Randonnée dans la vielle Médina de Constantine
des vieux fondouks aux bazars de luxe
le 07.08.13 | 10h00
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«Dans les gorges du Rhummel, insolemment épiques, les corneilles vérifiaient leur virtuosité. Au-dessus de Sidi M’cid, les éperviers décrivaient de larges cercles nonchalants. Sur les marchés arabes, on grillait des épis de maïs que l’on mangeait bien salés en les aspergeant d’eau tiède.» Malek Haddad
Les artisans tailleurs du fondouk de Beni Abbès, sur la place populaire
de Rahbet Ledjmal (ex-place des Chameaux), triment toute la journée
pour confectionner des pantalons, commandés par les nombreux grossistes
de la ville.Assis devant leur machine à coudre dans de minuscules pièces
semi-obscures, les artisans tailleurs du fondouk de Beni Abbès, sur la
place populaire de Rahbet Ledjmal (ex-place des Chameaux), triment toute
la journée à confectionner des pantalons, commandés par les nombreux
grossistes de la ville. Ils sont les seuls artisans à encore accomplir
ce dur métier dans ce qui ressemble à des «cellules» de l’ancien et très
célèbre caravansérail de la place des Chameaux, dans la vieille médina
de Constantine. La bâtisse est dans un état de délabrement qui ne laisse
personne insensible.
Dans la cour entourée de quelques dépôts de marchandises tenus par des grossistes, les murs fissurés et défraîchis sont retapés en plusieurs endroits. En montant aux étages par des escaliers plongés dans l’obscurité, on est frappés par la vétusté de ces rambardes en bois «rafistolées» avec des planches. Les colonnes crasseuses qui tiennent ces passages, résistent encore tant bien que mal, en dépit de l’usure. Dans les couloirs, des tables de fortune servent à accueillir les rouleaux de tissu découpés en série. «L’hiver est dur ici et l’été est infernal», nous dira un vieux. Le travail est machinal. La plupart des logis sont fermés.
Plusieurs générations de tailleurs
«Seuls les plus tenaces sont restés», nous lance un jeune. L’état des lieux est le même dans tous les autres fondouks. Des lieux qui continuent de faire vivre des centaines de familles, mais qui semblent être profondément relégués dans l’oubli.
«Moi, j’ai vu défiler plusieurs générations de tailleurs dans ce même endroit qui a perdu depuis des décennies sa vocation de caravansérail, mais il demeure un pan de mémoire de la ville», notera ammi Brahim, un habitué de Rahbet Ledjmal.
Ce lieu planté dans le ventre de la ville vit désormais ses bouleversements sociaux et ses nouvelles mœurs et habitudes de consommation. «Il est très difficile de convaincre les jeunes aujourd’hui à pratiquer le métier d’artisan tailleur. La plupart d’entre eux ont choisi la voie du commerce de bazar, une activité plus prospère», regrette-t-il.
L’invasion des bazars
Il y avait tout au début le bazar «Barbès de Paris», dans un passage voûté entre les deux rues menant vers Rahbet Ledjmal. Une référence à l’époque où les produits ramenés de ce quartier célèbre de Paris dans de grands cabas, s’écoulaient ici. Le lieu a laissé la place aux boutiques de téléphonie mobile. Signe des temps modernes. A quelques encablures de là, sur l’ex-place des Chameaux, tout un immeuble a été transformé en bazar de «luxe» à étages avec des boutiques aux vitrines flamboyantes. Des espaces tracés à l’équerre. Un plancher en dalle de sol.
Une marchandise impeccablement rangée. Des plafonds décorés, avec du néon, mais surtout de l’air conditionné. C’est là toute la différence d’avec les étals de fortune dressés anarchiquement dans la rue et surmontés de bâches et de pans de plastique pour se protéger du soleil et de la pluie. Dans ces bazars, les constructions ont été transformées mais sans harmonie avec l’architecture de ce vieux quartier. De nouveaux bazars ont vu le jour rue Marrouf (ex-Pantalacci), entre la rue Larbi Ben M’hidi et la rue des Frères Barrama, mais aussi près de la rue Abdallah Bey. Tous les produits proposés viennent d’Asie. La «griffe» à n’importe quel prix. Une fausse griffe, puisque la plupart des produits sont issus de la contrefaçon.
