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Pour motiver sa décision, le syndicat a évoqué notamment les questions du «devenir de l’entreprise qui est en suspens» et de «la stabilité sociale». «Nous demandons encore une fois aux pouvoirs publics de désigner à tous les niveaux du groupe SNVI de nouveaux managers compétents et dynamiques en mesure de relancer l’activité», exige le syndicat du groupe dans un communiqué rendu public hier.
Réuni mercredi en session extraordinaire avec les syndicalistes des filiales et des unités, le syndicat du groupe SNVI explique les raisons qui ont motivé cette décision : «La situation alarmante dans laquelle se trouve le groupe est générée par les résultats catastrophiques enregistrés depuis plusieurs années, et ce, malgré toutes les mesures importantes décidées à son endroit par les pouvoirs publics», lit-on dans le même communiqué.
Le premier point de discorde soulevé par le syndicat à l’égard de la direction du groupe est le projet de la nouvelle loi sur la retraite contesté par le syndicat le 23 octobre dernier. Dans un rassemblement organisé ce même jour devant la direction générale du groupe, les travailleurs ont manifesté leur opposition audit projet qui conduit à «la libération en masse du personnel qualifié» à un moment où le besoin se fait le plus sentir. Leur appel «n’a eu depuis aucune suite».
Primes
Mais ce n’est pas tout. Dans le communiqué, le syndicat avait inscrit dix points qui résument la situation dans laquelle se trouve la SNVI. Le premier est en relation avec la situation économique du groupe que le syndicat décrit comme «catastrophique et statique». Des travailleurs rejoignent le syndicat dans ses positions et pointent du doigt à leur tour leur direction, qu’ils accusent de «vouloir pousser le groupe à la faillite» : «Que veulent nos responsables ? Où veulent-ils nous conduire exactement ? Veulent-ils en finir définitivement avec la SNVI ?» «Si nous sommes ici, c’est pour travailler.
Mais nos responsables trouvent toujours le moyen de nous bloquer. La plupart de nos machines sont à l’arrêt. Il y a deux ans, nous avions 50 chariots élévateurs. Aujourd’hui, deux seulement fonctionnent. Allez leur demander pourquoi ils refusent de les réparer…» Rachid, 24 ans, est soudeur. Recruté en 2010, pourtant nouveau, il dit avoir constaté lui-même «la dégradation du groupe». «Ici, les travailleurs ne font que se balader toute la journée. Nos collègues de l’unité autobus, pour ne citer que cet exemple, n’ont rien fait depuis 2014. Avant, ils fabriquaient jusqu’à 28 bus par mois.
Actuellement, ils n’en montent même pas deux. Ceux de l’unité K66 fabriquaient jusqu’à 145 camions par mois. Aujourd’hui, ils peinent à en faire cinq. Si nous résumons nos journées de travail, je dirais que nous passons la matinée à nettoyer nos ateliers avant d’aller déjeuner. Au retour, nous discutons entre collègues, puis prenons une douche avant de rentrer chez nous», regrette-t-il. L’autre point cité par le syndicat concerne les retards «récurrents» constatés dans le versement des salaires.
Ce point, qui était l’élément déclencheur de cette dernière grève, a été enfin résolu. Les travailleurs parlent aussi de primes supprimées à cause du manque de rendement de leurs effectifs. «La situation de blocage ne nous arrange pas. Nous avons plusieurs primes que nous ne touchons plus car le groupe produit de moins en moins depuis un certain temps. Nous citons pour exemple celle de rendement collectif qui s’élève à 9000 DA et celle de discipline qui peut atteindre 3500 DA. Alors qu’on touchait 48 000 DA de salaire, on a actuellement 30 000 DA ou moins à la fin du mois», s’indignent-ils.
Mercedes-Benz
La question des contractuels a été aussi posée sur la table de la direction générale. Selon les travailleurs, plusieurs de leurs collègues contractuels qui ont au moins trois ans de travail «n’ont toujours pas été permanisés par le groupe». Mais pour beaucoup d’entre eux, ce point pourrait être dépassé dans quelques mois car, comme ils ne cessent de le rappeler, «il s’agit aujourd’hui de l’avenir de près de 7000 travailleurs qui peuvent perdre leur poste du jour au lendemain».
«Si l’entreprise coule, vous imaginez combien de familles seront privées de salaires ?», s’indignent les travailleurs rencontrés à l’entrée de la SNVI. Sur d’autres plans, notamment sur la question des partenariats, le syndicat reproche aussi à la direction générale de «manquer de visibilité dans la concrétisation de ses projets avec ses partenaires». Pour rappel, la SNVI a signé cinq partenariats notamment avec Daimler et Renault. Mais celui qui suscite les interrogations des travailleurs est celui avec Mercedes-Benz. «Nous ne tirons aucun profit de notre partenariat avec Mercedes pour ne citer que celui-là.
Pour convaincre nos travailleurs de la rejoindre, Mercedes leur a promis plusieurs avantages, dont l’augmentation des salaires. Mais elle a fini par leur proposer de garder les mêmes, de résilier leurs contrats avec SNVI et de travailler sous contrat avec elle. Son offre a été refusée, bien évidement. Pour recruter, Mercedes a fini par recourir aux bureaux de main-d’œuvre (ANEM), expliquent-ils. Mercedes est implantée à l’intérieur du groupe et continue à fabriquer des camions et des semi-remorques. Ça a l’air de bien fonctionner, mais elle n’a pas encore ouvert son marché. Parallèlement, notre situation ne cesse d’empirer.
Alors, dites-nous de quel partenariat parlent-ils s’il vous plaît ?» Et d’autres travailleurs d’ajouter : «Nous travaillons beaucoup plus avec le secteur militaire. Mais si l’entreprise décide un jour de s’ouvrir aux particuliers, ce qui n’est pas le cas actuellement, nous vous assurons que nous n’aurons même pas le temps de nous asseoir. L’entreprise pourra prendre un nouveau souffle. Les travailleurs auront du travail. Et ce n’est qu’ainsi que nous pourrons redynamiser le groupe. Nous avons l’impression que ce n’est pas ce qui intéresse nos responsables qui ont, selon nous, d’autres objectifs.»
Perspective
«Nous dénonçons l’opacité qui entoure l’élaboration des programmes fonctionnels et du projet de la nouvelle organisation du réseau commercial, le non-respect des engagements notamment sur le point relatif à la confirmation des contractuels (CDD), le manque de transparence dans les critères de choix arrêtés pour le transfert des unités, la lenteur dans la réalisation des plans d’investissement au niveau du groupe, le non-respect des engagements relatifs au démarrage des travaux de construction de la nouvelle carrosserie et l’absence de coordination entre les activités des filiales du groupe», lit-on dans le communiqué du syndicat du groupe SNVI.
Le divorce entre le syndicat et la direction générale et devenu une réalité amère sur laquelle repose tout l’avenir du groupe. Les travailleurs partagent les mêmes soucis que leurs partenaires sociaux qui semblent intransigeants sur les questions soulevées. Dans le même communiqué, le syndicat d’entreprise appelle les travailleurs à «demeurer vigilants». Quant à ces derniers, ils ne se posent qu’une seule question : «Où va la SNVI ? C’est le flou total. Nous n’avons encore aucune perspective, de stratégie ou de plan de remise à niveau de l’entreprise. Mais nous n’arrêterons pas là, car il dépend aussi de notre avenir et celui d’une si grande entreprise publique comme celle de la SNVI.»
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Beni H’midene ( Zighoud)
Les habitants font part de leurs préoccupations au wali
le 30.10.16 | 10h00
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La visite d’inspection effectuée mercredi passé dans la daïra de Zighoud Youcef par le nouveau wali de Constantine, Kamel Abbas, a été l’occasion pour nombre d’habitants de la région de lui exposer, au cours d’une rencontre tenue à la maison de jeunes Zighoud Youcef avec la société civile, leurs nombreuses préoccupations.
Les habitants de la commune de Beni H’midene, située à une dizaine de
kilomètres du chef-lieu de la daïra de Zighoud, dont elle dépend
administrativement et qui compte près de 10 000 habitants, ont ainsi
évoqué les problèmes liés à l’enclavement de leur commune, en se disant
victimes de l’exclusion et de la pauvreté et en déplorant que celle-ci
n’ait bénéficié depuis des décennies d’aucun projet de développement
notable.
