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http://www.lalibre.be/actu/international/france-des-personnalites-francaises-et-internationales-en-nombre-a-la-marche-republicaine-54b1938b3570d587e3390257

France: des personnalités françaises et internationales en nombre à la "marche républicaine"

AFP Publié le - Mis à jour le
International Les dirigeants d'une quarantaine de pays, de l'Allemande Angela Merkel au Britannique David Cameron en passant par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ou le roi de Jordanie, participeront à la "marche républicaine" dimanche à Paris après l'attentat contre Charlie Hebdo mercredi et un magasin casher vendredi.
Cette marche, ainsi que d'autres organisées dans plusieurs villes de France, réuniront également la quasi-totalité des responsables politiques français, syndicaux et religieux, ainsi que de nombreuses personnalités du monde artistique et intellectuel.
Voici une liste non exhaustive, appelée à évoluer:

PERSONNALITES INTERNATIONALES

Côté européen, la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique David Cameron, le président du conseil italien Matteo Renzi, le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le président du Parlement européen, Martin Schulz et le président du Conseil européen Donald Tusk entoureront le président François Hollande. Seront aussi présents les chefs de gouvernement danois Helle Thorning-Schmidt, belge Charles Michel, néerlandais Mark Rutt, grec Antonis Samaras, portugais Pedro Passos Coelho, tchèque Bohuslav Sobotka, letton Laimdota Straujuma, bulgare Boïko Borisov, hongrois Viktor Orban et croate Zoran Milanovic ainsi que le président roumain, Klaus Iohannis.
Hors UE, sont également attendus Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, avec son chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, le président palestinien Mahmoud Abbas, le roi de Jordanie Abdallah II et la reine Rania, la présidente de la Confédération suisse Simonetta Sommaruga, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, la présidente du Kosovo Atifete Jahjaga, les Premiers ministres albanais Edi Rama, turc Ahmet Davutoglu et géorgien Irakli Garibachvili, le président ukrainien Petro Porochenko et le Premier ministre tunisien Mehdi Jomaa.
L'Afrique est représentée par les présidents malien Ibrahim Boubacar Keïta, gabonais Ali Bongo, nigérien Mahamadou Issoufou et béninois Thomas Boni Yayi, l'Amérique du Nord par le ministre américain de la Justice Eric Holder et le ministre canadien de la Sécurité publique Steven Blaney.
De nombreux autres pays ont prévu d'envoyer des représentants de leur diplomatie pour les représenter dimanche, à l'instar du Maroc ou du Brésil représenté par son ambassadeur à Paris.
Sera aussi à Paris le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, tout comme les dirigeants d'autres institutions internationales (Organisation internationale de la Francophonie, Bureau international du Travail, Ligue arabe).
Egalement les maires de grandes villes européennes Milan, Barcelone, Turin, Florence.

MONDE POLITIQUE FRANCAIS

- Outre M. Hollande, le Premier ministre Manuel Valls sera présent entouré de plusieurs ministres. Participeront également l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, et les ex-Premiers ministres Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin.
On attend la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, et son prédécesseur, Bertrand Delanoë, de très nombreux responsables politiques de tous les grands partis, de Jean-Luc Mélenchon, dirigeant du Parti de gauche à Nicolas Dupont-Aignant, leader de Debout La France (droite souverainiste), en passant par François Bayrou, le président du parti centriste Modem.
Le parti d'extrême droite, Front National, s'estime exclu de la "marche républicaine" à Paris, mais plusieurs de ses responsables ont indiqué qu'ils manifesteraient dans les villes ou départements où ils sont élus.

MILIEU ASSOCIATIF / RESPONSABLES RELIGIEUX / CULTURE

- La Ligue des droits de l'homme (LDH), les mouvements anti-racistes Licra, Mrap et SOS Racisme, Reporters sans frontières.
- L'ensemble des autorités religieuses : Joël Mergui (président du Consistoire central israélite), Moché Lewin (directeur exécutif de la Conférence des rabbins européens), Roger Cukierman (président du Conseil représentatif des institutions juives de France, Crif), Mgr Stanislas Lalanne (évêque de Pontoise en région parisienne) et Mgr Pascal Delannoy (évêque de Saint-Denis, à la périphérie de Paris) au nom de la Conférence des évêques de France.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM), instance représentative de l'islam de France, ainsi que l'UOIF (proche des Frères musulmans), ont appelé également "les citoyens de confession musulmane à rejoindre massivement" les marches.
- L'organisation Inter-LGBT (défense des droits des homosexuels)
- Pierre Lescure, président du Festival de Cannes, Stéphane Lissner, directeur de l'Opéra de Paris, Eric Ruf, administrateur de la Comédie-Française, le romancier Eric-Emmanuel Schmitt ou encore l'écrivain franco-marocain Tahar Ben Jelloun.

SYNDICATS / PATRONAT

- La plupart des syndicats ont appelé à participer. Seront notamment présents Laurent Berger (CFDT) et Jean-Claude Mailly (FO) à Paris, et plusieurs responsables patronaux.



http://www.rfi.fr/france/2min/20150111-paris-charlie-hebdo-evenements-marche-republicaine-direct-live/


Marche républicaine : Paris, capitale mondiale de l'antiterrorisme

Une marche historique se déroule ce dimanche à Paris en hommage aux 17 victimes des trois attentats terroristes qui ont frappé la France cette semaine. Des anonymes, mais aussi, fait sans précédent, une cinquantaine de chef d'Etats et personnalités internationales au côté du président de la République et des responsables politiques français. Une rassemblement hors norme encadré par un dispositif de sécurité lui aussi inédit.

R.T avec les rédactions du Parisien | 11 Janv. 2015, 06h31 | MAJ : 11 Janv. 2015, 16h25

http://www.rfi.fr/france/2min/20150111-paris-charlie-hebdo-evenements-marche-republicaine-direct-live/

En direct: marée humaine historique à Paris

media La manifestation en hommage aux victimes des attentats terroristes perpétrés à Paris a mobilisé une foule sans précédent depuis la Libération dans la capitale française. REUTERS/Charles Platiau
Au moins 1,5 million de manifestants arpentent les rues de la capitale ce dimanche 11 janvier, pour envoyer un signal fort, après les attaques meurtrières subies par la France ces derniers jours. Au démarrage du cortège, une soixantaine de chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que des représentants d'organisations internationales et européennes, ont défilé en rangs serrés autour de François Hollande.
Informations données à l'heure de Paris. Cliquer pour rafraîchir la page
17h50 : Les rues et les avenues adjacentes au parcours du cortège débordent de manifestants.
17h25 : La marche républicaine est un rassemblement d'ampleur « sans précédent », le comptage officiel est « impossible » annonce le ministère de l'Intérieur. « Les manifestants sont dispersés sur un périmètre beaucoup plus large que les trajets initialement prévus », a affirmé le ministère.
17h15 : Après avoir quitté la marche républicaine, François Hollande a rendu visite à
Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), à la famille d'Ahmed Merabet, le policier froidement abattu par les frères Kouachi après l'attaque des locaux de Charlie Hebdo mercredi, annonce l'Elysée.
17h00 : Les manifestants peuvent à nouveau avancer vers la place de la Nation. La queue du cortège n'a pas encore quitté la place de la République.
16h45 : Selon l'un des organisateurs de la marche, près de 1,5 million de manifestants sont présents.
16h15 : C'est une foule sans précédent depuis la Libération qui bat le pavé parisien. Les Marseillaise spontanées fusent dans le cortège où fusent les « Charlie ! Charlie ! », « Liberté ! ». L'ampleur de la mobilisation est en train de transformer le défilé en un rassemblement immobile, les manifestants ne peuvent plus avancer.
Pour la France, on veut un pays de libertés (...) je suis venu avec un stylo, c'est pas un stylo qui va provoquer un meurtre...
Anomah, un manifestant parisien 11/01/2015 - par Franck Alexandre écouter
16h00 : Le Premier ministre Manuel Valls quitte le rassemblement sous les applaudissements, accompagné de plusieurs ministres, dont Najat Vallaud-Belkacem (Education) et Emmanuel Macron (Economie).
15h58 : Avant de partir, le président français dialogue avec les familles et les proches des victimes des attaques jihadistes, dont le dessinateur de Charlie Hebdo, Luz, et le docteur Patrick Pelloux, autre collaborateur du journal.
15h48 : François Hollande et les dirigeants internationaux quittent le cortège.
Les chefs d'Etat entourent le président François Hollande lors de la marche républicaine organisée le 11 janvier 2015. RFI/Pierre René-Worms
15h45 : Le cortège marque une pause, François Hollande donne l'accolade aux chefs d'Etat et de gouvernement qui l'accompagnent. Les dirigeants internationaux observent une minute de silence.
15h25 : Le cortège de la manifestation s'est élancé avec en première ligne les chefs d'Etat, de gouvernement et personnalités politiques, applaudis par la foule. Le Palestinien Mahmoud Abbas marche à quelques mètres de l'Israélien Benyamin Netanyahu. Tous les dirigeants présentent une mine grave et avancent en rangs très serrés.
15h10 : Pour le Britannique David Cameron, la menace jihadiste sera « avec nous pour encore beaucoup d'années ». Mais l'Europe « va gagner le défi contre le terrorisme », assure le chef du gouvernement italien Matteo Renzi à des journalistes. « Paris est aujourd'hui la capitale du monde », salue François Hollande. « Le pays tout entier va se lever vers ce qu'il a de meilleur », déclare le président français.
14h53 : La rencontre entre chefs d'Etat et de gouvernement à l'Elysée a été l'occasion, pour François Hollande, Angela Merkel et Petro Porochenko, de s'entretenir brièvement au sujet de la guerre en Ukraine, nous apprend la présidence française.
14h50 : Place de la République, notre envoyé spécial Guilhem Delteil a recueilli le témoignage d'une jeune fille, qui confie sa « crainte » en venant à la manifestation. Elle dit avoir fait le choix de venir « pour dire qu’on doit être tous ensemble, tous unis, se respecter et que tous les musulmans de France ne sont pas des terroristes ». Pour ce blogueur tchadien, l’important est de mener un « combat pour la liberté d’expression ». « Je suis un réfugié politique et je suis reconnaissant envers la France mais aussi envers les journalistes français et ce qui s’est passé est affligeant pour l’humanité. Je suis venu manifester pour montrer mon indignation envers cet acte barbare, criminel et cruel de ces groupes jihadistes. »
14h44 : Les personnalités politiques reçues par François Hollande quittent à l'instant l'Elysée en bus pour rejoindre la mairie du XIe arrondissement de Paris. Des barrières de sécurité sont installées le long des trottoirs au point d'arrivée, des estrades remplies de journalistes attendent les délégations. Ces dernières démarreront le cortège, explique notre envoyée spéciale Véronique Gaymard, présente au point d'arrivée, où des dizaines d'agents de sécurité sont en place, des motards, et aussi de nombreuses personnes en civil, avec des brassards rouges. Les familles attendent, avec l'avocat du journal et le dessinateur Luz.

« Il ne faut pas lâcher contre ces terroristes, ils ont détruit un des piliers de la France qui est la liberté d’expression » 11/01/2015 - par Franck Alexandre écouter
14h33 : Le flux des arrivées place de la République reste constant, témoigne notre envoyé spécial Guilhem Delteil. « Ce qui marque, c'est la diversité de la foule », ajoute-t-il. Et d'évoquer une immense diversité d'âges, avec des personnes dont les parents ont vécu la Deuxième Guerre mondiale et qui font un parallèle entre les récentes attaques et la barbarie nazie ; et des jeunes aussi, des enfants d'une dizaine d'années seulement, qui ont évoqué ces attentats et les réactions à l'école. L'un d'eux dit défendre le droit de « faire n'importe quoi ». Beaucoup de musulmans sont venus dire qu'ils rejettent les amalgames entre l'islam et le terrorisme.
14h13 : David Cameron, Angela Merkel et Benyamin Netanyahu sont arrivés à l'Elysée. Les familles des victimes de la rédaction de Charlie Hebdo sont pour leur part arrivées place de la République.

Luc Ferry, ancien ministre: «Je suis Charlie, je suis la police, je suis juif, je suis musulman» 11/01/2015 - par Pierre Firtion écouter
14h10 : Le président Hollande est désormais debout depuis une heure, sur le perron de l'Elysée, pour accueillir ses invités les uns après les autres. Parmi les derniers arrivés : l'ancien président Nicolas Sarkozy, ou les anciens Premiers ministres Dominique de Villepin et Jean-Pierre Raffarin. Autres invités de marque : le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas salué par une longue et chaleureuse poignée de main, et le président Issoufou du Niger que le président Hollande est descendu accueillir au bas des marches, rapporte Anissa el Jabri, notre envoyée spéciale au palais présidentiel.
13h50 : La foule dense déborde déjà sur les artères aux alentours de la place de la République. Quelques variantes dans les slogans aperçus : « Marianne est Charlie », « Je suis juif ». La foule scande : « Liberté ! », « Charlie ! », sous des tonnerres d’applaudissements et dans une forêt de drapeaux tricolores brandis par des citoyens de toutes origines. Sur le côté de la place, de nombreux CRS et des centaines de journalistes venus du monde entier.
13h30 : L’Elysée a distribué la liste définitive et officielle de toutes les personnalités qui seront présentes ce dimanche 11 janvier à la manifestation, nous rapporte notre envoyée spéciale à l’Elysée Anissa el Jabri. Outre les représentants cités plus bas, à noter la présence d'une représentation de l'Unesco. Les anciens Premiers ministres et les sénateurs de droite comme de gauche entourent le gouvernement Hollande-Valls. Dans la salle de presse, toutes les chaînes internationales sont présentes. La salle est aux couleurs de l’événement avec des autocollants « Je suis Charlie » et des caricatures de Charlie Hebdo. Les drapeaux sont en berne.
13h10 : Les premiers arrivés à l'Elysée ont été le Premier ministre belge Charles Michel et Michaëlle Jean, qui a pris récemment la tête de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), rapporte notre envoyée spéciale à l'Elysée Anissa el Jabri. Michel Rocard, ancien Premier ministre de François Mitterrand, a été le premier des anciens responsables politiques français invité à franchir le perron du palais présidentiel. Et le premier responsable politique africain a été le Premier ministre tchadien Kalzeube Payimi-Deube, accueilli par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères.
13h07 : La marche partira de la place de la République, déjà noire de monde. Une marée humaine est en train de se masser au pied de la statue symbolisant la nation, relate notre envoyé spécial Franck Alexandre. « Je suis Charlie », le slogan s’affiche sur toutes les poitrines, sur toutes les banderoles et partout beaucoup de drapeaux tricolores. De nombreuses familles ont fait le déplacement, de nombreux enfants sont là et tous sont venus apporter un message : la nation fait bloc face au terrorisme. Les autorités estiment qu’il pourrait y avoir plus d’un million de personnes cet après-midi dans les rues de Paris. 2 300 policiers sont déployés le long du parcours, un dispositif hors norme.

