Regardez comment était l'avenue Aouati Mustapha ( dite : Trik Stif ) (ex Av. Anatole France ) !!!! ... Comparez
Constantine
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قسنطينة
Quand l’espoir est étouffé...
le 14.10.16 | 10h00
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Scène du film Maintenant ils peuvent venir, de Salem Brahimi
Maintenant ils peuvent venir, de Salem Brahimi, a décroché, mercredi soir, le Annab d’or, grand prix, du 2e Festival de Annaba du film méditerranéen. Le film replonge dans les horreurs et les déchirements des années 1990 en Algérie.
Le noir traverse le film Maintenant ils peuvent venir, de Salem
Brahimi, projeté en avant-première algérienne au 2e Festival de Annaba
du film méditerranéen, clôturé mercredi soir. Le noir pour reprendre la
couleur dominante d’une décennie qui a marqué l’histoire contemporaine
de l’Algérie. Construit à partir du roman d’Arezki Mellal, la première
fiction, réalisée par Salem Brahimi, retrace le parcours de personnes
happées par la machine broyeuse des dérives politiques et religieuses et
des peurs qu’elle provoque. Tout commence en 1989. Année de la fin du
régime du parti unique et le début d’une nouvelle époque.
Noureddine (Amazigh Kateb) se sépare d’une amie repartie à Paris. Sa mère (Farida Saboundji) le harcèle pour se marier avec Yasmina (Rachida Brakni), une voisine de longue date. «Sinon, tu auras ma mort sur la conscience», lui dit-elle. Avec le syndicaliste Salah (Mohamed Ali Allalou), Noureddine, qui se rend compte que quelque chose bouge dans le pays, parle de questions politiques. Salah fait face à des syndicalistes islamistes qui ne croient pas à son combat ni au socialisme et proposent de créer des souks islamistes. «Les islamistes reviennent d’Afghanistan. Ils sont entraînés, beaux parleurs et tueurs», prévient Salah.
Le film évoque, à travers plusieurs scènes, la montée du courant islamiste, mais sans mise en contexte historique et politique. On voit juste des ruelles bloquées à l’heure de la prière. La victoire du FIS lors des élections de juin 1990, puis la démission de Chadli et l’assassinat de Boudiaf ne sont pas évoqués. Le cinéaste préfère s’attarder sur le problème de couple de Noureddine qui part à la recherche de Yasmina. Les événements s’accélèrent et la violence s’installe.
L’attaque de Guemmar est évoquée dans le film. Les faux barrages surgissent. Noureddine, qui écrit des textes, parfois en bord de mer, commence à se rendre compte qu’un danger tourne autour de lui et de sa famille. La région où il habite, au sud d’Alger, est considérée comme «un triangle de la mort». Pour dérouler le fil de l’actualité, Salem Brahim s’est appuyé sur les reportages de médias français, alors que pour crédibiliser le propos du film, il fallait, peut-être, se référer aux médias algériens. Des médias qui, à leur manière, avaient surmonté les pressions politiques et les menaces pour faire leur travail d’information.
Questionnement
Les dialogues en français, très présents dans le film, font parfois oublier que l’histoire se déroule en Algérie. Salem Brahimi a justifié l’usage du français par les conditions contractuelles imposées par les producteurs. Le film est produit par Michèle et Costa Gavras. «Tant qu’on ne peut pas financer un film de ce genre à 100% en Algérie, on est obligés de chercher des financements ailleurs.
Ailleurs, on nous impose des choses réglementaires notamment l’usage à 50% de la langue française dans les dialogues», a expliqué Salem Brahimi, souhaitant des solutions pour se débarrasser des règles liées à la production et aux financements extérieurs. Le cinéaste colle à ses personnages dans plusieurs scènes. Il laisse Amazigh Kateb envahir l’écran mettant Rachida Brakni à la marge. Une démarche de documentariste bien visible dans le film.
Théoriquement, la retenue voulue par le cinéaste ne devait pas amoindrir la trame fictionnelle du film. Ce n’est pas totalement réussi. Le spectateur non Algérien pourrait être amené à se poser nombre de questions sur des faits qui paraissent inexplicables (comme ce fut le cas pour Le repenti de Merzak Allouache). Salem Brahimi veut que tout vient par déduction, pas besoin d’explication. «C’est l’histoire de Noureddine et Yasmina», dit-il, suggérant qu’il ne faut pas trop charger le film. Or, c’est le propos même du long métrage qui impose les questionnements.
La période qu’il couvre est toujours sujette à des interrogations exprimées, parfois, à voix basse. Noureddine et Yasmina, qui semblent s’aimer, ne peuvent pas être isolés d’un contexte marqué par une accélération de particules. Le film remet en cause, dans une discussion de café, la thèse largement présente durant les années 1990 de «qui tue qui». Mais pas plus. Discours idéologique ? C’est certain. Maintenant ils peuvent venir n’est, de toute évidence, pas un long métrage neutre. Le pessimisme qui l’enveloppe laisse penser qu’il n’y a presque aucun espoir. D’où la fin intrigante du film, enveloppée de noir...
Noureddine (Amazigh Kateb) se sépare d’une amie repartie à Paris. Sa mère (Farida Saboundji) le harcèle pour se marier avec Yasmina (Rachida Brakni), une voisine de longue date. «Sinon, tu auras ma mort sur la conscience», lui dit-elle. Avec le syndicaliste Salah (Mohamed Ali Allalou), Noureddine, qui se rend compte que quelque chose bouge dans le pays, parle de questions politiques. Salah fait face à des syndicalistes islamistes qui ne croient pas à son combat ni au socialisme et proposent de créer des souks islamistes. «Les islamistes reviennent d’Afghanistan. Ils sont entraînés, beaux parleurs et tueurs», prévient Salah.
