الجمعة، ديسمبر 21

الاخبار العاجلة لبناء الجزائر مسجد القدس في العاصمة الجزائرية والحكومة الاسرائيلية تطالب الجزائر بتهديم مسجد المنارة لكونه يجسد مسجد القدس في اسرائيل ويدكر ان مطالبة الحكومة الاسرايلية من الحكومة الجزائرية بتهديم مسجد المنارة بقصر المؤتمرات اثار تساؤلات عالمية ويدكر ان الجزائر تفكر في تهجير الفلسطينين الى الجزائر لبناء دولة فلسطين في الجزئار وعاصمتها الجزئار والاسباب مجهولة










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الاخبار  العاجلة لبناء الجزائر مسجد  القدس في  العاصمة الجزائرية والحكومة  الاسرائيلية تطالب الجزائر بتهديم  مسجد  المنارة  لكونه   يجسد مسجد  القدس في اسرائيل ويدكر ان مطالبة الحكومة  الاسرايلية من الحكومة الجزائرية بتهديم  مسجد  المنارة   بقصر المؤتمرات   اثار تساؤلات عالمية ويدكر ان  الجزائر تفكر في  تهجير الفلسطينين  الى الجزائر لبناء دولة فلسطين  في الجزئار وعاصمتها  الجزئار  والاسباب مجهولة










Notre communication institutionnelle est en décalage, il lui manque le «coup d’avance» !

15 décembre 2018 à 9 h 00 min
La première urgence pour le gouvernement a trait à la nécessité d’adapter la communication institutionnelle à l’ère du numérique et des réseaux sociaux.
Le Premier ministre a, ainsi, invité les walis à «être présents dans les médias, notamment les réseaux sociaux, afin de mettre en valeur les efforts du gouvernement et les réalisations». «Aujourd’hui, le citoyen est devenu une proie facile aux rumeurs colportées sur les réseaux sociaux, ce qui pourrait porter atteinte à la stabilité du pays», a-t-il affirmé.
Pour le gouvernement, utiliser ce mode de communication direct est vital. Ouyahia a ainsi souligné le côté subversif des réseaux sociaux, dont certains sont accusés de «porter atteinte à la sécurité publique».
Vous êtes donc instruits de communiquer davantage entre vous-même ainsi qu’avec vos collaborateurs. Utilisez les radios locales. Dotez-vous aussi de sites de vos services sur la Toile, leur a-t-il recommandé.
La communication, faut-il le dire, est une véritable lacune dans notre gouvernance, tant au niveau national qu’au niveau local : à qui la faute ?
Aux responsables ?
La preuve, cette gestion chaotique de la communication autour du choléra, qui a sévit dans plusieurs wilayas, Alger, Blida,Tipasa et Bouira :
•Aucune communication officielle coordonnée n’a été mise en place par les autorités ;
• Pas de cellule de crise non plus ;
• Plus étonnant encore, le gouvernement était aux abonnés absents.
On a évoqué des problèmes de puits contaminés, des problèmes d’assainissement, des fruits et légumes irrigués avec des eaux usées.
Des questions auxquelles seuls des ministres, voire le premier d’entre-eux, pourraient apporter au moins un début de réponse pour tenter de rassurer la population. Dans ce contexte, les responsables de la santé ont fait de leur mieux pour répondre aux journalistes, démentir les innombrables rumeurs diffusées à la fois sur les réseaux sociaux et les fake news repris par les médias. Les citoyens suspectant l’eau du robinet se sont rués sur l’eau minérale, ce dont ont profité les spéculateurs pour augmenter les prix, et partant, entretenir la pénurie!
Aux journalistes ?
La relation entre journalistes et responsables politiques peut paraître, parfois, ambiguë : «Off the record», micros fermés, certaines déclarations sont faites en toute intimité. Mais que se passe-t-il, lorsque la confiance est brisée ?
En Algérie, depuis la création des chaînes de télévision privées, les journalistes s’entichent des personnalités politiques, qu’ils s’empressent ensuite de descendre en flammes, à croire que c’est consubstantiel au métier. Sans doute gagneraient-ils à modérer leur emballement, à supposer que cela soit possible.
Rappelons-nous cette période de la dernière campagne électorale, où une chaîne de télévision privée avait décidé de passer, presque en boucle, un propos tenu, en aparté, par Abdelmalek Sellal, à un sénateur du FLN, originaire d’une wilaya de l’est du pays, il en a résulté une polémique autour de ce qui a été considéré comme une «offense» aux habitants de toute une région. Il faut reconnaître que l’exploitation qui en a été faite n’était pas dénuée d’arrière-pensée politique.
De toute manière, que se passe-t-il quand un journaliste, et a fortiori la chaîne de télévision qui l’emploie, décident de ne pas respecter le «off» ?
Pendant un déjeuner, un déplacement en voiture, en train, en avion, une personnalité politique distille analyses et confidences à quelques journalistes politiques ou amis l’accompagnant. Ce n’est pas à proprement parler une interview, la règle veut que le journaliste utilise ces informations pour mieux comprendre, mieux raconter la situation politique, mais sans citer, nommément, l’auteur de ces propos.
Cette même règle exige du journaliste qu’il doit respecter la personnalité qui fait la déclaration et qu’il refuse qu’elle sorte, l’idée étant de permettre audit journaliste de saisir le contexte dans lequel la déclaration a été émise. La personnalité peut, aussi, accepter, mais à condition que l’on conserve le secret sur son identité, un secret qui vaut à l’égard du public, mais qui peut s’imposer de manière plus absolue.
Sur le principe, la pratique paraît parfaitement fondée : à quoi bon mettre dans l’embarras celui qui a fait la déclaration ? Mais certains journalistes pris dans le tourbillon de la quête du scoop ne mesurent pas l’effet de déflagration qui s’attache à la diffusion d’un propos ou à la publication d’une information émise en «off».
En Algérie, le foisonnement des journaux fait que la concurrence dans le secteur est féroce. C’est la course à qui sortira le scoop ou la nouvelle frappée du fameux sceau racoleur «aadjel», les fuites ou «off brisés» font souvent l’effet d’un séisme médiatique et mettent en péril les hommes politiques, certains journalistes ne prennent aucune précaution, même pas celle consistant à vérifier la teneur, encore moins celle confortant la source de leurs informations.
Le code du «gentlemen-agreement» doit reposer sur une règle bâtie sur la confiance mutuelle, -homme politique-journaliste-, or la difficulté de la pratique est évidente. En faisant face à une concurrence accrue, entre les médias, comment un journaliste détenant une information brûlante, exclusive, un scoop, pourrait-il respecter cet accord, basé sur le bien-fondé de la morale ?
Quant au contenu des informations rapportées sous le couvert du confidentiel et bien qu’elles ne soient pas, toujours, utiles ou passionnantes, le public en raffole et se délecte des «radars» et autres «périscopes» qui les hébergent, les petites phrases, les blagues, croqueuses et ravageuses, donnent l’impression au lecteur de découvrir, enfin, «ce qui se passe derrière les coulisses».
Exclusivité, actualité, concurrence, voilà trois bonnes raisons pour les médias de dévoiler un «off» qui fait la différence, accroche le chaland et fait vendre.
Oui, mais inutile de préciser la palette infinie de manipulations possibles du «off» officieux, donc non officiel, tel que celui attribué à Abdelmalek Sellal, dont le propos se voulait tout simplement taquin à l’adresse d’un sénateur, de surcroît ami et loin donc de «l’insulte», dans laquelle on voulait l’enrober, par calcul politicien.
Cela a été exploité, délibérément, par ses adversaires politiques, qui ont pris une partie de la presse pour une annexe de l’opposition, cette presse, privée notamment, a trouvé matière à faire traîner la polémique, parce qu’elle fait vendre et il faut l’admettre, également, elle donne «du grain à moudre» aux adversaires de Abdelmalek Sellal et partant de Abdelaziz Bouteflika, car c’était lui la cible !
La parole publique est-elle encore crédible ?
Ministères de la parole ! A vouloir sans cesse intervenir, surtout sous forme de discours non suivis d’effet, les membres du gouvernement, disons certains, pour ne pas fâcher ou se mettre à dos tout le monde, contribuent à décrédibiliser la parole publique pour la rendre inaudible.
Et même sur les plateaux télévisés, il nous arrive d’entendre des inepties et des contre-vérités débitées par tout ce beau monde, aidé il est vrai, par des journalistes plus que complaisants, guidés avant tout par leur souci de plaire au ministre invité, de faire sa promotion et d’attendre le retour sur investissement, quitte à sacrifier le sacro-saint principe «du devoir d’informer et du devoir de dire» !
Ce discrédit de la parole vaut, aussi, pour la plupart des hommes politiques, y compris ceux qui sont dans l’opposition aujourd’hui, mais qui ont été en situation de gouvernance hier.
Tous, déjà, proviennent de la même matrice ! Ils n’ont pas, ensuite, fait mieux que ceux d’aujourd’hui, quand eux-mêmes, intraitables et sourds à toutes revendications, étaient aux affaires !
Cela crée dans l’imaginaire social, une impression de «déjà-vu» et de «déjà entendu», de «promesse faite» et de «promesse jamais tenue». La parole politique est enfermée dans une logique d’annonce et de promesses sans lendemain et le fossé «gouvernants-citoyens» se creuse de plus en plus et la fracture sociale aussi.
Dans ce registre, certains walis ne sont pas en reste, comme celui de Tizi Ouzou, par exemple, qui vient, par devers lui, de faire la une d’un quotidien qui rapporte l’information selon laquelle ce responsable «après avoir adressé, aux présidents d’APC une instruction restreignant leurs déplacements à l’intérieur et à l’extérieur de la wilaya à ensuite procédé à son annulation moins de 24 heures après». Décision bien entendu, plus que contre-productive.
De ce qui précède, peut-on affirmer qu’une crise de crédibilité de la parole publique, est une crise de confiance dans la signature de l’Etat ?
Peut-on affirmer également que la parole politique est devenue stérile, surtout quand elle est enrobée de langue de bois ?
Et dans la situation de crise que nous subissons, plus que nous traversons, comment mettrons-nous la société en marche si nos politiques sont à court d’idées et si nos ministres ainsi que nos walis continuent à se passer de communicants professionnels, à parler dans le vide, à agir sur des coups de tête,à faire des promesses sans lendemain et surtout continuer à ne pas être soumis à une quelconque obligation de résultats ?
Le secret d’une bonne communication, selon les spécialistes
Une personne qui communique bien, apparaît comme une personne charismatique, sympathique, pleine de bienveillance, compétente, cultivée, professionnelle… et la conversation avec elle est non seulement constructive, mais surtout agréable.
Communiquer c’est aussi une façon de faire briller son aura, de travailler son charisme pour imposer son image devant un public qui n’est pas toujours prédisposé à vous écouter et même à vous voir.
Dans un pays comme l’Algérie et dans un environnement de plus en plus complexe, communiquer juste, avec les éléments de langage est primordial.
Force est d’admettre que notre communication institutionnelle est en décalage, il lui manque ce «coup d’avance» qui sera décisif pour tous ceux qui voudraient lui nuire !
De la nécessité d’un porte-parole
Aujourd’hui, il faut le dire, il y a unanimité sur la faiblesse de notre communication institutionnelle. Le Premier ministre s’en est, à l’évidence, aperçu. Mais il ne peut pas être à la fois au four et au moulin. Faire aussi le travail des autres.
Ou les évincer, in situ, face aux caméras de télévision. Méthode contre-productive pratiquée «sans vergogne» par certains walis adeptes de la «politique spectacle».
Le poids grandissant des chaînes d’information en continu, conjugué à la montée en puissance des réseaux sociaux, met le gouvernement et les ministres à rude épreuve. Aujourd’hui, Ahmed Ouyahia, Premier ministre, est face à deux défis majeurs :
1. Maîtriser plus que jamais sa parole dans un contexte d’hyper réactivité médiatique et surtout de crise économique
2. Gérer la dispersion de la parole gouvernementale
D’où la nécessité pour lui de nommer un ou une «porte-parole» qui sera, en principe, le ou la seul(e) habilité(e) à engager la position du gouvernement sur tous les sujets.
Ses principales missions, rendre compte des travaux du Conseil des ministres et exercer une mission d’information sur les activités du gouvernement.
Le porte-parole, en quelque sorte «un airbag», dont le gouvernement a besoin, lui qui est sur la brèche et sur plusieurs fronts, notamment en ce qui concerne la moralisation de la vie publique.
De ce fait, il est grand temps pour lui de comprendre que la communication est un acte politique où les «états d’âme» des dirigeants et la « peopolisation» de tel ou tel ministre n’ont pas de place.
Alors oui, il a besoin d’un porte-parole pour rendre compte de son action aux Algériens, ses contribuables, et, accessoirement, aux électeurs !