«Ce n'est pas l'islam, ce sont des assassins» 11/01/2015 - par Franck Alexandre écouter
12h20 : Matteo Renzi, Angela Merkel, Mariano Rajoy et David Cameron sont attendus. Les représentants des institutions européennes également. Le terrorisme fait l'objet d'une réunion ministérielle Union européenne-Etats-Unis dans la matinée. Cliquer pour accéder à notre article.
12h20 : Une cinquantaine de hauts responsables étatiques du monde sont annoncés à Paris pour participer à cette marche inédite dans les rues de Paris. Des rassemblements sont prévus partout dans le monde en écho. En savoir plus sur notre site.

«Je suis de la deuxième génération, et j'ai été baigné avec Charlie» 11/01/2015 - par Franck Alexandre écouter
12h20 : Parmi les leaders attendus, plusieurs seront des Africains. Au moins six leaders du continent seront présents, dont le Malien Ibrahim Boubacar Keïta, deux ans jour pour jour après le lancement de l'opération Serval. Cliquer pour lire notre article.
12h20 : Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été adoptées pour la marche, qui rassemblera des centaines de milliers de personnes et une cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement. En savoir plus sur not





http://videos.tf1.fr/jt-we/2015/marche-republicaine-a-paris-securite-drastique-dimanche-8545237.html



http://international.blogs.ouest-france.fr/archive/2015/01/10/charlie-hebdo-terrorisme-marche-republicaine-dimanche-13263.html

10 janvier 2015

Chaunu sur la marche républicaine, dans Ouest-France ce matin


Chaunu dessin marche .jpg






http://www.boursorama.com/actualites/marche-pour-l-histoire-a-paris-contre-le-terrorisme-d8b3b0a27c37b01b317b761458131860

Marche pour l'Histoire à Paris contre le terrorisme

AFP le
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Un enfant dans la foule lors de la marche républicaine le 11 janvier 2015 à Paris ( AFP / Martin Bureau )
Un enfant dans la foule lors de la marche républicaine le 11 janvier 2015 à Paris ( AFP / Martin Bureau )
Des centaines de milliers de personnes et une cinquantaine de dirigeants et responsables étrangers défilaient dimanche à Paris, érigée en "capitale du monde", dans une marche historique contre le terrorisme en hommage aux 17 personnes tuées dans des attentats.
Dirigeants du monde entier bras dessus, bras dessous, familles des victimes le front ceint d'un bandeau blanc, personnalités, partis, syndicats, groupes religieux juifs, chrétiens, musulmans, associations mais surtout simples citoyens: une foule monstre s'est constituée à Paris, bien au-delà du parcours prévu.
"Paris est aujourd'hui la capitale du monde", a salué le président français, François Hollande, à la mi-journée. "Le pays tout entier va se lever vers ce qu'il a de meilleur".
La place de la République noire de monde le 11 janvier 2015 à Paris lors de la marche républicaine ( AFP / Bertrand Guay )
La place de la République noire de monde le 11 janvier 2015 à Paris lors de la marche républicaine ( AFP / Bertrand Guay )
La place de la République, lieu de départ de la manifestation, était noire de monde au début de la marche (15H00), sous très forte surveillance policière. Des quatre coins de Paris convergeaient des dizaines de milliers de personnes, rapportent des journalistes de l'AFP, avec des métros complètement saturés et des bus à l'arrêt.
Des milliers de manifestants s'étaient amassés dans un vaste périmètre autour de la place, avec de nombreuses pancartes "Je suis Charlie". "Charlie, Liberté!", scandait la foule, où flottaient de nombreux drapeaux français vendus à la sauvette, mais aussi d'autres étrangers. La Marseillaise s'est élevée à plusieurs reprises. Mais c'est le silence et le calme qui dominaient au début de la manifestation.
C'est "un vrai signe de la force de la France. Que la France, elle est forte, elle est unie contre toutes ces personnes" extrémistes, se réjouit Lassina Traoré, un Français de 34 ans de confession musulmane venu très en avance.

- Sommet diplomatique -

Cette marche était au départ un hommage aux victimes des trois jihadistes revendiqués, à commencer par les irrévérencieux dessinateurs de Charlie Hebdo massacrés mercredi, puis une jeune policière tuée jeudi, et quatre juifs assassinés dans une supérette casher vendredi.
Helle Thorning-Schmidt, Anne Hidalgo, Jean-Claude Juncker, Benjamin Netanyahu, Nicolas Sarkozy, Ibrahim Boubacar Keita, Francois Hollande, Angela Merkel, Mahmoud Abbas, Matteo Renzi, Simonetta Sommaruga et Ahmet Davutoglu le 11 janvier 2015 à Paris ( AFP / Patrick Kovarik )
Helle Thorning-Schmidt, Anne Hidalgo, Jean-Claude Juncker, Benjamin Netanyahu, Nicolas Sarkozy, Ibrahim Boubacar Keita, Francois Hollande, Angela Merkel, Mahmoud Abbas, Matteo Renzi, Simonetta Sommaruga et Ahmet Davutoglu le 11 janvier 2015 à Paris ( AFP / Patrick Kovarik )
Mais c'est aussi devenu un sommet à haute résonance diplomatique. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le président palestinien, Mahmoud Abbas, et le couple royal jordanien sont présents, de même que le président ukrainien, Petro Porochenko, et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
Participent aussi les plus hauts dirigeants européens, d'Angela Merkel à David Cameron, de Mariano Rajoy à Jean-Claude Juncker en passant par Matteo Renzi, ainsi que huit présidents africains.
Avant M. Hollande, seul un président français avait déjà participé à une manifestation de rue: François Mitterrand, en’90, après la profanation du cimetière juif de Carpentras.
Plan de Paris indiquant les parcours de la manifestation et les principales personnalités présentes  ( AFP / -, L. Saubadu/J.M. Cornu/S. Huet )
Plan de Paris indiquant les parcours de la manifestation et les principales personnalités présentes ( AFP / -, L. Saubadu/J.M. Cornu/S. Huet )
Le défilé se tient entre République et Nation, deux grandes places de l'est parisien distantes de trois kilomètres. Mais les deux parcours arrêtés semblaient ne plus pouvoir contenir la foule immense qui se répandait dans les rues adjacentes,sur une large partie de l'est parisien.
"L'Europe va gagner le défi contre le terrorisme", a estimé le chef du gouvernement italien en se rendant à la manifestation. Moins optimiste, son homologue britannique a prévenu que la menace jihadiste serait "avec nous pour encore beaucoup d'années".
Des dirigeants plus controversés, comme Viktor Orban (Hongrie) ou Ali Bongo (Gabon), ont aussi fait le voyage. La Turquie est représentée par son Premier ministre, Ahmet Davutoglu.

- 'Vous êtes qui? Charlie!' -

Au total, ce sont une cinquantaine de dirigeants étrangers qui se sont retrouvés à l'Elysée en début d'après-midi avant de rejoindre, en cars, la manifestation avec François Hollande.
Hommes politiques à la sortie de l'Elysée le 11 janvier 2015 à Paris ( POOL/AFP / Yoan Valat )
Hommes politiques à la sortie de l'Elysée le 11 janvier 2015 à Paris ( POOL/AFP / Yoan Valat )
Arrivés sur place, ils ont offert une image de rassemblement, alignés en silence et entourant le président français, Angela Merkel à sa gauche. Une minute de silence a été observée.
Le gouvernement français au grand complet était présent. Du côté des anciens présidents, si Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac ont décliné, Nicolas Sarkozy est là. Et les ex-chefs de gouvernement sont au complet, de Michel Rocard à Jean-Marc Ayrault, en passant par Alain Juppé ou Lionel Jospin.
A l’Élysée, même si on salue "la mobilisation internationale exceptionnelle", on assure qu'il s'agit d'abord du "rassemblement du peuple français". Ce que confirme un sondage Ifop Paris Match: 97% des Français jugent nécessaire l'unité nationale.
Des familles sont venues également. "Ceux qui ont un fusil et qui tuent des gens sont lâches", explique Jean-Alain, 39 ans, à son fils Alessandro, 7 ans, sur la place de la République. "On voulait venir ici pour que ce soit concret pour lui, qu'il voie qu'on pense tous la même chose", explique le père.
La place de la République noire de monde le 11 janvier 2015 à Paris lors de la marche républicaine ( AFP / Bertrand Guay )
La place de la République noire de monde le 11 janvier 2015 à Paris lors de la marche républicaine ( AFP / Bertrand Guay )
Un panneau signalétique collé sur la statue centrale rebaptise la grande place parisienne "Place de la liberté d'expression". Tous les panneaux publicitaires sur le parcours affichent "Je suis Charlie".
Les familles des victimes, qui ont mis sur la tête des bandeaux blancs "Charlie", marchent en tête, suivies du chef de l'Etat et des hôtes étrangers, puis viennent les personnalités politiques françaises.
Tous les partis sont représentés dans le cortège parisien, à l'exception du Front national. Marine Le Pen, qui n'a pas été invitée formellement, a appelé à manifester en province et non à Paris. Elle est à Beaucaire (Gard), une mairie d'extrême droite.

- 200.000 personnes attendues à Lyon -

D'impressionnants rassemblements ont également lieu ailleurs en France, notamment à Lyon, Bordeaux, Saint-Etienne (60.000 participants), Perpignan (40.000) ou encore Rennes (60.000). Mais de fortes mobilisations sont également rapportées dans des villes plus petites : à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), ville de 8.000 habitants où s'est déroulé l'assaut contre les deux frères Kouachi, près de 10.000 personnes ont défilé.
Marche républicaine le 11 janvier 2015 à Rennes  ( AFP / Jean-François Monier )
Marche républicaine le 11 janvier 2015 à Rennes ( AFP / Jean-François Monier )
A Lyon, où plus de 150.000 personnes étaient présentes selon les organisateurs, de nombreuses personnes étaient en larmes, dans une ambiance silencieuse et avec un cortège qui a dû être rallongé. Un homme a brandi devant les caméras, nombreuses, 4 crayons de couleur "qui représentent mes 4 petits enfants. Je veux que plus tard ils aient la liberté d’expression".
Comme samedi, des rassemblements ont lieu dans de nombreuses villes à l'étranger, à Bruxelles (10.000 personnes), Londres, Berlin ou Madrid notamment.
A Paris, le record depuis la Libération est pour l'heure détenu par la liesse collective de quelque 1,5 million de personnes lors de la victoire au Mondial de football de’98.
Manuel Valls, Roger Cukierman, Joel Mergui et François Hollande le 11 janvier 2015 sur le perron de l'Elysée à Paris  ( AFP / Dominique Faget )
Manuel Valls, Roger Cukierman, Joel Mergui et François Hollande le 11 janvier 2015 sur le perron de l'Elysée à Paris ( AFP / Dominique Faget )
Les mesures de sécurité sont draconiennes avec une douzaine de stations de métro fermées, le stationnement interdit, de très nombreux axes bloqués et surtout 2.200 hommes mobilisés exclusivement sur la manifestation. Dans le cadre du plan Vigipirate en "alerte attentat", plus de 3.300 autres sont chargés de protéger les sites sensibles (médias, lieux de culte, écoles confessionnelles, bâtiments publics, ambassades...), alors que l'enquête sur les attentats se poursuit.
Dimanche matin, en Allemagne, un quotidien de Hambourg, qui avait publié des caricatures de Mahomet venant de Charlie Hebdo, a été la cible d'une attaque avec un engin incendiaire, sans blessés.

- Contrôles aux frontières -

A l’Élysée, François Hollande a d'abord reçu dimanche matin, avec Manuel Valls, les représentants de la communauté juive, toujours plus inquiets après la prise d'otages sanglante porte de Vincennes, vendredi.
En soutien, le président Hollande se rendra également à’H00 à la Grande synagogue de Paris, rue de la Victoire.
Chargé de sécuriser le cortège monstre - sur fond de nouvelles menaces formulées contre la France - Bernard Cazeneuve, a lui conduit en fin de matinée une réunion internationale sur le terrorisme avec 11 ministres de l'Intérieur européens et le ministre américain de la Justice, Eric Holder.
Ils ont lancé un appel à renforcer les contrôles des mouvements aux frontières extérieures de l'Union européenne. Et jugé "indispensable" le partenariat avec les opérateurs de l'internet pour identifier et retirer rapidement les "contenus incitant à la haine et à la terreur".