Le film évoque, à travers plusieurs scènes, la montée du courant islamiste, mais sans mise en contexte historique et politique. On voit juste des ruelles bloquées à l’heure de la prière. La victoire du FIS lors des élections de juin 1990, puis la démission de Chadli et l’assassinat de Boudiaf ne sont pas évoqués. Le cinéaste préfère s’attarder sur le problème de couple de Noureddine qui part à la recherche de Yasmina. Les événements s’accélèrent et la violence s’installe.
L’attaque de Guemmar est évoquée dans le film. Les faux barrages surgissent. Noureddine, qui écrit des textes, parfois en bord de mer, commence à se rendre compte qu’un danger tourne autour de lui et de sa famille. La région où il habite, au sud d’Alger, est considérée comme «un triangle de la mort». Pour dérouler le fil de l’actualité, Salem Brahim s’est appuyé sur les reportages de médias français, alors que pour crédibiliser le propos du film, il fallait, peut-être, se référer aux médias algériens. Des médias qui, à leur manière, avaient surmonté les pressions politiques et les menaces pour faire leur travail d’information.
Questionnement
Les dialogues en français, très présents dans le film, font parfois oublier que l’histoire se déroule en Algérie. Salem Brahimi a justifié l’usage du français par les conditions contractuelles imposées par les producteurs. Le film est produit par Michèle et Costa Gavras. «Tant qu’on ne peut pas financer un film de ce genre à 100% en Algérie, on est obligés de chercher des financements ailleurs.
Ailleurs, on nous impose des choses réglementaires notamment l’usage à 50% de la langue française dans les dialogues», a expliqué Salem Brahimi, souhaitant des solutions pour se débarrasser des règles liées à la production et aux financements extérieurs. Le cinéaste colle à ses personnages dans plusieurs scènes. Il laisse Amazigh Kateb envahir l’écran mettant Rachida Brakni à la marge. Une démarche de documentariste bien visible dans le film.
Théoriquement, la retenue voulue par le cinéaste ne devait pas amoindrir la trame fictionnelle du film. Ce n’est pas totalement réussi. Le spectateur non Algérien pourrait être amené à se poser nombre de questions sur des faits qui paraissent inexplicables (comme ce fut le cas pour Le repenti de Merzak Allouache). Salem Brahimi veut que tout vient par déduction, pas besoin d’explication. «C’est l’histoire de Noureddine et Yasmina», dit-il, suggérant qu’il ne faut pas trop charger le film. Or, c’est le propos même du long métrage qui impose les questionnements.
La période qu’il couvre est toujours sujette à des interrogations exprimées, parfois, à voix basse. Noureddine et Yasmina, qui semblent s’aimer, ne peuvent pas être isolés d’un contexte marqué par une accélération de particules. Le film remet en cause, dans une discussion de café, la thèse largement présente durant les années 1990 de «qui tue qui». Mais pas plus. Discours idéologique ? C’est certain. Maintenant ils peuvent venir n’est, de toute évidence, pas un long métrage neutre. Le pessimisme qui l’enveloppe laisse penser qu’il n’y a presque aucun espoir. D’où la fin intrigante du film, enveloppée de noir...
Fayçal Métaoui
Violences sociales : Enfance en danger
le 13.10.16 | 10h00
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En quelques semaines, trois faits divers d’une extrême violence ont
choqué l’opinion. Après avoir pris connaissance de la série de
kidnappings d’enfants, voilà que les Algériens découvrent des
infanticides. D’abord à Constantine, où une maman, trentenaire, a tué
ses deux enfants de manière brutale. Puis, à Hadjout, dans la wilaya de
Tipasa, où une jeune maman s’est jetée du balcon, lundi dernier, avec
ses deux bébés dans les bras. Les trois sont morts.
A Constantine, une mère de 34 ans, a mis fin à la vie de ses deux
enfants âgés de 4 ans et 15 mois. En proie à une dépression aiguë, elle
aurait développé une relation de rejet envers sa progéniture. Elle est
suivie dans un hôpital psychiatrique pendant que les deux enfants sont
gardés par leur tante paternelle qui vit avec son père. C’est justement à
cause du décès de ce grand-père, selon des témoignages, que les enfants
ont été gardés, durant la semaine de deuil, par leur maman.
Et c’est à ce moment-là que l’irréparable s’est produit. Admise de nouveau à l’hôpital, elle y succombera, quelques jours plus tard, suite à une crise cardiaque. A Hadjout, la maman s’est défenestrée avec ses deux enfants âgés de 15 et 33 mois. Comme la dame de Constantine, la jeune maman de Hadjout consultait un spécialiste pour des soins psychiatriques depuis des années. Selon notre correspondant, qui cite le mari de la défunte, la dame a cessé de se soigner depuis que son frère, qui l’accompagnait à l’hôpital, est décédé il y a de cela deux ans.
Si les 4 enfants sont morts, Yacine, âgé de 9 ans, est indemne. Cet enfant, retrouvé il y a près d’un mois, grièvement blessé dans une localité de Tissemsilt, est, selon des médias, une victime de ses proches pour… les besoins d’une opération de charlatanisme. Sommes-nous pour autant devant un «phénomène», comme le qualifie Mostefa Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) ?
