الجمعة، سبتمبر 29

الاخبار العاجلة لاعلان خبراء الاقتصاد العالمي ان الحكومة الجزائرية سوف تجد نفسها امام الافلاس الاقتصادي الشامل عشية احتفالات اعياد ثورة الاموات 1نوفمبر 2017ولايستبعد الخبراء ان تطرد الحكومة الجزائرية عمالها وتخلي سجونها وتشرد شعبها وتعلن ميلاد سنوات البؤساء بعد غرق سفينة بوتفليقة في بحور الازمة الاقتصادية العالمية الالكترونية والاسباب مجهولة

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الاخبار  العاجلة لاعلان  خبراء الاقتصاد  العالمي ان  الحكومة  الجزائرية  سوف  تجد نفسها  امام  الافلاس الاقتصادي  الشامل  عشية احتفالات  اعياد ثورة الاموات  1نوفمبر 2017ولايستبعد  الخبراء ان تطرد  الحكومة  الجزائرية  عمالها وتخلي سجونها  وتشرد شعبها  وتعلن  ميلاد سنوات  البؤساء  بعد غرق سفينة بوتفليقة في بحور  الازمة الاقتصادية  العالمية  الالكترونية والاسباب  مجهولة

El Khroub

Réparation d’une conduite d’AEP

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le 19.06.17 | 12h00 Réagissez


L’alimentation en eau potable connaîtra, à partir d’aujourd’hui, des perturbations temporaires dans sept quartiers de la ville d’El Khroub, selon un communiqué de la société des eaux et de l’assainissement de Constantine (Seaco) parvenu à notre rédaction. Ces perturbations auront lieu à cause des travaux de réparation d’une conduite d’alimentation principale dans la commune mentionnée.
L’on indique, dans le même document, que cette conduite en amiante-ciment, de 300 mm de diamètre s’est déboîtée, dans la soirée de samedi dernier au niveau de la RN20 à proximité de l’hôpital Mohamed Boudiaf, provoquant la suspension de l’alimentation en eau, hier, dans certains quartiers de la commune d’El Khroub.
D’autre part, la cellule de communication de la Seaco affirme que la reprise de l’alimentation se fera progressivement dès l’achèvement des travaux de réparation. Notons que les cités qui seront affectées par cette suspension sont la cité Riad, Village centre, cité Sidi Amor, cité El Wafa, cité 510 Logements Atrak, cité 192 Logements CNEP et la cité des 300 Logements évolutifs d’El Khroub.
Yousra Salem



Accident mortel à Boudraâ Salah

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le 19.06.17 | 12h00 Réagissez

Un mort et 11 blessés ont été enregistrés, samedi dernier, dans un impressionnant carambolage, impliquant 10 véhicules, sur le contournement de la RN 27, près de la cité Boudraâ Salah, selon la cellule de communication de la Protection civile.


L’incident s’est produit samedi vers 23h, quand le chauffeur d’un camion d’une entreprise privée de collecte d’ordures aurait perdu le contrôle de son véhicule, avant d’entrer en collision avec deux camions semi-remorque et sept voitures touristiques, causant sur son passage de graves dégâts humains et matériels. Suite à cet accident, l’un des piétons, L. H., âgé de 38 ans, est décédé sur place, avant l’arrivée des secours.  Les autres victimes (soit 11 blessés entre passagers des véhicules et piétons) et dont plusieurs se trouvaient dans un état critique, ont été évacuées aux urgences de l’hôpital El Bir et au CHU Dr Benbadis pour subir les soins nécessaires.
Pour ce qui est des dégâts matériels, la Protection civile a souligné que le camion de collecte, à l’origine de ce carambolage, a été complètement endommagé, alors qu’un autre camion semi-remorque a déraillé et s’est encastré dans le mur d’une maison en cours de construction.
Vu l’ampleur de l’accident, il a fallu la mobilisation des éléments des trois unités de la Protection civile les plus proches du lieu de l’accident, à savoir celles de Sissaoui Slimane, Abdelmadjid Boumaza et  Hamma Bouziane afin d’évacuer les blessés rapidement vers les hôpitaux et libérer la circulation. Ce drame, qui a créé une panique lors d’une soirée de Ramadhan sur la descente qui jouxte la cité Boudraâ Salah repose la problématique de la sécurité des engins lourds qui circulent en milieu urbain, et qui risquent de causer des dégâts graves à tout moment.
Cet incident rappelle étrangement un autre survenu il y a plus d’une année à la cité Emir Abdelkader, où le conducteur d’un camion de collecte d’ordures avait perdu le contrôle de son engin à cause de la défaillance du système de freinage. Le camion ira faucher un petit écolier qui venait de sortir de l’établissement se trouvant non loin
Yousra Salem

Musée national Cirta de Constantine

Dépôt de 780 pièces archéologiques

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le 19.06.17 | 12h00 Réagissez
 
 Avec plus de 60 000 objets conservés, l’établissement est l’un 
 des plus riches en Algérie
Avec plus de 60 000 objets conservés, l’établissement...


Le Musée national Cirta de Constantine vient d’acquérir 780 pièces archéologiques, transférées récemment de la wilaya Mila. Une acquisition qui viendra enrichir la collection de cet établissement classé parmi les plus importants en Algérie. Dans une déclaration à l’APS, la conservatrice de l’établissement, Mme Amel Soltani, a affirmé que le but de cette initiative vise essentiellement à «sécuriser et à protéger ces pièces archéologiques» d’autant plus, que la wilaya de Mila ne dispose par de structures capables de recevoir ces objets et d’assurer leur conservation dans de bonnes conditions.
Dans le registre des pièces acquises, l’on dénombre surtout des pièces de monnaie remontant à différentes époques, ainsi que des ustensiles en poterie, et divers objets en bronze et une statuette en marbre représentant Bacchus le dieu du vin chez les Romains, en plus d’autres outils en silence de la période préhistorique. Selon les explications données par la conservatrice du Musée Cirta, il s’agit, entre autres, d’un lot de pièces saisies par les services de sécurité durant les opérations menées pour lutter contre le trafic d’objets archéologiques dirigé par des réseaux bien organisés et connaissant parfaitement la région. Mais on y trouve également une partie d’objets remis à la direction de la culture de la wilaya de Mila par des citoyens, en plus de ceux découverts sur les nombreux sites de fouilles dont regorge la wilaya et notamment dans les communes de Rouached, Ferdjioua, et Oued El Othmania. Le transfert et le dépôt de ces pièces archéologiques ont été faits avec l’autorisation préalable des services compétents du ministère de la Culture, en application de l’article 60 de la loi relative à la protection du patrimoine culturel selon la même source qui a précisé que depuis la fin des années 1980, de nombreux objets archéologiques ont été transférés des wilayas de l’est vers le musée Cirta. Ils viendront s’ajouter aux 60 000 objets qui y sont conservés depuis la création de cet établissement, ouvert au public en 1931.              
R.R.