  • bravo la censure bourso 100% de reussite
  • 2445joye il y a 17 minutes
    Et le ponpon, c'est de voir défiler pour la liberté d'expression des associations qui passent leur temps à interdire tout débat sur certains sujets, à coups de poursuites judiciaires. Un grand moment!
  • 2445joye il y a 20 minutes
    Il faut être beau joueur et saluer la réussite du coup monté par Cambadélis et Hollande de cette marche d'unité nationale dont ils excluaient d"emblée le FN, réussite amplifiée par la récupération qu'en ont faite, pour leurs propres fins, quelques chefs d'Etat étrangers dont certains présentent les qualifications requises pour être un jour jugés comme criminel de guerre ou terroriste. Chapeau, messieurs!
  • M3866838 il y a 40 minutes
    Avec la dette, il y a là un sacré cadeau que l'on laisse aux générations futures.
  • wanda6 il y a 46 minutes
    http://youtu.be/Rlf8KHhJDxw
  • 35924358 il y a 47 minutes
    JE M'APPELLE CHARLIE, JE SUIS UN POLICIER, JE SUIS JUIF.
  • ricoux10 il y a une heure
    moi je trouve bizarre que l'on ne voit sur toutes les télés que des gens qui sont tristes de la situation, pourtant il y a beaucoup de gens qui sont très heureux de cette situation, très heureux des attentats, très heureux que ces gens soient morts, mais eux, les très heureux, on ne les filme pas ! pourquoi? Y aurait il des endroits ou il ne fait pas bon vivre pour les journalistes ? ou même pour la police ? ou encore pour un b l a n c ?
  • v.sasoon il y a une heure
    et pendant ce temps là à Donetz....https://www.youtube.com/watch?v=hx_CUXrw7K8
  • Eledees il y a une heure
    Tellement d'autres evenement tout aussi ignobles que charlie auraient pu beneficier d'un mouvement d'ampleur similaire..il suffit pour se faire une idée d'ouvrire un journal quotidiennement à la rubrique des "faits divers"...
  • v.sasoon il y a une heure
    IMPORTANT a qui profite le crime? http://www.voltairenet.org/article186408.html




http://www.boursorama.com/actualites/marche-pour-l-histoire-a-paris-contre-le-terrorisme-d8b3b0a27c37b01b317b761458131860

Marche pour l'Histoire à Paris contre le terrorisme

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Un enfant dans la foule lors de la marche républicaine le 11 janvier 2015 à Paris ( AFP / Martin Bureau )
Un enfant dans la foule lors de la marche républicaine le 11 janvier 2015 à Paris ( AFP / Martin Bureau )
Des centaines de milliers de personnes et une cinquantaine de dirigeants et responsables étrangers défilaient dimanche à Paris, érigée en "capitale du monde", dans une marche historique contre le terrorisme en hommage aux 17 personnes tuées dans des attentats.
Dirigeants du monde entier bras dessus, bras dessous, familles des victimes le front ceint d'un bandeau blanc, personnalités, partis, syndicats, groupes religieux juifs, chrétiens, musulmans, associations mais surtout simples citoyens: une foule monstre s'est constituée à Paris, bien au-delà du parcours prévu.
"Paris est aujourd'hui la capitale du monde", a salué le président français, François Hollande, à la mi-journée. "Le pays tout entier va se lever vers ce qu'il a de meilleur".
La place de la République noire de monde le 11 janvier 2015 à Paris lors de la marche républicaine ( AFP / Bertrand Guay )
La place de la République noire de monde le 11 janvier 2015 à Paris lors de la marche républicaine ( AFP / Bertrand Guay )
La place de la République, lieu de départ de la manifestation, était noire de monde au début de la marche (15H00), sous très forte surveillance policière. Des quatre coins de Paris convergeaient des dizaines de milliers de personnes, rapportent des journalistes de l'AFP, avec des métros complètement saturés et des bus à l'arrêt.
Des milliers de manifestants s'étaient amassés dans un vaste périmètre autour de la place, avec de nombreuses pancartes "Je suis Charlie". "Charlie, Liberté!", scandait la foule, où flottaient de nombreux drapeaux français vendus à la sauvette, mais aussi d'autres étrangers. La Marseillaise s'est élevée à plusieurs reprises. Mais c'est le silence et le calme qui dominaient au début de la manifestation.
C'est "un vrai signe de la force de la France. Que la France, elle est forte, elle est unie contre toutes ces personnes" extrémistes, se réjouit Lassina Traoré, un Français de 34 ans de confession musulmane venu très en avance.

- Sommet diplomatique -

Cette marche était au départ un hommage aux victimes des trois jihadistes revendiqués, à commencer par les irrévérencieux dessinateurs de Charlie Hebdo massacrés mercredi, puis une jeune policière tuée jeudi, et quatre juifs assassinés dans une supérette casher vendredi.
Helle Thorning-Schmidt, Anne Hidalgo, Jean-Claude Juncker, Benjamin Netanyahu, Nicolas Sarkozy, Ibrahim Boubacar Keita, Francois Hollande, Angela Merkel, Mahmoud Abbas, Matteo Renzi, Simonetta Sommaruga et Ahmet Davutoglu le 11 janvier 2015 à Paris ( AFP / Patrick Kovarik )
Helle Thorning-Schmidt, Anne Hidalgo, Jean-Claude Juncker, Benjamin Netanyahu, Nicolas Sarkozy, Ibrahim Boubacar Keita, Francois Hollande, Angela Merkel, Mahmoud Abbas, Matteo Renzi, Simonetta Sommaruga et Ahmet Davutoglu le 11 janvier 2015 à Paris ( AFP / Patrick Kovarik )
Mais c'est aussi devenu un sommet à haute résonance diplomatique. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le président palestinien, Mahmoud Abbas, et le couple royal jordanien sont présents, de même que le président ukrainien, Petro Porochenko, et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
Participent aussi les plus hauts dirigeants européens, d'Angela Merkel à David Cameron, de Mariano Rajoy à Jean-Claude Juncker en passant par Matteo Renzi, ainsi que huit présidents africains.
Avant M. Hollande, seul un président français avait déjà participé à une manifestation de rue: François Mitterrand, en’90, après la profanation du cimetière juif de Carpentras.
Plan de Paris indiquant les parcours de la manifestation et les principales personnalités présentes  ( AFP / -, L. Saubadu/J.M. Cornu/S. Huet )
Plan de Paris indiquant les parcours de la manifestation et les principales personnalités présentes ( AFP / -, L. Saubadu/J.M. Cornu/S. Huet )
Le défilé se tient entre République et Nation, deux grandes places de l'est parisien distantes de trois kilomètres. Mais les deux parcours arrêtés semblaient ne plus pouvoir contenir la foule immense qui se répandait dans les rues adjacentes,sur une large partie de l'est parisien.
"L'Europe va gagner le défi contre le terrorisme", a estimé le chef du gouvernement italien en se rendant à la manifestation. Moins optimiste, son homologue britannique a prévenu que la menace jihadiste serait "avec nous pour encore beaucoup d'années".
Des dirigeants plus controversés, comme Viktor Orban (Hongrie) ou Ali Bongo (Gabon), ont aussi fait le voyage. La Turquie est représentée par son Premier ministre, Ahmet Davutoglu.

- 'Vous êtes qui? Charlie!' -

Au total, ce sont une cinquantaine de dirigeants étrangers qui se sont retrouvés à l'Elysée en début d'après-midi avant de rejoindre, en cars, la manifestation avec François Hollande.
Hommes politiques à la sortie de l'Elysée le 11 janvier 2015 à Paris ( POOL/AFP / Yoan Valat )
Hommes politiques à la sortie de l'Elysée le 11 janvier 2015 à Paris ( POOL/AFP / Yoan Valat )
Arrivés sur place, ils ont offert une image de rassemblement, alignés en silence et entourant le président français, Angela Merkel à sa gauche. Une minute de silence a été observée.
Le gouvernement français au grand complet était présent. Du côté des anciens présidents, si Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac ont décliné, Nicolas Sarkozy est là. Et les ex-chefs de gouvernement sont au complet, de Michel Rocard à Jean-Marc Ayrault, en passant par Alain Juppé ou Lionel Jospin.
A l’Élysée, même si on salue "la mobilisation internationale exceptionnelle", on assure qu'il s'agit d'abord du "rassemblement du peuple français". Ce que confirme un sondage Ifop Paris Match: 97% des Français jugent nécessaire l'unité nationale.
Des familles sont venues également. "Ceux qui ont un fusil et qui tuent des gens sont lâches", explique Jean-Alain, 39 ans, à son fils Alessandro, 7 ans, sur la place de la République. "On voulait venir ici pour que ce soit concret pour lui, qu'il voie qu'on pense tous la même chose", explique le père.
La place de la République noire de monde le 11 janvier 2015 à Paris lors de la marche républicaine ( AFP / Bertrand Guay )
La place de la République noire de monde le 11 janvier 2015 à Paris lors de la marche républicaine ( AFP / Bertrand Guay )
Un panneau signalétique collé sur la statue centrale rebaptise la grande place parisienne "Place de la liberté d'expression". Tous les panneaux publicitaires sur le parcours affichent "Je suis Charlie".
Les familles des victimes, qui ont mis sur la tête des bandeaux blancs "Charlie", marchent en tête, suivies du chef de l'Etat et des hôtes étrangers, puis viennent les personnalités politiques françaises.
Tous les partis sont représentés dans le cortège parisien, à l'exception du Front national. Marine Le Pen, qui n'a pas été invitée formellement, a appelé à manifester en province et non à Paris. Elle est à Beaucaire (Gard), une mairie d'extrême droite.

- 200.000 personnes attendues à Lyon -

D'impressionnants rassemblements ont également lieu ailleurs en France, notamment à Lyon, Bordeaux, Saint-Etienne (60.000 participants), Perpignan (40.000) ou encore Rennes (60.000). Mais de fortes mobilisations sont également rapportées dans des villes plus petites : à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), ville de 8.000 habitants où s'est déroulé l'assaut contre les deux frères Kouachi, près de 10.000 personnes ont défilé.
Marche républicaine le 11 janvier 2015 à Rennes  ( AFP / Jean-François Monier )
Marche républicaine le 11 janvier 2015 à Rennes ( AFP / Jean-François Monier )
A Lyon, où plus de 150.000 personnes étaient présentes selon les organisateurs, de nombreuses personnes étaient en larmes, dans une ambiance silencieuse et avec un cortège qui a dû être rallongé. Un homme a brandi devant les caméras, nombreuses, 4 crayons de couleur "qui représentent mes 4 petits enfants. Je veux que plus tard ils aient la liberté d’expression".
Comme samedi, des rassemblements ont lieu dans de nombreuses villes à l'étranger, à Bruxelles (10.000 personnes), Londres, Berlin ou Madrid notamment.
A Paris, le record depuis la Libération est pour l'heure détenu par la liesse collective de quelque 1,5 million de personnes lors de la victoire au Mondial de football de’98.
Manuel Valls, Roger Cukierman, Joel Mergui et François Hollande le 11 janvier 2015 sur le perron de l'Elysée à Paris  ( AFP / Dominique Faget )
Manuel Valls, Roger Cukierman, Joel Mergui et François Hollande le 11 janvier 2015 sur le perron de l'Elysée à Paris ( AFP / Dominique Faget )
Les mesures de sécurité sont draconiennes avec une douzaine de stations de métro fermées, le stationnement interdit, de très nombreux axes bloqués et surtout 2.200 hommes mobilisés exclusivement sur la manifestation. Dans le cadre du plan Vigipirate en "alerte attentat", plus de 3.300 autres sont chargés de protéger les sites sensibles (médias, lieux de culte, écoles confessionnelles, bâtiments publics, ambassades...), alors que l'enquête sur les attentats se poursuit.
Dimanche matin, en Allemagne, un quotidien de Hambourg, qui avait publié des caricatures de Mahomet venant de Charlie Hebdo, a été la cible d'une attaque avec un engin incendiaire, sans blessés.

- Contrôles aux frontières -

A l’Élysée, François Hollande a d'abord reçu dimanche matin, avec Manuel Valls, les représentants de la communauté juive, toujours plus inquiets après la prise d'otages sanglante porte de Vincennes, vendredi.
En soutien, le président Hollande se rendra également à’H00 à la Grande synagogue de Paris, rue de la Victoire.
Chargé de sécuriser le cortège monstre - sur fond de nouvelles menaces formulées contre la France - Bernard Cazeneuve, a lui conduit en fin de matinée une réunion internationale sur le terrorisme avec 11 ministres de l'Intérieur européens et le ministre américain de la Justice, Eric Holder.
Ils ont lancé un appel à renforcer les contrôles des mouvements aux frontières extérieures de l'Union européenne. Et jugé "indispensable" le partenariat avec les opérateurs de l'internet pour identifier et retirer rapidement les "contenus incitant à la haine et à la terreur".








http://www.sudouest.fr/2015/01/08/attentat-a-charlie-hebdo-une-marche-republicaine-a-agen-samedi-1790389-3755.php

Attentat à Charlie Hebdo : une marche républicaine à Agen, samedi

Les responsables politiques ont décidé d'organiser une marché républicaine, au départ de la place Armand-Fallières, à 15 heures

Attentat à Charlie Hebdo : une marche républicaine à Agen, samedi
Mercredi soir, plus d'un millier de personnes se sont rassemblées à Agen. © Photo
Thierry Suire
A la suite du rassemblement spontané, mercredi soir place Wilson, en mémoire des victimes de l'attentat perpétré dans les locaux de Charlie Hebdo, l'ensemble des responsables politiques présents (UMP, UDI, MoDem, PRG, PS, EELV, PC et FDG) a décidé d'organiser une marche républicaine, samedi, à Agen.
Le départ aura lieu à 15 heures, place Armand-Fallières. Le cortège se rendra ensuite rue Palissy, avenue du général de Gaulle, boulevard Carnot, cours Washington avant de revenir place Armand-Fallières.
Outre les responsables politiques, des syndicats, dont la Coordination rurale 47, et plusieurs associations appellent à participer à cette marche.
Un autre rassemblement est prévu le même jour à Marmande, à 10 h 30, place de la Mairie.

xmic
Nérac.... Place de la mairie à partir de 18h/18h30...
Ralacouenne
C'est loupé.
La haine a gagné.
12=0


http://www.lematin.ma/express/2015/john-kerry_-aucun-acte-n-arretera-la-marche-de-la-liberte-/215603.html

John Kerry

«Aucun acte n'arrêtera la marche de la liberté»

