الجمعة، أغسطس 11

الاخبار العاجلة لطرد شرطة قسنطينة شباب جزائريين من ركوب قطار الطراماوي من امام محطة المنطقة الصناعية بقسنطينة ويدكر ان شرطة قسنطينة انتقلت من حماية المواطن الجزائري وهميا الى ممارسة مهام مراقبي قطارات الطراموي بقسنطينة ويدكر ان بعض المسافرين غادروا قطار الطرامواي بعد اكتشاف مراقبي الطراموي شاب جزائري يحمل كوب قهوة داخل الطراموي لنكتشف فجاة شرطة قسنطينة في محطة السيلوك حيث تحول شارب القهوة الى قضية امنية وهنا اختفي حراس ومراقبي طرامويب قسنطينةبعدما اصبح رجال شرطة قسنطينة يمارسون مهام غيرهم بالتضامن الامني ومن غريب الصدف ان طريقة طرد شباب صعدوا في محطة المنطقة الصناعية بالما كشفت الغباء الامني للشرطة الجزائرية ووسط حيرة ركاب قطار زواغي الكهربائي اكتشف زوار قسنطينة ان الاهواء اصبحت تسير الرغبات فكيف يعقل ان يمارس الشرطي الجزائري صلاحيات شركة اجنبية ويتولي مهام الطرد التعسفي لركاب الطراموي علما ان شركة طراموي قسنطينة ملكية لشركة فرنسية فكيف بهيئة امنية تتدخل في مهام عمال مؤسسة اجنبية وتتولي مهام اهانة المواطن الجزائري علانية وبحضور كاميرات الطارموي السشرية ويدكر ان شرطة قسنطينة تعيش نشاطا غريبا مند اعلان المقابلة الرياضية بين اطفال الجزائر واطفال ليبيا في ملعب حملاوي بقسنطينة والاسباب مجهولة


Les députés tournent le dos à la population

Les autres missions des députés de Souk Ahras

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 26.07.17 | 12h00 Réagissez

Depuis leur investiture, les députés de Souk-Ahras n’arrivent pas à convaincre les 30 % d’électeurs des dernières législatives et toutes les récentes sorties ou interventions se sont avérées de nul effet.

Les six ambassadeurs de la wilaya à l’APN et hormis quelques timides interventions transmises via Facebook n’ont pas encore réussi le rapprochement avec les autorités centrales à cause, présume-t-on, d’une distanciation qu’ils se sont imposée. «Les grands dossiers de Souk Ahras et le débat autour d’une stratégie de développement global nécessitent des qualités acquises au préalable et une acuité politique qui ne sont pas données à tous les membres de l’APN», a confié à El Watan une source proche de l’APN et très au fait des préoccupations majeures de la wilaya.
Hermétiques et peu prolixes, à l’instar de leurs prédécesseurs, les élus de Souk Ahras n’ont pas encore eu le réflexe de programmer une conférence de presse ou de solliciter les chaînes télévisées pour vulgariser leur programme d’action, si programme il y a. «Les facilités et autres privilèges procurés par le poste de député ne sont pas pour encourager l’implication de cette catégorie d’élus dans la logique de la promotion des valeurs qu’ils prônaient quelques mois auparavant», a déclaré un universitaire, en l’occurrence Abdelbaki G.
La dilapidation du foncier et ses innombrables scandales étouffés, la crise d’alimentation en eau potable qui s’annonce pour la fin de cet été, les secteurs sur lesquels table la nouvelle politique du gouvernement, resté malheureusement sans écho, le taux de recouvrement fiscal qui laisse à désirer et pour lequel un «traitement d’attaque est déjà préconisé» et bien d’autres chapitres de la gestion des affaires de la wilaya attendent des plaidoiries meilleures de la part de ceux qui comptent légiférer auprès des décideurs. Ahcen Aribi, pourtant élu au nom d’une autre wilaya, n’a pas manqué de dire toute la vérité sur les appréhensions et les pressions qui avaient accompagné des mois auparavant l’affaire du réseau criminel affilié aux sinistres promoteurs de la page wiki-ahras devenue wiki-dzair.
Des élus de l’APW qui lui ont emboîté le pas pour faire part de leur scepticisme quant au traitement de cette grave affaire d’opinion publique par le circuit judiciaire, ne s’attendaient pas à un tel silence de la part des députés fraîchement élus, pourtant victimes eux-mêmes, sinon leur cercle familial, d’obscénités et d’injures. Le chômage endémique, les secteurs moribonds et autres dominés par la plèbe locale, les APC dont la gestion est ternie par les scandales financiers, le logement et les autres grands chantiers font aussi partie des missions des députés.
Abderrahmane Djafri

Gabriel et Gabrielle MIFSUD


                                                                                                                                                                        
                                                                                                                                                                     
                                                                                                                                                            Envoyez leur un message     
    Chers Souk-ahrassiens
    Cheres Souk-ahrassiennes
  Bonjour,
 
Nous sommes toujours là, près de Lyon et menons une vie que l'on peut qualifier d'active...Nous voudrions profiter  de cette occasion qui nous est offerte pour saluer tous nos amis et connaissances souk-Ahrassiennes et dire toute l'émotion que provoque cette évocation...
    Notre rencontre et notre mariage à Souk Ahras en 1951, nos cinq enfants qui y sont nés, à domicile grâce aux soins de madame Lambert , sage-femme, tous les élèves que nous avons eu dans cette ville pendant treize années, au groupe scolaire, au 58ème de Ligne,à l'annexe, sur la place de l'Eglise, aujourd'hui mosquée, puis à Max Marchand dont j'ai assuré la direction...
   
         Mais aussi toutes les actions "d'Entr'aide Fraternelle" qui se sont développées sous l'impulsion des prêtres de Souk Ahras: Gaby Moreau, Jobic Kerlan, André Aribit,Pierre Mamet,  puis le père Louis Augros...Distribution de vivres aux populations déplacées et abandonnées, au Cimetière euriopéen, au P.K. 108, aux Carrières d'Agata, à la cité Sidi Messaoud, à l'Alaouiya, ou aux Quatre Vents et à Gambetta...Avec Monsieur Bechikhi Abdelmoujoud, nous allions tous les jeudis recenser la population, et le dimanche nous rassemblions toutes les bonnes volontés disponibles pour procéder aux distributions qui devaient permettre à ces populations de survivre..., nous n'oubliions pas aussi les familles d'emprisonnés et celles dont le responsable était parti au maquis.
   
       Parallèlement, nous ne pouvions pas  ne pas tenir compte des conditions politiques qui avaient conduit à  ces "évènements" car nous avions de multiples rencontres avec  les militants algériens locaux: Abdelkrim Nouri, Abdelmadjkid Raffa, Ouled Zaoui, Abderrahmane Braktia, les frères Hammada....La plupart nous ont quitté mais nous ont laissé l'exemple de personnes désintéressées et soucieuses du bien de toute la communauté..
   
             Condamné à mort par l'OAS, l'armée nous avait évacué etnNormandie au dernier trimestre 1962, mais nous étions de retour à Souk Ahras dès la fin de l'année scolaire, pour assumer les tâches d'adjoint au premier maire, de Souk Ahras après l'indépendance , Abdelkrim Nouri , qui m'avait chargé de préparer la rentrée scolaire 1962-1963 avec notamment la scolarisation des enfants rentrant de Tunisie, pour lesquels j'avais obtenu du Colonel  Ataïlia, la mise à disposition d'une caserne pour ouvrir une Ecole Badji Mokthar..
   
En 1964, nous devions quitter Souk Ahras pour  prendre la direction d'une école d'application Annaba, c'était une nouvelle page qui allait s'écrire toujours au service de l'Ecole algérienne.....


Gilbert Augustin QUARANTA
                            
                                                                                                                                             Ecrire à  Gilbert
                                                                                  

 Dis papy parle moi de ta vie en Algérie !


L’autre jour, j’étais  dans mon bureau plongé dans le classement  de vieilles photos. Mon petit-fils est arrivé et m’a demandé :
« Que fais-tu papy ?
-Je classe des photos d’Algérie.
-J’aimerais que tu me parles de ce pays.
-Avec plaisir. C’est là que je suis né et plus précisément à Souk-Ahras qu’on appelait le Petit Paris.
-Mais pourquoi l’avait-on surnommé ainsi ?
-Tout simplement parce que c’était  une très belle ville où il faisait bon vivre. Les jardins y étaient fleuris. Les senteurs du jasmin, du mimosa, des myosotis, des roses et de bien d’autres fleurs qui s’en dégageaient embaumaient l’air et étaient enivrantes.
-Mais de là à la comparer à Paris !
-Tu sais, mon chéri, quand tu aimes quelqu’un ou quelque chose, à tes yeux rien n’est plus beau. Pour nous, c’était la plus belle ville du monde, comme Paris l’est.
-Parle-moi d’elle.
-C’est une ville merveilleuse où j’ai vu  le jour ainsi que mon papa, ma maman, tes arrières grands- parents et les miens. Mon arrière grand-mère n’avait que 3 ans quand elle est arrivée à Souk-Ahras.
-Mais d’où venait-elle ?
-D’Italie. A cette époque, la vie là-bas était très difficile pour les gens modestes. Mes aïeux étaient issus de familles de mineurs. Un jour les mines furent fermées
Ces pauvres gens se retrouvèrent sans travail. Deux solutions s’offraient à eux : mourir de faim en restant sur leur terre natale ou s’expatrier vers un autre pays.
-Et le pays qu’ils ont choisi,  c’était l’Algérie ?
-Oui ! Dans sa grande bonté, la France ne voulant pas recevoir sur son territoire tous les immigrants  (Italiens, Maltais, Espagnols) leur proposa de venir s’installer en Algérie. Des convois furent organisés et c’est par bateaux qu’ils arrivèrent sur cette terre inconnue pour eux et qu’ils imaginaient être un Eldorado.
Ils se rendirent rapidement compte que l’Algérie n’était pas forcément une terre promise où ils pourraient s’enrichir. Les conditions de vie étaient très difficiles.
A l’époque, le pays comptait de nombreux marécages et les épidémies y étaient fréquentes.
La population locale était constituée de tribus, plus ou moins importants, avec à leur tête un chef. Ces tribus faisaient du commerce, se déplaçaient avec tout ce qu’elles possédaient. C’étaient des nomades qui vivaient modestement.
-Alors ils ne se sont pas enrichis ?
-Aucun d’entre eux n’a fait fortune. Leur seule richesse, c’était l’amour pour cette terre qui a été si dure pour eux.
Ils se mirent rapidement au travail et commencèrent à bâtir la ville de Souk-Ahras dont ils voulurent faire une belle ville où ils faisaient bon vivre, où régnait la paix, où se côtoyaient toutes les populations en harmonie parfaite.
Une mosquée fut construite en 1857 ainsi qu’une chapelle, puis une synagogue. Ainsi chacun put pratiquer sa religion sans aucun souci.
Avec courage, ils firent sortir de terre un hôpital militaire, un hôpital civil, des écoles, un théâtre, une salle des fêtes et la ville commençait à prendre forme avec ses rues bordées de trottoirs étroits, ses quartiers tirés au cordeau.
-Ces nouveaux habitants avaient-ils réussi leur nouvelle vie ?
-Je pense que oui malgré les difficultés qu’ils ont rencontrées.
-As-tu vécu longtemps là-bas ?
-16 ans ;

-Quelle était ta vie ?
-Celle d’un petit garçon, né dans une cour qui comprenait 5 appartements. Nous entrions par un grand porche constitué de deux portes battantes en bois très épais, difficiles à ouvrir.
A gauche, habitait la famille Sales. Une famille très gentille avec qui nous entretenions des liens de voisinage très forts, à côté des Sales, une autre famille inoubliable, je me souviendrai toujours de Louisa, la maman. Un jour qu’elle allaitait son bébé, elle surprit mon regard et me demanda d’une voix douce si j’avais faim. J’avais alors 14 mois et comme chez nous, mes parents étant modestes, nous n’avions pas grand-chose dans nos assiettes, je lui répondis oui.  Je me précipitai sur cette poitrine qui s’offrait à moi, et à grandes gorgées, je bus ce nectar tant convoité. Plus rien n’existait autour de moi.
-Mais si tu as bu le lait de cette femme, c’était ta nouvelle maman ?
-Non pas du tout, c’était ce qu’on appelle une mère de lait et c’est pourquoi je ne l’ai jamais oubliée.
-Et son enfant, comment s’appelait-il ?
-Saïd. Mais malheureusement, je l’ai perdu de vue et j’aimerais tant le retrouver.
-Y avait-il d’autres habitants ?
-Il y avait les Bosco. De vielles personnes qui vivaient là depuis longtemps. Et une autre famille avec qui nous partagions la galette et le petit-lait. Le mari partait tous les matins au marché et revenait avec un couffin (un panier) rempli de fruits et de légumes. La femme ne sortait que rarement, seulement pour aller au bain maure.
La cour était séparée par un grand escalier qui menait à une terrasse où les ménagères lavaient le linge et l’étendaient, à tour de rôle ou ensemble.
Dans cette cour, toujours animée, des odeurs de cuisine se mêlaient. J’ai encore l’impression de sentir le parfum de cuisson du couscous, de la chorba, de la manoukhia, de la daube, de la polenta.
Je revois encore toutes ces femmes assises en tailleur pétrissant une pâte épaisse qui donnera cette galette, ce délicieux pain chaud et légèrement croustillant.
 
