وسيستفيد
كل مناصر مقابل دفع هذا المبلغ من مجموعة من الخدمات، فبالإضافة إلى تذكرة
الطائرة ذهابا وإيابا، سيتحصل كل مناصر على تذكرة الدخول إلى الملعب،
ووجبة غداء خفيفة ستوزع على كل مناصر مباشرة عند وصولهم إلى مطار واغادوغو،
وسيتم توفير حافلات خاصة لنقل الأنصار ذهابا وإيابا من المطار إلى الملعب.
بد الرحيم-م
تشهد
تجارة النحاس في مدينة قسنطينة عقب هذه الفترة ترجعا واسعا و ذلك نتيجة
عزوف بعض القسنطينيين و السياح على وجه السواء اقتناء الحرف النحاسية على
غرار القطار، السني و السينية، المرش، المحبس و غيرها من الاواني التي كانت
في وقت سابق تروج بشكل غير معقول. و خوفا من زوال و اندثار هذه الصنعة ،
طالب الحرفيون بالضرب على أيدي من أسموهم «محتكري المادة الخام والمتطفلين
على الحرفة»، كما طالبوا بالإسراع في إعادة النظر في «تنظيم مجمع الصناعة
التقليدية وتمكين الحرفيين الحقيقيين من الاستفادة من المحلات والورشات»،
لتفادي «العمل في البيوت في ظروف غير لائقة». كما شدّد الحرفيون على ضرورة
وقف ما أسموه كذلك بـ «التلاعب» بإصدار وتوزيع بطاقة الصانع التقليدي وعدم
توزيعها على البعض دون الآخر بمنطق
المحاباة و المحسوبية. و بغض النظر عن هذه المطالب رفع الحرفيون سقف
مطالبهم عن طريق وضع آلية فعالة لمراقبة نقطة بيع الفضة الاصطناعية في
الإقليم، بما يضمن منع المضاربات، وحماية السلع المحلية من المنافسة غير
الشريفة التي تخلقها السلع المهربة رخيصة الثمن»، مؤكدين على ضرورة التفكير
في سبل جادة لمنع بعض الجهات الأجنبية من استغلال إبداعاتهم وعرق جبينهم
عبر توظيف التقنية العصرية في استنساخ عدد كبير من التحف الفنية الأصيلة،
ومشيرين إلى أنهم يخشون من التأثيرات السلبية ل«الفوضى والتسيب» اللذين
يعمان القطاع على حساب سمعة «مدينة النحاس»، خاصة أن هذه السمعة تعتبر -في
نظرهم- عامل جذب للسياح والأجانب ومصدر دخل هام لشريحة واسعة تقدر بالمئات
من الصناع والحرفيين. كما اشتكى الحرفيون من غلاء المادة الخام ومن فقدانها في بعض الأحيان في الأسواق المحلية، وطالبوا بإعادة هيكلة
القطاع، بالشكل الذي يرد الاعتبار إلى الصانع التقليدي وتأسفوا لامتلاء
«السوق المحلية بالفضة الاصطناعية المختلطة بالنحاس و مواد اخرى». تجدر
الإشارة إلى أن الجهات المكلفة بالصناعة التقليدية و الحرف قامت بإخلاء
العديد من محلات باردوا نتيجة عدم تمكن الحرفيين من تسديد المستحقات التي
تراكمت مند سنين الأمر الذي من شأنه دفع الحرفة نحو الزوال.
الكمية كانت بحوزة 3 أشخاص بينهم امرأة
تمكنت مصالح الأمن بمدينة الخروب خلال اليومين الفارطين من حجز
قرابة 60 قنطارا من الشمة المقلدة بحوزة ثلاثة اشخاص من بينهم امرأة على
الساعة الواحدة والنصف صباحا من يوم الواقعة
27.09.2013
محمد بومعزة
حيث
تاتي هذه العملية في إطار الحفاظ على الصحة العامة اين تمكنت ذات
المصلحة وعلى إثر نقطة مراقبة فجائية بمدخل مدينة الخروب ، من توقيف شاب
يبلغ من العمر 22 سنة كان على متن مركبة من نوع سيتروان، هذا الأخير و
بمجرد رؤيته لقوات الشرطة حاول تغيير إتجاه المركبة، لتتدخل على الفور قوات
الشرطة، أين قاموا بتفتيشها ، حيث عثر بداخلها على كمية معتبرة من التبغ
المفروم (شمة مقلدة) قدرت بـ:25 قنطارا و حوالي 50 ألف كيس صغير مقلد (لوضع
التبغ) ، وفي عملية ثانية و مواصلة للتحقيق تم تمديد الإختصاص لأحد
الولايات المجاورة و بتفتيش مسكن المشتبه بها عثر على كمية ثانية من مادة
التبغ قدرت بحوالي 35 قنطارا، ليتم على إثر ذلك اقتيادهما إلى أمن دائرة
الخروب و بعد استكمال إجراءات التحقيق قدم المشتبه بهم الثلاثة الذين
تتراوح أعمارهم بين 22 و 27 سنة أمام وكيل الجمهورية لدى محكمة قسنطينة عن
قضية تقليد علامة تجارية ، و التدليس في المنتوجات الإستهلاكية، ممارسة
نشاط تجاري غير قار دون القيد في السجل التجاري، عدم الفوترة و التهرب
الضريبي ، أين صدر في حقهم أمر بالوضع رهن الحبس المؤقت.
Difficile accès au tramway
Des rues encombrées
La rue Belazreg Brahim (sur le chemin de la prison du Coudiat) ne
désemplit plus, particulièrement depuis l’avènement du tramway.
C’est un passage obligé, systématiquement emprunté par les riverains
pour rallier la station du tramway ou même les destinations limitrophes.
Sans compter le carrousel de véhicules qui joue à cache-cache avec les
piétons qui ne savent quoi faire pour les éviter. Mais est-ce vraiment
une rue, ce boyau pris en sandwich, d’un côté par le mur de la prison,
balisé sur toute la longueur de l’espace devant servir de trottoir, et
de l’autre par une bâtisse en construction, dont le chantier est à
l’arrêt depuis des temps immémoriaux ?
Comment ce promoteur s’est-il octroyé tout un pan du trottoir, censé
protéger le piéton affolé qui ne sait plus où marcher pour ne pas se
faire écraser ? Et le pire, c’est que le mur d’enceinte de cette bâtisse
dangereusement incliné et présentant de larges lézardes, est soutenu,
au mépris des règles les plus élémentaires de prudence, par de simples
fils de fer. La question qui vient encore une fois à l’esprit du citoyen
lambda, est : de quels privilèges pourrait bien jouir ce promoteur
immobilier pour s’accaparer, en toute impunité, tout un espace public,
livrant le citoyen en pâture aux risques d’accidents de la circulation ?
et le hic, c’est que ce chemin qui est une insulte aux normes mondiales
de l’urbanisme, ne semble nullement préoccuper les administrateurs de
la ville !
