Groupement résidence Cirta à Constantine
L’ENPI cède le projet à l’Agence foncière
le 19.12.17 | 12h00 Réagissez
Un incendie s’est déclaré dans un appartement...
Enfin, le blocage du chantier des 66 logements de la résidence Cirta, à Zouaghi, semble connaître un dénouement.
Le premier pas vers la reprise des travaux de réalisation du projet, à l’arrêt depuis 2012, s’est traduit, hier, dans la résiliation du contrat entre l’Agence foncière et l’Entreprise nationale de la promotion immobilière (ENPI). Selon certains souscripteurs, les deux entités du groupement propriétaire du projet, en l’occurrence l’Agence foncière de wilaya et l’ENPI, ont signé un protocole d’accord pour céder à la première les actifs et les passifs et toute la responsabilité du projet.
Sans donner plus de détails sur cette transaction, les clients de cette promotion n’ont pas manqué d’exprimer leur soulagement suite à cette nouvelle, qui survient après les instructions du wali de Constantine lors de sa visite effectuée sur le chantier en novembre dernier. Sur place, le wali a été abordé par les habitants en colère, qui ont affirmé que toutes les données qui lui ont été fournies sur l’avancement de ce projet lancé en 2006 et à moitié livré sont erronées. A ce propos, Abdessamie Saïdoun avait instruit les responsables de la promotion. «Résiliez le contrat rapidement et engagez trois entreprises s’il le faut pour reprendre les travaux. Je veux que ce problème soit réglé dans 10 jours», avait-il ordonné.
Par ailleurs, la satisfaction et la joie des clients étaient incomplètes, à cause du piétinement de la procédure. Ce pourquoi les concernés ont saisi le wali, dimanche dernier, en lui adressant une correspondance, dans laquelle ils dénoncent le cadre de vie dégradé au sein de cette cité «promotionnelle». Dans la lettre, dont El Watan détient une copie, il est mentionné que les unités en cours de construction ont été transformées en lieux de débauche et en abris pour les délinquants.
Par ailleurs, la satisfaction et la joie des clients étaient incomplètes, à cause du piétinement de la procédure. Ce pourquoi les concernés ont saisi le wali, dimanche dernier, en lui adressant une correspondance, dans laquelle ils dénoncent le cadre de vie dégradé au sein de cette cité «promotionnelle». Dans la lettre, dont El Watan détient une copie, il est mentionné que les unités en cours de construction ont été transformées en lieux de débauche et en abris pour les délinquants.
Leur crainte a pris de l’ampleur quand un incendie s’est déclaré mercredi dans l’un des appartements du chantier abandonné par le promoteur. «Incendie, lieu de débauche, notre cadre de vie dégradé, notre ‘‘horma’’ abusée (…) Le feu a pris dans l’appartement, où il y avait des lits, des couvertures et autres objets appartenant à des inconnus, qui ont squatté le bâtiment pour en faire un lieu de débauche. Un phénomène qui nous a poussés à maintes reprises à interpeller le promoteur, par correspondances et par voie de presse et à déposer plainte auprès de la gendarmerie», ont-ils souligné dans le même document. Les plaignants réclament une nouvelle intervention du wali, afin de mettre un terme à ce fléau et à la débauche exercée impunément à la lumière du jour. Ils demandent la sécurisation des lieux et le déploiement de tous les moyens afin d’accélérer les travaux.
Yousra Salem
Houna Qassantina
Allaoua Daksi aux «Rencontres de Constantine»
le 21.12.17 | 12h00 Réagissez
Allaoua Daksi, ancien de la Fédération de France du FLN et ancien responsable dans différentes institutions de l’Etat au lendemain de l’indépendance, sera l’hôte ce samedi 23 décembre des «Rencontres de Constantine», troisième volet de la manifestation «Houna Qassantina». Ce fils de l’emblématique médina était, en effet, revenu dans un ouvrage publié l’automne dernier sur son parcours et ses engagements qui se confondent avec ceux de sa famille. C’est d’une certaine manière la saga des Daksi qui sera ainsi revisitée lors de l’entretien public programmé à la maison de la culture Malek Haddad de Constantine. Rappelons que «Les Rencontres de Constantine», qui avaient accueilli un autre enfant de Constantine, Benjamin Stora, s’attachent à établir des échanges entre un acteur culturel et le public en revisitant son itinéraire et son œuvre. Rendez-vous samedi 23 décembre à 13h30 à la maison de la culture Malek Haddad.
Agression a la cité du 20 août 55
Des malfaiteurs se font passer pour des agents de Sonelgaz
le 25.12.17 | 12h00 Réagissez
Une femme âgée d’une cinquantaine d’années s’est fait agresser jeudi matin vers dix heures à son domicile situé à la cité du 20 Août 55. Des habitants du quartier rapportent que deux individus armés de couteaux ont pénétré dans l’appartement de la victime, qui était seule au moment de l’agression, en se faisant passer pour des agents de Sonelgaz. Après l’avoir bousculée et molestée pour l’empêcher de crier et d’appeler au secours, les agresseurs ont emporté tous les objets de valeur se trouvant dans l’appartement. En état de choc, la femme, qui souffre d’une entaille au visage, selon nos témoins, a été transportée au CHU Benbadis de Constantine. F. R.
F. Raoui
Route d’ali Mendjeli
Des embouteillages à cause d’un trou
le 26.12.17 | 12h00 Réagissez
C’est la mésaventure que des milliers d’habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli sont en train de vivre depuis plusieurs jours, notamment durant les heures de pointe. «Un trou béant s’est formé sur la chaussée, il y a une quinzaine de jours, suite à un effondrement du sol, juste à proximité de l’unité des brigades d’intervention de la police, à l’entrée de la ville d’Ali Mendjeli, ce qui oblige les véhicules à ralentir, et vu la densité de la circulation en début de matinée et en fin d’après-midi, ce sont des files interminables qui se forment sur la route», révèle Ahcène, employé dans une entreprise privée.
La situation est devenue insoutenable durant les journées pluvieuses, où la circulation ralentit considérablement. «Chaque jour, je suis confronté à ce cauchemar, des files se prolongent sur plusieurs kilomètres jusqu’au lieudit Ferme Belekhouane, où il nous faut près d’une heure pour parcourir quatre kilomètres», déplore notre interlocuteur.
Etant le seul accès pour une mégacité qui continue d’accueillir des milliers d’habitants, la route principale d’Ali Mendjeli est devenue aussi un terrible goulot d’étranglement après le lancement des travaux d’extension de la ligne du tramway à partir du terminus de la cité Zouaghi.
«Même les contournements que certains conducteurs empruntent sur la RN79, en direction de Aïn M’lila pour éviter ce canular ne suffisent plus en raison du flux impressionnant des véhicules», affirment certains habitants. Il revient aux services de la commune d’El Khroub et à ceux des travaux publics d’intervenir pour trouver une solution à cet énorme point noir, qui rend le quotidien très sombre pour les milliers d’usagers de cet axe névralgique.
S. A.
Club hippique de Constantine
Des adhérents menacés d’expulsion
le 28.12.17 | 12h00 Réagissez
L’activité équestre est de moins en moins...
Une OPA est opérée, en toute impunité, sur un lieu qui appartient à la ville. Un lieu idéalement situé et qui s’étale sur un terrain de quatre hectares et demi. De quoi susciter des convoitises.
La crise qui secoue le centre hippique de Constantine pénalisant les chevaux et leurs propriétaires, vient de franchir un nouveau palier dans l’action d’intimidation engagée par l’administration du club, l’Office omnisports de wilaya (OPOW), mais aussi la direction de la jeunesse et des sports (DJS), excusez du peu, à l’égard des adhérents du club.
Nous avons appris, en effet, hier, que certains parmi ces derniers ont reçu des convocations pour comparaître devant la justice pour des faits liés à cette affaire. Pour rappel, le climat délétère qui règne actuellement au club hippique de Constantine ne date pas d’hier.
La situation n’a eu de cesse de se compliquer ces derniers mois, après des décisions abusives prises à l’encontre des adhérents par l’association qui gère le club, notamment lorsque les adhérents ont dénoncé au mois de décembre de l’année passée des travaux d’aménagement illicites au sein du centre.
Des travaux menés par l’association, qui consistaient, rappelons-le, à exploiter une partie du centre (notamment les écuries), pour réaliser un projet commercial privé. Un terrain de foot que les jeunes de la cité Boussouf utilisaient a été complètement rasé dans la foulée par ladite association sans aucune autorisation. Et aussi étrange que cela puisse paraître, les initiateurs de ce projet d’investissement, coupables de destruction de biens publics, n’ont fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire !
Cette transgression flagrante et impunie des lois découle d’une stratégie d’OPA opérée sur le club hippique avec la complicité de l’administration. «L’association actuelle a été donc créée après la tenue d’une assemblée générale ordinaire. Mais en l’absence des membres fondateurs du club, sans l’affichage de la date et sans que le quorum soit atteint, car n’étaient présents à cette assemblée que cinq de ses membres», nous a affirmé un propriétaire de chevaux membre du club, en soulignant que tout a été planifié en catimini.
L’ancien wali, Kamel Abbes, avait tenté à l’époque de redresser le tort en proposant aux adhérents abusés de créer une nouvelle association et en suspendant les travaux à l’intérieur du centre. Il avait également soustrait la gestion des lieux à la DJS, suspectée d’intelligence avec les nouveaux maîtres des lieux, en les confiant à l’OPOW. Les membres du club avaient donc déposé un dossier pour la création d’une nouvelle association comme le leur avait proposé par un écrit, dont nous détenons d’ailleurs une copie, l’ex-wali, Kamel Abbes, mais cette demande est toujours bloquée.
Une situation qui ne trouve pas d’explications, sachant que toutes les réserves ont été levées. Les services de la DRAG ont-ils reçu des instructions pour bloquer le dossier ? Dans quel intérêt ? Et surtout au bénéfice de quelle partie ? Quand on sait que le président de l’association qui gère le club est un membre influent de la Fédération des chefs d’entreprises (FCE), la réponse paraît évidente. Les membres du club se retrouvent aujourd’hui dans une position très délicate, menacés d’expulsion, alors qu’ils ont été victimes de graves dépassements, et ce, pour avoir osé dénoncer les pratiques douteuses de la part des gérants du club.
C’est ce que craint l’un des fondateurs: «C’est un travail de sape que l’administration mène contre nous afin qu’on abandonne les lieux. Quels intérêts défendent la DRAG, l’OPOW ou la DJS? Nous avons une vingtaine de chevaux de compétition et de race que nous devons garder dans des conditions convenables. Mais sous prétexte que nous ne possédons pas d’agrément, notre demande de création d’une association, ayant été bloquée par la DRAG, l’OPOW exige que nous libérions les lieux.
Nous lançons à ce titre un appel au wali de Constantine afin qu’il intervienne pour mettre fin à tout cela et rétablisse chacun dans son bon droit.» Le problème du club hippique de Constantine a pris donc une autre dimension. Il n’est plus question de sport, mais d’intérêts occultes, liés au terrain qu’il occupe.
Ceux qui actionnent les institutions sont apparemment très puissants pour oser lancer une OPA, en toute impunité, sur un lieu qui appartient à tous les habitants de la ville. Un lieu d’ailleurs idéalement situé et qui s’étale sur un terrain de quatre hectares et demi. De quoi susciter beaucoup de convoitise.
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