Le quartier Saint-Jean est très touché par les
glissements de terrain,
et l'école Gambetta en a été une des victimes.
Elle était donc en cours de démolition au mois de mai 2004.
et l'école Gambetta en a été une des victimes.
Elle était donc en cours de démolition au mois de mai 2004.
https://www.youtube.com/watch?v=lX-D5https://youtu.be/lX-D5rA5cpErA5cpELes
au
https://www.youtube.com/watch?v=lX-D5rA5cpE
torités de Constantine font la sourdehttps://annonces-bladi.com/annonce-algerie/vente-villa-a-saint-jean-centre-ville-constantine/ oreille, Un immeuble à Saint-Jean menhttp://yahia.jmp.free.fr/constantine%202004/carnets_03_5.htmace ruine
lundi 6 janvier 2014 à
9:00
Source de l'article : Lexpressiondz.com
Les autorités de Constantine font la sourde oreille, Un immeuble à
Saint-Jean menace ruine
Les
autoritéhttps://www.algerie360.com/les-autorites-de-constantine-font-la-sourde-oreille-un-immeubhttps://www.algerie360.com/les-autorites-de-constantine-font-la-sourde-oreille-un-immeuble-a-saint-jean-menace-ruine/le-a-saint-jean-menace-ruine/s
de Constantine font la s
ourde oreille, Un immeuble à Saint-Jean
menace ruine
Faut-il attendre l’irréparable
pour agir?
«On ne demande pas de logements, mais que les autorités prêtent
attention à ce bâtiment qui ne tardera pas à s’écrouler sur nos têtes»,
s’indigne une habitante.
Malgré les correspondances adressées aux autorités, les appels
incessants des habitants et les publications dans la presse locale et
nationale, rien ne semble être pris au sérieux, alors qu’il s’agit de vies
humaines en danger permanent qui vivent au quotidien avec la peur au ventre.
Le problème de cet immeuble situé en plein centre-ville, à la
rue Messaoud Boudjriou, ex- Saint-Jean a été abordé en urgence pour attirer
l’attention des pouvoirs publics, qui n’ont fait aucune suite aux doléances des
habitants qui l’occupent.
Une grande partie de la bâtisse risque de s’effon-drer à
n’importe quel moment et son état livré à l’humeur de la nature se dégrade
d’une façon dangereuse. Deux visites d’experts ont été effectuées pour mesurer
le degré des risques, mais sur le plan de la mise en oeuvre d’un programme de
travail pour y remédier, les autorités demeurent absentes. «On ne demande pas
de logements, ni de lots de terrain encore moins de l’argent, mais que les
autorités prêtent attention à la situation et le cas de ce bâtiment qui ne
tardera pas à s’écrouler sur nos têtes», s’indigne une habitante dont
l’intérieur tombe en ruine comme nous l’avons constaté de visu.
Elles sont six familles au moins composées de plusieurs personnes,
des locataires de bureaux, entre autres, avocats et prothésistes qui y exercent
leurs fonctions et le centre médical de prévention de malades mentaux qui sont
abrités par cet immeuble, chacun de son côté a entrepris des démarches pour
aviser les instances compétentes, malheureusement restées vaines! Faut-il
attendre l’irréparable pour agir? C’est justement la question qui taraude les
personnes en danger qui lancent un SOS à l’égard des autorités par la signature
d’une pétition dont une copie a été remise à notre rédaction. Les fissures
visibles à plusieurs mètres sont gigantesques et aucune personne ne peut
ignorer l’impact de la menace omniprésente qui met en péril des vies humaines.
Un autre habitant souligne qu’«il faut être à la hauteur de ses
responsabilités, on ne com-prend vraiment pas le comportement des pouvoirs
publics, s’ils ne sont pas capables de prendre en charge une simple opération
de restauration, qu’ils prennent la peine de nous équiper pour qu’on puisse
épargner à nos famille l’irrémédiable».
L’immeuble mitoyen n’est pas dans un meilleur état. Comment
Constantine, une ville qui a été élue pour être capitale de la culture arabe
puisse être autant méprisée? notamment lorsqu’il s’agit de son image!
Des milliers de visiteurs sont attendus pour 2015, mais cela ne
semble pas inquiéter outre mesure les responsables! 12 mois seront-ils
suffisants pour achever les projets en cours, l’aménagement des routes et
trottoirs impraticables, mettre un terme à toutes les fuites constatées au
niveau des conduites des eaux usées et potables, effacer la saleté et
réaménager ses édifices? Tout va au rythme de la tortue et l’on craint que cet
événement ne soit qu’un échec de plus pour l’une des plus belles villes
d’Algérie.