S’adressant au wali un habitant dira : «On se sent coupés du reste du monde. Nos préoccupations immédiates s’articulent autour des moyens de transport très insuffisants. Pour rejoindre Constantine, on est obligé d’emprunter des taxis clandestins pour une première escale à Zighoud Youcef ou Didouche Mourad, puis le bus pour rallier enfin Constantine. Un véritable parcours du combattant pour ceux nombreux parmi nous qui travaillent en dehors de la commune.»
Les habitants ont également soulevé le problème du chômage qui touche une grande partie de la population, ainsi que les difficultés d’accès à certaines mechtas enclavées en l’absence de routes carrossables.
Les anciennes mechtas et celles nouvellement créées ces dernières années, dans le cadre du programme de réalisation de logements ruraux regroupés manquent de tout, ont affirmé au wali des citoyens de la commune, en évoquant l’absence de l’éclairage public, de l’alimentation en eau potable, mais surtout du gaz de ville. Une situation très mal vécue par les habitants de ces mechtas et qui ne peut que s’ajouter à leur sentiment d’exclusion.
S’adressant au wali un habitant dira : «On se sent coupés du reste du monde. Nos préoccupations immédiates s’articulent autour des moyens de transport très insuffisants. Pour rejoindre Constantine, on est obligé d’emprunter des taxis clandestins pour une première escale à Zighoud Youcef ou Didouche Mourad, puis le bus pour rallier enfin Constantine. Un véritable parcours du combattant pour ceux nombreux parmi nous qui travaillent en dehors de la commune.»
Les habitants ont également soulevé le problème du chômage qui touche une grande partie de la population, ainsi que les difficultés d’accès à certaines mechtas enclavées en l’absence de routes carrossables.
Les anciennes mechtas et celles nouvellement créées ces dernières années, dans le cadre du programme de réalisation de logements ruraux regroupés manquent de tout, ont affirmé au wali des citoyens de la commune, en évoquant l’absence de l’éclairage public, de l’alimentation en eau potable, mais surtout du gaz de ville. Une situation très mal vécue par les habitants de ces mechtas et qui ne peut que s’ajouter à leur sentiment d’exclusion.
F. Raoui
Constructions illicites
Le deux poids, deux mesures de l’administration
le 02.11.16 | 10h00
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L’administration locale est-elle en train d’adopter une politique des deux poids, deux mesures, dans le traitement des affaires liées au respect des lois en matière d’urbanisme et de construction ?
Comment expliquer à ce propos que des projets ou autres extensions
soient réalisés sans permis de construire ou en dehors du périmètre
urbain avec la bénédiction des autorités locales, à l’image, soutiennent
des sources bien informées, des travaux d’extension menés actuellement
au niveau de la maternité de Sidi Mabrouk, effectués sans permis de
construire, ou celui de la nouvelle cour de justice, située à proximité
de l’université Mentouri, réalisée également sans permis de construire,
ainsi que la Grande bibliothèque et la salle du Zénith. Deux projets
réalisés à l’occasion de la manifestation Constantine capitale de la
culture arabe sans permis de construire et en dehors du périmètre
urbain. Et dans le même temps des citoyens voient leurs habitations
rasées lors de campagnes de démolition de constructions illicites, comme
ce fut le cas tout récemment dans les quartiers El Menai, Naâdja
S’ghira, Sissaoui et à la cité Khaznadar (ex-DNC).
F. Raoui
En attendant l’ouverture de la trémie de Ziadia
Des études pour conforter le pont Salah Bey
le 02.11.16 | 10h00
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De nouvelles études concernant le glissement survenu sur le côté nord du pont Salah Bey, précisément au plateau du Mansourah, ont été lancées récemment par l’entreprise brésilienne Andrade Gutierrez, apprend-on auprès de Mohamed Aber, directeur par intérim des travaux publics de la wilaya.
Ce dernier a expliqué que ces études consistent à déterminer la nature
des travaux de confortement à réaliser sur cette partie,
particulièrement le mur menacé par le glissement du terrain. La
situation semble plus compliquée et dangereuse, malgré les assurances
des responsables, car ce mouvement du sol touche une grande partie du
projet. Ajoutons aussi que c’est la deuxième étude lancée sur le
glissement qui menace ce projet.
«Le problème qui se pose demande beaucoup de technicité, c’est pourquoi, outre de la galerie de drainage, nous avons lancé cette nouvelle étude afin de mettre un terme au glissement», a déclaré M. Aber. Et d’ajouter : «Nous pouvons dire que ce sont les seuls travaux qui restent à terminer et qui sont un peu compliqués. Car la trémie est achevée, il ne reste que le lancement des travaux, subordonnés à l’intérieur de cet ouvrage, dont l’étude touche à sa fin. Une fois ces travaux achevés, nous entamerons ceux de confortement du mur, et nous pourrons ainsi livrer le projet.» Sans donner plus de détails, notre interlocuteur n’a pas voulu se prononcer sur le délai de livraison de la trémie de Ziadia, dont les travaux de bitumage de la chaussée sont en cours.
Pour rappel, le directeur des ressources en eau de la wilaya de Constantine, Ali Hammam, avait soulevé, lors d’une rencontre sur les risques des catastrophes tenue au mois de septembre, un sérieux problème de glissement de terrain survenu, non seulement suite au déboisement du Chemin forestier, mais aussi aux travaux d’exploitation du terrain qui sont de 25 m de profondeur. Il avait expliqué que ce phénomène prend de l’ampleur au fil du temps, et se propage progressivement dans toute la région, face à l’inertie des responsables concernés. D’après toujours M. Hammam, ce glissement menace 5 réservoirs de 2500 m3 chacun. «Si le glissement atteint les réservoirs, environ 30 000 habitants seront privés d’eau potable.» M. Aber n’a pas voulu répondre aux questions d’El Watan à propos de ce glissement. Il s’est contenté de dire que le problème des réservoirs ne relève pas de son secteur.
«Le problème qui se pose demande beaucoup de technicité, c’est pourquoi, outre de la galerie de drainage, nous avons lancé cette nouvelle étude afin de mettre un terme au glissement», a déclaré M. Aber. Et d’ajouter : «Nous pouvons dire que ce sont les seuls travaux qui restent à terminer et qui sont un peu compliqués. Car la trémie est achevée, il ne reste que le lancement des travaux, subordonnés à l’intérieur de cet ouvrage, dont l’étude touche à sa fin. Une fois ces travaux achevés, nous entamerons ceux de confortement du mur, et nous pourrons ainsi livrer le projet.» Sans donner plus de détails, notre interlocuteur n’a pas voulu se prononcer sur le délai de livraison de la trémie de Ziadia, dont les travaux de bitumage de la chaussée sont en cours.
Pour rappel, le directeur des ressources en eau de la wilaya de Constantine, Ali Hammam, avait soulevé, lors d’une rencontre sur les risques des catastrophes tenue au mois de septembre, un sérieux problème de glissement de terrain survenu, non seulement suite au déboisement du Chemin forestier, mais aussi aux travaux d’exploitation du terrain qui sont de 25 m de profondeur. Il avait expliqué que ce phénomène prend de l’ampleur au fil du temps, et se propage progressivement dans toute la région, face à l’inertie des responsables concernés. D’après toujours M. Hammam, ce glissement menace 5 réservoirs de 2500 m3 chacun. «Si le glissement atteint les réservoirs, environ 30 000 habitants seront privés d’eau potable.» M. Aber n’a pas voulu répondre aux questions d’El Watan à propos de ce glissement. Il s’est contenté de dire que le problème des réservoirs ne relève pas de son secteur.
Yousra Salem
Des noms et des lieux
Triq j’dida, une artère entre deux villes
le 02.11.16 | 10h00
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Aucune artère de la ville de Constantine ne peut rivaliser avec la célèbre Triq J’dida (rue Larbi Ben M’hidi), de par sa popularité, son attrait et son importance socioéconomique, ce qui lui donne une place particulière chez les Constantinois.
L’histoire de cette artère remonte à bien avant la conquête française.
Selon un plan de la ville, tracé par Ernest Mercier en 1837, une rue
partant de Bab El Oued descendait jusqu’à la place de Djamaâ El Kebir,
avant de se diviser en trois axes, l’un menait vers Rahbet Essouf du
côté supérieur, et l’autre du côté inférieur, alors qu’un troisième
débouchait vers le quartier d’El Batha.
