الأربعاء، أبريل 19

hocine mahdi declare -je suis un victime de la presse algerienne

Mr Mohamed Harbi l'historien-référence à ce qu'on l'ont dit, jouissant d'une réputation de parfaite intégrité morale auprès d'une frange d' universitaires, a accusé un journaliste et un poète de l'avoir "agressé" à la porte de sa chambre d'hôtel.

Le journaliste et le poète réfutent l'accusation. Ils adressent un droit de réponse aux journaux qui le censurent. Les directeurs d'El Watan, de la Tribune, du Quotidien et du Jeune Indépendant.

C'est inexplicable, car, en principe le devoir moral et juridique des éditeurs et des responsables des rédactions est de réserver le même espace éditorial aux accusateurs autant qu'aux accusés quand ces derniers se manifestent. Sinon, c'est la déontologie, le devoir d'informer correctement, le droit d'être informé correctement et la loi qui sont conjointement bafoués.

Les "agresseurs" de Mr Harbi, nous les connaissons très bien. Nous les respectons en raison de leurs positions. Ils appartiennent à la famille qui avance pour paraphraser notre défunt collègue Tahar Djaout. Ils ont été de toutes les manifestations de revendications citoyennes. En les accusant d'appartenir à une "officine" des "services" Mr Harbi s'invente des ennemis. Ils ont tant sacrifié en faveur de la liberté de la presse.

Pour cette raison nous nous sommes rapprochés du poète Houcine Mahdi en vue de lui reprocher son comportement de "voyou" à l'égard de l'historien. Mahdi nous a présenté une liste de questions qui ont été posé sur le sujet ce sont les mêmes questions que nous voulions lui poser. Il avait déjà préparé les réponses. Il explique sans colère.

Il accuse en se servant d'une phrase terrible :

- "Les ennemis les moins visibles et les plus nuisibles à la presse du secteur privé sont à l'intérieur des rédactions."

Les lecteurs trancheront.



Nouredine boukabache







Question :


- Mr Harbi, l'éminent historien vous accuse de l'avoir agressé en véritable commando devant la porte de sa chambre d'hôtel. Beaucoup de journaux ont en fait leur chou gras et vous vous taisez. Pourquoi ce silence ?

Houcine Mahdi :

- Commençons d'abord par l'agression. Je répondrai en fonction de ce que vous entendez par le qualifiant agressé.


Question :

- Pourtant Harbi est clair et précis. Mettez vous à sa place. Sans rendez-vous quelqu'un frappe à la porte de votre chambre d'hôtel. Il est accompagné d'un journaliste équipé d'un matériel d'enregistrement et photographique. A 8 h du matin.
Que penserez vous ?

Houcine Mahdi :

- Répondez d'abord à une question. Me croyez-vous mal élevé au point de violer l'intimité d'un professeur ?


Question :

- Mr Harbi vous accuse. C'est à vous de vous expliquer. Harbi a une réputation d'homme intègre. Il a parlé, vous gardez le silence. Tant que vous ne parlerez pas, vous êtes un agresseur. Pourquoi ce silence ? N'importe qui à sa place se sentirait agressé. Pas vous ?

Houcine Mahdi :

- Moi aussi, je me sentirais agressé dans une telle condition et je me défendrais à coups de poing et de gourdin contre les énergumènes qui m'ont dérangé et contre la direction de l'hôtel qui les aurait autorisés d’arriver jusqu’à ma chambre. Ce qui constitue une faute très grave dans un établissement classé. Soyons sérieux. Vous ne devez pas connaître les services de sécurité de l'hôtel Panoramic. Je vous défie de les prendre en défaut quant à la tranquillité des clients.


Question :

- Que s'est – il alors passé ?

Houcine Mahdi :

- Harbi a menti.
-
Question :

- Pourquoi ?

Houcine Mahdi :

- Je ne peux pas répondre à sa place. Voici ma version des faits :

A 8h 15 du matin, accompagné d'un vieil ami, je me suis présenté à la réception de l'hôtel. J'ai demandé au préposé si Mr Harbi n'était pas descendu. On m'a répondu qu'il était en train de déjeuner au salon de l'entresol. Nous nous sommes rendus auprès de lui au salon de l'entresol. Lui et Mr Merrouche étaient tranquillement assis autour d'une table. Je leur ai serré la main en demandant à Mr Harbi si je pouvais m'asseoir. Il m'a dit oui avec le sourire. Point final. Vous me croyez ?


Question:

- je vous écoute. Bien sûr, votre compagnon était le journaliste d'Echourouk ? C'est une précision indispensable pour la suite et la compréhension de cet entretien.

Houcine Mahdi :

- Vous parlez comme si le journaliste ne pouvait pas ne pas être présent. Soyez prudent quand vous n'êtes pas le témoin direct d'une scène, c'est déjà le parti-pris. Ou bien vous faites le journalisme ou bien vous faites dans la manipulation de l'opinion. Vous ne pouvez honnêtement faire les deux à la fois.


Question :

- Je désire savoir la vérité mais jusque là vous conservez le silence. Harbi est affirmatif. Ce n'est pas à moi de mettre en doute sa parole. C'est à vous de le démentir s'il n'a pas dit la vérité. Qui était avec vous ?



Houcine Mahdi :

- L'homme qui m'accompagnait n'a rien à voir avec le journalisme. Il ne sait ni lire ni écrire en Arabe. C'est un ancien détenu politique. De ceux qu’ en 1963 – 1965 Ben Bella et un certain idéologue du parti unique et directeur de Révolution Africaine accusaient d'agents de l'impérialisme et du sionisme, comme ils le firent pour Boudiaf, Boubnider, Hadj Lakhdar, Derdour Djamel et des centaines d'opposants moins connus.

Qui ne connaît pas Mr Khelassi Abdelouahab à Constantine. Lors de son arrestation en 1964, le journal la Dépêche lui a consacré la Une et un édito avec la photo en prime. C'est le cousin de l'historien Khellassi Ali. A la fin la deuxième conférence tenue à l'E.N.S lui et Harbi ont eu une discussion très cordiale. Ils étaient entourés du directeur de l'E.N.S et des professeurs. Vous trouverez dans l'album - photos de la direction de l'E.N.S des preuves. C'est très facile à vérifier.

En plus, nous n'étions armés ni de caméra, ni de micro caché, ni d’appareil photographique, ni de dictaphone. J'avais sous le bras un porte-documents que j’ai ouvert sous les yeux de Mr Harbi et de Mr Merrouche Lemnouar pour retirer le manuscrit. Mr Lemnouar a tout vu et tout entendu. Témoignera t- 'il ? Je pense que, s'il le fera, il dira la vérité. Je ne le connaissais pas avant mais j'ai le sentiment qu'il ne se laissera pas entraîner par le tourbillon de mensonges de son confrère Harbi. Ce n'est pas un chiffonnier, c'est un historien de l'ancienne génération, de l'ancienne école qui inculquait aux élèves les règles de la morale avant de leur donner la science.


Question :

- Attendez monsieur Mahdi. Ce que vous nous dites-là est troublant. Vous ne montez pas à la chambre. Vous n'avez pas de matériel d'enregistrement et le journaliste d'Echourouk n'était pas avec vous… A vous entendre la libre opinion de Mr Harbi que les journaux ont reprise et commentée serait le fruit d'un délire. Et vous n'avez pas adressé une mise au point aux rédactions des journaux ? Cela ne vous ressemble pas.

Houcine Mahdi :

- Détrompez–vous. Le 27 Mai 2005 j'ai posté une lettre contenant ma version des faits au Jeune Indépendant qui a publié la libre opinion de Harbi. Ensuite j'ai posté une autre lettre plus complète à El Watan, à la Tribune, au Quotidien qui touchent la grande partie du lectorat Algérien et qui se sont impliqués d'une manière ou d'une autre dans un soutien incompréhensible à l'historien avant de lire ma version. En plus je me suis adressé à El Khabar et à Echourouk qui sont ouverts au débat et qui ont très souvent dénoncé la désinformation, l’intox et la manipulation.

A la clôture des journées Malek Haddad organisées par la direction de la culture de Constantine j'ai remis des copies en mains propres à des journalistes résidant à Constantine et à des conférenciers de l'université d'Alger et celle d'Oran qui ont participé à cette manifestation au Théâtre de Constantine.

Je me répète mais il le faut. Pour moi c'était une manière de briser la censure des directeurs des journaux. Il était important que quelques journalistes sachent que j'ai adressé un droit de réponse aux rédactions qui ne l'ont pas pris en considération.

La censure venant d'El Watan, du Quotidien et du Jeune Indépendant m'était vraiment insupportable. Celle de la Tribune ne m'étonnait pas du tout. Mr Merdaci Abdelmadjid est sentimentalement très lié à Mr Harbi. C'est un enfant du quartier. Souvent nous nous croisons. Il aurait pu me contacter avant de publier l'opinion de Mr Harbi, de la commenter et de coordonner la pétition des historiens de l'université d'Alger. Dans cette affaire, il n'a pas agi en journaliste, mais en quelqu'un qui était convaincu que Harbi fut victime d'un complot. Ma version des faits ne l'intéresse pas. Harbi étant son grand frère, son professeur, son référent, il était difficile pour lui de rendre public des mensonges stupides et des révélations qui ne sont pas à l’honneur de l’historien. J’ai rencontré trois fois Merdaci. Il m’accuse de l’avoir insulté dans une lettre qui exprimait mes craintes de ne pas voir mon droit de réponse pris en considération. Justement à cause de son admiration pour l’historien.



Question :

- Décidemment nous allons de surprise en surprise dans cette affaire. En
général les journaux ne rejettent pas le droit de réponse d'un citoyen qui réagit à un article qui le met en cause puisque une action judiciaire les obligera de le publier et de verser de lourdes amendes.

Houcine Mahdi :

-Et pourtant des journaux qui semblent très sérieux tels El Watan, le Quotidien et la Tribune m'ont censuré. Dans cette affaire, les directeurs de journaux auxquels j'ai envoyé un droit de réponse ont montré qu'ils n'ont aucun respect pour le journalisme et pour leur lectorat. C'est terrifiant.

Harbi a menti grossièrement, bêtement et eux ont couvert ses mensonges.
C'est une preuve de plus que les ennemis les moins visibles et les plus nuisibles à la crédibilité de la presse du secteur privé sont à l'intérieur des rédactions.

Au dessus de quelques journalistes qui essayent tant bien que du mal de faire leur travail sans tremper dans les compromissions d'alcôves, les directeurs de journaux n'ont pas craint le déshonneur en soutenant une partie contre une autre alors que leur devoir leur impose de donner à lire à leur lectorat le droit de réponse des mis en cause. Aujourd'hui, aux yeux de centaines de milliers de lecteurs je suis un agresseur au service d'une mystérieuse officine qui chercherait à casser l'élan de la démocratie et de la liberté de la presse en intimidant Mr Harbi.

Ces centaines de milliers de lecteurs ne peuvent pas imaginer que le directeur de leur journal préféré m'a censuré pour sauvegarder la réputation de parfaite intégrité morale qui s'attache à la personne de Mr Harbi avec lequel ils entretiennent (je parle des directeurs de journaux) des relations d'amitié. Car mon droit de réponse le révèle sous un visage peu reluisant.



Question :

- Vous parlez de censure liée à des motifs de relations personnelles pour ne pas dire sentimentales, n'est ce pas de l'exagération de votre part puisque cette censure est nuisible à la crédibilité du journal et à l'honneur des patrons ainsi qu'à celui des journalistes ?



Houcine Mahdi :

- Je vous laisse le soin de trouver un autre motif à une censure aussi idiote.
Il y a une règle sacrée du journalisme. C'est une règle universelle, d'ordre morale et juridique. La rédaction est libre de publier ce qu'elle veut quand elle n’a pas le sens de l’honneur et le respect envers son lectorat. Par contre elle n'a pas le droit de censurer une personne physique ou morale qui répond à une accusation mensongère. El Watan, le Quotidien d'Oran et la Tribune sont des journaux qui sont considérés comme très sérieux. Qui peut imaginer que leurs patrons ont censurés mon droit de réponse au mépris de la déontologie et de la loi ? Je vous raconte une anecdote. Un jour j'ai remis un article au chef du bureau de Constantine d'El Watan. Le surlendemain l'article est publié sous la signature du monsieur. J'ai écrit à la direction d'El Watan. Aucune réponse. Pourtant quand j'écris au Monde, à Libération, au Nouvel Observateur ils me répondent, même quand je suis virulent avec eux.

Actuellement mon problème s'est déplacé de Mr Harbi aux directeurs des journaux et aux journalistes qui se sont impliqués avec lui sans prendre la précaution de m'écouter au préalable. A leurs yeux l'historien est une icône et moi je ne suis qu'un obscur poète, chroniqueur, nouvelliste qui ne parvient pas à se faire une place dans le monde de la littérature. Je constate que, dans cette affaire, les relations personnelles ont primé sur le devoir des journalistes et de leurs patrons de livrer aux lecteurs une information complète. Le contenu de ma version est en complète contradiction avec celle de Mr Harbi. Elle les a dérangés. Ironie du sort; la libre opinion de l'historien qui a bénéficié de leur soutien les dénonce avant l'heure. Le titre est frappant : une presse sans déontologie. Ils ont fait d’un mensonge une vérité inattaquable. C’est une honte.


Question :

- Ne vous méprenez pas sur mes intentions. J'essaie de me placer au milieu de cette situation très rare, presque inédite de la presse Algérienne. J'essaie de comprendre. Mr Harbi ne vous connaît pas. Vous ne le connaissez pas. Vous n'en n'êtes qu'à votre première rencontre. Où est la raison de son hostilité à votre égard ?

Houcine Mahdi :

- Certes nous ne nous sommes jamais rencontrés lui et moi avant sa venue à l'E.N.S Cela ne veut pas dire que nous ne nous connaissons pas à travers nos écrits respectifs. Entre 1962 et 1965, il était du côté des censeurs, idéologue du parti unique, député, directeur de la revue Révolution Africaine. Il faut lire ses éditoriaux de l'époque. En 1987, un très grave conflit nous a opposé indirectement.

Question :

- A quel sujet ?

Houcine Mahdi :

- En Algérie nous avons la culture de l'oubli. Heureusement que des archives existent. A l'ouverture du procès Klaus Barbie l'hebdomadaire Algérie Actualité avait publié un retentissant dossier intitulé « que veulent les juifs ? » dénonçant le système des deux poids deux mesures du tribunal pénal international à l'endroit des crimes contre l'humanité commis dans le Tiers–Monde par le colonialisme, le néocolonialisme, l'impérialisme et le sionisme après 1939, puisque c'est cette date que les magistrats du tribunal pénal international de Nuremberg ont pris pour qualifier et condamner les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité, les exactions des forces d'occupation etc…

Tahar Djaout, Abdelkrim Djaad et moi –même avions signé des textes qui nous ont valu un lynchage en règle de la part des médias lourds euro américains et de la presse sous influence sioniste. Parmi les barons des publications dites « intellectuelles » le sieur Jean Daniel, directeur du Nouvel Observateur, a été le plus virulent, soutenu par des prix Nobel tels Elie Wiesel et consorts. Il était allé jusqu'à demander à Chadli de mettre en prison toute l'équipe d'Algérie Actualité.

Face à lui, parmi les écrivains algériens qui résident en France, Abdelkader Djeghloul et Mourad Bourbonne ont exprimé leurs positions publiquement, à travers des articles d'inégales valeurs. L'un modéré, l'autre agressif. C'était le devoir de tous les intellectuels qui ont vécu sous les bottes des envahisseurs : colonialisme, néocolonialisme, impérialisme, sionisme.

Contre toute attente, deux célébrités algériennes ont écrit des lettres à Jean Daniel qui s'empressera de les citer joyeusement dans le numéro de l'Observateur du 16 Juillet 1987. Il s'agit de Mohamed Harbi et de Ait Ahmed qui l'auraient assuré de leur sympathie. C'est du moins ce que j'ai personnellement compris. La jubilation de Jean Daniel était tellement transparente quand il a cité nos deux éminents révolutionnaires. Le premier en exil économique, le second en exil politique doré. Des sous-marins inattendus bizarrement alignés sur la position des Elie Wiesel, Bernard Henry Lévy, Shamir et des sionistes les plus extrémistes.



Question :

- Connaissez –vous la teneur de ces lettres ?

Houcine Mahdi :

- Pas du tout. Il me suffisait de savoir que, sur plusieurs numéros du Nouvel Observateur, Jean Daniel n'a pris en considération que les interventions qui étaient favorables à sa thèse. D'emblée j'ai été choqué par la révélation jubilatoire de Jean Daniel. Harbi avait l'habitude d'exprimer publiquement ses opinions à travers la presse, tous les intellectuels libres des anciennes colonies se devaient de dénoncer l'ignoble exploitation par le sionisme des crimes nazis qu'il perpétrait lui-même contre les Palestiniens ( extermination, exil, colonies de peuplement avec le soutien de l'Occident ). Harbi ne l'a pas fait. Garder le silence était cependant moins grave que le comportement inqualifiable de l'historien. J'ai vu en lui un lâche. A mon sens sa lettre à Jean Daniel était un acte de trahison à l'égard des peuples colonisés militairement et économiquement autant qu'à l'égard des Palestiniens et de l'histoire.