Les WC, à la Turc, étaient communs et l’eau coulait en abondance. De ce fait le sol était toujours trempé.

-Et ton appartement comment était-il ?
-Nous entrions directement par la cuisine (qui servait aussi de salle de bain) et deux chambres la jouxtaient.  Notre intérieur était sobre et modeste.
Une horloge rythmait nos journées. Tous les quarts d’heure le carillon égrenait sa musique : Tin Tin Ton Ton et comme nous avions un oncle qui s’appelait Augustin mais qu’on surnommait Tintin, nous reprenions en chœur Tonton Tintin.

Dans cette maison, semblables à beaucoup d’autres, comme je te l’ai déjà dit, nous vivions en harmonie, musulmans, juifs, chrétiens, dans un respect mutuel. Les mots racisme, antisémite, haine, intolérance  nous étaient inconnus. Nous nous entraidions les uns et les autres.
Nous les enfants, Mohamed, Moustafa, Hocine, Norbert, Gilbert, Christian, Charley, David, nous partagions les mêmes bancs d’école, les mêmes jeux. Nous étions tous les enfants de Thagaste.
Voilà mon garçon, la vie telle que je l’ai vécue dans notre ville natale.
-Tu as donc aimé cette ville ?
-Je l’ai beaucoup aimée et je l’aime encore. C’est pourquoi j’y retourne de temps en temps car elle me manque comme à ceux qui sont loin d’elle.
Je ne pourrai jamais l’oublier.
-Merci mon petit Papy pour ce joli voyage et tu sais, grâce à toi, moi aussi je l’aime ton Petit Paris ! »
                                                                                                                     Gilbert Augustin QUARANTA
                                                                                                                            www.thagaste.com 


Maman,  Mme Lambert ?
Maman,  Mme Lambert est née en 1909 à Souk Ahras dans un milieu modeste: très studieuse, elle a fait ses études de Sage Femme à la maternité de "la belle de mai" à Marseille. sortie major de sa promotion,elle a travaillé à l'hôpital de Souk Ahras, tandis qu'elle subvenait aux besoins et à l'éducation de ses trois frère et soeurs encore petits à la mort du père. par la suite elle a épousé mon papa, Monsieur LAMBERT Louis, agriculteur ,a eu deux enfants mon frère et moi, et s'est installée rue Noël Guasco, près de l'église, jusqu'en 1962.
que dire d'elle, sinon qu'elle aimait avec passion son métier et était très aimée de la population: très proche des plus pauvres, elle ne refusait jamais de se rendre auprès d'elles: il lui est même arrivé de partir à dos de mulet, en pleine campagne, pour accoucher sur le sol d'un pauvre gourbi, une femme dépourvue de tout, même d'un morceau de savon: elle était payée quelquefois de deux oeufs, mais peu lui importait: elle ne faisait aucune distinction de race ou de religion, croyante, mais non pratiquante,elle me disait:" tu vois, chaque enfant qui naît, je l'offre à Dieu"!durant la guerre, elle n'hésitait pas, malgré le couvre-feu,(tandis que certains médecins refusaient), à sortir la nuit: elle n'avait pas peur, elle était la "cabla": elle allait aider un bébé à naître!!tout celà, la population le savait et l'honorait de nombreuses marques de respect et de tendresse qui rejaillissaient sur nous tous: combien de makrouts et de couscous nous apportait on, à notre grand régal!!!dans la rue, les papas poussaient leurs enfants vers maman en disant" vas dire bonjour à Yamma"!
rentrée en France, elle a gardé jusqu'à son dernier souffle, le regret de sa ville natale et des rapports simples, mais combien vrais et si humains, qu'elle avait partagés avec la population qu'elle avait tant aimée et respectée.
elle est partie en 2002 rejoindre mon papa et repose à ses côtés sur cette terre de France qu'elle ne considérait pas sienne.....
merci à tous les habitants de Souk Ahras pour tout le bonheur et l'amour que vous lui avez témoignés durant toutes ces années.
je vous embrasse de tout mon coeur, comme elle l'aurait fait!!
                                                                                  Colette LAMBERT 
 La Voix libre de Souk Ahras
 http://www.souk-ahras.info/tinc?key=krJ6Qh98&fs_settings=1,0,1,5,800,740


 


1 à 50 de 131Affichage courant :
Toutes les entrées


#NOMPRENOMDécédé (e) leAGEBiographiePHOTO 
1ZERMISabrina14/09/201133NonNonDétails
2MADIRebaha25/08/201189NonNonDétails
3KHALFIZoubeida24/08/201184NonNonDétails
4MOKHTARINOUREDDINE21/08/201166NonNonDétails
5DJENANEAli dit ALLALA14/08/201160NonNonDétails
6BEDDIARAnissa18/07/201179NonNonDétails
7BEDAIRIAKarima19/06/201146NonNonDétails
8BELFADHELYoucef23/03/201149NonNonDétails
9SOUK'HELWanassa dite Hemmama31/03/201167NonOuiDétails
10KOUADFIAAli24/01/201192NonNonDétails
11MESSAOUDENEAhmed15/01/201165NonNonDétails
12BOUGHALEM Abd El Moutaleb14/01/201166NonNonDétails
13SENOUCIRachid26/12/201080NonNonDétails
14SAOUDIJilani24/12/201048NonNonDétails
15CHARMATIAhmed24/12/201048NonNonDétails
16RAHMOUNSabrina21/12/201033NonNonDétails
17TALHIAbdelrazak19/12/201058OuiOuiDétails
18YELFOUFMahmoud02/12/201086Non
Détails
19ROUABHIAMohamed01/12/201022NonNonDétails
20MESLEMMouloud24/11/201069NonNonDétails
21BOUMAZAHanaifa18/11/201081NonNonDétails
22BOUACHAKheira08/11/201092OuiOuiDétails
23KHALFIDjebber Eddine02/11/201059NonNonDétails
24TAKOUCHELyès15/10/201025NonNonDétails
25BENYAHIABoukka04/10/201078NonNonDétails
26NEDJARAhcen30/09/201058NonNonDétails
27REGAIGIAAbdelkader29/09/201048NonOuiDétails
28MOKHTARIHama29/09/201074NonNonDétails
29BACOUCHELOUISA28/09/201071NonNonDétails
30AISSAOUIMessaoud28/09/201086NonNonDétails
31ACHOUBAMériem07/09/201086NonNonDétails
32OUFFELAMohand02/09/201083NonNonDétails
33ARBAOUIBahtouta17/08/201083NonNonDétails
34YAHIDjelloul08/08/201086NonNonDétails
35KAARARSamira08/08/201046NonNonDétails
36GOUASMIAAbdelkader22/07/201064OuiNonDétails
37CHEBIRASalah21/07/201057NonNonDétails
38LAKHDARIFatima Zohra09/06/201054NonNonDétails
39GHALMIBediaf dit Miloud27/05/201054OuiNonDétails
40GALAIZohra20/05/201097NonOuiDétails
41BENMEHDJOUBAAbdelhamid20/05/201081NonNonDétails
42TABETHocine10/04/201078NonNonDétails
43BEDDIARHafisa26/03/201064NonNonDétails
44REKEBYamina23/03/201062NonNonDétails
45GUEDIRIBrahim06/03/201073OuiNonDétails
46FEDDAOUI Nacéra25/02/201057NonNonDétails
47MERDJALilia16/02/201045NonOuiDétails
48RAHALBrahim15/01/201062OuiNonDétails
49BENYEZAABelgacem30/01/201073NonNonDétails
50RAHMOUNMizouni14/01/201068NonNonDétails
123Suivant

 http://www.souk-ahras.info/168.html

Formulaire d'annonce de décès
Nom : *
Prénom : *
Adresse e-mail : *
Sujet : *
Message : *
Nom du défunt (e) : *
Prénom du défunt (e) : *
Nom de jeune fille de la défunte :
Epouse de :
Date du décès : *
Age : *
E-Mail pour les condoléances : *
Téléphone :
Biographie du défunt (e) :
Photo du défunt (e) :
Fichier :
(MAX 2Mo)
Recopiez le code ci-contre :
  
ous pouvez aussi utiliser cette adresse mail en cas de problème avec le formulaire  admin@souk-ahras.info


SOUK AHRAS

Critique littéraire

par A. Djafri  El Watan
Un séminaire national intitulé « Les méthodes de critique et les défis de l’application pratique » a été organisé, par l’institut des lettres et langues du centre universitaire de Souk Ahras.
Une pléthore d’enseignants de rang magistral et de chercheurs émérites dans le domaine de la critique littéraire y ont pris part, avec l’esprit d’insuffler un sang nouveau chez les étudiants de l’institut et vulgariser, un tant soit peu, des concepts usuels chez les gens de spécialité, mais souvent inaccessibles pour les profanes ou les étudiants. Ahmed Meddes de l’université de Biskra a eu le mérite d’entamer le séminaire par l’analyse du discours poétique du point de vue structurel chez Elya Abou Madhi dans son poème El Massaâ . Walid Bouadila, de Skikda, expliquera, avec illustration, le rapport du poète avec le lieu où il évolue, sa relation symbolique avec la ville comme espace d’inspiration. Considérant le texte comme une entité autonome, une combinaison de structures entretenant des relations d’ordre sémantique, Nabil Benyahia, du centre universitaire de Souk Ahras, considère que l’étude approfondie de ces structures peut éclairer le ou les sens d’un texte choisi, en puisant les arguments nécessaires pour un meilleur accès au monde de la signification. Les docteurs Liamine Bentoumi de l’université Ferhat Abbas de Sétif, Ali Khefif de l’université de Badji Mokhtar de Annaba et le professeur Riad Messis, développeront, respectivement, dans leurs communications la sémiologie narrative, le discours politique et son impact sur les groupes sociaux et l’analyse fragmentée des textes littéraires. De son côté, le docteur Abdelwahab Boucheliha a traité, à sa manière, le concept de l’anti-héro chez l’écrivain Abdelhafid Boualtine. L’option « réactionnaire », en vogue pendant la période postcoloniale, dénuée de sa portée politique, a présenté ce dernier sous son aspect humain, plutôt dramatique oscillant entre rêve de la révolution et révolution des rêves, suggérant ainsi au lecteur de juger lui-même les positions des uns et des autres. D’autres conférenciers, à l’instar de Chérif Habila, Salima Loukam et Mouldi Bechainia ont fait de cette rencontre académique un franc succès, et ce de l’avis des étudiants présents en grand nombre et de plusieurs invités, notamment le président du conseil communal de la culture, Larbi Kadi. Pour l’organisation, le staff de l’institut des lettres et les responsables des deux départements qui le composent n’ont pas démérité les signes de reconnaissance émanant des hôtes de la ville de Saint-Augustin. Faut-il perpétuer de telles rencontres pour que l’université algérienne retrouve sa vocation originelle et se réconcilie avec elle-même ?