Ajoutée le 1 août 2007
7 commentaires
La journée est consacrée au cimetière et au quartier
Saint-Jean - Mourad nous conduit au cimetière français. Jean-Claude, aidé par
le gardien, cherche dans les registres l’emplacement de la sépulture de sa
grand-mère et retrouve la tombe. Puis il m’aide à localiser celle de mon
oncle, dans le carré d’honneur. Le cimetière est très bien entretenu et nous
remercions le gardien et son fils pour leur travail
- Nous continuons notre journée en
arpentant le boulevard Saint Jean et le Coudiat
- Je retrouve le local de « La Constantinoise » où je faisais de
la gym et je revois avec émotion l’immeuble où nous nous rendions
fréquemment, chez des amis, faire de bonnes parties de brochettes, tout en
haut sur la terrasse
- De la place Gambetta nous constatons que le grand immeuble, au coin de la
rue de Verdun et du boulevard Victor Hugo vient d’être détruit pour cause de
glissement de terrain. l’école Gambetta est toujours là
- Le 26 rue Pinget est photographié et en
descendant vers le boulevard, nous découvrons des photos de Sylvain
Guenassia, père de Enrico, entouré par des musiciens malouf et de Cheikh
Raymond Leyris, incontournable figure de la musique constantinoise
- Nouvelle rencontre magique, alors que je photographie la vitrine et que
Jean-Claude achète les précieux clichés. Un monsieur nous interpelle et nous
entreprenons la conversation. D’autres personnes se joignent à notre groupe.
Une nouvelle fois la bienvenue nous est souhaitée
et, comme c’est l’heure du repas, notre interlocuteur insiste pour nous
offrir des brochettes en signe d’hospitalité. « Saha alek » cher
constantinois, ce geste nous est allé droit au cœur !
- Le Coudiat n’a pas changé et nous
prenons bien soin de ne pas photographier l’hôtel de police. Je revois
l’hôtel des finances que mon grand-père a construit et les ex bureaux de
l’entreprise Alexandra au coin de la rue Chanzy
- Nous clôturons notre tour par l’ex Sacré Cœur et découvrons une fresque à
la gloire de grandes figures arabes du Malouf. Un passant s’arrête et nous
les nomme en précisant qu’il y manque le grand Ferguani
- Retour à l’hôtel pour récupérer un peu
- Fin de soirée Chez Mourad, autour d’une bonne table constantinoise.
- Pour la première fois, nous investissons le Cyber café proche de l’hôtel
pour faire un peu de correspondance et voir ce qui se passe sur le forum des
Amis de Constantine et nous rejoignons nos chambres
- Encore une journée bien remplie !
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Coup de téléphone de la réception me disant qu’une dame m’attend. Je mets
fin à mes tentatives d’écrits et me presse vers ce rendez-vous mystérieux. Je
découvre Najia, arrivée de la veille, en compagnie de Jean-claude. Quelle
joie ! Nous tombons dans les bras l’un de l’autre, une fois la surprise
passée. Serge nous rejoint et nous bavardons tout en descendant à la
cafétéria pour y prendre notre petit déjeuner. Nadra fait son apparition et
c’est un gros choc pour Najia qui a longtemps été sa voisine du dessus, à
Sidi Mabrouk inférieur.
- Journée largement consacrée à l’université Mentouri, du nom d’un grand chehid (martyr) de la guerre d’Algérie. Nous remplissons la voiture de Djamel et un taxi pour rejoindre notre destination - C’est un campus énorme, une ville dans la ville : 70 000 étudiant, 1 700 enseignants ! - Nos amis universitaires ont à cœur de nous faire profiter le plus possible de ce lieu déroutant, où la vie est dans tous les coins. Les étudiants sillonnent le campus dans tous les sens, les enseignants discutent, des regroupements se font au gré des rencontres, les labos sont fréquentés par une population studieuse. Malgré le monde, tout est calme et chacun trouve sa place - Du haut de la grande tour administrative de Mentouri, nous découvrons le superbe panorama de notre ville et de la zone sub urbaine
- Sarhouda et Djamel, pris par leurs obligations professionnelles, nous
laissent aux bons soins de Nadra Kharfallah, universitaire également et amie
de promo de najia, qui nous conduits en ville pour déjeuner. Ce sera la même
gargote que la veille, pour le plus grand plaisir du patron
- L’après midi, nous récupérons la valise de Najia et nous nous séparons en
deux groupes. Pendant que Jean-Claude et Serge continuent leur visite, je
vais faire découvrir ma rue à Najia qui est fatigué et Éprouve le besoin de
se reposer. Je la conduis chez mes amis, juste en face et je profite de
l’occasion pour bavarder avec la maîtresse de maison
- Nous retrouvons nos amis, rue Rouhault et nous accueillons Locman qui nous fait découvrir un restaurant sympa, « le Dar Diaf », en contrebas du stade Turpin, juste dessous la rue Joseph Bosco, près de chez moi - Fin de soirée très chaleureuse dans ce resto, très fréquenté par des jeunes, où nous dégustons de très bonnes pizzas constantinoises, bien moelleuses, comme ma maman les faisait. Un nouvel ami, Sebti, nous a rejoints.