Piscine de Sidi M’cid (Constantine)

Plus de 600 visiteurs par jour

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le 20.06.17 | 12h00 Réagissez
 
 La piscine est ouverte au public depuis le 19 mai dernier
La piscine est ouverte au public depuis le 19 mai dernier

Les lieux sont ouverts à partir de 9h jusqu’à minuit durant toute la saison estivale.

Après des années de fermeture, la fameuse piscine de Sidi M’cid a rouvert ses portes aux baigneurs depuis un mois. Il est très clair que la réouverture des deux bassins, longuement attendue, a comblé une partie d’un immense besoin des jeunes Constantinois, qui se trouvent, comme chaque été, à la quête d’un lieu de baignade sans débourser une grande somme d’argent.
La mise en exploitation de «la petite», pour désigner le petit bassin d’une vingtaine de mètres et du second bassin communément appelé «Brimo», est une aubaine pour toutes les catégories d’âge, qui viennent durant ces jours de canicule se rafraîchir et se détendre. Plusieurs familles fréquentent, chaque jour, cet espace de plaisance par excellence, pour changer d’air, à des prix plus au moins abordables.
Mohamed Almi, directeur de l’Office des établissements de jeunes (ODEJ) confirme la satisfaction et la joie des familles, depuis l’ouverture des piscines de Sidi M’cid, il y a un mois. Selon lui, les lieux accueillent quotidiennement entre 600 et 800 visiteurs, dont la majorité sont des enfants accompagnés de leurs parents.
Cette réouverture était fort attendue pour ces enfants privés de vacances, au moment où les piscines dans la ville se comptent sur les doigts d’une seule main et encore sont financièrement inaccessibles pour de nombreuses familles. «Les lieux ne sont pas ouverts uniquement pour les baignades. C’est devenu un  endroit de convivialité et de rencontre, où les familles viennent pour changer d’air et se rafraîchir, tout en profitant du panorama extraordinaire du site», a-t-il témoigné.
Et de poursuivre que les bassins sont sécurisés sur tous les plans, particulièrement en ce qui concerne l’hygiène. «Le système de régénération d’eau est fonctionnel, et le PH est mesuré régulièrement», a-t-il rassuré. Pour conclure, notre interlocuteur a informé que les lieux sont ouverts à partir de 9h jusqu’à minuit durant toute la saison estivale.


Yousra Salem

Cité Sakiet Sidi Youcef (ex-BUM) à Constantine

Des immeubles envahis par les déchets

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le 21.06.17 | 12h00 Réagissez

Tout en reconnaissant l’incivisme de certains, les habitants déplorent l’absence des services communaux qui prétextent toujours le manque de moyens.

Les sentiments de désolation et de dépit dominent les discussions, ces derniers jours, parmi les habitants de la cité Sakiet Sidi Youcef (ex-BUM), dans sa partie située sur la route de Sarkina. «Nous sommes envahis par les déchets de toutes parts, et cela rend le cadre de vie intenable dans cette cité, chaque jour, nous sommes confrontés aux mauvaises odeurs, mais avec l’apparition des rongeurs et des moustiques, la situation est devenue insoutenable», affirment des habitants de la cité, notamment ceux ceux des immeubles 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011.
Si parmi les résidents on déplore surtout l’incivisme de certains qui ne se font aucun souci pour l’hygiène et la propreté dans leur quartier, en jetant anarchiquement toutes sortes de déchets, on évoque aussi la défaillance flagrante des services de la commune chargés du nettoyage, qui demeurent encore aux abonnés absents. Pourtant, la cité en question ne se trouve qu’à moins de cent mètres du siège de la délégation urbaine de Ziadia. Un paradoxe frappant.
«Nous avons tenté de joindre les responsables du secteur urbain pour attirer leur attention sur la situation déplorable que nous vivons, mais nous avons été choqués par la réponse que nous avons reçue. Une chose inconcevable. Figurez-vous que les concernés, qui n’ont pas daigné se déplacer sur les lieux pour faire le constat, ont avancé comme justification le manque de moyens pour expliquer leur défaillance», regrettent nos interlocuteurs. «Comment se fait-il qu’un tel secteur n’ait pas les moyens pour accomplir des tâches dont il assume les responsabilités, sinon à quoi sert-il d’avoir un secteur urbain et des services de nettoyage ?» dénoncent des habitants de la cité.
Cela se passe au moment où la wilaya tente de faire bouger les services communaux «somnolents» pour mener des campagnes de nettoyage. Des opérations qui demeurent encore conjoncturelles, bénéficiant toujours d’un important tapage médiatique, alors qu’il s’agit d’une des principales missions des collectivités locales.     