Goulven MADEC

  Un grand un ami
   de Souk Ahras
   s'en va

par Kamel MELLOUK


Après Mandouze et Serge LANCEL,  Goulven MADEC le plus grand spécialiste de l’augustinisme  nous quitte  à son tour. Il est parti  dans un silence digne des grands personnages qui ont marqué  de leur empreintes toute une génération de penseurs. Il avait consacré toute sa vie à découvrir et à faire aimer saint Augustin l’Africain l’ enfant prodige de Souk Ahras que tout l’Occident nous jalouse.


                                 

Né à Brélès, le 31 octobre 1930, religieux assomptionniste, Goulven Madec auteur de plusieurs dizaines de livre sur Saint Augustin est issu d’une famille modeste du Finistère. Devenu religieux assomptionniste, il étudia les lettres classiques et se passionna pour l’Antiquité tardive et saint Augustin, au point de s’identifier à l’époque, "son époque" et à l’homme Augustin, qu’il lisait et relisait continuellement, pour en pénétrer l’âme et dégager le fils de Thagaste de la gangue dont l’avait recouvert l’histoire du dogme. Sans doute ferait-il siennes, mutatis mutandis, ces quelques lignes que rédigea le Docteur de l’Église, au moment du décès de sainte Monique, sa maman :
Dans une de mes multiples rencontres parisiennes avec lui Goulven me confia un jour  avec son humilité légendaire  que le plus beau cadeau qu'il a reçu était le jour  où notre Club des Amis de Saint Augustin de Souk Ahras l’avait invité à visiter la ville natale  de son Maître de toujours Saint Augustin:
Je me souviens de ce jour de printemps 2001 où et pour la première fois de sa vie, a mis les pieds en terre augustinienne.  Très ému ,les larmes aux yeux et le sourire sur lèvres , il scrutait  avec  philosophie et  amour tous les coins et recoins de l’antique Thagaste . Il était content comme un enfant dans un manége.  Le jour même au Théâtre KATEB Yacine,  il a donné une conférence publique à tous les passionnés de l’enfant de Monique sous le thème  « Saint Augustin en famille ».
Goulven Madec était  sans aucun doute le plus grand théologien augustinien de tous les temps. Calvin, Luther et même l’Italien Saint Thomas d’Aquin étaient des écoliers par rapport à lui. C’est lui qui a toujours défendu saint Augustin  de ceux qui le  soupçonnent à tort  d'avoir assombri la civilisation occidentale. Saint Augustin nous a au contraire affranchis de l'Antiquité, en affirmant la valeur de l'expérience et du temps. Il est le fondateur de l'homme occidental   rétorquait Madec.
A une de mes questions « Saint Augustin croyait-il vraiment à la Trinité »  Goulven Madec souriant m’avait répondu « Vous aussi les musulmans vous voulez s'emparer d' Augustin, tu sais cher ami que saint Augustin était un bon chrétien, mais personnellement  des fois  je doute  qu’il fût un bon théologien de la sainte Trinité. » Repose en paix cher ami. Saint Augustin  sans toi est maintenant orphelin , nous allons s'occuper de lui à ta place mais la tâche s'annonce difficile car toi,  tu as été pour lui comme une mère et personne ne peut remplacer une mère. Adieu


SOUK AHRAS
Une ville malade de ses élus 
Souk Ahras n’a pas su tirer profit de sa nouvelle position de chef-lieu de wilaya pour sortir d’une léthargie qui obère son développement.


Cette wilaya, située à l’Est du pays, renferme d’importantes potentialités non négligeables, notamment dans le domaine de l’agriculture, du tourisme et forestier.
En effet, elle recèle une richesse exceptionnelle de par la diversité de sa couverture forestière. Les régions de Mechrouha, Ouled Driss, Taoura et Sedrata pour ne citer que celles-ci, sont pourvues de différentes variétés de bois.
Le patrimoine forestier peut être un facteur de relance économique très important pour cette wilaya. La Conservation des forêts de la wilaya de Souk Ahras a, depuis quelques années déjà, tracé un large programme qui vise la protection des bassins versants des oueds de Medjerda et Charef. Le premier se situe dans la commune de Hnancha, le deuxième à Sédrata. Ces actions ciblent l’amélioration pastorale, la correction torrentielle, l’assainissement, l’entretien des forêts, le reboisement et la plantation fruitière.
Le patrimoine forestier est estimé à plus de 81.000 ha, soit les 21% de la surface totale de la wilaya. Sur le volet de la réalisation, quelque 1890 ha ont été reboisés à ce jour. La correction torrentielle, quant à elle, est de l’ordre de 23.000m3. Près de 1270 ha ont été réservés à la plantation fruitière. La fixation des berges, porte sur 55ha.
Ce programme fort louable est aussi à l’origine de la création de plus de 440 postes d’emploi, notamment dans le domaine du reboisement qui concerne près de 3284ha.


                           Le patrimoine forestier, source d’emploi

Ce qui a été à l’origine de la création d’un nombre non négligeable de postes d’emploi.
Le programme de développement lancé vise l’amélioration de la sécurité alimentaire dans les zones rurales. La mise à niveau des exploitations agricoles et la consolidation de leurs activités productives, la promotion et la valorisation des métiers ruraux et des activités agricoles. En somme, il s’agit de la création des conditions favorables au retour dans leur région d’origine, en un mot, freiner l’exode rural des populations caractérisé par le fameux départ massif vers les grandes villes industrialisées pour des raisons sécuritaires ou économiques.
La couverture forestière de la wilaya de Souk Ahras produit chaque année 116.000m3 de bois d’oeuvre, 14.000m3 de bois de chauffe et 10.000 quintaux de charbon de liège. Il convient de noter que les difficultés touchent environ 960 ménages à travers les 173 localités de la wilaya. D’où le taux de chômage estimé à 55%. Tagaste, n’est pas seulement une région agricole, elle est aussi une wilaya touristique.
La wilaya de Souk Ahras a été dotée par Dame nature de nombreux atouts et potentialités pouvant faire du tourisme son fer de lance. Les vestiges de Madaure (M’daourouch), lieu de naissance de saint Augustin, les ruines romaines de Khemmissi qui sont d’une beauté unique au monde sans pour autant oublier les stations thermales à l’image de hammam Ouled Zaïd et hammam Tassa aux vertus curatives.
En dépit de ces acquis, le secteur du tourisme dans la ville natale de saint Augustin, n’a pas enregistré de signe qui pourrait faire sortir la région de sa léthargie.
Aussi, l’année 2006/2007 a été riche en visites de touristes, notamment les groupes de visiteurs français (pieds-noirs) qui ont fait de la ville de Souk Ahras leur lieu de pèlerinage. Il est vrai aussi que la wilaya et son chef-lieu ne comptent pas des hôtels classés qui encourageraient les visiteurs à passer deux ou trois jours dans la région.


Retard dans le développement touristique

Le besoin de nouvelles structures d’accueil en vue d’améliorer les prestations de service se fait grandement sentir. Quant aux stations thermales, elles méritent plus d’attention au vu de leur importance. Sur l’ensemble de la wilaya, Souk Ahras et Sedrata, comptent la plus grande densité en population. Malgré ses 130.000 habitants, Souk Ahras connaît un manque criant en matière de structures récréatives et interactives. Ce déficit se fait cruellement sentir dans une ville antique comme Tagaste. Aujourd’hui, en dépit de quelques terrains de proximité qui permettent aux jeunes de donner libre cours à un trop-plein d’énergie, les espaces verts dotés d’aires de jeu, de détente ou de relaxation font défaut dans une ville empreinte d’un passé glorieux.
La wilaya de Souk Ahras détient la palme de l’activité agropastorale de la région, outre les productions céréalières qui occupent une place prépondérante dans l’activité agricole et qui est de loin sa principale richesse. Il y a aussi l’élevage d’ovins et de bovins. Actuellement, le cheptel est constitué de plus de 78.000 têtes dont plus de 39.000 vaches laitières. En dépit de ce nombre, relativement important, la production de lait demeure en deçà des capacités réelles de la région, avec une production annuelle qui dépasse les 1.000.000 de litres de lait. Souk Ahras est donc en tête des wilayas productrices de cette matière de large consommation.
La wilaya qui, dans le passé, approvisionnait le complexe laitier de l’Edough à Annaba, est devenue le premier fournisseur du complexe de Tagaste à Souk Ahras ainsi que de deux autres laiteries. Ces trois entreprises constituent une véritable aubaine pour les jeunes chômeurs de cette région. L’hydraulique dans la wilaya de Souk Ahras, est au beau fixe, et ce grâce au barrage de Aïn Dalia, situé dans la commune de Hnancha, qui répond aux besoins en eau de la wilaya. S’ajoute à cela, l’irrigation des terres agricoles de la wilaya et l’approvisionnement en eau potable des populations. Une opération réussie puisqu’elle satisfait également les besoins des wilayas limitrophes à l’image de Tébessa et Oum El Bouaghi.
Notons cependant, qu’en dépit de tous leurs efforts, les autorités de la wilaya de Khenchela ne sont pas parvenues à lui faire atteindre un développement à la mesure de ses potentialités.
Wahida BAHRI  L'Expression



SOUK AHRAS
L’envolée du ciment  stoppe les chantiers
par Yacine BAROUR Le Soir d'Algérie
La tension sur les matériaux de construction bat son plein dans une wilaya où un grand nombre de chantiers sont en cours de finalisation. Depuis quelques mois déjà, les promoteurs immobiliers ne cessent de demander la révision du prix du mètre carré habitable en fonction de l’envol vertigineux des prix des matériaux de construction.



Ainsi, en moins d’un semestre, le prix du détail du sac de ciment de 50 kg est passé de 350 à 450 DA, voire 470 DA. «Il y a 5 mois, le sac de ciment de 50 kg coûtait 340 DA, aujourd’hui, son prix a subitement augmenté de 50%», martèle un promoteur. Même le rond à béton connaît ces jours-ci une hausse significative. Selon les revendeurs de matériaux de construction, particulièrement ceux ayant pignon sur rue, la tendance actuelle du rond à béton dans toutes ses dimensions (8, 12, 14) a grimpé au marché parallèle. En effet, le prix du quintal de divers ronds à béton qui se négociait à raison de 7 500 DA, il y a un mois, a vite pris au moins 1 000 DA de plus, puisqu’il est vendu actuellement à 8 500 DA à Souk Ahras. La tension touche également le bois qui connaît une augmentation de 50%. Cette hausse est devenue un sérieux obstacle pour la réalisation, dans les délais, des différents programmes des promoteurs immobiliers lancés à Souk Ahras. A priori devant cet imbroglio dans la spéculation, chercher d’où vient la faille équivaut à chercher une aiguille dans une botte de foin. Louvoiements, réponses dilatoires sont devenus monnaie courante chez les acteurs impliqués dans la vente des matériaux de construction qui se renvoient la balle, les détaillants accusent les grossistes et les fournisseurs. Un filet où les maillons sont enchevêtrés sans que l’on puisse les démêler et identifier ceux qui tirent réellement les ficelles. Pour justifier ces pratiques, on parle de spéculateurs qui engrangent des profits au détriment du petit citoyen qui, faut-il le rappeler, n’a pas les moyens de mettre un terme à l’incurie




SOUK AHRAS
Les bidonvilles ceinturent la ville

Au chef-lieu de la wilaya, elles sont 16 poches de bidonvilles qui ceinturent la ville et qui offrent, de loin, un conglomérat de ferraille et de bois comme décor. Plus de 4 622 habitations précaires sont officiellement recensées à travers le territoire de la wilaya de Souk Ahras, où le phénomène est encore difficile à endiguer à cause de facteurs.
     

