السبت، يونيو 29

الاخبار العاجلة لابداع الفنانين الجزائرين رسومات تشكيلية جنسية في المعارض الاوروبية لتزين بيوت السعادة الجنسية العالمية والاسباب مجهولة

http://www.lepoint.fr/insolite/le-plus-grand-bordel-d-australie-recoit-le-feu-fert-de-la-justice-20-06-2012-1475600_48.php

http://samichaiban.wordpress.com/2012/07/06/ma-journe-au-bordel-francfort-nickel-comme-un-club-de-sport/
http://lenaweb.voila.net/Prosse_Peinture.htm
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 La justice australienne a finalement autorisé l'ouverture du plus grand bordel du pays, retoquée jusqu'à présent non sur des considérations morales mais en raison de craintes pour la concurrence.
Le Stiletto, situé à Sydney, va pouvoir doubler le nombre de ses chambres, à 40, ce qui en fera le plus grand établissement de ce type en Australie, après que ses propriétaires ont remporté en appel cette autorisation.
En septembre, les autorités municipales avaient mis leur véto, estimant que son gigantisme pourrait étouffer la concurrence dans le secteur. Les voisins craignaient aussi des problèmes de parking, de tapage nocturne et l'apparition de sex-shops en lieu et place de commerces plus traditionnels.
"La question d'une objection morale quant à la nature des activités de cet établissement consacré au sexe a été soulevée par certains résidents et opposants", a écrit dans le jugement Susan O'Neill, juge au tribunal qui statuait sur l'affaire.
"Mais les établissements dédiés au sexe sont légaux (...) et les objections morales ne sont pas dont pas pertinentes", a-t-elle ajouté dans ce jugement obtenu mercredi par l'AFP.
En Australie, la législation sur la prostitution relève de chaque Etat. Elle est légale dans certains endroits, tels que la Nouvelle-Galles du Sud (l'Etat de Sydney) mais interdite dans d'autres, comme les Territoires du Nord.
Le Stiletto est un établissement "acceptable et bien meilleur" que la plupart des autres maisons closes de la ville, selon la justice. Le projet d'extention a pris en compte les inquiétudes des résidents, dont les problèmes de circulation automobile.
L'établissement se présente comme "le boutique hôtel pour les très courts séjours le plus raffiné du monde et un bordel de Sydney". Ouvert 24 heures sur 24, tous les jours de l'année sauf à Noël, ses tarifs démarrent à 370 dollars australiens (297 euros) l'heure, tout compris (chambre, dame, boissons).
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Pyrénées-Orientales : bordels de la Jonquera, entre réalités et fantasmes

 