Par Cherif Ali , Cadre supérieur en retraite





إدارة مهرجان قرطاج للمسرح تدين تصرف الممثل وتعتبره فعلا معزولا

“الممثل العاري” يثير قلق التونسيين من استغلال المتطرفين للحادثة

أثار مشهد ظهور ممثل عار في مسرحية العرض المسرحي السوري الألماني “يا كبير”، غضبا واستنكارا كبيرين في الأوساط الشعبية في الشارع التونسي، حيث تداولت شبكات التواصل الاجتماعي صورة الممثل السوري وهو عار فوق ركح المسرح البلدي، في إطار أيام قرطاج للمسرح، وهو عرض خارج المسابقة لمجموعة من الممثلين السوريين يعيشون في ألمانيا.
وجاءت الردود متفاوتة بين رافض لمثل هذه المشاهد وبين من وصفها باللقطة العادية ضمن مشهد مسرحي عابر، مثلما كانت عليه الحال في تظاهرات مسرحية سابقة مثلما تناقلته بعض المنابر الإعلامية. علما أن المسرح التونسي معروف عنه جرأته في مجال تخطي الطابوهات على المستوى الفني والركحي في الوقت الذي كان يستوجب على المديرية الفنية للمهرجان برئاسة الفنان حاتم دربال الحرس على انتقاء العروض المشاركة ضمن فعاليات الطبعة 20، غير أن تخوفات الطبقات المثقفة أو الأوساط الفنية عموما ظل يحركها هاجس الاستغلال والتوظيف من الجهات الإسلاموية التي تغذي التطرف على بعد مسافة زمنية قصيرة عن حادثة التفجير الذي كان شارع الحبيب بورقيبة مسرحا له في سياق العملية الإرهابية التي نفذتها امرأة في مشهد دموي عنيف عن طريق تفجير نفسها أمام المارة ما أدى إلى تسجيل جرحى في صفوف المواطنين وأعوان الأمن.
وعبرت آراء وردود فعل مجموعة من الفنانين، والكتاب التونسيين الذين سألتهم “الشروق” حول مشهد ظهور الممثل المسرحي السوري عاريا في مسرحية “يا كبير”، عن مخاوفها من استغلال وتوظيف حادثة المسرح البلدي، توظيفا سياسيا سلبيا، تونس وشعبها في غنى عنه اليوم، خاصة في ظل وجود مخاوف من تهديدات الجماعات المتطرفة ربما ما دفع قوات الأمن إلى تكثيف الوجود والانتشار الأمني لأعوان الأمن بالزي الرسمي والمدني على مستوى قاعات العرض بهدف تأمينها وتأمين ضيوف المهرجان من المشاركين خاصة في ظل توافد عدد كبير من المتفرجين من بينهم عائلات.
وفي سياق ردود الأفعال، اضطر عدد من المتفرجين إلى مغادرة قاعة المسرح البلدي خلال عرض مسرحية “يا كبير”، سهرة يوم الأحد، في إطار أيام قرطاج المسرحية، مباشرة بعد ظهور ممثل في العمل المسرحي عاريا وسط سخط وغضب الجمهور، الأمر الذي دفع بالمديرية الفنية للدورة العشرين إلى إصدار بيان عبرت من خلاله عن إدانتها ورفضها للمشهد الذي ورد في مسرحية “يا كبير”، وهو عمل مسرحي مشترك. واعتبرت هيئة المهرجان في ذات البيان “أن مشهد ظهور الممثل عاريا على ركح المسرح، هو ممارسة فردية قام بها”.
وجاء في البيان التوضيحي الذي حمل توقيع مدير المهرجان، حاتم دربال، أن “ما قام به الممثل المذكور لا يتضمّنه شريط الفيديو الذي اعتمدته لجنة اختيار العروض لبرمجته في إطار برنامج عروض المهرجان، وهو ما يعدّ ممارسة فردية معزولة لا مسؤولة قام بها الممثل مخلاّ بالعقد الأخلاقي الاحترافي المهني الذي يستوجب الالتزام الحرفي بتفاصيل العرض المقدّم كما وصل إلى إدارة المهرجان.”..
وأكّدت الهيئة المديرة على أهمية الحفاظ على مبدإ وضمان حرية الإبداع والتعبير كما ينصّ عليها دستور الجمهورية “ولكن وفق الأعراف والمعايير المتفق عليها والمعمول بها”