Les opérations multiples, engagées par les responsables pour éradiquer ce fléau, n’ont pas donné les résultats escomptés et les campagnes de relogement ont encouragé d’autres gens à venir s’agglutiner aux pans de l’armature urbaine. Des poches, qui ont échappé à l’urbanisation effrénée qu’ont connues les daïras importantes de la wilaya, subissent encore l’arrivée en masse des familles rurales et celles des quartiers de la périphérie, donnant ainsi naissance à des quartiers bidonvilles et perpétuant le phénomène. A la cité Bendada, à celle de Diar Ezzerga ou encore Rebbahi, le décor est presque le même : des baraques en bois et en tôle ondulée qui s’entassent et s’entremêlent dans l’anarchie, des enfants qui courent dans la boue séchée parmi les détritus et des objets hétéroclites qui jonchent le sol, des jerricans même trop de jerricans et un nombre impressionnant de fils électriques raccordés à des câbles piratés au vu et au su de tout le monde. Les familles qui y habitent sont loin de se complaire dans ces lieux de misère et de dénuement, mais les arguments, on en vous donne à satiété. « C’est le seul moyen pour pouvoir bénéficier d’un gîte par ces temps de népotisme et de hogra », nous confie un enseignant installé dans un bidonville depuis quatre ans. Un sexagénaire confirmera : « J’ai vécu plus de quarante ans comme locataire chez un particulier dans une cave exiguë, sans eau, sans électricité et sans lumière. Le nombre des rats dépassait de loin celui des voisins. Pensez-vous que j’aurais trouvé mieux ? ». Ces « désavantagés » de la politique du logement reconnaissent, pourtant, l’existence parmi le groupe de personnes opulentes et bien introduites qui choisissent momentanément cette situation pour bénéficier d’un logement. D’autres, ayant appris par cœur la procédure et les étapes par lesquelles doit passer un postulant au logement, réussissent, dans un élan de cupidité, à reloger tous les membres de la famille. Au chef-lieu de la wilaya, elles sont 16 poches de bidonvilles qui ceinturent la ville et qui offrent de loin un conglomérat de ferraille et de bois comme décor. Mêmes scènes à la cité communale de Sédrata ou à Aïn Tolba, agglomérations de la deuxième ville de Souk Ahras, où des citoyens cohabitent avec les mouches, les moustiques et les rongeurs dans une précarité affligeante. Lors de la dernière rencontre avec les comités de quartier, le P/APC de Souk Ahras a annoncé que des mesures dissuasives seront mises en application par les services communaux pour lutter contre le phénomène. La démolition des baraques et la récupération des terrains, après relogement des familles qui y habitent, ont été préconisées comme solutions. Difficile sera le pari quand d’autres élus communaux et les représentants de quelques associations fantoches font dans le tribalisme, la déstabilisation et les promesses propagandistes. La politique locale du logement se trouve également confrontée à un autre problème aussi épineux. Il s’agit de la vétusté des constructions qui remontent à la période coloniale, et dont une bonne partie menace ruine depuis déjà des décennies. Des immeubles des rues Frantz Fanon, Victor Hugo, Abdelaziz Kader, l’ALN, Amirouche et autres accusent un état de décrépitude avancé et représentent, de ce fait, un danger réel, surtout pour la ville de Souk Ahras où l’on compte 80% des 2 908 constructions vétustes recensées à travers les différentes communes de la wilaya. Des centaines de familles qui y habitent attendent les prochaines attributions.
A. Djafri  El Watan




Complexe lainier de Souk Ahras


324 salarié sans salaire depuis 6 mois

par Kamel MELLOUK

Les  324 salariés de l’ex ELATEX sont dans une situation intenable, au point de manifester une grande colère. Et pour cause ! Ils n’ont pas perçu de salaires depuis plus de six mois. Des dizaines d’entre eux de divers paliers n’ont cessé d’interpeller leur direction afin qu’elle procède à l’assainissement de leurs arriérés de salaires, d’autant qu’ils subissent de plein fouet les effets de la cherté de la vie et des produits de large consommation, à l’ombre d’une érosion du pouvoir d’achat sans précédent.




Devenue insolvable et sans  le sou, la LASA ce fleuron de l’industrie locale est dans l’impossibilité financière d’honorer ses dettes envers ses ouvriers  qu’elle préfère malgré elle  les laisser à leurs sorts.
Comme  il ne faut jamais compter sur l’UGTA ce syndicat fantoche qui ne soucie guerre du droit des salariés , ces  laissés-pour-compte n’on plus espoir de voir un jour  leur problème résolu.
Beaucoup d’entre eux  voient  dans  cette situation  la main de la mafia financière  algérienne , qui veut  s’accaparer de ce  bijou  et cela   en moindre coût  et surtout  sans  ses salariés.

Pour rappel la LASA  a été depuis sa création victime de ses dirigeants et de leur mauvaises gestion pour ne pas dire leur malhonnêteté. Certains d’entre eux qui ont bien profité de cette société sont  sans aucun doute  les premiers  responsables de cette situation catastrophique. L’un d’entre eux connu de tout le monde,  s’est fait même construire   une villa sur le dos de l’entreprise pour la détourner ensuite en toute impunité. Il n’a jamais rendu compte à la justice malgré les plaintes déposées contre lui.  En effet en Algérie  et devant  notre « Justice » il faut mieux être riche, malhonnête et voleur qu’un pauvre salarié qui ne demande seulement à être  payer.



SOUK AHRAS

 Corruption et détournements

 

Les secteurs de la jeunesse et des sports, la culture, les institutions financières et les APC ont été ébranlés en 2007 par des enquêtes judiciaires, charriant avec elles l’espoir de mettre fin à l’impunité, mais sans venir à bout d’un mal qui est déjà au stade de la métastase. Neuf employés de la DJS, dont l’ex-premier responsable, ont été placés sous contrôle judiciaire pour différents chefs d’accusation, dont ceux cités plus haut. Un cadre du Trésor public, interpellé dans la même affaire, a subi la même mesure préventive. Quelques semaines après, le dossier de la culture, dont le préjudice financier est estimé à plusieurs milliards de centimes et qui continue d’ailleurs à donner matière à jaser sur l’attribution de marchés douteux, défraye la chronique locale et met fin à des mois, sinon des années de spéculations quant aux mesures devant sanctionner l’enquête diligentée par les services compétents. L’ex-secrétaire général de la wilaya, acquitté quelques mois auparavant dans une affaire du foncier et l’ex-directeur par intérim de la culture sont, à leur tour, interpellés et placés sous contrôle judicaire. L’enquête la plus longue a également trouvé épilogue en ce début d’année 2008. Il s’agit de celle concernant les ex-gestionnaires administratifs et financiers de l’Opow. En plus du rapport de l’IGF, l’enquête sera basée sur la création d’entreprises fictives sous la houlette d’un élu de l’actuelle APC, des documents faisait état de la création d’associations fantoches bénéficiaires de plusieurs dons et subventions, le détournement d’un matériel et équipement sportifs, ainsi que l’octroi de marchés au profit d’une entreprise d’électricité pendant la période s’étalant entre 2001 et 2003. La mise en détention préventive de l’ex-directeur de la BDL (banque de développement local) et d’un chef de service de la même antenne, et ce suite à une plainte déposée par la direction régionale de la BDL pour attribution illégale de prêts d’investissement, est l’autre affaire venue confirmer l’ampleur du phénomène dans cette wilaya. L’éradiquer, vu ses ramifications, ses préalables, les tenants d’un pessimisme outrageant et complice, n’est pas pour bientôt. Les employés de l’ADE, ceux de l’éducation avec leur volumineux dossier des œuvres sociales, le personnel de l’OPGI et celui d’une entreprise publique dépendant du secteur industriel et sur laquelle pèse un grave dossier lié à l’environnement, ainsi que plusieurs autres directions et organismes publics préfèrent le printemps au lieu de l’hirondelle.
Les détournement et dilapidations de deniers publics ont atteint la côte d’alerte à Souk Ahras, wilaya devenue, depuis bientôt deux décennies, réputée pour ses scandales à répétition.




SOUK AHRAS
UNE VILLE SALE

L’absence des conditions élémentaires d’hygiène et de salubrité, l’éclatement des canalisations d’évacuation des eaux usées, le cumul des ordures ménagères dans les espaces publics sont autant de points noirs qui détériorent le cadre de vie dans plusieurs agglomérations du chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras.


L’exemple de la cité 72/560 logements CNEP est plus que révélateur où depuis plus d’un mois, les habitants se plaignent de la stagnation des eaux usées qui dégagent d’insoutenables odeurs et constituent un terrain de prédilection pour la prolifération des moustiques et la propagation des maladies à transmission hydrique. Ces habitants, décidés à mettre fin à cette situation, ont fait appel aux services de l’Office national d’assainissement (ONA) qui sont intervenus à plusieurs reprises afin de déboucher ces fosses suite à la défection d’une conduite des eaux usées. Malheureusement, ils ont été surpris de constater que même les buses d’évacuation sont inexistantes. Les appartements du bâtiment 48 C, vendus à des prix élevés, ont été livrés avec de tels manquements. Quoiqu’il en soit, même en faisant contre mauvaise fortune bon cœur, les bénéficiaires de ces logements découvrent que le cahier des charges n’a pas été respecté, cette situation pénalise les résidants de cette cité. Ces derniers en appellent aux autorités locales et tirent la sonnette d’alarme.
Barour Yacine Le Soir d'Algérie




SOUK AHRAS
Une famille  entière jetée dans la rue

Une famille entière femmes et enfants ont été expulsés hier par les forces de l’ordre de leur domicile et cela dans l’indifférence totale des autorités locales.

Le traitement profondément inhumain réservé à cette famille qui a le seul tort d’être pauvre n’a ému apparemment aucun élu local . Comment peut-on dans un pays de 150 milliards de Dollar  de réserve, mettre toute une famille dehors sans aucune alternative de relogement? Comment nos pseudos responsables locaux ont pu brutalement jeter dehors des enfants innocents sans même se demander comment vont vivre dans la rue? Une fois de plus, nous constatons que l’Etat algérien protège exclusivement les intérêts des propriétaires et des voleurs, y compris institutionnels et marchands de biens, au mépris des droits  les plus élémentaires des personnes les plus fragiles. Pauvre Algérie  . Honte à vous responsables. Dieu se vengera de vous et de vos enfants.  Souheila G


SOUK AHRAS

 La cité Laghirou à l’abandon

Transformée en décharge publique malgré elle, cette agglomération reçoit quotidiennement des quintaux de détritus abandonnés par des citoyens en mal de civisme, et autres déchets déversés par des constructeurs de nouveaux bâtiments dans les quartiers limitrophes. Des immondices jonchant le sol, des odeurs pestilentielles, des rongeurs qui se déplacent en toute quiétude et des nuées de moustiques font partie du décor hideux de ce quartier. L’élevage des animaux domestiques y est devenu monnaie courante, et la prolifération des chiens errants représente une menace permanente pour les riverains qui ne cessent de tirer la sonnette d’alarme quant aux proportions atteintes par ce phénomène. L’un des citoyens révélera, à ce sujet : « Personne n’ose s’aventurer seul à l’extérieur de l’immeuble que nous habitons, au-delà de 20 h, sous peine d’être assailli par les meutes de chiens qui peuvent facilement atteindre la trentaine ». Et un autre d’ajouter : « Pour les cas d’urgence vous devez prendre un gourdin ou alerter tous les voisins pour pouvoir accéder à l’autre côté de la rue ». Autour des immeubles LSP, un citoyen n’a pas trouvé mieux pour « compléter » ce décor que de cultiver des haricots et des pommes de terre sur la partie réservée au trottoir et à un semblant d’espace vert, le tout clôturé par ses soins et déclaré, au grand dam de ses voisins, « propriété privée ». L’état poussiéreux de la chaussée, le passage fréquent de quelques marginaux, notamment la nuit, et l’aménagement approximatif des lieux, figurent sur la longue liste des griefs répertoriés par les habitants de cette cité. Les maintes doléances adressées aux instances compétentes sont restées lettre morte et rien n’augure d’une quelconque prise en charge.
La cité Laghirou, qui compte plusieurs dizaines de familles, demeure empêtrée dans de sérieux problèmes qui n’ont toujours pas trouvé une oreille attentive du côté des responsables locaux.