Question :

- N'étiez –vous pas sévère dans votre jugement ?


Houcine Mahdi :

- Absolument pas. D’ailleurs, lors de sa première conférence à L'E.N.S en Mai 2005, j'ai eu la confirmation que sa lettre à Jean Daniel n'était pas un accident de parcours.

A propos des fours à chaux de la région de Guelma, à Héliopolis. Selon lui, l'acte de tuer à grande échelle des Algériens, de les enterrer en masse à la pelle américaine, de les déterrer et de les brûler dans les fours à chaux est moins grave que l'acte de gazer des juifs et de les mettre au four. Son argument : les Français n'ont usé des fours à chaux que pour faire disparaître les corps suite à l'annonce de l'arrivée d'une commission d'enquête Parisienne.

On dirait que les massacres du 8 Mai 1945 à Héliopolis n'étaient que les effets d'une opération de maintien de l'ordre, comme l'avait déclaré le gouvernement Français. Or, il y a eu un carnage à grande échelle contre des hommes, des femmes et des enfants à cause de leur origine et de leur religion (Algériens et Musulmans). Exactement ce qu'ont fait les Nazis contre les Tziganes, les juifs, les Russes, les communistes. De quel instrument juridique se sert–il pour affirmer que la carbonisation des Algériens à Héliopolis est moins condamnable que la carbonisation des Juifs, des Tziganes et des communistes en Allemagne ?

La propagande sioniste a décrété que le mot génocide est réservé aux massacres des juifs par les nazis. C'est la pire des discriminations à l'égard de toutes les victimes exterminées ou exilées par des puissances d'occupation pour laisser de l'espace aux colons. En 1945 les carnages étaient la continuité des opérations d'extermination de tribus entières commencées en 1830. Harbi avait une vision qui dépassait ma compréhension et me scandalisait. C’est le langage que les sionistes et les puissances coloniales veulent entendre et lire quand un colonisé évoque les « actions d’ordre public » du système colonial dit de pacification et d’émancipation de peuples barbares d’un bout à l’autre de la planète que l’Espagne, la France et la Grande Bretagne ont massacrés pour usurper des continents entiers en commençant par l’extermination des Amérindiens et par la mise en esclavage des Africains.


Question :

- C'est pour cela que, sans rendez-vous, vous êtes allé le relancer à l'hôtel ?

Houcine Mahdi :

- C'est pour cela que dés la fin du débat qui a suivi la première conférence, le journaliste d'Echourouk et moi, à l'E.N.S pas à l'hôtel, lui avions demandé un entretien. Il nous avait fixé rendez-vous pour 14h de la journée suivante à l'hôtel Panoramic.

Apprendre, comprendre, savoir selon quels critères juridiques ou philosophiques il différenciait les cramés d'Héliopolis de ceux de Pologne et d'Allemagne.

Apprendre, comprendre, savoir pourquoi, en l'écoutant, j'ai eu le sentiment d'entendre Elie Wiesel, Bernard H Lévy, Jean Daniel et Argoud. Quand on est capable de déceler des différences entre deux massacres de populations pour leurs origines et leurs religions, on doit être capable de fournir des explications convaincantes.

Comprendre, apprendre, savoir pourquoi, en l'écoutant, je me suis rappelé une chronique datant de 1987 où Mourad Bourboune écrivait ceci :

" Mr Jean Daniel est un sioniste de gauche… c'est ainsi auréolé de cette aura progressiste pacifique, qu'il bat le ban et l'arrière ban de tous les harkis de la plume, de tous les « indigènes de service » que recèle hélas la communauté Arabe. Ils vont à la soupe au Nouvel Observateur, renégats ayant renié toute dignité, acceptés par ce " sionisme de gauche " dans l'exacte mesure où ils ont baissé le froc.

Cette chronique est parue dans le cadre de la polémique soulevée par le dossier " que veulent les Juifs ? " entre Algérie Actualité et le Nouvel Observateur.

Je rappelle, qu'à l'époque, Harbi avait adressé une lettre bien réconfortante au sioniste de gauche Jean Daniel. Qu'est-ce qui l'avait empêché d'exprimer publiquement son opinion ? C'était son devoir d'historien et d'ancien colonisé.

Les écrivains, les historiens, les philosophes, les journalistes, les prix Nobel Juifs et occidentaux ont massivement intervenus en faveur de la thèse sioniste défendue par Jean Daniel qui nie les crimes contre l'humanité perpétrés par les puissances occupantes dans les anciennes colonies durant plusieurs siècles et surtout après le partage de la planète terre entre les Etats européens et américains.

En Algérie nous étions les "juifs " que chrétiens et Juifs d'Europe colonisateurs exterminaient ou parquaient à la périphérie de la citoyenneté, de la vie. Le faciès, les cheveux crépus, la couleur de la peau, la langue vernaculaire et la religion nous distinguaient d’eux. Nous n’avions nul besoin de porter une étoile verte, rouge ou jaune. Depuis 1830.

Le problème est gravissime car, malgré de nombreux témoignages affirmant que des Algériens ont été grillés vifs dans les fours à chaux d'Héliopolis, Harbi a prétendu que les français n'ont brûlé que des cadavres retirés d'une fosse commune pour fausser l'enquête d'une commission de l'Assemblé Française.

Je voulais apprendre, comprendre, savoir pourquoi il niait des évidences. J'avoue que je m'identifie complètement à Jacques Verges et à Mourad Bourboune sur le sujet. Vous pouvez le vérifier dans mes textes des années 70-80-90 où je n'ai cessé de réclamer la réactivation du T.P.I pour l'honneur de l' O.N.U, pour le salut de l’humanité, pour la mémoire universelle.

Il y tant de mensonges, tant de falsifications. Harbi me devait des éclaircissements d'autant plus qu'il a éludé de nombreuses questions pendant le débat qui a suivi sa première conférence.
Question :

- Vous recherchiez l'affrontement en somme ?

Houcine Mahdi :

- Sur le plan des idées, oui. Chaque rencontre est une fenêtre ouverte sur l'inconnu. Quand on écoute on apprend, quand on pose des questions on comprend. Et moi je voulais comprendre le cheminement de la pensée du chantre de la démythification et de la démystification de l'histoire qui épousait les positions des mystificateurs occidentaux nostalgiques de la « pacification »..

C'est Harbi qui a fixé l'heure du rendez-vous.

A la sortie de l'E.N.S j'ai accidentellement appris que son départ de Constantine était programmé pour 16 h. Imaginez un vieillard de 71 ans après quatre heures de conférence-débat entre 9 h et 13 h, le déjeuner entre 13 h et 14 h, les obligations protocolaires avec ses hôtes et le départ à 16 h. Combien de minutes nous aurait-il accordées ? J'avais d'importantes questions à lui poser sur l'histoire, sur son histoire qui est étroitement liée à la confiscation de la souveraineté citoyenne et à la censure quand il était l'une des pièces maîtresses du staff de Benbella et directeur de Révolution Africaine.

C'eut été perdre mon temps au milieu d'une nuée d'admirateurs qui ne nous aurait pas laissé discuter sérieusement. C'est pour cela que j'ai décidé d'aller le voir, tôt le matin à l'hôtel, accompagné de l'un des anciens détenus politiques que Benbella et Harbi présentaient comme des agents de l'impérialisme et du sionisme à l'opinion publique, à l'exemple de centaines de patriotes incorruptibles que symbolise Boudiaf qui avait refusé le poste de premier président de l'Algérie indépendante pour ne pas cautionner le coup d'état contre Benkhedda.

Ce matin là j'étais persuadé que Harbi n'était pas dans sa chambre. Nous les vieux, nous n'aimons pas flemmarder le matin au lit. Quand nous l'avons rejoint au salon de l'entresol, il ne m'a pas semblé dérangé par notre intrusion. Mr Merrouche était assis en face de lui. Il a tout vu et tout entendu, nous n'avons pris aucune photo à l'hôtel. Ce n'était pas mon souci.

Le journaliste d'Echourouk n'était pas avec nous.


Question :

Pourquoi vous-êtes vous fait accompagner par un ancien détenu politique ?




Houcine Mahdi :

La spécialité des anciens barons du F.L.N : ils sont souvent victimes d'amnésie. Ils ont le verbe, l'audace et l'indécence de justifier leurs crimes ou de les faire endosser par d'autres ou encore d'en parler comme d’erreurs de parcours.

La preuve. Ceux qui ne sont pas morts ou qui n'ont pas été chassé par la guerre des clans, s'accrochent avec la dernière énergie au Pouvoir. Depuis 1962. Ils ont juste changé de discours. Après avoir désossé le pays et fabriqué l'A.I.S et les G.I.A(s) pour briser la société civile en lente gestation, ils nous parlent de démocratie, de paix de justice, de liberté. Seule la mort les écartera du Palais et de ses coulisses.

En 1962-1965, Harbi ne voyait pas d'un œil critique, lucide et impartial la répression et l'arbitraire qui frappaient les partisans d'un Etat de droit. La présence à mes côtés d'un citoyen ordinaire qui fut torturé et incarcéré en 1964 était nécessaire. J'avais dans mon porte documents des journaux et des photocopie d'éditoriaux signés Harbi quand il était l'idéologue du F.L.N et directeur de Révolution Africaine. J'avais aussi des témoignages sur les Algériens qui furent jetés vivants dans les fours à chaux d'Héliopolis. Je m'étais préparé car la veille Harbi a diplomatiquement évité de répondre à de nombreuses questions de professeurs et d'étudiants en histoire. Trop de silences, trop de non-dits, trop de mystifications. Je tenais à un entretien sans esquive possible.



Question :

- Vous vouliez le piéger ?

Houcine Mahdi :

Personne ne peut piéger Harbi. Il est rompu à tous les jeux. En plus, il est atteint du syndrome de la complotite qui est commun à tous les hommes du système. Par conséquent il se méfie de tout le monde. Il me connaissait seulement par mes écrits. La censure de 1963 – 1965 et la polémique avec Jean Daniel nous ont opposés. Elles ont laissé des traces ineffaçables. Mais il fallait que nous en discutions les yeux dans les yeux.

Comprendre, apprendre, savoir en écoutant les autres, en posant des questions sur les sujets qui m'intéressent.

Harbi a esquivé. Il avait présenté l'excuse de se préparer à la conférence. Après celle_ci, il manifestera le désir de se rendre chez un ami, Mr Salim Khaznadar.

Il avait oublié notre rendez-vous de 14 h.

Je lui en ai parlé. Il m'a répondu en souriant :

« Nous avons discuté ce matin. Nous aurons une autre occasion. Je reviens souvent à El Harrouch. »

Voyait-il en moi un agent d'une mystérieuse officine ?

Avant de nous séparer sur le site de l'E.N.S, le journaliste d'Echourouk qui est président d'une association culturelle lui a proposé l'organisation d'une conférence. Harbi a donné son accord de principe. Ils ont échangé les numéros de téléphone. Harbi m’a promis de m'envoyer de Paris un ouvrage collectif dont il a coordonné la publication. Ces détails sont importants.

Ils nous montrent combien il a été hypocrite.


Question :

- Un dernier mot ?

Houcine Mahdi :

Au cours des deux conférences tenues à l' E.N.S, une jeune étudiante a posé une question insolite à Harbi :

«Pouvez vous nous affirmer que vous dites la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. »

L'amphi était archicomble.

Harbi a souri diplomatiquement avant de répondre :

« Mademoiselle je suis un scientifique. Je me base sur des documents. »

L'omission, le non-dit, les trous de mémoire volontaires, les silences voulus, les témoignages tronqués, ne constituent pas des mensonges. Le commentaire biaisé n'est pas un mensonge, les fausses accusations ne sont pas des mensonges. Il me fait presque pitié.

Ce qui fait mal par contre, c'est la flagrante complicité des directeurs de journaux avec un manipulateur de l'opinion. La célébrité et les bonnes relations que Harbi entretient avec eux excusent-elles les mensonges ? Il n'y a pas seulement sa parole contre celle du journaliste, de la direction de l'hôtel, de Mr Khelassi et de la mienne. Il y a plusieurs témoins et deux films vidéo qui immortalisent son passage à l'E.N.S.

L'entretien qu'il a accordé au journaliste d'Echourouk a été filmé. Je me trouvais à la même table que Mr Harbi et Mr Merrouche pendant l'entretien.

A cause de l'inadmissible compromission des directeurs de journaux, des centaines de milliers de lecteurs sont manipulés. Car ils n'ont aucune possibilité de savoir que mon droit de réponse a été censuré par le Jeu ne Indépendant, la Tribune, El Watan, le Quotidien, Echourouk. Les autres journaux seront saisis ultérieurement.


Ecrire par
Nouredine boukabache





آباء الكتابة في الجزائر ينتحرون بإطلاق رصاصة الرحمة على أنفسهم

الكاتب واسيني الأعرج لـ"النصر"
آباء الكتابة في الجزائر ينتحرون بإطلاق رصاصة الرحمة على أنفسهم

يتناول الكاتب واسيني الأعرج في الجزء الثاني من هذا الحوار مع "النصر" العلاقة التي تشده لرواية "رمل الماية فاجعة الليلة السابعة بعد الألف" واصفا هذه الأخيرة بالخاصة، ومعتبرا إياها انتقاما غير نبيل من مظالم السلطان. ويشير واسيني بخصوص مسألة الأب الإبداعي إلى ضرورة التفريق بين الأب الإبداعي العظيم والأب التاريخي. كما يصف آباء الكتابة في الجزائر بالمرضي بداء إرث الحركة الوطنية ليس بنضالاتها وحسب، ولكن بحسدها وحقدها وجرائمها أيضا. ذاهبا إلى أن أباء الإبداع في الجزائر لا يقتلون من قبل الأبناء، بل ينتحرون بإطلاق رصاصة الرحمة على أنفسهم

حاوره: م.ع.كريم

قلتم في تصريح سابق إنكم أكثر ارتباطا برواية "رمل الماية" من غيرها من إبداعاتكم. ما الذي يشدكم إلى هذا النص بالتحديد؟

الرابط الأول ذاتي. ذلك أن لكل واحد منا نقطة تمركز بالنسبة إلى الحياة أو التركيبة النفسية أو الاهتمامات الشخصية التي تشكل مجملة نقطة التثبت بتعبير النفسانيين. ثم إن الإنسان يميل على الدوام إلى البحث عن الأصول ومن هنا السؤال: لماذا أنا على هذه الشاكلة؟ هل هذا المآل هو نتيجة لتضافر مجموعة من المعطيات البيولوجية والاجتماعية والثقافية أم هو وليد طفرة تاريخية؟
أنا لا أميل إلى الطرح الثاني لأنني شخصيا على قناعة بأن هناك ما يشبه الجين أو المناخ الذي يأتي من أصول بعيدة.. ومن خلال انكبابي على البحث في الموضوع وجدت أن أصولي الشخصية، مثلا، ربما تعود إلى الموريسكيين، أو أن أصول العائلة قادمة من الأندلس بعد عملية الترحيل الكبرى. وهو ما قادني إلى التساؤل عن الشيء الذي دفع أجداد الكثيرين منا لاختيار الرحيل من الأندلس على التمسيح والبقاء هناك. وقد اكتشفت من خلال ما كانت تحكيه الجدة والجدة بالمناسبة، هي التي فتحت عيني على اللغة العربية ودفعتني إليها دفعا حيث كان يمكن بكل سهولة أن يكون مصيري كمصير الكثيرين من أبناء جيلي الذين فتحوا أعينهم فوجدوا أنفسهم أول ما دخلوا المدرسة في أقسام فرنسية غير أن جدتي كانت تقول لي إذا أردت معرفة تاريخ جدودك، عليك بتعلم العربية. فمرة أخرى ما سبب رفض الجد للتمسيح وتفضليه بدلا عن ذلك الرحيل إلى بلاد أجداده بعد ثمانية قرون ونصف من الاستقرار في الأندلس؟ ثم ما الذي قاد الوالد بعد ذلك بقرون لأن يلتحق بالثورة عبر فيدرالية فرنسا، بالرغم وضعه المقبول اجتماعيا وماديا هناك؟
والشيء الثاني الذي يشدني إلى هذا العمل هو علاقتي بألف ليلة وليلة، وعنوان الرواية يحيل بصراحة على هذا العمل السردي الخالد. وهنا أذكر أن لقائي أول مرة بألف ليلة وليلة كان لقاء من نوع خاص أيضا، حيث أخذت نسخة من الكتاب من مكتبة مسجد قريتي وكنت آنئذ أظن أنه قرآن، لكن عندما شرعت في قراءته لاحظت أنه مختلف عن القرآن الذي أتعلمه في الكتاب. وشيئا فشيئا بدأت أكتشف عوالم جديدة بالنسبة إلى وعيي في ذلك الوقت فحدث أن كانت ألف ليلة وليلة أول كتاب أستعيره من المسجد ولا أعيده إليه نهائي، وما تزال النسخة محفوظة في مكتبتي إلى حد الآن. ويبدو أن إحساسي بسحر الكتابة واللغة والحكاية بدأ من هنا. وفاجعة الليلة السابعة بعد الألف بنيت على كل هذا الإرث الذاتي والتاريخي فيما بعد.