Pyrénées-Orientales : bordels de la Jonquera, entre réalités et fantasmes

LAURE MOYSSET - L'INDEPENDANT
04/06/2013, 17 h 24 | Mis à jour le 04/06/2013, 17 h 53
La Jonquera reste un lieu de passage et de consommation avant tout.
La Jonquera reste un lieu de passage et de consommation avant tout. (AFP - RAYMOND ROIG)
Secrètement, derrière les palmiers à paillettes clignotants et autres enseignes rose bonbon, les bordels de la Jonquera nourrissent toutes les idées reçues, préjugés et fantasmes.
Selon notre confrère de L'Indépendant : une étude sociologique (287 pages commandées par le conseil général des P.-O. et le conseil régional) révèle l'impact de la prostitution à la frontière sur les habitants des Pyrénées-Orientales, notamment sur la sexualité des jeunes qui confient leurs idées préconçues. Et presque culturelles.
Beaucoup imaginent ces "filles" à la plastique avantageuse, comme débarquées par enchantement d'une bonne série américaine, heureuses d'assouvir les désirs les plus inavouables dans un paradis de liberté extrême et de plaisir sans limite... Mais quel est l'impact de cette prostitution de chaque côté de la frontière, sur la population, et notamment sur les jeunes, leur vie et leur sexualité ?
Tous les français qui vont à la Jonquera sont considérés comme clients des bordels
La première partie de l'ouvrage aborde d'ailleurs le ressenti côté espagnol à travers une trentaine d'entretiens (particuliers, travailleurs sociaux, forces de l'ordre, soignants...). "D'abord, la Jonquera vivait du phénomène douanier. Quand il a disparu, le village a dû réorienter son activité. Ensuite, c'est un lieu de passage et de consommation et la prostitution en fait partie. Le premier constat est que tous les Français qui vont à la Jonquera sont considérés comme des clients potentiels des bordels" résume Ségolène Neuville, députée et membre de la délégation sur l'égalité hommes-femmes.
Des témoins racontent : "Une fois, nous étions avec des amis, en plein milieu de la rue. On voit une voiture immatriculée française, bon on s'est dit tout de suite : bar, hôtel et putes. Ils se sont arrêtés pour nous demander : "euh, on pourrait trouver un hôtel ?" "Et le Dallas il est où ?"
Un autre raconte aussi : "C'est du tourisme sexuel. Je le sais, on a une très bonne clientèle française qui vient passer ici la fin de semaine. Je ne sais pas ce qu'ils racontent à leur femme. Ils dorment à la pension, viennent dîner ici et ils te demandent : quel est le bordel le mieux, dans lequel il y a le plus de filles, où elles sont plus jolies ?"
L'étude met aussi en exergue les nombreux trafics, à commencer par la drogue, qui se grefferaient au phénomène et le sentiment d'insécurité, comme les inquiétudes, répercutés sur leur quotidien.
Les femmes de la Jonquera confondues avec les prostituées
"Les habitants et les élus sont gênés par cette image mais il y a une différence entre la prostitution de rue, qu'ils considèrent comme plus sale, et les maisons closes. Il y a aussi des conséquences pour les femmes qui vivent à la Jonquera qui sont confondues avec des prostituées. Elles sont accostées régulièrement, elles font attention à comment elles s'habillent, se maquillent et où elles se promènent".
"Une sorte de Duty free où tout est permis"
Coté français, l'étude a concerné une quarantaine de personnes des P.-O. de 17 à 35 ans quant à leur perception de la Jonquera. A noter que le sujet de prostitution est abordé d'emblée par les interlocuteurs à l'évocation même de la frontière.
"Ce qui ressort c'est que pour eux, c'est un lieu à part, ce n'est ni la France, ni l'Espagne, c'est nulle part. Une sorte de Duty free où tout est permis", reprend Ségolène Neuville. ("C'est comme ça en Espagne, on vit le soir, la nuit, on est plus libre" sic).
"Fallait que je montre que je suis un mec"
"Pour les hommes, la prostitution fait partie intégrante de la virilité. Quand ils y vont en groupe si l'un se désiste, il est tout de suite soupçonné, raillé". Témoignage à l'appui : "C'était pas que je voulais aller, c'était, ils avaient dit on y va, et puis, là, et ben, je suis monté, je savais pas avant, mais si j'avais pas été j'aurais pas été comme les autres tu vois, l'entraîneur il était là, fallait que je montre que j'suis pas, tu vois quoi, que j'suis un mec".
Impact sur la sexualité des jeunes
De fait, de génération en génération, tous connaissent le nom des clubs, les usages, les tarifs et même s'ils n'y sont jamais allés. Les filles aussi parlent de ces rites, avec un sentiment partagé. "C'est une espèce de repoussoir, il ne faut pas ressembler à ça mais elles aussi ont peur de la comparaison par rapport à ces femmes qui ont des pouvoirs sexuels soi-disant incroyables".
Une jeune femme se confie ainsi au planning familial : "Il m'a dit, j'ose pas, il a dit que lui il veut, il a besoin de sodomie, tu vois, il veut, mais moi je sais pas. Et puis, il dit aussi que moi je suis trop bien pour ça, il peut pas faire ça avec moi. Après je serais plus bien. Il dit toi, tu me feras mes enfants, alors t'es trop bien pour ça. Il a dit qu'il va aller aux putes, elles, elles sont sales pour ça".
"Tout cela a un impact sur les jeunes, sur leur vision de la sexualité et sur leurs relations. Il parle du stigmate de la putain sans la réalité qui se cache derrière".
(Source : L'Indépendant)


TURQUIE Mœurs – S’embrasser en public ? Vous n’y pensez pas !

