossible de quitter sa maison de peur d’être cambriolé à n’importe quel moment. Malheureusement, les promesses des responsables locaux pour empêcher la réoccupation de ce genre de lieux et les exploiter pour des projets d’utilité publique n’ont jamais été concrétisées.   La parenthèse de la RHP reste ouverte !  
Yousra Salem



Aménagement de la place Ahmed Bey

La livraison du projet traîne toujours

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 25.04.17 | 12h00 Réagissez
 
	Les propriétaires des kiosques sont au chômage depuis plus de deux ans
Les propriétaires des kiosques sont au chômage depuis plus...

Un conflit d’ordre contractuel oppose jusqu’à ce jour les autorités et l’entreprise qui a réalisé les travaux.

Il est désormais établi que les autorités locales peinent à se débarrasser des séquelles des travaux lancés dans le cadre de l’événement «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», où les gestionnaires des projets ont brillé par leur incompétence. Il s’agit du projet de réhabilitation de la place Ahmed Bey, appelée «Dounia Ettaraif», dont le maître de l’ouvrage est la direction de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction (DUAC), et qui a coûté 270 millions de dinars.
Il était prévu que ce projet soit réceptionné durant la première semaine du mois d’avril  suite à un engagement de l’entreprise chargée de la réhabilitation. D’ailleurs, lors de l’une de ses visites, le wali a rassuré les propriétaires des kiosques, qui ont attendu plus de deux ans, et leur a promis de régler le problème rapidement. «Nous avons reçu un engagement de la part de l’entreprise chargée de la réalisation pour remettre le projet cette semaine comme délai maximum et le livrer par la suite à la commune», avait affirmé Abdelwahab Aribi, directeur de l’urbanisme, d’architecture et de construction de la wilaya (DUAC) fin mars dernier.
Malheureusement, le mois d’avril touche à sa fin, sans qu’il y ait la moindre concrétisation des promesses des responsables. Bien au contraire, nous avons appris de sources proches du dossier qu’un conflit d’ordre contractuel oppose toujours les autorités et l’entrepreneur concernée. Les deux parties peinent à trouver un terrain d’entente afin de livrer le chantier. Il est nécessaire de rappeler que cette situation est due à la mauvaise gestion du projet, dont les travaux ont été réalisés sans qu’il y ait un engagement officiel entre l’Etat et l’entrepreneur.
Ce marché a été octroyé selon la procédure du gré à gré par l’ex-wali, Hocine Ouadah, qui cherchait à tout prix à sauver la mise devant les hautes instances en prévision de l’événement que la ville allait accueillir. Le marché n’a même pas été soumis à une commission compétente, pourtant il a été réceptionné provisoirement en janvier 2016.

Yousra Salem

Localité de Aïn Nehas (El Khroub)

Les habitants protestent contre l’attribution de terrains à bâtir

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 06.05.17 | 12h00 Réagissez

C’est l’état d’alerte parmi les habitants de la cité des 170 Logements évolutifs de la petite localité de Aïn Nehas, dans la commune d’El Khroub.

Dans ce bourg calme et paisible, la quiétude des riverains vient d’être troublée par un prétendu projet de construction de logements ruraux, vivement contesté. Dans une requête adressée au directeur de l’urbanisme de l’architecture et de la construction de Constantine (DUAC), le directeur du logement et le président de l’APC d’El Khroub, dont nous détenons une copie, les plaignants s’insurgent contre l’attribution de lots de terrain près de leur cité dans des conditions jugées «troublantes».
«L’APC d’El Khroub vient d’attribuer une cinquantaine de lots de terrain juste derrière notre cité, à proximité de l’oued, où les acquéreurs veulent remblayer le lit menant vers l’oued Hamimime», notent-ils. Selon les concernés, l’AADL, qui leur a octroyé des terrains pour réaliser des logements évolutifs, avait refusé l’attribution des terrains situés à proximité de l’oued, en respect du rapport des services de la Protection civile, recommandant que les maisons doivent être éloignées de 10 à 15 m pour prévenir les risques d’inondations et des crues de l’oued.
«Les constructions que les bénéficiaires de ces lots ont commencé à réaliser vont bloquer les accès vers nos maisons, en plus du danger auquel ils seront exposés du côté de l’oued, qui connaît des crues chaque année», protestent les habitants des 170 logements évolutifs. Ces derniers ne manquent pas de soulever un détail qu’ils estiment inquiétant.  Selon leurs affirmations, les lots attribués passent au-dessus de la conduite d’eau principale et d’autres sur les conduites menant vers le château d’eau qui alimente la région.
Une situation qu’ils jugent inacceptable. «Les 50 familles qui ont bénéficié de ces lots vont déverser les eaux usées de leurs maisons dans l’oued, on vous laisse deviner l’état dans lequel va se retrouver tout le site», déplorent-ils. Déterminés à faire face à cet état de fait en saisissant également le wali de Constantine et le chef de la daïra d’El Khroub, les habitants de la cité des 170 Logements évolutifs de Aïn Nehas réclament l’annulation des décisions d’acquisition de ces lots de terrain par les services de l’APC d’El Khroub. «Au lieu d’attribuer ces lots de cette manière, il fallait penser à aménager des espaces verts et des aires de jeu pour nos enfants qui n’ont plus où se défouler», concluent-ils.  
S. A.


Avenue Kitouni Abdelmalek : Les autorités impuissantes face à l’anarchie

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 06.05.17 | 12h00 Réagissez
 
	Le cauchemar est vécu au quotidien
Le cauchemar est vécu au quotidien

La situation est devenue intolérable, avec ces chauffeurs clandestins qui squattent la chaussée et ces bus qui stationnent pendant une éternité dans le minuscule arrêt.

Longue de 3 kilomètres, depuis la place des Martyrs jusqu’à la RN27, dont elle fait jonction à travers un tronçon de cette route nationale, près de la cité Boudraâ Salah, l’avenue Kitouni Abdelmalek concentre à elle seule tous les maux de la voie publique dans la ville de Constantine. Depuis des années, un chaos organisé semble s’installer dans la durée, et que rien ne semble changer sur cet axe névralgique du centre-ville. Toutes les plaintes que les riverains n’ont cessé d’exprimer n’ont rien donné.
Le désordre est vécu comme un cauchemar au quotidien. Une situation qui n’est autre que la conséquence de la démission totale des autorités et des services chargés de réguler la circulation dans un tronçon complètement saturé, notamment sur le côté supérieur, près de la place des Martyrs.
«Depuis la démolition de la défunte station Boumezzou et le transfert des bus vers cette partie de la ville, il est devenu impossible de circuler, surtout que ces bus stationnent pour une longue durée sur les lieux, occupant d’une manière anarchique la chaussée et  créant des embouteillages énormes durant les heures de pointe», déplore un automobiliste.
De leur côté, les chauffeurs de taxi, aussi bien réguliers que fraudeurs, et bien qu’il n’y ait pas une station réglementée dans cette avenue, viennent à longueur de journée rendre les choses encore plus compliquées. En plus des stationnements anarchiques sur une chaussée déjà exiguë, ces derniers se permettent de squatter une grande partie de la route, alors que d’autres n’hésitent pas à faire des manœuvres et des demi-tours, gênant énormément la circulation, au vu et au su des agents de l’ordre, qui ne bronchent pas.
«Nous avons l’impression que ces fraudeurs jouissent d’une impunité totale, alors que les chauffeurs de taxi disposent déjà d’une station à la rue Abdelhamid Bouderbala (ex-Petit), près de l’ancien tribunal du boulevard Belouizdad, mais ils continuent de la bouder», s’insurge un automobiliste.
Malgré l’intervention sporadique des agents de l’ordre, affectés vers cette artère pour dissuader les contrevenants, rien ne semble arrêter ces derniers, qui reviennent encore une fois ces agents partis. Il faut voir les embouteillages enregistrés en fin d’après-midi sur cette partie de l’avenue Kitouni Abdelmalek, où les bus qui prennent la descente ne peuvent même pas accéder ! Les nombreux bus qui viennent stationner dans un arrêt qui ne suffit même pas à quatre engins créent une cacophonie générale.
Par ailleurs et sur la partie basse de cet axe, on constate la multiplication exagérée de ralentisseurs. «Il est vrai qu’en raison des accidents causés par les bus dans certains points noirs, surtout à proximité de la mosquée Bachir El Ibrahimi, on a imposé la pose de ralentisseurs, mais il s’avère que cette opération a pris des proportions démesurées, avec ces ‘‘véritables montagnes’’, placées tous les vingt mètres», protestent certains automobilistes. Le comble est qu’un ralentisseur situé à quelques encablures de l’accès vers la rue Bensihamdi Brahim sert d’arrêt de bus. Les chauffeurs de ces derniers n’hésitent pas à prendre des passagers sans se soucier du danger qu’ils peuvent engendrer.
La débandade à El Hattabia
Aux alentours de la cité Hattabia, c’est un autre décor fait de voitures stationnées anarchiquement sur les deux bords de la chaussée, à proximité des ateliers de mécaniciens à ciel ouvert, ce qui donne à la circulation un véritable exercice d’acrobatie au volant. «On ne peut qualifier autrement cette débandade qui règne dans cette partie de la ville, surtout avec les véhicules venant de la cité des Martyrs et ceux des chauffeurs de taxi assurant la liaison avec le centre-ville, ce qui crée des bouchons à longueur de journée, ajouté à cela le danger qui guette les écoliers qui fréquentent un établissement situé à quelques dizaines de mètres des lieux», déplore un habitant.
Les riverains déplorent surtout le silence étrange des autorités face à ce chaos qui a pris de l’ampleur ces dernières années avec la multiplication du nombre de véhicules et surtout celui des bus, desservant plusieurs cités populeuses, comme Benchergui, El Ghorab et Boudraâ Salah.
L’avenue Kitouni Abdelmalek, qui demeure un passage stratégique entre le centre-ville et la RN27, connaît aussi depuis plusieurs années une sérieuse dégradation de la chaussée, notamment sur le tronçon de la cité Boudraâ Salah, où les infiltrations des eaux souterraines ont causé d’énormes dégâts sur une voie devenue impraticable. Toutefois, rien n’a été fait pour y remédier, en dépit des nombreuses promesses des responsables qui se sont succédé à l’Hôtel de Ville. «Il semble que cette partie de la ville ne figure pas sur la liste des priorités des autorités, pourtant ces dernières sont bien au fait des conditions déplorables dans lesquelles nous vivons depuis des décennies», s’indignent des résidents de la cité Boudraâ Salah.     

Arslan Selmane

Déficit en archives relatives à l’expérience théâtrale

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 07.05.17 | 12h00 Réagissez


Selon le chercheur en théâtre, Mohamed Gharnaout, Constantine accuse un déficit palpable en archives relatives à ses premières années d’expérience théâtrale. Cette déclaration a été faite lors d’une rencontre organisée au palais de la culture Mohamed Laïd Al Khalifa, à Constantine, mardi dernier, par la direction la culture, sur le «Théâtre algérien entre étude académique et réalité», a rapporté l’APS.
Le déficit en archives «entretient une certaine confusion et véhicule de fausses données sur cette expérience», a estimé M. Gharnaout. Selon ce dernier, ceux qui ont écrit sur cette expérience se sont basés essentiellement sur les récits et témoignages de personnes âgées, ainsi que sur les livres et articles contenus dans les archives de la ville de Constantine de l’époque coloniale, dont l’essentiel est encore en France.
Pour M. Gharnaout, les racines du théâtre d’expression arabe à Constantine remontent à 1913, bien avant la visite effectuée dans la ville en 1921 par l’artiste libanais Georges Abiad et 65 ans après la naissance du théâtre arabe au Liban et en Syrie.
Regrettant l’absence de documents sur les débuts du théâtre, notamment ceux relatifs aux noms des troupes, des comédiens ainsi que les pièces et œuvres produites, le chercheur a estimé, qu’entre 1928 et 1962, environ 400 œuvres ont vu le jour à Constantine, dont de nombreuses ont été réalisées en collaboration avec des artistes arabes. «Ce chiffre est considérable», a ajouté le conférencier, qui a insisté sur «l’importance de la critique théâtrale».
De son côté, le comédien et réalisateur, Karim Boudchiche, a fait part de l’évolution de son expérience théâtrale, soulignant son intérêt croissant pour la critique théâtrale et l’archivage du théâtre. Il a insisté, au même titre que M. Gharnaout, sur l’importance de la formation académique pour le perfectionnement de l’expérience de l’artiste théâtral.

R.C.