Publié le : 11 janvier 2015 - AFP-LE MATIN
Kerry_Marche_Republicaine.jpgA quelques heures de la marche républicaine à Paris, le chef de la diplomatie américaine a renouvelé sa solidarité à la France. Ph : AFP
«Aucun acte de terrorisme n'arrêtera jamais la marche de la liberté», c’est ce qu’a déclaré John Kerry, chef de la diplomatie américaine
«Aucun acte de terrorisme n'arrêtera jamais la marche de la liberté», a déclaré dimanche le chef de la diplomatie américaine John Kerry, quelques heures avant la grande manifestation internationale prévue à Paris contre les attentats qui ont fait 17 morts en France.
«Ce matin nous sommes solidaires des Français qui défilent en hommage aux victimes de l'attaque meurtrière contre les locaux de «Charlie Hebdo» à Paris», a indiqué le secrétaire d'Etat en marge d'une visite en Inde.
«Nous sommes à leurs côtés, non seulement de colère et d'indignation, mais par solidarité et détermination à affronter les extrémistes, et pour la cause que les extrémistes craignent tant et qui a toujours uni nos pays : la liberté», a-t-il dit.
«Nous sommes ensemble dans la liberté et ensemble nous affirmons qu'aucun acte de terrorisme n'arrêtera jamais la marche de la liberté», a insisté John Kerry qui avait écrit vendredi soir «Vive la France» dans un livre de condoléances à l'ambassade de France à Washington.
Les dirigeants d'une cinquantaine de pays, de l'Allemande Angela Merkel au Britannique David Cameron en passant par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Président palestinien Mahmoud Abbas ou le roi de Jordanie, participeront à une marche contre le terrorisme dimanche à Paris où sont attendus des centaines de milliers de personnes.
Les Etats-Unis seront représentés par le ministre de la Justice, Eric Holder.  
- See more at: http://www.lematin.ma/express/2015/john-kerry_-aucun-acte-n-arretera-la-marche-de-la-liberte-/215603.html#sthash.LwK2sQXj.dpuf


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John Kerry

«Aucun acte n'arrêtera la marche de la liberté»

Publié le : 11 janvier 2015 - AFP-LE MATIN
Kerry_Marche_Republicaine.jpgA quelques heures de la marche républicaine à Paris, le chef de la diplomatie américaine a renouvelé sa solidarité à la France. Ph : AFP
«Aucun acte de terrorisme n'arrêtera jamais la marche de la liberté», c’est ce qu’a déclaré John Kerry, chef de la diplomatie américaine
«Aucun acte de terrorisme n'arrêtera jamais la marche de la liberté», a déclaré dimanche le chef de la diplomatie américaine John Kerry, quelques heures avant la grande manifestation internationale prévue à Paris contre les attentats qui ont fait 17 morts en France.
«Ce matin nous sommes solidaires des Français qui défilent en hommage aux victimes de l'attaque meurtrière contre les locaux de «Charlie Hebdo» à Paris», a indiqué le secrétaire d'Etat en marge d'une visite en Inde.
«Nous sommes à leurs côtés, non seulement de colère et d'indignation, mais par solidarité et détermination à affronter les extrémistes, et pour la cause que les extrémistes craignent tant et qui a toujours uni nos pays : la liberté», a-t-il dit.
«Nous sommes ensemble dans la liberté et ensemble nous affirmons qu'aucun acte de terrorisme n'arrêtera jamais la marche de la liberté», a insisté John Kerry qui avait écrit vendredi soir «Vive la France» dans un livre de condoléances à l'ambassade de France à Washington.
Les dirigeants d'une cinquantaine de pays, de l'Allemande Angela Merkel au Britannique David Cameron en passant par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Président palestinien Mahmoud Abbas ou le roi de Jordanie, participeront à une marche contre le terrorisme dimanche à Paris où sont attendus des centaines de milliers de personnes.
Les Etats-Unis seront représentés par le ministre de la Justice, Eric Holder.  
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John Kerry
«Aucun acte n'arrêtera la marche de la liberté»

Publié le : 11 janvier 2015 - AFP-LE MATIN
Kerry_Marche_Republicaine.jpgA quelques heures de la marche républicaine à Paris, le chef de la diplomatie américaine a renouvelé sa solidarité à la France. Ph : AFP

«Aucun acte de terrorisme n'arrêtera jamais la marche de la liberté», c’est ce qu’a déclaré John Kerry, chef de la diplomatie américaine

«Aucun acte de terrorisme n'arrêtera jamais la marche de la liberté», a déclaré dimanche le chef de la diplomatie américaine John Kerry, quelques heures avant la grande manifestation internationale prévue à Paris contre les attentats qui ont fait 17 morts en France.

«Ce matin nous sommes solidaires des Français qui défilent en hommage aux victimes de l'attaque meurtrière contre les locaux de «Charlie Hebdo» à Paris», a indiqué le secrétaire d'Etat en marge d'une visite en Inde.

«Nous sommes à leurs côtés, non seulement de colère et d'indignation, mais par solidarité et détermination à affronter les extrémistes, et pour la cause que les extrémistes craignent tant et qui a toujours uni nos pays : la liberté», a-t-il dit.

«Nous sommes ensemble dans la liberté et ensemble nous affirmons qu'aucun acte de terrorisme n'arrêtera jamais la marche de la liberté», a insisté John Kerry qui avait écrit vendredi soir «Vive la France» dans un livre de condoléances à l'ambassade de France à Washington.

Les dirigeants d'une cinquantaine de pays, de l'Allemande Angela Merkel au Britannique David Cameron en passant par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Président palestinien Mahmoud Abbas ou le roi de Jordanie, participeront à une marche contre le terrorisme dimanche à Paris où sont attendus des centaines de milliers de personnes.

Les Etats-Unis seront représentés par le ministre de la Justice, Eric Holder. 
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http://www.dhnet.be/actu/monde/france-de-nombreuses-personnalites-a-la-marche-republicaine-54b199a33570b311405c16e2

France: de nombreuses personnalités à la "marche républicaine"

AFP Publié le - Mis à jour le
Monde Les dirigeants d'une quarantaine de pays, de l'Allemande Angela Merkel au Britannique David Cameron en passant par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ou le roi de Jordanie, participeront à la "marche républicaine" dimanche à Paris après l'attentat contre Charlie Hebdo mercredi et un magasin casher vendredi.
Cette marche, ainsi que d'autres organisées dans plusieurs villes de France, réuniront également la quasi-totalité des responsables politiques français, syndicaux et religieux, ainsi que de nombreuses personnalités du monde artistique et intellectuel.
Voici une liste non exhaustive, appelée à évoluer:

PERSONNALITES INTERNATIONALES

Côté européen, la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique David Cameron, le président du conseil italien Matteo Renzi, le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le président du Parlement européen, Martin Schulz et le président du Conseil européen Donald Tusk entoureront le président François Hollande. Seront aussi présents les chefs de gouvernement danois Helle Thorning-Schmidt, belge Charles Michel, néerlandais Mark Rutt, grec Antonis Samaras, portugais Pedro Passos Coelho, tchèque Bohuslav Sobotka, letton Laimdota Straujuma, bulgare Boïko Borisov, hongrois Viktor Orban et croate Zoran Milanovic ainsi que le président roumain, Klaus Iohannis.
Hors UE, sont également attendus Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, avec son chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, le président palestinien Mahmoud Abbas, le roi de Jordanie Abdallah II et la reine Rania, la présidente de la Confédération suisse Simonetta Sommaruga, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, la présidente du Kosovo Atifete Jahjaga, les Premiers ministres albanais Edi Rama, turc Ahmet Davutoglu et géorgien Irakli Garibachvili, le président ukrainien Petro Porochenko et le Premier ministre tunisien Mehdi Jomaa.
L'Afrique est représentée par les présidents malien Ibrahim Boubacar Keïta, gabonais Ali Bongo, nigérien Mahamadou Issoufou et béninois Thomas Boni Yayi, l'Amérique du Nord par le ministre américain de la Justice Eric Holder et le ministre canadien de la Sécurité publique Steven Blaney.
De nombreux autres pays ont prévu d'envoyer des représentants de leur diplomatie pour les représenter dimanche, à l'instar du Maroc ou du Brésil représenté par son ambassadeur à Paris.
Sera aussi à Paris le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, tout comme les dirigeants d'autres institutions internationales (Organisation internationale de la Francophonie, Bureau international du Travail, Ligue arabe).
Egalement les maires de grandes villes européennes Milan, Barcelone, Turin, Florence.

MONDE POLITIQUE FRANCAIS

- Outre M. Hollande, le Premier ministre Manuel Valls sera présent entouré de plusieurs ministres. Participeront également l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, et les ex-Premiers ministres Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin.
On attend la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, et son prédécesseur, Bertrand Delanoë, de très nombreux responsables politiques de tous les grands partis, de Jean-Luc Mélenchon, dirigeant du Parti de gauche à Nicolas Dupont-Aignant, leader de Debout La France (droite souverainiste), en passant par François Bayrou, le président du parti centriste Modem.
Le parti d'extrême droite, Front National, s'estime exclu de la "marche républicaine" à Paris, mais plusieurs de ses responsables ont indiqué qu'ils manifesteraient dans les villes ou départements où ils sont élus.

MILIEU ASSOCIATIF / RESPONSABLES RELIGIEUX / CULTURE

- La Ligue des droits de l'homme (LDH), les mouvements anti-racistes Licra, Mrap et SOS Racisme, Reporters sans frontières.
- L'ensemble des autorités religieuses : Joël Mergui (président du Consistoire central israélite), Moché Lewin (directeur exécutif de la Conférence des rabbins européens), Roger Cukierman (président du Conseil représentatif des institutions juives de France, Crif), Mgr Stanislas Lalanne (évêque de Pontoise en région parisienne) et Mgr Pascal Delannoy (évêque de Saint-Denis, à la périphérie de Paris) au nom de la Conférence des évêques de France.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM), instance représentative de l'islam de France, ainsi que l'UOIF (proche des Frères musulmans), ont appelé également "les citoyens de confession musulmane à rejoindre massivement" les marches.
- L'organisation Inter-LGBT (défense des droits des homosexuels)
- Pierre Lescure, président du Festival de Cannes, Stéphane Lissner, directeur de l'Opéra de Paris, Eric Ruf, administrateur de la Comédie-Française, le romancier Eric-Emmanuel Schmitt ou encore l'écrivain franco-marocain Tahar Ben Jelloun.

SYNDICATS / PATRONAT

- La plupart des syndicats ont appelé à participer. Seront notamment présents Laurent Berger (CFDT) et Jean-Claude Mailly (FO) à Paris, et plusieurs responsables patronaux.


http://www.lanouvellerepublique.fr/France-Monde/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2015/01/08/Marche-republicaine-de-dimanche-tiraillements-sur-la-presence-du-FN-2178286

Marche républicaine" de dimanche: tiraillements sur la présence du FN

08/01/2015 16:48
La présidente du FN Marine Le Pen et son vice-président Florian Philippot sur les Champs Elysées à Paris le 22 décembre 2014 - AFP/Archives Kenzo Tribouillard
Les "partis républicains" préparaient jeudi la marche républicaine organisée dimanche à Paris après l'attentat contre Charlie Hebdo, avec en question l'intégration du FN au défilé au nom de l'unité nationale.
Une réunion de préparation de ce rassemblement lancé mercredi soir par les partis de gauche s'est tenue jeudi après-midi à l'Assemblée nationale, rassemblant le Parti socialiste, le Parti communiste français, Europe Écologie-Les Verts, le Mouvement républicain et citoyen, le Parti radical de Gauche, le Parti de gauche, l'UMP, l'UDI et le Modem, selon le PS et EELV.
Selon plusieurs sources, les participants se sont mis d'accord sur une "marche républicaine et silencieuse" de tous les partis républicains.
Cet appel devait être formalisé lors d'une réunion à partir de 17H00 entre partis politiques, organisations syndicales et associations des droits de l'Homme, selon le PS et EELV. L'UMP, l'UDI, le Modem et Debout La France participeront aussi au rassemblement, a-t-on appris de sources concordantes.
Cette manifestation partira à 15H00 de la place de la République vers la place de la Nation, en passant par le boulevard Voltaire - un symbole puisqu'il croise le boulevard Richard Lenoir, à proximité des locaux de Charlie Hebdo (11e arr).
Parmi les personnalités présentes figureront, outre les chefs de partis, Jean-Claude Mailly (FO) et Laurent Berger (CFDT). Alain Juppé, François Fillon (UMP), François Bayrou (MoDem) seront aussi dans le défilé parisien. Côté PS, on cite Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault.
Initialement prévue samedi, elle aura finalement lieu dimanche, a annoncé Matignon, afin de permettre la plus grande participation possible, les Français étant davantage disponibles ce jour-là, et d'offrir à la police un délai un peu plus long pour se préparer au rassemblement.
Selon plusieurs sources, cet appel pourrait être élargi à des appels à des rassemblements dans les villes de France. Selon un conseiller gouvernemental, "Manuel Valls a conseillé aux ministres élus de grandes villes de se rendre dans leur fief ce week-end".
Plusieurs organisations antiracistes (LDH, Licra, Mrap, SOS Racisme) seront également présentse. Les dirigeants du Conseil français du culte musulman (CFCM), ainsi que l'UOIF ont appelé "les citoyens de confession musulmane à rejoindre massivement la manifestation".
Un 'adoubement républicain' pour le FN ?
Au-delà, c'est surtout la question de l'intégration du Front national à ce défilé qui est en question, alors que l'ensemble de la classe politique appelle depuis mercredi à l'union nationale.
"Nous ne sommes (...) pas conviés" à la réunion préparatoire, a déclaré Marine Le Pen à l'AFP. "Pas digne", a d'ores et déjà dénoncé Marion Maréchal-Le Pen. "Une banale manifestation +UMPS+", prévoit déjà ironiquement Florian Philippot.
Si Mme Le Pen sera reçue vendredi matin à l’Élysée par François Hollande, elle a dit jeudi attendre que le Premier ministre l'appelle pour lui proposer de participer à la marche.
Mais M. Valls n'a pas répondu clairement: "Ce qui m'importe c'est que nous appréhendions ces individus et c'est l'unité nationale parce que c'est la seule réponse possible. Mais l'unité nationale, c'est aussi autour des valeurs. De valeurs profondément républicaines, de tolérance, de refus d'amalgames."
Un des porte-parole du PS, Olivier Faure, a lui jugé qu'il ne fallait "exclure personne". Un haut dirigeant du PS a minimisé: il s'agit d'une démarche républicaine, d'un appel de partis "républicains". Après, "s'y joint qui veut".
Objectif: donner l'"image inédite des principaux partis politiques unis face au terrorisme", l'image "qu'après le choc, il y ait le contre-choc, le choc de l'unité de la République", souligne-t-on rue de Solférino.
Eric Coquerel, du Parti de gauche, martèle: "Bien sûr que non", le FN ne peut défiler dimanche. "On ne doit pas faire une manifestation contraire aux valeurs" que défendait Charlie Hebdo.
Pour Jérôme Sainte-Marie (CSA), "ce serait un changement important dans la vie politique française si le Front national était intégré à des manifestations de rue". Ce qui est en jeu selon lui: "L'adoubement républicain du FN."
"Aujourd’hui il y a une force FN très positionnée sur islam-sécurité et dont l’intégration à l’union pose évidemment problème", commente-t-il.
Selon lui, "si le FN est "intégré dans une période de grande émotion nationale à l’arc républicain, de quel droit le rejeter ensuite? Comment faire ensuite pour dire que les exécutifs régionaux ne peuvent être élus avec des voix FN?". "Pour le FN, le débat est différent: il a à gagner si l’ostracisme tombe, ça lui donne une liberté de manœuvre."
Par Karine PERRET© 2015 AFP



http://rc.ldh.be/image/ec/54b19a0f3570b311405c16ec.jpg


http://www.leparisien.fr/faits-divers/en-direct-marche-republicaine-des-milliers-de-personnes-attendues-a-paris-11-01-2015-4436873.php

