الجمعة، ديسمبر 21

معرض الصحافة الجزائرية الجائعة الى الحرية الصحفية

Je n’ai pas pu dire adieu à mon fils

21 décembre 2018 à 1 h 38 min
Le phénomène de la harga prend des proportions alarmantes. Le danger omniprésent ne dissuade pourtant pas une jeunesse désabusée, prête à prendre tous les risques pour fuir un avenir incertain. Les conséquences pour eux et pour leur famille sont sans commune mesure. El Watan Week-end est parti à la rencontre des mamans dans l’attente de leurs enfants ayant pris la mer en octobre dernier. Témoignages.
Mardi 6 novembre, Madame Zikara ne le sait pas encore, mais c’est peut-être la dernière fois qu’elle voyait ses enfants, . Car le lendemain, Younès (26 ans) et Hicham (24 ans) prendront la route vers El Kala.
Un rendez-vous a été fixé pour le jeudi 8 novembre à 3h30. Là-bas, un canot les attend pour joindre l’autre rive de la Méditerranée.Ce qu’ils n’ont pas réussi. Selon les échos de la famille, la barque qui transportait 14 personnes– dont un couple, des Algérois et des Annabis – aurait été attaquée au large par un autre groupe de harraga qui voulaient voler leur argent et de l’essence.
Quelques jeunes auraient réussi à rejoindre la terre à la nage, un corps a été retrouvé sur une plage une semaine après et six autres sont toujours portés disparus. Parmi eux, Younès et Hicham. Les deux frères ont grandi dans le quartier Meissonnier, à Alger-Centre. Issus d’une famille de six personnes, ils ont été élevés sans manquer de rien.
Dans le même quartier, ils ont fréquenté l’école Abou Kacem Chebbi, puis le lycée Amr Bnou El Khattab, mais ils ont préféré se limiter au niveau terminale du secondaire et ont choisi de ne pas faire d’études supérieures. «Je n’ai jamais eu de mauvais échos sur leur éducation ou leur comportement. Ils étaient aimés par notre entourage, tout le quartier les aime et témoigne de leur bonne conduite», confie M. Zikara.
Très attachés à leur quartier, les deux jeunes n’ont pas pu déménager avec leurs parents dans leur nouvelle maison. «On a déménagé il n’y a pas longtemps dans notre nouvel appartement AADL. On a eu les clés il y a quelques mois, mais les garçons n’ont pas voulu venir. Ils ont préféré rester à Meissonnier, dans notre F2», témoigne la maman.
Des frères pas ordinaires
Au vu des informations sur leur jeunesse, on comprend vite que Younès et Hicham ne sont pas des frères ordinaires. Malgré les deux ans qui les séparent, ils étaient très proches et complices. «Mes enfants étaient proches l’un de l’autre malgré les deux années d’écart entre eux.
Ils ont grandi ensemble, ils travaillent ensemble, sortent ensemble, s’habillent de la même façon, ont les mêmes amis et font les mêmes choix… d’ailleurs, on les prenait souvent pour des jumeaux», confie leur maman. Si leurs choix étaient d’ordinaire les mêmes, ça n’a pas été le cas pour la harga. «Younès voulait se marier, fonder une famille et rester auprès de nous… C’est une personne très sensible à l’esprit de famille.
Il aime beaucoup son pays, il n’a jamais pensé à le quitter.» Si Younès a pris le large ce 8 novembre, c’est pour protéger son petit frère et les jeunes du quartier qui sont partis avec eux. «Les rescapés du canot m’ont avoué qu’une fois sur le territoire français, Younès comptait se présenter au poste police le plus proche pour rentrer au pays. Il est parti juste pour accompagner son frère et s’assurer qu’il arriverait sain et sauf…
C’est un garçon très sensible et gentil», raconte un ami intime de Younès. A la base, c’est Hicham qui voulait à tout prix quitter l’Algérie. Il y a quelques mois déjà, le jeune homme voulait tenter d’atteindre l’Europe via la Turquie. Son plan : prendre un billet vers la Turquie, passer la frontière vers la Grèce qui a la plus grande frontière de l’Union européenne.
Il avait tout organisé tout seul, sans informer ses parents. «Je suis descendue à Meissonnier pour les voir un matin, et Hicham m’a lancé : ‘‘Mama, j’ai pris un billet, je pars aujourd’hui à 19h’’. Je ne m’attendais pas à ça, il m’a surpris… Il m’a ensuite dit qu’il lui fallait de l’argent pour payer un homme qui les aiderait à passer la frontière de la Grèce.
Se retrouvant dans une impasse, on lui a donné une somme qu’on avait mise de côté son père et moi.» Apeurée par le parcours dangereux que son fils songeait de prendre, M. Zikara a tenté à maintes reprises de dissuader Hicham, jusqu’au jour de son départ.
«Il devait partir avec trois amis. Je n’étais pas contente de sa décision, j’avais peur et il l’avait très bien compris. A la dernière minute avant embarquement, il a décidé de renoncer et est rentré à la maison», raconte Madame Zikara, qui se souvient qu’il lui avait dit : «Je ne pouvais pas te savoir pas bien et partir et te laisser. Je ne veux pas que tu sois triste à cause de moi.» Mais la réticence du jeune homme n’a pas duré longtemps.
Car quelques semaines après, influencé par des amis du quartier installés en Europe et un jeune Annabi qui lui a proposé un marché, le jeune pense à traverser la mer sur une barque ! L’idée de la harga a commencé à s’installer chez Hicham quand il a reçu les messages de ses amis : «On est très bien, on a une belle vie, rien ne nous manque, venez et vous ne manquerez de rien…»
C’est ce qu’on lui promettait. Puis, un autre facteur a accentué l’influence. La maman raconte : «Un ami à eux, Zaki, est venu de Annaba et a passé environ un mois avec eux à Meissonnier. A ce que je sache, c’est lui qui leur a présenté quelqu’un qui organise des harga à partir d’El Kala.»
Téléphone muet
M. Zikara n’était bien évidemment pas au courant du projet de ses enfants. Ce mercredi 7, elle les appelé plusieurs fois. Tout allait bien. Pour elle, ils étaient chez eux à Meissonnier. Le lendemain, dès 10h, les appels ne passaient plus. «J’ai passé toute la journée à les chercher et demander après eux. Vers 14h, j’ai appelé leur ami intime Youcef pour me renseigner, il m’a dit que les enfants étaient en mer depuis 13 heures déjà…
Je ne savais plus quoi faire, mis à part de prier pour qu’il ne leur arrive rien», se souvient la maman éplorée. Quelques heures après, on l’appelle pour lui dire qu’ils sont biens arrivés, qu’il faut se connecter sur Facebook et attendre leur appel. Fausse alerte, quelques minutes après il s’avère que ce n’était pas leur barque. Meme chose vers 3h : un signal a été capté d’une barque en panne d’essence à 15 km de la Sardaigne.
Ce n’était pas la leur, mais probablement celle du groupe qui aurait attaqué le canot de Younès et Hicham. «On m’a raconté qu’une fois au large, une autre barque s’est approchée et un certain Annabi dénommé Daïdou les attaqués avec une épée. Parait-il, Younes a essayé de le repousser avec un fumigène.
Quand le feu s’est éteint, il aurait dit à ses amis de rejoindre l’autre barque le temps qu’il repousse l’agresseur. Il s’est sacrifié pour les autres, il a toujours été comme ça», ajoute M. Zikara. «Je ne sais plus qui ni quoi croire. Il y en a qui m’ont dit qu’il a été blessé, d’autres qu’il est tombé de la barque… Je n’ai aucune information sûre, je laisse mon destin à Dieu je n’ai que lui», lance M. Zikara, qui fond en larmes.
Livrée à elle-même, la famille Zikara a depuis ce jour frappé toutes les portes pour avoir une éventuelle information sur le sort de ses deux enfants. «Je ne les ai même pas vus, je n’ai pas eu le temps de les prendre dans mes bras, je n’ai pas pu les embrasser… Ma foi en Dieu est grande, s’ils sont vivants j’espère qu’il me les rendra, s’ils sont morts, je suis consciente que c’est le destin et que Dieu a voulu ainsi», pleure madame Zikara. Mais le pire, c’est qu’elle n’est pas la seule.
Plusieurs mamans pleurent leurs enfants et attendent de leurs nouvelles. Rien que depuis le début novembre, plusieurs villes ont été bouleversées par le phénomène harga. Des jeunes à la fleur d’âge prennent les barques pour «fuir» leur pays, laissant des familles affligées. Pour finir dans des centres de détention européens, en prison ou parfois comme nourriture des poissons…
Handicapé
A Bab El Oued, Nacéra Kherza n’a aucune nouvelle de son fils Kamel, 19 ans, depuis le 22 novembre. Il a pris le large depuis Annaba, vendredi 23. «Kamel s’est fait percuter par une voiture. Il était en convalescence, je n’aurais jamais pensé qu’il songeait de partir de cette façon, malgré le fait qu’il lui est arrivé d’exprimer sa volonté de quitter le pays», explique Nacéra. En effet, le jeune homme, attardé mental et titulaire d’une carte de handicapé, en avait marre de sa situation. Toute sa vie, il n’a eu aucune prise en charge adéquate à son cas.