L’on attend, comme d’habitude, qu’il y ait un précédent, c’est-à-dire
mort d’homme, pour réagir et opérer quelques changements tardifs.
D’aucuns évoquent la rue Kennedy (du côté du cabinet du wali) pour
désengorger ce couloir de tous les dangers, mais il faut dire que le
problème ne serait pas pour autant résolu, car même celle-ci est
suffisamment encombrée par les piétons affluant de la station
Benabdelmalek
Ramdane.
F. H.
Cité universitaire Mentouri de Constantine
Les résidents crient leur désarroi
Les étudiants déplorent surtout le manque d’hygiène, la mauvaise
qualité des repas, l’insécurité et l’absence d’un programme de transport
conforme à leurs besoins.
Les étudiants de médecine, de chirurgie dentaire, et de pharmacie
résidant à la cité universitaire pour garçons Mahmoud Mentouri, située
sur la RN79, dénoncent plusieurs problèmes liés à leurs conditions
d’hébergement jugées «très dégradées et ne justifiant guère les
importantes sommes d’argent dépensées annuellement pour la mise à
niveau de ladite cité», selon un communiqué remis à notre bureau. Les
incommodités soulevées concernent particulièrement la restauration, la
maintenance, le transport, la sécurité, et les loisirs. «Les horaires
d’ouverture et de fermeture des réfectoires n’obéissent à aucune règles,
alors que ces locaux sont souvent squattés par des étrangers ; ceci
sans parler de la mauvaise qualité des repas servis et l’hygiène qui
laisse à désirer», lit-on dans le même communiqué. Les rédacteurs de
celui-ci ont cité d’autres carences enregistrées à l’exemple de l’état
de dégradation des chambres dont bon nombre d’entre elles ne sont pas
équipées, selon eux, et représentent une véritable menace à cause des
infiltrations d’eau.
L’absence d’un programme de transport conforme à leurs besoins, le
manque d’éclairage dans la périmètre des pavillons, la défaillance du
réseau internent et l’insécurité sont également autant de problèmes qui
inquiètent les résidents de la cité Mentouri. De son coté, le chef de
contrôle et de coordination de la direction des œuvres universitaires
centre de Constantine, Abdelmadjid Fermiche, que nous avons joint par
téléphone, a soutenu que cette résidence ne manque de rien sur tous les
plans. «Cette structure a même bénéficié entre l’année 2010 et 2011,
d’une enveloppe financière estimée à 80 millions de dinars pour sa
réhabilitation», nous a-t-il expliqué. Il a conclu qu’il s’agit là,
d’une manipulation menée par certains travailleurs à ladite cité,
voulant créer un climat de tension entre l’administration et les
étudiants. Il nous a appris par la même occasion qu’à compter de l’année
universitaire prochaine, cette cité n’abritera plus de résidents
puisqu’ ils seront transférés vers le pôle universitaire de Ain El
Bey.
O.-S.Merrouche
Ils ont fait la guerre et poursuivent leur lutte
Rémy, Georges, Armand et Michel ont fait la guerre d’Algérie. Ils
étaient des jeunes appelés. Le 8 août 2004, ils ont créé l’Association
des anciens appelés en Algérie contre la guerre (AAAACG). Une
association très connue sous l’appellation «4ACG», qui regroupe les
anciens appelés, rappelés ou engagés qui se sont engagés à reverser leur
modeste retraite de combattant dans la caisse de leur association, afin
que cet argent soit utilisé dans des projets en Algérie et en
Palestine. Rencontre avec Simone de Bollardière, présidente d’honneur de
l’association 4 ACG. Et Remy Serres, président de l’association.
Rencontrés à Alger après avoir sillonné les wilayas de Constantine,
Annaba, Sétif, Béjaïa et Tizi Ouzou.
Simone de Bollardière. Veuve du général français Jacques de Bollardière : «Tous les Français ne sont pas des tortionnaires»
- Quel a été votre sentiment en arrivant en Algérie aujourd’hui ?
Je viens d’arriver en Algérie, un pays qui est dans mon cœur et dans
mon esprit. Avec tout ce qui s’est passé et ce que le colonisateur
français vous a fait, c’est quelque chose que nous ne pouvons pas
ignorer. Quand je vois Louizette, j’ai envie de l’embrasser et de
pleurer en même temps, après tout ce que les Français lui ont fait, nous
les Français avons fait aux Algériens.
- Vous êtes venus à Alger dans quel cadre ?
Il y a des anciens amis qui étaient en Algérie durant la guerre. Ils se
sont regroupés. Ils ne sont pas d’accord avec ce qu’on les a obligés à
faire ici. Il y a eu la création du groupe le 4ACG, les anciens appelés
en Algérie. L’argent issu de la pension militaire alloué aux membres de
cette association est investi intégralement dans certains projets à
titre symbolique en Palestine et en Algérie. Ces anciens appelés ne
veulent pas utiliser cet argent, car ils savent que cette pension
provient d’une guerre pleine d’horreur et d’atrocités. Donc, ils
refusent de l’utiliser à des fins personnelles. Avec cet argent, nous
menons des actions de solidarité au niveau des écoles et dans les zones
rurales en Algérie et en Palestine.
- De quoi parliez-vous avec Louiza Ighilahriz ?
Nous évoquions le procès contre le général Aussaresses au grand
tribunal de Paris. J’ai assisté en qualité de témoin. J’avais demandé au
général Aussarsses où avait-il mis le corps de Maurice Audin. Il
m’avait répondu qu’il ne le sait pas. C’est du mensonge. Il le savait
bien. Je suis contente d’être allé témoigner pour dire la vérité au
tribunal, pour dire les choses abominables qui avaient eu lieu en
Algérie. La France dit non, alors que ce n’est pas vrai. Ce jour-là,
Louizette se trouvait derrière moi. Et puis, ce jour-là, c’était aussi
pour Mme Audin, car son mari a disparu à l’âge de 25 ans. C’était un professeur de mathématiques.
- Que représente-t-elle pour vous ?
C’est l’émotion totale. Une femme qui avait souffert de la torture
exercée par les Français sur elle, alors que je suis moi-même Française.
Heureusement que tous les Français ne sont pas les mêmes et ne sont pas
des tortionnaires.
- A quand remonte votre dernier voyage en Algérie ?