  • …تونس وهي من ساوت بين الدكر والانثى في الميراث و هو حكم شرعي فكيف لا تتقبل من يتعرى؟

  • fethi

    بعد آن قامت حكومة السبسي الملعون بالتساوي بين الدكر والانثى في الميراث و الكل يعلم من الذين أتوا به و هو تحدي لحكم الله فإنتظروا غضب الرحمان عليكم و أتمنى من الشعب التونسي أن ينتفظوا ضد هذا السبسي عدو الله و عميل اعداء الله

  • محمد

    الله يذلو

  • شاهين

    هل كان يجرأ على فعل ذلك في سوريا أو في أي بلد أحر و إن كان أجنبي ؟ حتى في أوربا و أمريكا هذا الفعل يعد مساسا بالحياء و يعاقب فلعله بقوة القانون , فهل أنتم أكثر تفتحا منهم ؟يا شعب تونس , إذا رضيتم بما حدث فإنتظروا مشاهدة عملية جماع بين ممثل و ممثلة على المسرح مباشرة , و إنتظروا التعري في البحر و شواطئ مخصصة للعراة بمباركة رئيسكم و حكومتكم التي تعمل ليل نهار لإرضاء الأجانب لا لإرضائكم أنتم

  • نحن هنا

    لعلعه يمهد للتظاهر بدون سترة على مافعله السبسي بقانون الميراث بدل السترات الحمراء المزمع القيام بها

الإعلان عن الأسماء الفائزة الأحد

1100 شاعر تهافتوا على مدح “جامع الجزائر”!

أشاد رئيس لجنة تحكيم جائزة المنارة الشعرية في وصف جامع الجزائر، الأكاديمي والناقد عبد الله العشي، بمستوى الأعمال المشاركة في الجائزة التي تجاوز عددها 1100 مشاركة، وقال إنها أبانت عن مستقبل جميل للشعر في الجزائر.
وأرجع الجمعة، الأستاذ عبد الله العشي في حوار للإذاعة الثقافية، نسبة المشاركة القوية في الجائزة رغم الوقت القصير الذي أتيح لتقديم النصوص حسبه، إلى ما وجده الكثيرون عبر ولايات الوطن من فرصة لإبراز مواهبهم إلى جانب المبلغ الكبير الذي خصص للجائزة وهو عامل مهم في التحفيز، كمال قال.
وبخصوص عمل لجنة التحكيم مع النصوص المشاركة التي استوفى 503 نص منها شروط المسابقة، أوضح عبد الله العشي أنه تم على مراحل كانت أولها استبعاد كل النصوص التي لا تتوفر على الشروط الفنية الأساسية من صورة ولغة والتي سماها بـ”المحالات في الكتابة”، أما المرحلة الثانية فتم خلالها اختيار 100 قصيدة التي تتوفر على كل شروط القصيدة الشعرية بينما تم في المرحلة الثالثة تحديد القائمة القصيرة التي ضمت 35 قصيدة ثلاث قصائد منها أقنعت لجنة التحكيم لأن تكون الفائزة بجوائز المسابقة.
وأكد عبد الله العشي أن القصائد الفائزة والتي يتم يوم الأحد المقبل الإعلان عن أسماء أصحابها تزامنا مع الذكرى الـ62 لتأسيس إذاعة الجزائر الحرة المكافحة، تمكن ناظموها من التغلب على البـــعد المادي وحولوه إلى مجموعة من القيم والأفكار والمعاني بفصاحة عالية وبلاغــة راقية.
وفيما يتعلق بالمكاسب التي حققتها مسابقة “جائزة المنارة الشعرية في وصف جامع الجزائر”، قال الأكاديمي والناقد عبد الله العشي إنها تمكنت من اكتشاف 100 شاعر و100 قصيدة تشكل قرابة عشرة دواوين شعرية وروح إبداعية عالية، كما سجلت عودة قوية إلى الذات والهوية وتاريخ الأمة، وهو ما اعتبره أمرا مهما للساحة الثقافية والإبداعية ولمجال الشعر في الجزائر.
وتثمينا للأعمال المشاركة، أوضح الأستاذ عبد الله العشي أن القصائد التي شكلت القائمة القصيرة في المسابقة وهي 35 قصيدة سيتم جمعها في كتاب يكون ذكرى للمسابقة، وقال إنها قصائد كلها جيدة ترقى إلى قصائد الشعر العربي، ودعا الباحثين إلى تناولها ضمن مواضيع أبحاثهم.
ولم يفوت الأستاذ عبد الله العشي الفرصة للتأكيد على أهمية التأسيس لجائزة المنارة الشعرية في وصف جامع الجزائر التي قال إنها ستكون منعرجا في تاريخ الشعر الجزائر فهي أكدت أن الشعر الجزائري يمكنه أن يقف جنبا إلى جنب مع الشعر العربي.


  • المتنبي

    {و الشُّعراءُ يَتَّبِعُهُمُ الغَاوُونَ . ألَمْ تَرَ أَنَّهُمْ فِي كُلِّ وَادٍ يَهِيمُونَ . و أَنَّهُمْ يَقولُونَ مَا لَا يَفْعَلُونَ }

  • أحمد شوقي

    شعراء البلاط الديني

  • Omar one dinar

    ماشبه الأمس باليوم كان المعمر الفرنسي يشجع الزوايا وبناء القبب ويسميها سيدي عليا. سيدي موسى سيدي عبد القادر الجلالي سيدي علال سيدي الغبريني ويحيى بها الزراعي والحفلات وتنحر بها العجال والكباش ويمدح بيها القياد والبشاغات. .اليوم نفس الخطط من طرف المعمر الحيدروي. ..من أجل مدح الحيدراوي تسرف الشيكات وتهدى مفاتيح السيارات والشقق وعمرة مدفوعة التكلفة

  • nacer

    Retour à l’ère avant l’Islam. Poème pour des murs EN CONSTRUCTION !! C’est quoi cette IGNORANCE??? Ces POÈMES sont destinés d’une façon indirecte à FAKHAMATOUHOU qui a construit cette mosquée qui a couté très très chère, mais n’a pas construit un HÔPITAL pour les citoyens (pour les responsables, il y a VAL DE GRACE)

  • شاوي

    يذكرني هذا بالثورة الجزائرية بحيث شاركنا فيها بوذيون وهندوس ومسيحيين وشيوعيون ويهود بحياتهم إلا العرب شاركوا بالشعر
    حسب الإحتلال الفرنسي; لولا شعراء العرب لما غادرنا الجزائر
    100صيني أنجزوا الجامع و1100شاعر لمدح بناية مكونه من رمل وحديد و..
    أنا متأكد أن الشعراء المشعوذون لن يذكروا الصينيين ولو بنصف حرف
    ثقافة العرب يجب التخلص منها وإلا..

  • شاوي

    شعراء من الصين ربما يُقبل شعرهم
    أما الغير ؟
    يذكرني هذا بالثورة الجزائرية بحيث شاركنا فيها بوذيون وهندوس ومسيحيين وشيوعيون ويهود بحياتهم إلا العرب شاركوا بالشعر
    حسب الإحتلال الفرنسي; لولا شعراء العرب لما غادرنا الجزائر
    100صيني أنجزوا الجامع و1100شاعر لمدح بناية مكونه من رمل وحديد و..
    أنا متأكد أن الشعراء المشعوذون لن يذكروا الصينيين ولو بنصف حرف
    الأشعار لابد أن تكون بلغة القرضاوي ونعيمة صالحي وإلا الجامع سيسقط

  • ابي

    مامعنى شاوي…..أكيد شــــــاة….

  • أبو : شيليا

    أتمنى حضور شعراء المعلقات السبع حتى تشتد المنافسة لأكثر

  • صنهاجي قويدر

    تعاليق القراء أغلبها يصب في وعاء اليأس و استخراج المكبوتات التي امتلأ بها الهو توريثا فيا حسرتي على امتي التي باتت تفتخر بالكفار وتزدري شخصيتها التي تتقلب على جنبيها مثخنة بالدماء علها تنهض من كبوتها فيزيدها أبناؤها ثقلا على ثقلها فتهوى على وجهها وهي تصرخ يا ويلها مالها وللدهر يعجزها في يأس أولادها ، لقد اتخذ سيد المرسلين صلى الله عليه وسلم شاعرا -حسان بن ثابت- يرد بلسانه الصارم كيد الكفار المارقين بألسنة شداد فتهوى أصنامهم على الثرى ، فمالكم ومال الشعر يا قراء أليست الكلمة رافعة أو مذلة وبين الرفعة والمذلة حروف منسوجة من وحي الانا المشبع بالرجولة والشهامة وكم من كلمة أحيت أمة او ..

  • أم الدرداء الصغرى

    الحمد لله الذي وفقنا لبناء جامع الجزائر الأعظم ، ثالث أكبر مسجد في العالم لعلاج مرض السرطان بالدعاء

  • إلى صنهاجي قويدر

    يقول الله تعالى في كتابه :
    {و الشُّعراءُ يَتَّبِعُهُمُ الغَاوُونَ . ألَمْ تَرَ أَنَّهُمْ فِي كُلِّ وَادٍ يَهِيمُونَ . و أَنَّهُمْ يَقولُونَ مَا لَا يَفْعَلُونَ }
    فعل تعترض على كلام الله أم أنك تؤمن ببعض الكتاب و تكفر ببعضه ؟ ما لكم كيف تحكمون ؟

  • إلى صنهاجي قويدر

    ما هذا القاموس الذي تخاطب به المعاصرين يا أحد فتية أهل الكهف ؟ مفردات آتية من قاع التاريخ تخاطب بها أبناء هذا العصر ؟ : وعاء اليأس / يا حسرتي على امتي / باتت تفتخر بالكفار / مثخنة بالدماء / تصرخ يا ويلها مالها وللدهر يعجزها. يرد بلسانه الصارم/
    كيد الكفار المارقين / ألسنة شداد / تهوى أصنامهم على الثرى ، مالكم أيها الشعراء ؟أحيت امة !!!!

  • من الشيخ ع إلى أم الدرداء 10

    تبارك الله فيك ، كذلك يعد أهم مكان لتلقين الغلمان فن المدح ووضعية السجود المميزة .( المال والغلمان الزينين متعة الحياة الدنيا )

  • شاعر عربي

    واحد شايب شاوي من تينوباوين بولاية باتنة قال : واحد ماصو صيني خير من 1000 شاعر ومداح عربي .

نددت بفصله من طرف إداري

أسرة “المقاهي الثقافية”.. تناشد بن غبريط إعادة المسرحي بلّة إلى منصبه

حسان مرابط صحافي مهتم بالشؤون الثقافية والفنية



وجهت أسرة “المقاهي الثقافية” في كل من برج بوعريريج وأدرار وحمام بوحجر وتلمسان وتيارت ومعسكر رسالة إلى وزيرة التربية الوطنية نورية بن غبريط تناشدها فيها ضرورة التدخل شخصيا لإعادة المسرحي الممثّل بلّة بومدين من تندوف إلى وظيفته في قطاع التّربية.
وجاء في بيان وجهته أسرة المقاهي الثقافية المذكورة: “نحن أسرة المقاهي الثّقافيّة في برج بوعريريج وأدرار وحمّام بوحجر وتلمسان وتيارت ومعسكر تلقّينا، رفقة قطاع واسع من الفنّانين والمثقفين، باندهاش كبير نبأ فصل صديقنا وزميلنا المسرحي الممثّل والمربّي بلّة بومدين/ تندوف من وظيفته في قطاع التّربية، بعد ثلاثين عاما من التّفاني، بسبب غيابه أياما أشرف فيها على مهرجان المسرح الجامعي”.
وأضاف البيان: “معالي الوزيرة: “إن الأستاذ الكبير بلّة بومدين لم يغب للسّياحة والاستجمام، كما يفعل البعض، فهو لا يغادر مدينته النّائية جدّا إلا لتمثيلها في تظاهرة ثقافية، أو غاب لممارسة نشاط تجاريّ إضافي، بل ليشرف على تظاهرة ثقافية يرى ونرى جميعا أنها تشكّل إضافة لواحدة من ولاياتنا الحدودية الاستراتيجية المحتاجة إلى برامج خاصة في القطاعات كلها خاصّة في مجال الثقافة”.
واعتبر أصحاب البيان أنّ الممثل بلّة قد “ناب عنهم جميعا بصفتهم مجموعة وطنية في إنعاش تندوف ثقافيا على مدار ثلاثة عقود”.
وأوضح كاتبو الرسالة أنّ ذلك كان أحيانا على حساب وقته الخاص وجيبه الخاص”.
مشددين بقولهم: “وفي الوقت الذي وجب علينا تكريمه، أو انتدابه لقطاع الثقافة أو تمكينه من منحة تفرّغ، تمّ فصله، من طرف إداري يحتكم برؤية جافة إلى القانون مفصولا عن السياقات الحضارية والإنسانية، من وظيفته ليجوع ويجوع أطفاله!!”.
وجددت أسرة المقاهي الثقافية مناشدتها في ختام الرسالة لمسؤولة قطاع التربية في قلوها:” السيّدة الوزيرة نناشدك بصفتك الثقافية والوزارية لأجل التدخل شخصيا لوضع حد لهذا التصرّف، الذي لا يليق في حقّ واحد من أهم النشطاء الثقافيين في جنوبنا الكبير، ولك منا التحية والشكر.”.
وفي السياق تضامن رواد مواقع التواصل الاجتماعي مع الممثل بلّة بومدين، ونددوا بفصله من وظيفته بسبب مشاركته في مهرجان مسرحي. حيث قال أحد النشطاء: “اتقوا الله في بلّة”.