ثم ألا تجد في هذا الإصرار على مواصلة سحر الحكاية والإغراء به نوعا من الانتقام النبيل من سطوة السلطة ومظالمها وخدع السياسة من خلال استعادة دنيازاد للسان القول والحكاية؟
هو انتقام، نعم... ولكن ليس نبيلا، بل هو انتقام من مظالم السلطان بالمعنى المطلق. فعندما كتبت هذه الرواية كانت الجزائر مشرفة على الحرب الأهلية الأولى، وأعني بها أحداث أكتوبر 1988. ومن هنا الإلحاح الضمني على طرح السؤال التالي في الرواية: لما يفتقر العرب والمسلمون حاليا لنموذج للحكم ؟ في آسيا هناك النموذج الياباني والصيني، وفي إفريقيا هناك النموذج الجنوب إفريقي، ولا داعي للحديث عن النموذج أو النماذج الأوروبية. أقول هذا لأن العرب والمسلمين عرفوا في فترات النور من تاريخهم نماذج للحكم، بل ونماذج عليا. والآن لماذا كلما تأخذ ملامح نموذج ما في الظهور تبتر التجربة ولا تبلغ مداها داخليا وخارجيا؟ بل يبدو أن الداخل يوفر كل شروط الانكسار لها. ومن هنا فصحيح أن هذه الرواية أو جانبا منها انتقام من هذا السلطان.. ومن السلطان لا بمعناه الفردي، بل كقوة لاغية لكل تطور يتوجه لبلورة نموذج للحكم، كون أن خلق النموذج يدفع باتجاه اتباعه، وبالتالي التحرر من النموذج البالي. ويبدو أن السلطان في الرقعة العربية الإسلامية يمنع خلق هذا النموذج. كما يأتي الجزء الثاني من الرواية "المخطوطة الشرقية" في الاتجاه نفسه ولكن بطرحها الموضوع في الوضع الراهن كون أن الجزء الأول تناول المرحلة الأخيرة من الحكم الإسلامي في الأندلس والثاني المرحلة المعاصرة، وكنت أتمني أن أنجز جزءا ثالثا أتناول فيه وصول الحركة الإسلامية للسلطة وتسييرها لنظام الدولة كونها الممر الواجب على البلدان العربية المرور عليه. وفي هذه الحال من الواجب انتظار قرون قبل ظهور ملامح للتغيير، إذ ينبغي على هذا النظام دخول حلبة الحكم للشروع في عملية التفتت لخلق نظام جديد. فالمجتمعات العربية في وضعها الحالي جامدة ولا تتطور، وحينما ينعدم التطور في مجتمع من المجتمعات فذلك يعني الارتداد إلى المأوى الديني لأنه هو الذي يوفر له ما يحتاج إليه من حلول. وهي في الواقع حلول وهمية.

أثار الكاتب رشيد بوجدرة مِؤخرا مسألة حوار أجيال الكتابة في الجزائر باستياء، ودعا من شاء من كتاب الجيل الجديد لقتل الأب الإبداعي على الطريقة التي فعلها بها هو مع كاتب ياسين حينما تجاوز معلمه الإبداعي نجمة.. أولا: هل لواسيني أب إبداعي يحرص على قتله؟
أقول إن لي آباءا لا أبا واحدا. منهم من هو بمرتبة المعلم أو "الشيخ" بتعبير المهتمين بالغناء الشعبي عندنا، ومنهم من هو دون ذلك. فغابريال غاسيا ماركيز أب بالنسبة إلي مثلا. والأب الإبداعي يمتاز بأنه حاضر ذهنيا بشكل ما حينما تكون بصدد الكتابة؛ في صورة الشيخ الذي أتعلم منه أو ما دون ذلك، مع وجود مسافة بيننا ودون الدخول معه في الصراع. فهو لم يدخل فراش أمي اللغوية حتى أعمل على قتله. أما أبائي في الجزائر، بمعني الذين فتحت عيني عل صورهم في الكتابة، فهم عبد الحميد بن هدوقة والطاهر وطار، وبدرجة أقل أحمد رضا حوحو. وبخصوص الصراع مع الأب الإبداعي، فدعني أقول لك إن الصراع عادة ما ندخله مع الأب الحي لا الميت الذي لا يعنينا في شيء. فالعلاقة مع بن هدوقة علاقة هادئة كون هذا الأديب يعرف الكتابة أكثر مما يعرف شيئا آخر، أو ذلك هو طبعه في علاقاته مع الآخرين. والصراع حدث مع وطار، وفي المدة الأخيرة بلغ نقطة الانفجار وحدث ما حدث. والواقع أن الأب الكبير والعظيم في تصوري هو من يقبل بك كابن أولا، وهو أيضا من يقبل في لحظة من اللحظات بالاعتراف بضرورة التنحي جانبا وفسح المجال أمام من يجيء بعده. وهذا ما سلم به بن هدوقة. أما من يقيم الحواجز في طريقك ويدعك تصطدم بها قبل أن تنجح في فتح طريقك في مجال الكتابة ناسيا أنه سيقع هو أيضا ضحية الحواجز التي أقامها كونه يمثل، في هذه الحال، أحدها، فمصيره يكون مأساويا قبل أن يحدث الصدام. ولهذا أتصور أن ما يجري عندنا ليس هو من قبيل قتل الأب، ولكنه انتحار للأب. فالملاحظ أن الأب عندنا يلجأ لإطلاق رصاصة الرحمة على نفسه لكي يحرمك من فضل قتله. فوطار مثلا قتل نفسه بنفسه. فالسجال الذي خلقة وردود أفعاله وما يكتبه كلها تبين أن هذا الرجل ينتحر إبداعيا. والواقع أن جيل الحركة الوطنية له مشكلة كبيرة مع نفسه. فبالإضافة إلى أنه حامل لإرث الحركة الوطنية بنضالاتها، فهو حامل لإرث هذه الحركة بأحقادها وحسدها وغيرتها، وأحيانا بجرائمها. ثم قام بنقل كل ذلك إلى فترة ما بعد الاستقلال التي لا علاقة لها بما سبق، فأنا مثلا، أقرأ الحركة الوطنية كتاريخ ولست مطالبا بأن أعيش شروطها من جديد... أعلم مثلا أن عبان رمضان اغتيل اغتيالا شنيعا.. وفي الكتابة ينبغي التمييز بين جيل يتعامل مع التاريخ بوضعه جانبا وتحويل مادته إلى مادة إبداعية، وهناك جيل حوله إلى رهان لقتل الأبناء، لا قتل الأب حيث يقف بالمرصاد أمام أية تجربة جادة، وحينما يواجه تجربة يجد نفسه عاجزا أمامها يستل مسدسه ويطلق رصاصة الرحمة على نفسه كي لا يمنح الابن فضل القتل الرمزي للأب.
ومن الناحية الأدبية البحته، وبعيدا عما حصل لي مع وطار، أقول إن كل آبائنا، وأستثني منهم محمد ديب وكاتب ياسين بالفرنسية وعبد الحميد بن هدوقة بالعربية فقط، كلهم، مرضى بمرض الحركة الوطنية. فكل واحد منهم يرى في نفسه مركز العالم وما عداه يجب تصفيته إبداعيا. ولا تعوزني هنا الدلائل سواء بالنسبة لعلاقات بعض المفرنسين مع بعضهم أم علاقات بعض المعربين مع بعضهم أم بين بعض المفرنسين والمعربين أو العكس. ومصدر كل هذا هو الأنانية وغياب نظرة شاملة للمسألة الثقافية والإبداعية في الجزائر. وهذا ما لا نجده في الكثير من البلدان العربية، وأقرب مثال إلينا جيراننا في الجانب الغربي من شمال إفريقيا.


وزيرة الثقافة تضرب مدير التعمير بقسنطينة

عمدت وزيرة الثقافة، منذ وصولها إلى قسنطينة رفقة الوفد الوزاري المرافق لرئيس الجمهورية، إلى مضاعفة التصريحات الصحفية والتي تحدثت فيها عن ''وحشية الأشغال'' بضريح ماسينيسا، إلا أنها لم تتمالك أعصابها خلال شرح مدير التعمير والبناء لحيثيات المشروع لرئيس الجمهورية والذي قال فيه إن الأشغال انطلقت بعد تحصلهم على التراخيص التي تفرضها القوانين وبمشاركة الدائرة الأثرية، وأن جميع الأشغال تمت فيها مراعاة الخصوصية الأثرية للمعلم، إلا أن الوزيرة وقفت بعيدا عن المكان المخصص لعرض المشروع، وفور انتهاء المدير من تقديم عرضه وبمجرد تحرك الرئيس نحو الضريح مترجلا، وجهت الوزيرة عدة ضربات لمدير التعمير والبناء، على مستوى الظهر والكتف، قبل أن تجذبه بقوة من سترته وقالت ''لماذا تكذب؟ سأحوّلك على العدالة''، إلا أن المدير لم يرد عليها، وواصل تقدمه للحاق بالرئيس· بعد الحادثة قاطعت تومي باقي النقاط التي زارها الرئيس، حيث قررت البقاء داخل الحافلة المخصصة للوزراء وعدم النزول· أما مدير التعمير والبناء فقد ارتفع لديه ضغط الدم فسقط مغميا عليه لينقل من طرف أعوان الحماية المدنية إلى سيارة الإسعاف المرافقة للموكب الرئاسي لتلقي الإسعافات·ومن جهة أخرى قررت وزيرة الثقافة متابعة السلطات الولائية لقسنطينة وعلى رأسها مديرية التعمير قضائيا بتهمة تقديم معلومات تقول إنها خاطئة بخصوص الأشغال المتعلقة بتهيئة ضريح ماسينيسا في الخروب، ونفت أن تكون العملية أجريت بالتنسيق مع وزارة الثقافة كما جاء في توضيحات مدير التعمير لرئيس الجمهورية، مشيرة إلى أنه كل ما في الأمر ''هو اتصال وزارتها بالسلطات المذكورة لحثها على وجوب احترام قانون التراث، وهي خرقت وداست على هذا القانون في عاصمة ماسينيسا''، وتقصد بها مكان الضريح·
TOMBEAU DE MASSINISSA
Quand Khalida Toumi s'énerve

La ministre de la Culture Khalida Toumi a décidé de recourir à la justice pour trancher la controverse née autour du tombeau de Massinissa avec le wali et le directeur de l’Urbanisme de Constantine. C’est du moins ce qu’elle a déclaré au «Quotidien d’Oran» juste après l’inspection du projet du village numide par le président de la République, hier, et dont les détails lui furent fournis par le directeur de l’Urbanisme de la wilaya de Constantine.
La ministre a, en effet, au moment où le président de la République entrait dans l’enceinte du tombeau de Massinissa piqué une colère qui ne passera pas inaperçue. En effet, Khalida Toumi, qui était d’abord en retrait quand Bouteflika écoutait les explications sur le village numide, se lancera soudainement vers Koutchoukali Mohamed Yazid, directeur de l’Urbanisme de la wilaya jusqu’à le bousculer en criant à tue-tête «Tu as menti au Président, tu es un menteur, tu as travaillé sans autorisation». Le directeur de l’Urbanisme ne réagira pas et rejoindra le président de la République qui se dirigeait vers le tombeau. Doit-on prendre au mot la ministre de la Culture ou mettre ses déclarations sur le compte de la colère? Elle qui affirmait au «Quotidien d’Oran», lors de la première journée de la visite du Président que l’Algérie risque de recevoir un blâme de l’Unesco. Et d’expliquer que le tombeau de Massinissa est déjà classé patrimoine national et que le ministère de la Culture a constitué un lourd dossier à l’attention de l’Unesco dans l’ambition d’inscrire ce monument historique dans le patrimoine mondial. On saura de la ministre que des experts de l’Unesco seront prochainement à Constantine pour vérifier le bien-fondé des pièces fournies dans le dossier qui lui a été présenté.
Elle affirmera alors que le site du tombeau de Massinissa a été restauré à coups de pelles mécaniques et que des blocs de pierres ont été déplacés sans précaution aucune. Ce n’est, en tout cas, pas ce qui a été soutenu par le directeur de l’Urbanisme de la wilaya de Constantine qui expliquait au président de la République que tout ce qui a été fait dans le périmètre du tombeau l’aura été avec l’assistance d’archéologues. Et de souligner que toutes les opérations relatives au déplacement des pierres du tombeau ont été précédées de la localisation exacte de leur emplacement avec des photos à l’appui.
Koutchoukali Yazid expliquera au président Bouteflika que tout élément du tombeau que le déplacement pouvait dénaturer a été laissé tel quel. La ministre Khalida Toumi nous avait déclaré la veille, qu’elle a saisi les autorités locales pour arrêter les travaux et clôturer le périmètre du tombeau. Elle nous avait déclaré également qu’il n’existe pas de spécialistes de la restauration des monuments tel que le tombeau de Massinissa en Algérie et qu’il faudra faire appel au savoir-faire étranger. Le président de la République était-il dans l’ignorance d’un tel différend entre la ministre de la Culture et les autorités locales? En tout cas, il ne laissait, hier, rien transparaître alors que le directeur de l’Urbanisme lui présentait les détails des travaux. Les reproches de Bouteflika allaient plutôt dans le sens de la lenteur des travaux d’aménagement du village numide.
En effet, il dira qu’il ne voulait plus entendre parler de travaux par tranches. Et exigeait que toutes les tranches qui restent, doivent être menées en même temps. D’autant plus, soutiendra le premier magistrat du pays, que le problème de finances ne se pose pas. «Ce n’est pas un travail pharaonique que je sache; ce qui se fait à Constantine s’est déjà fait ailleurs en Algérie», dira le président pour signifier qu’il ne tolérera plus de retard. Quand le responsable de l’Urbanisme lui parlera de vandalisme il exigera que le site soit surveillé en permanence. Le wali de Constantine Abdelmalek Boudiaf se montrera imperturbable sans pour autant s’étendre sur le sujet, quand «Le Quotidien d’Oran» a voulu connaître son point de vue sur la question.
Cette assurance du premier responsable de la wilaya de Constantine, croyons-nous savoir, la détient du feu vert présidentiel. Pour preuve, nous dira-t-on, c’est la troisième visite du président de la République au village numide. Reste à savoir si la ministre de la Culture ira jusqu’au bout ?
Mohamed Salah Boureni