Les discussions sont
passionnantes et nous avons du mal, malgré la fatigue de cette journée bien
remplie à rejoindre nos chambres toutes proches.
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- Najia nous emmène
dans «sa» Souika, la vieille médina de Constantine.
- Nous y accédons depuis le début du pont Sidi Rached, après avoir passé la caserne des pompiers - Une foule impressionnante navigue dans les ruelles étroites. Les marchands sont partout. Le commerce va bon train et nous en profitons pour visiter des échoppes. - Najia qui a besoin d’une maison de la Souika pour le tournage d’un documentaire, se renseigne. Un passant nous propose de visiter la sienne - Najia nous conduit à sa maison natale, dont elle parle tant dans son livre. Nous découvrons, dans la rue Denfert Rochereau, une maison avec une porte étroite et une fenêtre très orientale
- Nous sommes accueillis par Zaza, la
tante de Najia, qui est toute heureuse de retrouver sa nièce - Nous visitons
l’intérieur et pouvons mettre des images précises sur les nombreuses pages
consacrées à cette partie de la vie de Najia
- Le cousin nous conduit sur la terrasse qui nous offre une vue magnifique - Un taxi nous emmène chez Nadra qui fête son anniversaire - Superbe repas et musique, assurée par Djamel, un des frères de Nadra et danse. Nous nous faisons un plaisir de danser avec notre amie, au son des youyous.
- Visite chez Maâmar Benzeggouta, le papa de Najia, à Sidi Mabrouk inférieur. Rafraîchissement, pâtisseries et dédicaces (Maâmar est l’auteur du premier tome d’une trilogie sur l’histoire de Constantine) agrémentent notre venue |
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Départ de
Najia en direction d’Alger. Elle fera la route en taxi avec un ami. Je la
dépose, toujours en taxi, à la gare routière. Le chauffeur est un ancien
champion cycliste et ex entraîneur dont la spécialité était de bien grimper. Je
lui parle de mon papa qui était un bon grimpeur. Malheureusement, il n’y a plus
de section cycliste à Constantine…
Avec Najia, ce sont les grands adieux, après cette longue période
passée ensemble. Elle m’annonce que je la reverrai vers le 28, juste avant mon
départ que je redoute de plus en plus…
Je rejoins Mourad pour déjeuner. Son épouse nous a préparé un
superbe repas, toujours aussi délicieux. Je n’arrête pas de manger et mes amis
rient bien lorsque je leur dis que je ne peux plus mettre deux jeans, tellement
j’ai grossi.
L’après-midi est consacré aux achats que je dois faire pour mon
retour. Les transactions se font sous la haute autorité de Mourad qui ne rigole
pas avec les affaires sérieuses. Il me pilote donc vers les points de vente
intéressants de la médina et traite directement avec les vendeurs.
Nous finissons notre demi journée en nous attablant au café, avec
des amis, à discuter devant un bon jus d’orange.
L’un d’entre eux a la gentillesse de me raccompagner à la cité du 20 Août.
L’un d’entre eux a la gentillesse de me raccompagner à la cité du 20 Août.
Alors que je me prépare à travailler un peu, le téléphone sonne
et j’ai la grande surprise d’avoir Chafia, la voisine du dessus, qui me demande
si tout va bien et si je n’ai besoin de rien. Devant ma surprise et mes
remerciements, elle m’explique que c’est la tradition et que c’est la moindre
des choses et qu’il en sera ainsi jusqu’au retour de Sarhouda. Comme elle doit
reprendre des plats, elle descend avec de la salade de fruits qui constituera
mon dessert du soir. Vous avez dit hospitalité ?
9 h 30, Salim passe me prendre et me conduit à «Cirta FM». Nous enregistrons
mon interview.
Je file acheter des vêtements plus habillés pour assister à la soirée.
Nous passons chez Mourad et Sarhouda et nous allons au restaurant «Tiddis» de
notre ami Nadir, passionné de Culture.
Nous y retrouvons Lokmane et sommes rejoins par deux amis.
Nadir a demandé en cuisine que l’on me fasse un plat spécialement pour moi. Je partage et déguste une excellente «tlitli».
Nous prenons congé et nous nous rendons
à Aïn Smara, autre lieu de chasse de mon papa, pour nous rendre à
l’invitation du Cheikh de «Mouhibi Elfen».
Devant un café et un thé, il me fait auditionner une cassette réalisée à mon intention. Il s’agit de larges extraits d’un très beau projet qu’il me fait partager. Nous nous entretenons du festival et entrevoyons des collaborations futures très fructueuses. Nous nous quittons, non sans avoir pris rendez-vous pour la répétition du lundi 24.