Point de vue : Pour la sauvegarde de la patrie

15 décembre 2018 à 11 h 05 min
L’avenir proche de la patrie est très certainement en danger. Ce qui relevait de la prévision, il y a quelques années, est aujourd’hui une réalité vécue par la majorité des Algériennes et des Algériens. Ce qu’il y a lieu de faire face à une telle situation découlera d’un diagnostic de la situation de la patrie, aujourd’hui et demain. Alors, il sera possible de définir les remèdes et les modalités de les administrer.
Aujourd’hui, la patrie souffre de problèmes au niveau de la société, du système de pouvoir et ses conséquences sur les institutions ainsi qu’au niveau de l’économie nationale.
La société souffre de cinq maux qui lui sont propres, plus l’influence dangereuse des réseaux sociaux.
Ces cinq maux sont : la perte de la morale collective ; la violence qui devient l’instrument privilégié de règlement de conflits entre les individus, entre les groupes d’individus et même entre les groupes d’individus et l’Etat ; la corruption généralisée ; l’individualisme
«Akhti rassi» ; le fatalisme «Allah ghaleb». Ajouter à cela, l’influence négative des réseaux sociaux.
D’où, le premier pas vers la sauvegarde de la patrie commence par l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme pour remédier aux cinq maux et pour intérioriser la citoyenneté «mouwatana» chez chaque citoyenne et chaque citoyen.
Le système de pouvoir se décrit par trois caractéristiques : l’autoritarisme, le patrimonialisme et le paternalisme.
L’autoritarisme : «Vous êtes avec moi en applaudissant, sinon je vous considère contre moi et je mobilise tous mes moyens pour vous faire taire.» Alors, la haute hiérarchie n’est pas informée sur la situation réelle de la patrie, dans la mesure où elle n’entend que ceux qui l’applaudissent.
Le patrimonialisme est un système qui se reconnaît par la présence d’un chef entouré de cercles de courtisans qui se font la guéguerre pour plaire au chef afin de bénéficier de ses gratifications. Cela peut être un poste important, un projet ou un prêt… Mais ils considèrent la société comme arriérée, non apte à la politique. Alors, il se crée un gap énorme entre gouvernants et gouvernés.
Le paternalisme, c’est la présence d’un chef qui se considère comme le père du peuple ; donc «ma relation avec ‘‘mon peuple’’ doit être directe, sans intermédiaire». Consciemment ou non, il affaiblit les institutions intermédiaires (Parlement, gouvernement, administrations). D’où, l’affaiblissement des institutions.
En plus de ces trois caractéristiques du système de pouvoir, il faut prendre en considération la rente et la prédation dans l’utilisation de la rente ; ce qui mène vers un Etat déliquescent.
L’Etat déliquescent se définit scientifiquement par cinq critères :
– l’institutionnalisation de l’ignorance et de l’inertie : moins vous possédez de savoir scientifique, moins vous êtes capable d’engagement plus vous avez de chance de gravir les niveaux élevés de la hiérarchie de l’Etat ;
– le culte de la personnalité ;
– l’institutionnalisation de la corruption. Celle-ci devient partie intégrante du fonctionnement des institutions ;
– un nombre très restreint d’individus prennent les décisions stratégiques à la place des institutions habilitées ;
– l’émiettement des clans au sommet de la hiérarchie de l’Etat.
Malheureusement, ces cinq critères sont présents dans le fonctionnement du système de pouvoir algérien. Nous sommes bien dans un Etat déliquescent.
D’où la nécessité de changement de tout le système de gouvernance, et pas seulement, le changement des individus.
L’économie nationale avait connue une situation d’aisance financière exceptionnelle pendant plusieurs années :
– des réserves en devises couvrant trois années d’importations sans besoin d’exporter ;
– une dette extérieure presque nulle ;
– un fort excédent budgétaire ;
– un taux d’épargne de 50% du PIB, c’est-à-dire que quand il y a une production de 100 DA ; 50 DA étaient épargnés ;
– un taux de thésaurisation de 20%, c’est-à-dire que sur 100 DA produits, 20 DA restaient dormants ;
– une surliquidité au niveau du système bancaire.
Autrement des moyens importants pour financer des programmes d’investissements productifs ambitieux.
Malheureusement, cette aisance financière était accompagnée par la mauvaise gouvernance, ce qui a débouché sur la pénurie de moyens de financement de l’économie et du Budget de l’Etat.
Effectivement, les recettes annuelles d’exportation des hydrocarbures sont passées de 63 milliards de dollars en 2013 à 27 milliards en 2016 et elles dépasseront difficilement la barre des 30 milliards de dollars dans l’avenir. Alors que les dépenses d’importations et de transferts ont atteint 76 milliards de dollars en 2014, composées de 68 milliards d’importations de biens et services, comparativement aux 12 milliards en 2001, et 8 milliards de dollars de transfert des bénéfices des sociétés étrangères exerçant en Algérie.
D’où la nécessité d’élaborer et de mettre en œuvre un programme économique moins dépendant des exportations des hydrocarbures.
Les tenants du pouvoir doivent comprendre que leur départ est inscrit dans la logique de l’histoire. Le retarder ne fera qu’aggraver leur propre situation, malheureusement, aussi celle de la patrie.
Il faut bien considérer que le maintien du système de pouvoir actuel par des élections présidentielles, telles qu’elles ont été organisées jusqu’à maintenant, est un suicide collectif pour les tenants du pouvoir mais aussi pour le peuple.
C’est le moment pour se mobiliser pour la sauvegarde de la patrie.
Cette mobilisation commence par le travail à la réponse à trois questions :
– quel instrument de mobilisation ? Est-ce la création d’un front unifié pour la sauvegarde de la patrie ?
– Quel mode d’organisation de la mobilisation ? Est-ce la création de cercles de partisans pour la sauvegarde de la patrie ?
– Quel programme de sauvegarde pour venir à bout des maux dans la société, pour la construction d’un Etat digne du prestige de la Révolution nationale et des potentialités du pays, pour la construction d’une économie diversifiée ?
Ensemble pour la sauvegarde de la patrie.
Par le Dr Ahmed Benbitour , ancien chef de gouverneme


للشاعر الشاب بوثران محمد

“كأنه هو..” تفتك جائزة أحسن قصيدة في وصف جامع الجزائر

توج الشاعر الشاب بوثران محمد، مساء الأحد، بجائزة المنارة الشعرية في وصف جامع الجزائر، التي نظمتها الاذاعة الجزائرية بالتنسيق مع الديوان الوطني لحقوق المؤلف والحقوق المجاورة.

توج الشاعر الشاب بوثران محمد، مساء الأحد، بجائزة المنارة الشعرية في وصف جامع الجزائر، التي نظمتها الاذاعة الجزائرية بالتنسيق مع الديوان الوطني لحقوق المؤلف والحقوق المجاورة.
وفي حفل نظمته الإذاعة الجزائرية بالمركز الدولي للمؤتمرات بالجزائر العاصمة، تزامنا والذكرى الـ 62 لتأسيس الإذاعة السرية، جادت قرائح المتوجين الثلاثة بجائزة المنارة الشعرية في وصف جامع الجزائر، بأبيات تؤرخ لصرح إسلامي ومعلم حضاري ومنارة تصدح باسم الحق في خليج الجزائر ومن منطقة المحمدية بالذات، التي أرادتها فرنسا الاستعمارية نقطة انطلاق لحملاتها التبشيرية آنذاك .
وفاز قائل “منارةٌ يستدلُّ التائهون بها ..في البرّ والبحر، حصنٌ دون مِتراسِ ” الشاعر الشاب محمد بوثران من مواليد أوت 1993 ببين الويدان بسكيدة بالجائزة الأولى عن قصيدته ” كأنّهُ هو..”، بينما كانت الجائزة التشجيعية الأولى من نصيب ابنة المنيعة المولودة أيضا في شهر أوت 1983، فتيحة معمري عن قصيدتها “المنــــــــــــارة”، التي اختارت مطلعها “بـإذْنِ ربِّــــكَ مرْفُــــوعًا ومُتَــسِـعَا .. وسْــــطَ الجَـــزَائِر بَيْـتٌ للهُدى رُفِـعَا .
وتوجت الشاعرة والمحامية سميرة بن عيسى من مواليد أكتوبر ببسكرة، بالجائزة التشجيعية الثالثة عن قصيدتها “تجليات النّور”، في وصف منارة “تتراقصُ الكلماتُ في جَنَباتها..مدَدًا من الغيمِ القديم يُعَمَّدُ” .

  • الشيخ عقبة

    رجال الفكر والعلم والعمل-الكفار حسب وصف المتخلفين فكريا-يبدعون ، المتخلفون فكريا وعلما وعملا -الكسالى – يحلمون ويشعرون !؟ بئس الشعر ، الأولى بالجزائة المهندسون الألمان أو من قام بالهندسة والإنجاز .( أمنميتي وقد يشاركني الكثير من ابناء الجزائر أن يكون منارة للفكر الجزائري والعلم والعمل المبدع إن شاء الله )

  • أبو:شيليا

    يجب أن نقتدي بأسلافنا ***لكل عهدة قصيدة تعلق على جداريات المسجد ***ونتوقف في السابعة تيمما بتراثنا (المعلقات السبع) ***يا أمة ضحكت من جهلها الأمم

  • ابي

    الصــــــــــــــــــــــــــــاروخ الحجري الذي لاينطلق مع الأسف…

  • Med said

    نحن نفضل قصيدة مدح فخامته الذي ساهما في إنجاز المسجد من خزينة الدولة بملا يير الدولارات حتى أفرغت بدلا من إنجاز المستشفى أين يداوين هما حسبىالله ونعما الوكيل

  • صنهاجي قويدر

    مبارك للفائزين بالجائزة ونتمنى أن يكون العلامة الجزائري الشيخ فركوس إماما لهذا المسجد الأعظم حتى يشع منه نور الاسلام المصفى والمنقى من البدع والخرافات وكذلك حتى يكتمل الصرح المادي بالصرح المعنوي

  • م.م

    جامع كبير في بلاد لا تحكم بما انزل الله حلل وناقش .

  • بوتن

    كي يخلاص الدوفيز نبيعوه ونشروا بدراهموا شوية خبز

  • مجبر على التعليق - بعد القراءة

    هي منارة جزائرية خالصة لأهلها و جيرانها و جميع المسلمين

  • صديق حسين

    ماشاء الله عليهم فقد جادت قريحتهم بوصف الحله الزاهيه التي البست الجزائر العاصمه فجاءو بأمتع ما قيل في وصف المعلمه الاسلاميه البهيه فهنيئا لهم و هنيئا ل لغتنا العربيه الثريه بظهور شباب مبدع طوع الحروف و صهر الكلمات لتخرج قصيده عصماء تجلت فنا و ابداعا في الوصف الدقيق لصرح عظيم

  • محفوظ

    …..شكرا….ولكن لماذا لم تُنشر القصائد؟

  • gay

    كأنــه هو….
    كأنه صاروخ سكود..
    لكنه بطيئ الطيران..
    بل لايطيــر أصلا….
    كأنه صخر أسقط عن عمد…
    كأنه هو …هو …هبــل …هبل…..فمرحى ..وألف مرحى

  • خالد

    الشجرة التي تغطي الغابة …

  • سي الهادي

    خطير مايحدث في الجزائر في 2018 من هندس وخطط وأنتج المواد وأنجز وذلك كله من فكر وعلم وعمل الأوروبيون لا يستحق الإجازة ، بينما التصورات الخيالية للكسالى من بني كرشون عباد البطن وما عليه تستحق الشكر والتقدير والمكافأة !؟ من المفروض يمنع منعا باتا على كل مسلم كسول ومتخلف فكريا الدخول إليه إلا إذا كان في مستوى الفكر وعلم ممن في مستوى من أنجزوه

  • شاعر جاهلي في إطار النمو

    قاللك قصيدة شعرية ، ” عنتر بنوشداد 2028 “

  • أصلات أعلا انبي

    يصلح قاعة لحفلات الأثرياء والموالين العرب ( خاصة اطهارة والزواج )

الوزارة لم تمنح تراخيص لإجراء التظاهرة لحد الساعة

إلغاء المهرجان الوطني للأنشودة المدرسية بالوادي


يوسف رزاق سالم مراسل صحافي


تتجه وزارة التربية الوطنية إلى إلغاء الطبعة الـ 24 للمهرجان الوطني للأنشودة المدرسية الذي تعودت مديرية التربية بولاية الوادي على تنظيمه خلال شهر مارس من كل عام. وذكرت أمس، مصادر من مديرية التربية أنها لم تتلق إلى حد الآن أي إشعار بالترخيص لانطلاق التحضيرات الخاصة بالمهرجان الوطني للأنشودة المدرسية.
وما يشير نية الوزارة في إلغاء هذه التظاهرة الثقافية التربوية والسياحية، كون أن الترخيص المذكور كان يمنح في السابق مع بداية كل موسم دراسي. هذا ولم تتوضح الأسباب الحقيقية وراء إلغاء المهرجان، ما إن كان الأمر يتعلق بدواعي مالية أو أسباب أخرى.
وعكفت مديرية التربية بولاية الوادي على تنظيم المهرجان الوطني للأنشودة المدرسية كل سنة، وذلك خلال الأسبوع الثاني من عطلة الربيع التي تصادف شهر مارس، على مدار أربعة أيام بلياليها، حيث تتنافس الفرق الإنشادية للمؤسسات التربوية في الأطوار الثلاثة، من مختلف ولايات الوطن، على المراتب الثلاث الأولى لكل طور تعليمي. هذا ولم يستوعب المتتبعون للشأن التربوي بالوادي والولايات الأخرى دوافع إلغاء تظاهرة تربوية يجتمع فيها تلاميذ يأتون من مختلف ربوع الوطن لإلقاء أنشودة مدرسية تحمل طابعا وطني.
هذا وتأسف المتتبعون للشأن التربوي بالولاية لقرار الوزارة، موضحين أنه إذا كان قرار الإلغاء بسبب الأزمة المالية كان بإمكان الوزارة أن تعطي الضوء الأخضر لمصالح مديرية التربية بالولاية، للبحث عن مصادر للتمويل عن طريق المساهمين “سبونسور”، سواء مع مؤسسات عمومية تجارية أم مؤسسات اقتصادية خاصة. مؤكدين في السياق أن مهرجان الأنشودة المدرسية الذي يكتسي طابعا ثقافيا تربويا، كان من الأحرى أن يصنف كمكسب يجب الحفاظ عليه. وللعلم فإن المهرجان الوطني للأنشودة المدرسية، بدأ في تسعينيات القرن الماضي، بمبادرة من مصالح مديرية التربية بالوادي، كما كانت كل طبعة منه تحمل شعارا يتضمن طابعا وطنيا، وكان آخر شعار للطبعة 24 للموسم الدراسي الماضي، “الجزائر واحدة موحدة”، وهو الشعار الذي يجب الالتزام به من طرف الفرق المشاركة في أناشيدها التي تقدمها للمنافسة.

Je n’ai pas pu dire adieu à mon fils

21 décembre 2018 à 10 h 38 min
Le phénomène de la harga prend des proportions alarmantes. Le danger omniprésent ne dissuade pourtant pas une jeunesse désabusée, prête à prendre tous les risques pour fuir un avenir incertain. Les conséquences pour eux et pour leur famille sont sans commune mesure. El Watan Week-end est parti à la rencontre des mamans dans l’attente de leurs enfants ayant pris la mer en octobre dernier. Témoignages.
Mardi 6 novembre, Madame Zikara ne le sait pas encore, mais c’est peut-être la dernière fois qu’elle voyait ses enfants, . Car le lendemain, Younès (26 ans) et Hicham (24 ans) prendront la route vers El Kala.
Un rendez-vous a été fixé pour le jeudi 8 novembre à 3h30. Là-bas, un canot les attend pour joindre l’autre rive de la Méditerranée.Ce qu’ils n’ont pas réussi. Selon les échos de la famille, la barque qui transportait 14 personnes– dont un couple, des Algérois et des Annabis – aurait été attaquée au large par un autre groupe de harraga qui voulaient voler leur argent et de l’essence.
Quelques jeunes auraient réussi à rejoindre la terre à la nage, un corps a été retrouvé sur une plage une semaine après et six autres sont toujours portés disparus. Parmi eux, Younès et Hicham. Les deux frères ont grandi dans le quartier Meissonnier, à Alger-Centre. Issus d’une famille de six personnes, ils ont été élevés sans manquer de rien.
Dans le même quartier, ils ont fréquenté l’école Abou Kacem Chebbi, puis le lycée Amr Bnou El Khattab, mais ils ont préféré se limiter au niveau terminale du secondaire et ont choisi de ne pas faire d’études supérieures. «Je n’ai jamais eu de mauvais échos sur leur éducation ou leur comportement. Ils étaient aimés par notre entourage, tout le quartier les aime et témoigne de leur bonne conduite», confie M. Zikara.
Très attachés à leur quartier, les deux jeunes n’ont pas pu déménager avec leurs parents dans leur nouvelle maison. «On a déménagé il n’y a pas longtemps dans notre nouvel appartement AADL. On a eu les clés il y a quelques mois, mais les garçons n’ont pas voulu venir. Ils ont préféré rester à Meissonnier, dans notre F2», témoigne la maman.
Des frères pas ordinaires
Au vu des informations sur leur jeunesse, on comprend vite que Younès et Hicham ne sont pas des frères ordinaires. Malgré les deux ans qui les séparent, ils étaient très proches et complices. «Mes enfants étaient proches l’un de l’autre malgré les deux années d’écart entre eux.
Ils ont grandi ensemble, ils travaillent ensemble, sortent ensemble, s’habillent de la même façon, ont les mêmes amis et font les mêmes choix… d’ailleurs, on les prenait souvent pour des jumeaux», confie leur maman. Si leurs choix étaient d’ordinaire les mêmes, ça n’a pas été le cas pour la harga. «Younès voulait se marier, fonder une famille et rester auprès de nous… C’est une personne très sensible à l’esprit de famille.
Il aime beaucoup son pays, il n’a jamais pensé à le quitter.» Si Younès a pris le large ce 8 novembre, c’est pour protéger son petit frère et les jeunes du quartier qui sont partis avec eux. «Les rescapés du canot m’ont avoué qu’une fois sur le territoire français, Younès comptait se présenter au poste police le plus proche pour rentrer au pays. Il est parti juste pour accompagner son frère et s’assurer qu’il arriverait sain et sauf…
C’est un garçon très sensible et gentil», raconte un ami intime de Younès. A la base, c’est Hicham qui voulait à tout prix quitter l’Algérie. Il y a quelques mois déjà, le jeune homme voulait tenter d’atteindre l’Europe via la Turquie. Son plan : prendre un billet vers la Turquie, passer la frontière vers la Grèce qui a la plus grande frontière de l’Union européenne.
Il avait tout organisé tout seul, sans informer ses parents. «Je suis descendue à Meissonnier pour les voir un matin, et Hicham m’a lancé : ‘‘Mama, j’ai pris un billet, je pars aujourd’hui à 19h’’. Je ne m’attendais pas à ça, il m’a surpris… Il m’a ensuite dit qu’il lui fallait de l’argent pour payer un homme qui les aiderait à passer la frontière de la Grèce.
Se retrouvant dans une impasse, on lui a donné une somme qu’on avait mise de côté son père et moi.» Apeurée par le parcours dangereux que son fils songeait de prendre, M. Zikara a tenté à maintes reprises de dissuader Hicham, jusqu’au jour de son départ.
«Il devait partir avec trois amis. Je n’étais pas contente de sa décision, j’avais peur et il l’avait très bien compris. A la dernière minute avant embarquement, il a décidé de renoncer et est rentré à la maison», raconte Madame Zikara, qui se souvient qu’il lui avait dit : «Je ne pouvais pas te savoir pas bien et partir et te laisser. Je ne veux pas que tu sois triste à cause de moi.» Mais la réticence du jeune homme n’a pas duré longtemps.
Car quelques semaines après, influencé par des amis du quartier installés en Europe et un jeune Annabi qui lui a proposé un marché, le jeune pense à traverser la mer sur une barque ! L’idée de la harga a commencé à s’installer chez Hicham quand il a reçu les messages de ses amis : «On est très bien, on a une belle vie, rien ne nous manque, venez et vous ne manquerez de rien…»
C’est ce qu’on lui promettait. Puis, un autre facteur a accentué l’influence. La maman raconte : «Un ami à eux, Zaki, est venu de Annaba et a passé environ un mois avec eux à Meissonnier. A ce que je sache, c’est lui qui leur a présenté quelqu’un qui organise des harga à partir d’El Kala.»
Téléphone muet
M. Zikara n’était bien évidemment pas au courant du projet de ses enfants. Ce mercredi 7, elle les appelé plusieurs fois. Tout allait bien. Pour elle, ils étaient chez eux à Meissonnier. Le lendemain, dès 10h, les appels ne passaient plus. «J’ai passé toute la journée à les chercher et demander après eux. Vers 14h, j’ai appelé leur ami intime Youcef pour me renseigner, il m’a dit que les enfants étaient en mer depuis 13 heures déjà…
Je ne savais plus quoi faire, mis à part de prier pour qu’il ne leur arrive rien», se souvient la maman éplorée. Quelques heures après, on l’appelle pour lui dire qu’ils sont biens arrivés, qu’il faut se connecter sur Facebook et attendre leur appel. Fausse alerte, quelques minutes après il s’avère que ce n’était pas leur barque. Meme chose vers 3h : un signal a été capté d’une barque en panne d’essence à 15 km de la Sardaigne.
Ce n’était pas la leur, mais probablement celle du groupe qui aurait attaqué le canot de Younès et Hicham. «On m’a raconté qu’une fois au large, une autre barque s’est approchée et un certain Annabi dénommé Daïdou les attaqués avec une épée. Parait-il, Younes a essayé de le repousser avec un fumigène.
Quand le feu s’est éteint, il aurait dit à ses amis de rejoindre l’autre barque le temps qu’il repousse l’agresseur. Il s’est sacrifié pour les autres, il a toujours été comme ça», ajoute M. Zikara. «Je ne sais plus qui ni quoi croire. Il y en a qui m’ont dit qu’il a été blessé, d’autres qu’il est tombé de la barque… Je n’ai aucune information sûre, je laisse mon destin à Dieu je n’ai que lui», lance M. Zikara, qui fond en larmes.
Livrée à elle-même, la famille Zikara a depuis ce jour frappé toutes les portes pour avoir une éventuelle information sur le sort de ses deux enfants. «Je ne les ai même pas vus, je n’ai pas eu le temps de les prendre dans mes bras, je n’ai pas pu les embrasser… Ma foi en Dieu est grande, s’ils sont vivants j’espère qu’il me les rendra, s’ils sont morts, je suis consciente que c’est le destin et que Dieu a voulu ainsi», pleure madame Zikara. Mais le pire, c’est qu’elle n’est pas la seule.
Plusieurs mamans pleurent leurs enfants et attendent de leurs nouvelles. Rien que depuis le début novembre, plusieurs villes ont été bouleversées par le phénomène harga. Des jeunes à la fleur d’âge prennent les barques pour «fuir» leur pays, laissant des familles affligées. Pour finir dans des centres de détention européens, en prison ou parfois comme nourriture des poissons…
Handicapé
A Bab El Oued, Nacéra Kherza n’a aucune nouvelle de son fils Kamel, 19 ans, depuis le 22 novembre. Il a pris le large depuis Annaba, vendredi 23. «Kamel s’est fait percuter par une voiture. Il était en convalescence, je n’aurais jamais pensé qu’il songeait de partir de cette façon, malgré le fait qu’il lui est arrivé d’exprimer sa volonté de quitter le pays», explique Nacéra. En effet, le jeune homme, attardé mental et titulaire d’une carte de handicapé, en avait marre de sa situation. Toute sa vie, il n’a eu aucune prise en charge adéquate à son cas.
Pour aller à l’école, il devait se déplacer chaque jour de Bab El Oued à Ben Aknoun, par manque de classe intégrée. Ce qui ne l’a pas encouragé à aller de l’avant dans ses études. Il n’a fait que les quatre années du palier primaire. Ce 22 novembre, Kamel est sorti acheter du café.
Du moins, c’est ce qu’il a dit à sa mère. Car une fois dehors, un autre programme l’attendait. «Il m’a appelée pour me dire qu’il allait passer la nuit chez un ami à lui. Il n’arrêtait pas de me dire ne t’inquiète pas yema, il ne m’arrivera rien… Il me disait de prendre soin de moi et je la maison. Au bout du fil, je riais, je ne savais pas que c’était peut-être la dernière fois que je parlais à mon enfant», se rappelle-t-elle, les larmes aux yeux. Kamel savait très bien que le chemin qu’il s’apprêtait à prendre n’était pas facile.
Même programme que les frères Zikara, avec un groupe de jeunes du quartier, il a pris la route vers Annaba, pour ensuite prendre la mer vers l’Italie. «Je n’étais pas tranquille ce jour-là. Kamel n’avais pas pris ses médicaments, je m’inquiétais beaucoup, surtout depuis l’accident qu’il a eu», explique Nacéra. Et de continuer : «On est resté sans nouvelles jusqu’au lendemain. Kamel n’avait pas de téléphone, c’est sur le portable de son ami qu’on a essayé de le joindre, mais rien, ça ne passait pas.»
Deuil
Plus de 24 heures passent. Samedi vers 2h, le frère aîné a reçu un appel. «Kamel a tenté une harga depuis Annaba, mais leur barque s’est renversée en mer.» A l’aube, par peur de sa réaction, on a dit à Nacéra que Kamel avait été à Annaba avec son ami pour acheter de la marchandise et qu’il a été arrêté par la police.
«Mon fils est tout de suite parti à Annaba. Je n’ai pas pu rester à la maison à attendre, j’ai pris les papiers de Kamel, sa carte de handicapé, et je l’ai suivi. Je me suis retrouvée seule à rôder dans cette ville où je ne connaissais personne. Je ne savais pas quoi faire ni où aller, je suis donc rentrée sur Alger.
C’est là que j’ai eu la vraie version. Que mon fils de 19 ans a pris un canot pour quitter le pays !» Le lendemain, deux des compagnons de Kamel rentrent chez eux. Ils expliquent à M. Kherza qu’en effet, le canot s’est renversé et qu’ils ont pu regagner la terre, contrairement aux autres dont ils ignorent le sort. Selon ces derniers, le nombre des personnes disparues est de sept. Jusqu’à aujourd’hui, Nacéra Kherza n’a pas eu de nouvelle de son fils. Elle ne sais pas s’il est mort ou vivant.
Un jour sur deux, elle se rend aux services de la marine de la pêcherie, afin de relancer les recherches et dans l’espoir d’avoir du nouveau. «J’ai foi en Dieu, je veux avoir des nouvelles de mon fils… S’il est mort, je veux au moins avoir ses vêtements pour calmer mon chagrin… (Pleurs) Mais rien n’a été rejeté par la mer, il n’a non plus été confirmé que leur barque a coulé… Rien, nous n’avons aucune information capable de nous aider à passer cette peine. Nous sommes livrés à nous-mêmes… Seul Dieu connaît le secret de ce qui lui est arrivé», déplore Nacéra.
Selon cette dernière, Kamel a à plusieurs reprises dit qu’il voulait quitter le pays. Mais la goutte qui a fait déborder le vase, est «la suppression du marché des Trois Horloges et du marché de dlala de Bab El Oued». En effet, le jeune homme se débrouillait bien dans le commerce. Avec son frère, ils achetaient des survêtements et des baskets pour les revendre sur le marché de dlala (marché informel). «Il ne trouvait plus quoi faire depuis.
En plus, il a toujours été victime des forces de l’ordre. On lui a saisi sa marchandise à plusieurs reprises, pris au commissariat de nombreuses fois… Avec sa fragilité mentale, Kamel prenait ça comme une sorte d’acharnement», explique Madame Kherza. Pendant que ces mamans, et plusieurs autres, sont en attente de nouvelles – bonnes ou mauvaises – de leurs enfants, l’Algérie continue de voir partir ses jeunes. 

Elle a dit : Les harraga peuvent être partagés en 3 catégories

1 – Ceux qui sont désespérés de voir leur vie leur échapper et qui décident de partir quel que soit le risque et «tant pis si je meurs, takoulni houta oua ma takoulniche douda» dans le sens où il vaut mieux être mangé par les poissons au vrai sens du mot que de pourrir dans une vie qui n’a pas de sens.
2 – Ceux qui sont dans le rêve et du coup n’évaluent pas le risque, «mourir en mer ça n’arrive qu’aux autres». On se prépare bien, il n’y a pas de risque. Dans ce cas il y a un déni du risque et de la mort. Le harrag se projette et se voit déjà ailleurs, mais c’est le désir de vivre qui est le plus fort. Il ne cherche pas à mourir, mais il meurt en prenant trop de risques.
3 – Ceux qui considèrent que la vie dans leur pays n’est pas intéressante. «Ma mentalité, ma philosophie de vie est faite pour là-bas et non ici…» C’est le cas de Karim qui a essayé neuf ou dix fois. Il a un magasin, de l’argent, une villa, sa famille est aisée. Son rêve est d’être «là-bas». Un de ses copains harrag et a réussi à avoir ses papiers et il a vécu ce fait comme un échec personnel et n’a de cesse de recommencer…
Ce qu’il faut comprendre, c’est que la harga ne date pas d’hier, elle a été exacerbée par le visa. Avant, dans les années 1970-1980, on parlait «d’embarquement clandestin», on trouvait des ados cachés sous des cordages, dans des bateaux… Ils savent qu’ils risquent de mourir, mais écartent l’idée et se disent que «ça vaut la peine, si je réussis, j’aurais la belle vie».
C’est également un phénomène mondial : il y a bien sûr la misère financière et matérielle, mais il y a aussi l’esprit d’aventure de la jeunesse, ensuite l’attirance des pays riches qui miroitent, paraissent sans problème et incarnent l’esprit de réussite, de brillant, de vie… Il faut rappeler pour les pays musulmans la crise globale : économique, sociale, culturelle.
Le manque de perspectives et le poids des coutumes et du religieux qui pèsent de tout leur poids sur la vie des musulmans et obligent les jeunes à l’hypocrisie et au mensonge, alors ces jeunes veulent être ailleurs, vivre leur vie, gagner assez d’argent pour vivre décemment. Ils pensent que lorsqu’on gagne 1200 euros on a la belle vie.
Ce n’est bien sûr que des rêves puisque la plupart des harraga restent des années dans la clandestinité, dans la misère matérielle et affective. Il y a eu un documentaire fait par une jeune scénariste sur les clandestins en France, malheureusement, il n’a pas été suffisamment exploité pour montrer aux jeunes que est la vie misérable d’un clandestin en Europe…
Professeur Badra Mouatassem Mimouni. Directrice de recherche au Crasc et enseignante au département de psychologie de l’université d’Oran.

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