Nouvelle ville Massinissa
Le transport, une souffrance qui dure
le 15.09.13 | 10h00
Réagissez
Le calvaire des habitants dure déjà depuis plusieurs années, malgré les promesses des responsables de la wilaya et ceux du secteur des transports.
Je dois déjà être devant l’arrêt de bus avant 7h du matin sinon je
risque de rater le bus d’El Khroub où je dois prendre un autre pour la
nouvelle ville Ali Mendjeli où je travaille», s’exprime Issam, un père
de famille résidant à la nouvelle ville Massinissa qui affirme que la
majorité des habitants souffrent d’un problème de transport devenu
chronique depuis plusieurs années. «Il n’y a pas suffisamment de bus qui
desservent le centre-ville de Constantine, alors que ceux qui
travaillent dans des cités un peu éloignées comme Boussouf, ils doivent
faire un véritable marathon de relais pour arriver à l’heure»,
poursuit-il. A la nouvelle ville Massinissa, située à l’écart de la RN3,
dotée de toutes les infrastructures nécessaires et où il fait quand
même bon vivre par rapport à la mégacité de Ali Mendjeli, le nombre
d’habitants ne cesse de grimper, avec l’arrivée de nouveaux locataires,
que ce soit ceux de l’auto-construction ou ceux ayant été relogés dans
le cadre de l’éradication de l’habitat précaire.
Une population qui dépasse largement les 20 000 âmes mais qui se trouve confrontée quotidiennement à cet épineux problème qui dure depuis près de huit ans.Une période durant laquelle cette grande cité n’a même pas bénéficié d’un plan de transport capable de couvrir les besoins de ses habitants. «Malgré cela, les bus affectés à cette destination dont la plupart sont la propriété de privés demeurent insuffisants, alors nous avons demandé un renforcement par ceux mobilisés par l’ETC, avec l’ouverture de nouvelles lignes notamment vers la partie ouest de Constantine», réclament des habitants. Pour ces derniers, les conditions dans lesquelles ils empruntent les bus dans la station du pont Sidi Rached demeurent éprouvantes surtout pour la gent féminine, avec ces bousculades qui attirent les adeptes du pickpocket. «Nous éprouvons d’énormes difficultés pour rejoindre nos domiciles en fin d’après-midi ; il suffit de voir les longues files qui se forment chaque jour devant l’hôtel Cirta et tout au long de l’avenue Rahmani Achour», disent-ils. Les habitants de Massinissa attendent toujours la concrétisation des promesses des autorités de la ville d’El Khroub, dont ils dépendent administrativement, et celles des responsables de la wilaya pour connaître une fin à ce calvaire.
Même les taxis assurant cette destination sont très insuffisants pour couvrir la demande. «La majorité de ces chauffeurs n’assurent la liaison avec la ville que tôt le matin et tard le soir, car une fois à Constantine, ils préfèrent couvrir les destinations des banlieues et autres cités et ne reviennent plus à Massinissa», nous confie un chauffeur de taxi. Dans ces conditions, bon nombre de résidants ont choisi de conclure une sorte de contrat avec des fraudeurs occasionnels qui demeurent les seuls à assurer périodiquement ce voyage, tout en respectant les horaires de sortie des travailleurs. Cela semble arranger tout le monde sauf que les fraudeurs qui travaillent, il faut le dire, d’une manière illégale et clandestine, se trouvent souvent confrontés au problème du stationnement en centre-ville mais aussi à la traque de policiers et des chauffeurs de taxis «réglos». Mais tout cela se fait au détriment des bourses moyennes qui se trouvent ruinées à la fin du mois.
Une population qui dépasse largement les 20 000 âmes mais qui se trouve confrontée quotidiennement à cet épineux problème qui dure depuis près de huit ans.Une période durant laquelle cette grande cité n’a même pas bénéficié d’un plan de transport capable de couvrir les besoins de ses habitants. «Malgré cela, les bus affectés à cette destination dont la plupart sont la propriété de privés demeurent insuffisants, alors nous avons demandé un renforcement par ceux mobilisés par l’ETC, avec l’ouverture de nouvelles lignes notamment vers la partie ouest de Constantine», réclament des habitants. Pour ces derniers, les conditions dans lesquelles ils empruntent les bus dans la station du pont Sidi Rached demeurent éprouvantes surtout pour la gent féminine, avec ces bousculades qui attirent les adeptes du pickpocket. «Nous éprouvons d’énormes difficultés pour rejoindre nos domiciles en fin d’après-midi ; il suffit de voir les longues files qui se forment chaque jour devant l’hôtel Cirta et tout au long de l’avenue Rahmani Achour», disent-ils. Les habitants de Massinissa attendent toujours la concrétisation des promesses des autorités de la ville d’El Khroub, dont ils dépendent administrativement, et celles des responsables de la wilaya pour connaître une fin à ce calvaire.
Même les taxis assurant cette destination sont très insuffisants pour couvrir la demande. «La majorité de ces chauffeurs n’assurent la liaison avec la ville que tôt le matin et tard le soir, car une fois à Constantine, ils préfèrent couvrir les destinations des banlieues et autres cités et ne reviennent plus à Massinissa», nous confie un chauffeur de taxi. Dans ces conditions, bon nombre de résidants ont choisi de conclure une sorte de contrat avec des fraudeurs occasionnels qui demeurent les seuls à assurer périodiquement ce voyage, tout en respectant les horaires de sortie des travailleurs. Cela semble arranger tout le monde sauf que les fraudeurs qui travaillent, il faut le dire, d’une manière illégale et clandestine, se trouvent souvent confrontés au problème du stationnement en centre-ville mais aussi à la traque de policiers et des chauffeurs de taxis «réglos». Mais tout cela se fait au détriment des bourses moyennes qui se trouvent ruinées à la fin du mois.
Arslan Selmane
Drame du tramway de Constantine
La sécurité en question
le 15.09.13 | 10h00
Réagissez
Le décès d’un collégien, écrasé par une rame du tramway, a relancé le débat sur les dispositifs mis en place pour la sécurisation du tracé.
Trois jours après la rentrée scolaire, le tramway de Constantine, mis
en service le 4 juillet dernier, a enregistré son premier grave
accident. Mercredi dernier à 16h15, alors qu’ils étaient de retour de
leur CEM situé cité Belhadj, sur le plateau de Aïn El Bey, dans la
banlieue sud-est de Constantine, Abderrahmane Cherouat et Adam Tifouti,
deux collégiens, âgés de 15 ans, ont été percutés par une rame de
tramway au moment où ils traversaient les rails près du tunnel de la
RN79, sans faire attention. Le premier est mort sur le coup. Il a été
difficilement retiré de sous la rame par les agents de la Protection
civile. Le second, souffrant de blessures légères, a été évacué vers les
urgences du CHU Benbadis qu’il sera autorisé à quitter quelques heures
après. Cet accident, ayant causé une perte humaine, est le premier du
genre depuis la mise en service du tramway, même si deux incidents sans
gravité sont survenus durant les mois de juillet et août, quand une
voiture a dérapé sur la voie, heureusement sans entraîner de dégâts,
alors qu’un autre véhicule a été légèrement percuté. L’accident du
tunnel de la cité Belhadj remettra en cause tout le système de sécurité
mis en place sur le tracé du tramway et accentuera la peur de nombreux
citoyens, notamment les riverains résidant à proximité du parcours. Ces
derniers n’ont pas manqué de le signifier mercredi dernier en fermant la
route entre Zouaghi et Ali Mendjeli pour réclamer le renforcement des
dispositifs de sécurité, surtout que des centaines d’élèves, de
collégiens et de lycéens des cités environnantes traversent chaque jour
les rails pour rejoindre leurs établissements à la cité Zouaghi.
Les craintes des parents d’élèves
«Nous avons déjà exprimé nos craintes lors des essais du tramway, opérés durant le printemps dernier, surtout que ce moyen de transport passe juste à proximité des immeubles et des habitations, d’où le véritable danger qu’il constitue pour nos enfants», déclare une mère habitant la cité Bel Air. Une crainte partagée aussi par les locataires de l’immeuble dit l’Abri, rue Kaddour Boumeddous, juste en face du stade Benabdelmalek, où se trouve la station principale de départ.