Je dois vous avouer que c’est très émouvant de venir en Algérie pour
moi. Je suis déjà venue il y a 10 ou 15 années, lors d’une conférence
sur le bilinguisme, qui avait eu à Constantine ou à Oran, je ne me
rappelle plus. Je ne suis pas bilingue. J’ai pu rencontrer des Algériens
qui portent encore les traces de la torture. Ils sont venus s’asseoir à
côté de moi. Ils m’avaient remercié d’être venue en Algérie. Ils
savaient que mon mari n’était pas d’accord avec tout ce que pratiquaient
les Français sur les algériens. Je suis venue avec le nom de mon mari
que je porte et dire que je n’étais pas d’accord avec tout ce que
faisaient les Français. Je vous assure que j’avais les larmes aux yeux
quand je me suis entretenue avec les trois Algériens qui portent encore
les blessures de la torture. Mon mari s’est opposé et avait été
contraint de partir vers une forteresse pour avoir dénoncé les choses
abominables qui se passaient en Algérie.
Remy Serres. Président de 4ACG : «Nos pensions de combattant profitent aux populations d’Algérie et de la Palestine»
- Ancien appelé de l’armée française vous revoilà en Algérie
Je suis venu en Algérie en 1958. J’avais 20 ans, je suis né le 15
février 1938 à côté de Toulouse. J’avais fait mes classes à Boghar. On
nous a appris à manier les armes, à tirer et surtout à obéir. C’est
important d’obéir dans une guerre qu’on n’a pas choisie. Si on cherche à
comprendre, cela signifie qu’on commence à désobéir. C’était très
sévère pour nous les jeunes qui venons de France. Je me souviens d’un
jeune scout qui nous a dit de faire une mini-révolution. Les
responsables nous ont affectés alors à la Mitidja. Moi, on m’a affecté
en qualité de gardien dans une ferme agricole d’un colon à Bouinan.
Ensuite, on nous a dit qu’il y avait un déficit en Kabylie. On a obéi
aux ordres et on est arrivés dans les montagnes de Kabylie.
- Quelles étaient vos impressions face à un pays en guerre ?
Une fois arrivés sur les lieux, on avait su que c’était la véritable
guerre. J’ai passé 28 mois à Tassaft du côté de Tizi Ouzou dans un poste
militaire, au sein d’une compagnie aux côtés de 120 soldats. On était
chargés de surveiller les alentours. Il fallait faire la lutte aux
maquisards algériens, leur interdire de s’approvisionner au village et
de les empêcher de nous tirer dessus. Nous étions au bord d’une zone
interdite en fin de compte et que nous ignorons. Nous avons fait évacuer
tous les paysans algériens de leurs habitations des villages construits
dans les djebels pour les confiner dans la vallée. On nous disait que
toutes ces personnes étaient nos ennemis. Le jour, on aménageait les
postes de notre caserne et le soir, on nous envoyait faire des
embuscades. Il y a eu des accrochages. Il y avait des morts des deux
côtés.
- Et par la suite ?
J’ai rencontré la mort, la misère, la torture. Mais le plus terrible de
ces 3, c’est la torture. C’était inacceptable. Je ne pouvais plus
fermer les yeux sur la torture. Selon les accords de Genève, elle ne
devait pas exister. Mais que voulez-vous ? Les montagnes de la Kabylie
étaient loi de Genève. Au bout de 28 mois et ayant été blessé durant
cette période, je suis retourné en France. La guerre d’Algérie
n’intéressait pas beaucoup les gars, mais dans ma tête de paysan, je me
suis dit, les Algériens qui sont dans leur pays ne méritaient pas ça.
- Maintenant, vous percevez une pension de combattant.
A partir de 65 ans, l’Etat français nous alloue annuellement une
pension de combattant de 630 euros. Vous savez, mes camarades et moi
avons dit nous allons acheter des jouets avec pour nos petits-enfants.
L’idée de refuser cet argent est passée dans nos têtes. Finalement, nous
avons réfléchi. Nous nous sommes dit que cet argent nous rappelle le
sang des Algériens, la misère, la mort et la torture. Nous avons décidé
d’un commun accord que nous n’allons pas faire profiter l’Etat de nos
pensions de combattant, mais allons faire profiter les populations de
l’Algérie et de la Palestine de cet argent, en concrétisant des projets
symboliques.
- Quel est le nombre d’adhérents dans votre association ?
Nous avoisinons le nombre de 130 adhérents qui reversent la totalité de
leur pension à la caisse de notre association. Nous sommes quand même
riches n’est-ce pas ? L’ensemble des adhérents qui avaient décidé de
reverser leur argent avaient beaucoup réfléchi avant de passer à
l’action.
- Peut-on connaître vos actions concrètes en Algérie ?
Depuis 2004, nous essayons de travailler avec des associations en
Algérie qui œuvrent dans le sens tracé dans les objectifs de notre
assemblée générale. Quand nous avons demandé aux membres de notre
association s’ils désirent effectuer une mission en Algérie, je vous
assure que 80 membres avaient levé la main. C’était difficile pour
organiser un voyage dans votre pays, car il y a des officiels algériens
qui ne veulent pas de nous et ne vous donnent même des réponses à vos
questions. Nous avons réussi à trouver des astuces pour venir en
Algérie…
- Mais je vous réitère ma question sur vos actions en Algérie ?
Nous avons porté notre choix sur le village de Tazla en Kabylie qui
avait été entièrement détruit durant la guerre de Libération. Nous
autres les paysans français étions intéressés pour faire quelque chose
dans ce petit village, qui au départ était habité par 4 familles, alors
qu’aujourd’hui on a dénombré 17 familles qui vivent dans les montagnes
de Tazla. Bien entendu l’Etat algérien avait aidé ces régions. Pour
notre part, nous avons décidé d’agir d’une manière symbolique, tel que
l’achat d’un minibus pour le transport des écoliers, l’adduction de
l’eau pour irriguer la culture vivrière, la mise en place d’une clôture
pour protéger les champs des passages des sangliers, tout cela grâce à
la touiza (solidarité). Il s’agit de petits projets. Au niveau de notre
association, 4ACG, nous avons une commission de projets qui évalue la
faisabilité des projets avant de les concrétiser. Nous avons agi dans ce
sens pour établir et consolider les liens avec les Algériens.
- Vous passez inaperçu lors de vos passages en Algérie ?
J’avais été blessé quelque part au niveau de la grande place à Bejaia
durant la guerre. J’ai exaucé un rêve, celui de serrer la main d’un
ancien moudjahid. Je l’ai fait. C’était émouvant, quand je pense que je
me trouvais dans le camp adverse aux algériens durant la guerre. Je suis
venu en Algérie plusieurs fois. Cette année, c’était au mois de mai et
cette fois-ci. Financer symboliquement des opérations de développement
dans un but de solidarité, avec cette idée de réparation morale
vis-à-vis du peuple algérien et notamment en faveur des populations
algériennes qui avaient souffert de la guerre et du peuple palestinien
qui continue à souffrir de la guerre. Nous voulons établir des liens
sérieux et durables avec le peuple algérien et faire un travail de
mémoire.