خطبة بن جلول الأخيرة أمام ضريح بن باديس

ها أنا اقدم باللغة الفرنسية أمام هذا القبر احتراماتي السامية للشيخ عبد الحميدابن باديس، اقدمها له بهذه اللغة التي كان الشيخ يرغب لو أنه تعلمها وتكلم بها علما أنه كان يفهمها من غير أن يكون قد درسها قط، والتي كان غالبا ما يفهم معانيها والفروق المتنوعة بينها وقد كان في استطاعته- ما في ذلك شك- أن يتفهمها بلباقة نادرة وما اتقان أخيه الزبير لها الا دليل على ذلك، وكان الشيخ يعتبر الفرنسية مثلنا لغة الأم الثانية، أعلم أنها أوكلت الي مهمة شاقة جدا، وفي الوقت ذاته تعتبر امتيازا مؤلما حقا، وسأبذل قصارى جهدي للنهوض بها بعناية فائقة.عرفت الشيخ ابن باديس عندما كان تلميذا صغيرا في مساجد قسنطنة، حيث كان مواظبا على متابعة الدروس التي كانت تلقى فيها في ذلك العهد اي منذ 30 سنة من طرف شيوخ أمثال حمدان بن لونيسي والشيخ عبد القادر المجاوي والشيخ أحمد الحبيباتني وغيرهم، وقد تميز بقدرته الفائقة على العمل وكذا السهولة التي كان يدرك بها مسائل التعليم الديني وامتاز بصفة خاصة بروح الانتقاد التي لم يكن عادة يجسر على اظهارها احتراما لأساتذته.كان تلميذا نابها وممتازا فاق اقرانه بكيثر، فاق زملاءه الصغار الى حد بعيد اذ تفوق عليهم تفوقا مبهرا، وقد أقر له أحد مشايخه بأنه يرجى منه خير كثير كما يكون له شأن عظيم.ولاغرابة فالشيخ عبد الحميد بن باديس كان ينتمي الى أرومة عربية عريقة، فهو ينتمي الى اسرة قسنطينية قديمة، كان من أعضائها عبر القرون من عرفوا بالمجد وقد كان أجداده المعز المشهور ابن باديس في كامل الأندلس واسبانيا المسلمة التي كانت موجودة في غابر الأزمنة، كانت في روحه ودمه خصال كريمة أهلته مسبقا ليصبح شخصا مميزا في وقت لاحق اصبح يشعر بأن قسنطينة واساتذتها وتعليمها غير كاف لتطوره وتوسيع ثقافته التي كان يستعمل كافة الوسائل لجعلها اوسع نطاقا وأكثر عالمية.ان مطالعته للمؤلفات القديمة التي كان يستهويه البحث عنها في المكتبات العتيقة المغبرة العامة والخاصة بالمدينة حيث فتحت له آفاقا جديدة وكانت نفسه تتألم تجاه جهل الشعب الكبير والشعوذة التي كانت تمارس في كل مكان في ذلك العهد.من أجل هذا قرر الذهاب الى الجامعة الزيتونية بتونس حيث سرعان ما لفت أنظار الجميع وفرض نفسه عليهم بفضل التفوق في الدراسة التي كان مقبلا عليها، وعند رجوعه الى قسنطينة اصبح في أول ظهوره يلفت الانظار اليه.ظهرت آراؤه وخصاله الحميدة، فاصبح موضوع اهتمام وعناية من طرف عدد كبير من العائلات القسنطينية، وقد ظل بعضها متعلقا به الى يومنا هذا، وقد لفت اليه الانظار بطريقة تعليمه الجديدة والصارمة المستندة الى المنطق والاوضاع والتاريخ والوثائق وكان نجاحه في مجال التعليم عظيما الى درجة أنه أجيز له أن يمارسه رسميا في جامع سيدي الأخضر الكبير وواصل القيام بهذا الجهد التعليمي بانتظام ومهارة وصدق وعقيدة لم تخل نفسه منها قط، بل سجلت له فورا مكانته في العالم الاسلامي بكامل شمال افريقيا وحتى الشرق الأوسط.ان آراءه الأصولية، التقليدية المستقيمة الرأي وان لم يظهرها صراحة في أول الأمر، قد جلبت له عدم الثقة وخصوصا الحسد من طرف بعض علماء الدين في ذلك العهد.وكان تاريخ تحديد بداية رمضان ونهايته بالنسبة للعالم الشاب فرصة يقاتل من أجلها بالسيف في نهاية كل سنة تقريبا الأمر الذي كان يحدث ازعاجا كبيرا للبعض وفرصة سانحة للجميع.لقد كان في بداية أمره على وفاق مع كافة جيرانه وكانت له علاقات حسن الجوار مع اهم شيوخ الطريقة وكان دائما ضيفا محبوبا وموضوع ترحيب عندما ينزل عند أمثال الشيخ سيدي عبد الرحمان بن الحملاوي وعند أولاد الشيخ الزواوي وغيرهم ولا زلت حتى الآن أذكر الأمسيات الرائعة التي كنا نقضيها مع الشيخ ابن باديس في سيدي قموش حيث كانت شخصيات أمثال الشيخ مصطفى باش تارزي والقاضي السابق ابن الحاج كحول واخيه الشيخ محمود وامام الجزائر السيد بلونيسي سي علاوة وغيرهم كثيرون ليس بوسعي أن أتذكرهم الآن لأن ذاكرتي قد خانتني في هذا اليوم الحزين.كان جميعهم يأتي ليتبادل أطراف الحديث مع الشيخ حول بعض القضايا الشرعية الاسلامية المختلف من حولها في بعض الأحيان أو عن بعض قضايا التاريخ التي لم يتم توضيحها.لا زلت أتصور الشيخ خلال سهرات شهر رمضان وقد أضناه الصيام في المساء وأرهقته الدروس العديدة التي يقوم بها في النهار لمئات التلاميذ، وهو ممدود على جانبه ورأسه مائل نوعا ما ومستندا الى يده اليمنى.كما لازالت أتصوره وهو يجيب بغموض على الأسئلة البسيطة المطروحة ببلاهة عليه من طرف بعض المزعجين ولكنه ينتصب في الحال كالنمر وعيناه مفتوحتان تماما وهما حادتان تومضان وتتوقدان ذكاء وتشعان اخلاصا مندفعا لاعطاء الاعتبار لنظريته ونظرية الشريعة على حد تعبيره المفضل.لما يرغب بعض العلماء الحاذقين أن يثيروا حفيظة الشيخ ويهيجوا فضوله فما أحلاه وما أجمله من موقف هذا الوقت الذي كانت تنتهي فيه المناقشات دائما، مهما بلغت من التشنج والمكابرة، بأحسن طريقة أخوية حيث كان المنهزمون فيها يتخلصون من هزيمتهم غداة وقوعها بتنظيم الضيافات الكريمة التي كانت فيها لذة المائدة تملأ الدور سرورا وغبطة وحيث كانت العقول ايضا تنال حظا وافيا من المعلومات الجديدة النيرة.ايه لو بقينا معتصمين في حياتنا بمثل هذا الجو المحبب وبهذه الحكمة المثلى التي كانت توصينا بهاهذه الأدمغة الآيلة للزوال امثال سيدي مصطفى باش تارزي وسي علاوة بوشريط وسي محمد أمزيان وسي علاوة بلونيسي والتي لا تزال على قيد الحياة أمثال سي مصطفى بن باديس والد الشيخ المرحوم وسي عبد الرحمان بن بيبي وغيرهم لتجنبنا العديد من الصدامات والمصادمات وكثيرا من حالات سوء التفاهم، ولكن من دواعي الأسف أن مشيئة القدر قد كانت على غير ما كنا نتمناه، فالآراء عندما تتوسع تكون لنفسها مجالاتها الشخصية واشياعها انها قوى تذهب وتشع تتفرق وتنتشر وتتضخم وكثير ما تبلغ درجات وهجوما لم تكن تنتظرها قط وغالبا ما تتجاوز الحدود المعنية مسبقا ونجد أنفسنا حينئذ أمام الهيجان والاضطراب رغم اننا نأمل أن نظل متحكمين في تحركاتنا ومحتفظين فيها بالسيادة والارادة لكننا لا نحصل الا على جزء منها ونكون في الغالب قادرين على الصرف في عنصر واحد من القوى الكثيرة ولاتصبح قوتنا الذاتية الا عنصرا واحدا ومع كونه متفوقا على غيره من العناصر فإنه لا يشكل الا عنصرا واحدا على غرار العناصر الأخرى، وذلك هو ما يحدث في حياة صفوة المجتمع ونخبته والشيخ عبد الحميد بن باديس مثالا ممتازا في هذا المجال وقد كان له من بين أتباعه والمعجبين به رجال أمناء مستقيمون ذوو خبرة وتجربة كان في استطاعته أن يفعل معهم العجب، كان في استطاعته أن يصنع بهم المعجزات، ولكنه لما كان يتحلى به من الطيبة المتناهية وقد كان يجسد هذه الطيبة واللياقة الرائعة وقد كان الرجل الأكثر تهذيبا حيث أنه كان يسارع الى تحية كافة الاشخاص الذين يريدون أن يحيوه حتى مع عامة الناس وأكثرهم حرمانا ومن رغبته في أن لايحرم عواطف اي شخص وقد كان من سمو النفس بحيث يشعر بالندامة ويفكر في أن كلمته التي قالها أو التصرف الذي صدر عنه قد اثار حزنا في نفس اي شخص، لم يكن يرفض بشدة بعض النظريات التي لا يستسيغها وهو ما أتاح لأعدائه -وقد بدا عددهم يتضاعف لأن الانسان كلما كانت مواهبه عديدة كان عدد أعدائه كثيرا، وكان الشيخ ابن باديس ممن حباهم الله بمواهب كثيرة -أن يتهموه ومن ثم فشلت اهانتهم له وابتعادهم عنه ثم تعنت هؤلاء وأولئك في مواصلة ايذائه، من هنا يجدر بنا أن نقدم هذا الثناء للشيخ ابن باديس لأنه كان مستقيما أمينا صريحا في المعركة، انه كان يدعم آراءه الاسلامية السلفية بايمان قوي ورباطة جأش لا مثيل لها وصلابة لا نظير لها في التاريخ ورباطة وثباتا خليقا بروح الأعلام القدماء.إن تدخلات الأصدقاء ونصائح أبيه واخوته وأقاربه التي كانت تقدم له بدافع المحبة وكذلك التهديدات والتخويفات التي كانت تعترض سبيله لم تمنع الشيخ من مواصلة الدعوة الى الكلمة الطيبة ومتابعة القيام بالتعليم والتوجيهات والارشادات الدينية التي كانت تتوسع أكثر فأكثر وقد قيل ان العقيدة تهد الجبال وتصنع المعجزات ولأن الشيخ ابن باديس كان كما هو واضحا متشبعا بالعقيدة الكبرى التي كانت لا تعرف الا الله، هذه العقيدة التي كانت تنشطه وتدعمه بسلاحها والتي كانت تتقد كالشرر في عينيه الكبرتين المتجهتين الى السماء، لقد استطاع خلال 30 سنة أن ينهض بهذه المهمة الشاقة وهذه المعركة المرهقة المضنية التي كانت تتجاوز قواه البدنية، هذه العقيدة هي التي كانت تؤيده وتسانده عبر كافة الفترات المؤلمة من حياته، إنها هي التي كانت تغرس فيه الأمل وتدعم أحلامه وروحانيته العميقة المخلصة اتجاه الأمة الاسلامية العالمية ولا يستطيع أي شخص أن يلومه على تعلقه بمذهبه الديني الذي هو مشغوف بكل اخلاص بغاياته الصافية السوية وبخاصة عندما تكون نابعة من أعماق النفس وصميم الفؤاد وتعبر بكل نزاهة وشرف عن العقيدة، هذه العقيدة الكبرى القديمة التي كان يتحلى بها الحواريون الدعاة والصحابة الأصفياء.قد كان الشيخ ابن باديس في هذا المجال من الحواريين الدعاة ولا زلت أشاهد وجهه "الحلو المسيحي" مفعما بالجلال، هذا الوجه الذي دفع نائبا فرنسيا كبيرا الى الادلاء بالتصريح التالي قائلا:"انه ظهور جديد للمسيح بيننا بعينيه الكبيرتين المائلتين الى الكتاب المقدس وهو في وضعية الانتظار وكأنه يصغى الى بعض الأصوات الداخلية من خلال الزمن والفضاء مع بعض الأرواح في البحث عن الحقيقة والجمال والعدالة".لقد أصبح الشيخ ابن باديس اليوم غير موجود لكن اسمه لم يمت بالنسبة لعائلته وأصدقائه وقد خلد اسما مشهورا بعده وأجمل من العالم أجمع بما فيهم المسلمون والمسيحيون والاسرائليون وقد كون مدرسة وصنع أجيالا من الصفوة المختارين من الدين ومن مذهبه.ومن المؤكد أن جمعية العلماء المسلمين الجزائريين التي ترأسها بمهارة فائقة ستشعر بخسارته لأنه لا يوجد من يخلفه على رأس هذه الجمعية بمثل سلطته وعقيدته.وبحكم مهنتي تشرفت - وتلك ميزة محزنة - ببذل المعالجات له خلال مرضه الأخير الذي قضى عليه وبدافع حماسته وعقيدته وارادته الحديدية لم يكن يقيم وزنا لجسمه ولم يقبل بالاعتناء به الا بالحاح منى ومن أوليائه وأصدقائه ولم يرض بالتوجه الي ومنحني ثقته لمعالجته الا بعد أن لاحظنا أنه مرهق منذ عهد بعيد وأن مشيه من مكتبه الى الجمعية ثم الى الجامع الأخضر قد أصبح مضنيا له، وقد بذلت ما في وسعي لكسب ثقته وبذل الشفاء له لكن ويا أسفاه فالمرض الذي كان يلتهمه شيئا فشيئا منذ عهد بعيد قد فعل فعله المنتظر، وقد قدمت له مساعداتي الى آخر لحظة من حياته وساعدني في ذلك خلال الساعات المأساوية من حياته صديقاي الدكتور "ليفي فالنسي" الذي هو من عاصمة الجزائر والدكتور هادي الذي هو من سطيف، وكلاهما الآن نقيب طبيب في قسنطينة وأني لأشكرهنا علانية على المساعدة القيمة الأدبية الطيبة التي قدماها لي وللشيخ ابن باديس وعائلته الى آخر لحظة من حياته.احتفظ للشيخ رغم مرضه بصحو عقله، كان يحس بدنو أجله وقرب موته، غير أنه لم يكن خائفا منه وهو بصفته محاربا مجاهدا طيلة حياته ودائم النشاط أراد أن يموت قائما، وقد انطفأ سراجه بحلاوة كالشرارة التي تنطفئ واحتفظ وجهه بصفائه الكامل الذي كان معروفا به من طرف أصدقائه خلال أيامه العذبة الجميلة. أغدق الله عليه شآبيب رحمته وبكل أسى وحزن ستشعر بفقدانه قسنطينة كلها والجزائر بأكملها والعالم الاسلامي. لقد انطفأت شخصية رائعة اسلامية جزائرية ونحن جميعا نبكيه اليوم.باسمي وباسم عائلتي واصهاري، باسم قسنطينة التي أمثلها، باسم لجنة المساكين، باسم رابطة المثقفين المسلمين، باسم اتحاد النواب المسلمين بقسنطينة باسم اتحاد نواب الجزائر ووهران، باسم اتحاد النواب الجزائريين المسلمين، باسم الجزائر المسلمة بأكملها.أنحني بكل أسى وحزن أمام قبر الشيخ ابن باديس المحترم شكرا، لكن أيتها النساء والبنات المسلمات صديقات الشيخ وتلميذاته اللائي أردن مرافقته الى مقامه الأخير شكرا لكم جميعا أيها المسلمون والكاتوليكيون والاسرائيليون الذين قدمتم بحضوركم هنا ولاءكم السامي لشيخنا المحترم، شكرا لكم أيها الحاضرون الذين أتيتم من بعيد للبكاء على هذا القبر الذي هو عزيز علينا جميعا.وداعا أيها الشيخ ابن باديس... وداعا يا حبيب الخير ويا رفيق العلي القدير.والى تلاميذه وأصدقائه وجمعية العلماء المسلمين الجزائريين وأقربائه وعائلته، والى أخيه صديقي وصهري ابن باديس سي الزبير مدير ملجأ اليتامى الولائي الأهلي بسيدي مبروك، الى أبيه المسكين سي محمد المصطفى ابن باديس الذي يبدو أن الله قد أخضعه لاجتياز محن قاسية منذ عهد غير قريب.أقدم أحر التهاني باسمي وباسم جميع السكان طالبا منهم أن يعتقدوا أننا جميعا نشاركهم أساهم وحزنهم العظيم.ألقيت هذه الخطبة في مقبرة قسنطينةفي 17 أفريل 1940 ونشرت في جريدة الوفاق L’entente في 09 ماي 1940تعريب الدكتور عبد الله حمادي جامعة قسنطينة