Sur cette artère, le tramway passe à quelques mètres seulement de l’école primaire Chabane Bachir, avant d’aborder la route longeant la cité Djamel Abdennacer (cité Ciloc), où il marque son premier arrêt. «Nous avons mené plusieurs campagnes de sensibilisation à travers la radio et la télévision et les opérations de proximité en direction des écoliers et des riverains sur les dangers du tramway et les conseils à suivre pour éviter tous les risques qui peuvent survenir lors de son passage», affirme un cadre de la Société d’exploitation du tramway de Constantine. «Cela est-il vraiment suffisant pour une population qui ne s’est pas encore accommodée de ce nouveau moyen de transport ?» s’interrogent certains citoyens. Il faut dire aussi que le comportement négatif et l’absence de civisme de nombreux piétons, aussi bien des adultes que des jeunes, circulant sur les rails avec un téléphone portable ou des écouteurs aux oreilles, ne sont pas pour les épargner d’éventuels accidents.
Au même titre que ces enfants qui utilisent les espaces verts aménagés à proximité du parcours du tramway comme des aires de jeux, avec tous les risques qui peuvent en découler au cas où un ballon est tiré en direction des rails.
Interrogé par un journaliste, en de juin dernier, lors d’une dernière visite à Constantine avant le lancement officiel du tramway, sur les mesures que les autorités comptent prendre pour protéger les enfants au niveau de certains points à haut risque, le désormais ex-ministre des Transports, Amar Tou, a répondu : «C’est aux parents aussi d’assumer leurs responsabilités.»
L’organisation du parcours à revoir
Sur une distance de 9 km, le tramway de Constantine ne compte aucune signalisation lumineuse, ni passage protégé. C’est le cas au croisement situé entre la mosquée Emir Abdelkader et l’avenue Che Guevara, ainsi que celui se trouvant à l’entrée de la zone Palma et qui connaît des embouteillages importants, en plus de celui de la cité Belhadj.
Plus de deux mois après son lancement, on gère la circulation à six croisements dangereux par des agents qui font passer les voitures. Il faut voir aussi dans quelles conditions ils travaillent. «Il est aberrant de constater à proximité de la mosquée Emir Abdelkader, qu’en dépit de l’aménagement d’une intersection, les conducteurs des voitures venant de Kaddour Boumeddous sont contraints de faire un détour de plusieurs dizaines de mètres et d’aborder un virage à risque pour rejoindre l’avenue Che Guevara», déplore un automobiliste. De nombreux citoyens s’interrogent sur le rôle de la police du tramway qui a vu le jour durant la période d’essai, au mois de juin dernier où des agents ont été affectés à ce nouveau moyen de transport pour veiller sur l’ordre et la sécurité le long du parcours, entre la station de Benabdelmalek et le terminus de Zouaghi, de 5h à 22h.
Des agents qu’on ne retrouve pas à certains passages dangereux. Les questions les plus sérieuses ont été posées concernant le système de télésurveillance mis en place pour prévenir d’éventuels accidents.
Un système qui ne semble pas couvrir tout le parcours et dont l’efficacité reste à prouver.
Les craintes des parents d’élèves
«Nous avons déjà exprimé nos craintes lors des essais du tramway, opérés durant le printemps dernier, surtout que ce moyen de transport passe juste à proximité des immeubles et des habitations, d’où le véritable danger qu’il constitue pour nos enfants», déclare une mère habitant la cité Bel Air. Une crainte partagée aussi par les locataires de l’immeuble dit l’Abri, rue Kaddour Boumeddous, juste en face du stade Benabdelmalek, où se trouve la station principale de départ.
Sur cette artère, le tramway passe à quelques mètres seulement de l’école primaire Chabane Bachir, avant d’aborder la route longeant la cité Djamel Abdennacer (cité Ciloc), où il marque son premier arrêt. «Nous avons mené plusieurs campagnes de sensibilisation à travers la radio et la télévision et les opérations de proximité en direction des écoliers et des riverains sur les dangers du tramway et les conseils à suivre pour éviter tous les risques qui peuvent survenir lors de son passage», affirme un cadre de la Société d’exploitation du tramway de Constantine. «Cela est-il vraiment suffisant pour une population qui ne s’est pas encore accommodée de ce nouveau moyen de transport ?» s’interrogent certains citoyens. Il faut dire aussi que le comportement négatif et l’absence de civisme de nombreux piétons, aussi bien des adultes que des jeunes, circulant sur les rails avec un téléphone portable ou des écouteurs aux oreilles, ne sont pas pour les épargner d’éventuels accidents.
Au même titre que ces enfants qui utilisent les espaces verts aménagés à proximité du parcours du tramway comme des aires de jeux, avec tous les risques qui peuvent en découler au cas où un ballon est tiré en direction des rails.
Interrogé par un journaliste, en de juin dernier, lors d’une dernière visite à Constantine avant le lancement officiel du tramway, sur les mesures que les autorités comptent prendre pour protéger les enfants au niveau de certains points à haut risque, le désormais ex-ministre des Transports, Amar Tou, a répondu : «C’est aux parents aussi d’assumer leurs responsabilités.»
L’organisation du parcours à revoir
Sur une distance de 9 km, le tramway de Constantine ne compte aucune signalisation lumineuse, ni passage protégé. C’est le cas au croisement situé entre la mosquée Emir Abdelkader et l’avenue Che Guevara, ainsi que celui se trouvant à l’entrée de la zone Palma et qui connaît des embouteillages importants, en plus de celui de la cité Belhadj.
Plus de deux mois après son lancement, on gère la circulation à six croisements dangereux par des agents qui font passer les voitures. Il faut voir aussi dans quelles conditions ils travaillent. «Il est aberrant de constater à proximité de la mosquée Emir Abdelkader, qu’en dépit de l’aménagement d’une intersection, les conducteurs des voitures venant de Kaddour Boumeddous sont contraints de faire un détour de plusieurs dizaines de mètres et d’aborder un virage à risque pour rejoindre l’avenue Che Guevara», déplore un automobiliste. De nombreux citoyens s’interrogent sur le rôle de la police du tramway qui a vu le jour durant la période d’essai, au mois de juin dernier où des agents ont été affectés à ce nouveau moyen de transport pour veiller sur l’ordre et la sécurité le long du parcours, entre la station de Benabdelmalek et le terminus de Zouaghi, de 5h à 22h.
Des agents qu’on ne retrouve pas à certains passages dangereux. Les questions les plus sérieuses ont été posées concernant le système de télésurveillance mis en place pour prévenir d’éventuels accidents.
Un système qui ne semble pas couvrir tout le parcours et dont l’efficacité reste à prouver.
Gratuité du tramway pour les collégiens du quartier :
Après deux jours d’arrêt décidé par solidarité aux familles des victimes, le tramway a été remis en exploitation, hier, selon les horaires habituels, 5h-22h, au grand soulagement de la population. Cependant, nous dira le responsable de la sécurité et interlocuteur auprès de la Société d’exploitation du tramway (Setram), Khaled Bouras, que nous avons rencontré hier au siège de la société, la remise en marche du tramway ne s’est pas faite sans difficultés sur le plan psychologique.«Tout le personnel est encore sous le choc, mais il faut assurer le travail et veiller à ne pas décevoir les attentes de la population.» Il a tenu à préciser que contrairement à l’information rapportée faisant état de la «faible visibilité» et de la vitesse de «40 km/h» au niveau du tronçon où a eu lieu le drame, «le tracé du tramway est conçu pour offrir une excellente visibilité au conducteur, et ce qui s’est passé n’a rien à voir avec cela ; tout le système est constitué pour la surveillance du trafic à partir du poste de commandement centralisé et non pas pour aider le conducteur ; la boîte noire a été remise à la gendarmerie, territorialement compétente, et c’est l’enquête en cours qui fera toute la lumière sur ce regrettable incident».
Par ailleurs, la Setram, Métro d’Alger et l’APC ont pris la décision d’offrir la gratuité du tramway à tous les collégiens du quartier dès la semaine prochaine. «Les collégiens concernés, qui doivent se déplacer sur ce tronçon auront des cartes sur la base d’une liste qui nous sera remise par les parents», indique encore notre interlocuteur. Pour rappel, le personnel de la Setram a assisté, jeudi, aux funérailles de l’adolescent après la prière d’el asr.
D’après nos sources, la famille du défunt a fait preuve «d’une rare magnanimité et d’une admirable dignité face au malheur qui l’a frappée», ajoutant que le père du défunt, voyant le désespoir du jeune conducteur, effondré et inconsolable, qui a quand même tenu à présenter ses excuses aux deux familles des victimes, a oublié son propre chagrin pour le consoler. Il faut dire aussi que l’association et l’imam du quartier Khaznadar, plus connu par «DNC», dont sont issus les deux adolescents, ont fait un excellent travail de sensibilisation en direction des habitants. Farida Hamadou
Arslan Selmane
La ville en parle
Les 1077 jours de Bedoui
le 15.09.13 | 10h00
Réagissez
Il est extrêmement rare à Constantine que le départ d’un wali suscite autant de discussions et d’avis partagés au sein de la population.
Entre sa nomination à la tête de la wilaya le 30 septembre 2010 et son
départ pour le nouveau gouvernement le 11 septembre dernier, Nouredine
Bedoui a su gagner la sympathie d’une importante partie des citoyens,
même s’il a laissé aussi des mécontents. Il faut dire qu’en 1077 jours
(soit moins de trois ans), la période la plus courte pour un wali à
Constantine, N. Bedoui a eu à relever de nombreux défis.
Après les premiers mois de la conquête du terrain dans les communes et les localités éloignées de la wilaya, et le lancement d’une véritable mise à niveau, il fera des secteurs du logement, de l’emploi et de l’investissement ses principaux chevaux de bataille.
Pour ceux qui sont au fait des problèmes de la wilaya, l’on sait qu’il a relancé tous les projets en hibernation dans le logement rural et social. Et surtout les fameux contrats programmes avec les associations de quartiers pour l’éradication des bidonvilles. Ainsi 65 sites habités par plus de 8 600 familles ont été rasés, en dépit de toutes les défaillances et mouvements de protestation menés durant ces derniers mois. Il y a eu la régularisation du foncier pour les postulants au logement rural, la décentralisation de la délivrance des actes de naissance S12, l’aboutissement de l’informatisation de l’état civil, la relance des projets d’aménagement et la mise en place d’Epic chargés des travaux d’assainissement et de collecte d’ordures, sans oublier la réhabilitation des parcs d’El Meridj et de Djebel Ouahch et le suivi au jour le jour des projets du tramway et du Transrhumel.
Ceci en dépit de toutes les critiques sur sa manière de gérer certains conflits sociaux qui demeurent encore en suspens, notamment ceux des logements LSP et Cnep non attribués et celui du fameux projet du pôle d’El Menia. A quelques jours de sa promotion à la tête du ministère de la Formation professionnelle, N. Bedoui aurait confié à ses proches qu’il souhaitait rester encore pour concrétiser d’autres projets. Celui d’être au rendez-vous de la manifestation Constantine capitale de la culture arabe 2015 lui tenait à cœur. Mais…
Après les premiers mois de la conquête du terrain dans les communes et les localités éloignées de la wilaya, et le lancement d’une véritable mise à niveau, il fera des secteurs du logement, de l’emploi et de l’investissement ses principaux chevaux de bataille.
Pour ceux qui sont au fait des problèmes de la wilaya, l’on sait qu’il a relancé tous les projets en hibernation dans le logement rural et social. Et surtout les fameux contrats programmes avec les associations de quartiers pour l’éradication des bidonvilles. Ainsi 65 sites habités par plus de 8 600 familles ont été rasés, en dépit de toutes les défaillances et mouvements de protestation menés durant ces derniers mois. Il y a eu la régularisation du foncier pour les postulants au logement rural, la décentralisation de la délivrance des actes de naissance S12, l’aboutissement de l’informatisation de l’état civil, la relance des projets d’aménagement et la mise en place d’Epic chargés des travaux d’assainissement et de collecte d’ordures, sans oublier la réhabilitation des parcs d’El Meridj et de Djebel Ouahch et le suivi au jour le jour des projets du tramway et du Transrhumel.
Ceci en dépit de toutes les critiques sur sa manière de gérer certains conflits sociaux qui demeurent encore en suspens, notamment ceux des logements LSP et Cnep non attribués et celui du fameux projet du pôle d’El Menia. A quelques jours de sa promotion à la tête du ministère de la Formation professionnelle, N. Bedoui aurait confié à ses proches qu’il souhaitait rester encore pour concrétiser d’autres projets. Celui d’être au rendez-vous de la manifestation Constantine capitale de la culture arabe 2015 lui tenait à cœur. Mais…
Arslan Selmane
Nouvelle ville Massinissa
Le transport, une souffrance qui dure
le 15.09.13 | 10h00
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Le calvaire des habitants dure déjà depuis plusieurs années, malgré les promesses des responsables de la wilaya et ceux du secteur des transports.
Je dois déjà être devant l’arrêt de bus avant 7h du matin sinon je
risque de rater le bus d’El Khroub où je dois prendre un autre pour la
nouvelle ville Ali Mendjeli où je travaille», s’exprime Issam, un père
de famille résidant à la nouvelle ville Massinissa qui affirme que la
majorité des habitants souffrent d’un problème de transport devenu
chronique depuis plusieurs années. «Il n’y a pas suffisamment de bus qui
desservent le centre-ville de Constantine, alors que ceux qui
travaillent dans des cités un peu éloignées comme Boussouf, ils doivent
faire un véritable marathon de relais pour arriver à l’heure»,
poursuit-il. A la nouvelle ville Massinissa, située à l’écart de la RN3,
dotée de toutes les infrastructures nécessaires et où il fait quand
même bon vivre par rapport à la mégacité de Ali Mendjeli, le nombre
d’habitants ne cesse de grimper, avec l’arrivée de nouveaux locataires,
que ce soit ceux de l’auto-construction ou ceux ayant été relogés dans
le cadre de l’éradication de l’habitat précaire.
Une population qui dépasse largement les 20 000 âmes mais qui se trouve confrontée quotidiennement à cet épineux problème qui dure depuis près de huit ans.Une période durant laquelle cette grande cité n’a même pas bénéficié d’un plan de transport capable de couvrir les besoins de ses habitants. «Malgré cela, les bus affectés à cette destination dont la plupart sont la propriété de privés demeurent insuffisants, alors nous avons demandé un renforcement par ceux mobilisés par l’ETC, avec l’ouverture de nouvelles lignes notamment vers la partie ouest de Constantine», réclament des habitants. Pour ces derniers, les conditions dans lesquelles ils empruntent les bus dans la station du pont Sidi Rached demeurent éprouvantes surtout pour la gent féminine, avec ces bousculades qui attirent les adeptes du pickpocket. «Nous éprouvons d’énormes difficultés pour rejoindre nos domiciles en fin d’après-midi ; il suffit de voir les longues files qui se forment chaque jour devant l’hôtel Cirta et tout au long de l’avenue Rahmani Achour», disent-ils. Les habitants de Massinissa attendent toujours la concrétisation des promesses des autorités de la ville d’El Khroub, dont ils dépendent administrativement, et celles des responsables de la wilaya pour connaître une fin à ce calvaire.
Même les taxis assurant cette destination sont très insuffisants pour couvrir la demande. «La majorité de ces chauffeurs n’assurent la liaison avec la ville que tôt le matin et tard le soir, car une fois à Constantine, ils préfèrent couvrir les destinations des banlieues et autres cités et ne reviennent plus à Massinissa», nous confie un chauffeur de taxi. Dans ces conditions, bon nombre de résidants ont choisi de conclure une sorte de contrat avec des fraudeurs occasionnels qui demeurent les seuls à assurer périodiquement ce voyage, tout en respectant les horaires de sortie des travailleurs. Cela semble arranger tout le monde sauf que les fraudeurs qui travaillent, il faut le dire, d’une manière illégale et clandestine, se trouvent souvent confrontés au problème du stationnement en centre-ville mais aussi à la traque de policiers et des chauffeurs de taxis «réglos». Mais tout cela se fait au détriment des bourses moyennes qui se trouvent ruinées à la fin du mois.
Une population qui dépasse largement les 20 000 âmes mais qui se trouve confrontée quotidiennement à cet épineux problème qui dure depuis près de huit ans.Une période durant laquelle cette grande cité n’a même pas bénéficié d’un plan de transport capable de couvrir les besoins de ses habitants. «Malgré cela, les bus affectés à cette destination dont la plupart sont la propriété de privés demeurent insuffisants, alors nous avons demandé un renforcement par ceux mobilisés par l’ETC, avec l’ouverture de nouvelles lignes notamment vers la partie ouest de Constantine», réclament des habitants. Pour ces derniers, les conditions dans lesquelles ils empruntent les bus dans la station du pont Sidi Rached demeurent éprouvantes surtout pour la gent féminine, avec ces bousculades qui attirent les adeptes du pickpocket. «Nous éprouvons d’énormes difficultés pour rejoindre nos domiciles en fin d’après-midi ; il suffit de voir les longues files qui se forment chaque jour devant l’hôtel Cirta et tout au long de l’avenue Rahmani Achour», disent-ils. Les habitants de Massinissa attendent toujours la concrétisation des promesses des autorités de la ville d’El Khroub, dont ils dépendent administrativement, et celles des responsables de la wilaya pour connaître une fin à ce calvaire.