Mon projet commence à
bien se dessiner dans ma tête et il va me falloir coucher tout cela au plus
vite sur le papier…
Nouveau rendez-vous infructueux, ce qui nous laisse le temps suffisant
pour nous préparer, avant de nous rendre à la soirée.
Un musicien passe
nous prendre en voiture et nous arrivons, en compagnie de tous nos amis, à
destination : l´Auberge fleurie, sur la route de Sétif, à une dizaine de
kilomètres de constantins..
Nous vivons une scène ubuesque car le portier, prétextant que les musiciens n’ont pas d’invitations, ne veut pas laisser passer nos véhicules. Il est pourtant évident qu’il s’agit bien de «Ichbilia». Il faudra de longues minutes pour qu’enfin un responsable lève les obstacles. L’endroit est superbe et le propriétaire des lieux se fait un plaisir de me montrer et faire tourner une bonne vieille Traction avant Citroën de 1956. toutes les pièces sont d’origine !
Excellent concert et bonne table. Je
rencontre du monde, dont l’ex Ministre à la santé qui me souhaite la
bienvenue dans ma ville. Je bavarde de souvenirs avec lui, avant de
rencontrer le responsable de la région Est pour les laboratoires pharmaceutiques
Ipfsen.
Je lui dit combien je serai intéressé par un partenariat, en vue du festival «Maghreb In Music». Il me donne sa carte et je lui promets un document.
Nous nous décidons à quitter ce très bel endroit vers 1 h 30…
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Il faut
rentrer...
Constantine 5
h 00
Je me lève, c'est le jour du départ. Toilette, petit déjeuner, derniers préparatifs, un petit mot laissé à Sarhouda et c'est déjà l'heure où Mourad arrive pour me conduire à l'aéroport. Au revoir à Sarhouda en se promettant de se revoir vite, très vite... On s'embrasse avec émotion et la porte se referme.
Je me lève, c'est le jour du départ. Toilette, petit déjeuner, derniers préparatifs, un petit mot laissé à Sarhouda et c'est déjà l'heure où Mourad arrive pour me conduire à l'aéroport. Au revoir à Sarhouda en se promettant de se revoir vite, très vite... On s'embrasse avec émotion et la porte se referme.
Constantine 6
h 15
Aéroport Mohamed Boudiaf. Nous attendons samy, un moment et nous allons faire enregistrer les bagages. Tout se passe bien. Nouvelle attente et Samy tarde à venir. Je me décide à rejoindre la salle d'embarquement.
Aéroport Mohamed Boudiaf. Nous attendons samy, un moment et nous allons faire enregistrer les bagages. Tout se passe bien. Nouvelle attente et Samy tarde à venir. Je me décide à rejoindre la salle d'embarquement.
Constantine 7 h 15
Une annonce me fait savoir que je suis demandé. Samy et Amina me rejoignent pour ma plus grande joie. Nous bavardons, évoquons des moments du séjour et prévoyons nos prochaines rencontres. Samy me présente au commandant de bord qui fait preuve de beaucoup de gentillesse à mon égard. Là encore, il faut bien se quitter et je me dirige vers le boeing qui nous attend.
Une annonce me fait savoir que je suis demandé. Samy et Amina me rejoignent pour ma plus grande joie. Nous bavardons, évoquons des moments du séjour et prévoyons nos prochaines rencontres. Samy me présente au commandant de bord qui fait preuve de beaucoup de gentillesse à mon égard. Là encore, il faut bien se quitter et je me dirige vers le boeing qui nous attend.
Constantine 8 h 25
Les roues ne touchent plus le sol. Cette fois, je suis vraiment parti. Mes yeux ne décollent pas du hublot et je regarde une dernière fois Constantine. L'avion s'élève lentement, puis se remet à l'horizontale. Je peux admirer le relief algérien, à nul autre pareil. Dire qu'il me faut quitter ça !
Les roues ne touchent plus le sol. Cette fois, je suis vraiment parti. Mes yeux ne décollent pas du hublot et je regarde une dernière fois Constantine. L'avion s'élève lentement, puis se remet à l'horizontale. Je peux admirer le relief algérien, à nul autre pareil. Dire qu'il me faut quitter ça !
Côte algérienne 8 h 35
Déjà ! La Méditerranée est superbe sous ce soleil éclatant. J'en oublie la collation qui nous est servie... Le littoral disparu, je pense à manger et je sombre dans mes pensées.
C'est l'heure d'un premier bilan. Ce qui domine est sans nul doute le fait que je suis enfin serin, en paix avec mon passé. Je dois cet acquit à tous mes amis constantinois qui m'ont toujours considéré comme un des leurs. Aujourd'hui je vis l'Algérie au présent et je sais que désormais je vais pouvoir participer à son futur.
