موقع شخصي للمثقف الجز ائري المهمش نورالدين بو كعباش
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Site personnel de l'intellectuel algérien marginalisé Noureddine Bou Kaabache
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السبت، أبريل 9
الاخبار العاجلة لسيطرة ادباء الجنرال مدين على تظاهرة معرض الكتاب بجامعة قسنطينة يدكر ان الاسماء الادبية الادارية اصبحت تقدم محاضرات في الزعامة للعلم فان اسماء مراد بوكرزازة عبد السلام يخلف منيرة خلخال صليحة نعيجة من مناضلي جماعات مدين ثقافيا وللعلم فان مراد بوكرزازة لايملك شهادة جامعية رسمية واما عبد السلام يخلف لافيعيش بالنضال السياسي وشر البلية مايبكي
اخر خبر الاخبار العاجلة لسيطرة ادباء الجنرال مدين على تظاهرة معرض الكتاب بجامعة قسنطينة يدكر ان الاسماء الادبية الادارية اصبحت تقدم محاضرات في الزعامة للعلم فان اسماء مراد بوكرزازة عبد السلام يخلف منيرة خلخال صليحة نعيجة من مناضلي جماعات مدين ثقافيا وللعلم فان مراد بوكرزازة لايملك شهادة جامعية رسمية واما عبد السلام يخلف لافيعيش بالنضال السياسي وشر البلية مايبكي اخر خبر الاخبار العاجلة لاندلاع حرب اعلامية جزائرية فرنسية بسبب مقالة صحفية في جريدة لوموند تكشف فضائح جماعات بوتفليقة في شركة سوناطراك والاسباب مجهولة نص مقالة لوموند http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/04/04/panama-papers-en-algerie-l-argent-du-petrole-passe-par-l-offshore_4895493_3212.html?xtmc=algerie&xtcr=14
Enquête
« Panama Papers » : en Algérie, l’argent du pétrole passe par l’offshore
L’accueil en grande pompe, le 17 mars, de Chakib Khelil, le ministre de
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http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/04/04/panama-papers-en-algerie-l-argent-du-petrole-passe-par-l-offshore_4895493_3212.html#07DMppOkUHCtXk0g.99
L’accueil en
grande pompe, le 17 mars, de Chakib Khelil, le ministre de l’énergie
algérien de 1999 à 2010, en fuite depuis trois ans et soupçonné de
corruption, a été pris en Algérie
comme une provocation – la preuve de l’impunité dont jouissent les
proches du chef de l’Etat. Et une façon d’enterrer l’affaire Sonatrach,
la compagnie pétrolière nationale, qui défraie la chronique depuis 2010.
Le mandat d’arrêt international
contre M. Khelil a été annulé pour vice de forme, le juge qui a
instruit l’affaire muté, le procureur général limogé. Mais l’ancien
ministre n’a pas été blanchi par la justice algérienne.
C’est donc depuis son pays que l’ami d’enfance du président Abdelaziz Bouteflika pourra suivre l’audience qui devait s’ouvrir lundi 4 avril, à Milan. La justice italienne enquête
depuis 2013 sur un versement de 198 millions d’euros effectué par
Saipem, une filiale du groupe pétrolier italien ENI, à des
intermédiaires proches de M. Khelil, en contrepartie de plus de
8 milliards d’euros de contrats signés avec Sonatrach.
L’épisode italien fait suite à une première procédure, qui a débuté
en 2010 par la spectaculaire décapitation judiciaire de l’ensemble du management
du groupe pétrolier public et s’est soldée, le 2 février, par des
peines plutôt légères pour l’ancien PDG de la Sonatrach et deux de ses
enfants. Les douze autres accusés ont bénéficié de non-lieu ou de peines
avec sursis.
Déjà condamnée pour corruption, en 2013, au Nigeria,
Saipem s’était attaché en Algérie les services de deux hommes de
confiance de l’ancien ministre de l’énergie algérien, Farid Bedjaoui et
Omar Habour, aujourd’hui tous deux en cavale et soupçonnés d’avoir
orchestré le versement de commissions à des officiels algériens et aux
dirigeants de Saipem.