Après la décision de construire une ville européenne sur la partie haute du Rocher, suite à l’ordonnance du 9 juin 1844, les Français ont compris l’importance stratégique d’un axe qui partira de la place de la Brèche vers le faubourg d’El Kantara. Mais l’objectif principal de cette opération était de relier la Halle aux grains, futur garage Citroën (actuel palais de la culture Al Khalifa) à la gare ferroviaire dans le quartier d’El Kantara. Le percement de cette artère commencera à partir de 1865 pour durer une dizaine d’années. Il donnera naissance à la rue Impériale, ou rue Nationale, baptisée plus tard rue Georges Clemenceau, qui sera connue jusqu’à nos jours par Triq J’dida. Un percement qui sonnera le glas pour une bonne partie de la vieille ville. Des quartiers, des pâtés de maisons, des zaouias ont disparu de la carte.
On citera, entre autres, le quartier d’El Moukouf, situé juste à l’entrée, Fondouk Ben Nouioua, un peu plus bas, Sidi Abderrahmene El Menatki près de Djamaâ El Kebir, Souk El Ouarda, Souk El Attarine, Zenket Benzegouta et Houmet Sidi Boumaza dans la partie basse. Lors de son voyage à Constantine en 1880, Louis Régis note : «La ville est traversée dans toute sa largeur par une rue française percée comme par hasard au beau milieu des quartiers arabes.»
Toute la façade de la plus ancienne mosquée de la ville, El Djamaâ El Kébir, qui remonte au XIIIe siècle, a été démolie. Une nouvelle façade sera reconstruite sur le côté droit de la rue. La petite placette située devant la mosquée garnie d’une fontaine disparaîtra aussi. La rue Nationale, devenue comme une ligne de démarcation séparant deux villes, l’une européenne, s’étendant jusqu’à la Casbah, et l’autre arabe, descendant jusqu’à la partie basse de Souika, a complètement défiguré le vieux Constantine.
Ce percement a donné lieu aussi à deux hôtels (Hôtel de Paris et Hôtel d’Orient), existant toujours, deux longues rangées d’immeubles avec des locaux commerciaux. Sur l’ex-place Molière (actuelle place Ladjabi), un lycée verra le jour, ainsi que la célèbre Medersa, inaugurée en 1908 par le recteur Ardaillon. L’aménagement de cette artère sera achevé par la démolition de la porte d’El Kantara en 1928. Aujourd’hui, Triq Djedida, dont le tissu urbain se dégrade, est une grande rue commerçante avec ses innombrables magasins de tissus, d’habillement, de bonneterie, qui sera envahie par la nouvelle vague des produits chinois, des bazars et des gargotes de chawarma.
Après la décision de construire une ville européenne sur la partie haute du Rocher, suite à l’ordonnance du 9 juin 1844, les Français ont compris l’importance stratégique d’un axe qui partira de la place de la Brèche vers le faubourg d’El Kantara. Mais l’objectif principal de cette opération était de relier la Halle aux grains, futur garage Citroën (actuel palais de la culture Al Khalifa) à la gare ferroviaire dans le quartier d’El Kantara. Le percement de cette artère commencera à partir de 1865 pour durer une dizaine d’années. Il donnera naissance à la rue Impériale, ou rue Nationale, baptisée plus tard rue Georges Clemenceau, qui sera connue jusqu’à nos jours par Triq J’dida. Un percement qui sonnera le glas pour une bonne partie de la vieille ville. Des quartiers, des pâtés de maisons, des zaouias ont disparu de la carte.
On citera, entre autres, le quartier d’El Moukouf, situé juste à l’entrée, Fondouk Ben Nouioua, un peu plus bas, Sidi Abderrahmene El Menatki près de Djamaâ El Kebir, Souk El Ouarda, Souk El Attarine, Zenket Benzegouta et Houmet Sidi Boumaza dans la partie basse. Lors de son voyage à Constantine en 1880, Louis Régis note : «La ville est traversée dans toute sa largeur par une rue française percée comme par hasard au beau milieu des quartiers arabes.»
Toute la façade de la plus ancienne mosquée de la ville, El Djamaâ El Kébir, qui remonte au XIIIe siècle, a été démolie. Une nouvelle façade sera reconstruite sur le côté droit de la rue. La petite placette située devant la mosquée garnie d’une fontaine disparaîtra aussi. La rue Nationale, devenue comme une ligne de démarcation séparant deux villes, l’une européenne, s’étendant jusqu’à la Casbah, et l’autre arabe, descendant jusqu’à la partie basse de Souika, a complètement défiguré le vieux Constantine.
Ce percement a donné lieu aussi à deux hôtels (Hôtel de Paris et Hôtel d’Orient), existant toujours, deux longues rangées d’immeubles avec des locaux commerciaux. Sur l’ex-place Molière (actuelle place Ladjabi), un lycée verra le jour, ainsi que la célèbre Medersa, inaugurée en 1908 par le recteur Ardaillon. L’aménagement de cette artère sera achevé par la démolition de la porte d’El Kantara en 1928. Aujourd’hui, Triq Djedida, dont le tissu urbain se dégrade, est une grande rue commerçante avec ses innombrables magasins de tissus, d’habillement, de bonneterie, qui sera envahie par la nouvelle vague des produits chinois, des bazars et des gargotes de chawarma.
Arslan Selmane
Cité des 50 Logements à Oued Hamimime
Des espaces verts menacés de destruction
le 02.11.16 | 10h00
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Pour les résidants, ces travaux ne présentent aucune...
Des habitants de la cité des 50 Logements à Oued Hamimime ne savent
plus à quel saint se vouer face au risque de voir les espaces verts,
aménagés par leurs soins à l’intérieur de leur cité afin de l’embellir,
détruits suite à une lettre anonyme les accusant d’avoir accaparé
illégalement de larges espaces appartenant au complexe de l’ex-Sonacome
de Oued Hamimime.
Une accusation qui a abouti à un dépôt de plainte à leur encontre par la direction dudit complexe. Face à ces accusations, les habitants de la cité ont adressé un courrier au président de la République, au président de l’APC d’El Khroub et au PDG du groupe mécanique, dont une copie nous a été transmise, pour rappeler que leur cité construite dans le cadre des logements d’accompagnement du Complexe moteurs tracteurs (CMT), dans lequel ils ont commencé à travailler en 1969, est complètement isolée.
En qualité de locataires et travailleurs du complexe, ils affirment avoir sollicité à cette époque l’autorisation de la direction pour aménager des espaces verts et les préserver de tout danger provenant des animaux, rongeurs et autres chiens errants, qui menaçaient leur sécurité. Avec l’assentiment donc de la direction de l’époque et son aide, ces habitants, peut-on lire encore dans leur correspondance, n’ont eu de cesse d’entretenir et de développer avec leurs propres moyens ces espaces en y plantant arbustes de clôture, haies de romarin, rosiers, palmiers et autres arbres d’ornementation, sans compter les autres dépenses et travaux engagés pour protéger leur cité. «Il s’agit d’espaces verts scindés en deux parties.
L’une à l’intérieur de la cité, qui comprend les voies d’accès aux différents bâtiments, et l’autre à l’extérieur comprenant un espace vert aménagé autour de la cité depuis plus de trente années sur une superficie globale de 6000 m2 et non 25 000 m2, comme rapporté dans la lettre anonyme et sans qu’aucune construction permanente n’y ait été réalisée », indiquent-ils. «L’ensemble de cet espace est provisoirement clôturé dans l’attente et l’espoir d’ériger leur cité en résidence et d’en améliorer les aménagements tout en respectant l’environnement», précisent ces habitants.
«Le fait de détruire ces espaces verts pourrait livrer notre cité à toutes les formes de saleté et de dégradation», alertent les signataires de la lettre. Les habitants lancent enfin un appel aux autorités concernées afin de les aider à préserver leur site et la sécurité de leur famille dans le cadre de la loi. Quoi qu’il en soit et au-delà du bon droit de la direction de Sonacome de disposer de ses biens comme elle l’entend, il nous semble que toute cette affaire peut être aisément résolue à condition, bien entendu, que chacune des deux parties fasse preuve de bon sens, d’autant que les aménagements apportés par les habitants à leur cité ne peuvent constituer une gêne pour le propriétaire des lieux du fait de son isolement, selon leurs propos.