- Y- aura-t-il un autre voyage en Algérie ?
A ce jour, il n’y a pas de réponses à ce que nous avons proposé. Nous
comptons organiser un séminaire en France avec la présence des
associations algériennes qui activent en France et quelques unes qui se
trouvent en Algérie. Il y a la montée du racisme, la ligne politique du
F.N (Front National, ndlr). Je crois qu’à ce rythme le feu atteindra la
forêt. Par conséquent, il est temps de prendre en charge toutes les
mesures pour éviter le départ de
feu.
M'hamed Houaoura
Les responsables veulent transférer le siège à Constantine
Les journalistes de L’Authentique dans le désarroi
Les responsables du quotidien L’Authentique ont décidé de transférer le
siège du journal, sis actuellement à Alger, vers Constantine.
«Un huissier de justice a adressée une notification, il y a plus de 20
jours, au collectif des journalistes et techniciens de la rédaction,
composé de 21 permanents, leur proposant de partir à Constantine ou de
recevoir des indemnités s’ils refusent», indique le porte-parole du
collectif, le journaliste Mahfoud Mhenni. Le collectif de la rédaction
n’accepte pas les propositions de la direction. «Le montant des
indemnités n’a pas été précisé. Nous voulons avoir des garanties»,
explique M. Mhenni. Aujourd’hui se tiendra, à l’inspection de Travail,
une réunion de conciliation. «Si la direction ne se présente pas, nous
demanderons un PV de non-conciliation pour entamer une action en justice
afin de défendre nos droits», souligne le porte-parole du collectif.
Mahfoud Mhenni affirme que «le motif avancé par la direction est d’ordre
financier, elle indique qu’elle ne peut plus payer le loyer du siège et
les charges directes». M. Mhenni met en doute l’argument avancé par la
direction.
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) avait rendu public,
dimanche, un communiqué pour dénoncer une tentative de licenciement
abusif et collectif. «L’avocat du SNJ, maître Youcef Dilem, a été mis à
la disposition du collectif des travailleurs de L’Authentique pour une
assistance juridique indispensable en pareilles circonstances», est-il
indiqué. Le SNJ interpelle «les autorités compétentes pour obliger cet
employeur étranger à la corporation, au mépris d’une autre législation,
le code de l’information en l’occurrence, à retirer immédiatement sa
décision et à cesser toute intimidation contre les travailleurs, sous
quelque forme qu’elle soit». Nous avons essayé de joindre la direction
du journal L’Authentique, en l’occurrence le directeur de publication,
Nacer Hançar, en vain.
M. B.
Transports publics : le tarif étudiant tarde à voir le jour
Dans les années 1970, les étudiants pouvaient emprunter les transports
publics gratuitement. En 2013, le tarif étudiant tarde à voir le jour en
raison de l’inexistence d’un accord global entre le ministère des
Transports et celui de l’Enseignement supérieur. Un obstacle qui
complique la situation précaire des étudiants algériens. El Watan
étudiant est allé à la rencontre des transporteurs.
Pour se rendre à l’université Houari Boumediène de Bab Ezzouar, dans la
banlieue est d’Alger, El Madani, 21 ans, emprunte quotidiennement le
métro, puis le tramway. «Pour un aller simple, je débourse 50 DA pour le
métro et 40 DA pour le tramway, cela me revient cher !», se plaint-il.
Sa «maigre bourse» de 4100 DA par trimestre ne suffit pas pour «payer
son transport.»
Depuis des années, les étudiants se plaignent des tarifs pratiqués par
les transporteurs publics, jugés «excessifs» notamment par les étudiants
qui n’habitent pas à proximité des stations de liaison du COUS. Comme
El Madani, chaque jour ils sont des milliers à prendre les transports
collectifs, comme le train de banlieue, le tramway ou le métro pour
rejoindre les campus. Sous d’autres cieux, les opérateurs de transport
se disputent cette masse importante d’usagers à coups de campagnes
promotionnelles. Des pratiques inusitées en Algérie où les étudiants ne
bénéficient d’aucune mesure particulière de la part des transporteurs
publics ou privés.
Pourtant, nos responsables ne manquent pas de faire des déclarations à
ce sujet, qui restent à ce jour au stade de promesses. Ainsi, en mai
dernier, Omar Hadbi, PDG de l’Entreprise du Métro d’Alger, avait déclaré
que «le dossier de tarification pour les étudiants est en cours
d’étude». Deux mois plus tard, son homologue du tramway d’Alger,
Mountasser Draief, avait tenu les mêmes propos et avait même promis
l’application de nouveaux tarifs avant octobre prochain. Nous avons
tenté d’en savoir plus ; hélas, nos tentatives pour joindre les
responsables des deux entreprises sont restées vaines. Hormis les bus du
COUS, ceux de l’Etusa sont les seuls moyens de transport disponibles,
notamment en centre-ville.
Nassim 22 ans, étudiant à la Faculté centrale d’Alger, habitant Bab El
Oued, pour rejoindre la fac, il utilise les bus de l’Etusa. «Je trouve
que le prix n’est pas adapté à ma bourse, d’autant que les prix de
l’abonnement sont calculés sur la base d’un aller-retour quotidien»,
explique-t-il. Chose que Samira Djafri, responsable de communication de
l’Etusa remet en cause : «Nous avons lancé en février 2011 la formule El
Taleb (étudiant), qui accorde des réductions allant jusqu’à 45% par an à
la communauté estudiantine», souligne-t-elle. Selon sa collègue du
département commercial «seuls 300 abonnements ont été comptabilisés en
2012, avec une variation de 15% par rapport à l’année précédente».
Malgré les campagnes de publicité mises en place par l’entreprise, la
formule est méconnue dans le milieux estudiantin, avoue la responsable
et d’ajouter : «Il n’y a pas une culture d’abonnement en Algérie.»
Concernant, les trains gérés par la SNTF, autre transport prisé par les
étudiants, «des tarifs homologués aux étudiants n’existent pas,
tributaires de décrets ministériels», nous a déclaré Samir Gamouri, chef
du département passager à la SNTF. «Mais nous avons des trains dédiés
uniquement aux étudiants, les conventions que nous avons signées, ou en
cours de négociation avec les services des œuvres universitaires
permettront aux étudiants de voyager gratuitement sur notre réseau, il
suffit juste de faire la carte de transport auprès de l’administration
universitaire concernée», annonce-il, et donne comme exemple «les lignes
de Bab Ezzouar, Alger, Boumerdès, Chlef, Khemis Miliana et également
Annaba, Sidi Amar».