Arslan Selmane

Zighoud Youcef

Attribution de 190 logements sociaux

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le 22.06.17 | 12h00 Réagissez


Après l’attribution d’environ 400 logements sociaux dans la commune de Aïn Abid, la semaine écoulée, c’est le tour de la ville de Zighoud Youcef. Cette dernière a abrité, hier matin, une cérémonie d’attribution de 190 logements sociaux, en présence du wali Kamel Abbes. Cette opération s’est effectuée dans le calme, contrairement à sa précédente, ayant été perturbée par un mouvement de protestation des mécontents.
D’autre part et en marge de la cérémonie, M. Abbes a affirmé qu’une autre opération d’attribution au profit des habitants de Constantine aura lieu après l’Aïd. «L’attribution de 1330 logements au profit des habitants de la commune de Constantine aura lieu durant les 10 jours qui suivent la fête de l’Aïd», a-t-il déclaré. Et de poursuivre : «Cette opération concernera les habitants de la vieille ville et les occupants des maisons précaires, pour l’éradication de toute construction précaire. Et j’insiste pour dire que ce genre d’attribution sera régulier et maintenu chaque mois, pour enfin tenir notre engagement, qui est la distribution de 10 600 logements sociaux d’ici la fin de l’année en cours.» 
Yousra Salem


Rond-point de Zouaghi

Les riverains interpellent le wali pour sa réouverture

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le 22.06.17 | 12h00 Réagissez


Fermé à la circulation depuis trois ans, le rond-point de Zouaghi est à l’origine de la formation d’embouteillages quotidiens  sur l’axe Constantine-Aïn El Bey. Les automobilistes sont contraints de faire un détour interminable pour rejoindre leurs lieux de résidence, notamment pour ceux allant de et vers la nouvelle ville Ali Mendjeli. Les riverains, excédés par une situation fort pénalisante et qui n’a que trop duré, ont interpellé par plusieurs fois les autorités locales.
Ces dernières sont restées aphones et n’ont fait montre d’aucune disponibilité à rouvrir ce passage. D’où un appel lancé à travers les réseaux sociaux au chef de l’exécutif : «Nous, habitants de la cité Zouaghi, souffrons depuis trois ans de la fermeture du rond -point et n’avons constaté aucune intervention à même de régler ce problème …». Les concernés qui se disent lassés par l’introduction de requêtes et doléances auprès des autorités compétentes s’adressent au premier responsable de la wilaya, en dernier recours, pour qu’il planche sur ce cas. Et à eux de lui rappeler les raisons de cette fermeture : «la fermeture du rond- point est survenue lors de la manifestation Constantine capitale de la culture arabe 2015 pour des raisons sécuritaires. Mais sa fermeture est devenue permanente en raison de l’incapacité de la direction des travaux publics à réaliser une nouvelle route menant au centre-ville et facilitant le passage des convois des délégations de ladite manifestation. Ce qui a engendré un énorme étranglement sur cet axe, rendant la circulation des plus difficiles» peut-on lire sur la page facebook de Zouaghi, Constantine.
Et de nourrir tous les espoirs pour
que leur doléance soit prise en considération par le wali qui a veillé, bon nombre de fois, à régler des problèmes, soulevés sur les réseaux sociaux.

R.C.

Le renouvellement de son autorisation refusé

La «cabine à livres» risque de disparaître

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le 22.06.17 | 12h00 Réagissez
 
 Deux membres du groupe qui est à l’origine de cette installation
Deux membres du groupe qui est à l’origine de cette...

L’installation d’une mini-bibliothèque aux abords de la maison de la culture Al Khalifa n’aura en définitive duré qu’un seul mois.

Le groupe de jeunes qui ont pris à bras le corps cette initiative n’arrive pas s’expliquer l’attitude du maire de Constantine qui vraisemblablement n’en veut plus. L’autorisation, d’une durée d’un mois, délivrée par ses soins est arrivée, hier, à expiration. Sollicité pour son renouvellement, le premier élu de la municipalité y a opposé une fin de non-recevoir. Selon Mossaâb, membre dudit groupe, «le maire nous a demandé d’enlever la cabine avant l’Aïd». Et pour quel motif ? «Il n’en a avancé aucun à notre camarade qui est allée le voir », a répondu notre interlocuteur. Une attitude pour le moins incompréhensible, car comment peut-on décourager une telle entreprise qui incite à la lecture et au partage des connaissances ? L’installation de ce genre de bibliothèque a vu le jour il y a quelques mois à Batna. Son  succès a fait des émules dans plusieurs autres villes du pays.
Le principe est simple, emprunter un livre pour le lire et remettre un autre en place. Un moyen facile et peu coûteux pour promouvoir la lecture. L’initiative qui a été largement médiatisée à travers les réseaux sociaux a séduit un groupe de six étudiants. Ils se sont emparés de cette idée et ont décidé de la concrétiser. Le 21 mai dernier, après l’obtention d’une autorisation en bonne et due forme des services municipaux, ils mettront en place leur «cabine à livres». De 120 livres, le contenu est passé à 160 en l’espace d’une semaine. Un engouement pour la lecture qui ne peut que réjouir tout un chacun dans une conjoncture numérique où le support manuscrit est délaissé. Mais le satisfecit était de courte durée, le meuble fut saccagé et les livres disparurent. Il n’en restait que cinq «Nous avons lancé un appel à travers les ondes de la radio locale pour que soit restitué l’ensemble des bouquins subtilisés», dira Mossaâb. A priori, cet appel a eu un certain écho «48 livres réapparaissent, comme par enchantement, même la vitre brisée a été réparée, et nous ignorons jusqu’alors qui en sont les auteurs», précisera-t-il. Aujourd’hui, tous ces efforts sont réduits à néant à cause d’une autorisation que le premier magistrat de la ville refuse de renouveler. «A Batna et Jijel, pour ne citer que ces villes, les autorisations sont devenues permanentes», indiquera cet étudiant. Mais l’élan de ces jeunes est-il pour autant freiné ? Peut être pas. Alors où nous mettons sous presse, nous avons appris que la situation pourrait évoluer positivement. Approché par des citoyens impliqués dans la vie associative, un adjoint au maire aurait promis de délivrer la fameuse autorisation après les fêtes de l’Aïd.
N. D.


Forum constantinois

Cheikh Ben Badis et les idées reçues

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le 22.06.17 | 12h00 Réagissez

La double initiative, Houna Qassentina, initiée par l’association Numidi-Arts et les éditions du Champ libre, s’est complétée dans la soirée du mardi par le lancement du Forum constantinois.

Le premier numéro de ce nouveau-né culturel a été consacré au Cheikh Abdelhamid Ben Badis et confié à un universitaire «badissien», le Pr Abdallah Boukhalkhal. «Parcours de Abdelhamid Ben Badis : un autre regard sur cheïkh» était donc l’intitulé de cette conférence qui a capté l’attention du public réuni à l’Office des établissements de jeunes (Odej). En dépit d’une certaine réserve, justifiée par la sensibilité d’un certain nombre de questions autour de l’histoire du Cheikh, l’ex-recteur de l’université islamique Emir Abdelkader a tranché dans le vif en balayant d’un revers de main les mythes construits autour de Ben  Badis, et amplifiés notamment par le film biographique sorti récemment et sponsorisé par le ministère de la Culture. Boukhalkhal rappellera que des tonnes d’ouvrages traitant de la vie et la personnalité du Cheikh sommeillent dans les bibliothèques, mais rares sont les livres qui apportent un plus à la compréhension de cette personnalité à plusieurs dimensions. Il a lu cependant, la préface d’un ouvrage, signée par Belkacem Saâdallah qui résume, selon le conférencier, tout ce qu’on peut dire dans une intervention publique.
Qui est Abdelhamid Ben Badis ? Comment a-t-il forgé sa personnalité ? Quels étaient les fronts qu’il avait ouverts durant sa courte carrière dédiée à l’éducation, la réforme religieuse, et compte tenu du contexte historique, son apport politique ? En plus de ce qu’on connaît déjà, Boukhalkhal apportera des éclairages sur les rapports du Cheikh aux Ulémas, l’association qu’il avait fondée en 1913 au Hidjaz, avec Bachir El Ibrahimi, ce dernier compagnon avec lequel il s’entendait le moins et qui le poussait à se démarquer par des prises de position en porte à faux avec les Ulémas, qu’il publiait sur Chihab, la publication qu’il dirigeait seul. L’orateur s’attaquera aussi aux idées reçues sur l’imam, fruits d’une mythification produite et reproduite par le pouvoir politique et le courant politico-religieux dominant, en leur faveur. L’idée du film écrit par Rabah Bendrif, selon laquelle Ben Badis aurait appelé à faire la révolution et investir le maquis contre le colonialisme, est une aberration selon lui, sachant que l’imam est décédé en 1940, 14 ans avant le déclenchement de la révolution et 5 ans avant les massacres du 8 mai 1945.
Dans le débat, des participants ont affirmé que le film a ajouté de la confusion à la confusion. Certains ont mis l’accent aussi sur la dimension universelle du personnage et l’ouverture de son esprit, contrairement aux caricatures qui voudraient faire de lui un faire-valoir islamiste. N’est-ce pas que les classes de «Tarbiawa Taalim» qu’il avait fondé et organisé étaient des classes mixtes ? affirmaient les uns. N’est-ce pas qu’il entretenait les meilleurs liens possibles avec le Parti communiste algérien (PCA) ? confirmait Boukhalkhal.
La rencontre s’est poursuivie jusqu’à une heure tardive en présence d’universitaires, d’artistes et des jeunes aussi. Une réussite pour ce premier numéro qui fonde ainsi un nouvel espace adossé à l’expertise et défini par son ouverture sur des questions académiques (histoire, patrimoine, culture)et des questions d’actualité.
Pour rappel, le Forum constantinois est le deuxième volet de la manifestation Houna Qassantina, connu déjà par le premier, espace «Les zinzins du Café Riche». D’une périodicité mensuelle, il se tient à l’Odej.
Nouri Nesrouche



Centre de l’enfance assistée de Hamma Bouziane (Constantine)

Les pupilles de la nation refusent leur transfert vers Tébessa

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le 24.06.17 | 12h00 Réagissez

Un appel a été lancé via les réseaux sociaux pour alerter l’opinion publique sur le cas de 18 pupilles de la nation du centre 3 de l’enfance assistée de Hamma Bouziane.

Vraisemblablement, ces pensionnaires pourraient quitter leur foyer dans les jours à venir. Selon certaines publications sur Facebook, ils font l’objet d’une décision de transfert vers un autre foyer situé dans la wilaya de Tébessa. Une décision «prise par le responsable du foyer et la nouvelle directrice de l’action sociale, soumise au préalable au ministère de la Solidarité nationale aux fins de se débarrasser des 18 orphelins âgés de 8 à 20 ans en les transférant au foyer de Bekaria (Tébessa)», peut-on lire sur les réseaux sociaux.
Selon certaines indiscrétions, la décision de répartir ces enfants assistés sur les institutions des autres wilayas limitrophes avait été prise en février dernier avec l’aval de la tutelle. L’objectif est de transformer ce foyer en une annexe du centre psychopédagogique pour handicapés mentaux. Les parents de ces derniers se sont plaints des difficultés du transport rencontrées par leurs enfants pour rejoindre le centre psychopédagogique de Didouche Mourad ou ceux situés dans la ville de Constantine.
Cet appel est lancé pour une mobilisation citoyenne, mais aussi à l’adresse du wali, Kamel Abbas, pour intervention «Nous interpellons le wali pour réagir et ouvrir une enquête sur les véritables motivations de la décision de ce transfert. Nous souhaitons une intervention rapide de sa part pour geler cette décision à la demande de ces enfants qui ont exprimé leur désir de rester dans le foyer de Hamma Bouziane», a écrit l’un des orphelins concernés sur sa page Facebook.
La cause de ces pupilles de la nation a trouvé une large adhésion. Des internautes et des acteurs du mouvement associatif ont pris fait et cause pour eux. «Au-delà du caractère inhumain (…), l’équilibre moral et l’intégrité des orphelins de Constantine, dont le tuteur est l’Etat, sont en danger», a encore écrit l’un d’entre eux.
Et à d’autres de s’indigner : «Arracher des enfants du seul foyer qu’ils ont connu sera un déracinement pour eux. Les institutions doivent les protéger et non perturber leur bien-être.»Une mobilisation qui semble avoir eu un écho, puisque la ministre de la Solidarité, Ghania Addalia, a promis de prendre en charge ce dossier, peut-on lire sur la page Facebook du sénateur Abdelouaheb Benzaïm.         
N. D.

Campagne moisson-battage

12 000 ha de terres en jachère récupérés

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le 27.06.17 | 12h00 Réagissez

Le directeur des services agricoles de Constantine (DSA), Yacine Ghediri, a déclaré, hier, au wali, et lors du lancement de la campagne moisson battage dans la commune de Didouche Mourad, que des milliers d’hectares de terres agricoles ont été récupérés dans la wilaya, durant cette année.

