الجمعة، مارس 17

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L’interpellation du fils du SG du FLN

Un scandale politico-judiciaire

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le 16.03.17 | 12h00 Réagissez

L’affaire a fait le tour des réseaux sociaux avant d’alimenter les discussions dans les rédactions algéroises, et de finir par être confirmée à demi-mot par Djamel Ould Abbès, secrétaire général du FLN.  Il s’agit de l’énigmatique interpellation du fils aîné de Ould Abbès, Wafi, par les gendarmes non loin de la résidence d’Etat du Sahel, à Club des Pins, de la perquisition de son domicile et de son audition durant des heures, avant d’être relâché à la suite d’un probable compromis.

Jamais une affaire n’a été entourée d’une telle discrétion comme celle de l’interpellation de Wafi Ould Abbès. Normal, diront les plus avertis. Il s’agit du fils du secrétaire général du plus «important» parti, le FLN, dont le président n’est autre que le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika. Donc, toute décision à son encontre doit être nécessairement validée en haut lieu pour qu’elle soit mise à exécution afin d’éviter le scandale.
Mais l’affaire a vite rattrapé le secrétaire général du FLN, qui s’est retrouvé dans l’obligation de répondre aux accusations portées contre son fils lors de la dernière conférence de presse animée samedi 11 mars. Il ne dit pas que Wafi a été interpellé par les gendarmes, mais se contente d’exprimer son «entière confiance aux services de sécurité et à la justice» pour faire la lumière sur cette affaire, qui a fait l’effet d’une bombe une semaine auparavant.
C’était le 1er mars. Wafi était seul dans sa voiture en cette matinée ensoleillée, lorsque les gendarmes l’ont arrêté et sommé de descendre de son véhicule. Ils le suivaient depuis sa sortie de la résidence d’Etat où il habite. Après une fouille minutieuse du véhicule, ils auraient récupéré des listes de candidats aux élections législatives et une somme d’argent en dinars. Après une longue audition à la brigade, une perquisition a été effectuée chez lui à Club des Pins, où d’autres documents en relation avec les législatives ont été retrouvés. La totalité des sommes récupérées aurait dépassé les 60 millions de dinars et les 200 000 euros.
La famille au milieu d’un scandale
Très touché, le père est convaincu qu’à travers son fils c’est lui qui est visé. D’ailleurs, à ses proches au parti il déclare : «Wafi a été piégé par mes ennemis pour faire pression sur moi.» Mais, est-ce le cas ? La vérité est difficile à savoir. Néanmoins, bon nombre de nos interlocuteurs, des cadres du parti, affirment que «l’interpellation a été décidée à la suite d’une dénonciation. Les gendarmes savaient déjà à l’avance ce qu’ils allaient trouver. Mais, sans corrupteurs pouvaient-ils aller plus loin ?
L’enquête va prendre du temps et pourrait lever le voile sur ces personnes qui auraient acheté leur place sur les listes électorales auprès du fils du secrétaire général. Qui oserait dire aux gendarmes qu’il a payé pour se faire élire ? Pour l’instant, ce n’est qu’une enquête préliminaire que suivent de très près les plus hautes autorités, dont le ministre de la Justice, lui-même haut cadre du FLN».  D’autres interlocuteurs croient dur comme fer à «l’existence» d’un compromis autour de la mise en liberté du fils du secrétaire général du FLN.
Ils disent : «Il y a un lien entre cette affaire d’interpellation de Wafi Ould Abbès et l’apparition surprise de Bahaeddine Tliba, en deuxième position, après le ministre des Transports, Boudjema Talai, sur la liste FLN à Annaba, alors que trois jours auparavant, son nom n’y figurait pas. Au FLN, nous pensons que c’est l’axe El Oued-Annaba qui a utilisé le fils pour piéger le père et faire pression sur lui. Mais l’affaire ne pouvait rester cachée. Des fuites organisées l’ont mise sur la place publique dans le but d’affaiblir davantage Ould Abbès et susciter son débarquement de la tête du parti. Déjà, des pétitions appelant à son départ sont en train de circuler», révèlent nos sources.
Celles-ci n’écartent aucune autre thèse, même celle qui privilégie la piste du ministre de la Justice, Tayeb Louh, dont les relations conflictuelles avec Ould Abbès à cause des listes électorales ne sont un secret pour personne. «Au sein du parti, certains pensent que le ministre a pesé de son poids, non pas pour piéger Ould Abbès, mais plutôt pour le sortir d’affaire, mais avec un profil très bas et bien vulnérable», apprend-on.
En tout état de cause, l’affaire de Wafi Ould Abbès, qui jusqu’à l’heure actuelle n’est que suspect, révèle à quel point la politique a été pervertie par les comportements immoraux de ceux qui veulent arriver au Parlement par n’importe quel moyen dans l’unique but de bénéficier de l’immunité parlementaire et se protéger de toute poursuite judiciaire.

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Salima Tlemçani
 
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Déclaration importante
Je suis dans l'avion. Je quitte l'Algérie en urgence. Direction : Paris. J'improvise ce texte. Des menaces sérieuses, sur mon intégrité physique, pèsent sur moi. Tout cela à cause de mon roman : La Religion de ma mère. Mes idées d'écrivain libre dérangent. Ma plume est tranchante. Elle gratte les plaies. Elle détruit les faux mythes, les tigres de faïence, les mensonges des notables... Je suis déchiré, triste et révolté à la fois. Ma colère est saine, je n'aime pas la violence... J'ai le regret d'informer mes lecteurs et ceux qui m'ont invité pour des conférences un peu partout (Alger, Bouzeguene, Boudjima, Idjeur, Bougie, Aokas...) que celles-ci n'auront pas lieu. Ce n'est pas par faute de courage. Je compte sur leur compréhension. J'ai l'expérience de la résistance. Je connais mes ennemis. Je refuse d'être leur proie. Je combats leurs idées. Ils haïssent ce que je représente, ce que je pense, ce que je formule. Je le sais pour avoir essuyé moult menaces. Aujourd'hui, la coupe est pleine : On m'a interdit la rencontre à la librairie Cheikh, j'ai fermé les yeux. On a délocalisé ma conférence à l'Université de Tizi-Ouzou, de l'auditorium vers la grande salle de lecture, sous un prétexte farfelu, je n'ai rien dit. On a fait subir des interrogatoires à des amis et proches, j'ai fait semblant de ne rien voir. Mais me traquer comme une bête par le chasseur, surveiller mes moindres déplacements, me menacer, chercher à m'atteindre physiquement... cela non !... J'aime la vie et j'ai encore beaucoup de choses à dire, à créer... Je dénonce vigoureusement ces pratiques d'un autre âge. Mon prédécesseur, Mouloud Feraoun, avait de l'intuition, il a vu juste : Nos ennemis d'aujourd'hui sont, hélas, pires que ceux d'hier...
D'autres conférences sous d'autres cieux plus cléments m'attendent. J'irai bientôt chanter la liberté et la littérature un peu partout... Je serai à Alicante, Paris, Bruxelles, Toulouse, Marseille, Montréal, New York, Marrakkech...
Nul poète n'est prophète en son pays... surtout quand que celui-ci est une risible dictature.
Mes respects, mes chagrins, ma profonde affection,
Karim Akouche
Jeudi 16 mars 2017
 
 https://fb-s-a-a.akamaihd.net/h-ak-xpa1/v/t1.0-0/p526x296/17353638_10208783071441005_605673862370110226_n.jpg?oh=d52bf371bb02d307f32bbfe2ef0277b5&oe=5957216B&__gda__=1495668393_a4cea4ce2a29a53a6b9c7eed9c147804