«Des faits divers»
Nadia Aït Zaï, présidente du Centre d’information sur les droits de l’enfant et de la femme (Ciddef), a un autre avis sur la question. «Ce ne sont que des faits divers», a-t-elle indiqué. Pour elle, «dans les cas présents, nous ne pouvons absolument pas prévoir le moment du passage à l’acte». Plus que cela, l’avocate estime que «seul le médecin traitant peut dire si la femme en question est dans l’incapacité de garder l’enfant». «On ne peut pas parler ici d’un acte intentionnel puisque les deux dames étaient suivies.
C’est à l’entourage familial de faire attention et de constater s’il y a démence ou pas», dira-t-elle. Contrairement à Mostefa Khiati, dont l’association s’occupe entre autres de la défense des enfants, Nadia Aït Zaï estime qu’il n’y a pas de vide juridique en la matière. Mais, «seul le juge» qui s’appuie sur l’avis médical «peut retirer la garde d’un enfant à la maman et la confier à une personne proche». Ces «faits divers» d’un nouveau genre s’ajoutent à d’autres phénomènes qui peuvent déstabiliser des familles entières. Un fait qui donne à réfléchir aux autorités.
Et c’est à ce moment-là que l’irréparable s’est produit. Admise de nouveau à l’hôpital, elle y succombera, quelques jours plus tard, suite à une crise cardiaque. A Hadjout, la maman s’est défenestrée avec ses deux enfants âgés de 15 et 33 mois. Comme la dame de Constantine, la jeune maman de Hadjout consultait un spécialiste pour des soins psychiatriques depuis des années. Selon notre correspondant, qui cite le mari de la défunte, la dame a cessé de se soigner depuis que son frère, qui l’accompagnait à l’hôpital, est décédé il y a de cela deux ans.
Si les 4 enfants sont morts, Yacine, âgé de 9 ans, est indemne. Cet enfant, retrouvé il y a près d’un mois, grièvement blessé dans une localité de Tissemsilt, est, selon des médias, une victime de ses proches pour… les besoins d’une opération de charlatanisme. Sommes-nous pour autant devant un «phénomène», comme le qualifie Mostefa Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) ?
«Des faits divers»
Nadia Aït Zaï, présidente du Centre d’information sur les droits de l’enfant et de la femme (Ciddef), a un autre avis sur la question. «Ce ne sont que des faits divers», a-t-elle indiqué. Pour elle, «dans les cas présents, nous ne pouvons absolument pas prévoir le moment du passage à l’acte». Plus que cela, l’avocate estime que «seul le médecin traitant peut dire si la femme en question est dans l’incapacité de garder l’enfant». «On ne peut pas parler ici d’un acte intentionnel puisque les deux dames étaient suivies.
C’est à l’entourage familial de faire attention et de constater s’il y a démence ou pas», dira-t-elle. Contrairement à Mostefa Khiati, dont l’association s’occupe entre autres de la défense des enfants, Nadia Aït Zaï estime qu’il n’y a pas de vide juridique en la matière. Mais, «seul le juge» qui s’appuie sur l’avis médical «peut retirer la garde d’un enfant à la maman et la confier à une personne proche». Ces «faits divers» d’un nouveau genre s’ajoutent à d’autres phénomènes qui peuvent déstabiliser des familles entières. Un fait qui donne à réfléchir aux autorités.
Ali Boukhlef
Code du travail et Suppression de la retraite anticipée
Le gouvernement à l’épreuve du front social
le 14.10.16 | 10h00
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Lundi et mardi prochains, plusieurs secteurs seront touchés par l’appel à la grève de l’intersyndicale. Les syndicats autonomes tentent de s’unifier pour exiger un débat sur le code du travail et la retraite. Il s’agit d’une première étape en attendant de «hausser le ton».
Lundi et mardi, grève de l’intersyndicale. Structure de la santé,
écoles, administrations publiques, Fonction publique, universités,
centres de formation professionnelle sont, sauf surprise, appelés à
débrayer. Au total, ils sont 17 syndicats autonomes à avoir appelé à la
grève. En détail, dans le secteur de l’éducation : le CLA, Cnapest,
Snapest, Unpef, SNTE, Satef et SNCCOPEN ; pour l’enseignement
supérieur : le CNES ; pour la santé : le SNPSP (praticiens de la santé
publique), le SNPSSP (praticiens spécialistes de la santé publique),
Snapsy (psychologues), le SAP (paramédicaux) et le SNVFP (vétérinaires
de la fonction publique).
Pour les entreprises : SNATEGZ (Sonelgaz), SNTFP (formation professionnelle) et enfin le Snapap (administration publique) ont tous appelé à la grève. Revendication : «La suppression de la retraite anticipée, le pouvoir d’achat et le code du travail.» Meziane Meriane confirme l’appel de son syndicat.
De son côté, Nabil Ferguenis, chargé de communication du Snapap, assure : «Les syndicats autonomes, en particulier ceux de l’éducation, de la santé, de la formation professionnelle, de l’administration et de Sonelgaz ont décidé d’entamer une grève pour ce mois d’octobre afin de demander au gouvernement de surseoir à l’application de la décision d’annulation de la retraite anticipée et afin d’être associés à la confection du projet de révision du code du travail.» Même son de cloche du côté du Satef. Selon le secrétaire général, l’intersyndicale a décidé, comme première mesure, d’observer deux jours de grève renouvelable, pour demander au gouvernement de surseoir à l’application de la décision d’annulation de la retraite anticipée.