A Ankara, on veut interdire le baiser dans le métro mais les autorités ne font rien pour combattre les viols ou le mariage forcé des mineures.

Manifestation du "Kiss protest" le 25 mai 2013 à Ankara, Turquie. Manifestation du "Kiss protest" le 25 mai 2013 à Ankara, Turquie.
Il y a deux ans, le service des enquêtes familiales et sociales a mené une étude sur 5 765 étudiants dans toute la Turquie. Il en ressort que la moitié d’entre eux n’ont pas d’amis de l’autre sexe et que 60 % sont confrontés à la violence domestique. Vers la même époque, un conducteur d’autobus d’Istanbul avait chassé à coups de pied de son bus un jeune couple qui s’était embrassé pendant le voyage.

Le chauffeur en colère leur avait hurlé : “Mon bus n’est pas un bordel !” ...

 

Ma journée au bordel à Francfort, nickel comme un club de sport


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Capture d’écran du site de FKK Mainhattan

Sébastien Pseudonyme, cadre

Au moment où, à Paris, la ministre Najat Vallaud-Belkacem veut éradiquer la prostitution, prenant la digne suite de Marthe Richard qui, à la Libération, fit interdire les bordels, c’était amusant d’aller dans un des « girls’ clubs » d’Allemagne. Ici, tout est légal, organisé et bien rodé.

Le taxi a un peu de mal à trouver, car ce quartier de Francfort est périphérique, au milieu de concessions automobiles aux bannières qui claquent au vent : Toyota, Renault, Audi…

Celles du FKK Mainhattan en font autant. Promesse du site internet – très détaillé et en huit langues, dont le turc et le chinois : une atmosphère de club avec un bar, un fumoir, un restaurant, et un spa et un jacuzzi d’extérieur. Photos suggestives de nus artistiques à l’appui. Heures d’ouverture : de 11 heures à 4 heures du matin.

Ambiance club de sport

A l’accueil, celle qu’à une autre époque on aurait appelé la maquerelle, une quinquagénaire encore pas mal et très pro, explique en parfait anglais au nouveau venu que l’entrée, à 60 euros, donne droit à un vestiaire, une serviette, une consommation non alcoolisée au bar et un temps illimité. Elle glisse :

« Pour les filles, c’est 50 euros, mais ce sont des entrepreneuses indépendantes, discutez directement avec elles. »

Vestiaire identique à celui de tout club de sport, avec son casier à clés et ses douches attenantes, le tout impeccable. Sauf qu’il est ouvert sur un couloir d’où des femmes émergent, comme si les deux vestiaires (hommes et femmes) avaient fusionné. A la différence des hommes, avec leurs serviettes autour des hanches, elles sont entièrement nues. Certaines ont noué un cordonnet autour de leurs tailles pour éviter le look examen médical.

Beaucoup, même les grandes, sont juchées sur des mules en plastique coloré aux talons d’une hauteur acrobatique. Elles sont jeunes, les corps sont fermes, certaines bombent le torse. Mais rien d’aguichant dans leur démarche, leur seule présence affiche leur disponibilité sur simple demande.

Pas d’étreintes visibles

On rentre par le bar, dans le style de ceux du Club Med. Hommes et femmes y consomment où discutent dans des canapés autour de la pièce, pendant que passent sur un écran des vidéos pornos que peu semblent remarquer, occupés qu’ils sont à se parler.

Mais ce n’est pas un club échangiste : les hommes sont clients, les femmes hôtesses. On ne vient pas en couple. Pas non plus d’étreintes visibles, au plus certaines hôtesses sont assises sur les genoux d’un homme, mais c’est rare.

Attenant, un fumoir derrière une paroi de verre comme il se doit, où la mixité est également simple, y compris pour certaines des femmes qui y viennent seules, ou entre collègues, en griller une.

