الاثنين، مايو 11

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La ministre de la Culture, Mme Nadia Labidi, se confie au « Le Quotidien d'Oran » : «Constantine, capitale de la culture arabe», la Casbah, les salles de cinéma 
par Ghania Oukazi
«Constantine, capitale de la culture arabe» est aussi «Madinet Ennour oua El Ilm» grâce aux effets de «l'année de la lumière» célébrée par l'Unesco. Nadia Labidi veut saisir l'opportunité de ces prestigieux événements pour en répandre les résonances à travers l'ensemble du pays. La ministre de la Culture explique, dans cette interview, la nécessité de perpétuer l'activité culturelle dans son sens le plus large, pour que la culture devienne une pratique citoyenne.
Le Quotidien d'Oran: Dès votre nomination, vous avez pris en main un gros dossier, «Constantine, capitale de la culture arabe». Comment se prépare la manifestation ?  

Nadia Labidi : C'est en effet un grand événement non seulement pour la ville de Constantine mais pour toute l'Algérie. La décision d'inscrire Constantine comme capitale de la culture arabe est une décision qui avait été prise par Monsieur le Président de la République en Conseil des ministres de décembre 2012 et juste après, l'ALESCO l'avait retenu comme telle puisque c'est elle qui parraine ce genre d'événement. Je rappelle que c'était la deuxième fois que l'Algérie inscrivait une ville comme capitale de la culture arabe puisqu'en 2007, elle l'avait fait pour Alger. Entre 2013 et 2014, il fallait engager les études, décider des infrastructures qui allaient être réalisées à Constantine et lancer les programmes de réalisation des projets. Je rappelle ces dates pour dire comme le temps était court pour décider de tout ce qui devait être donné à une ville comme Constantine qui le mérite parce que c'est un pôle culturel extraordinaire. 
Les décisions qui ont été prises l'ont été à la lumière des précédentes manifestations, celle d'Alger en 2007 et celle de Tlemcen en 2011. La réalisation des infrastructures nouvelles a été lancée sous la responsabilité du ministère de l'Habitat et celui de l'Intérieur à travers le wali. Le ministère de la Culture est naturellement concerné par le suivi de toutes ces réalisations et des décisions de leur implantation, mais il a surtout la charge de la partie «Activités culturelles et de réhabilitation du vieux bâti». 
Q.O.: Quelles sont les infrastructures les plus importantes qui vont être réalisées à Constantine ? 
N.L.: Nous avons à Zouaghi un site d'une étendue de plus de 60 hectares qui est destiné à l'implantation d'infrastructures culturelles nouvelles. Il y a aussi la décision prise par mon prédécesseur d'identifier un certain nombre de bâtiments à réhabiliter et à rénover. Sur le site de Zouaghi, il est prévu la réalisation du «Zénith», une grande salle de spectacle de 3000 places (mais qui changera probablement de nom plus tard), et celle d'un pavillon des expositions qui lui sera attenant, en plus d'un musée d'arts modernes et d'une bibliothèque urbaine. Le Palais de la culture Malek Haddad, la Maison de la culture Al Khalifa, le Palais du Bey, la Medersa, le Théâtre national, le Centre des arts, l'ancien hôtel de ville de la wilaya, font eux l'objet d'opérations de réhabilitation. Il y a par ailleurs plus de 60 autres opérations de réhabilitation dans la vieille ville où on intervient sur un bâti très ancien. Elles concernent les hammams, les foundoks (anciens hôtels), les ruelles, enfin tout ce qui est typique à Constantine. Il faut savoir qu'il est plus facile de réaliser des infrastructures nouvelles que d'intervenir sur le vieux bâti parce qu'on s'est aperçu que le prévisionnel des livraisons des bâtisses à réhabiliter s'est trouvé décalé à cause de la nécessité d'aller loin dans la réhabilitation notamment des fondations, et de conforter ces vieilles constructions selon les normes actuelles. Ce qui a pris beaucoup plus de temps que prévu. On s'est aussi trouvé devant une contrainte objective, celle que ces lieux étaient occupés. 
Or, ce sont des centres commerciaux très animés qui travaillent toute l'année et quelles que soient les conditions. Nous nous devions alors de trouver à leurs occupants d'autres espaces pour qu'ils puissent continuer de travailler. 
C'est ce qui a fait l'objet de négociations et de discussions avec les responsables concernés. Les travaux sont quand même lancés mais sont ralentis parce que les gens sont toujours sur place. Pour des raisons de sécurité sur ce bâti, on ne peut faire plus sans la collaboration de la population. 

Q.O.: Entre toutes ces infrastructures nouvelles et réhabilitées ou rénovées, quelles sont celles qui seront prêtes à temps ?  
N.L .: En toute évidence, ce sont la salle «Zénith», la Maison de la culture, le Palais de la culture, le Palais du Bey (...) le Théâtre national qui sera lui aussi rénové dans les délais. Le reste va se trouver différé dans le temps mais sera réalisé. 
Q.O .: Vous avez des échéances précises 
N.L .: Je voudrais nuancer les choses par rapport aux livraisons. On a une année pour organiser à la fois les activités culturelles et réaliser ce qui doit l'être. Beaucoup d'infrastructures, les plus importantes, seront prêtes pour l'événement mais d'autres qui sont aussi programmées, pourront s'étaler sur l'année 2015. Le plus important est que Constantine est inscrite comme pôle culturel à équiper. Cette manifestation lui permettra d'avoir non seulement des infrastructures nouvelles mais de réhabiliter son site ancien. Ce qui lui donnera un visage nouveau. 
Q.O.: Constantine bénéficie donc à ce titre du même programme que Tlemcen?  

N.L .: Lorsqu'on compare Tlemcen à Constantine, il faut savoir que leur schéma topographique est complètement différent. La valeur de Constantine vient justement de son site extraordinaire, de ses gorges du Rummel qui vont faire l'objet de réhabilitation, de ses ponts dont celui grandiose,-un véritable exploit technique, celui de Salah Bey qui a été inauguré l'été passé. C'est une ville dont la topographie fait qu'elle est unique en son genre. Tous travaux de réhabilitation et décisions de réalisation d'infrastructures nouvelles doivent impérativement tenir compte de cette topographie particulière. Ce sont l'ensemble des ministères qui interviennent dans la réalisation de ces grands chantiers. 

 Le ministère de l'Environnement a inscrit, par exemple, un projet magnifique qui s'appelle «les jardins du Bardo» et qui va offrir à Constantine d'extraordinaires jardins. 

Le ministère des Ressources en eau a, lui, inscrit d'importantes infrastructures qui seront prêtes dès le mois de mars et mises à la disposition de la ville. Le ministère des Affaires religieuses a pris en charge la rénovation des mosquées. Il y a aussi la construction d'un splendide hôtel «5 étoiles», l'hôtel Mariotte. Il sera inauguré fin mars début avril. Il y a la rénovation de l'hôtel Cirta et d'autres structures hôtelières.
Q.O.: Les programmes culturels ont-ils été tous choisis et finalisés ? En quoi seraient-ils différents de ceux lancés à Alger en 2007 ou à Tlemcen en 2011 ?  

N.L.: Le programme culturel de Constantine, même s'il s'inspire des manifestations précédentes, est tout à fait spécifique et particulier parce qu'il émane de la société. Il y a eu des commissions qui ont été installées pour faire le choix des programmes qui nous arrivaient à la fois de Constantine mais aussi de tout le pays. Il peut y avoir des ressemblances dans la façon de s'organiser mais par exemple les quinze colloques nationaux et internationaux qui sont programmés tiendront compte de l'histoire de l'Algérie mais surtout de celle de Constantine, une région qui est un haut lieu intellectuel qui a vu les différentes écoles de la pensée théologique et tous les grands mouvements littéraires. Constantine a donné des noms prestigieux dans tous les arts, que ce soit le théâtre, le cinéma, la musique, la pensée soufie, la littérature… C'est ce que nous nous devons de mettre en valeur. Les programmes ont été choisis et finalisés dans ce sens. 15 films dont 6 longs métrages ont été retenus au même titre que 40 pièces de théâtre dont 10 pour enfants et 4 autres sont coproduites avec l'Irak, la Tunisie, l'Egypte et la Palestine. Plusieurs festivals institutionnalisés vont se déplacer à Constantine. Pas moins de 1000 livres vont être édités. La commission a travaillé plus d'une année et demie sur la sélection des projets pour l'édition de ces livres. Les éditeurs ont été mis au courant de ces sélections et ont même remis les livres pour qu'ils soient relus. La nouveauté pour Constantine 2015 est l'encouragement particulier fait aux éditeurs de la littérature algérienne en braille et en livres sonores. 
Q.O.: Les intervenants et conférenciers dans les colloques ont-ils déjà été identifiés et contactés ?  
N.L .: Comme les colloques vont s'étaler sur l'année, la priorité a été donnée à ceux programmés au début de la manifestation. Nous avons déjà les noms des personnes qui vont les animer. Pour le reste, les réponses arriveront au fur et à mesure. Un des points sur lesquels a insisté personnellement M. le Président de la République, dans le dernier Conseil des ministres, c'est de donner, lors de Constantine 2015, toute sa dimension à la célébration du 60ème anniversaire de notre Révolution, à son apport au monde arabe, ainsi qu'à ce que le monde arabe lui a apporté. Une autre recommandation du président de la République, c'est que la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» rayonne sur sa région et tout le pays. C'est-à-dire que ce qui se fera à Constantine devra être diffusé dans le pays, de même qu'elle accueillera elle-même la culture des autres wilayas. Par exemple, le festival du film arabe qui se tiendra à Oran va contribuer dans ce sens. Sa 8ème édition aura lieu entre fin mai et début juin. C'est une manifestation à laquelle je donne une très grande importance parce qu'elle est un rendez-vous culturel prestigieux, et encore plus cette fois-ci car elle coïncide avec «Constantine, capitale de la culture arabe». Il y aura une sorte de pont entre les deux manifestations, entre Oran et Constantine. Les invités de l'une pourront aller vers l'autre et réciproquement. Ce sera, à n'en point douter, un moment d'échanges culturels extraordinaires. 

Q.O.: L'ouverture des festivités à Constantine est prévue pour quelle date ?  
N.L .: L'ouverture se fera le 15 avril par une grande parade dans la ville et le 16, ce sera l'ouverture officielle de la manifestation. Elle se fera par un grand spectacle épique, «Malhamet Kasentina» (l'Epopée de Constantine). Ce sera un hommage à l'histoire de la ville. Il se fera avec des chants et une chorégraphie à partir d'un texte écrit par les chercheurs de l'Université de Constantine. La mise en scène est confiée au réalisateur Ali Aissaoui qui va être aidé dans toute la partie théâtrale par des gens de Constantine mais aussi par des jeunes chorégraphes, danseurs et chanteurs d'autres régions du pays. Le spectacle aura ainsi une dimension nationale. Le 17 avril est la date anniversaire de la réélection de Monsieur le Président de la République.      Pour cette occasion, l'orchestre symphonique national prépare une grande symphonie, «la symphonie de la paix» en hommage à l'action du président de la République pour la réconciliation nationale et la concorde, et son apport à la paix à la fois en Algérie et dans le monde. Tout au long de l'année, se dérouleront les semaines culturelles des 21 pays arabes, et celles des pays amis qui participent à la manifestation. 

L'idée pour nous est d'alterner entre ces semaines et des semaines culturelles régionales des wilayas du pays devant se produire à Constantine. La première semaine culturelle sera celle de la Palestine en hommage à celle-ci. L'événement auquel on sera très attentif sera celui du 30 avril où la musique malouf sera à l'honneur. Il est prévu un riche programme musical qui ira du malouf, de ses origines lointaines, jusqu'au jazz et qui établira ainsi un lien entre la tradition et la modernité avec au cœur de l'événement cet important patrimoine de l'école de Constantine. Le 1er mai, sera célébré le monde du travail, le 8 du même mois, sera commémoré le 70ème anniversaire des événements du 8 mai 45, le 18 mai, date de la disparition de Warda El Djazaïria, un immense plateau arabe lui rendra hommage. Des stars algériennes et du monde arabe viendront évoquer cette grande dame qui a rayonné sur le monde arabe… Il se tiendra à cette même période, le Congrès de la musique arabe proposé par Monsieur Lamine Bechichi.
Q.O.: Entre autres dates, vous avez oublié le 3 mai, la Journée internationale de la liberté de la presse ?  

N. L .: Oui, c'est à considérer, car «Constantine 2015» est en effet une occasion de créer le lien entre Constantine et les événements qui ont eu lieu à des dates précises. On aura aussi le 19 mai avec les étudiants, le 1er juin avec les enfants, le 8 juin sera un hommage aux artistes. On sera alors très proche du mois de Ramadhan où il y aura des spectacles pour ses veillées. Novembre sera par ailleurs marqué d'une façon très particulière puisque, comme je l'ai dit, nous commémorons le 60ème anniversaire de notre Révolution. Nous tenons à donner à tous ces événements une dimension nationale, régionale et internationale. 
Q.O.: L'ouverture de l'Opéra d'Alger sera-t-elle comptée parmi les événements qui marqueront l'année de Constantine ? 
N.L .: Nous allons l'inaugurer en novembre prochain et nous veillons effectivement à ce qu'il y ait toujours l'effet de miroir entre les événements que nous organisons à Constantine et dans d'autres villes du pays. C'est ainsi que les spectacles prévus dans le cadre du partenariat avec la Chine pour l'ouverture de l'Opéra d'Alger trouveront un écho dans une programmation spécifique à Constantine. L'ensemble des activités que nous organiserons durant cette manifestation devra, par ailleurs, nous permettre de structurer l'activité culturelle pour l'avenir. Nous œuvrons à pérenniser l'activité culturelle. Par exemple, dans le centre des arts qui va être réhabilité, nous avons prévu d'installer l'Orchestre régional de musique symphonique et l'Ecole régionale de musique. Nous comptons créer Beit El Oud (la Maison du luth) parce qu'il y avait des traditions pour El Oud El Aarbi à Constantine mais elles se sont perdues. Je veux travailler à réhabiliter les vieux métiers de création des instruments de musique. La Medersa de Constantine sera aussi, après sa réhabilitation, un musée des grandes figures de Constantine. 
Q.O.: A l'instar du malouf, les écoles d'Alger et de Tlemcen se produiront-elles durant la manifestation de Constantine?
N.L .: L'intérêt de cette manifestation de Constantine est qu'elle sera, en quelque sorte, la synthèse de toutes celles qui l'ont précédée. Nous avions déjà l'Orchestre national de musique andalouse, et j'ai pris la décision de renforcer les orchestres régionaux de chacune des trois écoles (Sanaa d'Alger, Sanaa de Tlemcen et Malouf de Constantine). Il est important que chacune de ces écoles garde ses spécificités. J'ai pris la décision de la mise en place d'un site portail de la musique andalouse qui présente les trois écoles. Il retrace la vie des artistes andalous, transcrit les textes (Qassaid) et leurs partitions musicales, met en relief les spécificités à la fois de la manière de les interpréter et de les jouer, en mettant en valeur les instruments dominants dans chacune des écoles. L'ouverture d'un site aussi important permet d'offrir au public un instrument extraordinaire de connaissance de la musique andalouse, selon son interprétation par chacune des écoles qui se distinguent, certes, l'une de l'autre mais qui partagent entre elles ce patrimoine immatériel qui est un héritage fabuleux. 

Q.O.: Ce portail multimédia est-il déjà prêt ? 
N.L .: Il est très avancé. On en fera très prochainement l'inauguration. Le site capitalise ce qui s'est fait pour Alger et Tlemcen et offre un apport pour la musique malouf de Constantine. Il y a aussi un site en préparation sur les grands noms de la littérature nationale et internationale, et même sur la culture en général.
  Q.O.: Vous avez affirmé que Constantine a des noms prestigieux, de grandes figures dans tous les domaines de l'art et de la culture, ne pensez-vous pas en donner un à la nouvelle salle de spectacle «Zénith» ?  
N.L .: Effectivement, quand on fait la liste des noms de ces grandes figures, on s'aperçoit de la richesse culturelle de Constantine dans tous ses aspects. Le nom «Zénith» est provisoire. En concertation avec les gens de Constantine, on choisira le nom qui conviendrait le mieux à cette grande salle de spectacle.
  Q.O.: Les artistes ont-ils tous été informés de leur participation aux spectacles 

N.L .: Ce sont les comités d'organisation qui les choisiront en fonction de leur disponibilité et de la cohérence des programmes. Des artistes ont été informés, d'autres le seront lors d'une rencontre que je vais organiser très prochainement. Nous voulons ainsi mettre vraiment à plat toute l'organisation de cette manifestation pour qu'il y ait une large participation de tous ceux qui ont soumis des programmes et aussi pour que nous puissions organiser des activités tout au long de l'année. Ce sont plus de 4000 artistes qui seront associés à cette organisation. Il y aura des concerts à Constantine et dans les autres villes du pays. Une caravane culturelle va sillonner le pays avec les artistes. Mais c'est au fur et à mesure qu'on avance dans les programmes que les artistes seront informés de la date de leur participation.  
Q.O.: Nous avons remarqué que pour les trois grandes manifestations, Alger, Tlemcen, Constantine, nous retrouvons toujours les mêmes commissaires et organisateurs. Ceci ne laisserait-il pas déjà sur les programmes un effet de déjà vu?  
N.L .: C'est important de s'appuyer sur ce qui a fonctionné dans le passé et sur ce qui existe déjà. Les délais sont tellement courts que nous nous sommes retrouvés devant des urgences. Il fallait faire en sorte d'assurer notamment la partie qui concerne l'ouverture. Ce qui a présidé à la décision des choix des commissaires et organisateurs, c'est le bon sens. Ce sont des cadres qui ont servi l'Etat pendant des années et se mettent aujourd'hui au service d'une manifestation pour lui assurer la réussite. Mais si on s'appuie encore sur ce qui a fonctionné, on doit aussi penser à préparer le futur. Par exemple, pour la gestion de la salle Le Zénith, la décision a été prise d'envoyer 20 personnes en formation à l'Opéra de Pékin, en Chine. Parce qu'une telle salle à gérer sur le plan technique, des lumières, de la sonorisation, du management culturel, c'est tout un art. Les règles de management ont changé. Il faudrait qu'à l'issue de cette manifestation, nous soyons en mesure d'avoir une équipe de jeunes capables de diriger et d'organiser des événements aussi importants. 
Q.O.: Votre recours à l'ANSEJ répondrait-il à cette préoccupation? 
N.L .: Nous avons en effet signé récemment une convention avec le ministère du Travail et l'ANSEJ pour inscrire 30 métiers culturels éligibles aux soutiens de l'Etat, et la liste n'est pas close. Les métiers que nous avons identifiés dans la nomenclature de l'ANSEJ de la Culture vont du patrimoine, aux spectacles, aux librairies, à la formation et autres aspects de l'activité culturelle et artistique. J'ai discuté, par exemple, avec les jeunes de Djanet sur des micro-entreprises qui pourraient se spécialiser dans le doublage des films, en langues arabe et tamazigh. On pourrait développer à cet effet toute une activité qui pourrait permettre aux jeunes de travailler en recrutant des acteurs pour les effets du doublage. Les jeunes pourraient aussi exercer, par exemples, l'activité de distribution de livres ou ouvrir des librairies un peu partout dans le pays. Nous allons mettre en place «La Maison de l'Entreprenariat» dont la mission est d'accompagner les jeunes qui désirent (s') investir dans ces domaines. Nous l'installerons prochainement à Alger, ensuite, dans les autres wilayas. Je me déplacerai à Constantine pour voir tous les métiers qui pourraient bénéficier du soutien de l'ANSEJ et intéresser les jeunes diplômés et aussi les sans-emploi. Le dispositif CNAC est aussi retenu dans ce cadre pour bénéficier aux plus de 35 ans. Ces métiers qui constituent pour les jeunes l'ossature des industries culturelles et créatives, montrent à quel point culture et développement sont liés et aussi que la culture doit être rentable. La Maison de l'Entreprenariat va accompagner les jeunes pour constituer leurs dossiers du soutien auprès de l'ANSEJ. Deux représentants de l'ANSEJ et deux autres du ministère de la Culture seront chargés de recevoir le jeune, de l'écouter, l'accompagner, l'aider à faire son étude technico-économique et le montage financier de son dossier auprès des banques. Il devra participer avec un apport personnel dont il choisira le montant. Pour créer sa société, son cinéma, son théâtre ou son orchestre, il sera bien sûr soumis à un cahier des charges. 

Q.O.: Doit-on comprendre que l'Etat va se retirer du domaine de la culture pour confier son management au secteur privé ? 
N.L .: L'Etat doit être régulateur. Il doit accompagner la société pour qu'elle puisse prendre en charge elle-même les activités culturelles. Il doit avoir un rôle de contrôle parce qu'il donne l'argent du contribuable. C'est pour cela qu'il doit élaborer un cahier des charges qui lui permet de contrôler son utilisation.

Q.O.: La gratuité des activités culturelles répond-elle à une politique précise ?  

N.L .: Il faut quand même se souvenir que pendant plusieurs années, il n'était pas possible d'assister à des spectacles. Les salles étaient désertées. Il y a eu donc tout un mouvement pour regagner le public. Le fait qu'il paie son billet est quelque chose de positif. Il participe ainsi au financement de la culture et à alimenter un fonds qui permettra de soutenir les activités culturelles. 