Puis, il enchaîne : «Les directions de wilayas des œuvres
universitaires (DOU) ciblées pour décrocher des marchés concernant
l’exercice de 2014 sont M’sila, Bouira, Jijel, Fesdis à Batna, Sétif,
Oum El Bouaghi, Belgaïd à Oran, Tlemcen et Naâma.» Pour les étudiants
issus des autres wilayas du pays, surtout ceux du Sud qui trouvent des
difficultés pour venir à Alger à cause des longs trajets, en plus des
sommes faramineuses qu’ils déboursent pour les allers-retours, surtout
en période des vacances, là aussi aucun dispositif n’est mis en place
pour les prendre en charge, alors que les responsables annoncent chaque
années des tarifs préférentiels à l’égard des populations du Sud.
Interrogé, Mohamed Hadjab, le coordinateur commercial de la TVC,
l’entreprise de transport des voyageurs centre, spécialisée dans le
transport interwilayas, nous révèle que «personne ne nous a sollicités
pour une convention relative à la frange estudiantine». Pourtant, ce
genre de promotions est pratiqué par cette entreprise qui avait déjà
signé des conventions avec la DGSN, l’Armée nationale et le ministère
des Moudjahidine. Du côté des opérateurs privés, il ne faut pas
s’attendre à des surprises. «Les petits transporteurs privés appliquent
une tarification unilatérale pour tous les citoyens, cette tarification
est dictée par le ministère du Transport», souligne Abdelkader
Boucherit, président de la Fédération des transporteurs privés.
Du côté d’Air Algérie, il n’existe pas de tarif destiné aux étudiants,
les réductions décidées par le gouvernement s’applique à tous les
passagers sans exclusive. Et si une réduction existe, elle est
insignifiante, à titre d’exemple : un aller simple Tidouf-Alger coûte 13
220 Da, une réduction de 3000 Da est proposée pour les jeunes de moins
de 25 ans, «étudiants inclus», pour le même type de billet sur la ligne
aérienne, Touggourt-Alger, une réduction de 400 Da pour les étudiants
sur un tarif de 4000 Da est appliquée, nous ont précisé les agences Air
Algérie de Tindouf et Touggourt. Pour sa part, Samir, rencontré à
l’intérieur de l’agence Air Algérie à Audin, étudiant à la faculté de
médecine à Alger et habitant Tindouf, ne cache pas son indignation : «Ce
n’est pas normale, nous sommes obligés de débourser plus de 20 000 Da
par trimestre». Une tarification hors de prix et les étudiants
continuent d’être les otages de l’anarchie gouvernementale
Tramway d’Oran : un tarif spécial étudiant d’ici à la fin de l’année
Bien que le tramway d’Oran desserve pratiquement toutes les universités
de la deuxième ville d’Algérie (exception faite de celle de Belgaid),
les étudiants oranais n’ont toujours pas droit à un tarif estudiantin
pour jouir de ce transport. Il faut dire que ce moyen de transport,
opérationnel à Oran depuis le mois de mai dernier, est une aubaine pour
les étudiants : allant d’Es Sénia jusqu’à la gare routière de Sidi
Maârouf, il dessert tour à tour l’université d’Es Sénia, l’IGMO,
l’ENSET, l’INSEM, et ensuite l’université de l’USTO.
C’est dire si l’application d’un tarif spécial étudiant est plus que
nécessaire, et cela d’autant que la rentrée universitaire, pour certains
a déjà eu lieu. Un responsable de la Setram, avec qui on a pris
attache, nous a avoué ne pas encore connaître la date précise où le
tarif étudiant pour le transport en tramway sera effectué. Toutefois, il
nous a signalé que «vraisemblablement, les étudiants bénéficieront d’un
tarif spécial d’ici à la fin de l’année». Quant à la réduction à
laquelle les étudiants auront droit une fois le tarif estudiantin
appliqué, là encore, le chiffre reste
inconnu
Par : Akram El Kébir
Constantine : une équation difficile à résoudre
Depuis la nouvelle restructuration de l’université Mentouri de
Constantine en trois universités indépendantes, en plus de l’université
des sciences islamiques, il est devenu complexe de gérer les demandes en
matière de transport universitaire. Pour faire face à cette équation,
la direction des œuvres sociales universitaires centre de Constantine, a
recouru à des conventions établies avec des particuliers dans le cadre
des marchés publics, pour mettre à la disposition des étudiants 183 bus.
«Nous avons une carte de transport payable à 135 DA à remettre
annuellement à l’étudiant. Ce dernier est invité à nous présenter un
certificat de scolarité, deux (2) photos et le montant de l’abonnement.
Ce tarif est unifié dans les trois (3) directions des œuvres
universitaires de Constantine quelle que soit la résidence ou la faculté
de l’étudiant», expliquera Abdelmadjid Fermiche, chef de contrôle et de
coordination de ladite direction.
Nous saurons auprès de notre interlocuteur qu’aucune convention n’est à
l’ordre du jour entre le secteur des transports en commun et les
directions des œuvres universitaires de Constantine. L’Entreprise Métro
d’Alger (EMA) n’a rien prévu au profit des étudiants universitaires.
Chose que nous avons confirmé auprès de plusieurs agents de la société
d’exploitation du tramway de Constantine (Setram).
L’Entreprise de transport de Constantine (ETC), quant à elle, a
préservé l’ancienne promotion spéciale étudiant, selon les informations
recueillies à la direction de l’ETC. Le concerné pourra y bénéficier en
payant un montant de 550 DA en contrepartie de 48 tickets dont le prix
réel est de 840 DA, soit un réduction de 290
DA.
Par : O.-S.Merrouche
La ville en parle
Attention, le tramway arrive
Voilà un nouveau mode de transport inestimable, et qui vient même à
point nommé pour absorber les besoins en transport d’un nombre très
important d’habitants de la partie sud-est de Constantine.
Néanmoins, en dépit de toutes les campagnes de sensibilisation sur ce
qu’il est convenu d’appeler la Tram-attitude et appels innombrables à la
prudence, initiés par la société d’exploitation du tramway (Setram) en
direction de la population, des incidents tant mineurs que majeurs ne
cessent de se produire. Après le dramatique accident survenu mercredi 18
septembre courant, dans lequel deux collégiens de 15 ans ont été
percutés par une rame, entraînant la mort pour l’un et des blessures
pour l’autre, beaucoup de piétons et d’automobilistes persistent dans
une attitude suicidaire. Encore mardi dernier, vers 11h, une femme âgée a
traversé imprudemment le rail juste avant la station Emir Abdelkader,
alors que la rame déboulait, causant une grosse frayeur aux passagers et
au pauvre conducteur, ayant certainement encore à l’esprit l’état de
choc de son collègue, qui avait à son corps défendant, heurté
l’adolescent. Il a dû d’ailleurs freiner en catastrophe, évitant de
justesse un autre drame. D’ailleurs, de l’aveu même de quelques agents
de sécurité de la Setram, la dame a dû son salut au fait que le tramway
se dirigeait dans le sens ascendant, vers la station principale, Abane
Ramdane.