Un signe, et la fille vous invite à la suivre

Passage au spa, où attend un sauna impeccable comme le jacuzzi autour duquel des transats permettent aux hommes, souvent seuls, de faire une pause. Ils ont l’air de profiter calmement du passage des nymphes, comme dans leurs fantasmes d’ados. On est en juin et l’air est doux, un petit jardin avec transats et un autre bar renforcent le côté « camp de nudistes bien convenables ».

Mais il suffit d’adresser à l’une des filles, un mot, un clin d’œil pour qu’elle fasse signe de la suivre dans l’une des nombreuses chambres, toutes sur un même modèle : lumière tamisée, un grand lit sur lequel on étendra les serviettes au moment propice.

Le client qui voudrait peut enchaîner les passes toute la soirée, mais tout aussi bien aucune. Il règne une certaine nonchalance, puisqu’il y a le temps et abondance de dames, au moins une trentaine.

Comme je suis venu pour en savoir plus, j’enchaîne, une fois dans une chambre, les conversations intimes. Ne suffit-il pas, pour avoir un moment rien qu’à soi, de laisser en sortant 50 euros en cash à la jeune femme choisie ?

Vanessa l’iIalienne, Renata la Roumaine

Ainsi, Vanessa l’Italienne me raconte qu’elle est là depuis un an, car au pays, on ne peut pas travailler. Elle me dit qu’elle restera encore une année avant de rentrer pour s’installer.

Renata la Roumaine ne reste au club que deux mois d’affilée puis retourne dans sa famille pendant un trimestre.

Dina, la jeune Turque née en Allemagne, à peine 20 ans, les dents encore serrées dans un appareil correctif, comme une ado. Elle est là depuis quatre mois, mais ne travaille que quatre jours par semaine.

Une autre ne vient que le week-end, car ça l’arrange de cumuler avec un autre job. Elles sont aimables et disent du bien de l’organisation. Presque toutes sont étrangères mais parlent allemand et se débrouillent en anglais. Rien de glauque ni de bien excitant.

La prestation de base : 50 euros

Pour les détails concrets, Renata me dit que pour 50 euros, la prestation basique est de sucer l’homme, lui glisser un préservatif et ouvrir ses jambes. Toute autre demande est recevable : sperme avalé, sodomie, etc. Mais chaque fantasme personnel équivaut à un supplément de 50 euros.

Comme c’est en cash, le club n’a pas de contrôle sur les recettes de chacune. Elles lui payent un forfait journalier pour avoir le droit d’être là et de bénéficier des services communs. Mais à chacune sa clientèle et sa popularité, comme dans un cabinet d’avocats.

Quant aux hommes, ils se montrent plutôt en forme physique acceptable, et sont de toutes les nationalités. Comme dans les bordels d’antan, certains viennent pour la soirée avec des copains et discutent plutôt entre eux. Rien de vulgaire ou de bruyant, on se comporte comme chez des nudistes qui seraient tous devenus libertins.

Un récit de ce genre est aussi un récit sur soi. Rien de plus facile que de joindre le geste à la parole avec mes interlocutrices successives déjà nues, comme moi sur le lit. Je constate que je n’en ai pas eu envie. Tout était peut-être trop lisse, trop pro, pas vraiment émoustillant. J’ai trouvé plus insolite de leur tendre, au bout d’un moment, un billet de 50 euros et d’observer leurs regards étonnés.

Il semble qu’à partir du moment où tout est légal et ouvert, le système ne donne pas vraiment prise aux exploitations par les habituels proxénètes. Les femmes présentes avaient l’air à l’aise pour choisir leurs jours ou la durée de leur séjour.