Cité des 116 Logements évolutifs à Didouche Mourad

Des habitants vivent sous la menace des effondrements

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 07.05.17 | 12h00 Réagissez


En dépit de tous les risques signalés par la presse depuis une quinzaine d’années et des multiples rapports établis par les services de la direction de l’urbanisme de la wilaya de Constantine, les autorités locales sont restées insensibles aux doléances des habitants de la cité des 116 Logements évolutifs à Didouche Mourad.
Une dizaine d’habitations de cette cité, érigée sur une butte surplombant la zone industrielle Aïssa Benhmida, menace de s’écrouler, en effet, suite à un affaissement de terrain provoqué, rappelons-le, par des travaux de terrassement entrepris en 2001 par la briqueterie Safcer, située en contrebas. Selon des membres de l’Association de quartier, représentant les habitants, une expertise effectuée il y a une dizaine d’années avait permis de révéler des fissures sur 7 logements, numérotés de 61 à 67. Ces fissures, visibles notamment de l’intérieur des bâtisses, font craindre le pire aux dizaines de citoyens qui occupent ces maisons. Deux d’entre elles ont été d’ailleurs évacuées par leurs occupants en 2007, suite à l’effondrement des murs porteurs sous le double effet de l’affaissement que connaît une partie de la cité et des intempéries. «Nous vivons la mort en sursis. Nous n’avons eu de cesse depuis plus d’une décennie d’alerter l’opinion publique sur le danger omniprésent qui plane sur nous.
En cas de fortes pluies, nos maisons risquent de s’écrouler comme un château de cartes, d’autant qu’aucune solution préventive n’a été envisagée pour l’instant. Les walis qui se sont succédé ces dernières années à la tête de la wilaya étaient pourtant au courant de notre situation, mais les promesses qu’ils nous ont tenues pour l’octroi d’un logement social ou pour notre transfert vers un autre site n’ont pas été respectées», déplorent les représentants des habitants, avant d’ajouter : «L’entreprise Safcer a entamé la construction d’un mur de soutènement il y a quelques années pour tenter de juguler le phénomène de glissement de terrain, mais les travaux ont été malheureusement interrompus avant leur achèvement.»
F. Raoui







Réhabilitation des lieux de culte à Constantine

Seule la mosquée Hassan Bey sera livrée pour ce Ramadhan

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 10.05.17 | 12h00 Réagissez
 
	Même la Grande Mosquée ne sera pas prête dans les délais annoncés par les autorités
Même la Grande Mosquée ne sera pas prête dans les...

Après trois années de fermeture, 18 sites demeurent encore fermés, ce qui suscite de nombreuses interrogations sur l’avenir de cette opération de réhabilitation.

Après trois années de fermeture des 19 lieux de culte dans la ville de Constantine pour des travaux de réhabilitation, seule la mosquée Hassen Bey située à la place Si El Haoues sera ouverte pour ce mois de Ramadhan. Les travaux de cette dernière ont atteint un taux de 90%, et l’installation des équipements touche à sa fin. «Les entreprises ont terminé tout ce qui est maçonnerie ; pour le reste, nous pouvons dire qu’il s’agit d’équipements et de quelques retouches», a déclaré Lakhdar Fanit, directeur des affaires religieuses de la wilaya.
Le même responsable notera qu’il est fort probable qu’elle soit ouverte le vendredi de la semaine prochaine. Pour ce qui est de la Grande Mosquée «Djamaâ El Kébir», de la rue Larbi Ben M’hidi, le directeur n’a pas voulu se prononcer sur la date de sa livraison. Il s’est contenté de nous faire savoir que les employés sont sur place «jour et nuit». Nous pouvons même nous demander si les travaux avancent réellement, car il y a plus de 7 mois, les autorités ont annoncé que le taux d’avancement est à 70%.
Hier et lors d’une visite effectuée sur les lieux, on n’a pas besoin d’être expert pour constater que le gros des travaux traîne encore. Une source bien informée nous a fourni le même taux d’avancement susmentionné, en affirmant qu’il est impossible de livrer le projet dans les délais fixés par les responsables locaux, soit le 22 mai. Selon la même source, il faudra un miracle pour que cette mosquée soit achevée à temps, malgré que le chantier ait été renforcé par une nouvelle entreprise, qui n’est autre que celle de Naceri qui s’est vue confier la réhabilitation du Palais de la culture Mohamed El Aïd El Khalifa.
«Je peux ajouter que le projet ne sera pas livré pendant les dix premiers jours du mois de Ramadhan, car nous avons encore prolongé les délais d’une semaine, et comme vous voyez sur place, les travaux de maçonnerie ne sont pas achevés. Il n’est plus question de réhabilitation ici mais aussi de démolition et de reconstruction. Nous ne pouvons pas livrer un lieu historique à moitié réhabilité ou avec des travaux bâclés», a dit notre source.
D’ailleurs, la cadence des travaux et le non-respect des engagements ont provoqué une autre visite inopinée du wali, effectuée dans l’après-midi de lundi dernier. Ce dernier a donné de nouvelles directives pour les entreprises pour simplifier et changer les matériaux dans certaines parties.
L’inquiétude des autorités locales, qui veulent montrer qu’elles maitrisent la situation se révèle déjà 15 jours avant le mois du jeûne. D’autre part, le directeur des affaires religieuses a affirmé que juste après l’achèvement des travaux de ces deux projets, les 10 autres mosquées et les 7 zaouïas seront reprises avec un nouveau budget plus raisonnable, qui sera communiqué prochainement par la wilaya.                                            
Yousra Salem

8es journées de la mode : Un rendez-vous devenu incontournable

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 11.05.17 | 12h00 Réagissez

En quelques années seulement, les Journées de la mode, organisées par l’Institut français de Constantine, se sont imposées comme un rendez-vous incontournable et très attendu par bon nombre de professionnels, de passionnés et de profanes dans ce registre, qui commence à avoir ses fans et ses adeptes en Algérie.

A Constantine, cette rencontre est désormais adoptée en tant qu’événement unique en son genre dans une ville déjà sevrée en activités de qualité. Pour preuve, dans la soirée de mardi dernier, la salle polyvalente de l’hôtel Novotel s’est avérée très exiguë pour contenir tout ce beau monde, venu découvrir les dernières créations de six stylistes.
Connue pour être une habituée de ces rencontres, la styliste algéroise Soraya Khaled  ne cesse d’émerveiller par ses créations inspirées du riche patrimoine culturel algérien, en revisitant l’habit traditionnel féminin conçu à base de soie fine et de fil d’argent, avec des bijoux comme accessoires. Venue de l’autre rive de la Méditerranée, Elodie Viens, qui a créé sa propre marque baptisée Nacritic, est une fidèle des journées de la mode l’Institut français d’Algérie.
L’enfant de Marseille y débarque cette année avec des modèles en tulle et en dentèle d’une grande élégance où dominent les couleurs blanches, noires et chocolat. Pour sa première participation à cet évènement, l’Oranaise Chahrazed Seghier, celle qui a délaissé ses études universitaires pour la mode, a montré toutes ses aptitudes à travers des robes d’une extrême finesse alliant élégance et harmonie de couleurs.
Le public présent a découvert aussi «l’Audacieuse» collection d’Amor Guellil, celui qui ne cesse d’étonner et de s’illustrer dans la haute couture, en présentant une série de robes sensuelles inspirées de l’art contemporain. Présent également pour la première fois à ces journées, avec derrière lui des participations à l’échelle internationale, où il a dignement représenté son pays, le Tunisien Faouzi Naouar a ravi l’assistance à travers une série de prêt-à-porter en blanc immaculé vivement applaudie, notamment la majestueuse robe de mariée. Les journées de la mode de Constantine ont été une occasion pour le public d’assister à un intermède de coiffure proposé par Djelani Maâchi, un autodidacte qui perce dans ce domaine.
Après les années fastes de la mode, la 8e édition a mis en avant l’aspect économique qui commence à faire son chemin dans un monde qui connait une rude concurrence pour imposer de nouvelles créations et de nouveaux styles peu coûteux. Il est toujours utile de rappeler que si ces journées continuent de connaître un réel succès, cela revient à la parfaite maîtrise de l’organisation, dont ont fait preuve la direction et tout le personnel de l’ICF de Constantine, avec la belle complicité des responsables de l’hôtel Novotel.
Arslan Selmane


AdTech Ad
Régions Est Constantine
 

Finale de coupe d’Algérie de football féminin

Tous derrière les filles du Khroub

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 11.05.17 | 12h00 Réagissez
 
	L’équipe au complet avant son départ pour Sétif
L’équipe au complet avant son départ pour...

Cette jeune équipe mérite aide et encouragements, mais demain elle aura besoin d’un soutien sur place pour décrocher le sacre.

Les footballeuses de la JFK (Jeunesse féminine du Khroub) disputent ce vendredi leur première finale de coupe d’Algérie de football féminin séniors. «Une première historique», selon les propos de Nedjma Derradji, présidente de cette équipe et ancienne joueuse de football, qui n’a pas caché sa joie et sa fierté de cet exploit, pour lequel d’énormes efforts ont été consentis.
Les mêmes termes ont été employés par le Pr Abdelhamid Aberkane, président de l’APC du Khroub, pour qui cet évènement est aussi un «indicateur positif qui ne doit pas représenter un aboutissement, mais un début pour poursuivre les efforts entrepris dans d’autres disciplines, à l’instar du tennis de table et du handisport, dont la commune compte plusieurs athlètes qui ont représenté l’Algérie au plus haut niveau».
La JFK s’alignera demain au stade 8 mai 1945 de Sétif face à la redoutable équipe de l’AS Sûreté nationale. Cette dernière s’était qualifiée au détriment de l’Affak Relizane sur le score d’un but à zéro (1-0), en demi-finale, disputée le 15 avril dernier au stade 20 Août 55, alors que la JF Khroub a éliminé le CF Akbou sur le même score.
Cet heureux événement sportif intervient au moment où l’ASK, l’équipe phare du Khroub, quitte la ligue professionnelle et rétrograde en ligue 2 Mobilis. Une preuve supplémentaire que là où la passion et la détermination sont au cœur du sport, l’investissement peut être plus rentable. Les filles de la JFK méritent davantage d’aide et d’encouragement de la part des autorités locales, et en tout cas demain, elles ont besoin d’un soutien sur place pour décrocher le sacre.
R. C.


Vont-ils être recasés ou pas ? : Les habitants de la cité Bentellis dans l’expectative

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 11.05.17 | 12h00 Réagissez

Voilà près de cinquante ans que les choses n’ont pas évolué dans certains quartiers de la proche périphérie de la ville. Elles stagnent et rien ne semble plaider pour un éventuel changement.

La cité Bentellis connue auparavant sous la dénomination coloniale de «eau potable» puis de sa déclinaison orale transformée en Aïn Boutambel, compte actuellement plus de 540 habitations enclavées entre deux quartiers non moins importants qui sont ceux des Mûriers et du Chalet des Pins. Elle est donc bien éloignée cette légende de Aïn Boutambel, car aujourd’hui l’eau est arrivée dans tous les foyers et avec elle le gaz et l’électricité.
Mais ce qui cause toujours problème c’est l’état des lieux de plus en plus dégradé sur le plan de l’hygiène notamment. Les riverains se plaignent du manque de propreté et de tous ces «petits détails» qui font le bien-être de toute cité. Un représentant du comité de quartier nous dira à ce propos : «Nous vivons pratiquement en marge de la ville de Constantine tant nous sommes ignorés par les autorités locales et nous en payons le prix fort.
La dernière opération d’amélioration urbaine qu’a connue notre quartier remonte, si mes souvenirs sont bons, au début des années quatre-vingt. En guise d’opération d’amélioration, les autorités se sont contentées récemment de badigeonner les murs de nos habitations lors de la manifestation Constantine capitale de la culture arabe. Leur principal souci à l’époque, nous ne sommes pas dupes, c’était que l’aspect de notre modeste quartier n’agresse pas la sensibilité de leurs prestigieux invités qui avaient élu domicile à l’hôtel Marriott situé juste en face.
Nous vivons dans l’expectative. L’on nous a signifié il y a quelques années qu’il nous était interdit de vendre nos maisons, mais nous ne savons toujours pas si l’on va bénéficier, à l’instar du quartier mitoyen, de Djnane Etina, d’une opération de recasement dans le cadre du plan de modernisation de la ville évoqué par les autorités locales et dont on n’entend plus parler d’ailleurs».
Ceci dit, ce qui attire le plus l’attention quand on pénètre dans le quartier de Bentellis ce sont ses petites habitations entassées les unes sur les autres où nous retrouvons quelques villas d’aspect plutôt cossu, bâties sur deux voire trois étages. Ce sont précisément ces habitations où les demandeurs de logements à louer de la ville ont le plus de chance de dégoter un minuscule F2 au milieu d’une bonne douzaine de locataires.
Pour ce qui concerne les jeunes de la cité, ils se débrouillent comme ils peuvent en se procurant quelques menus travaux au niveau du stade Hamlaoui ou de la gare routière situés en contrebas du quartier. Rabatteurs pour taxis à destination de Tunis, vendeurs de sandwichs ou de cigarettes les jours de match, fraudeurs, gardiens de parkings, chacun de ces centaines de jeunes va «naviguer» pour gagner sa journée, comme ils disent. «Mais il faut dire que ce n’est pas toujours facile», nous confie l’un d’eux.                             
F. Raoui

Travaux à l’arrêt au CAC du CHU de Constantine

En attendant l’intervention de la tutelle

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 14.05.17 | 12h00 Réagissez


Désormais, seule l’intervention du ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, semble pouvoir relancer les travaux d’extension du Centre anticancer (CAC) au CHU Dr Benbadis, à l’arrêt depuis des mois. Beaucoup de problèmes entravent l’avancement de ce projet lancé en 2007. Les autorités concernées, à leur tête le DG du CHU, peinent à assumer leurs engagements et honorer leurs promesses afin de livrer la structure au premier trimestre de 2017.
Ce qui suscite le plus d’interrogations, c’est le refus des responsables de donner davantage d’explications sur les causes de ce retard. Personne n’a pu savoir la cause réelle de ce blocage inexplicable, ce qui laisse le champ libre aux spéculations. «Nous avons établi récemment un rapport suite aux recommandations du wali, afin d’avoir plus d’informations sur l’état d’avancement des travaux et les problèmes qui se posent. Peut-être il pourra intervenir afin de régler la situation», a déclaré Laïd Abdelghani Benkhedim, directeur de la santé de la wilaya (DSP), lors d’une conférence de presse animée jeudi dernier, au siège de la direction. Le DSP s’est contenté d’avancer qu’il s’agit de procédures administratives et le taux de réalisation a atteint 80%. La tutelle, selon toujours ses dires, sera également informée sur l’état du projet. Pour l’histoire, le projet de l’extension du CAC de Constantine a été lancé en 2007 pour un délai de 30 mois et un montant initial de 40 milliards de centimes. Après plusieurs réévaluations, le budget a atteint le plafond de 88 milliards de centimes, sans qu’il soit livré dans les délais annoncés par les responsables locaux.

Yousra Salem



Parc citadin de Zouaghi (Constantine)

L’incompétence a payé, le projet est gelé

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 14.05.17 | 12h00 Réagissez
 
	Le parc du Bardo ne sera pas livré de sitôt !
Le parc du Bardo ne sera pas livré de sitôt !


Au moment où la population de Constantine demeure sevrée de grands espaces de détente et de bouffées d’oxygène, les responsables chargés de l’environnement s’amusent à entraver l’avancement de plusieurs projets depuis des années, jusqu’à leur annulation. C’est le cas du projet de parc citadin de Zouaghi.
«A force de traîner pour lancer l’aménagement de ce projet, ce dernier a fini par être gelé faute d’argent et par mesure d’austérité prise dans la conjoncture financière actuelle du pays. Maintenant, l’on tente de sauver la mise à travers des aides de la wilaya, mais cela reste au stade des propositions pour le moment», a déclaré une source proche du dossier.
Neuf ans après son inscription, les hautes instances ont décidé de remettre ce projet au placard.
Plus précisément, ce parc qui s’étale sur une surface initiale de 32 ha, a été inscrit en 2008. Finalement, le terrain sera réduit à 22 ha, car le reste avait été «rogné» par le tramway. Selon une fiche technique présentée en février 2016 à l’ancien wali, Hocine Ouadah, une étude sur ce projet a été faite et achevée en avril 2011, avec un montant de 3,5 millions de dinars. Les travaux devaient être entamés en mars 2013, avec une autorisation de programme (AP) de 40 milliards de centimes. Environ 38 milliards de centimes ont été octroyés pour les travaux de VRD, l’aménagement extérieur, le siège administratif et les équipements. Alors que 2 milliards ont été réservés pour l’aménagement des espaces verts.
Le taux des travaux d’aménagement, des caniveaux et autres a atteint 30%. Pour ce qui est de l’aménagement en espaces verts, on est arrivés à 23 %. Sur place, ces chiffres ne reflétaient pas la réalité.
Depuis, le projet n’a pas avancé d’un iota, car les responsables de ce secteur ont «croisé les bras», en attendant une nouvelle réévaluation du projet. Selon eux, l’enveloppe débloquée n’était pas suffisante. Sur place, l’ex-wali avait critiqué la directrice de l’environnement, Mme Benhacine, qui voulait construire des bâtiments à l’intérieur du parc, en lui disant : «On reprend les 38 milliards et on commence par tout ce qui est vert, le reste attendra, au moins on livre une partie…ce n’est pas la mer à boire.» Depuis, rien n’a été fait. Même les recommandations de l’ancien ministre de l’Environnement et des Ressources en eau, Abdelwahab Nouri, n’ont pas été prises en considération par les responsables concernés.
Où réside exactement le problème ? Les 38 milliards de centimes n’étaient-ils pas suffisants pour aménager des espaces verts ? Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce secteur. Tous les projets dont le maître d’ouvrage est la direction de l’environnement ont échoué, notamment les deux parcs (de Zouaghi et Bardo) et le programme d’installation de bennes à ordure dans les quartiers de la ville.

Yousra Salem



visite du commandant de la gendarmerie à Constantine

Circulation bloquée et accès interdit à la presse au siège de la 5e Région militaire

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 17.05.17 | 12h00 Réagissez

Invités hier à couvrir la visite d’inspection du général-major, Nouba Mennad, commandant de la Gendarmerie nationale au siège de la 5e Région de la GN, situé à la nouvelle ville d’Ali Mendjeli, nous avons dû faire face aux pires difficultés pour accéder au lieu du rendez-vous.

Nos déboires ont commencé d’abord au niveau de l’échangeur donnant accès, via l’autoroute Est-Ouest, à la nouvelle ville, où vers neuf heures, la route a été fermée par des éléments de la Gendarmerie nationale. Nous avons tenté de leur expliquer qu’on était conviés à assister à la visite du commandant de la GN, mais rien n’y fit, nous n’avons pu les persuader de nous laisser passer. Ces derniers nous ont conseillé de prendre l’échangeur donnant accès à la nouvelle ville d’Ali Mendjeli par l’université Constantine 3 pour nous rendre ensuite au siège de la 5e Région.
Ce que nous avons fait. Et péniblement, nous avons réussi, après près d’une heure d’attente dans l’embouteillage monstre qui s’est formé suite à la fermeture de l’échangeur de la nouvelle ville d’Ali Mendjeli, à arriver à celle-ci pour ensuite continuer notre périple, et le mot est faible, vers le lieudit «Quatre chemins» et enfin au siège de la 5e Région de la GN que nous avons réussi à atteindre enfin vers dix heures. Mais il sera dit que notre journée sera semée d’embûches, puisqu’à une centaine de mètres du siège de la gendarmerie, nous avons une nouvelle fois été arrêtés par un gendarme motorisé qui nous a empêchés de passer.
Et une nouvelle fois, nous avons tenté d’expliquer en montrant notre ordre de mission que nous étions là pour des raisons professionnelles, et, de plus, invités par l’état-major de la GN à couvrir la visite de son chef. Mais là aussi rien n’y fit, notre motard a persisté dans son refus de nous libérer le passage, arguant du fait qu’il avait reçu des instructions de ne laisser passer personne.
Nous lui avons donc demandé de pouvoir parler à son chef hiérarchique, mais là aussi nous avons essuyé un nouveau refus. Devant cette situation grotesque à laquelle nous avons été, malgré nous, confrontés, nous ne pouvions donc que nous résoudre à rebrousser chemin pour rentrer à Constantine et faire face à nouveau aux bouchons qui s’étaient formés depuis la matinée.
F. Raoui


Zones industrielles de Constantine

Insécurité et agressions

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 20.05.17 | 12h00 Réagissez

En dépit du renforcement du dispositif sécuritaire, avec l’ouverture de plusieurs unités de la sûreté urbaine, le sentiment d’insécurité s’installe de plus en plus dans les zones industrielles et les zones d’activité à Constantine.

Depuis des années, ces zones sont le terrain d’action des dealers et des agresseurs. Parmi celles-ci, nous avons choisi comme exemples la zone industrielle Palma et la zone d’activité Rhumel, qui s’étalent respectivement sur 73 ha et 79 ha avec près de 200 lots exploités. Considérées parmi les zones les plus fréquentées par les investisseurs, mais aussi par les clients, ces deux sites sont également investis par des hordes de délinquants qui s’attaquent presque quotidiennement aux passants et aux travailleurs, plus particulièrement aux femmes. Faisant à peine quelques pas à l’intérieur de la zone, nous avons été abordés et avertis par un agent de sécurité de l’une des sociétés de produits pharmaceutiques. «Vous êtes folle de vous balader seule dans un endroit pareil ? Faites très attention, vous risquez d’être agressée à n’importe quel moment», nous a-t-il avisés.
L’agent poursuivra que les piétons ne sont pas à l’abri d’agressions ici, même durant la journée, à proximité des dépôts des boissons alcoolisées. Sur place, nous avons tenté d’interroger quelques employés des différentes entreprises sur la sécurité à l’extérieur du lieu du travail. Ils ont tous affirmé qu’ils sont exposés quotidiennement au danger, précisément le soir. «Face à la recrudescence des attaques et des agressions au niveau de la zone industrielle et le manque d’éléments de la sûreté, plusieurs femmes ont quitté le travail au bout de quelques jours ou quelques mois, surtout celles exerçant dans les entreprises qui n’assurent pas le transport de leur personnel», a témoigné l’un des travailleurs. Pour certaines femmes rencontrées sur les lieux, la sonnette d’alarme est désormais tirée pour alerter les services concernés sur les ennuis causés par l’insécurité grandissante.
Elles étaient unanimes à dire : «Il faut qu’il y ait un renforcement des éléments à l’intérieur de la zone et une organisation des patrouilles à intervalles réguliers, afin d’endiguer le problème.» Pour sa part, le commissaire Mohamed Zemouli, chargé de la communication à la sûreté de wilaya a affirmé que la majorité des agressions ne sont pas déclarées aux services de la police. «Le nombre de plaintes durant cette année n’est pas important. Depuis janvier  jusqu’à ce jour, il y a eu seulement trois plaintes qui ont été déposées à notre niveau par les travailleurs. Pour ce qui est de l’assassinat d’un homme au début de l’année en cours, le coupable a été identifié et l’enquête touche à sa fin», a-t-il avoué. Et de préciser: «La zone industrielle Palma est actuellement sous la couverture de trois commissariats : le 6e, 7e et 18e arrondissements, en plus il y a des patrouilles de la police régulières dans les endroits mentionnés. Nous assurons le maximum de sécurité dans cette zone, mais nous appelons les travailleurs, surtout les femmes, à déposer plainte à chaque incident pour diligenter des enquêtes.»                   
Yousra Salem  
Yousra Salem



Lotissement du 1er Novembre

Des habitants sans eau depuis plus de vingt ans

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 21.05.17 | 12h00 Réagissez

Les années se suivent et se ressemblent à la cité du 1er Novembre. Un lotissement comprenant 620 habitations, créé à la fin des années 1990 à proximité de Sissaoui et dépendant administrativement du secteur urbain d’El Gammas.

Ainsi, les habitants de ce lieu perdu souffrent le calvaire au quotidien. Ce qui attire l’attention d’abord, c’est l’état lamentable de la route et des différentes voies d’accès à la cité, jamais goudronnées et toutes cabossées, et de plus submergées par la boue en l’absence d’un réseau d’évacuation des eaux de pluie.
Les habitants nous apprennent que le problème crucial de l’alimentation en eau potable du quartier, en dépit du fait que le projet a été inscrit sur les tablettes de la DTP depuis 2010, n’a toujours pas été réglé. Mais à la cité du 1er Novembre, ce n’est pas uniquement l’eau potable qui fait défaut. L’absence de l’éclairage public constitue également un souci majeur pour les habitants, ainsi que le transport scolaire pour les enfants du quartier, qui doivent parcourir chaque jour près de 5 kilomètres pour rejoindre leur établissement scolaire, à Sissaoui, pour ceux inscrits aux premier et deuxième paliers et au quartier du Quatrième kilomètre, s’agissant des lycéens. Les habitants précisent à ce propos que des travaux ont été pourtant lancés il y a près de deux ans par les autorités locales pour la réalisation d’une école primaire dans le quartier, mais que le chantier est à l’arrêt depuis trois mois. Ils ne manqueront pas également de soulever le problème du ramassage des ordures ménagères, lequel, nous expliquent-il, se fait de manière très aléatoire. L’amoncellement des déchets dans les niches situées à l’entrée de la cité rajoute, déplorent-ils, à l’aspect rebutant dans lequel elle se trouve. Ils exigent, d’autre part, la mise en place de ralentisseurs ou du moins une passerelle sur la RN 3, un axe très fréquenté, jouxtant leur quartier et reliant Constantine à la ville d’El Khroub, affirmant que pas moins de sept accidents mortels se sont produits ces trois dernières années sur ce tronçon, où le danger est omniprésent. Un tronçon qu’ils doivent traverser quotidiennement  pour se rendre à El Khroub ou à Constantine. «Nous voulons que nos enfants aient d’autres activités que le transport de l’eau à longueur de journée.
Que les projets inscrits par les autorités pour l’aménagement de notre cité, notamment l’éclairage public, l’alimentation en eau potable et d’ouverture de voies d’accès à la cité, soient réalisés. Bref, que nous soyons considérés comme des citoyens à part entière», nous dira un habitant de cette cité.

F. Raoui




Session ordinaire de l’apc de Constantine

Magrofel mise aux enchères pour 50 millions de dinars

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 22.05.17 | 12h00 Réagissez

La commune de Constantine semble prise en otage par le problème du marché de gros des fruits et légumes (Magrofel), de la zone d’activité Rhumel, qui remonte à la surface à chaque session de l’Assemblée communale.