SOUK AHRAS

Le pouvoir d’achat des Souk-Ahrassiens érodé

Par Souheila G

 

Cette flambée des prix est certainement l’une des plus spectaculaires depuis le début de l’année. Les prix des produits d’alimentation de base, de légumes et fruits, frôlent en ce bouillonnant juin le « déraisonnable ».

Des augmentations sauvages, fruit d’un « racket consensuel », qui font du modeste consommateur Souk-Ahrassiens leur cible privilégiée. L’été n’en sera que plus chaud. Il l’est déjà à Souk-Ahras. Au marche d’El Gantra, réputé pourtant jadis pour ses prix « discount », les étals de fruits et légumes prennent… feu. « Ennar techâal fe l’khodra (les légumes sont hors de prix) », lance en sueur une hadja, venue faire de « maigres » emplettes. Au marché central, comme partout ailleurs dans la ville, les prix explosent et rien ne semble pouvoir arrêter ou même atténuer un tant soit peu cette hausse que d’aucuns n’arrivent ni à expliquer ni même à comprendre. Les détaillants, à la manière de Ponce Pilate, s’en lavent les mains. Ceux que nous avons rencontrés  se mettent au-dessus de tout soupçon. « Les gens nous considèrent comme des voleurs alors que nous ne faisons que suivre les cours du marché », se défend un commerçant. Un « marché » régi selon lui par « al ârd oua talab (l’offre et la demande) ». Un argument souvent mis en avant par les officiels eux-mêmes pour justifier les bonds de géant que font quotidiennement les prix. Certains produits ont augmenté sensiblement par rapport à l’année dernière, allant dans plusieurs cas de 20 DA à 40 da. « Nous avons moins de production que l’année dernière à cause de la saison cassée. » D’après le marchand, le décalage observé cette année de la saison des pluies a fait des ravages dans les plantations maraîchères. Hamid, son voisin de « table », est moins météorologue. Barbe fournie, il regrette, avec cet air d’il était une fois la nostalgie, les temps anciens où le marché central jouissait de cette solide réputation de marché populaire. « Gaâ les marchés kif kif (tous les marchés se valent désormais) parce que rana fi aâm echar (on est dans l’an de misère) », tempête le vieux. « C’est la première fois que je vois cela depuis que j’ai commencé ce métier il y a 25 ans. Que Dieu nous vienne en aide, car avec des prix pareils, je plains sincèrement la table du guelil (pauvre) », constate-t-il. Les « responsables » d’une telle situation, il faut aller d’après lui les chercher « ailleurs ». « L’Etat ne fait rien pour remettre de l’ordre dans les marchés de gros, pris en otage par les mandataires, ni dans les marchés de proximité, dominés par les marchands informels », assène-t-il.




SOUK AHRAS

l'indifférence comme réponse à la misère 

Par Souheila G

La ville de l’antique THAGASTE est une petite ville magique. Ici s’entremêlent mythes, légendes et mystères. Mais sa beauté et sa notoriété internationale cachent mal la dure réalité du quotidien d’une frange de la société. Des femmes seules ou accompagnées par leurs enfants peuplent à longueur de journée de nombreux endroits de la ville, notamment les allées où les va-et-vient ne s’arrêtent presque jamais.


Allongés à même le sol, les petits enfants presque nus font la manche, malheureusement leur détresse ne semble toucher personne. Des scènes poignantes sont livrées chaque jour à des centaines de passants par des enfants totalement abandonnés. Ces êtres innocents, qui auraient pu avoir leur part de bonheur et d’affection, sont jetés en pâture en l’absence d’une
prise en charge face à une société indifférente. Les jeunes mères, des femmes frustrées, croulent sous une avalanche de complexes et de privations. Il s’agit en fait de femmes divorcées et de mères célibataires qui vivent à l’écart et qui constituent un groupe social bien à part. En effet, elles passent leurs journées à errer dans les rues du centre ville cherchant des âmes sensibles à leur désarroi pour leur venir en aide . A Souk Ahras, le bureau de la Direction de l’action sociale (DAS), où des malheureuses et pauvres femmes avec leurs enfants passent le plus clair de leur temps, ne désemplit jamais. Il est vrai que face à une société indifférente, cette structure de l’Etat reste leur seul et unique soutien pour une éventuelle assistance, le plus souvent improbable. C’est tout le drame qui se déroule à ciel ouvert dans la wilaya de Souk Ahras qui appartient  semble t-il à l’Algérie de 150 milliards de dollar !



SOUK AHRAS
Quartier El Amen
Le Diktat des transporteurs
Par Noureddine  D.
Les panneaux d’interdiction de stationnement mis en place ne font que décorer l’espace. Et tous les rapports établis sont restés lettre morte.

Insalubrité, tapage, dégradation et autres désagréments qui n’en finissent pas. Le citoyen, en plus de son quotidien difficile vu la cherté de la vie, n’arrive pas à s’offrir un cadre de vie agréable, y compris chez soi. Il n’arrive ni à dormir tranquillement ni à se mettre devant chez lui sans qu’il ne soit dérangé. Les exemples ne manquent pas. Ces derniers temps, les quartiers de Souk Ahras sont devenus des parkings. Les propriétaires des véhicules aussi bien légers que lourds, «semi-remorques et autobus » cherchent une place pour stationner. Quant aux désagréments causés aux riverains, ils sont innombrables.
Les rues Frantz Fanon et Abdelaziz Kader, situées en plein centre ville  est l’exemple type résumant cette situation. L’état des lieux n’inspire aucune quiétude. Ce quartier est devenu un parking géant pour les taxis, les fourgants et les bus. La présence de ces véhicules représente un danger permanent pour les élèves de l’école primaire Pasteur et la Crèche. La situation perdure depuis longtemps en dépit des maintes réclamations des résidents adressées aux autorités concernées. Ces dernières ont, certes, interdits le stationnement au sein du quartier. Qu’à cela ne tienne. A ce jour, les panneaux d’interdiction de stationnement mis en place ne font que décorer l’espace. Et tous les rapports établis sont restés lettre morte. Dans une requête signée par des dizaines de citoyens, tous résidents quartier El Amen adressée au président de l’APC de la ville, «Nous interpellons les autorités concernées à agir d’urgence pour mettre le holà à cette situation désagréable. Notre quotidien est altéré par l’atmosphère sombre qu’engendre la présence d’un tel parking improvisé au sein de notre quartier», ont-ils écrit. D’autant que les chauffeurs n’hésitent pas à procéder à des réparations mécaniques sur place. Un atelier de mécanique à ciel ouvert.
Les rues baignent constamment dans des taches d’huile et de mazout. Et c’est l’image du quartier qui en pâtit. «Les trottoirs sont squattés par ces engins et les détritus s’amoncellent au vu et au su de tous», lit-on dans la requête. Et dire que les habitants de cette cité n’ont cessé de frapper à toutes les portes aussi bien des services de sécurité, de la commune et même du procureur général, dans l’espoir de rappeler à l’ordre les propriétaires de ces véhicules. En vain. «Rien que des promesses», souligne un
riverain.





SOUK AHRAS
Une ville prise en otage



S’il y a une ville en Algérie que l’on doit juger pour la dégradation de ses artères principales et l’anarchie qui y règne, le verdict pour Souk Ahras sera sans appel. Autrefois squattant les trottoirs, les marchands ambulants, dont le nombre va crescendo, ont carrément transformé les rues Victor Hugo, les Fidayine et Ibn Badis en bazars grandeur nature où l’on étale, à même le sol, chaussées incluses, effets vestimentaires, pain, jouets, portables et autres objets hétéroclites.


Piétons et automobilistes sont contraints, pendant les heures de grande affluence, de rebrousser chemin et chercher une issue dans un labyrinthe où s’enchevêtrent, dans une anarchie indescriptible, des ballots de fripes, des cageots et des étals de fortune.
Les automobilistes, qui décident crânement de se frayer un chemin parmi la foule compacte, risquent de percuter des citoyens ou de subir l’ire des vendeurs.
Ces derniers ne lésinent ni sur les mots ni sur les moyens pour vous convaincre qu’il s’agit d’un espace commercial.
Ayant compris, depuis belle lurette, l’ampleur de la démission des responsables, les commerçants sédentaires squattent leur espace immédiat ou louent carrément une partie de leurs façades qu’il aménagent eux-mêmes, mettant ainsi fin au jeu du chat et de la souris.
Victimes d’un immobilisme outrageant de la part des instances compétentes, ces commerçants sont autant responsables que leurs « encombrants associés » pour ce qui est du non-respect de la voie publique.
Des pots énormes, des chaises, divers obstacles et autres innovations en fer forgé sont érigés par ces mêmes commerçants, au vu et au su de tout le monde, devant leurs magasins pour interdire le stationnement des véhicules.
Dans ce climat de promiscuité et d’anonymat prospèrent les voleurs à la tire, les charlatans et les vendeuses de charme. Même décor à la rue Ouarti Abderrahmane, Hrirech Abdellatif, ainsi qu’à la place de l’Indépendance.
La nuit, à Souk Ahras, apporte un autre lot de misères : nuisances sonores provoquées par le vrombissement des moteurs des véhicules et des motos qui s’adonnent souvent à des cascades en plein centre-ville ou agressent les citoyens à coups de décibels depuis leurs radios, des dizaines de chiens errants à la rue du Maroc, malades mentaux agressifs en tenue d’Adam et autres désagréments causés par l’insalubrité des lieux et l’état poussiéreux des chaussées.
Résultat de plusieurs décennies de replâtrage et de populisme partisan, les citoyens de la ville de Souk Ahras se plaignent, aussi, de la voracité de la mafia du foncier qui a transformé des anciennes zones d’extension en cités-dortoirs sans âme, grignotant les rares lots épars restant d’une campagne de « ruralisation de la ville ».
Ni aire de détente, ni jardin public ni boulevard digne de ce nom n’y ont vu le jour depuis la promotion de Souk Ahras au rang de chef-lieu de wilaya.


 A. Djafri El Watan





demeure
Des dizaines de mises en demeure et autant de résiliations de contrats de location ont été récemment adressées aux attributaires des 360 logements réalisés par la CNEP de Souk Ahras en 2002, dans le cadre de la promotion immobilière.


