الأحد، يوليو 3

الاخبار العاجلة لرحيل صحافي قسنطينة عبد الرحيم مرزوق ومثقف ميلة على اثر مرض فجائي واوساط شعبية تؤكد ان الصحافي الراحل يمتاز بصحة جيدة وانه لم يشتكي يوما من مرضا والغريب انه اجري اخر فحوصاته الطببية بشارع بودربالة قبل ان يغيب عن الانظار ويدكر ان الصحافي عبد الرحيم مرزوق متمرد على الدولة والصحاافة الجزائرية ويحتفظ بحقائق حزينة عن مسيري تظاهرة قسنطينةوللعلمم فان وزير الثقافة ميهوبي حقق حلم مرزوق بعقد اقاء تونسيجزائري في الجامعةالاسلامية وللعلم فان الاديب عبد الرحيم مرزوق من عشاق ادباء المغرب ومن زوار مثقثفي المغرب ويدكر ان الراحل عبد الرحيم مرزوق عاش قسنطينيا وتوفي في قبيلة ميلة ويدكر ان المرض الفجائي تزامن مع دخول شهر رمضان فهل رحل عبد الرحيم خزنا على الجزائر وللعلم فانه من قدماء حزب الارندي ومن مكتشفي الاعيب الادباء الجزائريين ومن غريب الصدف ان ان اداعة قسنطينة قدمته كمواطن قسنطيني بينما قدمته نشرة ميلة على انه مواطن ميلي وفي انتظار الحقيقة تبقي شوارع بوالصوف ومدكرات مدراء الثقافة تحتفظ باسرار عبد الرحيم مرزوق وللعلم فان مرزوق اعتبر صحيفة النصر فقدت مصداقيتها يوم منحت ادارتها لرجال الشرطة ومجانين علم النفس والاسباب مجهولة

اخر خبر
الاخبار العاجلة   لرحيل  الاديب  الجزائري   عبد الرحيم مرزوق   الى  مراقد الاموات   بميلة بصحة جيدة واخبار  رحيل مرزوق ثثير حيرة   مثقفي قسنطينة والاسباب مجهولة
اخر خبر
الاخبار  العاجلة لرحيل   صحافي  قسنطينة عبد الرحيم مرزوق  ومثقف ميلة  على اثر   مرض فجائي  واوساط شعبية تؤكد ان  الصحافي  الراحل يمتاز بصحة جيدة وانه لم يشتكي يوما من مرضا  والغريب انه   اجري اخر فحوصاته الطببية بشارع بودربالة  قبل ان يغيب عن الانظار ويدكر ان  الصحافي  عبد الرحيم مرزوق   متمرد على  الدولة والصحاافة الجزائرية ويحتفظ بحقائق  حزينة عن مسيري تظاهرة قسنطينةوللعلمم فان  وزير الثقافة  ميهوبي  حقق حلم مرزوق بعقد اقاء تونسيجزائري في الجامعةالاسلامية وللعلم فان  الاديب عبد الرحيم  مرزوق  من عشاق  ادباء  المغرب  ومن زوار  مثقثفي  المغرب  ويدكر ان   الراحل   عبد الرحيم مرزوق عاش قسنطينيا وتوفي  في قبيلة ميلة ويدكر ان  المرض الفجائي تزامن مع  دخول شهر رمضان   فهل  رحل  عبد الرحيم خزنا على  الجزائر وللعلم فانه  من قدماء   حزب الارندي   ومن  مكتشفي الاعيب الادباء  الجزائريين ومن غريب الصدف ان  ان اداعة قسنطينة قدمته كمواطن  قسنطيني بينما قدمته نشرة  ميلة على انه مواطن  ميلي وفي انتظار الحقيقة تبقي  شوارع  بوالصوف ومدكرات مدراء الثقافة تحتفظ  باسرار   عبد الرحيم مرزوق وللعلم فان   مرزوق اعتبر صحيفة النصر  فقدت مصداقيتها يوم منحت ادارتها   لرجال الشرطة ومجانين علم النفس والاسباب مجهولة 