Lors de la session ordinaire qui s’est tenue hier, au siège de l’Hôtel de Ville, l’APC a décidé de revoir sa copie, en mettant ce marché, encore une fois, aux enchères pour un prix de départ de 50 millions de dinars, avec un contrat de trois ans non renouvelables. Pourtant, au début, il a été proposé de le louer à partir de 80 millions de dinars.
Cette révision à la baisse a été engagée, après le boycott manifesté de l’opération par des investisseurs privés. Ces derniers ont jugé que le montant de 80 millions de dinars était excessif pour un marché. Hier, cette décision a été contestée par plusieurs élus. Certains ont proposé de garder le premier prix, soit 80 millions de dinars, étant donné que cette opération entre dans le cadre de la revalorisation du patrimoine communal. D’autres intervenants se sont opposés à la mise aux enchères du marché, en elle-même.
Pour eux, l’opération n’est pas réglementaire, tant que l’entreprise chargée de la gestion n’a pas été encore dissoute. «Le marché a été mis à trois reprises aux enchères et l’opération a toujours été infructueuse. Pour cette raison, la commission a décidé de revoir à la baisse le loyer à 50 millions de dinars», a déclaré Boukhalfa, secrétaire général de la commune.
Et de poursuivre : «Pour ce qui est de la dissolution de l’entreprise Magrofel, le liquidateur sera désigné cette semaine.» Toujours dans le cadre de la revalorisation du patrimoine communal et la rationalisation des dépenses, les élus ont soulevé le problème de la gare routière Est «Sahraoui Tahar».
Selon eux, cette dernière connaît une dégradation remarquable et fait l’objet d’une mauvaise gestion par la Société de gestion de la gare routière d’Alger (Sogral), qui a bénéficié d’un contrat d’une année avec la commune de Constantine. «Nous continuons toujours à payer les factures d’électricité et d’eau de la gare.
Pourtant c’est une entreprise autonome. D’autant plus qu’elle a augmenté les prix du loyer des locaux, ce qui a engendré la fermeture de plusieurs commerces sur les lieux, sans parler de plusieurs problèmes», a déclaré El Hachmi Maârouf, élu de l’APC. A ce sujet, et face à la colère des élus, Mohamed Rira, maire de Constantine, a déclaré qu’il n’y aura pas de renouvellement du contrat si Sogral maintient toujours cette gestion.         
Yousra Salem

Amélioration urbaine à El Gammas (Constantine)

Des habitants dénoncent des travaux bâclés

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 22.05.17 | 12h00 Réagissez

Des résidents du lieudit Bouzehzah accusent l’entreprise de réalisation de ne pas avoir respecté les normes requises.

Après avoir fait depuis des années la sourde oreille aux doléances des habitants d’El Gammas, une méga-cité de près de 30 000 âmes, les autorités de la ville de Constantine se sont enfin décidées à lancer, il y a plus d’un mois, une opération d’amélioration urbaine au bénéfice de ce quartier, qui n’a pas cessé de se dégrader au cours de cette dernière décennie.
Mais il semblerait que ces travaux réalisés à la va-vite dans certains lieux ont suscité le courroux des habitants, notamment ceux de la partie haute d’El Gammas, les résidents du lieudit Bouzehzah précisément, lesquels ont tenu, jeudi passé, un sit-in dans leur quartier, pour dénoncer les malfaçons constatées dans la réhabilitation de la chaussée.
Ils pointent à ce propos un doigt accusateur vers l’entreprise en charge des travaux, en affirmant que la pose du béton bitumineux a été réalisée de manière sommaire par l’entreprise en question et que des contrefaçons ont touché l’ensemble du processus. De la pose du bitume, qui n’a pas été précédée du compactage des crevasses et autres nids-de-poule, jusqu’à la couche de base (blanc gravier) devant suivre l’imprégnation de la chaussée, les normes exigées n’ont pas été correctement respectées.
Des représentants des habitants du quartier de Bouzahzah, qui nous ont contactés, hier, affirment d’ailleurs qu’ils ont empêché cette entreprise de poursuivre son «œuvre destructrice» et sollicité les services du secteur urbain d’El Gammas pour intervenir rapidement, afin de mettre fin à ce qu’ils ont qualifié de «massacre se déroulant sous leurs yeux». Ils exigent de l’entreprise incriminée de reprendre les travaux selon les normes requises en la matière et de se conformer au cahier des charges auquel sont soumises les entreprises en charge de ce genre de travaux.

F. Raoui

Un projet pour aménager Al Aqwas

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 24.05.17 | 12h00 Réagissez


Après la dernière opération de relogement des habitants du lieudit Al Aqwas, situé en face de l’aqueduc romain, près de la gare routière Est, effectuée au mois de janvier dernier et la démolition des habitations précaires, la commune de Constantine a enfin eu la présence d’esprit de nettoyer et d’aménager les lieux avant qu’ils ne soient réoccupés encore une fois. C’est lors de la session ordinaire de l’APC de Constantine que l’assemblée a décidé de débloquer une enveloppe de 30 millions de dinars pour aménager le site. Sans donner plus de détails sur les travaux d’aménagement à effectuer, les élus ont voté à l’unanimité pour l’octroi de ce budget et le lancement de l’opération prochainement.                 
Yousra Salem



Infractions commerciales

Plus d’un milliard de dinars, coût des produits saisis

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 24.05.17 | 12h00 Réagissez


Les commissions de la direction du commerce ont saisi, durant les quatre premiers mois de l’année en cours, plus de 33 tonnes de différents produits alimentaires. Une quantité énorme en une période assez courte, ce qui renseigne sur l’ampleur de l’anarchie dans le secteur du commerce de la wilaya. La valeur des produits saisis est estimée à plus d’un milliard de dinars.
Ces visites ont été effectuées dans le cadre de la lutte contre les maladies à transmission hydrique (MTH), où les services de cette direction ont enregistré un bilan déplorable des dépassements importants et parfois un non-respect total des normes d’hygiène. Selon Abdelghani Bounaas, chef de service de la protection du consommateur et de la répression des fraudes de la direction susmentionnée, les commissions ont enregistré durant la même période 1165 interventions, en établissant 158 PV d’infractions. «Nous avons saisi tous les produits douteux pouvant représenter un danger pour la santé du consommateur, tels la viande, les fruits, les légumes, les produit de la mer et autres, qui n’étaient pas conservés selon les normes», a-t-il déclaré. Et d’insister que cette opération sera maintenue, voire renforcée durant la saison estivale, particulièrement dans les lieux de restauration collective. En dépit du nombre important des inspections, l’informel et l’inconscience des commerçants, mais aussi l’ignorance de nombreux consommateurs persiste encore. Car, dans le même contexte, M. Bounaas a avancé que la direction du commerce a procédé à la fermeture de 36 établissements visités. 
Yousra Salem






Chalets en amiante à Didouche Mourad

Les habitants de la cité Aboud Hayoune interpellent le wali

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 24.05.17 | 12h00 Réagissez

Les habitants des 125 chalets en amiante de la cité Aboud Hayoune, dans la commune de Didouche Mourad, située à 15 km au nord de Constantine, ne cessent de crier leur détresse, depuis plusieurs années, face au danger de mort qui les guette au quotidien.

Ce dernier n’est autre que le cancer, qui touche une bonne partie des résidents, habitant des chalets contenant de l’amiante depuis 1984. Leur malheureuse histoire est révélée dans les nombreuses requêtes adressées à toutes les autorités nationales et locales, dont le wali de Constantine, le P/APC de Didouche Mourad, le DG du groupe des cimenteries (GICA), dont le siège est situé à Blida, et même le Premier ministre et le ministre de l’Industrie et des Mines.
Toutes ces requêtes, dont nous détenons des copies, sont restées sans lendemain. Ceci se passe, alors que la mort n’a pas besoin de requêtes pour stopper ses ravages parmi une population qui continue de recenser en silence ses victimes. Documents et dossiers médicaux à l’appui, des membres de l’association du quartier dénommée Ecologia, ayant pris contact avec El Watan, dénoncent le mutisme des autorités face à leur souffrance. «Nous sommes 125 familles habitant depuis 1984 des constructions contenant de l’amiante dépendant de la société de la cimenterie de Hamma Bouziane, réalisées pour une durée n’excédant pas 10 ans, mais que nous continuons à occuper à ce jour.
L’amiante a fini par emporter une vingtaine de personnes atteintes de cancer, alors que 18 autres, souffrant encore, sont sur la liste d’attente de la mort en raison de leur état, sans parler des cas d’allergies respiratoires et d’asthme. Nous avons sollicité toutes les parties concernées à Didouche Mourad, ainsi que le groupe GICA, propriétaire de l’assiette foncière, pour trouver une issue à notre problème, mais aucune réponse n’est venue nous rassurer», déplore Abdelmadjid Chiheb, président de l’association Ecologia.
«Ces vieilles constructions réalisées depuis plus de 30 ans, contenant un matériau toxique interdit par la loi, sont dans un état délabré, où les conditions de vie deviennent insupportables», poursuit-il. Ce dernier affirme que son association avait saisi le wali par plainte officielle en 2014 pour demander une intervention urgente. «Nous avons été orientés vers le chef de la daïra de Hamma Bouziane pour trouver une issue définitive à notre cauchemar, mais nous n’avons eu droit qu’à des promesses non concrétisées», regrette notre interlocuteur. A ce jour, les habitants des 125 logements de la cité Aboud Hayoune à Didouche Mourad en appellent au wali de Constantine pour une décision salutaire, qui va les libérer de la hantise de voir d’autres morts s’ajouter à la liste macabre de leur quartier.
Arslan Selmane

Antenne Cnas de Daksi (Constantine)

La longue attente des affiliés

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 25.05.17 | 12h00 Réagissez

Des citoyens indiquent qu’ils doivent attendre parfois pendant toute une matinée pour l’activation de la carte Chifa ou le retrait d’une attestation de non-affiliation.

Les affiliés à la Caisse nationale d’assurance sociale (CNAS) de Daksi doivent faire preuve de beaucoup de patience, car l’attente devant les guichets débordés de l’antenne en question est très longue. Des citoyens indiquent qu’ils doivent attendre parfois pendant toute une matinée pour obtenir la moindre prestation, particulièrement pour ceux qui doivent activer leur carte chifa ou retirer une attestation de non-affiliation.
C’est le cas d’un retraité habitant Sidi Mabrouk.
Diabétique et insuffisant respiratoire, ce dernier, soutient que se rendre à la CNAS de Daksi constitue un véritable calvaire pour les citoyens, notamment ceux dont l’état de santé défaillant rend pénible une attente prolongée. Des propos que nous avons pu vérifier lors de notre déplacement, lundi passé, sur les lieux. Le service en question, dont les locaux sont situés au rez-de-chaussée de la CNAS de Daksi et dont l’espace est trop exigu pour contenir le flux incessant de citoyens, était vers onze heures débordé, à telle enseigne que la file d’attente s’étirait jusqu’aux couloirs de l’agence.
Une dame qui attendait de réactiver sa carte chifa nous a affirmé d’ailleurs qu’elle était là depuis neuf heures et qu’elle ne savait pas combien de temps il lui faudra attendre encore. Nous avons tenté d’approcher le chef de service de l’antenne afin d’obtenir des explications sur cette situation, mais l’on nous a dit qu’il était absent pour la journée.
Nous avons donc, faute de mieux, interrogé un agent de la CNAS, lequel a reconnu que la situation était réellement pénible pour les affiliés, mais qu’il était difficile d’améliorer, selon lui, la qualité des prestations fournies actuellement par l’agence, en raison d’un manque cruel de personnel. Il nous dira à ce propos : «Notre antenne fonctionne avec très peu de personnel.
Plusieurs de nos agents ont fait valoir ces dernières années leur départ à la retraite. Les responsables nous répètent depuis des mois que ces difficultés ont été portées à la connaissance de la direction et que celle-ci devait procéder au renforcement de l’agence par de nouveaux éléments, mais jusqu’à ce jour rien n’a été fait.»                      

F. Raoui


Projet des 434 logements LSP à Constantine

Les travaux de VRD traînent encore

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 29.05.17 | 12h00 Réagissez

Les 434 logements LSP de la promotion Yakhlef, sis à l’UV5 dans la ville de Ali Mendjeli, ne seront pas attribués prochainement.

Pour quelle raison ? Les travaux de VRD et les finitions à l’intérieur des appartements, qui traînent depuis des années, ne sont pas encore lancés. Pourtant, le premier responsable de la wilaya, Kamel Abbes, avait rassuré ces souscripteurs sur la relance des travaux de VRD et leur achèvement avant 4 mois, lors de sa visite des «points noirs» des projets LSP à Constantine, effectuée en janvier dernier.
Les délais annoncés par M. Abbes se sont écoulés, sans que le promoteur honore ses engagements et termine les finitions des appartements du projet, dont le taux des travaux s’est arrêté à 95%. Les malheureux inscrits dans ce programme, réclament l’intervention du chef de l’exécutif, qui avait déclaré, lors de sa tournée mentionnée : «Nous allons prendre des mesures fermes, conformément aux lois, si ces promoteurs ne respectent pas leurs engagements vis-à-vis de l’Etat et des souscripteurs.» Kamel Abbes avait affirmé aussi devant les souscripteurs que le promoteur est sommé d’achever le tertiaire des travaux de VRD comme l’indique le cahier des charges. Pour ce qui est des primaire et secondaire, c’est la direction de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction (DUAC) qui s’en charge. «Nous allons établir demain (le 12 janvier dernier, ndlr) un planning de ce qui reste à réaliser et déterminer les délais d’achèvement des travaux de VRD, qui ne dépasseront pas les 4 mois».
A ce jour, le taux des travaux n’a pas avancé d’un iota.
Cette situation inquiète de plus en plus les souscripteurs de ce programme, qui date de 25 ans. Pour Salim Saâdallah, représentant des demandeurs, les promoteurs des programmes participatifs ne sont pas les seuls à blâmer. Car, en plus du non-respect des délais par les réalisateurs, l’administration n’hésite pas à en rajouter. «Depuis les dernières instructions du wali, l’administration peine, depuis des mois, à désigner une entreprise pour la réalisation des travaux de VRD nécessaires», a-t-il déclaré.
Yousra Salem

Programmes LPA : Le wali appelé à sévir

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 29.05.17 | 12h00 Réagissez
 
	Le sit-in des souscripteurs samedi dernier
Le sit-in des souscripteurs samedi dernier

Les avertissements du chef de l’exécutif sont-elles prises à la légère par certains promoteurs ?