Myriade de comptes offshore
La firme panaméenne Mossack Fonseca a d’ailleurs enregistré, au début des années 2000, une myriade de sociétés offshore pour le compte de Farid Bedjaoui, 46 ans, golden boy
de nationalité algérienne, française et canadienne, dont le dernier
lieu de résidence connu est Dubaï. Neveu de l’ancien ministre des affaires étrangères,
il est aujourd’hui au cœur du dossier. C’est sur les comptes bancaires
émiratis de l’une de ses sociétés, Pearl Partners Ltd, domiciliée à Hongkong,
qu’ont été versés les 198 millions d’euros, conformément au contrat
signé le 17 octobre 2007 avec Saipem – de simples honoraires, selon ses
avocats.
Une partie de cette somme a ensuite été transférée vers la société
Sorung Associates Inc., une entité créée par Mossack Fonseca à la
demande de la société suisse
de gestion de fortune Multi Group Finance, le 28 février 2007.
M. Bedjaoui a un mandat de gestion sur Sorung Associates et gère des
comptes à la Banque privée Edmond de Rothschild SA à Genève. C’est dans
cet établissement que l’ancien chef de cabinet du PDG de Sonatrach, Réda
Hemche, neveu de M. Khelil, a disposé d’un compte approvisionné de
1,75 million de dollars entre l’été 2009 et janvier 2010.
« Ces sociétés offshore n’ont rien d’extraordinaire pour un homme
d’affaires international, elles ont été passées à la moulinette par les
autorités compétentes, et rien n’a été trouvé », assure Me Emmanuel
Marsigny, avocat de M. Bedjaoui. Les autorités italiennes ont découvert
que le nom du fuyard apparaît dans au moins dix-sept sociétés
domiciliées au Panama, aux îles Vierges britanniques et aux Emirats
arabes unis. Onze de ses sociétés ont été enregistrées entre 2004 et
2010 par Mossack Fonseca, à la demande de la société suisse Multi Group.
Soupçons de pots-de-vin
Lorsque le nom de M. Bedjaoui apparaît dans la presse en 2013,
Mossack Fonseca panique. L’agence d’investigation financière du
gouvernement des îles Vierges britanniques lui adresse un courrier, en
février 2014, exigeant des détails sur ses sociétés. Notamment Minkle
Consultants SA, qu’il détient avec son coaccusé, Omar Habour, domicilié à
Neuilly-Sur-Seine et à Genève. Ce dernier, qui possède avec M. Khelil
une propriété dans le Maryland, au nord-est des Etats-Unis, aurait reçu
un virement de 34,3 millions de dollars (30 millions d’euros) sur un de
ses comptes au Liban. Contacté par Le Monde, son avocat, Yam Atallah, n’a pas souhaité réagir.
Omar Habour apparaît comme le bénéficiaire effectif de quatre
sociétés enregistrées par la firme panaméenne. Interrogée par les
autorités des îles Vierges sur la société Girnwood International
Engineering Ltd, Mossack Fonseca se contente de répondre le 8 mars 2014 : « Le bénéficiaire effectif est M. Farid Bedjaoui. » Il ne pouvait cependant ignorer que M. Habour était également partie prenante de la société, aux côtés de Ziad Dalloul, beau-frère de M. Bedjaoui. « Il y a encore des zones d’ombre, et il est probable que des
pots-de-vin aient été versés et que d’autres officiels algériens en
aient profité, déclare Djilali Hadjadj, le porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption. Mais la justice algérienne ne coopère pas avec le parquet italien et retient certains renseignements. » Les preuves pourraient bien se trouver dans des paradis fiscaux et les archives de Mossack Fonseca.
Précision : contrairement à ce que la photo en « une » du Monde daté du 5 avril (édition imprimée)a pu laissercroire,
le nom du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, n’apparaît pas dans
les « Panama papers ». Ce sont des proches du chef de l’Etat qui sont
soupçonnés d’avoir détourné une partie des ressources du pays, comme le
relève l’article ci-dessus, paru en page 7 du quotidien.
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http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/04/04/panama-papers-en-algerie-l-argent-du-petrole-passe-par-l-offshore_4895493_3212.html#07DMppOkUHCtXk0g.99
Quid de l'ENI?, maison mère de la SAIPEM,
est une société propriété de l'état italien se permet de corrompre des
dirigeants d'un pays du tiers monde pour remporter des contrats
...d'autres multinationale allemandes , françaises , italiennes ont déjà
été mis en cause pour ces mêmes faits sans quelles soient condamnés .
En
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http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/04/04/panama-papers-en-algerie-l-argent-du-petrole-passe-par-l-offshore_4895493_3212.html#07DMppOkUHCtXk0g.99