Q.O.: Avez-vous arrêté des critères précis avant d'identifier les artistes dont le nombre aurait dépassé les 1000 ? 
N.L .: Le processus de régularisation est en cours. Il reste à définir le statut de l'artiste et surtout à délivrer la carte d'artiste pour ceux qui le souhaitent. La procédure est très simple. Il faut que l'artiste puisse prouver qu'il a participé à des spectacles, qu'il a produit et enregistré. Il doit déposer son dossier pour étude au niveau de la Commission nationale des arts et des lettres qui, elle, doit lui délivrer une attestation pour avoir la carte d'artiste qui lui permet de bénéficier d'une couverture sociale conformément au décret signé à cet effet. A charge pour lui ensuite de déclarer l'ensemble de ses activités. Les artistes pourront, grâce à la carte qui va leur être délivrée, bénéficier de soins pour eux et pour leur famille. 

Q.O.: La procédure est-elle en vigueur? 
N.L .: Nous allons remettre les premières cartes d'artiste ce dimanche (aujourd'hui à l'hôtel El Aurassi, ndlr). Nous espérons que cette mesure va avoir une fonction d'appel pour les encourager à le faire au niveau de toutes les wilayas.
Q.O.: La carte d'artiste leur permet-elle de bénéficier d'une retraite ? 
N.L .: Elle leur permet de cotiser au régime de retraite. 
Q.O.: Mais il y en a beaucoup qui sont déjà vieux ? 
N.L.: Le problème qui se pose concerne en effet ceux qui ont dépassé les 60 ans et encore plus, ceux qui ont dépassé les 70 ans. Pour les plus de 60 ans, nous réfléchissons, en collaboration avec le ministère du Travail, à une disposition qui permettrait le rachat de leurs années de retraite à partir de 2016. Mais pour ceux qui ont dépassé les 70 ans, ce sont des cas plus urgents en faveur desquels l'ONDA (Office national des droits d'auteur) déploie des efforts pour qu'ils soient pris en charge dans de brefs délais. Il faut qu'on leur assure une couverture sociale sans attendre 2016. 
Q.O.: Ce sont les artistes eux-mêmes qui vont financer le rachat de leurs années? 
N.L.: C'est l'Etat qui devra le faire pour eux. Une question importante est aussi, dans ce cadre, celle des contrats de travail des artistes. Les relations de travail de l'artiste vont à cet effet faire l'objet de concertation au niveau du ministère de la Culture parce que nous pensons que l'artiste doit être encouragé pour faire ses déclarations à chaque fois qu'il produit ou conclut un contrat. Ce qui lui permettra d'être à jour dans le paiement de ses cotisations conformément aux lois régissant le régime de la sécurité sociale. 

Q.O.: On remarque que les artistes du Nord se produisent rarement au Sud. Les festivals du Sud sont toujours ceux du gnaoui et autres musiques targuies, c'est-à-dire des musiques bien locales. Ne peut-on pas interchanger les festivals du Nord et du Sud et ce pour une plus large diffusion des cultures à travers le pays ?  

N.L .: Il y a tous ces aspects à prendre en considération pour qu'un festival réussisse. Son organisation doit répondre aux attentes des habitants de la région qui l'abrite. Nous avons souvent des villes qui nous contactent pour qu'on les dote de festivals. Mais souvent on se trouve confronté au manque d'infrastructures d'accueil. Les festivals devraient pour cela se faire en concertation avec le ministère du Tourisme et la ministre déléguée à l'Artisanat parce que leur organisation participe au rayonnement culturel, touristique et économique de toute une région.
  Q.O.: Vous voulez récupérer les voûtes d'Alger pour en faire des espaces culturels. Avez-vous déjà un programme pour leur réhabilitation et des échéances pour qu'elles soient ouvertes aux artistes et au public ? 
N.L .: La question des voûtes d'Alger s'inscrit dans une réflexion d'ensemble qui doit permettre aux artistes de disposer de lieux de travail et d'exposition. Les voûtes sont vraiment l'endroit indiqué pour permettre au monde de l'art dans toute sa diversité de produire et d'exposer ses œuvres. Ce choix a fait l'objet d'une concertation avec le wali d'Alger qui a fait part de sa volonté et pris la décision de les mettre à la disposition des artistes. Il y a cependant une étude qui doit être faite parce que ces lieux sont attenants à la Casbah. L'idée est de travailler à partir d'une vision macro, d'aménagement urbain global, parce qu'y réfléchir d'une façon fragmentée, risque de nous retarder et de donner un travail décousu. Il faut donc penser à relier le projet des voûtes à celui de la réhabilitation de toute la Casbah. 

Q.O.: Vous vous donnez combien de temps pour le réaliser ? 
N.L.: La réhabilitation de la Casbah ne peut être une opération immédiate ni de courte durée. On va en fait avoir deux axes dans l'échelle du temps et de l'espace, celui de la réhabilitation à partir de la Citadelle, c'est-à-dire du haut de la Casbah et un autre en bas, au niveau des voûtes, pour au fur et à mesure avancer dans le cœur ou les îlots qui ont été identifiés dans ce haut lieu historique et culturel. Il faut d'ailleurs revoir le plan de l'aménagement de la Casbah qui a été adopté en 2005 même s'il reste le référent pour engager cette réhabilitation. C'est important d'inscrire ce projet dans cet ensemble parce que nous pourrons disposer de budgets conséquents. La réhabilitation de la Casbah va se faire avec le mouvement associatif. Nous prévoyons de tenir une rencontre avant la fin de février pour examiner cette question. 

Q.O.: Classée patrimoine mondial par l'Unesco, la Casbah ne pourrait-elle pas bénéficier de financements d'institutions internationales pour sa réhabilitation et la préservation de ce titre ? 
N.L.: Là n'est pas le plus important. Mais le fait de classer un site patrimoine mondial lui donne une place universelle prestigieuse. Pour le reste, c'est à nous d'organiser sa réhabilitation. Les Turcs vont être associés à ce projet sur décision de Monsieur le Président de la République. D'ailleurs, ils ont offert à l'Algérie la réhabilitation de la mosquée Kechaoua. Lors de sa visite d'Etat en Algérie, le Président Erdogan a passé plus d'une heure à visiter ces lieux. Il a montré un immense intérêt à ce projet. Une action commune sera aussi entreprise pour le Palais du Dey, situé vers le haut de la Casbah, ainsi que pour un certain nombre d'autres édifices historiques.
Q.O.: Le cinéma reste le parent pauvre du secteur en matière d'infrastructures. Pourquoi les salles ne lui sont-elles pas toutes ouvertes ? Pourquoi par exemple la mythique salle Douniazed reste fermée alors qu'elle a fait les beaux jours, entre autres, de Omar Gatlatou et de Janitou ? 
N.L .: Il y a une partie des salles qui relèvent de la cinémathèque, qui ont déjà été réhabilitées et d'autres sont en voie de l'être. Ce qui nous donne déjà un réseau de salles pour la projection de films. Elles doivent toutes être équipées en appareils numériques tout en conservant pour certaines d'entre elles le 35 millimètres qui nous permet de projeter le patrimoine de films prestigieux que nous avons et dont la cinémathèque détient un fond extraordinaire. Il n'y a pas que Douniazed qui est fermée, il y en a beaucoup d'autres à travers le pays. On sait que les Algériens voient souvent des films sur DVD. Or, un spectacle cinématographique qu'on regarde sur un écran chez soi n'a rien à voir avec un film qu'on voit sur le grand écran d'une salle de cinéma. Il reste que nos salles, même si elles sont ouvertes, ne sont pas équipées. La réflexion est lancée pour créer des lieux où les gens pourront profiter de plusieurs espaces de loisirs en même temps. Il s'agit de multiplexes, cinémas, restaurants, cafés, etc. C'est-à-dire un ensemble où les gens pourront se restaurer, se détendre après avoir regardé un film afin qu'aller au cinéma soit une sortie de loisirs. Cette formule a joué un grand rôle ailleurs pour relancer les salles de cinéma en les adaptant à de nouvelles exigences Les salles des quartiers devront être équipées, elles, pour assurer une culture de proximité à leurs habitants qui devront avoir du plaisir à descendre de leur immeuble pour y aller regarder un film. Il faut en parallèle penser à lutter contre le piratage et le meilleur moyen de le faire est que le film récent doit être dans les salles de cinéma au moment où il sort dans les plus grandes villes du monde. Je dois préciser au passage que si le festival du film arabe qu'Oran abrite depuis sept ans, n'a pas tenu sa 8ème édition l'année dernière, c'est parce qu'il m'a semblé nécessaire, d'abord, de réhabiliter les salles de cinéma d'Oran, en coordination avec les autorités de la ville, pour qu'elles soient mises aux normes requises.
Q.O.: Vous avez parlé de piratage de films mais il y a aussi les CD de musique qui sont contrefaits. Pensez-vous que détruire par le feu des milliers de CD durant des opérations très conjoncturelles puisse mettre fin à ces pratiques qui, faut-il le rappeler, continuent de sévir à une échelle très large ?  
N.L .: C'est une façon de donner un signal fort à la lutte contre la contrefaçon. Il y a un grand travail qui est fait par l'ONDA pour protéger le travail des auteurs. 
Q.O.: Mais si on continue à trouver sur le marché des CD et DVD contrefaits, c'est que la fameuse histoire du vrai-faux timbre fiscal qui est apposé sur ces supports au vu et au su des services de contrôle, ne semble toujours pas avoir trouvé son épilogue conformément à la loi et à la réglementation ? 
N.L .: L'ONDA est lié par des conventions internationales pour la défense des droits d'auteur dans le monde entier. Nous devons être au diapason de tout ce qui se fait dans le monde que ce soit en matière de protection des auteurs, de leur production comme de leur qualité. 

Q.O.: Mais l'ONDA ne serait-il pas un peu dépassé par le rythme des évolutions mondiales dans ce domaine? Est-ce que cet office est équipé pour être cet instrument de lutte efficace contre la contrefaçon ? 
N.L .: L'ONDA fait un grand travail dans ce sens. Le plus important est que la société algérienne donne à la culture et à l'art la place qui leur sied et qui les protège de toute infraction, c'est de les généraliser en premier, au niveau de tous les secteurs de l'éducation. Ceci, pour que la culture devienne une pratique citoyenne. Nous avons convenu avec la ministre de l'Education de poursuivre le travail de concertation qui est déjà engagé par nos directions respectives pour que l'éducation artistique soit généralisée dans le système scolaire et ce, en agissant dans ce domaine sur la formation des formateurs. Nous avons aussi convenu avec la ministre de la Solidarité d'introduire l'éducation artistique dans les établissements d'éducation spécialisés car l'art peut vraiment être une thérapie. Il y a par exemple une merveilleuse association, l'Association Shems, qui utilise la musicothérapie pour des enfants autistes et trisomiques. 
Q.O.: Est-ce qu'on reverra un jour le festival panafricain qui n'a vécu pour le moment que deux éditions, celle de 1969 et celle de 2009 ?  
N.L .: Parler du festival panafricain nous fait évoquer le rôle de l'Algérie par rapport au continent africain dont elle fait partie ainsi que le rôle extrêmement actif de notre diplomatie en Afrique. Effectivement, la question mérite une réflexion de façon à permettre à l'Algérie de développer ses liens avec les autres pays africains. Il faut savoir qu'il y a des choses intéressantes qui se font en matière d'activités culturelles algéro-africaines, biennales, participation aux festivals africains du cinéma, littérature puisqu'il y a des coéditions de livres. Effectivement, l'Algérie pourrait devenir un pôle culturel africain, et pas seulement le temps d'un festival.
  Q.O.: D'importantes et nombreuses réflexions, de grandes ambitions, une forte et ferme volonté d'aller de l'avant dans le domaine de la culture au sens large et profond du domaine, mais le budget du secteur ne représente que 0,5% de celui global de l'Etat. Comment comptez-vous réaliser toutes ces belles choses qui coûtent cher en ces temps de chute du prix du baril de pétrole ? 
N.L.: Il s'agit de 0,5% du budget de fonctionnement de l'Etat et non de son budget global. Ce qui relativise les propos bien exagérés qu'on entend parfois «sur des dépenses faramineuses» qui se seraient faites dans le domaine de la culture. Mais avec le budget d'équipement, la part globale du budget du secteur de la culture dans celui de l'Etat est proche de 1% pour l'année 2015. Le budget de fonctionnement est de près de 26 milliards de DA pour 2015 et a été multiplié par 6 par rapport à 2001. Le secteur de la culture emploie plus de 14 000 travailleurs, dispose de 48 directions de wilaya. Un bon objectif serait peut-être d'atteindre dans l'avenir l'objectif international fixé par l'Unesco, à savoir que le budget de fonctionnement du département de la culture représente lui-même 1% de celui de fonctionnement de l'Etat. Mais les choses sont plus compliquées, car il ne s'agit pas seulement d'augmenter les budgets mais d'avoir la capacité de les utiliser efficacement, les capacités de réalisation, etc.
Q.O.: Quel est le coût global de «Constantine, capitale de la culture arabe» ? 

N.L 
.: Il y a un fonds exceptionnel qui a été créé pour la préparation et l'organisation de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe». Ce fonds sera clôturé une année après la fin de la manifestation. Il est doté de 7 milliards de DA au titre de l'activité culturelle (géré par le ministère de la Culture) et de 11 milliards de DA au titre des infrastructures et du patrimoine (géré par la wilaya) 
Q.O.: 2015 semble être par excellence «l'année de la Culture» dans toutes ses dimensions?  

N.L .: «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» coïncide, en effet, avec la célébration par l'Unesco de «l'année de la lumière». Cette manifestation qui est pilotée par le ministère de l'Enseignement supérieur sera célébrée dans tout le pays et durant toute l'année 2015. Elle valorisera l'apport des Arabes aux sciences et leur prolongement aujourd'hui dans les domaines de l'optique et de l'énergie. Constantine sera associée à cet événement, elle sera ainsi, «Madinet Ennour oua El Ilm». Appellation méritée à plus d'un titre, d'abord par son apport civilisationnel à travers la lumière savante de ses oulémas, de tous ses penseurs avérés et de ses illustres créateurs. Elle le sera aussi réellement, pratiquement, grâce à l'illumination de la ville, de ses merveilles architecturales, de ses ponts et monuments, bref un véritable festival lumière à la dimension poétique, une véritable création artistique, une expression en lumière de toute l'histoire et de toute la majesté de la cité.
 





ابن وزير المجاهدين غير معني بالتفتيش

    رفض ابن وزير المجاهدين، الطيب زيتوني، تفتيش سيارته من قبل الجمارك في ميناء وهران، عندما كان قادما على متن باخرة تابعة للشركة الجزائرية للنقل البحري ”كنان”، بحجة أن والده وزير في الحكومة. ووقعت هذه الحادثة منذ بضعة أيام، عندما كان ابن الوزير قادما بسيارته الخاصة من نوع ”بوڤاتي” (Bugatti)، على متن باخرة ”طاسيلي 2” القادمة من مدينة أليكانت الإسبانية، وقام بتعنيف العنصر المكلف بالمراقبة، إلا أن عملية التفتيش كشفت وجود أكثر من 25 ألف علبة ”نيسكافي” من نوع ”دوتشي ڤوسطو” غير مصرّح بها، علما أنها الحادثة الثانية من نوعها التي يتسبب فيها المعني، حيث تم توقيفه من قبل عناصر الفرقة المتنقلة للجمارك في ميناء وهران، وتم تفتيش سيارته وعثر بها على سلع مستوردة غير مصرح بها.
     
    التعليقات

    (7 )

    1 | JAIR57 | ALGER 2015/05/10
    هدا ما يفتشوهش و الأخرة تمشى ب 1000000 أورو فى سيارتها فى فرنسا هاك عندهم الصح هما الحكام و الشعب الجزائرى المناضل التراس البطل الشجاع لفيه قاع صفات الشجاعة
    خــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــد يــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــمـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــهــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــم

     2015/05/10
    عندك الصح يا اخي بصح حنا لنستهلو كل شيئ السلا م عليك
    3 | JAIR57 | ALGER 2015/05/10
    هدا ما يفتشوهش و الأخرة تمشى ب 1000000 أورو فى سيارتها فى فرنسا هاك عندهم الصح هما الحكام و الشعب الجزائرى المناضل التراس البطل الشجاع لفيه قاع صفات الشجاعة
    خــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــد يــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــمـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــهــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــم
    4 | بوكوحرام | الجزائر 2015/05/10
    ابناء كبار المسؤولين اصبحوا خطرا على المجتمع يهينون الامن وكل من يقف في طريقهم ...
    انهم اشد خطرا من الحركى لان الحركى عرفوا قدرهم وذهبوا مع فرنسا اما هؤلاء الابناء يحسبون الجزائر ملكا لابائهم ينهبون يخربون يسرقون يزورون يعملون كل شيء بلا حسيب ولا رقيب وهذا كله راجع لفشل الدولة في تنظيم امور البلاد ... على الشعب ان يعلن ثورة على ابناء المسؤولين وابائهم لاخضاعهم الى قوانين البلاد ..
    انيس
     2015/05/10
    عند مسيو الرومي القنون فوق الجميع اما نحن بلاد الشواكر الخونة ابناء الحركى كبرنات فرنسا ينهب ويفسد ومكان والو
    6 | MED B | ANNABA 2015/05/10
    ce n 'est que la partie visible de l'iceberg, la progéniture des hauts responsables de l'état est devenue un handicap aussi bien pour les douaniers que pour les corps de sécurité où les dépassements sont devenus monnaie courante. il est grand temps de mettre un terme aux outrages répétés dont sont victimes ces agents ..
    7 | رابح | الحروش 2015/05/10
    لا يمكن للطيب زيتوني ولا لغيره أن يراقب بعض سلوكات نجله ، لكن إن تدخل الوزير لاسترداد البضاعة فهذا شيء آخر .
    أنا أحيي وزير المجاهدين إن كان لايملك شيئا خارج الديار ، لا باسمه ولا باسم نجله ولا باسم أي كائن آخر 

    استقالة شعب!؟

      حضرت نهاية الأسبوع ملتقى حول مجازر الثامن ماي نظمته جامعة ڤالمة، حضره أساتذة من جامعات الجزائر، وآخرون من مصر وتونس والسنغال وفرنسا. كانت المداخلات قيمة، تطرقت إلى بشاعة مجازر الاستعمار في الجزائر وفي بلدان أخرى ابتليت مثلنا بآفة الاستعمار، لكن المصيبة أن المحاضرين كانوا يتكلمون أمام مدرجات فارغة إلا من الأساتذة الضيوف.
      أما طلبة الجامعة التي تسمى جامعة 8 ماي 1945، وباستثناء حضور عدد محدود منهم عند افتتاح الملتقى، فما إن غادرت سلطات الولاية المدرج حتى فرغ عن آخره، ولم يبق إلا بعض الضيوف.
      فما نفع تنظيم مثل هذه التظاهرات في الحرم الجامعي، الذي دأبت جامعة ڤالمة على تنظيمه كل سنة، إذا كانت هذه التظاهرة لا تعني الطلبة، ولا يغريهم الحضور والاستفادة من دروس التاريخ، ومعرفة ما عاناه أجدادهم في هذه المدينة المسالمة وغيرها من مدن الجزائر وقراها؟
      كل سنة تفتح الجامعة ملفات الثامن ماي ويتحدث المحاضرون عن المجازر والمتسبب فيها، وأرقام الضحايا، ويخرج المحاضرون بتوصيات بوجوب اعتراف فرنسا بما اقترفته ضد شعب أعزل، لكن لا من يتهم، ولا هناك من هو مستعد لحمل المشعل لإحقاق الحق، والذود عن ذاكرة ضحايا المجازر الذين حتى الجزائر لم تعترف بأنهم شهداء ولم يعوض أهاليهم، وأغلبهم لا يعرف له قبر.
      محق الأستاذ الذي حضر من السنغال لما احتج على مقاطعة الطلبة والشباب الملتقى، وقال إذا لم يهتم الشباب بالتاريخ ولم يتحملوا الدفاع عن القضية فمن سيدافع عنها إذاً؟!
      لن تكون هناك إرادة سياسية لتتكفل بهذا المطلب العادل والذي هو إجبار فرنسا على الاعتراف بما اقترفته من مجازر في حق شعبنا، ما لم يكن هناك مجتمع مدني منظم يشكل لوبي ضغط على المسؤولين وعلى نواب الشعب لإجبار السلطات على رفع مطالب إلى فرنسا وتضغط عليها لإجبارها على الاعتراف، ومساومتها على مصالحها هنا، حتى جمعية الثامن ماي التي كان يترأسها المرحوم بومعزة سقطت في طي النسيان منذ رحيل الرجل، ولم يعد هناك من يتبنى مطالب أهالي ضحايا هذه المجازر أو من تبقى منهم، بل مطالبنا جميعا، لأن ضحايا المجازر هم ضحايا الوطن ومن حقنا جميعا أن نطالب بإعادة الاعتبار لذاكرتهم.
      لا نلوم الوزراء والمسؤولين الذين جبنوا ولم يقووا على رفع هذه المطالب، ولا حتى على استصدار قانون يدين الاستعمار ويجرّمه، إذا كانت للشباب اهتمامات أخرى غير ترميم الذاكرة، بل إذا لم تكن لشباب اليوم أي اهتمامات غير المظاهر والبحث عن الربح السريع.
      المجتمع الجزائري مستقيل من كل شيء، من حماية المكاسب الديمقراطية، ومن حماية الذاكرة، ومن الحفاظ على مؤسسات الجمهورية، ومن الدفاع عن مستقبل الأجيال.
      إنه الانهيار الشامل في كل الجوانب، وما دام الشباب الذي يتمتع بالصحة والعنفوان لا يحتضن هذه المطالب، فليس المسؤولون الذين تربطهم بفرنسا مصالح شخصية من سيفتك اعترافا واعتذارا ومن سيعيد لضحايا هذه المجازر كرامتهم ويرمم ذاكرتهم.
      ستتمتع فرنسا لسنوات أخرى بعدم المتابعة، ولن يكون هناك من سيجبرها أو يفتك منها كلمة واحدة تدين ما حصل ذلك الإثنين من ماي 1945.
      وتقولون اليهود عليهم اللعنة، نحن من علينا اللعنة، لأن اليهود انتصروا لضحاياهم على يد النازية وأجبروا العالم كله على الاعتراف والانحناء أمام ما لحقهم من اضطهاد وظلم. اعتذرت ألمانيا واعترفت وعوضت وما زالت تعوض، واعترف الجميع، والعالم كله اليوم يقف ضد كل من يحاول التشكيك في المحرقة، أما نحن فنسارع كبيرنا وصغيرنا ونتسابق على إرضاء فرنسا، حيث تهرب أموال الجزائريين إلى بنوكها وتوفر الحماية للصوص؟
      حدة حزام





