الخميس، يونيو 13

الاخبار العاجلة لعلاج الرئيس بوتفليقة في كنيسة مسيحية بالعاصمة الفرنسية لقدماء حروب فرنسا والاسباب مجهولة

La galerie des Glaces | Établissement de l’hôtel royal des Invalides, 1674

Soldats



Description


Les soldats que l’on voit à droite sont les bénéficiaires de la piété royale : soldats que « les longs services, ou les malheurs de la guerre, avaient rendus inutiles » et qui étaient « contraints de chercher dans la charité des peuples, un soulagement à leurs misères » (Mercure galant décembre 1684). Le soldat au premier plan est agenouillé les bras croisés sur la poitrine en signe de profonde reconnaissance ; on peut se demander s’il porte un bandage au bras gauche ou s’il s’agit simplement du tissu blanc de sa chemise ; celui du second plan reçoit l’ordre militaire de Saint-Lazare de Jérusalem (selon le Mercure galant, mais cette identification est mise en doute par Virginie Bar [2003] qui écrit que la croix de Saint-Lazare « n’était pas blanche, comme c’est ici le cas, mais pourpre et verte, bordée d’or. En fait il semble que le peintre ait représenté une décoration quelconque que l’on identifia logiquement à celle de Saint-Lazare qui, avant la création de l’ordre de Saint-Louis [1693], récompensait le mérite des soldats »). Le dessin préparatoire conservé au musée du Louvre (inv. 29759) est très proche de la description du Mercure galant (1684) où il est écrit que la Piété donne « l’ordre de S. Lazare aux officiers » et « de l’argent aux soldats ».


Bibliographie






Index


Gestes : Mains croisées sur la poitrine | Position : à genoux | Relation : regard (Piété)

Symboles : Arme | Ordre de Saint-Lazare




http://www.galeriedesglaces-versailles.fr/html/11/selection/page_notice-ok.php?myPos=3&compo=c25


http://www.tripadvisor.fr/Hotel_Review-g187147-d292872-Reviews-Hotel_de_France_Invalides-Paris_Ile_de_France.html

http://www.tripadvisor.fr/LocationPhotos-g187147-d292872-w4-Hotel_de_France_Invalides-Paris_Ile_de_France.html

Hotel de France Invalides


102, boulevard de La-Tour-Maubourg | 07 Arr., 75007 Paris, France
 

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Classé n°851 sur 1 806 hôtels à Paris
102, boulevard de La-Tour-Maubourg | 07 Arr., 75007 Paris, France
Classé n°851 sur 1 806 hôtels à Paris
 
 
 
 
Hôtel des Invalides
Paris 7ème arrondissement
 
Louis XIV et les Invalides : un palais pour les vieux soldats.
 Hôtel des Invalides
*Louis XIV est entouré par Mars er Minerve.
 
Pour le plus grand nombre, aujourd'hui, l'hôtel des Invalides est le lieu où repose Napoléon. Louis XIV est à l'origine de la création de ce superbe monument.
 
Une fière inscription, au dessus du porche de l'entrée des Invalides, et ce n'est que justice, nous le rappelle : Ludovicus Magnus militibus regali munificentia in perpetuum providens has aedes posuit an MDCLXXV ("Louis le Grand, par munificence royale pour ses soldats et prévoyant pour la suite des temps, a fondé cet édifice en l'an 1675").
Hôtel des Invalides
C'est à Louis XIV que nous devons l'austère église des Soldats, et la grandiose église du Dôme, et ce vaste édifice dédié aux soldats. Si tous les rois de France se sont souciés du sort des soldats âgés, blessés ou malades, seul le Roi-Soleil a trouvé une solution satisfaisante à la précarité de leur condition. Grâce à Louis XIV et à son ministre François de Louvois, la monarchie pourra dignement manifester sa reconnaissance envers ceux qui ont payé l'impôt du sang, et accueillir les plus nécessiteux dans une institution dédiée.
 
En 1670, Louis XIV décide de créer les Invalides, les travaux dureront de 1671 à 1730, servis par deux admirables architectes : Libéral Bruant et Jules Hardouin-Mansart.
Hôtel des Invalides
Dès 1674 l'hôtel reçoit les premiers pensionnaires. Cette même année, "le roi dresse par ordonnance la fonction des bâtiments dont la construction vient de s'achever : "Un hôtel royal d'une grandeur et espace capables d'y recevoir et loger tous les officiers et soldats tant estropiés que vieux et caducs et d'y assurer un fonds suffisant pour leur subsistance et leur entretien"."
 
A la fois caserne, couvent, hôpital, atelier, sa polyvalence et son utilité sociale évidente lui donnent très vite un immense prestige. "Son majestueux décor exalte Louis XIV, roi de droit divin, guerrier victorieux. Trois motifs récurrents se combinent et se répondent : les fleurs de lys, les trophées d'armes, la figure même du Roi-Soleil. Les premières se multiplient dans le Dôme. Les seconds ornent l'arc du pavillon d'entrée, la cour d'honneur et le Dôme.
 
Le monarque est quant à lui directement représenté sur la bas-relief du pavillon central de la façade nord, qui porte aussi son attribut, le soleil; il est aussi évoqué par les "L" entrelacés du dôme et apparaît à plusieurs reprises sur les imposantes peintures des anciens réfectoires". Hôtel des Invalides
"Cette décoration sculpturale est dûe à Coustou et à Giradon... mais la statue de Louis XIX, détruite sous la Révolution, a été rétablie par Cartellier en 1816." Lorànt Deutsch 
 
 Sources : Général de Division (2S) Christian Baptiste, directeur de l'établissement public du Musée de l'Armée.
Métronome, de l'excellent Lorànt Deutsch 
Par francine94 - Publié dans : Paris 7ème - Communauté : photos : site web photographe
 
 
 
Napoléon repose t-il aux Invalides?
Oui.
 
