Des experts proches du pouvoir
le 19.04.13 | 10h00
7 réactions
Ils sont 5. Cinq personnes discrètes, spécialisées chacune à sa manière dans l’étude du droit constitutionnel.
Bouzid Lazhari, Mekamcha El Ghaouti, Azzouz Kerdoun, Faouzia Benbadis
et Abderrazak Zouina ont été chargés par le président de la République
d’étudier les propositions de modification de la Constitution faites par
le gouvernement et les partis politiques. Leurs profils professionnels
sont similaires. Des hautes études en droit ou en science politique,
parfois terminées à l’étranger, des responsabilités universitaires et
politiques. Ainsi, Bouzid Lazhari, 60 ans, doctorant en droit
international à l’université de Glasgow au Royaume-Uni, est sénateur.
Mekamcha El Ghaouti, professeur de droit, a été ministre de la Justice
en 1999.
Azzouz Kerdoun, 66 ans, docteur en droit de l’université de Montpellier, enseigne le droit de l’environnement, dirige un laboratoire de recherche et fait partie des experts des droits de l’homme de l’ONU. Pour certains, leurs responsabilités politiques les rendent proches du pouvoir. Faouzia Benbadis est membre du Conseil de la nation, nommée au titre du tiers présidentiel, depuis 2008. Bouzid Lazahri est le représentant de l’Algérie au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, où sa mission est de défendre la position du pays. «Cadre du FLN spécialisé dans les questions juridiques», selon Aïssi Kassa, chargé de la communication du parti, Bouzid Lazhari faisait partie de la commission du parti présidentiel chargée de rédiger le programme de Abdelaziz Bouteflika avant la campagne de 2004. Nommé sénateur depuis 1997, il a participé à la révision de la Constitution de 2008.
La plupart d’entre eux sont méconnus de la population. Azzouz Kerdoun, pourtant expert du droit de l’environnement, est inconnu du milieu des militants écologistes de la région. Faouzia Benbadis et Abderrazak Zouina n’ont laissé que très peu de trace de leur vie professionnelle. Impossible d’ailleurs de trouver une photographie de ce dernier. Pourtant, quatre des cinq membres de cette commission ont une expertise indéniable en droit, ce qui confirme leur rôle, plus technique qu’idéologique, une mission qui vise «à adapter la Loi fondamentale aux exigences constitutionnelles nouvelles suscitées par l’évolution rapide de notre société et aux mutations en cours à travers le monde», selon les mots du Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Azzouz Kerdoun, 66 ans, docteur en droit de l’université de Montpellier, enseigne le droit de l’environnement, dirige un laboratoire de recherche et fait partie des experts des droits de l’homme de l’ONU. Pour certains, leurs responsabilités politiques les rendent proches du pouvoir. Faouzia Benbadis est membre du Conseil de la nation, nommée au titre du tiers présidentiel, depuis 2008. Bouzid Lazahri est le représentant de l’Algérie au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, où sa mission est de défendre la position du pays. «Cadre du FLN spécialisé dans les questions juridiques», selon Aïssi Kassa, chargé de la communication du parti, Bouzid Lazhari faisait partie de la commission du parti présidentiel chargée de rédiger le programme de Abdelaziz Bouteflika avant la campagne de 2004. Nommé sénateur depuis 1997, il a participé à la révision de la Constitution de 2008.
La plupart d’entre eux sont méconnus de la population. Azzouz Kerdoun, pourtant expert du droit de l’environnement, est inconnu du milieu des militants écologistes de la région. Faouzia Benbadis et Abderrazak Zouina n’ont laissé que très peu de trace de leur vie professionnelle. Impossible d’ailleurs de trouver une photographie de ce dernier. Pourtant, quatre des cinq membres de cette commission ont une expertise indéniable en droit, ce qui confirme leur rôle, plus technique qu’idéologique, une mission qui vise «à adapter la Loi fondamentale aux exigences constitutionnelles nouvelles suscitées par l’évolution rapide de notre société et aux mutations en cours à travers le monde», selon les mots du Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Yasmine Saïd
Vos réactions 7
kadri2
le 19.04.13 | 15h48
voyant
Ils vont ns inventez une autre histoire sur la constitution et
si par malheur ça dérape chez. ils seront les premiers à quitter
l’Algérie. Qu'ils ns foutent la paix.
Des experts proches du pouvoir
Pourquoi leurs photos sont représentées par des croquis ? pour
la suite ...... ah ah, comprenez leur désarrois.
Ma grand mère
qui n'a jamais été à l'école si elle était proche du pouvoir
ferait le même travail que ces clowns sinon mieux.
Experts
Moi je rajoute rein après un très bon choix de votre TITRE
sauf il faut supprimer le mot experts puisque sa fait rire
Spécialistes de droit constitutionnel ?
On nous présente les 5 membres se la commission de révision
de la Constitution comme des spécialistes de droit constitutionnel.
C'est totalement faux :
Azzouz Kerdoun : droit international et de droit de ...
la suite
Comment ?
Ces personnalités, proches du pouvoir ne peuvent pas avoir un rôle technique mais bien un rôle idéologique. Logique!
Qui plus est,lorsque vous reprenez A. Sellal qui affirme : " adapter la Loi fondamentale aux exigences constitutionnelles nouvelles suscitées par l’évolution rapide de notre société et aux mutations en cours à travers le monde" est une non sens. En effet, l'évolution rapide est en cours depuis bien plus de 2 ans ; le raïs lui même a non seulement dit qu'il fallait réviser la constitution depuis belle lurette alors que rien n'est sorti depuis lors et de surcroît ce même raïs avait dit qu'il fallait laisser la place aux jeunes, alors qu'il veut se faire tailler une constitution à sa pointure pour mieux la piétiner.
Si alors, des experts chargés de dire ce qu'il faut faire, ont déjà atteint voir dépassé l'âge de la retraite, il n'en sortira rien de bon car leur avenir se lit dans leur rétroviseur et se préoccupent peu de celui de l'Algérie et de ses citoyens.
Qui plus est,lorsque vous reprenez A. Sellal qui affirme : " adapter la Loi fondamentale aux exigences constitutionnelles nouvelles suscitées par l’évolution rapide de notre société et aux mutations en cours à travers le monde" est une non sens. En effet, l'évolution rapide est en cours depuis bien plus de 2 ans ; le raïs lui même a non seulement dit qu'il fallait réviser la constitution depuis belle lurette alors que rien n'est sorti depuis lors et de surcroît ce même raïs avait dit qu'il fallait laisser la place aux jeunes, alors qu'il veut se faire tailler une constitution à sa pointure pour mieux la piétiner.
Si alors, des experts chargés de dire ce qu'il faut faire, ont déjà atteint voir dépassé l'âge de la retraite, il n'en sortira rien de bon car leur avenir se lit dans leur rétroviseur et se préoccupent peu de celui de l'Algérie et de ses citoyens.
A vie...
Ce ne sont que des fonctionnaires au service de l état pour
servir des dessins occultes de groupes d'intérêts qui ne travaillent
que leurs appétits au détriment de la nation et préparant l Algérie à la
dictature éternelle, c est à dire à la solde d un seul homme pour lui
offrir la présidence à vie déniant le principe universel de l'alternance
au pouvoir.
S ils estiment le contraire, je leur demanderai seulement de reporter la révison de la constitution aprés les élections de 2014, chiche...
S ils estiment le contraire, je leur demanderai seulement de reporter la révison de la constitution aprés les élections de 2014, chiche...
ليست هناك تعليقات:
إرسال تعليق