الجمعة، أبريل 7

صور


photos





mes photos

شباب يتحدى البطالة بحبه للكتاب

شباب يتحدى البطالة بحبه للكتاب
على امتداد جزء من نهج مولود عبداوي (بريطانيا سابقا)، وبالقرب من كلية الآداب والعلوم الإنسانية خلقت مجموعة من الشباب الذين تحدوا البطالة بحبهم للكتاب فضاء لبيع الكتب القديمة سرعان ما عرف في أوساط سكان المدينة ’’بسوق الحطاب’’ للكتب .
الذي لم يعد يقصده الباحثون لأسعاره المنخفضة وحسب، بل يقصده الأساتذة والطلبة الجامعيون وكل راغب في الكتاب، إلا أن السلطات منعت هؤلاء الشباب من استغلال هذا المكان لعرض كتبهم في الآونة الأخيرة لاسيما بعد قدوم باعة الخضر والفواكه المتجولين بطاولاتهم والذين أصبحوا يتقاسمون وإياهم المكان متسببين في فوضى عارمة، وهذا بعد منعهم البيع في ساحة جبهة التحرير الوطني، أما قصة الحطاب مع بيع الكتب القديمة فتعود إلى أكثر من سبع عشرة سنة عندما بدأ ’الطاهر’’ أول القادمين في عرض كتبه، ولأن الرصيف يتسع لمن ضاقت بهم السبل، فقد ازداد عدد الباعة، بهذا المكان ليصل حاليا إلى حوالي عشرين شابا يتخذون من بيع الكتب هنا مهنة تقيهم شبح البطالة، وكما يقول عنهم أحد زبائنهم الدائمين (م. فصيح) أستاذ جامعي بأنهم يصنعون ظاهرة صحية وهي موجودة في كل مدن وعواصم العالم، أما ’عبد الحق’’ الطالب الجامعي فيقول بأن فيهم المثقف المحب للكتاب والمدرك لقيمة كل عنوان يحصل عليه، وفيهم الذي دفعته الحاجة والصدفة إلى امتهان هذا العمل، وهو ما لمسناه من خلال حديثنا إليهم،فكل من الطاهر وإسماعيل ومسعود وحسين..وآخرون نسجوا قصة حب كبيرة مع الكتاب ومع القراء الذين ألفوا تواجدهم بهذا الشارع، ومفاوضتهم على أسعار كتب فقدوا الأمل في العثور عليها..أو جذبتهم عناوينها، وهم الذين يذكرون المارة بالكتاب والمطالعة..ويساعدون في ترويج ثقافة المقروئية من خلال أسعارهم المحفزة، كما قالت إحدى السيدات التي صادفناها هناك، في ظل ارتفاع أسعار الكتب الجديدة، وعن سؤال لأحدهم كيف تتزودون بهذه الكتب؟ أجابنا بكلمة ’هكذا’’ مشيرا إلى شاب يقف بجواره يحمل بيده مجموعة من الكتب سلمه إياها، فهناك دائما أناس يودون التخلص من كتبهم القديمة عن طريق بيعها لأسباب أو لأخرى، مما يسمح باقتناء أكبر قدر من العناوين في هذا المكان الذي ذاع صيته على خلفية أنه يوجد في النهر ما لا يوجد في البحر، خاصة إذا تعلق الأمر بعناوين طبعت منذ سنوات أو لم تدخل إلى الجزائر بنسخ كثيرة، كروايات الأدب العالمي الخالدة وكتب التاريخ والفلسفة والدين..إلى جانب الكتب المدرسية المستعملة والجديدة في هذا العام بالخصوص.ويقول سليم أحد الباعة بأن الدكتور ’ بعلي’’ من قسم الأدب العربي لجامعة باجي مختار اقتنى أكثـر من ألف عنوان عن طريق هذا المكان، ويضيف عبد الحق طالب جامعي وأحد زبائنهم الدائمين بأن هؤلاء الباعة استثنائيون على حد وصفه، ولا يشوهون المحيط لأنهم يتعاملون مع بضاعة راقية، لا تترك مخلفات وراءها، مثلما يفعل الباعة المتجولون الآخرون الذين يتناثرون على الأرصفة والشوارع ويتسببون في إزعاج كبير للمارة بكثـرة إلحاحهم وتعالي أصواتهم، وقد طالب هؤلاء الشباب ولا يزالون بتسوية وضعيتهم ومنحهم الحق في استغلال هذا الشارع منذ سنوات، إلا أن رؤساء البلديات المتعاقبين رفضوا حتى مقابلتهم، ويبقى هذا المكان وهذه ’ المهنة’’ ملاذا لعدد من الشباب البطالين، سبعة منهم متزوجين ومسؤولين عن عائلات وثلاثة منهم حاملين لشهادات جامعية. فعلى أمل تسوية وضعيتهم والسماح لهم بمعاودة نشاطهم، يحلم هؤلاء الشباب بإقامة سوق ’ للوراقين’’ للاسترزاق بطريقة قانونية، حتى وإن ارتفعت أصوات ترفض المساواة بين الكتاب وما يباع على الأرصفة، وبعيدا عن هذه النظرة ذاع صيت سوق الوراقين في شارع المتنبي ببغداد الذي لا زال يتحدى الأمريكي، وباعة الكتب أمام جامعة دمشق، وعلى هذا المنوال ثبت شباب العاصمة أقدامهم أمام ساحة البريد المركزي، فما المانع أن يكون لدينا سوق للوراقين في مدينة عنابة؟.
حسينة بوشيخ

باعة الكتب على الأرصفة بعنابة

باعة الكتب على الأرصفة بعنابةشباب يتحدى البطالة بحبه للكتاب
على امتداد جزء من نهج مولود عبداوي (بريطانيا سابقا)، وبالقرب من كلية الآداب والعلوم الإنسانية خلقت مجموعة من الشباب الذين تحدوا البطالة بحبهم للكتاب فضاء لبيع الكتب القديمة سرعان ما عرف في أوساط سكان المدينة ’’بسوق الحطاب’’ للكتب .
الذي لم يعد يقصده الباحثون لأسعاره المنخفضة وحسب، بل يقصده الأساتذة والطلبة الجامعيون وكل راغب في الكتاب، إلا أن السلطات منعت هؤلاء الشباب من استغلال هذا المكان لعرض كتبهم في الآونة الأخيرة لاسيما بعد قدوم باعة الخضر والفواكه المتجولين بطاولاتهم والذين أصبحوا يتقاسمون وإياهم المكان متسببين في فوضى عارمة، وهذا بعد منعهم البيع في ساحة جبهة التحرير الوطني، أما قصة الحطاب مع بيع الكتب القديمة فتعود إلى أكثر من سبع عشرة سنة عندما بدأ ’الطاهر’’ أول القادمين في عرض كتبه، ولأن الرصيف يتسع لمن ضاقت بهم السبل، فقد ازداد عدد الباعة، بهذا المكان ليصل حاليا إلى حوالي عشرين شابا يتخذون من بيع الكتب هنا مهنة تقيهم شبح البطالة، وكما يقول عنهم أحد زبائنهم الدائمين (م. فصيح) أستاذ جامعي بأنهم يصنعون ظاهرة صحية وهي موجودة في كل مدن وعواصم العالم، أما ’عبد الحق’’ الطالب الجامعي فيقول بأن فيهم المثقف المحب للكتاب والمدرك لقيمة كل عنوان يحصل عليه، وفيهم الذي دفعته الحاجة والصدفة إلى امتهان هذا العمل، وهو ما لمسناه من خلال حديثنا إليهم،فكل من الطاهر وإسماعيل ومسعود وحسين..وآخرون نسجوا قصة حب كبيرة مع الكتاب ومع القراء الذين ألفوا تواجدهم بهذا الشارع، ومفاوضتهم على أسعار كتب فقدوا الأمل في العثور عليها..أو جذبتهم عناوينها، وهم الذين يذكرون المارة بالكتاب والمطالعة..ويساعدون في ترويج ثقافة المقروئية من خلال أسعارهم المحفزة، كما قالت إحدى السيدات التي صادفناها هناك، في ظل ارتفاع أسعار الكتب الجديدة، وعن سؤال لأحدهم كيف تتزودون بهذه الكتب؟ أجابنا بكلمة ’هكذا’’ مشيرا إلى شاب يقف بجواره يحمل بيده مجموعة من الكتب سلمه إياها، فهناك دائما أناس يودون التخلص من كتبهم القديمة عن طريق بيعها لأسباب أو لأخرى، مما يسمح باقتناء أكبر قدر من العناوين في هذا المكان الذي ذاع صيته على خلفية أنه يوجد في النهر ما لا يوجد في البحر، خاصة إذا تعلق الأمر بعناوين طبعت منذ سنوات أو لم تدخل إلى الجزائر بنسخ كثيرة، كروايات الأدب العالمي الخالدة وكتب التاريخ والفلسفة والدين..إلى جانب الكتب المدرسية المستعملة والجديدة في هذا العام بالخصوص.ويقول سليم أحد الباعة بأن الدكتور ’ بعلي’’ من قسم الأدب العربي لجامعة باجي مختار اقتنى أكثـر من ألف عنوان عن طريق هذا المكان، ويضيف عبد الحق طالب جامعي وأحد زبائنهم الدائمين بأن هؤلاء الباعة استثنائيون على حد وصفه، ولا يشوهون المحيط لأنهم يتعاملون مع بضاعة راقية، لا تترك مخلفات وراءها، مثلما يفعل الباعة المتجولون الآخرون الذين يتناثرون على الأرصفة والشوارع ويتسببون في إزعاج كبير للمارة بكثـرة إلحاحهم وتعالي أصواتهم، وقد طالب هؤلاء الشباب ولا يزالون بتسوية وضعيتهم ومنحهم الحق في استغلال هذا الشارع منذ سنوات، إلا أن رؤساء البلديات المتعاقبين رفضوا حتى مقابلتهم، ويبقى هذا المكان وهذه ’ المهنة’’ ملاذا لعدد من الشباب البطالين، سبعة منهم متزوجين ومسؤولين عن عائلات وثلاثة منهم حاملين لشهادات جامعية. فعلى أمل تسوية وضعيتهم والسماح لهم بمعاودة نشاطهم، يحلم هؤلاء الشباب بإقامة سوق ’ للوراقين’’ للاسترزاق بطريقة قانونية، حتى وإن ارتفعت أصوات ترفض المساواة بين الكتاب وما يباع على الأرصفة، وبعيدا عن هذه النظرة ذاع صيت سوق الوراقين في شارع المتنبي ببغداد الذي لا زال يتحدى الأمريكي، وباعة الكتب أمام جامعة دمشق، وعلى هذا المنوال ثبت شباب العاصمة أقدامهم أمام ساحة البريد المركزي، فما المانع أن يكون لدينا سوق للوراقين في مدينة عنابة؟.
حسينة بوشيخ

''خلافاتي مع نظام بن بلة البوليسي كانت إيديولوجية''


يرى الدكتور أحمد طالب أن الخلافات والصراعات الدموية التي نشبت بين جبهة التحرير الوطني وأنصار مصالي الحاج بعد اندلاع ثورة نوفمبر 1954 أفقدت الجزائر إطارات المستقبل، وكتب فيما يتعلق بمصالي: ''آه، لو كان مصالي يدرك أن أول نوفمبر فتح المجال أمام صفحة جديدة في تاريخ الجزائر، وأن كل صفحة تتطلب رجالا جددا، ولو بارك حرب التحرير منذ البداية، بدل أن يعتقد أنه الزعيم الوحيد، كان بإمكانه أن يصبح رئيس الجزائر الجديدة بدون منازع''·كما كتب أحمد طالب عن الخلافات التي نشبت بين أنصار أحمد بن بلة (عباس لغرور بالأخص) الرافضين لقرارات مؤتمر الصومام من جهة، وجماعة المناصرين للمؤتمر من جهة أخرى· كما تحدث عن أسفه الشديد بعد أن لاحظ أن قادة الثورة كانوا ضحية صراعات وخلافات عميقة وعقيمة· وقال أن حسين آيت أحمد أخبره أنه أبدى رغبته مباشرة عقب الإعلان عن الاستقلال في اعتزال السياسة، لترك المجال للجيل الجديد الذي عليه أن يتصرف بمفرده بدون الاتكال على القادة التاريخيين، الذين نخرتهم الصراعات· كما تطرق أحمد طالب في الفصل السادس من مذكراته للفترة ما بين سبتمبر 1961 وديسمبر 1962، وهي الفترة ما بين مغادرته السجن واستقلال الجزائر· وتوقف مطولا عند أزمة صيف 1962 والصراع بين الحكومة المؤقتة وهيئة أركان الجيش بقيادة العقيد هواري بومدين وما انجر عنه من صراع دموي بين الولايات·وكتب الدكتور أحمد طالب أن الرئيس المصري جمال عبد الناصر طلب من الشيخ البشير الإبراهيمي الالتحاق بجماعة بن بلة ومكتب تلمسان، إلا أن الشيخ رفض طلب عبد الناصر بلباقة· وأشار الدكتور طالب إلى أن بن يوسف بن خدة عرض عليه في خضم أزمة صيف 1962 منصب سفير في المغرب لكنه رفض·وأورد أن الأمور تعفنت بين قادة الثورة المتصارعين على السلطة بعد إعلان جماعة تلمسان بزعامة أحمد بن بلة أنهم يمثلون الشرعية الثورية، الأمر الذي أفشل مهمة جماعته (أحمد طالب) لتوحيد الصفوف·وأشار إلى أنه خرج رفقة كل من رضا مالك، مصطفى الأشرف ومسعود آيت شعلال بقرار ''ترك السلطة القائمة تمارس تجربتها بدون محاربتها ولا مساندتها''· وهو الأمر الذي دفعه إلى رفض الانضمام لاتحاد الكتاب الجزائريين بعد أن ساهم في صياغة قانونه الأساسي، وكتب أنه كان من أنصار بقاء المثقف في الطليعة، ورفض فكرة جهاز موال للسلطة السياسية التي طرحها بعض المثقفين آنذاك·تجذر الخلافات مع الرئيس بن بلةونقرأ في المذكرات بداية من الصفحة 180 عن تجذر الخلاف بين بن بلة وأحمد طالب عندما كتب هذا الأخير مقالا أرسله لمحمد حربي، مدير نشر جريدة ''الثورة الإفريقية'' مساهمة منه في نقاش كان دائرا بين مصطفى الأشرف ومراد بوربون· وكتب أحمد طالب أن حربي وعده بنشر المقال، لكن ذلك لم يحدث، فتساءل أحمد طالب حينها ''هل يوجد هنا كذلك فيتو بن بلة؟''·كما كتب أن والده الشيخ البشير الإبراهيمي أملى عليه في عشية يوم 15 أفريل 1964 بمناسبة ذكرى رحيل الشيخ عبد الحميد ابن باديس، نصا استنكر فيه الوضعية التي آلت إليها الجزائر، وجاء فيه أن الجزائر ''انزلقت نحو الحرب الأهلية''· وبعد أن نشر نداء الشيخ الإبراهيمي في الصحف، ثار الرئيس بن بلة، حسب ما ورد في المذكرات· وكتب الإبراهيمي أن بن بلة انتقد بشدة الذين لم يسايروا الثورة منذ البداية (في إشارة إلى جمعية العلماء)· وكتب أحمد طالب أنه حرر مقالا ردا على تهم بن بلة، أورد فيه أنه في الوقت الذي كان فيه والده الشيخ البشير الإبراهيمي في المنفى الإجباري، كان بن بلة جنديا في الجيش الفرنسي· وجاء في المذكرات أن الشيخ الإبراهيمي أقنع ابنه بعدم نشر ما كتبه·ويذكر أحمد طالب أن بن بلة زار بيت الشيخ الإبراهيمي عند نهاية شهر أفريل 1964، وقبّل يده، وتحدث معه مطولا عن العربية والإسلام، إلا أن الشيخ أخبره قائلا: طالما اخترت السير في طريق الإسلام والعربية فأنا معك، أما إذا ابتعدت عنهما، فسأصبح ضدك''· فقال بن بلة ''لكن يوجد بيننا من لا يعترفون بأخطائهم في حقي رغم أننا كنا في السجن معا''· في إشارة منه إلى أحمد طالب الذي كتب أن بلة أضاف قائلا أنه اقترح عليه منصب سفير في البرازيل بوساطة بشير بومعزة· فقال أحمد طالب ''المنصب الذي تتحدث عنه لم يقترح علي لا بوساطة من بومعزة ولا غيره· وحتى لو عرض علي كنت سأرفضه، فأنا أنفع في المستشفى وليس في السفارة''·وذكر أحمد طالب أن بن بلة أخبره ذات مرة أن خروتشوف يكون قد قال له أن الثوار في روسيا لو كانوا يعرفون الإسلام سنة 1917، لكانوا من أنصاره· كما قال له بن بلة ''لماذا ترفض العمل معي؟''· وأضاف بن بلة حسب ما جاء في المذكرات ''يبدو أنك تلتقي ببوضياف وآيت أحمد؟''· وأخبره أحمد طالب أنهما كانا معه في السجن، ومن الطبيعي أن يلتقي بهما·وفي النهاية اقترح عليه بن بلة منصبا في لجنة التوجيه الوطني، لكنه رفض· وكتب ما يلي: ''خلافاته (بن بلة) مع وزير الدفاع العقيد بومدين كانت في غاية الكتمان، فتساءلت إن كان يرغب في استعمالي ضد بومدين؟''· وكتب أحمد طالب أنه رفض طلب بن بلة، وافترق الرجلان بمودة· وهنا تحدث أحمد طالب عن خلافاته الإيديولوجية مع نظام بومدين الذي لا يتقاسم معه توجهاته السياسية والإيديولوجية·وقد وصف أحمد طالب في الصفحة 187 من مذكراته نظام بن بلة ''بالنظام البوليسي'' ، وتوقف عند توقيف أخيه محمد في شهر جويلية 1964 رغم عدم انشغاله بالسياسة، فتساءل أحمد طالب: ''هل كانوا يريدون ضرب والدي؟''، وفي الصفحة 191 من المذكرات يتحدث أحمد طالب عن ظروف توقيفه من قبل شرطة الرئيس بن بلة يوم 12 جويلية 1964، وسجنه في ظروف فظيعة وغير إنسانية·شاهد يحكي ولا يحكمويُنبّه الدكتور أحمد طالب القارئ منذ البداية واستنادا إلى الفيلسوف الفرنسي مونتاني أنه ''لا يكتب وفق روح تعليمية، بل إنه يحكي''· أي أنه يروي ما عايشه ويتطرق لما كان شاهدا عليه، بدون أن يقدم أحكاما قيمية· لكنه يقول أنه يستند إلى مقولة الإمام علي ابن أبي طالب في ما معناه ''ليس كل ما يعرفه المرء، قابل لأن يقال''· واعترف الدكتور أحمد طالب في المقدمة أن تاريخ الجزائر الحديث لم يكتب بعدُ، مما ترك المجال مفتوحا أمام المؤرخين الفرنسيين ليكتبوا ما يريدون، الأمر الذي أوصلنا، حسبه، إلى ظهور قانون 23 فيفري الممجد للاستعمار، ويفهم من المقدمة أنه يستند إلى فكرة صديقه محمد شريف ساحلي ''حول تخليص التاريخ من الاستعمار''· وعند نهاية المقدمة يخبرنا الدكتور طالب أنه قرر التوقف عند سنة 1965 في انتظار أن يصد الجزء الثالث من هذه المذكرات لاحقا لتشمل الفترة مابين: 1965ـ 1988 ثم مرحلة 1988ـ 2004·ولم يستبعد المؤلف التوقف عند فترة التسعينيات للحديث عن الأزمة السياسية التي غرقت فيها الجزائر· والملاحظ أن طالب اعترف بفشل الجيل الذي ينتمي إليه في تلقين الأجيال الجديدة مبادئ ثورة نوفمبر·بعد المقدمة يتحدث أحمد طالب عن طفولته في مدينة تلمسان بين 1932 و.1945 ثم مرحلة الشباب في الجزائر العاصمة بين 1945 و1949 كطالب في ثانوية بيجو· وكتب الدكتور أحمد طالب عن هذه المرحلة عن التأثير الذي مارسته جريدة البصائر التي أسسها والتي بلغ صيتها إلى غاية المغرب، وقال أنها ساهمت في تكوين الوعي الوطني بالمملكة، ويتأسف كثيرا عما ورد في مذكرات الملك الحسن الثاني ''التحدي'' والذي لم يتطرق لهذا الدور الإشعاعي· وتحدث الدكتور أحمد طالب في الجزء الثالث من مذكراته عن مرحلة الدراسة الجامعية بين 1949 و1954، وتوقف عند إسهاماته الفكرية بجريدة ''المسلم الشاب'' لسان حال شباب جمعية العلماء المسلمين بين 1952 و.1954 أما الجزء الرابع فقد خصصه لدراسته في باريس بين 1954 و1957 المرحلة التي انخرط فيها بجبهة التحرير الوطني ودوره لتوعية النخبة المثقفة الفرنسية بضرورة استقلال الجزائر بصفته رئيسا للاتحاد العام للطلبة المسلمين الجزائريين، وكيف عاش في السرية منذ مارس 1956، إلى غاية تاريخ توقيفه من قبل الشرطة الفرنسية يوم 27 فيفري .1957 ويتوقف الجزء الأول من مذكرات أحمد طالب عند خروجه من السجن يوم 8 جانفي 1965، ووفاة والده الشيخ البشير الإبراهيمي·

PHOTOS


''خلافاتي مع نظام بن بلة البوليسي كانت إيديولوجية''



خبر'' تنشر قراءة في مذكرات الدكتور أحمد طالب الإبراهيمي''خلافاتي مع نظام بن بلة البوليسي كانت إيديولوجية''الصراعات الدموية بين الأفالان وأنصار مصالي بعد اندلاع ثورة نوفمبر 1954 أفقدت الجزائر إطارات المستقبل / قال لي آيت أحمد عقب الإعلان عن الاستقلال
المصدر: حميد عبد القادر 2006-04-06

الثلاثاء، أبريل 4

قافلة الحمير بقلم نور الدين بوكعباش


حينما يتحول الشباب الجز ائري إلى لعبة إنتخابية في أيادي السياسين الجهلاءفتلك بشائر الإستحمار التا ريخي وإليكم تفا صيل الر حلة الإ نتخا بية لسكان سيدي عبد العزيز حسب ما شهدناهالأحد بلدية سيدي عبد العزيز توزع بيان على مستوي مقاهي البلدية وشوارعها تدعو الموا طنيين إلى تسجيل أنفسهم احضور مهرجان سطيف مع ضمان النقل و الأكل موا طني البلدية في نقاش حول مشروع المصالحة حيث تحولت مقهي قصر بغداد إلى صراعات بين أنصار المصار حة الحقيقة وأتباع المكا دبة المزيفة مما أرغم صاحب المقهي إلى غلق المقهي في إنتظار نتا ئج الإ ستفتاءالمعلومة مسبقا الثلاثاءدائرة الشقفة تبعث مراسلة عا جلة تطلب من رئيس بلدية سيدي عبد العزيز تحضير القا ئمة قبل يوم الأربعاءليلا رئيس البلدية يتوجه إلى أعضاءالمجتمع المدني طبطوب لكنهم يرفضون فيما يلزم الدرك بتوقيف حا فلات النقل العمومي وفرض غرامات مقابل حضور التجمع السياسي ليلة الأربعاء 25حا فلة تتجمع أمام البلدية وتزين بالشعارات كما حملت سكانت الجبال النا ئية حيث ناموا في الحا فلات ووسط فر حة الشباب بزيارة سوق دبي ليلة سا خنة في البلدية السياحية الخميس الثالثة صباحا إكتمال قافلة الحمير وإ نطلاقها من سيدي عبد قصد اللقاء جما عيا أمام مدخل الميلية لللتوجه زرافات وجهالا إلى تجمع المصا رعة الو طنية حسب أحد المعا رضيين ووسط القا فلة رئيس البلدية بو غازي يرافق الوفد إلى مخار ج حدود جيجل قسنطينة ليعود كحارس للبلدية بعد إرسال كا فة عمالها بصفة موا طنيين عفويين الثامنة صباحا بلدية سيدي عبد العزيز أزمة نقل خطير ة السكان غا ضبون ورئيس البلدية نا ئم في مكتبه أما المقاهي فتحولت إلى التنكيت برحلة العمرة الإ نتخا بية إلى سطيف الساعة العا شرة حا فلات للباحرة من قسنطينة تصل ووسطها شباب سا ئحين بينما البلدية غار قة في مشكلة النقل العمومي الساعة الوا حدة أغاني صحراوية ثنبعث من خيمة في شا طئ سيدي عبد العزيز بينما يعرض التلفزيون الصور الأولي لوصول بو تقفليقة موا طنيالبلدية يتسمرون أمام التلفزيون لمشاهدة شباب البلدية أمام مسرحية المسالحة الو طنية وفيلم العنف الشامل مستقبلا
وللحديث بقية عند عودة قافلة الحمير مستقبلا بقلم نور الدين بوكعباش سيدي عبد العزيز في 25أوت 2005

حرب الشروق




هاهي صحيفة الشروق الجز ائرية تبدع إتهامات ضد قناة الجز يرة
وتعتبرها مصدر للإشاعة الكادبة ومن العجائب أن صحيفة الخبر شككت في مرض الرئيس لكن حقد صحيفة المخنثن إ علاميا على قناة الجز يرة برره جهل صحا فيي الشروق بتقنيات الخبر الصحفي فمند أيام نشرت عبر صفحاتها عودة بو تفليقة صبيحة الماضي لكن أكاديبها كشفها قرأها خا صة

بعدما تحصلت على أموالها من خزينة النفاق السياسي وما تدعيمها لسكان بسكرة وتشجيعها لطرد الشباب الجز ائري من
الأراضي الجز ائرية ويدكر أن صحيفة الشروق تولها أطراف سياسية مجهولة وتقف جما عة بسكرة وراء تمويلها مقابل السكوت عن الفضائح السياسية لحزب جبهة التحرير الو طني وختاما فإن الشروق سكتت دهرا ونطفت كفر
بقلم نورالدين بو كعباش
ا

صورة وتعليق إلى صحيفة عرب تا يمز



هده صورة لمدير صحيفة الخبر الدي ضحي ببعض الصحافين الجز ائريين أيام الجز ائر السوداء ليتحول بين عشية وضحاها إلي مكرم للصحافيين العرب والأ وروبيين ودلك بأوامر سياسية لا بإ ستحقاق صحفي ويدكر أن صحيفة الخبر مشكوك في طريقة تسييرها ويدهب صحا فيين أنها من نتاج الجنرالات الجز ائر فكيف يعقل أن يكرم الجنرال صح افية إ يطالية من طرف مدير برتبة جا هل وشكرا
مواطن جز ائري
إبن الجز ائر

حوار



المستعجلون والمتطرفون والمتشددون أضروا الصحوة الإسلامية، وألحقوا بالحركات الإسلامية والدعوة عموما أشدّ الأذى والتنفير، بل والعداء المعلن وغير المعلن ...".
هكذا، أجاب الدكتور وليد مساعد الطبطبائي عن أسئلة النصر في لقاء سريع على هامش مؤتمر حقوق الإنسان المنعقد بالكويت يومي 13 و 14 مارس الجاري والمخصّص "للمرأة وتحدي الواقع". الطبطبائي، وهو أحد الزعماء السلفيين للتيار الإسلامي في الكويت كما هو نائب في مجلس الأمة وعضو في لجنة الدفاع عن حقوق الإنسان ، اختار الوضوح والجرأة والإنتقاد اللادغ للذات في أجوبته على أسئلة النصر.الخطاب ديني شيء... … و الواقع شيء آخرزعيم السلفيين في الكويت، أكد بأن الخطاب الديني السياسي شيء، والممارسة أو الواقع شيء آخر.قبل دخولنا الى المجالس البلدية والى مجلس الأمة، يكاد يتوقف شعارنا الوحيد: تطبيق الشريعة وإقامة الدولة الإسلامية. لكن تجربتنا في هذه المجالس البلدية وفي مجلس الأمة على الخصوص منذ 1981، أجبرتنا على التخلّي على عدة شعارات. لأن المطالب والإنشغالات الإجتماعية ترتكز على اهتمامات وأولويات أخرى، تتعلق بالحياة اليومية للمواطن الكويتي في مختلف مجالاتها.لقد اصطدمنا نحن الإسلاميين بواقع التسيير ومواجهة المطالب الإجتماعية وعوامل التنمية المختلفة. من ذلك ما يحدث اليوم في بورصة الكويت، جراء انهيار الأسهم والخسائر. فهل يمكننا أن نرفع شعار تطبيق الشريعة لإجابة المتسائلين عن خسائرهم والذين يريدون منا (مجلس الأمة) التدخل؟! وهل بإمكانهم الإقتناع إذا وعدناهم بإقامة الدولة الإسلامية ؟! . تماما كالشرائح التي تطالب بوضع حدّ للفساد والبيروقراطية وتسريع الإستثمار وتحذير الإصلاحات السياسية والإقتصادية فهل "نسكّنهم" بالوعود وبالشعارات الإسلامية ؟! . واصل الدكتور الطبطبائي بجرأة كبيرة يقول: صحيح أن الناخب الكويتي، على غرار الناخبين في العالم العربي والإسلامي عموما ، يميل أكثر الى الشعاراتية والخطب الحماسية، التي يتفاعل معها، لأنها تحرك فيه نخوة ومطامح ذاتية.المستــعجلون خطــــر علـــى العــمل الدعويهي مشروعة ومأمولة، لكن الإستعجال كارثة، يهدّد العمل الدعوي وحتى الخطاب الاسلامي نفسه، اذا اعتلى المنابر المتشددون والمتطرفون.النصر: تقولون هذا، مع أنكم محسوبون على هؤلاء، وعلى التيار السلفي المتشدد ؟!، فهل هذا تراجع وتنصّل، بل وخروج عن "الجماعة"؟.*** د. الطبطبائي: السلفية الكويتية، ككل الحركات الناضجة والواعية برهانات الداخل، وبتحديات الخارج وتأثيراته، استفادت كثيرا من تجربته السياسية والدعوية. وصهرت خطابها داخل أروقة التسيير البلدي، وفي مواقع القرار الشعبي (مجلس الأمة). فهذه المواقع تعطي لصاحبها (المنتخب) فرصة الإطلاع على الواقع بالأرقام وفرصة معرفة المعطيات بدقة، دون أن يكون ذلك ردّة أو تراجعا عن القناعات الثابتة من أجل مشروع إسلامي متكامل ومنسجم مع تطلعات الواقع المعيشي للكويتيّين جميعا على اختلاف توجهاتهم واختلافاتهم في الرأي. لذلك فإن السلفية الكويتية جنحت الى التعايش والتعامل مع الواقع بانفتاح، وترفض اقصاء الآخر، بل تفضل الإقناع والتحاجج والتناطح بالبرامج الأفيد والأصلح التي يزكيها الشعب الكويتي.النصر: تكييف خطاباتكم مع الواقع، واختيارالمهادنة، ألا تعتقدون بأن ذلك "سيقزّمكم" في الإستحقاقات الانتخابية؟.*** د. الطبطبائي: نعم، أدّى ذلك الى فتور الحركة الدعوية، فالناس، كما قلت يفضلون الشعارتية والخطب الحماسية ولو اكتست باب "التهريج" أحيانا، لكن تراجع التأثير والوقع والصدى، لم يقلص عدد الداخلين في الحركات الإسلامية. فهم يدخلون ويتكاثرون باستمرار.النصر: ألا ترون غموضا في هذا ؟! . فمن ناحية تؤكدون فتور العمل الدعوي والصحوي للأسباب التي تفضّلتم بذكرها، لكن تعتقدون في المقابل أن أتباعكم يتزايدون؟! .*** د. الطبطبائي: إن الفتور لايعني تراجعنا عن أهدافنا وقناعاتنا الاسلامية من أجل التمكين لشرع الله و "أسلمة" أعمالنا وبرامجنا، فهذه قناعة كل الكويتيّين في اعتقادي وهذا مبرر التكاثر والإلتفاف حولنا. لكن ثمة مبررات أخرى فلقد أثبت أتباعنا الذين دخلوا أبواب المجالس والمؤسسات من باب التسيير وتولّي المسؤوليات المختلفة، جدارتهم وكفاءتهم ووطنيتهم العالية وإخلاصهم لشعبهم بكل تواضع. وان الإسلاميين بإمكانهم التكيّف مع الواقع والتحولات المفروضة في الداخل والخارج، شريطة ان تكون لصالح دولة الكويت والكويتيين. لذلك نحن نعتقد بأن الإسلاميين في الجزائر أخطأوا عندما تبنّوا المواجهة، واختاروا حمل السلاح وركبوا التطرّف. ان حمل السلاح اخّر المشروع الإسلامي الى ما لا حدود. ثم كان التطرف والتزمت سببا رئيسيا في تراجع العمل الدعوي والصحوة الإسلامية. المستعجلون في الجزائر وفي مصر وفي سوريا وفي السعودية … هم المتسبّبون في توفير الظروف والمبررات، ولو كانت واهية لأعداء الاسلام، لربط الإسلام - وهو بريء- بظاهرة الإرهاب. بالتأكيد، هم سيدركون يوما بأنهم أخطأوا في حق شعوبهم وفي حق الأمّة الإسلامية.نحن السلفيون في الكويت ضد التطرف، ونتبنّى مجادلة الآخرين بالحسنى. وكنا نقول ذلك الى إخواننا الجزائريين الذين التقيناهم في مؤتمرات دولية وفي الحجّ من حماس والإصلاح... ان العنف لايخدم المشروع الإسلامي ووجدنا والحمد لله عندهم نفس الإدراك والمواقف.تقليص الدوائر صفعة للفاشلينالنصر: يقولون بأنكم تدافعون عن تقليص عدد الدوائر الانتخابية، من أجل محاصرة المرأة التي بدأت تزحف على المجالس البلدية ودواليب الحكم؟ لذلك فأنتم تريدون تقليص عدد الدوائر الإنتخابية من 25 دائرة الى 5 دوائر او 10 على الأقل؟.*** د. الطبطبائي: نعم، ليس سرّا، أننا نرافع من أجل تقليص عدد الدوائر الإنتخابية. فهذا التقليص سيحدّ من نفوذ الحكومة في الإنتخابات ويضع حدّا لفضائح شراء الهمم والأصوات.لأن المرشحين "الفاشلين" سيكونون ذوي قابلية للشراء والمساومة. كما ان هذا التقليص سيسمح فعلا بتقديم برامج فعلية وقوية للتكفل بالمطالب والإنشغالات والأولويات الرئيسية للمواطن الكويتي. وبطبيعة الحال، فإن تقليص عدد الدوائر سيضاعف عدد المصوتين في كل دائرة. ومن ثمة فإن حظوظ المرأة ستتراجع.ليس سرّا أيضا، إننا نعارض دخول المرأة الى مجلس الأمة. لكن لا نرى مانعا من دخولها الى المجالس البلدية.لسنا مستعجلين، وسنصل الى السلطة.النصر: ألا ترون تناقضا بين الموقفين ؟! *** د. الطبطبائي: لا .. أبدا. مجلس الأمة يتطلب نضجا خاصا. وفي البلدية فرصة للتكوين والإختبار.. (قاطعته) فهل تعتقدون بأن الكويتية غير ناضجة سياسيا لدخول مجلس الأمة ؟ … فأجاب: فلنجرّبها في "البلدي" التكميلي (انتخابات بلدية جزئية) في بداية أفريل القادم اوّلا.النصر: سؤال أخير فضيلة الدكتور، ماذا حقّقتم لمشروعكم الإسلامي منذ 1981 (تاريخ دخول الإسلاميين مجلس النواب، وهم اليوم يمثلون أكبر كتلة بـ 25% )؟.***د. الطبطبائي: دخلنا مجلس الأمة بثلاثة مطالب أساسية:1- حرية الإعلام والتعبير2- التعدّدية الحزبية3- حرية التجمعلقد حققنا،والحمد لله، المطلب الرئيسي الأول من خلال اصدار قانون المطبوعات (قانون النشر والإعلام) هذا الأسبوع، الذي سيحرر النشر والصحافة والرأي بصفة قانونية نهائية وواسعة. ومن ثمة نحن ننتظر صدور حوالي 50 جريدة (في مختلف التصانيف والتخصصات). وسنبدأ من اليوم في حربنا السلمية لانتزاع قانون الأحزاب (في الوقت الحالي التيارات السياسية تنشط تحت غطاء جمعوي أي جمعيات)... ثم (ابتسم) وقال: ألا ترى كيف لانستعجل الأمور، المهم الوصول. وسنصل بإذن الله.
ع/و