En pleine célébration du bicentenaire de la naissance de Napoléon, paraît l'ouvrage d'un certain Georges Rétif de la Bretonne intitulé Anglais, rendez-nous Napoléon..., il affirme que le corps de l'Empereur ne repose pas dans le mausolée des Invalides.
Une campagne de presse savamment orchestrée a précédé cette publication. Journaux et hebdomadaires publient des articles aux titres sensationnels et prometteurs. Dans son numéro 1117 " France-Dimanche "  annonce " la bombe d'un jeune historien - Ce n'est pas Napoléon qui est enterré aux Invalides ". " Paris Match " prend le relais, d'autres encore. Plusieurs lecteurs se sont émus, tant en France qu'à l'étranger, en Grande-Bretagne notamment. Tombeau de Napoléon
*La merveilleuse église du Dôme vue depuis la crypte. A droite, on aperçoit le baldaquin.
 
"Les faits avérés
Napoléon Bonaparte, ci-devant Empereur des Français, décède à Longwood, île de Sainte-Hélène, le samedi 5 mai 1821, à 17 h 49.
Son corps est autopsié le 6 mai à 14 heures, dans le salon d'attente (ou salle de billard) de Longwood, par le docteur Antommarchi, assisté de sept médecins britanniques, en présence de témoins français et anglais. Sa dépouille est ensuite revêtue de l'uniforme de colonel des chasseurs de la garde et exposée dans la chapelle ardente dressée dans son cabinet de travail. Le coeur et l'estomac sont déposés dans une soupière, puis placés dans deux vases en argent.

Le 7 mai en fin d'après-midi, le corps est manipulé et retourné pour permettre au docteur Burton, assisté du docteur Antommarchi, de prendre un moulage en trois parties de la tête (face, crâne et occiput). Cette opération est immédiatement suivie de la mise en bière dans trois cercueils : un en fer blanc, soudé, un en bois, vissé, et un en plomb, soudé. Les vases d'argent sont placés dans la bière.
Le 9 mai à l'aube, le cercueil en plomb est placé dans un cercueil en bois d'acajou. L'inhumation a lieu, au val du Géranium, dans un caveau en dalles de pierre, situé à trois mètres de profondeur dans une fosse maçonnée et fermé par une dalle monolithe, elle-même scellée par une première couche de ciment.

Le lendemain, une seconde couche de ciment est mise en place et la fosse est comblée par deux mètres de cailloux et d'argile, puis couverte par trois dalles de pierre. Une grille d'entourage sera posée un peu plus tard.
 
Dix-neuf ans plus tard, le 15 octobre 1840, en présence de personnes – anglaises et françaises – ayant pour certaines assisté à l'inhumation, la fosse est ouverte et les deux couches de ciment brisées avec beaucoup de difficulté. La dalle monolithe est levée et le cercueil d'acajou apparaît intact, à peine marqué par de légères traces d'humidité. Deux trous sont percés pour permettre l'évacuation éventuelle de gaz. La bière est sortie du caveau, le cercueil d'acajou est découpé pour faciliter l'extraction du cercueil en plomb. Ce dernier est ouvert, le cercueil en bois dévissé et le cercueil de fer blanc ouvert.  Tombeau de Napoléon
*Le baldaquin, au dessus du sarcophage.
 
Le corps apparaît, sinon intact, du moins dans un excellent état de conservation et parfaitement identifiable. Après deux à trois minutes de rapides observations, les cercueils en fer blanc et en bois sont refermés, le cercueil en plomb est ressoudé et l'ensemble placé dans un second cercueil en plomb, soudé . Puis l'ensemble est introduit dans un sarcophage d'ébène, dont le couvercle comporte un complexe système de fermeture, verrouillé par une serrure fermant à clé.
Ramené aux Invalides, le sarcophage d'ébène y est exposé vingt ans avant d'être placé dans celui de porphyre où il se trouve depuis. Aucun document, aucun témoignage digne de foi n'indique qu'il ait été ouvert depuis le 15 octobre 1840".
 
Hôtel des Invalides ...insolite...
 
Le loup...
Hôtel des Invalides
Comment rester indifférent devant la rigueur toute militaire des Invalides? Ici les mots ne sont pas de rigueur dans ce temple de la "grande muette".

En voici un  exemple :
En 1670, Louis XIV décide de faire construire un bâtiment pour abriter ses soldats invalides ou trop âgés pour servir. Il confie ce projet à au Secrétaire d'Etat à la Guerre, François de Louvois.
Celui-ci aurait semé un peu trop généreusement ses armoiries personnelles un peu partout, il a été invité à les retirer.
Mais le ministre, vaniteux et obstiné, a réussi à imposer sa marque sous la forme d'un rébus de pierre : le "loup voit".
 
Ainsi dans la cour d'honneur, côté est, la sixième lucarne à partir du fond est surmontée d'un  loup. Cette sculpture ne doit rien au hasard: indéniablement, l'animal a les yeux braqués sur la cour!
Hôtel des Invalides
*"Le cher marquis a signé l'oeuvre à laquelle il a consacré une grande partie de sa vie" Lorànt Deutsch
Hôtel des Invalides
*Attention, vous êtes surveillés! le loup...voit...
 
Sources : Métronome de l'excellent Lorànt Deutsch
Paris secret et insolite aux éditions Parigramme  




 
Les Invalides secrets
Le Loup et l'Aigle aux Invalides
 
... l'aigle
 
Les paroles ne sont pas de rigueur dans l'enceinte de la "grande muette" : en voici un second exemple.
Hôtel des Invalides
*Corridor de Nîmes, contre l'église du Dôme où il a son tombeau, les trois pierres tombales de Napoléon, ramenées de Sainte-Hélène.
 
A deux pas de l'oeil de boeuf décoré du loup, corridor de Nîmes, se trouve la pierre tombale de Napoléon à Sainte-Hélène.Elle a été rapportée en France sur la frégate la "Belle Poule", en même temps que les cendres de l'Empereur. Cette pierre se compose de trois dalles. Elle fut oubliée à l'arsenal de Cherbourg. En 1909,la relique fut transférée aux Invalides et installée dans une chapelle de l'église, avec d'autres souvenirs funéraires de l'Empereur. Ces dalles se trouvent à leur emplacement actuel depuis 1977, entourées d'une grille, sous les saules, comme elles étaient à Sainte-Hélène.
Hôtel des Invalides
Aucune inscription : Hudson Lowe, le "geôlier " de l'Empereur sur l'île, a refusé qu'on inscrive le nom de Napoléon, trop impérial à son goût.
 
