اعتذرت للجريدة وحملت المسؤولية لديوان رياض الفتح
وزارة الثقافة تحقق في منع ندوة يومية “الوطن”
السبت 09 نوفمبر 2013 الجزائر: ب. سهيل
حركة المواطنين للحريات تدين ومساهل قال إنه قرار انفرادي
فتحت وزارة الثقافة تحقيقا إثر منع يومية “الوطن” من عقد ندوة متبوعة بنقاش في قاعة ديوان رياض الفتح. وأكدت وزارة الثقافة، في بيان لها، أمس، أن الوزارة “فتحت تحقيقا، وبناء عليه ستتخذ الإجراءات والعقوبات اللازمة”. وموازاة مع تأكيدها أنها “تكذب جملة وتفصيلا بأنها منعت نقاشات يومية “الوطن” المزمع عقدها يوم السبت 9 نوفمبر 2013 في قاعة ديوان رياض الفتح بالعاصمة”، نددت الوزارة بكل شدة بهذا التجاوز غير المقبول من طرف المديرية العامة لديوان رياض الفتح، وقالت إنها تلتزم باتخاذ كل الإجراءات حتى لا يتكرر مثل هذا التصرف غير المسموح به”.
وأشارت وزارة الثقافة “وعليه فليومية “الوطن” مطلق الحرية في عقد محاضراتها بديوان رياض الفتح”. وجاء في نفس البيان أن “وزيرة الثقافة، التي كانت في زيارة رسمية رفقة الوزير الأول بمدينة تمنراست، لم تكن تعلم بما جرى إلا في نهاية 7 نوفمبر الجاري، فأمرت فورا المدير العام لديوان رياض الفتح بوضع القاعة تحت تصرف مسؤولي يومية “الوطن” والقيام بتبليغهم بذلك”. وحسب نفس البيان، فإن “وزيرة الثقافة تتقدم باعتذاراتها الخالصة ليومية “الوطن” ومن خلالها لكل الصحافة الوطنية”، مؤكدة التزامها بالدفاع وبضمان حقهم الدستوري في تنظيم النقاشات الخاصة بالمواضيع التي تهمهم، وذلك في جميع الفضاءات التابعة لوزارة الثقافة”.
من جهته، قال عبد القادر مساهل، وزير الاتصال، لموقع “كل شيء عن الجزائر”، إن القضية بين قاعة كوسموس وديوان رياض الفتح، مشيرا إلى أن اشتراط رخصة من الولاية “مبادرة اتخذها مدير الديوان”. وأضاف: “سئلت في الموضوع فأجبت بأنه ما كان عليه أن يطلب ذلك، فهم أحرار في تنظيم اجتماع، وهو رأي تشاطرنا فيه وزارة الثقافة”.
واعتبرت “حركة المواطنة من أجل الحريات والتنمية” أن منع ندوة “الوطن” الفكرية مؤخرا “ليس فعلا معزولا” مثلما جاء على لسان وزير الاتصال، الذي حمل المسؤولية لمدير ديوان رياض الفتح. وتعتبر الحركة، في بيان يحمل توقيع ناطقها الرسمي، النائب الأسبق علي براهيمي، “أحزاب وجمعيات وإطارات نزيهة في الدولة ومواطنون بسطاء يواجهون بانتظام حالة الحصار المفروضة بشكل مفضوح عن طريق الإصلاحات المضادة لسنة 2011”، في إشارة ضمنية إلى التعديلات التي مست قوانين الجمعيات والأحزاب والانتخابات والإعلام، بعد أحداث جانفي 2011 تحت شعار الإصلاحات السياسية.
ودعت الحركة في بيانها إلى “تضامن فعلي بين المعارضة السياسية والمجتمع المدني والمواطنين لـ”دفع التعسف إلى التراجع وفرض تفوق حق الجزائريات والجزائريين في اختيار مسيريهم بحرية”. وكان مدير يومية “الوطن”، عمر بلهوشات، قد اعتبر ما أقدمت عليه إدارة ديوان رياض الفتح بأنه “يندرج ضمن سلسلة التضييق على الحريات التي نعيشها منذ مدة”، مؤكدا أن قرار المنع هدفه “القضاء على ما تبقى من حرية التعبير في الجزائر”.
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Session ordinaire de l'apc
Déballage et règlement de comptes
le 05.11.13 | 10h00
zoom
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© Photo: archives/el watan
Plusieurs affaires louches refont surface, signées FLN, telles celle des 32 villas, projet du Mouhafedh, celle du café mythique Le Bosphore, devenu un vulgaire bazar, un de plus dans la ville, qui en est submergée…
Devant se pencher sur le budget 2014, et pour l’approbation de certains
projets, la session ordinaire de l’APC de Constantine s’est déroulée
hier dans un climat houleux. Ce qui nous change un peu des habituelles
attitudes béni-oui-oui. C’était le grand déballage et règlements de
comptes entre le P/APC, Rihani Seïf- Eddine, et le vice-président de
l’APC, Barka Mourad, chargé des réalisations et de l’urbanisme.
Un échange de propos entre les deux élus a eu lieu suite à l’annonce faite par le maire de la «fin de mission» de Barka et de la désormais ex-responsable du secteur d’El Gammas, Sihem Khrief. Il faut préciser que ce secteur, en l’occurrence celui des réalisations et de l’urbanisme, requiert toute l’attention du fait qu’il est la source de toutes les appétences.
Quels sont donc les griefs invoqués par le maire pour justifier ce limogeage ? La réponse de ce dernier a fusé sèchement : «D’abord, cela relève de mes prérogatives et ensuite, il vous est reproché de n’avoir pas assumé vos responsabilités. Le fait que vous ayez demandé par écrit que vous ne vouliez plus être signataire d’aucun document officiel, est considéré comme une fuite devant les responsabilités !» Et le vice-président de rétorquer : «En effet, j’ai fait cette demande, mais j’ai expliqué que je ne pouvais exercer mes fonctions tant que la directrice du service qui, je vous le rappelle, est comptable de la gestion des affaires de la réalisation et de l’urbanisme, ne signe pas les grandes décisions; ce dont vous n’avez pas tenu compte.
La raison en est toute simple : vous agissez selon le bon vouloir du mouhafedh, Driss Meghraoui, qui dicte la conduite à tenir au sein de l’ensemble des commissions, et mon éviction trouve son origine dans le fait que je n’aie pas donné mon accord concernant l’affaire dite des 32 villas mais aussi mon refus d’avaliser l’ancien café du Bosphore, propriété de l’APC, devenu par votre grâce un commerce d’habillement dans un lieu hautement symbolique de la ville. J’ajoute, enfin, que lorsque je vous ai demandé une commission d’enquête sur l’élaboration des cahiers de charge, parce qu’ils comportent de graves erreurs d’où leur nullité, vous n’avez pas daigné en tenir compte, pis encore, vous aviez ordonné la poursuite des opérations !»
Réponse du berger à la bergère, le maire réplique : «Adressez-vous à la justice, seule institution habilitée à trancher !» La même réponse a été formulée à l’autre élue, Sihem Khrief, qui a tenu quand même à lui demander les raisons de son «éviction», signifiant clairement que son cas est personnel. Mais en aparté, elle nous dira ceci : «Parce que j’ai mis fin aux fonctions de la secrétaire de mon secteur pour comportements abusifs, j’avais oublié que cette dernière était la cousine du maire !»
Vous savez, a-t-elle ajouté, «cette décision date de plus de deux mois, quand le mouhafedh du FLN a décidé de nous écarter des affaires de l’APC dans son bureau même; quoiqu’il y ait lieu de savoir que le secteur d’El Gammas va faire l’objet d’une attention particulière grâce aux projets juteux dont il va bénéficier, et auxquels ma personne n’est pas censée y prendre part.» Il y a lieu de noter que ce qui a été vécu hier à la salle des délibérations n’est pas fortuit, du fait que les accusations portées d’un côté comme de l’autre datent de plusieurs mois. De même qu’il faut souligner la présence des dissidents élus FLN qui ne voulaient rien rater de ce déballage aux relents politiques proches des hautes instances du parti de Saïdani. C’est grave pour une APC de l’envergure de la ville de Constantine, et plus grave encore pour sa manifestation de 2015.
Un échange de propos entre les deux élus a eu lieu suite à l’annonce faite par le maire de la «fin de mission» de Barka et de la désormais ex-responsable du secteur d’El Gammas, Sihem Khrief. Il faut préciser que ce secteur, en l’occurrence celui des réalisations et de l’urbanisme, requiert toute l’attention du fait qu’il est la source de toutes les appétences.
Quels sont donc les griefs invoqués par le maire pour justifier ce limogeage ? La réponse de ce dernier a fusé sèchement : «D’abord, cela relève de mes prérogatives et ensuite, il vous est reproché de n’avoir pas assumé vos responsabilités. Le fait que vous ayez demandé par écrit que vous ne vouliez plus être signataire d’aucun document officiel, est considéré comme une fuite devant les responsabilités !» Et le vice-président de rétorquer : «En effet, j’ai fait cette demande, mais j’ai expliqué que je ne pouvais exercer mes fonctions tant que la directrice du service qui, je vous le rappelle, est comptable de la gestion des affaires de la réalisation et de l’urbanisme, ne signe pas les grandes décisions; ce dont vous n’avez pas tenu compte.
La raison en est toute simple : vous agissez selon le bon vouloir du mouhafedh, Driss Meghraoui, qui dicte la conduite à tenir au sein de l’ensemble des commissions, et mon éviction trouve son origine dans le fait que je n’aie pas donné mon accord concernant l’affaire dite des 32 villas mais aussi mon refus d’avaliser l’ancien café du Bosphore, propriété de l’APC, devenu par votre grâce un commerce d’habillement dans un lieu hautement symbolique de la ville. J’ajoute, enfin, que lorsque je vous ai demandé une commission d’enquête sur l’élaboration des cahiers de charge, parce qu’ils comportent de graves erreurs d’où leur nullité, vous n’avez pas daigné en tenir compte, pis encore, vous aviez ordonné la poursuite des opérations !»
Réponse du berger à la bergère, le maire réplique : «Adressez-vous à la justice, seule institution habilitée à trancher !» La même réponse a été formulée à l’autre élue, Sihem Khrief, qui a tenu quand même à lui demander les raisons de son «éviction», signifiant clairement que son cas est personnel. Mais en aparté, elle nous dira ceci : «Parce que j’ai mis fin aux fonctions de la secrétaire de mon secteur pour comportements abusifs, j’avais oublié que cette dernière était la cousine du maire !»