Même les taxis assurant cette destination sont très insuffisants pour couvrir la demande. «La majorité de ces chauffeurs n’assurent la liaison avec la ville que tôt le matin et tard le soir, car une fois à Constantine, ils préfèrent couvrir les destinations des banlieues et autres cités et ne reviennent plus à Massinissa», nous confie un chauffeur de taxi. Dans ces conditions, bon nombre de résidants ont choisi de conclure une sorte de contrat avec des fraudeurs occasionnels qui demeurent les seuls à assurer périodiquement ce voyage, tout en respectant les horaires de sortie des travailleurs. Cela semble arranger tout le monde sauf que les fraudeurs qui travaillent, il faut le dire, d’une manière illégale et clandestine, se trouvent souvent confrontés au problème du stationnement en centre-ville mais aussi à la traque de policiers et des chauffeurs de taxis «réglos». Mais tout cela se fait au détriment des bourses moyennes qui se trouvent ruinées à la fin du mois.
Arslan Selmane
Accident du tramway à Constantine : la police inspecte la boîte noire de la rame
le 13.09.13 | 10h00
1 réaction
Les services de sécurité de la wilaya de Constantine ont reçu, hier, la boîte noire de la rame du tramway à l’origine du drame survenu mercredi à 16 h sur la ligne traversant la cité Belhadj, tout près du terminus de Zouaghi où Abderrahmane Cherouat, un collégien de 14 ans, a trouvé la mort après avoir été violemment percuté, alors que son compagnon Adem Tifouti, âgé de 15 ans, est encore en observation aux urgences du CHU Benbadis de Constantine.
Des sources médicales ont affirmé, hier, qu’il souffre d’une profonde
fracture au crâne en plus d’un polytraumatisme au niveau de plusieurs
parties de son corps causé par une forte chute. Son état est jugé
critique. Selon Khaled Bouras, chargé de communication de la Société
d’exploitation du tramway de Constantine (Setram), la remise de cette
boîte permettra de déterminer les circonstances exactes de l’accident
qui a jeté l’émoi au sein de la population. Le même responsable nous a
affirmé qu’un arrêt de circulation du tramway a été décidé pour la
journée d’hier pour exprimer la solidarité de l’entreprise avec les
familles des deux victimes. Pour rappel, l’accident a eu lieu lorsque
les deux collégiens qui rentraient de leur établissement traversaient la
rame du tramway sans faire attention à la rame qui abordait une
descente. Les premiers éléments de l’enquête font ressortir que le
conducteur de la rame roulant à 40 km/h, surpris par la présence des
deux personnes sur la rame, n’aurait pas eu la possibilité de freiner et
d’éviter de les percuter en raison de la courte distance qui les
séparait.
En réponse à une question sur la visibilité et l’existence de la télésurveillance au niveau de ce tronçon du tracé, notre interlocuteur a affirmé que le taux de visibilité est très faible à ce niveau et que cette partie n’est pas dotée d’un système de télésurveillance. «Ce système a été installé dans les parties connaissant un grand mouvement des piétons où des caméras de contrôle permettent d’avertir les conducteurs sur d’éventuels obstacles afin de prendre les précautions nécessaire», a-t-il expliqué. Un mouvement de protestation a été mené mercredi en fin d’après-midi par les riverains pour réclamer plus de sécurité sur cette voie. Une action qui a duré des heures, ce qui a perturbé la circulation automobile sur ce tronçon, sans pour autant causer des dégâts aux rames du tramway, mis sous haute surveillance par un important dispositif de sécurité.
En réponse à une question sur la visibilité et l’existence de la télésurveillance au niveau de ce tronçon du tracé, notre interlocuteur a affirmé que le taux de visibilité est très faible à ce niveau et que cette partie n’est pas dotée d’un système de télésurveillance. «Ce système a été installé dans les parties connaissant un grand mouvement des piétons où des caméras de contrôle permettent d’avertir les conducteurs sur d’éventuels obstacles afin de prendre les précautions nécessaire», a-t-il expliqué. Un mouvement de protestation a été mené mercredi en fin d’après-midi par les riverains pour réclamer plus de sécurité sur cette voie. Une action qui a duré des heures, ce qui a perturbé la circulation automobile sur ce tronçon, sans pour autant causer des dégâts aux rames du tramway, mis sous haute surveillance par un important dispositif de sécurité.
Ratiba B.
Vos réactions 1
L'échotier
le 13.09.13 | 17h04
Je ne vois
pas pourquoi pénaliser tous les usagers du tram avec une
journée de solidarité avec les familles. On doit respecter leur deuil,
mais il faut néanmoins rester vigilants sur la prévention et la
responsabilité du public sur le tracé du tram. Des actions de
sensibilisation ont été effectuées et il en faudra d'autres
certainement. Mais diriger les regards uniquement sur la SETRAM est la
meilleure façon de déresponsabiliser tout un chacun sur sa relation avec
les moyens de transport en commun nécessaires pour faire vivre la
ville.
Accident du tramway à Constantine : la police inspecte la boîte noire de la rame
le 13.09.13 | 10h00
1 réaction
Les services de sécurité de la wilaya de Constantine ont reçu, hier, la boîte noire de la rame du tramway à l’origine du drame survenu mercredi à 16 h sur la ligne traversant la cité Belhadj, tout près du terminus de Zouaghi où Abderrahmane Cherouat, un collégien de 14 ans, a trouvé la mort après avoir été violemment percuté, alors que son compagnon Adem Tifouti, âgé de 15 ans, est encore en observation aux urgences du CHU Benbadis de Constantine.
Des sources médicales ont affirmé, hier, qu’il souffre d’une profonde
fracture au crâne en plus d’un polytraumatisme au niveau de plusieurs
parties de son corps causé par une forte chute. Son état est jugé
critique. Selon Khaled Bouras, chargé de communication de la Société
d’exploitation du tramway de Constantine (Setram), la remise de cette
boîte permettra de déterminer les circonstances exactes de l’accident
qui a jeté l’émoi au sein de la population. Le même responsable nous a
affirmé qu’un arrêt de circulation du tramway a été décidé pour la
journée d’hier pour exprimer la solidarité de l’entreprise avec les
familles des deux victimes. Pour rappel, l’accident a eu lieu lorsque
les deux collégiens qui rentraient de leur établissement traversaient la
rame du tramway sans faire attention à la rame qui abordait une
descente. Les premiers éléments de l’enquête font ressortir que le
conducteur de la rame roulant à 40 km/h, surpris par la présence des
deux personnes sur la rame, n’aurait pas eu la possibilité de freiner et
d’éviter de les percuter en raison de la courte distance qui les
séparait.
En réponse à une question sur la visibilité et l’existence de la télésurveillance au niveau de ce tronçon du tracé, notre interlocuteur a affirmé que le taux de visibilité est très faible à ce niveau et que cette partie n’est pas dotée d’un système de télésurveillance. «Ce système a été installé dans les parties connaissant un grand mouvement des piétons où des caméras de contrôle permettent d’avertir les conducteurs sur d’éventuels obstacles afin de prendre les précautions nécessaire», a-t-il expliqué. Un mouvement de protestation a été mené mercredi en fin d’après-midi par les riverains pour réclamer plus de sécurité sur cette voie. Une action qui a duré des heures, ce qui a perturbé la circulation automobile sur ce tronçon, sans pour autant causer des dégâts aux rames du tramway, mis sous haute surveillance par un important dispositif de sécurité.
En réponse à une question sur la visibilité et l’existence de la télésurveillance au niveau de ce tronçon du tracé, notre interlocuteur a affirmé que le taux de visibilité est très faible à ce niveau et que cette partie n’est pas dotée d’un système de télésurveillance. «Ce système a été installé dans les parties connaissant un grand mouvement des piétons où des caméras de contrôle permettent d’avertir les conducteurs sur d’éventuels obstacles afin de prendre les précautions nécessaire», a-t-il expliqué. Un mouvement de protestation a été mené mercredi en fin d’après-midi par les riverains pour réclamer plus de sécurité sur cette voie. Une action qui a duré des heures, ce qui a perturbé la circulation automobile sur ce tronçon, sans pour autant causer des dégâts aux rames du tramway, mis sous haute surveillance par un important dispositif de sécurité.