L’écrivain Karim Akouche quitte l’Algérie « en urgence » à cause de « menaces »

15:28  vendredi 17 mars 2017 | Par Imene Brahimi | Actualité 
Karim Akouche, écrivain. Crédits photo : Facebook - Karim Akouche
L’écrivain algérien installé à Montréal, Karim Akouche, a annoncé jeudi avoir dû quitter l’Algérie « en urgence » pour Paris à cause de « menaces sérieuses sur son intégrité physique ». « Je suis dans l’avion. Je quitte l’Algérie en urgence. Direction : Paris. J’improvise ce texte. Des menaces sérieuses, sur mon intégrité physique, pèsent sur moi. Tout cela à cause de mon roman : La Religion de ma mère », explique l’écrivain sur son compte Facebook, sans donner de détails sur la provenance des menaces.
Karim Akouche était en séjour en Algérie où il devait animer une série de conférences dans plusieurs régions ; Tizi Ouzou, Bejaia et Alger, au sujet de son nouveau roman « La religion de ma mère », des conférences dont il a annoncé l’annulation suite à ces menaces.
« Je connais mes ennemis. Je refuse d’être leur proie. Je combats leurs idées. Ils haïssent ce que je représente, ce que je pense, ce que je formule. Je le sais pour avoir essuyé moult menaces. Aujourd’hui la coupe est pleine », lit-on dans le texte de cet écrivain connu pour ses positions contre l’islamisme.
« On m’a interdit la rencontre à la librairie Cheikh, j’ai fermé les yeux. On a délocalisé ma conférence à l’université de Tizi Ouzou, de l’auditotium vers la grande salle de lecture, sous un prétexte farfelu, je n’ai rien dit. On fait subir des interrogatoires à des amis et proches, j’ai fait semblant de ne rien voir. Mais me traquer comme une bête par le chasseur, surveiller mes moindres déplacements, me menacer, chercher à m’atteindre physiquement…cela non » tranche l’auteur de « Allah au pays des enfants perdus ».

Tizi Ouzou : deux conférences des écrivains Kamel Daoud et Karim Akouche interdites

17:28  vendredi 17 mars 2017 | Par Imene Brahimi | Actualité 
Crédits photo : tribunelecteurs.com
L’association culturelle Tiɛwinin (sources) de Bouzguène dans la wilaya de Tizi Ouzou a dénoncé ce vendredi l’interdiction par les autorités de deux conférences des écrivains Kamel Daoud et Karim Akouche.
 « En ce mois de Mars, nous avons invité deux grandes figures de la littérature algérienne Kamel Daoud et Karim Akouche. Il fallait demander des autorisations pour la tenue de ces conférences. Nous avons déposé une demande d’autorisation pour le centre culturel Ferrat Ramdane de Bouzeguène, et la daïra nous la refuse prétextant que le centre sera en travaux », affirme cette association dans un communiqué.
« Nous avons alors déposé une autre demande d’autorisation pour la maison de jeunes Chellah Mohand, et la daïra nous réserve un refus catégorique malgré nos appels incessants », ajoute cette association.
Selon l’association, même le comité du village Wizgan a refusé d’accueillir les deux écrivains. « La daira de Bouzeguène a tout empêché avec ses tentacules et ramifications » dénonce Tiɛwinin. « Tout le monde est complice et ne veut de ces conférences qui dérangent mais qui éveillent les consciences », déplore-t-elle.
 
 

Lakhdar Bentorki. Directeur général de l’Office national de la culture et de l’information

L’ONCI ne veut pas avoir le monopole sur les salles de cinéma

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le 17.03.17 | 12h00 Réagissez
L’ONCI ne veut pas avoir le monopole sur les salles de cinéma

A partir de ce vendredi 17 mars, l’Office national de la culture et de l’information (ONCI) entame la projection de films. Le coup d’envoi se fera à la salle El Mougar, à Alger. L’ONCI est désormais chargé d’acquérir du matériel DCP, de distribuer les films de récente production et de gérer des salles de cinéma au niveau national. Il est également autorisé à gérer la salle Ahmed Bey de Constantine. L’ONCI, qui est un établissement public à caractère industriel et commercial, EPIC, entend en finir avec la gratuité des spectacles. Dans cette interview, Lakhdar Bentorki, directeur de l’ONCI, explique les projets de l’office et revient sur certaines polémiques.

- L’ONCI est désormais chargé de gérer la salle Ahmed Bey de Constantine. Comment allez-vous procéder pour une infrastructure aussi grande ?
La salle Ahmed Bey a été construite par les fonds de l’Etat et gérée par un établissement étatique. Elle n’a pas été confiée à un privé. Et elle n’a pas été vendue à l’ONCI. La salle est une propriété du ministère de la Culture. Par décision du gouvernement, elle sera gérée par l’ONCI. On ne peut charger une association sans moyens de s’occuper de ce genre d’espace.
A ce jour, nous déplaçons les moyens humains et techniques d’Alger pour faire fonctionner cette salle polyvalente. Nous n’avons pas encore trouvé tous les moyens à Constantine. Ahmed Bey a besoin d’un programme, ce n’est pas une salle des fêtes. Nous avons demandé le soutien du ministère et de la wilaya pour pouvoir la gérer au moins pendant trois ans. Les gens ont été habitués aux spectacles gratuits. La salle Ahmed Bey doit aujourd’hui générer des ressources.
- Allez-vous instaurer la billetterie ?
Oui, la salle doit être rentable. Nous allons ouvrir quatre ateliers de formation sur place pour les instruments de musique (piano, guitare, violon et batterie). Nous allons ouvrir la salle de danse pour la formation par catégorie (enfants, filles, adolescents...). Nous voulons également ouvrir un espace pour l’aérobic destiné aux femmes. Toutes les formations sont payantes. Nous allons également ouvrir le restaurant et la cafétéria. Nous sommes en négociations avec l’hôtel Mariott pour la prise en charge du restaurant. Nous ne faisons pas du bricolage. C’est une salle qui exige le respect de certaines normes.
- Qu’en est-il des deux petites salles de 150 et de 350 places ?
Nous voulons en faire des salles de cinéma. Les écrans et le système sonore ne sont pas encore installés. Nos services techniques sont en train de préparer la mise niveau de ces deux espaces. Une fois le travail fini, nous allons ajouter les deux salles à notre programmation cinématographique. La grande salle, qui est polyvalente, sera consacrée aux spectacles.
Le problème de la salle Ahmed Bey est qu’elle est située loin de la ville. Il faut donc assurer le transport, notamment pour les étudiants. Constantine est une ville universitaire avec un grand nombre de cités. On peut y créer de nouvelles traditions. Nous ne pouvons pas organiser de grands spectacles tous les jours. Cela nécessite beaucoup de moyens en assurant la présence du public.
- Le public manque souvent à l’appel. Comment allez-vous assurer une programmation qui peut attirer les spectateurs en nombre ?
Nous pensons à organiser deux grands spectacles par semaine. Un spectacle pour les jeunes, un autre pour les familles. Nous avons déjà une programmation pour enfants. Nous sommes arrivés jusqu’à enregistrer la présence de plus de 1000 spectateurs pour ce genre de spectacles. Cela dit, il impératif de créer un environnent culturel autour de la salle pour attirer le public.
Pour y arriver, il faut un peu de temps. Cela ne peut pas être réalisé en cinq mois. La salle est rattachée directement à l’ONCI. Nous allons mettre tous les moyens avec l’aide du ministère de la Culture et de la wilaya pour que après trois ans, la salle n’aura plus besoin de soutien pour pouvoir fonctionner.
- A la fin de la manifestation «Constatine, capitale de la culture 2015», le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, a annoncé que la salle Ahmed Bey aura son propre statut en tant qu’établissement. L’idée semble avoir été abandonnée...
Le ministre avait un certaine idée sur la gestion de la salle qui ressemble au système de Zenith avec plusieurs salles à Annaba, Oran, Alger et d’autres villes. Des salles gérées par la même direction. Mais la situation financière du pays a fait que le projet soit abandonné.
Aujourd’hui, les établissements qui relèvent du ministère de la Culture vont être fusionnés : l’AARC avec l’Office Riad El Feth et l’ONCI avec le Village des artistes(OVA). De plus, l’Opéra d’Alger est un établissement nouveau, le fruit d’une fusion entre le Ballet national, l’Orchestre symphonique national et l’Orchestre andalous. Ces fusions ont été imposées par la situation financière du pays. Donc, il est impossible de créer un statut pour chaque salle.
- Revenons à la rentabilité, allez-vous instaurer un système d’exploitation commerciale à Ahmed Bey ?
Oui. La gratuité c’est fini ! Tous ceux qui demandent l’utilisation de la salle vont devoir payer les prestations. C’est ce qui a été entendu avec toutes les parties. La gestion de la salle est coûteuse. Rien que pour l’assurance, il faut payer annuellement 43 millions de dinars. Les grandes salles sont rentables par ailleurs dans le monde.
Nous ne sommes pas contre la gratuité, mais pour nous cette gratuité touche à la crédibilité de la culture elle-même. Un artiste qui, sur scène, voit le public entrer et sortir en toute liberté, perd de sa valeur. Nous avons beaucoup d’espaces qu’on peut exploiter à la salle Ahmed Bey. Nous attendons que la clôture soit achevée. Après, nous allons organiser le maximum d’activités pour atteindre la rentabilité.
- Combien a coûté la construction de la salle ?
Je n’ai pas le chiffre, il faut demander ces informations à la wilaya de Constantine.
- Et quels sont les coûts de gestion sur une année ?
Pendant la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», nous avons versé entre 110 et 120 millions de dinars pendant une année pour le paiement de la consommation de l’électricité, du gaz, de l’eau ainsi que le nettoyage et le gardiennage. Pour le moment, nous avons une trentaine de salariés au niveau de la salle. Mais il faut mettre en place trois équipes pour les besoins de la sécurité des lieux. Nous allons également installer des caméras et moyens de surveillance pour réduire des charges du personnel.
- Est-ce que la salle est équipée de tous les moyens techniques, son et lumière ?
Pas de tous les moyens. J’ai déjà évoqué les deux petites salles qui doivent être équipées pour le système DCP. Pour la grande salle, l’équipement son et lumière est installé. Cependant, tout dépend des spectacles. Par exemple, pour la cérémonie d’ouverture de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe», nous avons déplacé plus de deux tonnes de matériel d’Alger.
- Il a été dit que pour l’achat des équipements, il y a eu des petits arrangements entre amis. Vrai ou faux ?
Nous ne sommes pas au courant. Nous avons pris la salle Ahmed Bey avec ses équipements. Nous n’avons fait ni de travaux ni installé du matériel nouveau. Nous n’avons pas fait le marché d’achat du matériel. Nous gérons avec ce que nous avons trouvé. Maintenant, s’il y a des manquements, nous allons trouver des solutions.
- L’équipe du Dimajazz vous a accusé de lui avoir refusé la salle Ahmed Bey lors de la dernière édition en 2016. Le Dimjazz draine chaque année des foules de spectateurs. Que s’est-il passé ?
En 2015, les responsables du Dimajazz nous ont effectivement demandé d’avoir la salle Ahmed Bey. Nous leur avons demandé de payer. Ils voulaient avoir la salle gratuitement. Si nous cédons la salle gratuitement, qui va payer les charges de la salle. Ils nous ont demandé un devis. Nous avons élaboré un devis pour les aspects techniques, location et personnel. Le personnel de la salle est payé par l’ONCI. Pour organiser un festival, il faut avoir les moyens, les sponsors, le budget du ministère de la Culture. Cet argent sert notamment à payer la location d’une salle. Ils n’ont pas accepté notre devis.
- Il était de combien ?
40 millions de dinars pour dix jours couvrant toutes les prestations. C’est-à-dire quatre millions de dinars par jour en TTC. Ils ont demandé la gratuité de la salle parce qu’ils ont pris l’habitude de l’avoir sans payer un sou. Nous avons eu le même problème au Théâtre de verdure d’Oran. Dès que nous avons instauré la billetterie, le public a commencé à nous jeter des pierres.
Nous avons eu des difficultés pendant quinze jours. Le wali d’Oran nous a soutenus. Après les choses sont entrées dans l’ordre, les familles venaient nombreuses, payaient leurs places et entraient. Il n’y avait plus de va-et-vient, cela a rassuré les familles et les femmes qui venaient seules. Il faut instaurer des habitudes.
- Revenons au Dimajazz...
Oui, nous avons demandé aux organisateurs un chèque de garantie. Le chèque qui nous a été donné était sans provision. Nous n’avons rien dit. Pour l’édition 2016, l’équipe du Dimajazz a demandé également à avoir la salle gratuitement, nous avons refusé. Zouheir Bouzid, le commissaire du festival, est venu me voir. Il m’a proposé de travailler ensemble et de partager les bénéfices. J’ai accepté en lui proposant de l’aider, à condition de payer le passif.
Un passif de 10 millions de dinars. Il m’a dit qu’il n’a pas d’argent, je lui ai répondu que j’allais attendre. Au moment du festival, je lui ai demandé de payer l’ONCI. Il m’a dit qu’il avait fait des recettes de 3 ou de 4 milliards de centimes. Je lui ai alors répondu qu’il pouvait bien nous payer avec ces recettes. Il m’a rien dit. Je lui ai envoyé deux lettres avec une mise en demeure qu’il n’a pas voulu réceptionner. J’ai alors envoyé la lettre par huissier de justice. Même chose : refus de réceptionner la missive. Je ne voulais pas toucher l’association qui organise le festival.
Il nous a remis un chèque certifié avec 50% de la somme, c’est-à-dire cinq millions de dinars. Nous n’avons pas reçu le reste de la somme à ce jour. Pour l’édition de 2016, nous avons accepté la convention de partage de bénéfices à 50% pour ne pas bloquer le festival. A la fin de la manifestation, la recette était de 3 millions de dinars. Recette partagée. Il n’y a rien d’autre entre nous et Dimajazz. Il y a un problème de gestion.
- Le wali de Constantine est intervenu dans le litige...
Le wali voulait que le festival, qui est une activité culturelle, se tienne. Il ne voulait pas qu’il s’arrête, ce qui est logique. Cependant, les responsables du Dimajazz parlaient au nom du wali et de tous les responsables. Je leur ai dit ceci : «Quand vous partez à Air Algérie pour assurer le transport des artistes, est-ce que vous leur dites que vous ne payez pas parce que la compagnie sponsorise l’événement ?» Comment les responsables de Dimajazz payent-ils l’hôtel, le restaurant et Air Algérie et refusent de payer l’ONCI  ? Ce n’est pas normal. Les gens sont habitués à certaines pratiques. Il faut encore du temps pour que les gens enlèvent de leur tête la gratuité des prestations.
- Les responsables du Dimajazz ont estimé que 40 millions étaient une somme excessive...
C’est vrai, ils ont dit que c’était excessif, mais ils ne sont pas venus négocier avec nous. Nous étions prêts à leur accorder 50% de baisse, mais ils ne voulaient pas travailler avec nous. Comment les responsables du Dimajazz travaillaient-ils durant les précédentes éditions ? S’il n’y avait pas la salle Ahmed Bey, nous n’aurions aucun rapport avec Dimajazz. Ils nous ont rien demandé avant l’édition de 2015. Sincèrement, je n’ai pas envie de me mêler de leur gestion. Nous n’avons pas été sévères avec eux. Nous avons juste demandé à être payés pour la location de la salle, c’est tout.
- Le Dimajazz 2017 aura-t-il lieu à la salle Ahmed Bey ?
Nous n’avons pas de problème personnel avec les responsables du Dimajazz. Nous travaillons avec tout le monde. Il n’y a ni amour ni haine. Qu’on nous aime, qu’on nous déteste ou qu’on insulte, nous louons la salle contre paiement. Plus de gratuit !
- Revenons aux salles de cinéma. Est-ce que l’ONCI a toute les qualifications et l’ingénierie requise pour gérer ces salles  ? Et quel est le nombre de salles qui seront sous votre responsabilité ?
Nous n’avons pas encore le nombre exact. Nous allons commencer par l’ouverture de cinq à six salles à Oran, Tipasa, Alger, Boumerdès et Constantine. Nous allons récupérer une salle à Saïda que nous allons équiper. A Kheratta, Béjaïia, Tipasa, Mascara et Aïn Témouchent, il y a des salles qui sont déjà équipées en DCP. Mais le problème est qu’il y a toujours des choses qui manquent dans l’équipement. Sans les moyens techniques, on ne peut pas ouvrir une salle de cinéma. Nos équipes techniques vont se déplacer à l’intérieur du pays pour compléter ce qui manque dans les salles. Une fois prêtes, les salles seront ouvertes au public.
Nous avons arrêté la liste des films que nous allons acheter et mettre dans notre circuit de distribution durant l’année 2017. Des négociations sont menées en ce sens. Les salles seront en exploitation durant ce mois de mars. Nous avons achevé les travaux de modernisation de la salle El Mougar à Alger. Les deux systèmes fonctionnent à la salle El Mougar (Dolby et DCP). Toutes les salles doivent être aux normes techniques requises.
- Est-ce que les salles d’Oran sont-elles prêtes ?
Selon l’APC d’Oran, les salles sont prêtes. Notre équipe technique va préciser ce qui manque. Certains s’interrogent sur nos capacités à gérer les salles de cinéma. L’ONCI gère ses deux salles d’Alger depuis plus de dix ans. Nous avons parmi nous des gens qui ont passé toute leur vie dans le domaine du cinéma.
En ce qui me concerne, j’ai toujours travaillé dans le secteur de la culture. Je n’ai pas travaillé ailleurs. Nous allons gérer directement les salles mises sous notre tutelle. En matière de distribution, nous sommes prêts à travailler en partenariat avec les APC ou les particuliers qui possèdent des salles de cinéma. Les films qui passent chez nous peuvent également être projetés chez eux. L’ONCI ne veut pas avoir le monopole sur les salles de cinéma.
Au contraire. Ce qui nous intéresse, c’est que les salles rouvrent leurs portes et que la distribution des films se passe à tous les niveaux. Nous pouvons travailler avec des privés dans la distribution sur base de contrats. Le statut de l’ONCI lui permet de faire dans la production et la distribution des films. L’ ONCI peut même créer une filiale ou établir des partenariats pour l’importation des équipements.
- Vous envisagez de distribuer combien de films dans un premier temps ?
Nous voulons arriver à une vingtaine de films produits en 2017 en Amérique du Nord et en Europe. Nous n’avons pas encore ouvert le dossier du cinéma arabe. Les responsables du service programmation de l’ONCI se déplaceront dans les pays arabes pour sélectionner des films. Nous voulons élargir notre spectre à l’Asie et à l’Amérique du Sud et ramener des films de ces régions du monde où il y a des productions de qualité. Le monde du cinéma a beaucoup évolué. Il n’est plus localisé à Hollywood, Venise ou Cannes.
- Comment seront organisées les projections dans les salles ?
Nous allons adopter ce qui existe déjà dans le monde, c’est-à-dire au moins trois séances par jour. Je me rappelle que par le passé, les salles de cinéma chez nous consacraient quatre séances par jour : 14h, 16h, 18h30 et 20h30. Pour convaincre le public de retourner dans les salles, il faut programmer des films nouveaux. C’est ce que nous allons faire.
Le film algérien en sortira gagnant, puisque le public sera déjà réconcilié avec les salles. Certains pensent qu’il ne faut pas voir de films algériens. Ils sont tranchants ! Il nous faut au moins une année pour réussir le retour des spectateurs du cinéma. Mais il faut avoir tous les moyens technologiques et logistiques pour que les projections à Alger soient les mêmes que celles des capitales européennes.
- Est-ce que toutes les salles seront dotées en DCP ?
Il y a une commande en cours de dix appareils DCP. Cinq sont déjà DCP disponibles. Nous cherchons à l’étranger pour acheter du matériel à des prix raisonnables. Ceux qui proposent le matériel en Algérie font leurs calculs à partir du taux de la devise au marché noir ! Par exemple, la machine de distribution des billets électroniques coûte au maximum 4000 euros en Europe. Chez nous, elle est cédée à 170 millions de centimes (presque 15 000 euros au taux officiel).
C’est un problème. Nous cherchons des solutions légales pour pouvoir aller directement aux producteurs faire des achat avec un appui de l’Etat. Mais il faut former le personnel pour cela en prenant en compte la nécessité d’assurer la maintenance des machines. Il ne s’agit donc pas d’acheter uniquement. Nous devons avoir des équipes pour cela, parce qu’il est hors de question d’acheter des machines et les laisser de côté une fois tombées en panne. Nous n’avons pas encore ce type de formation en Algérie. Nous pensons à former des jeunes diplômés de l’Institut d’Ouled Fayet.
Tous les élèves d’Ouled Fayet passent leurs stages pratiques à l’ONCI. Nous en avons recruté une quarantaine. Nous allons distribuer ces techniciens sur les salles. De plus, nous allons créer une cellule spécialisée en DCP à l’ONCI pour la gestion et la maintenance à travers toutes les salles. C’est une manière d’acquérir de l’expérience. Les salles doivent être dotées de personnels d’entretien pour qu’ils gardent le même niveau de qualité. Nous ne voulons pas de salles des fêtes !
- L’ONCI va-t-il se lancer dans la production de films ?
Si nous arrivons à réunir toutes les conditions requises et les moyens adéquats, pourquoi pas ! Il n’est pas interdit de produire des films. Nous sommes un EPIC, nous pouvons aller vers le marché quand on veut.
- En juillet 2017 aura lieu la dixième édition du Festival d’Oran du film arabe (FOFA) dans les salles qui pourraient dépendre de l’ONCI. Comment allez- vous vous adapter à la situation ?
Les walis d’Oran et de Mostaganem soutiennent fortement la culture (l’ONCI a travaillé avec ces deux walis lors du 9e Festival du théâtre arabe en janvier 2017, ndlr). Nous ne savons pas encore si les salles d’Oran seront mises à la disposition de l’ONCI pour leur gestion ou si elles resteront sous la tutelle de l’APC, l’ONCI n’assurant, à ce moment-là, que la programmation. Cette question n’est pas encore tranchée. Nous devons être fixés, car si nous gérons les salles, nous devons trouver le personnel et le staff technique. Nos équipes vont visiter les salles à Aïn Témouchent, Mascara, Boumerdès, Saïda, Tizi Ouzou, Béjaïa...Elles poursuivront leurs tournées vers l’est du pays, Annaba et Batna.
- L’ONCI gère les festivals de Djemila et de Timgad. Est-ce que la politique de rationalisation des dépenses publiques va-t-elle influer sur le contenu de ces manifestations musicales ?
Djemila et Timgad sont des festivals internationaux. Si nous n’assurons pas une programmation de qualité, autant ne pas les organiser. Ces festivals doivent être de dimension internationale. Timgad est, pour moi, une référence culturelle historique. En 1997, ce festival a cassé la peur qui régnait dans le pays.
Les gens se déplaçaient de plusieurs wilayas pour assister à des spectacles de musique. Autre chose : l’austérité ne doit pas s’appliquer uniquement à la culture. L’austérité signifie : ne pas gaspiller l’eau, l’électricité, le pain...Pour moi, la culture aide à éduquer la société. Et l’austérité doit être érigée en tradition pour ne pas dilapider nos ressources. Il faut adapter les positions médianes, tel que préconisé par l’islam.
- Est-ce que vous allez garder la même période et la même programmation pour les Festivals de Djemila et de Timgad l’été prochain ?
Il est possible qu’on réduise la durée si nous sommes contraints de le faire. Mais le festival ne se déroulera pas en deux jours ! Il y a un public qui se déplace de plusieurs régions, un public nombreux. Les spectacles que nous programmons à Timgad et Djemila sont également distribués à Alger, Oran, Tipasa et d’autres wilayas. C’est une manière de créer de l’activité culturelle dans plusieurs endroits. Cette année, nous aurons une période estivale longue. Il faut donc assurer des activités artistiques durant plus de trois mois.
L’immobilisme est interdit  ! Les entreprises nationales publiques et privées doivent participer à ces efforts. Autant que les collectivités locales pour créer des actions culturelles. Nous devons lier la culture au tourisme. La culture est elle-même une forme de tourisme (...) Pour vendre une boîte de concentré de tomates, il faut lancer une publicité avec un fonds culturel, de la musique, un jeu de comédiens... Rien ne peut bouger sans culture.
- A Timgad, les gens se sont plaints, ont dit que le festival est organisé par l’ONCI sans solliciter les compétences et les artistes locaux. Qu’en dites-vous ?
La wilaya de Batna et toutes autorités locales sont impliquées à 100% dans l’organisation du Festival de Timgad. Les artistes locaux veulent participer au Festival de Timgad. Nous avons toujours dit que le festival était international, d’une durée de 7 à 8 jours. Si nous programmons tous les artistes de la région, le festival ne sera plus international.
Nous avons fait une proposition aux responsables des associations locales en leur disant : laissez- nous terminer le Festival international, après on mettra à votre disposition nos moyens techniques pour organiser un festival local ou régional. Ils ont refusé. Le théâtre de plein air de Timigad reste fermé à longueur d’année, n’ouvre que pour le festival en été. Pourquoi ne font-ils rien pour l’exploiter  ? Qu’est-ce qui les empêche d’organiser des activités artistiques  ?
Non, ils veulent qu’on leur assure tout pour qu’ils viennent participer ! Un festival fait fonctionner l’économie locale. Durant le festival de Timgad, tous les hôtels affichent complet, alors que les restaurants, les cafés, les taxis, les commerces tournent à plein régime. Tout le monde travaille. C’est ce que la culture offre. La culture doit être entretenue comme un arbre pour qu’elle donne des fruits.
- Qu’en est-il de la future collaboration avec l’Institut arabe du théâtre ?
Après le festival du théâtre arabe d’Oran et de Mostaganem, nous nous sommes mis d’accord avec l’Institut pour maintenir notre collaboration durant 2017, notamment en matière de formation. Après l’ouest du pays, des ateliers sont prévus dans l’est et dans le sud du pays. A Mostaganem, nous avons constaté un certain engouement pour les ateliers de formation. L’Institut arabe du théâtre a salué la réussite du festival organisé en Algérie en parlant de «grande qualité». Ce n’est pas rien !


Attentat kamikaze raté de Constantine : un suspect arrêté à Sétif

21:25  jeudi 16 mars 2017 | Par Zineb Hamdi | Actualité 
L’enquête sur l’attentat kamikaze raté de Constantine du 26 février dernier avance. Les investigations des services de sécurité commencent à donner des résultats. Un premier suspect, qui serait impliqué dans cette tentative d’attaque, a été arrêté mercredi 15 mars à Sétif au moment où il s’apprêtait à rejoindre le maquis, a-t-on appris ce jeudi de sources sécuritaires. C’est la première arrestation opérée par les services en charge de sécurité depuis le début de l’enquête sur cet attentat déjoué.
Le suspect est originaire de la même wilaya. Il a été repéré par les services de sécurité après avoir utilisé son téléphone portable. Il était recherché pour appartenance à un groupe terroriste et fiché. Cette arrestation a été rendue possible grâce à une coopération entre les différents services de sécurité. Le mis en cause a été transféré à Constantine où il doit subir un interrogatoire.
Le 26 février dernier, un kamikaze a tenté de se faire exploser à l’intérieur d’un commissariat de police dans le centre-ville de Constantine, avant d’être abattu par un policier.

Reprise du dallage de la rue du 19 juin

11 millions de dinars pour les travaux

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le 12.03.17 | 12h00 Réagissez

Un budget provisoire de 11 millions de dinars a été alloué pour une nouvelle opération de réhabilitation de la rue du 19 Juin 1965 (ex-Rue de France), apprend-on auprès du directeur de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction de la wilaya de Constantine (DUAC), Abdelwaheb Aribi.

L’opération, lancée il y a quelques jours, survient plus d’une année après la dégradation de cette artère et les malfaçons apparues au grand jour. Le DUAC a affirmé avoir préparé un devis quantitatif des travaux à effectuer, où il est fort probable que la rue ne sera pas reprise dans sa totalité. D’ailleurs, une opération de décapage des surfaces les plus dégradées a eu lieu pour voir l’état de l’assise.
Cette dernière a été réalisée avec du sable concassé, ce qui n’est pas conforme aux normes de réalisation. Chose qui confirme les critiques ayant ciblé cette opération. Pourtant, la réhabilitation de cette rue, dans le cadre de l’événement ‘‘Constantine capitale de la culture arabe’’, a coûté environ 50 milliards de centimes. Comment se fait-il qu’il n’y ait pas eu un suivi de la part des services de la DUAC lors des travaux ? Pourquoi les autorités n’ont-elles pas établi un bilan des malfaçons sur le vif ? Pis encore, l’ancien wali, Hocine Ouadah, et l’ex-DUAC, Mehdi Habib, ont incombé la dégradation aux citoyens, en les accusant d’incivisme. «Nous avons été fixés provisoirement sur le montant de 11 millions de dinars pour les travaux qui seront pris en charge au niveau de la même opération», a déclaré M. Aribi. Notre interlocuteur a rappelé aussi qu’une procédure en justice a été enclenchée à l’encontre de l’ancienne entreprise chargée du projet. «Une autre entreprise a été désignée provisoirement selon la réglementation pour reprendre le chantier, en attendant l’engagement du contrat qui se trouve au niveau du contrôleur financier», a-t-il noté. Et de souligner qu’actuellement l’étape de décapage a été lancée pour éliminer le danger, en attendant le lancement des travaux cette semaine. Pour la nature des travaux à reprendre, le DUAC a expliqué qu’il est fort probable que  des carreaux similaires seront installés avec précaution dans les endroits endommagés, en tentant de rester toujours dans le même cadre des matériaux utilisés. Il a affirmé que beaucoup de carreaux ont été récupérés suite au décapage et seront redéposés sur les lieux.                    
Yousra Salem

Constantine : Des habitants de la Casbah protestent

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le 14.03.17 | 12h00 Réagissez

Des dizaines d’habitants de la Casbah, l’un des quartiers de la vieille ville de Constantine, ont fermé, hier vers midi, le boulevard Zighoud Youcef, près du siège de la mairie, pour exiger l’accélération de l’opération de relogement.

Les protestataires en grogne réclamaient des autorités locales plus de transparence dans cette opération, avec une communication claire et sans intermédiaires avec les demandeurs concernés, qui s’estiment lésés et marginalisés dans leur propre ville. «Il est clair que nos habitations menacent ruine et par conséquent nos vies sont en danger. Nous attendons notre relogement depuis plus de 5 ans, nous avons pourtant payé les redevances estimées à 30 000 DA et nous avons eu des préaffectations.
Alors comment se fait-il que nous soyons écartés de ces dernières opérations de relogement», a déclaré Zahia Bouakira, une habitante de la Casbah. Et d’ajouter : «La négligence et l’insouciance des responsables concernés nous ont poussés à manifester dans la rue. Quand nous avons contacté les services de la daïra, ils nous ont renvoyés vers ceux de l’OPGI.
Sur les lieux, un chef de service, qui n’est pas au courant des détails du dossier, nous a confirmé que nos logements ne sont pas achevés.» D’autres manifestants nous ont affirmé que leurs appartements ne figurent pas sur les listes des logements à distribuer cette année.
Les habitants réclament une enquête sur les dernières opérations de relogement et sur les bénéficiaires du même quartier. Ils étaient unanimes à dire : «Il y a des habitants de la Casbah qui ont été relogés récemment. Nous voulons savoir sur quels critères a été décidée la distribution des logements.»
Pour sa part, Nedjoua Bensarsa estime que les Constantinois doivent être prioritaires dans ce genre d’opérations. «Nous sommes tous des Algériens, mais les opérations de relogement ont touché les nouveaux venus des autres wilayas installés dans les bidonvilles et les Constantinois ont été marginalisés.
Nous sommes prioritaires, il faut satisfaire la demande des habitants de cette ville avant de reloger ceux qui ont squatté illicitement les terrains de l’Etat», a-t-elle précisé. Contacté pour avoir sa version des faits, le chef de daïra, Bachir Kafi, a nié avoir rencontré les protestataires et il a expliqué : «Je sais que c’est dur pour eux, mais nous leur demandons de patienter encore. Leurs logements ne sont pas achevés, car l’entreprise chargée de la réalisation a été dissoute il y a environ une année et les travaux ont été repris par l’OPGI récemment.»
Yousra Salem


http://www.elwatan.com/dessins-du-jours/img/HIC/2017/20170316.jpg

Des manifestants ferment le boulevard Zighout Youcef

Trois personnes interpellées

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le 15.03.17 | 12h00 Réagissez

Des habitants de la Casbah, ont été interpellés, hier matin, par les éléments de la sûreté de wilaya, alors qu’ils fermaient la voie publique sur le boulevard Zighout Youcef.

Ces habitants sont montés au créneau, pour dénoncer «le mépris affiché à leur égard» par les autorités locales. Craignant des magouilles dans les listes de relogement, ces habitants ont fermé la route à proximité du siège de la mairie, lundi matin. Ils sont revenus à la charge, hier matin, avec d’autres présidents de comité des différents quartiers de la vieille ville, en essayant de fermer encore la route, suite au refus du chef de daïra et du directeur de l’OPGI de les recevoir, d’après leurs dires.
Ces habitants affirment que la police les a empêchés de protester contre ce qu’ils qualifient de «hogra» et de «trafic» dans les listes de relogement. Suite à une dispute et à un accrochage entre les éléments de la police et les protestataires, causant des blessures à quelques manifestants, trois personnes, à leur tête le président du comité de quartier de la Casbah ont été arrêtées par la police vers 13h, selon les affirmations des riverains. A l’heure où nous mettions sous presse, plusieurs habitants de la vieille ville se sont regroupés et ont menacé de fermer la place Khemisti avec des poubelles.                                                                        
Y. S.

Cité Mentouri (ex-Le Bosquet) à Constantine

Les habitants dénoncent un cadre de vie déplorable

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le 15.03.17 | 12h00 Réagissez

Le défaut d’éclairage public, les infiltrations des eaux de pluie et le manque d’entretien de la voirie sont le lot quotidien des habitants.

Construite à la fin des années soixante, à proximité du quartier Sidi Mabrouk, la cité Mentouri, (ex-Le Bosquet), composée uniquement d’immeubles, dont 6 tours de 10 étages, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Les immeubles, jamais repeints et aux façades jaunies par le temps et d’aspect hideux, ne sont plus qu’un amas d’appartements superposés où tout manque: la lumière dans les escaliers, les dévidoirs...
Les jours de pluie sont vécus comme un calvaire pour les habitants, ceux des tours T1 et T2 plus exactement, qui voient leurs murs et plafonds infiltrés par la pluie, qui se déverse dans les vides sanitaires, mais également dans les niches des compteurs électriques et les câbles, provoquant souvent des courts-circuits.
«Nous avons été contraints à maintes reprises, ces dernières années, de passer plusieurs nuits à la lumière des bougies. A cause des infiltrations d’eau, en temps de pluie, les coupures de courant sont fréquentes», témoigne un habitant du quartier. «Nous avons sollicité les services de l’OPGI pour des travaux d’étanchéité, mais ces derniers tardent à intervenir», précise notre interlocuteur.
Et d’ajouter : «Nous sommes confrontés à un autre problème, celui de la défaillance du réseau d’éclairage public. La moitié des lampadaires du quartier est hors service. L’autre moitié fonctionne de manière très aléatoire, ce qui ne peut qu’accroître notre sentiment d’insécurité, d’autant que notre quartier est tristement connu  pour abriter nombre de dealers de drogue et de psychotropes, qui profitent de l’obscurité pour s’adonner chaque soir à leur trafic.»
Notre interlocuteur ne manquera pas, d’autre part, d’évoquer un phénomène qui a tendance à se généraliser dans la plupart des cités de la ville. Des habitants, nous explique-t-il, ont opéré au mépris de la loi, des changements à l’intérieur de leur appartement, allant jusqu’à transformer ceux, situés au rez-de-chaussée, en commerces, en abattant au passage des murs porteurs.
Nous avons pu constater, en outre, que quasiment toutes les bouches d’égouts sont dépourvues de couvercle. «En plus des ascenseurs qui sont en panne depuis des lustres, des murs de soutènement de la cité et ses escaliers menacent de s’écrouler à tout moment», soulignent des habitants rencontrés sur place. Mais ce qui attire le plus l’attention du visiteur, c’est la saleté qui caractérise le quartier.
Les agents communaux censés s’occuper de l’entretien de la cité pénètrent rarement à l’intérieur de celle-ci et se contentent de balayer uniquement la route qui la traverse, celle menant à la maternité. Les habitants évoquent également l’absence de civisme de certains de leurs voisins, qui prennent le chemin le plus court pour se débarrasser de leurs détritus, gravats, vieux meubles et autres objets encombrants en les jetant n’importe où. Triste constat pour un quartier qui se dégrade inexorablement.                                                            
 
F. Raoui
 
 

France : le restaurateur qui a refusé de servir deux femmes voilées condamné

19:21  jeudi 16 mars 2017 | Par Sarah Smaïl | Actualité 
Crédits photo : midilibre.fr
Le restaurateur qui avait refusé de servir deux femmes voilées le 27 août à Tremblay-en-France, ville située dans la région parisienne, a été condamné ce jeudi 16 mars à 5000 euros d’amende, dont 3000 euros avec sursis, rapportent des médias français. La condamnation a été prononcée par le tribunal correctionnel de Bobigny. L’homme a été reconnu coupable de “ discrimination en raison de l’appartenance à une religion dans un lieu accueillant du public”, selon la même source.
Le jugement sera de plus affiché pendant deux mois à la porte de son restaurant.
Le restaurateur doit aussi verser 1.000 euros de dommages et intérêts à la plaignante, et un euro symbolique au Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). 
Pour l’avocat du restaurateur, “c’est une décision modérée”, et “il n’a pas été démontré que [son] client avait refusé de servir ces deux femmes.” Toutefois, il doute que son client, qui souhaite “la tranquillité et l’oubli”, fasse appel.   
Le 27 août dernier, Jean-Baptiste Debreux, propriétaire du restaurant Le Cénacle à Tremblay-en-France, en Seine-Saint Denis, avait refusé de servir Sarah et Myriam, deux trentenaires portant le voile. L’affaire s’est passée en pleine polémique autour du port du burkini sur les plages françaises.
Myriam avait filmé en cachette l’échange à l’aide de son téléphone portable. On y entend l’une des deux femmes dire : “On ne veut pas être servies par des racistes !” L’homme avait alors lancé : “Les racistes, ils mettent pas des bombes et ils tuent pas des gens. Les racistes comme moi !” L’une des femmes interroge alors calmement : “Parce qu’on a mis des bombes, monsieur ?” L’homme répond : “Madame, les terroristes sont musulmans et tous les musulmans sont terroristes. Cette phrase-là veut tout dire”, avant de continuer : “Des gens comme vous, j’en veux pas chez moi, point barre.”
Les deux femmes indiquent alors qu’elles vont partir, puis on entend une femme au téléphone, en pleurs, dire à son interlocuteur : “La police arrive”. 
La scène a fait scandale sur les réseaux sociaux, et le maire de la ville, François Asensi, a condamné “les propos haineux et stigmatisants enregistrés”. L’affaire est arrivée jusqu’à la ministre Laurence Rossignol, qui a saisi la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
Les deux femmes avaient quant à elles saisi le Collectif contre l’islamophobie en France. Sarah a porté plainte tandis que Myriam se constituait partie civile. C’est le parquet de Bobigny qui a ouvert une enquête.
Rapidement après les faits, le restaurateur s’est excusé, expliquant qu’il avait “perdu les pédales” et que l’un de ses amis était mort lors de l’attentat du Bataclan fin 2015. L’homme avait cependant affirmé ne pas avoir refusé de servir les deux femmes et leur avoir demandé de “revenir moins voilées la fois suivante.” Mais pour le procureur, « refuser de servir ces femmes, c’est refuser de servir toute la société entière ». Le restaurateur n’a pas assisté au débats, par “peur” et par “honte”, selon Le Figaro.
 

Jardins publics à Constantine

Le wali promet un autre visage de la ville dans trois mois

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le 16.03.17 | 12h00 Réagissez
 
 Une aire de jeu dégradée au jardin de Bellevue
Une aire de jeu dégradée au jardin de Bellevue


Selon Kamel Abbes, le bureau d’études a proposé la construction d’une porte géante pour accéder au parc du Bardo, pour la «modique» somme de… un milliard de dinars !

Dégradation, abandon, insalubrité et herbes sauvages, tel est l’état des différents jardins publics dans la ville de Constantine, c’est ce qu’ a constaté hier, le wali, Kamel Abbes, lors d’une sortie consacrée à la visite d’une dizaine de lieux de villégiature. Malgré l’opération de nettoyage des jardins ouverts à la population menée par la commune la veille, en prévision de la visite du wali, les services concernés n’ont pas pu cacher la réalité et maquiller, comme à chaque événement, le laisser-aller qui frappe ces lieux. Là où l’on a enregistré le plus de dégradations, c’est au niveau du jardin historique Bennacer, en plein centre-ville.
Le chef de l’exécutif local s’est arrêté sur plusieurs anomalies, notamment l’affaissement de la chaussée au jardin Bennacer, les pelouses dégarnies, la saleté inouïe et le manque de toilettes publiques. Le même constat a été fait aux jardins de Djenna, face au CHU Dr Benbadis, Les Sept Tournants à Bellevue, Guerfi Saïd, le Ciloc et enfin le jardin de Boursas Nouar, à Bab El Kantara, où la réhabilitation lancée en 2012, tarde à se concrétiser. Pour ce qui est du jardin du Bosquet et celui dénommé Bayrouth, sis à Sidi Mabrouk, le wali a instruit les EPIC communaux et de wilaya, chargés de ces lieux publics pour se mobiliser en plaçant sur site deux agents permanents de maintenance.
Il a demandé aussi de reprendre les travaux de la chaussée et de la réhabiliter avec du béton s’il le faut, et de réaliser des clôtures pour ces derniers jardins cités. «Nous avons établi un programme cette année pour la réhabilitation et la réalisation de plusieurs jardins publics dans la wilaya, afin que ces espaces reprennent leur état normal. Dans trois mois nous allons avoir un autre visage de la ville», a promis le chef de l’exécutif.
Et de poursuivre: «Le problème primordial est lié beaucoup plus au manque de suivi et de maintenance. Après le renforcement en moyens humains et financiers des EPIC de wilaya et de commune, il va y avoir une amélioration remarquable.» Le jardin de Sousse, que de nombreux responsables ont promis de réhabiliter sans jamais réussir, sera aussi pris en charge, au même titre que ces jardins, selon ses affirmations.
Pour conclure et concernant le parc urbain du Bardo, Kamel Abbes a déclaré que le bureau d’études chargé de la réalisation de la porte d’entrée, est en train de revoir son étude. «Le bureau d’études nous a proposé un milliard de dinars pour la construction d’une porte géante pour accéder à ce parc de détente. Donc nous avons refusé cette proposition, on n’exagère pas dans les dépenses publiques», a-t-il expliqué. Malheureusement, ce parc réalisé avec des milliards ne sera pas ouvert pour la population dans les mois à venir.
Car, selon Kamel Abbes, une nouvelle étude géotechnique a été lancée récemment par un bureau d’étude. «Pour le glissement, nous avons abandonné la proposition d’installer des pieux de stabilisation. Nous avons demandé au bureau d’études de nous proposer une solution plus raisonnable et plus optimisée», a-t-il dit. Enfin, notons que le projet du parc de Zouaghi, en retard de plusieurs années, il n’a pas été abordé lors de cette sortie. La direction de l’environnement, responsable de ce projet et coupable de son échec, continue de bénéficier  de l’indulgence de ses responsa-bles.                                                  

 
Yousra Salem
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Alger : une chute d’arbre provoque des embouteillages à Ben Aknoun

12:25  samedi 28 janvier 2017 | Par Soumaya Maassoum | Société 
©Info Trafic Algérie
Une chute d’arbre s’est produite ce samedi 28 janvier à Ben Aknoun à l’ouest d’Alger provoquant des embouteillages. « Le sapin est tombé à 10h12. Il a percuté deux véhicules. La conductrice de l’une des deux voitures a été transportée à l’hôpital en état de choc. Aucune personne n’a été blessée », indique le lieutenant Khaled Ben Khalfallah, chargé de l’information à la direction générale de la Protection civile de la wilaya d’Alger
La même source affirme que les services de la Protection civile sont en train de dégager la voie de circulation.
©Info Trafic Algérie
 
 
 

Hamid Grine répond à l’UE : « Il n’y a aucun journaliste incarcéré pour délit de presse en Algérie »

20:04  mercredi 15 mars 2017 | Par Lounes Guemache | Actualité 
Hamid Grine, ministre de la Communication (Crédits : D.R.)
Hamid Grine conteste le contenu du dernier rapport de l’Union européenne concernant la liberté de la presse en Algérie. Dans le document diffusé à la veille de la réunion de lundi à Bruxelles, l’Union européenne a dénoncé des atteintes aux médias : « Le paysage médiatique algérien, réputé dans la région pour son dynamisme, a fait l’objet en 2015 et 2016 de la fermeture de deux chaînes de télévision privées et l’emprisonnement de plusieurs journalistes, notamment pour des cas de diffamation ».
Des accusations réfutées par le ministre de la Communication. « L’Article 50 de la Constitution amendée début 2016 dit clairement que le délit de presse ne peut être sanctionné par une peine privative de liberté. C’est une grande avancée démocratique pour notre pays. Aujourd’hui, je l’affirme : il n’y a aucun journaliste incarcéré pour délit de presse en Algérie », affirme-t-il, dans une déclaration, ce mercredi 15 mars, à TSA.
Concernant l’audiovisuel, Hamid Grine affirme : « Il y a une seule chaîne de télévision de droit étranger dont les locaux ont été mis sous scellés en octobre 2015. Elle exerçait de manière illégale, diffusait des contenus subversifs et diffamait ».
« Il n’y a pas un seul pays de l’Union européenne qui tolère sur son sol une cinquantaine de bureaux illégaux de chaînes de télévision de droit étranger. C’est dire le seuil de tolérance que nous avons. Il y a même des pays de l’Union européenne qui ont fermé des chaînes étrangères alors qu’elles étaient dûment autorisées. Ils l’ont fait pour des raisons qui leur sont propres », ajoute le ministre.
« Au ministère de la communication, nous n’avons pas la même appréciation de la réalité de la liberté de la presse en Algérie que l’Union européenne », conclut Hamid Grine.

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