اخر خبر
الاخبار  العاجلة لرفض الجزائريين لتهديدات  مديريات التعمير  بتهديم مساكنهم الفوضوية والدولة الجزائرية تتلقي  شهادات التوبيخ العالمية  والاسباب مجهولة
اخر خبر
الاخبار العاجلة  لابداع   العائلات الجزائرية   مسرحية وضع سموم  الفئران في الاطعمة لاعدائهم وعائلات تضع  الصموم لاقاربه  من اجل الثوريث العمراني والاسباب مجهولة




Actualités : Contribution
Lettre de Slimane Benaïssa à Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne


Par Slimane Benaïssa
Monsieur le Président,
En ces jours sacrés de fin de Ramadhan, entre la nuit du Destin et l’Aïd El-Fitr, jour de paix et de réconciliation, je suis un père inquiet et en colère. Inquiet parce que mon fils, Mehdi Benaïssa, est en prison, en colère parce que je ne sais pas exactement pourquoi. Certes, j’ai confiance en la justice de mon pays et mon devoir même est d’être à son service. Mais quand beaucoup de mes proches et de moins proches me disent : «Il n’y a que ceux qui l’ont arrêté qui peuvent le relâcher», là j’ai peur, très peur.
Certains disent que c’est politique, d’autres affirment que ce n’est qu’administratif. Si les fautes sont administratives, qu’on le sanctionne administrativement et qu’on ne limite pas sa liberté. Si elles sont politiques cela m’intrigue et m’interpelle : quelle politique mon fils fait-il, au nom de qui, au nom de quoi ?
Je crois, Monsieur le Président, que notre société ne comprend pas sa jeunesse… Mon fils est le fils de «la chute du mur» et des idées. Il n’a pas grandi dans les idéologies, il a grandi dans la construction de valeurs. La génération de mon fils a des aspirations éthiques, elle ne revendique et ne défend que les valeurs qui lui permettront de s’épanouir et de se réaliser dans la société.
Cette génération n’a d’autre ambition que de s’inscrire pleinement dans le monde, dans son époque et pour cela, elle veut moraliser la vie sociale et politique : les uns par l’Islam, les autres par le respect de la loi et la démocratie. Les uns ont pris le maquis, les autres se font emprisonner. En réalité, tous ces jeunes sont unis pour le même projet. Ils ne le savent pas, c’est tout... Parce qu’ils diffèrent sur la manière et le contenu de sa réalisation. Aujourd’hui, ils sont mis face à face et les États s’érigent en arbitres. Mon fils ne fait pas de politique, ni pour les uns ni contre les autres. C’est sa jeunesse, sa compétence, sa modernité, qui sont hautement politiques et rien d’autre.
Mon fils fait partie de la deuxième génération post-indépendance. Cette génération a la mémoire lourde d’une histoire complexe : celle du colonialisme et de la lutte de libération que nous n’avons pas clarifiée pour eux et qui leur fut mal enseignée. Ils la subissent beaucoup plus qu’ils ne s’en nourrissent.
Ils s’embourbent dans le reste des conflits historiques de leurs grands-pères, tout en essayant de résoudre les problèmes de leur avenir, de leur devenir.
