Souk Ahras
Une nouvelle directrice à la tête de la radio régionale
le 18.03.17 | 12h00
Réagissez
Une nouvelle directrice, en l’occurrence Hayet Bouzidi, a été récemment
installée à la tête de la radio régionale de Souk Ahras, en
remplacement de Abdelouahab Zid, appelé à d’autres fonctions. Ce
changement, opéré dans le cadre du mouvement cyclique et des promotions
du personnel de cette structure publique, fait partie d’un calendrier
conçu par la direction générale aux fins de motiver les cadres du
secteur et d’améliorer l’acte d’informer, croit-on savoir auprès des
journalistes. La nouvelle responsable, fraîchement installée, aura
d’abord à s’inquiéter de la qualité de quelques émissions en deçà des
attentes des auditeurs, imposées par des relais de quelques lobbies
externes. Son prédécesseur, fortement bousculé par des responsables de
seconde zone, aux accointances fort révélatrices, n’a pu opérer un grand
changement, malgré ses grandes qualités d’intellectuel et sa parfaite
maîtrise de la chose médiatique. L’information officielle, traitée avec
professionnalisme par certains journalistes et porteurs de couleurs
fades chez une majorité, les faiblesses linguistiques de quelques
intervenants, des programmes que l’on impose au gré d’une seule personne
et autant d’autres lacunes que la nouvelle directrice aura à combler,
tout comme le clanisme et les tiraillements au sein de sa corporation.
Abderrahmane Djafri
Souk Ahras. Le pont de la gare ferroviaire
Un joyau au cœur de la ville
le 05.08.17 | 12h00
Réagissez
Le relief accidenté de Souk Ahras et l’extension vertigineuse de son tissu urbain plaident depuis des décennies en faveur d’un plan de désengorgement viable.
Le pont de la gare ferroviaire est une expérience positive à perpétuer.
Lancée du temps de feu Miloud Tahri, ancien wali de Souk Ahras, cette
œuvre achevée en 2011, après maintes réticences, est aujourd’hui témoin
d’une vision saine de la chose publique. L’unique voie d’accès vers les
quartiers tentaculaires de la nouvelle ville de Souk Ahras, en
l’occurrence la double-voie sous le pont de la rue Ouarti Abderrahmane,
en est fortement allégée.
Selon les déclarations des responsables de l’époque, l’année 2015 devait connaître une saturation sans précédent de cet unique axe routier. Chose avérée cette même année. D’une longueur de 240 mètres et d’un coût d’un milliard de dinars, ce joyau des travaux publics qui relie les deux parties de la ville au niveau de la gare ferroviaire principale, a d’autres vertus.
Fonte, acier et plexiglas se fondent dans le gris clair de cette œuvre réalisée par une entreprise publique, qui devait faire de l’embellissement de ces lieux une priorité, selon le vœu du maître de l’ouvrage. Point de bâclage ou de rafistolage perceptibles et l’œuvre est le chemin par lequel arrivèrent le bitume, l’éclairage public et plusieurs autres commodités vers les quartiers isolés, à l’instar de Djebanet Lihoud.
Une vue panoramique de leur cité
Point de décharges sauvages, ni de terrains vagues et mal exploités. Ce passage par la voie routière, qui surplombe, sous forme de voûte légèrement inclinée vers la place des Martyrs, une partie de Souk Ahras, dont l’administration et les ateliers de la SNTF, a désormais d’autres vocations.
La nuit tombée, les noctambules découvrent au plus haut niveau du pont une vue panoramique de leur cité et admirent le mariage des lumières fait de projecteurs, d’enseignes lumineuses, de couleurs dégagées depuis un jeu de lumière installé à même la chaussée de la double voie.
Les deux passages protégés prévus pour les piétons en ont fait une destination privilégiée pour les marcheurs et autres familles qui sortent de nuit pour prendre un bol d’air. Des architectes locaux imaginent une nouvelle conception, avec une citée ceinturée par des réalisations de ce genre du côté des cités Ibn Rochd et El-Karia, entre autres. Un vœu pieux en ces temps de disette.
Selon les déclarations des responsables de l’époque, l’année 2015 devait connaître une saturation sans précédent de cet unique axe routier. Chose avérée cette même année. D’une longueur de 240 mètres et d’un coût d’un milliard de dinars, ce joyau des travaux publics qui relie les deux parties de la ville au niveau de la gare ferroviaire principale, a d’autres vertus.