Vous savez, a-t-elle ajouté, «cette décision date de plus de deux mois, quand le mouhafedh du FLN a décidé de nous écarter des affaires de l’APC dans son bureau même; quoiqu’il y ait lieu de savoir que le secteur d’El Gammas va faire l’objet d’une attention particulière grâce aux projets juteux dont il va bénéficier, et auxquels ma personne n’est pas censée y prendre part.» Il y a lieu de noter que ce qui a été vécu hier à la salle des délibérations n’est pas fortuit, du fait que les accusations portées d’un côté comme de l’autre datent de plusieurs mois. De même qu’il faut souligner la présence des dissidents élus FLN qui ne voulaient rien rater de ce déballage aux relents politiques proches des hautes instances du parti de Saïdani. C’est grave pour une APC de l’envergure de la ville de Constantine, et plus grave encore pour sa manifestation de 2015.
N. Benouar
Clôture du festival international de l'Inchad à Constantine
un concert évènement de Marcel Khalifé
le 09.11.13 | 10h00
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© El Watan
Abou Rami est resté toujours fidèle à ses...
Le chanteur Libanais, célèbre par son engagement envers les justes causes, a renoué avec la ville du Vieux Rocher qu’il a tant aimée, ainsi que le public algérien qui ne l’a pas revu depuis plus de trente ans.
Ils étaient vraiment chanceux, ceux qui ont trouvé, mercredi dernier,
une place au théâtre régional de Constantine, pour assister au concert
évènement de Marcel Khalifé. Une soirée que les organisateurs du 4ème
festival international de l’Inchad ont voulue passionnante et pleine
d’émotion et de chaleur. Pour preuve, le TRC a affiché complet une heure
avant le début du spectacle. Il y avait même des gens venus des wilayas
limitrophes. Un monde fou venu voir le chanteur Libanais engagé, dont
la dernière présence à Constantine remonte à plus de 30 ans.
«J’ai visité Constantine la veille du concert et je l’ai trouvée belle. C’est une ville qu’on aime facilement ; prenez soin d’elle», a-t-il lancé en direction du public. Barbe et cheveux blancs, avec sa légendaire kouffiyeh, accompagné de son inséparable oûd, Abou Rami n’a rien perdu de sa verve, en dépit de ses 63 ans, bouclés le 10 juin dernier. Durant près de deux heures, et devant une assistance attentive et enthousiasmée, Marcel Khalifé a chanté ses plus belles œuvres musicales, une dizaine en tout, inspirées des plus beaux poèmes de Samih El Kacim, mais surtout, en majorité de ceux de son ami le défunt poète Mahmoud Darwiche. «Beyni ou beynek», «Rita ouel boundoukia», chantée en hommage à l’Algérie combattante, «Marfouaâ El hama amchi», qui a enflammé le théâtre, «ahinou ila khoubzi oumi», «dajawaz essafer», et «bahria».
En plus d’un «hommage musical», rendu à Che Guevara et à Djamila Bouhired, le public a eu droit aussi à deux de ses dernières productions, choisies de son dernier album «Soukout El Qamar» (la chute de la lune), qui compte 18 compositions tirées du dernier recueil de poèmes de Mahmoud Darwiche, paru quelques temps après sa disparition. La communion de l’assistance avec Marcel Khalifé a été tellement émotionnelle, que le chanteur a été rappelé avec insistance pour interpréter sa légendaire chanson «Mounadhiloune», et qu’un public des grands jours a chanté avec lui, d’une fort belle manière. Des moments marquants et inoubliables, qui ont rappelé aussi la belle époque des années de la résistance palestinienne. Une époque désormais très lointaine, dont on ne gardera que des souvenirs.
«J’ai visité Constantine la veille du concert et je l’ai trouvée belle. C’est une ville qu’on aime facilement ; prenez soin d’elle», a-t-il lancé en direction du public. Barbe et cheveux blancs, avec sa légendaire kouffiyeh, accompagné de son inséparable oûd, Abou Rami n’a rien perdu de sa verve, en dépit de ses 63 ans, bouclés le 10 juin dernier. Durant près de deux heures, et devant une assistance attentive et enthousiasmée, Marcel Khalifé a chanté ses plus belles œuvres musicales, une dizaine en tout, inspirées des plus beaux poèmes de Samih El Kacim, mais surtout, en majorité de ceux de son ami le défunt poète Mahmoud Darwiche. «Beyni ou beynek», «Rita ouel boundoukia», chantée en hommage à l’Algérie combattante, «Marfouaâ El hama amchi», qui a enflammé le théâtre, «ahinou ila khoubzi oumi», «dajawaz essafer», et «bahria».
En plus d’un «hommage musical», rendu à Che Guevara et à Djamila Bouhired, le public a eu droit aussi à deux de ses dernières productions, choisies de son dernier album «Soukout El Qamar» (la chute de la lune), qui compte 18 compositions tirées du dernier recueil de poèmes de Mahmoud Darwiche, paru quelques temps après sa disparition. La communion de l’assistance avec Marcel Khalifé a été tellement émotionnelle, que le chanteur a été rappelé avec insistance pour interpréter sa légendaire chanson «Mounadhiloune», et qu’un public des grands jours a chanté avec lui, d’une fort belle manière. Des moments marquants et inoubliables, qui ont rappelé aussi la belle époque des années de la résistance palestinienne. Une époque désormais très lointaine, dont on ne gardera que des souvenirs.
Arslan Selmane
Hosni Kitouni présente
« La Kabylie orientale dans l’Histoire »
le 07.11.13 | 10h00
Hosni Kitouni a enfin signé hier, au musée national Cirta, son livre intitulé «La Kabylie orientale dans l’Histoire- Pays des Kutama et guerre coloniale», paru aux Editions l’Harmattan, puis à Casbah Editions.
Il faut relever que cet ouvrage remarquable qui s’efforce, avec
beaucoup de rigueur et d’objectivité, de lever un pan du voile qui
enveloppe cette région montagneuse et surtout rebelle, à laquelle la
France coloniale avait donné le nom hasardeux de Kabylie orientale, est
le bienvenu dans un paysage culturel quasi aride en la matière. L’auteur
est doublement impliqué dans ce travail, puisqu’en écrivant un roman
autobiographique (qui paraîtra prochainement), il tombe par hasard sur
un document qui parle de sa famille, et de son ancêtre, -Moul Chekfa-
fondateur de la fameuse tribu de Sidi Ahmed Labed, qui a vécu dans ces
montagnes où «on parle un arabe pré-hilalien».
De là naquit chez lui une passion incoercible d’en savoir plus sur ces énigmatiques et indociles Kutama, et surtout comprendre pourquoi ils ont été si longtemps occultés.
De là naquit chez lui une passion incoercible d’en savoir plus sur ces énigmatiques et indociles Kutama, et surtout comprendre pourquoi ils ont été si longtemps occultés.
Farida Hamadou
الضحية لم تنتبه لقدومه: الترامواي يحول خمسينية لاشلاء متناثرة في باب الزوار
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13:27 | 2013-11-09
الكاتب : نسيمة بوكلال
الكاتب : نسيمة بوكلال
تعرضت سيدة تبلغ من العمر 51 سنة لدهس بشع من قبل الترامواي التي حولت جسدها إلى أشلاء متناثرة على جنبات السكة الحديدية، في حدود الحادية عشر والنصف من صباح اليوم في موقف ترامواي بسوريكال بالعاصمة .
وعلى إثر هذه الفاجعة خرج سكان المجاورين بالمنطقة على بكرة أبيهم ل من شدة هول الحادثة التي تعد الاولى من نوعها في المنطقة ،ما تسبب في شل تام لحركة السير، وحسب شهود عيان فإن الضحية كانت بصدد المرور على السكة و لم تنتبه للتراموي الذي كان قادما من برج الكيفان نحو محطة رويسو للاشارة، فإن مصالح الحماية المدنية ما لاتزال متواجدة بعين المكان لانتشال اشلاء الجثة.
بركة الشيخ بلكبير
السبت 09 نوفمبر 2013 elkhabar
رد الوزير الأول عبد المالك سلال على أحد المتدخلين من المجتمع المدني الذي طالب بترقية دائرة برج باجي مختار إلى مصف ولاية بالقول “إن هذا سيفقد سكان برج باجي مختار بركة الشيخ محمد بلكبير، أحد أكبر أعيان المنطقة وعلمائها”. ودعا سلال سكان أدرار إلى أخذ العبرة منه كإطار من إطارات الصحراء الذين يشغلون مناصب عليا، كونه كان مسؤولا محليا بأدرار وتمنراست، مضيفا “حتى إن مراسيم ختان ابني كانت هنا بأدرار”، وهي من المناسبات النادرة التي غادر فيها الشيخ بلكبير منزله ليقاسمه فرحته، مثلما قال سلال.
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Lvée de l’interdiction par le ministère de la culture
Les Débats d’El Watan maintenus
le 09.11.13 | 10h00
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© D. R.
Parce que la parole doit être dite et pour que la voie du débat ne s’arrête pas, le quotidien El Watan a décidé de maintenir la rencontre prévue aujourd’hui autour du thème «Statu quo autoritaire : quel coût pour l’Algérie ?». Le journal El Watan se félicite de «la levée de l’interdiction frappant son cycle de conférences publiques».
La direction du journal tient par conséquent à informer les très
nombreux fidèles du forum ‘‘Les Débats d’El Watan’’ du maintien de la
rencontre-débat», souligne un communiqué du journal, informant ses
lecteurs que la rencontre se tiendra bel et bien à la salle Cosmos de
Riadh El Feth. La nouvelle rassure et calme l’inquiétude suscitée
mercredi par la décision de la direction de l’Office Riadh El Feth
(OREF) d’interdire ce rendez-vous de libre expression faute
d’autorisation de la DRAG.
Mais s’il y a aujourd’hui un recul, un pas inacceptable a tout de même été franchi par la direction de l’OREF, qui n’est pas sans rappeler toutes les autres obstructions à la liberté d’expression émanant de l’administration qui tombent tel un couperet sur toute tentative de la société civile de se réunir ou de s’exprimer. Quand le débat devient source d’inquiétude pour les tenants du pouvoir, la liberté peut compter de mauvais jours. Arriver à exiger d’un journal d’avoir une autorisation de la wilaya afin de réunir des universitaires et le grand public autour d’un débat et d’un espace de réflexion est un précédent grave et une atteinte on ne peut plus claire au droit à l’expression libre.
Des pratiques d’oukase d’un autre âge qui reflètent la nature autoritaire d’un pouvoir qui a choisi une seule forme d’expression : l’interdit et la violence.Le quotidien El Watan organise depuis huit ans un cycle de débats qu’il dédie à la libre expression, répondant au fort besoin de la société d’avoir un espace pour échanger et réagir en toute liberté sur différents thèmes (politique, économique, culturel, social, etc.) touchant à ce qui intéresse l’Algérie et les Algériens. Académiciens et universitaires, politiciens et économistes, acteurs de l’histoire et historiens se relayent à la tribune des Débats d’El Watan suivant les thèmes choisis.
A aucun moment il n’a été question d’exiger du journal une quelconque autorisation pour ouvrir ce débat jusqu’à ce mercredi 6 novembre 2013. La direction de l’OREF, dont relève la salle Cosmos, lieu habituel des débats, a fait parvenir au journal, en fin de journée, un courrier faisant état de la subordination de «cette activité à une autorisation préalable des services de la wilaya d’Alger, la DRAG».
La direction de l’OREF a attendu la veille du week-end et de la tenue de la conférence, prévue le 9 novembre, pour signifier cette exigence, ne laissant au journal qu’une hypothétique possibilité de pouvoir s’en acquitter.
La demande d’organisation du débat avait pourtant été faite le 25 octobre dernier auprès de la direction de la salle Cosmos, qui avait aussi reçu le bon de commande le 27 octobre, transféré à la direction de l’OREF le 29 du même mois. Le 4 novembre, le journal s’était acquitté du paiement de la salle. La direction de l’OREF est demeurée sans réponse, alors qu’elle avait autorisé un colloque médical le 2 novembre dernier sans aucune exigence.
Jeudi, le directeur adjoint de l’OREF était catégorique : des instructions ont été données, pas d’accord pour El Watan sans autorisation de la DRAG. Le communiqué du journal dénonçant cette interdiction à peine voilée a fait le tour de la Toile et des médias nationaux et étrangers. Le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, a vite dit qu’aucune instruction n’avait été donnée dans ce sens. La ministre de la Culture, Khalida Toumi, tout en condamnant «avec la plus grande fermeté ce dépassement», annonce dans un communiqué, publié par l’APS, l’ouverture d’une enquête suite à l’interdiction de la conférence-débat organisée par El Watan.
Le journal n’est pas à sa première conférence à Riadh El Feth, il est donc difficile de croire que le directeur de l’OREF ait été seul à prendre la décision de l’interdiction de ces débats. Qui se cache donc derrière une telle démarche qui renvoie, à n’en point douter, à des procédés de police politique ?
Mais s’il y a aujourd’hui un recul, un pas inacceptable a tout de même été franchi par la direction de l’OREF, qui n’est pas sans rappeler toutes les autres obstructions à la liberté d’expression émanant de l’administration qui tombent tel un couperet sur toute tentative de la société civile de se réunir ou de s’exprimer. Quand le débat devient source d’inquiétude pour les tenants du pouvoir, la liberté peut compter de mauvais jours. Arriver à exiger d’un journal d’avoir une autorisation de la wilaya afin de réunir des universitaires et le grand public autour d’un débat et d’un espace de réflexion est un précédent grave et une atteinte on ne peut plus claire au droit à l’expression libre.
Des pratiques d’oukase d’un autre âge qui reflètent la nature autoritaire d’un pouvoir qui a choisi une seule forme d’expression : l’interdit et la violence.Le quotidien El Watan organise depuis huit ans un cycle de débats qu’il dédie à la libre expression, répondant au fort besoin de la société d’avoir un espace pour échanger et réagir en toute liberté sur différents thèmes (politique, économique, culturel, social, etc.) touchant à ce qui intéresse l’Algérie et les Algériens. Académiciens et universitaires, politiciens et économistes, acteurs de l’histoire et historiens se relayent à la tribune des Débats d’El Watan suivant les thèmes choisis.
A aucun moment il n’a été question d’exiger du journal une quelconque autorisation pour ouvrir ce débat jusqu’à ce mercredi 6 novembre 2013. La direction de l’OREF, dont relève la salle Cosmos, lieu habituel des débats, a fait parvenir au journal, en fin de journée, un courrier faisant état de la subordination de «cette activité à une autorisation préalable des services de la wilaya d’Alger, la DRAG».
La direction de l’OREF a attendu la veille du week-end et de la tenue de la conférence, prévue le 9 novembre, pour signifier cette exigence, ne laissant au journal qu’une hypothétique possibilité de pouvoir s’en acquitter.
La demande d’organisation du débat avait pourtant été faite le 25 octobre dernier auprès de la direction de la salle Cosmos, qui avait aussi reçu le bon de commande le 27 octobre, transféré à la direction de l’OREF le 29 du même mois. Le 4 novembre, le journal s’était acquitté du paiement de la salle. La direction de l’OREF est demeurée sans réponse, alors qu’elle avait autorisé un colloque médical le 2 novembre dernier sans aucune exigence.
Jeudi, le directeur adjoint de l’OREF était catégorique : des instructions ont été données, pas d’accord pour El Watan sans autorisation de la DRAG. Le communiqué du journal dénonçant cette interdiction à peine voilée a fait le tour de la Toile et des médias nationaux et étrangers. Le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, a vite dit qu’aucune instruction n’avait été donnée dans ce sens. La ministre de la Culture, Khalida Toumi, tout en condamnant «avec la plus grande fermeté ce dépassement», annonce dans un communiqué, publié par l’APS, l’ouverture d’une enquête suite à l’interdiction de la conférence-débat organisée par El Watan.
Le journal n’est pas à sa première conférence à Riadh El Feth, il est donc difficile de croire que le directeur de l’OREF ait été seul à prendre la décision de l’interdiction de ces débats. Qui se cache donc derrière une telle démarche qui renvoie, à n’en point douter, à des procédés de police politique ?
Réactions :
-le Cercle Nedjma révolté :Nous sommes révoltés à l’idée d’une interdiction de la table ronde que doit organiser votre journal, ce samedi, dans une salle de Riadh El Feth, à Alger. Nous tenons à vous manifester toute notre solidarité ainsi qu’à tous ceux qui veulent débattre en toute autonomie et liberté des problèmes de notre pays.
Nous prenons acte du changement d’attitude par l’intermédiaire de la ministre de la Culture et demandons qu’une levée d’interdiction soit officiellement actée et que les organisateurs de ce débat et de tous les autres à venir jouissent dorénavant de la pleine liberté et autonomie.
Mohammed Harbi, Madjid Benchikh, Ahmed Dahmani (membres du Cercle Nedjma)
-la laddh dénonce :
Les autorités viennent d’interdire la tenue des «Débats d’El Watan» prévus pour aujourd’hui à la salle Cosmos, Alger. Les «Débats d’El Watan», outre le fait qu’ils ont permis un espace d’expression à la société civile, ont toujours été des débats de haute qualité de par leurs thématiques pertinentes et la confrontation d’idées. La LADDH dénonce cette interdiction, comme elle dénonce toutes les entraves à la liberté d’expression et à son corollaire, la liberté de réunion. Faut-il rappeler encore une fois que les libertés d’expression et de réunion sont consacrées par la Constitution et les conventions internationales relatives aux droits de l’homme, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifiés par notre pays. Les pratiques du pouvoir démontrent le décalage entre le discours officiel, les textes ratifiés par l’Algérie et les restrictions à l’exercice des libertés fondamentales.La LADDH appelle les autorités à lever toutes ces entraves et à s’en tenir au respect de la Constitution et de ses engagements internationaux en matière de d’exercice des libertés d’expression et de réunion.
(Le président de la LADDH, Maître Nourredine Benissad)
-Le Mouvement citoyen pour les libertés et le développement condamne :
Dans la suite logique des récentes menaces contre les journalistes, la conférence des «Débats d’El Watan» vient d’être empêchée. Le Mouvement citoyen pour les libertés et le développement (MCLD) condamne cette énième dérive et assure l’équipe d’El Watan de sa solidarité indéfectible. La volte-face du pouvoir, huit années après, contre une activité qui a réussi un label intellectuel national de haute facture, achève un débat public déjà squelettique. Ce raidissement cynique et brutal des autorités trouve sa première explication dans l’intitulé même du colloque : «Crime de lèse-majesté» qui ose poser la question du bilan et du coût d’un statu quo autoritaire devenu une curiosité muséographique dans un monde qui communique, agit et change.
La seconde raison est dans la proximité immédiate d’une élection présidentielle officiellement et cyniquement vouée à reconduire un système archaïque et un personnel usé et incompétent, figé dans la répression, la corruption et la fraude électorale contre un peuple dont les trois quarts ont moins de trente ans.
Le coup n’est pas un acte isolé. Des partis politiques, des associations, des cadres intègres de l’Etat et de simples citoyens subissent régulièrement cet état de siège grossièrement réimposé par les contre-réformes de 2011.Seule une solidarité active entre l’opposition, la société civile et les citoyens fera reculer l’arbitraire et triompher le droit des Algérien(ne)s à choisir librement leurs dirigeants.
(Le porte-parole, Ali Brahimi)
Communiqué d’El Watan
Le ministère de la Culture a rendu public ce vendredi 8 novembre 2013 un communiqué dans lequel il «condamne avec la plus grande fermeté (…) l’acte inqualifiable» de l’interdiction, par le directeur de l’Office Riadh El Feth, de la tenue des Débats d’El Watan prévue le samedi 9 novembre 2013 à la salle Cosmos (Oref, Alger).Le communiqué ajoute que «la ministre de la Culture tient à présenter ses excuses au quotidien El Watan» pour ce «dépassement inadmissible de la part de la direction générale de l’Oref».
Le journal El Watan se félicite de la levée d’interdiction frappant son cycle de conférences publiques. La direction du journal tient par conséquent à informer les très nombreux fidèles du forum Les Débats d’El Watan du maintien de la rencontre-débat. La session des Débats d’El Watan consacrée au thème «Statu quo autoritaire : quel coût pour l’Algérie ?» aura bel et bien lieu le samedi 9 novembre 2013, de 14h à 18h, à la salle Cosmos de Riadh El Feth (Alger).
Communiqué du ministère de la Culture
1/ Le ministère de la Culture dément catégoriquement avoir interdit la tenue des débats du quotidien «El Watan» prévue le 9 novembre dans une salle de l’Office Ryad El Feth.2/ Le ministère de la Culture condamne avec la plus grande fermeté ce dépassement inadmissible de la part de la Direction générale de l’OREF et s’engage à prendre toutes les mesures pour que cet acte inqualifiable ne se reproduise plus.
3/ La ministre de la Culture, en visite à Tamanrasset avec le Premier ministre, n’a été informée que le
7 novembre en fin de journée et a immédiatement instruit le Directeur général de l’OREF de libérer la salle et de contacter les responsables du quotidien El Watan afin qu’ils tiennent leur conférence.
4/ Une enquête a été ouverte par le ministère de la Culture, à l’issue de laquelle seront prises les mesures et sanctions qui s’imposent.
5/ En tout état de cause, la conférence du quotidien El Watan pourra se tenir comme prévu à l’Office Ryad El Feth.
6/ La ministre de la Culture tient à présenter ses sincères et profondes excuses au quotidien El Watan et, à travers lui, à toute la presse nationale en les assurant de son engagement à défendre et garantir leur droit constitutionnel à organiser des débats sur toute question qui les intéresse dans tous les espaces relevant du ministère de la Culture.
Nadjia Bouaricha
في تجربة إبداعية جديدة جمعته مع التشكيلي حمزة بونوة
إبراهيم صديقي يؤكد على أن ما يصدر اليوم من أعمال الكثير منها لا يستحق الطبع !
أكد الشاعر إبراهيم صديقي على أن مستوى الأعمال التي تطبع في الآونة الأخيرة لا يرقى للمستوى المطلوب، منوها في الوقت ذاته بأنه لم يطلع على كل التجارب التي صدرت ولكنه بنى أفكاره هذه بناء على ما اطلع عليه من أعمال والتي تعززت بهم المكتبات الوطنية في الآونة الأخيرة.
واعتبر صديقي في السياق ذاته أنه قرر التوقف في الوقت الراهن عن طبع أعماله إلى حين اكتمال التجربة، خاصة وأنه أطل في الطبعة الـ 18 من معرض الجزائر الدولي للكتاب من خلال إصدار جديد هو نتاج تجربة إبداعية مشتركة جمعته بالتشكيلي حمزة بونوة، وسمها بـ”حروف تتجرأ”، حيث اعتبر فكرة العمل الذي جمع فيها المبدعان بين الرسم والشعر بمثابة عمل فني مبدع، وجديد، وذي نكهة خاصة، وعن فكرة العمل قال صديقي أنه أعجب كثيرا بلوحات حمزة بونوة، وبكيفية تعامله مع الحرف، واللون، الأمر الذي شجعه على دخول التجربة، أما فيما يخص غياب الشاعر عن الملتقيات، فأكد أن سبب ذلك يعود بشكل كبير إلى سوء تنظيم هذه الملتقيات، حيث تتم دعوة المعنيين قبل يوم من انطلاق الفعاليات، كما يساهم تمييع مواضيع النقاش في عزوفه عن حضور هكذا ملتقيات نظرا لبحثه الدائم عن كل ما هو جاد وهادف ليساهم في إثراء الحركة الشعرية في الجزائر. وبرر الشاعر إقلاله في الطبع إلى اهتمامه الكبير بتقديم الأفضل بحيث يصر في كل مرة على تنقيح أعماله، واختيار ما يصلح منها ليقدم للقراء، وفي حديثه عن مستوى الأعمال المقدمة في الطبعة الثامنة عشرة من معرض الكتاب، قال صديقي أنه متفائل بأعمال كثير من الأسماء على الرغم أيضا من وجود أعمال لا تليق بالنشر.
حنان بوخلالة
Communiqué du quotidien El Watan
le 08.11.13 | 10h00
Les autorités politiques ont interdit la tenue des «Débats d’El Watan», prévue pour demain samedi 9 novembre 2013.
La direction du quotidien El Watan dénonce cette grave atteinte à la
liberté de la presse et d’expression dans notre pays. Elle s’inquiète
pour l’avenir des quelques espaces d’expression encore existants.
El Watan a pour habitude d’organiser ces débats depuis 2005 sans autorisation de l’administration. Ils ont rencontré un énorme succès auprès des lecteurs et du public de manière générale. Totalement financé par le journal, cet espace autonome, indépendant et libre, est exclusivement réservé à la société civile.
Les arguments utilisés par l’administration pour interdire la tenue des «Débats d’El Watan» sont fallacieux. Cette interdiction intervient alors que le mouvement social est laminé, des journaux sont censurés, un jeune blogueur est jeté en prison, des menaces sont proférées par le ministère de la Défense nationale contre un journaliste d’El Khabar et que les atteintes aux libertés se généralisent.
Les autorités empruntent un chemin dangereux pour le pays. Il y a volonté de revenir aux années de plomb en balayant tous les acquis démocratiques arrachés par les Algériens en octobre 1988. C’est une voie qui mène au désordre et à l’instabilité.
Les «Débats d’El Watan» ne menacent aucunement la sécurité et la stabilité du pays ; ils sont au contraire un lieu de débat fécond, pacifique et démocratique sur l’ensemble des sujets d’actualité qui intéressent les Algériens.
El Watan a pour habitude d’organiser ces débats depuis 2005 sans autorisation de l’administration. Ils ont rencontré un énorme succès auprès des lecteurs et du public de manière générale. Totalement financé par le journal, cet espace autonome, indépendant et libre, est exclusivement réservé à la société civile.
Les arguments utilisés par l’administration pour interdire la tenue des «Débats d’El Watan» sont fallacieux. Cette interdiction intervient alors que le mouvement social est laminé, des journaux sont censurés, un jeune blogueur est jeté en prison, des menaces sont proférées par le ministère de la Défense nationale contre un journaliste d’El Khabar et que les atteintes aux libertés se généralisent.
Les autorités empruntent un chemin dangereux pour le pays. Il y a volonté de revenir aux années de plomb en balayant tous les acquis démocratiques arrachés par les Algériens en octobre 1988. C’est une voie qui mène au désordre et à l’instabilité.
Les «Débats d’El Watan» ne menacent aucunement la sécurité et la stabilité du pays ; ils sont au contraire un lieu de débat fécond, pacifique et démocratique sur l’ensemble des sujets d’actualité qui intéressent les Algériens.
Mohammed Hachemaoui : «Le régime veut interdire tout débat autour du coup d’Etat permanent»
le 08.11.13 | 10h00
Réagissez
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© Souhil. B.
Des rencontres qui ont fidélisé un large public.
Nous l’avions, hélas, annoncé dans l’une de nos précédentes éditions en titrant notre dossier «Présidentielle : nouveaux interdits au nom de la stabilité».
La tentation autoritaire, la fermeture de plus en plus d’espaces
d’expression semblent être la feuille de route adoptée par un régime
grabataire et paranoïaque. Interdire une rencontre entre Algériens dans
un espace public à Alger est un réflexe qui rappelle la répression
coloniale contre les nationalistes algériens. La comparaison est-elle
exagérée ? Malheureusement non : car l’interdiction d’accès à l’espace
public est une humiliation pour les Algériens, qui ont fêté avec fierté
le cinquantenaire de l’indépendance chèrement acquise. Nous avions
évoqué, dans notre dossier d’El Watan Week-end, cette dérive qui
coïncide avec les intrigues menées en haut lieu pour préserver les
circuits de la rente et les mécanismes d’impunité.
Ce réflexe autoritaire est analysé par le politologue Mohammed Hachemaoui, concepteur des «Débats d’El Watan» : «Quand un régime panique devant un débat entre universitaires, cela veut dire ce que ce régime n’est pas fort de ses institutions ni de ses intermédiations, il n’est fort qu’en s’appuyant sur ses appareils de coercition dont le budget ne cesse d’augmenter.» En fait, rappelle M. Hachemaoui, il faut remonter à 2011 et examiner le décret interministériel Intérieur-Défense nationale qui «illustre la reprise en main totale de l’armée et de la police politique dans ce qu’ils qualifient de lutte contre la subversion». «La subversion est un terme élastique, vague, fourre-tout. On peut assimiler une critique du régime à de la subversion, nos rencontres-débats peuvent aussi être qualifiées de subversives dans cette logique», explique le politologue.
Le régime, qui craint que «le coût de la répression soit exorbitant, c’est-à-dire qui écorne son image de ‘respectabilité’ internationale, a peur de l’étincelle, celle qui peut emporter tout un système». «C’est pour cela que l’arsenal se durcit et que les cas du facebookeur emprisonné, le harcèlement contre le mouvement des chômeurs et d’autres cas sont des messages du régime pour dire que le coût de la parole est très élevé, poursuit le chercheur. Le régime veut interdire tout débat autour de ce qui se passe réellement aujourd’hui : un coup d’Etat permanent qui maintient en poste un Président incapable de gouverner.» «Le pouvoir espère installer une mécanisme de la peur en multipliant les exemples», ajoute le politologue. Pour M. Hachemaoui, ce qui est encore plus dangereux c’est que «le régime algérien prétorien n’a pas compris que les appareils répressifs ne sont pas suffisants pour se maintenir au pouvoir : l’armée du shah et sa Savak n’ont pas été d’un grand secours face aux trois millions de manifestants iraniens !»
Ce réflexe autoritaire est analysé par le politologue Mohammed Hachemaoui, concepteur des «Débats d’El Watan» : «Quand un régime panique devant un débat entre universitaires, cela veut dire ce que ce régime n’est pas fort de ses institutions ni de ses intermédiations, il n’est fort qu’en s’appuyant sur ses appareils de coercition dont le budget ne cesse d’augmenter.» En fait, rappelle M. Hachemaoui, il faut remonter à 2011 et examiner le décret interministériel Intérieur-Défense nationale qui «illustre la reprise en main totale de l’armée et de la police politique dans ce qu’ils qualifient de lutte contre la subversion». «La subversion est un terme élastique, vague, fourre-tout. On peut assimiler une critique du régime à de la subversion, nos rencontres-débats peuvent aussi être qualifiées de subversives dans cette logique», explique le politologue.
Le régime, qui craint que «le coût de la répression soit exorbitant, c’est-à-dire qui écorne son image de ‘respectabilité’ internationale, a peur de l’étincelle, celle qui peut emporter tout un système». «C’est pour cela que l’arsenal se durcit et que les cas du facebookeur emprisonné, le harcèlement contre le mouvement des chômeurs et d’autres cas sont des messages du régime pour dire que le coût de la parole est très élevé, poursuit le chercheur. Le régime veut interdire tout débat autour de ce qui se passe réellement aujourd’hui : un coup d’Etat permanent qui maintient en poste un Président incapable de gouverner.» «Le pouvoir espère installer une mécanisme de la peur en multipliant les exemples», ajoute le politologue. Pour M. Hachemaoui, ce qui est encore plus dangereux c’est que «le régime algérien prétorien n’a pas compris que les appareils répressifs ne sont pas suffisants pour se maintenir au pouvoir : l’armée du shah et sa Savak n’ont pas été d’un grand secours face aux trois millions de manifestants iraniens !»
Adlène Meddi
Ouverture d'une enquête suite à l'interdiction de la tenue d'une conférence-débat du journal El Watan
le 08.11.13 | 13h23
Le ministère de la Culture a ouvert une enquête suite à l'interdiction de la tenue d'une conférence-débat du quotidien El Watan, indique vendredi un communiqué du ministère.
Le ministère de la Culture qui "dément catégoriquement avoir interdit
la tenue (de la conférence-débat) +Les débats d'El Watan+, prévue le 9
novembre à l'Office Ryad El Feth (OREF) à Alger", affirme qu'"une
enquête a été ouverte, à l'issue de laquelle seront prises les mesures
et sanctions qui s'imposent".
Tout en "condamnant avec la plus grande fermeté ce dépassement inadmissible de la part de la direction générale de l'OREF", le ministère "s'engage à prendre toutes les mesures pour que cet acte inqualifiable ne se reproduise plus", note le communiqué.
La même source indique qu'"en tout état de cause, la conférence du quotidien El Watan pourra se tenir comme prévu". "La ministre de la Culture, en visite à Tamanrasset avec le Premier ministre, n'a été informée que le 7 novembre en fin de journée et a immédiatement instruit le directeur général de l'OREF de libérer la salle et de contacter les responsables du quotidien El Watan afin qu'ils tiennent leur conférence", ajoute la même source.
"La ministre de la Culture tient à présenter ses sincères et profondes excuses au quotidien El Watan et, à travers lui, toute la presse nationale en les assurant de son engagement à défendre et garantir leur droit constitutionnel à organiser les débats sur toute question qui les intéresse dans tous les espaces relevant du ministère de la Culture", souligne le communiqué.
Tout en "condamnant avec la plus grande fermeté ce dépassement inadmissible de la part de la direction générale de l'OREF", le ministère "s'engage à prendre toutes les mesures pour que cet acte inqualifiable ne se reproduise plus", note le communiqué.
La même source indique qu'"en tout état de cause, la conférence du quotidien El Watan pourra se tenir comme prévu". "La ministre de la Culture, en visite à Tamanrasset avec le Premier ministre, n'a été informée que le 7 novembre en fin de journée et a immédiatement instruit le directeur général de l'OREF de libérer la salle et de contacter les responsables du quotidien El Watan afin qu'ils tiennent leur conférence", ajoute la même source.
"La ministre de la Culture tient à présenter ses sincères et profondes excuses au quotidien El Watan et, à travers lui, toute la presse nationale en les assurant de son engagement à défendre et garantir leur droit constitutionnel à organiser les débats sur toute question qui les intéresse dans tous les espaces relevant du ministère de la Culture", souligne le communiqué.
APS
a tenue «Des Débat d’El Watan »
le 08.11.13 | 16h02 | mis à jour le 08.11.13 | 20h07
La direction du quotidien El Watan a décidé de maintenir la tenue des « Débats d’El Watan » prévu pour demain samedi 09 novembre à la salle Cosmos de Riadh El Feth (Alger).
Jeudi, la direction du quotidien El Watan a dénoncé une «grave atteinte
à la liberté de la presse et d’expression dans notre pays», après que
les Débats aient été interdits par l’administration.
Elle (la direction) a notamment estimé que les arguments utilisés par l’administration pour interdire la tenue des «Débats d’El Watan» sont fallacieux.
Cette décision intervient après l'intervention du Ministère de la Culture qui a ouvert une enquête suite à l'interdiction de la tenue de cette conférence-débat.
Tout en "condamnant avec la plus grande fermeté ce dépassement inadmissible de la part de la direction générale de l'OREF", le ministère " s'engage à prendre toutes les mesures pour que cet acte inqualifiable ne se reproduise plus", note le communiqué.
La ministre de la Culture a présenté "ses sincères et profondes excuses au quotidien El Watan et, à travers lui, toute la presse nationale en les assurant de son engagement à défendre et garantir leur droit constitutionnel à organiser les débats sur toute question qui les intéresse dans tous les espaces relevant du ministère de la Culture", souligne le communiqué.
Pour ceux qui ne peuvent pas assister aux débats, ils pourront suivre le compte rendu en direct sur notre site, elwatan.com, avant la mise en ligne des videos, dimanche ou lundi.
Elle (la direction) a notamment estimé que les arguments utilisés par l’administration pour interdire la tenue des «Débats d’El Watan» sont fallacieux.
Cette décision intervient après l'intervention du Ministère de la Culture qui a ouvert une enquête suite à l'interdiction de la tenue de cette conférence-débat.
Tout en "condamnant avec la plus grande fermeté ce dépassement inadmissible de la part de la direction générale de l'OREF", le ministère " s'engage à prendre toutes les mesures pour que cet acte inqualifiable ne se reproduise plus", note le communiqué.
La ministre de la Culture a présenté "ses sincères et profondes excuses au quotidien El Watan et, à travers lui, toute la presse nationale en les assurant de son engagement à défendre et garantir leur droit constitutionnel à organiser les débats sur toute question qui les intéresse dans tous les espaces relevant du ministère de la Culture", souligne le communiqué.
Pour ceux qui ne peuvent pas assister aux débats, ils pourront suivre le compte rendu en direct sur notre site, elwatan.com, avant la mise en ligne des videos, dimanche ou lundi.
Communiqué d’El Watan
Le ministère de la Culture a rendu public ce vendredi 8 novembre 2013 un communiqué dans lequel il «condamne avec la plus grande fermeté (…) l’acte inqualifiable» de l’interdiction, par le directeur de l’Office Riadh El Feth, de la tenue des Débats d’El Watan prévue le samedi 9 novembre 2013 à la salle Cosmos (OREF, Alger).Le communiqué ajoute que «la ministre de la Culture tient à présenter ses excuses au quotidien El Watan» pour ce «dépassement inadmissible de la part de la direction générale de l’OREF».
Le journal El Watan se félicite de la levée d’interdiction frappant son cycle de conférences publiques. La direction du journal tient par conséquent à informer les très nombreux fidèles du forum Les Débats d’El Watan du maintien de la rencontre-débat.
La session des Débats d’El Watan consacrée au thème «Statu quo autoritaire : quel coût pour l’Algérie ?» aura bel et bien lieu le samedi 9 novembre 2013, de 14h à 18h, à la salle Cosmos de Riadh El Feth (Alger).
Clôture du festival international de l'Inchad à Constantine
un concert évènement de Marcel Khalifé
le 09.11.13 | 10h00
|
© El Watan
Abou Rami est resté toujours fidèle à ses...
Le chanteur Libanais, célèbre par son engagement envers les justes causes, a renoué avec la ville du Vieux Rocher qu’il a tant aimée, ainsi que le public algérien qui ne l’a pas revu depuis plus de trente ans.
Ils étaient vraiment chanceux, ceux qui ont trouvé, mercredi dernier,
une place au théâtre régional de Constantine, pour assister au concert
évènement de Marcel Khalifé. Une soirée que les organisateurs du 4ème
festival international de l’Inchad ont voulue passionnante et pleine
d’émotion et de chaleur. Pour preuve, le TRC a affiché complet une heure
avant le début du spectacle. Il y avait même des gens venus des wilayas
limitrophes. Un monde fou venu voir le chanteur Libanais engagé, dont
la dernière présence à Constantine remonte à plus de 30 ans.
«J’ai visité Constantine la veille du concert et je l’ai trouvée belle. C’est une ville qu’on aime facilement ; prenez soin d’elle», a-t-il lancé en direction du public. Barbe et cheveux blancs, avec sa légendaire kouffiyeh, accompagné de son inséparable oûd, Abou Rami n’a rien perdu de sa verve, en dépit de ses 63 ans, bouclés le 10 juin dernier. Durant près de deux heures, et devant une assistance attentive et enthousiasmée, Marcel Khalifé a chanté ses plus belles œuvres musicales, une dizaine en tout, inspirées des plus beaux poèmes de Samih El Kacim, mais surtout, en majorité de ceux de son ami le défunt poète Mahmoud Darwiche. «Beyni ou beynek», «Rita ouel boundoukia», chantée en hommage à l’Algérie combattante, «Marfouaâ El hama amchi», qui a enflammé le théâtre, «ahinou ila khoubzi oumi», «dajawaz essafer», et «bahria».
En plus d’un «hommage musical», rendu à Che Guevara et à Djamila Bouhired, le public a eu droit aussi à deux de ses dernières productions, choisies de son dernier album «Soukout El Qamar» (la chute de la lune), qui compte 18 compositions tirées du dernier recueil de poèmes de Mahmoud Darwiche, paru quelques temps après sa disparition. La communion de l’assistance avec Marcel Khalifé a été tellement émotionnelle, que le chanteur a été rappelé avec insistance pour interpréter sa légendaire chanson «Mounadhiloune», et qu’un public des grands jours a chanté avec lui, d’une fort belle manière. Des moments marquants et inoubliables, qui ont rappelé aussi la belle époque des années de la résistance palestinienne. Une époque désormais très lointaine, dont on ne gardera que des souvenirs.
«J’ai visité Constantine la veille du concert et je l’ai trouvée belle. C’est une ville qu’on aime facilement ; prenez soin d’elle», a-t-il lancé en direction du public. Barbe et cheveux blancs, avec sa légendaire kouffiyeh, accompagné de son inséparable oûd, Abou Rami n’a rien perdu de sa verve, en dépit de ses 63 ans, bouclés le 10 juin dernier. Durant près de deux heures, et devant une assistance attentive et enthousiasmée, Marcel Khalifé a chanté ses plus belles œuvres musicales, une dizaine en tout, inspirées des plus beaux poèmes de Samih El Kacim, mais surtout, en majorité de ceux de son ami le défunt poète Mahmoud Darwiche. «Beyni ou beynek», «Rita ouel boundoukia», chantée en hommage à l’Algérie combattante, «Marfouaâ El hama amchi», qui a enflammé le théâtre, «ahinou ila khoubzi oumi», «dajawaz essafer», et «bahria».
En plus d’un «hommage musical», rendu à Che Guevara et à Djamila Bouhired, le public a eu droit aussi à deux de ses dernières productions, choisies de son dernier album «Soukout El Qamar» (la chute de la lune), qui compte 18 compositions tirées du dernier recueil de poèmes de Mahmoud Darwiche, paru quelques temps après sa disparition. La communion de l’assistance avec Marcel Khalifé a été tellement émotionnelle, que le chanteur a été rappelé avec insistance pour interpréter sa légendaire chanson «Mounadhiloune», et qu’un public des grands jours a chanté avec lui, d’une fort belle manière. Des moments marquants et inoubliables, qui ont rappelé aussi la belle époque des années de la résistance palestinienne. Une époque désormais très lointaine, dont on ne gardera que des souvenirs.
Arslan Selmane
Hosni Kitouni présente
« La Kabylie orientale dans l’Histoire »
le 07.11.13 | 10h00
Hosni Kitouni a enfin signé hier, au musée national Cirta, son livre intitulé «La Kabylie orientale dans l’Histoire- Pays des Kutama et guerre coloniale», paru aux Editions l’Harmattan, puis à Casbah Editions.
Il faut relever que cet ouvrage remarquable qui s’efforce, avec
beaucoup de rigueur et d’objectivité, de lever un pan du voile qui
enveloppe cette région montagneuse et surtout rebelle, à laquelle la
France coloniale avait donné le nom hasardeux de Kabylie orientale, est
le bienvenu dans un paysage culturel quasi aride en la matière. L’auteur
est doublement impliqué dans ce travail, puisqu’en écrivant un roman
autobiographique (qui paraîtra prochainement), il tombe par hasard sur
un document qui parle de sa famille, et de son ancêtre, -Moul Chekfa-
fondateur de la fameuse tribu de Sidi Ahmed Labed, qui a vécu dans ces
montagnes où «on parle un arabe pré-hilalien».
De là naquit chez lui une passion incoercible d’en savoir plus sur ces énigmatiques et indociles Kutama, et surtout comprendre pourquoi ils ont été si longtemps occultés.
De là naquit chez lui une passion incoercible d’en savoir plus sur ces énigmatiques et indociles Kutama, et surtout comprendre pourquoi ils ont été si longtemps occultés.
Farida Hamadou
Session ordinaire de l'apc
Déballage et règlement de comptes
le 05.11.13 | 10h00
zoom
|
© Photo: archives/el watan
Plusieurs affaires louches refont surface, signées FLN, telles celle des 32 villas, projet du Mouhafedh, celle du café mythique Le Bosphore, devenu un vulgaire bazar, un de plus dans la ville, qui en est submergée…
Devant se pencher sur le budget 2014, et pour l’approbation de certains
projets, la session ordinaire de l’APC de Constantine s’est déroulée
hier dans un climat houleux. Ce qui nous change un peu des habituelles
attitudes béni-oui-oui. C’était le grand déballage et règlements de
comptes entre le P/APC, Rihani Seïf- Eddine, et le vice-président de
l’APC, Barka Mourad, chargé des réalisations et de l’urbanisme.
Un échange de propos entre les deux élus a eu lieu suite à l’annonce faite par le maire de la «fin de mission» de Barka et de la désormais ex-responsable du secteur d’El Gammas, Sihem Khrief. Il faut préciser que ce secteur, en l’occurrence celui des réalisations et de l’urbanisme, requiert toute l’attention du fait qu’il est la source de toutes les appétences.
Quels sont donc les griefs invoqués par le maire pour justifier ce limogeage ? La réponse de ce dernier a fusé sèchement : «D’abord, cela relève de mes prérogatives et ensuite, il vous est reproché de n’avoir pas assumé vos responsabilités. Le fait que vous ayez demandé par écrit que vous ne vouliez plus être signataire d’aucun document officiel, est considéré comme une fuite devant les responsabilités !» Et le vice-président de rétorquer : «En effet, j’ai fait cette demande, mais j’ai expliqué que je ne pouvais exercer mes fonctions tant que la directrice du service qui, je vous le rappelle, est comptable de la gestion des affaires de la réalisation et de l’urbanisme, ne signe pas les grandes décisions; ce dont vous n’avez pas tenu compte.
La raison en est toute simple : vous agissez selon le bon vouloir du mouhafedh, Driss Meghraoui, qui dicte la conduite à tenir au sein de l’ensemble des commissions, et mon éviction trouve son origine dans le fait que je n’aie pas donné mon accord concernant l’affaire dite des 32 villas mais aussi mon refus d’avaliser l’ancien café du Bosphore, propriété de l’APC, devenu par votre grâce un commerce d’habillement dans un lieu hautement symbolique de la ville. J’ajoute, enfin, que lorsque je vous ai demandé une commission d’enquête sur l’élaboration des cahiers de charge, parce qu’ils comportent de graves erreurs d’où leur nullité, vous n’avez pas daigné en tenir compte, pis encore, vous aviez ordonné la poursuite des opérations !»
Réponse du berger à la bergère, le maire réplique : «Adressez-vous à la justice, seule institution habilitée à trancher !» La même réponse a été formulée à l’autre élue, Sihem Khrief, qui a tenu quand même à lui demander les raisons de son «éviction», signifiant clairement que son cas est personnel. Mais en aparté, elle nous dira ceci : «Parce que j’ai mis fin aux fonctions de la secrétaire de mon secteur pour comportements abusifs, j’avais oublié que cette dernière était la cousine du maire !»
Vous savez, a-t-elle ajouté, «cette décision date de plus de deux mois, quand le mouhafedh du FLN a décidé de nous écarter des affaires de l’APC dans son bureau même; quoiqu’il y ait lieu de savoir que le secteur d’El Gammas va faire l’objet d’une attention particulière grâce aux projets juteux dont il va bénéficier, et auxquels ma personne n’est pas censée y prendre part.» Il y a lieu de noter que ce qui a été vécu hier à la salle des délibérations n’est pas fortuit, du fait que les accusations portées d’un côté comme de l’autre datent de plusieurs mois. De même qu’il faut souligner la présence des dissidents élus FLN qui ne voulaient rien rater de ce déballage aux relents politiques proches des hautes instances du parti de Saïdani. C’est grave pour une APC de l’envergure de la ville de Constantine, et plus grave encore pour sa manifestation de 2015.
Un échange de propos entre les deux élus a eu lieu suite à l’annonce faite par le maire de la «fin de mission» de Barka et de la désormais ex-responsable du secteur d’El Gammas, Sihem Khrief. Il faut préciser que ce secteur, en l’occurrence celui des réalisations et de l’urbanisme, requiert toute l’attention du fait qu’il est la source de toutes les appétences.
Quels sont donc les griefs invoqués par le maire pour justifier ce limogeage ? La réponse de ce dernier a fusé sèchement : «D’abord, cela relève de mes prérogatives et ensuite, il vous est reproché de n’avoir pas assumé vos responsabilités. Le fait que vous ayez demandé par écrit que vous ne vouliez plus être signataire d’aucun document officiel, est considéré comme une fuite devant les responsabilités !» Et le vice-président de rétorquer : «En effet, j’ai fait cette demande, mais j’ai expliqué que je ne pouvais exercer mes fonctions tant que la directrice du service qui, je vous le rappelle, est comptable de la gestion des affaires de la réalisation et de l’urbanisme, ne signe pas les grandes décisions; ce dont vous n’avez pas tenu compte.
La raison en est toute simple : vous agissez selon le bon vouloir du mouhafedh, Driss Meghraoui, qui dicte la conduite à tenir au sein de l’ensemble des commissions, et mon éviction trouve son origine dans le fait que je n’aie pas donné mon accord concernant l’affaire dite des 32 villas mais aussi mon refus d’avaliser l’ancien café du Bosphore, propriété de l’APC, devenu par votre grâce un commerce d’habillement dans un lieu hautement symbolique de la ville. J’ajoute, enfin, que lorsque je vous ai demandé une commission d’enquête sur l’élaboration des cahiers de charge, parce qu’ils comportent de graves erreurs d’où leur nullité, vous n’avez pas daigné en tenir compte, pis encore, vous aviez ordonné la poursuite des opérations !»
Réponse du berger à la bergère, le maire réplique : «Adressez-vous à la justice, seule institution habilitée à trancher !» La même réponse a été formulée à l’autre élue, Sihem Khrief, qui a tenu quand même à lui demander les raisons de son «éviction», signifiant clairement que son cas est personnel. Mais en aparté, elle nous dira ceci : «Parce que j’ai mis fin aux fonctions de la secrétaire de mon secteur pour comportements abusifs, j’avais oublié que cette dernière était la cousine du maire !»
Vous savez, a-t-elle ajouté, «cette décision date de plus de deux mois, quand le mouhafedh du FLN a décidé de nous écarter des affaires de l’APC dans son bureau même; quoiqu’il y ait lieu de savoir que le secteur d’El Gammas va faire l’objet d’une attention particulière grâce aux projets juteux dont il va bénéficier, et auxquels ma personne n’est pas censée y prendre part.» Il y a lieu de noter que ce qui a été vécu hier à la salle des délibérations n’est pas fortuit, du fait que les accusations portées d’un côté comme de l’autre datent de plusieurs mois. De même qu’il faut souligner la présence des dissidents élus FLN qui ne voulaient rien rater de ce déballage aux relents politiques proches des hautes instances du parti de Saïdani. C’est grave pour une APC de l’envergure de la ville de Constantine, et plus grave encore pour sa manifestation de 2015.
N. Benouar
في تجربة إبداعية جديدة جمعته مع التشكيلي حمزة بونوة
إبراهيم صديقي يؤكد على أن ما يصدر اليوم من أعمال الكثير منها لا يستحق الطبع !
أكد الشاعر إبراهيم صديقي على أن مستوى الأعمال التي تطبع في الآونة الأخيرة لا يرقى للمستوى المطلوب، منوها في الوقت ذاته بأنه لم يطلع على كل التجارب التي صدرت ولكنه بنى أفكاره هذه بناء على ما اطلع عليه من أعمال والتي تعززت بهم المكتبات الوطنية في الآونة الأخيرة.
واعتبر صديقي في السياق ذاته أنه قرر التوقف في الوقت الراهن عن طبع أعماله إلى حين اكتمال التجربة، خاصة وأنه أطل في الطبعة الـ 18 من معرض الجزائر الدولي للكتاب من خلال إصدار جديد هو نتاج تجربة إبداعية مشتركة جمعته بالتشكيلي حمزة بونوة، وسمها بـ”حروف تتجرأ”، حيث اعتبر فكرة العمل الذي جمع فيها المبدعان بين الرسم والشعر بمثابة عمل فني مبدع، وجديد، وذي نكهة خاصة، وعن فكرة العمل قال صديقي أنه أعجب كثيرا بلوحات حمزة بونوة، وبكيفية تعامله مع الحرف، واللون، الأمر الذي شجعه على دخول التجربة، أما فيما يخص غياب الشاعر عن الملتقيات، فأكد أن سبب ذلك يعود بشكل كبير إلى سوء تنظيم هذه الملتقيات، حيث تتم دعوة المعنيين قبل يوم من انطلاق الفعاليات، كما يساهم تمييع مواضيع النقاش في عزوفه عن حضور هكذا ملتقيات نظرا لبحثه الدائم عن كل ما هو جاد وهادف ليساهم في إثراء الحركة الشعرية في الجزائر. وبرر الشاعر إقلاله في الطبع إلى اهتمامه الكبير بتقديم الأفضل بحيث يصر في كل مرة على تنقيح أعماله، واختيار ما يصلح منها ليقدم للقراء، وفي حديثه عن مستوى الأعمال المقدمة في الطبعة الثامنة عشرة من معرض الكتاب، قال صديقي أنه متفائل بأعمال كثير من الأسماء على الرغم أيضا من وجود أعمال لا تليق بالنشر.
حنان بوخلالة
فتنة بمسجد "النصر" وتهديد بغلقه بعد تحويل الإمام
مواطنون يطالبون بطرد "عائلات شيعية" وفتح تحقيق من قبل وزارة الشؤون الدينية
فؤاد عشابة
2013/11/08
(آخر تحديث: 2013/11/08 على 20:32)
المحتجون أغلقوا المسجد في أول محرم
هدد، أمس،
سكان أحياء السلام والحمري ومديوني بوهران، بغلق مسجد النصر نهائيا،
احتجاجا على أمر تحويل إمام المسجد "الشيخ يوسف" إلى مسجد آخر، مبرزين غضبا
شديدا إزاء من وصفوهم بمعتنقي المذهب الشيعي المنتشر بالمنطقة، بدعوى أنهم
من دبر عملية تحويل الإمام، لأنه كان يحارب هذه الفئة منذ قدومه، مؤكدين
أن هناك عائلات شيعية تمارس طقوسها وتجند المراهقين باستعمال الهدايا
والمغريات المختلفة.
طالب المواطنون مديرية الشؤون الدينة بإجهاض أمر تحويل الإمام، مهددين بإغلاق أبواب المسجد ومنع الصلاة فيه في حال وصلت المفاوضات معهم إلى حائط مسدود، مطالبين طرد من وصفوها بـ"العائلات الشيعية". فيما، تعذر علينا الوصول إلى مديرية الشؤون الدينية، نهار أمس الجمعة، لاستظهار حيثيات القضية، والشأن نفسه كان بالنسبة لـ"الشيخ يوسف" الذي رفض الإدلاء بأي تصريح لـ"الشروق".
الجمعة, 08 نوفمبر 2013
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طالب المواطنون مديرية الشؤون الدينة بإجهاض أمر تحويل الإمام، مهددين بإغلاق أبواب المسجد ومنع الصلاة فيه في حال وصلت المفاوضات معهم إلى حائط مسدود، مطالبين طرد من وصفوها بـ"العائلات الشيعية". فيما، تعذر علينا الوصول إلى مديرية الشؤون الدينية، نهار أمس الجمعة، لاستظهار حيثيات القضية، والشأن نفسه كان بالنسبة لـ"الشيخ يوسف" الذي رفض الإدلاء بأي تصريح لـ"الشروق".
وشهد
يوم أول محرم المنصرم، بمسجد النصر موجة من الغليان والغضب بين المواطنين،
أين أغلقوا أبواب المسجد يومها، عقب علمهم بتحويل إمام المسجد والتأكد أن
العائلات الشيعية هي وراء الأمر حسبهم، إذ أكد شباب المنطقة أن هذا الأخير
الذي يبلغ من العمر 33 سنة، له فضل كبير في هداية معظمهم، وكذا محاربة
المذهب الشيعي بالمنطقة الذي أخذ في التوغل. وعن المذهب الشيعي الذي يعتبر
محور القضية من أساسها، وعلى حد أقوال بعض المصلين لـ"الشروق اليومي"، وعلى
رأسهم "القيم على المسجد"، أكدوا أن هناك ما يقارب 20 عائلة شيعية تعيش
بحي السلام المعروف بـ"سانتي بار" تنشط بالمنطقة منذ أمد، وتمارس طقوسها
كالصلاة على الحجر، وتمزيق أجسادها أيام عاشوراء، لكن الأمور تجاوزت ذلك
إلى حد استقطاب المراهقين، عن طريق فتاوى بزواج المتعة وتقديم الهدايا لمن
يعتنق هذا المذهب، بينما أكد نفس المتحدثين أن هذه العائلات التي تعتنق
المذهب الشيعي لديها دعم مادي من بلد أجنبي يترددون عليه باستمرار، كما ان
حالتهم الاجتماعية راقية جدا. وعن صراعهم مع الإمام وتدبير أمر تحويله إلى
مسجد بساحة "فاليرو "، فقد بدأ قبل 7 سنوات، لأنه عمد إلى تصفية المسجد من
أفكارهم بين أواسط الشباب وتنقية المنطقة كلها من أعمالهم. وهذا، ما جعل كل
من قاطني أحياء السلام والحمري ومديوني يساندونه، ويخيرون مديرية الشؤون
الدينية التي سبق وأن تجمهروا أمام أبوابها، إما بترك الإمام في منصبه وعدم
تحويله، أو غلق المسجد نهائيا.
قسنطينة |
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لم تخرج بلدية زيغود يوسف التي حظيت بشرف
الترقية إلى دائرة، من دائرة التخلف التي تحاصرها منذ عقود.. "السّمندو"
التي شُقّ بقلبها الطريق الوطني رقم 3 تحولت إلى مدينة "المقاهي و
البطالين”، التي لم تنجح في الارتقاء إلى ما وصلت إليه بلديات مجاورة
بولاية قسنطينة، ما يحيل إلى طرح علامات استفهام كثيرة عن الدور الذي لعبه
مسؤولون تعاقبوا عليها طيلة الأعوام الماضية.
روبورتاج: ياسمين بوالجدري
بمجرد دخولنا للشارع الرئيسي ببلدية زيغود
يوسف، لفت انتباهنا تردي طرقات يظهر أنها لم تعبد منذ سنوات، كما يلاحظ أن
أغلب الأرصفة قد خُرّبت و امتلأت بالحفر بسبب أشغال تجديد شبكات المياه،
التي تحولت برأي السكان إلى نقمة بعد أن أتلفت كل ما كان صالحا وأدت إلى
الانتشار الكثيف للأوحال و الغبار، ما جعل المكان لا يختلف كثيرا عن
"الدوار” و هو الوصف الذي فضل من تحدثنا إليهم إطلاقه على بلدية يؤكدون أن
طرقاتها الرئيسية و مسالكها الفرعية لم تهيأ منذ عدة سنوات و جعلتهم يعيشون
جحيما متواصلا، خصوصا خلال فصل الشتاء إذ لا يجدون سوى الأحذية المطاطية
لإنقاذهم من أوحال تغرق "بلدية هشة" كانت قد شهدت خلال التقلبات الجوية
الأخيرة سقوط حائط بجانب الطريق الرئيسي بالقرب من مركز بريد الجزائر.
بلدية زيغود يوسف أو "السّمندو" كما يحلو لسكان قسنطينة تسميتها، تقع في منطقة إستراتيجية تتميز بمرور الطريق الوطني رقم ثلاثة بقلبها و هو طريق هام يربط قسنطينة بولايات عنابة، سكيكدة و باتنة و كذلك بعدة مناطق جنوبية بدء ببسكرة مرورا بحاسي مسعود و وصولا إلى الحدود مع النيجر، غير أن هذا الموقع لم يشفع لهذه البلدية الحدودية مع ولاية سكيكدة، لكي تستفيد من مشاريع تنموية كالمصانع و التوسعات السكنية، بحيث يرى البعض أن قرب فتح الشطر المتبقي من الطريق السيار شرق- غرب بين منطقة الكنتور باتجاه التوميّات ثم عنابة و الحدود مع تونس، سوف يزيد من عزلة هذه البلدية. "زيغود يوسف هي أول بلدية تم ترقيتها إلى دائرة بقسنطينة لكنها لا تزال متخلفة عن جميع بلديات الولاية” هذا ما قاله شيخ التقينا به و تأسف للوضع الذي آلت إليه مدينة، ذكر أنها كانت قبل سنوات عديدة تتميز بروائح زكية تحولت اليوم إلى روائح كريهة تنفر كل من يدخلها، و قد ذهب البعض إلى أبعد من ذلك بالتأكيد على أن حال القرى و المداشر المجاورة يبقى أحسن بكثير من حال بلديتهم، التي ولد بها و استشهد على ترابها البطل زيغود يوسف، بحيث تفتقر لأبسط الضروريات التي نجدها بالمدن على غرار الإشارات العمودية ،التي ترشد على الأقل إلى مقري الدائرة و البلدية أو حتى المؤسسات العمومية.
المنطقة الصناعية تتحول إلى "مقبرة" ببلدية "المقاهي و البطالين”
و أكثر ما يلفت انتباه من يدخل بلدية زيغود يوسف هو العدد الكبير للمقاهي المنتشرة كالطفيليات في شوارع امتلأت بشباب بطال، وجد في فنجان القهوة و في كرسي بلاستيكي محاط بالحفر و الأوحال المتنفس الوحيد للهروب من جحيم البطالة، و قد تحدثت "النصر” إلى هؤلاء الشباب الذين أكد الكثير منهم أنهم يحملون شهادات مهنية و جامعية لكنهم لم يتمكنوا من الحصول على منصب عمل ببلدية زيغود يوسف، التي يرون أنها قد حرمت من عدة مشاريع استثمارية و تنموية حولت إلى بلديات أخرى، و جعلتهم يعيشون بطالة خانقة ألقت ببعضهم في مستنقع المخدرات و الانحراف، خصوصا و أن البلدية تعرف نقصا فادحا في مرافق الترفيه، بحيث لا يزال مشروع ملعب كرة معطلا منذ سنوات لأسباب غير معروفة. المنطقة الصناعية مراح أحمد و الواقعة بالبلدية، ليست بحسب شباب المنطقة سوى "مقبرة”، بحيث لم تعد عليهم بالفائدة و لا تزال المربعات الواقعة بها مجرد أراضي قاحلة "لم يُرد لها امتصاص البطالة"، متسائلين عن سبب بقائها على هذه الحال في وقت شهدت المناطق الصناعية المنشأة بالبلديات الأخرى تطورا كبيرا، و لقد قمنا بزيارة للمكان و وقفنا على تردي طرقاته، كما لا يوجد به شيء يوحي بأن الأمر يتعلق بمنطقة صناعية باستثناء إشارة عمودية متآكلة و توشك على السقوط. كما يشتكى شباب زيغود يوسف من تعطل أغلب المشاريع التي تم خلقها في إطار مختلف أجهزة الدعم، و أرجعوا ذلك إلى المحسوبية التي وقفت، حسبهم، كحجرة عثرة في طريقهم، مرجعين ما يحدث إلى ضعف عمل الحركات الجمعوية التي يمكن أن تدافع عن حقوقهم لدى السلطات المحلية التي ترفض، كما يقولون، الاستماع إلى انشغالاتهم و لا يرونها إلا في المواعيد الانتخابية، ليعلق أحدهم يائسا "تأكدي أن بلديتنا ستبقى كما هي إذا زرتها بعد 20 سنة من اليوم”.
حليب الأكياس مفقود و الخبز لمن استطاع إليه سبيلا
بلدية زيغود يوسف تعرف حركة تجارية شبه منعدمة و يبدو أن عقارب الساعة قد توقفت بها منذ 20 سنة، بحيث لا تتوفر على أسواق جوارية و تحول المركز التجاري مقرود رابح الواقع بها و الذي يضم 42 محلا، إلى بناية بائسة لا ينشط بها سوى عدد قليل من المستفيدين، و هو ما أرجعه الشباب إلى عزوف أغلب المستغلين عنها بعد أن أجبروا على بيع الملابس ، رغم أن تجارة الخضر و الفواكه التي تصلهم بأسعار ملتهبة، تُعدّ الأنسب في ذلك المكان. و يطرح سكان زيغود يوسف أيضا مشكلة نقص حليب الأكياس الذي يوزع أحيانا مرة كل أسبوع، إلى جانب نقص عدد المخابز و اضطرارهم للاصطفاف في طوابير للحصول على خبزة بعشرة دنانير ،بل أن الأسماك تصلهم فاسدة بسبب قلة وسائل النقل المجهزة. أما فيما يخص الجانب التربوي أكد تلاميذ تحدثنا إليهم بأن الثانوية الوحيدة لا تزال تعرف اكتظاظا، كما أن منحة 3 آلاف دينار المخصصة للأبناء المعوزين لم توزع بعد، في حين يشتكي أغلب تلاميذ المدارس من غياب الوجبات الباردة و المطاعم المدرسية و ضعف النقل المدرسي، و يتساءل شباب بلدية زيغود يوسف عن سبب "حرمانهم” من المشاريع السكنية و توسعات جديدة على غرار باقي البلديات، بحيث قدموا مثالا عن 70 سكنا اجتماعيا جاهزا لم توزع بعد و يشوب طريقة إعداد قوائم المستفيدين منها الكثير من الغموض، كما تحدثوا عن وجود فرع بلدي وحيد لا يتسع لـ 40 ألف نسمة. المسؤولون: فئة من السكان حرمت زيغود من مشاريع هامة طرحنا انشغالات سكان "السّمندو" على مسؤول في دائرة زيغود يوسف، اعترف بأن المنطقة عرفت تعطلا في الكثير من المشاريع التنموية بسبب "عراقيل اختلقها في السابق بعض السكان"، حيث قال بأن البلدية حرمت من مشاريع استثمارية و سكنية حُولت إلى بلديات أخرى بسبب مواقف رافضة، و هو وضع يقول أنه بدأ يتغير مؤخرا ببرمجة مشاريع سكنية و تسريع وتيرة انجاز 330 سكنا اجتماعيا كانت متوقفة، و بعثت برنامج جديد بـ 1500 وحدة انطلقت ببعضها الأشغال، فضلا عن مشاريع الترقوي المدعم و بنك "كناب” و المبرمجة في إطار الدعم الريفي و "الفونال"، بالرغم من مصادفة مشكلة العقار التي تحاول مصالحه تسويتها. و فيما يتعلق بالتهيئة ذكر محدثنا بأن البلدية استفادت من مشروع للتزود بمياه الشرب بقيمة 50 مليار، تم على إثره القيام بأشغال حفر تنتهي قريبا و سيتم بعدها، كما قال، بدء مشروع للتحسين الحضري بكلفة 220 مليار سنتيم تحت إشراف مديرية التعمير، أما فيما يخص مشروع الملعب المتوقف ذكر محدثنا بأن مصالحه تلقت مؤخرا تحفظات في شأن الأرضية المخصصة له من قبل مصالح الحماية المدنية لوقوعه قرب السكة الحديدية، حيث يبقى الحل، حسبه، متوقفا على ما ستتفق عليه البلدية و مديرية الشباب و الرياضة من أجل إنجاز ملعب خصص له 33 مليار سنتيم و يصل عدد مقاعده إلى 20 ألفا، مع إمكانية انجاز ملعب بلدي. و بالنسبة للمنطقة الصناعية قال المسؤول بأنها مهملة لسنوات بحيث تبين سنة 2009 فقط، بأن 60 بالمائة من حصصها مهجورة و غير موزعة، أما الموزعة فلم يستغل منها فعليا سوى 5 بالمائة، و هو ما جعل السلطات ترصد حوالي 40 مليار سنتيم لإعادة الاعتبار لها، عن طريق ربط مختلف الشبكات و تهيئة الطرقات و بناء سياج، كما تم توزيع 116 حصة على مستثمرين يشرعون في النشاط قريبا و ينتظر أن يساهموا في امتصاص البطالة بالمنطقة، بفضل التسهيلات التي ستمنحها لهم الدولة. المسؤول وعد بأن وجه زيغود يوسف سيتغير خلال سنتين على الأكثر بعد إتمام مشاريع عديدة على غرار إنجاز محكمة و ساحة بوسط المدينة و أسواق جوارية و تهيئة الطرقات و مداخل و مخارج المدينة، و هي مشاريع ينتظرها السكان بفارغ الصبر لإنهاء معاناة داخل مدينة يصفونها بالمدينة "البائسة" |
أولاد رحمــــون بقسنطينــــة
ملايير تهدر على مشاريع قد لا ترى النور
طابي . ن. الهدى
تقف بلدية أولاد رحمون بقسنطينة على وضعية كارثية لأكثر من قطاع مهمل دون رقابة على الأموال التي تصرف لصالح مشاريع عشوائية قد لا ترى النور أبدا نتيجة لغياب الجدية وسوء التسيير، على غرار مشروع السوق المغطاة والمسبح البلدي، فضلا عن عدد من المشاريع القطاعية والتنموية الأخرى الخاصة بالسكن والتي ما تزال مجهولة المصير بعد تعرقل إنجاز بعضها فيما تعاني الجاهزة منها الإهمال، في وقت يطالب فيه السكان برفع الغبن عنهم ومنحهم حقهم من التنمية.
سكان أولاد رحمون التي تعد واحدة من بين أكبر وأقدم بلديات قسنطينة، يشتكون مما وصفوه بحياة البؤس والشقاء الناتجة عن حرمانهم من المشاريع ذات الطابع الاقتصادي التي من شأنها القضاء على شبح البطالة الذي يفترس شبابهم، أضف إلى ذلك انعدام المرافق العمومية والشبانية الضرورية، كالمنشآت الصحية والرياضية والثقافية، اهتداء الطرقات، مشكل الوادي العابر للبلدية والذي تحول إلى خطر حقيقي على حياتهم، فضلا عن مشكل النقل الذي يعد هاجسا يوميا للمواطنين الذين يضطرون في كثير من الأوقات للاعتماد على سيارات الفرود إن وجدت من أجل التنقل نحو قسنطينة، بسبب نقص عدد حافلات النقل التي تقتصر المتوفرة منها على الخواص، فيما تعد سيارات الأجرة امتيازا لا يحظى به الكثيرون، زيادة على معضلة المياه وضعف التزود بالمياه الشروب وتلوث الينابيع الموجودة واهتراء أجزاء من شبكة الصرف الصحي وضعية سئموا تحملها خصوصا أنها لا تزال هي نفسها رغم مرور السنوات وتعاقب أسماء عديدة على كراسي المجلس الشعبي البلدي، غير أن الأمر لم يقتصر إلا على وعود تنموية لم تر النور إلى غاية اليوم لتظل المنطقة تغط في سبات عميق حولها بالرغم من أن عدد سكانها يتعدى 26384 نسمة إلى منطقة نائية ومعزولة بكل المقاييس.
هذا في وقت لا يحرك مسؤولو ومنتخبو البلدية ساكنا من أجل رفع الغبن عن المنطقة وتدارك النقائص، حيث ما تزال العديد من البرامج حبيسة الأدراج كما هو حال برنامج الإعانات الريفية والسكن الاجتماعي الخاص بالبلدية التي وبالرغم من مرور 4 سنوات على استفادتها من حصة معتبرة قوامها 300 مسكن، إلا أن المشروع ولغاية اللحظة ما يزال حبرا على ورق فلا هي وزعت على مستحقيها ولا هي حولت إلى صيغة أخرى يتسنى لطالبي السكن الاستفادة منها، بل ظلت الشقق رغم جاهزيتها الكاملة عرضة للإهمال والتخريب، فيما تعيش العديد من العائلات خصوصا على مستوى تفرعات وقرى البلدية في العراء.
ويطالب السكان بسكنات لائقة تحفظ لهم كرامتهم بعدما شردوا بسبب أمطار شهر أكتوبر الفارط التي انجرت عنها فيضانات أتت على أجزاء هامة من منازلهم القصديرية، حيث يطالب سكان قرى القراح و بونوارة المسؤولين المحليين بنفض الغبار من على مكاتبهم والتحرك لوضح حد نهائي لمعاناتهم التي طال أمدها خصوصا في ظل توفر البلدية على الإمكانات المادية والبدائل اللازمة، الأمر الذي ردت البلدية بخصوصه وعلى لسان مسؤولها الأول بأنه رهين تدخل الدائرة كونها تعد المسؤولة عن توزع السكن وتحديد قوائم مستفيديه، مؤكدا بذات الخصوص على أن العمل جاري والمساعي حثيثة من أجل إعادة الاعتبار للمنطقة دون أن ينكر الوضع العام لها، مطمئنا المواطنين بأن تغيير مجرى الوادي الذي بات يشكل خطرا على حياة ساكنات المناطق الريفية تزامنا وقرب دخول فصل الأمطار والتقلبات الجوية يعد من بين أبرز أولويات التنمية. فيما سيتم العمل بالتنسيق مع المجلس الشعبي لولاية قسنطينة ومصالح الدائرة من أجل الإسراع في عملية توزيع السكنات الريفية والاجتماعية.
سلال يردّ على منتقديه |
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أكد أول أمس الوزير الأول عبد المالك سلال
بأنه يقبل كل الانتقادات التي توجه إليه كمسؤول في الدولة لكنه حذر من أن
تطال هذه الانتقادات شخصه، وقال بأنه لن يتسامح مع من يتجاوز حدود النقد
البناء إلى المساس بشخصيته.
وأوضح سلال في رد ضمني على الأمين العام للأفلان عمار سعداني دون أن يذكره
بالاسم ، في كلمته الختامية لأشغال جلسة العمل الموسعة إلى ممثلي المجتمع
المدني بتمنراست '' لا يوجد لدي أي مشكل مع أحد ولا مشكلة لي مع الانتقادات
التي توجه إلي من حين إلى آخر، لكن شرط ألا تكون ذاتية وأن لا تمسني في
شخصي''، مضيفا '' '' لقد استهدفوني بالانتقادات عدة مرات وأنا أقول لهم لا
يهمني ذلك فمن يريد أن يتكلم فهو حر ولن أعتبره عدوي بل سأبادره بالسلام
شرط أن تكون انتقاداته بناءة "، وفي المقابل توعد أن يكون بالمرصاد لكل من
يحاول المساس بشخصه.
وفهم من كلام الوزير الأول انه يرد على الأمين العام للأفلان الذي شكك في القدرات السياسية للوزير الاول في حوار لموقع "كل شيء عن الجزائر" الأسبوع الماضي. من جهة أخرى أكد سلال عدم وجود أي تهميش أو إقصاء، لأي منطقة من مناطق الوطن وقال '' ليس للجزائر أي عدو سوى الفقر والتخلف، و سنقف لمن يمس بأمننا بالمرصاد''، واعدا بتحقيق تنمية مستدامة وبعدالة بين مختلف أنحاء الوطن. وخلال تطرقه إلى المساعدات التي تقدمها الدولة للمواطنين والأغلفة المالية الإضافية التي يتم الإعلان عنها في ختام كل زيارة من زياراته إلى الولايات، قال سلال '' لسنا بصدد تقديم صدقات عليكم ولكننا نعطي لكل مواطن حقه وكل المبالغ التي نقدمها فإنها توجه لدعم التنمية خلافا للانتقادات التي توجه بهذا الخصوص''. |
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