Pour aller à l’école, il devait se déplacer chaque jour de Bab El Oued à Ben Aknoun, par manque de classe intégrée. Ce qui ne l’a pas encouragé à aller de l’avant dans ses études. Il n’a fait que les quatre années du palier primaire. Ce 22 novembre, Kamel est sorti acheter du café.
Du moins, c’est ce qu’il a dit à sa mère. Car une fois dehors, un autre programme l’attendait. «Il m’a appelée pour me dire qu’il allait passer la nuit chez un ami à lui. Il n’arrêtait pas de me dire ne t’inquiète pas yema, il ne m’arrivera rien… Il me disait de prendre soin de moi et je la maison. Au bout du fil, je riais, je ne savais pas que c’était peut-être la dernière fois que je parlais à mon enfant», se rappelle-t-elle, les larmes aux yeux. Kamel savait très bien que le chemin qu’il s’apprêtait à prendre n’était pas facile.
Même programme que les frères Zikara, avec un groupe de jeunes du quartier, il a pris la route vers Annaba, pour ensuite prendre la mer vers l’Italie. «Je n’étais pas tranquille ce jour-là. Kamel n’avais pas pris ses médicaments, je m’inquiétais beaucoup, surtout depuis l’accident qu’il a eu», explique Nacéra. Et de continuer : «On est resté sans nouvelles jusqu’au lendemain. Kamel n’avait pas de téléphone, c’est sur le portable de son ami qu’on a essayé de le joindre, mais rien, ça ne passait pas.»
Deuil
Plus de 24 heures passent. Samedi vers 2h, le frère aîné a reçu un appel. «Kamel a tenté une harga depuis Annaba, mais leur barque s’est renversée en mer.» A l’aube, par peur de sa réaction, on a dit à Nacéra que Kamel avait été à Annaba avec son ami pour acheter de la marchandise et qu’il a été arrêté par la police.
«Mon fils est tout de suite parti à Annaba. Je n’ai pas pu rester à la maison à attendre, j’ai pris les papiers de Kamel, sa carte de handicapé, et je l’ai suivi. Je me suis retrouvée seule à rôder dans cette ville où je ne connaissais personne. Je ne savais pas quoi faire ni où aller, je suis donc rentrée sur Alger.
C’est là que j’ai eu la vraie version. Que mon fils de 19 ans a pris un canot pour quitter le pays !» Le lendemain, deux des compagnons de Kamel rentrent chez eux. Ils expliquent à M. Kherza qu’en effet, le canot s’est renversé et qu’ils ont pu regagner la terre, contrairement aux autres dont ils ignorent le sort. Selon ces derniers, le nombre des personnes disparues est de sept. Jusqu’à aujourd’hui, Nacéra Kherza n’a pas eu de nouvelle de son fils. Elle ne sais pas s’il est mort ou vivant.
Un jour sur deux, elle se rend aux services de la marine de la pêcherie, afin de relancer les recherches et dans l’espoir d’avoir du nouveau. «J’ai foi en Dieu, je veux avoir des nouvelles de mon fils… S’il est mort, je veux au moins avoir ses vêtements pour calmer mon chagrin… (Pleurs) Mais rien n’a été rejeté par la mer, il n’a non plus été confirmé que leur barque a coulé… Rien, nous n’avons aucune information capable de nous aider à passer cette peine. Nous sommes livrés à nous-mêmes… Seul Dieu connaît le secret de ce qui lui est arrivé», déplore Nacéra.
Selon cette dernière, Kamel a à plusieurs reprises dit qu’il voulait quitter le pays. Mais la goutte qui a fait déborder le vase, est «la suppression du marché des Trois Horloges et du marché de dlala de Bab El Oued». En effet, le jeune homme se débrouillait bien dans le commerce. Avec son frère, ils achetaient des survêtements et des baskets pour les revendre sur le marché de dlala (marché informel). «Il ne trouvait plus quoi faire depuis.
En plus, il a toujours été victime des forces de l’ordre. On lui a saisi sa marchandise à plusieurs reprises, pris au commissariat de nombreuses fois… Avec sa fragilité mentale, Kamel prenait ça comme une sorte d’acharnement», explique Madame Kherza. Pendant que ces mamans, et plusieurs autres, sont en attente de nouvelles – bonnes ou mauvaises – de leurs enfants, l’Algérie continue de voir partir ses jeunes. 

ضحايا قناة "النهار" المشهّر بهم في ندوة صحفية:

شكاوينا ستكون بـ”التقطير” حتى يذوقوا عذاب ظلمهم

وهيبة سليماني صحافية بقسم المجتمع
  •  
  •  
  •  
أعلن الصحفيون والفنانون الذين تعرضوا للتشهير إثر اعتقالهم ما بين أكتوبر ونوفمبر المنقضي، الأحد، رفع شكاوى فردية ضد القناة الخاصة المتهمة بذلك، وقالوا، خلال ندوة صحفية، إن الضرر الذي لحق بنا وبعائلاتنا جسيم، والشكاوى الفردية ستكون أكثر وقعا على من تسببوا لنا في هذه المعاناة.
ودعا هؤلاء إلى تحرك السلطات لفتح تحقيق في التسهيلات الاستثنائية لقناة النهار التي نصبت بتاريخ 25 أكتوبر الماضي، كاميراتها أمام مجلس قضاء سيدي امحمد لتصوير الفنان كمال بوعكاز ومن معه والأغلال في أيديهم أمام المحكمة.

المحامي عبد الغني بادي: من وراء هذه القناة؟

وقال المحامي عبد الغني بادي “نطرح السؤال من كان وراء هذه القناة؟.. إن التشهير جريمة يصفها فقهاء القانون بأنها جريمة إيجابية، ولكن الخطأ هنا في الصمت أمام هذه الجريمة”.
واستغرب ذات المحامي، عدم تحرك النيابة، معتبرا ضحايا التشهير ضحايا لأزمة حرية. وهم عبدو سمار ومروان بوذياب، والفنان الكوميدي كمال بوعكاز، واللاعب السابق للمنتخب الوطني، فضيل دوب، وصاحب برنامج الزعيم “مستر آبي، بالإضافة للصحفي المسجون عدنان ملاح.

الفنان بوعكاز: تعرضت لظلم لن أنساه أبدا

وفي السياق، تحدث الفنان الكوميدي كمال بوعكاز، بحزن والدموع متحجرة في عينيه، حيث اعتبر ما قامت به قناة النهار، ظلما لم ينساه أبدا، وإساءة لمشواره الفني، قائلا “لقد طاردتني الكاميرا من المحكمة إلى باب السجن.”. وأكد بوعكاز رفع دعوى قضائية ضد قناة النهار، كون عائلته تأثرت صحيا بحملة التشهير.
وعبر محمد عبيدات المشهور بـ”مستر آبي”، عن استيائه من التشهير الذي أضر به وبعائلته، وقال إن المساجين في المؤسسة العقابية بالقليعة، أخبروه بما يقال عنه في هذه القناة، وقال “إني عرفت الظلم.. نعم عرفت الظلم في قمته.. ولن أسكت عن حقي .. الشكوى ستكون فردية وإن تطلب الأمر حتى أفراد عائلتي سيرفعون شكوى ضد القناة المعنية”.

الصحفي بوذياب: كان على وزير الاتصال أن يتحرك

وتساءل الصحفي مروان بوذياب: لماذا لم يتحرك وزير الاتصال وهيئة السمعي البصري ضد تجاوزات هذه القناة؟”. “أما الصحفي والناشط الحقوقي سعيد بودور، فقد تساءل: من تواطأ مع من؟ “.. إنها حقرة “لايف” عبر قناة النهار”.

فضيل دوب: دراجة نارية طاردت سيارة الشرطة وصورتنا

ومن جهته، أكد اللاعب السابق، فضيل دوب، أن دراجة نارية تبعتهم من محكمة سيدي امحمد إلى سجن الحراش، وكانت تلتقط صورا لهم وهم في سيارة الشرطة، وبنبرة تحمل ألم الظلم والحسرة قال “ابنتي لم تذهب إلى المدرسة لأنها تأثرت نفسيا.. لم أتحمل الظلم لدرجة أصبت فيها بالقرحة المعدية، لكن كان عزائي في شبكات التواصل الاجتماعي التي تضامنت معي”، وأبدى استعداده الرسمي لرفع شكوى ضد قناة النهار عن طريق محاميه محمد قرباج، وفي حال تطلب الأمر رفع شكاو لدى جهات في الخارج لأن التشهير وصل إلى هناك.
  • الأحدث
  • الأقدم
  • الأكثر اعجابا

·         ملاحظ

16 ديسمبر 2018 / 17:29
قناة النهار…بل قناة الاستحمار والنفاق وقناة الصرف الصحي والفضلات…عندما نشاهد هذه القناة فاسدة التي تشجع الفسق وسفور وجهل وخرافات، حتى تقريرات من عجوز يداوي بالمسمار…وجزائر تفوقت على امريكا وفرنسا…مرورا…بمفتيها العلامة القبوري شمس الدين..الذي يدعي الى دعاء بالقبور والاموات. والسياسة التي تحولت الى كتب السماوية..ومن الزوايا الذي جعلوا رئيسنا شفاه الله نبي الله …هذه هي قناة الحمار فعلا..ومن يضل الطريق..ويضيع..ان يتبعهم لكن ان تقوم هذه القناة بملاحقة معارضيها بسجن…هذا هي بداية سقوطهم
+79
#1

·         مجبر على التعليق - بعد القراءة

16 ديسمبر 2018 / 17:40
علمكم الحبس كيفاش تشكيو …….. اقصد علموكم لمحابيس
-139
#2

·         wahrani

16 ديسمبر 2018 / 18:27
بدون تعليق……….. كمال بوعكاز والٱخرون تتكلمون على السجن لمدة شهر ؟ الرجال دخلت السجن في أوروبا لمدة 5 سنوات و رحلو إلى الجزائر و لم يشتكو مثلكم ـ إتقو الله في بلدكم ـ أنا لا أتضامن معكم لأنّكم مذنبون ـ و تعلمون بأنكم متورطون مع أمير بوخرص بافديهات لايف ـ و مازلتم تحت المراقبة القضائية و لم تحاكمون بعد ـ أتوقع أن يحكم عليكم بالسجن غير النافد ـ إذا لا تحبون الجزائر فاذهبو إلى حيت شئتم ـ يوجد من هو فقير أكثر منكم وهو صامت ـ أنشري من فضلك يا شروق
-198
#3

·         منير

16 ديسمبر 2018 / 19:30
الشكاوى لا تنفع، فقط الصبر والانتظار لأن دعوة المظلوم مستجابة
+37
#4

·         KAMEL- TIPASA

16 ديسمبر 2018 / 19:41
ارادوا شرا من وراء التشهير بكم لكن الله تعالى زاد الناس محبة واحتراما لكم والكل تضامن معكم في السراء و الضراء…من افلسوا الجزائر طولا وعرضا يمرحون ولا يحاسبون ….و محبوب الجماهير بوعكاز و دوب يخلصو في بلاصتهم ..اه يا بلاد ميكي
+64
#5

·         بلال

16 ديسمبر 2018 / 19:52
الاعلام في الجزائر كله موجه غير حر …و بدون استثناء لكن ما وصلت اليه تلك الوسيلة الاعلامية المقصودة فاق كل تصور حتى لم يعد في اللغة العربية بغناها كلمة تصف ما وصلت اليه تلك القناة من تمرغ في القذارة الى كل وصف نابي و كلام قبيح …فففف للأسف لا يمكن وصف الامر بالكلمات الا و انا في الخلاء .
+37
#6

·         الشيخ عقبة

16 ديسمبر 2018 / 19:56
الجهلة يجهلون أن من أبناء الجزائر وهم الأغلبية الساحقة من يضعون كرامتهم فوق كل أعتبار وأغلى من حياتهم ذاتها ، المس بشرف واعتبار الأشخص شيء خطير ومجرم قانونا في كل الدساتير والقوانين الدولية مما يستوجب محاربتها واتخاذ الإجراءات القانونية الواجبة الأتباع حالة ثبوت براءة هؤلاء الصحفيين الذين تم المس بكرامتهم بشكل فاضح ( القانون يمنع التشهير حتى بالنسبة للمجرمين المدانين أو المبحوث عنهم إلا بأمر قضائي ولمصلحة الأمن والنظام العام فقط كون التشهير يعد عقوبة قاسية اخطر من عقوبة الحبس في حد ذاتها )
+31
#7

·         عبقرينو

16 ديسمبر 2018 / 20:02
السلام عليكم
اشتكوا للمولى ا الواحد الأحد فهو مولانا ونعم التصير
مهما طال الليل فلابد من طلوع الفجر ولا يتسع الأمر إلا إذا ضاق
+36
#8

·         ملاحظ

16 ديسمبر 2018 / 20:37
كونوا. صرحاء فقط! وانا ما عندي لا اخ و لا أخت. في قناة النهار. ولا اعرف احد
نفترض الصحافة. الفرنسية. سواء كانت France 2 او TF1 كانت. وراءكم
هل. تعاملونهم كما. عاملتم اخوانكم. في. قناة النهار ؟ اقصد. الصحفيون؟
أكيد. لا!
الحكمة و العقل أحسن. من كل شيء.
بالله. عليكم كيف تريدون ان يعمل الصحافي الجزائري؟
هذا عمله و هذا هو مستقبله .
وفقنا ووفقكم الله
السلام عليكم
-85
#9

·         هارون

16 ديسمبر 2018 / 22:07
الاحرار دائما يسجنون ثم ينتصرون
+23
#10

·         جيلالي

16 ديسمبر 2018 / 22:12
عندما تتابع قناة النهار و جريدة النهار تصاب بالدوار و النرفزة للمستوى المنحط الذي تجذبك إليه… تحاول أن تفهم بعقل نظيف كيف يمكن لقناة و من المفروض أن وظيفتهما الأسمى إعلام و تثقيف الناس أن أصبحت وكر عهر إعلامي بأتم معنى الكلمة… لكن ربما بعقل منحط يمكن أن تفهم أن كل هذا مدروس بعناية …و الغاية تجهيل الناس….
+36
#11

·         karim

16 ديسمبر 2018 / 22:13
واش ايجيكم من قناة الزيقو حاشاكم
+28
#12

·         عادل

16 ديسمبر 2018 / 22:55
كما تدين تدان قناة الشائبة و المثلبة لو كانت لهم فعلا الجرأة في توصيل المعلومة لكانوا بدائين بنشر غسيل عائلاتهم وأقاربهم أولا يفضحوا الشعب و هم ساترين رواحهم ما يحبوش لي يخرب فيهم ما لقيتوش واحد كيف بومدين كون غبركم لعين امقل و مرجاجو زريعة مرة تجيب ثمرة مرة وجدوا رواحكم للكنس.+
+22
#13

·         عيش تشوف

16 ديسمبر 2018 / 23:12
لا تصارع خنزير في الوحل فتتسخ أنت 00000 ويستمتع هو
+14
#14

·         كتاب توهامي

17 ديسمبر 2018 / 07:21
قناة العار ربي يفضحهم و يدمرهم كما دمروا نفوس أبرياء
+21
#15

·         ggggggg

17 ديسمبر 2018 / 09:17
كونو واقعيين هذه قناة العار هي واجهة السلطة فهي تزمر لها
+13
#16

·         TINA

17 ديسمبر 2018 / 11:06
السلام عليكم ورحمة الله تعالى وبركاته الله ينصر كل مظلوم في هذا البلد تحية إجلال و تقدير للمحامين على كلامهم البارحة عن النزاهة و العدل والمستوى الثقافي و العلمي و الساكت عن الحق شيطان اخرص
+5
#17

·         لا عدالة الا عدالة الله

17 ديسمبر 2018 / 13:20
والله احسن ما تفعلوه ان ترفعوا دعوى في محكمة دولية لانه هنا مرافعتكم باطلة ولا جدوى منها او من الاحسن انه من قرا هذا التعليق ان يقول حسبي الله ونعم الوكيل فيهم
0
#18

·         رابح سكيكدي

17 ديسمبر 2018 / 14:46
ربي معاكم يا رجالة ان شاء االه ينصركم ربي و يبان الحق
+2
#19

·         كمال

17 ديسمبر 2018 / 15:00
مجبر على التعليق. اضهر على حقيقتك نفس عقلية قنات الفضائح تدافعون عن نفس المصالح
0
#20

·         abu

17 ديسمبر 2018 / 16:36
الآن فهمت لما يقـــلون عنها في اليوتيب (قنـــاة الزيقو) أكرمكم الله
+2
#21

·         بلال

18 ديسمبر 2018 / 17:47
قناة الإنهيار هي النموذج الحقيقي لما يسمى بالتضليل الإعلامي والدعاية ونشر الأخبار الكاذبة والإبتزاز والتشهير بالناس وهي قناة وجدت لاستغباء الشعب الجزائري بامتياز…ببساطة هي أسوا جهاز بروبوغاندا في يد النظام الجزائري

ليست هناك تعليقات: