الجمعة، ديسمبر 21

يقتل زوجته لأنها حرمته من المصروف بقسنطينة

الزوج بطال ويعيش في عزلة عن الناس

يقتل زوجته لأنها حرمته من المصروف بقسنطينة

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أمر وكيل الجمهورية لدى محكمة الخروب بولاية قسنطينة صباح الخميس، بوضع كهل في الخمسين من العمر، رهن الحبس المؤقت إلى غاية محاكمته عن تهمة جريمة القتل، مع سبق الإصرار والترصد، في حق زوجته البالغة من العمر 38 سنة، التي تلقت حسب بيان من مصالح الحماية المدنية بقسنطينة، طعنات خنجر في جسدها، خاصة في الرأس، أودت بحياتها في بيتها العائلي، بالوحدة الجوارية رقم تسعة بالمدينة الجديدة علي منجلي، وهذا ظهر الأربعاء.
جيران الضحية، أكدوا لـ”الشروق”، أن الشجارات لا تتوقف بين الجاني وزوجته بسبب كونه بطالا من دون عمل ولا يمكنه التحرك إلا بما تقدمه زوجته له من مال، حيث تعمل مع شقيقتها في إحدى الورشات، إضافة إلى كونها منظفة في مؤسسة عمومية، ولكن الشجار الذي وقع الأربعاء كان عنيفا أمام أنظار ابنتهما الكبرى التي تتمدرس في الطور المتوسط في السنة الثانية، وتبلغ من العمر ثلاث عشرة سنة، ليتعالى الصراخ وطلب النجدة من الأم وابنتها، قبل أن تلفظ الضحية أنفاسها بسبب النزيف الحاد..
وخرج الزوج الجاني في حالة هستيرية وهو يصيح: “لقد قتلتها” قبل أن توقفه مصالح الأمن، وخرجت الابنة تطلب النجدة، حيث دخلت إحدى نساء الجيران، فسقطت مغشيا عليها من هول المشهد، وتم نقلها هي أيضا إلى المستشفى لأجل إسعافها بينما تم نقل الضحية إلى مصلحة حفظ الجثث بمستشفى الخروب، وتركت الضحية ثلاثة أبناء أصغرهم طفل يدرس في السنة الأولى ابتدائي وشقيقته التي تدرس في السنة الثالثة ابتدائي، وكانا في المدرسة ساعة الحادث، ومن عادتهما أن يعودا مع والدتهما التي غابت أول أمس، ليكتشفا أنها لن تعود مرة أخرى، مصادر من مكان الجريمة قالت بأن الجاني ينحدر من ولاية من وسط البلاد، وهو لا يتحدث مع أحد ولا يشاهد إلا وهو يلتهم السجائر ودائما في دوامة من التفكير والعزلة، بينما أجمعوا على طيبة الضحية وعيشها من أجل أبنائها الصغار الذين يُتموا بهذه الجريمة.
ن. ط

·  youssef

20 ديسمبر 2018 / 21:34
جريمه بشعه ولكن السؤال المطروح ، ما الذي يجعل إمرأة شجاعه على العيش مع حيوان كهذا؟؟ ستقولون من أجل الأولاد، جواب تافه، لأن إنسان تافه كهذا لا يستحق الأبوة أصلا، والأبناء أحسن لهم العيش بعيدا عنه، الآن أصبحو بدون أم، والأب المجرم في السجن، رحمها الله وألهم أبناءها وذويها الصبر،،
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#1

·  عبد الرحيم خارج الوطن

20 ديسمبر 2018 / 22:04
لا حول و لا قوة الا بالله..انا ابرئ الجاني و اللهم ارحمها و تولىصغارها…لكن المجتمع ضحية سياسات اجتماعية و اقتصادية و ثقافية و ضحية انعدام العدل و النظام…بعيدا عن الاخلاق و العدل و التكافل ماذا ننتظر…تركنا ديننا فماذا ننتظر
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#2

·  مونية

21 ديسمبر 2018 / 02:26
ثم يخرطو علينا و يفتيو ان الرجال البطالين قوامين على النساء ،، ربي يرحمك ايتها الامرأة الشجاعة
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#3

·  عبدالعالي

21 ديسمبر 2018 / 05:15
هذا ويلام من لا يزوج ابنته لبطال كبر بمنتك واتعب وزوجها لجايح حياط لا خدمة ولت زدمى يهلف كي البقر باه يقتلها لأنها رفضت اعطائه المصروف رجال آخر زمن هذه المسكيمة ضحية السوسيال الذي تتبماه بلادنا منذ تلإستقلال حتى تصبح الجزائري هالة عالة فنيان يمتضر المصروف من والديه او زوجته لي ماش قادر الزواج يصوم هذه سنة لازوالي ولا هتروس ولاهم يحزنون الزواج مافيهش السوسيال القليل يروح يخدم ويهمبر يخرج من الفاقة والحاجة الفقر ليس مكتوب على الإنسان
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#4

·  حليمة

21 ديسمبر 2018 / 08:25
ربي ينتقم منه إن شاء الله ، يا ربّ اجعله يموت في العذاب المرّ في اليوم 1000 مرّة ياربّ اشفي غليل أولاد المرحومة عذّبه يا ربّ سلّط عليه كل أنواع الامراض وأطل في عمره و اجعل خاتمته أسوء خاتمة

Notre communication institutionnelle est en décalage, il lui manque le «coup d’avance» !

15 décembre 2018 à 9 h 00 min
La première urgence pour le gouvernement a trait à la nécessité d’adapter la communication institutionnelle à l’ère du numérique et des réseaux sociaux.
Le Premier ministre a, ainsi, invité les walis à «être présents dans les médias, notamment les réseaux sociaux, afin de mettre en valeur les efforts du gouvernement et les réalisations». «Aujourd’hui, le citoyen est devenu une proie facile aux rumeurs colportées sur les réseaux sociaux, ce qui pourrait porter atteinte à la stabilité du pays», a-t-il affirmé.
Pour le gouvernement, utiliser ce mode de communication direct est vital. Ouyahia a ainsi souligné le côté subversif des réseaux sociaux, dont certains sont accusés de «porter atteinte à la sécurité publique».
Vous êtes donc instruits de communiquer davantage entre vous-même ainsi qu’avec vos collaborateurs. Utilisez les radios locales. Dotez-vous aussi de sites de vos services sur la Toile, leur a-t-il recommandé.
La communication, faut-il le dire, est une véritable lacune dans notre gouvernance, tant au niveau national qu’au niveau local : à qui la faute ?
Aux responsables ?
La preuve, cette gestion chaotique de la communication autour du choléra, qui a sévit dans plusieurs wilayas, Alger, Blida,Tipasa et Bouira :
•Aucune communication officielle coordonnée n’a été mise en place par les autorités ;
• Pas de cellule de crise non plus ;
• Plus étonnant encore, le gouvernement était aux abonnés absents.
On a évoqué des problèmes de puits contaminés, des problèmes d’assainissement, des fruits et légumes irrigués avec des eaux usées.
Des questions auxquelles seuls des ministres, voire le premier d’entre-eux, pourraient apporter au moins un début de réponse pour tenter de rassurer la population. Dans ce contexte, les responsables de la santé ont fait de leur mieux pour répondre aux journalistes, démentir les innombrables rumeurs diffusées à la fois sur les réseaux sociaux et les fake news repris par les médias. Les citoyens suspectant l’eau du robinet se sont rués sur l’eau minérale, ce dont ont profité les spéculateurs pour augmenter les prix, et partant, entretenir la pénurie!
Aux journalistes ?
La relation entre journalistes et responsables politiques peut paraître, parfois, ambiguë : «Off the record», micros fermés, certaines déclarations sont faites en toute intimité. Mais que se passe-t-il, lorsque la confiance est brisée ?
En Algérie, depuis la création des chaînes de télévision privées, les journalistes s’entichent des personnalités politiques, qu’ils s’empressent ensuite de descendre en flammes, à croire que c’est consubstantiel au métier. Sans doute gagneraient-ils à modérer leur emballement, à supposer que cela soit possible.
Rappelons-nous cette période de la dernière campagne électorale, où une chaîne de télévision privée avait décidé de passer, presque en boucle, un propos tenu, en aparté, par Abdelmalek Sellal, à un sénateur du FLN, originaire d’une wilaya de l’est du pays, il en a résulté une polémique autour de ce qui a été considéré comme une «offense» aux habitants de toute une région. Il faut reconnaître que l’exploitation qui en a été faite n’était pas dénuée d’arrière-pensée politique.
De toute manière, que se passe-t-il quand un journaliste, et a fortiori la chaîne de télévision qui l’emploie, décident de ne pas respecter le «off» ?
Pendant un déjeuner, un déplacement en voiture, en train, en avion, une personnalité politique distille analyses et confidences à quelques journalistes politiques ou amis l’accompagnant. Ce n’est pas à proprement parler une interview, la règle veut que le journaliste utilise ces informations pour mieux comprendre, mieux raconter la situation politique, mais sans citer, nommément, l’auteur de ces propos.
Cette même règle exige du journaliste qu’il doit respecter la personnalité qui fait la déclaration et qu’il refuse qu’elle sorte, l’idée étant de permettre audit journaliste de saisir le contexte dans lequel la déclaration a été émise. La personnalité peut, aussi, accepter, mais à condition que l’on conserve le secret sur son identité, un secret qui vaut à l’égard du public, mais qui peut s’imposer de manière plus absolue.
Sur le principe, la pratique paraît parfaitement fondée : à quoi bon mettre dans l’embarras celui qui a fait la déclaration ? Mais certains journalistes pris dans le tourbillon de la quête du scoop ne mesurent pas l’effet de déflagration qui s’attache à la diffusion d’un propos ou à la publication d’une information émise en «off».
En Algérie, le foisonnement des journaux fait que la concurrence dans le secteur est féroce. C’est la course à qui sortira le scoop ou la nouvelle frappée du fameux sceau racoleur «aadjel», les fuites ou «off brisés» font souvent l’effet d’un séisme médiatique et mettent en péril les hommes politiques, certains journalistes ne prennent aucune précaution, même pas celle consistant à vérifier la teneur, encore moins celle confortant la source de leurs informations.
Le code du «gentlemen-agreement» doit reposer sur une règle bâtie sur la confiance mutuelle, -homme politique-journaliste-, or la difficulté de la pratique est évidente. En faisant face à une concurrence accrue, entre les médias, comment un journaliste détenant une information brûlante, exclusive, un scoop, pourrait-il respecter cet accord, basé sur le bien-fondé de la morale ?
Quant au contenu des informations rapportées sous le couvert du confidentiel et bien qu’elles ne soient pas, toujours, utiles ou passionnantes, le public en raffole et se délecte des «radars» et autres «périscopes» qui les hébergent, les petites phrases, les blagues, croqueuses et ravageuses, donnent l’impression au lecteur de découvrir, enfin, «ce qui se passe derrière les coulisses».
Exclusivité, actualité, concurrence, voilà trois bonnes raisons pour les médias de dévoiler un «off» qui fait la différence, accroche le chaland et fait vendre.
Oui, mais inutile de préciser la palette infinie de manipulations possibles du «off» officieux, donc non officiel, tel que celui attribué à Abdelmalek Sellal, dont le propos se voulait tout simplement taquin à l’adresse d’un sénateur, de surcroît ami et loin donc de «l’insulte», dans laquelle on voulait l’enrober, par calcul politicien.
Cela a été exploité, délibérément, par ses adversaires politiques, qui ont pris une partie de la presse pour une annexe de l’opposition, cette presse, privée notamment, a trouvé matière à faire traîner la polémique, parce qu’elle fait vendre et il faut l’admettre, également, elle donne «du grain à moudre» aux adversaires de Abdelmalek Sellal et partant de Abdelaziz Bouteflika, car c’était lui la cible !
La parole publique est-elle encore crédible ?
Ministères de la parole ! A vouloir sans cesse intervenir, surtout sous forme de discours non suivis d’effet, les membres du gouvernement, disons certains, pour ne pas fâcher ou se mettre à dos tout le monde, contribuent à décrédibiliser la parole publique pour la rendre inaudible.
Et même sur les plateaux télévisés, il nous arrive d’entendre des inepties et des contre-vérités débitées par tout ce beau monde, aidé il est vrai, par des journalistes plus que complaisants, guidés avant tout par leur souci de plaire au ministre invité, de faire sa promotion et d’attendre le retour sur investissement, quitte à sacrifier le sacro-saint principe «du devoir d’informer et du devoir de dire» !
Ce discrédit de la parole vaut, aussi, pour la plupart des hommes politiques, y compris ceux qui sont dans l’opposition aujourd’hui, mais qui ont été en situation de gouvernance hier.
Tous, déjà, proviennent de la même matrice ! Ils n’ont pas, ensuite, fait mieux que ceux d’aujourd’hui, quand eux-mêmes, intraitables et sourds à toutes revendications, étaient aux affaires !
Cela crée dans l’imaginaire social, une impression de «déjà-vu» et de «déjà entendu», de «promesse faite» et de «promesse jamais tenue». La parole politique est enfermée dans une logique d’annonce et de promesses sans lendemain et le fossé «gouvernants-citoyens» se creuse de plus en plus et la fracture sociale aussi.
Dans ce registre, certains walis ne sont pas en reste, comme celui de Tizi Ouzou, par exemple, qui vient, par devers lui, de faire la une d’un quotidien qui rapporte l’information selon laquelle ce responsable «après avoir adressé, aux présidents d’APC une instruction restreignant leurs déplacements à l’intérieur et à l’extérieur de la wilaya à ensuite procédé à son annulation moins de 24 heures après». Décision bien entendu, plus que contre-productive.
De ce qui précède, peut-on affirmer qu’une crise de crédibilité de la parole publique, est une crise de confiance dans la signature de l’Etat ?
Peut-on affirmer également que la parole politique est devenue stérile, surtout quand elle est enrobée de langue de bois ?
Et dans la situation de crise que nous subissons, plus que nous traversons, comment mettrons-nous la société en marche si nos politiques sont à court d’idées et si nos ministres ainsi que nos walis continuent à se passer de communicants professionnels, à parler dans le vide, à agir sur des coups de tête,à faire des promesses sans lendemain et surtout continuer à ne pas être soumis à une quelconque obligation de résultats ?
Le secret d’une bonne communication, selon les spécialistes
Une personne qui communique bien, apparaît comme une personne charismatique, sympathique, pleine de bienveillance, compétente, cultivée, professionnelle… et la conversation avec elle est non seulement constructive, mais surtout agréable.
Communiquer c’est aussi une façon de faire briller son aura, de travailler son charisme pour imposer son image devant un public qui n’est pas toujours prédisposé à vous écouter et même à vous voir.
Dans un pays comme l’Algérie et dans un environnement de plus en plus complexe, communiquer juste, avec les éléments de langage est primordial.
Force est d’admettre que notre communication institutionnelle est en décalage, il lui manque ce «coup d’avance» qui sera décisif pour tous ceux qui voudraient lui nuire !
De la nécessité d’un porte-parole
Aujourd’hui, il faut le dire, il y a unanimité sur la faiblesse de notre communication institutionnelle. Le Premier ministre s’en est, à l’évidence, aperçu. Mais il ne peut pas être à la fois au four et au moulin. Faire aussi le travail des autres.
Ou les évincer, in situ, face aux caméras de télévision. Méthode contre-productive pratiquée «sans vergogne» par certains walis adeptes de la «politique spectacle».
Le poids grandissant des chaînes d’information en continu, conjugué à la montée en puissance des réseaux sociaux, met le gouvernement et les ministres à rude épreuve. Aujourd’hui, Ahmed Ouyahia, Premier ministre, est face à deux défis majeurs :
1. Maîtriser plus que jamais sa parole dans un contexte d’hyper réactivité médiatique et surtout de crise économique
2. Gérer la dispersion de la parole gouvernementale
D’où la nécessité pour lui de nommer un ou une «porte-parole» qui sera, en principe, le ou la seul(e) habilité(e) à engager la position du gouvernement sur tous les sujets.
Ses principales missions, rendre compte des travaux du Conseil des ministres et exercer une mission d’information sur les activités du gouvernement.
Le porte-parole, en quelque sorte «un airbag», dont le gouvernement a besoin, lui qui est sur la brèche et sur plusieurs fronts, notamment en ce qui concerne la moralisation de la vie publique.
De ce fait, il est grand temps pour lui de comprendre que la communication est un acte politique où les «états d’âme» des dirigeants et la « peopolisation» de tel ou tel ministre n’ont pas de place.
Alors oui, il a besoin d’un porte-parole pour rendre compte de son action aux Algériens, ses contribuables, et, accessoirement, aux électeurs !

Par Cherif Ali , Cadre supérieur en retraite

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