Le temps n'a pas encore bruni l'étroite pierre,
Et sous le vert tissu de la ronce et du lierre
On distingue...un sceptre brisé.
Ici gît...Point de nom! Demandez à la terre!
Lamartine
Hôtel des Invalides
*Photo prise le 4 décembre 2010. On voit distinctement les pierres tombales, et le configuration des lieux est plus visible. On n'a pas accès à cette tombe, qui se trouve enserrée à l'intérieur des bâtiments de l'hôtel des Invalides.
 
Sources éditions Parigramme Paris secret et insolite  



Eglise du Dôme
Tombeau de Napoléon
Hôtel des Invalides

Napoléon Ier s'éteint le 5 mai 1821 dans l'île de Sainte-Hélène où il était exilé depuis 1815. Il repose aux abords d'une source, à l'ombre de quelques saules pleureurs, dans la "vallée du Géranium". Sa dépouille mortelle y demeure jusqu'au 15 octobre 1840.
Le roi Louis-Philippe décide en 1840 le transfert du corps de l'Empereur. Des marins français, placés sous le commandement du prince de Joinville, ramènent son cercueil en France à bord du navire la "Belle Poule".
Tombeau de Napoléon
*Les principales victoires de Napoléon sont inscrites autour de son tombeau.

Des funérailles nationales sont organisées pour le retour des cendres de l'Empereur Napoléon Ier. Elles sont transférées aux Invalides le 15 décembre 1840 en attendant l'édification du tombeau. En 1842 le roi Louis-Philippe le commande à l'architecte Visconti (1791-1853), qui fait réaliser sous le Dôme d'importantes transformations en perçant une immense excavation pour accueillir le tombeau. Le corps de l'Empereur Napoléon Ier, y est déposé le 2 avril 1861.
Tombeau de Napoléon
*Le sarcophage en quartzite aventuriné de Finlande rappelle, par sa couleur, la pourpre impériale.L'empereur est baigné de soleil.
 
Le tombeau est façonné dans des blocs de quartzite rouge. Il est placé sur un socle de granit vert des Vosges, est cerné d'une couronne de lauriers et 8 inscriptions rappelant les grandes victoires de l'Empire.

le tombeau de Napoléon, une récupération politique?
Louis-Philippe et son président du Conseil Adolphe Thiers ont fait voter le retour des cendres (la dépouille) de Napoléon Ier.
C'est une  façon de rassembler les Français et à légitimer le régime en le plaçant dans la continuité historique :
« La monarchie de 1830 est en effet l’unique et légitime héritière de tous les souvenirs dont la France s’enorgueillit. Il lui appartenait sans doute à cette monarchie, qui la première a rallié toutes les forces et concilié tous les voeux de la révolution française, d’élever et d’honorer sans crainte la statue d’un héros populaire... »
Extrait du discours de Charles de Rémusat, ministre de l’Intérieur, annonçant le projet du retour des cendres (12 mai 1840)
Tombeau de Napoléon
*C’est Napoléon III qui fait placer officiellement, en 1861, son oncle dans le sarcophage.
 



Le 30 novembre 1671 : fondation de l'hôtel des Invalides.

La France pittoresque ‎30 novembre 1671 : fondation de l’Hôtel des Invalides L’hôtel des Invalides est un des plus beaux monuments du ministère de Louvois et du règne de Louis XIV. Il fut bâti sur les dessins du célèbre Mansart. « Je fus hier aux Invalides, dit le Persan de Montesquieu ; j’aimerais autant avoir fait cet établissement si j’étais prince... 

 http://lagardiennedela9eporte.blogspot.com/2012/12/le-30-novembre-1671-fondation-de-lhotel.html


L'hôtel national des Invalides

La situation du musée de l'Armée au sein d'un monument à vocation militaire, l'Hôtel national des Invalides, lui confère son caractère d'exception. La visite du musée est en effet indissociable de celle du monument.

L'édifice

Jusqu'au XVIIe siècle aucune fondation particulière n'existe pour abriter les soldats invalides. En 1670, Louis XIV décide la création de l'Hôtel des Invalides destiné à accueillir les vétérans de ses guerres. La direction des travaux est confiée à l'architecte Libéral Bruant, qui érige un chef d'œuvre du style classique, grandiose, sobre et élégant.

La "cité" des invalides

Les premiers pensionnaires s'y installent en 1674. A la fois hospice, caserne, couvent, hôpital et manufacture, l'Hôtel est une véritable cité réglementée selon un système à la fois militaire et religieux. A la fin du XVIIe siècle, il abrite jusqu'à 4000 pensionnaires. Ceux-ci, encadrés par leurs officiers, se partagent en compagnies. Les plus valides assurent un service de garde, notamment à la Bastille, les autres animent des ateliers de cordonnerie, tapisserie et enluminure. Sous le Consulat puis l'Empire, Napoléon Bonaparte réorganise l'institution et amorce la transformation de l'église Saint-Louis en panthéon militaire national. Cette évolution est consacrée à partir de 1840 par l'édification, sous le Dôme, du tombeau de l'Empereur. De nos jours, l'Hôtel national des Invalides, classé monument historique, est un haut lieu de la mémoire nationale. Près de cinquante organismes y ont leur activité. Parmi eux, l'Institution Nationale des Invalides, hôpital militaire installé au sud du site, poursuit la vocation première de la fondation, tandis que dans la partie nord, les collections du musée de l'Armée ont remplacé les vétérans du Roi.
Découvrez aussi ce monument au travers de :

 http://www.musee-armee.fr/lhotel-des-invalides/lhotel-national-des-invalides.html

La facade nord de l'Hôtel des Invalides

facade nord de l'hôtel national des Invalides

La façade nord de l'Hôtel est une parfaite illustration du style classique français au commencement du règne personnel de Louis XIV. Le décor n'est pas terminé à la mort du roi, mais les réalisations ultérieures respectent les projets initiaux.