L’intersyndicale revendique aussi, selon la même source, d’être associée à la confection du projet de révision du code du travail. Il est à noter qu’une deuxième grève de rappel est prévue les 24 et 25 du même mois, faute d’une réponse positive de la part du gouvernement. «Nous avons décidé d’organiser deux journées de grève. Elles seront suivies de deux autres journées de grève la semaine suivante. Suite à ça, nous évaluerons les retombées. Nous espérons voir les pouvoirs publics réagir dans le bon sens. S’il n’y a aucun changement, tout le monde est décidé à aller crescendo pour mettre encore plus de pression», soutient Lyes Merabet.
Suppression de la retraite anticipée
Le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite, soumis à l’APN, propose l’abrogation des dispositions de retraite sans condition d’âge, instituées par l’article 2 de l’ordonnance du n°97-13 du 31 mai 1997, modifiant et complétant cette loi. Autrement dit, même si un employé cumule 32 ans de service, il ne pourra pas bénéficier de sa retraite avant 60 ans et cela pose problème.
A cet effet, Bachir Hakem, porte-parole national du CLA affirme : «La suppression de cette disposition, dite exceptionnelle à l’époque de son instauration, ne fait qu’accroître la colère des syndicalistes qui souhaitent maintenir ce dispositif tel qu’il est. Ils le considèrent comme un droit propre aux travailleurs qui sont les seuls à décider de l’âge de leur départ, au-delà, avant ou après l’âge légal de la retraite (60ans).» Ainsi, pour les formations composant l’intersyndicale, dont des syndicats des secteurs de l’éducation nationale, de la santé, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et des affaires religieuses : «Le droit à la retraite proportionnelle est un acquis pour les travailleurs ayant cotisé à la CNAS pendant des années.»
Meziane Meriane, quant à lui, estime que «l’annulation de la retraite proportionnelle n’est pas une solution pour renflouer les caisses et qu’il existe d’autres moyens pour le faire.» De leur côté, les autorités campent sur leur position et estiment qu’il n’est plus possible de continuer à laisser partir les gens en retraite avant l’âge de 60 ans.
D’ailleurs, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affirmé que cette loi «confortera les droits des citoyens et garantira les équilibres financiers de la Caisse nationale des retraites (CNR)». De son côté, Nabil Ferguenis, chargé de communication du Snapap affirme : «L’une des raisons de cette protestation est de répondre négativement à la tripartite entérinée par le Conseil des ministres, portant annulation de la retraite anticipée et d’exiger le maintien de la retraite proportionnelle et sans condition d’âge.»
Le code du travail
En effet, de nombreux syndicats plaident pour la participation à l’élaboration du code du travail. «Cette grève est une continuité logique et riposte envers un gouvernement qui continue à tourner le dos aux syndicats autonomes, qu’il s’est vu forcer d’agréer administrativement, et d’ignorer leur existence. Preuve en est : la tripartite qui n’a jamais associé ces syndicats à ses réunions ni à l’élaboration du nouveau code-suicide du travail.»
Si ce code du travail pose autant de problèmes c’est parce qu’il contient quatre chapitres qui n’enchantent pas les syndicats. A cet effet, Bachir Hakem explique : «L’avant-projet de loi portant sur la réforme du code du travail élaboré dans un cadre unilatérale limitera nos droits à l’exercice syndical, nos droits de grève et consacrera la précarité de l’emploi par la généralisation des CDD comme mode de recrutement. Le code prévoit aussi la possibilité à un enfant de plus de 16 ans et à des mineurs de travailler, ce qui n’est pas normal».
De son côté, Nabil Ferguinis confie : «C’est un code contre les travailleurs et les syndicalistes. Il ne fait que dans la répression des libertés syndicales et contient beaucoup d injustices et d’anomalies. D’ailleurs, quatre principaux chapitres de ce code du travail nous posent problème, à savoir : les CDD, les conditions et l’organisation et la durée du travail, le licenciement et le travail des enfants à l’âge de 16 ans.» Néanmoins, ce dernier reste perplexe : «Je ne pense pas que la démarche consisterait à modifier certains articles. Ils sont tellement nombreux.
C’est toute la philosophie sur laquelle s’appuie cet avant-projet qui est à rejeter. C’est le contraire qu’il faut. Il appartient au gouvernement de justifier tous les articles introduits. La démarche consisterait à refuser tout ce qui tend à renforcer la précarité du CDD (pourquoi 3 renouvellements ? c’est énorme), emploi intérimaire et de sous-traitance. De même pour les horaires de travail, facilités de licenciement, justice de travaille, inspection du travail, droit syndical, droit de grève, négociations collectives, œuvres sociales...»
Le pouvoir d’achat
En effet, l’intersyndicale insiste particulièrement sur «la protection du pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, afin d’assurer les besoins premiers des travailleurs, en particulier les corps communs et les ouvriers professionnels», confie Nabil Ferguenis. Une revendication exigée par les autres syndicats, notamment le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP).
Dans son communiqué, le SNPSP appelle l’ensemble de ses adhérents à participer massivement à la grève cyclique de l’intersyndicale prévue les 17 et 18 octobre et 24 et 25 du même mois. D’ailleurs, la décision de participer à cette action commune a été prise, précise le même document, à l’issue de la réunion extraordinaire du conseil national du syndicat, tenue le 21 septembre, et conformément aux décisions de l’intersyndicale réunie le 24 du même mois au siège du Syndicat algérien des paramédicaux.
Mais alors, quel est le réel sens de cette revendication ? Bachir Hakem explique : «Le pouvoir d’achat des travailleurs et de l’éducation a diminué de plus de 50% car au moment où on a une grande inflation, le point indiciaire au niveau de la Fonction publique est resté à 45 DA. Les salaires ont donc stagné, ce qui fait que la paye d’un travailleur de l’éducation ne tient pas plus de 15 jours. Donc pour rattraper un pouvoir d’achat, il faut dans l’immédiat augmenter les salaires d’au moins 50% et delà avoir un point indiciaire à 70 DA.
Pour l’avenir, il faut trouver une équation entre le point indiciaire et l’inflation pour contrôler le pouvoir d’achat du travailleur.» De son côté, Nabil explique : «Le travail précaire c’est un travail payé à un salaire minable : ANEM/ADAS. C’est pour cela qu’on plaide pour l’amélioration du pouvoir d’achat, notamment des corps communs et ouvriers professionnels qui ne touchent pas plus de 20 000 DA et cela même après 10 ans de service, ce qui n’est pas normal.» Même si elle ne fait pas partie de la plateforme des revendications générales, le Snapap plaide aussi, via cette grève, pour la régularisation de tous les contractuels.
En effet, après les déclarations de Abdelmalek Sellal s’adressant à ceux qui souhaitent partir à la retraite : «Ceux qui souhaitent partir avant la fin de l’année sont libres de le faire», nombreux sont ceux qui ont déposé leurs dossiers. «Suite à cela, la Fonction publique a subi des départs en masse à la retraite, c’est pour cela que notre syndicat encourage la permanisation. En fait, le Snapap est contre la contractualisation», confie Nabil Ferguenis.
Perturbation
Concrètement, si les travailleurs répondent au mot d’ordre, plusieurs secteurs seront sérieusement perturbés. Dans la santé par exemple, même si dans les CHU, l’arrêt de travail ne se ressent pas, dans les autres structures de la santé, le travail sera arrêté. Car la grève concernera le Syndicat des praticiens médicaux de la santé publique qui regroupe des médecins, des pharmaciens et des dentistes spécialistes et généralistes.
Mais, si un malade se rend à l’hôpital le jour de la grève sera-t-il renvoyé ? «L’essentiel de nos adhérents exercent dans des établissements publics tels les EPEP et les EPH. Aux CHU tels que Mustapha Bacha, Maillot ou encore Beni Messous, les patriciens de la santé publique ne sont pas nombreux.
La majorité est constituée de confrères hospitalo-universitaires qui ne sont pas concernés par la grève», confie Lyes Merabet. Ce dernier poursuit : «Nos délégués et nos adhérents dans les CHU sont pour l’essentiel dans le SAMU et les services d’urgence, d’hémodialyse. Le jour de la grève, ces derniers assureront un service minimum. Nos collègues paramédicaux seront aussi en grève avec nous.»
Pour les entreprises : SNATEGZ (Sonelgaz), SNTFP (formation professionnelle) et enfin le Snapap (administration publique) ont tous appelé à la grève. Revendication : «La suppression de la retraite anticipée, le pouvoir d’achat et le code du travail.» Meziane Meriane confirme l’appel de son syndicat.
De son côté, Nabil Ferguenis, chargé de communication du Snapap, assure : «Les syndicats autonomes, en particulier ceux de l’éducation, de la santé, de la formation professionnelle, de l’administration et de Sonelgaz ont décidé d’entamer une grève pour ce mois d’octobre afin de demander au gouvernement de surseoir à l’application de la décision d’annulation de la retraite anticipée et afin d’être associés à la confection du projet de révision du code du travail.» Même son de cloche du côté du Satef. Selon le secrétaire général, l’intersyndicale a décidé, comme première mesure, d’observer deux jours de grève renouvelable, pour demander au gouvernement de surseoir à l’application de la décision d’annulation de la retraite anticipée.
L’intersyndicale revendique aussi, selon la même source, d’être associée à la confection du projet de révision du code du travail. Il est à noter qu’une deuxième grève de rappel est prévue les 24 et 25 du même mois, faute d’une réponse positive de la part du gouvernement. «Nous avons décidé d’organiser deux journées de grève. Elles seront suivies de deux autres journées de grève la semaine suivante. Suite à ça, nous évaluerons les retombées. Nous espérons voir les pouvoirs publics réagir dans le bon sens. S’il n’y a aucun changement, tout le monde est décidé à aller crescendo pour mettre encore plus de pression», soutient Lyes Merabet.
Suppression de la retraite anticipée
Le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite, soumis à l’APN, propose l’abrogation des dispositions de retraite sans condition d’âge, instituées par l’article 2 de l’ordonnance du n°97-13 du 31 mai 1997, modifiant et complétant cette loi. Autrement dit, même si un employé cumule 32 ans de service, il ne pourra pas bénéficier de sa retraite avant 60 ans et cela pose problème.
A cet effet, Bachir Hakem, porte-parole national du CLA affirme : «La suppression de cette disposition, dite exceptionnelle à l’époque de son instauration, ne fait qu’accroître la colère des syndicalistes qui souhaitent maintenir ce dispositif tel qu’il est. Ils le considèrent comme un droit propre aux travailleurs qui sont les seuls à décider de l’âge de leur départ, au-delà, avant ou après l’âge légal de la retraite (60ans).» Ainsi, pour les formations composant l’intersyndicale, dont des syndicats des secteurs de l’éducation nationale, de la santé, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et des affaires religieuses : «Le droit à la retraite proportionnelle est un acquis pour les travailleurs ayant cotisé à la CNAS pendant des années.»
Meziane Meriane, quant à lui, estime que «l’annulation de la retraite proportionnelle n’est pas une solution pour renflouer les caisses et qu’il existe d’autres moyens pour le faire.» De leur côté, les autorités campent sur leur position et estiment qu’il n’est plus possible de continuer à laisser partir les gens en retraite avant l’âge de 60 ans.
D’ailleurs, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affirmé que cette loi «confortera les droits des citoyens et garantira les équilibres financiers de la Caisse nationale des retraites (CNR)». De son côté, Nabil Ferguenis, chargé de communication du Snapap affirme : «L’une des raisons de cette protestation est de répondre négativement à la tripartite entérinée par le Conseil des ministres, portant annulation de la retraite anticipée et d’exiger le maintien de la retraite proportionnelle et sans condition d’âge.»
Le code du travail
En effet, de nombreux syndicats plaident pour la participation à l’élaboration du code du travail. «Cette grève est une continuité logique et riposte envers un gouvernement qui continue à tourner le dos aux syndicats autonomes, qu’il s’est vu forcer d’agréer administrativement, et d’ignorer leur existence. Preuve en est : la tripartite qui n’a jamais associé ces syndicats à ses réunions ni à l’élaboration du nouveau code-suicide du travail.»
Si ce code du travail pose autant de problèmes c’est parce qu’il contient quatre chapitres qui n’enchantent pas les syndicats. A cet effet, Bachir Hakem explique : «L’avant-projet de loi portant sur la réforme du code du travail élaboré dans un cadre unilatérale limitera nos droits à l’exercice syndical, nos droits de grève et consacrera la précarité de l’emploi par la généralisation des CDD comme mode de recrutement. Le code prévoit aussi la possibilité à un enfant de plus de 16 ans et à des mineurs de travailler, ce qui n’est pas normal».
De son côté, Nabil Ferguinis confie : «C’est un code contre les travailleurs et les syndicalistes. Il ne fait que dans la répression des libertés syndicales et contient beaucoup d injustices et d’anomalies. D’ailleurs, quatre principaux chapitres de ce code du travail nous posent problème, à savoir : les CDD, les conditions et l’organisation et la durée du travail, le licenciement et le travail des enfants à l’âge de 16 ans.» Néanmoins, ce dernier reste perplexe : «Je ne pense pas que la démarche consisterait à modifier certains articles. Ils sont tellement nombreux.
C’est toute la philosophie sur laquelle s’appuie cet avant-projet qui est à rejeter. C’est le contraire qu’il faut. Il appartient au gouvernement de justifier tous les articles introduits. La démarche consisterait à refuser tout ce qui tend à renforcer la précarité du CDD (pourquoi 3 renouvellements ? c’est énorme), emploi intérimaire et de sous-traitance. De même pour les horaires de travail, facilités de licenciement, justice de travaille, inspection du travail, droit syndical, droit de grève, négociations collectives, œuvres sociales...»
Le pouvoir d’achat
En effet, l’intersyndicale insiste particulièrement sur «la protection du pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, afin d’assurer les besoins premiers des travailleurs, en particulier les corps communs et les ouvriers professionnels», confie Nabil Ferguenis. Une revendication exigée par les autres syndicats, notamment le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP).
Dans son communiqué, le SNPSP appelle l’ensemble de ses adhérents à participer massivement à la grève cyclique de l’intersyndicale prévue les 17 et 18 octobre et 24 et 25 du même mois. D’ailleurs, la décision de participer à cette action commune a été prise, précise le même document, à l’issue de la réunion extraordinaire du conseil national du syndicat, tenue le 21 septembre, et conformément aux décisions de l’intersyndicale réunie le 24 du même mois au siège du Syndicat algérien des paramédicaux.
Mais alors, quel est le réel sens de cette revendication ? Bachir Hakem explique : «Le pouvoir d’achat des travailleurs et de l’éducation a diminué de plus de 50% car au moment où on a une grande inflation, le point indiciaire au niveau de la Fonction publique est resté à 45 DA. Les salaires ont donc stagné, ce qui fait que la paye d’un travailleur de l’éducation ne tient pas plus de 15 jours. Donc pour rattraper un pouvoir d’achat, il faut dans l’immédiat augmenter les salaires d’au moins 50% et delà avoir un point indiciaire à 70 DA.
Pour l’avenir, il faut trouver une équation entre le point indiciaire et l’inflation pour contrôler le pouvoir d’achat du travailleur.» De son côté, Nabil explique : «Le travail précaire c’est un travail payé à un salaire minable : ANEM/ADAS. C’est pour cela qu’on plaide pour l’amélioration du pouvoir d’achat, notamment des corps communs et ouvriers professionnels qui ne touchent pas plus de 20 000 DA et cela même après 10 ans de service, ce qui n’est pas normal.» Même si elle ne fait pas partie de la plateforme des revendications générales, le Snapap plaide aussi, via cette grève, pour la régularisation de tous les contractuels.
En effet, après les déclarations de Abdelmalek Sellal s’adressant à ceux qui souhaitent partir à la retraite : «Ceux qui souhaitent partir avant la fin de l’année sont libres de le faire», nombreux sont ceux qui ont déposé leurs dossiers. «Suite à cela, la Fonction publique a subi des départs en masse à la retraite, c’est pour cela que notre syndicat encourage la permanisation. En fait, le Snapap est contre la contractualisation», confie Nabil Ferguenis.
Perturbation
Concrètement, si les travailleurs répondent au mot d’ordre, plusieurs secteurs seront sérieusement perturbés. Dans la santé par exemple, même si dans les CHU, l’arrêt de travail ne se ressent pas, dans les autres structures de la santé, le travail sera arrêté. Car la grève concernera le Syndicat des praticiens médicaux de la santé publique qui regroupe des médecins, des pharmaciens et des dentistes spécialistes et généralistes.
Mais, si un malade se rend à l’hôpital le jour de la grève sera-t-il renvoyé ? «L’essentiel de nos adhérents exercent dans des établissements publics tels les EPEP et les EPH. Aux CHU tels que Mustapha Bacha, Maillot ou encore Beni Messous, les patriciens de la santé publique ne sont pas nombreux.
La majorité est constituée de confrères hospitalo-universitaires qui ne sont pas concernés par la grève», confie Lyes Merabet. Ce dernier poursuit : «Nos délégués et nos adhérents dans les CHU sont pour l’essentiel dans le SAMU et les services d’urgence, d’hémodialyse. Le jour de la grève, ces derniers assureront un service minimum. Nos collègues paramédicaux seront aussi en grève avec nous.»
Sofia Ouahib
Ascenseur de Sidi M’cid : L’étude globale livrée dans deux mois
le 28.09.16 | 10h00
Réagissez
Laissé dans les tiroirs après des décennies d’abandon, le projet de réhabilitation et de remise en service de l’ascenseur de Sidi M’cid semble être sur la bonne voie, en dépit des difficultés rencontrées pour financer cette opération.
À en croire le directeur du tourisme de la wilaya, l’étude globale du
projet, engagée parallèlement avec celle du Chemin des touristes a
atteint un taux appréciable et devra être achevée dans deux mois.
«L’étude va nous permettre de déterminer les matériaux à utiliser, les
délais et le budget final du projet, car d’après les premières
estimations, nous avons alloué à ce projet une enveloppe préliminaire de
60 milliards de centimes, qui variera selon le genre des travaux à
mener. Seule l’étude pourra déterminer si cette enveloppe est suffisante
ou non», a-t-il expliqué. Et de poursuivre qu’il est possible d’inclure
dans ce projet les piles des ponts antiques découverts récemment, dans
le but d’exploiter le site au maximum.
En ce qui concerne l’ascenseur de Sidi M’cid, qui a coûté 6 milliards de centimes, le même responsable a souligné qu’une équipe est sur place pour achever l’installation des équipements. «Pour avancer, nous avons entamé quelques travaux au fur et à mesure de l’avancement de l’étude, ce qui nous permettra d’achever les travaux de réhabilitation de l’ascenseur de Sidi M’cid. Ce dernier, d’une profondeur de 200 m, sera achevé et livré dans deux mois, selon nos prévisions», a-t-il affirmé. À propos de la mise en exploitation de cet équipement, la décision reviendra aux services de la wilaya qui auront à désigner l’organisme chargé de la gestion.
En ce qui concerne l’ascenseur de Sidi M’cid, qui a coûté 6 milliards de centimes, le même responsable a souligné qu’une équipe est sur place pour achever l’installation des équipements. «Pour avancer, nous avons entamé quelques travaux au fur et à mesure de l’avancement de l’étude, ce qui nous permettra d’achever les travaux de réhabilitation de l’ascenseur de Sidi M’cid. Ce dernier, d’une profondeur de 200 m, sera achevé et livré dans deux mois, selon nos prévisions», a-t-il affirmé. À propos de la mise en exploitation de cet équipement, la décision reviendra aux services de la wilaya qui auront à désigner l’organisme chargé de la gestion.
Y. S.
كل واحد الله يسهل عليه !
'إن لم تستح فاصنع ما شئت'.. وحدها هذه الجملة، تصف الانزلاق المخيف، والتملص الكبير، والفشل الذريع، والواقع المرير، والمستقبل الخطير للجزائر مع حكومات من هذا الطراز، لا يخجل فيها وزير أن يقول بملء فيه لأربعين مليون 'صابر' فوق هذا المكان من الأرض: كل واحد الله يسهل عليه!
محزن جدا، أن تتملص الحكومة، على لسان المؤتمن على داخليتها من مسؤوليتها في إدارة الشأن العام، في وقت تكسر الحكومات عبر العالم قواعد العولمة، وما أدراك ما قواعد العولمة، فتفسخ عقود الشراكة، وتزلزل الكيانات الاقتصادية الكبرى، فقط لتحترم كلمة شعبها، وتضمن سيادته ورفاهه.. عن بريطانيا أحدثكم!
مخجل جدا جدا، أن تتملص الحكومة، على لسان المؤتمن على داخليتها من مسؤوليتها في ضمان غد أفضل، في وقت تخطط حكومات دول بترولية للتخلص من سطوة النفط وبناء رؤية متكاملة تمتد لغاية 2030، ويسعى فيها الوزراء لتسويق الخطة في شتى أصقاع الأرض، من شبه جزيرة العرب، إلى ‘سيليكون فالي’.. عن المملكة العربية السعودية أحدثكم!
مؤلم جدا جدا جدا، أن تتملص الحكومة، على لسان المؤتمن على داخليتها من مسؤوليتها في بناء مزاج عام ‘إيجابي’ يؤسس لبناء وطني فعال، في وقت تدخل حكومات رهان التجارة العالمية، وبناء الفرد، وتطوير الحوكمة وأدواتها، وتجعل للسعادة وزارة ووزيرة لها من العمر اثنان وعشرون ربيعا.. عن الإمارات العربية المتحدة أحدثكم!
وبينما تزهر أعمار الشباب المتعلم والمثقف والواعي في حكومات أوطانها خيرا ونماء وعطاء وإعمارا، يطالعنا وزراء في خريف أيامهم، بتصريحات أقرب ما تكون إلى الخرف. فهل يدرك الوزير ما يمكن أن يفعل تصريح مماثل في ذهنية ومزاج مواطن يعيش فوق هذه الأرض. هل يدرك الوزير الأثر البليغ الذي يمكن أن يتركه تصريح مماثل على إنتاجية المواطن ومردوديته في عمله. هل يدرك الوزير أنه وزير كي يقدم الحلول ويطبقها! لم يبق لحكومة سلال إلا أن تحجز لنا تذاكر بالجملة في الجوية الجزائرية، وتؤّمن لنا جسرا جويا لليزوطو أو موزمبيق.. هناك على الأقل، لن يقال لنا: الله يسهل على كل واحد!
أين هي شجاعة الحكومة، وصولات وزرائها وجولاتهم من تبسة لتلمسان ومن العاصمة الى تمنراست، وتصريحاتهم المستأسدة حول تحكمهم في الوضع. سنتان فقط من عمر أزمة النفط، تجعلنا نشعر بالأسى على حكومتنا قبل أن نشعر بالأسى على أنفسنا، وهي التي ينطبق عليها قول الشاعر الأندلسي محمد بن عمار وهو يصف ملوك الطوائف وهم في حال أقرب لحالنا:
مما يزهدني في أرض أندلسٍ * أسماءُ مُعْتَمِدٍ فيها ومُعْتَضِدِ
ألقابُ مملكةٍ في غير موضعِها * كالهِّرِ يحكي انتفاخا صَوْلَةً الأسدِ
« Rien » كانت احد الكلمات التي قالها بدوي بصدق ومرارة حول جفاف المالية العامة، والمالية العمومية للبلاد، لكن مفردة « Rien »
تنطبق كذلك على جفاف الأفكار، والتجفيف الممنهج للشخصيات القيادية التي
تحتاجها البلاد، في مختلف مراتب الحكم، في هذه اللحظات الفارقة من التاريخ،
التي تسجل تحولات كبرى على جميع الأصعدة.كيف يجمع بدوي في خطابه بين النقيضين، إذ يصف الجميع بالفشل، ثم يدعوا أولئك الفاشلين على حد زعمه، إلى إنتاج الثروة التي تعلم الحكومة، أنها وبفضل رشادة مخططاتها، قد جففت ينابيعها تماما. إنتاج الثروة، لن يأتي به النفط أو الغاز، أو الفوسفات، أو الذهب، أو مصانع الحديد، أو مصانع تركيب السيارات، إنتاج الثروة يأتي من ‘المواطن الفرد’ الذي يتسابق أعضاء حكومة سلال، على إحباطه، والحط من عزيمته، في كل مرة، بمناسبة وبغير مناسبة.
ثم أن وزير الداخلية يتحدث بعد ذلك عن خطط لمواجهة الوضع المالي المتردي، في غياب زملائه من الحكومة، الذين يمتلكون أحقية وظيفية، في الحديث عن الاقتصاد عوضا عنه. السيد الوزير يتحدث بنفس المنطق الذي درج عليه أسلافه المتعاقبون على الوزارات، منطق ‘الاستعجال’ المحكوم بقرارات عرفية وظرفية وعلى المدى القصير، في غياب أدنى أبجديات ‘الاستشراف’.
كيف يقول سلال في الثلاثية مطلع جوان 2016 ‘أننا بخير!’ ويقول وزير داخليته في نهاية جوان 2016 ‘أن الحكومة يكفيها دفع الأجور إن هي استطاعت لذلك سبيلا’. هل يلتقي الوزراء حقا؟ هل يجتمعون حقا؟ هل يتباحثون الشأن العام حقا؟ أم أن الأمر يسير على غير ما نعتقد!
‘خلاص البترول وخلاصو الدراهم’ توصيف سريالي لواقع صبغه اليوم وزير الداخلية بلون أسود قاتم. واقع تخطئ الحكومة في تشخيصه، عندما تصفه بالأزمة الاقتصادية، نحن لسنا أمام أزمة اقتصادية، ذلك أن الأزمة محكوم عليها بالظرفية الزمنية، نحن أمام ‘مشكلة اقتصادية’ متكاملة الأركان، بدأت من تصور عقيم للاقتصاد وعلاقته بالسياسة وكل شيء في الجزائر ذات اثنين وستين وتسعمائة وألف، مشكلة تحتاج لمستوى آخر من الإدراك ومستوى آخر من الكفاءات ومستوى آخر من القادة.
أمام تصريحات مماثلة لم يبق لنا إلا أن نسأل الله خيرا بهذا البلد، متعلقين بأستار رحمته وحكمته في نهاية الشهر الفضيل، “والله غالب على أمره ولكن أكثر الناس لا يعلمون”
ملاحظة: أكتب هذه السطور كمواطن، لا كصحفي !
https://tv.echoroukonline.com/columnist/%D9%85%D9%86-%D8%A3%D9%8A%D9%86-%D9%8A%D8%AA%D8%B3%D9%84%D9%84-%D8%A7%D9%84%D8%A3%D9%85%D9%84-%D9%8A%D8%A7-%D8%B3%D9%84%D8%A7%D9%84%D8%9F/
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