Et encore mercredi après-midi, vers 16h, un camion a heurté une rame au
niveau du Ciloc, provoquant l’arrêt du tramway durant une heure au
moins. Le même jour dans la soirée, c’est un chien errant qui traverse
le rail, obligeant le conducteur de la rame à opérer un freinage brusque
qui a fortement secoué les passagers. Ajouté à cela l’incivisme des uns
et des autres. A certaines heures, des usagers s’adonnent à d’inutiles
bousculades sans craindre de déranger les autres ; d’autres jettent
leurs tickets à même la rame ou à l’extérieur, un peu partout, sauf dans
les bacs réservés à cet effet. Si les adultes se comportent ainsi,
qu’en est-il des enfants ? Quelle est donc la solution à cette absence
de conscience pathétique ? La responsabilité des pouvoirs publics est
largement engagée dans cet état de grave déliquescence : la
municipalité- pour les chiens errants et les déchets jonchant
l’environnement immédiat du tramway- la santé- pour les malades mentaux
livrés à la rue-, la sûreté de wilaya- pour l’ordre public et toute
cette anarchie qui n’en finit pas…Il n’est question, pour l’heure, que
de toute cette errance de centaines d’individus au comportement primaire
et nuisible pour toute une société.
Farida Hamadou
Constantine : un chauffeur de taxi victime d’une crise d’épilepsie
La rue des Frères Boudermine, prolongement de la rue Abane Ramdane, et
passant à proximité de la maison de la culture Al Khalifa, a connu un
mouvement de panique, jeudi matin, suite à un arrêt brusque d’un taxi
juste contre le bord du trottoir, alors que son chauffeur était en perte
de connaissance.
Accourue vers la victime, une foule a essayé par tous les moyens de lui
porter secours, même si la plupart des gens ne savaient pas au juste ce
qui lui était arrivé. Selon une source de la Protection, le chauffeur
de taxi, âgé d’une cinquantaine d’années, a été victime d’une crise
d’épilepsie qui l’a surpris au volant. La victime a été secourue sur
place et évacuée vers le CHU Benbadis. Si heureusement que cet incident
n’avait pas fait de dégâts, d’aucuns s’interrogent sur le fait qu’un
chauffeur de taxi puisse avoir un agrément pour exercer alors qu’il est
atteint d’une telle
maladie.
Arslan Selmane
Arrêt pour maintenance du téléphérique
Des milliers de passagers pénalisés
Il s’agit de la seconde opération programmée en l’espace de moins de
six mois, ce qui laissé le champ libre à toutes les supputations.
Le téléphérique de Constantine a-t-il vraiment des problèmes techniques
sérieux au point de déclencher deux arrêts pour maintenance en l’espace
de moins de six mois ? C’est la question qui était sur toutes les
lèvres, hier, suite à la mise à l’arrêt des télécabines. Une décision
qui a surpris surtout les usagers de ce moyen de transport, notamment
parmi les habitants des cités Ziadia, Sarkina, Sakiet Sidi Youcef, Emir
Abdelkader, Soreco et Djebel Ouahch. C’est dire qu’ils sont des milliers
qui vont être pénalisés pour un bon moment, sachant que le délai de
cette intervention n’a pas été avancé. Cela leur rappelle aussi les
déboires qu’ils ont vécus pendant près de trois mois, lors de la
dernière opération menée au mois de mars dernier.
Comme ce fut le cas durant le printemps, des files de citoyens
attendant vainement hier un hypothétique taxi se sont formées dès la
matinée au rond-point de la cité Emir Abdelkader, en l’absence du
moindre moyen de transport pour le centre-ville. Une aubaine que
plusieurs chauffeurs de taxis et autres fraudeurs ont saisie pour faire
«monter les enchères». Sur cet arrêt, les rumeurs ont fait le tour de la
ville, faisant état d’une panne qui aurait touché la station motrice.
Interrogé hier sur ce point, le directeur de l’ETC, Abdelhakim Kharchi, a
nié formellement ce qui se dit sur une éventuelle panne. «Il s’agit
d’une opération de maintenance que nous avons lancée sur la base d’une
rapport établi par le directeur d’exploitation des télécabines qui
préconise le lancement d’une série d’interventions nécessaires pour une
meilleure marche de ce moyen de transport très sensible», affirme-t-il,
réfutant au passage toutes les allégations sur un manque d’entretien des
télécabines. Il s’agit surtout, selon le même responsable, de la
sécurité des passagers avant tout.
Questionné sur les affirmations de certains spécialistes qui avancent
que le téléphérique de Constantine ne peut être qu’un moyen touristique
et non un moyen de transport, car il n’est pas adapté au climat de la
ville, notamment durant l’été où des température de 62°C sont
enregistrés dans les télécabines, notre interlocuteur dira qu’il s’agit
d’un projet qui a fait l’objet d’études sérieuses avant d’être approuvé
par le ministère des Transports, et que le problème de la température se
pose dans tous les moyens de transport. En dépit de ces problèmes
d’entretien qui demeurent toujours nécessaires et surtout prévisibles,
il est à noter l’absence de solutions de rechange efficaces, surtout
pour les habitants de la cité Emir Abdelkader. Ces derniers estiment que
le nombre de minibus de l’ETC mis à leur disposition lors de la
dernière interruption est toujours
insuffisant.
S. Arslan et Yousra Salem
L’adieu du wali Noureddine Bedoui
Promu ministre de la Formation professionnelle, le désormais ex-wali de
Constantine, Noureddine Bedoui, aura laissé une emprunte que beaucoup
ne sont pas près d’oublier.
L’émotion était au rendez-vous, avant-hier, à la cérémonie d’adieu
organisée au siège de la wilaya, sis boulevard Souidani Boudjemaâ. Une
foule nombreuse, constituée des autorités de la ville et de personnes de
la société civile, était accourue pour féliciter le commis de l’Etat.
Nous avons recueilli quelques impressions sur le vif. Pour Abdelhamid
Djekoun, recteur de Constantine I, «Noureddine Bedoui entretenait une
étroite relation avec la communauté universitaire ; l’homme, doté d’un
profond sens de la responsabilité, a su en un laps de temps relativement
court, régler plusieurs dossiers délicats, pour la plupart». Le P/APW,
Abdelghani Yaïche, déclare ceci : «Au-delà de cette promotion, c’est une
perte pour la ville de Constantine qui a connu en cet homme un vrai
commis de l’Eta ; sa connaissance de tous les dossiers et leur
traitement, notamment celui de la manifestation Constantine, capitale
de la culture arabe 2015, risque d’en pâtir.»