Le lieu en lui-même...

entrée principale facade nord de l'hotel national des Invalides

pavillon central facade nord de l'hotel national des Invalides

statue de Minerve à droite de l'entrée
Libéral Bruant, l'architecte choisi pour la construction des Invalides, édifie cette imposante façade nord qui s'étire sur 100 toises du Châtelet(environ 195 m) et culmine à 22 m de hauteur en son pavillon central.Les lignes horizontales dominent, suivant un agencement symétrique rigoureux. Cependant, les pavillons (d'angle et central), le rythme et les variations des séries d'ouvertures, la diversité des corniches évitent toute sensation de monotonie.
L'ornementation est diffusée sur les frontons des pavillons d'angle et sur les toits où alternent les pots-à-feu et les lucarnes richement encadrées de trophées sculptés en relief dans la pierre.
Le pavillon central qui donne accès à la cour royale forme un impressionnant arc triomphal. Sa voûte est soulignée d'une guirlande de trophées dont le point culminant est un soleil à visage humain (directement lié à l'emblématique personnelle du Roi-Soleil). Il surmonte un groupe sculpté,projeté sous cette forme dès 1677, mais réalisé par Guillaume Coustou en 1732-1733. Louis XIV y est représenté en imperator romain. Sur le socle, une inscription en latin rappelle le rôle du roi dans la fondation des Invalides : " Louis le Grand, par munificence royale pour ses soldats et prévoyant pour la suite des temps, a fondé cet édifice en l'an 1675 ". Deux vertus assises de chaque côté du socle, la Justice et la Prudence,valorisent la sagesse du souverain.
Le mascaron dominant la porte d'entrée figure la tête de Hercule,entourée de la dépouille du lion de Némée, le premier des monstres vaincus par le demi-dieu lors de ses douze travaux. Depuis Henri IV (grand-père de Louis XIV) notamment,le roi de France est associé à l'image du héros exterminateur de monstres.
À gauche et à droite de l'entrée, s'élèvent les deux statues de Arès/Mars, dieu des activités guerrières, et de sa soeur, Athéna/Minerve, déesse de la sagesse et de la guerre. Elles constituent deux images traditionnelles de la guerre dans le répertoire classique de la mythologie gréco-romaine. Les statues d'origine, installées en 1732-1733, très dégradées,ont été remplacées par des répliques au début des années 1960.
Le tympan de la porte en bois donnant accès à la cour royale est sculpté de l'emblème monarchique des rois de France depuis le XIIIe siècle : un écusson à trois fleurs de lys sur fond azur (dans le code héraldique, l'azur, si la couleur n'est pas disponible, est rendu par des stries horizontales, ici taillées dans le bois).

Le lieu nous raconte...

tableau représentant Libéral Bruant et Jules Hardouin-Mansart

Libéral Bruant (1636-1697), issu d'une famille qui compte plusieurs architectes, obtient la charge d'architecte du Roi en 1663 et devient membre de l'Académie royale d'architecture dès sa fondation en 1671. Lorsque ses projets sont retenus pour l'édification de l'Hôtel, il a déjà réalisé des plans pour l'hôpital de la Salpêtrière à Paris et ceux du château de Richmond, en Angleterre, pour le duc d'York. Son style est caractéristique du classicisme élaboré par les architectes français et que le pouvoir encourage, au début du règne de Louis XIV, en réaction aux influences baroques venues d'Italie. Il puise son inspiration dans l'art antique, dont il retient le sens des proportions, les compositions symétriques et équilibrées, les lignes simples et sobres. Le décor doit correspondre, lui aussi, à un idéal d'ordre et de raison.
L'ornementation, soigneusement conçue, de la façade nord intègre des éléments propres aux activités militaires et rend hommage au roi fondateur de l'Hôtel. Là encore, elle emprunte largement aux sources antiques (divinités, héros, allégories qui magnifient les vertus royales). Les savants et les artistes des académies ont défini les critères du " bon goût "concernant la représentation royale : le roi est valorisé par rapport aux autres figurations, ses traits, reconnaissables,montrent un visage impassible ; il maîtrise avec aisance sa monture, conservant une attitude mesurée et majestueuse. Il est ici vêtu en imperator romain, comparé à Auguste, référence impériale et antique par excellence.La façade nord constitue à la fois un modèle d'architecture classique et une représentation du pouvoir royal tel que Louis XIV le conçoit. Elle réunit trois thèmes qui seront développés, de diverses manières, dans tout le reste de l'Hôtel : les fleurs de lys royales, les trophées de guerre associés à la gloire militaire du roi et l'emblématique personnelle de Louis XIV.
 http://www.musee-armee.fr/lhotel-des-invalides/lhotel-national-des-invalides/la-facade-nord-de-lhotel-des-invalides.html


La lucarne dite « de Louvois »

cour d'honneur de l'hotel national des invalides

Louvois, secrétaire d'État à la Guerre de Louis XIV (ce qui correspond au ministre de la Défense actuel) réorganise et modernise l'armée française qui devient la première force en Europe. Une lucarne de la cour d'honneur rappellerait son rôle dans l'édification de l'Hôtel des Invalides.

La lucarne en elle-même...

les cinq lucarnes à droite du fronton de l'aile orient
La cour d'honneur des Invalides est cernée de soixante lucarnes de pierre. Hautes en moyenne de trois mètres, elles sont ornées de trophées d'armes et d'attributs militaires ou héraldiques. Le décorde la cinquième lucarne située à droite du fronton de l'aile Orient s'écarte de ces thèmes.Un animal ressemblant à un loup, jaillissant de hautes herbes,regarde la cour tandis que ses pattes enserrent l'oeil-de-boeuf. Ce" Loup voit " serait un rébus évoquant discrètement le rôle du secrétaire d'État, François Michel Le Tellier, marquis de Louvois, dans la construction de l'Hôtel. Louis XIV, désireux de s'attribuer la gloire de la fondation des Invalides, aurait interdit au grand commis, responsable des travaux, d'appliquer ses armoiries sur les murs de l'institution. Cette lucarne constituerait peut-être un rappel discret du rôle de Louvois dans l'édification de l'Hôtel.

La lucarne nous raconte...