Marche républicaine : Paris, capitale mondiale de l'antiterrorisme

Une marche historique se déroule ce dimanche à Paris en hommage aux 17 victimes des trois attentats terroristes qui ont frappé la France cette semaine. Des anonymes, mais aussi, fait sans précédent, une cinquantaine de chef d'Etats et personnalités internationales au côté du président de la République et des responsables politiques français. Une rassemblement hors norme encadré par un dispositif de sécurité lui aussi inédit.

R.T avec les rédactions du Parisien | 11 Janv. 2015, 06h31 | MAJ : 11 Janv. 2015, 16h25
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La place de la République est déjà noire de monde. 
La place de la République est déjà noire de monde.  AFP
>> Suivez la marche républicaine en direct en cliquant ici

Combien seront-ils pour crier «Je suis Charlie» ce dimanche après-midi à Paris en régions ? Les services de sécurité s'attendent à une marée humaine.
 Après la mobilisation impressionnante samedi dans les grandes villes de province (700 000 manifestants), Paris s'apprête à devenir ce dimanche la capitale du monde en accueillant une gigantesque manifestation contre les attentats qui ont fait en trois jours 17 victimes, tombées sous les balles des frères Kouachi et d'Amedy Coulibaly.

Dirigeants du monde entier, partis, syndicats, groupes religieux juifs, chrétiens, musulmans, associations, personnalités, anonymes : tous semblent prêts à faire du 11 janvier un jour historique. C'était au départ un hommage aux victimes des trois terroristes, à commencer par les irrévérencieux dessinateurs de Charlie Hebdo massacrés mercredi, puis une jeune policière jeudi, et quatre personnes dans une supérette casher vendredi. C'est devenu progressivement un sommet à haute résonance diplomatique.

Le couple royal jordanien, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le président palestinien Mahmoud Abbas sont attendus pour se joindre à François Hollande. De même que le président ukrainien Petro Porochenko et le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov. Participeront aussi huit présidents africains et les plus hauts dirigeants européens, d'Angela Merkel à David Cameron, de Mariano Rajoy à Jean-Claude Juncker, célébrant une union sacrée quasi-planétaire.

Pour répondre au défi que représente la sécurisation d'une telle manifestation, alors que Paris est placé en alerte attentat, des mesures de sécurité inédites ont été mises en place.

>> Suivez la marche républicaine en direct en cliquant ici

Revivez les préparatifs de la marche :

15h18. Marche «contre la haine» : plus de 10.000 personnes à Bruxelles.

15h16. David Cameron : La menace terroriste sera présente «pour encore beaucoup d'années».
La menace extrémiste va être présente «pour encore beaucoup d'années», a déclaré dimanche à Paris le Premier ministre britannique David Cameron, avant de participer à la marche contre le terrorisme.

15h12. Les 4 juifs tués à Paris par le jihadiste Coulibaly enterrés mardi en Israël.  Les quatre juifs tués vendredi par le jihadiste Amedy Coulibaly lors de l'attentat contre un supermarché casher à Paris seront enterrés mardi matin en Israël, a annoncé dimanche un responsable communautaire.  «Les quatre familles ont décidé d'enterrer leurs morts en Israël. Les obsèques auront lieu mardi à 10 heures, au cimetière du Mont des Oliviers», à Jérusalem, a indiqué cette source.

15h04. Les bus des dirigeants internationaux sont entrain d'arriver vers la mairie du XIe arrondissement d'où le cortège des personnalités doit partir. 

15h03. Un 3e cortège. Il semblerait que face à l'afflux de manifestants, consigne ait été donnée à la foule de se diriger vers Bastille pour initier un 3e cortège vers Nation.





14h55. La place de la République congestionnée. Véronique est venue à pied depuis le jardin des plantes, rive gauche à Paris, où elle a laissé sa voiture. «Le pont d'Austerlitz était noir de monde. Après une heure et demi de marche, je viens d'arriver dans la zone des manifestations par le boulevard de Beaumarchais et je ne peux pas aller au-delà du Cirque d'Hiver».

14h52. La Marseillaise retentit place de la République.



14h52. «L'Europe va gagner le défi contre le terrorisme» déclare le premier ministre italien, Matteo Renzi.

14h50. François Hollande quitte l'Elysée. Nicolas Sarkozy ou encore Angela Merkel s'apprêtent eux aussi à prendre le car.

14h46. La foule converge vers la marche. Métros extrêmement bondés, personnes marchant sur la chaussée, y compris dans les rues où la circulation n'était pas coupée : par milliers, les manifestants continuent d'affluer, se dirigeant souvent vers d'autres points du parcours.

14h45. Et pendant ce temps-là, à Beaucaire. La manifestation à laquelle participe la présidente du Front national, Marine Le Pen, dans la circonscription de Gilbert Collard débute, selon ce dernier.



14h41. Plusieurs centaines de personnes manifestent à Bujumbura. Dans la capitale burundaise, aussi, on manifeste en solidarité avec les victimes des attentats.

14h40. Un point sur la crise ukrainienne. Une brève rencontre Hollande, Merkel et Porochenko a eu lieu à l'Elysée.

14h30. Les chefs d'Etat et de gouvernement quittent l'Elysée en cars. Des bus ont été affrétés pour conduire les actuels et ex-membres du gouvernement français, ainsi que les responsables politiques venus du monde entier, à la marche.

14h23. Taubira : «Nous marchons!» «Ce peuple qui dit sa cadence, investit son moment et toise fièrement l'obscurantisme ne peut être vaincu. Nous marchons!» écrit la garde des Sceaux, sur Twitter.



14h22. Valérie Trierweiler est là aussi. Selon BFM TV, l'ex-première dame couvre l'événement pour son journal, «Paris Match».

14h13. Les familles des victimes, leurs proches et les survivants arrivent. Arrivés en bus, ils défileront dans le carré de tête.

14h10. Cameron, Merkel et Netanyahu sont à l'Elysée. Le Premier ministre turc Ahmet Davitoglu, l'Espagnol Rariano Rajoy et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov sont également arrivés au palais présidentiel.

14h07. Nicolas Sarkozy et son épouse Carla arrivent à l'Elysée. Accueillis par François Hollande, ils sont accompagnés des anciens Premiers ministres François Fillon, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et Edouard Balladur.



14h06. L'épouse de Chérif Kouachi «condamne» ses actes. Selon l'un de ses avocats, Me Christian Saint-Palais, la jeune femme a «exprimé son indignation et sa condamnation de la violence», lors de sa garde à vue. Elle a également exprimé «sa pensée pour les victimes».

14h05. 1500 manifestants à Athènes et Thessalonique. Avec des pancartes en grec et en français, «Eimai Charlie», «Je suis Charlie» 1500 personnes manifestent dans la capitale et la deuxième ville grecque.

14h02. Hommage à Frédéric Boisseau. Selon notre journaliste sur place, un mini-rassemblement se tient gare de l'Est, à Paris, en hommage à l'employé de l'entreprise Sodexo qui a été tué mercredi, alors qu'il se trouvait à l'accueil de «Charlie Hebdo».



13h52. Saint-Etienne : 60 000 personnes pour la marche républicaine selon la police

13h46. «C'est l'encre qui doit couler, pas le sang», place de la République.



13h45 place de la République, côté rue du Faubourg du Temple.



13h33. «Je suis Charlie, juif, policier». La place de la République chante. «Je suis Charlie, juif, policier», «Liberté, égalité, dessinez, écrivez».. les centaines de milliers de personnes, qui investissent dimanche le centre de Paris pour une manifestation historique, affichent la couleur, entre hommage aux 17 morts dans les attentats jihadistes et proclamation des valeurs de tolérance et de liberté.



13h32.L'institut du monde arabe affiche sa solidarité à Charlie Hebdo.



13h23. Une connexion faite entre la prise d'otages porte de Vincennes et l'agression d'un joggeur selon le parquet.
Un «rapprochement» a été fait entre «les étuis percutés découverts à Fontenay-aux-Roses» et le pistolet Tokarev découvert dans le supermarché casher où Amedy Coulibaly a retenu de nombreuses personnes en otages avant d'être abattu vendredi par la police, précise le parquet qui s'est saisi de l'enquête sur l'agression du joggeur.

13h22. Charlie : 40.000 manifestants à Perpignan 14.000 à Tarbes. Des manifestations en hommage aux 17 victimes des jihadistes tuées en France cette semaine, journalistes de Charlie Hebdo, policiers, et juifs parisiens, ont rassemblé dimanche matin 40.000 personnes à Perpignan, 14.000 à Tarbes notamment, selon la police et les organisateurs.

13h12. Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, parle de guerre «contre les barbares».
«On nous fait la guerre mais nous ne sommes pas en guerre. Il faut que l'on se donne les moyens d'affronter des barbares qui menacent nos modes de vie.» Il y a le temps de l'émotion et celui de la détermination puis le temps de l'analyse et de l'action.» a-t-il déclaré au micro de BFMTV. « Il faut regarder ce qui n'a pas marché. Je salue la remarquable efficacité de nos forces de police mais on a besoin de changer les lois dans le renseignement, il faut mettre des moyens, les policiers ne sont pas assez nombreux. Il y a eu le 11 septembre 2001, j'espère qu'il va il y a avoir le 11 janvier 2015.» a-t-il conclu.

13h11. Porte de Vincennes : prière collective devant l’Hyper Cacher Livrets des psaumes de David à la main, plus de 150 personnes se sont réunies ce dimanche matin pour une prière collective devant le magasin Hyper Cacher, porte de Vincennes à Paris, lieu de l’attentat de vendredi dans lequel quatre otages ont été tués par Amdey Coulibaly. Le Grand Rabbin de France était présent pour cet office en plein air dirigé par le rabbin Krief de la synagogue consistoriale de Vincennes. «Nous avons lu des psaumes, c’est une façon symbolique d’accompagner l’âme des défunts avant que les victimes partent pour leur sépulture en Israël», commente Samy.

13h10Nasser El-Khelaïfi présent. Le président du PSG sera présent dans le cortège officiel cet après-midi à Paris. Celui qui a le statut de ministre (mais sans affectation) au Qatar a fait le voyage de Doha dans la nuit pour rallier la capitale.

13h09. Dieudonné annonce sa présence à la marche. Le polémiste Dieudonné, plusieurs fois condamné pour des propos antisémites, annonce sur son compte Twitter qu'il participerait à Paris à la "marche républicaine". "Présent à la marche aux côtés des défenseurs de la liberté d'expression. Pensées pour tous ceux qui n'ont jamais eu peur de mourir de rire", écrit Dieudonné sur le réseau social.



13h00. Sur le parcours les préparatifs continuent.  Sur la place Leon Blum, devant la mairie du XIe, midi. Quelques heures avant la manifestation, Policiers en tenue, en civil, pompiers, medecins et équipes de la Protection civile sont positionnés. Le boulevard Voltaire est désert, des barrières interdisent l'accès aux trottoirs. Les TV se sont déjà installées, une chaine a même prévu un cameraman sur une nacelle télescopique. La circulation est toujours autorisée sur l'avenue Parmentier, parallèle au boulevard Voltaire. La place bruisse des échanges radio entre forces de l'ordre, sur fond de sirènes.


13 heures. Cazeneuve veut travailler avec les acteurs de l'Internet. Si le ministre de l'Intérieur insiste bien sur l'importance de «garantir les libertés individuelles » et préserver le secret des données personelles, il veut que la France et l'Union s'associent aux grands groupes de l'Internet pour « garantir le signalement et le retrait des contenus illicites».
VIDEO.Lutte contre le terrorisme : Cazeneuve se dit pour plus de contrôle sur certains passagers.


13h00 Terrorisme : la Belgique pour une «liste européenne des combattants étrangers» ralliant le jihad.Le ministre belge de l'Intérieur, Jan Jambon, s'est prononcé pour l'établissement d'une «liste européenne des combattants étrangers» ralliant le jihad, avant de participer à une réunion ministérielle internationale dimanche à Paris consacrée à la lutte contre le terrorisme. «La collaboration entre les services de nos pays est cruciale. Il faut établir une liste européenne des combattants étrangers», a indiqué dans un tweet le ministre, dont le pays figure parmi les plus mobilisés au sein de l'UE sur le dossier des combattants jihadistes venus d'Europe.

12h55. Dammartin-en-Goële : des milliers de manifestants réunis après la prise d’otage.L’émotion est encore forte à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), ce dimanche matin. Les habitants de cette commune où les auteurs du massacre à Charlie Hebdo s’étaient retranchés vendredi, se sont massivement rassemblés lors d’une marche. Parti à 10 heures de la place des Prieurs, près de l’église, le cortège composé d’environ 8 000 personnes s’est rendu jusqu’au monument aux morts de la ville. Une grande partie des participants disait leur volonté de « ne pas oublier » et « leur refus de se laisser bâillonner par des bras armés ».

12h53. Hollande à ses ministres : «Paris est aujourd'hui la capitale du monde»
«Paris est aujourd'hui la capitale du monde», a lancé François Hollande dimanche aux membres du gouvernement réunis à l'Elysée avant de se rendre à la marche républicaine contre le terrorisme, a indiqué son entourage. «Le pays tout entier va se lever vers ce qu'il a de meilleur», a poursuivi le chef de l'Etat.





12h50. Cazeneuve : «Toute la France est dans le recueillement et le deuil». «Le nombre de victimes innocentes tombées sous le feu des terroristes est de dix-sept. (…) Les forces de police de notre pays ont été également durement frappées », poursuit le ministre de l'Intérieur entouré de ses homologues européens. Et de souligner «le dégoût que nous inspire l'antisémitisme » et apporter son soutien à toutes les familles de victimes face à une « menace inédite »..

12h50. Terrorisme : Madrid veut des contrôles au sein des frontières de Schengen.
Le ministre de l'Intérieur espagnol Jorge Fernandez Diaz va défendre dimanche à Paris une modification du traité de Schengen pour permettre des contrôles aux frontières au sein de cet espace européen afin de limiter la mobilité de combattants islamistes revenant en Europe, a-t-il annoncé.
«Nous allons défendre l'établissement de contrôles aux frontières et il est possible qu'en conséquence il faille modifier le traité de Schengen», qui instaure la liberté de circulation au sein de l'Espace Schengen réunissant actuellement 26 Etats en Europe dont 22 de l'Union européenne, a-t-il déclaré au quotidien El Pais avant la réunion ministérielle sur le sujet à Paris. «La mobilité existant dans l'Union européenne facilite les déplacements (des jihadistes) vers n'importe quel pays et aussi vers notre pays», déclare-t-il dans cet entretien où il souligne également que près de 3.000 combattants originaires d'Europe pourraient y retourner et présenter une menace. Considérant que près de 20% d'entre eux sont déjà en Europe, le ministre de l'Intérieur du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy souligne que des «centaines de personnes de ce type peuvent se déplacer librement en Europe».

12h47. Conférence de presse de Bernard Cazeneuve entouré des ministres de l'Intérieur européens. «Cette épreuve concerne non seulement l'Europe mais aussi toutes les démocraties », explique le ministre de l'Intérieur entouré de nombreux homologues européens. Dans la salle, des ministres du monde entier dont le ministre de la Justice américaine, Eric Holder : «Je remercie du fond du coeur leur présence », ajoute Bernard Cazeneuve.

12h43. Valérie Trierweiler, l'ex compagne du chef de l'Etat est présente place de la République d'où elle tweete.



12h39. Les personnalités politiques commencent à arriver.
«Toute ma vie je me suis fait une certaine idée de la France. Aujourd'hui, il y a déjà des milliers de personnes, des gens qui crient « Liberté », On est là pour servir la République. Je suis venu avec 15 copains avec des enfants et des jeunes, c'est ça aussi la République.» a déclaré Roselyne Bachelot au micro de BFMTV.

>> EN IMAGES. Une marche historique à Paris contre le terrorisme.

12h30. «Anc'eui so Charlie» : plusieurs rassemblements en Corse. Comme quotidiennement depuis quatre jours, des rassemblements de soutien sont prévus cet après-midi sur l'île de Beauté. Les Corses sont d'autant plus mobilisés qu'ils veulent contrer l'image renvoyée par quelques incidents ces derniers jours: des têtes de sangliers laissées devant des salles de prières musulmanes insulaires ou encore la distribution nocturne de tracts islamophobes. Le rendez-vous est donné à 15 heures sur la grande place Saint Nicolas à Bastia et sur la place de la Gare à Ajaccio.



>> A LIRE. Des «marches républicaines» partout dans le monde.

12h16. Un énorme ballon «Je suis Charlie, flic, juif. Je suis la République» surplombe la place.



12h08. Les forces de l'ordre continuent de sécuriser les parcours de la marche.



12h03. Un homme ressemblant à Coulibaly revendique l'attaque de Montrouge au nom du groupe Etat islamique dans une vidéo posthume.  Un homme ressemblant à Amedy Coulibaly revendique l'attaque qui a coûté la vie à une policière jeudi à Montrouge, en se réclamant de l'organisation Etat islamique, dans une vidéo posthume postée ce dimanche sur internet. Cette vidéo d'un peu plus de 7 minutes met en scène celui qui dit être Coulibaly. Selon LeMonde.fr, l'ancien avocat de Coulibaly, Me Damien Brossier, confirme qu'il s'agit bien du terroriste mort vendredi après avoir pris en otage des personnes de confession juive dans une épicerie casher porte de Vincennes.

11h53. Des affiches en honneur des dessinateurs de Charlie Hebdo fleurissent sur la place de la République.



11h50. La mobilisation est forte ailleurs en France. 3500 personnes ont défilé ce matin à Saintes(17) et Barbezieux (16).



11h45. La place de la République se remplit dans le calme et sous le soleil.



11h13. La préfecture de police de Paris appelle à la vigilance.


11h12. Un homme poursuivi pour «apologie d'actes de terrorisme». Un homme doit être jugé lundi en comparution immédiate à Nice pour «apologie d'actes de terrorisme» après avoir lancé à des policiers «100% Kouachi» - le nom des frères responsables de l'attaque de Charlie Hebdo, a-t-on appris de source judiciaire ce dimanche. Un autre homme sera également jugé lundi à Strasbourg.

11h08. Les premières banderoles apparaissent place de la République. «Rigole Charlie c'est pas fini...»



10h59. François Hollande se rendra à la Grande Synagogue de Paris après la manifestation.

10h54. Seine-et-Marne : les représentants du culte musulman à la marche républicaine. Les représentants du conseil régional du culte musulman (CRCM) en Seine-et-Marne annoncent qu’ils seront présents lors de la marche républicaine ce dimanche à Paris, en mémoire des victimes de l’attentat de Charlie Hebdo mercredi et de la prise d’otages de la porte de Vincennes vendredi. Un moyen de « réaffirmer l’attachement aux valeurs de la république », souligne Driss Lachhab, responsable départemental du CRCM.

10h51.  Roger Cukiermann (Crif) : «Le gouvernement a promis qu'écoles juives et synagogues seraient protégées si nécessaire par l'armée.» 
VIDEO. Les représentants de la communauté juive reçus par Hollande.


10h42. «Il est essentiel dans l'immense rassemblement d'aujourd'hui d'entendre avec "Je suis Charlie", "Je suis policier" et "Je suis juif"». Le président du Consistoire israélite de France, Joël Mergui, s'est exprimé à l'issue de la rencontre avec le chef de l'Etat ce matin à l'Elysée. «C'est très important pour nous d'entendre que des juifs pourraient avoir peur. L'écoute de nos préoccupations est fondamentale. Il est essentiel que dans l'immense rassemblement d'aujourd'hui d'entendre avec "Je suis Charlie", "Je suis policier" et "Je suis juif"», a-t-il déclaré sur le perron de l'Elysée. «On a conscience que l'état est mobilisé. Les juifs sont des citoyens à part entière et continuerons à l'être. On ne peut pas reprocher à des citoyens quel qu'ils soient de s'interroger sur leur sécurité s'ils ont peur pour eux ou pour leurs enfants», a-t-il poursuivi. «Si la France arrive à combattre définitivement l'islamisme radical alors les juifs s'interrogeront moins sur leur avenir», a conclu le représentant.

10h40. Déjà la foule se presse place de la République.

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VIDEO. Manifestation contre les attentats : sécurité maximale à Paris


10h10. Le dispositif policier va se mettre en place. Des motards de la police escortent deux véhicule de déminage de la préfecture de police. Discrets jusque-là, avec deux colonnes de véhicules de gendarmerie postés au départ de la rue du Faubourg du Temple et de la rue du Temple, les moyens policiers deviennent de plus en plus visibles.

10 heures. Cukierman (Crif): «Nous sommes dans une situation de guerre» Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Roger Cukierman, a évoqué une «situation de guerre» avant d'être reçu avec d'autres représentants de la communauté juive dimanche par François Hollande à l'Elysée. M. Cukierman a pris brièvement la parole dans la cour de l'Elysée pour réclamer des mesures «fortes, parce que nous sommes dans une situation qui est une situation de guerre».



9h55. Marche blanche à Dammartin-en-Goële. Une marche blanche se déroule à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), la petite commune devenue, bien malgré elle, théâtre de la fin sanglante des frères Kouachi, les tueurs présumés de la tuerie de Charlie Hebdo. Ils ont fini leur cavale dans une imprimerie de la commune, où les forces de l'ordre ont donné l'assaut vendredi, tandis qu'un otage caché dans l'entreprise était libéré sain et sauf.

VIDEO. Dammartin : «On est soulagé que les frères Kouachi soient morts»




9h50. D'autres rassemblements prévus en France. En marge de la marche républicaine de Paris, de nombreux rassemblements sont en effet également prévus en province, notamment à Lyon, Bordeaux, ou encore Reims. Comme samedi, des rassemblements doivent aussi avoir lieu à l'étranger, à Londres, Berlin ou Washington notamment.

9h40. Cameron : «Les meurtres de Charlie Hebdo ne feront pas plier notre esprit et nos valeurs». Le Premier ministre britannique, David Cameron, tweete qu'il est en route pour Paris pour participer au grand rassemblement républicain.



9h35. Tout le monde se prépare, comme ces jeunes frères dans la banlieue de Bordeaux.



9h25. 4.000 personnes dans les rues de Nouméa. Quelque 4.000 personnes selon la police participent à Nouméa à une marche républicaine. La foule s'est rassemblée au Mémorial américain baie de la Moselle puis a marché en silence jusqu'au kiosque à musique de la place des Cocotiers, au centre de la capitale calédonienne. «Laïcité», «Je suis flic, je suis Charlie», «Nouméa est Charlie» et «Je suis Charlie» figurent parmi les slogans qu'arborent les participants à ce défilé, mené par le Secrétaire général de l'archipel, qui représentait le Haut-commissaire de la République, et des élus locaux dont la maire de Nouméa, Sonia Lagarde. 

9h16. Les représentants de la communauté juive à l'Elysée. Les représentants de la communauté juive arrivent à l'Elysée pour y rencontrer à partir François Hollande, avant la marche républicaine. Le grand rabbin de France, Haïm Korsia, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Roger Cukierman, et le président du Consistoire israélite de France, Joël Mergui, sont reçus par le chef de l'Etat, accompagné du Premier ministre, Manuel Valls, ainsi que des ministres de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et de la Justice, Christiane Taubira. Les dirigeants du Fonds Social Juif Unifié, de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et du Mémorial de la Shoah participent également à cette rencontre.

9h15. Dispositif médiatique impressionnant. Sur la grande esplanade de la place de la République, côté Xe et XIe arrondissements, les télévisions étrangères ont mis en place un dispositif technique impressionnant: deux longs camions régie, des plateformes élévatrices, des kilomètres de câbles noirs jonchent le sol, une grue . Des camions satellites aux couleurs de télévisions anglaises, suédoises, belges, américaines, japonaises, et françaises sont rangés en ordre sous les fenêtres de la caserne de la Garde républicaine et devant les magasins Habitat et Go Sport.

9 heures. Les premiers manifestants place de la République. Une cinquantaine de personnes attendent déjà place de la République. Pour beaucoup, ils craignaient d'être pris dans des embouteillages piétons et de ne pouvoir atteindre le début de la manifestation à temps.



>> Lire aussi : «Valls : «La France, sans les juifs de France, n'est pas la France»

VIDEO. Manuel Valls au rassemblement devant la supérette casher




Un défilé impressionnant de personnalités à l'Elysée

François Hollande a convié successivement dimanche à l'Élysée les représentants de la communauté juive, le gouvernement, les ex-présidents et Premiers ministres, ainsi qu'une cinquantaine de dirigeants étrangers avant la marche républicaine prévue à 15 heures. Les représentants de la communauté juive seront les premiers reçus par le président de la République à partir de 9 heures avec le Premier ministre Manuel Valls ainsi que les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Bernard Cazeneuve et Christiane Taubira. François Hollande recevra ensuite le gouvernement au grand complet à 12 heures avant d'accueillir à 13 heures son prédécesseur Nicolas Sarkozy. Les anciens Premiers ministres Michel Rocard, Edith Cresson, Edouard Balladur, Alain Juppé, Lionel Jospin, Jean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin, François Fillon, et Jean-Marc Ayrault, seront également au complet. Le président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré et celui du Conseil économique, social et environnemental Jean-Paul Delevoye, seront également reçus,  de même que les présidents de l'Assemblée et du Sénat, Claude Bartolone et Gérard Larcher.


>> Lire aussi : Marche républicaine : le monde entier à Paris pour «Charlie»

9 heures. Marche : l'Algérie et l'Egypte représentées. L'Algérie et l'Egypte seront représentées par leur ministre des Affaires étrangères à la «marche républicaine». Un Algérien a été tué dans l'attaque contre Charlie Hebdo: le correcteur Mustapha Ourrad, 60 ans, qui venait juste d'obtenir la nationalité française, selon son entourage. Les frères Kouachi, auteurs présumés de l'attaque abattus vendredi, sont nés à Paris de parents algériens. Le président Abdelaziz Bouteflika avait condamné l'attentat, le qualifiant d'«acte barbare». Au Caire, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que le ministre Sameh Choukry allait représenter son pays pour affirmer «le soutien de l'Egypte à la France dans cette situation difficile et la condamnation totale de cette attaque terroriste qui n'a aucun rapport avec l'islam».

08h30. Guaino : «Ceux qui veulent défiler doivent pouvoir le faire». «Ce n'est pas un défilé de partis», «tous ceux qui veulent défiler doivent pouvoir le faire», estime Henri Guaino, alors que le FN s'estime exclu de la «marche républicaine» à Paris. «Aujourd'hui, je suis prêt à défiler aux côtés de n'importe qui, sans me demander les raisons pour lesquels mon voisin vient défiler».

>> Lire aussi : «Marine Le Pen marchera... à Beaucaire»

08h25. Guaino achètera le prochain numéro de Charlie Hebdo. «J'achèterai le prochain numéro de Charlie Hebdo», annonce Henri Guaino, qui reconnait qu'il ne le «(faisait) pas» habituellement. «C'est un acte symbolique, civique, un acte républicain», «un acte de compassion vis-à-vis de ceux qui sont morts», explique le député des Yvelines, qui avait un ami très proche au sein de la rédaction.

QUESTION DU JOUR. Allez-vous acheter Charlie Hebdo mercredi ?

8h22. Kerry: «Aucun acte de terrorisme n'arrêtera jamais la marche de la liberté». «Aucun acte de terrorisme n'arrêtera jamais la marche de la liberté», déclare le chef de la diplomatie américaine John Kerry. «Ce matin nous sommes solidaires des Français»,indique-t-il en marge d'une visite en Inde. «Nous sommes à leurs côtés, non seulement de colère et d'indignation, mais par solidarité et détermination à affronter les extrémistes».

08h20. Guaino (UMP) : «Je crois le peuple français capable d'étonner le monde». Le mouvement populaire né après l'attentat à Charlie Hebdo est, selon Henri Guaino, «le témoignage, l'expression d'une prise de conscience que la pire des choses serait de nous diviser». «Je crois la France, le peuple français, capables d'étonner le monde. Tout cela demande pour chacun un effort sur lui-même. Nous avons un travail en commun à faire ensemble pour l'unité de la république», affirme-t-il sur Europe 1.

8h18. Un dispositif de sécurité sans précédent. Le défilé est prévu à partir de 15 heures entre République et Nation. Un imposant dispositif de sécurité sera mis en place avec pas moins de 2.000 policiers et 1.350 militaires qui protègeront en outre les sites sensibles à Paris et son agglomération: sièges des médias, lieux de culte, écoles confessionnelles, bâtiments publics, représentations diplomatiques, dans le cadre du plan Vigipirate maintenu à son niveau actuel, le plus élevé à Paris et en Ile-de-France.



8h15. Les familles des victimes en tête du cortège. L'ordre du défilé de cet après-midi est très précis :  les familles des victimes doivent marcher en tête du cortège. Suivront le chef de l'Etat et les hôtes étrangers, puis les personnalités politiques françaises. Tous les partis seront là à l'exception du FN, Marine Le Pen ayant appelé à manifester en province et non à Paris, elle-même étant à Beaucaire, une mairie d'extrême droite.

VIDEO. Famille du policier tué Ahmed Merabet: «arrêtez les amalgames»


VIDEO. Charlie Hebdo : la famille d'Ahmed Merabet scandalisée par la Une du Point


7h30. Dix stations de métro fermées ce dimanche. Si les transports seront gratuits dimanche pour se rendre au rassemblement républicain, plusieurs stations seront fermées dès 11 heures. Onze au total : République, Oberkampf, Saint Anbroise, Voltaire, Charonne, Rue des Boulets, Filles du Calvaire, Saint Sébastien Froissart, Chemin Vert, Breguet Sabin et Richard Lenoir.



7h15. La compagne de Coulibaly en Syrie. Selon nos informations, Hayat Boumediene, la compagne d'Amedy Coulibaly, le preneur d'otages de la porte de Vincennes tué vendredi, se trouve actuellement en Syrie. Toujours selon nos informations, la femme la plus recherchée de France a pris un vol Madrid-Istanbul vendredi 2 janvier, en compagnie d'un homme dont le frère serait connu des services de renseignement français. Les cinq gardes à vue de proches des frères Kouachi ont été levées samedi. Parmi elles, il y avait l'épouse de Chérif Kouachi, le cadet des tueurs de Charlie Hebdo. Son beau-frère, un lycéen de 18 ans, avait été relâché dès vendredi.

>> Lire aussi : «Hayat Boumeddiene, la veuve insaisissable»

7h05. Un journal allemand incendié. Un quotidien allemand de Hambourg (nord) qui avait publié des caricatures de Mahomet provenant du magazine satirique français Charlie Hebdo est la cible d'une attaque avec un engin incendiaire, a annoncé la police en précisant qu'il n'y avait pas eu de blessés. «Des pierres puis un engin incendiaire ont été lancés à travers une fenêtre» du Hamburger Morgenpost vers 1h20 GMT, 2h20 à Paris, déclenchant un début d'incendie, a déclaré un porte-parole de la police. «Deux pièces ont été endommagées mais le feu a été éteint rapidement», a-t-il précisé. Deux personnes ont été arrêtées, et une enquête a été ouverte, selon la même source qui n'a pas souhaité donner davantage de détails.

7 heures. 81% des Français se disent prêts à se mobiliser pour rendre hommage aux morts de « Charlie Hebdo ». Selon notre sondage exclusif Odoxa, les Français n'ont pas peur et au delà des sympathies partisanes approuvent le principe de l'unité nationale prônée par le gouvernement.

VIDEO. Emotion à Paris après les attentats


6h45. Le ministre japonais des Affaires étr > Restez informés ! Inscrivez-vous gratuitement aux newsletters et alertes du Parisien
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Marche républicaine: Marine Le Pen annoncera ses intentions samedi après-midi

9/1/15 - 11 H 09 - Mis à jour le 9/1/15 - 21 H 50

 

Marine Le Pen à son arrivée le 9 janvier 2015 à l'Elysée à Paris
AFP

Marine Le Pen à son arrivée le 9 janvier 2015 à l'Elysée à Paris

 
 
 
 
La présidente du FN Marine Le Pen annoncera samedi après-midi une initiative pour répondre à ce qu'elle considère comme une exclusion de la "marche républicaine" prévue dimanche, a annoncé Florian Philippot, contacté par l'AFP.
"Marine Le Pen fera une vidéo diffusée vers 14h30 pour annoncer ses intentions", a déclaré M. Philippot.
"Nous trouverons d'autres moyens d'être en communion avec les Français", avait assuré auparavant le vice-président du FN, interrogé par Europe 1.
Il a pris le soin d'isoler la grande manifestation parisienne alors que d'autres rassemblements sont prévus dans de nombreuses autres villes de France.
"La grande manifestation parisienne, malheureusement - et je parle de celle à Paris - ressemble de plus en plus à une manifestation de récupération politicienne. Nous trouverons d'autres moyens", a-t-il assuré.
Alors qu'on lui objectait que cette "marche républicaine" prévue dimanche à 15H00 à Paris avait changé de dimension avec la présence de nombreux chefs d’État étrangers, le bras droit de Marine Le Pen a répondu : "Malheureusement non. Marine Le Pen était (vendredi matin) avec François Hollande à l’Élysée, elle lui a demandé s'il levait l'exclusion du FN de cette manifestation, il ne lui a pas répondu".
"Ils ont brisé l'unité nationale de leur responsabilité, de leur fait ils ont divisé les Français", a accusé l'eurodéputé, ciblant notamment le PS et l'UDI.
Marine Le Pen avait estimé vendredi matin, à l'issue d'une rencontre à l'Elysée avec le président de la République, ne pas avoir obtenu de sa part satisfaction sur la "marche républicaine" de dimanche, jugeant qu'il n'avait pas acté une "levée claire de l'interdiction" faite selon elle au FN d'y participer.
L'Europe entière s'est donné rendez-vous dimanche à Paris pour une grande "marche républicaine" aux allures inédites, en hommage aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo, un évènement qui a bouleversé l'opinion publique mondiale.











http://www.la-croix.com/Actualite/France/Marche-republicaine-pourquoi-ils-manifestent-2015-01-11-1291590

Marche républicaine: pourquoi ils manifestent

11/1/15 - 12 H 45 - Mis à jour le 11/1/15 - 13 H 50

Drapeau tricolore brandi par les participants à la marche républicaine le 11 janvier 2015 à Paris
AFP

Drapeau tricolore brandi par les participants à la marche républicaine le 11 janvier 2015 à Paris


Défense de la liberté, refus de l'extrémisme, démonstration de solidarité... Les manifestants affichent des motivations similaires avant le début de la marche républicaine d'hommage aux 17 personnes tuées cette semaine par trois jihadistes.
- Chantal, 65 ans, retraitée parisienne, pour le respect des différences
"Vous voyez mes cheveux blancs ? Je n'ai pas manifesté depuis mai 68 parce que j'en ai trop fait (des manifs) à l’époque. Mais là, cette fois-ci, c'est trop important: j'y vais (...) Malgré leurs différences, les gens doivent se respecter les uns les autres. Il faut donner un signal fort. Il faut qu'on soit en nombre et on n'en a rien à faire des appels politiques, c'est une erreur grossière de mettre la politique là-dedans".
- Olivier Jabas, 49 ans, antiquaire parisien, pour la solidarité
"C'est la première fois de ma vie que je manifeste. Si on ne va pas manifester tout à l'heure, on est des citoyens de seconde zone! On ne peut pas rester les bras croisés. Il faut montrer qu'on est solidaire, qu'on place une frontière entre la barbarie et l'obscurantisme et les valeurs que nous avons depuis des siècles. Le nombre de manifestants sera une réponse en elle-même".
- Stéphanie Le Meur, 41 ans, pour les valeurs françaises
"C'est dans l’adversité qu'on voit la force des Français. Le mouvement spontané des derniers jours est la démonstration de ce que nous sommes. Avec ces événements tragiques, les valeurs humaines de la France ressortent aujourd'hui".
- Jacqueline Saad-Rouana, 70 ans, pour la liberté d'expression
"Je vais à la marche tout à l'heure car je veux montrer que nous n'avons pas peur des extrémistes de tous bords. On veut défendre la liberté d'expression. J'ai été choquée par les événements mais pas étonnée. La capacité des pays occidentaux à foutre le bordel dans le monde nous revient comme un boomerang".
- Laurent, 39 ans, contre les amalgames
Il porte haut une caricature montrant les dieux en grande conversation dans les nuages. Dieu, agacé: "râle pas Mahomet, on a tous été caricaturés ici". "C'est juste pour dire que peu importe la religion, Charlie faisait de l'humour", explique Laurent, qui manifeste pour la "première fois" de sa vie. "On vient dire aussi qu'il ne faut pas confondre extrémistes et musulmans. La France c'est un pays où on aime rire, bien vivre, se mélanger aux autres cultures (...) C'est quelque chose qui touche tous les citoyens français, on est tous dans la même crainte des extrêmes et des amalgames".
- Véronique, pour le rassemblement
Habitant à Saint-Mandé près du lieu de la prise d'otages de la Porte de Vincennes, Véronique, qui travaille dans un lycée de Vincennes, "a entendu les coups de feu" vendredi. Elle souhaite "que toutes les religions, tous les continents se rassemblent". Elle est "complétement catastrophée par les commentaires de certains lycéens pendant la minute de silence" jeudi.
- Femme souhaitant garder l'anonymat, la cinquantaine, pour la République
"Aujourd'hui, c'est une façon d'affirmer que je suis dans un pays où la République fait que tout le monde a sa place. J'aurais pu tomber dans le terrorisme. Je pense que j'ai beaucoup de chance aujourd'hui de ne pas avoir une kalachnikov à la main".
- Alison, 26 ans, étudiante, malgré la peur
"Je suis bien sûr en faveur de la marche, et depuis les attentats je me sens vraiment choquée". Jusqu'à la fin de matinée, elle ne voulait pas pourtant s'y rendre pour raisons de sécurité. "Il va y avoir tellement de gens, de chefs d'État, des représentants palestiniens... Et les gens font tellement d'amalgames sur tout et tout le monde qu'on n'est à l'abri de rien." Elle ne sait donc pas si les dispositifs de sécurité seront suffisants. "Depuis hier je ne sais pas ce qui m'a pris, je n'aurais jamais pensé être si lâche." Elle a finalement décidé d'y aller avec un groupe d'amis et "de faire profil bas".



http://www.la-croix.com/Actualite/France/Marche-republicaine-a-Paris-trois-parcours-sont-prevus-2015-01-09-1290921

Marche républicaine à Paris : trois parcours sont prévus

La marche républicaine organisée dimanche 11 janvier à Paris aura trois parcours distincts en raison de l’affluence prévue, a-t-on appris vendredi 9 janvier auprès de la CFDT.
9/1/15 - 18 H 40 - Mis à jour le 9/1/15 - 18 H 51
Marche de soutien à paris, après l’attentat du mercredi 7 janvier contre Charlie Hebdo. AFP PHOTO...
LAURENT DARD/AFP

Marche de soutien à paris, après l’attentat du mercredi 7 janvier contre Charlie Hebdo. AFP PHOTO / LAURENT DARD

Avec cet article
Des chefs d’États européens ont déjà annoncé leur présence.
« Trois parcours sont prévus compte tenu de la très forte participation attendue » à la marche silencieuse qui débutera dimanche à 15h sur la place de la République : un par le boulevard Voltaire, un autre par Bastille et le dernier par l’avenue Philippe Auguste, avant de se retrouver place de la Nation.