En repartant, je suis passé devant la construction de l’impressionnante tour qui abritera bientôt la BCE (la Banque centrale européenne, qui fait la gloire de Francfort). Au milieu de ce quartier de bâtiments bas, je lui ai trouvé un air de péni

Esclaves sexuelles

Esclaves sexuelles
500 000 femmes sont emprisonnées chaque année dans des bordels d'une cinquantaine de pays incluant l'Angleterre, le Japon, l'Allemagne, l'Israël, la Turquie, la Chine et le Canada. Enrôlées de force après avoir été séduites par de fausses promesses d'emplois, les victimes sont vendues 800$, beaucoup plus si elles sont jolies et n'ont pas eu d'enfant... La réalisatrice canadienne Ric Esther Bienstock débute son enquête en Ukraine, pays qui fournit le plus d'esclaves sexuelles sur le marché mondial. Avec des caméras et des micros cachés, elle surprend les transactions des trafiquants réalisées sous le regard indifférent des policiers. Elle accompagne Viorel jusqu'en Turquie, où il marchande la liberté de sa femme Katia avec l'épouse d'un puissant souteneur. Après avoir fait l'objet de multiples reventes d'un pays à l'autre, les victimes sont brisées, mentalement et physiquement, à la suite de violences extrêmes. Dans ce documentaire, Ric Esther Bienstock présente le drame de certaines d'entre elles, dont une qui a atterri à Toronto. Pendant quelques années, des tenanciers de bar ont profité d'un visa canadien légalisant l'entrée de danseuses exotiques pour forcer des femmes à se prostituer... Avec les témoignages de victimes, de leurs proches, de représentants d'organismes humanitaires et même d'un trafiquant qui se livre à coeur ouvert, Esclaves sexuelles a le mérite de mettre des visages sur ce drame humain..

Paris pour les pervers [5/5]: ce qu'il advint du fauteuil d'amour

Tony Perrottet retrouve chez Louis Soubrier, antiquaire, le fauteuil d'amour d'Édouard VII.

 

En essayant de trouver le célèbre fauteuil d’amour du roi Édouard, j’ai découvert une épaisse liasse de papiers. L’auteur-antiquaire Romi y rapporte qu’aux enchères consacrées aux objets du bordel en 1951, le fauteuil fut acquis pour la modique somme de 32.000 francs (environ 685 euros d’aujourd’hui) par Alain Vian, le frère de l’écrivain et musicien de jazz parisien Boris Vian.
J’ai appris que le fauteuil changea de mains en 1982, puis en 1992, quand il fut acquis par la maison d’enchères Drouot. Apparemment, Drouot le vendit rapidement à l’arrière-petit-fils de son créateur au XIXe siècle, Louis Soubrier. Mais Nicole Canet, l’archéologue érotique, avait entendu parler de rumeurs selon lesquelles il aurait été vendu il y a longtemps à un collectionneur aux États-Unis.
 ginaire d'un bordel parisien haut de gamme. Musée de l'Érotisme, Paris. -
En essayant de trouver le célèbre fauteuil d’amour du roi Édouard, j’ai découvert une épaisse liasse de papiers. L’auteur-antiquaire Romi y rapporte qu’aux enchères consacrées aux objets du bordel en 1951, le fauteuil fut acquis pour la modique somme de 32.000 francs (environ 685 euros d’aujourd’hui) par Alain Vian, le frère de l’écrivain et musicien de jazz parisien Boris Vian.
J’ai appris que le fauteuil changea de mains en 1982, puis en 1992, quand il fut acquis par la maison d’enchères Drouot. Apparemment, Drouot le vendit rapidement à l’arrière-petit-fils de son créateur au XIXe siècle, Louis Soubrier. Mais Nicole Canet, l’archéologue érotique, avait entendu parler de rumeurs selon lesquelles il aurait été vendu il y a longtemps à un collectionneur aux États-Unis.
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» À regarder: notre portfolio Paris pour les pervers
 

Le message de Soubrier

De retour à mon hôtel, j’ai cherché l’adresse de la société Soubrier. Le grand magasin de meubles est resté au même endroit depuis les années 1850, sur la rue de Reuilly dans le 12e arrondissement. Je ne gardais plus beaucoup d’espoir, mais j’ai envoyé un mail cordial à l’actuel patriarche de la dynastie, Louis Soubrier, en expliquant que j’étais chercheur sur l’histoire des maisons closes de Paris. Saurait-il, par hasard, qui possédait actuellement le fauteuil d'amour du Roi Édouard VII?
Deux jours plus tard, j’avais un message époustouflant sur ma boîte mail de la part de Louis Soubrier lui-même, avec pour objet: «EDWARD VII CHAIR». «Quand vous serez à Paris» écrivait-il, «Je vous montrerai le fauteuil d’amour avec plaisir». Je me précipitai tout de suite sur le téléphone, demandant des indications pour trouver l’entrepôt.
La famille Soubrier fit fortune au XIXe siècle en réalisant des répliques historiques de meubles romains et d’ancien régime —raison pour laquelle, sans doute, elle fut choisie par le Prince de Galles pour créer son appareil de fantaisie. Aujourd’hui, Louis Soubrier est antiquaire, louant souvent des pièces pour des tournages de films historiques.

«Venez avec nous, nous dînons ensemble!»

En sortant du métro, je me suis retrouvé sur une des rues les plus banales de Paris, ce qui est normal pour un quartier anciennement industriel. Je suis directement tombé sur Soubrier, qui était en train de sortir de l’immeuble. Un homme digne, dans la soixantaine, avec une grosse moustache, portant une veste en tweed et une cravate jaune, il m’a évoqué le souvenir d’un pilote de chasse à la retraite. «Oh, j’ai oublié de vous dire que nous fermons à l’heure du déjeuner» dit-il, vaguement amusé par mon indifférence à cette tradition française. «Venez avec nous, nous dînons ensemble!»
Oh non, ai-je pensé, inquiet de dire quelque chose lors du repas qui allait le faire changer d’avis. (Genre «Vous avez seulement envie de regarder le fauteuil? Je croyais que vous aviez envie de l’acheter!») À sa brasserie préférée, de l’autre côté de la rue, nous nous sommes mis à table avec l’un de ses amis, également fabricant de meubles dont le dachshund n’arrêtait pas de sauter à ses pieds. Soubrier nous a régalés avec des histoires sur ses voyages aux États-Unis pendant sa jeunesse. Pendant les années 1950, il a été à Newport, Rhode Island, et a assisté à la fête d’anniversaire de Jacqueline Bouvier. Ses histoires étaient incroyables, mais j’étais fixé sur les meubles. Avait-il toujours envie de me montrer le fauteuil d’amour?
«Mon père était un homme très correct, très formel», a-t-il expliqué.
«Il ne m’a jamais parlé du fauteuil d’amour. Mais quand il fut de nouveau sur le marché en 1992, un de nos anciens courtiers m’a pris à part. Il m’a appris que mon arrière grand-père avait construit le fauteuil au début des années 1890, sur des spécifications du Prince de Galles lui-même. Alors j’ai commencé à regarder dans nos archives. Et oui, le voilà. J’ai trouvé les croquis de mon ancêtre, une aquarelle. C’était la preuve vivante.»
Soubrier a acheté le fauteuil —pour combien il ne le dit pas, à part que c’était «très, très cher» —et il l’a gardé depuis. Pendant un petit moment, le fauteuil a voyagé à New York pour une exposition de «meubles de fantaisie». C’était ça, sans doute, la base de la rumeur selon laquelle il avait été vendu à un Américain. Une galerie de Manhattan a refusé de l’exposer. «Les Américains étaient choqués» , jubila-t-il.
Lire la suite de la cinquième partie: ce qu'il advint du fauteuil d'amour
 http://www.slate.fr/story/39879/paris-pervers-cinquieme-partie

 
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Istanbul (Turquie), vendredi. Plusieurs milliers d'irréductibles campent toujours dans le par Gezi, à l'origine du mouvement de contestation du régime. 

Istanbul (Turquie), vendredi. Plusieurs milliers d'irréductibles campent toujours dans le par Gezi, à l'origine du mouvement de contestation du régime.  | AFP PHOTO/MARCO LONGARI

 
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Istanbul (Turquie), vendredi. Plusieurs milliers d'irréductibles campent toujours dans le par Gezi, à l'origine du mouvement de contestation du régime. 

Istanbul (Turquie), vendredi. Plusieurs milliers d'irréductibles campent toujours dans le par Gezi, à l'origine du mouvement de contestation du régime.  | AFP PHOTO/MARCO LONGA

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Istanbul (Turquie), vendredi. Plusieurs milliers d'irréductibles campent toujours dans le par Gezi, à l'origine du mouvement de contestation du régime. 

Istanbul (Turquie), vendredi. Plusieurs milliers d'irréductibles campent toujours dans le par Gezi, à l'origine du mouvement de contestation du régime.  | AFP PHOTO/MARCO LONGARI

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Peinture et prostitution
Page mise à jour le 05/06/2013

Fresque de Bordel à Pompéi

Laïs de Corinthe (Musée de Bâle - 1526) par Holbein le jeune (1497-1543) Pour incarner la courtisane mythique, compagne d'un peintre de l'antiquité, le modèle pose avec quelques écus et une main tendue...
L'école flamande regorge de scènes de taverne, souvent avec une entremetteuse (ou un entremetteur) qui négocie le prix de la prestation avec le client potentiel. un site Internet nous explique sans rire que ces entremetteurs sont en fait des marieurs et que les filles seraient donc des filles à marier. Morte de rire !
En voici quelques échantillons :

Dirck Van Baburen (1590-1624) L'entremetteuse 1623 (Alte Pinakothek, Munich)

Dirck Van Baburen (1590-1624) 1923 - La compagnie "en vrac" - Städel Museum Franckfort. A noter que la plupart des reproductions Internet qui se copient les unes les autres fournissent une image où manque le bras droit du personnage féminin de gauche (?)

Gerrit Van Honthorst (1590-1656) The Matchmaker (1625) - Utrecht - Le personnage féminin peint en pleine lumière, sourire magnifique et décolleté aguichant est une pure merveille !

Gerrit Van Honthorst (1590-1656) Le fils prodigue - 1623

Nikolaus Knüpfer (école flamande - 1603-1655)
Scène de Bordel (fait sans doute partie d'une série) 1650 - Rijksmuseum, Amsterdam

 
Jan Steen (1625–1679) Femme à sa toilette, Rijksmuseum Amsterdam
Ce tableau représente une prostituée qui enlève ses bas avant d'aller se coucher (la trace de la jarretière est encore visible sur les mollets.) Le pot de chambre (à moitié plein) est là pour signifier la profession de la femme (les prostituées étaient appelées pisseuses dans le jargon de l'époque). Les bas rouges et les mules seraient, nous dit-on, d'autres signatures de son activité. A noter que des pudibonds anonymes n'ont rient trouvé de mieux à faire que de recouvrir les jambes nues de la dame ainsi que le pot de chambre, tout cela étant considéré comme indécent. Le tableau a été restauré dans sa version originale au XXème siècle.

Jan Vermeer de Delft (1632-1675) L'entremetteuse (Musée de Dresde) Le personnage peint à serait Vermeer lui même. Auguste Renoir appréciait tout particulièrement ce tableau !

Conversations galantes entre prostituées et clients au Palais Royal dans les galeries de Montpensier et de Beaujolais, Paris, 1800
31,5 x 45,3 cm, non signé, Bibliothèque Nationale de France

Jean-Léon Gérôme (1824-1904), Intérieur grec (il s'agit en fait d'un lupanar)

Félicien Rops (1833-1898) Démangeaison
(extrait de la série des Cent légers croquis pour réjouir les honnêtes gens ; 1878-1881)
Pastel, craie noire et crayon, 25,1 x 18 cm , Namur, Musée Rops

Edgar Degas (1834-1917) : Fête à la patronne (1877)

Gervex : Rolla (1878, Musée des Beaux Arts de Bordeaux)

Henri Gervex (1852-1929) peint en 1878 la dernière nuit de Rolla (d'après un poème d'Alfred de Musset de 1833) qui ruiné par le jeu, s'empoisonna, (alors que le tableau suggère plutôt une défenestration) mais qui voulu avant de mourir honorer l'une des plus belles et des plus chères prostituées de l'époque, Marion qui est ici représentée. Le tableau fit scandale !
Le modèle de ce tableau ainsi que de l'étude est Ellen Andrée (1857-1925), actrice et modèle qui posa aussi pour Renoir, Degas et Manet. Il est toutefois possible que le visage ne soit pas celui d'Ellen dans la version finale (c'est du moins ce qu'elle prétendit à postériori)

Etude préliminaire de Marion pour le tableau qui précède.

Jean-Louis Forain (1852-1931)
Le client, 1898

Franciszek Zmurko, peintre polonais (1859-1910) : Hetaera (hetaïre) 1906

Edvard Munch (1863-1944) Jeune homme et prostituée

Kees Van Dongen (1877-1968) - Nini, la prostituée (1909)

Boris Kustodiev (1878-1927) Dans le feu de la passion ou le client fougueux.

Foujita (1886-1968) Lupanar à Montparnasse (1928)
Ce tableau représente l’intérieur de l’une des plus célèbres maisons closes du Montparnasse de l’entre-deux-guerres fréquentée par les plus jolies girls des Folies-Bergère et du Casino de Paris. L’artiste quittera la blonde pour la rousse…

André Dignimont (1891-1965) dessinateur injustement oublié qui était pourtant très apprécié par Colette

Alexander Szekely (1901-1940)

Mulher do Fundo" (1977) Huile sur toile 58 x 48cm par Orlando Mattos (1917-1992)

O Salão Carmim (le salon carmin) -1978, huile sur toile 61x43cm. par Orlando Mattos

Lajos Markos (1917-1993) la nouvelle arrivée.
Le tableau représente une chambre de bordel de la Nouvelle Orléans. La prostitution y était tolérée dans le quartier de Storyville jusqu'en 1917.

Escort Girl (2005)
Une œuvre de l'artiste néerlandaise transsexuelle Colette Berends (née en 1934)

Juarez Machado (né en 1941) - Bar in Copacabana

Lola par Nicolas Solovionni (né en 1946)

Iva Huttnerova née en 1948. Bordel

Bois par Ole Ahberg (né en 1949)

La prime (2011) par Camille Orlandho (né en 1950)

Jenny par Daniel Grardel (né en 1953)

Dave Lebow (né en 1955) - Strip-Show (Année 1980)

Bordel par Dave Lebow (né en 1955) - années 1990'

Dave Lebow (né en 1955) - Midnight Chivalry - 2011

Sandra par Jean-Paul Pagnon (né en 1958)

Sweet Jane (2012) par Jean-Paul Pagnon

Une oeuvre de Kenney Mencher (né en 1965) Driveway, 2008

Buenos-Aires - Tableau de Fabian Perez, peintre argentin né en 1967

Giorgina par Fabian Perez

Analie par Fabian Perez

Lettizia par Fabian Perez

Maîtresse Nina par Anna Lickolechka, artiste transexuelle née en 1984 à Berne 

Artistes discrets

Filles au lupanar (ou le choix) - Robert West - 1942

Mark Evans: Western Brothel (autrement dit Bordel du far West) 2005

"Chez Suzy" par l'artiste australienne Catherine Abel

L'artiste se nomme Japone

Bar Fly7 par Harry Wesburd, artiste contemporain newyorkais

Non identifiés

Une jolie peinture anonyme

Anonyme - Ecclésiastique errant dans les rue chaudes

Un bordel pour militaire en Allemagne

Extrait de la décoration d'un ancien bordel parisien, au 32 rue Blondel, près de la porte Saint-Denis "Aux belles poules"

Non identifié

Maison de plaisir (artiste non identifié)

Un trompe l'œil amusant

هناك تعليق واحد:

غير معرف يقول...

http://lenaweb.voila.net/Prosse_Peinture.htm