Quand on dit que mon fils fait de la politique (au sens où ceux qui l’accusent l’entendent, à savoir qu’il fait le jeu de tel clan par rapport à tel autre), on ne s’imagine pas qu’il faut le mettre dans une machine à reculer le temps pour qu’il en soit capable. Nous sommes à 70 ans de la guerre de Libération pour ceux qu’ils l’ont faite, mais pour nos enfants, cette guerre c’est passé, c’était il y a un siècle. Non parce qu’ils la méprisent, mais parce qu’ils sont inscrits dans une autre notion de temps. Nous n’avons pas les mêmes horloges dans nos têtes.
Ils sont les enfants des réseaux sociaux et du numérique, ils parlent une autre langue que nous et nous devons apprendre à la parler si nous voulons continuer à communiquer avec eux.
Nous devons être attentifs à leur humour, à leur rire, à leur manière de porter la dérision pour mesurer leur niveau de douleur et non de méchanceté.
On ne peut pas les juger de manière décalée, dépassée. Cette façon de faire est en tout état de cause injuste, simplement par le fait qu’elle est historiquement anachronique.
Monsieur le Président,
Au bout de tous mes désespoirs, j’ai tenu parce que j’aime mes enfants, pas parce que ce sont les miens biologiquement, mais pour ce qu’ils sont devenus : braves, honorables, généreux, compétents, rigoureux dans leurs visions et dans leurs démarches, et j’en suis fier. Ce capital humain que représente mon fils et beaucoup de sa génération ne peut être mis sur le même pied d’égalité que n’importe quel autre capital. Ils ne relèvent pas de la même nature pour être inscrits dans les mêmes conflits.
Monsieur le Président,
Je me rends compte en vous écrivant que je n’avais rien à vous demander, mais j’avais envie peut-être de vous parler simplement, de vous dire que j’ai appris à ravaler mes larmes à chaque fois que j’avais envie de pleurer en me disant : on ne pleure pas son pays, parce qu’un pays ne se pleure pas. Je suis à un âge où ce sont mes enfants qui me pleureront et pas moi qui pleurerai mes enfants. Je souhaite mourir avec mes larmes pour l’honneur de mon pays et pour fleurir peut-être ma tombe. Si je devais les gaspiller de mon vivant, ce ne serait qu’en désespoir de tout. J’espère que la vie m’évitera cette déchéance. Nous avons éduqué nos enfants pour qu’ils nous éduquent. Nous avons aimé nos enfants pour qu’ils nous aiment. Nous les avons accompagnés dans la vie pour qu’ils nous accompagnent dans la mort. Nous avons enseigné à nos enfants l’art de défendre et de renforcer la justice là où elle doit l’être… non pour qu’ils la subissent injustement. L’amour dans lequel ils ont grandi s’inscrit dans une dialectique qui crée l’espoir, la force, la solidarité. Il forge la citoyenneté, malgré toutes les vicissitudes de l’Histoire, les contingences de la vie et les douleurs non négligeables que nous avons vécues.
Certain de votre grandeur d’âme, de votre générosité et de votre soif de justice, je vous adresse en toute confiance cette lettre, convaincu de l’attention que vous lui accorderez.
S. B.



















Actualités : Contribution
Lettre de Slimane Benaïssa à Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne


Par Slimane Benaïssa
Monsieur le Président,
En ces jours sacrés de fin de Ramadhan, entre la nuit du Destin et l’Aïd El-Fitr, jour de paix et de réconciliation, je suis un père inquiet et en colère. Inquiet parce que mon fils, Mehdi Benaïssa, est en prison, en colère parce que je ne sais pas exactement pourquoi. Certes, j’ai confiance en la justice de mon pays et mon devoir même est d’être à son service. Mais quand beaucoup de mes proches et de moins proches me disent : «Il n’y a que ceux qui l’ont arrêté qui peuvent le relâcher», là j’ai peur, très peur.
Certains disent que c’est politique, d’autres affirment que ce n’est qu’administratif. Si les fautes sont administratives, qu’on le sanctionne administrativement et qu’on ne limite pas sa liberté. Si elles sont politiques cela m’intrigue et m’interpelle : quelle politique mon fils fait-il, au nom de qui, au nom de quoi ?
Je crois, Monsieur le Président, que notre société ne comprend pas sa jeunesse… Mon fils est le fils de «la chute du mur» et des idées. Il n’a pas grandi dans les idéologies, il a grandi dans la construction de valeurs. La génération de mon fils a des aspirations éthiques, elle ne revendique et ne défend que les valeurs qui lui permettront de s’épanouir et de se réaliser dans la société.
Cette génération n’a d’autre ambition que de s’inscrire pleinement dans le monde, dans son époque et pour cela, elle veut moraliser la vie sociale et politique : les uns par l’Islam, les autres par le respect de la loi et la démocratie. Les uns ont pris le maquis, les autres se font emprisonner. En réalité, tous ces jeunes sont unis pour le même projet. Ils ne le savent pas, c’est tout... Parce qu’ils diffèrent sur la manière et le contenu de sa réalisation. Aujourd’hui, ils sont mis face à face et les États s’érigent en arbitres. Mon fils ne fait pas de politique, ni pour les uns ni contre les autres. C’est sa jeunesse, sa compétence, sa modernité, qui sont hautement politiques et rien d’autre.
Mon fils fait partie de la deuxième génération post-indépendance. Cette génération a la mémoire lourde d’une histoire complexe : celle du colonialisme et de la lutte de libération que nous n’avons pas clarifiée pour eux et qui leur fut mal enseignée. Ils la subissent beaucoup plus qu’ils ne s’en nourrissent.
Ils s’embourbent dans le reste des conflits historiques de leurs grands-pères, tout en essayant de résoudre les problèmes de leur avenir, de leur devenir.
Quand on dit que mon fils fait de la politique (au sens où ceux qui l’accusent l’entendent, à savoir qu’il fait le jeu de tel clan par rapport à tel autre), on ne s’imagine pas qu’il faut le mettre dans une machine à reculer le temps pour qu’il en soit capable. Nous sommes à 70 ans de la guerre de Libération pour ceux qu’ils l’ont faite, mais pour nos enfants, cette guerre c’est passé, c’était il y a un siècle. Non parce qu’ils la méprisent, mais parce qu’ils sont inscrits dans une autre notion de temps. Nous n’avons pas les mêmes horloges dans nos têtes.
Ils sont les enfants des réseaux sociaux et du numérique, ils parlent une autre langue que nous et nous devons apprendre à la parler si nous voulons continuer à communiquer avec eux.
Nous devons être attentifs à leur humour, à leur rire, à leur manière de porter la dérision pour mesurer leur niveau de douleur et non de méchanceté.
On ne peut pas les juger de manière décalée, dépassée. Cette façon de faire est en tout état de cause injuste, simplement par le fait qu’elle est historiquement anachronique.
Monsieur le Président,
Au bout de tous mes désespoirs, j’ai tenu parce que j’aime mes enfants, pas parce que ce sont les miens biologiquement, mais pour ce qu’ils sont devenus : braves, honorables, généreux, compétents, rigoureux dans leurs visions et dans leurs démarches, et j’en suis fier. Ce capital humain que représente mon fils et beaucoup de sa génération ne peut être mis sur le même pied d’égalité que n’importe quel autre capital. Ils ne relèvent pas de la même nature pour être inscrits dans les mêmes conflits.
Monsieur le Président,
Je me rends compte en vous écrivant que je n’avais rien à vous demander, mais j’avais envie peut-être de vous parler simplement, de vous dire que j’ai appris à ravaler mes larmes à chaque fois que j’avais envie de pleurer en me disant : on ne pleure pas son pays, parce qu’un pays ne se pleure pas. Je suis à un âge où ce sont mes enfants qui me pleureront et pas moi qui pleurerai mes enfants. Je souhaite mourir avec mes larmes pour l’honneur de mon pays et pour fleurir peut-être ma tombe. Si je devais les gaspiller de mon vivant, ce ne serait qu’en désespoir de tout. J’espère que la vie m’évitera cette déchéance. Nous avons éduqué nos enfants pour qu’ils nous éduquent. Nous avons aimé nos enfants pour qu’ils nous aiment. Nous les avons accompagnés dans la vie pour qu’ils nous accompagnent dans la mort. Nous avons enseigné à nos enfants l’art de défendre et de renforcer la justice là où elle doit l’être… non pour qu’ils la subissent injustement. L’amour dans lequel ils ont grandi s’inscrit dans une dialectique qui crée l’espoir, la force, la solidarité. Il forge la citoyenneté, malgré toutes les vicissitudes de l’Histoire, les contingences de la vie et les douleurs non négligeables que nous avons vécues.
Certain de votre grandeur d’âme, de votre générosité et de votre soif de justice, je vous adresse en toute confiance cette lettre, convaincu de l’attention que vous lui accorderez.
S. B.