À l’appel des partis politiques et des syndicats

Le carré de tête du cortège comptera, selon la CFDT, « des représentants des organisations signataires » de l’appel à la marche, dont font notamment partie l’ensemble des partis de gauche et de droite, excepté le FN, et des syndicats (CGT, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa).
> À lire aussi : L’unité nationale s’arrête à la porte du FN
Toutefois, les quatre organisations de défense des droits de l’homme (Ligue des droits de l’Homme, Licra, Mrap, SOS Racisme), également signataires, « ne participeront pas au carré, ni à la ligne de tête », a précisé Michel Tubiana, ancien président de la LDH, à l’AFP.

La société civile « sans slogans, ni bannières »

« Nous appelons toute la société civile à se réunir derrière la banderole que nous aurons en commun », a-t-il poursuivi. SOS Racisme, la Licra, le Mrap et la LDH ont appelé, vendredi 9 janvier, dans un communiqué commun à défiler « sans slogans, ni bannières » pour exprimer sa « peine » et affirmer son « adhésion à une République dans laquelle chacun peut, sans distinctions, se retrouver ».
> À lire aussi  : Charlie Hebdo, sursaut national
Selon la CFDT, à la suite du cortège viendra « une banderole des organisations syndicales de journalistes » (SNJ-CGT, SNJ et CFDT Journalistes), « puis des organisations syndicales de policiers », « des associations » et « des organisations syndicales de salariés ».
Par ailleurs, les écoles de journalisme sont appelées à défiler sous le même étendard. Le rendez-vous pour les étudiants et les professeurs est fixé à 14h, au 20 rue Yves Toudic dans le 10e arrondissement, devant l’Alhambra.

« Il n’y aura pas d’affichage ostensible… »

Les militants syndicaux « sont invités à porter leur badge, mais il n’y aura pas d’affichage ostensible de type drapeaux », a précisé la CFDT. La banderole syndicale, qui ne comportera pas de logo, devrait simplement comporter le titre de l’appel intersyndical : « Le monde du travail, ensemble, pour les libertés et la démocratie ».
De son côté, Force ouvrière, qui n’est pas signataire de l’appel, a aussi appelé jeudi 8 janvier à « participer en tant que militant et citoyen aux marches démocratiques et républicaines qui auront lieu » face à « l’acte terroriste barbare contre la liberté, la démocratie et les valeurs républicaines dont la laïcité ».

« L’Espagne avec la France contre le terrorisme et pour la liberté »

Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a annoncé qu’il participerait à la grande marche prévue dimanche 11 janvier à Paris après l'attentat meurtrier contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo.
« Je serai à Paris dimanche pour soutenir le peuple français. L’Espagne avec la France contre le terrorisme et pour la liberté », écrit Mariano Rajoy sur son compte twitter. « Il a reçu une invitation du gouvernement français », a précisé un porte-parole de ses services.

Angela Merkel, David Cameron et Donald Tusk pourraient également être présents

D’autres dirigeants de pays européens ont été invités, a indiqué une source gouvernementale espagnole.
La chancelière allemande Angela Merkel pourrait également participer à ce rassemblement. Selon le quotidien allemand Die Welt qui cite une source proche du gouvernement, Angela Merkel se rendra à la marche silencieuse et rencontrera le président français François Hollande.
Une visite de la chancelière allemande au siège de la rédaction de Charlie Hebdo est aussi envisagée. Le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière participerait aussi à la marche selon Die Welt.
Le Premier ministre britannique David Cameron a également annoncé sa participation à la marche de dimanche ainsi que le président polonais du Conseil européen, Donald Tusk.



http://www.la-croix.com/var/bayard/storage/images/lacroix/actualite/france/marche-republicaine-le-pen-estime-ne-pas-avoir-obtenu-satisfaction-2015-01-09-1290614/41505118-1-fre-FR/Marche-republicaine-Marine-Le-Pen-annoncera-ses-intentions-samedi-apres-midi_article_popin.jpg





http://www.la-croix.com/var/bayard/storage/images/lacroix/actualite/france/marche-republicaine-a-paris-trois-parcours-sont-prevus-2015-01-09-1290921/41510162-1-fre-FR/Marche-republicaine-a-Paris-trois-parcours-sont-prevus_article_popin.jpg



http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/en-images-les-marches-republicaines-en-france-en-photos-7776172567

EN IMAGES - Les marches républicaines en France en photos

EN IMAGES - De nombreux rassemblements ont lieu ce dimanche 11 janvier en France, en hommage aux victimes des attentats perpétrés en France entre le 7 et le 9 janvier.

Le rassemblement républicain du 11 janvier 2015 à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), où les frères Kouachi, auteurs présumés de la fusillade contre "Charlie Hebdo", s'étaient retranchés le 9 janvier, avant d'être tués par les forces de l'ordre.
Crédit : NATHALIE ALONSO / AFP
Le rassemblement républicain du 11 janvier 2015 à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), où les frères Kouachi, auteurs présumés de la fusillade contre "Charlie Hebdo", s'étaient retranchés le 9 janvier, avant d'être tués par les forces de l'ordre.
De nombreuses marches républicaines ont lieu ce dimanche 11 janvier en France, en hommage aux 17 victimes des attentats perpétrés en France, entre le 7 et le 9 janvier. Celle de Paris devrait réunir plus d'un million de personnes, et une cinquantaine de chefs d'État européens et extra-européens. En province, de nombreux rassemblements sont prévus, réunis sur notre carte interactive.

À Lille, la LDH, la Licra, le Mrap et SOS Racisme ont appelé "tous les citoyens" à venir place de la République à 15 heures ce dimanche. La veille, ils étaient 37.000 dans la ville de Martine Aubry.

Dans l'Est, les Strasbourgeois se sont donnés rendez-vous place Kléber à 14h30. À Colmar, le rassemblement était prévu à 11h30 place Rapp.

De l'autre côté de la France, sur la face Atlantique, plusieurs manifestations sont également prévues. Les Angevins se retrouvent place du Ralliement à 15 heures, pendant que les habitants de Poitiers seront place Leclerc, et les Toulousains place du Capitole. À Bordeaux, le lieux choisi était la place des Quinconces.

À Lyon, la marche est partie du métro Montplaisir dans le 8e arrondissement à 14 heures. Plus au sud, les Marseillais se rassemblement sur le Vieux-Port et les Montpelliérain place du Nombre d'Or.
Retrouvez dans ce diaporama les photos de différentes marches ayant lieu ce 11 janvier, en France.
Plus de 700.000 personnes se sont déjà réunies ce samedi 10 janvier en France, de Lille à Nice.




EN DIRECT. Marche républicaine : "Entre 1,3 et 1,5 million de personnes à Paris"

Le Point - Publié le - Modifié le

VIDÉO. C'est le plus gros rassemblement qu'ait connu Paris depuis la Libération. Des centaines de milliers de personnes manifestent après les attentats.

Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Paris dimanche 11 janvier 2015 pour rendre hommage aux victimes des attentats.
Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Paris dimanche 11 janvier 2015 pour rendre hommage aux victimes des attentats. © MARTIN BUREAU / AFP PHOTO
Le Point.fr
. Des dizaines de personnes se sont recueillies boulevard Richard-Lenoir, là où est tombé le policier. Des enfants ont allumé des bougies.
. Les familles des victimes, encadrées par des CRS, viennent d'arriver place de la Nation. Le dessinateur Luz, survivant de la fusillade, parvient place de la Nation, soutenu par des proches.

. François Hollande a rendu visite dimanche, à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), dans la foulée de la marche républicaine, à la famille d'Ahmed Merabet, le policier froidement abattu par les frères Kouachi après l'attaque des locaux de Charlie Hebdo mercredi, a-t-on appris auprès de l'Élysée.
. Boulevard Magenta, une imprimerie restée ouverte distribue gratuitement des affichettes "Je suis Charlie" aux manifestants. Un manifestant brandit une reproduction du célèbre "J'accuse" d'Émile Zola à la une de L'Aurore. Il y a collé le logo du jour "Je suis Charlie". De nombreux manifestants repartent, ils n'ont jamais atteint la place de la République, encore moins celle de la Nation...
. Un immense cortège s'est improvisé boulevard Beaumarchais, tracé qui n'était pas prévu à l'origine. La foule avance, massive, sous l'oeil des hélicoptères. Des fourgons de CRS s'engagent sur le boulevard en direction de la Bastille. Ils sont chaudement applaudis par la foule qui agite des drapeaux bleu, blanc, rouge et des unes de Charlie Hebdo.
. Le député PS François Lamy, l'un des organisateurs de la marche républicaine en hommage aux victimes des attentats qui ont endeuillé Paris, a évoqué sur Twitter le chiffre de 1,3 à 1,5 million de manifestants dans la capitale dimanche. "Fantastique France ! On me dit que nous serions entre 1,3 et 1,5 million à Paris", s'est félicité cet ancien ministre sur son compte Twitter.
. Les habitants d'un appartement de la rue Froment, dans le 11e arrondissement de Paris, chantent "We are the world" de Michael Jackson. L'air est rapidement repris en choeur par la foule.
. La famille crayon rend hommage aux dessinateurs assassinés devant l'ancien siège de Charlie Hebdo, incendié le 2 novembre 2011, rue de Turbigo, dans le 3e arrondissement.

. "On veut marcher", hurle la foule bloquée dans les petites rues aux abords du parcours totalement surchargé. Des milliers de personnes ne peuvent en effet pas rejoindre le cortège. La marée humaine a aussi envahi le métro parisien.


. Merkel, Cameron, Renzi et Netanyahou sont de retour à l'Élysée.
. Le convoi de Hollande, qui a ouvert la fenêtre de la voiture dans laquelle il se trouve, vient de partir avenue Ledru-Rollin sous des applaudissements nourris.
. La foule salue les officiels qui quittent le cortège en cars, mais surtout les cars de police et de gendarmerie : "Merci", "bravo", scande la foule quand les forces de l'ordre passent.
. La foule progresse silencieusement boulevard Beaumarchais, le calme étant parfois interrompu par des salves d'applaudissements.

. On apprend que parallèlement à la manifestation parisienne, à laquelle ont participé une soixantaine de chefs d'État, près de 500 000 personnes manifestent en province, selon un décompte de l'AFP.


http://www.lepoint.fr/images/2015/01/08/V3045727_292x197.jpg


http://www.lepoint.fr/images/couv/lepoint2209-7-janvier-2015-une-tragedie-historique1.jpg


http://www.lepoint.fr/societe/en-direct-paris-dit-non-a-la-terreur-11-01-2015-1895631_23.php



EN DIRECT. Marche républicaine : "Entre 1,3 et 1,5 million de personnes à Paris"

Le Point - Publié le - Modifié le

VIDÉO. C'est le plus gros rassemblement qu'ait connu Paris depuis la Libération. Des centaines de milliers de personnes manifestent après les attentats.

Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Paris dimanche 11 janvier 2015 pour rendre hommage aux victimes des attentats.
Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Paris dimanche 11 janvier 2015 pour rendre hommage aux victimes des attentats. © MARTIN BUREAU / AFP PHOTO
Le Point.fr
. Des dizaines de personnes se sont recueillies boulevard Richard-Lenoir, là où est tombé le policier. Des enfants ont allumé des bougies.
. Les familles des victimes, encadrées par des CRS, viennent d'arriver place de la Nation. Le dessinateur Luz, survivant de la fusillade, parvient place de la Nation, soutenu par des proches.

. François Hollande a rendu visite dimanche, à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), dans la foulée de la marche républicaine, à la famille d'Ahmed Merabet, le policier froidement abattu par les frères Kouachi après l'attaque des locaux de Charlie Hebdo mercredi, a-t-on appris auprès de l'Élysée.
. Boulevard Magenta, une imprimerie restée ouverte distribue gratuitement des affichettes "Je suis Charlie" aux manifestants. Un manifestant brandit une reproduction du célèbre "J'accuse" d'Émile Zola à la une de L'Aurore. Il y a collé le logo du jour "Je suis Charlie". De nombreux manifestants repartent, ils n'ont jamais atteint la place de la République, encore moins celle de la Nation...
. Un immense cortège s'est improvisé boulevard Beaumarchais, tracé qui n'était pas prévu à l'origine. La foule avance, massive, sous l'oeil des hélicoptères. Des fourgons de CRS s'engagent sur le boulevard en direction de la Bastille. Ils sont chaudement applaudis par la foule qui agite des drapeaux bleu, blanc, rouge et des unes de Charlie Hebdo.
. Le député PS François Lamy, l'un des organisateurs de la marche républicaine en hommage aux victimes des attentats qui ont endeuillé Paris, a évoqué sur Twitter le chiffre de 1,3 à 1,5 million de manifestants dans la capitale dimanche. "Fantastique France ! On me dit que nous serions entre 1,3 et 1,5 million à Paris", s'est félicité cet ancien ministre sur son compte Twitter.
. Les habitants d'un appartement de la rue Froment, dans le 11e arrondissement de Paris, chantent "We are the world" de Michael Jackson. L'air est rapidement repris en choeur par la foule.
. La famille crayon rend hommage aux dessinateurs assassinés devant l'ancien siège de Charlie Hebdo, incendié le 2 novembre 2011, rue de Turbigo, dans le 3e arrondissement.

. "On veut marcher", hurle la foule bloquée dans les petites rues aux abords du parcours totalement surchargé. Des milliers de personnes ne peuvent en effet pas rejoindre le cortège. La marée humaine a aussi envahi le métro parisien.


. Merkel, Cameron, Renzi et Netanyahou sont de retour à l'Élysée.
. Le convoi de Hollande, qui a ouvert la fenêtre de la voiture dans laquelle il se trouve, vient de partir avenue Ledru-Rollin sous des applaudissements nourris.
. La foule salue les officiels qui quittent le cortège en cars, mais surtout les cars de police et de gendarmerie : "Merci", "bravo", scande la foule quand les forces de l'ordre passent.
. La foule progresse silencieusement boulevard Beaumarchais, le calme étant parfois interrompu par des salves d'applaudissements.

. On apprend que parallèlement à la manifestation parisienne, à laquelle ont participé une soixantaine de chefs d'État, près de 500 000 personnes manifestent en province, selon un décompte de l'AFP.

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