Ratiba B.
Vos réactions 1
L'échotier
le 13.09.13 | 17h04
Je ne vois
pas pourquoi pénaliser tous les usagers du tram avec une
journée de solidarité avec les familles. On doit respecter leur deuil,
mais il faut néanmoins rester vigilants sur la prévention et la
responsabilité du public sur le tracé du tram. Des actions de
sensibilisation ont été effectuées et il en faudra d'autres
certainement. Mais diriger les regards uniquement sur la SETRAM est la
meilleure façon de déresponsabiliser tout un chacun sur sa relation avec
les moyens de transport en commun nécessaires pour faire vivre la
ville.
ترامواي قسنطينة يتوقف اليوم لاجراء تحقيق حول مقتل طفل في الـ11 من العمر
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آخر تحديث :
17:38 | 2013-09-13
الكاتب : البلاد اون لاين
الكاتب : البلاد اون لاين
اعلنت شركة استغلال التراموي
(سترام) استمرار توقيف سير تراموي قسنطينة اليوم الجمعة، مع تشغيله تدريجيا
ابتداءا من يوم السبت وذلك عقب الحادث المأساوي الذي وقع ظهر الاربعاء
والذي خلف مقتل طفلا في الـ11 سنة من العمر. وذكرت الشركة في بيان لها ان
التوقف جاء لدواعي اجراء التحقيق وكذا احتراما للضحية ومواساة
لعائلته . واشارت الى ان مراسيم دفن الضحية جرت اليوم الخميس في جو
من الهدوء . وبقي سائق التراموي الذي كان في الخدمة يوم الحادثة في حالة
الصدمة حيث لايزال يتلقى الدعم النفسي الضروري حسب ذات البيان. وقالت
"سترام " في بيانها انها تجدد بالمناسبة تعازيها وتعاطفها مع عائلة الفقيد.
Constantine : un mort et un blessé grave dans un accident de tramway
le 12.09.13 | 10h00
Réagissez
Un véritable drame est survenu hier à 16h15 sur la voie du tramway de Constantine, non loin du passage à niveau menant vers la cité Belhadj, à quelques encablures du terminus de Zouaghi, lorsque deux adolescents âgés de 14 et 15 ans, ont été percutés par le tramway.
Selon les informations recueillies auprès du chargé de communication de
la société d’exploitation du tramway de Constantine (Setram),
l’incident est survenu quand les deux jeunes ont traversé les rails sans
faire attention à la rame du tramway qui arrivait. La première victime
est morte sur le coup, alors que la deuxième, grièvement blessée, a été
évacuée en urgence vers le CHU de Constantine. Selon des témoins
oculaires, les services de la Setram ainsi que ceux de la Protection
civile ont fourni des efforts importants pour retirer le corps du défunt
du dessous de la rame. L’accident a provoqué un grand émoi au niveau
des cités Belhadj et Zouaghi. Il s’agit du premier accident grave sur la
ligne du tramway de Constantine depuis sa mise en service
le 4 juillet dernier.
le 4 juillet dernier.
Arslan Selmane
منذ يوم 1 ... إيمان زيتوني. سألنا آدم، صديق الضحية وشاهد عيان على الحادث، فصرح: "لقد كنا في طريق عودتنا إلى البيت، بحكم أننا لم نتمكن رفقة زملاء آخرين من ..
ملاحظة مقال الصحافية ايمان زيتوني محدوف من موقع الشروق والاسباب مجهولة
http://www.echoroukonline.com/ara/articles/177949.html
الصفحة غير موجودة!
عذراً ولكن الصفحة التي طلبتها لم نجدها، ربما العنوان الذي طلبته خاطيء. يمكنك العودة الى الصفحة الرئيسية عبر الضغط هنا.
حجز كاميرات للتجسس على شكل حاملات مفاتيح بقسنطينة
إيمان زيتوني
2013/02/06
(آخر تحديث: 2013/02/06 على 22:40)
وحسب ذات المصدر، كاميرات التجسس من الحجم الصغير الذي لا يمكن ملاحظته بالعين المجردة إلا بعد التدقيق، وقد استعملت حافظات المفاتيح من طرف المرسل لتمويه المراقبين لا غير، ذات المصالح باشرت تحقيقها المعمق في القضية لإماطة اللثام عن حيثياتها. للإشارة، فإن ذات المصالح تمكنت مؤخرا من حجز كمية من الأجهزة الخاصة بالاتصال اللاسلكي اليدوي "تالكي ـ وولكي"، وكاميرات للتجسس أيضا بكل من ولاية وهران وتلمسان.
التجسس على ماذا؟ على عجزنا توفير الإكتفاء الذاتي من البطاطا؟
1 -
2013/02/06
2013/02/06
بلدنا مستهدف هذا النوع من
المحجوزات يكشف عن المؤمرات التي تحيكيها الدول البغيضة لضرب استقرار بلدنا
الله يهدي ولاد بلادنا و ما يروحوش معاهم و يتحولوا إلى ذراع للعدو
2 - a ـ (france)
2013/02/06
2013/02/06
وهل عندنا شيء يتجسسون عليه؟!
إنها أشياء تافها يلعب بها الصبيان هنا أروبا ! رغم أنها دول مصنعة ولها
الحق في الخوف من التجسس ا فهي موباحة وفيه حتى كميرات تصور ماورء الجدار
ولاكنها ليسة ممنوعة!
4 - hocine from sweden
2013/02/07
2013/02/07
هذ الكاميرات من المفروض
يوضعوهم فوق راس الطامة او...ي ومايخطط له من اطماع شخصية للمستقبل
اشر يا جريدة الصدق
اشر يا جريدة الصدق
6 - l3arbi ـ (lyon)
2013/02/07
2013/02/07
السلام عليكم
و الله العظيم لو تتم عملية مسح لصحرائنا لوجدوا الاهم من هذا فكل السواح يصولون و يجولون في صحرائنا دون حسيب أو رقيب
فعلى السلطات المعنية توسيع الاختصاص و المتابعغة
ربي يحفظ بلادنا و يهدينا عبده
و الله العظيم لو تتم عملية مسح لصحرائنا لوجدوا الاهم من هذا فكل السواح يصولون و يجولون في صحرائنا دون حسيب أو رقيب
فعلى السلطات المعنية توسيع الاختصاص و المتابعغة
ربي يحفظ بلادنا و يهدينا عبده
10 - شيماء ـ (algerie)
2013/02/07
2013/02/07
ماتخفوش رايحين ايديرو بيها
حصة الكاميرا الخفية ياو رانا رووووووووووووووووووووووووووووووووووووطار
11 - عبدو ـ (الجلفة)
2013/02/07
2013/02/07
ياخي حالة ياخي
هذا النوع من الكاميرات موجود في الاقلام و الساعات و النظارات و .. و
و هو متوفر بتكنولوجيا عالية هنا في اوروبا و هو في متناول الجميع و حيازتها لا تعتبر جريمة
اما في الجزائر فإن الاستبداد يخاف من ظله فيمنع كل شيئ بغباء
فيقو راكم روطار بزااااااااااااف
هذا النوع من الكاميرات موجود في الاقلام و الساعات و النظارات و .. و
و هو متوفر بتكنولوجيا عالية هنا في اوروبا و هو في متناول الجميع و حيازتها لا تعتبر جريمة
اما في الجزائر فإن الاستبداد يخاف من ظله فيمنع كل شيئ بغباء
فيقو راكم روطار بزااااااااااااف
12 - hamid ـ (eindhoven)
2013/02/07
2013/02/07
انهم يخافون من هذه الاجهزة
وكشفهم في يوتوب لا غير اما قوانينا تمنع التصوير بدون امر من وكيل
الجمهورية ولاكن سيتسرب الخبر ويصبح الضحية هو المجرم ويحاسب حساب عسيرا.