Sur les pas de Boularouah, 40 ans après
Parmi tous les écrivains qui ont évoqué Constantine dans leur ouvrage, Tahar Ouettar est celui qui a décrit dans les moindres détails les multiples facettes de la société à l’époque des grands bouleversements des années 1970. Dans son célèbre roman Ezzilzel, paru en 1973 aux éditions Sned, il consacre un bon chapitre à Rahbet Ledjmal à travers les pérégrinations de son héros, Abdelmadjid Boularouah. Ce dernier arrive en plein mois de juillet, juste avant le Ramadhan. Il est bouleversé par un monde en effervescence. «Les odeurs de Constantine ! Elles vous accueillent, vous accompagnent, vous poursuivent, vous prennent à la gorge, on les reconnaît avant d’avoir fait deux pas, elles vous portent sur les nerfs, vous soulèvent le cœur», fera dire l’auteur à son personnage.
L’ambiance de Rahbet Ledjmal se ressent à travers le mouvement des gens dans les cafés, les bruits de la foule et des vendeurs et surtout les odeurs de cuisine qui se font plus insistantes vers midi. «Rahbet Ledjmal est restée telle quelle. Mais comment tiendraient cinquante chameaux sur cette place étroite ? Pourquoi donc les anciens l’ont-ils appelée ainsi ? A l’origine, la place était sans doute immense, mais petit à petit ça a changé. Toutes les fois qu’un chameau quittait la place, celui qui l’avait amené s’installait ici.» Quarante après, beaucoup de choses ont changé à Rahbet Ledjmal, même si sa vocation commerciale est restée intacte, avec une touche de modernité.
De nouvelles habitudes alimentaires s’installent dans les gargotes, avec ces inamovibles vendeurs de pizza. Les rares coiffeurs sont installés dans de minuscules boutiques et des horlogers — encore une race en voie de disparition — sont rejoints par des réparateurs de téléphones portables. Seuls les fameux hmamsia (vendeurs de ragoût de pois chiches) gardent toujours une place de choix dans ces lieux. D’ailleurs la notoriété du plat dit «homos double zit» n’est plus à discuter. «Ici, les gens ne se soucient guère les uns des autres, chacun agit à sa guise comme s’il était seul, sans être surveillé, ni influencé par personne. Ils ne savent faire qu’une chose : tendre les mains pour présenter leur marchandise», pour paraphraser cheikh Boularouah. Mais Rahbet Ledjmal restera toujours Rahbet Ledjmal.
Dans la cour entourée de quelques dépôts de marchandises tenus par des grossistes, les murs fissurés et défraîchis sont retapés en plusieurs endroits. En montant aux étages par des escaliers plongés dans l’obscurité, on est frappés par la vétusté de ces rambardes en bois «rafistolées» avec des planches. Les colonnes crasseuses qui tiennent ces passages, résistent encore tant bien que mal, en dépit de l’usure. Dans les couloirs, des tables de fortune servent à accueillir les rouleaux de tissu découpés en série. «L’hiver est dur ici et l’été est infernal», nous dira un vieux. Le travail est machinal. La plupart des logis sont fermés.
Plusieurs générations de tailleurs
«Seuls les plus tenaces sont restés», nous lance un jeune. L’état des lieux est le même dans tous les autres fondouks. Des lieux qui continuent de faire vivre des centaines de familles, mais qui semblent être profondément relégués dans l’oubli.
«Moi, j’ai vu défiler plusieurs générations de tailleurs dans ce même endroit qui a perdu depuis des décennies sa vocation de caravansérail, mais il demeure un pan de mémoire de la ville», notera ammi Brahim, un habitué de Rahbet Ledjmal.
Ce lieu planté dans le ventre de la ville vit désormais ses bouleversements sociaux et ses nouvelles mœurs et habitudes de consommation. «Il est très difficile de convaincre les jeunes aujourd’hui à pratiquer le métier d’artisan tailleur. La plupart d’entre eux ont choisi la voie du commerce de bazar, une activité plus prospère», regrette-t-il.
L’invasion des bazars
Il y avait tout au début le bazar «Barbès de Paris», dans un passage voûté entre les deux rues menant vers Rahbet Ledjmal. Une référence à l’époque où les produits ramenés de ce quartier célèbre de Paris dans de grands cabas, s’écoulaient ici. Le lieu a laissé la place aux boutiques de téléphonie mobile. Signe des temps modernes. A quelques encablures de là, sur l’ex-place des Chameaux, tout un immeuble a été transformé en bazar de «luxe» à étages avec des boutiques aux vitrines flamboyantes. Des espaces tracés à l’équerre. Un plancher en dalle de sol.