La famille Le Tellier, issue de la bourgeoisie parisienne, doit son ascension vers le pouvoir à Mazarin. Michel Le Tellier associe très tôt son fils, le marquis de Louvois, aux activités du secrétariat d'État à la Guerre. Lorsque le Tellier se retire,en 1672, Louis XIV conserve Louvois à la tête du ministère.Le marquis de Louvois (1639-1691) remplit ses fonctions sans interruption durant 30 ans (1661-1691). Après la mort de Turenne (1675), il reste seul maître de l'armée. Malgré les réticences de la noblesse et les problèmes financiers, cette longévité lui permet d'atteindre deux objectifs : donner au roi l'armée la plus puissante d'Europe et placer l'institution sous son autorité.Louvois met sur pied une armée à la fois plus nombreuse, mieux équipée et plus disciplinée. L'administration et les services de la Guerre sont considérablement développés. L'état des troupes et du matériel est contrôlé par un corps d'inspecteurs nommés par le roi (et Louvois).
Les effectifs de l'armée atteignent un niveau sans précédent (300 000 hommes au début de la guerre de la Ligue d'Augsbourg). Améliorer le recrutement, lutter contre les fraudes à l'effectif et diminuer les désertions très nombreuses passent par une amélioration de la vie et de la discipline militaires : les ordonnances fixent des soldes et des rations décentes, introduisent le port de l'uniforme et la construction des premières casernes. L'édification de l'Hôtel royal des Invalides, que Louvois supervise, va dans ce sens. Le recrutement se fait sur la base du volontariat mais à partir de 1688, Louvois institue les milices provinciales, une ébauche de conscription nationale, qui sont levées en cas de danger.
L'effort de rationalisation concerne également les matériels. Les frères Keller élaborent le canon classique français. Par ailleurs, le corps des artilleurs, jusque-là dévolu à des entrepreneurs privés,est militarisé. Les rangs de l'infanterie sont simplifiés par l'adoption du fusil à silex et la dotation de la baïonnette à douille mise au point par Vauban (1689).
Louvois impose quelques principes hiérarchiques pour l'avancement et le commandement opérationnel qui tentent de favoriser le mé́rite et la compétence. S'il ne peut abolir la vénalité des grades de colonel et de capitaine, la promotion des roturiers sans fortune est rendue possible par un cursus hors vénalité (gratuit). Les charges d'officier restent le quasi-monopole de la noblesse,mais elle doit remplir ses obligations et se plier à la discipline des armées sous peine de réprimande et de sanction. Les courtisans craignent ce personnage fort autoritaire qui a l'orgueil de sa fonction auprès du roi.
Grand travailleur, honnête, bon gestionnaire, Louvois acquiert une influence grandissante,empiète sur les autres départements ministériels et devient le rival de Colbert. Personnage intransigeant dès qu'il s'agit de la suprématie du roi de France, sa responsabilité est importante lors du sac du Palatinat (1689), du bombardement de Gênes et des annexions qui précédent la Ligue d'Augsbourg. De même, ce fervent chrétien, très hostile à la religion réformée, est à l'origine des dragonnades organisées pour obtenir la conversion des familles protestantes.
De son vivant, Louvois confie son espoir de reposer un jour aux Invalides. Louis XIV exauce ce souhait en accordant à la marquise de Louvois l'autorisation d'inhumer son époux dans l'église de l'institution. La cérémonie a lieu le 19 juillet 1691 en présence des invalides qui commentent l'événement : " Il fut notre père pendant la vie, et il veut reposer auprès de nous après sa mort ". En 1699 cependant, son mausolée n'est toujours pas édifié. La famille, soupçonnant une manoeuvre de Mme de Maintenon, demande alors au roi la permission de transférer le corps en l'église du couvent des Capucines de la place Vendôme. Le transfert a lieu le 29 janvier 1699.

L'église royale

Eglise royal des Invalides vue de face en entier depuis la place Vauban

En 1676, l'architecte Jules Hardouin-Mansart est appelé par Louvois pour édifier l'église Saint-Louis des Invalides. Il prolonge la nef, dite aujourd'hui " église des soldats ", par une impressionnante chapelle royale, " l'église du Dôme ".

Le lieu en lui-même...



L'édifice forme un volume, presque carré à sa base, couvert d'une terrasse surmontée d'un dôme sur tambour. La façade orientée au sud est précédée par un frontispice saillant qui constitue l'entrée monumentale de l'église royale. Elle est structurée par une forte corniche et un jeu de colonnes alignées et superposées dont l'ordre architectural change à chaque niveau. Le fronton qui couronne le portail élève le regard vers le dôme. De part et d'autre de l'entrée, les grandes statues de saint Louis par Nicolas Coustou et celle de saint Charlemagne par Coysevox introduisent le discours décoratif. Le tambour comporte deux niveaux d'inégales hauteurs. Le second niveau du tambour est percé de petites fenêtres invisibles de l'intérieur de l'édifice : s'intégrant à un ingénieux système de coupoles emboîtées, elles éclairent la peinture de la coupole sur charpente. Le dôme porte un lanternon surmonté d'une flèche fleurdelisée,sommée d'une croix. L'ensemble s'élance vers le ciel et culmine à plus de 101 m. L'impression de légèreté est accentuée par la distribution en quartiers des motifs du toit dont la dorure souligne, et guide le regard jusqu'à la croix. L'église royale reste le monument le plus haut de Paris jusqu'à la construction de la tour Eiffel.
Le plan intérieur a été fortement transformé, entre 1842 et1853, par le creusement de l'excavation et l'érection du grand autel à baldaquin lié au tombeau de Napoléon. Néanmoins, on perçoit encore l'organisation initiale autour d'un espace central en forme de croix grecque qui délimite quatre chapelles latérales. Avant l'édification de la verrière, en 1873, le choeur était commun aux deux églises ; le souverainet les pensionnaires pouvaient ainsi assister, chacunde leur côté, à une même célébration.
Le décor extérieur et intérieur suit le même programme symbolique : célébrer l'alliance de la monarchie française et de l'Église catholique. À l'intérieur,même si le travail de la pierre domine dans les parties basses, l'oeil est immédiatement attiré parles peintures des coupoles emboîtées. La coupole inférieure (percée en son centre) est découpée en douze quartiers, chacun dédié à un apôtre peint par Jouvenet. Ils forment une sorte de piédestal visuel à l'imposante composition de Charles de La Fosse qui orne la coupole sommitale : " entrant dans la gloire, parmi les anges, Saint Louis présente au Christ sa couronne, son épée et son blason ". À la base du tambour, une frise fleurdelisée présente douze portraits de rois de France, commençant par Clovis et s'achevant par Louis XIV. Les murs et les sols multiplient les symboles personnels ou dynastiques du roi et les références à saint Louis.