Le P/APC, Seïf Eddine Rihani, abonde dans le même, disant : «Je lui
suis redevable des bons conseils qu’il m’a prodigués ; son départ nous
attriste, mais sa promotion est méritée.» L’intéressé, quant à lui,
submergé par une émotion difficilement contenue, dira, en substance :
«Mon attachement si particulier à cette ville date depuis mon passage à
l’Ecole nationale d’administration, antenne de Constantine. Ma
nomination en tant que wali de cette ville a été pour moi un grand
honneur, elle m’a permis de m’investir davantage dans les préoccupations
citoyennes, devant donner à cette ville sa dimension pour le
rendez-vous de 2015; j’ai eu aussi l’occasion de connaître de grandes
personnalités aux nobles qualités humaines.»
N. Benouar
Nouvelle ville Massinissa
Le transport, une souffrance qui dure
Le calvaire des habitants dure déjà depuis plusieurs années, malgré les
promesses des responsables de la wilaya et ceux du secteur des
transports.
Je dois déjà être devant l’arrêt de bus avant 7h du matin sinon je
risque de rater le bus d’El Khroub où je dois prendre un autre pour la
nouvelle ville Ali Mendjeli où je travaille», s’exprime Issam, un père
de famille résidant à la nouvelle ville Massinissa qui affirme que la
majorité des habitants souffrent d’un problème de transport devenu
chronique depuis plusieurs années. «Il n’y a pas suffisamment de bus qui
desservent le centre-ville de Constantine, alors que ceux qui
travaillent dans des cités un peu éloignées comme Boussouf, ils doivent
faire un véritable marathon de relais pour arriver à l’heure»,
poursuit-il. A la nouvelle ville Massinissa, située à l’écart de la RN3,
dotée de toutes les infrastructures nécessaires et où il fait quand
même bon vivre par rapport à la mégacité de Ali Mendjeli, le nombre
d’habitants ne cesse de grimper, avec l’arrivée de nouveaux locataires,
que ce soit ceux de l’auto-construction ou ceux ayant été relogés dans
le cadre de l’éradication de l’habitat précaire.
Une population qui dépasse largement les 20 000 âmes mais qui se trouve
confrontée quotidiennement à cet épineux problème qui dure depuis près
de huit ans.Une période durant laquelle cette grande cité n’a même pas
bénéficié d’un plan de transport capable de couvrir les besoins de ses
habitants. «Malgré cela, les bus affectés à cette destination dont la
plupart sont la propriété de privés demeurent insuffisants, alors nous
avons demandé un renforcement par ceux mobilisés par l’ETC, avec
l’ouverture de nouvelles lignes notamment vers la partie ouest de
Constantine», réclament des habitants. Pour ces derniers, les conditions
dans lesquelles ils empruntent les bus dans la station du pont Sidi
Rached demeurent éprouvantes surtout pour la gent féminine, avec ces
bousculades qui attirent les adeptes du pickpocket. «Nous éprouvons
d’énormes difficultés pour rejoindre nos domiciles en fin d’après-midi ;
il suffit de voir les longues files qui se forment chaque jour devant
l’hôtel Cirta et tout au long de l’avenue Rahmani Achour», disent-ils.
Les habitants de Massinissa attendent toujours la concrétisation des
promesses des autorités de la ville d’El Khroub, dont ils dépendent
administrativement, et celles des responsables de la wilaya pour
connaître une fin à ce calvaire.
Même les taxis assurant cette destination sont très insuffisants pour
couvrir la demande. «La majorité de ces chauffeurs n’assurent la liaison
avec la ville que tôt le matin et tard le soir, car une fois à
Constantine, ils préfèrent couvrir les destinations des banlieues et
autres cités et ne reviennent plus à Massinissa», nous confie un
chauffeur de taxi. Dans ces conditions, bon nombre de résidants ont
choisi de conclure une sorte de contrat avec des fraudeurs occasionnels
qui demeurent les seuls à assurer périodiquement ce voyage, tout en
respectant les horaires de sortie des travailleurs. Cela semble arranger
tout le monde sauf que les fraudeurs qui travaillent, il faut le dire,
d’une manière illégale et clandestine, se trouvent souvent confrontés au
problème du stationnement en centre-ville mais aussi à la traque de
policiers et des chauffeurs de taxis «réglos». Mais tout cela se fait au
détriment des bourses moyennes qui se trouvent ruinées à la fin du
mois.
Arslan Selmane
غول يفرض اللباس التقليدي على النساء
الأحد 29 سبتمبر 2013
elkhabar
فرض رئيس تجمع أمل الجزائر، عمار غول، على بعض النساء القياديات في
الحزب، ارتداء اللباس التقليدي، حيث كلف أحد مساعديه بجلب لباس عاصمي
للقياديات. وقد ظهرت السيدة فاطمة الزهراء زرواطي بلباس تقليدي عاصمي في
التجمع الذي عقده غول، أمس، بقصر المعارض بمناسبة مرور عام على تأسيس
الحزب.
بعض الحضور تساءلوا لماذا اقتصر الأمر على النساء دون زملائهن الرجال، أم أن عيشة خير من عياش؟
بعد تسع سنوات من الصمت
بن فليس يفتح النار على العدالة
الأحد 29 سبتمبر 2013
الجزائر: ف. جمال
لم ينطق رئيس الحكومة الأسبق علي بن فليس أمس، بالكلمة السحرية التي
انتظرها أصدقاؤه والحاضرون في ندوة نظمتها منظمة محامي الجزائر العاصمة،
حول الترشح بصفة رسمية للانتخابات الرئاسية المقررة في أفريل المقبل، لكنه
جدد استعداده لخدمة الجزائر.
كان بن فليس ضيفا مميزا في الندوة – التأبينية الخاصة بأول وزير عدل
للجزائر المستقلة الفقيد عمار بن تومي، حيث صرح للصحافيين بفندق هيلتون
بالعاصمة، أنه سيكشف عن موقفه بخصوص الرئاسيات قريبا، وتحجج لعدم الخوض في
المسألة لطبيعة المناسبة، وقال “لا أريد أن أتحدث في موضوع غير السيد بن
تومي، لأن حديثا جانبيا سيكون انتقاصا من قيمة الرجل”، وأضاف “أنا رجل
سياسي وبطبيعة الحال ستكون لي مداخلات في المستقبل، وسيكون ذلك في وقت غير
بعيد”، وتابع “لكل حدث حديث”. ووفق أحد مرافقيه فإنه لا يجب أن ننتظر من بن
فليس الإعلان عن ترشحه في مثل هذا الفضاء المهني، لكن أنصاره بدوا أكثر
ثقة، في ظل المعلومات الجديدة حول تدهور حالة الرئيس بوتفليقة الصحية،
ومعلوم أن بن فليس ربط ترشحه للرئاسيات المقبلة بموقف الرئيس الحالي.
ورغم تحفظه في الكلام عن قضايا الساعة، أخد بن فليس وقته في الحديث عن
مناقب المحامي بن تومي الذي توفي قبل ستة أشهر عن 89 عاما. وأطلق بالمناسبة
مواقف تنتقد واقع العدالة الجزائرية، وتحدث عن أهمية السير على خطى
المحامي والمناضل الثوري عمار بن تومي، موضحا “أن إعلاء صوت الحق سيحيا عبر
نضال الشعب الجزائري من أجل أن تكون له عدالة مثالية ومستقلة تدافع عن
الحق فقط، ولكي نقضي على الشعور بالظلم والضيم الذي يعم مشاعر الكثير من
مواطنينا للأسف”، وتابع “أنهم كلهم أمل وعلى أحر من جمر للقاء هذه العدالة
والدفاع عنها، وهم تواقون لعودة هذا الأمل”.
واختار بن فليس كلماته بعناية في خطبة دامت ساعة كاملة، أرفقها بحركات
المحامين المعروفة، واضعا يده من حين إلى آخر على كتف أحد المحامين
المجاهدين من رفقاء بن تومي تارة، وأشار إلى استعداده للمساهمة في خدمة
الوطن في هذه المرحلة، وقال “أجد نفسي اليوم أكثر من أي وقت مضى أن مُثل
سيرتك تلهمنا جميعا (يقصد بن تومي) وإني ليختلج في نفسي في هذه المرحلة
الخاصة من حياة الأمة، ثقل المسؤولية التي تلقيها ذكراك علي”. وأشاد بقوة
بأعمال المحامي بن تومي، وإنجازاته في قطاع العدالة الجزائرية وفي الدفاع
عن حقوق الإنسان، وقال “أعلم أننا نخوض المعركة التي خضتها وأعلم أننا كثير
في هذا النضال، وأننا سنخوض إلى آخر رمق من حياتنا”. وقوبل خطاب بن فليس
الذي كان مرفوقا برئيس المجلس الشعبي الوطني السابق، كريم يونس، بتصفيق من
الحاضرين وغالبيتهم من المحامين، ولجان المساندة.
وفيما حضر بن فليس غاب وزير العدل حافظ الأختام الطيب لوح، ووزير
المجاهدين محمد شريف عباس الذي تكفلت وزارته، بتمويل اللقاء. وقدمت في
التأبينية شهادات لرفقاء ومعارف المحامي بن تومي، تلاها نقيب منظمة محامي
العاصمة عبد المجيد سليني، والذي وصف الراحل بـ"عملاق من عمالقة الجزائر،
وبطل من الأبطال الذين صنعوا تاريخها”، في حين اعتبره عمر زين الأمين
للاتحاد المحامين العرب بـ"سيف من سيوف العدالة”.
كما قدم محامون فرنسيون وأعضاء في مكتب الرابطة الدولية للحقوقيين
الديمقراطيين جاءوا من مختلف جهات العالم شهادات عن أعمال الرجل الذي سبق
له أن ترأس الرابطة، وشغل مناصب قيادية فيها.
بن يونس العجيب!
الأحد 29 سبتمبر 2013
elkhabar
انتقد ناشطون على ”فايسبوك”، رئيس الحركة الشعبية الجزائرية، عمارة بن
يونس، على ”التزلف” و”الشيتة”، حسب تعبيرهم، التي تميز خطابه تجاه الرئيس
بوتفليقة. فقد قال في مستغانم، أول أمس، إن بوتفليقة ”هو الأقدر على قيادة
البلاد في المرحلة المقبلة”. وقال أحد النشطاء تعليقا على ذلك: ”حضرت بنفسي
تجمعا لبن يونس عام 1999 عندما كان قياديا في الأرسيدي، وسمعته يقول إن
بوتفليقة لا يصلح لقيادة البلاد على أساس أنه شخص من الماضي، فكيف يصلح
لقيادتها وهو في أرذل العمر؟!”
تاج ومهزلة ديوان الثقافة والإعلام
فشل الديوان الوطني للثقافة والإعلام، في ضمان تأطير جيّد للتجمّع الحاشد
الذي عقده تجمع أمل الجزائر تاج ، أمس، بقصر المعارض بالصنوبر البحري،
بالجزائر العاصمة، حيث كان سوء التنظيم واضحاً للعيان، خصوصا وأن الصحافيين
الذين تمّ تخصيص مكان لهم لمتابعة فعاليات المهرجان داخل الجناح المركزي،
لم يكن الصوت يصلهم جيّدا، وهو ما استدعى تنقلهم بصورة فردية إلى مناطق
متفرقة من القاعة لالتقاط صوت الذين تداولوا على المنصبة بمن فيهم رئيس
تاج، عمار غول. فكيف سيبرّر لوانسيي ، الذي له باعٌ طويل في تنظيم مثل هذه
المهرجانات، هذه المهزلة لمسؤولي الحزب يا ترى؟
بن فليس توحّش التجمّعات الشعبية
خصّص المنظمون للندوة الخاصة بتكريم النقيب الراحل، عمار بن تومي، وقتاً لا
يتجاوز 15 دقيقة للمتدخّلين حتى يتمّ السماح للمدعوين بإلقاء كلمة بحق
الفقيد. لكن المرشح المحتمل للرئاسيات المقبلة، علي بن فليس، استغرقت كلمته
أكثر من الساعة بل و تفنّن في طريقة إلقاء كلمته التي تحولت في كثير من
الأحيان إلى خطاب أمام تجمع شعبي. بعض الحضور فسّروا ذلك بطول غياب بن فليس
عن الساحة السياسية وعن كاميرات وميكروفونات الصحافيين
.
ويسأل عمّن حضر
سأل
علي بن فليس قُبيل نزوله إلى خيمة الهيلتون، أحد معاونيه، عن الشخصيات
التي حضرت الندوة وعن المكان الذي خصّص له، فردّ عليه أنه تمّ وضعه بعيدا
عن الوزراء وأنه سيكون جنباً إلى جنب مع رفيق دربه كريم يونس، قبل أن
يتفاجأ بشغور الكراسي المخصصة للوزراء الذين غابوا عن التأبينية
تجمع للشرطة والصحافيين
تحوّلت
الحركة الاحتجاجية التي كان من المفترض أن ينظمها المكتب الوطني للجنة
الوطنية للدفاع عن حقوق البطالين بالبريد المركزي، بالعاصمة، أمس، إلى
تجمّع خاص بالصحافيين والمصوّرين وأعوان الشرطة والأمن، حيث لم يظهر الناطق
الرسمي باسم اللجنة، الطاهر بلعباس، الذي كان يتوعّد بأن الوقفات
الاحتجاجية المقبلة ستكون أكبر من الحركة التي نظّموها بتاريخ 14 مارس
المنصرم
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