Une marchandise impeccablement rangée. Des plafonds décorés, avec du néon, mais surtout de l’air conditionné. C’est là toute la différence d’avec les étals de fortune dressés anarchiquement dans la rue et surmontés de bâches et de pans de plastique pour se protéger du soleil et de la pluie. Dans ces bazars, les constructions ont été transformées mais sans harmonie avec l’architecture de ce vieux quartier. De nouveaux bazars ont vu le jour rue Marrouf (ex-Pantalacci), entre la rue Larbi Ben M’hidi et la rue des Frères Barrama, mais aussi près de la rue Abdallah Bey. Tous les produits proposés viennent d’Asie. La «griffe» à n’importe quel prix. Une fausse griffe, puisque la plupart des produits sont issus de la contrefaçon.
Sur les pas de Boularouah, 40 ans après
Parmi tous les écrivains qui ont évoqué Constantine dans leur ouvrage, Tahar Ouettar est celui qui a décrit dans les moindres détails les multiples facettes de la société à l’époque des grands bouleversements des années 1970. Dans son célèbre roman Ezzilzel, paru en 1973 aux éditions Sned, il consacre un bon chapitre à Rahbet Ledjmal à travers les pérégrinations de son héros, Abdelmadjid Boularouah. Ce dernier arrive en plein mois de juillet, juste avant le Ramadhan. Il est bouleversé par un monde en effervescence. «Les odeurs de Constantine ! Elles vous accueillent, vous accompagnent, vous poursuivent, vous prennent à la gorge, on les reconnaît avant d’avoir fait deux pas, elles vous portent sur les nerfs, vous soulèvent le cœur», fera dire l’auteur à son personnage.
L’ambiance de Rahbet Ledjmal se ressent à travers le mouvement des gens dans les cafés, les bruits de la foule et des vendeurs et surtout les odeurs de cuisine qui se font plus insistantes vers midi. «Rahbet Ledjmal est restée telle quelle. Mais comment tiendraient cinquante chameaux sur cette place étroite ? Pourquoi donc les anciens l’ont-ils appelée ainsi ? A l’origine, la place était sans doute immense, mais petit à petit ça a changé. Toutes les fois qu’un chameau quittait la place, celui qui l’avait amené s’installait ici.» Quarante après, beaucoup de choses ont changé à Rahbet Ledjmal, même si sa vocation commerciale est restée intacte, avec une touche de modernité.
De nouvelles habitudes alimentaires s’installent dans les gargotes, avec ces inamovibles vendeurs de pizza. Les rares coiffeurs sont installés dans de minuscules boutiques et des horlogers — encore une race en voie de disparition — sont rejoints par des réparateurs de téléphones portables. Seuls les fameux hmamsia (vendeurs de ragoût de pois chiches) gardent toujours une place de choix dans ces lieux. D’ailleurs la notoriété du plat dit «homos double zit» n’est plus à discuter. «Ici, les gens ne se soucient guère les uns des autres, chacun agit à sa guise comme s’il était seul, sans être surveillé, ni influencé par personne. Ils ne savent faire qu’une chose : tendre les mains pour présenter leur marchandise», pour paraphraser cheikh Boularouah. Mais Rahbet Ledjmal restera toujours Rahbet Ledjmal.
Arslan Selmane
http://www.elwatan.com/culture/des-vieux-fondouks-aux-bazars-de-luxe-07-08-2013-223832_113.php
فترة غياب الرئيس مستمرة إلى غاية انعقاد مجلس الوزراء
بوتفليقة في نقاهة بسيدي فرج ولا أحد من الوزراء زاره
أفادت مصادر رفيعة أن الفريق الطبي الذي يرافق رئيس الجمهورية في فترة النقاهة التي يقضيها في الجزائر، يتشكّل من أربعة فرنسيين، بالإضافة إلى الفريق الطبي الجزائري الذي سخّره المستشفى العسكري لعين النعجة، حيث يرافقه طبيبان مختصان في الإنعاش والاستعجالات. وخصصت رئاسة الجمهورية فيلا تابعة لإقامة الدولة في سيدي فرج للرئيس والفريق المرافق له، وهي إقامة شيدتها قبل أعوام شركة ”بروان أند روث كوندور” الأمريكية المتخصصة في المنشآت القاعدية لقطاع النفط في فترة الوزير السابق للطاقة شكيب خليل.