Fonte, acier et plexiglas se fondent dans le gris clair de cette œuvre réalisée par une entreprise publique, qui devait faire de l’embellissement de ces lieux une priorité, selon le vœu du maître de l’ouvrage. Point de bâclage ou de rafistolage perceptibles et l’œuvre est le chemin par lequel arrivèrent le bitume, l’éclairage public et plusieurs autres commodités vers les quartiers isolés, à l’instar de Djebanet Lihoud.
Une vue panoramique de leur cité
Point de décharges sauvages, ni de terrains vagues et mal exploités. Ce passage par la voie routière, qui surplombe, sous forme de voûte légèrement inclinée vers la place des Martyrs, une partie de Souk Ahras, dont l’administration et les ateliers de la SNTF, a désormais d’autres vocations.
La nuit tombée, les noctambules découvrent au plus haut niveau du pont une vue panoramique de leur cité et admirent le mariage des lumières fait de projecteurs, d’enseignes lumineuses, de couleurs dégagées depuis un jeu de lumière installé à même la chaussée de la double voie.
Les deux passages protégés prévus pour les piétons en ont fait une destination privilégiée pour les marcheurs et autres familles qui sortent de nuit pour prendre un bol d’air. Des architectes locaux imaginent une nouvelle conception, avec une citée ceinturée par des réalisations de ce genre du côté des cités Ibn Rochd et El-Karia, entre autres. Un vœu pieux en ces temps de disette.
Abderrahmane Djafri
Changements à la tête des directions à Souk Ahras
Le culte du secret
L’acte d’informer nécessite, par ces temps d’ouverture médiatique tous azimuts et l’irréversible avancée de la presse électronique, une célérité dans le traitement et la diffusion de l’information et l’adoption de nouveaux réflexes pour mieux servir l’opinion publique.
A Souk Ahras, les changements opérés à la tête de quelques directions
sont souvent accompagnés d’une inexplicable rétention de cette
information, distillée à des doses homéopathiques dans l’informel, comme
si le départ d’un responsable ou l’arrivée d’un autre faisaient partie
des secrets d’Etat. Les secteurs de la formation professionnelle, de la
Protection civile, des impôts, des forêts, la direction des œuvres
universitaires, l’inspection du travail et bien d’autres ont accueilli
leurs nouveaux responsables à l’insu des autres membres de l’exécutif,
les partenaires immédiats des directions concernées, voire leur propre
personnel.
D’autres responsables sont concernés par un imminent mouvement de mutations, de mises à la retraite et de fins de fonction pour diverses raisons. L’information, qui n’est pas encore à la portée de tous, est aussi entourée de niet et de dérobades. Le culte du secret étant encore de rigueur, des situations burlesques sont quotidiennement vécues par lesdites directions. Ainsi, lors d’une prise de contact avec ses propres employés, un directeur local s’est heurté au premier jour de son exercice à la tête d’une structure publique à un entrepreneur qu’il croyait membre de son staff technique. Le premier exigeait du second de respecter les horaires et le second répondait en visiteur que cela ne regardait pas son interlocuteur. Un quiproquo qui a failli dégénérer en rixe. L’autre incident concerne un groupe de protestataires venus injustement dénoncer un responsable qui venait à peine de s’asseoir sur son siège. Sous d’autres cieux tout responsable promu ou muté fait aussitôt l’objet à temps d’une large médiatisation, où l’on joint curriculum vitae et autres détails importants pour le citoyen.
D’autres responsables sont concernés par un imminent mouvement de mutations, de mises à la retraite et de fins de fonction pour diverses raisons. L’information, qui n’est pas encore à la portée de tous, est aussi entourée de niet et de dérobades. Le culte du secret étant encore de rigueur, des situations burlesques sont quotidiennement vécues par lesdites directions. Ainsi, lors d’une prise de contact avec ses propres employés, un directeur local s’est heurté au premier jour de son exercice à la tête d’une structure publique à un entrepreneur qu’il croyait membre de son staff technique. Le premier exigeait du second de respecter les horaires et le second répondait en visiteur que cela ne regardait pas son interlocuteur. Un quiproquo qui a failli dégénérer en rixe. L’autre incident concerne un groupe de protestataires venus injustement dénoncer un responsable qui venait à peine de s’asseoir sur son siège. Sous d’autres cieux tout responsable promu ou muté fait aussitôt l’objet à temps d’une large médiatisation, où l’on joint curriculum vitae et autres détails importants pour le citoyen.
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