Une accusation qui a abouti à un dépôt de plainte à leur encontre par la direction dudit complexe. Face à ces accusations, les habitants de la cité ont adressé un courrier au président de la République, au président de l’APC d’El Khroub et au PDG du groupe mécanique, dont une copie nous a été transmise, pour rappeler que leur cité construite dans le cadre des logements d’accompagnement du Complexe moteurs tracteurs (CMT), dans lequel ils ont commencé à travailler en 1969, est complètement isolée.
En qualité de locataires et travailleurs du complexe, ils affirment avoir sollicité à cette époque l’autorisation de la direction pour aménager des espaces verts et les préserver de tout danger provenant des animaux, rongeurs et autres chiens errants, qui menaçaient leur sécurité. Avec l’assentiment donc de la direction de l’époque et son aide, ces habitants, peut-on lire encore dans leur correspondance, n’ont eu de cesse d’entretenir et de développer avec leurs propres moyens ces espaces en y plantant arbustes de clôture, haies de romarin, rosiers, palmiers et autres arbres d’ornementation, sans compter les autres dépenses et travaux engagés pour protéger leur cité. «Il s’agit d’espaces verts scindés en deux parties.
L’une à l’intérieur de la cité, qui comprend les voies d’accès aux différents bâtiments, et l’autre à l’extérieur comprenant un espace vert aménagé autour de la cité depuis plus de trente années sur une superficie globale de 6000 m2 et non 25 000 m2, comme rapporté dans la lettre anonyme et sans qu’aucune construction permanente n’y ait été réalisée », indiquent-ils. «L’ensemble de cet espace est provisoirement clôturé dans l’attente et l’espoir d’ériger leur cité en résidence et d’en améliorer les aménagements tout en respectant l’environnement», précisent ces habitants.
«Le fait de détruire ces espaces verts pourrait livrer notre cité à toutes les formes de saleté et de dégradation», alertent les signataires de la lettre. Les habitants lancent enfin un appel aux autorités concernées afin de les aider à préserver leur site et la sécurité de leur famille dans le cadre de la loi. Quoi qu’il en soit et au-delà du bon droit de la direction de Sonacome de disposer de ses biens comme elle l’entend, il nous semble que toute cette affaire peut être aisément résolue à condition, bien entendu, que chacune des deux parties fasse preuve de bon sens, d’autant que les aménagements apportés par les habitants à leur cité ne peuvent constituer une gêne pour le propriétaire des lieux du fait de son isolement, selon leurs propos.
F. Raoui
Constantine : Un dangereux malfaiteur arrêté à Oued El Had
le 03.11.16 | 10h00
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Les éléments de la brigade de recherche et d’investigation (BRI) de
Constantine sont intervenus mardi soir dans la cité populaire Frères
Abbas, communément appelée Oued El Had pour interpeller un dangereux
individu qui aurait à son actif, selon des habitants du quartier,
plusieurs méfaits, dont des agressions à l’arme blanche qui auraient été
commises à Oued El Had même. L’arrestation de l’individu en question
âgé d’une vingtaine d’années et répondant aux initiales de H.S a été
très bien accueillie et constitue un soulagement pour tout le quartier,
nous ont assuré ces habitants.
F. Raoui
Akram El Kebir. Journaliste et écrivain
Peut-être que mon écriture est accessible parce que je suis trop fainéant pour aller chercher de belles tournures de phrase !
le 04.11.16 | 10h00
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Dans Vivement septembre, paru aux éditions Apic Algérie, Akram El Kebir nous permet de déambuler à côté de son personnage Wahid. Parfois, on se perd dans les pensées des deux. Une échappée belle dans des situations que l’on vit, notamment la solitude. Croire qu’on connaît un auteur parce qu’on l’a rencontré au SILA est une aventure hasardeuse. Ne vous fiez pas au titre, lisez le double livre d’Akram El Kebir.
- Vivement septembre, votre dernier roman paru aux éditions
Apic, décrit la vie de Wahid, le personnage principal de votre livre.
Un récit qui se narre comme on regardait Bridget Jones ?
Pourquoi pas. Quoique Vivement septembre ne relève pas du journal intime. Certes, le personnage finit par pondre un roman, mais il le fait en traînant les pieds, sans trop y croire, poussé par son amie. Pour avoir la paix et ne pas subir les remontrances de son amie à longueur de semaine, il a fini par accepter de s’essayer dans l’écriture. Mais si cela ne tenait qu’à lui, il serait resté chez lui à se rouler les pouces.
- D’ailleurs, on a l’impression que le livre que va écrire Wahid devient le centre de votre histoire...
Exactement, à vrai dire, l’idée du livre qui est à l’intérieur du livre, je l’ai eue en premier. Je l’ai écrite assez rapidement et l’ai laissée croupir dans les tiroirs quelques mois, voire quelques années. J’en suis arrivé au point de l’avoir complètement oublié, quand un beau jour il s’est rappelé à mon bon souvenir. J’ai été vraiment déçu par cette histoire après l’avoir écrite, car j’avais l’intention de l’écrire tout autrement.
Il s’agit en fait de l’idée d’une nouvelle que j’ai eue il y a une dizaine d’années de cela, celle d’un personnage qui décide de se suicider par curiosité. Trop impatient de mourir pour savoir ce qu’il y a dans l’au-delà, il veut se donner la mort juste pour satisfaire sa curiosité maladive. Cette idée m’avait un peu amusé, et je voulais en faire une nouvelle en la truffant d’humour noir. Finalement, trop fainéant, je ne me suis jamais vraiment mis au travail.
Puis, en décidant de m’y mettre, en 2012 ça a donné le livre qui est à l’intérieur du livre. Il y a certes la séquence du suicide, mais l’histoire a tout de même pris une tout autre direction que celle que j’avais envisagée au début. Je l’ai alors complètement abandonné, quand un beau jour l’idée m’est venue d’écrire une autre histoire dans laquelle j’engloberai la première. La trouvaille était celle-là : créer un personnage névrosé et lui faire écrire un roman, puis proposer ce roman à l’intérieur du livre. cet exercice m’avait assez plu dans le chapitre 11 où Wahid imagine son histoire, prend des notes, le peaufine et puis au chapitre suivant on voit la finalité de son travail.
- Wahid travaille dans le secteur des médias, il est correcteur. Vous décrivez parfaitement sa solitude, pourtant il a une amie. Pourquoi s’est-il isolé au point d’oublier ses réflexes ?
D’une manière générale, j’aime bien les livres ou les films où le personnage principal est très solitaire, où on ne voit pratiquement que lui à longueur de scènes (aller au marché seul, prendre un café dehors seul, rentrer chez lui où il habite seul, dormir seul, etc.). Rapidement, cela crée une certaine familiarité et on s’attache bien plus à ce personnage que s’il était tout le temps accompagné d’une bande de potes.
Concernant la solitude du personnage et le fait qu’il vive en marge de la société, c’est surtout à son métier qu’il le doit : il a certes commencé sa carrière en corrigeant des articles de presse, mais au commencement de l’histoire il travaillait pour son propre compte en corrigeant des livres d’auteurs ou des thèses d’étudiants.
Aussi, il m’était très aisé de le faire vivre en marge de la société. Au-delà de sa solitude, Wahid est aussi un gars névrosé. En ce qui concerne ce volet, j’ai sûrement été très influencé par les films de Woody Allen, un cinéaste dont je suis très fan. J’aime la façon qu’il a de faire des films très drôles, mais avec des thèmes très tristes, où les personnages sont atypiques et névrosés et se prennent la tête pour des broutilles. Finalement, mêler le rire et le triste est un exercice qui me plaît. Maintenant, ai-je réussi dans ce livre à ressortir cela, c’est une autre affaire !
- La solitude de Wahid est un sentiment partagé par de nombreux jeunes aujourd’hui. Que pensez-vous de cet isolement dont certains usent pour fuir la société ?