*تعـــــــــــــــــــــــــــــزيــــــــــة
انـــــــــــــا للـــــــــــــــه وانـــــــــا اليــــــــــــــــه راجعـــــــــــــون
ببالــــــــــــغ الحـــــــزن و الأســــــــــــــى وبقلـــــــــوب مؤمنــــــه بقضـــــــــاء الله وقــــــــــدره وفي هـــــــذه الايـــــــــــــــــــام والليـــــــــــــــالى المبــــــــــــــــــــــاركة
بلغنـــــــــــــــــا الحيـــــــــــــــن خبر وفــــــــاة الصحفي المتقاعد بجريدة النصر و الاستــــــــــــــــــاذ والاب والاخ العزيــــــــــــــــــز على قلوبـــــــــــــــــنا الاستــــــــــــــــاذ عبد الرحـــــــــــــــيم مرزوق ابــــــــــــن مدينـــــــــــــــــة ميلــــــــــــــــــــة اثــــــر مرض عضــــــــال
وبهذا المصـــــــــــــاب الجلل اتقدم بأســـــــــــــمى الخــــــــــاص وبأســــــــــــــم مجمــــــــــــوعة ميــــــــــــــلة واقـــــــــــــع وافـــــــــــاق بتعـــــــــازينا الخـــــــــاصة للعـــــــــــــائلة الكريــــــــــمة سائلـــــــين الله تعاـــــــــــــلى أن يتغمــــد روح الفقيد بواســـــــــع رحمتــــــــــــــه ويسكن ــــــــــــــه فســــــــــيح جنــــــــــــاته، وينعـــــم عليــــــــــه بعفــــــــــوه ورضــــــــــــوانه
ونـــــــــدعو الله أن يلــــــــــهم الأهـــــــل جمـــــــــــيل الصـــــــــــبر والسلــــــــــــوان والسكينــــــــــة وحســــــــــن العــــــــــزاء.
"اللهـــــــــم أجـــــــــــرهم في مُصيبتـــــــــهم واخــــــــــلف لهــــــــم خــــــــــيراً منـــــــــها
***********************************
العــــــــــــزاء يقــــــــــــــــــــام بالبيـــــــت العائـــــــــــــــــــلئ وســـط مدينــــــــــــــة ميلــــــــة مقابــــــــل الصـــــــــندوق الوطنـــــــــــي للعمـــــــــال غير الأجـــــــــراء CASNOS والدفـــــــــــــــــــن يكــــــــــــــــــــون بعـــــــــــــــــد صــــــــــــــلاة الضـــــــــــــــــهر يمقبــــــــــــــــــــــــرة سيــــــــــدى بويحـــــــــــــــــــى .
انــــــــــــــــــــــا لله وان اليـــــــــــــــــــه راجعــــــــــــــــون.













رحيل الكاتب الصحفي عبد الرحيم مرزوق

غيّب الموت صباح أمس الإعلامي و الأديب عبد الرحيم مرزوق، عن عمر ناهز 64 سنة، ببيته بقسنطينة، بعد تعرّضه لوعكة صحية أدخل على إثرها المستشفى. عمل الزميل الراحل عبد الرحيم مرزوق، المولود سنة 1952، بجريدة النصر طيلة 32سنة، انتقل خلالها بين عدد  من الأقسام منها الجهوي و الوطني و المجتمع، لكن اهتمامه كان منصبا أكثر في المجال الثقافي، أين لم يتوان عن تغطية مختلف التظاهرات الثقافية و الفنية و بشكل خاص الملتقيات الأدبية، باعتبار أصدقائه المقربين من المحيط الأدبي من كتاب و شعراء.
بدأ الفقيد مساره المهني مراسلا صحفيا من ولاية ميلة في بداية السبعينات، قبل ترسيمه كصحفي محترف بجريدة النصر في ثمانينات القرن الماضي، جرّب العمل في مختلف التخصصات، غير أن قلمه كان أكثر سيولة عندما يتعلّق الأمر بالمقالات الثقافية، حيث كان يعترف لرفاقه باهتمامه و تفضيله للمجال الأدبي، أكثر من أي مجال آخر، و هو ما عكسته كثرة تغطياته للتظاهرات الثقافية و الفكرية و الأدبية، و محاولاته العديدة في النقد الأدبي، كما أصدر مجموعة قصصية تحمل عنوان «من أين تأتي الشمس يا أمي»، لكن انشغاله بالعمل الميداني حال دون تفرّغه لكتابة و إصدار المزيد من الأعمال.
مرزوق الذي تقاعد من جريدة النصر عام 2012، رفض نزع قبعة الصحفي و استمر في العمل بجريدة جهوية، و تعاون مع إذاعة ميلة كمعد و منشط لحصتين هما «أوراق ميلافية»و «حكاية مدينة»، كما واصل نشاطه الجمعوي ضمن عدد من الجمعيات الثقافية و شغل منصب رئيس فرع اتحاد الكتاب الجزائريين بميلة.
و بقي الراحل على تواصل بالأسرة الإعلامية و بالخصوص مع زملائه بجريدة النصر، حيث كان يزورهم من حين إلى آخر، و تعود زيارته الأخيرة لمقر الجريدة منذ شهرين تقريبا، حيث تحدث عن مشاريعه العديدة في مجال الإعلام الثقافي الإلكتروني العربي، و بدا متحمسا جدا للمشروع الذي قال بأنه سيجمعه بكبار الإعلاميين العرب بملتقى بالعراق، لكن المنية كانت أسرع.
«أحلام في مزاد الإعلام» ، هو عنوان آخر المقالات التي نشرها بالمجلة الإلكترونية الثقافية الشاملة «نوافذ ثقافية» و التي حاول من خلالها إنصاف الأديبة أحلام مستغانمي، بعد حملة إعلامية تعرضت لها.
يجمع كل من احتك بالصحفي مرزوق بأنه كان شخصا مسالما، ودودا و يميل للمداعبة و المزاح، و قد نزل نبأ وفاته كالصاعقة على أصدقائه و زملائه الذين رصدت النصر آراء بعضهم.
الإعلامي و الأديب  علاوة جروة وهبي
كان لا يظلم و لا يسامح من يظلمه
«فقدنا اليوم زميلا و صحفيا بشوشا، عرفته كمراسل صحفي لجريدة النصر، قبل أن ينتقل للإقامة بقسنطينة و يلتحق بالتحرير المركزي كمتعاون، ثم كصحفي محترف، كان كاتبا للقصة القصيرة و مشاركا في الحركة الأدبية و صدرت له مجموعة  قصصية بعنوان «من أين تأتي الشمس يا أمي»، كما كان عضوا في اتحاد الكتاب الجزائريين.
ما أذكره عن زميلي الراحل مرزوق مساهماته و مشاركاته العديدة في الملتقيات الأدبية، و كذا كتاباته و محاولاته النقدية المنشورة في عدد من المجلات و الصحف العربية.
و إن كنت لا أعرفه بعمق، فيمكنني الجزم بأنه رغم قلة إنتاجه القصصي، إلا أنه يعد واحد من أبناء جيل السبعينيات الذي حفر اسمه في لوحة تاريخ القصة القصيرة في الأدب الجزائري الحديث، كما أنه تمكن بفضل مثابرته و دأبه من فرض اسمه في لوحة الإعلام، و الإعلام الثقافي بصفة خاصة.
إن صورة مرزوق الإنسان المتخلّق، طيب القلب و المعاملة، ستبقى راسخة في الذهن، فهو لم يكن يظلم أحدا، لكنه لم يكن أيضا يسامح من يظلمه. رحم الله الفقيد و أسكنه فسيح جنانه».
الإعلامية المتقاعدة صفية بلغربي
ابتسامته تسبق خطواته و حديثه
«عرف بطيبته و هدوئه و كانت روحه المرحة تطبع تصرفاته، و ابتسامته تسبق خطواته و  حديثه إليك، فكانت كل الأقسام مفتوحة له، إلا أنه كان يختار الانزواء في قسم الأرشيف ليحرّر مقالاته، حيث كنت أذهب إلى هناك مباشرة، عندما لا أجده في مكتبه، بحكم إشرافي على قسم المجتمع الذي كان يعمل به. و قد ظل حنينه إلى القسم الثقافي، يغلب على كتاباته، و كان يسارع إلى تغطية كل ما له علاقة بهذا المجال الذي يحرّر قلمه، و تشاء الأقدار أن يغادرنا في ليلة القدر التي كثيرا ما غطى تظاهراتها و ابتهالات المصلين توّدع رجلا طيّبا خجولا».
الدكتور  عبد الله بوخلخال
صحفي نشيط لا يكل من تغطية الأحداث الثقافية
«بداية نترّحم على صديقنا عبد الرحيم مرزوق الذي كان من بين الصحفيين الأوائل الذين تعرفت عليهم منذ عقود بجريدة النصر، الرائدة في تغطية الأحداث الثقافية و الفكرية على مستوى شرق الوطن،  توطدت علاقتنا بفضل حماسه و نشاطه الدؤوب في تغطية الملتقيات و المؤتمرات الثقافية و الفكرية و الأدبية و التاريخية.
و قد عهدته صحفيا نشيطا لا يكل من نقل الأخبار الثقافية، حتى بعد إحالته على التقاعد، أين بقينا على تواصل بفضل نشاطه المتواصل في المجال الثقافي، ضمن جمعيته التي أسسها بمسقط رأسه ميلة و التي تعنى بالأدباء الشباب، فضلا عن نشاطه ضمن اتحاد الكتاب الجزائريين.عبد الرحيم مرزوق، اسم معروف ليس فقط على صفحات جريدة النصر، و إنما في المحيط الأدبي ككل، بفضل مقالاته التي كان ينشرها من حين إلى آخر بمختلف المجلات و الجرائد المحلية و الوطنية.
نحن في العشر الأواخر من رمضان و في ليلة القدر، نترحم على روح الفقيد و نرجو من الله أن يتغمده برحمته الواسعة، و نتقدّم إلى كافة عائلته بتعازينا القلبية».
الإعلامي المتقاعد محمد كيموش
الصفحة الثقافية بالنصر لن تنسى بصمته
«علاقتي بمرزوق رحمه الله، لم تخل من الطرافة و الجد في آن واحد، فهو يزعجك أحيانا و يراضيك أحيانا أخرى، بقلبه الطيّب و روحه المرحة التي لا تترك مجالا للحقد.
عملنا طيلة سنوات، لم يتغيّر خلالها أبدا، بل بقي كما عهدته محبا للمرح، مولعا بالأمور الثقافية، شعبيته كبيرة بالمحيط الثقافي المحلي، باعتباره من أكثر الإعلاميين تغطية للتظاهرات الثقافية طيلة أكثر من 20 عاما. و صلته بمجال الإعلام الثقافي لم تنقطع، عكس الكثيرين بعد خروجه للتقاعد».                         
مريم/ب

من هناك.. تأتي الشمس لتحرسك
غاب عبد الرحيم مرزوق، فجأة لم يتهيأ للغياب. لم يتقاسم مرح الراحلين مع أحد. لم ينتبه للألم الخفيف إلا حين اشتد، لكنه لم يكن يحسبه قاسيا إلى الحد الذي  يقطف فيه الحياة نفسها بلا تردّد.
بدا خبر الرحيل عصيا على التصديق لأن «الأستاذ» لم يلمّح إلى المغادرة، وحتى حين تقاعد أعطى الانطباع بأنه خارج ليعود فالصحافة لم تكن بالنسبة لجيله من الذين كتبوا بالعربية بعد سنوات من الاستقلال مهنة فحسب بل كانت ملاذا ورحما يلجأون إليه طلبا لأمان ووجاهة تقتضيها الحياة القاسية. وربما كانت حياة تتداعى بعدها الحياة.
ثم أنه لم يغادر طفولته أبدا سواء في سنوات عمله بالنصر، أو السنوات القليلة التي تقاعد فيها. ليس بملامحه الطفولية فقط ولكن بعاداته ومرحه ومغامراته وحساسيته تجاه كل نقد أو حين يمدّ يد الطفل لزميلة طلبا لحلوى أو حين ينزع نظارتيه الصغيرتين ويشرع في دعك عينيه  لحظة الغضب، أو حين ينفجر ضحكا بعد نصف جملة جادة، أو حين يقول بعد كل وعد : “أخاف أن تكونوا تكذبون عليّ” بل وحتى حين كان يعود إلى والديه في ميلة في نهايات الأسبوع كان يعود كطفل إلى بيت “سيدي براهيم» والده المعلم الذي تخرجت على يديه أجيال وأجيال من أبناء مدينة ميلة، كان يعود كطفل والغريب أن والده الذي توفي منذ سنوات كان يعامله كطفل أيضا ولم ينتبه إلى بياض غزا شعر الابن ولا إلى السنوات التي جرت في عروقه. مثلما لم ينتبه هو إلى الحياة التي تجرى تحت قدميه، مثلما لم ينتبه إلى الألم الذي حسبه خفيفا ولم يتوقع أن تبلغ قسوته هذا الحد. ومثلما  لم ننتبه إليه وهو يمضي وقد أغضبناه بإلحاح أو نهي ثم محونا الغضب بتمجيد يُقال فيه أن بمستطاع الأستاذ فعل ما يشاء بما في ذلك حمل عصا ومعاقبة من يريد فينفجر ضحكا بعد غضب:”أخاف أن تكونوا تكذبون عليّ”!
كانت النصر بيت جيل السبعينيات من الكتاب والصحفيين، وقد انتسب عبد الرحيم مرزوق إلى هذا الجيل، و حتى وإن اكتفى من الأدب بمجموعة قصصية وحيدة «من أين تأتي الشمس يا أمي»، إلا أنه صمد وثابر في الصحافة إلى أن بلغ التقاعد وكان آخر المغادرين من أبناء هذا الجيل للصحيفة التي حملت آماله وطموحاته في سبعينيات وثمانينيات القرن الماضي وانكساراته فيما بعد.
أطفأ “الأستاذ” قلبه فجر أمس ونام واختار أن يكون سريره الأخير بسيدي بويحيى بجوار والده ووالدته، هناك حيث تأتي الشمس كل صباح لتحرسه.
سليم بوفنداسة





رحيل الكاتب الصحفي عبد الرحيم مرزوق



https://scontent-mrs1-1.xx.fbcdn.net/t31.0-8/c0.73.851.315/p851x315/12466207_1495511507423257_2143704736122019363_o.jpg

https://fr-fr.facebook.com/CONSTANTINEOfficiel/?fref=photo









https://scontent-mrs1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/13508896_1552786038362470_4234279501171508105_n.jpg?oh=e8dd411445c21fdb6f4092556309f575&oe=5835922E

ليست هناك تعليقات: