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Propos du général-major Ali Ghediri sur la présidentielle et Gaïd Salah : «Une grave dérive», selon le MDN

31 décembre 2018 à 11 h 15 min
Le ministère de la Défense nationale (MDN) réagit aux propos du général à la retraite Ali Ghediri, sur la présidentielle et le chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah. Estimant qu’il «roule pour des cercles occultes», composés «d’anciens militaires», le MDN qualifie sa sortie de «grave dérive».
«Ces individus s’accordent une vocation et une dimension qui ne sont pas les leurs, et se lancent, sans aucun scrupule, dans des affabulations débridées, découlant d’un narcissisme maladif, qui les pousse jusqu’à prétendre bien connaître le haut commandement de l’Armée nationale populaire, pour prévoir sa position vis-à-vis de l’élection présidentielle», précise le MDN, dans un communiqué rendu public, hier.
Et d’ajouter : «C’est une grave dérive qui dénote d’un seuil inquiétant d’inconscience que seule l’ambition aveugle peut provoquer.» «A ce propos, l’Armée nationale populaire, faut-il le noter, dont la démarche est dictée par son caractère éminemment légaliste et républicain, respectueux de l’ordre constitutionnel, n’a pas de leçon à recevoir d’individus qui n’existent que par les cercles qui les commanditent», note le ministère, qui vient de consacrer une très longue mise au point à Ali Ghediri, sans le nommer.
Ce dernier reçoit, en effet, un violent tacle, dans la mesure où la grande muette a fait usage d’une terminologie, peu habituelle, pour exprimer son agacement des sorties du général à la retraite. «A l’approche de l’échéance électorale présidentielle, certains individus mus par des ambitions démesurées et animés par des intentions sournoises tentent, et par tous les moyens, notamment les médias, de préjuger des prises de position de l’institution militaire vis-à-vis de l’élection présidentielle et s’arrogent même le droit de parler en son nom», précise-t-on dans ce communiqué, chargé de qualificatifs négatifs, choisis pour traiter «ces anciens militaires à la retraite».
«En agissant ainsi, ces individus aigris et sans envergure, qui ne lésinent pas sur l’emploi des moyens les plus déloyaux, visent sans succès à influencer l’opinion publique et de s’affubler de la crédibilité qui leur fait énormément défaut», estime le MDN dans son document. «N’ayant pas trouvé d’échos à leurs interventions écrites récurrentes, diffusées dans les médias, estime la même source, ces derniers, qui se sont improvisés, pour la circonstance, en experts pluridisciplinaires, ont été a priori instruits de s’adresser au haut commandement de l’Armée nationale populaire, comme ultime recours.»
Dans ce sens, le ministère de la Défense regrette le fait que certains militaires à la retraite «rejoignent des cercles occultes, et ce, dans le seul but d’assouvir des ambitions personnelles démesurées, qu’ils n’ont pu réaliser à l’intérieur de l’institution». Ce faisant, il rappelle l’obligation de réserve imposée par la force de la loi aux militaires, même s’ils sont à la retraite. «Ces gens-là, qui ont fait abstraction de toute considération à l’obligation de réserve à laquelle ils sont astreints, en vertu de la loi n°16-05 du 3 août 2016 et sous peine de laquelle ils peuvent être poursuivis en justice, s’essayent à la politique, avec comme seul attribut l’esprit revanchard et se permettent, sans respect de toute forme d’éthique et de déontologie, de s’ériger en donneurs de leçon», ajoute-t-on dans le même communiqué.
Poursuivant, le communiqué rappelle les missions de l’ANP. «Feignant méconnaître les missions constitutionnelles de l’Armée nationale populaire, ces individus demandent publiquement au vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, à prendre ses responsabilités pour, selon eux, consolider les acquis démocratiques, dans un discours à la fois alarmiste et malintentionné», précise également la même source «en regrettant l’acharnement de ces individus contre l’institution qui les a vu grandir, au sens propre et figuré». «Leur démarche, qui ne saurait être individuelle tant les arguments qui la sous-tendent sont fallacieux, semble obéir à une machination fomentée par des cercles occultes», indique la même source.
Le ministère de la Défense menace, à cet effet, de poursuivre en justice les auteurs de ces appels. «Enfin, compte tenu de ces agissements récurrents qui ont dépassé, par leur indécence, le seuil de l’intolérable, notre institution se réserve le droit de faire appliquer, à l’encontre de leurs auteurs, les mesures légales appropriées», conclut la même source.

Les derniers chiffres

31 décembre 2018 à 11 h 52 min
L
’année a été riche en hypothèses, conjectures et prospectives, autant qu’en avis personnels et opinions, entre fausses nouvelles et intox. Pour finir l’année donc sans subjectivité et avec des vérités incontestées, voici quelques chiffres : 3 millions d’Algériens sont partis en Tunisie passer les fêtes de fin d’année pendant que l’Algérie a été classée à la 118e place mondiale pour le tourisme. 50 000 nouveaux cas de cancer ont été enregistrés pendant que l’Algérie a imprimé 4000 milliards de dinars en papier. 900 000 Algériens ont consulté un psychiatre ou un psychologue pour troubles mentaux, il y a 21 millions d’utilisateurs de Facebook sur une population de 41 millions. Le choléra a touché 50 personnes et en a tué 2, le déficit du commerce extérieur s’est établi à 4,2 milliards de dollars avec une facture d’importation alimentaire en hausse cette année, 7,8 milliards de dollars uniquement pour manger, essentiellement des céréales, alors que l’Algérie a eu une production record de céréales, 60 millions de quintaux. Ali Haddad, patron du groupe ETRHB, a fait un chiffre d’affaires de 400 millions de dollars cette année, en plus de la rallonge budgétaire dont il vient de bénéficier pour construire le nouveau stade de Tizi Ouzou, entamé en 2010 et dont le coût est établi à 5000 milliards, soit deux fois le prix de la construction du Juventus Stadium, considéré comme l’un des plus beaux stades d’Europe. L’Algérie s’est équipée d’un nouveau pôle de lutte contre la corruption, venu s’ajouter aux pôles déjà existants, la CNAS est en situation de faillite, ne couvrant que 600 milliards de dinars de ses dépenses établies à 1200 milliards, dus en partie seulement aux 48 millions de jours d’arrêts de travail remboursés, soit 24 milliards de dinars. Au 1er janvier, Bouteflika aura ainsi régné plus de 7000 jours sur le pays, dont 2000 en arrêt de travail sans prononcer le moindre discours. Oui, on avait oublié le plus important ; depuis hier, l’Algérie possède 48 nouveaux sénateurs.

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Présidentielle, libertés, Pouvoir d’achat… : 2019, une année charnière

31 décembre 2018 à 11 h 20 min
C’est une année difficile, agitée et troublante qui prend fin aujourd’hui. Elle se termine dans un brouillard total dans lequel toute la classe politique est perdue. Rien de rassurant. Tout est inquiétant. C’est dans ce climat chargé d’inconnues que l’Algérie entre dans une nouvelle année aussi charnière que décisive.
Une année politique par excellence, celle de l’élection présidentielle entièrement à part. Le pays est sensiblement suspendu à cette échéance dont les contours demeurent flous. Elle est pour le moins problématique. Le désordre institutionnel, accompagné d’une confusion politique qui caractérise la fin du 4e mandat de Abdelaziz Bouteflika, réduit considérablement le champ de vision national.
C’est avant tout en raison du doute semé par les partisans du chef de l’Etat. Par leurs appels – timides et forcés – au 5e mandat, puis à la «continuité» pour aboutir enfin à la proposition d’une «conférence de consensus», par ailleurs rejetée par la majorité des acteurs politiques.
Ce discours des «partisans» obscurcit le tableau de bord politique et révèle par conséquent l’ampleur de la crise et l’incapacité à trouver une sortie par le haut. Du coup, l’élection présidentielle, devant être un rendez-vous politique en mesure d’apporter des réponses dans une compétition programmatique à la crise multiforme que traverse le pays, est devenue la rencontre de toutes les incertitudes. Une constellation d’obstacles.
C’est une croisée des chemins sans issue. Une impasse. Un vrai piège pour tous. Le pays est sur une ligne de crête courte et étroite. Pour l’heure, rien n’est fait pour faire de la présidentielle d’avril prochain une opportunité afin de briser le périlleux statu quo qui plombe le pays. Il n’est pas trop tard, mais plus que jamais, le temps presse.
Les Algériens expriment de différentes et incessantes manières leur angoisse, mais surtout leur désir irrépréhensible pour le changement. Ils attendent impatiemment de fixer au pays un nouveau cap et de nouveaux horizons à la hauteur de leurs ambitions collectives et individuelles. 2019 peut être cette année porteuse de ce rêve légitime. Ce n’est plus un choix, c’est une nécessité historique.
L’Algérie ne pourra plus supporter le poids écrasant d’un sous-développement politique, doublé d’un retard économique criant et leurs conséquences sociales et sociétales désastreuses. 2019 est une année charnière qui doit inciter la classe politique,  pouvoir et opposition, à négocier sereinement ce virage politique et proposer au pays un projet d’ensemble en mesure de le propulser vers l’avenir.
Lui offrir un destin et l’extraire définitivement des vicissitudes liées à son histoire récente, car il ne s’agit pas d’enjeu de pouvoir, mais il y va du devenir d’une nation. Un rendez-vous avec l’histoire à ne pas rater. La situation est d’autant plus inquiétante qu’elle exige un sursaut patriotique. L’heure doit être réglée à la mobilisation nationale et non pas aux règlements de comptes mortifères.
En 2019, l’Algérie doit retrouver son chemin naturel du développement politique, pour mieux retrouver celui de l’essor économique et social. Cela passerait nécessairement par le rétablissement plein et entier de l’exercice de la citoyenneté et l’instauration d’un climat de liberté. La voie de la répression et de l’étouffement des voix discordantes ne feront qu’aggraver la crise. La régression sociale qui s’annonce en raison de l’impasse économique prépare le lit de la violence, dont le pays n’a guère besoin. Le pari n’est pas impossible.
L’Algérie recèle suffisamment de potentialités pouvant relever les défis d’avenir, elle dispose d’une compétence nationale avérée, certes marginalisée ou exclue mais disposée à concourir à rebâtir le pays sur des bases sérieuses et solides. Pour cela, il faut une nouvelle gouvernance adossée à un système politique moderne – la rationalité – qui doit définitivement rompre avec les archaïsmes du passé. La nouvelle année qui s’annonce ne doit en aucun cas ressembler à celle qui s’achève.

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