وعلم أن رئيس الجمهورية عبد العزيز بوتفليقة لم يغادر الإقامة منذ عودته من باريس، قبل نحو عشرين يوما، حيث تنفي مصادر ”الخبر” أن يكون نقل مجددا إلى سويسرا أو إلى فرنسا، حيث كان يعالج على مرحلتين بين المستشفى العسكري ”فال دوغراس” ثم مصحة ”ليزانفاليد”. ويشرف الفريق الطبي في الإقامة على إخضاع رئيس الجمهورية لبعض أنشطة التأهيل الخاصة ببعض الوظائف التي تأثرت جراء ”الجلطة الدماغية”، لاسيما الحركة والكلام.
وأفادت المصادر نفسها، أن أول نشاط علني متوقع لرئيس الجمهورية، سيكون مجلس الوزراء بما أنه موعد ملزم دستوريا ويحمل أجندة استعجالية، تتصل بقانون المالية التكميلي الذي يحمل موازنات مالية ناتجة عن إجراءات اتخذتها الحكومة في الجنوب، وكذا ميزانية مشروع ”قسنطينة عاصمة للثقافة العربية” بعد عامين، بالإضافة إلى ملفات تتصل بقطاعات المحروقات والمناجم والرياضة وقانون العقوبات للتكفل بالمستجدات التي أحدثتها عمليات اختطاف الأطفال، وقانون الاستثمار وقانون السمعي البصري. لذلك، فإنه من البديهي توقّع غياب رئيس الجمهورية عن صلاة عيد الفطر التي تعود تأديتها في الجامع الكبير في العاصمة، وهو ثاني موعد بروتوكولي غير ملزم دستوريا يغيب عنه الرئيس منذ عودته إلى أرض الوطن.
وتتوقّع المصادر ذاتها، أن يمتد غياب ظهور رئيس الدولة في المراسم البروتوكولية أسابيع أخرى، بما فيها الاستقبالات الرسمية أو تسلم وثائق اعتماد السفراء الجدد، في حين يحتمل أن تؤجل كل الحركات المقررة داخل السلك الدبلوماسي والعسكري والولاة إلى غاية الخريف المقبل .
وذكرت ذات المصادر أن الفريق الطبي المرافق لرئيس الجمهورية، رفض أن يبرمج زيارات معايدة للرئيس بوتفليقة إلا لأفراد عائلته المقربين، حيث علم أن لا أحد من المسؤولين المدنيين زاره في إقامته منذ عودته، ولا حتى مسؤولي الهيئات الدستورية الذين كانوا في استقباله بمطار بوفاريك العسكري.
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ردا على حادثة ”انتهاك حرمة رمضان”
سكان تيزي وزو ينظمون إفطارا جماعيا في ساحة الزيتونة
شهدت تيزي وزو أمس الأول تنظيم إفطار جماعي في نفس المكان الذي شهد حادثة ”انتهاك حرمة رمضان” في النهار من قبل حوالي مائتي شخص في حادثة أسالت الكثير من الحبر وأثارت الكثير من الجدل.
كان عدد من شباب الولاية قد دعوا عبر شبكات التواصل الاجتماعي إلى تنظيم مائدة إفطار جماعي بساحة معطوب الوناس التي شهدت قبل يومين لأول مرة في تاريخ الجزائر جهرا بالإفطار في النهار عندما أقدم عليه حوالي 200 شخص احتجاجا على مداهمة الشرطة لمقهى كان يأوي شباب مفطرا.
واعتبر أصحاب مبادرة الإفطار الجماعي الإقبال الكثيف لسكان وأهالي المنطقة أحسن رد على حملات التشويه والتخوين والاتهامات التي طالت منطقة قدمت الكثير من العلماء للجزائر في مختلف المجالات بما في ذلك مجال العلوم الدينية.
وقد أدى أيضا الصائمون صلاة المغرب بساحة الزيتونة بحضور المدير الولائي للشؤون الدينية والأوقاف صايب محند أويدير الذي أكد لوكالة الأنباء الجزائرية أن المبادرة تعبّر عن حسن المواطنة للتأكيد” على التمسك الثابت بالدين الإسلامي وإفشال محاولات أولئك الذين يتجرأون على المساس بالانسجام الوطني من خلال التميز بسلوكات استفزازية تمس التمسك العميق للجزائريين بدينهم”. وحضر التظاهرة أشخاص لا يصلون ونجوم فرقة ”أمازيغ كراود” واعتبر العديد من الذي حضروا التظاهرة أن الطابع السلمي والحضاري الذي ميز الوقفة فوت الفرصة على تجار الفتنة من الباحثين على صدى إعلامي خارج الوطن خاصة.
زهية.م
Constantine capitale de la culture arabe 2015
Cinq projets phares lancés en septembre
le 16.07.13 | 10h00
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Les cinq projets phares inscrits pour la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» seront lancés dès septembre prochain, a affirmé à l’APS Leulmi Bentayeb, directeur du logement et des équipements publics, en marge d’une réunion de l’exécutif tenue ce samedi au siège du cabinet du wali.
Il s’agira en premier lieu de donner à la ville son premier musée d’art
et d’histoire qui sera abrité par l’actuelle bâtisse de la maison de la
culture Mohamed-Laïd Al Khalifa, appelée à subir d’importants travaux
de réhabilitation.
Cette dernière, située en plein centre-ville, qui était un ancien garage de voitures, aménagé en centre culturel au début des années 1980, demeure sous exploitée en dépit des espaces qu’elle offre sur trois niveaux. L’on saura par ailleurs que le site de Bardo, situé en contrebas de l’avenue Rahmani Achour, sera retenu pour recevoir un important palais de la culture, une bibliothèque urbaine et une grande salle de spectacles de 3 000 places.
Un choix qui n’est pas fortuit, puisqu’il survient suite aux instructions de la ministre de la Culture, Khalida Toumi. Cette dernière, lors d’une visite effectuée au mois de janvier dernier, juste après l’annonce par l’Alesco du choix de Constantine pour abriter la manifestation de 2015, avait insisté sur la réalisation de ce type d’infrastructures le plus près possible du centre urbain, critiquant au passage le mauvais choix d’une bibliothèque régionale sur la route de Aïn Smara. La ville bénéficiera également de la réalisation d’un palais des expositions sur la route de la nouvelle ville Ali Mendjeli. Un projet qui s’est imposé suite à une décision du wali de Constantine, Nouredine Bedoui, après la tenue au mois de mai dernier à l’université Constantine 1 du premier salon international de la réhabilitation, des travaux publics et de l’aménagement (Sirta expo).
Un projet qui a été confié à la société Safex et qui sera du même genre que ceux qui ont été réalisés par la même entreprise à Alger et Oran, selon les propos du wali. Selon le DLEP de Constantine, les cinq projets pour lesquels les entreprises ont été retenues, devront être réceptionnés au mois de janvier 2015, soit trois mois avant le lancement de la manifestation internationale tant attendue par les Constantinois.
Cette dernière, située en plein centre-ville, qui était un ancien garage de voitures, aménagé en centre culturel au début des années 1980, demeure sous exploitée en dépit des espaces qu’elle offre sur trois niveaux. L’on saura par ailleurs que le site de Bardo, situé en contrebas de l’avenue Rahmani Achour, sera retenu pour recevoir un important palais de la culture, une bibliothèque urbaine et une grande salle de spectacles de 3 000 places.
Un choix qui n’est pas fortuit, puisqu’il survient suite aux instructions de la ministre de la Culture, Khalida Toumi. Cette dernière, lors d’une visite effectuée au mois de janvier dernier, juste après l’annonce par l’Alesco du choix de Constantine pour abriter la manifestation de 2015, avait insisté sur la réalisation de ce type d’infrastructures le plus près possible du centre urbain, critiquant au passage le mauvais choix d’une bibliothèque régionale sur la route de Aïn Smara. La ville bénéficiera également de la réalisation d’un palais des expositions sur la route de la nouvelle ville Ali Mendjeli. Un projet qui s’est imposé suite à une décision du wali de Constantine, Nouredine Bedoui, après la tenue au mois de mai dernier à l’université Constantine 1 du premier salon international de la réhabilitation, des travaux publics et de l’aménagement (Sirta expo).
Un projet qui a été confié à la société Safex et qui sera du même genre que ceux qui ont été réalisés par la même entreprise à Alger et Oran, selon les propos du wali. Selon le DLEP de Constantine, les cinq projets pour lesquels les entreprises ont été retenues, devront être réceptionnés au mois de janvier 2015, soit trois mois avant le lancement de la manifestation internationale tant attendue par les Constantinois.
Arslan Selmane
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