Le lieu nous raconte...




Jules Hardouin-Mansart (1646-1708) est un jeune architecte lancé quand Louvois lui demande d'élaborer un projet d'église monumentale pour les Invalides,puisque Bruant, jusqu'ici en charge des travaux de l'Hôtel, n'y parvient pas. Hardouin-Mansart réagit rapidement en adaptant un projet inabouti de chapelle funéraire conçu par son grand-oncle François Mansart pour les Bourbons à Saint-Denis.Hardouin-Mansart s'appuie sur l'existant : la nef conçue par Bruant subsiste, avec son entrée au nord, destinée au culte quotidien des vieux soldats,tandis que le roi dispose, par le sud, d'un accès grandiose qui lui est réservé.
Les artistes les plus réputés sont engagés et placés sous la direction de Girardon et de Le Brun, puis Hardouin-Mansart impose une nouvelle génération d'artistes : Coysevox, Coustou, de la Fosse,Jouvenet parmi les plus importants. Le programme symbolique présente de multiples variations sur un même thème unitaire : le roi de France tient son pouvoir directement de Dieu ; la continuité et l'ancienneté remarquables de la dynastie à laquelle il se rattache témoignent de son statut exceptionnel.Nous sommes ici au coeur de la conception d'une monarchie de droit divin. Le roi, lieutenant de Dieu sur terre, a pour mission de défendre la vraie foi,c'est-à-dire la religion catholique. Comme son ancêtre et modèle saint Louis, Louis XIV doit pourchasser l'hérésie : en 1685, il révoque l'édit de Nantes, pensant - à tort - mettre fin au protestantisme dans le royaume. Les pères de l'église sont régulièrement évoqués, par exemple dans les chapelles d'angle. Clovis, roi des Francs, illustre la longévité dynastique et l'ancienneté de la dimension catholique. Charlemagne associe les rois de France, par droit d'héritage et d'ancienneté,au prestige impérial, les plaçant au-dessus de tous les autres souverains d'Europe, comme le souligne Louis XIV dans ses Mémoires pour l'instruction du dauphin : " Je ne vois donc pas, mon fils, par quelle raison des rois de France, rois héréditaires et qui peuvent se vanter qu'il n'y a pas aujourd'hui dans le monde, sans exception, ni meilleure maison que la leur, ni monarchie aussi ancienne, ni puissance plus grande, ni autorité plus absolue, seraient inférieurs à ces princes électifs " : il s'agit des Habsbourg,empereurs du Saint Empire romain germanique, élus et non héréditaires.
Les travaux durent une trentaine d'années, retardés et limités par les contraintes financières causées par les guerres continuelles du royaume. Hardouin-Mansart renonce ainsi, au sud, à compléter l'accès à l'église royale par une grande place en partie cernée par une colonnade en hémicycle.



L'hôtel national des Invalides

La situation du musée de l'Armée au sein d'un monument à vocation militaire, l'Hôtel national des Invalides, lui confère son caractère d'exception. La visite du musée est en effet indissociable de celle du monument.

L'édifice

Jusqu'au XVIIe siècle aucune fondation particulière n'existe pour abriter les soldats invalides. En 1670, Louis XIV décide la création de l'Hôtel des Invalides destiné à accueillir les vétérans de ses guerres. La direction des travaux est confiée à l'architecte Libéral Bruant, qui érige un chef d'œuvre du style classique, grandiose, sobre et élégant.

La "cité" des invalides

Les premiers pensionnaires s'y installent en 1674. A la fois hospice, caserne, couvent, hôpital et manufacture, l'Hôtel est une véritable cité réglementée selon un système à la fois militaire et religieux. A la fin du XVIIe siècle, il abrite jusqu'à 4000 pensionnaires. Ceux-ci, encadrés par leurs officiers, se partagent en compagnies. Les plus valides assurent un service de garde, notamment à la Bastille, les autres animent des ateliers de cordonnerie, tapisserie et enluminure. Sous le Consulat puis l'Empire, Napoléon Bonaparte réorganise l'institution et amorce la transformation de l'église Saint-Louis en panthéon militaire national. Cette évolution est consacrée à partir de 1840 par l'édification, sous le Dôme, du tombeau de l'Empereur. De nos jours, l'Hôtel national des Invalides, classé monument historique, est un haut lieu de la mémoire nationale. Près de cinquante organismes y ont leur activité. Parmi eux, l'Institution Nationale des Invalides, hôpital militaire installé au sud du site, poursuit la vocation première de la fondation, tandis que dans la partie nord, les collections du musée de l'Armée ont remplacé les vétérans du Roi.
Découvrez aussi ce monument au travers de :


Horaires et tarifs


Vous trouverez sur cette page les horaires d’ouverture et les tarifs du musée en vue d’organiser votre visite.

Information salle d'exposition permanente

Une partie des collections du département des 2 Guerres Mondiales, n'est pas exposée en ce moment.
Pour des raisons de conservation, le musée à été contraint de retirer une partie des oeuvres. Le musée s'excuse pour le désagrément et met tout en oeuvre pour vous permettre de profiter au mieux de votre visite.

Horaires

Entrée du musée de l'Armée
Le musée de l'Armée vous accueille tous les jours.
  • Du 1er avril au 31 octobre : du lundi au dimanche, de 10h à 18h
  • Du 1er novembre au 31 mars : du lundi au dimanche, de 10h à 17h
  • Clôture des caisses 30 mn avant la fermeture du musée.

Exceptions

  • Le musée est fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre
  • Le 1er lundi de chaque mois : seuls l'Eglise du Dôme (tombeau de Napoléon Ier), la cathédrale Saint-Louis des Invalides et le parcours artillerie sont accessibles. Le 1er lundi des mois de juillet, août et septembre, l'ensemble du musée est ouvert.
  • Pendant les vacances de Noël et les vacances de printemps, le musée est ouvert jusqu'à 17h30
  • Le mardi, du 1er avril au 30 septembre 2013, le Dôme et le Département moderne sont ouverts jusqu'à 21h. Sauf les 23 avril, 30 avril et 7 mai 2013, en raison du spectacle La nuit aux Invalides
  • En juillet et en août, l'Eglise du Dôme (tombeau de Napoléon Ier) est ouvert jusqu'à 19h
  • L'Historial Charles de Gaulle est fermé le lundi

Les horaires d'ouverture de l'hôtel national des Invalides

A l'occasion de votre visite au musée, explorez également le site de l'hôtel des Invalides !
Ouvert tous les jours de 7h30 à 19h (dernière entrée et sortie à 18h45) Le mardi de 7h30 à 21h (dernière entrée et sortie à 20h45), dans le cadre des nocturnes du musée, de avril à septembre.

Tarifs individuels

Le Dôme des Invalides

Le musée

  • Tarif plein : 9,5 €
  • Tarif réduit : 7,5 €
Un billet Musée vous donne accès :
  • aux collections permanentes du musée de l'Armée
  • à l'Eglise du Dôme, tombeau de Napoléon Ier
  • à l'Historial Charles de Gaulle
  • au musée des Plans-Reliefs
  • au musée de l'Ordre de la Libération (fermé pour travaux jusqu'en juin 2014)

Conditions tarif réduit

  • Pour tous, tous les jours à partir de 17h l'été et 16h l'hiver, ainsi que le mardi en nocturne
  • Anciens Combattants
  • Carte SNCF "Famille nombreuse"
  • Groupe, à partir de 10 personnes, sur réservation
  • Détenteur du Paris Visite (carte et coupon en cours de validité)
  • Militaires réservistes (sur présentation de la carte d'identité militaire)

Conditions de gratuité

Attention : tous les visiteurs disposant de la gratuité d'accès au musée doivent retirer un "billet gratuit" aux caisses, même lorsqu'ils accompagnent des visiteurs munis de cartes leur permettant d'accéder directement au musée.
La gratuité d'accès au musée de l'Armée est accordée, sur présentation d'un justificatif lisible et nominatif en cours de validité, pour :
  • Les moins de 18 ans
  • Jeunes de 18 à 25 ans ressortissants ou résidents de l'Union européenne
  • Les demandeurs d'emploi résidant dans l'Union européenne
  • Les bénéficiaires des minima sociaux (justificatif de moins de 6 mois) résidant en France
  • Les visiteurs handicapés et un accompagnateur par personne handicapé
  • Les titulaires du Pass Education en cours de validité
  • Les journalistes résidant dans l'Union européenne
  • Les membres de l'ICOM et l'ICOMOS
  • Les personnels civils du ministère de la Défense
  • Les militaires français
  • Les militaires étrangers (en uniforme)
  • Les personnes présentant un PARIS MUSEUM PASS

Les expositions

Photo d'une salle de l'exposition temporaire Avec armes et bagages
2 grandes expositions sont présentées par année.
  • Tarif unique : 8,5 €
  • Tarif billet combiné (musée et exposition): 12 € Le billet combiné vous donne accès à l'exposition et à l'ensemble des espaces du musée.
Les expositions présentées dans le corridor Perpignan sont en accès libre, sur présentation d'un billet d'entrée au musée.
Les expositions de la cour d'Honneur sont en accès libre.

Les concerts

orchestre et saxophoniste de dos au premier plan
Tout au long de l'année, le musée de l'Armée propose de nombreux concerts de musique classique.
  • Tarifs des concerts soirée :
    • Tarif plein : 9 €
    • Tarif réduit : 7 €
    • Tarif billet concert sur présentation d'un billet musée : 3€
    • Tarif billet concert sur présentation d'un billet exposition : 3€
  • Tarif des concerts midi : 3€ pour tous
Bon plan : une sélection de concerts est proposée en accès gratuit (voir le programme détaillé).

Cinéma et conférences

Cour d'honneur illuminée pour l'évènement la nuit aux Invalides
Le musée de l'Armée propose régulièrement des cycles cinéma, conférences et événements, en lien avec sa programmation culturelle.
L'accès à ces manifestations est gratuit, sur réservation préalable.

PARIS MUSEUM PASS

Le PARIS MUSEUM PASS vous offre un accès libre, coupe-file et illimité aux espaces du musée de l'Armée, ainsi qu'à plus de 60 musées (collections permanentes uniquement) et monuments de Paris et de la région parisienne, dans la limite de validité journalière du Pass.
Le PARIS MUSEUM PASS est en vente aux comptoirs d'accueil billetterie du musée.
3 formules (tarifs au 01/01/2012) :
  • 2 jours : 39 €
  • 4 jours : 54 €
  • 6 jours : 69 €
Pour tout savoir sur le Paris Museum Pass, consultez le site http://www.parismuseumpass.com

Tarifs groupes

Pour connaître les tarifs réservés aux groupes, consultez la page " Accueil des groupes ". 


 http://www.visites-guidees.net/


Etablissement de l’Hôtel royal des Invalides en 1674

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Etablissement de l’Hôtel royal des Invalides en 1674

Etablissement de l’Hôtel royal des Invalides en 1674 © musée de l'Armée (Dist. RMN-Grand Palais) photo Hubert Josse
Louvois, ministre de la Guerre, présente au roi le plan des Invalides © musée de l'Armée (Dist. RMN-Grand Palais) photo Hubert Josse
Libéral Bruant (à gauche) et Jules Hardouin-Mansart (à droite), les deux architectes de l’hôtel des Invalides © musée de l'Armée (Dist. RMN-Grand Palais) photo Hubert Josse

Notice

L’hôtel des Invalides, dont la construction est décidée en 1670, est l’œuvre de Louis XIV, assisté du ministre de la Guerre, Louvois. L’institution est destinée à loger et à soigner les soldats devenus incapables de servir en raison de l’âge, de la blessure et de la maladie. Réalisation charitable et prestigieuse à la fois, l’Hôtel sert surtout les intérêts de la monarchie : pour susciter les engagements au sein d’une armée professionnelle réglée, le souverain entend sortir les vétérans de la précarité.
Ce tableau consacré à l'établissement des Invalides est un carton de tapisserie appartenant à la tenture de L'Histoire du Roy, tissée par la manufacture des Gobelins à partir de 1665 pour célébrer les grands événements du règne de Louis XIV. Le carton est réalisé entre 1710 et 1715.
La scène représentée par Pierre Dulin mêle des faits chronologiquement distincts : la fondation et l'approbation des plans (1670-1674), la construction de l'Hôtel (1671-1678) et l'achèvement du dôme (1706). Au centre du tableau figure Louvois (visuel 2), accompagné de Minerve (déesse de la Science et de la Guerre) et de l'Architecture, agenouillée. Le ministre présente au roi le plan des bâtiments dont la construction est en cours à l'arrière-plan.
En avant, on reconnaît les deux architectes de l'édifice, Libéral Bruant et Jules Hardouin-Mansart (visuel 3). A droite, la Gloire conduit vers le roi un groupe de soldats invalides. Dans le ciel, vole la renommée, tenant une oriflamme et sonnant de sa trompette. La tapisserie (objet complémentaire) est tissée après la mort du roi en 1715.

Cartel

  • Datation : 1710-1715
  • Auteur : Pierre Dulin (1669-1748)
  • Matériaux :
  • Techniques : Huile sur toile
  • Lieu de création : Paris
  • Hauteur :
    3,53 m
  • Largeur :
    5,78 m
  • Poids :
  • N° inventaire : 6629 ; Ed 20
  • Historique : Carton de tapisserie pour l'une des pièces complémentaires de l'Histoire du Roi ; 1907, dépôt du musée de Versailles
  • Localisation dans le musée (nom salle, n° de vitrine) :
  •  
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  •  

Dôme des Invalides, tombeau de Napoléon Ier


Le Dôme des Invalides, qui abrite le tombeau de Napoléon Ier est l'emblème de l'hôtel national des Invalides et un monument incontournable dans l'espace parisien. Retrouvez son histoire et son rôle au travers des siècles depuis sa création à nos jours.

Le Dôme des Invalides, l’église du Dôme

Photo de l'église du Dôme
Cette chapelle royale est construite entre 1677 et 1706. Les décors intérieurs réalisés à cette époque exaltent la gloire de Louis XIV, de la monarchie et de ses armées.
Temple de Mars sous la Révolution, l'église du Dôme devient panthéon militaire sous l'action de Napoléon Bonaparte, avec l'installation du tombeau de Turenne (1800) et d'un monument funéraire de Vauban (1807-1808). En 1800, le Premier Consul ordonne la translation sous le Dôme de la dépouille de Turenne, un des plus célèbres maréchaux de France du Grand siècle, dans un tombeau monumental.
Devenu empereur des Français, il renouvelle le geste le 26 mai 1808, en transférant le cœur de Vauban dans un mausolée érigé vis-à-vis de celui de Turenne. Œuvre de Trepsat, le mausolée initial érigé dans la chapelle Sainte-Thérèse comprend une simple colonne surmontée d'une urne, assise sur une base portant des trophées.
En 1847, dans le cadre de l'aménagement par l'architecte Visconti dans la crypte destinée à recevoir le tombeau de Napoléon, ce monument est remplacé par un sarcophage de marbre noir réalisé par le sculpteur Antoine Etex. Vauban est représenté à demi-couché. Il tient un compas et médite sur ses écrits. Il est encadré par les figures de la Science, voilée et de la Guerre, casquée. Le sarcophage est surmonté d'un obélisque encadré de drapeaux et d'étendards. Une inscription et un bas-relief sur le socle rappellent le projet de dîme royal de Vauban et valorisent la dimension politique et réformatrice de l'œuvre de Vauban.
A ce jour, le Dôme accueille, autour du tombeau de Napoléon Ier, les sépultures de son fils, l'Aiglon, le Roi de Rome, de ses frères Joseph et Jérôme Bonaparte, des généraux Bertrand et Duroc, mais aussi celle des deux maréchaux illustres de la première moitié du XXe siècle, Foch et Lyautey.

Le tombeau de Napoléon Ier

Photo du tombeau de Napoléon Ier
Le 5 mai 1821 Napoléon Ier s'éteint dans l'île de Sainte-Hélène où il était exilé depuis 1815. Il est inhumé aux abords d'une source, à l'ombre de quelques saules pleureurs, dans la "vallée du Géranium". Sa dépouille mortelle y demeure jusqu'en 1840. C'est en 1840 que fut décidé par le roi Louis-Philippe le transfert du corps de l'Empereur. Des marins français, placés sous le commandement du prince de Joinville, ramènent son cercueil en France à bord du navire la "Belle Poule".
Des funérailles nationales accompagnent le retour des cendres de l'Empereur Napoléon Ier, transférées aux Invalides le 15 décembre 1840 en attendant l'édification du tombeau. Celui-ci est commandé en 1842 par le roi Louis-Philippe à l'architecte Visconti (1791-1853), qui fait réaliser sous le Dôme d'importantes transformations en perçant une immense excavation pour accueillir le tombeau. Le corps de l'Empereur Napoléon Ier, y est déposé le 2 avril 1861.
Le tombeau, façonné dans des blocs de quartzite rouge, placé sur un socle de granit vert des Vosges, est cerné d'une couronne de lauriers et d'inscriptions rappelant les grandes victoires de l'Empire. Entourant le Tombeau, douze " Victoires " sculptées par Pradier, symbolisent les campagnes militaires de Napoléon. Sur le sol de marbre polychrome sont inscrites 8 victoires célèbres. Dans la galerie circulaire, une suite de 10 bas-reliefs sculptés par Simart, figurent les principales réalisations du règne : pacification de la nation, centralisation administrative, conseil d'Etat, Code civil, Concordat, Université impériale, cour des comptes, code du commerce, Grands travaux, Légion d'honneur. Au fond de la crypte, au-dessus de la dalle sous laquelle repose le Roi de Rome, est érigée une statue de l'Empereur revêtue de la symbolique impériale.


 http://www.musee-armee.fr/collections/les-espaces-du-musee/dome-des-invalides-tombeau-de-napoleon-ier.html








 


 










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هناك تعليق واحد:

غير معرف يقول...

Attention

Pour la réalisation de prises de vue extérieures uniquement, la demande doit être directement adressée au bureau communication du Gouverneur militaire de Paris.
Contact : Hôtel national des Invalides - fax 01 44 42 43 64
Email : gmpcom@gmp.terre.defense.gouv.fr


Contact
Prune Paycha

Adjointe service communication Musée de l'Armée
Hôtel national des Invalides
129, rue de Grenelle
75007 Paris 07 SP
Tel : 01 44 42 32 34 - Fax : 01 44 42 38 44