«Malgré qu’il y a eu, selon nos prévisions pour cette année, un déclin léger de la production, lié au stress hydrique sur toutes les wilayas de l’Est, nous avons quand même exploité 80 000 ha pour la culture des céréales. C’est une première et cela est dû à la résorption de la jachère à Constantine, selon les orientations du ministre. Nous avons pu récupérer durant cette année 12 000 ha», a-t-il souligné.
Et d’ajouter que plusieurs facteurs ont contribué à la réussite de la production cette année, y compris la compétence des agriculteurs et la bonne stratégie adoptée par tous les concernés. Il a poursuivi : «Mais le point le plus important pour la campagne moisson-battage est le crédit, dont ont bénéficié les agriculteurs de la wilaya. Ce crédit a été estimé, cette fois, de deux milliards de dinars.»
Un autre responsable de cette direction a affirmé que tous les moyens sont disponibles et mis à la disposition des agriculteurs pour la campagne. Il a rassuré qu’il n’y aura aucune pénurie de moissonneuses batteuses cette année. D’autre part et pour ce qui est du stockage des céréales, un nouveau silo métallique, d’une capacité de 200 000 q, sera implanté prochainement dans la commune de Zighoud Youcef, ce qui va permettre de stabiliser et faciliter la circulation de la production.                                      
Yousra Salem





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Démolition des constructions illicites à Constantine

Scandale à El Berda

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le 27.06.17 | 12h00 Réagissez
 
 L’APC, dominée par le FLN, est de nouveau au cœur d’un scandale
L’APC, dominée par le FLN, est de nouveau au cœur...

Les 67 constructions illicites ont été érigées sur un terrain destiné à accueillir des équipements publics.

L’opération de démolition de 67 constructions illicites à El Berda, près de Djebel El Ouahch, a fait pschitt, et pour cause, l’opposition des propriétaires a levé un lièvre et mis au jour un véritable scandale de régularisation au cas par cas, sous couvert de la loi 08/15. L’opération prévue dans la nuit de mardi à mercredi s’est terminée au bout de sept bâtisses démolies.
Pourtant, elle a mobilisé une armée d’employés communaux, une armada d’engins de travaux publics et un impressionnant dispositif de la force publique, le tout convoqué par le maire de Constantine. Une fois sur place, les «démolisseurs» se sont heurtés au refus des propriétaires nombreux qui ont accepté de céder le passage aux engins à une seule condition : que l’opération soit appliquée à toutes les constructions sans exception. Faute de quoi, ils ont menacé de mettre le feu au centre-ville.
L’affront adressé aux autorités fut moins important que l’énigme derrière laquelle se sont embusqués les opposants, à savoir que dans tout le quartier visé par l’opération, une construction est épargnée. En effet, les citoyens ont désigné clairement une «villa» dont le propriétaire a obtenu l’accord de régularisation, conformément aux dispositions de la loi 08/15 du 20 juillet 2008 fixant les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement.
Or, l’article 14 précise que seules «Les constructions dont les travaux d’édification sont achevés ou en cours d’achèvement antérieurement à la publication de la présente loi au Journal officiel peuvent être mises en conformité, lorsqu’elles remplissent les conditions fixées par la présente loi.» Or, la «villa» d’El Berda n’existait pas encore en 2012, selon les recherches faites par les services techniques de la commune.
Comment ce propriétaire a-t-il pu obtenir alors le fameux quitus si son dossier n’est pas conforme aux dispositions de ladite loi ? Dans les couloirs de l’Hôtel de Ville, présidé par le maire FLN, Mohamed Rira, on dit qu’il s’agit d’une faveur accordée à un ex-magistrat connu sur la place publique. Une faveur signée par l’actuel vice-président de l’APC chargé de l’urbanisme et des réalisations.
Mais cette conclusion demeure pour le moment le fruit d’informations non attestées. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que quelqu’un a bénéficié d’un passe-droit en violation de la loi. Un fait grave dans lequel est impliquée l’APC de Constantine, un scandale de plus qui accable cette pauvre assemblée qui collectionne les casseroles depuis l’emprisonnement de son premier maire.
Selon des informations que nous n’avons pu vérifier hier auprès de l’administration (week-end administratif), le wali aurait instruit le chef de daïra pour l’annulation de la régularisation du dossier en question. Une décision qui, seule, pourra débloquer la situation et redonner la légitimité à une opération de salubrité publique. Le lecteur doit savoir que les 67 constructions illicites ont été érigées sur un terrain destiné à accueillir des équipements publics.

Nouri Nesrouche


Transport durant l’aïd à Constantine

Une aubaine pour les fraudeurs

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le 28.06.17 | 12h00 Réagissez


A la faveur d’un manque évident, voire d’une absence totale des transporteurs publics, les chauffeurs de taxi clandestins auront connu, durant ces deux jours de l’Aïd, une véritable aubaine.
Profitant de cette situation, ils ont donc investi le terrain, pour ne pas déroger à la règle, comme à l’accoutumée en pareille période. De jour comme de nuit, ils étaient présents, répondant toujours présent pour n’importe quelle destination, bravant pistes et chemins vicinaux, à condition qu’on y mette le prix. Sur ce chapitre d’ailleurs, et face au citoyen souvent désarmé, ils n’ont pas lésiné sur les tarifs. La majeure partie des bus privés ayant débrayé dimanche et lundi, ne restaient plus sur le terrain que les véhicules de la régie municipale, le tramway et les taxis clandestins. Mais ce n’est pas uniquement le transport urbain qui a connu une certaine perturbation. Au niveau du transport inter-wilayas, le même handicap et les mêmes hausses dans les tarifs ont été constatés. Là aussi de nombreux «taxieurs» ont jugé bon de passer la fête de l’Aïd en famille. Les clandestins, qui ont donc pallié cette absence, ont eu, le moins qu’on puisse dire, la main lourde toujours face à un citoyen désarmé et souvent contraint d’utiliser le seul moyen de transport disponible.
F. Raoui



Square Beyrouth à Sidi Mabrouk

La réouverture différée

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le 29.06.17 | 12h00 Réagissez

Les habitants de Sidi Mabrouk supérieur, qui dénonçaient l’absence dans leur quartier de terrains de jeux ou d’espaces de loisirs pour les plus jeunes, ont été, semble-t-il, entendus.