Le second fait marquant c'est que depuis 1984, malgré ou à cause de la décennie noire, l'Algérie a avancé. J'ai senti cette ville de Constantine revivre, respirer. Tout n'est pas parfait, mais les choses se mettent en place. J'ai la certitude que le Peuple algérien saura préserver la paix si durement acquise et trouvera les solutions qui garantiront une vie meilleure sur l'ensemble du territoire.
Sur le plan personnel, outre la joie d'avoir retrouver mon ami Mourad et sa famille, je me suis enrichi de beaucoup d'amis nouveaux. Ils ont été formidables et je ne les remercierai jamais assez pour le bonheur qu'ils m'ont donné. Ce voyage m'a aussi permis d'aider Serge et Jean-Claude à faire leur retour et ça a été un vrai plaisir pour moi que d'avoir passé la première semaine du séjour en leur compagnie. Je n'oublierai pas leur émotion.
Sur le plan artistique, j'ai eu la chance de rencontrer des gens précieux. Grâce à eux, j'ai pu entrer dans le monde du Malouf. J'ai eu des émotions rares et j'ai découverts des artistes exceptionnels. Ils m'ont tous fait beaucoup d'honneur en jouant pour moi et en me faisant confiance. J'espère que je m'en montrerai digne. Le festival "Maghreb In Music" est bien parti, même s'il reste beaucoup de travail.
Enfin, je rentre avec une certitude absolue : je reviendrai vite et régulièrement. Cette terre retrouvée, je ne veux plus la perdre.
Déjà ! La Méditerranée est superbe sous ce soleil éclatant. J'en oublie la collation qui nous est servie... Le littoral disparu, je pense à manger et je sombre dans mes pensées.
C'est l'heure d'un premier bilan. Ce qui domine est sans nul doute le fait que je suis enfin serin, en paix avec mon passé. Je dois cet acquit à tous mes amis constantinois qui m'ont toujours considéré comme un des leurs. Aujourd'hui je vis l'Algérie au présent et je sais que désormais je vais pouvoir participer à son futur.
Le second fait marquant c'est que depuis 1984, malgré ou à cause de la décennie noire, l'Algérie a avancé. J'ai senti cette ville de Constantine revivre, respirer. Tout n'est pas parfait, mais les choses se mettent en place. J'ai la certitude que le Peuple algérien saura préserver la paix si durement acquise et trouvera les solutions qui garantiront une vie meilleure sur l'ensemble du territoire.
Sur le plan personnel, outre la joie d'avoir retrouver mon ami Mourad et sa famille, je me suis enrichi de beaucoup d'amis nouveaux. Ils ont été formidables et je ne les remercierai jamais assez pour le bonheur qu'ils m'ont donné. Ce voyage m'a aussi permis d'aider Serge et Jean-Claude à faire leur retour et ça a été un vrai plaisir pour moi que d'avoir passé la première semaine du séjour en leur compagnie. Je n'oublierai pas leur émotion.
Sur le plan artistique, j'ai eu la chance de rencontrer des gens précieux. Grâce à eux, j'ai pu entrer dans le monde du Malouf. J'ai eu des émotions rares et j'ai découverts des artistes exceptionnels. Ils m'ont tous fait beaucoup d'honneur en jouant pour moi et en me faisant confiance. J'espère que je m'en montrerai digne. Le festival "Maghreb In Music" est bien parti, même s'il reste beaucoup de travail.
Enfin, je rentre avec une certitude absolue : je reviendrai vite et régulièrement. Cette terre retrouvée, je ne veux plus la perdre.
Côte Française 10 h 35
"Attachez vos ceintures"... Cette invitation m'arrache à ma revue de détails et la couche polluée au-dessus de Marseille me rappelle que je suis en France. arrive maintenant la partie la plus désagréable : le car jusqu'à St Charles, l'attente en gare, le train avec les bagages et rallier Villefranche de Rouergue, depuis Toulouse en voiture.
"Attachez vos ceintures"... Cette invitation m'arrache à ma revue de détails et la couche polluée au-dessus de Marseille me rappelle que je suis en France. arrive maintenant la partie la plus désagréable : le car jusqu'à St Charles, l'attente en gare, le train avec les bagages et rallier Villefranche de Rouergue, depuis Toulouse en voiture.
À Châteaubernard le 13 Juin 2004
Dernière journée à Ksentina, il me faut penser à mes valises et
c'est un vrai casse tête ! Je passe une partie de la matinée à les préparer et
l'autre à faire quelques adieux.
Le déjeuner se passe encore chez Mourad, ce sera le dernier de ce
séjour. Séance photos pour tout le monde.
Nous allons faire un tour, avant que mon ami me dépose à Sidi
Mabrouk pour je fasse mes adieux à la famille de Nadra.
Café, pâtisseries et plein de gentillesse. Il faut bien se
quitter et c'est les bras cahargé de gâteaux confectionnés à mon intention que
je regagne la rur Rouhault, dans la voiture d'Icham.
Je retrouve Mourad et nous allons dire au-revoir à l'Association
Icbilia qui est en répétition dans une salle de Khalifa. C'est encore émouvant,
mais la perspective de se revoir nous console.
Je n'ai pas faim et je sens que je ne vais pas beaucoup dormir...
Sarhouda me donne un coup de main pour finir mes bagages et je suis contraint
de laisser quelques affaires sur place. Au moins, je reviendrai...
Les valises sont pleines et très lourdes. Je pense déjà au
calvaire du train...
L'ami Lamine vient me chercher au 20 août et nous
voilà partis à nouveau pour une partie de guitares.
Sa charmante épouse nous a préparé un succulent
déjeuner. Je découvre les talents musicaux de ses deux enfants.
Nous avons
rendez-vous avec Salim qui nous conduits chez une légende vivante du Malouf :
Cheikh Toumi, âgé de 98 ans ! Il habite au Faubourg Lamy, avec son fils
adoptif. La rencontre est émouvante et cet homme inspire le respect. Il
représente beaucoup dans le monde Malouf et c'est une référence. Il est
presqu'aveugle et entend très mal, mais se fait un plaisir de discuter avec
nous et de répondre à nos nombreuses questions.
Je le quitte avec de la peine, car sa
santé n'est pas très brillante et il semble souffrir beaucoup de la solitude.
Je me plais à l'imaginer, du temps de sa splendeur, jouant sur la scène,
admiré de tous... Merci Cheikh de l'honneur que tu m'as fait en me recevant.
Je reviendrai te tenir compagnie, lors d'une prochaine venue, si tu m'attends...
|
|
Journée pluvieuse ! Lokmane doit me guider, en ville
pour faire des photos et des achats.
Côté achats, le contrat est rempli. Par contre, pour les prises de vues c'est à
l'eau...
Je peux tout de même visiter une
Zaouïa, celle de la Famille de Rafik, dans Souika, juste en face de l'école
Arago.
Nous terminerons
cette journée par la visite chez Mohamed Tahar Zerouala, le Président de
"Maqam". Son épouse nous a préparé rafaîchissements, café et
pâtisseries. Nous avons beaucoup à nous dire et Tahar ne ménage pas ses
conseils éclairés. Il prend quelques notes pour un article à paraître sur le
bulletin de l'association. Il me confirme l'invitation pour le forum Malouf
de septembre.
Nous avons du mal à nous quitter. |
|
Le quartier Saint-Jean est très touché par les
glissements de terrain,
et l'école Gambetta en a été une des victimes.
Elle était donc en cours de démolition au mois de mai 2004.
et l'école Gambetta en a été une des victimes.
Elle était donc en cours de démolition au mois de mai 2004.
https://www.youtube.com/watch?v=lX-D5https://youtu.be/lX-D5rA5cpErA5cpELes
au
https://www.youtube.com/watch?v=lX-D5rA5cpE
torités de Constantine font la sourdehttps://annonces-bladi.com/annonce-algerie/vente-villa-a-saint-jean-centre-ville-constantine/ oreille, Un immeuble à Saint-Jean menhttp://yahia.jmp.free.fr/constantine%202004/carnets_03_5.htmace ruine
lundi 6 janvier 2014 à
9:00
Source de l'article : Lexpressiondz.com
Les autorités de Constantine font la sourde oreille, Un immeuble à
Saint-Jean menace ruine
Les
autoritéhttps://www.algerie360.com/les-autorites-de-constantine-font-la-sourde-oreille-un-immeubhttps://www.algerie360.com/les-autorites-de-constantine-font-la-sourde-oreille-un-immeuble-a-saint-jean-menace-ruine/le-a-saint-jean-menace-ruine/s
de Constantine font la s
ourde oreille, Un immeuble à Saint-Jean
menace ruine
Faut-il attendre l’irréparable
pour agir?
«On ne demande pas de logements, mais que les autorités prêtent
attention à ce bâtiment qui ne tardera pas à s’écrouler sur nos têtes»,
s’indigne une habitante.
Malgré les correspondances adressées aux autorités, les appels
incessants des habitants et les publications dans la presse locale et
nationale, rien ne semble être pris au sérieux, alors qu’il s’agit de vies
humaines en danger permanent qui vivent au quotidien avec la peur au ventre.
Le problème de cet immeuble situé en plein centre-ville, à la
rue Messaoud Boudjriou, ex- Saint-Jean a été abordé en urgence pour attirer
l’attention des pouvoirs publics, qui n’ont fait aucune suite aux doléances des
habitants qui l’occupent.
Une grande partie de la bâtisse risque de s’effon-drer à
n’importe quel moment et son état livré à l’humeur de la nature se dégrade
d’une façon dangereuse. Deux visites d’experts ont été effectuées pour mesurer
le degré des risques, mais sur le plan de la mise en oeuvre d’un programme de
travail pour y remédier, les autorités demeurent absentes. «On ne demande pas
de logements, ni de lots de terrain encore moins de l’argent, mais que les
autorités prêtent attention à la situation et le cas de ce bâtiment qui ne
tardera pas à s’écrouler sur nos têtes», s’indigne une habitante dont
l’intérieur tombe en ruine comme nous l’avons constaté de visu.
Elles sont six familles au moins composées de plusieurs personnes,
des locataires de bureaux, entre autres, avocats et prothésistes qui y exercent
leurs fonctions et le centre médical de prévention de malades mentaux qui sont
abrités par cet immeuble, chacun de son côté a entrepris des démarches pour
aviser les instances compétentes, malheureusement restées vaines! Faut-il
attendre l’irréparable pour agir? C’est justement la question qui taraude les
personnes en danger qui lancent un SOS à l’égard des autorités par la signature
d’une pétition dont une copie a été remise à notre rédaction. Les fissures
visibles à plusieurs mètres sont gigantesques et aucune personne ne peut
ignorer l’impact de la menace omniprésente qui met en péril des vies humaines.
Un autre habitant souligne qu’«il faut être à la hauteur de ses
responsabilités, on ne com-prend vraiment pas le comportement des pouvoirs
publics, s’ils ne sont pas capables de prendre en charge une simple opération
de restauration, qu’ils prennent la peine de nous équiper pour qu’on puisse
épargner à nos famille l’irrémédiable».
L’immeuble mitoyen n’est pas dans un meilleur état. Comment
Constantine, une ville qui a été élue pour être capitale de la culture arabe
puisse être autant méprisée? notamment lorsqu’il s’agit de son image!
Des milliers de visiteurs sont attendus pour 2015, mais cela ne
semble pas inquiéter outre mesure les responsables! 12 mois seront-ils
suffisants pour achever les projets en cours, l’aménagement des routes et
trottoirs impraticables, mettre un terme à toutes les fuites constatées au
niveau des conduites des eaux usées et potables, effacer la saleté et
réaménager ses édifices? Tout va au rythme de la tortue et l’on craint que cet
événement ne soit qu’un échec de plus pour l’une des plus belles villes
d’Algérie.
Ajoutée le 1 août 2007
Départ de
Najia en direction d’Alger. Elle fera la route en taxi avec un ami. Je la
dépose, toujours en taxi, à la gare routière. Le chauffeur est un ancien
champion cycliste et ex entraîneur dont la spécialité était de bien grimper. Je
lui parle de mon papa qui était un bon grimpeur. Malheureusement, il n’y a plus
de section cycliste à Constantine…
Avec Najia, ce sont les grands adieux, après cette longue période
passée ensemble. Elle m’annonce que je la reverrai vers le 28, juste avant mon
départ que je redoute de plus en plus…
Je rejoins Mourad pour déjeuner. Son épouse nous a préparé un
superbe repas, toujours aussi délicieux. Je n’arrête pas de manger et mes amis
rient bien lorsque je leur dis que je ne peux plus mettre deux jeans, tellement
j’ai grossi.
L’après-midi est consacré aux achats que je dois faire pour mon
retour. Les transactions se font sous la haute autorité de Mourad qui ne rigole
pas avec les affaires sérieuses. Il me pilote donc vers les points de vente
intéressants de la médina et traite directement avec les vendeurs.
Nous finissons notre demi journée en nous attablant au café, avec
des amis, à discuter devant un bon jus d’orange.
L’un d’entre eux a la gentillesse de me raccompagner à la cité du 20 Août.
Alors que je me prépare à travailler un peu, le téléphone sonne
et j’ai la grande surprise d’avoir Chafia, la voisine du dessus, qui me demande
si tout va bien et si je n’ai besoin de rien. Devant ma surprise et mes
remerciements, elle m’explique que c’est la tradition et que c’est la moindre
des choses et qu’il en sera ainsi jusqu’au retour de Sarhouda. Comme elle doit
reprendre des plats, elle descend avec de la salade de fruits qui constituera
mon dessert du soir. Vous avez dit hospitalité ?
Il faut
rentrer...
Constantine 5
h 00
Je me lève, c'est le jour du départ. Toilette, petit déjeuner, derniers préparatifs, un petit mot laissé à Sarhouda et c'est déjà l'heure où Mourad arrive pour me conduire à l'aéroport. Au revoir à Sarhouda en se promettant de se revoir vite, très vite... On s'embrasse avec émotion et la porte se referme.
Constantine 6
h 15
Aéroport Mohamed Boudiaf. Nous attendons samy, un moment et nous allons faire enregistrer les bagages. Tout se passe bien. Nouvelle attente et Samy tarde à venir. Je me décide à rejoindre la salle d'embarquement.
Constantine 7 h 15
Une annonce me fait savoir que je suis demandé. Samy et Amina me rejoignent pour ma plus grande joie. Nous bavardons, évoquons des moments du séjour et prévoyons nos prochaines rencontres. Samy me présente au commandant de bord qui fait preuve de beaucoup de gentillesse à mon égard. Là encore, il faut bien se quitter et je me dirige vers le boeing qui nous attend.
Constantine 8 h 25
Les roues ne touchent plus le sol. Cette fois, je suis vraiment parti. Mes yeux ne décollent pas du hublot et je regarde une dernière fois Constantine. L'avion s'élève lentement, puis se remet à l'horizontale. Je peux admirer le relief algérien, à nul autre pareil. Dire qu'il me faut quitter ça !
Côte algérienne 8 h 35
Déjà ! La Méditerranée est superbe sous ce soleil éclatant. J'en oublie la collation qui nous est servie... Le littoral disparu, je pense à manger et je sombre dans mes pensées. C'est l'heure d'un premier bilan. Ce qui domine est sans nul doute le fait que je suis enfin serin, en paix avec mon passé. Je dois cet acquit à tous mes amis constantinois qui m'ont toujours considéré comme un des leurs. Aujourd'hui je vis l'Algérie au présent et je sais que désormais je vais pouvoir participer à son futur. Le second fait marquant c'est que depuis 1984, malgré ou à cause de la décennie noire, l'Algérie a avancé. J'ai senti cette ville de Constantine revivre, respirer. Tout n'est pas parfait, mais les choses se mettent en place. J'ai la certitude que le Peuple algérien saura préserver la paix si durement acquise et trouvera les solutions qui garantiront une vie meilleure sur l'ensemble du territoire. Sur le plan personnel, outre la joie d'avoir retrouver mon ami Mourad et sa famille, je me suis enrichi de beaucoup d'amis nouveaux. Ils ont été formidables et je ne les remercierai jamais assez pour le bonheur qu'ils m'ont donné. Ce voyage m'a aussi permis d'aider Serge et Jean-Claude à faire leur retour et ça a été un vrai plaisir pour moi que d'avoir passé la première semaine du séjour en leur compagnie. Je n'oublierai pas leur émotion. Sur le plan artistique, j'ai eu la chance de rencontrer des gens précieux. Grâce à eux, j'ai pu entrer dans le monde du Malouf. J'ai eu des émotions rares et j'ai découverts des artistes exceptionnels. Ils m'ont tous fait beaucoup d'honneur en jouant pour moi et en me faisant confiance. J'espère que je m'en montrerai digne. Le festival "Maghreb In Music" est bien parti, même s'il reste beaucoup de travail. Enfin, je rentre avec une certitude absolue : je reviendrai vite et régulièrement. Cette terre retrouvée, je ne veux plus la perdre.
Côte Française 10 h 35
"Attachez vos ceintures"... Cette invitation m'arrache à ma revue de détails et la couche polluée au-dessus de Marseille me rappelle que je suis en France. arrive maintenant la partie la plus désagréable : le car jusqu'à St Charles, l'attente en gare, le train avec les bagages et rallier Villefranche de Rouergue, depuis Toulouse en voiture.
À Châteaubernard le 13 Juin 2004
Dernière journée à Ksentina, il me faut penser à mes valises et
c'est un vrai casse tête ! Je passe une partie de la matinée à les préparer et
l'autre à faire quelques adieux.
Le déjeuner se passe encore chez Mourad, ce sera le dernier de ce
séjour. Séance photos pour tout le monde.
Nous allons faire un tour, avant que mon ami me dépose à Sidi
Mabrouk pour je fasse mes adieux à la famille de Nadra.
Café, pâtisseries et plein de gentillesse. Il faut bien se
quitter et c'est les bras cahargé de gâteaux confectionnés à mon intention que
je regagne la rur Rouhault, dans la voiture d'Icham.
Je retrouve Mourad et nous allons dire au-revoir à l'Association
Icbilia qui est en répétition dans une salle de Khalifa. C'est encore émouvant,
mais la perspective de se revoir nous console.
Je n'ai pas faim et je sens que je ne vais pas beaucoup dormir...
Sarhouda me donne un coup de main pour finir mes bagages et je suis contraint
de laisser quelques affaires sur place. Au moins, je reviendrai...
Les valises sont pleines et très lourdes. Je pense déjà au
calvaire du train...
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