الفـــــرانكوفـــونيــــــة في مــــــأزق

عن المركز والهوامش الفـــــرانكوفـــونيــــــة في مــــــأزق
ما يزال مصطلح "الفراكوفونية" في الجزائر يثير حساسية أيديولوجية تمتد إلى مضاجع مستعمر الأمس، بالرغم من مرور ما يقارب نصف القرن من استعادة الجزائر سيادتها. الأسباب متعددة. ويزيد من ترسيخ بقائها خطاب تتداوله الأوساط الثقافية والسياسية في الجزائر مناسباتيا. والنتيجة مزيد من الضبابية حول المسألة وأجيال من المزايدات تكبر وتتوالد ومعها تزيغ بوصلة التابع بزيغ المتبوع في سيل محض أحكام... إلى أن جاء معرض باريس الدولي الـ26 للكتاب محتفيا بالفراكوفونية، وفي خضم ذلك بدا نوع من التململ الشبيه بالتساؤل في أوساط الفراكوفونيين أنفسهم... هنا بعض من معالمه الأولى متأخرة.
إعداد: م.ع.كريم
يوضح المعجمي الفرنسي ألان راي أن مفهوم الفرانكوفونية لا يعود إلى 1880 تاريخ نحت الجغرافي الفرنسي أونيزيم ريكلوس (1837-1816) للفظ "الفراكوفونية" في كتابه "فرنسا والجزائر والمستعمرات"، ولكن إلى تاريخ أبعد يحدده بفضاء اللهجات الغولية الرومانية الذي كان يشمل فرنسا وجزءا من سويسرا وبلجيكا حاليا.. "إنه لهجة سياسية وشعرية أو أدبية تنتشر خارج فضائها الأصلي؛ في انجليترا مع حملة غيوم عليها، وفي المشرق مع الحروب الصليبية." غير أن التاريخ المتأخر لهذا المفهوم يشير إلى أن "الفرانكوفونية"، وبداية من القرن الـ16، ليس مفهوما محايدا، بل تكوّنت في إطار استعماري محض كونها صارت تنطبق على مدلول اللغة الفرنسية المنتصرة في الجزائر في اتجاه توطيد هيمنة لغة عالمية في مقابل لغات استعمارية أخرى كالإسبانية والبرتغالية والإنجليزية. وقد تطور المفهوم فيما بعد متفاعلا مع ظروف فرنسا السياسية وعلاقاتها المتشابكة والملتبسة في آن مع مستعمراتها القديمة، حتى صارت الفرانكوفونية تدل حينا على "شكل سلعة رائجة تنسحب على بلدان وسلط ومبدعين لأغراض متناقضة". كما يحددها ألان راي بكونها "مجموع المتكلمين الذين يستعملون الفرنسية بانتظام سواء أكانت هذه اللغة هي اللغة الأم أم الوطنية أو لغة التعليم أم هي ثمرة اختيار فرضه التاريخ أم هي عبارة عن انتماء شخصي". هذا من ناحية المفهوم. أما من الناحية التنظيمية فتجدر الإشارة إلى أن الفرانكوفونية هي المؤسسة العابرة للحدود الجغرافية والإثنية الوحيدة التي تقوم على أساس لغوي. وتستهدف تجميع أطراف إمبراطورية تتشكل من لغة وثقافة وقيم جمهورية. وهي المبادرة التي تأسست عليها منظمة بلدان الفضاء الفراكوفوني بمبادرة من بعض سياسيي ومثقفي بعض المستعمرات الفرنسية السابقة مثل ليوبولد سيدار سنغور والحبيب بورقيبة وهماني ديوري ونورودوم سيهانوك من أجل التفكير ووضع إطار للتحالف لما بعد الاستعمار، تحالف في مجال التعاون المتوازن مع الميتروبول السابق. وهو ما يعد تحقيقا لحلم ريكلوس من حيث أن المفهوم هذه المرة يشمل الفضاء اللغوي والجيوسياسي والثقافي والتاريخي، ويضم أكثر من 50 دولة عبر قارات العالم الخمس ويحظى بميزانية تقدر بأكثر من 83 مليون أورو.الجزائر فراكوفونية رغم أنفهاتفيد بيانات إحصائية منشورة في مجلة "ماغازين ليتيرار" الفرنسية الصادرة شهر مارس المنقضي بأن نسبة المتكلمين الجزائريين باللغة الفرنسية بانتظام تتراوح بين 25 و75 % من مجموع السكان. وهي نسبة تجعل الجزائر تترتب مباشرة بعد دولة المتروبول السابق حيث يتحدث الفرنسية أكثر من75 % من السكان. ورغم هذا لا تنتمي الجزائر رسميا إلى منظمة الفرانكوفونية. مهما يكن من أمر فإنه لا يمكن بحال تصور أن تكون النسب السابقة عارية من الصحة. غير أن سمة التعميم فيها تجعلها بكل تأكيد خاطئة. كون أن أغلب المتحدثين بالفرنسية عندنا ينتمون على أقل تقدير للفئة العمرية ما فوق الخمسين سنة. وهو ما يوحي بالرجوع إلى معطيات ديموغرافية بعود إلى 1962، وإلا فإن الفئة العمرية المقصودة لا تمثل الآن إلا أقل من 20 % من السكان. فما الذي ينبغي أن يحدث حتى تقفز الـ20 % إلى حدود الـ75 %؟.الذي ينبغي أن يحدث بكل بساطة، ودون الغرق في تفاصيل البيانات الموجهة توجيها، هو تفصيل خطاب ( أو خطبة)، سياسي متحمس يرشح بالحنين لليالي الخوالي التي حاول قانون 23 فيفري إذكاءها ببصيص من الشرعية الورقية.كمالم تغفل "المجلة الأدبية" في احتفائها بالفراكوفونية اسداء بعض من طقوس الاعتراف لمن خدمها من الجزائريين، حيث تضمن سجلها مثلا اسم الرواية كاتب ياسين "نجمة" في المسرح الفرنسي، اقتباس محمد قاسمي وإخراج زياني شريف عياد (2003)، واسم الروائي محمد ديب الذي نال الجائزة الكبرى للفراكوفونية في 1994، وأخيرا انتخاب آسيا جبار في الأكاديمية الفرنسية... وستأتي أسماء جزائرية أخرى لتملأ بعض خانات السجل الفخري للفراكوفونية لاحقا، ولكن بنظرة تفرق بين ما هو سياسي وما هو غير ذلك، كما تفرق بين ما يمكن استخدامه سياسيا وما يمتنع عن ذلك. بمعنى: بعيدا عن الأيديولوجية "الأيديولوجوية". ويبدو أن الجدل الذي شهدته صفحات ملحق الكتب لجريدة "لو موند" الفرنسية بين الكاتبين اللبنانيين أمين معلوف وألكسندر نجار يؤشر للسير في هذا الاتجاه. حيث يرى أمين معلوف المتوج بجائزة الغونكور في 1993 أن "العالَم يحتاج إلى فرنسا فقط حين تُدافع عن قضايا عادلة". غير أنه، وهو القادم من لبنان يستطيع أن يشهد بأن "العالَم لا يحتاج إلى أي فرنسا. العالَم ليس له ما يفعله بفرنسا باردة (من الجفاء) وفاقدة للبوصلة، تريد أن تحمي نفسها من أطياف عمال بولونيين سارقي شغل الفرنسيين، وتريد أن تنأى بنفسها، بأي ثمن، عن هؤلاء الشعراء الأجانب القادمين من الأقاصي لسرقة لغتها". وليس هذا وحسب، حينما يلتفت إلى ما يخصه في الموضوع، وهو ما يصطلح عليه بـ:"الكاتب الفراكوفوني"؛ حيث يرى صاحب رواية "صخرة تانيوس" أن "هذا المفهوم لا يقوم على أي معيار محدد. ويقود إلى نوع من "الغيتو" ويخلق تمييزا غير مقبول بين الأدب الفرنسي والأدب المكتوب من قبل الأجانب بالغة الفرنسية". ومن جهته يرد النجار على مواطنه مدافعا عن المفهوم قائلا:" إن هذا الوضع يمنح الكاتب الفرانكوفوني نوعا من العالمية، إذ يضعه منذ البداية في تجمع يضم حاليا حوالي 50 بلدا فراكوفونيا. كما يمكنه من التوجه إلى نوعين من الجمهور: الجمهور المباشر الذي يقاسمه فضاءه المرجعي وجمهور آخر بعيد يعيد إليه ثقافته الفكرية".وإذا كان هذا مذهب أديبين فراكوفونيين من لبنان، يسجل الكاتب ألان مابانكو بوضوح أن "الأدب الفرنكوفوني لا ينتمي إلى الآداب الفرنسية". إذ لا ينظر إلى الأدب الفرنكوفوني من باريس، "إلا باعتباره أدباً للهوامش، أو الأدب الذي يدور بسرعة حول الأدب الفرنسي، أي حول أبيه الشرعي. وهذا الترتيب يضرّ، في العمق، بالأدب الفرنسي، في الوقت الذي لا تعاني فيه الفضاءات الأنجلوفونية أو الإسبانوفونية والناطقة بالبرتغالية، القادمة من الخارج، من أيّ إخضاع لنظام تسلسلي". ويصل الكاتب إلى موقف لا يغيب عن بال أي ملاحظ أجنبي حين يتعلق الأمر بكاتب قادم إلى اللغة الفرنسية من بلد آخر غير بلدان المستعمرات السابقة، أي من روسيا أو من تشيكيا أو من رومانيا وغيرها، ويعبر عن المرارة فيكتب، متسائلا:"هل إن هذا التقييم التسلسلي هو الذي يجعل كُتَّاباً مُحبّين للفرنسية والفرنسيين ـ أقصد بهؤلاء الكُتّاب الذين قدموا من دول غير فرنكوفونية ـ أكثر اندماجاً في الآداب الفرنسية؟ وهكذا نجد أن مُؤلَّفَات ماكين (روسي) وسيوران وسمبروم وكونديرا وبيكيت توضع في رفوف الأدب الفرنسي، بينما توضع مُؤلَّفَات كوروما ومونغو بيتي وسوني لابو تانسي في رفوف الأدب الأجنبي، على الرغم من أنها كُتِبَتْ باللغة الفرنسية". ويرى الكاتب أيضا أنّ دور النشر الفرنسية هي الأخرى، ضالعة في هذا التمييز وهذه التراتبية. "إن دور النشر الفرنسية تنشئ مجموعات وسلاسل أدبية خاصة للكُتّاب الأفارقة. يتعلق المرء بمسألة قابلية الرؤية بالنسبة لهؤلاء الكُتّاب، إلا أن هذا النزوع إلى الغيتو قد ينتهي إلى وصول مداه في يوم أو آخر. هذا النزوع الغيتوي ينتقص ويحطّ من قيمة تعبير فترة بأكملها، ويمنح ثقافة قطيع تتأسس شرعيتُهَا الوحيدة على هوية لون البشرة أو المكان الجغرافي للكُتَّاب. هؤلاء الكتّاب المعزولون والمحبوسون في سجون ضيقة محكومٌ عليهم حمل وِزْر ايديولوجيا لا تتطابق مع استقلالية الخلق والإبداع. إنهم سينبحون ولكن نباحَهم لن يتجاوزَ بالمَرَّة حدود أزقة مسدودة". لن يتجاوز حدود أزقة مسدودة، رغم إغراء خطاب قطاع كبير في الثقافة الفراكوفونية قائل:" لا تعين الفراكوفونية آدابا وافدة من الخارج وحسب، بل وأيضا طرقا أخرى لرؤية العالم"... ولكن لتكن هذه الطرق الأخرى ذات هوية متميزة تسامق طرق رؤية العالم التي تفصح عنها اللغة الأم: الفرنسية.

























الكاتب مصباح محجوب يتحدث للنصر



الكاتب مصباح محجوب يتحدث للنصرعن كتابه الأخير و أشياء أخرى هــــكـــذا استخــــدمـــت إســـرائيـــل النـــســـاء
مصباح محجوب رجل هادئ و جدي و يبدو أنه لا يضيع وقته سدى ، دقيق جدا و يشغله عمله أكثر من أي شيئ آخر . قال أنه فلسطيني و لكنه يفضل أن يقول بالمختصر المفيد أنه عربي دون تلك التفاصيل المملة عن الجنسيات .تحدث كثيرا عن أشياء. كتابه الممتع " عاهرات مقدسات" يتحدث عن النساء في أجهزة مخابرات إسرائيل كيف يستخدمن لأهداف من أجل إسرائيل و كيف مصيرهن و كيف حياتهن .الكتاب نفذ من السوق بسرعة و طبعت طبعة ثانية منه و لكن الأستاذ محجوب له كم هائل من المخطوطات قريبا ستصدر له كتب جديدة تدور حول الموضوع نفسه تقريبا و حول موضوع المرأة ووضعها في الإسلام و المجتمكع الإسلامي .
حاورته في بيروت: فضيلة الفاروق
أهم من ذلك يجب أن نعرف أنه حاصل على ليسانس في الفلسفة و علم النفس و تابع الدراسات العليا في فلسفة السياسة ، ثم تخرج من مدرسة المشاة و حصل على وسام الواجب العسكري من الدرجة الأولى ، كما حصل على دبلوم العلوم السياسية من معهد العلوم السياسية في دمشق. و من مؤلفاته : الصراع على الهوية وحتمية الحرب الأهلية في إسرائيل (1999)بيت العنكبوت(2002)أستير أو شياطين الظلال ، صرخة و إنذار إسرائيل (دار برزان)*تصدمنا في كتابك الصادر حديثا " عاهرات مقدسات" منذ البداية بأن العنوان مستعار من كتابات الكاتبة الصحافية يائيل دايان إبنة الجنرال موشيه دايان ، هل يحتاج العنوان إلى كل هذا الذكاء لتسويقه؟**حين أمسكت بالقلم و بدأت أخط حقائق عن التجمع الإستيطاني اليهودي الصهيوني الإسرائيلي ، لا فرق - في فلسطين المحتلة- كان هدفي يتمحور حول فضح ادعاءات هذا التجمع الإستيطاني ( الملون) الذي استحال على قادته صهره و عجنه مجتمعا إنسانيا كباقي المجتمعات . و بالتلي كشف ما أمكن من أكاذيب ديموقراطيته الزائفة و مصادرته لحقوق المرأة اليهودية التي دأب على إستغلالها أبشع و أقذر إستغلال في خدمة الدين و الكيان السياسي منذ إعلان قيام إسرائيل 1948.أما لماذا هذا العنوان ؟ فلأني ببساطة وجدت فيه تطبيقا للمقولة أو المثل القائل ( من فمك أدينك) و يكفي أن نعرف أن هذا العنوان مأخوذ من إحدى كتابات يائيل دايان ( الكاتبة و الأديبة و الناشطة في ميدان المرأة، و الأهم هو أنها باعت نفسها و قلمها للإستخبارات الإسرائيلية.... بعد هذا التوضيح هل لا زال الإتهام واردا ؟* هذا الإهتمام بعوالم الصهيونية و إسرائيل يبدو مبالغا فيه من طرف مجتمعنا لكن بشكل سطحي ، كيف نظرتك الخاصة للموضوع و أنت المتوغل بعمق في التوراة و التاريخ الإسرائيلي ؟** أولا سبق و انتقدت أغلب وسائل الإعلام العربية ( المرئية تلفزيون) و المكتوبة ( صحافة و كتب ) و اتهمتها و لا أزال بالتقصير المقصود تجاه فلسطين و الصراع العربي الصهيوني ، فالمهازل على شاشات التلفزة حدث و لا حرج. و تخريب شباب الأمة العربية و الإسلامية ( إلا القلة القليلة) يجري على قدم و ساق. لدرجة أني قلت في إحدى إ صداراتي : إن أعداء أمتنا لن يحتاجوا إلى الأسلحة الفتاكة و الذكية و غيرها للسيطرة على أرضنا و ثرواتنا في السنوات القليلة القادمة في القرن العشرين و قد صدروا لنا ثقافة اللواط و السحاق و التخنيث، و بالتالي فإنهم لن يجدوا لمواجهتهم سوى شبابا مائعا ضائعا لا يعرف شيئا عن أمته و أصوله و لا يعرف قيمة هويته العربية التي نزل القرآن بحروفها العربية. ثانيا سجلت عتبي و انتقادي للكثيرين من كتابنا و باحثينا و صحفيينا الذين و إن كتبوا عن قضيتنا المحورية ( فلسطينية ) فإنهم لم يرقوا في كتاباتهم إلىا لمستوى الإحترافي كما يحدث عند عدونا الصهيوني الذي يملك من مؤسسات البحث و التدقيق الذي لا يترك شاردة و لا واردة إلا و يدرسها بعمق للنفاذ منها في الوقت المناسب . و لأن صراعنا مع العدو الصهيوني صراع وجود و ليس صراع حدود فعلينا أن نعمل بجدية و بصدق و عمق علنا نتمكن من كشف نقاط ضعف هذا المجتمع الإستيطاني الصهيوني و ما أكثرها. و بالتالي نستطيع التعامل مع هذا العدو بالسلاح المناسب و الوقت المناسب و المكان المناسب بدل العشوائية و الفنتزيات التي لا نحصد منها سوى الفشل تلو الفشل . و اختم إجابتي على هذا السؤال بالقول " إذا بقي زعماؤنا الذين أبتلينا بأغلبيتهم لا يطلبون منا سوى التطبيل و التزمير لإنتظاراتهم الزائفة فقل على الأمة السلام لأن الخطر الحقيقي قادم من عدو لا يرحم. و يكفي أن ينظروا للذي يجري في فلسطين و العراق و أفغانستان و السودان و الحبل على الجرار....*كيف بدأت علاقتك بهذا الموضوع ؟**إن اهتمامي بالقضية الفلسطينية و ما يجري على أرضها المحتلة على يد المستوطنين الصهاينة من مجازر بحق الشعب العربي الفلسطيني و الشجر و الحجر، و من قبلها تفاعلي و تعاطفي مع الثورة الجزائرية ضد المستعمر الفرنسي حتى أن ذاكرتي لا تزال تحتفظ بالكثير من صور جميلة بوحيرد و فلمها الذي لا ينسى . كل هذا بدأ منذ تفتح عقلي و كنت وقتها طالبا في المرحلة الثانوية و ازداد اهتمامي و تفاعلي بعد تخرجي من الجامعة و متابعة دراستي العليا في فلسفة السياسة و شاءت الظروف أن يكون عملي بعد التخرج في مجال التوجيه النفسي و السياسي و هذا ما منحني الفرصة للحصول على شهادة الكلية السياسية العسكرية. ثم معهد العلوم الساسية، ثم حصولي على اختصاصي في الحرب النفسية . و استطيع أن أقول أن هذه الإختصاصات دفعتني للمزيد من القراءة و البحث و التدقيق في حقيقة تركيبة هذه " الإسرائيل" على الأقل حتى أستطيع أن أشبع جوع السائلين عن اليهود و عن فلسطين و كيف السبيل لخوض الصراع معهم ... و ما هي طبائعهم ، و ما هي التركيبة الشخصية للجندي الصهيوني و ماذا 'ن إرادة القتال عندهم و في هذا المجال أصدرت عددا متواضعا من الكتب منها : الصراع على الهوية في المجتمع الإسرايهودي بيت العنكبوت أستير و شياطين الضلال ( مابعد العراق)و صرخة و إنذار إسرائيل و عاهرات مقدسات و حاليا قيد الإنجاز ( مركب إسحاق) و أتحدث فيه عن الداخل الصهيوني صراعاته مشاكله و انقساماته و إمكانية و عوامل انهياره .* المرأة دائما هي الخاطئة و المخطئة في التوراة إلى أي مدى يبدو الإختلاف كبيرا بينهما و بين النص القرآني و الإنجيل؟**حين وضعت كتاب " عاهرات مقدسات" الذي استهلك من القوت و الجهد الكثير لم يكن هدفي تشويه المرأة اليهودية أو الإساءة الغبية لها لأنها من الأساس و بحسب التوراة الخطيئة بحد ذاتها و الرب يحتقرها و بالتالي حاخامات اليهود. مما أثر على وضعها العام في البيت و المصنع و حتى الأسرة... و من يقرأ كتاب عاهرات مقدسات يكتشف عبر التاريخ أن مسيرة هذه المرأة كانت دائما سيئة و لا أخلاقية. و الغريب أني اكتشفت أنه رغم احتقار الرب و الحاخامات لها فإنهم استطاعوا أن يقنعوها أن كل ما تقدمه من خدمات تعتمد على اللأخلاقياتا إنما هي تقدمها للرب هذا من ناحية و أما من الناحية الثانية فإن هذه المرأة تقول و بكل بساطة إن شهوتي الجنسية التي لا تعرف الشبع و هذا الشبق المجنون للجنس إنما المسؤول عنه هو الرب و لست أنا فإذا أردتم توجيه اللوم فلوموا الله المسؤول. أما الأغرب من هذا و ذاك فهو قبولها القيام بهذا الدور اللاأخلاقي الإجرامي الشرير و استمرارها في تأديته. و أعتقد أن هذا يرجع إلى نوع التعبئة الدينية و الثقافية التي يصبوها في رأسها. و التي لم تترك أو فيها أي مسحة إنسانية ... هكذا هي الشخصية اليهودية و هذه هي تركيبتها . و إذا ما حاولنا نزع أو تخليص الشخصية اليهودية من أي من هذه الصفات البشعة فإن هذه الشخصية تنهار.أما موضوع السلوك الإنحرافي ( و اللاأخلاقي) فصحيح أنه موجود في كل المجتمعات . و لكنه موجود لأسباب أخرى (عقلية ربما أو نفسية أو غيره ) أما عند المرأة اليهودية فإن الدين يدخل كعامل أساسي في توجيه المرأة نحو الإنحلال و الإجرام أما أن يحرض الإسلام لا سمح الله على أي عمل لا أخلاقي فهذا أمر مستحيل و كذا المسيحية المستنيرة بالسيد المسيح (الذي قال من منكم بلا خطيئة فليرجمني بحجر)*نلمس في كتابك أن المرأة اليهودية مسكينة و مظلومة و في الوقت نفسه أداة بشرية شريرة أين البعد الإنساني في وجهة نظرك هذه ؟** موضوع عذرية المرأة في مجتمعنا العربي لا يزال من العقد التي لم تجد لها حلا حتى الآن. و قد ناقشت هذا الموضوع بتوسع في كتابي الذي هو الآن قيد الطبع و سيصدر عن دار برزان بعنوان " نساء في خدمة اللذة". صحيح أنها بالأمس( أي المرأة التي تفرط بشرفها و بكارتها) كانت تتعرض للقتل أو النبذ أو الإضطهاد و لكنها اليوم و ربما بحكم تدهور الأوضاع الإقتصادية و تفكك الناحية الأسرية (الإجتماعية ) أصبحت عقوبتها أقل أما ما يتعلق بالرجل اليهودي و هتكه لبكارة أقرب الناس إليه(كابنته مثلا أو قريبته أو جارته أو موظفته) فربما عدم وجود مجتمع حقيقي يعرف أفراده بعضهم بعضا قد لعب دورا أساسيا في استسهال هذا السلوك، هذا من ناحية، و من الناحية الثانية القانونية و كما أوضحت في كتابي فإن القانون يصدر أقل العقوبات بحق مرتكبي هذه الجرائم لأن المرأة من الأساس و كما أشرنا محتقرة و حقيرة و تمثل الخطيئة. و بالعودة إلى الممارسات الجنسية الخارجة عن القانون و المحطمة للقيم و الأخلاق فهي لاتزال بدرجة أو بأخرى لا تمارس بالشكل العلني الفاضح. صحيح أننا نطبل و نزمر للقيم و الأخلاق و العادات و التقاليد في العلن و لكن أغلبنا يدوسها في السر.فنحن أيضا نعاني ليس فقط من ازدواج في الشخصية بل أكثر من ذلك . و أخيرا أعتقد أن عدم وجود قيم و ضوابط أخلاقية و دينية إضافة إلى تعدد البلدان التي قدم منها اليهود و هي بالعشرات جعلت الرجل اليهودي أكثر صراحة ( أو ربما وقاحة)- إن جاز القول- في التعبير عن رغباته و شهواته بعكس مجتمعاتنا العربية التي إلى حد ما تخاف و لا تستحي .* عاهرات مقدسات يبين ان المراة السلاح الاكثر تطورا في اسرائيل ان لم اخطئ و, و انه "لا يزال يضرب في عقر دارنا " كيف تقيم؟** كي أكون منطقيا أقول إن مصر قبل عهد السادات و بعده كانت أهم دولة عربية و الأكثر قدرة على منازلة الإستخبارات الإسرائيلية. من رأفت الهجان إلى الحفار إلى مهمة في تل أبيب ، هي قصص حقيقية و إن كان تنفيذها السينيمائي دون المستوى العالمي لذلك يجدها البعض غير مقنعة. أما نجاح عمليات التجسس العربية المصرية التي لا يزيد عددها عن عدد أصابع اليد الواحدة و ربما أكثر بقليل فهذا لا يعني أننا بتنا بنفس المستوى النجاحي و هنا لا بد من الإشارة إلى جمال المرأة اليهودية( كأنثى من ناحية ) و إلى همجية و تخلف الرجل العربي الذي يبيع الدنيا بما فيها في سبيل إثبات فحوليته الغبية ( سواء على مستوى الرؤساء و المسؤولين أو على مستوى الضباط و غيره. و لا ننس هنا أن وقوع البعض في فخ العمل مع الإستخبارات الإسرائيلية ربما يكون بسبب الحصول على المال و غيره.أخيرا حين أتحدث عن المرأة و التجسس فلا مجال للتعرض للنقاء و الأخلاق خاصة و أننا في عالم انقلبت فيه المقاييس فبع أن كان الحق قوة أصبح العكس هو السائد: القوة هي الحق!و قبل أن أختم الإجابة على هذا السؤال أود أن أذكر بعملية إغتيال أبو يوسف النجار و رفاقه في بيروت على يد وحدة كومندوس شارك فيها وزير الدفاع السابق يهودا باراك( و ما يلفتني هنا هو أن باراك لعب دور إمرأة في هذه العملية ) و أخيرا و ليس آخرا من منا لم يسمع عن عملية خطف(فعنونو) العامل السابق في ميدان المفاعل النووي الإسرائيلي من بريطانيا على يد جاسوسة حسناء . و خير ما أختم به هو الإشادة و تسجيل الإعجاب و التقدير للمقاومة الإسلامية (حزب الله) و لأساليب عملها الذكية و المتقدمة تدريبا و تقنية على فنون العمليات القتالية و الإستخباراتية و أتمنى أن تكون مثلا أعلى يقتدى به على مستوى الأمة العربية و الإسلامية .*قراءتك للأدب الإسرائيلي كيف قدمت لك المشهد الأدبي الإسرائيلي ؟** لأني فضلت أن أكون متوسط الحال مكافحا في هذه الحياة على أن أكون واحدا من الحمير المقنطرة التي تعبد المال على حساب المعرفة و الثقافة . أقول من المهم أن يقرأ من يرغب أن يكون مثقفا للأدباء و الكتاب الآخرينحول العالم , لان مثل هذا الفعل يزيد من ثقافته و زيادة الثقافة تزيد من قوة البناء الشخصي و بالتالي الثقة بالنفس .أما عن قراءة ما يكتبه العدو فهذا أمر ضروري جدا لاننا كلما فهمنا أدب عدونا عرفنا المزيد عن طرق تفكيره و عن طموحاته و تطلعاته , و يحضرني هنا المثل الصيني القائل :(اعرف عدوك جيدا , واعرف نفسك جيدا , وادخل المعركة مئة مرة , تنتصر مئة مرة ).أما قراءة ما تكتبه أقلام عدونا الصهيوني فانها توضح لنل الكثير عن الخلفيات الثقافية المختلفة للمستوطنين الصهاينة في فلسطين المحتلة لأنهم قدموا من عشرات الدول بين أوربية شرقية- وأوربية غربية و عربية ومن افريقيا , و ربما غدا سيحضرون متهودين من غابات الامازون .أما المشهد الاسرائيلي الذي بدا لي من خلال قراءاتي فيدل دلالة واضحة الى ان اسباب الصراع اليهودي اليهودي ما فيه فيه كما العادة , فالتاريخ تاريخ اليهود يخبرنا ان العامل الاول لتهجير تجمعهم يكمن فيهم , من أيام ممالك الشمال و الجنوب الى محاولات الاستيطانفي جزيرة كوراساو - (على شواطئ فنزويلا ) حوالي 1630 و التي انهارت بعد بضع عشرات من السنين ثم المحاولة الثانية في جزيرة - سورينام حوالي 1780_1800 و اللتي انهارت أيضا بعد حوالي مئة سنة و اليوم تقوم محاولتهم الثالثة في فلسطين المحتلة .(و لم تستقر بعد ومن المفترض بنا أن لا نتركها تستقر و تهدأ و تشعر بالأمان و السلام).* هل أنت مع التطبيع الثقافي ؟ مع الترجمة للغة العبرية ؟ هل تقبل أن تترجم للعبرية ؟**عندما أتحدث عن ضرورة متابعة الكتابات الصادرة في إسرائيل فأنا لا أعني التبادل الثقافي معها . و بالتالي أنا ضد التطبيع و الذين ينادون به إلى أبعد مدى و لكني كما قلت مع قراءة ما يكتبون للإفادة من طروحاتهم الأدبية ( سياسة أدب شعر) لأن طبيعة أدبهم تعكس مخاوفهم و حالتهم النفسية و العصبية و قدراتهم على الإستمرار في حمل البندقية و السهر على الأمن الفاشل ليلا و نهارا . أما موضوع الترجمة فيمكن التعامل معه بحذر بحيث يستكشف - إن صح القول- الكتاب و الباحثين المتخصصين ما يعتقدون أنه يمكن الإفادة منه و عندها يمكن ترجمته لتقرأه العامة( عامة المثقفين و الراغبين في المعرفة )و لو أن كثير من الكتاب الغربيين ترجموا الأدب و الكتابات العبرية بهدف نشر أفكارهم و تسويقها و في هذا كبير على ما أرى لسبب بسيط و هو أن بعضا من كتاباتهم يكتبون لصالح الإستخبارات و الدعاية الإسرائيلية . فمثلا قبل بضع سنوات طالعتنا الصحف بخبر يقول ( إن إسرائيل توصلت إلى صنع القنبلة الجينية التي إذا ألقيت وسط تجمع سكاني فإنها تفتك بالأجساد القائمة على جينات مختلفة عن جينات اليهود إضافة إلى بعض الأرقام و المعادلات و غيرها . و عندما قرأت المقال إكتشفت أن هدف المقال لم يكن الحديث عن القنبلة الجينية و إنما كان تمريرا هائلا من الأكاذيب التاريخية التي تربط إبراهيم الخليل بموسى بيهود اليوم ، فقمت بالرد على هذه المقالة و كشفت الأكاذيب و التزوير التاريخي الذي أرادوا تمريره من خلال مقالتهم و دراستهم و اكتشافهم ...أخيرا للأسف أتقنت بعض اللغات الأجنبية و لكن ليس بينها العبرية و إن كنت أحاول تعلمها من خلال الكتب في ما تيسر لي من وقت الفراغ بهدف معرفة المزيد عن هذا المستوطن اليهودي الصهيوني الإسرائيلي الذي احتل الأرض العربية الفلسطينية. و أود أن أقول أنني أحاول أن أستفيد من دراساتي و اختصاصاتي المختلفة المدنية و العسكرية في بحثي و تنقيبي و كتابتي عن العدو الصهيوني . فأنا مجاز في الفلسفة و فلسفة السياسة و خريج الكلية العسكرية و حاصل على شهادة الكلية السياسية العسكرية (رئيس قسم على مستوى لواء) و مدتها إثنا عشرة شهرا دراسيا و قد درست فيها 42 كتابا ( مادة مختلفة) ثم اتبعت دورة في الحرب النفسية و حصلت على شهادة مدرسة المظلات و عشت أحداث لبنان العسكرية حتى حصار بيروت عام 1982و في كل الحالات أريد أن أضيف فقط أن اليهود رغم شراستهم و دمويتهم ضد الشعب الفلسطيني تبقى النصوص التوراتية التي يؤمنون بها خير دليل على جبنهم و عجزهم فقد جاء في سفر الخروج10:14-14" فلما اقترب فرعون رفع بنو إسرائيل عينهم و إذا المصريون راحلون وراءهم ففزعوا جدا و صرخ بنو إسرائيل إلى الرب و قالوا لموسى ( هل لأنه ليست قبور في مصر أخذتنا لنموت في البرية) ماذا صنعت بنا حتى أخرجتنا من مصر؟ أليس هذا هو الكلام الذي كلمناك به في مصر قائلين ( كف عنا فنخدم المصريين لأنه خير لنا أن نخدم المصريين من أن نموت في البرية) فقال موسى :( لا تخافوا الرب يقاتل عنكم و أنتم تصمتون) و قال لهم أيضا نبيهم موسى موبخا إياهم على جبنهم ( جئنا إلى قادش برنيع فقلت لكم دعنا نرسال رجالا قدامنا ليتجسسوا لنا الأرض و يمضي قائلا ( الرب بسبب بغضته لنا قد أخرجنا من أرض مصر ليدفعنا إلى أيدي الأموريين لكي يهلكنا) كذلك ورد في سفر التثنية و في سفر القضاة 2، 3 ناهيك عما جاء حول جبنهم في كل من صاموئيل الأول 1:17-24 و صموئيل الأول 12:17-58. هذه الأمثلة نسوقها و لمن يريد معرفة المزيد فليقرأ في التوراة بتمهل و له أن يرجع إلى إصداراتي التي تحدثت فيها بمزيد من التفصيل .