Je pense qu’il y a différents types de solitudes et celle de Wahid est plutôt une douce solitude. Une solitude qu’il a lui-même choisie comme mode de vie, une solitude à laquelle il peut remédier quand il veut, alors que la solitude de Ali Slimane, le personnage du livre de Wahid, est, elle, une solitude vraiment terrible, insupportable, suffocante. Toutefois, il faut reconnaître que l’acte de les décrire dans un livre, - surtout la solitude de Ali Slimane - est assez plaisant.
- L’écriture que vous proposez est limpide et accessible ; en tant qu’écrivain, vous la situez dans quelle catégorie ?
Aucune idée ! Je pense tout de même que j’écris un peu mieux qu’au temps où j’avais écrit le roman N’achetez pas ce livre, c’est une grosse arnaque, mais ce n’est pas une référence non plus, à cette époque-là j’écrivais vraiment très mal. Peut-être que mon écriture est accessible parce que je suis trop fainéant pour aller chercher de belles tournures de phrases (rires). En tout cas, je ne me suis jamais posé la question quant à savoir dans quelle catégorie on peut me placer.
- Vous avez participé à la 21e édition du SILA ; quelles ont été les impressions de vos lecteurs ?
Comme la sortie de ce roman a été annoncée au préalable, notamment sur les réseaux sociaux, il y a eu certes un petit engouement les premiers jours du salon, où les gens sont venus acheter le livre. Les gens l’ont certes acheté, mais je ne sais pas s’ils ont commencé à le lire ou pas.
- Les maisons d’édition hésitent à faire publier de jeunes auteurs, elles préfèrent miser sur des noms connus. D’autres, au contraire, parient sur les jeunes plumes. Pensez-vous que ça a changé depuis quelques années ?
Je pense aujourd’hui, au vu de la multiplication des maisons d’édition chez nous, qu’il y a plus de possibilités aux jeunes auteurs de se faire publier. Simplement, il faut juste qu’il s’arme de patience, car la publication d’un ouvrage, quand bien même il a été accepté par l’éditeur, prend parfois plusieurs mois. Cela dit, je constate aujourd’hui qu’il y a visiblement beaucoup de gens qui ont du talent pour créer des histoires, inventer des personnages, qui ont le sens de la réplique et qui parfois ont beaucoup d’humour, mais dont l’idée ne les effleure même pas de se lancer dans l’écriture. C’est cela qui est dommage !
Pourquoi pas. Quoique Vivement septembre ne relève pas du journal intime. Certes, le personnage finit par pondre un roman, mais il le fait en traînant les pieds, sans trop y croire, poussé par son amie. Pour avoir la paix et ne pas subir les remontrances de son amie à longueur de semaine, il a fini par accepter de s’essayer dans l’écriture. Mais si cela ne tenait qu’à lui, il serait resté chez lui à se rouler les pouces.
- D’ailleurs, on a l’impression que le livre que va écrire Wahid devient le centre de votre histoire...
Exactement, à vrai dire, l’idée du livre qui est à l’intérieur du livre, je l’ai eue en premier. Je l’ai écrite assez rapidement et l’ai laissée croupir dans les tiroirs quelques mois, voire quelques années. J’en suis arrivé au point de l’avoir complètement oublié, quand un beau jour il s’est rappelé à mon bon souvenir. J’ai été vraiment déçu par cette histoire après l’avoir écrite, car j’avais l’intention de l’écrire tout autrement.
Il s’agit en fait de l’idée d’une nouvelle que j’ai eue il y a une dizaine d’années de cela, celle d’un personnage qui décide de se suicider par curiosité. Trop impatient de mourir pour savoir ce qu’il y a dans l’au-delà, il veut se donner la mort juste pour satisfaire sa curiosité maladive. Cette idée m’avait un peu amusé, et je voulais en faire une nouvelle en la truffant d’humour noir. Finalement, trop fainéant, je ne me suis jamais vraiment mis au travail.
Puis, en décidant de m’y mettre, en 2012 ça a donné le livre qui est à l’intérieur du livre. Il y a certes la séquence du suicide, mais l’histoire a tout de même pris une tout autre direction que celle que j’avais envisagée au début. Je l’ai alors complètement abandonné, quand un beau jour l’idée m’est venue d’écrire une autre histoire dans laquelle j’engloberai la première. La trouvaille était celle-là : créer un personnage névrosé et lui faire écrire un roman, puis proposer ce roman à l’intérieur du livre. cet exercice m’avait assez plu dans le chapitre 11 où Wahid imagine son histoire, prend des notes, le peaufine et puis au chapitre suivant on voit la finalité de son travail.
- Wahid travaille dans le secteur des médias, il est correcteur. Vous décrivez parfaitement sa solitude, pourtant il a une amie. Pourquoi s’est-il isolé au point d’oublier ses réflexes ?
D’une manière générale, j’aime bien les livres ou les films où le personnage principal est très solitaire, où on ne voit pratiquement que lui à longueur de scènes (aller au marché seul, prendre un café dehors seul, rentrer chez lui où il habite seul, dormir seul, etc.). Rapidement, cela crée une certaine familiarité et on s’attache bien plus à ce personnage que s’il était tout le temps accompagné d’une bande de potes.
Concernant la solitude du personnage et le fait qu’il vive en marge de la société, c’est surtout à son métier qu’il le doit : il a certes commencé sa carrière en corrigeant des articles de presse, mais au commencement de l’histoire il travaillait pour son propre compte en corrigeant des livres d’auteurs ou des thèses d’étudiants.
Aussi, il m’était très aisé de le faire vivre en marge de la société. Au-delà de sa solitude, Wahid est aussi un gars névrosé. En ce qui concerne ce volet, j’ai sûrement été très influencé par les films de Woody Allen, un cinéaste dont je suis très fan. J’aime la façon qu’il a de faire des films très drôles, mais avec des thèmes très tristes, où les personnages sont atypiques et névrosés et se prennent la tête pour des broutilles. Finalement, mêler le rire et le triste est un exercice qui me plaît. Maintenant, ai-je réussi dans ce livre à ressortir cela, c’est une autre affaire !
- La solitude de Wahid est un sentiment partagé par de nombreux jeunes aujourd’hui. Que pensez-vous de cet isolement dont certains usent pour fuir la société ?
Je pense qu’il y a différents types de solitudes et celle de Wahid est plutôt une douce solitude. Une solitude qu’il a lui-même choisie comme mode de vie, une solitude à laquelle il peut remédier quand il veut, alors que la solitude de Ali Slimane, le personnage du livre de Wahid, est, elle, une solitude vraiment terrible, insupportable, suffocante. Toutefois, il faut reconnaître que l’acte de les décrire dans un livre, - surtout la solitude de Ali Slimane - est assez plaisant.
- L’écriture que vous proposez est limpide et accessible ; en tant qu’écrivain, vous la situez dans quelle catégorie ?
Aucune idée ! Je pense tout de même que j’écris un peu mieux qu’au temps où j’avais écrit le roman N’achetez pas ce livre, c’est une grosse arnaque, mais ce n’est pas une référence non plus, à cette époque-là j’écrivais vraiment très mal. Peut-être que mon écriture est accessible parce que je suis trop fainéant pour aller chercher de belles tournures de phrases (rires). En tout cas, je ne me suis jamais posé la question quant à savoir dans quelle catégorie on peut me placer.
- Vous avez participé à la 21e édition du SILA ; quelles ont été les impressions de vos lecteurs ?
Comme la sortie de ce roman a été annoncée au préalable, notamment sur les réseaux sociaux, il y a eu certes un petit engouement les premiers jours du salon, où les gens sont venus acheter le livre. Les gens l’ont certes acheté, mais je ne sais pas s’ils ont commencé à le lire ou pas.
- Les maisons d’édition hésitent à faire publier de jeunes auteurs, elles préfèrent miser sur des noms connus. D’autres, au contraire, parient sur les jeunes plumes. Pensez-vous que ça a changé depuis quelques années ?
Je pense aujourd’hui, au vu de la multiplication des maisons d’édition chez nous, qu’il y a plus de possibilités aux jeunes auteurs de se faire publier. Simplement, il faut juste qu’il s’arme de patience, car la publication d’un ouvrage, quand bien même il a été accepté par l’éditeur, prend parfois plusieurs mois. Cela dit, je constate aujourd’hui qu’il y a visiblement beaucoup de gens qui ont du talent pour créer des histoires, inventer des personnages, qui ont le sens de la réplique et qui parfois ont beaucoup d’humour, mais dont l’idée ne les effleure même pas de se lancer dans l’écriture. C’est cela qui est dommage !
Faten Hayed
«Sauter le pas, écrire»
le 04.11.16 | 10h00
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Rencontres euromaghrébines tenues mercredi et jeudi au Palais des...
Une vingtaine d’écrivains sont invités à parler de leurs premiers romans aux 8es Rencontres euromaghrébines des écrivains qui se déroulent depuis mercredi à la salle El Djazaïr au Palais des expositions des Pins maritimes, à la faveur du 21e Salon international du livre d’Alger (Sila).
Organisées par la Délégation de l’Union européenne en Algérie, les
Rencontres ont été divisées en trois panels : «Sauter le pas, comment
j’ai décidé d’écrire», «Les influences : indispensables critiques» et
«Premier roman, écritures ultérieures, publication». «Le premier roman
n’est parfois pas publié, sinon édité plus tard.
Il y a toute une problématique liée à cela», a relevé Dirk Buda, chef de section politique et presse de la délégation de l’UE à Alger. Animé par notre confrère Ameziane Ferhani, le premier panel a regroupé les Algériens Faiza Mostapha et Hocine Boumerdès, la Marocaine Aïcha Basry, l’Italienne Elisabetta Rasy et le Roumain Bogdan Munteanu. Aïcha Basry est passée de la poésie au roman.
«Certains pensent que l’âge de la poésie est terminé en soulignant le fait que beaucoup de poètes passent à l’écriture romanesque. Pour moi, ce passage ne répond à aucune tactique ni à aucune une mode. C’était un moment particulier et sensible de ma vie. J’avais besoin d’un espace plus large pour dire des choses. Je suis sortie d’un coma pour faire un témoignage sur la vie. Le roman permet d’aller vers un public large.
Cela ne veut aucunement dire que j’ai abandonné la poésie», a-t-elle dit. Aïcha Bassry a publié, depuis 2001, plusieurs recueils de poèmes, dont L’Insomnie des anges et Baigneuses de soif. Elle a écrit des romans, dont le plus connu est Les Nuits de soie. «Les poètes femmes arabes se cachent derrière les mots, les vers et l’humeur pour éviter de dire certaines vérités. Le roman lui-même est fait d’un ensemble de masques. Nous mettons ces masques pour dire des choses, surtout sur la situation de la femme dans le Monde arabe. Je suis poète et je le reste», a-t-elle insisté.
Le plaisir de se réinventer
L’Italienne Elisabetta Rasy est arrivée au roman quelque peu tardivement. Elle a commencé l’écriture dans les années 1970, sur l’architecture et sur la femme en littérature. Diplômée en histoire de l’art de l’université de Rome, elle a contribué à la création d’une revue sur la narration contemporaine.
Elle intervient régulièrement dans les médias, comme le quotidien Sole 24 ore. «Mon premier roman n’était pas ma première expérience d’écriture. Ce roman n’avait aucun rapport entre l’histoire de l’art ou le journalisme. C’est dire qu’il y avait quelque chose qui me manquait dans ces deux formes d’écriture. J’ai mis beaucoup de temps à sauter le pas. Mais, je n’avais pas l’impression de plonger dans les eaux dangereuses.
Cette sensation de manque qui m’a mis sur un chemin qui est ni facile ni difficile», a soutenu Elisabetta Rasy. Jeune, l’Algérien Hocine Boumerdas écrivait des textes qu’il ne terminait jamais. «Après l’obtention du baccalauréat, j’ai abandonné mon projet d’écriture. Retrouvant ma liberté après la retraite, j’ai repris l’écriture. J’ai gardé en tête le sujet du roman pendant une vingtaine d’années. Des faits que j’ai pratiquement vécus.
C’était un témoignage ou une dette que je devais à ma grand-mère qui a beaucoup souffert pendant la guerre de libération. J’ai vécu quelque peu ses souffrances», a-t-il confié. Natif de Constantine, Hocine Boumerdès a enseigné au lycée dans les années 1990. Son roman Vent de face a été publié, en 2014, aux éditions Dalimen à Alger. Faiza Mostapha, qui vit à Paris où elle travaille à Radio Monte Carlo Doualiya, vient de publier aux éditions Fairouz El Berrani (l’étranger), un recueil de nouvelles.
Le livre contient le texte d’un monodrame, Moudoun el cartoun (les villes en carton). «J’ai débuté par la publication d’un recueil de nouvelles, Azarq jareh (bleu blessant). Je n’étais pas totalement satisfaite mais on dit que le premier travail littéraire est également un premier amour. Pour El Berrani, j’évoque dans ce recueil cet Algérien qui n’a pas trouvé de place dans son propre pays et qui est traversé par de drôles de sentiments, comme ceux de quelqu’un vivant loin de sa maison. Il se sent étranger à cause de ses idées et de ses convictions.
Et nous le constatons clairement ces dernières années en Algérie. Beaucoup de personnes sont harcelées en raison de leurs positions ou de leur appartenance politique», a souligné Faiza Mostapha. La Belge Aiko Solovkine a écrit son premier roman, Rodéo, la nuit. Une histoire inspirée d’un fait réel. «Avant de devenir journaliste, j’écrivais déjà. Je n’ai pas le souvenir qu’il y avait eu un déclic. Je lisais énormément et j’avais ce plaisir d’écrire des textes depuis ma première jeunesse», a-t-elle dit. Aiko Solovkine est un nom d’auteur. «J’ai choisi ce nom pour le plaisir de me réinventer.
Mon prénom et mon nom ne sont pas rattachés à quelque chose d’aimé. Donc pour moi, l’écriture est une façon de me faire naître. Je lis essentiellement des littératures traduites, notamment des œuvres américaine et anglo-saxonnes», a-t-elle souligné. Aiko Solovkine prépare un roman sur un drame familial. D’autres intervenants ont pris la parole lors des Rencontres, dont le Polonais Stanislaw Strasburger, la Suédoise Anne Sward, le Tunisien Jamel Jlassi, le Britannique Islam Issa, la Française Lise Chasteloux, l’Italienne Michela Murgia et le Roumain Bogdan Munteanu.
Il y a toute une problématique liée à cela», a relevé Dirk Buda, chef de section politique et presse de la délégation de l’UE à Alger. Animé par notre confrère Ameziane Ferhani, le premier panel a regroupé les Algériens Faiza Mostapha et Hocine Boumerdès, la Marocaine Aïcha Basry, l’Italienne Elisabetta Rasy et le Roumain Bogdan Munteanu. Aïcha Basry est passée de la poésie au roman.
«Certains pensent que l’âge de la poésie est terminé en soulignant le fait que beaucoup de poètes passent à l’écriture romanesque. Pour moi, ce passage ne répond à aucune tactique ni à aucune une mode. C’était un moment particulier et sensible de ma vie. J’avais besoin d’un espace plus large pour dire des choses. Je suis sortie d’un coma pour faire un témoignage sur la vie. Le roman permet d’aller vers un public large.
Cela ne veut aucunement dire que j’ai abandonné la poésie», a-t-elle dit. Aïcha Bassry a publié, depuis 2001, plusieurs recueils de poèmes, dont L’Insomnie des anges et Baigneuses de soif. Elle a écrit des romans, dont le plus connu est Les Nuits de soie. «Les poètes femmes arabes se cachent derrière les mots, les vers et l’humeur pour éviter de dire certaines vérités. Le roman lui-même est fait d’un ensemble de masques. Nous mettons ces masques pour dire des choses, surtout sur la situation de la femme dans le Monde arabe. Je suis poète et je le reste», a-t-elle insisté.
Le plaisir de se réinventer
L’Italienne Elisabetta Rasy est arrivée au roman quelque peu tardivement. Elle a commencé l’écriture dans les années 1970, sur l’architecture et sur la femme en littérature. Diplômée en histoire de l’art de l’université de Rome, elle a contribué à la création d’une revue sur la narration contemporaine.
Elle intervient régulièrement dans les médias, comme le quotidien Sole 24 ore. «Mon premier roman n’était pas ma première expérience d’écriture. Ce roman n’avait aucun rapport entre l’histoire de l’art ou le journalisme. C’est dire qu’il y avait quelque chose qui me manquait dans ces deux formes d’écriture. J’ai mis beaucoup de temps à sauter le pas. Mais, je n’avais pas l’impression de plonger dans les eaux dangereuses.
Cette sensation de manque qui m’a mis sur un chemin qui est ni facile ni difficile», a soutenu Elisabetta Rasy. Jeune, l’Algérien Hocine Boumerdas écrivait des textes qu’il ne terminait jamais. «Après l’obtention du baccalauréat, j’ai abandonné mon projet d’écriture. Retrouvant ma liberté après la retraite, j’ai repris l’écriture. J’ai gardé en tête le sujet du roman pendant une vingtaine d’années. Des faits que j’ai pratiquement vécus.
C’était un témoignage ou une dette que je devais à ma grand-mère qui a beaucoup souffert pendant la guerre de libération. J’ai vécu quelque peu ses souffrances», a-t-il confié. Natif de Constantine, Hocine Boumerdès a enseigné au lycée dans les années 1990. Son roman Vent de face a été publié, en 2014, aux éditions Dalimen à Alger. Faiza Mostapha, qui vit à Paris où elle travaille à Radio Monte Carlo Doualiya, vient de publier aux éditions Fairouz El Berrani (l’étranger), un recueil de nouvelles.
Le livre contient le texte d’un monodrame, Moudoun el cartoun (les villes en carton). «J’ai débuté par la publication d’un recueil de nouvelles, Azarq jareh (bleu blessant). Je n’étais pas totalement satisfaite mais on dit que le premier travail littéraire est également un premier amour. Pour El Berrani, j’évoque dans ce recueil cet Algérien qui n’a pas trouvé de place dans son propre pays et qui est traversé par de drôles de sentiments, comme ceux de quelqu’un vivant loin de sa maison. Il se sent étranger à cause de ses idées et de ses convictions.
Et nous le constatons clairement ces dernières années en Algérie. Beaucoup de personnes sont harcelées en raison de leurs positions ou de leur appartenance politique», a souligné Faiza Mostapha. La Belge Aiko Solovkine a écrit son premier roman, Rodéo, la nuit. Une histoire inspirée d’un fait réel. «Avant de devenir journaliste, j’écrivais déjà. Je n’ai pas le souvenir qu’il y avait eu un déclic. Je lisais énormément et j’avais ce plaisir d’écrire des textes depuis ma première jeunesse», a-t-elle dit. Aiko Solovkine est un nom d’auteur. «J’ai choisi ce nom pour le plaisir de me réinventer.
Mon prénom et mon nom ne sont pas rattachés à quelque chose d’aimé. Donc pour moi, l’écriture est une façon de me faire naître. Je lis essentiellement des littératures traduites, notamment des œuvres américaine et anglo-saxonnes», a-t-elle souligné. Aiko Solovkine prépare un roman sur un drame familial. D’autres intervenants ont pris la parole lors des Rencontres, dont le Polonais Stanislaw Strasburger, la Suédoise Anne Sward, le Tunisien Jamel Jlassi, le Britannique Islam Issa, la Française Lise Chasteloux, l’Italienne Michela Murgia et le Roumain Bogdan Munteanu.
Fayçal Métaoui
New York Times: fonte des bénéfices, chute de la publicité papier
le 02.11.16 | 16h31
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Le groupe New York Times a vu ses bénéfices s'évaporer au troisième trimestre 2016 à cause notamment d'une chute prononcée de ses revenus publicitaires dans les produits papier, selon des résultats publiés mercredi.
Le bénéfice du groupe propriétaire du prestigieux quotidien éponyme a
fondu de 96% à 406.000 dollars, au lieu 9,4 millions sur la même
période il y a un an. Son chiffre d'affaires a baissé de 1% à 363,5
millions de dollars. En revanche le chiffre d'affaire de la
publicité en ligne a augmenté de 21,5% et représente désormais plus de
35% des revenus publicitaires, a précisé le groupe, qui a beaucoup
misé sur le numérique depuis quelques années.
Mais cette hausse n'a pas suffi à compenser la chute de 18,5% de son chiffre d'affaire publicitaire dans les supports papier - une baisse à laquelle sont confrontés la plupart des journaux traditionnels papier. Les revenus publicitaires dans leur ensemble ont baissé de 7,7%. Le nombre d'abonnés en ligne a crû de 129.000 personnes, contribuant à une hausse de 16% de ses abonnements numériques et à une hausse de 3% de sa diffusion à la fois papier et numérique.
Le PDG du groupe Mark Thompson a salué "les gains exceptionnels réalisés dans (le) numérique" mais prévenu que son entreprise était aussi confrontée à une "vraie pression dans la publicité sur papier, comme le reste du secteur". "Nous prévoyons encore des difficultés pour la publicité papier au dernier trimestre. Pendant que nous continuerons à innover et à investir là où nous pensons que c'est utile, nous resterons concentrés sur la structure de nos coûts et la croissance rapide du secteur numérique".
Les résultats sont aussi affectés par les coûts exceptionnels de la fermeture à Paris de ses opérations d'édition et de prépresse (2,9 millions de dollars) ainsi que des indemnités de licenciements (13 millions). Le quotidien doit présenter dans les prochaines semaines un projet rédactionnel visant à réorienter ses 1.300 journalistes vers le numérique.
Mais cette hausse n'a pas suffi à compenser la chute de 18,5% de son chiffre d'affaire publicitaire dans les supports papier - une baisse à laquelle sont confrontés la plupart des journaux traditionnels papier. Les revenus publicitaires dans leur ensemble ont baissé de 7,7%. Le nombre d'abonnés en ligne a crû de 129.000 personnes, contribuant à une hausse de 16% de ses abonnements numériques et à une hausse de 3% de sa diffusion à la fois papier et numérique.
Le PDG du groupe Mark Thompson a salué "les gains exceptionnels réalisés dans (le) numérique" mais prévenu que son entreprise était aussi confrontée à une "vraie pression dans la publicité sur papier, comme le reste du secteur". "Nous prévoyons encore des difficultés pour la publicité papier au dernier trimestre. Pendant que nous continuerons à innover et à investir là où nous pensons que c'est utile, nous resterons concentrés sur la structure de nos coûts et la croissance rapide du secteur numérique".
Les résultats sont aussi affectés par les coûts exceptionnels de la fermeture à Paris de ses opérations d'édition et de prépresse (2,9 millions de dollars) ainsi que des indemnités de licenciements (13 millions). Le quotidien doit présenter dans les prochaines semaines un projet rédactionnel visant à réorienter ses 1.300 journalistes vers le numérique.
AFP
Le syndicat exige le départ de la direction du groupe SNVI
Rouiba gronde
le 04.11.16 | 10h00
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Après six jours de grève, le syndicat du groupe SNVI déclare avoir pris des décisions radicales envers sa direction qui «refuse, selon lui, de rencontrer les travailleurs grévistes». Dans un communiqué rendu public hier, le syndicat a décidé de «rompre tout contact avec la direction» et demandé aux pouvoirs publics «son départ».
«Suite au refus du PDG de la SNVI d’engager un dialogue avec les travailleurs et leurs représentants, les syndicalistes ont décidé de rompre tout contact avec la direction générale du groupe et des filiales.» C’est en ces termes que le syndicat du groupe SNVI, affilié à la centrale syndicale UGTA, a redéfini hier ses relations avec la direction générale du groupe public. Au sixième jour de la grève organisée par les travailleurs, provoquant un gel total des activités, rien n’indique qu’une issue pourrait être trouvée entre ces derniers et leur direction.Pour motiver sa décision, le syndicat a évoqué notamment les questions du «devenir de l’entreprise qui est en suspens» et de «la stabilité sociale». «Nous demandons encore une fois aux pouvoirs publics de désigner à tous les niveaux du groupe SNVI de nouveaux managers compétents et dynamiques en mesure de relancer l’activité», exige le syndicat du groupe dans un communiqué rendu public hier.
Réuni mercredi en session extraordinaire avec les syndicalistes des filiales et des unités, le syndicat du groupe SNVI explique les raisons qui ont motivé cette décision : «La situation alarmante dans laquelle se trouve le groupe est générée par les résultats catastrophiques enregistrés depuis plusieurs années, et ce, malgré toutes les mesures importantes décidées à son endroit par les pouvoirs publics», lit-on dans le même communiqué.
Le premier point de discorde soulevé par le syndicat à l’égard de la direction du groupe est le projet de la nouvelle loi sur la retraite contesté par le syndicat le 23 octobre dernier. Dans un rassemblement organisé ce même jour devant la direction générale du groupe, les travailleurs ont manifesté leur opposition audit projet qui conduit à «la libération en masse du personnel qualifié» à un moment où le besoin se fait le plus sentir. Leur appel «n’a eu depuis aucune suite».
Primes
Mais ce n’est pas tout. Dans le communiqué, le syndicat avait inscrit dix points qui résument la situation dans laquelle se trouve la SNVI. Le premier est en relation avec la situation économique du groupe que le syndicat décrit comme «catastrophique et statique». Des travailleurs rejoignent le syndicat dans ses positions et pointent du doigt à leur tour leur direction, qu’ils accusent de «vouloir pousser le groupe à la faillite» : «Que veulent nos responsables ? Où veulent-ils nous conduire exactement ? Veulent-ils en finir définitivement avec la SNVI ?» «Si nous sommes ici, c’est pour travailler.
Mais nos responsables trouvent toujours le moyen de nous bloquer. La plupart de nos machines sont à l’arrêt. Il y a deux ans, nous avions 50 chariots élévateurs. Aujourd’hui, deux seulement fonctionnent. Allez leur demander pourquoi ils refusent de les réparer…» Rachid, 24 ans, est soudeur. Recruté en 2010, pourtant nouveau, il dit avoir constaté lui-même «la dégradation du groupe». «Ici, les travailleurs ne font que se balader toute la journée. Nos collègues de l’unité autobus, pour ne citer que cet exemple, n’ont rien fait depuis 2014. Avant, ils fabriquaient jusqu’à 28 bus par mois.
Actuellement, ils n’en montent même pas deux. Ceux de l’unité K66 fabriquaient jusqu’à 145 camions par mois. Aujourd’hui, ils peinent à en faire cinq. Si nous résumons nos journées de travail, je dirais que nous passons la matinée à nettoyer nos ateliers avant d’aller déjeuner. Au retour, nous discutons entre collègues, puis prenons une douche avant de rentrer chez nous», regrette-t-il. L’autre point cité par le syndicat concerne les retards «récurrents» constatés dans le versement des salaires.
Ce point, qui était l’élément déclencheur de cette dernière grève, a été enfin résolu. Les travailleurs parlent aussi de primes supprimées à cause du manque de rendement de leurs effectifs. «La situation de blocage ne nous arrange pas. Nous avons plusieurs primes que nous ne touchons plus car le groupe produit de moins en moins depuis un certain temps. Nous citons pour exemple celle de rendement collectif qui s’élève à 9000 DA et celle de discipline qui peut atteindre 3500 DA. Alors qu’on touchait 48 000 DA de salaire, on a actuellement 30 000 DA ou moins à la fin du mois», s’indignent-ils.
Mercedes-Benz
La question des contractuels a été aussi posée sur la table de la direction générale. Selon les travailleurs, plusieurs de leurs collègues contractuels qui ont au moins trois ans de travail «n’ont toujours pas été permanisés par le groupe». Mais pour beaucoup d’entre eux, ce point pourrait être dépassé dans quelques mois car, comme ils ne cessent de le rappeler, «il s’agit aujourd’hui de l’avenir de près de 7000 travailleurs qui peuvent perdre leur poste du jour au lendemain».
«Si l’entreprise coule, vous imaginez combien de familles seront privées de salaires ?», s’indignent les travailleurs rencontrés à l’entrée de la SNVI. Sur d’autres plans, notamment sur la question des partenariats, le syndicat reproche aussi à la direction générale de «manquer de visibilité dans la concrétisation de ses projets avec ses partenaires». Pour rappel, la SNVI a signé cinq partenariats notamment avec Daimler et Renault. Mais celui qui suscite les interrogations des travailleurs est celui avec Mercedes-Benz. «Nous ne tirons aucun profit de notre partenariat avec Mercedes pour ne citer que celui-là.
Pour convaincre nos travailleurs de la rejoindre, Mercedes leur a promis plusieurs avantages, dont l’augmentation des salaires. Mais elle a fini par leur proposer de garder les mêmes, de résilier leurs contrats avec SNVI et de travailler sous contrat avec elle. Son offre a été refusée, bien évidement. Pour recruter, Mercedes a fini par recourir aux bureaux de main-d’œuvre (ANEM), expliquent-ils. Mercedes est implantée à l’intérieur du groupe et continue à fabriquer des camions et des semi-remorques. Ça a l’air de bien fonctionner, mais elle n’a pas encore ouvert son marché. Parallèlement, notre situation ne cesse d’empirer.
Alors, dites-nous de quel partenariat parlent-ils s’il vous plaît ?» Et d’autres travailleurs d’ajouter : «Nous travaillons beaucoup plus avec le secteur militaire. Mais si l’entreprise décide un jour de s’ouvrir aux particuliers, ce qui n’est pas le cas actuellement, nous vous assurons que nous n’aurons même pas le temps de nous asseoir. L’entreprise pourra prendre un nouveau souffle. Les travailleurs auront du travail. Et ce n’est qu’ainsi que nous pourrons redynamiser le groupe. Nous avons l’impression que ce n’est pas ce qui intéresse nos responsables qui ont, selon nous, d’autres objectifs.»
Perspective
«Nous dénonçons l’opacité qui entoure l’élaboration des programmes fonctionnels et du projet de la nouvelle organisation du réseau commercial, le non-respect des engagements notamment sur le point relatif à la confirmation des contractuels (CDD), le manque de transparence dans les critères de choix arrêtés pour le transfert des unités, la lenteur dans la réalisation des plans d’investissement au niveau du groupe, le non-respect des engagements relatifs au démarrage des travaux de construction de la nouvelle carrosserie et l’absence de coordination entre les activités des filiales du groupe», lit-on dans le communiqué du syndicat du groupe SNVI.
Le divorce entre le syndicat et la direction générale et devenu une réalité amère sur laquelle repose tout l’avenir du groupe. Les travailleurs partagent les mêmes soucis que leurs partenaires sociaux qui semblent intransigeants sur les questions soulevées. Dans le même communiqué, le syndicat d’entreprise appelle les travailleurs à «demeurer vigilants». Quant à ces derniers, ils ne se posent qu’une seule question : «Où va la SNVI ? C’est le flou total. Nous n’avons encore aucune perspective, de stratégie ou de plan de remise à niveau de l’entreprise. Mais nous n’arrêterons pas là, car il dépend aussi de notre avenir et celui d’une si grande entreprise publique comme celle de la SNVI.»
هناك 3 تعليقات:
6 h ·
Madiha Allalou
4 novembre 2015 · Alger, Wilaya d'Alger ·
ليس العار أنثى مذنبة ولا امرأة بالغة الذل ..العار اعاقة مزمنة بالفكر لا تطالها الأعين ولا المحاكمات..العار أن تعيش وتموت مع الفئران..العار أن تصنع السلاح ..أن تبيع السلاح..وأن تموت أعزل بلا سلاح ..العار هو جلادنا البشع غير الملثم بجعلنا نفهم بأننا منتهون ..يوما..وسرداب العار هو كذلك //رواية سرداب العار اول رواية للشابة كريمة عساس بوركت ومزيد من النجاح .
Rodondo Barm
Rodondo Barm
اخمج ولاية وانا ابن الولاية تخرج على البرانية يموتوا على، البرانى يسرق فى الولاية ويرشى ويفعل ويفعل ولا محاسب ولا رقيب ابنائها هربوا وهبلوا مدينة منبع الاموال المسروقة ليس فيها تنمية على الاطلاق المعريفة فى الشغل المنكرفى كل شيئ لا يوجد ما هو يفرح فى هده الولاية كوشمار ادا اردت ان تعرف عن احوال الجزائر فالاحري ان تعرف احوال المدينة المنكوبة سكيكدة.
Sam Djeridi
Aujourd’hui, à 07:20
Je n'aime plus cette page , qui supprime tous les commentaires constructifs que je fais sur la situation sanitaire catastrophique de Constantine dans les quels je suggérait des propositions de solutions ! Bon pour vous faire plaisir tout est propre ! Tout est beau ! Tout est magnifique à Constantine ! Bye......
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