      معرض للملصقات والصور الفوتوغرافية بمسرح قسنطينة

      مسرح قسنطينة الجهوي.. عندما يعرض الفن نفسه بنفسه

        يدعو معرض الملصقات والصور المخصص لإنتاجات مسرح قسنطينة الجهوي، الذي افتتح منذ بضعة أيام، زواره إلى رحلة عبر 40 سنة من الإبداعات. ويخلد هذا المعرض المنظم ببهو مسرح قسنطينة الجهوي، الذي أعيد تجديده كلية في إطار تظاهرة “قسنطينة عاصمة للثقافة العربية 2015”، مشوار الفن الرابع بمدينة الصخر العتيق، كما يثير الإعجاب ويوقظ حس تذوق فن العروض على الخشبة.
        وتعود هذه المجموعة التي تدل على نجاحات باهرة بالزمن إلى الخلف، وتذكر بأن السهرة التي تتزامن مع أي عرض مسرحي بهذا الصرح الأسطوري كانت تشكل حدثا بالمدينة التي تدافع باستماتة عن فنها و ذاكرتها.
        يبدو أن الجدران لا تزال تدوي بصدى أصوات الممثلات والممثلين الكبار الذين تداولوا على خشبة هذا الصرح ببهو مسرح قسنطينة الجهوي، وتدفع الزوار إلى الغوص في أجواء من الحماس والحيوية التي لطالما ميزت مسرح قسنطينة، وهذا عبر مجموعة ملصقات المسرحيات والصور الفوتوغرافية للخشبة التي تزين المكان ومئات من بورتريهات الفنانين وكذا الأزياء.
        وبدءا من مسرحية “حسناء وحسن” التي كتبها الراحل محمد بن ڤطاف وأخرجها سيد أحمد أڤومي، والتي افتتحت بها إنتاجات مسرح قسنطينة الجهوي في 1974 مباشرة بعد ترقيته إلى مصاف مسرح جهوي، وباعتبارها ذكرى خالدة تظهر صورة اللقطة المأخوذة من مسرحية “حسناء وحسن”، كلا من صونيا مكيو و عيسى رداف ونور الدين بشكري وفاطمة حليلو وجمال دكار ووحيد بولكراف ومايسة وعبد الحميد رمضاني ومحمد فلاڤ.
        فيما يعيد للأذهان كليشيه اللقطة المأخوذة من مسرحية “هذا يجيب هذا” التي أنتجت في 1976 وأخرجها عمار محسن والتي تظهر في الملصقة كلا من يمينة جلول وزوبير إزام وحسان بن زراري، أول تجربة في الكتابة الجماعية للنصوص بادر إليها فريق مسرح قسنطينة الجهوي.
        وضمن ديكور يستحضر الماضي ويروي تاريخ الفن الرابع بسيرتا العتيقة، من خلال صور فوتوغرافية للقطة من مسرحية “ريح سمسار”، وهي إنتاج جماعي آخر أنتجت في 1977 وأخرجها عمار محسن، وهي المسرحية التي رفعت مسرح قسنطينة الجهوي وفريقه المكون من علاوة زرماني وحسان بوبريو وعنتر هلال وآخرين إلى قمة المجد.
        وبغرض اكتشاف أسرار “صناعة” الفن والحلم الجماعي، يتوقف الزائر أمام الصور الفوتوغرافية لمشاهد المسرحية المعروفة “ناس الحومة”، التي أنتجت في 1980 مع فاطمة حليلو التي تسيطر على الخشبة كلما وقفت عليها، وعنتر هلال الذي لطالما قيل عنه بأنه خلق ليكون مسرحيا.
        وعبر مجموع الكليشيهات، ينتاب الزائر الشعور أيضا بالنشوة التي لا حدود لها التي كانت قد أعقبت عرض مسرحية “دف الغول و البندير”، التي أنتجت في 1986 والتي عالج خلالها كل من عبد الحميد رمضاني والطيب دهيمي وعيسى رداف و ليندة بلعابد، دون مجاملة، مشاكل المجتمع والوصولية ووضعية المرأة.
        وببهو مسرح قسنطينة الجهوي يمكن إلقاء نظرة على المجموعة باكتشاف لقطات من “نسخة جديدة” لمسرحية عبد القادر علولة المعروفة “الأجواد” التي أنتجت في 2011  مع الثنائي هلال وزرماني، كما لا يخلو الإعجاب من مسرحية “نساء المدينة” لشاهيناز نغواش التي أنتجت في 2014 حيث يعيد كل من نجلاء تريلي وموني بوعلام وشاكر بولمدايس، استحضار مسرحية ويليام شكسبير “زوجات وندسور المرحات”.
        يبدو أن مجموعة الملصقات والصور الفوتوغرافية للقطات إنتاجات مسرح قسنطينة الجهوي الجذابة والمحركة لمشاعر الحنين، أوقفت الزمن وخلدت “عمالقة” خشبة مسرح سيرتا العتيقة، وهم أولئك النساء والرجال الذين أطلقوا العنان لولعهم بالفن الرابع دون عقدة، وكتبوا على مدار 40 سنة صفحات وصفحات من تاريخ هذا الفن بمدينة الفن والثقافة.
        ق. ث








        جان تحكيم محل شكوك وأمور خفية في الكواليس

        الجوائز الأدبية بين القيمة المادية والشهرة.. هل من إضافة؟

          أصبحت الجوائز الأدبية مؤخرا تشكل اهتمام كبيرا عن الكتاب والأدباء في الجزائر أوفي الخارج، خاصة عند الأشقاء العرب من دول الخليج، حيث بات الكتاب يستهدفون أكبر الجوائز العربية في صورة “البوكر” أوجائزة الشيخ زايد، أو جائزة الطيب صالح في السودان، والتي تمتاز بقيمتها المالية الكبيرة. أما في الجزائر فالأمر يقتصر على جوائز رمزية حتى تلك التي ترعاها وزارة الثقافة.
          كما أن الجدل الذي أثارته مؤخرا جائزة البوكر وحول مصداقية لجنة التحكيم إضافة للقيمة المالية المخصصة للجوائز الأدبية في الجزائر، خاصة مع إعلان جائزة آسيا جبار للرواية الجزائرية، والتصادم الذي حدث بين محافظ الصالون الدولي للكتاب وبين المؤسسة الوطنية للنشر والإشهار حول من يرعى الجائزة، دفعنا لطرح مجموعة من التساؤلات.. فما الذي تضيفه الجائزة للكاتب؟ هل تختصر عليه بعض المسافة من أجل تحقيق شهرة أكبر، أم أنها استحقاق يجعلها اسمه معروفا في الوسط الأدبي سواء في الجزائر أو الخارج، وهل الجائزة مجرد قيمة مادية مضافة، أم أنها أكبر من ذلك..

          الشاعر خالد بن صالح:
          “تحمل الجوائز الأدبية خصوصية لم يتم الاستثمار فيها بشكل جيد”
          تشكل الجوائز الأدبية في حياة الكاتب “الاعتراف بشيء”، وهذا الشيء الذي لا يفهمه للأسف الكثيرون، وأقصد هنا الهيئات الرسمية وبعض أصحاب الجوائز الخاصة هو خلاصةٌ غير بسيطة لعلاقة شائكة مع الحياة والكتابة. يقدم من خلالها الكاتب عملاً مميزاً يكون قد أخذ من وقته وجهده وحياته الكثير. الكل يعرف أن الكتابة لا يمكن أن تحقق شروط العيش اليومي لصاحبها، وعندنا التفرغ هو حلم إن لم يكن مستحيلاً. لذلك تحمل الجوائز الأدبية خصوصية، للأسف لم يتم الاستثمار فيها بشكل جيد. ووقعت الكثير من هذه الجوائز في فخ الارتجال وأصبحت بشكل أو بآخر “مزية” إن لم أقل “صدقة” وبثمن زهيد يعكس فقر الرؤية وغياب الاهتمام الحقيقي بعالم الكتابة والأدب. حتى معنوياً أو تجارياً لا يمكنها أن تضيف الشيء الكثير لمبيعات الكتاب ولا تمنح الكاتب تلك الدفعة التي يحتاجها لمواصلة مشواره الإبداعي بنفس متجدد. لا أريد أن أكون متشائماً لكن واقع الحال ونظرة عامة حول مصير الكثير من الجوائز الجزائرية، والذين فازوا بها يكفي لإضافة جرعات أخرى من الخيبة. المعايير مختلفة في الضفة الأخرى ولا يمكن في اعتقادي المقارنة بين الجوائز العربية والغربية، والتي - أي هذه الأخيرة - تستطيع بين ليلة وضحاها أن تغير مصير الكاتب إيجابياً وإن كانت محلية وليست بقيمة الجوائز الكبرى المعروفة. لا أجزم بالسبب الذي يتلخص في شيئين نفتقدهما: الموضوعية.. والقيمة المالية والأدبية. 
          يكفي أن لديهم جوائز القراء التي تكشف عن قدرة المتلقي على صناعة الثقافة ويكون له رأي في تشكيل المشهد الإبداعي. في حين ارتبطت الكثير من الجوائز عندنا وفي بداياتها بفضائح فساد ولجان تحكيم هي في الأخير جزء من مشهد متردي. ذلك أن أغلب الجوائز ترتبط بأنظمة شمولية إن لم تكن قمعية فشلت في تمثيلياتها للادعاء بالديمقراطية والحرية، ما جعل الجوائز في غالبيتها وعلى قلتها موجهة ولا تخدم استقلالية الكاتب وحريته. ليبقى التأكيد على أهمية إثراء الساحة الأدبية بمزيد من الجوائز لأنها قليلة في العالم العربي، ومن ثم الزمن وأشياء أخرى يخفيها الغد ربما من شأنها أن ترتقي بقيمة هذه الجوائز وتحقق الغاية منها في خدمة الإبداع. لأن السباحة ضد التيار تحتاج إلى تجديد الدم في جسد منظومة ثقافية مترهلة تعيش على استجداء الساسة وأصحاب الأموال وتحتكم إلى المقربين من البلاط.

          الشاعر رفيق جلول: “أتمنى أن تكون لدينا جائزة عربية ذات شأن”
          هناك مواضيع كثيرة تطرح عن الجائزة الأدبية وعن قيمتها لدى أي كاتب يزاول ممارسته للإبداع، فالجائزة لدى كل واحد منا حلم الكثير، ففي الجزائر مثلا الشباب يحلم بجائزة علي معاشي أو يحلم بجائزة عربية ما طبعا ولم لا إن كانت عالمية وكان هو جديرا بها. ولكن السؤال المطروح ما أساس هذا الحلم؟ هل هو حلم مادي ليكسب مبلغا معتبرا كان أوذي قيمة عالية؟ أم هو معنوي من أجل الإسم والاشهار؟
          إن الجوائز الأدبية في الجزائر ربما هي مجرد حلم معنوي لدى أي كاتب شاب لايزال يرسم طريقا صحيحة له في مشقة الإبداع أكان شعرا أم نثرا، فالجائزة هنا في الجزائر أقولها بصراحة ليست ذات قيمة مادية عالية، ولا هي ذات شأن كبير يسعى إليها كل كاتب من أجل نيل شهرة، وهذا الاشهار في رأيي يبقى دور المؤسسة المنظمة في رفع قيمة الجائزة و إعطائها أكثر مما تستحق، وقد لا أبالغ عندما أقول أن الجوائز لدينا في الجزائر تمثل لدى أي كاتب شاب إعانة مادية لا أكثر.
          أتمنى بدوري أن تكون لدينا جائزة عربية ذات شأن أوعالمية، ونحن في بلد شاسعة تحتوي ما تحويه من طاقات إبداعية من مختلف الأجيال، لا أرى أن تمثيل البلاد يكون خارج الجزائر بالاحتفال بإبداعاتنا في بلدان أخرى، لماذا نحن لا نؤسس قاعدة يلهف وراءها الكثير من المبدعين من الخارج لنحتفي بهم ونحتفي بنا أيضا؟ هل بلادنا عاجزة على هذا؟ لا أعتقد ذلك. 
          إني أرى أن هذا الأمر مهم في بلدنا، وهذا ما يضيف لجوائزنا الأدبية المحلية، هناك جوائز عالمية كانت في من قبل جوائز محلية واستقطبت المبدعين من كل أنحاء العالم فزادت قيمتها وكبر شأنها وصار الكثير يلهث خلفها، وقد شارك فيها مبدعون جزائريون، وهناك منهم من ناله الحظ منها ومن لم ينل بغض النظر على اعتبارات ومقاييس قد لا  يتقبلها الكثير. إن الجائزة ليست فقط في قيمتها المادية أيضا المعنوية، حتى نقول أن لدينا جائزة علينا رفع قيمتها وشأنها باستقطاب الآخر.

          الصديق حاج أحمد (الزيواني) أكاديمي وروائي: “الجوائز الأدبية في الجزائر أبعد ما تكون عن المطلوب والمرغوب”
          وُضعت الجوائز أول ما وُضعت له من أجل إعطاء دفع لوجيستيكي للكاتب و القارئ، ودار النشر على السواء، على أمل إحداث تنافسية تشجيعية لتحريك الأقلام، وكذا خلق نوع من الإقرار المبطّن بثقافة الاعتراف للكاتب، وهو مبدأ بريء في ظاهره وأوله؛ غير أن الأمر قد يغدو عكس ذلك إذا أصبح الكاتب يكتب لاهثا لأجل الجوائز، وتلك إشكالية كبيرة، قلّة من الكتّاب من يجرؤ على التصريح ببراءتها وطهرها.
          أعتقد أن أمر الجوائز الأدبية في الجزائر هو أبعد ما يكون عن المطلوب و المرغوب، إذ كثيرا ما أنشئت جوائز أدبية بفعل سياسي أوبفعل حماسي غير مدروس، ما جعلها مرتبطة بالظرفية، وتنأى عن الاستمرارية، ومن مثل ذلك جائزة مالك حداد وجائزة الجاحظية،  وغيرها من الجوائز، التي تظهر مرة أو مرتين ثم تتوارى عن الأنظار،  والحق يذكر أن وزارة الثقافة تعتبر مقصّرة جدا في إحداث حركية ديناميكية، تضمن نوعا من الاستمرارية والمصداقية للجوائز الأدبية.
          أما بخصوص أهمية الجائزة الأدبية للكاتب فهي مهمة جدا، لاسيما إذا كان الكاتب مغمورا، فإنها بلا شك ستجرّه طوعا وبكثير من الفرح الواضح أمام عدسات الكاميرات. كما أن دور النشر ستلتفت إليه بنوع من البراغماتية الامتصاصية المقرفة، فضلا عن تسابق وتزاحم الصحفيين عليه من أجل الظفر بحوار حصري معه يكون لتلك الجريدة السبق في نشره وإعلانه..
          ما أتمناه عندنا في الجزائر أن تنهض وزارة الثقافة بدورها الطلائعي المفترض، في خلق مناخ وحراك ثقافي ماتع، يكون ذلك برصد مبالغ معتبرة من ميزانية الوزارة للجوائز الأدبية، بدل هدر المال في الكرنفالات والمهرجانات بلا فائدة تذكر. أما بالنسبة للجان التحكيم، وهي مثار جدل دائم، فإن المحكمين كقراء لهم ذائقتهم الخاصة، وقد نلتمس لهم العذر أحيانا في اختيار معين، قد لا يتوافق مع ذائقتنا، غير أن الذي يجل أن يكون ألا يكون الاجماع على نص لا يتوفّر فيه أدنى السقف العام من اللغة، والجدة، والطرح، والتقنية المتفرّدة..

          نصر الدين حديد، فائز بجائزة علي معاشي: “الجوائز لا تعبر  عن مستوى المبدعين”
          أولا الجوائز الأدبية لا تعبر عن مستوى المبدعين، صحيح أنها تمنح المبدع حضورا إعلاميا وتواجدا في الساحة الثقافية، غير أن “الكولسة” والصداقات تفسد هذه الجوائز، وتدس أسماء مغشوشة في المشهد الثقافي. ثانيا القيمة المالية للجوائز في الغالب هي قيمة رمزية لا تغير شيئا في حياة المبدع، حتى جائزة رئيس الجمهورية هي جائزة هزيلة ماديا ولا تعبر عن مستوى الجهة المنظمة. وأستغرب 
          هنا أن تنظم جائزة بالمال العام ومن ريوع الخزينة العمومية، وتحمل اسم رئيس الجمهورية، وكأنه هو من ينظمها من ماله الخاص. على الجوائز الأدبية أن لا تسيّس بهذه الطريقة، وعلى الإبداع أن يبقى بعيدا عن السياسة، ولا يستخدم في خدمة الأسماء والمناصب والأشخاص. ثالثا الجهة التي تنظم هذه الجوائز لا ترافق المبدع ولا تطبع إصداراته ولا تروج له في الغالب، وتختفي هذه الجائزة بمجرد تسلم قيمتها المالية. ولذلك لم تعد لهذه الجائزة أي قيمة أدبية داخل وخارج الوطن، إذ بعد كل هذه السنوات التي أنفقت فيها وزارة الثقافة المال العام بسخاء، لم تنجح في تأسيس أي جائزة أدبية مرموقة حتى الآن. رابعا وأخيرا، المبدع الجزائري أصبح يحصد عديد الجوائز خارج الوطن، ويثبت نفسه دائما في المحافل العربية، وهذا ما يدفع الكثيرين منهم لاستيراد شهادات الإعتراف من الخارج، بعدما غابت ثقافة الإعتراف به في الداخل.

          الروائي عبد القادر بوضربة: “للأسف لا تضيف الجائزة أي بريق للكاتب”
          فزت بجائزة على معاشي المرتبة الأولى في الرواية عام 2009، كما فزت بعدها بالعديد من الجوائز الوطنية. 
          للأسف لا تضيف الجائزة أي بريق للكاتب خاصة بالجزائر، إذ أن تجربة فوزي بجائزة علي معاشي شكلت صدمة موازية للفرحة الكبيرة التي غمرتني. لازلت أذكر فرحي الشديد عندما تلقيت خبر الفوز، خاصة أن حفل تسليم الجوائز كان حدثا هاما فعلا.. ولكن بعد انتهاء نشوة الفوز استفقت على واقع مؤلم جدا: لم يتعاطى الإعلام مع الجائزة بصورة جيدة، بل إن معظم وسائل الإعلام مرت مرور الكرام على الحدث ولم تذكر أصلا قائمة الفائزين. على المستوى المحلي لا شيء تغير، إذ أنني حاولت طيلة سنتين أن أجد ناشرا للرواية الفائزة “رصاصة واحدة لا تكفي”، التي لم يشفع لها الفوز في جائزة وطنية بحجم علي معاشي في أن ترى النور. هذا الوضع أجبرني على طبعها على حساب نفقتي الشخصية في عام 2011. في رأيي لازلنا نفتقد لثقافة الجوائز الأدبية، فرغم وجود حوالي خمس جوائز أدبية بالجزائر مستمرة منذ سنوات ساهمت في إظهار الكثير من المواهب الشابة و الجديدة، إلا أنه على المستوى الداخلي نلاحظ أمرا مهما: الكثير من التجاهل، وكأن هنالك رغبة حقيقية في كبت كل ما هو جديد. يجب أن تكون لدى عامة المهتمين بالشأن الثقافي رؤية بعيدة جدا، الهدف منها تقييم شامل لسياسة الجوائز الأدبية من خلال الاهتمام بمرحلة ما بعد الفوز بالجائزة، من مواكبة إعلامية ونشر، وتعريف بالكاتب وبمؤلفه مثلما يحدث في بعض الجوائز الأدبية المرموقة التي أحدثت فعلا الفارق من خلال اهتمام غير مسبوق بالأعمال الفائزة وكذا الترويج لها. يستحيل على الوزارة أوعلى أي هيئة منظمة لجائزة ما أن تقوم بكل شيء. يتعين على الصحافة، رجال الأعمال، الأدباء، وكل المهتمين بالشأن الثقافي أن يبادروا - كل حسب موقعه - من أجل الاستثمار في حدث اكتشاف موهبة جديدة، إذ أن الثقافة هي واجهة للجزائر أيضا. فالهدف من أي جائزة هو اكتشاف موهبة متميزة و تقديمها كحدث يستحق المتابعة، ولكن في الجزائر لا أحد سيتذكر الفائز، لا أحد سينشر له، لا أحد سيفكر في استثمار هذا الفوز وتوجيهه نحو ما هو أفضل. تجدر الإشارة إلى خطوة جيدة بادرت بها وزيرة الثقافة السيدة نادية لعبيدي، إذ باشرت بطبع كل الأعمال الفائزة بجائزة علي معاشي، وهكذا رأت روايتي “رصاصة واحدة لا تكفي” النور أخيرا بعد 6 سنوات من الفوز.

          اللاهثون وراء الجوائز
          إنّ المبدع وهو ينشئ إبداعه أو وهو يرتقي في عوالم الخيال وينصهر في ذاته، من أجل إنتاج نص أو رسم لوحة أو تمثيل دور أوإخراج مشهد، إنه في كل هذا يسعى لتقديم رؤية وإثبات وجود ومنح العالم إضافة فكرية وجمالية مهما كانت قيمة هذه الإضافة وقدرتها على التغيير نحو الأفضل، وهو في كل هذا وبهذا لا يرنو إلى هدف غير الهدف الفني بالأساس، إنه ديدن المبدعين من أولهم الذي لم يعرف اسمه التاريخ، أو ربما عرفه وجهلناه نحن، إلى آخر فنان ربما سيظهر بعدنا بأجيال وقرون.
          وليست الجائزة في الحقيقة إلاّ تقديرا لهذا الجهد وعرفانا لذلك العرق النازف، واحتراما للساعات الطويلة التي قضاها بعيدا عن حاجيات أساسية أخرى. إنّ المبدع وربما أخاطر بالتمسح بأذيال هذه الصفة، لا يعنيه في لحظة الإبداع إن كان جائعا أم ظمآن أم له مواعيد تنتظره أو مشاغل تشغله، ذلك أنّ لحظة الإبداع تماما كالسيل الجارف إذا حلّت أبعدت كلّ ما ينتصب أمامها فلا يبقى المجال إلاّ لها. فإذا تعب المبدع هذا التعب وسهر هذا السهر وشقي هذا الشقاء، وهو شقاء مُظنٍ مرهق، مع أنه حميد ماتع، انتظر أن يجد في عيون الآخرين وعلى ألسنتهم ما يشي بقبولهم له وإعجابهم به واحترامهم. وفي الجائزة تعبير عن هذا وإبداء له. 
          غير أنّ منطق الجوائز في الجزائر لا يخرج عن منطق الثقافة في البلد، فإن كانت الأخيرة محكومة بحكم المقاولين والانتهازيين في غالبها الأعم فإنّ الجوائز ليست إلاّ وجها شائها من هذه الوجوه.
          هذا عن المبدأ، ولا أعتقد أنّ هناك من يختلف معي فيه، غير أنّ ما يمكن أن يكون سببا لعدم الاتفاق هو القول أنّ ما يوجد في الجزائر من جوائز لا ترتقي لتكون تكريسا حقيقيا لفعل ثقافي يُقصد به تثمين مجهودات المبدعين. خذ مثلا جائزة “علي معاشي”، لاتزال باهتة بسيطة، بداية بقيمتها المادية، ثم الإعلان عنها في إعلام الدولة والإعلام الخاص، فلم تعط لها قيمته الإعلامية المفترضة بحكم أنها تُنسب لرئيس الجمهورية، مع تحفظي الشخصي على نسبتها له بسبب قيمتها المتواضعة مقارنة بمثيلاتها في العالم العربي. إضافة إلى أنها لم تستطع عبر هذه السنوات أن تُكرّس أسماء بعينها في المشهد الثقافي، فلا أرى أيا من الأسماء الفائزة تغيّر موقعه في الساحة الإبداعية ولا هو حاز على الاهتمام ولا الرعاية، إلاّ ذلك الاهتمام اللحظوي في تاريخ نيله للجائزة وحسب. على عكس الجوائز في البلاد التي تحترم مبدعيها، حيث تُنشر الأعمال الفائزة بها، وتسوق ويتدخل الإعلام فيفرد لها أوقاتا من المناقشة والتحليل.
          خذ مثالا آخر.. جوائز مهرجان المسرح المحترف، أوجوائز المسرح الجامعي، هذا الأخير في طبعته الأخيرة المنعقدة بوهران 2014، كنت حاضرا في كل فعالياته من بدايتها إلى نهايتها، وقد قدمت الجائزة الكبرى لعمل مسرحي لشباب من وهران. كان العمل جيدا مقارنة بغيره، وكنت تنبأت له بالفوز منذ عُرض، وظللت أنتظر غيره من العروض من يوازيه قوة فلم أجد. كل هذا مقبول قبولا تاما، لكن إذا علمنا أنّ هذه المسرحية شاركت في الطبعة السابقة من المهرجان نفسه ونالت منها جائزة، ولو لم تكن جائزة أحسن عرض متكامل، لتساءلنا كيف للجنة التحكيم أن تعطيها الجائزة، بل أن تقبل بمشاركتها أصلا. فبينما حظيت كل العروض الأخرى بسنة واحدة على الأكثر من التحضير وغالبا ما تكون أقل من هذه المدة بكثير، حظي العرض الفائز بسنتين كاملتين. وقد أسرّت لي إحدى الناقدات أنها كانت من الذين نصحوا فريق العمل بتغيير مجموعة أشياء في السينوغرافيا استجابوا لها عند عملهم على العرض في هذه الدورة من المهرجان. هل لو كانت المسرحية من إنتاج فرقة أخرى من ولاية غير التي تقام فيها التظاهرة كان يُسمح لها بالمشاركة أصلا، فضلا عن النجاح بالمرتبة الأولى؟.
          بمعنى من المعاني فإنّ الجوائز تتبع منطق لجان التحكيم بما فيها من توازنات وشبكة علاقات وشللية ومنطق آخر كثيرا ما يكون بعيدا عن منطق الاستحقاق.. هذا دون أن نغفل أن الكثير من مبدعينا وأنصاف وأعشاعر المبدعين عندنا كثيرا ما يسعون إلى الجوائز سعيا على الوجه أو مشيا على الرأس بتعبير الحلاج. بل إنني كثيرا ما أشارك في ملتقيات وأجد شبابا يتوسلون نيل شهادات تقدير تكتب عليها أسماؤهم حتى وإن لم يشاركوا بشيء، بل أعرف أسماء عديدة لا تكتب إلاّ من أجل “علي معاشي” وجوائز “دبي الثقافية” وغيرهما. بينما لا أتخيل المبدع الحقيقي يستطيع أن يضبط مواعيد إبداعه على توقيت جائزة ما أيا كانت قيمتها وحسب طلب أصحابها وشروطهم. 
          الحقيقة التي أعتنقها أنّ الجائزة الحقّة في نظري هي قراءة القراء لأعمال المبدع ومتابعتهم له. يكفي أن ألتقي بعضهم فيناقشني في مقال كتبته، أو فكرة ألقيت بها، أورأيا أسررته، حتى أشعر أنني نلت كل جوائز الدنيا. ذلك أن المتلقي هو الهدف لا الجائزة.







          الجزائر لا تملك سوى 50 مهندسا مؤهلا لحماية وترميم الآثار!

          وزيرة الثقافة تعلن عن اتفاقية مع وزارة الأشغال العمومية وتعترف:
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          آخر تحديث : 15:41 | 2015-05-08 
          الكاتب : كنزة. س
          وزيرة الثقافة نادية لعبيدي
          نادية لعبيدي: بعض المعالم التراثية تواجه خطر الزوال
          كشفت وزيرة الثقافة نادية لعبيدي خلال جلسة عامة لأسئلة شفهية بمجلس الأمة، عن التحضير لاتفاقية إطار مع وزارة الأشغال العمومية فيما يتعلق بالمعالم الأثرية التي تصادف المشاريع العمومية.
          وقالت الوزيرة إن مواقع أثرية أوقفت سير إنجاز بعض المشاريع ما يدعو حسبها إلى السعي لتأسيس "علم آثار وقائي" لحماية تلك المعالم الأثرية، وذكرت مشروع مكتبة بقسنطينة توقف بسبب العثور على آثار بالموقع. وفي إجابتها عن سؤال عضو مجلس الأمة محمد بوطبة عن وجود دراسة جادة لحسر المعالم الأثرية في التراب الوطني، قالت الوزيرة أن هذا الأمر "الزامي بموجب القانون رغم أن العملية تواجه بعض الصعوبات".
          واعتبرت لعبيدي أن جرد وتصنيف التراث "محورين يتوقف عليهما مسعى حماية وتثمين التراث الثقافي الجزائري" وأن "أي خطوة في المجال هي خطوة لحماية الهوية والتراث الجزائري". وأضافت الوزيرة أن وزارتها ارتأت "إثراء هذا الجرد من قبل أخصائيين"، معتبرة أنه "عمل متواصل ودائم"، كما اعترفت أن بعض المعالم "يتهددها الاندثار".
          وأكدت لعبيدي أن الديوان الوطني لتسيير واستغلال الممتلكات الثقافية المحفوظة مكلف بالحفاظ على التراث، لكنها توقفت عند المهام التي أنيطت له والتي وصفتها بـ"الثقيلة"، مضيفة أن وزارتها "تدرس آليات للتخفيف من ثقل مهام الوكالة".
          من ناحية أخرى، كشفت الوزيرة أن عدد المهندسين المختصين في مجال حماية وترميم التراث لا يتجاوز 50 مهندسا مؤهلا، ودعت إلى ضرورة التخصص في المجال للوصول إلى عدد مناسب من المهندسين ومكاتب الدراسات.
          وردا على سؤال عضو مجلس الأمة سعدي حسيني بشأن ترميم قصور بشار، اعترفت الوزيرة أن عمليات الترميم السابقة "لم تكن تخضع إلى عمل مقنن ومدروس ما جعلنا نعيش كوارثا"، مؤكدة على ضرورة "احترام مقاييس ومواد الترميم خاصة في الجنوب".
          وأضافت الوزيرة "أن الترميم يساهم في الحفاظ على التراث" ولكنه أيضا "يساهم في امتلاك معالم سياحية"، داعية المجتمع المدني إلى المساهمة في العملية وإلى تأسيس مؤسسات مصغرة مختصة في المجال.
          وأكدت الوزيرة في إجابتها أنه "على الوزارة الانفتاح على عالم الجامعة لإشراك المتخرجين وتحضيرهم"، كما يجب "تأسيس بنك معلومات للتراث اللامادي".




          النواب يؤكدون أن التعدي على طلبة قسنطينة فضيحة تستدعي إسقاط رؤوس في الوزارة

          ”كلاب الجامعة” تجر مباركي إلى قبة البرلمان

            خرج نواب البرلمان عن صمتهم ليثوروا حيال فضيحة ”حادثة الكلاب بجامعة قسنطينة” التي اعتبروها انتهاكا خطيرا لحرمة الجامعة باستخدام العنف والكلاب المدربة ضد طلبة معهد الغذاء والتغذي بجامعة قسنطينة، من طرف شركة مكلفة بحراسة المعهد بتاريخ 05-05-2015، كما أكدوا أنه الأمر راجع إلى تدني مهام وزير التعليم العالي والبحث العلمي محمد مباركي الذي حمّلوه كامل المسؤولية لعدم قيامه بواجباته، في ظل التأكيد أن ما وقع ”لا يسقط وزارة بل يسقط وزارة وما فوق فوق وزارة”.
            حمّل كل من  النائبين بالبرلمان احسن عريبي ولخضر بن خلاف، أمس، في سؤال كتابي، وزير التعليم العالي محمد مباركي كل المسؤولية، وطالباه بضرورة فتح تحقيق ومعاقبة المتسببين. وقال عريبي إن ”وزارة التعليم العالي هي المسؤول الأول عن التعليم الجامعي وما هي إلا صورة لواقع التعليم العالي في الجزائر، وإن حجم التراجع الذي مس القطاع    وحجم المشاكل التي يعانيها هذا القطاع النخبوي الحساس لا يبشر بخير لمستقبل بلدنا”، مشيرا إلى إن ما يحدث في الجامعة الجزائرية من تصرفات وسلوكات وقرارات هو الذي أدى بالمستوى الدراسي الجامعي إلى الانحدار إلى هذا المستوى المنحط، كما حمّل المسؤولية بالدرجة الأولى إلى     وزير التعليم العالي لعدم قيامه بواجبه في الارتقاء والعودة بالجامعة إلى طريقها الصحيح.
            وأكد عريبي أن ما تعرض له طلبة معهد التغذية بجامعة قسنطينة ”لا يسقط وزارة بل يسقط وزارة وما فوقها”، مشيرا إلى أنها جريمة متكاملة الأركان صورة وصوتا، محملا الوزير محمد مباركي مسؤولية الأمر، وتساءل: كيف لوزير للتعليم العالي أن يسمح لأعوان الحراسة بالتهجم على طلبة بحيوانات بأنجس خلق؟ وقال ”أي عزة بقيت لهذا الطالب عندما تسلط عليه كلبا، إننا لم ننته بعد من مشروع القرن وكذلك محاكمة القرن وها هي وزارتكم تسجل بامتياز براءة اختراع فضيحة القرن في بلاد أصبحت كل يوم حبلى بالفضائح من العيار الثقيل”. من جهته أوضح لخضر بن خلاف أن الحادثة التي وقعت في جامعة قسنطينة، في معهد         التغذية والتغذي تحديدا، تعتبر عملا إجراميا بكل المقاييس، تدينه جميع الشرائع والقوانين، وهو سابقة   خطيرة في تاريخ الجامعة الجزائرية وجب التحقيق فيه ومعاقبة    المتسببين فيه، إثر تسببه في تحويل 17 طالبا على الطبيب الشرعي بعد الجروح التي أصيبوا بها من طرف من كلفوا بحراستهم.
            عريبي: ”ما يحدث بالجامعة وصمة عار في جزائر 120 دولار لبرميل النفط”
            وفي الأخير تساءل النائبان، حسب ما جاء في المراسلات الكتابية لوزير التعليم العالي من خطط والتعليمات التي أعطاها للقيام بهذه المهمة القذرة في حق طلبة وفي وسط الحرم الجامعي؟
            وإضافة إلى التحقيق الذي بادرت به مصالح الدرك الوطني في هذه الحادثة الخطيرة، ما هي الإجراءات الإدارية التي تنوي الوزارة اتخاذها ضد من قام بهذا العمل المخالف لكل القوانين والأعراف والشرائع كي لا يتكرر مرة أخرى في الجامعات الجزائرية؟ يأتي هذا قبل العودة إلى الظروف المأساوية المتعفنة والحالة البائسة التي يعيشها الطالب الجامعي منذ سنوات، والتي أصبحت وصمة عار في جزائر 120 دولار لبرميل النفط، حيث ”الاكتظاظ وغياب المراجع وغياب الوسائل وضعف وسائل التأطير وتدني مستوى  البرامج ومشاكل النقل والإيواء والإطعام، مع غموض حول مستقبل الشهادة الممنوحة ومدى مطابقتها والتي أصبحت من العناصر المانعة لرفع مستوى الطالب الجامعي الجزائري”، حسب ما جاء في السؤالين الكتابيين للمتحدثين.
            غنية توات

            سيمفونية المالوف" تعرض في "عاصمة الثقافة العربية"

            حركت "سيمفونية المالوف" التي أدتها الأوركسترا السيمفونية الوطنية والمجموعة الجهوية لقسنطينة، مشاعر وأحاسيس الجمهور الغفير بقاعة العروض "أحمد باي" بقسنطينة.
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            آخر تحديث : 16:57 | 2015-05-09 
            الكاتب : نهـاد مرنيـز
            حركت "سيمفونية المالوف" التي أدتها الأوركسترا السيمفونية الوطنية والمجموعة الجهوية لقسنطينة، مشاعر وأحاسيس الجمهور الغفير بقاعة العروض "أحمد باي" بقسنطينة.
            وقد صنع الموسيقيون بقيادة المايسترو أمين قويدر خلال ساعة ونصف لحظات مزجت بين الحس الرهيف، وذلك بفضل تحكمهم في الأداء طيلة تلك السهرة التي لا يمكن للحضور أن ينسوها والتي يندرج تنظيمها ضمن برنامج تظاهرة "قسنطينة عاصمة الثقافة العربية 2015".
            والمزج بين المالوف والموسيقى العالمية السيمفونية كان نجمه الفنان عباس ريغي الذي استهل أداءه بقصيدة "يا باهي الجمال".
            وقد "ألهب" التناغم الموسيقي بين العزف على العود وصوت هذا الفنان وكذا العزف على آلة القانون وآلات النفخ القاعة من خلال تصفيقات التي عبر بها الجمهور عن إعجابه واستمتاعه بذلك الأداء الراقي المتميز.
            وبعد أن أدى "أيها الساقي إليك المشتكى" واصل عباس ريغي بـ"يا حبيبي". وبرفقة المجموعة الصوتية للجزائر العاصمة استهلت الأوركسترا السيمفونية الوطنية برنامجها بموشحات " لما بدا" و"بالذي اسكر" ليلتحق بعدها مسلم رحال من الأوركسترا السيمفونية الوطنية السورية بالناي بالاوركسترا مقدما مقطوعة موسيقية حبست أبهرت الحضور الذي صفق بحماس كبير.
            وتم في العرض الثاني لتلك السهرة تقديم قطعة موسيقية بعنوان "قسنطينة"، وذلك من خلال مزج رائع ومدهش بين زرنة حسين بويفرو والأوركسترا السيمفونية الوطنية على وقع العزف على باقي الآلات الموسيقية الأخرى للأوركسترا، وذلك في تناغم وتناسق  تام قبل تأدية بالي الأمل لعرض بعنوان "رحلة" وذلك من خلال عديد الأغاني الجزائرية فكان الأداء غني بالألوان وبالمعاني.







            قال إنه يجهل سبب منعه من زيارتها


            ماسياس‮: ‬الجزائر تسري‮ ‬في‮ ‬عروقي‮.. ‬لكنّني‮ ‬لن أتنكر ليهوديتي‮!‬





            • الجزائريون إخوتي وأنا فخور بأصولي
            author-picture

            icon-writerعبد السلام سكية

            صحافي ورئيس قسم الشؤون الدولية بجريدة الشروق اليومي
            قال المغني اليهودي أنريكو ماسياس، انه يجهل سبب المنع الذي يحول دون زيارته للجزائر التي ولد فيها عام 1938 ، مقارنة مع يهود آخرين ولدوا في الجزائر وغادروها لكنهم يزورونها كلما سمحت لهم الفرصة، وكرر المعني لأكثر من مرة انه يهودي مقرب من إسرائيل ولا يمكن التنكر لتاريخه وأصوله.
             قدم ماسياس واسمه الحقيقي غاستون غريناسيا، أنه مواطن جزائري فرضت عليه الظروف مغادرتها، وقال في حوار مصور مع الموقع الإخباري "شوف شوف"، أمس، ردا على سؤال هل  الجزائر جزء من هويتك "هذا بديهي...الجزائر أرض الأم، والجزائريون إخوتي، كيف لا ونحن ولدنا في نفس الأرض، وكل من يولد في نفس الأرض هم إخوة"، وتابع "أنا فخور بأصولي الجزائرية، رغم أنني اضطررت لمغادرتها".
            وسجل ماسياس، في موضع آخر، وهو يتحدث عن أصوله الجزائرية "أنا فخور بأصولي...الجزائر في حمضي النووي، في الموسيقى التي أؤديها، أول ما أديت الموسيقى كانت موسيقى جزائرية، لقد كانت موسيقى كلاسيكية ومن المالوف الذي تعلمته من عمي ريمون ووالدي".
            وعن السبب الذي يجعله ممنوعا من دخول الجزائر التي غادرها عشية الاستقلال عام 1962 ، قال إنه لا يعلم السبب ولمح إلى مانع "أمني" وتابع أنه يتساءل عن السبب، فقد يكون أنه قريب من إسرائيل، والمعلوم أن هنالك رفضا كبيرا لمسألة عودته، وهو ما تجلى مرتين على الأقل، الأول سنة 2000 لما وجه الرئيس بوتفليقة دعوة له لزيارة الجزائر، غير أن معارضة بعض الشخصيات الفاعلة حالت دون إتمام تلك الزيارة ومنهم الرئيس الراحل أحمد بن بلة وشخصيات وطنية كما هو الحال مع الراحل مهري وعبد العزيز بلخادم، وتجدد نفس الرفض عام 2007 لما طُرح اسمه لمرافقة ساركوزي إلى  الجزائر في تلك السنة، لكن السلطات الفرنسية تراجعت عن إحضار ماسياس.
             وإن تحدث ماسياس بنوع من الفخر عن الجزائر، إلا انه عاد ليؤكد على أصوله وجذوره اليهودية ودفاعه عن دولة إسرائيل، وقال"لا يمكن التنكر ليهوديتي، أنا من هذا الشعب... هذا الشعب أثار حالة من الجدل في الشرق الأوسط، واعتقادي أن هذا الجدل لا طائل منه"، وكعادته لم يتوان  للدفاع عن اليهود، حيث قال "من حق اليهود أن تكون لهم دولة، كما يحق للفلسطينيين أن تكون لهم دولة، وأن يعيشوا في سلام مع إسرائيل، على أن تقوم إسرائيل بمساعدتهم حتى يعيش الجميع في هناء"، ورافع لما اعتبره"تعايشا" بين العرب واليهود، وقال "كنت أول ما غنيت للتقارب بين العرب واليهود".


            http://www.echoroukonline.com/ara/articles/242345.html

            Hay Erremli à Gué de Constantine

            Le méga-bidonville de la capitale éradiqué avant le Ramadhan


            L’éradication du bidonville permettra la poursuite des travaux de construction de deux programmes vitaux pour la capitale. © N Louhal/Liberté
            La wali d’Alger s’est engagé de reloger les habitants du bidonville Erremli, qui compte aujourd’hui environ 4000 baraques, avant le mois de Ramadhan.
            Les jours du méga-bidonville d’Alger situé à hay Erremli, au lieu-dit El-Oued de Aïn Naâdja, sont désormais comptés, a-t-on appris d’Ould Bezoui Saïd, vice-président chargé de l’environnement auprès de la municipalité de Gué de Constantine : “Le bidonville sera détruit et les familles seront relogées avant la fin de l’été. à charge pour les services de la wilaya d’Alger de déterminer le nombre exact de familles éligibles à l’octroi d’un logement. D’ailleurs, le processus d’identification et de paperasserie suit son cours avec le concours de sept comités de quartier qui a permis à la commission de relogement de la wilaya de recenser et d’homologuer 1000 cas sociaux dignes d’intérêt.” Au demeurant, l’affirmation de notre interlocuteur corrobore la démarche du wali d’Alger de clore au plus vite le dossier d’Erremli bien avant le mois de Ramadhan. Tout bien considérée, l’éradication du bidonville d’Erremli obéit à l’urgence d’en finir avec cet “écueil” qui représente l’obstacle majeur à la bonne conduite des travaux de construction de deux programmes vitaux pour la capitale, à l’instar de la mise en valeur d’oued El-Harrach et l’édification du viaduc d’oued Ouchayah. Fort d’une densité de 2000 baraques recensées en 2007, le nombre est revu aujourd’hui à la hausse pour atteindre l’effarant chiffre d’environ 4000 baraques érigées au cœur d’un périmètre classé pourtant zone de l’habitat urbain nouvelle (ZHUN), avec tout ce que cela sous-entend en matière de moyens d’accompagnement social. Seulement et au lieu de ça, l’hideuse cité de Aïn Naâdja et ses multiples îlots de hay Nassim (ex-Dagrados), les cités dites Madrid, 1306, 274, 2024, 385 logements, auxquels s’ajoutent les séculaires Diar El-Khedma sont indigents du minimum de confort urbain requis. “Sachez que la commune de Gué de Constantine est une terre d’accueil, voire d’“asile” pour les sans-logis, qui, aux dernières nouvelles, s’apprête à réceptionner 7000 logements du maître d’ouvrage OPGI de Dar El-Beïda en plus des programmes de l’AADL. Alors, et fort de l’argument d’une démographie galopante, la municipalité de Gué de Constantine doit requérir une attention particulière des pouvoirs publics à même d’assurer l’épanouissement de nos administrés”, a tenu à préciser notre interlocuteur.
            Outre cela, Gué de Constantine est l’endroit unique d’Alger, où l’on inventorie l’effarant chiffre de 19 sites de l’habitat précaire. “C’est l’honteux record qu’a atteint notre commune eu égard au statut de commune-refuge qu’a engendré le laisser-aller. C’est du jamais vu à l’échelle des 57 communes de la wilaya d’Alger et sur toute l’étendue du territoire national. Donc, convenez-en que l’éradication du phénomène de baraquement est tributaire d’un plan dit résorption de l’habitat précaire de la dimension d’un plan Marshall”, a ajouté notre interlocuteur.

            Aïn Malha, la plaie purulente
            de Aïn Naâdja
            De plus, il y a le bidonville de Aïn Malha qui est situé en contrebas du lieu-dit Château d’eau et contigu au boulevard Mohamed-Boudiaf. En ce lieu-ci où règne le “chaos urbain”, on dénombre l’ahurissant chiffre de 2500 baraques construites jusqu’aux abords des cités de l’OPGI et de la Cnep. “On en compte à présent 2500 baraques érigées sur les vestiges de l’ancienne ferme agricole de Germain et de hay Meghnouche, alors qu’il n’y avait que 900 baraques lors du recensement opéré au cours de l’exercice 2007. Autre précision, Aïn Malha est loti en trois segments : A, B, C. Les baraques du lot B sont érigées sur un terrain forestier que nous espérons récupérer pour sa mise en valeur en qualité de futur poumon vert d’Alger”, a conclu notre interlocuteur.
            Une chance toutefois, l’ouverture d’une piste vers la RN1 a permis d’obtenir un quota de 70 logements pour reloger les habitants des bidonvilles de Qariat Echouk (la campagne aux épines), El-Wiam et El-Abqi. C’est dire que le relogement demeure tributaire de l’inscription de projets d’utilité publique.
            Créé lors du découpage administratif de 1984 sur les territoires de Kouba et de Birkhadem, Gué de Constantine est baptisé ainsi à la faveur du pont qui s’ouvre sur l’autoroute de Dar El-Beïda vers Ben Aknoun que l’on appelle d’ordinaire la rocade sud d'Alger. Miséreux jusqu’au ras de ses trottoirs, Gué de Constantine est en droit de s’attendre à mieux que ça, eu égard à son statut de ville intermédiaire entre la Mitidja et la capitale. C’est qu’il a plus d’un atout pour espérer franchir à tout jamais le “gué” de la misère qui le propulsera vers la prospérité grâce à sa zone industrielle et une gare ferroviaire située à Semmar (ex-lotissement Solari).
            Faut-il pour cela évoquer le bel exemple de l’apport des couleurs ciel et blanc de l’Etusa et des bus privés qui ont concouru au désenclavement du Gué de Constantine ? Mais peut-être bien que le bonheur sera au rendez-vous à l’inauguration de la station de métro prévue avant la fin de 2015 à Aïn Naâdja.

            L.N.

            قسوم: مستعد لأن أتخلى عن جنسيتي الجزائرية .. قدموا دليلا فقط

            الدكتور عبد الرزاق ڤسوم، يرد على اتهامات المدير السابق للاذاعة
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            آخر تحديث : 21:18 | 2015-05-10 
            الكاتب : كريم.ح

            وصف الدكتور عبد الرزق قسوم رئيس جمعية العلماء المسلمين ، المدير العام السابق للإذاعة الوطنية عبد القادر نور ، بالشخص الغادر وقال في حوار جمعه بجريدة البلاد“إنه إنسان معاق نفسيا وأخلاقيا ووطنيا“، على خلفية الاتهامات الخطيرة التي أطلقها الأخير ضده، حيث قال “إنه كان عميلا لفرنسا وأنه وشى به للشرطة الفرنسية التي اعتقلت والدتي وعذبتها تعذيبا أليما” وهي التهم الجديدة التي أثارت الرأي الوطني ، مؤخرا ، على اعتبار انها وجهت إلى المسؤول الأول عن جمعية العلماء المسلمين .
            ولم يتجرع رئيس جمعية العلماء المسلمين ما جاء على لسان المدير العام الأسبق للإذاعة الوطنية عبد القادر نور ، حيث اعتبر ان الأمر مقصود ويخدم حسابات معينة تتعلق حسبه بالنشاط الكبير الذي تقوم به الجمعية والذي يكون ، حسبه ، قد أزعج العديد من الجهات ، خاصة بالنسبة للمؤتمر الأخير للشيخين عبد الحميد بن باديس والبشير الابراهيمي  ، والذي تمكن من جمع مختلف الأطياف السياسية والثقافية في الجزائر. الدكتور عبد الرزق قسوم الذي اجتهد في تفسير الدواعي التي تكون قد دفعت بخصمه إلى إطلاق هكذا اتهامات في حقه ، عاد الى الحقبة التي سبقت انتخابه رئيسا لجمعية العلماء المسلمين الجزائرين ، حيث قال “إن هذا المدعي الذي كان يتمتع بصفة العضوية في المجلس الوطني لجمعية العلماء المسلمين ظل يحاول منذ أمد بعيد تبوؤ مكانة هامة داخل الجمعية ، وعمل المستحيل من اجل منعي من الترشح إلى منصب الرئاسة ، وهو الأمر الذي لم يتمكن منه ، لذا تجده الآن يحاول أن يثأر مني بطريقته الخاصة“ وأضاف المتحدث “قرأت مضمون التصريح الذي أدلى به هذا الشخص ولم أعثر على أي دليل مادي أو حتى مدلول يمكن ان يرتكز عليه كلامه، بل الأكثر من ذلك وجدته يذكر شخصا مات منذ عدة سنوات“، فلماذا لم يقل هذا الكلام لما كان الشخص المذكور حيا “  وأكثر من هذا قال رئيس جمعية العلماء المسلمين في ذات الحوار “ أنا مستعد للتخلي عن جنسيتي الجزائرية، قبل منصبي الحالي كرئيس لجمعية العلماء المسلمين ، إن تمكن الأخير أو الجهة التي تقف خلفه من أن تأتي بدليلواحد يؤكد صحة ما يدعونه“ .
            وختم الدكتور ڤسوم حديثه بالقول “الحمد لله أنا مجاهد وخدمت بلدي في عهد ثورة التحرير على أحسن ما يرام، وهناك العديد من المجاهدين الأحياء الذين يشهدون على ما أقول بل هم أكثرية منتشرون في كل ولايات الوطن، لأنني عملت بثلاث ولايات تاريخية هي الولاية الأولى والثالثة والرابعة، الى غاية الاستقلال الوطني وما عليهم سوى اللجوء الى هؤلاء، إن اخطأوا في توجيه رميتهم.

            Contrecoups de “Constantine, capitale de la Culture arabe”

            Le centre-ville sans Internet et sans feux de signalisation


            Les habitants de la ville du Rocher ne profitent pas tant que ça du statut attribué à Constantine, qui est devenue, à partir du 16 avril dernier et pour une année, la capitale de la culture arabe. Ils ont souffert des chantiers qui ont perturbé leur quotidien pendant de longs mois. Aujourd’hui, ils pâtissent encore des travaux qui ont sérieusement endommagé le réseau Internet.
            Le centre-ville de Constantine est sans connexion depuis une semaine. à vrai dire, les perturbations remontent au mois de décembre 2014. Le directeur d’Algérie Télécom de Constantine avait annoncé à la presse que le taux d’avancement des travaux de l’installation des câbles en fibre optique avait atteint les 50% et que toutes les communes de la wilaya vont bénéficier de cette technologie d’ici 2015. Rien ne fut. Pour l’heure, les clients payent la facture d’une connexion qu’ils n’ont pas.
            Le centre-ville est aussi sans feux de signalisation aux croisements des rues ni passages piétons depuis deux 2 mois. La Direction des travaux publics a réalisé des travaux de goudronnage des artères principales en oubliant de retracer les passages pour piétons et de remettre en place les feux de signalisation ! Il est facile d’imaginer alors les cafouillages de la circulation automobile.






            عمارة بن يونس:لا أحد يمكنه أن يوقفني

            "الجزائريون يشربون 200 مليون لتر من الخمور سنويا و ليس عمارة بن يونس من يشرب هذه الكمية الهائلة"..
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            آخر تحديث : 07:02 | 2015-05-10 
            الكاتب : البلاد.نت






            وجّه الأمين العام للحركة الشعبية الجزائرية، عمارة بن يونس انتقادلات لاذعة لمعارضيه، حيث قال من قالمة خلال تحمع مع مناضليه يوم أمس، أن مجموعة وصفها بكبار بارونات الاستيراد تحالفت مع السلفيين لتنظيم مسيرات مناهضة لقانون تحرير تجارة الخكور في الجزائر وذلك من أجل إبقاء احتكارهم على هذه التجارة المربحة والتي تدر الملايين من الدولارات سنويا خارج أي رقابة.
            وحسب عمارة بن يونس فإن حوالي 70 في المائة من تجارة الخمور في الجزائر تنشط خارج الرقابة في السوق الموازية، ويحتكرها عدد قليل من المستوردين والتجار.
            وتابع بن يونس بالقول "الجزائريون يشربون 200 مليون لتر من الخمور سنويا و ليس عمارة بن يونس من يشرب هذه الكمية الهائلة"، موضحا بأنه ليس إماما و لا مفتيا و ما يهمه هو العمل بالقانون فقط.  
            وأضاف قائلا "لا أحد يمكنه أن يوقفني في تطهير التجارة"، مؤكدا بأن الاستيراد يكلف الجزائر 60 مليار دولار سنويا و البارونات أصبحوا خائفين من التطهير الذي تمليه معطيات و ظروف صعبة تمر بها الجزائر بسبب انهيار أسعار المحروقات في السوق العالمية.
            و وجّه عمارة بن يونس انتقادات حادة للمعارضة، و اتهمها بالتخطيط لانقلاب عسكري يطيح بالرئيس عبد العزيز بوتفليقة من خلال الدعوة إلى مرحلة انتقالية اعتبرها بمثابة دعوة غير مباشرة للجيش من أجل التدخل و تطبيق المادة 88 من الدستور لكن الجيش التزم بالدستور كما قال.  

             



            قمصان لا تتسخ.. وداعا لغسل الملابس




            توصلت شركة أميركية لصناعة الملابس إلى ابتكار تقنية تجعل القمصان لا تتأثر بالبقع، حيث يبدو القماش المصنوع من الكريب (قماش خفيف ناعم الملمس معالج بطريقة معينة) عاديا جدا في مظهره، لكنه في الحقيقة مغطى بطبقات من الألياف الدقيقة.
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            آخر تحديث : 17:05 | 2015-05-09 
            الكاتب : وكالات

            توصلت شركة أميركية لصناعة الملابس إلى ابتكار تقنية تجعل القمصان لا تتأثر بالبقع، حيث يبدو القماش المصنوع من الكريب (قماش خفيف ناعم الملمس معالج بطريقة معينة) عاديا جدا في مظهره، لكنه في الحقيقة مغطى بطبقات من الألياف الدقيقة.
            وهذه الألياف تستخدم تكنولوجيا النانو لدرء أي سائل يدخل فيه الماء أو الزيت، مما يجعله يتلاشى قبل ملامسة النسيج.
            ولأن كل خصلة من الألياف أصغر مائة ألف مرة من حبة الرمل، فليس بالإمكان رؤيتها أو الإحساس بها، مما يجعل السائل المسكوب يتشتت فوق النسيج ويمنعه من النفاذ للقميص على الإطلاق.


            حداد يردّ على اتهامات حنون: “من يملــــك شيئا ضدنا فليتجه إلـــى العدالة”

            قال مخاطبا لويزة حنون: "إذا كنت تهاجمين حداد والجزائر ستخرج فائزة .. فعلى بركة الله”
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            آخر تحديث : 20:57 | 2015-05-09 
            الكاتب : ف. ز

            ردّ علي حداد رئيس منتدى المؤسسات أمس، على الانتقادات والاتهامات الموجهة إليه من طرف كل من الأمينة العامة لحزب العمال لويزة حنون ورئيس الكنفدرالية العامة للمؤسسات الجزائرية.
            حيث قال حداد بمناسبة إطلاقه لعلامة “صُنع في الجزائر ومضمون” أمس بفندق الأوراسي “نحن متعاملون اقتصاديون جادون، ومصطلح “الأولغارشية” أو “حكم الأقلية من أصحاب المال والنفوذ” لا مكان له في الجزائر، ولكن من يملك شيئا ضدنا فليتجه إلى العدالة، فهم على دراية ربما بالعدالة أكثر منا نحن”.
            وواصل حداد الردّ على الانتقادات قائلا “أنا لا أحب المجادلة، نحن في مرحلة البناء ونريد المساهمة في تطوير الجزائر، وها نحن في بداية الانطلاق وفي مرحلة استعراض الصورة وستتم عملية التقييم خلال ستة أشهر”، وأضاف حداد مخاطبا الأمينة العامة لحزب العمال “نحن لا نملك الوقت للجدال”، مستفسرا “هل الهجمات والانتقادات موجهة لشخصي؟ وإذا كانت تهاجم حداد والجزائر ستخرج فائزة وبالمنفعة، فعلى بركة الله” على حدّ تعبيره مضيفا “يمكن لحنون أن تصفنا بما تريد، لكن نحن نقوم في كل ساعة بإنشاء وخلق مناصب الشغل، وهذا هو الفرق بينهم وبيننا”


            Contrecoups de “Constantine, capitale de la Culture arabe”

            Le centre-ville sans Internet et sans feux de signalisation


            Les habitants de la ville du Rocher ne profitent pas tant que ça du statut attribué à Constantine, qui est devenue, à partir du 16 avril dernier et pour une année, la capitale de la culture arabe. Ils ont souffert des chantiers qui ont perturbé leur quotidien pendant de longs mois. Aujourd’hui, ils pâtissent encore des travaux qui ont sérieusement endommagé le réseau Internet.
            Le centre-ville de Constantine est sans connexion depuis une semaine. à vrai dire, les perturbations remontent au mois de décembre 2014. Le directeur d’Algérie Télécom de Constantine avait annoncé à la presse que le taux d’avancement des travaux de l’installation des câbles en fibre optique avait atteint les 50% et que toutes les communes de la wilaya vont bénéficier de cette technologie d’ici 2015. Rien ne fut. Pour l’heure, les clients payent la facture d’une connexion qu’ils n’ont pas.
            Le centre-ville est aussi sans feux de signalisation aux croisements des rues ni passages piétons depuis deux 2 mois. La Direction des travaux publics a réalisé des travaux de goudronnage des artères principales en oubliant de retracer les passages pour piétons et de remettre en place les feux de signalisation ! Il est facile d’imaginer alors les cafouillages de la circulation automobile.









            Coupures de connexion internet à Constantine

            Algérie Télécom donne des explications


            L’opérateur national de téléphonie fixe et des services d’Internet rapporte que, durant la journée du vendredi 1er mai, une panne est survenue sur le réseau téléphonie/ADSL d'Algérie Télécom à Constantine. Celle-ci est due à une coupure d'électricité, opérée par Sonelgaz de 8h jusqu'à 18h. Ce qui a provoqué l'arrêt d'un équipement MSAN et l'isolement de dizaines de clients. “Les travaux en cours n'ont pas affecté le réseau de fibre optique déployé dans la ville et aucune perturbation n’a été enregistrée durant la semaine dernière sur le service Internet”, affirme-t-on à Algérie Télécom. Pourtant, nos journalistes locaux font état d’absence de connexion Internet pendant plus d’une semaine et à ce jour. Ils confirment que les quartiers concernés par les coupures Internet et téléphone sont Aouati-Mostafa, avenue Abane-Ramdane (ex-rue Rouault de Fleury) et l'avenue Belouizdad (ex-Saint-Jean). La coupure d'électricité dont parle Algérie Télécom a lieu dans le quartier dit rue Casanova, à proximité du siège de l'APC. Dans d’autres endroits de la ville, coupure définitive de téléphone et d’Internet pendant 4 mois et demi, soit depuis décembre 2014. Elle a été rétablie il y a 10 jours.


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            محكمة الجنح بعزازقة تؤجل النظر في القضية


            والي تيزي وزو يقاضي مواطنا اتهمه بالرشوة



            رانية. م

            أجلت الأحد محكمة الجنح بعزازقة، النظر في قضية القذف التي رفعها والي تيزي وزو ضد المدعو "رشيد. ع"، وهو الناطق باسم تنسيقية لجان 5 قرى بعزازقة، حيث رفع الوالي قضية القذف الماسة بشخصه، على أساس أن المعني صرح في أحد التجمعات التي تضمنتها الحركة الاحتجاجية لسكان قرى عزازقة، أن الوالي تلقى سيارة من نوع مرسيدس كرشوة من قبل رجل الأعمال "علي حداد".
            تأجيل القضية جاء بطلب من دفاع المتهم، الذي أصر على حضور الطرف المدني المتمثل في الوالي لحضور المحاكمة، التي كان مزمعا أن ترفق صبيحة أمس بتجمع أمام مقر المحكمة من قبل سكان قرى عزازقة لمساندة المتهم، وهو المتحدث باسمهم خلال الحركة الاحتجاجية العارمة التي شلوا من خلالها مقر البلدية لمدة 8 أشهر وانتهى الأمر بإيفاد لجان تحقيق وزارية.



            Affrontements entre agents de la sécurité et étudiants de l’INATA

            Constantine : une commission d’enquête mise en place par le wali


            À l’issue d’une rencontre qui a réuni, tard dans la nuit de mardi, les représentants des étudiants de l’Inata de Constantine, le rectorat, la Gendarmerie nationale et le chef de cabinet du wali, une commission d’enquête a été mise en place pour faire toute la lumière sur les circonstances des affrontements qui ont eu lieu dans la journée, entre les étudiants et les agents de sécurité de l’Institut de nutrition, alimentation et technologie agroalimentaire de Constantine. Cette commission, présidée par le chef de cabinet du wali, est composée des représentants du  rectorat et des étudiants. Hier, par ailleurs, huit  étudiants devaient être consultés par le médecin légiste du CHU Ibn-Badis, afin de constater l’étendue des blessures qui leur ont été infligées, avons-nous appris de sources au fait du dossier.
            Pour rappel, la veille à l’Inata, deux camps se sont opposés pendant plusieurs heures, les étudiants d’un côté et les agents de sécurité de l’autre. Ces derniers, avec des barres de fer et autres objets contondants, selon les témoignages recueillis sur les lieux, seraient violemment intervenus pour disperser les quelque 800 étudiants qui, faut-il le souligner, sont en grève depuis près de quatre mois. Ils revendiquent, en effet, la reconnaissance de leur diplôme par la Fonction publique. Certains, grièvement blessés, ont été transportés au CHU, alors que d’autres, des étudiantes en l’occurrence, ont perdu connaissance lors des affrontements, après avoir été attaqués par des chiens. “Nous avons épuisé toutes les voies de recours, plusieurs rencontres ont eu lieu depuis le mois de janvier avec les responsables de l’institut, nos doléances ont été transmises aux autorités dont le ministère de tutelle, mais on ne voit toujours pas le bout du tunnel”, nous a déclaré, hier, Amine, étudiant en deuxième année, originaire de la wilaya de
            Jijel. Il ajoutera que des représentants des étudiants grévistes ont observé, mercredi dernier, un sit-in devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à Alger. “Nous avons pris langue avec un directeur central du ministère qui nous a affirmé qu’ils essaieront de trouver une solution qui contentera les deux parties… on attend toujours”, poursuit notre interlocuteur. Cependant, la décision de mettre fin à ce mouvement par tous les moyens a été prise en haut lieu, autrement dit, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a affirmé à la presse, le directeur de l’institut.
            Ce dernier, hier encore, campait sur ses positions et aurait menacé, lors de la rencontre avec le chef de cabinet, les étudiants s’ils ne mettaient pas fin à la grève.
            L. N.





            الصحفي الجزائري بين الفاقة والبطاقة (1962ـ2012)

            في حفل رسمي، بقصر المؤتمرات، تحت إشراف المرحوم المجاهد محمد الشريف مساعدية (1924/2002)، مسؤول الأمانة الدائمة لجهاز الحزب الواحد
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            آخر تحديث : 20:15 | 2015-05-08 
            الكاتب : عمر بن عيشة
            في حفل رسمي، بقصر المؤتمرات، تحت إشراف المرحوم المجاهد محمد الشريف مساعدية (1924/2002)، مسؤول الأمانة الدائمة لجهاز الحزب الواحد. وبذلك فإنها أول بطاقة وطنية مهنية للصحافي الجزائري المحترف، ذات المواصفات القانونية والرسمية، طبقا لمانص عليه القانون رقم 82/01 المؤرخ بيوم 06 فيفري 1982 المتضمن قانون الاعلام. والذي بفضلة تم تنظيم القطاع وتحديد المهام وتصنيف الرتب. وضبط أهداف الرسالة الإعلامية، وتوجيهما نحو الخدمة العمومية، وترسخ الديمقراطية والدفاع عن الثوابت الوطنية، والاهتمام بتطوير قطاع الصحافة وتحديثه. وفق كفاءات ومعارف الأجيال المتلاحقة التي بدأت دفعات الجامعة الجزائرية ومعاهدها المتخصصة في مجالات السياسية والصحافة والإعلام، تتوافد على مؤسسات الإعلام والاتصال، وما تحمله من معارف ومذاهب وأيدلوجيات، ساعدت على تطور الفضاء الإعلامي وانتشار مفاهيم وتوجهات سياسة وإعلامية عولمية جديدة، بدأت بوادرها ببروز الحركيات الفكرية السياسية للصحفيين والكتاب والإعلاميين وصناع الرأي العام (الإيجابي و السلبي) وما أحدثوه من ضجيج وغوغاء وتجمهر أمام مقر وزارة الإعلام بالموردية، بعد أحداث أكتوبر 1988. تحضرا لحكومة الإصلاحات الاقتصادية للتعددية السياسية والإعلامية  التي عجلت بصدور قانون جديد للإعلام. مؤرخ بيوم 03 أفريل 1990، تمحورت مواده حول الحق في الممارسة الإعلامية بكل حرية، مع احترام كرامة الشخصية الإنسانية، ومقتضيات السياسية الخارجية والدفاع الوطني، والمعتقد الديني. خاصة الخلق الإسلامي والقيم والوطنية وحقوق الإنسان والعنصرية والعنف والتعصب والخيانة. سواء كان ذلك رسما أو صورة أو حكاية، أو خبرا أو بلاغا. حكومة الإصلاحات (1989ـ1991) التي قادها إبن الشهيد الإصلاحي مولود حمروش (1943 أطال الله عمره) الذي صلح هيكل وزارة الاعلام وأراحها من الفصل والدمج بوزارة الثقافة، وهذه الاخيره بالسياحة، وعوض الجميع بالمجالس (المجلس الوطني للثقافة برئاسة عبد الحميد بن هدوقة) المجلس الوطني للسمعيات والبصريات برياسة الحاج الميلود شرفي)  و(المجلس الأعلى للاعلام برئاسة علي عبد اللاوي) هذا الأخير الذي أصبح من صلاحياته تسليم بطاقة الصحفي المحترف.الذي” يتفرغ للبحث عن الأخبار وجمعها وانثفائها واستغلالها وتقديمها خلال نشاطه الصحفي الذي يتخذه مهنته المنتظمة، ومصدرا رئيسا لدخله” ذلك القانون الذي جاء متوازيا مع القانون رقم 90ـ31 المؤرخ بيوم 04/12/1990 المتعلق بالجمعيات. ساعد على ظهور التنظيمات النقابة والمهنية لعمال الصحافة والإعلام والاتصال، بداية بحركة الصحفيين الجزائريين (1988) التي طالبت بقانون جديد الاعلام يتوافق وتعدد منابر التعبير المتعلق بـ (الكلمة، والصوت، والصورة) أو ما أصبح يعرف بالصحافة الورقية والالكترونية والسمعية البصرية. فكانت جمعية الصحفيين الجزائريين 1992 والرابطة الوطنية للصحفيين الجزائريين 1993. والنقابة الوطنية للصحفيين الجزائريين 1996و1998 والفدرالية الوطنية للصحفيين الجزائريين 2009. وغيرها من الجمعيات المهنية المحلية و الإقليمية والوطنية، المتحزبة والمستقلة ولمناسبتيه. أو تلك الممثلة للمنظمات الدولية غير الحكومية، والتنظيمات النقابية الناشطة في مجالات الصحافة الورقية والالكترونية والسمعية البصرية المطالبة بترقية المهنة والتعددية وحرية الرأي والتعبير وحقوق الصحفي وتفعيل ميثاق أخلاقيات المهنة، والتفريق بين المؤسسات الجاهدة في نشر الثقافة والتربية الدائمة. وخدمة التراث الثقافي الوطني، وتقديم الخدمة العمومية للدولة والشعب، والدفاع عن القضايا العادلة للأمة.
            وتلك المؤسسات الاخري المنتجة أو المروجة لاخبار الشؤم للصحافة الانتحارية، داخل القرية الإعلامية، ونظام سياسة دولة العولمة،التي لا تخضع للقوانين وسلطة الوصاية، وطلب الاعتماد ورخصة الاستغلال، ورقابة رئس التحرير على المادة الثقافية والإعلامية، أو إظهار البطاقة المهنية، في عالم الاتصالات والتواصلات التكنولوجية المنظورة،في الساعات واللحظات. وما بتلك القرية من صحافة ورقية إلكترونية سمعية بصرية، الكل فيها يكتب ويتكلم دون مهنية وأخلاق (فضاء الاعلام بلا حدود).
            ذلك المشهد الإعلامي الجارف، الذي ظهر في دوامته القانون العضوي رقم 12ـ05 المؤرخ بيوم 12 يناير 2012. المتعلق بالإعلام. الذي طغت على مواده (133ماده)، المادة (67)، المتعلقة بصفة الصحفي المحترف، وبطاقته الوطنية، التي لا يمكن حيازتها إلا بعد أثبات ممارسة متواصلة للمهنة لمدة لا تقل عن عشر (10) سنوات.في حين أن بطاقة الصحفي الدولية ذات الامتيازات النفعية والحماية الدولية، والتي يمنحها الاتحاد الدولي للصحفيين، أو منتدى الصحافة العالمية، يمكن الحصول عليها في أقل من نصف ساعة، إن كان الراغب فيها قريبا من احد المكاتب المنتشرة بعواصم العالم، أو خلال أسبوع إن كان  الطالب لها بعيدا. وذلك بعد يقديم تصريح شرفي بتوقيع شاهدين صحفيين أوزميلين في المهنة، ودفع حقوق الاشتراك في الاتحاد أو المنتدى ولا بأس إن كان يحسن الكلام والقليل من الأرقام والحروف. 


            TOUT AU LONG DU MOIS DE MAI DANS LES CINQ ANTENNES DE L’INSTITUT FRANÇAIS

            Journées de la mode en Algérie


            © D. R.
            Les Journées de la mode en Algérie ont pour objectif de réunir des stylistes algériens et leurs confrères venus d'autres horizons. Découverte de talents, regards croisés sur le vêtement et son évolution contemporaine, imaginaire culturel, tels sont les ingrédients de ces rencontres initiées à Constantine et qui rayonnent aujourd'hui dans toute l'Algérie. L'Institut français d'Algérie propose cette manifestation dans ses cinq antennes ; celle-ci est devenue un rendez-vous du mois de mai prisé du public puisqu'il propose à chaque fois des rencontres, des films, des expositions et, en point d'orgue, des défilés de créateurs.
            Associées à de grands partenaires, ces Journées de la mode relaient cette année la Maison méditerranéenne des métiers de la mode en présentant plusieurs stylistes ayant reçu le Mediterranean Fashion Prize. Au programme, et en plus d’un défilé de mode organisé jeudi dernier au Sofitel Alger, l’Institut français d’Alger accueille, jusqu’au 28 mai prochain, l’exposition “Accessoires de mode, mais pas que…”, de Cyrille Robin, un photographe spécialisé dans l’image de mode et de design. Formé en France à la prestigieuse École nationale supérieure Louis-Lumière, Cyrille Robin fait partie de la nouvelle génération des photographes de mode français. Du côté de Constantine, l’exposition “Carte blanche à Cyrille Robin” se tient actuellement à l’Institut français. Outre un défilé de mode hier au Novotel Constantine, l’IF Constantine abritera aujourd’hui la conférence “L’art et la mode” qui sera animée par Caroline Hanny, artiste plasticienne spécialisée dans la performance. Plusieurs défilés de mode seront organisés : demain au consulat général de France à Annaba, le jeudi 21 mai au Méridien d’Oran, et le samedi 23 mai au Renaissance de Tlemcen. De plus, l’exposition “Carte blanche à Cyrille Robin” sera visible à l’Institut français d’Oran, puis à celui de Tlemcen.


            شيش" يا حنون!!

            • 2015/05/11 - 00:00
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            قادة بن عمار
            قادة بن عمار

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            • 2015/05/11 - 00:00
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            غريب جدا ما تقوم به لويزة حنون، فهي منزعجة كثيرا من ملايير تم منحها لقائد أوركسترا قدّم سمفونية تمجد الرئيس بوتفليقة وتحمل اسم الوئام، لكنها في الوقت ذاته، تنسى أو تتناسى، أنها حصلت على الملايير أيضا من أجل دعم الرئيس ذاته في العهدة الرابعة بالرغم من أنها ترشحت ضده !!
            من يذكر أول ندوة صحفية عقدتها لويزة حنون عقب حصولها على فتات الأصوات فيالرئاسيات السابقة، لن يحتار من هذه "الأوليغارشية التي تدعي محاربة الأوليغارشية !"فيومها، خرجت على الملأ، لتقول إنها وعلى الرغم من تأكدها من الهزيمة فهي قدترشحت أصلا "للحفاظ على وحدة الأمة" في مواجهة "الخطر الداهم" المسمى علي بنفليس، ولدعم الرئيس بوتفليقة الذي كانت متأكدة من فوزه بنزاهة وشفافية واقتناع !!
            طبعا.. هذه الشعارات، أخذت في مقابلها لويزة حنون الملايير! لكننا نعترف هنا أنالزعيمة الأبدية لحزب العمال بارعة تماما في تغليف "خطابها السياسي الرديء" بالكثير منالمفردات الوطنية الكبيرة والحماسية، على غرار: وحدة الأمة، الجرأة، مواجهة المخططالامبريالي لتقسيم البلاد ووقف الانقضاض على الثروات الوطنية..." علما أنها تكتفي بترديدتلك الشعارات في ندوات صحفية داخل مكتبها، ولا تنزل إلى الشارع إلا نادرا، كما لا تحضرإلى البرلمان الذي تحصل من خلاله على الملايين شهريا، ناهيك عن اقتطاع الملايير منأجور كتلتها النيابية سنويا، في مقابل مقاعد فارغة، واتهامات مجانية و"هوشات موسمية"..وطبعا فإن هذا لا يعد بالنسبة لزعيمة حزب العمال فسادا ماليا ولا سياسيا بأي شكلمن الأشكال؟!
            المرأة "القبيحة" كما وصفها عبد الرزاق مقري، تجد نفسها اليوم في مواجهة أكبر تحدياتها،فالأكيد أن صديقتها خليدة تومي حين شجعتها على "فضح" وزيرة الثقافة نادية لعبيدي،قالت لها بأن هذه الأخيرة لن تصمد طويلا، كما راهنت لويزة على "التعديل الحكوميالوشيك" واعتقدت لوهلة أن لعبيدي ستسقط مثلما سيسقط بوضياف وقاضي وحداد،دون أن تخبر الجزائريين صراحة، لمصلحة من تشنّ هذه الحروب؟ وهل تستحق صداقاتهامع وزيرة الثقافة السابقة كل هذه المعارك؟ أم أن في الأمر.. "إنّ وأخواتها"؟!
            الأسوأ في القضية.. أن هذه المعارك التي يصنفها البعض ضمن "حرب الأجنحة داخلالنظام" باتت لا تستعمل "كرامة" الأحياء فقط بل امتد سوءها حتى للموتى، بدليلاستعمال لويزة حنون لاسم المخرج السينمائي الكبير عمار العسكري في "هوشتها" ضدوزيرة الثقافة، تماما مثلما استعملت بالأمس القريب اسم والي عنابة السابق وقالت إنهتوفي بطريقة غامضة ولم يحرك النائب العام ولا عائلة الضحية قضية ضدها لإثباتالحقيقة من عدمها؟ !!

            يحتاج الجزائريون اليوم إلى معرفة الحقيقة كاملة دون إضافة أو نقصان، ولعل الخطوة التيقامت بها نادية لعبيدي حين قررت رفع دعوى قضائية ضد كل تلك الاتهامات، تعد مؤشراايجابيا لكشف تلك الحقيقة..، يبقى أن لويزة حنون مطالبة الآن بأن تتنازل على حصانتهاالبرلمانية لكشف صحّة ما تقوله أو لمعرفة مزيد من التفاصيل عن تلك الاتهامات التيتطلقها..ألم تتحد قبل فترة وزيرة الثقافة في أن تذهب إلى العدالة، ها هي لعبيدي قدفعلتها.. فـ"شيش" يا حنون.. تنازلي عن "الحصانة" أو "الحضانة" ولتكشفي كل الحقيقة.. "إنّا ها هنا قاعدون"!!


            حزب العمال يردّ على وزيرة الثقافة...

            جودي: نوابنا سيتنازلون جماعيا عن الحصانة.. وأدلتنا جاهزة يا لعبيدي

             لخضر رزاوي

            •  2015/05/09 - 20:06
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            •  الأخبار

            •  وزيرة الثقافة نادية لعبيدي
            • صورة: الشروق

             "لعبيدي أقحمت الوزير الأول ورئيس الجمهورية في القضية"

            أعلن حزب العمال تحديه لوزيرة الثقافة بشأن الدعوى القضائية التي رفعتها ضد زعيمة الحزب لويزة حنون، وأكد عزم الكتلة البرلمانية للحزب الذهاب بعيدا في القضية، وأعلن نيتهم التنازل عن الحصانة البرلمانية بمجرد تلقيهم شكوى رسمية من العدالة.
            وقال المتحدث باسم حزب العمال، جلول جودي في تصريحات لـ"الشروق" أمس، أن قضية إيداع وزيرة الثقافة دعوى قضائية ضد زعيمة حزب العمال لويزة حنون بتهمة القذف والتشهير وتشويه السمعة، على خلفية اتهام حنون لعبيدي بتبديدها المال العام، لم تعد قضية شخصين لجآ إلى العدالة للفصل بينهما، وإنما قضية سياسية بين وزيرة في الحكومة، وزعيمة حزب سياسي".
            وأوضح جودي في معرض رده   على موضوع الدعوى القضائية التي رفعتها وزيرة الثقافة ضد زعيمة حزب العمال، أن جميع نواب حزب العمال معنيون بهذه القضية، لكونهم جميعا تحدثوا عن تورط الوزيرة لعبيدي في "قضايا فساد"، وأكد استعدادهم التنازل جماعيا عن الحصانة البرلمانية للمثول أمام العدالة في قضية الاتهامات الموجهة لوزيرة الثقافة، وذلك للسماح لجهاز القضاء بالقيام بمهامه في أريحية وبكل شفافية ـ على حد تعبيره ـ.
            وأكد جودي أن الحزب يملك من الأدلة ما يكفي ليثبت تورط وزيرة الثقافة في "قضايا الفساد" التي أثارها نواب الحزب سواء خلال مناقشة قانون الكتاب بالمجلس الشعبي الوطني، أو في تصريحات الأمينة العامة للحزب في خرجاتها الميدانية، مبرزا أن الحزب انتهى من ترتيب أدلته وسيقدمها للعدالة بعد تلقيه لدعوى النيابة العامة، كما رفع المتحدث عن حق الحزب في "مكافحة الفساد وتضارب المصالح".
            ولفت المتحدث باسم الحزب اليساري إلى أن وزيرة الثقافة أقحمت الحكومة في القضية، وعلى رأسها الوزير الأول عبد المالك سلال ورئيس الجمهورية الذي عين لعبيدي على رأس قطاع الثقافة، دون توضيح طبيعة هذا الإقحام.
            وفي غضون ذلك يرى خبراء في القانون استحالة تحريك النيابة العامة للدعوى القضائية ضد لويزة حنون باعتبارها نائبا في البرلمان، وذلك بناء على نصوص ومواد الدستور، حيث تنص المادة 109 من الدستور على أن لنواب الشعب ولأعضاء مجلس الأمة حصانة برلمانية تحول دون متابعتهم قضائيا أو إيقافهم، بسبب أفعال قاموا بها في إطار ممارساتهم لمهامهم النيابية، وكذلك الشأن بالنسبة للمادة 110 ، التي تمنع الشروع في متابعة أي نائب ارتكب جناية أو جنحة دون تنازل منه عن الحصانة البرلمانية، أو بإذن من أغلبية الغرفة البرلمانية التي ينتمي إليها، فإن المادة 111 من الدستور، تجيز إيقاف النائب عن المجلس الشعبي الوطني، أو عضو مجلس الأمة، الذي ضبط في حالة تلبس بجنحة أو جناية، يمكن توقيفه، ويخطر بذلك مكتب المجلس الشعبي الوطني، أو مكتب مجلس الأمة، الذي يمكنه أن يطلب إيقاف المتابعة وإطلاق سراح النائب أو عضو مجلس الأمة.





            إتهامات حنون أهم من صحة المواطن لأنه عندما أتهمت من طرف حنون سارعت بالرد لأن ألأمر يهمك لكن عندما كتب في الجرائد وعرض في قنوات تلفزيونيه الحاله المزريه لمستشفياتنا ومعانات المواطن لم تحرك ساكنا لأنه ب بساطه ألأمر لا يهمك يامنعدمي الضمير

            وعد بالتكفل بأصحاب الأمراض النادرة

            بوضياف: صحة المواطن أهم من اتهاماتك يا حنون

             آمال عماري

            •  2015/05/10 - 20:11
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            •  3
            •  الأخبار

            •  وزير الصحة وإصلاح المستشفيات عبد المالك بوضياف
            • صورة: ح.م
            لم يعر أمس وزير الصحة وإصلاح المستشفيات، عبد المالك بوضياف، في رده على سؤال "الشروق" عن الاتهامات الموجهة من قبل الأمينة العامة لحزب العمال لويزة حنون وما تضمنته من اتهامات وتجاوزات لشخصه، أي اهتمام، معتبرا أن ما يقوم به من زيارات ومعاينات ميدانية إلى مختلف أسلاك قطاع الصحة يعتبر أهم بكثير من الرد على تلك الاتهامات، في إشارة واضحة إلى أن وزارة الصحة تولي أهمية كبيرة لمصلحة المواطن باعتبارها أولى الأولويات، كما جاء ذلك في رد عبد المالك بوضياف على سؤالنا.
            وكشف الوزير، في سياق رده على أسئلة وسائل الإعلام، عن حادثة مصرع أطباء كوبيين وجدوا متوفين داخل غرفة بولاية البيض، أن وفاة هؤلاء الأطباء كانت بسبب اختناقهم جراء تسربات أكسيد الكربون، مضيفا أنه سيتم نقل جثامينهم إلى بلدهم الأصلي اليوم.
            وأشار عبد المالك بوضياف، في موضوع ذي صلة، أن الدولة ستتكفل بجميع الحالات المرضية النادرة، سواء تعلق الأمر بالعلاج وتوفير الأدوية للمصابين بهذه الأمراض ومن خلال التكفل بهم عبر نقلهم للعلاج خارج الوطن، معتبرا أن الأمراض النادرة التي يصاب بها المواطنون الجزائريون ستجد من الآن فصاعدا حلولا لها.
            وزير الصحة وإصلاح المستشفيات الذي توقف على عدد من المرفقات الصحية والاستشفائية بتلمسان، أخذ العديد من الانطباعات الأولية عن طرق التسيير المنتهجة من قبل بعض المسؤولين المباشرين عن بعض المرافق، كما هو الشأن مع بعض الحالات في طرق ترشيد العنصر البشري بعدما لمس وجود أكثر من 20 طبيبا مختصا في جراحة الأسنان داخل هذا المستشفى، الأمر الذي جعله يبدي استياءه وتذمره من مثل هذه الممارسات التي طالب بتوقيفها نهائيا. 


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            TOUT AU LONG DU MOIS DE MAI DANS LES CINQ ANTENNES DE L’INSTITUT FRANÇAIS

            Journées de la mode en Algérie


            © D. R.
            Les Journées de la mode en Algérie ont pour objectif de réunir des stylistes algériens et leurs confrères venus d'autres horizons. Découverte de talents, regards croisés sur le vêtement et son évolution contemporaine, imaginaire culturel, tels sont les ingrédients de ces rencontres initiées à Constantine et qui rayonnent aujourd'hui dans toute l'Algérie. L'Institut français d'Algérie propose cette manifestation dans ses cinq antennes ; celle-ci est devenue un rendez-vous du mois de mai prisé du public puisqu'il propose à chaque fois des rencontres, des films, des expositions et, en point d'orgue, des défilés de créateurs.
            Associées à de grands partenaires, ces Journées de la mode relaient cette année la Maison méditerranéenne des métiers de la mode en présentant plusieurs stylistes ayant reçu le Mediterranean Fashion Prize. Au programme, et en plus d’un défilé de mode organisé jeudi dernier au Sofitel Alger, l’Institut français d’Alger accueille, jusqu’au 28 mai prochain, l’exposition “Accessoires de mode, mais pas que…”, de Cyrille Robin, un photographe spécialisé dans l’image de mode et de design. Formé en France à la prestigieuse École nationale supérieure Louis-Lumière, Cyrille Robin fait partie de la nouvelle génération des photographes de mode français. Du côté de Constantine, l’exposition “Carte blanche à Cyrille Robin” se tient actuellement à l’Institut français. Outre un défilé de mode hier au Novotel Constantine, l’IF Constantine abritera aujourd’hui la conférence “L’art et la mode” qui sera animée par Caroline Hanny, artiste plasticienne spécialisée dans la performance. Plusieurs défilés de mode seront organisés : demain au consulat général de France à Annaba, le jeudi 21 mai au Méridien d’Oran, et le samedi 23 mai au Renaissance de Tlemcen. De plus, l’exposition “Carte blanche à Cyrille Robin” sera visible à l’Institut français d’Oran, puis à celui de Tlemcen.






            Les trois écoles de musique andalouse sur scène
            par A. El Abci

            Dans le cadre de la manifestation « Constantine capitale de la culture arabe, 2015 », les trois écoles de musique andalouse d'Algérie, à savoir celle de Tlemcen (Gharnati ou Haouzi), d'Alger (Sanaa) et de Constantine (Malouf) se produiront les 11, 12 et 13 du mois de mai en cours à partir de 19 heures au palais de la culture, Mohamed Laid Al Khalifa, nous a appris hier le directeur de la culture de la wilaya, M. Djamel Foughali. Il s'agira de concerts qui donneront à voir au large public constantinois les trésors que recèle chacune des écoles en question en matière de voix, de chants et de compétences sur le plan instrumental.

            Ainsi, pour le coup d'envoi du premier jour de ce cycle de concerts de musique classique, lundi 11 mai, ce sera à la célébrissime association Inchirah de la ville des ponts et l'orchestre régional de Constantine d'ouvrir le bal en jouant les meilleurs morceaux du répertoire sous la direction du maître Samir Bouklidira. Le deuxième jour sera réservé à diverses troupes de musiques andalouses de l'école de la capitale sous la conduite du maître en la matière, Yacine Hammas. Alors que pour la dernière soirée clôturant ce cycle de production artistique des trois genres de musique andalouse du pays, il sera fait place nette à l'école de Tlemcen avec différentes troupes et surtout à un orchestre entièrement féminin composé d'une quinzaine d'instrumentistes (violent, ôud, mandoline, guitare et flûte, notamment) L'organisation de ces soirées, poursuivra notre interlocuteur, a pour objectif de valoriser ce riche patrimoine culturel et de montrer, ainsi, sous son meilleur jour ce legs historique qui s'est transmis et perpétué de génération en génération et ce, dans ses différentes dimensions et spécificités exprimées par lesdites écoles. Et cela pour ce qui concerne aussi bien les voix, les chants que les rythmes, distinguant chacune des trois écoles de musique classique du pays. 



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            Les massacres de la France coloniale, encore et toujours
            par A. Mallem

            De nombreux participants au colloque sur les massacres coloniaux ont accueilli avec beaucoup d'intérêt les contributions aux débats qui ont été faites par des historiens américains et des historiens anglais qui se sont mis à l'étude de l'histoire de l'Algérie coloniale. A ce titre, les organisateurs du colloque ont eu la main heureuse en invitant à cette manifestation deux auteurs majeurs : William Galois, un jeune historien anglais, et Benjamin Claude Brower, un historien américain. Et la communication faite par ce dernier a même été considérée comme la meilleure et la plus originale du cycle de conférences qui ont été données pendant les trois journées de l'étape de Constantine de ce colloque itinérant. L'historien américain a pris comme objet d'étude la pénétration française au Sahara, et il a montré à travers celle-ci, les atrocités, les massacres commis aux dépens des Algériens durant les 20 premières années de la conquête du territoire algérien. D'autre part, M. Brower est en train de préparer un autre travail de la même veine sur le thème du Hadj au 19ème siècle pour montrer comment le colonialisme français a utilisé les caravanes des pélerins pour assurer son emprise sur la religion. « L'intérêt de ces auteurs américains et anglais, nous dira M. Hosni Kitouni, écrivain et chercheur en histoire de l'Algérie, c'est qu'il nous ouvrent des fenêtres, des portes et ils ouvrent ainsi des horizons nouveaux parce qu'ils sont allés à la source de l'histoire, c'est-à-dire les archives de première main qu'ils ont consultées dans leurs pays respectifs ; ils les ont étudiées et ils nous apportent une clarification que les historiens français refusent d'apporter à cette histoire de la colonisation.

            Nous avons donc jugé intéressant de poser à M. Benjamin C. Brower quelques questions sur son intéressement à la colonisation française en Algérie et sur le centre d'intérêt de ses études.

            « Je voulais faire lecture de quelques massacres faits pendant les 20 premières années de l'occupation française de l'Algérie afin de faire connaître quelques vérités sur les massacres perpétrés par la soldatesque coloniale, notamment à Blida, les enfumades du Dahra, etc., commença-t-il à nous expliquer. J'ai voulu faire cette étude d'un point de vue théorique et conceptuel pour repenser la question et la relation entre la violence et le pouvoir politique. Parce que ce qu'on voit dans ces massacres, c'est qu'ils n'avaient aucun but militaire. Pourquoi tuer des femmes, des enfants et des vieux qui ne sont pas dangereux ?, me suis-je dit. Mon argument est qu'ils avaient un but politique qui n'était pas tout à fait évident si l'on en fait une lecture normale. C'est-à-dire qu'ils étaient juste destinés à terroriser les gens. Mais je voulais quand même montrer l'impact qu'ils avaient comme violence symbolique, pour voir l'effet que produit la violence sur des institutions symboliques, comme la langue. Et à ce titre, le mot qui m'a intéressé le plus et qui est très important en Algérie coloniale, c'est le mot « Indigène », qui était devenu un nom propre. Aux XIXème et au XXème siècles, les algériens étaient connus comme des indigènes. A l'origine, ce nom était inoffensif dans la langue française, en ce sens qu'il signifie simplement « les gens du pays ». Mais dans la colonisation, il a pris une résonance très importante et très péjorative et voulait signifier des gens qui sont très archaïques, ceux qui font partie de la faune sauvage du pays, comme de l'herbe qu'il faut brûler, éradiquer. Et c'est surtout dans ce concept que je veux théoriser la violence coloniale de manière tout à fait originale ».

            Et de continuer en indiquant qu'à l'époque on se posait « la question indigène », qui signifie, grosso modo, qu'est-ce qu'on fait avec les Algériens. Et les politiques français ont fait référence à l'expérience des colons américains vis-à-vis des Indiens peaux rouges. Et ils ont développé leur pensée dans un contexte très important, celui de l'œuvre littéraire de l'auteur américain James Fénimore Cooper : « le dernier des Mohicans ». Et ils se sont dit alors qu'on peut faire la même expérience et espérer voir « disparaître » les Algériens, comme les Mohicans, jusqu'au dernier. Et c'est comme ça que les colons français espéraient résoudre « la question indigène ».

            Questionné sur l'actualité des relations mouvementées entre la France et l'Algérie à propos de cette question de la mémoire, sur la question de la repentance, cet historien texan venu du Département of History du Collège of Libéral Arts de l'université du Texas à Austin, celui-ci répondra : « Je ne suis ni français, ni algérien et je peux parler d'une façon neutre.

            Aussi, je pense que cela serait très utile pour les deux sociétés de dépasser cette question et aller de l'avant pour avancer dans d'autres voies, comme les questions de l'émigration, de l'Islam en France qui subissent un blocage total. Et c'est aussi dans l'intérêt des deux peuples que les blessures de la colonisation et de la guerre se referment complètement ». 

            تعلم جيدا ان الجزائريين يحبونا عريوات تغتنم الفرصة لتغطي ما قامت به من فساد في مشاريع قسنطينة التي فضحتهم لويزة حنون راهي تغطي الشمس با الغربال


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            رفضت الحديث عن قضيتها مع حنون، وزيرة الثقافة لعبيدي تكشف عن جديد "البومباردي" لـ"الشروق":


            سنلبي كل طلبات عثمان عريوات.. والتفاوض جار لبرمجة "العرش" قريبا






            • عريوات إنسان وفنان ممتاز وله كامل حرية حذف المشاهد أو إبقائها
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            icon-writerحسان مرابط

            كشفت وزيرة الثقافة نادية لعبيدي عن مفاوضات تجري حاليا مع الفنان القدير عثمان عريوات بخصوص فيلمه الجديد "العرش" (سنوات الإشهار) الذي بقي حبيس الدرج لمدة 12 سنة، وقد أثمر لقاء جمعهما قبل أيام عن خروج مرتقب غير بعيد للفيلم إلى القاعات دون أن تحدد الوزيرة تاريخ العرض الأول.
            قالت وزيرة الثقافة نادية لعبيدي في تصريح خصّت به "الشروق اليومي" لدى إشرافها أمس الأولّ على افتتاح معرض "السينماتيك الجزائرية" بمتحف "الماما" بالعاصمة بأنّ اللقاء الذي جمعها بالفنان الكوميدي عثمان عريوات ناقش وضع فيلمه "العرش" وهو العنوان الأخير الذي استقر عليه عريوات بحيث أوضحت الوزيرة لعبيدي عن خروج الفيلم إلى القاعات سيكون بعد نهاية المفاوضات. 
             وأكدّت في السياق بأنّ لعريوات كامل الصلاحية في فيلمه من خلال حذف أو إبقاء مشاهد الفيلم كما هي، فضلا عن حرية التصرف الكاملة في زمن العمل الذي يقدر بـ3 ساعات.
            مشيرة في معرض حديثها بأنّه من المستحب تقليص زمن الفيلم من أجل عرضه في القاعات ويمكن عرضه بزمنه الأصلي، لكن القرار الأخير والنهائي يرجع لصاحب الفيلم عثمان عريوات الذي يحق له حذف ما يريد وإبقاء ما يريد من المشاهد وإذا أراد عرضه بمدته الكاملة فلا مانع لدينا. مؤكدة بأنّ وزارة الثقافة ستقف داعمة لعريوات في كلّ ما يحتاجه وقالت لعبيدي بصريح العبارة: "نمنح عريوات كلّ المساعدة والدعم تقديرا لأعماله الرائعة، كما نؤيده ونلّبي له كلّ ما يطلبه ونرافقه".
            في السياق ذاته لم تكشف الوزيرة عن تاريخ عرض الفيلم بالنظر إلى مرحلة التفاوض التي تجري مع صاحب "كرنفال في دشرة". آملة بأن ينتج عريوات أفلاما أخرى إضافة إلى "سنوات الإشهار" باعتباره فنانا ممتازا، كما قالت.
            عن شخصية عريوات أكدّت لعبيدي بأنّ الرجل يعدّ مدرسة في السينما الجزائرية، كونه فنانا ممتازا والحديث معه يمتعك ويضحكك لمجرد أن يلفظ "جملة واحدة".
            وفيما يتعلق بقضيتها مع رئيسة حزب العمال رفضت الوزيرة لعبيدي الحديث عن الدعوة القضائية التي رفعتها ضد لويزة حنون.

            مخطط جديد لتطوير كتابة السيناريو والقاعات
            وعلى هامش المعرض الذي حضرته شخصيات فنية وأدبية على الكاتبين غرار واسيني الأعرج وزينب الأعوج ووجوه سينمائية يتقدمها الغوتي بن ددوش، أحمد بجاوي وإلياس سالم وغيرها وكذا شخصيات فرنسية أبرزها جون ميشيل أرلوند أولّ مسؤول على البرمجة في "السينماتيك" صرّحت لعبيدي للصحافة بأنّ الوزارة تعكف حاليا على وضع آليات لفتح أبواب السينما لجيل الشباب الذي لا يجب أن يكون متفرجا فقط بل يساهم في صناعة السينما خاصة بتوفر ثلة من الأفكار والاقتراحات في شاكلة جائزة رئيس الجمهورية "علي معاشي" للمبدعين الشباب التي تتضمن مجال للسينما وهو ما يتيح للشباب فرصة المشاركة في هذا الميدان.
            ودعت لعبيدي إلى ضرورة إنشاء نواد للسينما بالقاعات التي تحتضن العروض من خلال صلتها الوثيقة بمشاهدة الأفلام التي اعتبرتها بمثابة أحسن مدرسة لتعلم فنون الفن السابع، كونها تسمح بالتكوين في قراءة الأفلام ونقدها وغيرها. دون أن تخف ثلة من الهواجس المتعلقة بضعف كتابة السيناريو ونقص القاعات لكن ـ حسبها ـ يجري الإعداد لمخطط وبرنامج للخروج من القول إلى مرحلة التطبيق على مستوى ورشات كتابة السيناريو والقاعات لأنّ اللقاء مع الجمهور هو المفتاح.

            السينما الجزائرية من العصر الذهبي إلى "الانحطاط"
            على صعيد آخر تأسفت لعبيدي لواقع السينما اليوم بعد توقف عجلتها في السنوات الأخيرة خلافا لما كانت أيام الثوزة عليها  وبعد الاستقلال، بحيث شهد الفن السابع الجزائري عصرا ذهبيا على مستوى إنتاج الأفلام محليا أو على مستوى الإنتاج المشترك مع دول من الخارج. مشيدة بتلك الفترة أيام تميز السينما الجزائرية بالالتزام وعبرّت بحقيقية عن معاناة الشعب الجزائري، كما أنّه بعد الاستقلال بقي كلّ شيء مفتوح من خلال تكوّن الشباب في قاعات "السينماتيك" عبر مشاهدة الأفلام التي اعتبرتها بمثابة مدرسة وبداية لفهم وتعلم تقنيات الفن السابع. واعتبرت بأنّ الجزائر كانت قبلة لسينمائي ومخرجي الخارج، كما كان أيضا محطة للتصوير وكلّ هذا يجعل رؤية الماضي دافعا للسينما إلى الأمام مع ضرورة تثمينه". لكن اليوم - حسب - لعبيدي يطرح سؤال لماذا هذا التراجع أو الانقطاع؟.
            للإشارة تتخل المعرض الذي افتتحته الوزيرة بمتحف "الماما" استعراض عديد الصور واللوحات الخاصة بانجازات السينماتيك الجزائرية في الخمسين سنة الماضية وكذا صور لأشهر المخرجين والسينمائيين والممثلين الذين حلّوا بالجزائر. ويندرج المعرض في إطار الاحتفال بنشأة "السينماتيك الجزائرية" والذي تدوم إلى غاية الـ10 جويلية المقبل ببرمجة عروض سينمائية عديدة وندوات ولقاءات ومعارض أحدها خاص بتكريم الراحل سيد علي كويرات.








            Seule Mme Nadia Labidi a osé saisir la justice pour diffamation

            Corruption : pression sur les ministres


            En déposant plainte, la ministre de la Culture, Mme Nadia Labidi, met dans l’embarras les autres ministres accusés de corruption. © Zehani/Archives Liberté
            La plainte déposée jeudi par la ministre de la Culture contre la secrétaire générale du Parti des travailleurs procède-t-elle d’une démarche et d’une conviction personnelles ou traduit-elle une réaction concertée du gouvernement ? Quoi qu’il en soit, l’action met sous pression les ministres dénoncés dans les mêmes formes.   

            Incontestablement, en créant un tel antécédent que celui de se plaindre auprès d’un tribunal, la ministre de la Culture met sous pression, du moins dans l’embarras, ses collègues ministres accusés par Louisa Hanoune d’être au centre de conflits d’intérêts, à l’instar du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, ou encore celui en charge du portefeuille de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb.
            En ce sens qu’ils se sentiraient interpellés pour prendre exemple sur Mme Labidi afin de se laver de tout soupçon. Car, ignorer les accusations publiques de Mme Hanoune pourrait être interprété comme une dérobade ou une peur d’une confrontation devant l’accusateur à la barre et, donc, d’éventuels déballages.
            Jointe par téléphone hier, Nadia Labidi a éludé la question de savoir si, avant de porter plainte, elle avait discuté ou non du sujet avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre de la Justice, Tayeb Louh, ou encore avec ses collègues ministres ciblés par la SG du PT. “C’est une position morale et de principe. Je veux que cela soit une démarche civilisée. Je fais confiance à la justice”, s’est-elle contentée de dire. Jusque-là, les ministres ciblés par Louisa Hanoune se sont limités à des réactions par la voix de leurs services administratifs ou de leurs proches.
            Les démentis ont souvent été sommaires. Le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a fait réagir les services de son ministère qui ont diffusé un communiqué rappelant les conditions d’acquisition des équipements de radiothérapie, incriminées par Mme Hanoune. Des explications qui précisent que le contrat a été signé avant qu’Abdelmalek Boudiaf ne soit nommé au ministère de la Santé. Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, accusé, lui aussi, d’avoir favorisé son fils et son frère pour l’obtention de terres agricoles à Khenchela, a fait réagir son frère. Ce dernier a diffusé un communiqué pour dire que c’est lui qui a décidé l’association de son neveu et que le ministre n’a rien à voir avec sa démarche.
            Seule Nadia Labidi a donc osé franchir le pas en introduisant une action en justice. Une action qui compromettrait son avenir politique si jamais Louisa Hanoune apportait les preuves justifiant ses déclarations qui accusent la ministre d’avoir utilisé sa position pour, notamment, favoriser sa boîte de production audiovisuelle Procom International.
            Mme Hanoune étant députée, il faudrait que son immunité parlementaire soit levée pour qu’elle comparaisse devant le tribunal. Une procédure compliquée qui, au bout du compte, peut rendre caduque la démarche de Nadia Labidi. Le parquet doit saisir le ministre de la Justice qui introduit la demande de levée d’immunité auprès du bureau de l’APN qui soumet la demande à la commission des affaires juridiques et qui entend le concerné avant de trancher sa décision de soumettre ou non la demande au vote.
            La commission dispose pour cela d’un délai de 3 mois à compter de la date de saisine. La session du printemps tirant à sa fin et la période d’intersessions étant déduite du décompte des délais de rigueur, Mme Hanoune bénéficierait ainsi d’un sursis de plusieurs mois. De même qu’il est improbable que les députés votent en faveur de cette levée d’immunité. Beaucoup n’ont pas intérêt à créer d’antécédent. À moins que Louisa Hanoune ne renonce de son propre chef à son immunité parlementaire…

            L.H.


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            Les massacres de la France coloniale, encore et toujours
            par A. Mallem

            De nombreux participants au colloque sur les massacres coloniaux ont accueilli avec beaucoup d'intérêt les contributions aux débats qui ont été faites par des historiens américains et des historiens anglais qui se sont mis à l'étude de l'histoire de l'Algérie coloniale. A ce titre, les organisateurs du colloque ont eu la main heureuse en invitant à cette manifestation deux auteurs majeurs : William Galois, un jeune historien anglais, et Benjamin Claude Brower, un historien américain. Et la communication faite par ce dernier a même été considérée comme la meilleure et la plus originale du cycle de conférences qui ont été données pendant les trois journées de l'étape de Constantine de ce colloque itinérant. L'historien américain a pris comme objet d'étude la pénétration française au Sahara, et il a montré à travers celle-ci, les atrocités, les massacres commis aux dépens des Algériens durant les 20 premières années de la conquête du territoire algérien. D'autre part, M. Brower est en train de préparer un autre travail de la même veine sur le thème du Hadj au 19ème siècle pour montrer comment le colonialisme français a utilisé les caravanes des pélerins pour assurer son emprise sur la religion. « L'intérêt de ces auteurs américains et anglais, nous dira M. Hosni Kitouni, écrivain et chercheur en histoire de l'Algérie, c'est qu'il nous ouvrent des fenêtres, des portes et ils ouvrent ainsi des horizons nouveaux parce qu'ils sont allés à la source de l'histoire, c'est-à-dire les archives de première main qu'ils ont consultées dans leurs pays respectifs ; ils les ont étudiées et ils nous apportent une clarification que les historiens français refusent d'apporter à cette histoire de la colonisation.

            Nous avons donc jugé intéressant de poser à M. Benjamin C. Brower quelques questions sur son intéressement à la colonisation française en Algérie et sur le centre d'intérêt de ses études.

            « Je voulais faire lecture de quelques massacres faits pendant les 20 premières années de l'occupation française de l'Algérie afin de faire connaître quelques vérités sur les massacres perpétrés par la soldatesque coloniale, notamment à Blida, les enfumades du Dahra, etc., commença-t-il à nous expliquer. J'ai voulu faire cette étude d'un point de vue théorique et conceptuel pour repenser la question et la relation entre la violence et le pouvoir politique. Parce que ce qu'on voit dans ces massacres, c'est qu'ils n'avaient aucun but militaire. Pourquoi tuer des femmes, des enfants et des vieux qui ne sont pas dangereux ?, me suis-je dit. Mon argument est qu'ils avaient un but politique qui n'était pas tout à fait évident si l'on en fait une lecture normale. C'est-à-dire qu'ils étaient juste destinés à terroriser les gens. Mais je voulais quand même montrer l'impact qu'ils avaient comme violence symbolique, pour voir l'effet que produit la violence sur des institutions symboliques, comme la langue. Et à ce titre, le mot qui m'a intéressé le plus et qui est très important en Algérie coloniale, c'est le mot « Indigène », qui était devenu un nom propre. Aux XIXème et au XXème siècles, les algériens étaient connus comme des indigènes. A l'origine, ce nom était inoffensif dans la langue française, en ce sens qu'il signifie simplement « les gens du pays ». Mais dans la colonisation, il a pris une résonance très importante et très péjorative et voulait signifier des gens qui sont très archaïques, ceux qui font partie de la faune sauvage du pays, comme de l'herbe qu'il faut brûler, éradiquer. Et c'est surtout dans ce concept que je veux théoriser la violence coloniale de manière tout à fait originale ».

            Et de continuer en indiquant qu'à l'époque on se posait « la question indigène », qui signifie, grosso modo, qu'est-ce qu'on fait avec les Algériens. Et les politiques français ont fait référence à l'expérience des colons américains vis-à-vis des Indiens peaux rouges. Et ils ont développé leur pensée dans un contexte très important, celui de l'œuvre littéraire de l'auteur américain James Fénimore Cooper : « le dernier des Mohicans ». Et ils se sont dit alors qu'on peut faire la même expérience et espérer voir « disparaître » les Algériens, comme les Mohicans, jusqu'au dernier. Et c'est comme ça que les colons français espéraient résoudre « la question indigène ».

            Questionné sur l'actualité des relations mouvementées entre la France et l'Algérie à propos de cette question de la mémoire, sur la question de la repentance, cet historien texan venu du Département of History du Collège of Libéral Arts de l'université du Texas à Austin, celui-ci répondra : « Je ne suis ni français, ni algérien et je peux parler d'une façon neutre.

            Aussi, je pense que cela serait très utile pour les deux sociétés de dépasser cette question et aller de l'avant pour avancer dans d'autres voies, comme les questions de l'émigration, de l'Islam en France qui subissent un blocage total. Et c'est aussi dans l'intérêt des deux peuples que les blessures de la colonisation et de la guerre se referment complètement ». 


            Contournement de Djebel Ouahch: Un chantier casse-tête
            par Abdelkrim Zerzouri

            Le tronçon de l'autoroute Est-Ouest qui passe par Djebel Ouahch confirme, de jour en jour, sa réputation de « partie la plus difficile », voire de « tranche de l'épouvante » du projet du siècle.

            Hier, lors de sa visite de travail, effectuée à Constantine, le ministre des Travaux publics, M. Abdelkader Kadi, qui a sur les épaules ce lourd héritage, a constaté le marasme dans lequel semblent s'empêtrer les quatre entreprises en charge de la réalisation du contournement de Djebel Ouahch. Les travaux avancent à un rythme de « tortue », la date prévue pour sa réception, au mois de juin prochain, ou avant la saison estivale, est, sérieusement, compromise. Le ministre donnera des instructions strictes aux responsables des quatre entreprises engagées sur ce terrain complexe, « il faut vous organiser et coordonner vos efforts pour pouvoir achever le projet avant le 4 juillet prochain ». Bien avant lui, le wali avait, lors d'une visite sur ce chantier, exigé le renforcement de la cadence des travaux. Mécontent, lui aussi, de la lenteur des travaux, il a sommé les responsables des quatre entreprises intervenant sur ce chantier, long de 13 km, de « renforcer leurs moyens et de s'organiser en 3 x 8 heures de travail, tout en respectant les normes techniques ». Mais, vraisemblablement, rien n'y fait. Et, en conséquence, le délai de la réception a été un peu reculé, jusqu'à la veille de la célébration de la fête de l'Indépendance. Même là, estiment des spécialistes, il est fort probable qu'on ne soit pas au rendez-vous, avançant le mois de septembre pour la fin de ce chantier.

            Ce contournement, qui a nécessité un investissement public de 5 milliards de dinars, et inscrit en tant que solution alternative à l'affaissement, en début d'année, d'une partie du tunnel de Djebel Ouahch, creusé dans le cadre de la construction de l'autoroute Est-Ouest, et permettra, à terme, de désengorger la circulation à Constantine-ville, en canalisant, notamment, le déplacement des poids lourds. M. Abdelkader Kadi s'est, également, enquis de l'avancement des travaux de réalisation du projet d'aménagement de la route reliant Constantine à la commune de Hamma-Bouziane, achevé à 100 %. Alors que pour la réalisation du centre de péage et du centre régional d'entretien de l'autoroute, à Ain S'mara, le ministre n'a pas été satisfait du rythme d'avancement des travaux, qui atteint à peine les 30 %. 



            Le conflit va atterrir devant les tribunaux : Labidi porte plainte contre Hanoune
            par Yazid Alilat

            D'escarmouches en polémiques, le conflit entre la ministre de la Culture Nadia Labidi et la porte-parole du Parti des Travailleurs (PT) Louiza Hanoune, va atterrir devant les tribunaux.

            Comme promis ,d'ailleurs par les deux antagonistes, dont la ministre de la Culture, Nadia Labidi, qui a, finalement, mis à exécution sa menace d'ester en justice Louisa Hanoune, pour «diffamation». La ministre de la Culture a, dans un communiqué, annoncé, vendredi, avoir «demandé à mes avocats de déposer plainte pour diffamation contre Mme Louisa Hanoune». La plainte a été déposée, jeudi 7 mai, devant le tribunal de Sidi M'hamed (Alger), a tenu à préciser la ministre de la Culture, sociologue de formation. La plainte pour diffamation de Nadia Labidi intervient après ses démentis contre des accusations de la porte-parole du PT sur «un conflit d'intérêt» pour avoir permis le «financement public» d'un projet de film (Le Patio) devant être «produit par une société appartenant à la ministre.»

            La ministre de la Culture avait, dans un premier temps, appelé Louisa Hanoune, dans une lettre, de «démentir publiquement» les propos rapportés par le quotidien ‘Ennahar El Djadid'. «J'ai appris par le journal ‘Ennahar El Djadid' que vous auriez déclaré que -la ministre de la Culture attribue tous les projets du secteur à ses amis ou à sa société», écrit la ministre qui avait menacé de recourir, le cas échéant, à la justice pour déposer une «plainte en diffamation contre l'auteur de ces propos».

            La ministre de la Culture avait demandé, également, la constitution d'une «commission parlementaire» pour examiner les accusations portées, à son encontre, par le PT, au sujet du financement de certains projets inscrits dans le cadre de la manifestation «Constantine, capitale de la Culture arabe» et qu'elle juge «infondées». «S'ils ont des preuves, qu'ils les présentent», s'est-elle défendue, indiquant être «disposée à aller loin et détenir des preuves», car il y va de son image et de son honneur.

            «Le Président doit intervenir rapidement au risque de voir l'État s'effondrer», a martelé de son côté Louisa Hanoune, lors d'une allocution durant une réunion du bureau politique du PT, au lendemain d'une intervention remarquée à l'APN des députés «travaillistes». Pour la responsable du PT, qui accuse la ministre de la Culture de lui avoir envoyé une lettre de menaces, après ses révélations sur le financement par le ministère du film «Le Patio» réalisé par sa boîte de communication (Procom International), Nadia Labidi «agit comme si c'était une propriété privée. Elle se comporte comme une délinquante, une chef de bande». Hanoune ajoute : «je n'ai aucun problème privé avec elle, mais c'est un comportement délinquant, une délinquance ministérielle. Elle m'a envoyé des gens à la maison, c'est une dérive, jamais vue». Pour elle, «Labidi est coupable d'une opération mafieuse», en finançant un film de sa société de communication et en lui donnant une nationalité tunisienne pour qu'il ne reste pas propriété de l'État algérien, comme l'exige la loi. «On va rendre publiques les preuves», avait assuré Louisa Hanoune. Dans la foulée, la porte-parole du PT accuse, également, de «complicité» le DG de l'ENTV et le ministre de la Communication puisque «l'Unique a un contrat avec la boîte de la ministre de la Culture qui lui vend une émission diffusée, chaque vendredi» (Saha Lahbab).

            Le conflit Labidi-Hanoune avait éclaté le 19 avril dernier, avec les accusations de la porte-parole du PT contre la ministre, notamment d'avoir favorisé la production du film «Le Patio» de sa société de communication avec le budget dégagé pour la manifestation «Constantine, capitale de la Culture arabe». Les députés «travaillistes», dont Djelloul Djoudi, chef du groupe parlementaire du PT, avaient chargé la ministre de la Culture, durant une séance parlementaire consacrée au débat sur l'avant-projet de loi sur le livre, au mois d'avril dernier. Djoudi a accusé Nadia Labidi d'avoir monnayé une bourse aux USA pour son fils contre la gratuité, pendant trois jours, du Théâtre national algérien en faveur de l'ambassade des États-Unis à Alger, qui avait organisé une soirée musicale animée par le célèbre orchestre «El Gosto». «C'est contraire à la directive du Premier ministre quant à la nécessité pour les EPIC de rentabiliser au mieux leurs activités et manifestations», avait expliqué le député du PT. La ministre de la Culture est, également, accusée par le PT d'avoir «attribué, contre l'avis du Conseil du gouvernement, 17 milliards de centimes, à Amine Kouider, chef de l'orchestre symphonique national, pour son spectacle d'ouverture de la manifestation Constantine, capitale de la Culture arabe».

            Le PT n'en reste pas là, puisqu'il a accusé Nadia Labidi d'avoir attribué un budget de 800 millions de centimes à «Nouba», une association dont elle est membre fondatrice.

            «LE PATIO», LE CADC ET UNE VIVE POLEMIQUE

            Sur la production du projet de film «Le Patio», Nadia Labidi ne s'était pas, directement, prononcée, mais le CADC, un centre dépendant du ministère de la Culture, a apporté un démenti aux accusations du PT. Le Centre algérien de développement du cinéma (CADC), un établissement public, sous tutelle du ministère de la Culture, avait démenti «formellement les accusations du Parti des Travailleurs concernant le financement du film ‘Le Patio'» du réalisateur Sid Ali Mazif. Dans un communiqué, le CADC a précisé que les accusations de Mme Hanoune et de M. Djoudi, selon lesquels la Société Procom International aurait bénéficié de 12 milliards de centimes, au titre du financement de ce film, étaient «infondées» et «fausses».

            Selon le CADC, le financement du film «Le Patio» est estimé à «6,5 milliards de centimes». La production de ce film ainsi que celle de 14 autres œuvres, retenues dans le cadre de la manifestation «Constantine, capitale de la Culture arabe», avaient été confiée à l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), en 2014. La réalisation de tous ces films a été «ensuite transférée au CADC». 



            Un concours qui fait jaser
            par A. Mallem

            L'APC de Constantine a lancé dernièrement un concours de recrutement sur titre pour l'insertion d'un contingent de 50 jeunes travailleurs recrutés par l'intermédiaire de l'Anem dans le cadre du préemploi et qui seront promus à des postes d'administrateur (20), d'agents d'administration (20) et d'archivistes (10). Le concours s'est déroulé suivant un barême qui prend en compte les notes obtenues par le candidat durant les années travaillées à l'administration communale. Les 20 candidats aux postes d'administrateurs, eux, ont été soumis à un entretien qui a été organisé au siège de la wilaya.

            Bref, ce qu'il importe de signaler dans cette information est que les résultats du concours qui viennent d'être affichés dans les locaux de l'APC ont été fortement contestés par les nombreux candidats recalés, et même par la cinquantaine des candidats dont les noms ont été placés dans une «liste d'attente». L'ensemble des mécontents ont commencé à protester en faisant du bruit et adresser des recours au secrétariat général de l'APC. De nombreux autres candidats malheureux se sont adressés aux syndicats Ugta et Snapap implantés à la mairie en dénonçant «l'opacité dans laquelle a été organisé ce concours», en se demandant pourquoi les examens se sont déroulés au siège de la wilaya et non à l'APC. D'autres ont émis des suspicions sur la régularité même du concours. L'un d'eux que nous avons rencontré hier au siège de l'APC nous a fait part de son mécontentement en disant «nous avons l'impression d'avoir été écartés injustement parce que nous avons constaté étrangement que des candidats reçus ne possèdent pas le bagage technique ni le nombre d'années en activité que ceux qui n'ont pas été admis». D'autres se sont demandés «pourquoi il y a parmi les lauréats au poste d'administrateur 18 femmes et seulement deux hommes». Un vétérinaire qui s'est dit étonné de n'avoir pas été reçu au concours était venu se plaindre au bureau du syndicat UGTA en faisant part de son intention de ne pas se taire devant ce qu'il a appelé «un déni de justice».

            M. Sehali, secrétaire général de la section syndicale UGTA de l'APC s'est montré lui aussi étonné, mais pas pour les mêmes motifs. Tout en se montrant disposé à examiner les réclamations de ces travailleurs et les soutenir, le cas échéant, il a déploré que le syndicat n'a pas été associé à l'organisation du concours incriminé. «Nous avons été mis à l'écart et l'administration n'a même pas daigné nous informer de ce concours dont elle porte l'entière responsabilité», a-t-il dit.

            Toutefois, un fonctionnaire de la wilaya qui a préféré garder l'anonymat pour des raisons évidentes, mais qui suit ce dossier, nous a affirmé hier que l'examen en question est «un concours interne organisé par la wilaya, et non par l'APC, sur instructions du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales à l'intention de cette catégorie de travailleurs issus de l'Anem pour apurer ce dossier». Il a assuré qu'un autre concours, le troisième selon lui, est prévu pour le mois de juin prochain et tous les travailleurs rentrant dans ce cadre qui totalisent 4 ou 5 ans au sein de l'administration des collectivités locales seront probablement insérés. «Le seul problème que nous rencontrons dans ce domaine concerne les nouvelles recrues», a signalé notre interlocuteur sans s'étaler d'avantage sur les mesures éventuellement envisagées par la tutelle pour le régler. 




            Colère des habitants de la cité des Peupliers
            par A. El Abci

            Les habitants de la cité des Peupliers ne décolèrent pas et après plus d'un mois de la remise d'une lettre de protestation au wali, sur la situation de dégradation avancée du cadre de vie dans leur cité, sont revenus, hier, à la charge en tenant un sit-in devant le siège de la délégation communale de la cité des Mûriers, dont ils dépendent administrativement.

            Selon le président de l'association des habitants de la cité des Peupliers, Kheiredine Lamamra, les habitants sont «outrés» et déclarent «ne pas supporter pareille situation plus longtemps», menaçant d'actions plus musclées dans le cas où leurs mouvements pacifiques jusqu'à maintenant n'aboutissent pas. Les problèmes dont ils pâtissent le plus ont pour noms, dira-t-il, «détérioration du réseau d'éclairage public, absence d'espaces verts, de terrain de jeux pour enfants et surtout de l'état de dégradation avancé des routes et trottoirs», soulignera-t-il.

            Et de poursuivre : «En effet, c'est depuis 1990 ou plus d'un quart de siècle que le réseau de voirie n'a pas connu de réfection, ni de réparation, alors qu'entre-temps, ce dernier a été malmené par des travaux effectués par aussi bien la Sonelgaz (installation de transformateurs) que la Seaco (pose de conduites), sans remise en l'état des lieux. Situation qui a fait que les crevasses et grands trous béants se sont multipliés, si bien que les chauffeurs refusent de desservir la cité et que les transporteurs de bus privés rechignent à y venir».

            Les habitants, en désespoir de cause, ont pris sur eux de mettre «la main à la poche et de procéder à quelques réparations, mais le résultat laisse à désirer et n'égale pas le travail des gens du métier», avoue notre interlocuteur. Il en est de même du réseau de l'éclairage public, qui est défaillant et même inexistant dans certains endroits, exacerbant ainsi le sentiment d'insécurité dans la cité. Notre interlocuteur parlera, également, du «règne du béton» partout laissant peu de place à des espaces de détente pour les adultes, de jeux pour enfants et de verdure en général, mais aussi d'un mur de soutènement dont des pans entiers se sont effondrés et dont le reste menace les habitants car se situant dans un passage obligé pour eux.

            En début d'après-midi, les protestataires ont été reçus par le délégué communal, M. Nabil Bousbaa, qui leur a déclaré que «des travaux de voirie seront lancés dans dix jours pour la pose de goudron et l'aménagement des trottoirs, et seront suivis par d'autres actions en rapport aux différents problèmes soulevés». Promesses qui n'ont pas satisfait les habitants qui disent attendre pour voir. 



            Seule Mme Nadia Labidi a osé saisir la justice pour diffamation

            Corruption : pression sur les ministres


            En déposant plainte, la ministre de la Culture, Mme Nadia Labidi, met dans l’embarras les autres ministres accusés de corruption. © Zehani/Archives Liberté
            La plainte déposée jeudi par la ministre de la Culture contre la secrétaire générale du Parti des travailleurs procède-t-elle d’une démarche et d’une conviction personnelles ou traduit-elle une réaction concertée du gouvernement ? Quoi qu’il en soit, l’action met sous pression les ministres dénoncés dans les mêmes formes.   

            Incontestablement, en créant un tel antécédent que celui de se plaindre auprès d’un tribunal, la ministre de la Culture met sous pression, du moins dans l’embarras, ses collègues ministres accusés par Louisa Hanoune d’être au centre de conflits d’intérêts, à l’instar du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, ou encore celui en charge du portefeuille de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb.
            En ce sens qu’ils se sentiraient interpellés pour prendre exemple sur Mme Labidi afin de se laver de tout soupçon. Car, ignorer les accusations publiques de Mme Hanoune pourrait être interprété comme une dérobade ou une peur d’une confrontation devant l’accusateur à la barre et, donc, d’éventuels déballages.
            Jointe par téléphone hier, Nadia Labidi a éludé la question de savoir si, avant de porter plainte, elle avait discuté ou non du sujet avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre de la Justice, Tayeb Louh, ou encore avec ses collègues ministres ciblés par la SG du PT. “C’est une position morale et de principe. Je veux que cela soit une démarche civilisée. Je fais confiance à la justice”, s’est-elle contentée de dire. Jusque-là, les ministres ciblés par Louisa Hanoune se sont limités à des réactions par la voix de leurs services administratifs ou de leurs proches.
            Les démentis ont souvent été sommaires. Le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a fait réagir les services de son ministère qui ont diffusé un communiqué rappelant les conditions d’acquisition des équipements de radiothérapie, incriminées par Mme Hanoune. Des explications qui précisent que le contrat a été signé avant qu’Abdelmalek Boudiaf ne soit nommé au ministère de la Santé. Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, accusé, lui aussi, d’avoir favorisé son fils et son frère pour l’obtention de terres agricoles à Khenchela, a fait réagir son frère. Ce dernier a diffusé un communiqué pour dire que c’est lui qui a décidé l’association de son neveu et que le ministre n’a rien à voir avec sa démarche.
            Seule Nadia Labidi a donc osé franchir le pas en introduisant une action en justice. Une action qui compromettrait son avenir politique si jamais Louisa Hanoune apportait les preuves justifiant ses déclarations qui accusent la ministre d’avoir utilisé sa position pour, notamment, favoriser sa boîte de production audiovisuelle Procom International.
            Mme Hanoune étant députée, il faudrait que son immunité parlementaire soit levée pour qu’elle comparaisse devant le tribunal. Une procédure compliquée qui, au bout du compte, peut rendre caduque la démarche de Nadia Labidi. Le parquet doit saisir le ministre de la Justice qui introduit la demande de levée d’immunité auprès du bureau de l’APN qui soumet la demande à la commission des affaires juridiques et qui entend le concerné avant de trancher sa décision de soumettre ou non la demande au vote.
            La commission dispose pour cela d’un délai de 3 mois à compter de la date de saisine. La session du printemps tirant à sa fin et la période d’intersessions étant déduite du décompte des délais de rigueur, Mme Hanoune bénéficierait ainsi d’un sursis de plusieurs mois. De même qu’il est improbable que les députés votent en faveur de cette levée d’immunité. Beaucoup n’ont pas intérêt à créer d’antécédent. À moins que Louisa Hanoune ne renonce de son propre chef à son immunité parlementaire…

            L.H.

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