 Le square Beyrouth, lieu de détente jadis privilégié des habitants de Sidi Mabrouk supérieur, fermé depuis plusieurs années, a bénéficié, en effet, d’une opération de réhabilitation entamée il y a plus de trois mois. L’opération en question, qui a concerné l’installation de colonnes décoratives, la réhabilitation des espaces verts à l’intérieur du square, outre l’installation de l’éclairage, l’aménagement d’allées et la pose du gazon, a été achevée depuis plus d’un mois.
Deux employés de la mairie ont été, d’autre part, affectés sur les lieux, ce qui constitue le plus important aux yeux des habitants du quartier, pour l’entretien du square et surtout pour en assurer la sécurité durant les heures d’ouverture. Cette réouverture du square Beyrouth ne pouvait donc que réjouir les riverains, mais l’unique bémol dans tout cela, c’est que l’ouverture du square tarde à intervenir.
Les responsables du projet que nous avons rencontrés, la semaine passée, nous ont assuré que les aménagements ont été tous réalisés et qu’ils n’attendaient que l’aval des autorités concernées, à leur tête le wali, pour procéder à l’ouverture du square au public, en précisant que ce dernier devait lui-même procéder à son inauguration au début du mois de Ramadhan, mais ne l’a pas fait, remettant à plusieurs reprises sa réouverture officielle à une date ultérieure, au grand désappointement des résidents du quartier.
Le square public Beyrouth demeure donc toujours fermé au public, lequel ne désespère pas de pouvoir profiter des lieux, dans les prochains jours, du moins avant l’achèvement de l’été. Il nous semble utile de rappeler, d’autre part, que ce square devait bénéficier d’une opération de réhabilitation en 2011, mais les travaux qui y ont été engagés sont restés en plan suite à un conflit entre les services de l’APC et ceux de la DAUC autour de la nature des travaux qui devaient y être réalisés. A l’abandon, le square était devenu ces dernières années un repaire pour les délinquants. Une situation que les riverains n’ont cessé de dénoncer.                                         
F. Raoui



EPIC de la commune

La nouvelle vache à traire !

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le 29.06.17 | 12h00 Réagissez

Pour soi-disant améliorer la qualité de ses services, la commune de Constantine s’est déchargée progressivement de ses attributions en les déléguant à des entreprises communales créées sous la forme d’EPIC (Etablissements publics à caractère industriel et commercial).

Mais cette mutation s’est faite manifestement à la hussarde et sans maturation à même de protéger les intérêts de la commune, donner les garanties nécessaires à la pérennité de ces nouvelles entreprises, et in fine, offrir aux citoyens une meilleure prise en charge de son cadre de vie. Il en est ainsi du financement de ces EPIC, qui grèvent lourdement le budget communal et échappent surtout au contrôle de l’Assemblée populaire communale, placée entre le marteau des walis successifs de se soumettre à ce plan, et l’enclume de sa propre incapacité à réussir la moindre initiative.
D’autant plus que cette «restructuration» ne tient pas encore ses promesses en termes d’impact sur la qualité de service. Car ni l’EIPC chargée du ramassage des ordures (Propco), ni celles chargées des espaces verts (Edevco) et de l’éclairage public et voirie (Evepco) et encore moins l’Office chargé de la promotion culturelle et artistique, ne présentent des bilans solvables.
Dans cette situation de naissance et de fragilité du «bébé» et de sa génitrice, les aberrations ne manquent pas d’interroger des observateurs. Il s’agit notamment des salaires mensuels jugés excessifs que se sont octroyés les gestionnaires de ces entreprises. Des salaires qui dépassent les 270 000 DA pour certains, soit cinq fois le salaire d’un cadre administrateur employé dans les structures de la commune. Et souvent, ce dernier dispose d’un CV largement supérieur au premier.
Le fossé né entre les deux catégories ne manque pas de perturber les relations de travail et de démobiliser les uns. Dans les couloirs de l’Hôtel de Ville, les cadres administrateurs ne veulent plus demeurer dans ces positions sous-payées et revendiquent désormais des postes au sein de ces EPIC. Mais l’enjeu a été saisi au départ par les directeurs d’EPIC qui ont vite fait de recruter parmi les parents et les amis, une démarche qui a d’ailleurs suscité la réaction de l’actuel wali, Kamel Abbes, qui a retiré la prérogative aux directeurs.
Les salaires mirobolants reposent en outre sur une mauvaise interprétation de la circulaire du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, la circulaire n°001 du 15 août 2015, modifiant et complétant celle du 11 décembre 2007 fixant les modalités de détermination des rémunérations de ces cadres. Rémunérations composées d’une partie fixe et d’une partie variable. La première tient compte, entre autres, des qualifications du dirigeant principal, ou encore «du niveau général des rémunérations des cadres dirigeants de rang équivalent.»
La même circulaire, utilisée comme référence dans le cas présent, souligne que «le respect de ces critères vise à harmoniser le classement des organismes et entreprises concernés et éviter ainsi des situations de disparités injustifiées». Par ailleurs, la composante variable de cette rémunération est «déterminée en fonction du niveau de réalisation des objectifs, tant physiques que financiers, fixés par le conseil d’administration ou d’orientation et qui ont obtenu l’approbation expresse du ministère de tutelle».
Ces conditions sont-elles respectées dans le cas de la commune de Constantine ? Non, répondent séparément un élu et un cadre administrateur interrogés par El Watan. Ces EPIC, dont les conseils d’administration sont présidés par le maire, ne rendent pas compte en général de leurs activités et agissent sans le moindre contrôle.                                         
Nouri Nesrouche



600 Familles en danger de mort à la Cité Kouhil Lakhdar

Les habitants demandent une expertise

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le 29.06.17 | 12h00 Réagissez
 
 Réalisés avant l’Indépendance, ces immeubles ont subi d’importantes dégradations
Réalisés avant l’Indépendance, ces immeubles...

Les riverains soupçonnent l’existence d’une faille souterraine qui traverserait à la verticale les immeubles 10, 18 et 20, sur lesquels on observe épisodiquement des effondrements.

Environ deux ans après l’effondrement d’un pan entier d’un balcon de l’immeuble n°18 de la cité Kouhil Lakhdar (appelée Djenane Ezzitoune), les résidents de ce quartier populaire craignent aujourd’hui le pire. Ce sentiment d’inquiétude hante au quotidien les centaines de familles habitant cette cité, à cause de la dégradation alarmante des immeubles.
Mais depuis une semaine, les craintes sont montées d’un cran suite à la chute d’un morceau en béton d’un balcon du même immeuble, exposant les vies des habitants et celles des passants à une catastrophe certaine. Cet état de fait a provoqué la colère des citoyens concernés, qui demandent au wali de charger une mission de spécialistes afin d’établir une expertise sérieuse de la cité, et évaluer l’état de viabilité du bâti.
D’autant que certains soupçonnent l’existence d’une faille souterraine qui traverserait à la verticale les immeubles 10, 18 et 20 sur lesquels on observe épisodiquement des effondrements et des fissures profondes sur une même ligne. Réalisés avant l’indépendance dans le cadre du Plan de Constantine, ces immeubles ont subi d’importantes dégradations au fil des années. Mais ce qui a empiré la situation est l’abandon et le manque d’entretien de ces bâtiments. A partir des années 1990, l’OPGI, propriétaire et gestionnaire de ces biens, a mis à l’écart ce grand quartier, ainsi que celui de la cité Ben Boulaïd, dont les habitants souffrent d’une situation identique.
Impuissance
Depuis, la cité n’a subi aucune opération de lifting, et les vides sanitaires ne sont plus nettoyés, alors que la voirie est détériorée et les eaux usées coulent en surface. Des conditions de vie inhumaines se sont imposées à ces habitants, privés d’un minimum de prise en charge et forcés d’observer, impuissants, le déclin de leur cité.
Suite à quoi, le 10 mai 2015, un sérieux avertissement est enregistré quand un pan du balcon de l’immeuble N°18 s’est effondré, causant des déformations majeures de plusieurs parties de la structure. «Suite à cet effondrement, une vingtaine de familles ont été relogées, 4 mois après, à El Khroub, à cause de la pression médiatique sur les autorités.
Mais le reste des habitants, qui frôlent la mort quotidiennement, attend toujours et s’interroge sur son sort», a déclaré l’un des citoyens rencontrés sur place. Et de poursuivre : «Depuis, les autorités n’ont initié ni étude ni projet de réhabilitation des bâtiments. Les responsables locaux minimisent les dégâts et croisent les bras en attendant une nouvelle catastrophe.» Rappelons que l’ancien wali, Abdelmalek Boudiaf, avait déclaré que cette cité sera démolie et ses habitants relogés. Hélas, après son départ, ce dossier a été mis au placard par son successeur.                                                     
Yousra Salem


Rue Hadj Moussa Brahim à Constantine

Les échafaudages de toutes les inquiétudes

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le 01.07.17 | 12h00 Réagissez
 
 Le chantier n’a pas bougé d’un pouce depuis plus d’une année
Le chantier n’a pas bougé d’un pouce depuis plus...

Les habitants lancent un appel aux autorités de la wilaya pour démonter ce qu’ils qualifient d’«échelles» prêtes à être utilisées par des bandes de malfaiteurs, qui guettent leurs maisons.

Depuis plus d’une année, une forêt d’échafaudages a été dressée le long de plusieurs rues de la vieille ville. C’était dans le cadre d’un plan de réhabilitation du vieux bâti, lancé dans la foulée des travaux de la manifestation culturelle de 2015. Les chantiers ouverts ont finalement traîné durant des mois pour connaître un arrêt total, faute de financement.
Ce dernier semble même compromis, en raison de la situation de crise qui sévit encore. En conséquence, les entreprises chargées de réaliser ces travaux sont parties, laissant sur place des échafaudages et des passerelles métalliques, devenues depuis une source de maux et d’inquiétudes pour les habitants.
Depuis quelques jours, des informations sur des tentatives de vols de certains appartements font rage parmi la population dans les quartiers voisins de la rue Larbi Ben M’hidi. Des résidents de ces immeubles dont l’accès est situé du côté de la rue Larbi Ben M’hidi, ayant des fenêtres qui donnent sur la rue Hadj Moussa Brahim, passant à proximité de la rue Kadid Salah (ex-rue Combes), et débouchant sur le quartier de R’cif, ont contacté El Watan, pour exprimer leurs inquiétudes face au risque qu’ils encourent, surtout que ces échafaudages forment des accès faciles à leurs logements pour des cambrioleurs qui n’attendent que le moment propice pour passer à l’acte.
«Nous vivons la peur au ventre, face aux risques de cambriolages, surtout que les fenêtres de nos appartements n’ont aucun barreaudage. Avec la facilité d’accès par ces échafaudages, les voleurs n’ont qu’à forcer les vantaux pour se retrouver à l’intérieur, cette situation nous angoisse depuis plus de dix mois, surtout que les travaux sont complètement à l’arrêt», dira un habitant d’un immeuble.
Chose que nous avons bien constatée sur place, hier, notamment sur la rue Hadj Moussa Brahim, depuis le n°6 jusqu’au n°15, à proximité de Fondouk Ezzit, derrière la mosquée Tidjania Haute, mais aussi au niveau des rues Lahmar Amar, et Moulay Mohamed. «Nous ne pouvons plus quitter nos maisons par crainte d’être cambriolés, surtout que des bandes de malfaiteurs rôdent dans les lieux et attendent toujours la moindre opportunité», rappellent ces citoyens, qui lancent un appel au wali de Constantine pour mettre fin à leurs angoisses. Un démontage définitif de ces échafaudages inutiles serait la meilleure solution, surtout que les travaux semblent voués carrément à l’échec.                          

Arslan Selmane



Route de Aïn S’mara

Les vendeurs ambulants des fruits et légumes évacués

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le 03.07.17 | 12h00 Réagissez


Les autorités de la ville se sont-elles décidées enfin à mettre un terme à l’anarchie qui règne depuis des mois au niveau de la RN5 à hauteur du complexe ex-Sonacome de Aïn S’mara ? La multitude de vendeurs ambulants de fruits et légumes qui avaient pris l’habitude de squatter les lieux a été en effet évacuée, hier matin, par la Gendarmerie. Une opération qui, si elle devait bien entendu s’inscrire dans la durée, permettra certainement d’améliorer la circulation au niveau de cet axe routier très fréquenté, du reste, par les automobilistes devant se rendre à Aïn S’mara ou pour prendre l’autoroute menant à Sétif et Alger.
Notons que le comportement de certains propriétaires de véhicules qui n’hésitaient pas à stationner en double file sur les lieux pour s’approvisionner auprès de ces marchands a rendu encore plus difficile la circulation sur cette voie notamment aux heures de pointe. Une bonne initiative qui mériterait d’être suivie toutefois de mesures similaires au niveau d’autres quartiers et axes névralgiques de la ville où le phénomène d’occupation illégale des bords de route par les vendeurs ambulants est très répandu à l’exemple de la nouvelle ville Massinissa à El Khroub, de la cité des frères Abbès ou bien du côté de la commune de Hamma Bouziane au lieu-dit Kantouli, pour ne citer que ces endroits-là. 
F. Raoui

Après des années d’attente

Distribution de 1336 logements

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le 03.07.17 | 12h00 Réagissez

Attendue depuis des mois, et annoncée par le wali, Kamel Abbes, une importante opération de distribution de logements sera lancée à partir d’aujourd’hui à l’UV 20 de Ali Mendjeli.

Elle touchera plusieurs sites de la ville de Constantine, en plus des candidats aux logements sociaux. Selon un communiqué des services de la wilaya, la campagne qui sera menée suivant cinq étapes, concernera en premier lieu, aujourd’hui, la distribution de 259 logements pour des familles de Rahbet Essouf et Souika, dans la vieille ville, ainsi que les sites du Chalet des Pins, Khattabi, Tatache Belkacem, El Berda 1, El Akwas et la cité Sarkina. En parallèle, toutes les constructions précaires seront rasées juste après le relogement, selon les instructions fermes du wali.
Ce dernier avait annoncé, hier, sur les ondes de la radio locale, que quatre autres phases de cette opération seront prévues durant le mois de juillet. Elles cibleront les sites de Bentchicou, Arris Miloud (ex rue Charcot) à Sidi Mabrouk, la rue des Maquisards (rue Ouled Braham), Kaïdi Abdellah, la cité Meskine, Djaballah et El Berda 2 et autres. La seconde étape est prévue pour le 11 juillet et verra la distribution de 276 appartements, suivie de l’octroi de 170 autres le 16 juillet, puis 426 unités le 20 du même mois. La dernière étape verra la distribution de 205 logements le 25 du mois de juillet. Cette opération, qui a fini par apaiser les esprits de bon nombre de demandeurs de logements, devra mettre fin aussi aux souffrances des familles des derniers foyers de l’habitat précaire, ainsi que les sites touchés par les glissements de terrain, mais aussi celles de la vieille ville qui ont attendu plus de cinq ans après avoir bénéficié de préaffectations. Une longue attente qui a provoqué moult protestations et sit-in devant le siège de la daïra de Constantine et le cabinet du wali.
Arslan Selmane

Algérie Télécom de Constantine

Colère chez les entrepreneurs sous-traitants

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le 03.07.17 | 12h00 Réagissez

Plus de 40 entrepreneurs sous-traitants avec Algérie Télécom (AT) de Constantine ont protesté, hier matin, devant le siège de la direction régionale de cette entreprise situé sur la route de la cité Boussouf, pour exprimer leur colère et réclamer le paiement de leurs situations financières qui traînent depuis des mois.

Pour le représentant de l’Association des chefs d’entreprise (Acetec), Noureddine Malki, la situation de ces entreprises est devenue critique, au moment où AT refuse, selon leurs propos, de régler leurs factures dans les délais et qui datent d’une année, voire plus, pour certains entrepreneurs. «Certains chefs d’entreprise attendent le paiement de leurs services depuis 2013, pour des montants variant entre 10 millions et 1 milliard de centimes. Nous avons saisi la direction opérationnelle des télécommunications (DOT) à maintes reprises, mais rien n’a été fait à ce jour. Tout ce que nous avons pu tirer des réunions tenues avec les responsables concernés, ce sont des promesses non concrétisées», a-t-il affirmé.
Et de renchérir : «Nous appelons les hautes instances de ce secteur de prendre en charge nos doléances qui traînent depuis des mois. La situation est plus compliquée qu’on ne l’imagine pour les microentreprises qui se retrouvent dans une crise financière très délicate. Car il ne faut pas oublier les obligations fiscales et parafiscales et les salaires des employés de ces entreprises, ayant manqué d’argent.» Tous les protestataires, qui représentent un pilier stratégique pour Algérie Télécom, étaient unanimes à dénoncer la gestion qui fait défaut au niveau de la société en question.
Selon eux, tout commence par l’établissement des ordres de service (ODS) qui ne correspondent pas aux tâches à accomplir sur le terrain. Plus explicitement, d’après leurs dires, «le budget débloqué par AT pour les différents travaux se fait approximativement, sans qu’il y ait une étude établie sur la nature et les moyens des travaux à effectuer. Les chefs d’entreprise se retrouvent contraints d’achever les chantiers avec leurs propres moyens, sans qu’il y ait des amortissements en revanche».
La crédibilité de cette société a été largement éclaboussée ces derniers moments. Les protestataires en grogne soulignent que tous leurs travaux sont légaux et justifiés par des preuves palpables. Pis encore, selon toujours leurs propos, en dépit de ce calvaire, les revendicateurs font l’objet de pénalités de retard, «dont la responsabilité incombe aux services concernés de la DOT». «En plus du mépris affiché à notre égard par les responsables et le blocage inexplicable des travaux, il n’y a aucune visibilité des marchés et une grande ambiguïté caractérise notre sort. Devrions-nous continuer à travailler avec cette entreprise ? Ou c’est plutôt une astuce pour nous éloigner du terrain», regrette l’un des chefs d’entreprises. Pour avoir la version de la direction, nous avons demandé à rencontrer le premier responsable concerné dans son bureau. Mais ce dernier a refusé catégoriquement de recevoir  la presse. 
Yousra Salem

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