كما جرى في تصوير تزوير الانتخابات الاخيرة
كما جرى في تصوير تزوير الانتخابات الاخيرة
13 - محمد الشلفي ـ (chlef)
2013/02/07
2013/02/07
عس روحك ياقانون رانا رو طار بزاف قانون ارتجالي مخدوم بطواظ و علي المقاسh
14 - hacen ـ (algerie)
2013/02/07
2013/02/07
ترى هذه المصلحة انها قامت
بعملية نعتبرة في حجز كمية من كاميرات المراقبة انها مهزلة والله مهزلة،
الا تعلم هذه المصلحة ان كميات اكبر من هذا النوع تدخل من حدودنا المراقبة
ولم يتم حجزها امورا كثيرة ندخل دون مراقبة تذكر، للتمويه علينا فقط نسمع
ان الجمارك حجزت ما ذا حجزت بالله عليكم لعبة لتغطية ما يدخل وهو اكبر حتى
السلاح والممنوعات تدخل ولا يتم حجزها بركاو من النفاق والارتجال عليكم
اداء الواجب بكل امانة واخلاص لهذا الوطن
15 - mokdad ـ (SETIF ALGERIE)
2013/02/07
2013/02/07
انا درتها لجمركي قالي اعطيني تليفون ولا50اورو وراني دايرها فاليوتيب
17 - بلاد الرخفتأخر تسوية النقل المدرسي يخلف حالة غليان بالوحدة الجوارية رقم19 |
عدد القراءات: 106
تسود حالة غليان في أوساط سكان الوحدة الجوارية رقم 19 بالمدينة الجديدة علي منجلي بقسنطينة بسبب مشكل النقل المدرسي حيث لجأ الأولياء إلى نقل التلاميذ في شاحنات مبردة وأخرى مخصصة لنقل الخضر والفواكه، بينما تقضي الأمهات اليوم كله في العراء في انتظار الأبناء، أما تلاميذ الطور المتوسط فيشتكون من تعرضهم للمطاردة من طرف شباب يستعملون السكاكين والعصي . محيط المدارس المتواجدة بالوحدات الجوارية رقم 1 ، 12 و14 يشهد حركة لا تتوقف كون الأولياء يصرون على مرافقة أبنائهم و الانتظار إلى آخر اليوم حتى ينهون الحصص الدراسية خشية تعرضهم إلى سوء، و هو مشكل يطرح بحدة في الطور الابتدائي، فتلاميذ الوحدة الجوارية رقم 19 المرحلون منذ 8 أشهر موزعون بين مدرستي عصماني حسين ومباركي رمضان بالوحدة الجوارية رقم1، حيث تجمع صباح أمس أولياء تلاميذ أمام المدرسة الأولى أين احتجوا على عدم توفر النقل المدرسي وعبروا عن حالة من التذمر مما أسموه بتماطل السلطات في توفير وسائل نقل تضمن التنقل الآمن لما لا يقل عن 800 تلميذ يتنقلون على مسافة لا تقل عن خمس كيلومترات للالتحاق بالمدارس، محملين البلدية مسؤولية ما يسمونه بالمعاناة. و قد لاحظنا تواجد عدد معتبر من الأمهات أكدن أن حياتهن مبرمجة على مدرسة الأبناء ويقمن بمرافقتهم في التنقل إما عن طريق سيارات "الفرود" التي تقلهم ب150 دج أو الشاحنات التي يتطوع الجيران بتسخيرها للنقل المدرسي للتقليل من مشقة البحث عن وسائل نقل. وقد كانت دهشتنا عظيمة عندما وجدنا عشرات التلاميذ ينزلون من شاحنة لبيع الخضر والفواكه، لنحصل بذلك على إجابة عن سؤال بدر إلى أذهاننا حول سبب وجود عدد معتبر من الشاحنات أمام المدرسة، كما لم تتوقف حركة السيارات أثناء تواجدنا بعين المكان لمدة لا تقل عن الساعتين، إضافة إلى أشخاص تنقلوا مشيا، وقالت لنا السيدات أنهن تقريبا هجرن بيوتهن و يقضين اليوم كله أمام المؤسسة، حيث أكدت إحداهن أن لديها ثلاثة أطفال مواقيت دخولهم متفاوتة ما يضطرها إلى التنقل أكثر من مرة. وأضافت أخرى أنها تخرج من البيت على الساعة السابعة ولا تدخله إلا عند الخامسة، أما الآباء فقد أكدوا أنهم يتغيبون عن العمل باستمرار لـتأمين تمدرس متواصل للأطفال وأنهم في حالات إضطرارية يبقونهم في المنزل، مقدرين كلفة التلميذ الواحد في اليوم ب600 دج، أما الخيار الأقل كلفة فهو حشرهم في شاحنات مثل البضائع في سلوك يعتبرونه لا إنسانيا، لكنه برأي من تحدثنا إليهم الحل الوحيد لأزمة نقل لا مبرر لها. أمهات يقضين اليوم في الشارع تفرغا لنقل الأبناء وقد وجدنا نفس الإجابات عند بوابة مدرسة مباركي رمضان ولاحظنا أن أمهات كن يحملهن رضع في أيدهن ومنهن من تزودت بالخبز كوجبة للغذاء، وطرحت عدة تساؤلات حول الأسباب التي جعلت البلدية تخصص حافلات القطاع العمومي لأطفال الوحدتين الجواريتين 18 و17 ،بينما استثني أبناء الوحدة الجوارية 19 مؤكدين أن السائقين يرفضون نقل تلاميذ من حيهم رغم أن الحافلات تبقى شاغرة أحيانا، وتحدثوا عن انتشار ذهنية الحي الأصلي وتقسيم السكان حسب المنطقة التي نقلوا منها، و أكدوا أن الموسم الماضي استعملت فيه حافلات خاصة لا تتوفر على أدنى الشروط ولن يرضوا بعودتها هذه السنة. الأسبوع الأول من الدراسة "مر بمثابة الجحيم" هكذا عبر المواطنون عن معاناتهم مع المدرسة وقالوا لنا أن ظروف السنة الماضية أدت إلى توقف 25 بالمائة من الأطفال عن الدراسة وأسفرت عن نتائج كارثية نهاية السنة حتى لتلاميذ كانوا متفوقين قبل أن يرحلوا إلى علي منجلي. الوحدة الجوارية رقم 19 مقسمة إلى ثلاثة أجزاء بسبب عدد سكانها المعتبر لكنها بنظر المعنيين مقصية تماما من اهتمام المسؤولين، كونها تفتقر إلى أدنى الشروط، مستغربين عدم بناء مدرسة ابتدائية لأن تلاميذ المرحلة الأولى لا يمكنهم التنقل يوميا دون أن يؤثر ذلك على مردودهم الدراسي، وقد اقترحوا تخصيص أقسام بثانوية أنهيت بها الأشغال للطور الابتدائي إلى غاية بناء مدرسة تجنبا للمشقة التي خلفت حالة تذمر قصوى لمسناها من لهجة كل من تحدثنا إليهم من النساء والرجال، وقال لنا الأولياء أن احتجاج يوم أمس كان مجرد بداية، حيث هددوا بأنه وفي حال عدم توفير حافلات ملائمة بداية من يوم غد سيتم وقف التلاميذ عن الدراسة إلى أجل غير مسمى. مشهد التلاميذ وهم يصعدون شاحنات نقل البضائع وتوزيع الحليب يطرح أكثر من تساؤل حول مدى متابعة السلطات لأزمة النقل المدرسي التي بلغت حدا غير مسبوق أنزل التلميذ من درجة إنسان إلى مجرد بضاعة لا يهم بأي وسيلة تنقل، ورغم أن براءة الأطفال تجعلهم لا يعون الموقف ويتعاملون مع فعل تسلق الشاحنة بشيء من المرح والتسلية، لكن لمسنا لدى بعضهم تأسفا كبيرا حد البكاء وقالت لنا طفلة" أنها لا تطلب أكثر من مقعد في حافلة" وأنها تحلم "بأن ترى والدتها مرتاحة" ،بينما عبر الأولياء بمرارة على أن ما يتعرض له أبناؤهم ليس إنسانيا ،لكن الشاحنات في نظرهم حل أخير لا يمكن تحاشيه لمحدودية إمكانياتهم وأيضا لرفض الناقلين الخواص نقل الأطفال مجانا حيث علقت سيدة قائلة " أنهم يطالبون حتى بتسعيرة على الرضيع". مطاردات و اعتداءات على تلاميذ الطور المتوسط وإذا كان تلاميذ المتوسط أكثر قدرة على قطع المسافة الفاصلة بين الوحدة الجوارية رقم 19 والوحدة الجوارية رقم 12 سيرا على الأقدام فإن الأمر تشوبه خطورة من نوع آخر، وهي أخطار الطريق وفق ما علمناه من الآباء الذين قالوا أنه ومنذ بداية الدراسة شهد محيط المتوسطة مطاردات ومواجهات استعملت فيها السكاكين والعصي والحجارة، ومضايقات للفتيات. وأثناء تواجدنا بمدخل المؤسسة وجدنا مجموعة من المراهقين متجمعين بالجوار، أكد الأولياء أنهم ليسوا تلاميذ بل غرباء عن المدرسة يتحرشون بالفتيات ويعتدون على الذكور وهو أمر أكده لنا تلاميذ وجدناهم بعين المكان قالوا أنهم يعيشون في حالة رعب يتقاسمها معهم أولياؤهم الذين يلازمونهم عند كل تنقل خوفا من الخطر. وطرحت أمهات مشكلة عدم تقبل أبناء حيهم في المؤسسة و استغرب آباء ما أسموه بالتمييز بين سكان المدينة الواحدة، بينما ذهب بعضهم إلى حد القول أن صفوف القسم الواحد توزع حسب الحي الأصلي في سلوكات يرونها تشجع على ظاهرة دخيلة على المجمتع الجزائري وتصعب عملية تلاحم بين التلاميذ لتحولهم من زملاء إلى أعداء يتربصون ببعضهم البعض. وطالب الأولياء بتأمين محيط المدارس المحاطة بسكنات شاغرة وتوجد بها ورشات ،كما أن المنافذ المؤدية إليها عبارة عن أماكن خالية جدا تنتشر بها الكلاب الضالة واللصوص والمنحرفون الذين يتخذون من المحلات الشاغرة وكرا للاختباء. وبالنسبة للطور الثانوي تم التنديد بالتحويل المستمر للتلاميذ من مؤسسة لأخرى واعتبر السكان ذلك سببا إضافيا في حالة من اللاإستقرار النفسي ،بينما أفادت سيدات أن ثانوية علي منجلي 5 التي وجهوا إليها هذا الموسم لا تتوفر لا على كراسي ولا على طاولات. الحافلات تدخل الخدمة بعد أسبوع رئيس بلدية الخروب سبق وأن فسر الفراغ الحاصل في النقل المدرسي بعملية تسوية ملفات الناقلين الذين لا تتوفر ملفاتهم كاملة في الإدارة وقال أنه قد تم وقف التعامل مع عدد معتبر وتم استبدالهم على أن يشرع في الخدمة يوم الخميس، وأرجع مسؤول بالقطاع الحضري المعني عدم دخول الحافلات الخدمة إلى غاية أمس لوجود خلاف بين مديرية النقل والبلدية أكد أنه قد تم تجاوزه ،مشيرا بأن الحافلات شرعت مساء أمس في العمل. نرجس/ك |
La ville en parle
Les 1077 jours de Bedoui
le 15.09.13 | 10h00
Réagissez
Il est extrêmement rare à Constantine que le départ d’un wali suscite autant de discussions et d’avis partagés au sein de la population.
Entre sa nomination à la tête de la wilaya le 30 septembre 2010 et son
départ pour le nouveau gouvernement le 11 septembre dernier, Nouredine
Bedoui a su gagner la sympathie d’une importante partie des citoyens,
même s’il a laissé aussi des mécontents. Il faut dire qu’en 1077 jours
(soit moins de trois ans), la période la plus courte pour un wali à
Constantine, N. Bedoui a eu à relever de nombreux défis.
Après les premiers mois de la conquête du terrain dans les communes et les localités éloignées de la wilaya, et le lancement d’une véritable mise à niveau, il fera des secteurs du logement, de l’emploi et de l’investissement ses principaux chevaux de bataille.
Pour ceux qui sont au fait des problèmes de la wilaya, l’on sait qu’il a relancé tous les projets en hibernation dans le logement rural et social. Et surtout les fameux contrats programmes avec les associations de quartiers pour l’éradication des bidonvilles. Ainsi 65 sites habités par plus de 8 600 familles ont été rasés, en dépit de toutes les défaillances et mouvements de protestation menés durant ces derniers mois. Il y a eu la régularisation du foncier pour les postulants au logement rural, la décentralisation de la délivrance des actes de naissance S12, l’aboutissement de l’informatisation de l’état civil, la relance des projets d’aménagement et la mise en place d’Epic chargés des travaux d’assainissement et de collecte d’ordures, sans oublier la réhabilitation des parcs d’El Meridj et de Djebel Ouahch et le suivi au jour le jour des projets du tramway et du Transrhumel.
Ceci en dépit de toutes les critiques sur sa manière de gérer certains conflits sociaux qui demeurent encore en suspens, notamment ceux des logements LSP et Cnep non attribués et celui du fameux projet du pôle d’El Menia. A quelques jours de sa promotion à la tête du ministère de la Formation professionnelle, N. Bedoui aurait confié à ses proches qu’il souhaitait rester encore pour concrétiser d’autres projets. Celui d’être au rendez-vous de la manifestation Constantine capitale de la culture arabe 2015 lui tenait à cœur. Mais…
Après les premiers mois de la conquête du terrain dans les communes et les localités éloignées de la wilaya, et le lancement d’une véritable mise à niveau, il fera des secteurs du logement, de l’emploi et de l’investissement ses principaux chevaux de bataille.
Pour ceux qui sont au fait des problèmes de la wilaya, l’on sait qu’il a relancé tous les projets en hibernation dans le logement rural et social. Et surtout les fameux contrats programmes avec les associations de quartiers pour l’éradication des bidonvilles. Ainsi 65 sites habités par plus de 8 600 familles ont été rasés, en dépit de toutes les défaillances et mouvements de protestation menés durant ces derniers mois. Il y a eu la régularisation du foncier pour les postulants au logement rural, la décentralisation de la délivrance des actes de naissance S12, l’aboutissement de l’informatisation de l’état civil, la relance des projets d’aménagement et la mise en place d’Epic chargés des travaux d’assainissement et de collecte d’ordures, sans oublier la réhabilitation des parcs d’El Meridj et de Djebel Ouahch et le suivi au jour le jour des projets du tramway et du Transrhumel.
Ceci en dépit de toutes les critiques sur sa manière de gérer certains conflits sociaux qui demeurent encore en suspens, notamment ceux des logements LSP et Cnep non attribués et celui du fameux projet du pôle d’El Menia. A quelques jours de sa promotion à la tête du ministère de la Formation professionnelle, N. Bedoui aurait confié à ses proches qu’il souhaitait rester encore pour concrétiser d’autres projets. Celui d’être au rendez-vous de la manifestation Constantine capitale de la culture arabe 2015 lui tenait à cœur. Mais…
Arslan Selmane
Accident du tramway à Constantine : la police inspecte la boîte noire de la rame
le 13.09.13 | 10h00
1 réaction
Les services de sécurité de la wilaya de Constantine ont reçu, hier, la boîte noire de la rame du tramway à l’origine du drame survenu mercredi à 16 h sur la ligne traversant la cité Belhadj, tout près du terminus de Zouaghi où Abderrahmane Cherouat, un collégien de 14 ans, a trouvé la mort après avoir été violemment percuté, alors que son compagnon Adem Tifouti, âgé de 15 ans, est encore en observation aux urgences du CHU Benbadis de Constantine.
Des sources médicales ont affirmé, hier, qu’il souffre d’une profonde
fracture au crâne en plus d’un polytraumatisme au niveau de plusieurs
parties de son corps causé par une forte chute. Son état est jugé
critique. Selon Khaled Bouras, chargé de communication de la Société
d’exploitation du tramway de Constantine (Setram), la remise de cette
boîte permettra de déterminer les circonstances exactes de l’accident
qui a jeté l’émoi au sein de la population. Le même responsable nous a
affirmé qu’un arrêt de circulation du tramway a été décidé pour la
journée d’hier pour exprimer la solidarité de l’entreprise avec les
familles des deux victimes. Pour rappel, l’accident a eu lieu lorsque
les deux collégiens qui rentraient de leur établissement traversaient la
rame du tramway sans faire attention à la rame qui abordait une
descente. Les premiers éléments de l’enquête font ressortir que le
conducteur de la rame roulant à 40 km/h, surpris par la présence des
deux personnes sur la rame, n’aurait pas eu la possibilité de freiner et
d’éviter de les percuter en raison de la courte distance qui les
séparait.
En réponse à une question sur la visibilité et l’existence de la télésurveillance au niveau de ce tronçon du tracé, notre interlocuteur a affirmé que le taux de visibilité est très faible à ce niveau et que cette partie n’est pas dotée d’un système de télésurveillance. «Ce système a été installé dans les parties connaissant un grand mouvement des piétons où des caméras de contrôle permettent d’avertir les conducteurs sur d’éventuels obstacles afin de prendre les précautions nécessaire», a-t-il expliqué. Un mouvement de protestation a été mené mercredi en fin d’après-midi par les riverains pour réclamer plus de sécurité sur cette voie. Une action qui a duré des heures, ce qui a perturbé la circulation automobile sur ce tronçon, sans pour autant causer des dégâts aux rames du tramway, mis sous haute surveillance par un important dispositif de sécurité.
En réponse à une question sur la visibilité et l’existence de la télésurveillance au niveau de ce tronçon du tracé, notre interlocuteur a affirmé que le taux de visibilité est très faible à ce niveau et que cette partie n’est pas dotée d’un système de télésurveillance. «Ce système a été installé dans les parties connaissant un grand mouvement des piétons où des caméras de contrôle permettent d’avertir les conducteurs sur d’éventuels obstacles afin de prendre les précautions nécessaire», a-t-il expliqué. Un mouvement de protestation a été mené mercredi en fin d’après-midi par les riverains pour réclamer plus de sécurité sur cette voie. Une action qui a duré des heures, ce qui a perturbé la circulation automobile sur ce tronçon, sans pour autant causer des dégâts aux rames du tramway, mis sous haute surveillance par un important dispositif de sécurité.
Ratiba B.
Vos réactions 1
L'échotier
le 13.09.13 | 17h04
Je ne vois
pas pourquoi pénaliser tous les usagers du tram avec une
journée de solidarité avec les familles. On doit respecter leur deuil,
mais il faut néanmoins rester vigilants sur la prévention et la
responsabilité du public sur le tracé du tram. Des actions de
sensibilisation ont été effectuées et il en faudra d'autres
certainement. Mais diriger les regards uniquement sur la SETRAM est la
meilleure façon de déresponsabiliser tout un chacun sur sa relation avec
les moyens de transport en commun nécessaires pour faire vivre la
ville.
Constantine
La cité des Frères Abbes, un quartier marginalisé
le 10.09.13 | 10h00
Réagissez
Nichée entre le quartier de Sidi Mabrouk et celui de Daksi, la cité populeuse les Frères Abbes, plus connue par Oued El Had, étale ses tentacules jusqu’à la rivière de Sarkina.
Construit dans les années 1960, le quartier sera pendant longtemps
comme le furoncle de Constantine où il n’était pas bon de s’y rendre et
encore moins de s’y promener. La cité manquait des commodités les plus
élémentaires. Aujourd’hui, les choses ont évolué. Les habitants se sont
lancés à fond dans le commerce de tout genre, qu’il soit licite ou
illicite. L’informel s’y est tout de même taillé la part du lion, à
telle enseigne que les vendeurs se sont accaparé de larges espaces à
l’intérieur de la cité comme c’est le cas à la rue Bouchair Mohamed où
des dizaines de vendeurs ambulants de fruits et légumes se sont
installés depuis des lustres.
Mais aussi tout le long de l’artère principale, située à proximité du boulevard de l’ALN dénommée jusqu’à aujourd’hui rue A, où une multitude de marchands proposant de la friperie, des produits électroménagers et même des produits périssables telle de la viande d’origine douteuse vendue sur des étals de fortune (le quartier étant connu pour abriter des abattoirs clandestins), y élisent domicile chaque après-midi. L’insécurité, les nuisances sonores provoquées par le tapage des vendeurs, jusqu’aux trottoirs squattés par les commerçants, sont autant de désagréments dénoncés par les riverains. Des associations représentant ces derniers expriment à ce titre leur ras-le-bol et s’indignent, en outre, parce que rien n’a été fait pour leur quartier en matière d’aménagement urbain, et ce, malgré les nombreuses démarches entreprises auprès des services de l’APC. Ils sont unanimes à déplorer la saleté et le laisser-aller dans lequel la cité les Frères Abbes est confinée.
En effet, à l’entrée de la cité l’on est surpris par la présence d’une décharge d’ordures construite en dur débordant jusque dans les alentours. Et au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans le quartier, l’on fait le même constat pour toutes les niches à ordures installées par les services de la commune dans la cité, lesquelles n’arrivent pas à contenir tous les détritus qui s’accumulent tous les jours. De plus les agents communaux chargés de l’entretien de la cité se contentent de balayer uniquement l’artère principale bordant le marché informel.
La situation est plus critique encore puisque la quasi-totalité des bouches d’égout est dépourvue de couvercle. Ces derniers ont tout bonnement disparu et les égouts sont obstrués par les amas de pierres ou les sacs d’ordures. Les eaux usées d’où émanent des odeurs nauséabondes coulent le long des voies donnant au quartier constitué d’un enchevêtrement de petites bâtisses collées les unes aux autres, des allures d’une immense favela. Les représentants des associations de quartier évoquent également les travaux de réfection de la chaussée qui durent dans leur cité depuis des lustres.
Les nids de poule et les crevasses sont depuis longtemps un calvaire pour les piétons et les automobilistes. Et ce ne sont pas les rafistolages occasionnels qui vont résoudre les problèmes de bitume et de trottoirs défoncés. Un habitant du quartier nous dira, à ce propos : «Tous les travaux entamés ne font qu’enfoncer la cité un peu plus dans la clochardisation. Les entrepreneurs ne font que du replâtrage pour toucher leur dû et repartir illico vers d’autres projets alors que les travaux réalisés à Oued el Had ne durent que quelques mois, car avec la saison des pluies les couches de bitume sont emportées par les eaux et la boue reprend ses droits.» En tout état de cause les représentants des habitants, outre le manque d’hygiène qui demeure leur principale préoccupation, lancent un appel aux pouvoirs publics pour prendre des mesures afin d’éradiquer les deux marchés informels qui se sont installés dans leur cité ou du moins les délocaliser comme ce fut le cas pour les marchés de la cité El Bir et Daksi.
Mais aussi tout le long de l’artère principale, située à proximité du boulevard de l’ALN dénommée jusqu’à aujourd’hui rue A, où une multitude de marchands proposant de la friperie, des produits électroménagers et même des produits périssables telle de la viande d’origine douteuse vendue sur des étals de fortune (le quartier étant connu pour abriter des abattoirs clandestins), y élisent domicile chaque après-midi. L’insécurité, les nuisances sonores provoquées par le tapage des vendeurs, jusqu’aux trottoirs squattés par les commerçants, sont autant de désagréments dénoncés par les riverains. Des associations représentant ces derniers expriment à ce titre leur ras-le-bol et s’indignent, en outre, parce que rien n’a été fait pour leur quartier en matière d’aménagement urbain, et ce, malgré les nombreuses démarches entreprises auprès des services de l’APC. Ils sont unanimes à déplorer la saleté et le laisser-aller dans lequel la cité les Frères Abbes est confinée.
En effet, à l’entrée de la cité l’on est surpris par la présence d’une décharge d’ordures construite en dur débordant jusque dans les alentours. Et au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans le quartier, l’on fait le même constat pour toutes les niches à ordures installées par les services de la commune dans la cité, lesquelles n’arrivent pas à contenir tous les détritus qui s’accumulent tous les jours. De plus les agents communaux chargés de l’entretien de la cité se contentent de balayer uniquement l’artère principale bordant le marché informel.
La situation est plus critique encore puisque la quasi-totalité des bouches d’égout est dépourvue de couvercle. Ces derniers ont tout bonnement disparu et les égouts sont obstrués par les amas de pierres ou les sacs d’ordures. Les eaux usées d’où émanent des odeurs nauséabondes coulent le long des voies donnant au quartier constitué d’un enchevêtrement de petites bâtisses collées les unes aux autres, des allures d’une immense favela. Les représentants des associations de quartier évoquent également les travaux de réfection de la chaussée qui durent dans leur cité depuis des lustres.
Les nids de poule et les crevasses sont depuis longtemps un calvaire pour les piétons et les automobilistes. Et ce ne sont pas les rafistolages occasionnels qui vont résoudre les problèmes de bitume et de trottoirs défoncés. Un habitant du quartier nous dira, à ce propos : «Tous les travaux entamés ne font qu’enfoncer la cité un peu plus dans la clochardisation. Les entrepreneurs ne font que du replâtrage pour toucher leur dû et repartir illico vers d’autres projets alors que les travaux réalisés à Oued el Had ne durent que quelques mois, car avec la saison des pluies les couches de bitume sont emportées par les eaux et la boue reprend ses droits.» En tout état de cause les représentants des habitants, outre le manque d’hygiène qui demeure leur principale préoccupation, lancent un appel aux pouvoirs publics pour prendre des mesures afin d’éradiquer les deux marchés informels qui se sont installés dans leur cité ou du moins les délocaliser comme ce fut le cas pour les marchés de la cité El Bir et Daksi.
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