Avérés, plus tard, un fiasco, ces derniers ont dévoilé, faut-il le noter encore une fois, la précipitation des responsables, lancés dans la réalisation d’appartements qui n’ont jamais trouvé preneur à cause de leur coût jugé très élevé. Après avoir subi des actes de vandalisme pendant quatre années, ces unités, récupérées par les services de la wilaya dans un état de dégradation avancée, ont été attribuées sous forme de quotas aux différentes directions. Lesquelles directions ont procédé à l’étude et au classement des postulants parmi leurs employés, conformément à un barème officiel. Ayant eu vent de l’existence sur les listes d’indus bénéficiaires, l’ex-wali de Souk Ahras a demandé l’ouverture d’une enquête. Des visites inopinées, dirigées les mois d’avril et de mai derniers, par les services de la direction des Domaines, ont confirmé les doutes du même responsable et permis de cerner des dizaines de cas de sous-location, de logements abandonnés depuis plus d’une année, de ventes sans documents et d’appartements transformés en lieux de rencontres intimes. Notre source, qui a parlé dans l’abstrait de bénéficiaires mis en demeure et de plusieurs résiliations de contrats de location, n’écarte pas le recours à la justice pour quelques cas de personnes prises en flagrant délit. Notre même source a également révélé l’existence de bénéficiaires à l’abri du besoin, dont plusieurs cas de propriétaires de lots de terrain constructibles et de logements dans d’autres communes, notamment au chef-lieu de la wilaya.


Par A. Djafri El Watan



http://www.souk-ahras.info/39.html



SOUK AHRAS

Une ville sans hotels

La région de Souk Ahras recèle des richesses naturelles et des potentialités touristiques capables de la hisser au rang de celles existant de l’autre côté de la frontière.

Lieu de transit par excellence, la wilaya peine à attirer des dizaines de passagers à cause du manque de structures hôtelières. Les familles en provenance de Tunisie ou celles des wilayas de l’intérieur du pays désirant franchir la frontière Est optent souvent pour Annaba, ville touristique dotée de moyens et nettement mieux lotie en matière d’accueil et de personnel qualifié. Le tourisme culturel prisé notamment pour le circuit Thagaste-Khemissa-Madaure et malgré une moyenne de 500 visiteurs/l’an, est loin d’atteindre les résultats escomptés. Leur passage à Souk Ahras ne dure souvent que quelques heures et ce pour la même raison évoquée plus haut.« Révolutionner les mentalités et convaincre les promoteurs à investir dans ce secteur pécuniairement prometteur à Souk Ahras n’est pas une sinécure. Nous continuons toutefois notre travail d’information et de sensibilisation mettant surtout en relief les avantages des investissements dans notre secteur. Parallèlement, nous avons récemment amélioré les conditions d’accueil des hôtels non classés et ce grâce aux visites inopinées effectuées régulièrement par nos contrôleurs », nous a déclaré M.Titah, directeur du tourisme. S’agissant des hôtels classés, le même responsable dira « Nous projetons la réouverture du complexe Sidi Messaoud dont le propriétaire installé en France a récemment émis le vœu de contribuer à redynamiser le secteur dans sa wilaya d’origine et participer par voie de conséquence à son essor socioéconomique. L’hôtel Medjerda et au moins six autres projets sortiront à coup sûr le secteur de sa léthargie et réduiront des réticences constatées ça et là ». Rencontré il y a quelques semaines, le promoteur du Medjerda, en l’occurrence M.Brahimi, a de son côté reconnu l’importance de la région et insisté sur les potentialités naturelles capables de drainer un nombre impressionnant de visiteurs « pour peu qu’elles soient réellement mises en valeur ». Et de conclure : « Si les conditions sont réunies je ne vois pas d’inconvénient pour l’installation d’un complexe tout près des ruines de Madaure ». Des projets de motels ont été également prévus par la direction du tourisme pour la zone est de la wilaya.
A. Djafri  El Watan

Souk Ahras : Plusieurs arrestations en milieu hospitalier

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 09.07.17 | 12h00 Réagissez

Des cas d’agression contre le personnel médical et de saccage des structures et du matériel continuent d’être enregistrés, en dépit de tout le dispositif sécuritaire mis en place.

Le personnel médical et administratif des différents services sanitaires fait souvent état, à Souk Ahras, d’agressions et d’atteintes multiples. D’où un récent forcing sécuritaire et un plan d’action qui commence à donner des résultats probants. Pas moins de trois affaires liées aux agressions du personnel médical et autres structures sanitaires ont été traitées par les services de sécurité, ces dernières 72h à Souk Ahras, croit-on savoir auprès d’une source sécuritaire.
Une première agression perpétrée par un trentenaire au sein même du service de réanimation  et des urgences de l’EPSP du chef-lieu, suivi de la destruction d’un équipement médical d’une valeur matérielle considérable, a été élucidée par les enquêteurs du 8e arrondissement de la sûreté urbaine. L’auteur a été arrêté après une courte cavale pour être ensuite incarcéré sur ordre du magistrat instructeur pour destruction des biens d’une structure publique. Ce même chef d’accusation a été retenu contre un autre individu arrêté en flagrant délit de destruction d’un équipement au service de la maternité d’une structure étatique de la ville de Souk Ahras.
Après une présentation devant le parquet, le mis en causé a été écroué. A Sedrata, un homme âgé de 26 ans a semé une grande panique au milieu du personnel médical et paramédical. Après avoir fait irruption d’une manière violente à l’intérieur d’un hôpital relevant de ladite circonscription, le quidam a proféré des propos injurieux à l’encontre des employés administratifs pour s’en prendre ensuite aux médecins et aux infirmiers pour enfin agresser physiquement tous ceux qui tentaient d’apaiser sa colère.
Un équipement a été volé dans ce climat de confusion que l’agresseur aurait créé à bon escient. Aussitôt alertés, les services de la police judiciaire ont lancé une opération d’identification et de recherche couronnée par l’arrestation de l’auteur des délits précis. Reconnu à l’unanimité par ses victimes, le mis en cause a été emprisonné pour les griefs suivants : «agression d’employés étatiques dans l’exercice de leurs fonctions», «vol d’équipement médical» et «propos injurieux proférés dans un lieu de travail».
Ces opérations synchronisées semblent obéir à une nouvelle vision de la chose sécuritaire en milieu hospitalier, souvent objet de dépassements multiples de la part des repris de justice et autres abonnés de ce lieux parmi les demandeurs de psychotropes et les voleurs d’équipements médicaux et bureautiques.


Abderrahmane Djafri

Échos de Souk Ahras

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 25.03.17 | 12h00 Réagissez


Pénurie de vignettes automobiles

Même en temps de disette, le circuit de recouvrement fiscal s’accroche aux méthodes de fonctionnement surannées et encourage la bureaucratie et la spéculation. Comme chaque année, en pareille saison, les vignettes automobiles se font rares au niveau des guichets des recettes des impôts et des services d’Algérie Poste de Souk Ahras. Hier, des centaines de personnes venues s’acquitter de cette redevance ont dû repartir bredouilles. Dépité, un automobiliste, économiste de formation, a résumé la situation comme suit : «En plus du préjudice subi par le citoyen, la direction des impôts, qui refuse apparemment de renflouer ses caisses à temps, contribue davantage à ternir son image (…) l’un des principes primordiaux en termes de recouvrement et de recettes associe le facteur temps à l’exercice comptable quotidien. Autrement dit, une taxe perçue aujourd’hui a plus de valeur  — économiquement parlant — que celle renvoyée à la semaine prochaine.» Contactés par téléphone, des cadres du secteur ont parlé de «rupture de stock» et reconnu que cette situation n’enchante pas leur service.     

Saisie de produits pharmaceutiques au poste frontalier de heddada

Les services des Douanes de la wilaya de Souk Ahras ont saisi, la semaine dernière, une quantité importante de produits pharmaceutiques importés illicitement de Tunisie et destinés à la vente dans les officines de cette même wilaya. Les produits, contenus dans 100 boîtes et 60 flacons et d’une valeur monétaire estimée à 65 000 DA, ont été remis au receveur principal et des poursuites judiciaires ont été engagées contre le contrevenant.
A noter que c’est lors d’un contrôle de routine d’un véhicule de type Logan que les agents du centre douanier
de Heddada ont découvert lesdits produits, soigneusement dissimulés à l’intérieur des cavités des phares et autres lieux difficiles à atteindre. La voiture ayant servi à cette opération frauduleuse a été également saisie par lesdits services. Elle a été estimée à 500 000 DA, le tout a été assorti d’une amende d’un montant de 565 000 DA. 

Aide financière pour 7 équipes de football

Dans un communiqué, rendu public hier par la cellule de communication de la wilaya de Souk Ahras, il est indiqué qu’ une imminente opération d’aide financière aux clubs de football les plus en vue à l’échelle de la wilaya a été décidée par le wali. Il s’agit de la section de l’ESSA (Entente sportive de Souk Ahras), du CSHAmma Loulou, du Mouloudia de Souk Ahras, de l’US (Union de Sedrata), KS (Khadraoui Sedrata), une équipe de M’daourouch et une autre qui active dans la commune de Dreaâ. Ces clubs seront destinataires, dans le cadre de la promotion de l’activité sportive à Souk Ahras, d’enveloppes conséquentes, qui oscillent entre 1 500 000 DA et 3 000 000 DA, selon le même communiqué. D’autres aides conséquentes suivront cette première opération.
Abderrahmane Djafri

Constantine : Cambriolages en série à Sidi Mabrouk supérieur

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 26.07.17 | 12h00 Réagissez
 
	Ces rues autrefois paisibles, sont devenues un territoire peu sécurisé
Ces rues autrefois paisibles, sont devenues un territoire peu...
 

Le quartier résidentiel de Sidi Mabrouk, et celui de Boussouf, sont particulièrement ciblés par des bandes de voleurs qui se professionnalisent et profitent des brèches dans le dispositif de couverture sécuritaire.

La cité Hadj Ahmed Bey (ex-Lauriers roses), à Sidi Mabrouk supérieur, connaît depuis quelques mois une recrudescence des actes de malveillance, particulièrement des cambriolages d’habitations inoccupées pour une courte période, par leurs propriétaires, parfois le temps d’un après-midi.
Une villa située dans ce quartier résidentiel a été dévalisée en effet en plein jour lundi passé par des inconnus, qui, après avoir enjambé la clôture ont tranquillement scié les barreaux d’une des pièces du rez-de-chaussée pour pénétrer à l’intérieur de la villa. Les cambrioleurs ont emporté tout ce qui était transportable : bijoux, ordinateurs, montres de valeur et appareils électroniques et ont par ailleurs, nous a confié la victime de ce vol, saccagé tout l’intérieur de la villa.
«Comme si il ne leur suffisait pas d’avoir emporté tout ce qui avait de la valeur dans la maison, ces voyous n’ont pas trouvé mieux que de vandaliser tout ce qu’ils ne pouvaient transporter, notamment des meubles et trois téléviseurs», dira-t-elle. Une telle mésaventure n’est pas isolée, nous a-t-elle par ailleurs affirmé, puisque plusieurs villas de cette cité ont fait l’objet, au cours des derniers mois, de vols en l’absence de leurs propriétaires. Et ce ne sont pas, semble-t-il, les portes en fer forgé fermées à double tour qui vont dissuader les voleurs, bien renseignés du reste sur les mouvements des occupants des lieux.
Ce regain de criminalité suscite en outre beaucoup d’inquiétude chez les résidents, qui s’interrogent sur ce qui peut s’apparenter à une forme de laxisme inexplicable de la part des autorités concernées, censées assurer la sécurité des citoyens. «Une patrouille de police effectue pourtant une ronde au cours de la journée, mais à partir de 18 h, plus l’ombre d’un policier», note un riverain. A se demander si les agents de l’ordre public sont soumis à des horaires administratifs. Les habitants réclament à ce propos des rondes nocturnes régulières, estimant être en droit d’attendre des services de police un minimum de sécurité.                          

F. Raoui

Promotion Gipest à Ali Mendjeli (Constantine)

Les habitants dénoncent l’absence d’aménagement extérieur

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 31.07.17 | 12h00 Réagissez


Des citoyens ayant acquis des logements auprès du Groupe d’investisseurs promoteurs de l’est (Gipest), selon la formule LSP à l’unité de voisinage 2 de Ali Mendjeli, montent au créneau pour dénoncer le retard pris dans la réalisation des travaux d’aménagement extérieur dans leurs cités qui comptent pas moins de 1000 logements. Des travaux qui n’ont toujours pas été achevés depuis 2012, date à laquelle leur ont été livrés leurs appartements. En plus de l’absence d’aires de jeux ou de stationnement pour les habitants, ces derniers évoquent l’amoncellement des déchets notamment les déblais laissés par l’entreprise réalisatrice du projet autour et à l’intérieur des cités.
Des déblais qui ont occasionné des dommages au niveau des réseaux divers, notamment ceux d’assainissement et ceux d’évacuation des eaux de pluies lesquels ont été obstrués à plusieurs reprises. Les habitants nous ont affirmé d’autre part que le promoteur qui «rechigne» à réaliser ces aménagements, en dépit de leurs multiples démarches et des correspondances qui lui ont été adressées afin d’activer les travaux, ne s’est pas privé en revanche de transformer des cages d’escaliers de secours de leurs immeubles en locaux pour les vendre à prix coûtant à des particuliers.

F. Raoui



http://www.elwatan.com/dessins-du-jours/img/HIC/2017/20170810.jpg

Destinés aux hôpitaux de Jijel

Un bienfaiteur anonyme fait don de 20 climatiseurs

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 10.08.17 | 12h00 Réagissez
 
	L’hôpital d’El Milia bénéficiera de quelques-uns de ces climatiseurs
L’hôpital d’El Milia bénéficiera de...
 

Un bienfaiteur anonyme a fait don de 20 climatiseurs aux hôpitaux de Jijel, Taher et El Milia, dans une opération initiée par le wali et saluée par plus d’un en ces temps de canicule.

«C’est suite à des déplacements effectués dans des établissements hospitaliers de la wilaya que le wali a initié cette opération en prenant contact avec ce bienfaiteur, qui a fait don de ces climatiseurs destinés exclusivement aux malades», a déclaré le secrétaire général de la wilaya lors d’une brève cérémonie de remise de ces appareils aux responsables des établissements concernés, en présence du directeur de la santé et de la population de la wilaya. «La situation dans les hôpitaux est loin d’être catastrophique, mais il y a des lacunes, des insuffisances aussi», a encore indiqué ce responsable, en précisant que des efforts sont en cours pour remédier aux problèmes soulevés dans le secteur.
Les deux établissements de Jijel et El Milia bénéficieront de sept appareils, tandis que l’hôpital de Taher, qui a acquis auprès de son budget neuf climatiseurs, prendra livraison de six autres de ce don. Le secrétaire général de la wilaya a, par ailleurs, fait part de démarches qui sont en cours avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour lever le gel sur des opérations touchant au secteur de la santé. «Ces démarches ont été entamées au début de l’année, elles concernent une dizaine d’opérations», a, pour sa part, précisé le DSP. Parmi les opérations gelées dans le sillage des mesures de restrictions budgétaires décidées par le gouvernement pour atténuer les effets de la crise, il y a lieu de citer les projets de deux hôpitaux, qui devaient être réalisés à Jijel et Taher.
Dans la ville d’El Milia, c’est  hôpital de 240 lits, inauguré en 1988, qui nécessite des opérations de réhabilitation et de rénovation, eu égard aux effets de la dégradation que sa structure a subie. Dans la wilaya de Jijel, l’infrastructure hospitalière existante est dans son ensemble à réhabiliter ou à renforcer par de nouvelles réalisations.
Amor Z.

Affaire de l’ex-directeur de l’agence foncière de Constantine

Le parquet demande la confiscation de ses biens et avoirs

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 10.08.17 | 12h00 Réagissez
 

L’affaire mettant en cause l’ex-directeur de l’agence Foncière de Constantine N. B., mis en examen en décembre 2016 et actuellement sous contrôle judiciaire sous le chef d’accusation de dilapidation du foncier et conclusions de marché contraires à la loi notamment est loin de connaître son épilogue.

Nous venons d’apprendre en effet, de sources proches du dossier, que cette affaire qui avait, pour rappel, défrayé la chronique locale au début de l’année a connu récemment de nouveaux rebondissements. Nos sources indiquent en effet que le juge d’instruction de la 5ème chambre du tribunal de Ziadia en charge de cette affaire et qui avait d’abord établi un acte de renvoi de l’accusé au mois de juillet 2017, a délivré instruction pour le lancement d’une commission rogatoire nationale et internationale afin d’inventorier ses biens et avoirs à l’étranger et dans le pays. Les conclusions de la commission ayant établi que l’ex-directeur de l’agence foncière détenait des biens immobiliers et des comptes bancaires à l’étranger, en Espagne précisément, en son nom et au nom de ses proches, le parquet général de Constantine a demandé à la faveur de ces éléments nouveaux à la chambre d’accusation de procéder à la confiscation de ces biens et avoirs. Nos sources précisent d’autre part que le parquet de Constantine a ordonné au même juge d’instruction de la 5ème chambre du tribunal de Ziadia de poursuivre son instruction après que la chambre d’accusation ait, suite à ces faits nouveaux,  annulé l’acte de renvoi de l’accusé émis au mois de juillet. L’affaire devrait être renvoyée prochainement, indiquent, en outre, nos sources, devant la juridiction compétente. Précisons d’autre part que l’ex-directeur de l’agence foncière de Constantine est en liberté provisoire depuis février 2017 pour raisons de santé après deux mois de mise en détention.
F. Raoui

5 bonnes raisons d’écouter Weswes, le nouveau single de Raja Meziane

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 11.08.17 | 12h00 Réagissez
 

Attendu depuis quelques semaines, le nouveau single de Raja Meziane, Weswes, est enfin disponible sur YouTube. El Watan Week-end vous propose cinq raisons qui vous convaincront d’aller voir le clip vidéo.

L’histoire de l’exil de Raja Meziane
Le nouveau single de Raja Meziane, Weswes, diffusé sur sa chaîne YouTube le 4 août dernier, raconte aussi la suite de l’histoire de l’exil de cette artiste au talent avéré. Un exil qu’elle vit visiblement mal, mais qui lui a permis d’ouvrir les yeux sur un nouveau monde. L’artiste qu’on a voulu étouffer en lui mettant les bâtons dans les roues, c’est aussi Raja Meziane. Découverte par le grand public en 2007 dans l’émission Alhane Wa Chabab ou la Star Academy version algérienne, Raja a su séduire le grand public avec sa voix sublime et sa présence imposante.
Le caractère conformiste du concept l’a certainement empêchée d’être elle-même, car au fond d’elle se cachait aussi un personnage révolté, qui dit ce qu’il pense et qui ne mâche pas ses mots. Raja exprime son désarroi et celui du peuple et dénonce la situation de l’artiste et celle de la jeunesse algérienne. Mais chanter librement a fini par lui coûter sa carrière d’artiste et son métier d’avocate, choses qui l’ont poussée à l’exil. Raja vit depuis plus d’une année en république Tchèque où elle continue à faire la musique qu’elle a toujours aimé faire.
Texte engagé
On écoutant Weswes, on ressent encore la mélancolie et la rage qu’on a découvertes en elle depuis la sortie de son titre Manich Bent 3imlaq (Je ne suis pas la fille d’un géant), diffusé sur sa chaîne YouTube en 2012. Dans ce dernier opus, Raja critique la politique culturelle et le favoritisme en Algérie et raconte le blocage qu’elle a subi depuis qu’elle a voulu montrer autre chose, un art qui lui ressemble et qui prône la liberté de la création, celle de la parole et de la pensée. Raja Meziane est connue pour être une artiste rebelle qui dit ce qu’elle pense. Et c’est exactement ce qu’elle a fait dans son nouveau single qu’elle a écrit elle-même.
Dans Weswes, Raja s’adresse aux patrons de la culture qui maltraitent, selon elle, la culture en Algérie et aux gens qui ont tenté d’étouffer sa voix et de «l’enterrer» pour leur dire qu’aujourd’hui elle a pris conscience que ce qu’elle a subi était finalement sa destinée. Weswes exprime un état d’esprit, car Raja Meziane a réalisé enfin que son destin a été toujours celui qu’elle a pressenti : chanter et s’exprimer librement, ce qu’elle a d’ailleurs toujours fait.
Très beau clip
Weswes, ainsi que sa mise en scène à travers un clip dont le moins que l’on puisse dire est qu’il est très bien fait et réalisé, dégage ce sentiment de révolte que véhicule Raja à travers des images qui expliquent sa frustration envers une Algérie dont elle a toujours rêvée, mais qui a fini par la repousser ailleurs et loin. Réalisé par son mari, Dee Tox, qui est aussi son arrangeur, le clip de Weswes est filmé à Prague, en République tchèque.
Weswes  a été tourné dans une forêt aux multiples couleurs, avec un rouge pourpre, des feuilles d’arbres qui dominent, où l’on voit une poupée maltraitée et Raja, accompagnée d’un loup, parfois enchaînée comme dans un hôpital psychiatrique. Elle explique que le clip vidéo de Weswes traduit le sentiment d’un destin sur le chemin de l’accomplissement. Quant à la poupée, elle représente l’artiste enchaînée par un système qui prend en otage son public et l’empêche de le rencontrer en l’excluant systématiquement de tout événement majeur où elle aurait dû avoir sa place.
Cette situation a été vécue par Raja comme une personne totalement saine d’esprit mais internée de force et malgré elle dans un hôpital de fous, tenu par des fous. Une fois totalement perdue et laissée-pour-compte, elle est retrouvée et ramenée à la vie par un loup étrange, qu’on voit d’ailleurs dans le clip, comme un envoyé mystère du destin qui l’aide à conjurer le sort dont elle souffre et qui lui fait comprendre qu’il est temps de tirer un trait sur ses mésaventures passées.
Belle mélodie
Masterisée aux Etats-Unis, au Sage Audio Mastering à Nashville, Tennessee USA, la mélodie de Weswes dont l’arrangement a été réalisé par Dee Tox, vous emmène dans un voyage entre rêve et réalité. La mélodie, mélancolique parfois et douce par moment, se marie amoureusement avec la voix raffinée et le texte écrit par Raja pour donner au final un mix digne des grands clips.
Nouveau look
Belle et rebelle, Raja a su imposer son style musical, son rythme mais aussi son look. Connue pour ses clips où elle tente à chaque reprise de passer des messages à travers l’image, elle est aussi connue pour être une artiste qui aime marier les couleurs afin de leur donner une présence dans son clip et un sens dans ses textes. Cette fois-ci, Raja nous surprend avec une nouvelle couleur de cheveux. Elle a choisi le vert d’eau qui, il faut le dire, lui va à merveille. Avec un look pop rock à la couleur sombre et son chapeau noir, Raja veut probablement nous dire qu’elle s’est enfin retrouvée, qu’elle se reconnaît enfin en ce qu’elle est et qu’elle songe déjà à un nouveau départ.
Meziane Abane

La police nationale à l’épreuve des droits de l’homme

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 11.08.17 | 12h00 Réagissez
 
	Les forces de l’ordre seront désormais sensibilisées quant aux principes des droits de l’homme
Les forces de l’ordre seront désormais sensibilisées...
 

Désormais, la DGSN se dote d’un bureau des droits de l’homme. L’annonce a été faite par le général-major, Abdelghani Hamel, quelques jours avant la célébration de la Fête nationale de la police, le 20 juillet dernier. Pour quels objectifs ce bureau a-t-il été créé ? La DGSN n’a pas souhaité répondre. Des personnes ayant vécu des «atteintes» de la part de policiers témoignent.

«La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a rappelé que son processus visant à promouvoir les principes des droits de l’homme au sein de la police nécessitait la modernisation de la formation en assurant la mise en œuvre des lois de la République (…) pour préserver la dignité de l’homme, sa liberté et ses droits, en tant que base pouvant édifier l’Etat et instaurer la démocratie», rapporte l’APS, qui dit s’être basée sur un communiqué de la DGSN. L’annonce a été faite par le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, le 17 juillet dernier, soit trois jours avant la célébration de la Fête de la police nationale.
Désormais, la DGSN se dote d’un bureau des droits de l’homme qui a pour objectif, selon l’APS, de «sensibiliser les éléments de la police et les former sur la question des droits de l’homme». Le fait que la DGSN aborde la question des droits de l’homme, peut-il être expliqué comme une reconnaissance de cette dernière de «certaines dérives» de ses éléments, isolées ou pas, en la matière ?
La DGSN a-t-elle des choses à se reprocher, ou veut-elle tout simplement améliorer ses services et sa qualité d’intervention auprès du citoyen ? Certaines personnes, militants ou pas, tiennent à souligner certains comportements de la police qu’ils qualifient «d’atteinte aux droits humains». Ces derniers parlent de «machisme, de sexisme, de conservatisme, d’indifférence dans certains cas, d’intimidation et de non- respect parfois des lois de la République».
Hidjab
En juillet dernier, à Alger-Centre, pas loin de la Grande-Poste, deux trentenaires s’apprêtant à emprunter la rue Larbi Ben M’hidi(ex-d’Isly) assistent à une scène, selon leur témoignage, en présence d’un policier en uniforme. «Nous étions de passage pas loin de la Grande-Poste et nous avons vu une fille se faisant harceler sexuellement par un garçon. Ce dernier a même osé lui toucher le corps devant le regard indifférent d’un policier en uniforme, qui n’a pas bougé le doigt pour lui venir en aide.
Quand nous lui avons demandé d’intervenir, il s’est contenté de dire que la victime devrait porter un hidjab, si elle veut réellement éviter des ennuis !» témoignent-elles. Les deux jeunes filles racontent encore la scène avec beaucoup de consternation. «Nous avons beaucoup entendu parler de ce genre de comportements de la part de la police, mais c’est la première fois que nous y faisons face.
Le policier était conservateur et macho. Il nous faisait la morale au lieu de faire son boulot. Il est policier et pas imam. Il ne doit prendre comme référence que la loi de la République et non son idéologie ou sa manière de réfléchir. De plus, les filles subissent le harcèlement avec ou sans hidjab.
Sommes-nous dans une République ou dans un Etat islamiste ?» s’interrogent-elles. Une autre jeune fille, une psychologue qui travaille dans l’un des hôpitaux de la capitale, raconte presque la même histoire. «Quand je me suis présentée à un commissariat pour me plaindre d’un garçon qui a passé plus d’une heure à me harceler et à me tripoter dans la rue, le policier qui m’avait reçue m’avait conseillé de couvrir plutôt mon corps. ‘‘Estri rouhek’’, c’est ce qu’il m’a dit. En d’autres termes, je devais mettre une burqa, selon lui», s’indigne-t-elle.
Gifler
Autres situations. Les images du jeune, se trouvant dans un état d’inconscience, tiré par terre par les forces de l’ordre lors de la manifestation du 20 avril 2014 à Tizi Ouzou ont choqué plus d’un. La vidéo montrant la scène a suscité l’indignation générale sur les réseaux sociaux. L’autre vidéo qui a obligé le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, à s’exprimer est celle où l’on a vu un policier gifler un étudiant en pharmacie, lors de la grève des étudiants de cette spécialité en février et mars derniers.
L’autre intervention musclée des policiers est celle où lors de laquelle ces derniers devaient contrer l’action que devait organiser le Mouvement d’autonomie de la Kabylie dans la daïra d’Azazga, en juin dernier. Dans une vidéo amateur, diffusée sur les réseaux sociaux, on pouvait voir des éléments de la police tabasser une femme faisant partie de ce mouvement avant de l’embraquer.
Les personnes que nous avons rencontrées ne parlent pas que des interventions «musclée» mais aussi d’«intimidation» et de «non-respects des lois» par les éléments de la police nationale, dont ils sont victimes. C’est le cas du leader des chômeurs dans la wilaya de Laghouat et actuel président de ce mouvement, Belkacem Khencha. Joint par téléphone, Khencha dénonce ce qu’il qualifie d’«intimidation» de la part de la police depuis qu’il a exprimé «la volonté de son mouvement d’organiser une assemblée générale dans sa wilaya».
Depuis, «il est placé sous contrôle judiciaire, ce qui l’oblige à justifier sa présence à Laghouat en signant un PV chaque fin de semaine». «Les appels des éléments de la sécurité n’ont pas cessé depuis que j’ai demandé une salle pour la constitution officielle de notre association nationale. D’ailleurs, les autorités ne cessent de nous demander de nous organiser en association. J’ai agi, donc, selon la loi et selon ce que nous dicte la République. Mais les services de sécurité ne l’ont pas vu sous cet angle. Ils n’ont pas cessé de me persécuter et de me pourchasser. J’appelle cela du harcèlement et de l’intimidation à mon égard», dénonce-t-il.
Metlili
L’histoire n’est pas finie, Khencha livre d’autres éléments de son interminable cavale après avoir passé «injustement», en 2015, «six mois de prison ferme» pour avoir organisé une action de soutien à un chômeur devant le palais de la justice de Laghouat. «Profitant d’un mouvement citoyen organisé devant la marie de Laghouat par les protestataires des nouvelles listes de bénéficiaires de logements sociaux et de terrains, des policiers m’ont interpellé loin des yeux et m’ont obligé de les suivre.
Au commissariat, les policiers ont tout fait pour me coller sur le dos la manifestation en question, mais j’avoue que leur comportement était respectueux envers moi. Sauf que tout a changé après l’arrivée d’un officier en uniforme. Ce dernier m’a humilié, m’a obligé à m’asseoir par terre et m’a traité de tous les noms. Il a même insulté ma mère», s’emporte le leader du Mouvement des chômeurs. Le calvaire de Belkacem Khencha avec les autorités locales, la justice et les services de sécurité, dont la police de sa wilaya, n’est pas fini. C’est le cas aussi d’un autre chômeur à Ghardaïa.
Il s’agit de Abdeslam Hamdane, originaire de la ville de Metlili, qui dénonce, lui aussi, un comportement «contraire aux principes des droits», qu’il dit avoir subi la semaine dernière de la part de la police de son patelin. Diplômé en sciences juridiques et administratives, ce jeune de 35 ans, qui aspire à un emploi depuis 13 ans, a été récemment choisi par l’APC de Metlili comme représentant des chômeurs dans les rencontres qu’elle organise avec les différents partenaires économiques et sociaux de la région.
Chien
Après plusieurs manifestations organisées devant des entreprises implantées dans la région, telles que Cosider, Enafor ou l’Entp, les chômeurs de Ghardaïa ont décidé d’organiser un sit-in devant l’inspection du travail afin de dénoncer les pratiques de son directeur, qui selon eux, communique de «fausses informations» sur l’emploi au sein de ces entreprises au wali de Ghardaïa. «Le responsable de l’Inspection du travail dit que les entreprises embauchent assez, ce qui est faux. La police a fait une enquête sur lui, mais l’histoire a fini par se retourner contre moi», assure Abdeslam Hamdane, joint par téléphone.
Abdeslam a été interpellé par la police qui s’est montrée collaboratrice au début. Elle l’a accusé, selon son témoignage, de «porter atteinte à la sécurité nationale et au symbole de l’Etat et d’avoir menacé la paix sociale». «La police n’a pas arrêté de me harceler par téléphone. Un officier a tenté même de faire de la propagande contre moi, en disant à la population que je suis payé par l’étranger afin de déstabiliser la région !
Ce dernier ne s’est pas seulement contenté de cela, notamment quand j’ai porté plainte contre lui. J’ai reçu un appel de lui et de ses amis m’obligeant à me rendre au commissariat. Ces derniers m’ont présenté devant le procureur de la République et au retour, ils m’ont mis les menottes comme si j’étais un criminel, m’ont tabassé, m’ont insulté de tous les noms dont ‘‘R’khis (vaurien)’’, ‘‘chien’’ et insulté ma mère», s’indigne Abdeslam.
Et d’ajouter : «Pire, un officier a osé demander à ses collègues de m’enlever mon pantalon. Il  leur a demandé de me prendre par derrière, si je bouge le petit doigt. Tout ça s’est passé devant le regard indifférent du procureur général.»   Accusé d’«attroupement non armé», Abdeslam a été condamné à «six mois de prison avec sursis et 20 000 DA d’amende». Que va faire Abdelghani Hamel face à tous ces comportements ?

Meziane Abane



Parution d’un hebdomadaire à Souk Ahras

Thagaste-Erriadhi, un nouveau-né pour la presse écrite

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 08.08.17 | 12h00 Réagissez
Thagaste-Erriadhi, un nouveau-né pour la presse écrite

 

Le défi a été enfin relevé par cette jeune équipe qui avait juré des années auparavant de lancer un journal à partir de Souk Ahras.

Baptisé Thagaste Erriadhi, ce nouveau-né hebdomadaire, qui est déjà au numéro 2, propose aux lecteurs de la presse sportive des informations inédites et d’autres présentées avec objectivité et professionnalisme.
Dans sa forme, il est présenté de manière à ne point lasser le lecteur avec ces interminables colonnes destinées aux académiciens pour lesquels, le staff rédactionnel prévoit toutefois un espace pour les prochaines éditions. Des nouvelles fraîches, des déclarations et des photos riches en couleur et en gestes, composent, pour le moment, l’essentiel des premières pages de Thagaste-Erriadhi. La deuxième page offre un patchwork de petites infos agréables à lire en pause-café, renforcé par un article d’analyse qui donne un aperçu sur la ligne médiane du journal. Dans son fond, ce dernier n’a pas à rougir devant les autres hebdomadaires spécialisés dans ce même domaine.
On y lit des exploits des grandes équipes, les nouvelles de l’équipe nationale en passant par l’information de proximité et des brèves qui ne sont pas forcément triviales. Le  journal promet de conquérir toute la famille du ballon rond pour inclure dans une deuxième phase les autres disciplines. Hychem Bennacer, le rédacteur-en-chef a déclaré à El-Watan la veille du lancement de cet hebdomadaire : «Nous misons sur ce large lectorat épris de crédibilité et d’ancrage auprès des sources d’information les plus fiables.
Pour ce faire, nous nous sommes armés de volonté et de rigueur dans la gestion de cette entreprise pour laquelle nous assurons une ligne qui tiendra compte des choix de nos lecteurs.» Pour avoir su braver l’usure des uns et l’immobilisme des autres, pour avoir pu défendre crânement ce projet porteur pour la chose médiatique, l’équipe à Bennacer mérite toute la considération. Pour Damel-Eddine Abbed, enseignant universitaire en communication : «(…) le champ médiatique vient d’être enrichi par un journal aux attraits prononcés, qui tend à s’affirmer comme organe d’excellence.» Sadek Bouraoui, journaliste de la Chaîne III, dira à ce sujet : «Souk-Ahras, qui est en passe de devenir un pôle sportif, toutes disciplines confondues, ne peut que s’enorgueillir par rapport à une telle réalisation pour cette wilaya, surtout que cette équipe a fait preuve d’un courage et d’une abnégation exceptionnels.» Bonne continuation.

Abderrahmane Djafri




Habite à Constantine
 
 https://fr-fr.facebook.com/public/Hayat-Bouzidi
 https://fb-s-a-a.akamaihd.net/h-ak-fbx/v/t1.0-1/c29.0.100.100/p100x100/1379841_10150004552801901_469209496895221757_n.jpg?oh=0eca96e4a276e65a62ba4642bfb74530&oe=5A300924&__gda__=1513671745_c2de962bd5a33272988a33ca537694d3
 
 


ليست هناك تعليقات: