الجمعة، ديسمبر 29

الاخبار العاجلة لاعتراف الدولة الجزائرية الفالسة اقتصاديا بالغة الامازيغية ثقافيا من اجل الحصول على اموالها الضائعة لدي سكان القبائل الكبري مند 55سنة ويدكر ان سكان جبال القبائل الكبري لايدفعون مستحقات الكهرباء والغاز والمياه والكراء لاعتقادهم ان اموالهم الحلال تدهب الى جيوب حكومة الجزائر الحرام والاسباب مجهولة

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الاخبار  العاجلة لاعتراف  الدولة  الجزائرية  الفالسة  اقتصاديا   بالغة  الامازيغية  ثقافيا من اجل  الحصول  على اموالها  الضائعة  لدي سكان  القبائل  الكبري مند 55سنة   ويدكر ان  سكان  جبال القبائل  الكبري  لايدفعون  مستحقات   الكهرباء  والغاز والمياه  والكراء   لاعتقادهم ان  اموالهم   الحلال تدهب الى جيوب  حكومة  الجزائر  الحرام   والاسباب  مجهولة
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الاخبار  العاجلة  لاعلان والي قسنطينة  سي  الحواس    انه سوف ينفد مشاريعه   العمرانية  الى غاية  اخر كلمة    في اخرحوار   اداعي للصحافية  ا مينة  تباني  والاسباب  مجهولة


Roza Aknine. Enseignante à l’université Mouloud Mammeri

«Il est temps d’évaluer la politique d’aide à la microentreprise»

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le 28.12.17 | 12h00 Réagissez
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- L’accompagnement par les dispositifs d’aide à la création d’entreprise (Ansej, Cnac, Angem) est-il efficace ?
Les dispositifs d’aide à la création de microentreprises ont comme objectif de réduire le chômage par la création d’entités économiques. L’Etat contrôle ce processus à travers des subventions ainsi que par l’orientation des projets vers des activités censées être moins saturées. Une politique de promotion de l’investissement et d’accompagnement des porteurs de projets est censée s’orienter vers la création de richesses, de valeurs et l’accumulation des capitaux qui stimulent la croissance économique.
Dans le cas de ces dispositifs, l’Etat injecte des fonds, offre des aides financières sans qu’il y ait un vrai suivi, d’où la disparition de projets sans que les dispositifs ne s’en aperçoivent (lors de nos enquêtes nous avons constaté que certaines des adresses figurant sur les dossiers n’existent plus). Les aides financières sont dépensées pour l’achat de voitures individuelles, utilisées à des fins personnelles ou encore dépensées hors investissement. Dans certains cas, ces aides entravent la liberté d’entreprise et maintiennent le statut d’entreprises assistées.
En orientant des projets vers des secteurs moins saturés, les dispositifs bloquent la concurrence et entravent l’innovation. Aussi, l’Etat ne peut pas subventionner chaque chômeur pour créer son propre emploi ou garantir le maintien des entreprises créées. Il faut une logique d’ensemble qui va vers une dynamique de l’économie nationale.
- Des difficultés surgissent et beaucoup de projets n’aboutissent souvent pas, pourquoi ?
La mortalité et la natalité des entreprises renvoient à une dynamique de démographie d’entreprises. De par le monde, les entreprises se créent, évoluent et meurent. Pour celles créées grâce aux dispositifs comme l’Ansej, l’étude qu’on a effectuée évoque plusieurs raisons de l’échec. D’abord, les créateurs d’entreprises (Ansej) que nous avons contactés sont pour la majorité venus à l’entrepreneuriat «contraint» par le chômage. Ils recherchent la stabilité et une assurance de revenus.
Or, l’entrepreneuriat est motivé par une recherche d’opportunité de profit, c’est un processus (se soumettre à la concurrence et innover pour se maintenir). Dans leur quête de facilités, les porteurs de projets cherchent à être assistés par les pouvoirs publics aussi longtemps que possible. L’absence d’étude de marché pour situer le projet dans le contexte concurrentiel dans lequel il s’apprête à s’introduire est une autre cause d’échec.
L’administration ne demande pas ce type d’étude, se contentant d’une étude technico-économique qui n’est rien d’autre qu’un bilan prévisionnel. Il y a aussi l’absence de formation des porteurs des projets, le manque de bureaux d’études spécialisés dans le montage des projets ainsi que l’absence de main-d’œuvre spécialisée.
- La mise en place de ces dispositifs a-t-elle permis d’endiguer le problème du chômage ?
Il est temps de réfléchir à évaluer cette politique. 20 ans après la mise en place du dispositif Ansej, les pouvoirs publics n’ont pas encore évalué son impact sur l’entrepreneuriat, la création de richesses, de valeurs et d’emplois. Il faut des réponses aux questions : qu’est-ce qui a été fait ? Quels en sont les résultats ?
Que reste-t-il à faire pour stimuler l’entrepreneuriat en Algérie  ? Jusqu’ici, il y a eu du colmatage, les logiques sociale et politique l’ont emporté sur la logique économique. Il faut qu’il y ait une politique d’investissement qui prendra en considération la croissance qui mène vers le développement économique et social. Réagir aux problèmes socio-économiques en distribuant des milliards de centimes pour créer autant d’entreprises que d’emplois est une aberration.
Tassadit Ch.

Tizi Ouzou : les promoteurs de microentreprises manifestent

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le 29.12.17 | 12h00 Réagissez
 

Des promoteurs de microentreprises créées dans le cadre des dispositifs Ansej, Cnac et Angem ont marché hier à Tizi Ouzou pour réclamer l’effacement de leurs dettes auprès des banques.

Ils étaient plusieurs milliers à répondre à l’appel lancé par le Collectif d’appui à la microentreprise (CAME) avec, pour mots d’ordre, la levée des poursuites judiciaires et «l’amnistie» pour tous les entrepreneurs en difficulté. Le coup d’envoi de la marche a été donné vers 11h depuis le portail principal de l’université Mouloud Mammeri où les participants ont commencé à se regrouper dès les premières heures de la matinée. Ils ont par la suite traversé sous la pluie les principales artères de la ville des Genêts en direction du siège de la wilaya où devait se tenir un rassemblement. Les manifestants étaient pour la plupart munis de pancartes sur lesquelles on pouvait lire «Nous refusions d’être les victimes de l’échec de la politique de l’emploi», ou encore «Rééchelonnement = continuité du calvaire».
A la fin de l’année 2011, j’ai bénéficié d’un crédit de 400 millions de centimes pour créer mon propre atelier pour la confection de bijoux traditionnels en argent. Je n’ai remboursé à ce jour que le quart de cette somme. Je ne peux plus m’acquitter du reste. La cherté de la matière première, en plus de la difficulté à écouler mes produits sur le marché ont fait que je ne travaille plus désormais», déplore une jeune manifestante venue de Draâ Ben Khedda ayant contracté un crédit Ansej. La saturation de certains secteurs est un autre problème qui freine l’activité de ces projets, selon de nombreux présents à la marche. Ils citent des exemples comme le transport de voyageurs, de marchandises ou encore les différentes activités dans le secteur du bâtiment.
«J’ai créé mon entreprise de peinture en bâtiment en 2014. Actuellement, je ne travaille pratiquement pas et je ne peux ni payer mes redevances fiscales, encore moins rembourser mon crédit bancaire», dira un autre manifestant. Karim Lembrouk, président du CAME, rappelle les autres revendications soulevées à travers l’action d’hier comme «l’instauration d’un environnement de travail favorable aux entreprises créées dans le cadre de ces différents dispositifs, la création d’un régime fiscal et parafiscal propre à la microentreprise, ainsi que l’un accès au foncier». Il fait état également du rejet par son organisation des propositions de rééchelonnement des dettes envisagé par l’Etat en direction des jeunes promoteurs.
 
Tassadit Chibani


Témoignage de Mohand-Akli Haddadou*

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le 29.12.17 | 12h00 Réagissez
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Je connaissais Mammeri de nom, j’ai étudié ses œuvres alors que je préparais ma licence de lettres françaises. Déjà, avec certains de mes camarades, je prenais sa défense contre certains de mes enseignants qui tentaient de le faire passer, au nom d’une critique marxiste-léniniste, pour un écrivain passéiste, qui, d’une certaine façon, faisait le «jeu du colonialisme». Je voulais connaître cet homme. Je n’ai pas eu le bonheur d’assister à ses cours de berbère, à l’université d’Alger.
Quand j’ai commencé mes études, en 1974, le cours avait été supprimé, mais j’ai eu l’occasion de le rencontrer au CRAPE, alors que je préparais mon troisième cycle. C’était en 1977-78, soit une année avant sa mise à la retraite. Je n’étais pas encore inscrit, l’université ayant refusé mon inscription, au prétexte qu’il n’existait pas de «département de berbère». Mammeri — ou plutôt, comme nous l’appelions alors, Da Lmouloud — était content que je travaille sur tamazight, il avait recommandé à la bibliothécaire de mettre à ma disposition tous les documents dont je pouvais avoir besoin. J’allais dans son bureau et nous avions de passionnantes discussions sur tamazight, la situation linguistique de l’Algérie, la néologie… J’avais remarqué, accrochée derrière la porte, une natte.
Da Lmouloud faisait-il la prière ? Je n’osais lui poser la question, mais il avait deviné ma Préoccupation.  «ça t’étonnes que je fasse la prière ? demanda-t-il, c’est dans mes habitudes…» Nous avons parlé de religion et je découvris chez cet homme un haut degré de spiritualité, que j’allais découvrir plus tard, en lisant les Poèmes kabyles anciens et surtout Inna-yas cheikh Mohand.
Je voulais lui dédicacer la thèse de troisième cycle, mais ma mère venait de mourir, et c’est à elle que je l’ai dédiée. Je me suis rattrapé, en 2017, en lui dédiant Mon Dictionnaire des mots nouveaux. Aujourd’hui, Mammeri est réhabilité… même par ceux qui, dans les années 1970 le dénigraient, en participant aux hommages qui lui sont rendus. Un hommage que l’Etat et la nation lui rendent, cette année, pour le centième anniversaire de sa naissance.
 
* Professeur de linguistique
amazighe, écrivain

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