Face à l’état stagnant des chantiers depuis des mois et les dépassements administratifs menés par les promoteurs à l’égard des souscripteurs, ces derniers décident de revenir à la charge pour revendiquer l’achèvement des logements. Ceux en tout cas, clients du promoteur Khalfellah, appuyés par la coordination des souscripteurs des programmes LPA et LSP ayant des retards, ont organisé, samedi matin et pour la énième fois, un sit-in devant le siège de la Sarl Khalfallah, sis à l’Onama. Cette action, selon eux, se veut comme un avertissement pour le promoteur, mais aussi une alerte pour le wali afin de l’amener à intervenir rapidement et vigoureusement, comme il l’a promis auparavant. «Les menaces contre le promoteur Khalfellah, se renforcent chaque jour davantage et prennent de nouvelles allures.
Après l’échec de son plan A, celui de menacer les souscripteurs de résiliation de leurs contrats ou de suppression de la liste des bénéficiaires s’ils ne paient pas la totalité du logement, M. Khelfellah passe au plan B. Avec audace, il s’est permis de convoquer les souscripteurs par le biais d’un huissier de justice pour la signature du contrat de vente sur plan (VSP). Mais ce qui est aberrant, est que les chapitres mentionnés dans ce contrat ne sont pas conformes à ce qui est écrit dans le cahier des charges du projet», a déclaré Arslan Bouâfani, représentant des protestataires et souscripteur au programme 900 logements avec le promoteur Khelfellah. Plus explicite, il a précisé que plusieurs caractéristiques nécessaires ne sont pas écrites dans le contrat.
Pour lui, le VSP doit être revu, pour mentionner la surface globale du projet et celle de l’appartement. Selon les dires de notre interlocuteur, ils ont payé une tranche intitulée «le coût du terrain», estimée à 15 millions de centimes, au lieu de 13 millions ; mais cette dernière n’a pas été citée dans le contrat. «Lors de ses visites des logements LPA, le wali a menacé d’attaquer en justice les promoteurs qui ne respectent pas les délais et leurs engagements. Maintenant, nous demandons à M. Abbès d’intervenir et d’appliquer ses promesses. Tant qu’il n’y a pas une réaction ferme des autorités, ces promoteurs continuerons à torturer moralement et financièrement les citoyens, qui attendent leurs logements depuis des année », a fulminé M. Bouâfani, qui déplore le penchant de l’administration pour les promoteurs. «Nous nous retrouvons contraints d’assureur le suivi des projets et tout ce qui est nouveau dans notre affaire. Pourtant, cela fait partie des prérogatives de la direction du logement. Les services de cette dernière préfèrent occuper les place des spectateurs, au lieu d’agir», a regretté le représentant des protestataires.

Yousra Salem

Rahbet Ledjmal à Constantine

Incendie dans un centre commercial

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 30.05.17 | 12h00 Réagissez
 
	Le site compte des dizaines de boutiques et autres bicoques qui attirent une foule nombreuse
Le site compte des dizaines de boutiques et autres bicoques qui attirent...

Le lieu connaît une anarchie indescriptible, avec ces nombreux bazars qui ont poussé ces dernières années d’une manière illégale.

Un important incendie s’est déclaré, dimanche soir vers 21h, dans un centre commercial (construit en R+2 et un sous-sol) situé à la rue Rachid Hannoun, dans le lieu communément connu par Rahbet Ledjemal (place des Chameaux), actuelle place Benhamadi Mohamed Ameziane, l’un des quartiers de la vieille ville de Constantine.
Selon le lieutenant Noureddine Tafer, chargé de la communication à la direction de la Protection civile de Constantine, la construction sinistrée compte environ 90 locaux, destinés à la vente de produits cosmétiques, articles vestimentaires, accessoires des téléphones portables et autres. En raison de l’importance des flammes et leur expansion au niveau de toute la bâtisse, il était très difficile de maîtriser le feu.
D’importants dégâts matériels ont été enregistrés par les pompiers, où 39 locaux sont partis en fumée. Pour ce qui est des dégâts humains, un seul agent de gardiennage, K. S. âgé de 88 ans, était en état de choc. Ce dernier a été sauvé in extremis par les sapeurs-pompiers, qui ont dû démolir le mur pour le faire sortir de l’intérieur du centre commercial en flammes.
La victime a été évacuée en urgence au CHU Dr Ben Badis pour subir les soins nécessaires. Pour circonscrire l’incendie, il a fallu la mobilisation d’un important dispositif humain et matériel, à savoir l’intervention de plus de 60 pompiers et la mobilisation de 9 camions, trois ambulances et deux véhicules de communication.
Cette opération a duré plusieurs heures pour empêcher la propagation du feu vers d’autres constructions, à l’instar du TRC et des bâtisses situées sur la rue Ali Bounab. D’ailleurs, les pompiers étaient encore sur les lieux durant la journée d’hier pour prévenir toute éventualité. D’autre part, et selon les premières informations recueillies sur place, l’incendie serait dû à un court-circuit survenu au premier étage. Une enquête a été diligentée par les services de la sûreté de wilaya pour déterminer la cause réelle de l’incendie.                                   
   
Yousra Salem

Constantine

Grogne à la Seaco

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 31.05.17 | 12h00 Réagissez

Plus d’une centaine de travailleurs de la Société des eaux et de l’assainissement de Constantine (Seaco) ont tenu, hier matin, un sit-in devant le siège de la direction, sis à la zone industrielle Palma.

Ces protestataires, qui sont essentiellement des agents opérationnels sur le terrain dans les différents chantiers de la Seaco, ont remis une plate-forme de revendications au directeur général de la société. Ils réclament, entre autres, le versement de la prime de rendement collectif (PRC) de manière correcte et régulière. «Nous avons signé une convention collective qui nous permet de bénéficier d’une prime de rendement collective, mais à plusieurs reprises la direction supprime cette prime.
Parfois elle réduit le montant de la PRC, pourtant l’administration est tenue de respecter la convention», a déclaré l’un des grévistes. Ils revendiquent également plus de respect à l’égard des travailleurs, qui, selon toujours notre interlocuteur, subissent continuellement des sanctions abusives et injustifiées. Il a estimé que la situation ne fait qu’empirer, compliquant la relation entre les employés et les responsables. Par ailleurs, les travailleurs en grogne ont accusé l’administration d’«incompétence». Ils ont demandé au directeur de stopper le recrutement d‘agents sans expérience au sein de l’administration, afin d’améliorer le niveau des prestations. «Nous sommes contraints parfois d’attendre 6 mois pour pouvoir obtenir un document administratif auprès des services concernés», a affirmé l’un des employés. Et de conclure : «Nous demandons l’installation d’un syndicat au sein de la direction pour protéger l’employé et assurer ses droits.»  Les représentants des protestataires ont été reçus par le DG, qui leur a promis de répondre à leurs revendications dimanche prochain. Pour avoir la version de l’administration, nous avons tenté à maintes reprises de joindre la cellule de communication de la Seaco, mais en vain.   

Yousra Salem



Houna Qassentina» : Un peu de fraîcheur dans le désert culturel

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 01.06.17 | 12h00 Réagissez

De nouveaux espaces dédiés à la culture et aux débats, c’est le mieux qu’on puisse attendre pour Constantine. On ne regrettera jamais assez la désertification du champ culturel dans cette ville privée de sa sève, mais quand des initiatives s’invitent à contre-courant, on ne peut qu’applaudir.

Deux initiatives, justement, émanant d’une association de deux acteurs culturels, seront lancées à partir de demain, vendredi, et promettent déjà des espaces d’agitation intellectuelle. L’association Numidi-Art et les éditions du Champ Libre aspirent à apporter un peu de fraîcheur dans le désert qu’est devenue cette ville. Pourquoi ces initiatives? Les co-organisateurs partagent les mêmes sentiments de tout Constantinois normalement constitué.
«L’association Numidi-Arts» et «les éditions du Champ Libre» font le constat, largement partagé par les acteurs et les observateurs de la scène culturelle constantinoise, de l’état de déshérence de la vie artistique et intellectuelle de la vieille médina, et cela en dépit des fastes et des paillettes de «Constantine, capitale de la culture arabe», lit-on dans le document d’annonce.
Mais au lieu de la résignation, on préfère l’action. «Convaincus que la réponse ne peut se trouver dans les sentiments de désolation ou de résignation, elles ont pris la résolution d’imaginer deux espaces de rencontres, de débats et d’échanges à l’enseigne de ‘‘Houna Qassentina’’, reprise de l’historique annonce des programmes des décrochages Constantinois de la station d’Alger de radiodiffusion», ajoutent les rédacteurs du texte.
Houna Qassentina (ici Constantine en français) est le générique de cet élan qui viendra s’ajouter aux rares oasis culturelles locales. Deux espaces donc, sont proposés au public. Le premier, genre de soirées ramadanesques hebdomadaires, prendra place au café Riche et sera animé, chaque vendredi du mois, par deux intervenants, l’un sur l’actualité et l’autre sur un thème culturel choisi, agrémentés d’un outro musical.
Le deuxième rendez-vous, baptisé Le Forum constantinois, sera domicilié à l’ODEJ. D’une périodicité mensuelle, ces rencontres qui visent à «offrir un cadre d’échanges adossé à l’expertise», se déclinent sous la forme conférence/débat, et traiteront aussi bien des questions académiques (histoire, patrimoine, culture), que des questions d’actualité.                                                                                                             
N. N.

Place des Martyrs à Constantine

Les commerçants informels chassés par la police

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 01.06.17 | 12h00 Réagissez

La concentration commerciale anarchique de Rahbet Ledjmal accroît les dangers et empêche le sauvetage en cas de sinistre. Cette mesure louable va-t-elle résister au temps ?

A quelque chose malheur est bon, dit l’adage. La foule habituée à l’anarchie de la place des Martyrs (La Brêche) s’est aperçue, hier, d’un grand changement. Pour la première fois depuis très longtemps, cette place était calme et fluide, où l’on pouvait traverser sans devoir contourner les dizaines et dizaines de vendeurs informels.
Par la force publique, les autorités locales se sont enfin décidées à évacuer cet espace axial du centre-ville de Constantine. Vers 14 h, il y avait au moins 7 véhicules de la police et de nombreux agents en tenue d’intervention, veillant au respect de la mesure. Les cambistes ont disparu. Et la foule compacte qui a pris l’habitude de déborder de Rahbet Ledjmal (vendeurs de téléphones portables et d’accessoires téléphoniques, de chaussures et de friperie) ont disparu aussi.
Les désœuvrés, ayant annexé les marches du théâtre pour venir se prélasser, étaient priés de quitter les lieux. Du coup, la place était nette et agréable, un retour à l’aspect originel des lieux, rêvé par des pans entiers de la population locale, exclus de cet espace. A quoi doit-on cette nouveauté inespérée ? En effet, les autorités semblent avoir pris ces mesures suite au sinistre qui a frappé un bazar à Rahbet Ledjmal. Le rapport d’intervention de la Protection civile a, semble-t-il, fortement contribué à la prise de cette décision. Rappel.
Un terrible incendie, qui s’est déclaré dans la soirée de dimanche à lundi, dans un centre commercial, avait détruit 39 locaux commerciaux. N’était l’intervention de la Protection civile, l’ensemble du bâtiment, contenant 90 magasins et les bâtiments voisins, notamment le théâtre, auraient pris feu. Le gardien avait, quant à lui, été sauvé de justesse d’une mort certaine, grâce aux sapeurs-pompiers. Dieu merci, il n’y a pas eu mort d’homme, cette fois ! Oui, il faut souligner que si la mort n’a pas frappé cette fois, il est peu probable qu’elle rate sa chance, si par malheur un autre sinistre se déclare à Rahbet Ledjmal.
Car dans les conditions où se trouvent ces lieux, la catastrophe est garantie. Imaginez si l’incendie s’était déclaré pendant la journée. Les deux rues menant à la place Rahbet Ledjmal, étant constamment occupées par une foule compacte et des dizaines d’étalages qui ne laissent que quelques centimètres de passage, sont inaccessibles aux camions et aux ambulances de la Protection civile. Les interventions, dans ces conditions, sont sensiblement ralenties, et les chances de sauvetage sont diminuées. Une situation identique au cas des souterrains du centre-ville devenus un espace à haut risque, à cause du commerce informel et des installations électriques de fortune.
La concentration commerciale anarchique de Rahbet Ledjmal accroît les dangers et empêche le sauvetage en cas de sinistre. C’est ce qu’ont fini par admettre les autorités locales, qui ont agi conséquemment. Reste à savoir maintenant si cette mesure louable est inscrite dans la pérennité, ou alors si, comme d’habitude, elle va se heurter au sacro-saint argument de la paix sociale. Un sérieux test pour Kamel Abbes.

Nouri N




Anarchie dans les marchés de la ville

Une situation qui perdure

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 03.06.17 | 12h00 Réagissez

Dans la nuit du 26 au 27 février 2015, un violent incendie s’est déclaré dans un magasin de produits cosmétiques, situé près du marché couvert Bettou Abdellah (Ex-Ferrando) dans le quartier de Belouizdad.

Les flammes qui se sont répandues à l’intérieur du marché ont causé des dégâts importants à une douzaine de locaux, avec pour conséquence la fermeture du marché pendant des mois. Cet incident, qui serait dû à une étincelle survenue sur des câbles électriques, était la conséquence de l’anarchie qui régnait dans ce lieu qui draine des foules importantes, où les simples mesures de sécurité ne sont pas respectées, sans parler des branchements électriques illicites et le squat de tous les espaces.
Les rapports que les services de la Protection civile n’ont cessé d’adresser aux services de la commune pour alerter sur une situation grave sont restés sans suite. Quelques jours après, l’ex-P/APC de Constantine annonce une vaste opération de réhabilitation pour un montant de 120 millions de dinars (soit 12 milliards de centimes). Une opération qui sera circonstancielle et n’ira pas jusqu’au bout.
Trois mois plus tard, le 1er juin, soit un jour de Ramadhan, les mêmes causes produiront les mêmes résultats au passage souterrain de la place du 1ER Novembre. Un important incendie avait ravagé des dizaines de boutiques de vêtements et de produits cosmétiques, dans un lieu destiné aux piétons, et que l’APC avait transformé en bazar à haut risque. Plus de deux ans après ces deux sinistres, la leçon n’a pas été apprise, et la situation de laisser-aller et d’anarchie perdure encore dans les principaux marchés du centre-ville.
Si au marché Bettou, les commerçants ont semble-t-il pris en charge quelques travaux pour améliorer les conditions dans lesquelles ils exercent, même si les risques ayant engendré le sinistre de 2015 peuvent survenir à n’importe quel moment, au marché Boumezzou, situé en face du siège de la cour de justice, et à proximité de deux hôtels qui accueillent des étrangers, c’est une mauvaise image de la ville qu’on est en train d’exposer au grand jour.
À l’intérieur, c’est le capharnaüm indescriptible, et le chaos aux dimensions incalculables auquel les citoyens font face au quotidien. Depuis des années, les vendeurs informels qui ont installé des dizaines d’étals de fortune, en plus des extensions de ceux qui ont loué des carrés, ont donné aux lieux les aspects d’une véritable écurie, auxquels s’ajoutera le décor des déchets et des mauvaises odeurs.
Face à ce triste constat, l’APC de Constantine qui ne cherchait qu’à amasser les sommes des loyers n’a jamais pensé à engager une opération d’assainissement de ce haut lieu de l’anarchie situé en plein centre-ville. C’est par miracle qu’un incident n’est pas survenu à ce jour. Mais en fait, faut-il attendre une catastrophe pour intervenir, comme on vient de le faire, il y a quelques jours, à Rahbet Ledjmal.       
Arslan Selmane

Parc citadin du Bardo : De nouvelles mesures d’urgence adoptées

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 03.06.17 | 12h00 Réagissez
 
	Le wali a annoncé que le parc sera livré en mai 2018
Le wali a annoncé que le parc sera livré en mai 2018

Le projet tant attendu par la population, et dont les travaux ont traîné en long et en large, semble devenir une véritable malédiction pour la ville.

De nouveaux changements seront adoptés dans la réalisation du parc citadin du Bardo, dans le but d’optimiser les dépenses. C’est ce qui a été décidé lors de la visite du wali de Constantine, effectuée jeudi dernier, au niveau de ce lieu de détente. Sur place, Kamel Abbes n’a pas manqué d’exprimer son insatisfaction envers le bureau d’études, particulièrement suite à la présentation de la solution envisagée contre le phénomène de glissement qui se pose sur les lieux.
«Vous m’avez présenté maintenant une étude qui coûte plus de 7 milliards de centimes, mais elle n’est pas sûre à 100%», s’est-il adressé au bureau d’études. Et de poursuivre : «Il faut optimiser les dépenses. Je ne vais pas dépenser des milliards pour une solution provisoire, et à la fin nous serons contraints d’aller vers l’implantation de pieux de stabilisation du sol plus tard.» Le wali, qui a affiché sa méfiance envers les solutions proposées par le bureau d’études l’a accusé implicitement d’avoir voulu imposer l’implantation des pieux, qui coûtent plus cher, de manière directe ou indirecte.
En colère, le wali a ordonné d’annuler la réalisation de plusieurs infrastructures sur ce parc, dont un parking à étages à l’entrée du site, une porte géante et un centre commercial. Cette annulation contribuera réduire l’enveloppe de 3 milliards de dinars. Ces décisions ont soulevé des interrogations sur l’utilité de ces structures qui n’ont pas été dévoilées avant à la presse. «Annulez le centre commercial, c’est un espace de détente, celui qui veut faire du shopping, il y a les centres commerciaux ailleurs.
Annulez ce parking à étages, car sa réalisation en elle-même provoquera un nouveau mouvement du sol, qui est déjà glissant. Il faut préconiser des boutiques d’artisanat à l’entrée du parc, avec la réalisation d’escaliers menant vers la place Kerkri. Optimisez les dépenses de manière intelligente», a-t-il ordonné.
Pis encore, le bureau d’études a proposé d’installer un ascenseur sur le pont de Sidi Rached, pour faciliter l’accès. Le chef de l’exécutif n’a pas pu contrôler sa colère en disant : «Ne touchez pas à un ouvrage d’art.» Suite à cette visite, le wali a pris des mesures d’urgence pour stabiliser le sol, à savoir la réalisation d’un gabionnage et le traitement de surface, pour rendre l’espace étanche en réalisant un drainage en amont.
«Nous avons pris des mesures d’urgence, pour laisser le temps au bureau d’études de proposer une solution sûre et définitive. Nous avons demandé aussi de revoir la qualité du béton utilisé pour le théâtre en plein air de 1000 places, au niveau de ce projet», a-t-il affirmé. Et de conclure : «Ce projet sera livré et ouvert à la population au mois du Ramadhan de l’année 2018.»                      
Yousra Salem




dimanche 04 juin 2017
 
	Le chef, Hassan Bentalha, parle de sa passion : l’art culinaire constantinois

Remue-méninges au Café Riche







Quartier d’El Manchar (Constantine)

Deux familles démunies dans l’attente d’un logement

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 08.06.17 | 12h00 Réagissez
 
	Huit personnes se partagent une pièce de 35 m2 divisée en deux minuscules chambres
Huit personnes se partagent une pièce de 35 m2 divisée en...


Difficile de trouver les mots pour décrire la misère dans laquelle continuent de vivre deux familles que nous avons visitées, hier, dans le quartier d’El Manchar, situé à quelques encablures de la rue Kaddour Boumeddous et des bâtiments de la cité du 17 Octobre 1961 (ex-Ciloc).
C’est Laânes Djemaâ, appelée Khalti Houria, qui nous a reçus avec grande amabilité, malgré les dures conditions dans lesquelles elle souffre avec ses enfants depuis de longues années, dans un gourbi coincé au milieu de constructions anarchiques à un et même à deux étages. A peine avoir fait quelques pas dans les lieux, c’est le choc. Au n°30 du quartier d’El Manchar, sous un talus, Khalti Houria et ses deux garçons mariés, leurs épouses et leurs enfants, soit une famille de huit personnes en tout, se partagent une pièce de 35 m2, divisée en deux minuscules chambres, un couloir et des toilettes.
A l’intérieur du taudis, la forte odeur d’humidité frappe les narines, des murs aux fissures apparentes et le risque d’inondations qui guette les résidents durant la saison des pluies, sans oublier le danger d’effondrement du talus qui surplombe la construction. Veuve depuis trois ans, âgée de 80 ans, Laânes Djemaâ traîne derrière elle des années de souffrance et d’attente d’un logement qui puisse l’abriter avec ses enfants pour vivre dans la dignité. Avec tristesse, elle affirme avoir déposé un dossier pour l’obtention d’un logement social en 1987. A ce jour, sa demande traîne toujours dans les tiroirs, malgré les milliers de logements distribués ces dernières années. La pauvre dame soutient que lors du recensement, elle a été privée d’une préaffectation, sans aucune explication sur la cause, ni par le comité de quartier ni par les services de la daïra. «Je vis avec ma famille dans cette construction depuis 20 ans. J’ai tenté à maintes reprises de déposer un nouveau dossier, mais les documents fournis étaient rejetés à chaque fois par les responsables concernés.
Qu’y a-t-il exactement ? Pourquoi les autorités concernées ne répondent pas à mes correspondances ?  J’ai envoyé plusieurs lettres aux chefs de daïra, maires et aux walis qui se sont succédé à Constantine, mais en vain. Malheureusement, on a préféré classer mon dossier et laisser ma famille vivre dans la précarité totale», a regretté Laânès. Elle notera que même les procédures entamées par ses deux enfants n’ont pas eu d’écho. Pour quelle raison cette famille a-t-elle été épargnée abusivement de l’opération du recensement ? Parmi les 80 000 logements sociaux distribués depuis une quinzaine d’années, il n’y a pas eu de la place pour la famille Djemaâ ?
Yousra Salem





Quartier d’El Manchar (Constantine)

Deux familles démunies dans l’attente d’un logement

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 08.06.17 | 12h00 Réagissez
 
	Huit personnes se partagent une pièce de 35 m2 divisée en deux minuscules chambres
Huit personnes se partagent une pièce de 35 m2 divisée en...


Difficile de trouver les mots pour décrire la misère dans laquelle continuent de vivre deux familles que nous avons visitées, hier, dans le quartier d’El Manchar, situé à quelques encablures de la rue Kaddour Boumeddous et des bâtiments de la cité du 17 Octobre 1961 (ex-Ciloc).
C’est Laânes Djemaâ, appelée Khalti Houria, qui nous a reçus avec grande amabilité, malgré les dures conditions dans lesquelles elle souffre avec ses enfants depuis de longues années, dans un gourbi coincé au milieu de constructions anarchiques à un et même à deux étages. A peine avoir fait quelques pas dans les lieux, c’est le choc. Au n°30 du quartier d’El Manchar, sous un talus, Khalti Houria et ses deux garçons mariés, leurs épouses et leurs enfants, soit une famille de huit personnes en tout, se partagent une pièce de 35 m2, divisée en deux minuscules chambres, un couloir et des toilettes.
A l’intérieur du taudis, la forte odeur d’humidité frappe les narines, des murs aux fissures apparentes et le risque d’inondations qui guette les résidents durant la saison des pluies, sans oublier le danger d’effondrement du talus qui surplombe la construction. Veuve depuis trois ans, âgée de 80 ans, Laânes Djemaâ traîne derrière elle des années de souffrance et d’attente d’un logement qui puisse l’abriter avec ses enfants pour vivre dans la dignité. Avec tristesse, elle affirme avoir déposé un dossier pour l’obtention d’un logement social en 1987. A ce jour, sa demande traîne toujours dans les tiroirs, malgré les milliers de logements distribués ces dernières années. La pauvre dame soutient que lors du recensement, elle a été privée d’une préaffectation, sans aucune explication sur la cause, ni par le comité de quartier ni par les services de la daïra. «Je vis avec ma famille dans cette construction depuis 20 ans. J’ai tenté à maintes reprises de déposer un nouveau dossier, mais les documents fournis étaient rejetés à chaque fois par les responsables concernés.
Qu’y a-t-il exactement ? Pourquoi les autorités concernées ne répondent pas à mes correspondances ?  J’ai envoyé plusieurs lettres aux chefs de daïra, maires et aux walis qui se sont succédé à Constantine, mais en vain. Malheureusement, on a préféré classer mon dossier et laisser ma famille vivre dans la précarité totale», a regretté Laânès. Elle notera que même les procédures entamées par ses deux enfants n’ont pas eu d’écho. Pour quelle raison cette famille a-t-elle été épargnée abusivement de l’opération du recensement ? Parmi les 80 000 logements sociaux distribués depuis une quinzaine d’années, il n’y a pas eu de la place pour la famille Djemaâ ?
Yousra Salem






Djebel Ouahch

La corvée de l’eau n’en finit pas

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 11.06.17 | 12h00 Réagissez


Depuis trois semaines, la corvée de l’eau a pris des dimensions cauchemardesques à la cité Djebel Ouahch. Cela dure depuis l’annonce par la Seaco du lancement de travaux de rénovation d’une conduite d’alimentation en eau de la tranche D de ladite cité. Un chantier qui traîne, mais les ennuis des habitants de toute la cité avec l’AEP sont déjà énormes, notamment durant la première quinzaine du mois de Ramadhan.
Un mauvais présage pour un été qui s’annonce chaud et surtout très dur. Avec les horaires des lâchers irréguliers d’eau, la faible pression et les multiples perturbations qui peuvent durer plusieurs jours, les résidents, qui voient rouge, ne savent plus où s’alimenter en eau. Certains ont même recouru aux services des propriétaires de citernes, mais cela n’est possible que pour les étages inférieurs. «Figurez-vous qu’après une attente de cinq jours, on n’a reçu l’eau dans la nuit de jeudi dernier, que durant 45 minutes, à une faible pression et à une heure tardive, ce qui ne couvre même pas la consommation d’une seule journée, alors qu’on ne peut même pas se permettre de faire le ménage, ni laver le linge, ni même prendre une douche», déplore une dame de la cité CNEP de Djebel Ouahch. Plusieurs mères de famille affirment qu’elles ont été contraintes de déplacer leur linge pour le laver chez leurs proches. «Depuis deux années, la situation est devenue insoutenable dans cette cité. Nous avons vécu le même calvaire durant l’été de l’année écoulée. On ne comprend pas ce qui se passe, pourtant la conduite a été rénovée suite à un chantier qui nous a causé beaucoup de désagréments, mais notre calvaire perdure encore, alors que nous ne constatons aucune amélioration en cette période estivale», dénoncent des habitants rencontrés durant le week-end dernier des jerrycans à la main pour faire la quête de l’eau par une journée de forte chaleur, en attendant le bout du tunnel. Jusqu’à présent, c’est toujours le silence radio du côté de la Seaco, où la moindre petite nouvelle n’est venue rassurer les pauvres citoyens de Djebel Ouahch.                              

Arslan Selmane


Marché de la solidarité de l’avenue Zaâmouche

La notion de «rahma» détournée

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 11.06.17 | 12h00 Réagissez
 
	Le Ramadhan est aussi un mois où on fait beaucoup d’affaires sur le dos des citoyens
Le Ramadhan est aussi un mois où on fait beaucoup d’affaires...


Le principe du marché de la solidarité de l’avenue Zaâmouche, organisé par les autorités locales au profit des simples citoyens de la ville semble être détourné de sa vocation par certaines personnes soucieuses avant tout de faire le maximum de gains, et qui ont profité de l’arrivée du mois de Ramadhan pour s’accaparer un lieu stratégique et gratuitement, grâce aux facilités accordées par la wilaya.
Rappelons que cette manifestation commerciale a été lancée, depuis le début du Ramadhan, par la direction du commerce en collaboration avec l’UGTA et l’Ugcaa sous l’égide du wali de Constantine, dans le but de lutter contre toutes sortes de spéculations qui se manifestent chaque fois à l’occasion de ce mois. L’objectif principal était de permettre aux consommateurs de s’approvisionner en produits alimentaires de première nécessité à des prix raisonnables. Partant de ce principe, les autorités ont installé un grand chapiteau au niveau de l’avenue Zaâmouche, à proximité de la station des bus, avec le slogan «Consommons 100 % algérien» à l’entrée des lieux. Hélas,  quelques jours après son ouverture, ce marché a été transformé en une foire où l’on vend des effets vestimentaires 100% chinois, des produits cosmétiques syriens à base de plantes, de la vaisselle en toc, du meuble et d’autres produits dont la qualité laisse à désirer, sans aucune réduction de prix.
On se demande où sont les produits algériens pour lesquels on a installé tout ce marché ? Pour ce qui est des produits alimentaires, on notera l’absence d’étals pour la vente des fruits et légumes sur place. Seulement 11 tentes ont été consacrées à quelques denrées, notamment l’huile, la farine, la viande et les œufs, mais dans des conditions d’hygiène déplorables. La surprise réservée aux visiteurs est à découvrir au niveau de l’entrée, car pour un marché parrainé par le wali de Constantine, il faut débourser 20 DA par personne pour y accéder. Depuis quand l’accès aux marchés de la solidarité est payant ? D’autre part, nous avons appris de source fiable que le m² a été loué à 10 000 DA par une entreprise privée spécialisée dans l’organisation des Salons et des expositions. Notre source ajoute que cette société a bénéficié du terrain, sans qu’elle ait un registre du commerce ou autre pour justifier toutes ces activités aux autorités locales. Les recettes des droits d’entrée ne sont pas, non plus, taxées. Qui profite réellement de ce marché ? Pourquoi a-t-on changé d’activité quelques jours après son ouverture ? Le wali est-il au courant de ce «détournement» ? Malheureusement, ce marché est loin de répondre à la satisfaction des chefs de famille rencontrés sur place.
Quelques-uns étaient très méfiants, en témoignant : «Les produits alimentaires doivent être protégés à l’intérieur du grand chapiteau. Nous n’achèterons pas des œufs ou de la viande exposée au soleil.» Pour avoir plus d’explications sur cette foire, nous avons contacté Mohamed El Aïd Bouhanguel, secrétaire de wilaya de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa). Ce dernier nous a expliqué que le problème est dû à la disponibilité du terrain. «Nous avons donc décidé d’installer des chapiteaux, dont le coût du loyer est à 270 millions de centimes pour 21 jours. Pour qu’elle puisse récupérer son argent, l’entreprise chargée de l’organisation a loué des stands pour certains vendeurs d’articles vestimentaires, des meubles et autres.», a-t-il justifié. Une chose est sûre, il n’est point de rahma dans ce bazar de plus et de trop. Le consommateur est de nouveau le dindon de la farce.
Yousra Salem



dimanche 11 juin 2017
 
	A son deuxième numéro, le rendez-vous entame déjà sa vitesse de croisière

Au-delà des échecs, le déficit d’organisation des Constantinois

 
 
	Le Ramadhan est aussi un mois où on fait beaucoup d’affaires sur le dos des citoyens

La notion de «rahma» détournée



Constantine : Des candidats au bac protestent

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 12.06.17 | 12h00 Réagissez

La première journée du bac ne s’est pas passée dans le calme tant attendu à Constantine.

Hier, des dizaines de candidats ont investi le quartier du Coudiat, où se trouve le siège de la direction de l’éducation pour protester contre leur exclusion de certains centres, pour des raisons qu’ils ont jugées arbitraires et abusives. La seule explication qui leur a été avancée, selon leurs propos, est d’être arrivés en retard.
Ce que les concernés contestent vivement. «Je suis arrivée à 13h 02’ au centre Tahar Bougandoura à Békira, mais le gardien a refusé de me laisser entrer, malgré mes tentatives de lui expliquer que j’ai le droit d’y accéder», déplore une candidate. Une autre soutient qu’elle a été privée de passer l’épreuve de l’après-midi à cause du comportement abusif de la gardienne du lycée El Houria. Les cas sont nombreux et chacun avance ses raisons pour justifier ce contre-temps.
De nombreux candidats qui ont pris, hier, contact avec notre bureau ont tous dénoncé l’attitude des gardiens, jugés insolents et intraitables, comme ce fut le cas pour ce candidat qui a été empêché d’accéder au centre Moussa Chaâbane et cette autre lycéenne privée d’examen au centre d’Ahmed Bey. Autant de cas que les plaignants ont portés devant le siège de la direction de l’éducation, dans l’espoir d’en trouver une solution.                         
S. A.

Passerelle Mellah Slimane (Constantine)

Des jeunes entreprennent une opération de nettoyage

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 13.06.17 | 12h00 Réagissez

C’est une belle et louable initiative que celle entreprise par un groupe de jeunes Constantinois. Dans un élan de citoyenneté, ils ont décidé de «s’attaquer» aux escaliers du pont Mellah Slimane (ascenseur) en une opération de nettoyage.

Armés de seaux et de pinceaux qu’ils ont acquis d’ailleurs avec leurs propres deniers, ils ont mis du cœur à l’ouvrage, car la mission n’est pas des plus aisées. Les citoyens qui ont l’habitude d’emprunter ce raccourci pourront témoigner de la difficulté de la tâche en raison de l’état d’encrassement de cet endroit, et des odeurs pestilentielles qui s’y dégagent.
A rappeler que la passerelle Mellah Slimane (ex-Perrégaux) qui est une réplique miniature du pont Sidi M’Cid a été ouverte à la circulation le 12 avril 1925. Sa particularité est qu’elle est réservée aux piétons. Elle relie le quartier de la gare au centre-ville, via l’ascenseur de la Medersa, d’où une fréquence de passagers importante au quotidien. L’information relayée par les réseaux sociaux a été saluée par les internautes.
Et comment ne pas se réjouir de ce genre d’opérations de salubrité, ô combien d’utilité publique, qui vise à redorer le blason terni d’un édifice parmi d’autres dont regorge cette ville. Une bonne leçon de citoyenneté en l’absence des autorités locales qui, depuis une opération de réhabilitation en 2002, ne se sont plus souciés de ce pont même à la faveur de l’événement Constantine capitale de la culture arabe.
Exception peut être faite de celle annoncée tambour battant en janvier 2016 pour la rénovation des escaliers et l’installation de l’éclairage. Mais cette intermittence dans l’entretien ne fait qu’accélérer la dégradation de cet ouvrage d’art, l’un des plus importants à Constantine. Aujourd’hui, ces jeunes se sont retroussé les manches afin de briquer les escaliers et rafraîchir les murs. De la sorte, ils refusent de contribuer ou de cautionner ce laisser-aller. Devant l’inertie de la municipalité, ils ont préféré agir.                                  

N. D.




Zighoud Youcef

Distribution de 200 logements la semaine prochaine

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 14.06.17 | 12h00 Réagissez


Une nouvelle opération d’attribution de 200 logements sociaux aura lieu, la semaine prochaine, dans la commune de Zighoud Youcef, selon les déclarations de Kamel Abbes, wali de Constantine, hier, en marge de la cérémonie d’attribution d’environ 400 logements dans la commune de Aïn Abid. «Il y aura plusieurs actions d’attribution jusqu’à la fin de l’année. La prochaine sera effectuée au niveau de la commune de Zighoud Youcef, comptant 200 appartements. Pour ce qui est de la commune de Constantine, après l’Aïd El Fitr, il est prévu l’attribution de 1 330 logements. Mais, nous sommes en train de prendre des mesures pour un éventuel relogement des habitants de Constantine, précisément ceux qui ne sont pas concernés par les démolitions», a-t-il affirmé. Et de rappeler que d’ici la fin de l’année 2017, la wilaya de Constantine enregistrera l’attribution de 10 600 logements, tous programmes confondus.
Yousra Salem


Attribution de 400 logements sociaux à Aïn Abid (Constantine)

Dans une ambiance de joie et de colère

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 14.06.17 | 12h00 Réagissez

Une atmosphère de joie mêlée à une forte colère a marqué l’opération d’attribution d’environ 400 logements sociaux, chapeautée, hier, par le wali de Constantine, dans la commune de Aïn Abid.

Une demi-heure à peine après son entame, la cérémonie de remise des clefs s’est transformée en un grand mouvement de protestation, tenu par une centaine d’habitants de cette commune. Ces derniers, en grogne, ont déclaré qu’ils ont été exclus abusivement par la commission de recours avec la complicité du chef de daïra. «Nous avons préféré assister à cette opération pour parler au wali, qui doit être au courant des dépassements survenus dans la liste des bénéficiaires. En plus, l’on refuse de nous adresser la parole au niveau de la daïra. Nos requêtes ne sont jamais prises en considération. Pour quelles raisons ?» a lancé l’un des présents. Et de poursuivre qu’avoir un logement est synonyme d’une longue bataille à mener contre l’administration. La colère des protestataires, qui ont voulu aborder à tout prix le premier responsable de la wilaya, a pris de l’ampleur.
Ce qui a nécessité le renforcement des éléments de sécurité afin que M. Abbes puisse s’introduire à l’intérieur des appartements et pour empêcher tout dérapage. Les revendicateurs n’ont pas hésité à porter des accusations graves à l’encontre du chef de daïra. Ces tirs croisés sur le responsable en question ont provoqué la grogne du wali, causant l’interpellation de l’un des habitants concernés. Pour sa part, Kamel Abbes a affirmé que le nombre des familles écartées par la commission de recours ne dépasse pas la vingtaine. «Nous avons découvert que parmi les demandeurs, il y a des commerçants, des propriétaires des terres agricoles et d’anciens bénéficiaires. Nous allons étudier les dossiers de ces gens, qui vont présenter leurs arguments, au cas par cas.
Cela va se faire à travers une enquête approfondie, afin de confirmer que le revenu mensuel ne dépasse pas les 24 000 DA. Suite aux résultats de l’enquête, nous allons les intégrer dans les 50 logements réservés pour la liste de recours, qui ne sont pas encore distribués», a-t-il dit. Le wali a tenu à apaiser les esprits, en rassurant les habitants qu’il y aura un nouveau programme en voie d’achèvement de 4000 logements sociaux. Pour ce qui est des accusations contre le chef de daïra, le wali a dit : «J’étais obligé d’agir, car un fonctionnaire de l’Etat doit être traité dignement. Il faut qu’il y ait un respect mutuel.»  
Yousra Salem

Les Zinzins du Café Riche

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 15.06.17 | 12h00 Réagissez


• Rendez-vous ce vendredi 16 juin, dès 22h.
 Au programme :
1- La semaine de Mohamed Almi, directeur de l’odej.
2- En toute liberté sur
Dimajazz, crise et enjeux
avec Nouri Nesrouche, journaliste
à El Watan.
3- Tout en musique : conte musical avec Labib Bensalama et Faycel Belatar. Soirée modérée par Hayet Kerboua, journaliste à la radio
Chaîne 3.
• Le Forum de Constantine lance sa première conférence-débat le mardi 20 juin à partir de 22h au siège de l’ODEJ, avec le Pr Abdallah Boukhalkhal — ex-recteur de l’université islamique Emir Abdelkader de Constantine — sous le thème «Le parcours de Abdelhamid Ben Badis : un autre regard sur le Cheïkh». Ces deux manifestations s’inscrivent sous l’enseigne de Houna Qassantina.

nstitut français de Constantine (IFC)

Des artistes-peintres constantinois exposent

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 15.06.17 | 12h00 Réagissez


L’Institut français de Constantine (IFC) ouvre ses portes à plusieurs artistes locaux à l’effet d’exposer leurs œuvres. «Les cimaises de l’Institut français de Constantine accueillent quelques artistes-peintres de Constantine, la cité des Passions… Une  occasion pour le public de venir à la découverte et à la rencontre d’œuvres variées aux questionnements divers, mais qui toutes ne peuvent que provoquer un écho en nous, au-delà des thèmes abordés ou des moyens d’expression utilisés», peut-on lire sur le site de l’IFC. La liste des artistes prenant part à cette manifestation artistique est composée de onze noms, connus sur les scènes nationale et locale. Il s’agit de  Hassen Meghraoui, Riad Belfetmi (Djinko), Farid Merabet, Louisa Terki, Djalil Saoucha, Hassen Chorfi, Latifa Boulfoul, Anouar Aboussalih, Kahina Bouaouiche, Amina Djema et Mimia Lichani. Le vernissage de l’exposition intitulée «La surface et la quête» sera précédé par une courte intervention d’Armand Vial, auteur d’un ouvrage sur ces artistes.

Nouvelle ville Ali Mendjeli (Constantine)

Affluence sur les tea-shops

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 15.06.17 | 12h00 Réagissez

C’est une nouvelle tendance qui a fait son apparition durant ce mois de Ramadhan, où pendant les soirées, ces espaces proposant du thé timimouni dans un décor saharien, attirent de plus en plus d’adeptes.

Abdelaziz Ettimimouni est le tenant de l’un de ces tea-shops, dans la ville d’Ali Mendjeli. Il se rappelle avoir commencé ce métier il y a 10 ans, comme vendeur ambulant de thé, portant dans une main un théière et dans l’autre un couffin rempli de gobelets en plastique et sillonnant les places commerçantes de la ville de Constantine. «Le goût du thé timimouni a fini par conquérir les gens de Constantine et d’Ali Mendjeli qui en sont devenus des habitués», assure à l’APS ce jeune de 26 ans, originaire de la zaouïa Debagh de Timimoun. Depuis quatre années, Abdelaziz s’est installée dans un local près de la mosquée Omar Ibn El Ass à Ali Men-djeli. Il a ensuite dressé une tente de thé près d’un des grands centres commerciaux de la ville, puis une seconde à la gare routière de la même ville, générant à l’occasion plusieurs emplois confiés à des personnes également de la wilaya déléguée de Timimoun, rattachée à la wilaya d’Adrar.
Les tentes de thé de ce jeune et d’autres s’animent dès la rupture du jeûne, mais cette animation s’intensifie après les prières surérogatoires des Tarawih au point qu’il est devenu quasi impossible de trouver un espace pour garer sa voiture dans les alentours, encore moins pour une chaise et une table libres pour siroter un thé dans un décor voulu sciemment évocateur du Sahara. Dans ces tea-shops, tout semble être fait pour assurer le dépaysement.
Le décor sobre, mais chaleureux, est propre aux tentes des nomades du désert, avec les tapis touffus, de petites tables basses et des bancs artisanalement fabriqués. L’habileté et la manière délicate dont le thé est versé depuis les théières dans les tasses  sur des plats de cuivre contribuent à la magie du lieu, tout comme le sourire du «personnel» qui évoque l’hospitalité légendaire des habitants du Grand Sahara et le Tbag (genre de plat traditionnel) dans lequel sont présentés les fruits à
coque.
R.R.




Qui est Zouaghi Slimane ?

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 15.06.17 | 12h00 Réagissez

Contrairement à l’idée reçue, Zouaghi Slimane n’est pas un martyr de la Révolution.

Celui dont le nom est porté par l’un des plus grands secteurs urbains de Constantine était en réalité un technicien en bâtiment, célèbre pour avoir été chef de projet de l’université Aïn El Bey (actuellement Mentouri) sous la coupe d’Oscar Niemeyer. Originaire de Mila, Zouaghi était installé à Constantine, où il avait entamé une carrière professionnelle brillante. L’Algérie avait à peine 10 ans d’indépendance, mais s’engageait résolument dans une dynamique de développement qui avait besoin des personnages fougueux et sincèrement engagés dans l’édification nationale. Et Slimane était de cette trempe.
Ceux qui l’ont côtoyé, comme les architectes Rabah Kenana et Nourredine Khelfi, se souviennent d’un personnage hors pair, à qui Constantine doit beaucoup, et dont l’empreinte est durable, faisant depuis quatre décennies la fierté des Constantinois et de tous les Algériens. Kenana affirme que Zouaghi collaborait directement avec le président de la République, Houari Boumediène, pour rendre compte de la situation du projet de l’université de Aïn El Bey, un projet pharaonique, dont on connaît la valeur, aussi bien chez les Algériens que chez Oscar Niemeyer.Kenana n’hésite pas à souligner que Zouaghi avait réalisé un travail extraordinaire.
Il l’avait en effet accompli avec abnégation et aurait pu piloter d’autres réussites si le destin n’en avait pas voulu autrement. Slimane Zouaghi avait juste la quarantaine passée quand il est décédé, en 1974, dans un tragique accident de la route au niveau d’El Kentour. Il rentrait d’une mission au port de Skikda, où il se dirigeait fréquemment pour réceptionner les matériaux destinés au chantier de l’université, raconte encore Rabah Kenana. Une vie trop courte, certes, mais qui devrait inspirer les jeunes qui aspirent à devenir des bâtisseurs.

Nouri Nesrouche



Création d’une nouvelle délégation dans ce secteur

Zouaghi,une agglomération face à des défis

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 15.06.17 | 12h00 Réagissez
 
	Le fameux rond-point de Zouaghi fermé à la circulation depuis 2015
Le fameux rond-point de Zouaghi fermé à la circulation...

L’Assemblée populaire communale de Constantine a adopté récemment une résolution pour la création d’une nouvelle délégation communale au niveau du secteur de Zouaghi Slimane.

Cette décision tombe à point nommé et obéit au besoin qui s’impose dans cette agglomération soumise depuis des années à un développement urbain rapide et inédit. En effet, en l’espace d’une décennie, Zouaghi s’est métamorphosée avec la création et le peuplement de nouveaux lotissements et de nouvelles cités. La population aussi ne cesse de grandir. Le chiffre de 30 000 habitants donné par le secrétaire général de la commune fait partie des facteurs ayant motivé la décision communale. Ceci dit, il pourrait s’agir d’un chiffre bien en deçà de la réalité, en l’absence d’un véritable recensement. Etalé sur 14 km², le territoire de cette nouvelle délégation devient ainsi le plus grand de la commune de Constantine.
Pour rappel, la création de cette délégation urbaine a été initiée en 2014 dans le cadre de la décentralisation de l’administration communale sous les bons auspices du wali de l’époque, Nourredine Bedoui.
Mais quelques mois plus tard, lors d’une session ordinaire tenue au mois de mai de la même année, l’APC de Constantine avait décidé d’annuler cette attribution de mission au secteur urbain (à l’époque ces zones administratives s’appelaient secteurs) de Zouaghi, qui fut rattaché au secteur de haï Ettout (les Mûriers). Un ajournement absurde, qui a eu des conséquences fâcheuses, d’autant que l’agglomération de Zouaghi se trouve loin des yeux et loin du cœur (comme on dit) des responsables des Mûriers.

Défis
Le siège de la nouvelle délégation a été inauguré le 1er mai dernier par le wali de Constantine, Kamel Abbes, en attendant son entrée en service. La nouvelle structure et le personnel, notamment les cadres, qui auront la charge de répondre aux besoins de la population, se trouvent  d’ores et déjà devant des défis très importants.
Le plus important est induit par les plans d’urbanisme du secteur qui peut s’avérer être un obstacle devant le développement très rapide de la population. Certes, Zouaghi se trouve à proximité d’un certain nombre d’équipements stratégiques, comme l’autoroute Est-Ouest, l’aéroport et le Tramway. Mais à l’intérieur des cellules urbaines, le cadre de vie est moins avantagé. Ce sont les perspectives qui font craindre le pire. Dans environ trois années, le projet de 400 logements, en cours du côté de la salle omnisports, sera livré et occupé par de nouveaux venus. D’autres cités promotionnelles et de nouveaux lotissements seront également occupés, ce qui va augmenter inexorablement la population de l’agglomération et son parc roulant. Les besoins en matière de transport, santé, éducation, hygiène, etc. vont prendre l’ascenseur. Or, rien ne dit que la prise en charge de ces besoins va être au rendez-vous.
Des indicateurs annoncent déjà les difficultés. Il s’agit notamment de la faiblesse des accès motorisés conçus pour une population de moindre importance. Aussi, la couverture sécuritaire commence aussi à s’avérer faible. Zouaghi étant situé extra-muros est confié au corps de la gendarmerie.
Ce corps n’a pas, cependant, toutes les aptitudes à intervenir en milieu urbain. Des voix s’élèvent depuis un certain temps pour demander l’implantation d’un commissariat de police plus apte à répondre aux besoins de proximité. En outre, la fermeture incompréhensible depuis 2015 du rond-point du cimetière, distributeur d’un trafic automobile très dense, indispose la population résidant dans cette agglomération, qui exige l’ouverture du sens giratoire ou, au mieux, appliquer une solution globale et durable autour de ce nœud. Bref, il s’agit d’un sérieux challenge pour les pouvoirs publics, à leur tête la commune de Constantine, pour fournir à Zouaghi des atouts forts et lui éviter l’anarchie.

Nouri Nesrouche

Parc citadin de Zouaghi à Constantine

Le projet sera relancé après l’Aïd El Fitr

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 17.06.17 | 12h00 Réagissez
 
	L’opération a fait les frais de l’incompétence et des hésitations des décideurs
L’opération a fait les frais de l’incompétence...

La nouvelle ne fera que réjouir une population en manque flagrant de lieux de détente, même si aucun délai n’a été avancé pour la réception des travaux.

Peut-on espérer une nouvelle relance du projet du parc citadin de Zouaghi, tant attendu par la population de Constantine, après des tergiversations sur sa destinée et les multiples arrêts qui l’ont marqué ? La réponse ne peut être que positive, au vu des dernières décisions prises par le wali de Constantine, Kamel Abbes, lors du conseil de wilaya tenu mardi dernier, au siège de son cabinet.
Selon un communiqué des services de la wilaya, le premier responsable de l’exécutif a insisté sur la reprise des travaux sur le site après l’Aïd El Fitr, soit au début du mois de juillet. Après la présentation de l’étude définitive par le bureau chargé de cette opération, suite à la prise en charge de toutes les réserves, il a été décidé que l’espace, d’une superficie totale de 11 hectares, soit réparti en quatre zones.
Une première zone sera réservée aux activités sportives, alors qu’une seconde partie sera destinée aux enfants et sera équipée de différents jeux. Dans le même plan, une troisième zone sera affectée pour la détente, et enfin une quatrième sera aménagée pour recevoir les amateurs du jeu de boules et de golf. Si la nouvelle de la reprise des travaux ne peut être qu’agréablement accueillie par une population privée de lieux de détente et de loisirs, de nombreux détails demeurent encore en suspens, notamment en matière de coût et de délai de réalisation, surtout que l’opération traînait depuis de longues années.
Tout ce qu’on a pu savoir pour le moment selon le communiqué des services de la wilaya est lié au choix des équipements qui seront analogues à ceux adoptés pour le site d’El Meridj. Par ailleurs, d’autres mesures ont également concerné la forêt de Djebel Ouahch, où des décisions ont été prises pour un nouveau plan d’aménagement qui prendra en compte la réalimentation en eau des quatre lacs, qui se trouvent dans un état décevant, suite aux conséquences des travaux de réalisation des deux tunnels dans la région de Djebel Ouahch du tronçon de l’autoroute Est-Ouest traversant la wilaya de Constantine.

Arslan Selmane


El Khroub

Réparation d’une conduite d’AEP

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 19.06.17 | 12h00 Réagissez


L’alimentation en eau potable connaîtra, à partir d’aujourd’hui, des perturbations temporaires dans sept quartiers de la ville d’El Khroub, selon un communiqué de la société des eaux et de l’assainissement de Constantine (Seaco) parvenu à notre rédaction. Ces perturbations auront lieu à cause des travaux de réparation d’une conduite d’alimentation principale dans la commune mentionnée.
L’on indique, dans le même document, que cette conduite en amiante-ciment, de 300 mm de diamètre s’est déboîtée, dans la soirée de samedi dernier au niveau de la RN20 à proximité de l’hôpital Mohamed Boudiaf, provoquant la suspension de l’alimentation en eau, hier, dans certains quartiers de la commune d’El Khroub.
D’autre part, la cellule de communication de la Seaco affirme que la reprise de l’alimentation se fera progressivement dès l’achèvement des travaux de réparation. Notons que les cités qui seront affectées par cette suspension sont la cité Riad, Village centre, cité Sidi Amor, cité El Wafa, cité 510 Logements Atrak, cité 192 Logements CNEP et la cité des 300 Logements évolutifs d’El Khroub.
Yousra Salem

ليست هناك تعليقات: