الأربعاء، أبريل 20

الاخبار العاجلة لاكتشاف سكان قسنطينة مهازل تظاهرة قسنطينة الثقافية امام كلمات وزيرة الثقافة والوفد الجزائري في قاعة زينات يكتشف ان فناني قسنطينة انخرطوا في تظاهرة صفاقص عاصمة الثقافة العربية انتقاما من تظاهرة قسنطينة عاصمة الثقافة العاصمية العربية وشر البلية مايبكي

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الاخبار  العاجلة  لاكتشاف  سكان قسنطينة مهازل   تظاهرة قسنطينة  الثقافية امام كلمات وزيرة الثقافة والوفد  الجزائري في قاعة زينات يكتشف  ان  فناني قسنطينة  انخرطوا في تظاهرة صفاقص  عاصمة الثقافة العربية انتقاما من تظاهرة قسنطينة عاصمة الثقافة  العاصمية  العربية وشر البلية مايبكي  
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On vous le dit

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le 19.04.16 | 10h00 Réagissez


Aït Ahmed au fronton de la Maison de la culture de Khroub
La commune du Khroub vient de baptiser sa nouvelle maison de la culture du nom de Hocine Ait Ahmed. L’établissement, inauguré le 16 avril par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est ainsi le premier dans la wilaya de Constantine à porter le nom de ce membre historique de la direction du FLN révolutionnaire. Une petite victoire contre les mentalités rigides qui conçoivent l’histoire de l’Algérie à travers les œillères du régionalisme.

Sid-Ahmed Ferroukhi s’offre un bain de foule dans un café maure à Aïn Dheb
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche s’est offert, dimanche, un bain de foule en marge d’une pause-café au village de Aïn Dheb (ex-La Fontaine), au sud de Tiaret, à l’issue de sa rencontre nationale avec les éleveurs. Décontracté dans sa
djellaba, l’homme, qui se singularise par son look et sa bonhommie s’est défaussé du protocole et a pu passer de bons moments dans un espace public, de surcroît dans l’Algérie profonde. Un geste fortement apprécié par les autochtones.

Plus de 400 migrants périssent dans le naufrage de leur navire en Méditerranée
Plus de 400 migrants se sont noyés lundi en Méditerranée  à la suite du naufrage de leur navire, alors qu’ils tentaient de rejoindre  les côtes italiennes, ont rapporté des médias. La plupart des naufragés seraient des migrants en provenance de Somalie,  d’Ethiopie et d’Erythrée, ont indiqué des sources concordantes, citées par les  médias.  Les embarcations surchargées auraient entamé leur traversée depuis l’Egypte  en direction des côtes italiennes, a-t-on précisé. Plus tôt dans la journée, l’ONG SOS Méditerranée a annoncé la découverte  d’au moins huit morts sur un canot à moitié dégonflé, dimanche, au large de  la Libye, les survivants évoquant une vingtaine de disparus supplémentaires. Selon un bilan établi au 14 avril par le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU, 24 443 migrants sont arrivés par mer en Italie depuis le début de l’année  et plus de 350 sont morts ou ont disparu en mer. Parallèlement, 153 000 personnes sont arrivées en Grèce après une traversée qui a coûté la vie à au moins 375 d’entre elles, dont de nombreux enfants.

Le marché des produits contrefaits pèse près de 500 milliards de dollars
Les importations de produits contrefaits et piratés  s’élèvent annuellement à près de 500 milliards de dollars, soit environ  2,5% des importations mondiales,a indiqué hier un rapport de l’OCDE et de l’Office  de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle. «Les marques américaines, italiennes et françaises sont les plus touchées,  et une grande partie des sommes provenant de ces ventes alimente le crime organisé»,  précise le rapport intitulé Trade in Counterfeit and Pirated Goods: Mapping  the Economic Impact, notant aussi que les contrefaçons représentent jusqu’à  5% des biens importés par l’Union européenne.
Le document chiffre la valeur mondiale des importations de biens contrefaits en 2013 à 461 milliards dollars, soulignant que les importations  totales au niveau mondial s’élèvent à 17 900 milliards de dollars. La plupart des importations de produits contrefaits «proviennent de  pays à revenu intermédiaire ou de pays émergents, la Chine étant le premier  producteur», relèvent les auteurs du rapport, qui ont analysé les données provenant  de près d’un demi-million de saisies douanières réalisées dans le monde entre  2011 et 2013.
 

Fronton

Au diable la musique !

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le 16.04.16 | 10h00 Réagissez


Mercredi, la salle Ahmed Bey, en clôture de l’événement «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», a résonné de la voix sublime de la soprano libanaise, Majda El Roumi, laquelle, outre son talent, est une femme vouée aux justes causes. Mais il m’a été difficile d’apprécier cette nouvelle dans l’indignation et la colère qu’en suscitait une autre, résolument triste : la fermeture quasi manu militari du Conservatoire municipal d’Alger, le plus ancien du pays et le seul du centre-ville.
Mon émoi n’est rien aux côtés de la douleur des 200 à 300 élèves de cette institution et de sa trentaine de professeurs, chassés comme des malpropres, devenus par la disgrâce d’un oukase administratif les indus-occupants de la maison de leurs passions. Rien aux côtés du message de cette amie chanteuse : «Je viens d’avoir une énorme crise de larmes. Tous mes souvenirs sont détruits».
Un préavis de 48 heures pour déguerpir et voilà tout un pan de notre vie culturelle jeté aux oubliettes, sous prétexte de rénovation des locaux et, dit-on, d’affectation à un service des passeports biométriques ! Du mobilier et des archives balancés on ne sait où, des pianos transportés comme de vulgaires madriers, dont l’un de concert qui se vendrait en Europe aux enchères.
Au diable la musique, les artistes, l’art et la culture ! Rassurez-vous, leur a-t-on dit, vous serez dispatchés dans les autres conservatoires ! Pas même le temps de solliciter un recours (garanti par la toute neuve Constitution), de s’organiser, de pouvoir réagir comme des citoyens capables de réflexion et non des animaux que l’on chasse d’un enclos…
Pas même le temps de terminer l’année, les examens artistiques étant prévus à la mi-mai… Ici, l’âme de l’Algérie a été défendue dans une âpre résistance culturelle qui a vu naître, entre autres, la classe de musique andalouse de Fakhardji et celle de chaâbi de Hadj El Anka. Le pire, c’est que ce conservatoire regroupait des enfants des quartiers populaires du Centre, de ceux que les parents ne peuvent accompagner en voiture et qui ne pourront se rendre dans les institutions en périphérie comme plusieurs de leurs professeurs d’ailleurs. Pour la plupart, on a sonné la fin de leur élan artistique. Ici, c’est plus d’un siècle que l’on efface avec une brutalité de Cosaque ignorant des belles choses qui ont forgé notre identité culturelle qui, elle, n’a pas la chance d’être biométrique.
A une centaine de mètres, les troupes coloniales avaient détruit en 1830 la Qassaïrya, le quartier des libraires où se produisaient nombre d’artistes.
Elles ont trouvé des continuateurs qui ont le même passeport biométrique que vous et moi. Aussi, si je suis sincèrement heureux que mon pays accueille Majda El Roumi, comment ne pas me demander combien de petites Majda algériennes viennent d’être anéanties dans l’œuf de leurs beaux rêves ?
Ameziane Farhani

Ils ont brillé par leur absence à Skikda

Quand les élus se moquent du patrimoine local

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le 19.04.16 | 10h00 Réagissez

Hier, la salle de conférence du palais de la Culture était presque vide.

Sur le nombre des élus représentants les 38 communes de la wilaya de Skikda, seuls 4 étaient présents pour assister à une rencontre qui leur était pourtant exclusivement destinée. Cet événement pour le moins raté devait, selon ses initiateurs, servir de moyen de sensibilisation des élus locaux. Il devait surtout leur permettre de mieux s’imprégner des textes et des mécanismes en relation avec la préservation du patrimoine local.
 La rencontre, intitulée «Le patrimoine culturel et les mécanismes de sa préservation», aurait certainement pu servir de support de débats et d’échanges pour dissiper d’éventuels malentendus en relation avec le sujet auprès des élus locaux. Elle aurait également servi à «éclairer» ceux siégeant dans des communes disposant de richesses patrimoniales et à mieux cerner les moyens ou les pratiques à mettre en œuvre en vue de protéger et de fructifier ces richesses. Les élus ont-ils été tous informés et à temps de cet événement ? «Oui», réplique Med Tich-Tich Abdelkader, chef du département du patrimoine culturel à la direction de la culture. «Cette journée d’études a été spécialement organisée au profit des P/APC de l’ensemble des communes de la wilaya  ou de leurs représentants.
Des invitations leur ont été adressées il y a plus de deux semaines»,  ajoutera notre interlocuteur. Les quelques citoyens qui étaient présents hier au palais de la Culture n’ont pas manqué de commenter cette défection : «On les a habitués au ‘‘tbal’’  oual ‘‘ghaïta’’. Leur propre patrimoine ne semble pas les intéresser». D’autres sont allés jusqu’à dire que «si le wali était annoncé à cette journée, les maires et tous les membres de leurs assemblées, voire même les députés se seraient tous pointés ici et même de très bonne heure pour se garantir une place aux premiers rangs». Fin de citation et sans commentaire !
Khider Ouahab

Évocation

Fatima Benkhoukha, la mariée martyre de Skikda

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le 30.03.16 | 10h00 Réagissez

Plus d’un demi-siècle après, le moudjahid Redjem Bouchtata continue de garder sur lui la photo de Fatima Benkhoukha, son épouse, morte assassinée, le 19 janvier 1961, là-haut, sur les cimes d’El Alia, à quelques dizaines de kilomètres à l’est de Skikda.

La photo de la martyre ne l’a jamais quitté. Elle est toujours jalousement enfouie dans un vieux portefeuille, dont Bouchtata ne se sépare jamais. «Elle avait à peine 17 ans quand elle nous avait rejoint, avec Aïcha, sa sœur aînée, aux maquis d’El Alia. C’est leur père, Aïssa, un nationaliste, qui les a conduites à Mechtat Errameche. De là, elles ont regagné El Alia», raconte Bouchtata. Avant de rejoindre le maquis, Fatima vivait avec ses quatre sœurs et cinq frères au quartier Sebaa Biar (les citernes romaines).
Le père, Aïssa, était à la tête d’une cellule du FLN et s’occupait de collecter les cotisations. «Notre père avait l’habitude de nous réunir le soir autour d’un poste radio pour écouter Sawt El Arab. C’était un rendez-vous qu’on ne manquait jamais», témoignait  Mohamed, un des frères de Fatima dans un écrit qu’il avait consacré à sa sœur martyre. Dans ce document manuscrit, Mohamed raconte que Fatima se distinguait par son intelligence. «A six ans, elle avait rejoint l’école algérienne El Irchad.
Elle apprenait vite, et plus tard, elle a commencé à écrire ses états d’âme. Je me souviens une fois que notre père, un homme assez sévère, était tombé sur des écrits dans lesquels Fatima parlait de la colonisation et ce qu’enduraient les Algériens. Il lui a aussitôt fait remarquer que ces écrits risquaient de lui attirer des ennuis, vu que les soldats français avaient l’habitude de fouiller les maisons», écrivait son frère Mohamed. Fatima, tout comme ses frères et sœurs, était élevée dans une famille nationaliste. Son père, docker de son état, était un homme très discret et n’avait pas pour habitude de montrer, même chez lui, sa relation avec la Révolution.
C’est la jeune Fatima qui finira un jour par tout comprendre. «Fatima était la seule de nous tous à se permettre de poser des questions à notre père au sujet de ses activités nationalistes. Un jour, il a fini par tout lui dire», raconte Mohamed. Depuis, Fatima était devenue la secrétaire de son propre père. Elle était au courant de tout ce qui se passait dans la ville et connaissait, de facto, tous ceux qui militaient au sein des cellules du FLN. Puis, un jour de l’année 1961, Fatima a fini par demander à rejoindre les maquis. Le père obtempère. Fatima ne sera pas seule cependant, sa sœur Aïcha l’accompagnera.
Les deux sont très proches, comme le rapportent des membres de la famille Benkhoukha. «Aïcha avait hérité beaucoup du caractère de notre mère et Fatima plutôt de la justesse de notre père», écrit leur frère Mohamed. Fatima et Aïcha rejoignent d’autres jeunes filles de Skikda aux maquis d’El Alia. La voilà donc dans le cœur de la Révolution. «Fatima a vite fini par attirer la sympathie de toutes celles et ceux qui luttaient à El Alia. Comme elle était instruite, on lui confia la rédaction des correspondances. Elle aimait aussi cuisiner pour les moudjahidine.
Cette situation durera plusieurs mois puis Redjem Bouchtata, un moudjahid qui s’occupait de l’approvisionnement dans le maquis l’a remarquée et a demandé de l’épouser. La mère de Redjem est même venue la voir pour donner son consentement», racontent des membres de la famille Benkhoukha. Fatima et Redjem se marieront au maquis en présence d’un imam et des officiels du FLN.
Deux jours après, Redjem était appelé à rejoindre les maquis du Cap de Fer. Il emmène son épouse. Cette dernière, qui n’avait alors que quelques mois de maquis, n’était pas encore habituée à ce genre de déplacements dans une zone montagneuse et infestée de soldats français. Redjem se souvient de ce jour.
Il en parle : «C’était le 19 janvier 1961. Nous allions sortir des monts de Fil-Fila lorsque les soldats français nous ont repérés. Un accrochage s’en est suivi. Puis, les armes se sont tues. J’ai profité de cet instant pour faire passer les membres du groupe qui m’accompagnaient, un à un. Ne voyant pas Fatima, je me suis inquiété et je suis retourné quelques mètres en arrière. C’est là que je l’ai vu gisant par terre. Elle était morte.
Elle a été touchée d’une balle en pleine poitrine.» Ainsi est morte Fatima Benkhoukha. Une colombe qui rêvait de poursuivre ses études. Elle ne verra même pas son pays indépendant et mourra, le henné de son mariage encore frais sur ses mains.                                    
Khider Ouahab

Histoire

S’hab El Baroud contre la France coloniale

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le 19.04.16 | 10h00 Réagissez

L’histoire, pour le documentariste réalisateur Ali Beloud, n’a pas de secret ; avec lui, elle devient limpide, malgré les opacités causées par ceux qui la corrompent. Parmi ses sujets de prédilection, la chanson populaire comme instrument de guerre.

Il sort (ou sauve) de l’oubli une première chanson connue sous le titre Hadj Guioum qui enflammait les foules au début du siècle dernier, et remet les bonnes paroles à une deuxième qui a été déviée de son objectif premier, celui d’éveiller les consciences des Algériens des années trente : S’hab El Baroud. Hadj Guioum : Kif Naamellou ? est un air du genre «ciah» (cri) qui s’est fait entendre dès les premiers jours de la mobilisation, en 1914, à Alger.
C’est une chanson satirique populaire produite pour persifler l’ennemi. Elle visait particulièrement la France coloniale. Son auteur est le peuple, anonymement et collectivement, responsable d’un acte symbolique d’alliance avec l’Allemagne contre la triple entente. Depuis les quartiers populaires d’Alger, les faubourgs et les squares, la chanson emplit l’espace pour se répandre dans les campagnes atteignant le désert et les coins les plus reculés de l’Algérie.
Reprise par les Français qui, par tous les moyens, essayèrent d’en corrompre les paroles, elle résista fermement pour mettre à l’honneur «Hadj Guioum», le kaiser Guillaume II, qui s’opposa à la France et ses alliés. Malgré tous les efforts d’altération et de dénaturation de son contenu, le texte soutint tous les chocs en se manifestant comme une première affirmation nationalitaire, ce qui en fait un document exceptionnel.  Guillaume II, empereur d’Allemagne (devenu hadj durant la Première Guerre mondiale), a inspiré une chanson populaire du petit peuple. Dans S’hab El Baroud, sont évoquées les années 1930/1931,marquées par deux événements majeurs : le centenaire de l’occupation célébré de façon à la fois grandiose et insultante et l’exposition universelle où des têtes d’Algériens et des «indigènes» vivants furent exposés comme des bêtes de foire.
Cette année-là (1931), la rue reprit sa fronde face aux manifestations insultantes des Français ; le chansonnier engagé, Houari Hennani, expose publiquement un brûlot très significatif et enflamme le pays : c’est la fameuse chanson S’hab El Baroud Wel Carabila. Les paroles fort explicites ont été radicalement transformées en expressions grivoises par des artistes malintentionnés probablement à la solde de la police politique coloniale. Les mots simples, mais bouleversants, de Houari Hennani sont tout un programme.
Il s’agit d’un appel aux armes. Ces chansons ont été, malheureusement, depuis, détournées, dénaturées, trahies par des chanteurs inconscients qui, au nom du gain facile et de la «liberté d’expression», ont détruit ces «documents authentiques» pour en faire des textes de moindre facture pour la consommation des foules de jeunes ignorant leur histoire.
De tels témoignages devraient être protégés par les hautes instances du pays car ils expriment la volonté d’un peuple à un moment précis de l’histoire. Ils disent, à leur manière, notre passé. Nous devons les préserver pour les transmettre intacts aux générations à venir.
(Source : films d’Ali Beloud)
Mohammed Rahmani

Premier tour de manivelle du long métrage Ahmed Bey

L’histoire du dernier Bey de Constantine portée au grand écran

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le 20.04.16 | 10h00 Réagissez

Le long métrage Ahmed Bey retracera le combat du dernier Bey de Constantine contre l’armée coloniale française. Le premier tour de manivelle a été donné, dimanche matin, au palais du Bey, à Constantine, en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi.

Produit par le Centre algérien du développement du cinéma (CADC), le film sera réalisé par le Tunisien Chawki Al Mejri, connu surtout pour ses travaux pour la télévision, comme Ikhwatou al tourab (Les frères de terre),  Taj min chaouk (Une couronne en épines) et Al Tarik al Waer (Chemin escarpé). La carrière internationale de Chawki Al Mejri, souvent établi en Syrie, a été lancée par la série  télévisée El Ijtiah  (L’incursion), qui raconte une histoire d’amour entre un Palestinien et une Israélienne, et par un film, Mamlakatou al naml (Le royaume des fourmis). Cette fiction, sortie en 2012, s’intéresse également aux Palestiniens, à leur drame et à leurs espoirs. Ahmed Bey évoque l’itinéraire, encore peu connu, du dernier Bey ottoman de Constantine, Hadj Ahmed Bey Ben Mohammed Chérif.
A partir de 1836 et jusqu’à 1848, Ahmed Bey avait affronté les troupes de l’armée coloniale française, rendant la prise de Constantine compliquée. Dans son scénario, Rabah Drif tente de lever le voile sur certaines aspects cachés de la vie d’Ahmed Bey et de sa cour. Le contexte historique de l’époque est mis en valeur dans un film qui n’a pas vocation de «réécrire» une histoire qui, elle même, n’est pas encore écrite ! Karim Boudechiche, comédien et metteur en scène au Théâtre régional de Constantine, assure le rôle d’Ahmed Bey.
«La personnalité d’Ahmed Bey ne m’est pas étrangère, surtout qu’il est natif de la région. J’ai joué le rôle d’Ahmed Bey dans un docu-fiction biographique de Haya Djelloul. Le réalisateur s’est intéressé à tous les aspects politiques, sociaux et économiques liés à la vie d’Ahmed Bey. Donc, j’ai beaucoup appris en cours de route. Ahmed Bey était rigoureux, lucide et juste. Il avait une forte personnalité, avait eu à prendre des positions historiques», a souligné Karim Boudechiche.
La scène, tournée lors du premier tour de manivelle, concernait un conseil consultatif présidé par Ahmed Bey dans son palais après la trahison de Cheikh Larbi. «Le projet du film Ahmed Bey est arrivé à maturité. Toutes les conditions sont réunies pour que le tournage commence. Nous avons voulu clôturer la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe en lançant la production de deux films, Ahmed Bey  et Ibn Badis, deux symboles de la ville.
Le cinéma algérien s’est intéressé à plusieurs héros de la guerre de libération. Nous voulons cette fois aller plus loin en explorant les thèmes liés à la résistance des Algériens lors des premières années de l’occupation. A ce propos, il n’y a eu que deux films, Bouaâmama (Benamar Bakhti) et Fathma n’Soumer (Belkacem Hadjadj)», a rappelé Azzedine Mihoubi, ministre de la Culture. Une partie du tournage des longs métrages Ahmed Bey et Ibn Badis se fera au niveau de l’«atelier» d’El Achour, à Alger, là où la fiction sur l’Emir Abdelkader devait être filmée.
Le ministre de la Culture a annoncé que le dossier du film sur l’Emir Abdelkader sera bientôt repris, après que toutes les entraves auront été évacuées. Les films  Ibn Badis et Ahmed Bey seront réalisés par deux cinéastes étrangers, le Syrien Bassil Al Khatib et le Tunisien Chawki Al Mejri. Pourquoi ? «Le cinéma n’est plus local. Et il n’y a plus de ‘‘social’’  dans le cinéma. Seul le professionnalisme prime, autant pour les réalisateurs que pour les comédiens ou les cadreurs. Nous prenons les meilleurs.
La nationalité importe peu. Evoquer la nationalité relève d’un regard et d’une position non culturels et non professionnels. Nous travaillons pour produire un film réussi. Rien n’empêche de solliciter des cinéastes étrangers pour assurer justement cette réussite. Réussite qu’un cinéaste algérien peut aussi garantir», a répondu le ministre de la Culture. Le tournage de  Ahmed Bey aura lieu à Constantine, Biskra et Alger. La production exécutive est assurée par Samira Hadj Djilani.
Fayçal Métaoui

Salle Ahmed Bey du Zénith

30 mars 1976, 40 ans déjà

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le 03.04.16 | 10h00 Réagissez


Rien de mieux qu’un film documentaire pour célébrer la journée de lutte contre la spoliation des terres en Palestine. Mercredi dernier, la salle Ahmed Bey du Zénith s’est transformée en salle de cinéma, pendant 52 minutes. C’était à  l’occasion de la projection organisée par l’ONCI du film palestinien 30 adhar» (30 mars), du jeune réalisateur palestinien Nidhal Badarna, un prénom déjà révélateur du côté militant de cet artiste. L’œuvre est la deuxième à retracer les faits historiques du 30 mars 1976, après le film de Ghaleb Shaaf en 1978. L’histoire du film relate les faits survenus le 19 février 1976, quand le gouvernement israélien  décide de confisquer 250 000 ares de terres en Galilée. Les Arabes d’Israël décident alors de répliquer par l’organisation d’une grève générale.
Un mouvement initié par la Conférence nationale pour la défense des terres arabes, qui a vu le jour en septembre 1975. Le gouvernement israélien envoie alors l’armée contre les grévistes, faisant de la grève une manifestation puis une révolte populaire.
Les Palestiniens de Ghaza et de Cisjordanie finissent par rejoindre le mouvement. Le bilan est lourd : 6 morts, une centaine de blessés et une centaine d’arrestations. L’événement, décrété Journée de la terre, sera désormais célébré chaque année. Le tournage du film indépendant a pris deux mois à l’équipe.
En effet, le caractère indépendant est largement soutenu. C’est le centre culturel Mahmoud Darwiche qui a permis au film de voir le jour. Avec un budget insignifiant de 20 000 dollars, la jeune équipe a pu le réaliser. Bilel Wafi, producteur exécutif du documentaire a bien souligné l’indépendance du financement, même si ce n’était pas chose facile. «C’est un choix pourtant évident lorsqu’on veut éviter la manipulation des Israéliens, et du coup la perte de l’histoire de notre pays», notera-t-il. Lors de la séance débat, Nidhal Badarna a également présenté son projet «Manshar fen wa intadj», une fondation pour la promotion des arts, comme le théâtre, le cinéma et la production, installée à Haïfa. Une fondation qui se veut indépendante et qui a pour objectif de perpétuer l’histoire et la mémoire palestinienne à travers les générations.                    

Ilhem Chenafi

Salah El Mahdi El Charif. Grand maître à l’association tunisienne de musique Al Rachidia

Un grand artiste, une passion, une vie

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le 07.04.16 | 10h00 Réagissez

On ne peut pas parler de l’association tunisienne Al Rachidia sans parler de Salah El Mahdi El Charif, et on ne peut pas parler de Salah El Mahdi El Charif sans parler de Constantine.

Ce grand artiste vouait un amour intense pour son pays et pour la musique andalouse, tant il avait une grande place dans son cœur pour la ville du Vieux Rocher, avec laquelle il avait gardé de grands liens. «La ville de Constantine a toujours habité Si Salah El Mahdi, depuis qu’il l’a visitée la première fois avec son grand-père en 1939, et avant même son père, alors qu’il avait à peine 14 ans.
Depuis, il ne cesse de revenir chaque année à l’antique Cirta, histoire de se ressourcer comme s’il s’agissait de son second lieu de naissance», témoigne Ouarda Arfa, une grande militante du mouvement associatif et humanitaire à Constantine. C’est d’ailleurs grâce à cette dame que nous avons pu retracer le chemin de la vie de ce grand homme, qui demeure encore méconnu chez nos contemporains. Mais dans toute histoire, il faut un début.
Un fil conducteur qui nous mènera vers Tunis où Salah El Mahdi El Charif, de son vrai nom Mohamed Salah Ben Abderrahmane Ibn Mehdi El Chérif, vit le jour le 9 février 1925, dans une famille imprégnée de musique. Après des études primaires et secondaires réussies, il rejoindra Djamaâ Ezzitouna, comme le voulait la tradition, où il réussira à décrocher deux diplômes entre 1948 et 1951. Parallèlement à ses cours à Ezzitouna, il fut un brillant étudiant à l’Ecole d’administration et l’Ecole de droit. Son grand succès sera son admission au concours de recrutement des juges qui lui ouvrira les portes de la magistrature.
En 1951, il sera désigné juge au tribunal de première instance de Tunis, connu populairement par «Driba». L’ambiance musicale dans laquelle il vivait au sein de sa famille finira par dessiner son destin. Influencé d’abord par son père Abderrahmane, artisan fabricant de la chechia et maître de musique, qui donnait des cours dans sa maison, mais aussi par le fidèle ami de son père, le musicien Khemaïs Ternane, l’un des maîtres d’Al Rachidia, fondée en 1934, Salah El Mahdi grandit aussi sous le toit de cette association à partir de 1938, où il avait fait ses premiers pas, alors qu’il était âgé de 13 ans.  Avec persévérance et assiduité, le jeune doué passa par toutes les classes.
Elève, puis musicien, il était un parfait joueur de nay (flûte), mais il excellait aussi dans le luth, le qanoun et le violon. Il sera par la suite enseignant à Al Rachidia, puis compositeur avant de devenir chef d’orchestre et directeur artistique. Il connaîtra la consécration comme président de l’association Al Rachidia entre 1965 et 1971. De l’aveu de tous ses contemporains et des spécialistes de la musique arabe, Salah El Mahdi, magistrat et musicien à la fois, a marqué d’une empreinte indélébile l’histoire d’Al Rachidia.
Ses compositions signées sous le pseudonyme de Ziriab, réalisées sur les œuvres des grands poètes tunisiens, dont Abou El Kacem Chabbi, Jalaleddine Nakache, Marzouki, Benjeddou et autres, ont connu un grand succès. Il avait composé des chansons pour la grande Saliha, alors au sommet de sa gloire. Il avait également offert ses meilleures compositions à Oulaya, de son vrai nom Beya Bent Béchir Ben Hédi Rahal, dont il avait choisi le nom artistique en référence à la sœur de Haroun Rachid, de même que la chanteuse Naâma, de son vrai nom Halima Bent Laroussi Ben Hassen Echeikh.
Un initiateur de projets culturels
Avec l’avènement de l’indépendance de la Tunisie en 1956, Salah El Mahdi, homme de culture bouillonnant d’idées, sera le précurseur et l’initiateur de nombreux projets culturels. Il fut à l’origine de la création du Conservatoire national de musique, de danse et de théâtre, de la troupe nationale des arts populaires et de l’orchestre symphonique tunisiens. Il était le premier à avoir œuvré pour l’institution de l’éducation musicale dans les écoles et les lycées.
Il occupera plusieurs postes au Secrétariat d’Etat à la Culture et l’Information, et sera président du comité culturel national. En 1958, Salah El Mahdi réussit, parmi 22 musiciens, au concours de composition de l’hymne national tunisien Ala Khallidi, d’après un poème de Jalaleddine Nakache. A l’échelle internationale, il a été président et co-fondateur de l’Académie arabe de musique.
Président pour deux mandats dans les années 1980 et 1990 de l’organisation mondiale des arts et des traditions populaires, il avait pour secrétaire général-adjoint de la zone de l’Afrique du Nord, le défunt et grand artiste algérien Khelifi Ahmed. Décédé le 12 septembre 2014 à l’âge de 89 ans, Salah El Mahdi, le Ziriab tunisien qui a marqué pendant plus de 50 ans la scène musicale dans son pays, restera parmi les plus grandes personnalités musicales du XXe siècle dans tout le monde arabe.
Malgré les critiques qu’il avait subies en raison de ses œuvres réalisées durant le règne de Bourguiba, et les cérémonies dont il s’est vu confier la direction pour célébrer avec faste les anniversaires du défunt président, Salah El Mahdi El Charif a eu le mérite de laisser derrière lui un héritage musical très riche, avec près de 600 compositions entre chants classiques et populaires, musiques orientales et occidentales, sans compter les noubas, les mouwachahate, mais aussi des œuvres symphoniques qui seront jouées aux festivals de Moscou et de Saint-Pétersbourg. On retiendra ce témoignage de son ami de jeunesse, le professeur Amor Chadli : «Salah El Mahdi a contribué à donner sa noblesse à la musique tunisienne, dont il devint l’un des principaux piliers.
Il est l’auteur d’un ouvrage sur la Rachidia et un autre sur Khemaïs Tarnane, publiés en 1981. En 1982, il fit paraître une étude exhaustive de la musique dans le monde arabe. Il organisa chez lui un club culturel, le Club Ziriab, qui réunissait chaque dimanche des intellectuels de diverses disciplines. Sincère, loyal et généreux, il fit don de sa collection de disques qui compte plus d’un millier d’enregistrements à la phonothèque nationale.»
Une grande passion pour l’antique Cirta
Depuis l’institution à Constantine des quinzaines culturelles de Youm El Ilm, ou celles consacrées au Malouf, Salah El Mahdi ne ratait plus ces deux événements pour rien au monde. Il différait même ses déplacements et s’excusait auprès des organisateurs d’autres manifestations rien que pour être présent dans la ville du Vieux Rocher. «J’étais jeune quand j’ai connu pour la première fois le maître Salah El Mahdi.
C’était dans les années 1940 à travers les ondes de la radio tunisienne, qui nous était très familière dans ma ville natale de Tébessa, surtout qu’on ne recevait pas les ondes de la radio française émettant à partir d’Alger. C’est ainsi que j’ai profité des leçons du Malouf que dispensait régulièrement et méthodiquement El Oustadh El Mahdi», témoigne Mohamed-Tahar Arbaoui, enseignant à la retraite et ancien maire de Constantine de 1975 à 1984. «Le destin a voulu que je le rencontre, bien plus tard, lors de mes deux mandats à la tête de l’APC de Constantine», poursuit-il.
«J’ai eu l’honneur de connaître Si Salah El Mahdi en sa qualité de pilier de l’Ecole tunisienne du Malouf ; il dirigeait la prestigieuse troupe d’Errachidia ; c’est avec beaucoup d’émotion que je le revois très élégant, très modeste, très souriant aux côtés d’autres maîtres également disparus, à l’instar de Si Sadek Bedjaoui, Si Hassan Al Annabi et Si Hassan Aribi El Lybi ; et bien entendu avec les symboles de l’école constantinoise du Malouf, les regrettés Si Abdelkader Toumi et Si Abdelmoumene Bentobbal, et les maîtres encore en vie, Si Mohamed-Tahar Fergani et Si Kaddour Darsouni», notera-t-il.
L’ancien maire de Constantine affirme garder jalousement un enregistrement sur de «vieilles» cassettes, d’un vrai «dialogue musical» entre Tahar Fergani et Salah El Mahdi. Un enregistrement historique et inédit qui marquera pour l’éternité leur rencontre qui a agrémenté leur matinée à l’occasion d’une rencontre privée dans un local de l’université populaire de Constantine, actuelle maison de la Culture Ben Badis.
«Salah El Mahdi avait également beaucoup d’amis à Constantine ; il venait souvent pour des séjours chez certaines familles, soit à l’occasion des quinzaines du Malouf ou pour de longues visites de courtoisie ; il aimait beaucoup Constantine qu’il tenait toujours à voir pour se ressourcer ; c’était un bon père de famille et un grand-père exemplaire ; c’était aussi un brave homme, aimable, affable, humble, courtois, respectueux et surtout très généreux avec ses élèves, ses amis à Al Rachidia et tous ceux qui l’ont connu durant sa longue carrière musicale ; il mérite amplement un hommage qui le fera connaître auprès des jeunes générations», conclut Ouarda Arfa.
Arslan Selmane

nauguration de la galerie d’art de Skikda

Les photographes locaux mécontents

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le 11.04.16 | 10h00 Réagissez
 
 Une partie des œuvres exposées…
Une partie des œuvres exposées…

La nouvelle galerie d’art de Skikda, baptisée au nom du regretté artiste peintre Abdelaziz Ramdane,  a été inaugurée, samedi, par la tenue de deux expositions entrant dans le cadre de l’événement Constantine, capitale de la culture arabe. 

A cette occasion, la galerie a abrité une exposition que les organisateurs ont intitulée «Artistes peintres et photographes de l’Est algérien». De très belles œuvres sont exposées à cette occasion et les visiteurs ont eu à remarquer surtout le travail d’agencement, fort réussi, de la galerie. «C’est un bel acquis. Skikda ne disposait pas d’une galerie d’art de cette envergure et on avait pour habitude d’exposer dans de petites salles ne répondant pas aux normes esthétiques et pratiques», se réjouit Messikh Badreddine, l’un des artistes peintres skikdis à avoir exposé.
L’événement a également attiré les jeunes photographes locaux, notamment ceux affiliés à l’association des photographes de Skikda.
Ces derniers n’ont pas manqué d’exprimer leur étonnement, voire leur rancœur : «On aurait aimé au moins postuler en proposant quelques unes de nos œuvres. On est déçus de n’avoir même pas été informés d’une telle manifestation qui, de surcroît, se tient dans notre ville.»
Approché, le responsable direct de l’exposition de photographies nous a répondu : «L’information relative à cette exposition a été publiée bien avant, sur le site de la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe. Nous avons retenu trois photographes pour chaque wilaya et le choix n’était pas facile ni évident.»
Les jeunes photographes de Skikda persistent et jugent que l’information a été volontairement circonscrite, les privant ainsi de bénéficier d’une belle expérience. L’exposition de photographies en elle-même reste d’un niveau appréciable. Les œuvres monochromatiques, surtout, ont apporté une très belle note artistique. Par contre, d’autres photos retenues sont d’un niveau si médiocre qu’on se demande par quel subterfuge elles ont atterri dans une galerie censée abriter un événement d’envergure nationale.

Khider Ouahab




Quartier du Coudiat

Une opération de réhabilitation bâclée

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le 05.04.16 | 10h00 Réagissez
 
 Les balcons témoignent du travail vite fait…
Les balcons témoignent du travail vite fait…

Le quartier du Coudiat est devenu l’atelier de toutes les malfaçons dans les travaux de réhabilitation entrant dans le cadre de Constantine capitale de la culture arabe.

Et cela se fait avec le consentement de l’administration, qui n’intervient à aucun moment pour y mettre fin.  Plusieurs habitants de ce quartier, particulièrement ceux des immeubles 19 et 21 du boulevard de l’Indépendance, déplorent ces chantiers qui s’éternisent tout en pointant du doigt la cadence et la qualité des travaux menés. Interrogés sur place, certains d’entre eux ont affirmé qu’actuellement les jeunes maçons sur les balcons, n’ayant aucune expérience et qui ne sont même pas qualifiés, font   un travail bâclé qui va certainement engendrer par la suite des dégâts irréparables. «Ces ouvriers étaient absents toute l’année, une fois la clôture de l’événement culturel annoncée, ils sont revenus à la charge pour faire du n’importe quoi», a déclaré Rachid. T., l’un des plaignants.
Il a affirmé que ces ouvriers ne respectent pas les normes de maçonnerie et travaillent même le week-end pour camoufler ce qui a été mal fait. Une situation qui devient inquiétante, selon notre interlocuteur, d’autant qu’il y a absence de suivi et de contrôle de la part des responsables locaux ou de l’entreprise chargée du projet.
Excédés, les riverains ont envoyé, en février et mars derniers, deux correspondances, accompagnées de photos, à la direction du logement pour intervention,   en vain. Un chef de service s’est rendu sur les lieux, d’après Rachid, et a promis de régler la situation.
Dans la dernière lettre adressée à la direction du logement, dont El Watan détient une copie, les habitants ont expliqué que «les ouvriers n’ont pas décapé certains balcons et corniches. Ils sont passés directement au coulage sur les corniches tout en négligeant le processus fondamental du grattage profond pour atteindre le fer U qui est censé bloquer le béton, application de l’antirouille et autres… Pire encore, le fer en U dans certains balcons a été remplacé par un tube galvanisé !».  Et d’avertir sur les risques d’effondrement de ces balcons.
Yousra Salem


ALI BELKACH. Directeur de l’Insim/HIMI Blida Nos étudiants sont opérationnels dès les premiers mois de leur insertion professionnelle

Quelles sont les spécialités «stars» ?

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le 13.04.16 | 10h00 Réagissez

Le Salon de l’étudiant algérien, baptisé The Graduate Fair, revient cette année pour sa 3e édition qui se tiendra du 14 au 19 avril 2016 pour la première fois dans les trois grandes métropoles du pays : Constantine, Alger et Oran.

Un événement auquel El Watan étudiant apporte son soutien depuis sa création, qui devient au fil des années un rendez-vous incontournable dans le monde de l’enseignement et de la formation.
Un nombre important d’acteurs de la formation algériens et étrangers participeront à cette troisième édition : 50 universités, écoles, instituts supérieurs et institutions de formation prendront part au Salon dans le secteur de l’aéronautique (aérospatiale, pilotage…), l’engineering, l’informatique et les télécoms, les finances, la médecine, le tourisme, le management, le marketing…
Entre autres l’université de Bab Ezzouar (USTHB), l’Ecole supérieure des affaires (ESAA), l’Ecole supérieure de tourisme (ESHRA), le groupe grançais SupPharma, LSC London de Grande-Bretagne, l’université Mohammed VI de la science et la technologie (Maroc), les instituts Les Roches Global (Suisse, Espagne, Chine, Etats-Unis) et Glion (Suisse, Royaume-Uni).
Pour les organisateurs, cette édition se veut également un moment fort pour poser les jalons d’un partenariat agissant avec la Mission commerciale tunisienne à Alger, laquelle organisera, en marge du Salon, les rencontres professionnelles tuniso-algériennes B2B et B2C dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la formation technique et professionnelle.
Un programme riche en conférences et ateliers a été élaboré, qui seront animés par les services culturels des ambassades les représentants des écoles participantes ainsi que des coachs professionnels.
Il y a une forte demande pour toutes nos spécialités, notamment les formations développées avec des partenaires étrangers via la filiale HIMI, car l’Insim Blida, en tant que continuité du projet sociétal du groupe Insim, offre une formation appliquée basée sur les études de cas et les expériences vécues en entreprises (nationales ou étrangères).
A cet effet, nous favorisons dans le recrutement de nos consultants formateurs celles et ceux qui combinent les profils académique et professionnel. Cela permet à nos étudiants d’être opérationnels dès les premiers mois de leur intégration en milieu professionnel.

Quels diplômes sont dispensés par votre institut ?
L’Insim, en tant que projet sociétal, offre un pack de formation complet aux jeunes, dont le diplôme de Brevet de technicien supérieur (BTS). Cette formation de niveau 5, développée avec le ministère de la Formation professionnelle, est dispensée dans plusieurs spécialités, à savoir le commerce international, le marketing, la gestion des ressources humaines, la comptabilité et les finances ainsi que l’informatique.
Après cinq semestres de formation théorique et pratique, l’étudiant reçoit un diplôme d’Etat de BTS. L’attestation d’études collégiales/cycle TS est développé en partenariat avec le collège Sherbrooke du Canada. Nous développons une autre spécialité, la gestion des entreprises, via laquelle on amène le jeune étudiant à cerner et appréhender les métiers de gestion avec une approche moderne. Le Bachelor of Business Administration (BBA) existe en deux spécialités ; ingénieur commercial et ingénieur d’affaires. Il est développé en partenariat avec l’Ecole supérieure de gestion et de commerce international (ESGCI)de Paris. A la fin de sa formation, l’étudiant reçoit un diplôme cosigné par l’Insim et le partenaire, l’ESGCI.
Le Master of Business Administration (MBA), que nous développons avec l’ESG de Paris est un mastère professionnalisant. Il existe en deux options : marketing-management et management financier. C’est un cycle de formation ouvert aux licenciés (LMD ou classique), sanctionné par un diplôme délivré par l’ESG.
Quelles sont les opportunités de formations complémentaires ou de débouchés professionnels qui s’ouvrent à vos diplômés ?
L’Insim de Blida connaît un fort taux de placement de ses étudiants en milieu professionnel. Certains occupent actuellement des postes de responsabilité dans des entreprises privées et des multinationales, et ce, grâce d’abord à leurs efforts et esprits estudiantins et persévérants, mais aussi la qualité de formation qu’ils reçoivent. Je peux vous citer le cas d’une MBA en marketing-management qui  occupe actuellement un poste de «marketing support Maghreb» dans un grand laboratoire pharmaceutique, alors qu’avant elle était professeur d’anglais. Les cas de réussite d’étudiants de l’Insim Blida sont tellement nombreux que je ne pourrais pas les citer. Ils en témoignent dans leurs postes de travail ; leur réussite est notre pleine satisfaction.
 


Sami Bencheikh El Hocine. Commissaire de la manifestation Constantine, Capitale de la Culture arabe 2015

«Nous souhaitons reverser un milliard de dinars au Trésor public»

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le 14.04.16 | 10h00 Réagissez
 
 Sami Bencheikh El Hocine
Sami Bencheikh El Hocine

Selon Sami Bencheikh El Hocine, le programme de la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe 2015 a été réalisé à 98%.

La manifestation Constantine, capitale de la culture arabe 2015, qui sera officiellement clôturée le 16 avril au soir à la salle Ahmed Bey, a consommé, en une année, un budget de 5,7 milliards de dinars sur les 7 milliards autorisés par le gouvernement. Annonce faite, mardi soir, par Sami Bencheikh El Hocine, commissaire de la manifestation, lors d’une brève rencontre avec les journalistes venus couvrir les cérémonies de clôture. «Nous n’avons pas encore reçu la dernière tranche du budget retenue pour la manifestation qui est de un milliard de dinars.
Nous souhaitons reverser le milliard de dinars qui reste au Trésor public pour en finir avec les débats confus autour notamment des projets de réhabilitation de certaines bâtisses et le programme culturel lui-même. Nous, en tant que commissariat, sommes responsables de l’exécution du programme exclusivement culturel de la manifestation. Nous n’avons pas de relation avec les projets de rénovation de l’ancienne ville ou des musées.
Certains projets ont pris du retard, d’autres ont connu des complications contractuelles. Cela ne relève pas de notre responsabilité, mais de celle de la wilaya de Constantine», a-t-il déclaré. Selon lui, le programme culturel initial de la manifestation a été exécuté à 98 %. «Nous avons quelques exceptions, comme le retard enregistré dans la réalisation de deux films, qui seront terminés à la fin de cette année. Nous avons, par exemple, organisé seize colloques et ajouté deux autres qui n’étaient pas programmés avec le Haut Conseil de la langue arabe et avec l’université de Constantine.
La dernière exposition des arts visuels est actuellement à Skikda. Le département du patrimoine immatériel a présenté ses expositions et enregistré des coffrets de musique traditionnelle de Constantine, le malouf, les zdjoul et les Aïssaoua», a-t-il précisé. Sami Bencheikh El Hocine a expliqué la faible communication autour de l’événement par l’instabilité qu’a connue le département chargé de cette mission dès le début (départ de Yazid Aït Hammadouch et de Mme Souici).
«Mais ces derniers mois, les choses se sont améliorées. Le département du théâtre a, par exemple, marqué sa présence par un bon contact avec les journalistes et a respecté ses engagements. Idem pour le département du patrimoine immatériel, dont les activités ont été bien couvertes. Chacun peut faire son évaluation sur l’accueil réservé au public par rapport à ce qui a été proposé et présenté», a-t-il noté.
Il a indiqué que l’ Office national de la culture et de l’information (ONCI) est partie prenante de l’organisation de la manifestation en charge notamment des Semaines culturelles arabes et des concerts de musique. Les espaces réalisés ou rénovés avant et durant l’événement culturel seront, d’après lui, gérés par la wilaya de Constantine après la fin de la manifestation. «Nous souhaitons que des programmes soient préparés pour permettre à ces espaces d’être rentables. Les autorités locales en sont conscientes. Des décisions seront prises pour une utilisation intelligente et rationnelle de tous ces espaces», a-t-il souligné.
Sami Bencheikh El Hocine a déclaré ne pas être au courant de l’existence d’une pétition dénonçant la marginalisation des artistes de Constantine. «Nous avons sollicité tous les artistes d’ici. Un comédien de théâtre a déclaré dernièrement avoir été mis de côté alors qu’il a été distribué dans deux pièces et joué dans deux films. Le compositeur du spot de la manifestation était le premier artiste de Constantine contacté. Il a déclaré dernièrement qu’il a été marginalisé.
Des centaines d’artistes participent aux caravanes qu’organise l’ONCI au niveau de 39 wilayas», a-t-il soutenu. Il a annoncé que tous les produits de la manifestation seront mis à la disposition du public. Les coffrets de musique seront, par exemple, remis aux bibliothèques et aux universités. Le site du ministère de la Culture publiera des vidéos et des sonorités des activités la manifestation. Les actes et les communications de tous les colloques et rencontres (570 en tout) seront publiés.
40% de ces documents sont l’œuvre de chercheurs et d’universitaires étrangers. Sami Bencheikh El Hocine a expliqué la faible présence de la presse et des artistes arabes à Constantine par la situation politique que vivent actuellement certains pays de la région Afrique et du Nord-Moyen-Orient. Le 19 avril prochain, la ministre tunisienne de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, Sonia M’Barek, sera à Constantine pour prendre le relais de la manifestation «capitale de la culture arabe», organisée à partir de juin prochain par Sfax.
Plusieurs artistes arabes ont été invités aux soirées de clôture (entamées le 11 avril à la salle Ahmed Bey jusqu’au 19 du même mois), comme Majda Erroumi et Walid Toufic (Liban), Abdelwahab Doukali (Maroc), Amina Fakhet (Tunisie), Mouna Dendani (Mauritanie), Cheb Djilani (Libye), Ghada Ragab (Egypte), Houmam (Irak), Amar Hassan (Palestine), Youcef Al Omani (Sultanat d’Oman), Diana Karazon (Jordanie) et Rym Nacri (Syrie). Deux avant-premières de films ont été programmées aussi : El Boughi, de Ali Aïssaoui, projeté lundi soir, et Lalla Zbida, de Yahia Mouzahem, présenté hier soir. Nous y reviendrons.

Fayçal Métaoui

Le film El Boughi projeté en avant-première à Constantine

Un événement qui a failli être gâché

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le 14.04.16 | 10h00 Réagissez
 
 Tournage d’une scène du film  El Boughi
Tournage d’une scène du film El Boughi

Ce n’estt pas dans les meilleures conditions que fut projeté, en avant-première, lundi dernier au Zénith de Constantine, le film El Boughi, réalisé par Ali Aïssaoui.

Un film réalisé d’après un scénario de Saïd Boulmerka, inspiré de la célèbre chanson interprétée par Mohamed-Tahar Fergani. Le film, produit dans le cadre de la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe 2015, très attendu du public, connaîtra un traitement inattendu et même décevant. Le plus déçu a été sans doute le réalisateur, Ali Aïssaoui. Invité lundi dernier pour prononcer une allocution à l’occasion, il ne manquera pas de dire son grand désappointement avec amertume.
«Cette salle n’est pas faite pour la projection d’un film dans les meilleures conditions, ceci n’est pas un écran de cinéma, vous allez voir une image altérée et un son qui n’est pas de bonne qualité, c’est dommage pour un film dont nous avons eu la confiance de l’Etat pour le produire», dira-t-il face au public, en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi.
La réflexion de Aïssaoui résume tout. Sinon, comment expliquer qu’une œuvre soit projetée sur un écran improvisé avec un énorme rideau de tissu blanc strié sur toute sa surface, donnant une image de piètre qualité et un son banal ? Au vu des moyens déployés et des efforts fournis, le film El Boughi méritait beaucoup mieux. Cela s’appelle du mépris pour toute une équipe qui a travaillé d’arrache-pied pour être au rendez-vous. Finalement, c’est le sort qui a été réservé au cinéma dans une ville qui a tout donné au 7e art, mais elle n’a récolté au bout du chemin que des promesses chimériques.
Deux ans après l’annonce de l’événement culturel à Constantine et malgré les sommes colossales allouées, la ville n’a toujours pas de salle de cinéma digne de ce nom. «Tout ce qui a été fait n’est que du bricolage, car le vrai problème des salles de cinéma n’a jamais été posé sérieusement et tous les responsables de cet événement n’ont fait que vendre des rêveries aux Constantinois», dira un connaisseur du cinéma au Vieux rocher. Ainsi, les faits se suivent et se ressemblent.
Lors d’une conférence de presse animée le 28 février dernier, au lendemain de l’avant-première du film Le patio, première œuvre réalisée dans le cadre de la même manifestation, son réalisateur, Sid-Ali Mazif, s’est dit très étonné que Constantine n’ait pas au moins une salle de cinéma aux normes exigées actuellement.
Une structure qu’elle mérite quand même. «Nous avons fait le tour de toute la ville et nous n’avons pas trouvé une seule salle qui réponde aux exigences du film, produit selon des techniques très sophistiquées, nous avons finalement fait d’énormes acrobaties pour adapter la salle de conférences de la maison de la Culture Malek Haddad en salle de cinéma conforme», dira-t-il. Ceux qui connaissent bien le cinéma mesureront la gravité de la situation, car le 7e art n’existe plus à Constantine.

Arslan Selmane

Le film El Boughi projeté en avant-première à Constantine

Un événement qui a failli être gâché

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le 14.04.16 | 10h00 Réagissez
 
 Tournage d’une scène du film  El Boughi
Tournage d’une scène du film El Boughi

Ce n’estt pas dans les meilleures conditions que fut projeté, en avant-première, lundi dernier au Zénith de Constantine, le film El Boughi, réalisé par Ali Aïssaoui.

Un film réalisé d’après un scénario de Saïd Boulmerka, inspiré de la célèbre chanson interprétée par Mohamed-Tahar Fergani. Le film, produit dans le cadre de la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe 2015, très attendu du public, connaîtra un traitement inattendu et même décevant. Le plus déçu a été sans doute le réalisateur, Ali Aïssaoui. Invité lundi dernier pour prononcer une allocution à l’occasion, il ne manquera pas de dire son grand désappointement avec amertume.
«Cette salle n’est pas faite pour la projection d’un film dans les meilleures conditions, ceci n’est pas un écran de cinéma, vous allez voir une image altérée et un son qui n’est pas de bonne qualité, c’est dommage pour un film dont nous avons eu la confiance de l’Etat pour le produire», dira-t-il face au public, en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi.
La réflexion de Aïssaoui résume tout. Sinon, comment expliquer qu’une œuvre soit projetée sur un écran improvisé avec un énorme rideau de tissu blanc strié sur toute sa surface, donnant une image de piètre qualité et un son banal ? Au vu des moyens déployés et des efforts fournis, le film El Boughi méritait beaucoup mieux. Cela s’appelle du mépris pour toute une équipe qui a travaillé d’arrache-pied pour être au rendez-vous. Finalement, c’est le sort qui a été réservé au cinéma dans une ville qui a tout donné au 7e art, mais elle n’a récolté au bout du chemin que des promesses chimériques.
Deux ans après l’annonce de l’événement culturel à Constantine et malgré les sommes colossales allouées, la ville n’a toujours pas de salle de cinéma digne de ce nom. «Tout ce qui a été fait n’est que du bricolage, car le vrai problème des salles de cinéma n’a jamais été posé sérieusement et tous les responsables de cet événement n’ont fait que vendre des rêveries aux Constantinois», dira un connaisseur du cinéma au Vieux rocher. Ainsi, les faits se suivent et se ressemblent.
Lors d’une conférence de presse animée le 28 février dernier, au lendemain de l’avant-première du film Le patio, première œuvre réalisée dans le cadre de la même manifestation, son réalisateur, Sid-Ali Mazif, s’est dit très étonné que Constantine n’ait pas au moins une salle de cinéma aux normes exigées actuellement.
Une structure qu’elle mérite quand même. «Nous avons fait le tour de toute la ville et nous n’avons pas trouvé une seule salle qui réponde aux exigences du film, produit selon des techniques très sophistiquées, nous avons finalement fait d’énormes acrobaties pour adapter la salle de conférences de la maison de la Culture Malek Haddad en salle de cinéma conforme», dira-t-il. Ceux qui connaissent bien le cinéma mesureront la gravité de la situation, car le 7e art n’existe plus à Constantine.

Arslan Selmane

Visite de Sellal à Constantine

Un projet «inaugurable» mis en demeure !

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le 07.04.16 | 10h00 Réagissez

L’APC de Khroub vient en effet de mettre en demeure le propriétaire d’un grand centre commercial, Ritaj 2, pour mettre en règle son bâtiment.

La wilaya de Constantine peine à trouver de sérieux projets à inaugurer pour le Premier ministre, dont la visite est prévue le 16 avril dans le cadre de la clôture officielle de l’année «Constantine capitale de la culture arabe 2015». Et voilà qu’un des points de visite sur lesquels le wali mise beaucoup pour satisfaire Sellal est compromis par une décision communale qui va à l’encontre de la volonté des autorités locales mais qui, pourtant, est en totale adéquation avec la loi. Il s’agit d’un centre commercial, le Ritaj 2 pour ne pas le nommer, situé à Ali Mendjeli.
L’APC de Khroub vient en effet de mettre en demeure le propriétaire de ce projet pour mettre en règle son bâtiment sous peine de démolition. Les violations des règles de construction soulevées depuis cinq ans par l’association El Bahia des habitants de la cité mitoyenne sans jamais trouver d’écho viennent de parvenir au président de l’APC, Abdelhamid Aberkane qui, lui, n’a pas hésité à réagir, blâmant au passage ses services qui ont laissé faire pendant toutes ces années.
Entre autres griefs reprochés au projet, l’ouverture de façades aux quatre vents, la construction d’un quatrième étage et la transformation du parking souterrain en surface commerciale, tout cela en violation des clauses contenues dans le permis de construire et le plan initial. Le pot-aux-roses a été découvert suite à un conflit de voisinage, a priori banal, entre les riverains et le propriétaire du projet, qui a imposé une ouverture qui donne directement sur cette cité résidentielle, la voie séparant les deux ensembles étant une impasse.
Cette même voie a été transformée par les habitants et clôturée sur autorisation communale, confirmée par une décision du maire datant du 31 mars 2016. Echaudés par la situation autour des autres centres commerciaux de la nouvelle ville, les riverains ont craint pour leur environnement sachant la grande affluence et le trafic automobile induits par l’activité commerciale. Ils ont donc tenté de négocier une solution avec l’investisseur, mais ce dernier n’a rien voulu savoir, arguant que la valeur de son projet (200 milliards d’investissement, selon lui) dépasse de loin les préoccupations de quelques dizaines de familles !
Cette logique capitaliste et antisociale a été soutenue, hélas, par les autorités qui, en dépit des nombreuses sollicitations des riverains, ont choisi le camp de l’investisseur. Lors d’une récente visite du chantier, le wali, Hocine Ouadah, a même chargé les plaignants en incitant ses collaborateurs à les attaquer en justice. Ouadah a-t-il été induit en erreur par ses lieutenants ou a-t-il choisi en connaissance de cause sa position ?
En tout cas, la décision de l’APC de Khroub tombe comme un cheveu sur la soupe du wali, qui n’a plus beaucoup de temps pour étoffer le programme de Sellal, à moins de piétiner la loi ou encore d’inventer des projets. Ce nouvel épisode révèle aussi au grand public des complicités en cascade au niveau de l’administration locale, notamment les services de l’urbanisme et de la construction, ceux de la commune du Khroub en tête. Des soupçons de corruption planent aussi dans les couloirs de ces services, qui n’ont rien vu d’«irrégulier» dans ce projet ! Pourtant la couleuvre est gigantesque !
Nouri Nesrouche

Le film El Boughi projeté en avant-première à Constantine

Un événement qui a failli être gâché

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le 14.04.16 | 10h00 Réagissez
 
 Tournage d’une scène du film  El Boughi
Tournage d’une scène du film El Boughi

Ce n’estt pas dans les meilleures conditions que fut projeté, en avant-première, lundi dernier au Zénith de Constantine, le film El Boughi, réalisé par Ali Aïssaoui.

Un film réalisé d’après un scénario de Saïd Boulmerka, inspiré de la célèbre chanson interprétée par Mohamed-Tahar Fergani. Le film, produit dans le cadre de la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe 2015, très attendu du public, connaîtra un traitement inattendu et même décevant. Le plus déçu a été sans doute le réalisateur, Ali Aïssaoui. Invité lundi dernier pour prononcer une allocution à l’occasion, il ne manquera pas de dire son grand désappointement avec amertume.
«Cette salle n’est pas faite pour la projection d’un film dans les meilleures conditions, ceci n’est pas un écran de cinéma, vous allez voir une image altérée et un son qui n’est pas de bonne qualité, c’est dommage pour un film dont nous avons eu la confiance de l’Etat pour le produire», dira-t-il face au public, en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi.
La réflexion de Aïssaoui résume tout. Sinon, comment expliquer qu’une œuvre soit projetée sur un écran improvisé avec un énorme rideau de tissu blanc strié sur toute sa surface, donnant une image de piètre qualité et un son banal ? Au vu des moyens déployés et des efforts fournis, le film El Boughi méritait beaucoup mieux. Cela s’appelle du mépris pour toute une équipe qui a travaillé d’arrache-pied pour être au rendez-vous. Finalement, c’est le sort qui a été réservé au cinéma dans une ville qui a tout donné au 7e art, mais elle n’a récolté au bout du chemin que des promesses chimériques.
Deux ans après l’annonce de l’événement culturel à Constantine et malgré les sommes colossales allouées, la ville n’a toujours pas de salle de cinéma digne de ce nom. «Tout ce qui a été fait n’est que du bricolage, car le vrai problème des salles de cinéma n’a jamais été posé sérieusement et tous les responsables de cet événement n’ont fait que vendre des rêveries aux Constantinois», dira un connaisseur du cinéma au Vieux rocher. Ainsi, les faits se suivent et se ressemblent.
Lors d’une conférence de presse animée le 28 février dernier, au lendemain de l’avant-première du film Le patio, première œuvre réalisée dans le cadre de la même manifestation, son réalisateur, Sid-Ali Mazif, s’est dit très étonné que Constantine n’ait pas au moins une salle de cinéma aux normes exigées actuellement.
Une structure qu’elle mérite quand même. «Nous avons fait le tour de toute la ville et nous n’avons pas trouvé une seule salle qui réponde aux exigences du film, produit selon des techniques très sophistiquées, nous avons finalement fait d’énormes acrobaties pour adapter la salle de conférences de la maison de la Culture Malek Haddad en salle de cinéma conforme», dira-t-il. Ceux qui connaissent bien le cinéma mesureront la gravité de la situation, car le 7e art n’existe plus à Constantine.

Arslan Selmane

Le film El Boughi projeté en avant-première à Constantine

Un événement qui a failli être gâché

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 Tournage d’une scène du film  El Boughi
Tournage d’une scène du film El Boughi

Ce n’estt pas dans les meilleures conditions que fut projeté, en avant-première, lundi dernier au Zénith de Constantine, le film El Boughi, réalisé par Ali Aïssaoui.

Un film réalisé d’après un scénario de Saïd Boulmerka, inspiré de la célèbre chanson interprétée par Mohamed-Tahar Fergani. Le film, produit dans le cadre de la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe 2015, très attendu du public, connaîtra un traitement inattendu et même décevant. Le plus déçu a été sans doute le réalisateur, Ali Aïssaoui. Invité lundi dernier pour prononcer une allocution à l’occasion, il ne manquera pas de dire son grand désappointement avec amertume.
«Cette salle n’est pas faite pour la projection d’un film dans les meilleures conditions, ceci n’est pas un écran de cinéma, vous allez voir une image altérée et un son qui n’est pas de bonne qualité, c’est dommage pour un film dont nous avons eu la confiance de l’Etat pour le produire», dira-t-il face au public, en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi.
La réflexion de Aïssaoui résume tout. Sinon, comment expliquer qu’une œuvre soit projetée sur un écran improvisé avec un énorme rideau de tissu blanc strié sur toute sa surface, donnant une image de piètre qualité et un son banal ? Au vu des moyens déployés et des efforts fournis, le film El Boughi méritait beaucoup mieux. Cela s’appelle du mépris pour toute une équipe qui a travaillé d’arrache-pied pour être au rendez-vous. Finalement, c’est le sort qui a été réservé au cinéma dans une ville qui a tout donné au 7e art, mais elle n’a récolté au bout du chemin que des promesses chimériques.
Deux ans après l’annonce de l’événement culturel à Constantine et malgré les sommes colossales allouées, la ville n’a toujours pas de salle de cinéma digne de ce nom. «Tout ce qui a été fait n’est que du bricolage, car le vrai problème des salles de cinéma n’a jamais été posé sérieusement et tous les responsables de cet événement n’ont fait que vendre des rêveries aux Constantinois», dira un connaisseur du cinéma au Vieux rocher. Ainsi, les faits se suivent et se ressemblent.
Lors d’une conférence de presse animée le 28 février dernier, au lendemain de l’avant-première du film Le patio, première œuvre réalisée dans le cadre de la même manifestation, son réalisateur, Sid-Ali Mazif, s’est dit très étonné que Constantine n’ait pas au moins une salle de cinéma aux normes exigées actuellement.
Une structure qu’elle mérite quand même. «Nous avons fait le tour de toute la ville et nous n’avons pas trouvé une seule salle qui réponde aux exigences du film, produit selon des techniques très sophistiquées, nous avons finalement fait d’énormes acrobaties pour adapter la salle de conférences de la maison de la Culture Malek Haddad en salle de cinéma conforme», dira-t-il. Ceux qui connaissent bien le cinéma mesureront la gravité de la situation, car le 7e art n’existe plus à Constantine.

Arslan Selmane

Réhabilitation des zones d’activité

Un retard considérable enregistré

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le 09.04.16 | 10h00 Réagissez

En dépit de l’annonce, il y a des mois, du lancement des travaux de réhabilitation des zones d’activité et d’extension des zones industrielles, à ce jour plusieurs opérations sont encore à l’arrêt et ne donnent pas l’impression d’être reprises.

C’est le constat fait hier par des élus lors de la première session de l’APW de Constantine tenue au siège de la wilaya à Daksi. La présentation d’un bilan annuel des «efforts déployés et des travaux effectués durant l’année écoulée» dans différents secteurs a suscité de nombreuses interventions. Un bilan qualifié par certains de promotion pour les services de la wilaya car la réalité est tout autre. Malheureusement, il faut noter que «ces efforts» demeurent insuffisants et une certaine lenteur domine toujours chez les responsables. Le secteur de l’industrie a été le premier à faire l’objet de critiques des élus.
Des intervenants ont estimé qu’il y a une certaine négligence, surtout que sept zones d’activité dans les villes de Constantine, Aïn Abid, Zighoud Youcef, Ali Mendjeli, Aïn Smara et Ibn Ziad devaient être réhabilitées et livrées en 2015. D’après eux, certains travaux n’ont pas encore été entamés, alors que l’opération a été lancée en 2014. Il y a même des travaux qui ont connu un arrêt définitif après leur lancement, à l’instar de la zone et du parc industriels de la commune de Didouche Mourad. Toujours selon les déclarations de certains élus, le rendement de certaines zones est de 0%. «La situation est inadmissible vu la conjoncture actuelle du pays», lance un élu. Notons qu’une enveloppe de 155 milliards de centimes a été dégagée pour la réhabilitation des Zones d’activité (ZAC). Répondant à ces critiques, le SG de la wilaya, Abdelkhalek Sayouda, a affirmé que le directeur de l’urbanisme et de construction (DUC) a été chargé de suivre la réhabilitation de ces zones et les travaux de plusieurs lots ont été déjà lancés.
Yousra Salem




8000 logements distribués le 16 avril

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le 10.04.16 | 10h00 Réagissez

«Huit mille logements seront distribués le 16 avril prochain», a affirmé, hier, Hocine Ouadah, wali de Constantine, lors d’une visite d’inspection effectuée sur les chantiers, prévus pour être inaugurés lors de la prochaine visite du Premier ministre dans la ville.

Ces logements sont classés sur trois formules : LPA (ex-LSP), Cnep Immo et logement social. «Je n’ai pas le nombre exact de logements dans chaque formule, mais approximativement, nous avons 3200 logements de la Cnep Immo, 700 logements LPA, et le reste sont des logements sociaux», a-t-il précisé, sans donner plus de détails concernant les bénéficiaires des logements sociaux.
Par ailleurs, le wali a souligné que l’inauguration d’une vingtaine de projets a été proposée dans le programme du Premier ministre, qui se rendra dans la wilaya pour la clôture de l’événement Constantine capitale de la culture arabe. «Il y a un nombre considérable de projets dans la wilaya, mais nous avons choisi les plus importants. Cette opération d’inauguration des différents projets commencera par la visite du ministre de la Jeunesse et des Sports. Il sera à Constantine le 11 avril (demain), pour lancer les travaux et inaugurer les projets relevant de son secteur», a-t-il déclaré.
Yousra Salem

Constantine. Capitale de la culture arabe 2015

On craignait le pire...

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le 16.04.16 | 10h00 Réagissez
 
 Photo : D. R. salle de spectacle Ahmed Bey (3d)
Photo : D. R. salle de spectacle Ahmed Bey (3d)

A compter de ce jour, Constantine achève son parcours de Capitale de la culture arabe pour le transmettre à la ville tunisienne de Sfax (lire ci-après).

On craignait le pire pour cet événement. D’abord parce qu’il y a toujours du monde chez nous pour proclamer le pire par avance avec l’argument qu’il se réalise souvent.
Ensuite parce que sa préparation, son organisation et son déroulement ont coïncidé avec une exceptionnelle instabilité à la tête du ministère de la Culture. Programmé du temps de Khalida Toumi, il a été configuré et lancé par Nadia Labidi, et enfin mené et achevé par Azzedine Mihoubi.
Trois ministres, sans compter les changements connus à divers postes importants de ce département ministériel, ce n’était pas de meilleur augure dans un pays où la vie culturelle reste très largement dépendante du fait étatique avec, de plus, une centralisation élevée des décisions.
On craignait le pire également car l’expérience des précédents grands événements (Alger, capitale de la culture arabe 2007 et Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011)* avaient relevé le formidable levain d’ambitions – légitimes ou non – que suscite la mobilisation de budgets soudains et importants (on annonçait 7 milliards de DA au début).
L’inexistence ou la faiblesse de critères d’appréciation des œuvres dans notre société (critique d’art et littéraire, systèmes établis de reconnaissance, repères d’un marché des œuvres culturelles…), rend tout créateur seul juge de son niveau, chacun s’estimant parfaitement éligible à participer, d’autant que les occasions de le faire demeurent limités en temps ordinaire.
L’Etat demeurant le principal sinon le seul pourvoyeur d’aides culturelles, il est perçu comme la Providence en la matière et l’on a entendu souvent des personnes se réclamer de leur seule nationalité pour prétendre, quel que soit leur talent, au financement et à la diffusion de leurs œuvres. Et pourquoi pas quand les personnes chargées de ces choix sont rarement identifiées et qu’il n’existe pas, pour l’essentiel, d’autorité artistique établie et reconnue ?
Quand, de plus, les critères de l’aide et leurs procédures demeurent sommaires, imprécis et non hiérarchisés et que tout cela rend aisés le discrédit et la rumeur sur des magouilles, scandales et accusations de favoritisme. Mais ce ne sont pas les créateurs qui forment le gros des troupes de ces ambitions si l’on peut dire et d’ailleurs, dans les conditions qui prévalent, même les plus médiocres d’entre eux sont pardonnables de vouloir que leurs expressions soient répandues et reconnues.
Il y a d’autres demandeurs, plus importants, qui se présentent en organisateurs, producteurs, éditeurs ou autres professionnels, qui en ont le titre souvent (un registre de commerce suffit), et qui assimilent les grands événements à de grands profits. Comme il existe d’autres qui proposent de beaux projets et souhaitent être correctement rémunérés, ce qui est parfaitement légitime.
Tout l’imbroglio vient du fait que les grands événements sont perçus comme des poules aux œufs d’or et que, même symboliquement liés à ce métal précieux, ils ne peuvent échapper aux prétentions de basse cour.
On craignait le pire aussi pour Constantine parce qu’entre-temps le pétrole a décidé de nous sevrer de caprices. Les rumeurs les plus folles ont circulé sur l’impact de la crise sur la manifestation.
Il y a eu indéniablement un tour de vis budgétaire dont nous ignorons l’exacte ampleur. Mais il a peut-être été salutaire, en amenant à réfléchir et à agir sur des phénomènes de gabegie dans le monde de la culture, cela dit pas aussi graves qu’en d’autres secteurs en dépit de ce qu’avancent certains médias comme une partie de l’opinion, bizarrement plus sensibles aux dépenses d’art quand le gaspillage public ailleurs est astronomiquement plus élevé.
Finalement, tout ce pire attendu n’a pas eu lieu. L’événement s’achève aujourd’hui et il a bien eu lieu. Un premier décompte établi à partir de sources du Commissariat donne plus de 220 manifestations abritées sous son label. En fait, beaucoup plus car il s’agit de 220 intitulés qui couvrent parfois une seule monstration mais signalent parfois aussi de manifestations à tiroir.
C’est le cas, par exemple, des festivals ou événements dits transversaux (plusieurs disciplines) qui, dans ce listing, comptent pour une unité mais comprenaient de multiples activités. Il ne serait pas étonnant que cela amène à doubler le nombre de manifestations réalisées dans Constantine, capitale de la culture arabe 2015.
Ce qui pourrait amener ce décompte jusqu’à un demi-millier de manifestations unitaires. Il reste que la culture ne se mesure pas seulement en termes arithmétiques et qu’elle est, par excellence, le monde de la qualité entre formes et contenus, éthiques et esthétiques. Dans un événement de cette taille, il est certain aussi, et à plus forte raison dans notre contexte, qu’on ne peut assurer pour un nombre aussi grand de manifestations un niveau constamment élevé de prestation et l’argument du nombre doit s’effacer alors devant celui des appréciations qualitatives.
Un deuxième examen de ce listing fait ressortir une diversité des disciplines où l’on peut relever également une diversité des genres et thématiques et un certain équilibre entre les apports de la ville, ceux du pays et les contributions du monde arabe et du reste du monde.
Entre le malouf et les autres patrimoines musicaux du pays, les orchestres symphoniques dont celui de Saint-Pétersbourg, le Festival de jazz de la ville ou celui de rock-métal, des concerts de fado, de diwan et autres, Constantine a été abreuvée de musique, au grand bonheur de ses nombreux mélomanes, toutes générations et genres confondus.
Le théâtre aussi a connu une certaine effervescence, de même que les expositions qui ont assuré une production respectable avec de beaux moments portant sur le patrimoine constantinois et national dans ses différents aspects, les arts visuels locaux et régionaux notamment et même une performance nationale avec plus de 4500 visiteurs par jour pour le plasticien constantinois Ahmed Benyahia exposant pour la première fois en sa ville natale.
Plusieurs colloques internationaux aux thèmes souvent historiques, allant de la période numide à la guerre d’indépendance, en passant par le réformisme dont Constantine fut le bastion à travers Cheikh Ibn Badis, ont formé un intéressant panorama de l’histoire de la ville et du pays, pour peu qu’il ne parte pas en fumée faute de publication des Actes.
On peut relever que le cinéma a été un peu moins présent dans cette programmation, illustrant cependant en cela la situation du septième art en Algérie et résultant en partie du retard dans le chantier de rénovation de la Cinémathèque.
Cela dit, dans cet ensemble, la ville a pu globalement et parfois dans le détail mettre en valeur ses héritages et ses expressions actuelles, ce qui était un objectif important. Les capacités de sa société civile ont pu se manifester comme à travers le Festival du Jazz porté par de jeunes musiciens de la ville ou encore l’original Festival d’Astronomie populaire organisé par l’association constantinoise Sirius.
Il est bien sûr trop tôt pour établir un bilan.
A celui, organique, attendu du Commissariat de l’événement, il serait indispensable d’en établir un autre, scientifique et indépendant, en associant des chercheurs, spécialistes et professionnels avérés du domaine culturel (historiens, sociologues, managers culturels…) pour envisager, non pas seulement «Constantine 2015», mais l’ensemble de ces grandes manifestations culturelles au regard des enjeux généraux de la culture en Algérie.
Certainement budgétivores, entraînant un productivisme néfaste aux bons soins que réclame une seule activité, elles produisent des effets d’overdose qui ne sont pas forcément profitables à l’exercice quotidien de l’activité culturelle et il n’est pas évident qu’elles aient bénéficié aux desseins de communication internationale attendus des pouvoirs publics.
Ne faut-il pas faire une pause de ces grosses machineries complexes ? Il y a de nombreuses leçons à tirer de l’expérience de ces grands événements en posant la question claire de leur utilité et de leur effet au-delà des rumeurs, des frustrations et des ambitions, y compris et d’abord celles de l’Etat qui peine à mettre en place une diplomatie culturelle ordinaire et ne trouvera pas de solutions à cela dans ces grands shows aux échos internationaux insignifiants.
Si la raison ne suffit pas, la crise est là pour inviter à considérer davantage la culture de proximité et renforcer les chantiers de fond porteurs de valeurs ajoutées culturelles, mais aussi économiques : celui de la formation aux métiers de l’art (dont l’ingénierie culturelle), celui du développement des industries culturelles privées, celui de la mise en place de procédures et critères rigoureux et transparents d’aide à la création et la diffusion, etc.
Il faut reconnaître cependant que Constantine a permis d’attirer l’attention sur son indéniable dimension de cité importante dans l’édifice culturel national et, peut-être (on le verra plus tard) d’accroître sa visibilité nationale et internationale de métropole régionale.
Non, le pire n’a pas eu lieu.
Du bon s’est produit, parfois du très bon, du médiocre aussi. La ville va se réveiller demain avec surtout de nouvelles infrastructures qu’il faudra organiser selon des normes professionnelles pour en faire les leviers du destin culturel qu’elle mérite.
Pour nous, l’événement le plus significatif de cette année est sans conteste l’ouverture par de jeunes Constantinois d’une galerie d’art privée. Un événement jusque-là inimaginable. Elle prouverait qu’une dynamique a été quelque part enclenchée et que les enfants du Rocher, capitale ou pas, veulent s’exprimer par eux-mêmes. Ce serait là une réussite.


*Nous ne tenons pas compte ici de l’Année de l’Algérie en France, en 2003, qui se déroulait à l’étranger et était cogéré, ni du 2e Festival culturel panafricain d’Alger en 2009 qui a duré 17 jours.
Ameziane Farhani
 

8000 logements distribués le 16 avril

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le 10.04.16 | 10h00 Réagissez

«Huit mille logements seront distribués le 16 avril prochain», a affirmé, hier, Hocine Ouadah, wali de Constantine, lors d’une visite d’inspection effectuée sur les chantiers, prévus pour être inaugurés lors de la prochaine visite du Premier ministre dans la ville.

Ces logements sont classés sur trois formules : LPA (ex-LSP), Cnep Immo et logement social. «Je n’ai pas le nombre exact de logements dans chaque formule, mais approximativement, nous avons 3200 logements de la Cnep Immo, 700 logements LPA, et le reste sont des logements sociaux», a-t-il précisé, sans donner plus de détails concernant les bénéficiaires des logements sociaux.
Par ailleurs, le wali a souligné que l’inauguration d’une vingtaine de projets a été proposée dans le programme du Premier ministre, qui se rendra dans la wilaya pour la clôture de l’événement Constantine capitale de la culture arabe. «Il y a un nombre considérable de projets dans la wilaya, mais nous avons choisi les plus importants. Cette opération d’inauguration des différents projets commencera par la visite du ministre de la Jeunesse et des Sports. Il sera à Constantine le 11 avril (demain), pour lancer les travaux et inaugurer les projets relevant de son secteur», a-t-il déclaré.
Yousra Salem

Cluster dinanderie de Constantine

Deux ateliers pour le design et le prototypage de créations

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le 16.04.16 | 10h00 Réagissez

Dans le cadre du Cluster dinanderie, l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) organise pour la seconde fois à Constantine deux ateliers créatifs pour le développement de nouveaux produits.

Dans un communiqué de presse, Meriem Terki, coordinatrice nationale du MENA CCI Cluster Project, revient sur le Plan d’action consacré au Cluster dinanderie : «Deux ateliers créatifs seront organisés durant le mois d’avril à Constantine suivant le plan d’action conjoint entre l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel et la Chambre de l’artisanat et des métiers de la ville pour le développement de nouveaux produits de la dinanderie de Constantine.» Le premier atelier, programmé du 14 au 17 avril, sera consacré «au développement d’une nouvelle ligne de produit dédiée à l’exportation».
C’est un nouveau pas franchi dans le programme, qui «vise la production de produits répondant au mieux aux exigences de la demande internationale», selon Meriem Terki. Cet atelier est assuré par une experte internationale en design et deux dessinateurs. C’est au fait la suite de la mission entamée en septembre dernier. L’objectif est d’aboutir «au design d’une nouvelle ligne de produits de la dinanderie de Constantine».
Le second atelier «atelier créatif de la tradition à la modernité», s’effectuera du 18 au 20 avril en cours. Il y est question de «design et prototypage de trois créations contemporaines en cuivre». Des étudiants des beaux-arts d’Alger seront mis à contribution dans ce procédé. Pour la création et la réalisation de prototypes, un stage leur sera dispensé par les maîtres dinandiers au sein de leurs ateliers et sera supervisé par une experte internationale en design de l’Onudi.
A rappeler qu’en février dernier, un tutoriel de trois jours a été organisé au sein de la Chambre de l’artisanat et des métiers de la ville du Rocher «visant l’accompagnement des dinandiers sur les questions de marketing et de la communication visuelle», nous a expliqué alors, Malik Chaoui, responsable local du Cluster.
Ces deux ateliers s’inscrivent dans le cadre du projet d’appui au développement de clusters dans les industries créatives et culturelles, mis en place par l’Onudi et financé par l’Union européenne, avec une contribution financière de la coopération italienne au développement. Un projet qui cherche à démontrer que les clusters dans les industries culturelles et créatives peuvent devenir une source de développement et de croissance socio-économique par l’encouragement simultané de la créativité, de l’innovation et de la sauvegarde du patrimoine culturel algérien. Le projet a débuté en 2014 et a sélectionné deux clusters pilotes, les produits en cuivre de Constantine et la bijouterie des Aurès.

Naïma Djekhar

Hôtel Panoramic à Constantine

Une réouverture controversée

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le 10.04.16 | 10h00 Réagissez

Aquelques jours de la visite officielle du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, l’inscription de l’inauguration de l’hôtel Panoramic de Constantine risque d’être purement protocolaire.

Des informations font état que l’établissement sera ouvert juste pour la journée du 16 avril, coïncidant avec la clôture de l’événement Constantine, capitale de la culture arabe, puis sera immédiatement fermé.
Un fait qui, s’il se confirme, s’apparente à un véritable maquillage de la réalité pour camoufler les défaillances des responsables locaux et leur incapacité à gérer ce genre de situations. Lors du conseil de wilaya tenu mardi dernier, le directeur du tourisme et de l’artisanat, Hacène Lebbad, a proposé d’ouvrir l’hôtel Panoramic juste pour la journée du 16 avril. «Le conflit sur la gestion de l’établissement entre l’EGT Est et la SIH se pose encore.
On peut ouvrir l’hôtel pour l’inauguration lors de la clôture de l’événement par le Premier ministre et le fermer après. Les invités seront pris en charge à l’hôtel Marriott», a déclaré le même directeur au wali. Rappelons que les travaux de rénovation, de modernisation et de remise aux normes de cette infrastructure hôtelière, classée 4 étoiles, ainsi que de l’hôtel Cirta, ont été entamés en 2014 pour être achevés avant le lancement de la manifestation de la culture arabe en avril 2015. Un budget de 4 milliards de dinars a été alloué pour les deux hôtels.
Il est utile de noter que l’hôtel Panoramic, situé à la rue Aouati Mostefa, est achevé depuis plusieurs mois, mais demeure encore fermé pour des raisons administratives. Il s’agit d’un litige entre l’Entreprise de gestion touristique de l’Est (EGT Est) maître d’ouvrage principal et la Société d’investissement hôtelier (SIH) qui est le maître d’ouvrage délégué. Litige autour de la gestion de cet établissement, qui devait être réceptionné avant la clôture de la manifestation culturelle, comme l’a indiqué le wali lors du dernier conseil de wilaya.
En l’absence d’une réaction de la part des autorités pour trouver une solution, cette situation s’est repercutée sur un établissement dont la fermeture cause une perte sèche, au moment où d’autres établissements privés ont profité de l’affluence liée aux manifestations culturelles de 2015. Que dire du personnel de l’hôtel mis au chômage depuis plus d’une année. Au début, les responsables locaux ont justifié ce retard par la nature des travaux et les surprises rencontrées sur les lieux, mais aussi par des retouches et l’installation d’équipements de haute technologie qui ont duré des mois. Finalement, il n’en est rien.
Yousra Salem

Réalisation de 5200 logements LPL à Constantine

Des malfaçons dans la construction d’immeubles dénoncées

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le 12.04.16 | 10h00 Réagissez

Des sous-traitants associés au projet de réalisation des 2300 logements et 3200 logements socio-locatifs à la nouvelle ville Massinissa d’El Khroub (Constantine)

 confiés respectivement aux entreprises turques Kur Insaat et Kur Gurbuz montent au créneau pour dénoncer ce qu’ils qualifient de graves malfaçons constatées dans la réalisation de certains immeubles en voie d’achèvement, notamment 2 tours de 11 étages portant les numéros 98 et 99 et deux bâtiments de six étages numérotés 39 et 40.
Lors de notre déplacement hier sur place, nous avons pu constater de visu qu’au niveau des rez-de-chaussée de ces immeubles, les entreprises en charge de la réalisation de ces bâtiments ont eu recours à une armature métallique pour soutenir la structure de ces immeubles. Nos interlocuteurs nous ont confié d’ailleurs que ces travaux ont été réalisés de nuit. Ils affirment d’autre part que ces travaux de colmatage ont été réalisés pour pallier la faiblesse du béton utilisé dans ces structures. Nos interlocuteurs s’interrogent, d’autre part, sur le silence des services censés assurer le suivi du projet, en l’occurrence ceux du Contrôle technique des constructions (CTC).
Des techniciens en génie civil auxquels nous avons montré les photos prises sur les lieux nous ont affirmé, quant à eux, que le fait que les blocs de bâtiments en question soient finis alors que des éléments de coffrage sont toujours posés aux premier et deuxième niveaux paraît bien étrange. Ce qui laisse supposer, selon eux, que la dalle supportant la structure est fragile ou doit présenter des fissures.
Quoi qu’il en soit, et sans chercher à verser dans un alarmisme excessif, il nous paraît, à la lumière des témoignages apportés par les opérateurs associés à ce projet, que cette affaire comporte des zones d’ombre qui doivent être éclaircies par les responsables du projet. Tout le monde garde d’ailleurs en mémoire les retombées du séisme survenu en mai 2003 à Boumerdès, où des centaines d’immeubles se sont effondrés comme des châteaux de cartes en raison de graves manquements en matière de respect des règles d’urbanisme et de construction.
F. Raoui

Constantine

Des habitants de la cité Les Mimosas scandalisés

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le 12.04.16 | 10h00 Réagissez


Des habitants de la cité Les mimosas, située à proximité de la RN5, se disent scandalisés par la décision des services de la commune de Constantine d’abattre des mimosas plantés près de leurs immeubles sans aucune raison valable. Ces services sont passés à l’acte il y a deux jours, provoquant l’indignation des riverains. «Ce sont des arbres que j’ai plantés avec mes enfants en 1999, ils nous donnaient de l’ombre, une touche de couleur, et nous protégeaient de la poussière et des fumées huileuses des gaz d’échappement des milliers de voitures qui passent sur cette voie rapide», regrette une dame. Pour les habitants, il s’agit d’un massacre qui n’a aucune justification. Interrogés par les riverains, les travailleurs de la commune ont répondu : «On fait ce que nous a demandé la wilaya». «S’il s’agit de mesures de sécurité en raison de la visite de Sellal à Constantine, on aurait pu faire un élagage et non couper systématiquement les arbres, c’est vraiment scandaleux», dénoncent des habitants de la cité.
Arslan Selmane

Constantine

Des bennes à ordures devant une école

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le 12.04.16 | 10h00 Réagissez

Des habitants de la rue Mahdjoub Smaïn à Sidi Mabrouk inférieur affirment qu’ils ne savent plus comment qualifier la décision des services de

la commune de Constantine de choisir un trottoir, passant juste devant les classes de l’école Ahmed Bouchemal, pour implanter des bennes à ordures. «C’est inadmissible ce qui se passe dans ce lieu , comment a-t-on décidé de réaliser une niche pour recevoir des bennes à ordures juste à côté des classes, n’a-t-on pas pensé à la santé des élèves qui vont subir toutes les mauvaises odeurs de ces bennes placées juste devant les fenêtres ?» s’interroge un parent d’élève.
Hier, nous avons constaté sur place que les niches ont été aussi creusées sur un trottoir très fréquenté sur un axe qui connaît une forte circulation automobile. «Je trouve cela scandaleux, cela prouve que les autorités de cette ville n’ont aucun souci pour la santé des citoyens, de surcroît des écoliers», s’indigne une mère de famille rencontrée devant l’établissement. Les services de la commune de Constantine n’ont-ils pas vraiment pensé au problème qu’ils vont créer aux élèves et à l’environnement par cette décision irréfléchie ?
Arslan Selmane

Cluster dinanderie de Constantine

Deux ateliers pour le design et le prototypage de créations

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le 16.04.16 | 10h00 Réagissez

Dans le cadre du Cluster dinanderie, l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) organise pour la seconde fois à Constantine deux ateliers créatifs pour le développement de nouveaux produits.

Dans un communiqué de presse, Meriem Terki, coordinatrice nationale du MENA CCI Cluster Project, revient sur le Plan d’action consacré au Cluster dinanderie : «Deux ateliers créatifs seront organisés durant le mois d’avril à Constantine suivant le plan d’action conjoint entre l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel et la Chambre de l’artisanat et des métiers de la ville pour le développement de nouveaux produits de la dinanderie de Constantine.» Le premier atelier, programmé du 14 au 17 avril, sera consacré «au développement d’une nouvelle ligne de produit dédiée à l’exportation».
C’est un nouveau pas franchi dans le programme, qui «vise la production de produits répondant au mieux aux exigences de la demande internationale», selon Meriem Terki. Cet atelier est assuré par une experte internationale en design et deux dessinateurs. C’est au fait la suite de la mission entamée en septembre dernier. L’objectif est d’aboutir «au design d’une nouvelle ligne de produits de la dinanderie de Constantine».
Le second atelier «atelier créatif de la tradition à la modernité», s’effectuera du 18 au 20 avril en cours. Il y est question de «design et prototypage de trois créations contemporaines en cuivre». Des étudiants des beaux-arts d’Alger seront mis à contribution dans ce procédé. Pour la création et la réalisation de prototypes, un stage leur sera dispensé par les maîtres dinandiers au sein de leurs ateliers et sera supervisé par une experte internationale en design de l’Onudi.
A rappeler qu’en février dernier, un tutoriel de trois jours a été organisé au sein de la Chambre de l’artisanat et des métiers de la ville du Rocher «visant l’accompagnement des dinandiers sur les questions de marketing et de la communication visuelle», nous a expliqué alors, Malik Chaoui, responsable local du Cluster.
Ces deux ateliers s’inscrivent dans le cadre du projet d’appui au développement de clusters dans les industries créatives et culturelles, mis en place par l’Onudi et financé par l’Union européenne, avec une contribution financière de la coopération italienne au développement. Un projet qui cherche à démontrer que les clusters dans les industries culturelles et créatives peuvent devenir une source de développement et de croissance socio-économique par l’encouragement simultané de la créativité, de l’innovation et de la sauvegarde du patrimoine culturel algérien. Le projet a débuté en 2014 et a sélectionné deux clusters pilotes, les produits en cuivre de Constantine et la bijouterie des Aurès.

Naïma Djekhar

Constantine

Des bennes à ordures devant une école

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le 12.04.16 | 10h00 Réagissez

Des habitants de la rue Mahdjoub Smaïn à Sidi Mabrouk inférieur affirment qu’ils ne savent plus comment qualifier la décision des services de

la commune de Constantine de choisir un trottoir, passant juste devant les classes de l’école Ahmed Bouchemal, pour implanter des bennes à ordures. «C’est inadmissible ce qui se passe dans ce lieu , comment a-t-on décidé de réaliser une niche pour recevoir des bennes à ordures juste à côté des classes, n’a-t-on pas pensé à la santé des élèves qui vont subir toutes les mauvaises odeurs de ces bennes placées juste devant les fenêtres ?» s’interroge un parent d’élève.
Hier, nous avons constaté sur place que les niches ont été aussi creusées sur un trottoir très fréquenté sur un axe qui connaît une forte circulation automobile. «Je trouve cela scandaleux, cela prouve que les autorités de cette ville n’ont aucun souci pour la santé des citoyens, de surcroît des écoliers», s’indigne une mère de famille rencontrée devant l’établissement. Les services de la commune de Constantine n’ont-ils pas vraiment pensé au problème qu’ils vont créer aux élèves et à l’environnement par cette décision irréfléchie ?
Arslan Selmane

Souk Ahras

Les artères de la ville en liesse

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le 17.04.16 | 10h00 Réagissez


Dans le cadre du programme Constantine, capitale de la culture arabe 2015, la ville de Souk Ahras a organisé, hier, à l’initiative de plusieurs entités culturelles, un spectacle marchant, qui a pris comme point de départ la place des Martyrs pour atteindre après une heure d’animation le complexe sportif Badji Mokhtar.
Des troupes locales de Aïssaoua, des cavaliers et des animateurs pour enfants ont ainsi sillonné les artères principales de la cité sous les regards attentifs des passants, qui ont beaucoup apprécié cette manifestation.
L’un d’eux dira, en signe d’encouragement : «C’est par le biais de telles sorties que l’on se rend compte que c’est une journée récréative pour nos enfants qui ont suivi le cortège jusqu’à la fin et pour nous-mêmes». Azzedine Djabali, le directeur du Théâtre régional Mustapha Kateb et l’un des organisateurs du festival, a déclaré à El Watan que la participation de la wilaya de Souk Ahras à l’événement-phare de Constantine est perceptible depuis l’annonce officielle du choix de cette ville pour abriter le rendez-vous panarabe.
Des autres objectifs, il dira : «Nous comptons aussi lancer un carnaval en période printanière pour le perpétuer les années prochaines, sinon lors des autres dates à portée culturelle.»
Abderrahmane Djafri


Concert de Majda Roumi à Constantine

«Le soleil reviendra briller sur nos terres»

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le 17.04.16 | 10h00 Réagissez

La chanteuse libanaise Majda Roumi souhaite puiser de «la source pure» qui est la chanson algérienne.

En robe blanche, la lover girl de la chanson arabe, Majda Roumi, est revenue à Constantine 19 ans après son premier concert pour offrir une belle soirée brillant de mille étoiles.
Mercredi soir, la salle Ahmed Bey était archicomble pour assister au concert de la fille rêveuse du poète et compositeur libanais Halim Roumi. L’artiste, accompagnée de son orchestre et de sa chorale, a interprété un bouquet de ses chansons les plus célèbres comme Khedni habibi, Tsawir mai, Kalimat, Ma hada bi abi, Layl, Ouhibouka jidan, Ayanak, Min awal woujoudi, Inta ana, Aatazal al gharam... Majda Roumi, qui milite à sa façon par la chanson et le texte, a repris un poème du Jordanien Haydar Mahmoud dans lequel il critique la situation politique actuelle des pays arabes, Tatawahadou al dounia wa n’anfassilou» (Le monde s’unit et nous nous divisons).
«Les colonisateurs ont-ils une main dans ce qui nous arrive alors qu’ils sont partis ? Ou s’agit-il plutôt de notre propre main qui fait de nous le double de ce qu’ils ont fait ?», s’est interrogé Haydar Mahmoud, connu par des poèmes tels que Al nar lati la touchbihou al nar (Le feu qui ne ressemble pas au feu). Lu par Majda Roumi, le poème a suscité un tonnerre d’applaudissements dans la salle. Autant de la chanson composée à partir de ce texte contestataire. «Ce poème est un appel à l’union des Arabes.
Nous sommes blessés. Nous sommes à l’origine de nos divisions. Nous en sommes responsables. Mais il y a toujours des gens dignes qui défendent les terres arabes. Il faut savoir qu’il existe un immense plan pour avaler toutes ces terres et transformer nos Etats en pays occupés sous une autre forme d’occupation. Ils ont fait en sorte qu’on s’entretue pour qu’ils profitent à l’aise de nos richesses», a déclaré Majda Roumi lors d’une rencontre avec les journalistes.
Elle a rappelé qu’elle était venue à Constantine en 1997, à l’époque où le pays était traversé par les violences. «A cette époque, j’ai visité la ville la nuit, je suis allée à la salle du concert la nuit et j’ai quitté la cité la nuit. Je n’ai donc pas eu l’occasion de visiter ou de voir la ville. Je suis ravie de la voir si verdoyante et si ensoleillée aujourd’hui.
Constantine n’est pas uniquement capitale de la culture arabe. Elle est également capitale du printemps», a-t-elle lancé sur scène. Majda Roumi a repris aussi les chansons algériennes Anaya el welia, de Line Monty et Ahlan oua sahlan bikoum. Par le passé, elle avait repris le célèbre titre du regretté El Hachemi Guerouabi, Wahdani Gharib. «La chanson algérienne est entre l’Orient et l’Occident. Elle est au milieu. Son âme est riche. Nous voulons puiser de cette source pure.
Je souhaite rencontrer des compositeurs algériens. L’art algérien peut beaucoup apporter à nos voix», a-t-elle déclaré. Majda Roumi veut composer des chansons à partir de poèmes algériens. La musique de Majda Roumi est riche. On y retrouve des sonorités jazz, classique, orientale, romantique, savante...
«Qu’Allah protège l’Algérie et ce bien précieux que sont la paix, la sécurité, la souveraineté et l’indépendance. Le mal ne peut pas durer chez nous. Le soleil reviendra briller sur nos terres et sur les têtes de tous ceux qui souffrent dans les pays arabes», a soutenu Majda Roumi lors de la conférence de presse après une question sur les drames que vivent les peuples du Moyen-Orient et du Maghreb actuellement.
Fayçal Métaoui

Constantine

Des bennes à ordures devant une école

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le 12.04.16 | 10h00 Réagissez

Des habitants de la rue Mahdjoub Smaïn à Sidi Mabrouk inférieur affirment qu’ils ne savent plus comment qualifier la décision des services de

la commune de Constantine de choisir un trottoir, passant juste devant les classes de l’école Ahmed Bouchemal, pour implanter des bennes à ordures. «C’est inadmissible ce qui se passe dans ce lieu , comment a-t-on décidé de réaliser une niche pour recevoir des bennes à ordures juste à côté des classes, n’a-t-on pas pensé à la santé des élèves qui vont subir toutes les mauvaises odeurs de ces bennes placées juste devant les fenêtres ?» s’interroge un parent d’élève.
Hier, nous avons constaté sur place que les niches ont été aussi creusées sur un trottoir très fréquenté sur un axe qui connaît une forte circulation automobile. «Je trouve cela scandaleux, cela prouve que les autorités de cette ville n’ont aucun souci pour la santé des citoyens, de surcroît des écoliers», s’indigne une mère de famille rencontrée devant l’établissement. Les services de la commune de Constantine n’ont-ils pas vraiment pensé au problème qu’ils vont créer aux élèves et à l’environnement par cette décision irréfléchie ?
Arslan Selmane

Violences à l’égard des femmes

Une formation pour les DAS de 11 wilayas

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le 18.04.16 | 10h00 Réagissez

C’est aujourd’hui qu’aura lieu, à partir de Constantine, le lancement d’un nouveau plan de renforcement des compétences des professionnels des directions de l’action sociale (DAS) et des cellules de proximité en matière d’écoute, de conseil et d’accompagnement des femmes victimes de violences.

Organisé par le ministère de la Solidarité nationale et de la Condition féminine, en collaboration avec Onu-Femmes, ce plan de formation entre dans le cadre du programme de coopération consacré au «renforcement de l’effectivité de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes en Algérie» qui intervient à la faveur de la récente loi criminalisant les violences à l’égard des femmes. Il s’agit d’un cycle de formation de 6 mois destinée aux personnels des DAS de 11 wilayas qui se rencontreront aujourd’hui à Constantine avant d’être élargi aux autres DAS en 2016 et 2017.
Selon les organisateurs, il est question «de mettre l’accent, entre autres, sur les connaissances et les données chiffrées actualisées en matière de violences faites aux femmes, de cadre législatif national et international concernant les violences, l’intersectorialité de la prise en charge, le développement des savoir-faire opérationnels et des compétences en matière d’écoute active, de conseil et d’accompagnement dont le but est d’améliorer la qualité des services dispensés afin que les femmes puissent s’y adresser en toute confiance et non pas les éviter».
Il est à noter, précisent les mêmes sources, que cette initiative «fait suite au projet-pilote mené en 2014 avec ce même objectif et qui a concerné les DAS de 7 wilayas. Après une évaluation, une équipe technique de formateurs expérimentés de différents profils (sociologues, juristes, psychologues cliniciens principalement) est de nouveau mobilisée avec un plan de renforcement de compétences enrichi et plus adapté aux besoins».
Il est par ailleurs important de souligner que ce partenariat entre le ministère et ONU-Femmes, au lendemain de l’adoption de la loi sur les violences à l’égard des femmes, «pourra contribuer», nous dit-on, «pour peu qu’il se pérennise, à mieux professionnaliser l’aide apportée à ces femmes victimes de violences, tout en l’humanisant et également à diffuser, vulgariser le contenu de la loi sur les violences auprès des hommes et des femmes qui s’adressent aux services de l’action sociale.
Car l’enquête (MICS4), réalisée par le ministère de la Santé et l’Unicef auprès de 38 548 femmes, en 2014, montre que plus de la moitié (59%) des Algériennes de 15 à 49 ans estiment qu’un mari a le droit de frapper ou de battre son épouse». Pour les organisateurs, la persévérance du travail et la continuité politique sont nécessaires pour agir en amont et en aval, et atteindre à l’horizon 2030, l’Objectif de développement durable n°5, notamment son alinéa qui stipule : «Eliminer de la vie publique et de la vie privée toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles, y compris la traite et l’exploitation sexuelle et autres types d’exploitation.»
Salima Tlemçani

Récits de voyage et témoignages sur Constantine

Des œuvres majeures revisitées par Nedjma Benachour

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le 13.04.16 | 10h00 Réagissez
Des œuvres majeures revisitées  par Nedjma Benachour

Un public intéressé a assisté, hier, à une conférence très instructive animée par Nedjma Benachour-Tebbouche autour du thème «L’image de

Constantine dans la littérature algérienne», organisée en marge du Salon national du livre, qui se tient du 11 au 16 avril à l’université Mentouri de Constantine. Maîtrisant parfaitement son sujet, qui a fait l’objet d’une thèse de doctorat d’Etat autour de la représentation littéraire de Constantine à travers différents genres, l’intervenante, professeur à l’université Mentouri, relèvera que contrairement à plusieurs autres villes d’Algérie, l’antique Cirta a suscité depuis des siècles la curiosité des voyageurs et des hommes de lettres, qu’elle a inspirés de par sa lisibilité et ses sites naturels uniques au monde.
Abordant le volet des voyages, elle citera les illustres Salluste, El Idrissi, El Bakri, et autres Ibn Battouta, Thomas Shaw et le non moins illustre Mohamed Ibn El Hassan Al Ouazzan, célèbre sous le nom de Léon l’Africain. C’est dire que La Cité aérienne a toujours fasciné par ses vestiges. Elle le fera aussi pour Eugène Fromentin, devenu peintre après avoir été émerveillé par les Gorges du Rhummel, mais l’on retrouvera également d’autres célébrités à la notoriété avérée dont la ville a laissé des traces éternelles dans leurs œuvres à l’image de Théophile Gautier, Alexandre Dumas, Guy de Maupassant, mais surtout Gustave Flaubert, qui a carrément repris sa célèbre œuvre Salambô, après avoir visité le Vieux rocher.
«Toutes ces œuvres pleines d’une forte charge esthétique sont très importantes pour la ville. Elles font désormais partie de son patrimoine, car  Constantine y est très présente,  c’est pour cela, qu’on doit se sentir nous aussi partie prenante et on doit penser à les éditer et les publier à grande échelle pour qu’elles soient consultées et facilement accessibles», notera Nedjma Benachour. Sur le volet des témoignages consacrés à la ville, la conférencière citera les innombrables travaux réalisés aussi bien par des juifs (Guy Bensimon et Benjamin Stora), mais surtout les autochtones, à l’instar de Malek Bennabi qui en a consacré de larges passages dans son illustre Mémoires d’un témoin du siècle, Malek Haddad dans La dernière impression et autres Nadjia Abeer, Badreddine Mili, Rachid Boudjedra et le comique Smaïn.
«Constantine est une ville incontournable dans le roman algérien au point que l’on parle du roman constantinois», affirme la conférencière, qui note que depuis la guerre de libération jusqu’à nos jours, en passant par la décennie noire des années 1990, l’antique Cirta est toujours présente dans les œuvres de nombreux romanciers. «Dans les œuvres de Kateb Yacine, Malek Haddad, Rachid Boudjedra, Tahar Ouattar, Rachid Mimouni et autres, Constantine est parfois un refuge fictif ou anthologique, parfois un espace cathartique face à la violence, et dans bien des cas une ville emblématique», indique Nedjma Benachour, pour qui Constantine, qui jouit également d’une grande richesse en littérature orale, continuera toujours à susciter les curiosités et les réflexions. 
Arslan Selmane





Dégradation du cadre de vie à Sidi Mabrouk (Constantine)

Pollution à grande échelle

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le 13.04.16 | 10h00 Réagissez

Le phénomène, qui ne manque pas d’attirer l’attention des citoyens ces dernières années, est la saleté qui caractérise certains quartiers situés à la périphérie de la ville, à l’image du quartier résidentiel de Sidi Mabrouk,

 qui n’a pas été épargné par la clochardisation avancée que connaissent la plupart de nos cités. Ce n’est pas en fait un problème de ramassage des ordures, qui se fait plus ou moins de manière régulière dans ce quartier, mais plutôt l’absence de balayage après le passage des éboueurs en cours de journée. «Nos rues sont de plus en plus sales, les détritus les jonchent à longueur de journée», ont remarqué des citoyens, qui s’étonnent de ne plus voir passer les balayeurs à intervalles réguliers, comme à l’accoutumée. «Est-ce que ce métier a disparu ?» se demande-t-on.
Des saisonniers ont été recrutés par la commune, mais ils s’occupent uniquement de désherbage, comme on a pu le constater. A Sidi Mabrouk, les habitants se plaignent en plus de la poussière, qui semble s’être incrustée dans les moindres recoins des rues et cités. Elle est due à la boue charriée par temps de pluie. Celle-ci se dépose le long des trottoirs pour se transformer en poussière que le trafic automobile contribue à éparpiller, rendant l’air irrespirable. «Si les services municipaux avaient procédé au déblayage de ces dépôts en temps opportun on n’aurait pas eu ce genre de problème», nous font remarquer des citoyens.
Ceux qui se rendent à Sidi Mabrouk supérieur ne manqueront pas, d’autre part, de remarquer tout au long des trottoirs et près du marché couvert Mohamed Remache, non seulement des détritus qui attendent d’être ramassés, mais aussi des sacs de gravats et autres objets hétéroclites, que les propriétaires de commerces et appartements, qui entreprennent des travaux, ont jetés pêle-mêle, créant ainsi des décharges à ciel ouvert dans certains espaces verts. La rue des Frères Guedjguedj, la plus fréquentée de la cité, est actuellement repoussante de saleté. La chaussée au niveau du terminus des bus et de la station de taxis est noircie par les rejets liquides, mélange d’huile et de cambouis, des véhicules qui y stationnent à longueur de journée et dont certains propriétaires se permettent même, comme nous avons pu le constater, de procéder au toilettage, à l’entretien et à des réparations mécaniques de leur véhicule sur place contribuant encore plus à la pollution du quartier.
F. Raoui










Azzeddine Mihoubi dresse un premier bilan

«La salle Ahmed Bey aura un statut»

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le 18.04.16 | 10h00 Réagissez
 
 Le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, au centre, lors de la conférence de presse à Constantine
Le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, au centre, lors de la...

La manifestation ‘‘Constantine, capitale de la culture arabe 2015’’ a tenu toutes ses promesses.

C’est une réussite», a déclaré hier Azzeddine Mihoubi, ministre de la Culture, lors d’une conférence de presse-bilan à la salle Ahmed Bey de Constantine. «Certains analysent l’événement à partir de l’intérêt porté par les médias. Pour nous, c’est l’utilité culturelle qui compte. Quarante pièces de théâtre ont été réalisées, elles seront distribuées. 200 titres ont été imprimés. Tous les livres écrits concernent Constantine, son histoire, son patrimoine et ses personnalités.
Ces livres ont été envoyés aux bibliothèques de plusieurs wilayas. Le patrimoine musical constantinois a été enregistré et mis dans des coffrets. C’est une manière de le préserver», a-t-il expliqué, annonçant qu’un bilan détaillé de l’événement sera publié plus tard. Selon le ministre, 48 semaines culturelles de wilaya et plus de 25 semaines artistiques étrangères ont été organisées en une année. Il a précisé que le Centre international de presse (CIP) a enregistré 800 heures couvrant 780 activités culturelles.
«La base de données du CIP contient 300 000 photos. Ce bilan ne comprend pas les enregistrements des différents médias. La presse de Constantine a suivi de près les activités de la manifestation. Les médias arabes n’étaient pas obligés d’être présents en permanence à Constantine.
Des journalistes arabes ont été invités à certaines activités. Je recevais quotidiennement un bulletin sur la couverture des médias», a-t-il souligné.  M. Mihoubi a annoncé que l’opération de réhabilitation des monuments et sites historiques de Constantine se poursuivra après que des problèmes administratifs et financiers aient été réglés. «La manifestation se poursuit aussi avec la production de deux films,  Ahmed Bey et Ibn Badis». Toutes les conditions sont réunies pour la réalisation de ces films. «Le tournage du long métrage  Ibn Badis débutera le 15 mai prochain», a-t-il précisé.
Le ministre a salué la participation à l’événement de pays non arabes, comme l’Iran, les Etats-Unis, l’Autriche, l’Inde, la Chine, l’Indonésie, l’Allemagne, l’Italie, la Finlande, les Pays-Bas, le Japon et le Portugal. «Il n’y a eu aucune exclusion ou marginalisation. Il faut qu’on arrête avec la pratique de l’autoflagellation», a-t-il soutenu.
D’après Lakhadar Bentorki, directeur de l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), 400 artistes et 30 associations constantinois ont pris part à l’événement. Interrogé sur l’avenir de la salle de spectacles Ahmed Bey, le ministre a précisé que des propositions seront faites au Premier ministre prochainement pour doter cette infrastructure culturelle d’un statut lui permettant d’être rentable sur le plan économique à court terme. «La salle ne doit pas devenir une structure bureaucratique.
Nous pensons même à une formule de partenariat public-privé pour sa gestion, surtout qu’elle exige beaucoup de moyens compte tenu de sa taille et de son importance. Les gens doivent s’y habituer. C’est une salle construite par l’Etat pour soutenir l’action culturelle dans une ville reconnue pour être la capitale du savoir», a-t-il souligné. En attendant, l’ONCI continuera à gérer la salle Ahmed Bey.
M. Mihoubi a déclaré avoir donné l’ordre pour que le budget de la manifestation, estimé à 7 milliards de dinars, ne soit pas dépassé. Il a salué ce qu’a dit Samy Bencheickh El Hocine, commissaire de la manifestation, sur «l’économie» d’un milliard de dinars du budget initial. Un budget qui, selon Azzedine Mihoubi, sera orienté vers d’autres projets culturels, probablement à Constantine. Par ailleurs, le ministre de la Culture a révélé que la liste finale des festivals soutenus par l’Etat a été élaborée. Certains ont été supprimés, d’autres retenus, avec priorité à ceux qui ont un caractère international.

Fayçal Métaoui

Cérémonie de clôture de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015»

Bouteflika évoque la culture comme «rempart» contre l’extrémisme et la haine

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le 18.04.16 | 10h00 Réagissez
 
 La cérémonie de clôture de la manifestation culturelle «Constantine, capitale de la culture arabe 2015»
La cérémonie de clôture de la manifestation...

Et ce, en raison de la présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, accompagné de ministres et d’ambassadeurs.

Dans la journée, une caravane a été organisée en ville, animée par des troupes d’arts populaires. Samir Meftah, directeur de la communication de l’Office national de culture et d’information (ONCI), a, au nom du commissariat de la manifestation, remercié les Constantinois d’avoir ouvert leurs bras à l’événement et d’avoir dressé un pont «vers les cultures du monde».
Azzeddine Mihoubi, ministre de la Culture, a lu la lettre du président Bouteflika écrite pour l’occasion et pour célébrer la Journée du savoir. «Une culture saine représente le rempart qui préserve nos jeunes de l’extrémisme, fléau haineux qui traverse l’espace et le temps. Nous n’hésiterons pas à combattre l’extrémisme, notamment par l’arme du savoir pour anéantir ses causes et ses tenants.
La consécration du droit des citoyennes et citoyens au savoir nous met face à une responsabilité majeure, celle de prémunir la société de la culture de la xénophobie, de la terreur, de l’extrémisme et de la culture de la mort», a-t-il écrit. Pour Bouteflika, la culture n’est pas un produit officiel.
«Elle n’est pas non plus l’œuvre d’une institution donnée. Elle est la résultante d’une dynamique sociale collective qui commence par l’apprentissage dans les établissements scolaires, à différents paliers, pour atteindre les centres de recherche scientifique et d’innovation en impliquant à la fois la rue, les structures religieuses, les maisons de jeunes et de culture, les théâtres, le cinéma, la télévision, les médias...», a-t-il noté.
La lettre de Bouteflika porte une charge critique contre le colonialisme français. «L’histoire de l’Algérie retiendra que l’enseignement était florissant et les structures dédiées à l’instruction et au savoir étaient légion avant l’invasion de l’Algérie par la France en 1830.
Au crépuscule du XIXe siècle, l’analphabétisme orchestré par l’administration coloniale avait gagné la majorité des Algériens (...). Conscient que son seul et unique ennemi était le savoir qui sous-tend tout mouvement salutaire d’édification sociale et civilisationnelle, l’odieuse administration coloniale s’est acharnée, un siècle et quart durant, à semer l’ignorance au sein du peuple, n’hésitant pas à détruire les écoles, les zaouïas et les mosquées et à brûler les bibliothèques à travers tout le pays.» Il a rappelé l’incendie de la bibliothèque de l’université d’Alger en avril 1962.
«Cette politique funeste a provoqué la mort de oulémas algériens, enseignants et d’élèves de lycées et d’étudiants d’université et j’en passe», a-t-il insisté.
La soirée a été marquée par un concert de malouf interprété, entre autres, par Abbas Righi, Adlane Fergani (petit-fils de Mohamed-Tahar Fergani), Kamel Bouda et Dib El Ayachi.
Le groupe de chanteurs, réuni pour la première fois sur scène, a repris les célèbres qcid Dhalma et Salah Bey. Un spectacle aïssaoua, le chant rituel de Constantine, a clos la soirée animée par une chorale et par les interprètes Réda Boudebagh, Zinedine Benabdallah, Zinedine Bouchâala et Benkhelaf.
«Nous voulons transmettre aux jeunes cet héritage culturel. Mon conseil est que les jeunes sauvegardent ce patrimoine national», a plaidé Zinedine Bouchaâla. Lors de la même cérémonie, l’ordre du mérite national a été remis à 26 personnalités du monde des arts et des lettres, dont deux encore en vie, Zhor Ounissi et Mohamed-Tahar Fergani.
Les médailles Al Jadir et El Achir ont été remises à titre posthume à, entre autres, Malek Haddad, Assia Djebar, Keltoum, Taleb Rabah, Nadjia Abir, Othmane Bali, Abou El Kacem Saâdallah, Mohamed Boulifa, M’hamed Benguettaf, Cherifa, Benamar Bakhti, Sid Ali Kouiret, Moulay Touhami Ghitaoui, Fatiha Berber et d’autres. Abdelmalek Sellal a remis une décision d’affectation d’un siège au profit de la Fondation Abdelhamid Ben Badis à Constantine.
Fayçal Métaoui

Services des urgences médicales à Constantine

De mal en pis

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le 14.04.16 | 10h00 Réagissez

Depuis des décennies, l’Etat dépense des sommes énormes pour l’achat de matériel médical qui n’est jamais exploité judicieusement et tombe en panne avant d’être abandonné.

En dépit des moyens disponibles et des efforts déployés, les services des urgences des hôpitaux de la wilaya de Constantine sont encore défaillants en matière de prise en charge des malades, ce qui engendre la colère de ces derniers, ainsi que leur famille. Cette situation, qui semble même se banaliser, a été relevée par la commission de la santé de l’APW, lors de la session de cette assemblée, tenue récemment.
Dans un rapport «au goût amer», la dite commission parle même d’une véritable déroute. Des élus évoquent des conditions d’accueil déplorables et un manque de matériel, en dépit des milliards débloqués par l’Etat pour l’achat d’équipements. D’autres déplorent des services qui croulent sous les saletés. «Il est urgent de trouver une solution concrète à ces problèmes, particulièrement au manque d’hygiène et des équipements médicaux», a noté Mustapha Naceri, président de la commission.
D’autres intervenants ne manqueront pas de dire que si le simple citoyen n’est pas bien pris en charge, d’autres privilégiés sont malgré tout bien «servis» en matière de consultations et de soins, grâce au «piston». Pour prendre un rendez-vous il faut faire le parcours du combattant. En outre, le manque de réhabilitation des services, déjà en dégradation, a des conséquences graves sur la qualité des soins. La maintenance et la réparation des appareils, à l’exemple de ceux de l’IRM et de l’échographie, ne sont pas assurées, selon les intervenants à l’APW.
«Pire encore, des appareils en bon état ne sont pas exploités, comme c’est le cas pour le scanner de l’hôpital civil de Ali Mendjeli, faute de techniciens pour le manipuler, en plus, il y a un manque de formation au profit du personnel», a déclaré un élu. Répondant à ces critiques, le directeur de la santé, Amor Bentouati, qui ne voit pas les choses du même œil, a affirmé que ce rapport ne reflète pas «vraiment» la réalité actuelle de son secteur. «Il y a eu une grande amélioration par rapport aux années précédentes, particulièrement l’année 2014», a-t-il dit. Il a estimé que plus de 87 % du budget des différents établissements hospitaliers ont été consommés, alors qu’en 2014, le taux de consommation ne dépassait pas les 3%. En plus, d’après lui, il y a 42 marchés pour l’acquisition de matériel médical.      

Yousra S.


Le début de tournage du long métrage Ibn Badis prévu pour la mi-mai

«Le film ne donnera pas une leçon d’histoire»

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le 19.04.16 | 10h00 Réagissez
 
 Bassil Al Khatib, au centre, pour réaliser un film ambitieux
Bassil Al Khatib, au centre, pour réaliser un film ambitieux

Le tour de manivelle du film Ibn Badis sera donné le 15 mai 2016 à Alger. Le long métrage, qui sera réalisé par le Syrien Bassil Al Khatib,

d’après un scénario de Rabah Drif, est une production du Centre algérien du développement du cinéma (CADC) et le département cinéma de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe». «Nous débutons cette semaine les préparatifs de la production du film», a annoncé Chahinaz Mohamadi, directrice du CADC, lors d’une rencontre avec les journalistes samedi au Centre international de presse (CIP) à Constantine.
«Le film sur Ibn Badis n’est pas uniquement un projet historique et culturel, mais national. Nous sommes les enfants d’une seule culture et d’une seule histoire. Les différences qui existent entre nous sont superficielles. Nous allons réaliser un film sur un homme que nous connaissons.
Nous connaissons aussi l’histoire de son pays. Une histoire dont nous sommes fiers», a déclaré Bassil Al Khatib. Il a précisé que le biopic sur Abdelhamid Ibn Badis sera concentré sur les «étapes clefs» de sa vie. «Le choix sera fait en concertation avec le scénariste. Donc, le film ne va pas raconter la vie d’Ibn Badis. Une vie riche en événements et en activités», a soutenu le cinéaste.
Pour Rabah Drif, le film doit montrer la personnalité charismatique du fondateur de l’Association des oulémas musulmans algériens. «Nous allons essayer de braquer les lumières sur des aspects méconnus de la vie d’Ibn Badis. Le film ne donnera pas une leçon d’histoire. Ce n’est pas un documentaire.
Il y a une grosse part de fiction dans ce film», a précisé Rabah Drif qui a écrit également un feuilleton de 30 épisodes sur la vie d’Ibn Badis qui sera produit par l’ENTV. «J’espère que l’ENTV et le producteur exécutif prendront au sérieux le projet du feuilleton en respectant le texte et en évitant l’improvisation», a-t-il dit. Le choix des comédiens se fera après un casting qui a débuté hier lundi. Bassil Al Khatid a déclaré que son casting sera à 100% algérien. «Nous allons choisir des comédiens connus et des débutants. Nous voulons donner la chance aux jeunes talents.
En ce sens, je pratique la même méthode qu’en Syrie. Le casting, le choix des costumes et des décors se feront durant un mois. Le tournage se fera en Algérie.
Nous allons recourir parfois au ‘‘graphic’’ pour la reproduction de décors de pays étrangers, là où Ibn Badis s’est rendu. Je veux présenter un film algérien », a relevé le cinéaste qui a visité la maison où vivait l’imam et l’homme de savoir constantinois.
Le scénariste a consulté 250 ouvrages et documents relatifs au mouvement réformiste musulman et à la vie d’Ibn Badis. «J’ai lu des archives françaises dont des rapports de la police secrète qui n’avait pas arrêté de surveiller Ibn Badis de 1928 et jusqu’à sa mort en 1940. Nous allons aborder dans le film la tentative d’assassinat contre lui», a précisé Rabah Drif. «Il ne faut pas prendre des risques avec des personnalités et des symboles nationaux.
Après tout, Ibn Badis est un film financé par l’Etat. La fiction qui sera développée dans le long métrage est en relation étroite avec les réalités de l’époque ibn badissienne.
L’histoire peut ne pas s’écrire directement, mais d’une autre manière», a-t-il ajouté. Pour Bassil Al Khatib, tout travail artistique a besoin de fiction et d’imagination. «Tout le monde sait que le réalisme ne signifie pas que des événements ont réellement eu lieu. Le réalisme est ce que l’esprit accepte comme événements qui se sont déroulés dans un contexte historique précis. Nous n’allons pas refaire vivre l’époque d’Ibn Badis d’une manière folklorique, mais nous allons axer le travail sur le combat religieux, intellectuel, humain et patriotique de l’homme. Il est clair que nous allons avoir des difficultés pour créer l’univers visuel de l’époque.
Nous allons, toutefois, réunir toutes les conditions techniques et artistiques pour le tournage», a promis Bassil Al Khatib, connu surtout pour ses travaux pour la télévision, et qui s’est intéressé ces dernières années à la situation dramatique de la Syrie dans ses films Myriam et Al Oum. Syrians (Syriens), son dernier film sorti début mars à Damas, braque le regard sur les violences qui martyrisent la Syrie depuis cinq ans.
Fayçal Métaoui

Vieille médina de Constantine

La moitié du tissu urbain menace ruine

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le 17.04.16 | 10h00 Réagissez
 
 Un quartier où les fissures sur les façades sont bien visibles
Un quartier où les fissures sur les façades sont bien...

Beaucoup de choses ont été dites sur la vieille ville et des dizaines d’études ont été publiées sur la manière d’entreprendre sa réhabilitation.

Mais de l’avis de nombreux observateurs avertis, et parmi eux des responsables de la direction de la culture, rien ou presque n’est sorti de ces esquisses de projets.
Pendant que des quartiers entiers à Souika s’effondrent, maison après l’autre, et que les ruines s’amoncellent, l’on continue à cogiter sur des modèles qui ne paraissent réalisables que sur le papier. Les tonnes de documents qui s’accumulent depuis plus de vingt ans n’ont pas permis d’avancer d’un pas sur la voie d’une réhabilitation qui se cherche encore. Il y a bien quelques esquisses qui ont été tentées dans une ou deux directions, comme ce fut le cas pour des travaux de VRD lancés il y a quelques années à hauteur de la Zaouia Tidjania (Souika), sous le contrôle d’une commission technique ou bien plus récemment un plan de réhabilitation de la vieille ville, ciblant notamment certains quartiers, à l’exemple de Rahbet Ledjmel ou des lieux de culte dans le cadre de la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe, mais force est de reconnaître que l’on a assisté dans ces cas-là à un enlisement. Les différents rapports établis par les bureaux d’étude désignés au cours de toutes ces années, recommandaient de prendre des mesures urgentes afin de limiter le phénomène dit de dominos constaté dans la partie basse de la Souika, où dès qu’une maison s’effondre, des dizaines d’autres bâtisses, appuyées à la première, qui sont ébranlées, ne tardent pas à menacer ruine. Les chiffres révélés d’autre part par les techniciens dans ces rapports, sont effarants : 575 maisons sur le 1165 que compte la médina, se trouvent dans un état précaire.
Ce qui représente 49% du tissu urbain alors que 136 habitations menacent ruine et risquent de rejoindre le chiffre de 332 maisons perdues à jamais. Le feuilleton des effondrements n’a d’ailleurs jamais connu son épilogue à la Souika depuis février 2005, lorsque le chef de daïra de l’époque, avec la bénédiction de l’ex-wali, avait ordonné une campagne de démolition d’une partie de la vieille ville. Les effondrements sont demeurés, depuis, la hantise des habitants, car à la moindre averse des familles entières se retrouvent sur la liste des sans-abri. Les autorités locales sont, par ailleurs, restées insensibles aux doléances des citoyens habitant la partie basse de la Souika. Elles n’ont toujours pas procédé à leur évacuation malgré les promesses quant à l’imminence d’une telle opération, surtout que plusieurs bâtisses de cette partie de la vieille ville risquent de provoquer une véritable catastrophe si par malheur leurs murs, dangereusement inclinés, s’effondraient sur les
passants.
F. Raoui

Centre commercial Ritaj 2

La commune d’el khroub ordonne la fermeture de la façade latérale

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le 19.04.16 | 10h00 Réagissez

Le président de l’APC du Khroub a signé hier un arrêté de fermeture à destination du centre commercial Ritaj 2 d’Ali Mendjeli.

La décision en question concerne précisément l’une des façades latérales qui donne sur une cité résidentielle, et qui fait l’objet d’un litige entre le propriétaire de ce centre et les habitants regroupés au sein d’une association, «El Bahia». Cet arrêté fait suite à une mise en demeure adressée voilà plus de dix jours à Ritaj 2 pour non-conformité du bâtiment aux règles de l’urbanisme et de la construction, notamment la construction d’un étage supplémentaire, l’ouverture de façades latérales et la transformation du parking souterrain en grande surface, tout ceci en contradiction avec le permis de construire et le plan de base. L’ouverture de ce centre commercial, samedi dernier, n’a pas manqué de confirmer les craintes des riverains quant à leur quiétude et sécurité. Des accrochages ont éclaté dans la journée du dimanche entre les riverains et des clients venus stationner de force dans le parking de la cité. La police est intervenue à la demande des riverains, avant de déclarer son impuissance à régler le problème à la source, faute d’une décision de fermeture. Pour ce faire, les membres de l’association ont campé hier devant le siège de la mairie du Khroub et obtenu en fin d’après-midi la signature du document.
Nouri Nesrouche

Cité Zouaghi : Incendie à l’agence d’Algérie Télécom

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le 19.04.16 | 10h00 Réagissez


La cité Zouaghi a été privée du réseau téléphonique et d’internet durant toutes les journées de dimanche et lundi. Un incendie survenu dans le poste transformateur de l’agence Dictel relevant de l’entreprise d’Algérie Télécom, implantée dans cette cité, serait à l’origine de cette coupure, qui a causé des désagréments aux abonnés de cette entreprise. Selon une source d’Algérie Télécom, les causes de cet incendie qui s’est déclaré dimanche vers 17h à l’intérieur même de l’agence demeurent toujours inconnues. Des dégâts matériels ont été enregistrés dans le mobilier du bureau qui a été touché par les flammes, alors que les câbles téléphoniques ont été complètement calcinés. Une équipe de spécialistes et de responsables a été dépêchée sur les lieux par la direction d’Algérie Télécom pour déterminer les causes et les circonstances de cet incident.
Arslan Selmane




Constantine

Journée de sensibilisation sur l’athérosclérose

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le 19.04.16 | 10h00 Réagissez


Pour informer et sensibiliser le public sur les risques de l’athérosclérose qui cause une rigidité de artères suite au dépôt du mauvais cholestérol et qui est devenue un grand problème de santé publique en Algérie, étant actuellement la première cause de morbi-mortalité dans le monde, l’Association des étudiants en médecine et jeunes médecins (AEMJM) de Constantine, via son comité Scoph (Standing commitee on public health), organise une journée de vulgarisation dimanche 24 avril au CHU de Constantine.
La manifestation, qui se déroulera à travers des stands installés de 9h à 15h sur la placette attenante au Centre de transfusion sanguine (CTS), sera axée sur la communication d’informations aux visiteurs sur les risques de cette pathologie et les moyens de prévention à travers la distribution de dépliants et la diffusion d’une vidéo en continu durant toute la journée.
Arslan Selmane

Service de gynécologie du CHU Dr Ben Badis

La réouverture de nouveau différée

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le 19.04.16 | 10h00 Réagissez

Beaucoup de projets annoncés depuis une année n’avaient pas encore été réceptionnés, samedi dernier, lors de la visite à Constantine du Premier ministre Abdelmalek Sellal.

C’est le cas du service de gynécologie du CHU Dr Ben Badis, fermé en juillet 2015 pour des travaux de réhabilitation, et dont la réouverture était prévue en mars 2016. Une enveloppe de 40 milliards de centimes avait été dégagée pour refaire tout le service selon des normes internationales. Plusieurs dates ont été avancées par les responsables concernés à propos de la réouverture de cet établissement, mais aucune n’a été respectée. Le directeur général du CHU avait affirmé dans une précédente déclaration que l’inauguration aurait lieu au mois de mars, mais à ce jour rien de tout cela. «C’est le ministre lui-même qui va assister à la réouverture.
Elle sera la meilleure maternité à l’échelle nationale. Tout est prêt, il ne reste que les équipements dont l’installation aura lieu aussi fin mars», avait souligné le DG du CHU il y a deux mois. Interrogé sur ce sujet lors de la visite du Premier ministre qui a inauguré le nouvel hôpital civil de Didouche Mourad (ex-hôpital militaire), le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, nous a déclaré : «Il y a eu un petit flottement et un retard causé par l’entreprise chargée de la réalisation, mais nous avons réglé le problème et il est probable que la réouverture de ce service  aura lieu à la fin du mois en cours», et d’ajouter : «Nous avons débloqué l’argent que les services du CHU ont demandé pour que cette maternité soit une fierté, car avant c’était une vraie mascarade. Et j’insiste pour qu’elle soit une réussite». Rappelons que le cahier des charges pour l’installation des équipements est aussi prêt depuis deux mois, et il ne reste que la désignation de l’entreprise qui se chargera de cette opération. «Nous avons déjà lancé l’opération des équipements pour gagner du temps», a-t-il dit. Une enveloppe de 17 milliards de centimes a été octroyée pour l’achat d’un matériel de haute qualité.  
Yousra Salem

elwahab Doukkali à Constantine

«Beaucoup de chanteurs passent comme des nuages !»

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le 16.04.16 | 10h00 Réagissez
 
 Le maître de la chanson marocaine, Abdelwahab Doukkali
Le maître de la chanson marocaine, Abdelwahab Doukkali

Constantine a réservé un accueil particulier au maître de la chanson marocaine, Abdelwahab Doukkali, jeudi soir à la salle Ahmed Bey.

Gardant toute la fraîcheur de sa voix en dépit de ses 75 ans, l’artiste a rappelé sur scène qu’il avait composé en Algérie en 1971 les chansons Hadi hiya n’ti, Kedhab, Ana oua el ghorba et Mersoul el hob. «J’ai composé Mersoul el hob en avril 1971.
Et pour célébrer le 45e anniversaire de cette chanson, je vous l’interprète ce soir», a-t-il déclaré, fortement ovationné par le public. Il a repris un autre succès, Kan ya makan (Il était une fois), avant d’interpréter pour la première fois sur scène un titre de son nouvel album, Harbech (débrouille-toi), une chanson légère et rythmée. Abdelwahab Doukkali, qui a commencé sa carrière à la fin des années 1950, a estimé, lors d’une rencontre avec la presse, que la chanson marocaine, et par extension maghrébine, évolue avec son temps, perdant parfois de sa qualité.
«Par le passé, les chansons étaient riches de belles paroles et compositions, servies par un goût raffiné des auteurs, des compositeurs et du public. Le monde est plus rapide aujourd’hui. La chanson s’est adaptée à cette situation. Avec les frère Rahabani, j’étais parmi les premiers à plaider pour la nécessité de se mettre à jour, de rénover.
Dans les années 1970, j’ai composé des chansons courtes. Il fallait rompre avec l’époque des chansons qcid de plus d’une heure. Notre époque exige cela, mais il est important de choisir de belles paroles et des musiques soignées et de rester attaché à son identité et son authenticité», a-t-il souligné. Il a critiqué l’attitude actuelle des producteurs de musique qui imposent aux artistes le style de leurs chansons.
«Ils fabriquent des stars pour en faire un produit commercial. Ils pensent plus à leur profit qu’à la valeur artistique des chansons.
Aujourd’hui, il existe beaucoup de chanteurs, mais la plupart passent comme des nuages, une chanson puis s’en vont !», a relevé Abdelwahab Doukkali, rappelant le rôle éducatif et social de la chanson.
«Pour réussir, il faut être sincère avec soi-même. Il faut avoir de la passion pour le travail que l’on fait et respecter les règles esthétiques. La réaction du public sera garantie (...). Nos dialectes maghrébins nous rapprochent. La langue n’est pas un handicap. Malheureusement, il n’existe pas beaucoup d’occasions pour les artistes, hommes de lettres ou poètes maghrébins pour se rencontrer», a-t-il soutenu, rappelant avoir un proposé de rassembler des chanteurs, des comédiens et des auteurs arabes dans un spectacle commun, «un spectacle de rapprochement». «Je plaide pour l’éveil arabe, pas le rêve.
Jusqu’à quand allons nous rêver ? Il faut se réveiller», a-t-il dit. Il a plaidé pour la protection du patrimoine andalou commun des pays du Maghreb en réponse à une question sur le malouf constantinois. Il a évoqué ses rencontres au Caire, notamment avec Ahmed Fouad Hassan, Abdelhalim Hafez et Warda El Djazaïria.
«Il y a une nation arabe. Nous avons des nationalités, mais je souhaite que demain nous ayons un seul passeport arabe et une seule monnaie arabe. Malgré les guerres et les déchirements, l’Europe a pu construire une union. L’Europe est devenue une force aujourd’hui.
Si demain l’Algérie me proposait le passeport algérien, je serai honoré de l’avoir. Pourquoi pas ? Il faut qu’on se rapproche», a estimé Abdelwahab Doukkali.

Fayçal Métaoui

Cluster dinanderie de Constantine

Deux ateliers pour le design et le prototypage de créations

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le 16.04.16 | 10h00 Réagissez

Dans le cadre du Cluster dinanderie, l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) organise pour la seconde fois à Constantine deux ateliers créatifs pour le développement de nouveaux produits.

Dans un communiqué de presse, Meriem Terki, coordinatrice nationale du MENA CCI Cluster Project, revient sur le Plan d’action consacré au Cluster dinanderie : «Deux ateliers créatifs seront organisés durant le mois d’avril à Constantine suivant le plan d’action conjoint entre l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel et la Chambre de l’artisanat et des métiers de la ville pour le développement de nouveaux produits de la dinanderie de Constantine.» Le premier atelier, programmé du 14 au 17 avril, sera consacré «au développement d’une nouvelle ligne de produit dédiée à l’exportation».
C’est un nouveau pas franchi dans le programme, qui «vise la production de produits répondant au mieux aux exigences de la demande internationale», selon Meriem Terki. Cet atelier est assuré par une experte internationale en design et deux dessinateurs. C’est au fait la suite de la mission entamée en septembre dernier. L’objectif est d’aboutir «au design d’une nouvelle ligne de produits de la dinanderie de Constantine».
Le second atelier «atelier créatif de la tradition à la modernité», s’effectuera du 18 au 20 avril en cours. Il y est question de «design et prototypage de trois créations contemporaines en cuivre». Des étudiants des beaux-arts d’Alger seront mis à contribution dans ce procédé. Pour la création et la réalisation de prototypes, un stage leur sera dispensé par les maîtres dinandiers au sein de leurs ateliers et sera supervisé par une experte internationale en design de l’Onudi.
A rappeler qu’en février dernier, un tutoriel de trois jours a été organisé au sein de la Chambre de l’artisanat et des métiers de la ville du Rocher «visant l’accompagnement des dinandiers sur les questions de marketing et de la communication visuelle», nous a expliqué alors, Malik Chaoui, responsable local du Cluster.
Ces deux ateliers s’inscrivent dans le cadre du projet d’appui au développement de clusters dans les industries créatives et culturelles, mis en place par l’Onudi et financé par l’Union européenne, avec une contribution financière de la coopération italienne au développement. Un projet qui cherche à démontrer que les clusters dans les industries culturelles et créatives peuvent devenir une source de développement et de croissance socio-économique par l’encouragement simultané de la créativité, de l’innovation et de la sauvegarde du patrimoine culturel algérien. Le projet a débuté en 2014 et a sélectionné deux clusters pilotes, les produits en cuivre de Constantine et la bijouterie des Aurès.

Naïma Djekhar

Constantine. Capitale de la culture arabe 2015

On craignait le pire...

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le 16.04.16 | 10h00 Réagissez
 
 Photo : D. R. salle de spectacle Ahmed Bey (3d)
Photo : D. R. salle de spectacle Ahmed Bey (3d)

A compter de ce jour, Constantine achève son parcours de Capitale de la culture arabe pour le transmettre à la ville tunisienne de Sfax (lire ci-après).

On craignait le pire pour cet événement. D’abord parce qu’il y a toujours du monde chez nous pour proclamer le pire par avance avec l’argument qu’il se réalise souvent.
Ensuite parce que sa préparation, son organisation et son déroulement ont coïncidé avec une exceptionnelle instabilité à la tête du ministère de la Culture. Programmé du temps de Khalida Toumi, il a été configuré et lancé par Nadia Labidi, et enfin mené et achevé par Azzedine Mihoubi.
Trois ministres, sans compter les changements connus à divers postes importants de ce département ministériel, ce n’était pas de meilleur augure dans un pays où la vie culturelle reste très largement dépendante du fait étatique avec, de plus, une centralisation élevée des décisions.
On craignait le pire également car l’expérience des précédents grands événements (Alger, capitale de la culture arabe 2007 et Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011)* avaient relevé le formidable levain d’ambitions – légitimes ou non – que suscite la mobilisation de budgets soudains et importants (on annonçait 7 milliards de DA au début).
L’inexistence ou la faiblesse de critères d’appréciation des œuvres dans notre société (critique d’art et littéraire, systèmes établis de reconnaissance, repères d’un marché des œuvres culturelles…), rend tout créateur seul juge de son niveau, chacun s’estimant parfaitement éligible à participer, d’autant que les occasions de le faire demeurent limités en temps ordinaire.
L’Etat demeurant le principal sinon le seul pourvoyeur d’aides culturelles, il est perçu comme la Providence en la matière et l’on a entendu souvent des personnes se réclamer de leur seule nationalité pour prétendre, quel que soit leur talent, au financement et à la diffusion de leurs œuvres. Et pourquoi pas quand les personnes chargées de ces choix sont rarement identifiées et qu’il n’existe pas, pour l’essentiel, d’autorité artistique établie et reconnue ?
Quand, de plus, les critères de l’aide et leurs procédures demeurent sommaires, imprécis et non hiérarchisés et que tout cela rend aisés le discrédit et la rumeur sur des magouilles, scandales et accusations de favoritisme. Mais ce ne sont pas les créateurs qui forment le gros des troupes de ces ambitions si l’on peut dire et d’ailleurs, dans les conditions qui prévalent, même les plus médiocres d’entre eux sont pardonnables de vouloir que leurs expressions soient répandues et reconnues.
Il y a d’autres demandeurs, plus importants, qui se présentent en organisateurs, producteurs, éditeurs ou autres professionnels, qui en ont le titre souvent (un registre de commerce suffit), et qui assimilent les grands événements à de grands profits. Comme il existe d’autres qui proposent de beaux projets et souhaitent être correctement rémunérés, ce qui est parfaitement légitime.
Tout l’imbroglio vient du fait que les grands événements sont perçus comme des poules aux œufs d’or et que, même symboliquement liés à ce métal précieux, ils ne peuvent échapper aux prétentions de basse cour.
On craignait le pire aussi pour Constantine parce qu’entre-temps le pétrole a décidé de nous sevrer de caprices. Les rumeurs les plus folles ont circulé sur l’impact de la crise sur la manifestation.
Il y a eu indéniablement un tour de vis budgétaire dont nous ignorons l’exacte ampleur. Mais il a peut-être été salutaire, en amenant à réfléchir et à agir sur des phénomènes de gabegie dans le monde de la culture, cela dit pas aussi graves qu’en d’autres secteurs en dépit de ce qu’avancent certains médias comme une partie de l’opinion, bizarrement plus sensibles aux dépenses d’art quand le gaspillage public ailleurs est astronomiquement plus élevé.
Finalement, tout ce pire attendu n’a pas eu lieu. L’événement s’achève aujourd’hui et il a bien eu lieu. Un premier décompte établi à partir de sources du Commissariat donne plus de 220 manifestations abritées sous son label. En fait, beaucoup plus car il s’agit de 220 intitulés qui couvrent parfois une seule monstration mais signalent parfois aussi de manifestations à tiroir.
C’est le cas, par exemple, des festivals ou événements dits transversaux (plusieurs disciplines) qui, dans ce listing, comptent pour une unité mais comprenaient de multiples activités. Il ne serait pas étonnant que cela amène à doubler le nombre de manifestations réalisées dans Constantine, capitale de la culture arabe 2015.
Ce qui pourrait amener ce décompte jusqu’à un demi-millier de manifestations unitaires. Il reste que la culture ne se mesure pas seulement en termes arithmétiques et qu’elle est, par excellence, le monde de la qualité entre formes et contenus, éthiques et esthétiques. Dans un événement de cette taille, il est certain aussi, et à plus forte raison dans notre contexte, qu’on ne peut assurer pour un nombre aussi grand de manifestations un niveau constamment élevé de prestation et l’argument du nombre doit s’effacer alors devant celui des appréciations qualitatives.
Un deuxième examen de ce listing fait ressortir une diversité des disciplines où l’on peut relever également une diversité des genres et thématiques et un certain équilibre entre les apports de la ville, ceux du pays et les contributions du monde arabe et du reste du monde.
Entre le malouf et les autres patrimoines musicaux du pays, les orchestres symphoniques dont celui de Saint-Pétersbourg, le Festival de jazz de la ville ou celui de rock-métal, des concerts de fado, de diwan et autres, Constantine a été abreuvée de musique, au grand bonheur de ses nombreux mélomanes, toutes générations et genres confondus.
Le théâtre aussi a connu une certaine effervescence, de même que les expositions qui ont assuré une production respectable avec de beaux moments portant sur le patrimoine constantinois et national dans ses différents aspects, les arts visuels locaux et régionaux notamment et même une performance nationale avec plus de 4500 visiteurs par jour pour le plasticien constantinois Ahmed Benyahia exposant pour la première fois en sa ville natale.
Plusieurs colloques internationaux aux thèmes souvent historiques, allant de la période numide à la guerre d’indépendance, en passant par le réformisme dont Constantine fut le bastion à travers Cheikh Ibn Badis, ont formé un intéressant panorama de l’histoire de la ville et du pays, pour peu qu’il ne parte pas en fumée faute de publication des Actes.
On peut relever que le cinéma a été un peu moins présent dans cette programmation, illustrant cependant en cela la situation du septième art en Algérie et résultant en partie du retard dans le chantier de rénovation de la Cinémathèque.
Cela dit, dans cet ensemble, la ville a pu globalement et parfois dans le détail mettre en valeur ses héritages et ses expressions actuelles, ce qui était un objectif important. Les capacités de sa société civile ont pu se manifester comme à travers le Festival du Jazz porté par de jeunes musiciens de la ville ou encore l’original Festival d’Astronomie populaire organisé par l’association constantinoise Sirius.
Il est bien sûr trop tôt pour établir un bilan.
A celui, organique, attendu du Commissariat de l’événement, il serait indispensable d’en établir un autre, scientifique et indépendant, en associant des chercheurs, spécialistes et professionnels avérés du domaine culturel (historiens, sociologues, managers culturels…) pour envisager, non pas seulement «Constantine 2015», mais l’ensemble de ces grandes manifestations culturelles au regard des enjeux généraux de la culture en Algérie.
Certainement budgétivores, entraînant un productivisme néfaste aux bons soins que réclame une seule activité, elles produisent des effets d’overdose qui ne sont pas forcément profitables à l’exercice quotidien de l’activité culturelle et il n’est pas évident qu’elles aient bénéficié aux desseins de communication internationale attendus des pouvoirs publics.
Ne faut-il pas faire une pause de ces grosses machineries complexes ? Il y a de nombreuses leçons à tirer de l’expérience de ces grands événements en posant la question claire de leur utilité et de leur effet au-delà des rumeurs, des frustrations et des ambitions, y compris et d’abord celles de l’Etat qui peine à mettre en place une diplomatie culturelle ordinaire et ne trouvera pas de solutions à cela dans ces grands shows aux échos internationaux insignifiants.
Si la raison ne suffit pas, la crise est là pour inviter à considérer davantage la culture de proximité et renforcer les chantiers de fond porteurs de valeurs ajoutées culturelles, mais aussi économiques : celui de la formation aux métiers de l’art (dont l’ingénierie culturelle), celui du développement des industries culturelles privées, celui de la mise en place de procédures et critères rigoureux et transparents d’aide à la création et la diffusion, etc.
Il faut reconnaître cependant que Constantine a permis d’attirer l’attention sur son indéniable dimension de cité importante dans l’édifice culturel national et, peut-être (on le verra plus tard) d’accroître sa visibilité nationale et internationale de métropole régionale.
Non, le pire n’a pas eu lieu.
Du bon s’est produit, parfois du très bon, du médiocre aussi. La ville va se réveiller demain avec surtout de nouvelles infrastructures qu’il faudra organiser selon des normes professionnelles pour en faire les leviers du destin culturel qu’elle mérite.
Pour nous, l’événement le plus significatif de cette année est sans conteste l’ouverture par de jeunes Constantinois d’une galerie d’art privée. Un événement jusque-là inimaginable. Elle prouverait qu’une dynamique a été quelque part enclenchée et que les enfants du Rocher, capitale ou pas, veulent s’exprimer par eux-mêmes. Ce serait là une réussite.


*Nous ne tenons pas compte ici de l’Année de l’Algérie en France, en 2003, qui se déroulait à l’étranger et était cogéré, ni du 2e Festival culturel panafricain d’Alger en 2009 qui a duré 17 jours.
Ameziane Farhani

La polémique de la semaine : Majda Roumi à la clôture de «Constantine, capitale de la culture arabe»

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le 15.04.16 | 10h00 Réagissez


C’était la grande soirée, hier, à Constantine pour la  clôture de «Constantine, capitale de la culture arabe». Avec, à l’affiche, de grandes stars libanaises et jordaniennes : Majda Roumi, Diana Karazone et Walid Toufik. Selon certaines sources, ces stars auraient touché chacune 200 000 euros. Un montant que n’a pas été confirmé par le commissaire de l’événement. Des invités de marque qui ont provoqué une polémique dans la mesure où certains projets annoncés à l’ouverture de l’événement n’ont pas démarré, alors que d’autres seront probablement abandonnés, à l’exemple du palais des Expositions et du Musée d’art moderne.
Le projet de bibliothèque régionale n’est pas achevé à ce jour et celui des quatre annexes de la maison de la Culture n’a pas été réceptionné, apprend-on de sources locales. Le palais de la Culture Mohamed Laïd Al-Khalifa et la maison de la Culture Malek Haddad ne sont pas encore réceptionnés. Le seul projet réalisé en totalité est la salle Le Zénith qui a coûté 160 millions d’euros, alors que le dernier Zénith français a coûté 35 millions d’euros pour une double capacité !
Mosquées, zaouïas, bains maures, vieilles maisons de maître pour la Médina et la ville antique de Tiddis, les travaux entamés en 2015 ont été abandonnés sans aucune explication, ajoutent les même sources. Toutes les salles de cinéma sont restées fermées et toujours pas restaurées. En attendant, les sites sont donc fermés aux touristes. Seule la Médersa sera peut-être achevée en avril 2016. Question argent : 700 milliards de centimes versés pour les activités culturelles et 5400 milliards de centimes pour le volet construction et restauration.

Nassima Oulebsir

Avant-première du film «El Boghi» de Ali Aïssaoui

Pour l'amour de Nedjma

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le 16.04.16 | 10h00 Réagissez

Présenté lundi soir en avant-première à la salle Ahmed Bey de Constantine, El Boughi, le nouveau long métrage de Ali Aïssaoui, est une sorte de Roméo et Juliette constantinois.

Le chant malouf célèbre cette histoire du XIXe siècle dans un qcid connu interprété par Mohamed Tahar El Fergani et d’autres maîtres. Un qcid mélancolique du genre mahdjouz à travers lequel Saad Djaballah, le poète venu de Annaba, évoque son amour ardent pour Nedjma, la jolie fille des palais de la médina de Constantine de la fin de l’époque ottomane.
Une passion compliquée entourée de jalousie, d’interdits et de non-dits. El Boughi pourrait être une légende. Aucun travail historique ou anthropologique sérieux n’a été fait en Algérie sur l’amour de Nedjma et de Saâd qui porte toutes les beautés cachées de la tragédie. On ne sait toujours pas si c’est Saâd Djaballah qui avait écrit ce poème.
«A l’époque, beaucoup de textes chantés étaient écrits dans les foundouq», précise Saïd Boulemerka, le scénariste. En grande partie, le chant malouf n’est toujours pas écrit. Le scénario a été élaboré à partir de ce qcid avec l’idée de mettre la petite histoire dans la grande et une inspiration visible de «la fable» de Rose et Jack dans Titanic.
«J’évoque l’expédition du maréchal Clauzel vers Constantine en novembre 1836. Attaquée repoussée par les troupes d’Ahmed Bey et du Bachamba Ali Benaïssa. Ahmed Bey a mené des combats contre les envahisseurs français jusqu’à 1848. Je raconte une histoire d’amour en temps de guerre. Si je m’étais limité à raconter cette histoire sans évoquer les batailles autour, ça n’aurait pas été intéressant»,  souligne le scénariste. Or, dans le film, le rôle d’Ahmed Bey, dernier Bey de Constantine, a été curieusement évacué. Ahmed Bey (Hassan Benzerari) n’apparaît qu’une seule fois lors d’un conseil de guerre dans son palais.
Le Bachamba Benaïssa (Abdelbassat Benkhelifa) est plus présent alors qu’il était sous les ordres du Bey ! «Ahmed Bey était dans les combats. Nous n’avons pas filmé de scènes de batailles, car cela exige beaucoup de moyens techniques et financiers», a justifié Ali Aïssaoui.
Les troupes d’Ahmed Bey avaient affronté, pour rappel, les armées des généraux français Lamoricière, Danrémont, Valée,
Rigny, Trézel, Bernelle, Négrier et Galbois. Ils étaient venus en nombre tenter de conquérir M’dinet el hwa (La ville aérienne) après avoir pris Alger. «Les généraux français n’ont pas pu conquérir Constantine avec facilité.
C’était un os dans leur gorge. Des hommes ont résisté jusqu’au bout pour la défendre contre l’ennemi», a rappelé Saïd Boulemerka. La résistance populaire dans les rues de Constantine contre les soldats français n’a pas été suffisamment montrée dans le film. Le cinéaste a, de toute évidence, échoué dans sa volonté de mêler l’histoire d’amour à celle de la résistance des Constantinois contre les attaques françaises.
Pire, il a donné plus d’importance au drame qui entoure Saâd (Abbas Righi), menacé par le groupe conduit par le prétendant de Nedjma (Sara Laâlama), qu’à la lutte populaire pour repousser les Français. L’interprétation des comédiens, plus proche du théâtre que du cinéma, a dévalorisé presque complètement le film, un long métrage à l’aile déjà cassée par les confusions du scénario d’apparence trop narrative. Abbas Righi, qui passe du chant au cinéma, n’a pas réussi à camper le personnage de Saâd. Malgré ses efforts, Sara Lalama n’a dégagé aucune émotion à l’écran, figée et enfermée dans son rôle.
La rencontre dans la rue de Nedjma avec Saâd, chantant le mouachah Jadak et ghythou hama, tient du mélodrame. Le gros plan sur le visage de Nedjma a plutôt desservi la comédienne dans l’incapacité de donner une expression authentique de son «coup de foudre» ! Antar Hellal, dans le personnage du Maltais, apporte une petite touche humoristique. Mais, sans plus.
Dans le rôle de H’na, la domestique juive de Nedjma, Sabrina Boukerria, habituée des planches, s’est débrouillée comme elle pouvait pour donner vie à son personnage. Autant pour Djamel Dekkar, dans le rôle de Messaoud, le commerçant juif, mais sans s’éloigner des expressions théâtrales. El Boughi offre plutôt une autre image des juifs de Constantine, intégrés dans la société de l’époque et subissant les drames de la guerre.
L’absence de la direction d’acteur est visible dans un film inutilement long (180 minutes). La bande-son est envahissante dans ce long métrage étouffant parfois les dialogues et troublant le propos. Souvent, le recours au chant pour appuyer la démarche dramatique n’a aucune justification.
Cela donne une sensation de surdosage dans un film qui, théoriquement, n’est pas musical. El Boughi, qui souffre d’un montage peu soigné, ressemble également à un «drama» de télévision avec des situations surfaites. En témoigne cette image de la Lune entourée de nuages qui revient à chaque fois sans raison. L’infographie n’a pas été d’un grand secours pour le film : la scène des canons tirant sur la ville ressemblait à un cartoon !
Relevons toutefois un effort pour les décors et costumes. «J’ai travaillé sur un scénario trop descriptif qui manquait d’actions. Il fallait créer des situations et les mettre dans leurs contextes. J’ai sollicité Abbas Righi parce qu’il est chanteur. Le chant était pour moi un élément dramatique pour accompagner la narration. Je n’ai pas trouvé un espace pour tourner dans la Souika de Constantine, un lieu en dégradation totale, mal entretenu. Nous avons alors construit les décors de la place de Sidi Djliss et Al Derb avec les voûtes. J’ai tourné aussi dans des décors réels, mais avec difficultés, a souligné le réalisateur.
Présent à la projection, Azzeddine Mihoubi, ministre de la Culture, a salué le travail effectué par Ali
Aïssaoui et Saïd Boulemerka «à partir de moyens techniques et artistiques locaux». Il a ajouté : «C’était un défi constantinois. Le film regroupe des éléments dramatiques, historiques et artistiques importants.
J’ai aimé la langue du film inspirée de la culture populaire. Le contexte historique est respecté. Le public est en attente de ce genre de travaux qui mettent en valeur le patrimoine national», a déclaré Azzedine Mihoubi. El Boughi sera en sortie nationale à partir du mois de mai. Il sera notamment projeté par le réseau de la Cinémathèque algérienne.
Il en sera de même, à partir de juin 2016, de Lalla Zbida Ounass de Yahia Mouzahem, présenté mercredi soir en avant-première nationale à la petite salle du complexe Ahmed Bey. Quant à Wast al dar (Le patio) de Sid-Ali Mazif, autre film produit à la faveur de «Constantine, capitale de la culture arabe», il est actuellement projeté à la salle El Mougar, à Alger. 
Fayçal Métaoui

Réhabilitation du lycée Rédha Houhou

Le ministère de l’Education sollicité pour l’ouverture d’une enquête

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le 19.04.16 | 10h00 Réagissez
Le ministère de l’Education sollicité pour l’ouverture d’une enquête

Après avoir tiré la sonnette d’alarme à maintes reprises et alerté les autorités locales sur la dégradation totale qui prévaut dans le plus ancien

établissement d’enseignement secondaire de Constantine, l’association des parents d’élèves du lycée Rédha Houhou vient de solliciter le ministère de l’Education nationale pour l’ouverture d’une enquête.
Dans une correspondance adressée le 11 avril en cours à Nouria
Benghebrit, ministre de l’Education, dont nous détenons une copie, l’association parle «d’une véritable calamité qui s’est abattue sur le premier lycée construit à Constantine durant l’ère coloniale (1856) et qui est soumis depuis décembre 2012 à une désastreuse restauration dans un vacarme indescriptible de grands travaux engagés dans le cadre de la préservation du patrimoine historique».
Pour l’association des parents d’élèves, la situation est devenue intolérable. «Nous avons adressé une dernière requête à ce sujet au wali de Constantine le 18 novembre de l’année écoulée pour le saisir au sujet de énormes ennuis causés aux élèves par les travaux, le manque de chauffage après le démontage de l’ancienne installation, mais aussi des bruits insupportables pendant les cours, mais aussi les débris qui se sont amassés sur les lieux, et notamment dans la cour du lycée», rappelle Hocine Bouanane, président de l’association des parents d’élèves du lycée Rédha Houhou.
Pour ce dernier, la situation qui prévaut également dans cet établissement relève d’un véritable bradage, surtout que l’aspect architectural du lycée a été sérieusement affecté. Même s’il a été momentanément arrêté après avoir consommé plus de 35 milliards de centimes, le projet s’est avéré un véritable fiasco au vu des résultats que tout le monde connaît, notamment ceux qui ont fréquenté le lycée durant les années fastes et qui ne reconnaissent plus ce joyau architectural.
Pour rappel, le projet de réhabilitation du lycée Rédha Houhou fait partie d’une grande opération décidée par le président Bouteflika, en 2008, dans le cadre de la préservation du vieux bâti de l’époque coloniale et qui devait toucher également 5 autres établissements (El Houria, Les sœurs Saâdane, Hihi El Mekki, Tarek Ibn Ziad et Tewfik Khaznadar. Lancée en 2009, cette opération continue de traîner à ce jour, avec les sommes colossales qu’elle a consommées, et estimées à plus de 100 milliards de centimes, pour un résultat très controversé, surtout que les travaux ont été confiées à des entreprises non qualifiées. «Nous demandons de la ministre de l’Education nationale l’ouverture d’une enquête pour dévoiler le bradage qu’a subi le lycée Rédha Houhou, avec tous les dérapages qui ont eu lieu durant cette opération», lancera le président de l’association des parents d’élèves.
Arslan Selmane


http://hostbk.net/sahafa/assets/archives/20-04-2016/pdf.jpg

ما سيوزع 300 عقد مسبق
ترحيل 305 عائلة من البدر إلى بلقايد اليوم
سيتم ترحيل 305 عائلة تقطن سكنات هشة في المندوبية الحضرية البدر إلى القطب العمراني الجديد اللواء جمعي علي ببلقايد بسكنات عمومية إيجارية اليوم، في حين ستستفيد 300 عائلات أخرى تقطن ذات الحي من قرارات الإستفادة المسبقة، ليتم إعادة إسكانها على مستوى نفس القطب العمراني لاحقا حسب بيان ولاية وهران الذي تسلمت الجريدة نسخة منه. تأتي هذه العملية في إطار عملية الترحيل الكبرى الثانية التي شرعت فيها ولاية وهران منذ نهاية فيفري الماضي التي ستسمح بإعادة إسكان 6400 عائلة تقطن بالسكنات الهشة، إذ تم ترحيل 650 عائلة بحي سيدي الهواري العتيق وأزيد من 300 عائلة قاطنة بحي بن سينا بشهري فيفري وأفريل الماضيين وستُتبع بعمليات ترحيل أخرى تدريجيا للعائلات القاطنة بالبنايات الهشة بباقي المندوبيات الحضرية الأخرى ببلدية وهران
وفقا للرزنامة الزمنية التي أعدت لهذا الغرض، تعبقها عملية أخرى لترحيل أكثر من 1000 عائلة قبل جوان المقبل ليكون المجموع 1660 عائلة يتم إعادة إسكانها بالقطب السكني الجديد بحي بلقايد. في نفس السياق تم توزيع قرارات الاستفادة المسبقة على 500 عائلة تقطن حي سيدي الهواري منذ فيفري الماضي كدفعة أولى من المرحلة الثانية التي ستشمل 3700 عائلة سيتم تسليمها قرارات الإستفادة المسبقة على أن يتم إسكانها هذه السنة بالقطب العمراني الجديد بحي بلقايد وسيتم توزيع باقي قرارات الإستفادة المسبقة للقطاعات الحضرية المعنية قبل أية عملية إعادة إسكان على مستوى هذه القطاعات. عقيبة.خ
Mascara
Un hôpital orthopédique ouvrira ses portes à Bouhanifia
Réception courant du premier semestre 2016 de six structures sanitaires
Six grandes structures sanitaires seront réceptionnées dans la wilaya de Mascara courant du premier semestre de l’année en cours, a-t-on appris du directeur de la santé et de la population. Il est prévu, dans ce cadre, la réception d’un hôpital orthopédique à Bouhanifia d’une capacité d’accueil de 120 lits.
Le taux d’avancement de ses travaux de réalisation a dépassé 70 %, a indiqué la même source, ajoutant qu’un montant de 500 millions DA a été alloué à l’équipement de cet établissement qui ouvrira ses portes à la fin du premier semestre en cours. Il est attendu également la livraison de trois services de transfusion sanguine à Mascara, Tighennif et Sig.
Les travaux de réalisation de cette structure à Sig ont été achevés, en attendant son équipement pour entrer en service, alors que ceux à Tighennif et Mascara ont atteint un taux de 80 %, a-t-on signalé. La direction de la santé et de la population de la wilaya de Mascara s’attend, par ailleurs, à réceptionner un nouveau service des urgences médico-chirurgicales à Sig pour un investissement de 475 millions DA. Les travaux de cette structure ont atteint un taux d’avancement de 70 %. Ce service, en cours de réalisation à proximité de l’hôpital de Sig, dispose de cinq salles de consultation et de traitement, d’un bloc opératoire et autres commodités.
En outre, le secteur de la santé sera doté d’un autre service des UMC à Mascara pour un coût de 160 millions DA, dont les travaux ont enregistré un taux d’avancement de 30 %. Ce service remplacera l’ancien de l’hôpital «Meslem Tayeb» construit en préfabriqué.
Le nouveau service comprend cinq salles de consultation médicale d’urgence, un bloc d’opérations chirurgicales de cinq salles, un laboratoire, une unité de radiologie, une autre de scanner, 20 salles totalisant 40 lits et un bloc administratif, entre autres. Le secteur de la santé de la wilaya a réceptionné dernièrement un nouveau service Mère-enfant à Mascara doté d’une capacité de 60 lits et un autre hôpital de 60 lits à Oued El Abtal.
El-Bayadh
Plus de 379.000 ha de mises en défens steppiques proposés en location
Une superficie globale de plus de 379.000 hectares de mises en défens steppiques a été délimitée à travers la wilaya d’El-Bayadh et est proposée à la location comme aires de pacage aux éleveurs, a-t-on appris mardi des responsables de l’antenne locale du haut commissariat au développement de la steppe (HCDS).
Lancée au début du mois d’avril en cours, l’opération a donné lieu à la délimitation de 60 aires de mise en défens totalisant 376.000 ha et de 15 périmètres spécialisés dans les cultures pastorales d’une superficie de 3.703 ha, à travers le territoire de 20 communes de la wilaya, a indiqué le responsable du HCDS à El-Bayadh, Ahmed Moussa. Les recettes produites par cette opération, qui consiste en la location d’aires de pacage à raison de 1.000 DA l’hectare et celle des aires de culture pastorales à 2.000 DA/ l’hectare, iront à hauteur de 70 pourcent aux communes concernées et de 30% aux Domaines de l’Etat, a-t-il expliqué. Selon le même responsable, cette action revêt une grande importante pour les éleveurs de la région, notamment en cette période marquée par la flambée des produits fourragers, dont l’orge qui est cédé autour de 3.000 DA/ quintal sur le marché parallèle. L’opération constitue une solution économique à même de développer l’élevage et offrira des aires de pacage à un cheptel estimé à près de deux (2) millions de têtes, appartenant en majeure partie aux éleveurs des régions pastorales d’El-Bayadh et Djelfa.



Mascara
Un hôpital orthopédique ouvrira ses portes à Bouhanifia
Réception courant du premier semestre 2016 de six structures sanitaires
Six grandes structures sanitaires seront réceptionnées dans la wilaya de Mascara courant du premier semestre de l’année en cours, a-t-on appris du directeur de la santé et de la population. Il est prévu, dans ce cadre, la réception d’un hôpital orthopédique à Bouhanifia d’une capacité d’accueil de 120 lits.
Le taux d’avancement de ses travaux de réalisation a dépassé 70 %, a indiqué la même source, ajoutant qu’un montant de 500 millions DA a été alloué à l’équipement de cet établissement qui ouvrira ses portes à la fin du premier semestre en cours. Il est attendu également la livraison de trois services de transfusion sanguine à Mascara, Tighennif et Sig.
Les travaux de réalisation de cette structure à Sig ont été achevés, en attendant son équipement pour entrer en service, alors que ceux à Tighennif et Mascara ont atteint un taux de 80 %, a-t-on signalé. La direction de la santé et de la population de la wilaya de Mascara s’attend, par ailleurs, à réceptionner un nouveau service des urgences médico-chirurgicales à Sig pour un investissement de 475 millions DA. Les travaux de cette structure ont atteint un taux d’avancement de 70 %. Ce service, en cours de réalisation à proximité de l’hôpital de Sig, dispose de cinq salles de consultation et de traitement, d’un bloc opératoire et autres commodités.
En outre, le secteur de la santé sera doté d’un autre service des UMC à Mascara pour un coût de 160 millions DA, dont les travaux ont enregistré un taux d’avancement de 30 %. Ce service remplacera l’ancien de l’hôpital «Meslem Tayeb» construit en préfabriqué.
Le nouveau service comprend cinq salles de consultation médicale d’urgence, un bloc d’opérations chirurgicales de cinq salles, un laboratoire, une unité de radiologie, une autre de scanner, 20 salles totalisant 40 lits et un bloc administratif, entre autres. Le secteur de la santé de la wilaya a réceptionné dernièrement un nouveau service Mère-enfant à Mascara doté d’une capacité de 60 lits et un autre hôpital de 60 lits à Oued El Abtal.
El-Bayadh
Plus de 379.000 ha de mises en défens steppiques proposés en location
Une superficie globale de plus de 379.000 hectares de mises en défens steppiques a été délimitée à travers la wilaya d’El-Bayadh et est proposée à la location comme aires de pacage aux éleveurs, a-t-on appris mardi des responsables de l’antenne locale du haut commissariat au développement de la steppe (HCDS).
Lancée au début du mois d’avril en cours, l’opération a donné lieu à la délimitation de 60 aires de mise en défens totalisant 376.000 ha et de 15 périmètres spécialisés dans les cultures pastorales d’une superficie de 3.703 ha, à travers le territoire de 20 communes de la wilaya, a indiqué le responsable du HCDS à El-Bayadh, Ahmed Moussa. Les recettes produites par cette opération, qui consiste en la location d’aires de pacage à raison de 1.000 DA l’hectare et celle des aires de culture pastorales à 2.000 DA/ l’hectare, iront à hauteur de 70 pourcent aux communes concernées et de 30% aux Domaines de l’Etat, a-t-il expliqué. Selon le même responsable, cette action revêt une grande importante pour les éleveurs de la région, notamment en cette période marquée par la flambée des produits fourragers, dont l’orge qui est cédé autour de 3.000 DA/ quintal sur le marché parallèle. L’opération constitue une solution économique à même de développer l’élevage et offrira des aires de pacage à un cheptel estimé à près de deux (2) millions de têtes, appartenant en majeure partie aux éleveurs des régions pastorales d’El-Bayadh et Djelfa.

Le ministère de la Culture se dit «très attentif» au dossier
de sauvegarde du quartier de Sidi El Houari
Après le relogement, place à la réhabilitation
Le ministère de la Culture a instruit ses représentants à Oran d’être «très attentifs» aux opérations et à la délivrance des autorisations avant d’entamer les travaux à l’intérieur du secteur sauvegardé du quartier historique de Sidi El-Houari, a indiqué lundi à Alger le directeur du patrimoine au ministère.
La direction régionale de l’Ogebc (Office de gestion et d’exploitation des biens culturels) et la direction de la Culture de la wilaya d’Oran sont chargées de la préservation et la réhabilitation des biens culturels classés.
Mourad Bouteflika qui répondait en marge du colloque «Patrimoine et numérique» à une question de l’APS sur la démolition de 42 immeubles à l’intérieur du périmètre sauvegardé, annoncé par la wilaya d’Oran en février dernier, a affirmé que les bâtisses concernées «n’ont pas une grande valeur patrimoniale».
Suite à une opération de relogement d’habitants du quartier de Sidi El-Houari, la wilaya d’Oran avait annoncé la restauration de 24 immeubles et la démolition de 42 autres dans ce périmètre classé «secteur sauvegardé» en vertu d’un décret exécutif.
De son côté, un groupe d’une vingtaine d’architectes d’Oran ( à l’origine du classement du site ) avait lancé un appel pour la sécurisation de tout le périmètre du secteur sauvegardé de Sidi El Houari contre les «atteintes de toutes sortes», notamment le «pillage de matériaux», le «démontage» et la «récupération» des «matériaux de valeur» et les «vandalismes multiples».
Saluant un «regain de conscience de la société civile et des autorités locales», le directeur du patrimoine a appelé à plus de «rigueur» et d’»attention» de la part du «dépositaire» de valeur patrimoniale à l’intérieur du secteur sauvegardé.
«Nous ne voudrions pas voir dans le secteur sauvegardé de Sidi El-Houari (...) des opérations qui anticipent sur la mise en place du plan de sauvegarde», qui n’a pas encore été présenté plus d’une année après le classement en 2015, a-t-il conclu. De 2012 à ce jour, le ministère de la Culture a présenté deux plans de sauvegarde concernant les secteurs sauvegardés de la Casbah d’Alger et de la vielle médina de Constantine.
Considéré comme le plus vieux quartier d’Oran, Sidi El-Houari se distingue par sa richesse architecturale où se côtoient les influences ottomanes, espagnoles et françaises.
Le nouveau pôle urbain de Belgaïd recevra aujourd’hui de nouveaux locataires
Des logements neufs pour 300 familles de haï El Badr
305 familles occupant toutes des bâtisses vétustes, seront relogées aujourd’hui dans des appartements décents implantés dans le nouveau pôle urbain de Belgaid, baptisé récemment du nom du défunt Général-Major Djemaï Ali. Selon un communiqué de la wilaya, dont une copie a été transmise à notre rédaction, l’opération d’aujourd’hui qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la seconde phase visant à reloger pas moins de 6400 familles, concerne cette fois-ci les familles occupant des habitations précaires recensées au niveau du secteur urbain El Badr. Les 305 familles ayant profité de cette opération font partie de 605 recensées au niveau de cette circonscription administrative, a fait savoir la même source qui a précisé, dans ce contexte, qu’il sera procédé par la même occasion à l’attribution des décisions de pré-affectation aux 300 familles restantes. Le relogement de ces dernières est programmé à une date ultérieure, souligne-t-on. Belhouari Salim
Le ministère de la Culture se dit «très attentif» au dossier
de sauvegarde du quartier de Sidi El Houari
Après le relogement, place à la réhabilitation
Le ministère de la Culture a instruit ses représentants à Oran d’être «très attentifs» aux opérations et à la délivrance des autorisations avant d’entamer les travaux à l’intérieur du secteur sauvegardé du quartier historique de Sidi El-Houari, a indiqué lundi à Alger le directeur du patrimoine au ministère.
La direction régionale de l’Ogebc (Office de gestion et d’exploitation des biens culturels) et la direction de la Culture de la wilaya d’Oran sont chargées de la préservation et la réhabilitation des biens culturels classés.
Mourad Bouteflika qui répondait en marge du colloque «Patrimoine et numérique» à une question de l’APS sur la démolition de 42 immeubles à l’intérieur du périmètre sauvegardé, annoncé par la wilaya d’Oran en février dernier, a affirmé que les bâtisses concernées «n’ont pas une grande valeur patrimoniale».
Suite à une opération de relogement d’habitants du quartier de Sidi El-Houari, la wilaya d’Oran avait annoncé la restauration de 24 immeubles et la démolition de 42 autres dans ce périmètre classé «secteur sauvegardé» en vertu d’un décret exécutif.
De son côté, un groupe d’une vingtaine d’architectes d’Oran ( à l’origine du classement du site ) avait lancé un appel pour la sécurisation de tout le périmètre du secteur sauvegardé de Sidi El Houari contre les «atteintes de toutes sortes», notamment le «pillage de matériaux», le «démontage» et la «récupération» des «matériaux de valeur» et les «vandalismes multiples».
Saluant un «regain de conscience de la société civile et des autorités locales», le directeur du patrimoine a appelé à plus de «rigueur» et d’»attention» de la part du «dépositaire» de valeur patrimoniale à l’intérieur du secteur sauvegardé.
«Nous ne voudrions pas voir dans le secteur sauvegardé de Sidi El-Houari (...) des opérations qui anticipent sur la mise en place du plan de sauvegarde», qui n’a pas encore été présenté plus d’une année après le classement en 2015, a-t-il conclu. De 2012 à ce jour, le ministère de la Culture a présenté deux plans de sauvegarde concernant les secteurs sauvegardés de la Casbah d’Alger et de la vielle médina de Constantine.
Considéré comme le plus vieux quartier d’Oran, Sidi El-Houari se distingue par sa richesse architecturale où se côtoient les influences ottomanes, espagnoles et françaises.
Le nouveau pôle urbain de Belgaïd recevra aujourd’hui de nouveaux locataires
Des logements neufs pour 300 familles de haï El Badr
305 familles occupant toutes des bâtisses vétustes, seront relogées aujourd’hui dans des appartements décents implantés dans le nouveau pôle urbain de Belgaid, baptisé récemment du nom du défunt Général-Major Djemaï Ali. Selon un communiqué de la wilaya, dont une copie a été transmise à notre rédaction, l’opération d’aujourd’hui qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la seconde phase visant à reloger pas moins de 6400 familles, concerne cette fois-ci les familles occupant des habitations précaires recensées au niveau du secteur urbain El Badr. Les 305 familles ayant profité de cette opération font partie de 605 recensées au niveau de cette circonscription administrative, a fait savoir la même source qui a précisé, dans ce contexte, qu’il sera procédé par la même occasion à l’attribution des décisions de pré-affectation aux 300 familles restantes. Le relogement de ces dernières est programmé à une date ultérieure, souligne-t-on. Belhouari Salim

La commune relance le dossier et veut le délocaliser
à la cave vitivinicole de la place Commandant Mejdoub (Place Hoche)
Le marché de la «Bastille» un casse-tête qui dure
Organisé hier, le Conseil exécutif de l’APC d’Oran s’est soldé par une série de décisions ayant un impact direct sur le cadre de vie des Oranais.
Le conclave des élus de la plus grande commune du pays, présidé par le maire, M. Boukhatem Noureddine, a, notamment, abordé l’état d’avancement de l’opération visant l’aménagement de la place Kahina (ex-place Jeanne d’Arc) et le dossier relatif à la démolition des deux kiosques implantés sur cette esplanade, dont les propriétaires avaient engagé, rappelle-t-on, un bras de fer avec la commune pour s’opposer à cette opération (la démolition des kiosques). L’emplacement de ces deux structures commerciales constituait un facteur de blocage à l’action d’aménagement de ce lieu de centralité qu’est la place Kahina qui abrite, signale-t-on, l’un des plus importants sites historique et architectural de la ville qu’est l’ex-cathédrale, qui a été reconvertie depuis une trentaine d’années en bibliothèque régionale. Par ailleurs, il a été également décidé, lors de cette réunion, la délocalisation des quatre kiosques de vente de tabac et journaux et la gargote, situés, quant à eux sur la place Maghreb, ex-place La Bastille. «Dans la perspective de la réouverture de la Recette principale, probablement durant le mois de Ramadhan prochain, la commune veut donner à cet espace l’image qu’il avait perdue depuis des décennies», a affirmé dans ce contexte le maire d’Oran. Le premier responsable de l’exécutif communal de la capitale de l’Ouest a, dans le même ordre d’idées, tenu à affirmer que «toutes les mesures prévues par la loi et le cahier des charges portant convention de concession à titre locatif, doivent être respectées pour ne pas pénaliser les gérants de ces structures, qui bénéficieront de locaux dans d’autres sites de la ville». Dans le même chapitre, la situation du marché des fruits et légumes de la rue des Aurès (ex-rue La Bastille), a figuré à l’ordre du jour de cette rencontre. La saturation de cet espace commercial qui abrite actuellement plus de 150 stands, alors que depuis sa réalisation durant la période coloniale, il a été conçu pour n’en contenir que 70, a en effet, été également abordée par les participants à la réunion. Le principe de sa délocalisation a été encore une fois évoqué par les élus qui ont remis au goût du jour une ancienne proposition déjà formulée par les anciens élus d’El Bahia, mais jamais concrétisée. Il s’agit, a-t-on fait savoir, du transfert des activités de ce marché vers la cave vitivinicole «Sénéclose» mitoyenne du centre commercial El Anik situé sur les hauteurs de la place Commandant Mejdoub (ex-place Hoche) afin d’en faire un marché couvert.
Belhouari Salim




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http://www.al-fadjr.com/ar/assatir/332005.html

الربيع الأمازيغي جزائري أولا!

متضامنة مع وزير الثقافة، عز الدين ميهوبي، في الهجمة التي استهدفته، لأنه استقبل الفنانة اللبنانية الرقيقة ماجدة
الرومي، التي جاءت لإحياء حفل اختتام قسنطينة عاصمة الثقافة العربية، فالسيدة تستحق هذا وأكثر، فهي من الأصدقاء الذين فكوا الحصار الثقافي على الجزائر أيام الدم والدمار، ثم أني هيدالغو، ميرة باريس ليست أحسن منها، عندما يستقبلها رئيس الجمهورية بجله وجلاله، نحن لا ننسى من وقف معنا، ومن وقف ضدنا، وماجدة صديقة عريقة، هذا دون مكانتها الفنية الراقية.
أعود إلى الربيع الأمازيغي، الذي تحل ذكراه غدا، ألم يعد ربيعا جزائريا؟ فلماذا تحتفل به باريس إذا وتسارع لتسابقنا، محاولة استرجاعه وربما لاستعماله في لعبة خلط الأوراق القذرة مثل العادة، وإلا لماذا تحتفي به باريس وعراب الخراب العربي برنار هنري ليفي، الذي كان يقول من سنوات أن الجزائر فرنسية يهودية، واليوم يخرج علينا ويقول إن الجزائر تحتل بلاد القبائل، وأن القبائل شعب بلا اعتراف في الجزائر!؟ وأكثر من ذلك راح يصرح ويعترف بما أسماه الحكومة المؤقتة، ويعني بذلك حكومة الماك التي يتزعمها فرحات مهني المرفوض حتى في منطقة القبائل نفسها.
أليس في الأمر نية لخراب الجزائر؟ ألم يكن برنار ليفي دائما غراب شؤم، وخروجه في مسيرة الأحد الباريسية، ليس إلا دليلا واضحا على ذلك.
لن أخوض في قضية الصورة التي غرد بها رئيس الحكومة، ولا أعتبر ما رافقها حملة مغرضة، الحملة المغرضة هي هذه التي يروج لها ليفي، ومن يدري إن لم تكن بلاده الأخرى إسرائيل وراء ورقة الماك؟
الربيع الأمازيغي، هو ربيع جزائري صرفا وقد أثمر دسترة اللغة الأمازيغية وترسميها في الدستور، والأمازيغية ليست لغة فرحات مهني وحده ليدعو صديقه منتوف الشعر ليدافع عنها، إنها إرثنا جميعا، واللعبة اليوم أكبر من الهوية الأمازيغية، وأكبر من عراب فرنسا الحامل لجنسيتها وصديق إسرائيل مهني، اللعبة على مصير بلاد بكاملها، ولا أدري إن كان ملف هذا الخطر موجود ضمن ملفات لويزة حنون، وملفات مدير ديوان رئيس الجمهورية التي يلوح بها، وكان عليه إن كانت لديه ملفات أن يقدمها هو الآخر إلى العدالة.
فالخطر هو هذا، أكبر من صورة مهينة للرئيس غرد بها ضيفا غير محترم، لأن للمجالس أخلاقها، حتى لو كانت تلك الحقيقة المؤلمة.
فلا ربيع في الجزائر، وأرضها واحدة غير قابلة للتقسيم، وما فعله ليفي في ليبيا من أجل عيون إسرائيل لن يمرر في الجزائر ولو على أجسادنا، وعلى فرحات مهني ومن معه من خونة وباعة الأوطان أن يفهموا هذا جيدا!
حدة حزام
التعليقات

(38 )



2016/04/20
but not only kabyle all algerian region suffer and still now if he is son of shahid why does he betray if alegrian goverment give him high rank he will be betray his principles again iam sure


2016/04/20
لم ارد الرد علي حقارتك لكني اردت ان اذكرك بالريف سبتة وملية ادا لم تستحي فقل ماشئت اما الجزائر فعليك بالطهارة قبل ان تلفض اسمها

دزاير
2016/04/20
اما ميهيوبي فقط سقط في فخ حب المشرق وكل ماياتي منه فهي مغنية كغيرها ومثقفون لاسف مهوسون بالمشرق يقدسونه ومهويبي كان عليه ان يفصل بين مركزه كوزير وكمعجب وعاشق للمغنية

دزاير
2016/04/20
ادا اردتم الاستقلال فابحثو عن مكان اخر لان الجرائر امامكم خلفكم علي يمينكم وشمالكم فاين تولون وجهكم ثمت الجزائر لا ادري لما صدقتم انكم احسن من الجزائرين مع العلم ان في تيزي وزو لايوجد اثار امازغية عل العكس قسنطينة ومدن اخرئ لعبت فرنسا بيكم ومزالها تلعب

5 | AYLAN | algerie 2016/04/20
Azul , je suis sidéré a lire ce que vous écrivez madame , d'abord il faut rendre a césar ce qui appartient a césar , le printemps berbère n'a jamais été algérien mais plutôt kabyle , tous ce qu'on a subi depuis 1980 jusqu'au en 2001 du reste de l'algérien est pire que ce que la Palestine subi de la part des sionistes, le combles des comble est que aujourd'hui l'état algérien veut se réapproprié le printemps berbère et comme par hasard toutes les wilaya s'exécutent a passe a la fete , vous êtes capable a la fin , le peuple est a limage de ses gouverneurs . permettez moi de vous dire que seule la vérité qui peut y aller loin , vous avez traitez les kabyles de séparatiste de hizb franca et aujourd'hui vous êtes en train de fêter les acquis de ces derniers , franchement voir le pouvoir algérien qui agit pour rendre la maison de matoub lounes comme patrimoine d'état !!!!!! on a aura tout vu; au final Ibn khaldoun avait raison , je dirais que les algériens ne savent plus sur quel pieds danser , palestiniens plus que les palestiniens , musulmans plus que le prophète, français plus les gaulois, égyptiens plus que les pharaons............ainsi de suite . Il est temps de vous rendre a l'évidence et savoir enfin qui vous êtes pour mieux savoir ou vous y allez.

6 | زليخة | الجزائرية وفقط 2016/04/20
كلامي موجّه الى (كنترول جريدة الفجر المحترمة) وانتم تعرفون ان جريدتكم تتابعها اسر جزائرية محترمة .
فكيف تسمحون لمخبولين أو مطولين أن يكتبوا ألفاظ قبيحة على صفحاتكم مثل المخبول " رقم 5:الوناس .
Mes paroles adressées au (contrôler le journal respecté Alfedjr) : vous savez que votre journal est suivi par des respectables familles algériennes.
Comment pouvez-vous permettre à un fou drogué d'écrire des mots
laids sur vos pages comme :n ° 5:lounes | kabylie

The words addressed to (control the respected newspaper Alfajr): you know your log is followed by respectable Algerian families.
How can you allow a drugged crazy to write words
ugly on your pages like: 5: lounes | kabylie

as
2016/04/20
اذهبوا من حيث اتيتم يا اشباه العرب...الى السعودية او غيرها..تعريب قوم لم يكن عربيا لن يصلح و لو حاولتم الاف السنين...صبرنا ما فيه الكفاية انتم مستعمرون اكثر من الفرنسيين لولا الاسلام لاخرجتم كما اخرج اليهود...ولكن فهموا رواحكم لا تنتمون الى هذه الارض الا بالولادة...نحن مسلمون انازيغ و لن نقبل باي استعمار كان باسم الدين او باسم اخر

الحضني
2016/04/20
بسم الله الرحمن الرحيم والصلا ة والسلا م على سيد المرسلين محمد الامين وصحبه ...
غريب امر فرنسا هذه التي تزعم انها نموذج لحقوق الحريات وغيرها من الاغاني الزائفة التي تحمل بصمات استدمارية والا كيف نفسر تحامل حتى سياسيها على مجرد لاعب قد يكون اخطا خطا بسيطا مع مواطن اخر ..برغم ما قدمه هذا اللا عب لهذه الدولة لرفع علمها بين الامم الا ان اصوله - كالعادة - جعلت من خلافه مع مواطنه الفرنسي الاخر محل تدخل مخل حتى بقوانين الفيفا دون ابسط الاخلاقيات من دولة ادعت و زعمت .......
لكن تدخلا تها العشوائية السلبيية في شؤون الغير صارت من اجندتها الخفية تجاه الدول التي حاولت مرارا وتكرار النبش في اشياء غير موجودة على الاطلاق الا في مخيلا تها الغريبة ..و راحت بصهيونييها ومجرميها تحاول الرفع باشخاص معزولين حتى من اقاربهم لانهم حملوا صفة الخيانة التي يرفضها بني البشر بجميع ميولا تهم وبجميع اشكالهم لكن فرنسا تحاول ان تجعل ذلك حقا لها في الممارسة وتقط نفسها في تدخلا ت وفي مواضيع لا تعنيها لامن قريب ولا من بعيد وهي التي لم تتاحمل تصرف اكثر من بسيط للا عب كرة لا لشيىء الا لانه غير فرنسي الاصل ...
فنقول لفرنسا هذه ومثيلا تها وصهيونييها لا اجندتكم ولا مخططاتكم ولا طرق ابتزازكم ولا عنصريتكم من تؤ ثر على الجزائر وشعبها ..فالجزائر سائرة باذن الله الواحد الاحد القوي على كل قوي وستحقق النجاح تلو النجاح ان شاء الله ...لان عيوبكم يا فرنسيين صارت في علم الصغير والكبير وممارساتكم اللا منتهية لهاحد سينتهي عاجلا ام اجلا ..فمن يخرب البلدان ليس من البشر ومن يدمر الدول ليس من البشر ومن يحاول - التخلاط- فهو غير سوي وعليه علا ج نفسه قبل النظر للغير ...
الحمد لله الجزائري واعي وجيشه في الامام وسيتحطم كل مخطط من مرتزقة هذا الزمن و سيفشل ويسقط كل خوان و نكرة حاولوا صنعه من العدم ..و سيتةواصل تمجيد كل ما هو ثوري لشهدائنا الابرار و يمجد بطولاتهم التي عرفت بهها الجزائر وسيرفع العلم الجزائري في كل شبر وسنقيم تماثيل لكل ابطال الجزائر الخالدة على سفوح الجبال حتى نذكركم وغيركم يا مدمري الحياة ...كل ما اخرجتم خائن للعلن سنقابلكم بشهيد ومجاهد برصيد تاريخي يحكي ويقص المعاناة ايان استدماركم والوطنية الحقة التي يتميز بها الرجال في البلد
اللهم يارب العالمين يا قوي على كل قوي يا ارحم الراحمين وحد الجزائريين على الكلمة الواحدة اللهم زدهم رفعة وشموخا اللهم احفظ الجزائر لابنهائها الصادقين اللهم اكشف عيوب الخونة والمرتزقة حيث ما كانوا ووجدوا يا عليم اللهم قدر قواتنا على كل متربص وفاسد وخوان اللهم اشفي العزيز و قدره يا رب العالمين اللهم احفظ خيرات الجزائر للجزائريين يا رب العالمين اللهم اكشف اطماع المستدمرين يا رب العالمين امين امين
اللهم يا رب العالمين

9 | Hakim | Canada 2016/04/19
L'Algerie est uni et indivisible ,quant au troubadour. de Ferhat Mheni,il est au service du Sionisme et du colonialisme_terrorisme. Francais...!

10 | سالم ( الجزائر ) | الجزائر 2016/04/19
يا حفيد الاباطرة ( خادم االاميرات ) وسبتة ومليلية لمن تكونا تابعتين ساعتها لماذا تهربون اليهما لاجئين وهي بلدكم اين قوتكم اين جيشكم اين المخزن الذي يتفرعن على الصحراويين و على الشعب المغربي ؟؟؟؟؟ الجزائر صنعتها دماء الشهداء ولاتزال قادرة على صنعها دماء احفادهم ايها الخادم ..اخدم النبيلات ولسكت وقبل ايادي اسيادك والا اسكنوك السجن المظلم

11 | عبد النور | الجزائر 2016/04/19
كل من يتكلمون هنا بهذه الصفحة عن الاستقلال وتقرير المصير هم تلاميذة المخزن اي مغاربة ..ولست ادري لماذا تفتح لهم صحفنا ابواب النشر رغم تهجمهم علي الجزائر..هل تدرون ان صحفهم ترفض نشر تعاليقنا نحن الجزائريين رغم ادعائها حرية الراي بينما يتطاولون علينا هم عبر صفحات صحفنا ..القبائل والتوارق هماالجزائر وليستا ملحقتين بالجزائر كما تريدون ان تفعلوا بالصحراء الغربية اليس التوارق هم اول سكان تراب الجزائر وبقية الدول المجاورة اذن كيف يرضون ببعض الخبزة وقل نفس الشيء عن القبائل ..ثم من حكم الجزائر في تاريخها الطويل لاسيما في العصر الوسيط ( اذكر دول المغرب الاوسط ) وحتى رؤساء بعد الاستقلال اليس اغلبهم امازيغ اشاوس ؟


2016/04/19
مادخلك أيها المغربي اللعين ؟ هل تنشر جرائدكم تعليقات الجزائريين مثلما تفعل جرائدنا التي تخرجون فيها كل مكبوتاكم؟


2016/04/19
أنت معربي اذذهب وقبل رجلي الملك.

14 | ع الجليل | المملكة المتحدة المغربية 2016/04/19
خالتي حدة إدا كنت تؤمنين بحق الشعوب في تقرير مصيرها فـإن لشعب القبائل الحق في نقرير مصيره وقيام دولته ، وما دخول برنار ليفي على الخط إلا ببدء خراب الجزائر وتقسيمها الى دول متفرقة لتستقر المنطقة المغاربية

15 | نورالدين بوكعباش | من امام كابري زينات زواغي قسنطينة 2016/04/19
اعتقد يا حدة ان السلطة تتسلي بالشعب الجزائري كما يتسلي الزعيم بالجزواري جنسيا وبعيدا عن قضية ماجدة الرومي التي كشفت ان الدولة الجزائرية تعيش رفاهية اقتصادية حسب زوار حفلات اختتام تظاهرة قسنطينة ولعلمك فان تداكر حفلة ماجدة الرومي وصلت الى سعر 3000دج مادامت نساء ماجدة الرومي حصدن تداكر الحفلة العاطفية سريا واما ادا عرجنا على طريقة الاستقبال فان الفنانة ماجدة الرومي اصبحت رئيسة لبنانية بامتياز وشتان بين طريقة استقبال سلال وطريقة الترحيب بماجدة الرومي مادامت الغاية تبرر الوسيلة علما ان تظاهرة قسنطينة الثقافية شجعت الشخصيات السياسية على تهريب الاموال الى البنوك الخارجية ولعلمك فان فندق ماريوت الامريكي الاسرائيلي اكبر مستفيد من اموال الخزينة الجزائرية ولعلمك فان فندق ماريوت شراكة بين سلال وربراب واسرائيلي فهل ادرك سكان قسنطينة ان مسرحية قسنطينة هدفها تحويل قسنطينة الى كابري ثقافي بامتياز وختاما ان سلطة تتسلي بالهوية الامازيغية وتعلن الحرب على فرنسا وهميا لتكسب عطف الجزائريين تعيش اكبر ماساة انسانية ولعلمك فان السلطة الجزائرية اعترفت ببالامازيغية كشعار دستوري وليس كلغة رسمية وشر البلية مايبكي
بقلم نورالدين بوكعباش
مواطن جزائري
من امام كابري زينات زواغي قسنطينة

16 | Omar | Usa 2016/04/19
les relais du Makhzen sont sur touts les foruim des Algeriens .des insultes .et de la Haines .a gogo..la question est pourquoi cette attaquer du Makhzen contre l'Algerie.pourquoi cette paniquer.ils product des YouTubes sous des faux informations au l'Algerie .c'est des parasites .pouquoi ils not peur de l'Algerie.touts les commentaries negatives Vient des fils de Makhzen.

17 | mohammedsaid | Algerie 2016/04/19
.... لو تعمل الدولة الجزائرية على تعميم اللغة الأمازيغية على كل ابناء الجزائر ’لما بقي الخلاف بين جيهات الوطن..فالأمازيغ هم الجزائريون برمتهم وكل من تكلم الأمازيغية فهو أمازيغي.وكلمة القبائل جاءت من العربية - القبيلة- والدليل أن نقول اليوم القبائل العربية في اليمن والسودان وغيرهما.أما عندنا فقد أعطي لا مفهوم آخر عن قصد زمن تواجد الحكم العثماني في الجزائر.والدليل أن كل أبطال الجزائر الأمازيغ لم نجد ولا واحد منهم عاش أو أقام أو حارب في المنطقة الجغرافية التي نسميها اليوم بالقبائل..من ماسينيسا الى يوغورطة والكاهنة ..اذا فلنسارع الى نزع البساط من تحت ارجل دعاة الجهوية القبيحة كما سماها المرحوم آيت أحمد. ..وعلينا بتشجيع الجهوية المليحة التي تعني اللامركزية اي اعطاء الامكانات وتعينن ابناء الجهة في مجالس منتخبة للتسيير وتحمل المسؤولية في تنمية مناطقهم..وعندها نقول لكل مناطق الوطن هاتوا برهانكم... وهذا النظام الفيديرالي هو ما نجده في الكثير من النظم العالمية....... هذا من جهة أما بخصوص الشطحات التي يغرد بها من يدعون أنهم مغاربة ’فهي في نظري شبيهة برقصات الديك المذبوع ............ فلا تستحق الرد ولا التعليق...


2016/04/19
يوم استقلال منطقة القبائل قريب إن شاء الله ! أعطونا تقرير المصير ما دمتم تؤمنون بمبدئه !!! سئمنا منكم نريد حريتنا . انشري يا فجر الحرية.

19 | صالح/الجزائر | الجزائر 2016/04/19
الخبر / ثقافة / 17. 04. 2016 : " ميهوبي يقيّم تظاهرة قسنطينة عاصمة الثقافة العربية ‘‘
780 حدث ثقافي و300 ألف صورة أرّخت للتظاهرة ’’ " ، صوفيا منغور
تعقيب :
كان المنتظر من " قسنطينة عاصمة الثقافة العربية " ، أن تكون مصدرا لإشعاع الثقافة الوطنية على العوالم العربية ، أو على الأقل مركزا للتبادل ، الأخذ والعطاء ، لكن عندما قرأنا الحصيلة ، التي تكلم عنها الوزير ، لم نجد أي أثر للإشعاع أو للتبادل ، وكل ما أنجز ، من الأرقام ، لم يكن بحاجة إلى أن تكون قسنطينة عاصمة العرب الثقافية ، ولمدة سنة ، وإنما إلى أن تبقى عاصمة للولاية وللشرق الجزائري فقط ، لكي تنجز الأرقام التي ذكرت ، وبدون التبذير في " العرضيات " للضيوف .
من المفروض أن التظاهرات ، " المهرجانات " والمعارض ، الجهوية والعالمية ، تقام بهدف التعريف بالمنتوج الأدبي والمادي ... للمنطقة أو للبلد ، وذلك للتصدير ، والجزائر تسعى للتصدير ، أو على الأقل للمبادلة ( رابح رابح ) .
الوزير لم يذكر أي " حدث ثقافي " ، من ال 780 ، في " المجالات الثقافية السبع " ، انجذبت إليه أية عاصمة عربية وطلبته ، أكان من ال 40 مسرحية ، أو من ال 200 عنوان ، كما أننا لم نر ، ونحن نقرأ ونشاهد جزءا من الإعلام العربي ، أي أثر لأية صورة ، من ال 300 ألف ، التي تكلم عنها الوزير ، على فضائياتهم " القومية ؟ " و " العالمية ؟ " .
لا نلوم الوزير إن وجه الدعوة للفنانة اللبنانية ، التي " قدمت للغناء في الجزائر سنة 1997 " ، زمن " العشرية الحمراء " إلا أنها لم تغن " لحنا جميلا " لمنير الجزائري في 2016 لأن " الوقت كان ضيقا " ، فالجزائر ، المبذرة أو المتقشفة ، لا تعشق إلا كل ما هو أجنبي وأت من بعيد .
لو كان الأمر غير ذلك لكانت الدعوة وجهت مثلا لفنانين جزائريين ، من أمثال محمد مازوني ( المازوني ) ، لطفي بلعمري ( دوبل كانو ) ، أو آخرين غيرهما ، من المتيمين ببلدهم والمهمومين بما كان عليه وآل إليه ، لكن يبدو أن " إيفرج ربي " و " ماني لاباس " ... ، " سيدي الرايس " ، " كلمة حق " و " كلاوها " ... ، لا يستسيغها المشرفون على " التظاهرات " خوفا على راحة أصحاب القرار والنعمة عليهم .
يحكى أن ميرا من أميار سنوات السبعينيات القرن الماضي قال ، في اجتماع لرئيس الجمهورية مع رؤساء البلديات ، أنه ، هو ، لم يستهلك ميزانية البلدية وأعادها للخزينة حفاظا على أموال الدولة .
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لأن الخطر أكبر من حقائق وحكايات ويكيليكس " ، وأكبرمن حقائق وتلاعب " أورق بنما " ، أكبر من صورة " لوموند " الحقيقية الابتزازية ، أكبر من صورة " تغريدة " الفالس الحقيقية المغشوشة ، وأكبر من المغني / رئيس " الحكومة المؤقتة ؟ " ، على شاشة فرانس 24 ، لهذا ومنذ عقود وعقلاء الوطن يطالبون المتسلطين على البلاد ، على خيراتها وعلى القرارات الارتجالية المتحكمة فيها ، أن يعيدوا الوطن لأهله ، للشعب الجزائري ، لأنه هو الوحيد القادر على حمايته من أي مكروه قد يتربص به .
لا الدبابات ، لا الطائرات ، لا الغواصات ... ولا الفيالق قادرة على حماية الجزائر من دسائس الدساسين ومريديهم ، إذا بقي لنظام في واد والشعب في واد آخر لا يلتقيان إلا نادرا .
وخير مثال هو ما وقع لفرنسا الاستعمارية ، مع الجزائريين ، خلال السنوات السبع للثورة المظفرة المباركة ، بقيادة ثلة من الأبطال الميامين .
لا سياسة الوعيد : " الجزائر هي فرنسا والتفاوض الوحيد مع الشعب الجزائري هو الحرب " ، لا سياسة دوغول والوعود الكاذبة لمخطط قسنطينة ، لا سياسة التهجير لعزل الشعب عن الثوار ( عزل الماء عن السمك ) ، لا الحلف الأطلسي ولا سلم الشجعان ، لا الجزائر فرنسية ولا الجزائرية جزائرية ولا القوة ( الطابور ) الثالثة ، لا الجيش العرمرم ... استطاعت أن تثبط من عزيمة ثلة من المجاهدين الأحرار لأن الشعب كان معهم .

20 | lounes | kabylie 2016/04/19
à massinissa n 13 tu as de kabyle que le prénom ,tu es mal placé pour apporter un quelconque jugement sur FARHAT espèce d'un valet. ton algérie une et indivisible on va la niquer.

21 | rachid | Algerie 2016/04/19
لاحول ولا قوة الا بالله

22 | ALI/ALGER | ALGERIE 2016/04/19
مند متى اصبح للمغني مكانة في مجتمع محافظ مثل المجتمع الجزائري . انه منبود ولا ياخد الا من فصيلته فكيف له ان يصبح ولي امر علماء اجلاء في الدين الاسلامي من اخواننا من الامازيغ . انها كارثة العصر لو حصل دالك . ان المجانين موجدون بكل العالم لكن في الجزائر عددهم اكبر بكثير . فعلى العقلاء ان يتجندوا لهم باستمرار . لان كل ما تعرضت له الجزا ئر من كوارث ابطاله مجانين .

23 | حفيد الاباطرة | الامبراطورية المغربية 2016/04/19
ماسيقع ان الشعب القبائلي الامازيغي والشعب الطوارقي سيستقلون وتقام دولتهم على اراضيهم الشاسعة وستعود الصحراء الشرقية المغربية الى احضان المغرب والاراضي التونسية لتونس والليبية لليبيا وليعود هذا الكيان اللقيط المسمى الخرا....ئر و الذي صنعته فرنسا لهذف مؤقت ك (محظة بنزين) الى حجمه السابق شبه دويلة تابعة للمغرب وتاتمر باوامر الرباط هذا قدركم المحتوم غير ذالك مجرد ثرثرة وتضييع للوقت وللجهد والمال وحرث في البحر

24 | صحراوي | الصحراء 2016/04/19
كما هو معلوم لن تنشروا لكني اريدكم الاطلاع على مراتكم:
اليس ما تكتبونه تناقضا في الاقوال والافعال. الن تناصروا شرذمة من بوليزاريو (40000 نسمة)في تقرير مصير ه كما تسمونه . وتريدون من ازيد من 10.000.000 نسمة أن تسكت عن حقها ولو أن العالم يعرف من له الحق في استيطان ارض تامسغا . الامازيغ وليسوا انتم ياعرب يا قال عليه الصلاة والسلام الاعرب او العرب اشد كفرا ونفاقا. صدق رسول الله ونحن نعيش ذلك كل يوم وكل اسبوع وكل شهر وكل سنة وكل عقد وكل قرن منذ الازل العرب اشد كفرا ونفاقا
متى تستفيقوا يا عرب من نفاقكم ، وتحضروا مثل شعوب العالم من اقصاه الى اناه يا عرب . المخربين للعالم ، أم أن هذا كذب وافتراء .
فانشري ولا تخجلي يا فجر

25 | صحراوي | الصحراء 2016/04/19
بالرغم من أنكم لن تنشروا ، لكنم سيتقراونه ، لكونكم غير ديمقراطيين ، ولو أن الاستاذة تتبجح بها.
بما أن الجزائر تساند كل من يريد التحرر ، الا يجدر بها أن تبدأ بشعبها ، لتحرره من بوتخربيقة التعيس وليس بسعيد ، اما الدمية الذي يحكم البلاد باسمة فليس سوى دمية بيد عصابة ، الا أنكم لا تريدون قول الحق في انفسكم .
اما فيما يخص شعب القبائل او الصحراوي او الطوارقي او او ... فلهم كل الحق في أن يستقلوا خصوصا وان شرذمة حكام الخزائر يطالبون بتقرير مصير شعوب اخرى ونسوا شعوبا داخل منظومتهم ...
فهل لكم الجرأة في النشر
انتظر ولو أنكم لم تنشروا مقالات عديدة


2016/04/19
السلام عليكم
شكرا ...
.. فلا ربيع في الجزائر، وأرضها وحدة غير قابلة للتقسيم،
يقول "هتلر" في اللذين تنطوي على أنفسهم الدناءة والانحطاط والذل
" أحقر الناس الذين قابلتهم في حياتي أولئك الذين ساعدوني على احتلال أوطانهم"
شكرا طاطا


2016/04/19
trés bien dit la logique dérange dans ce pays et la poignée de personnes qui nous ont soutenues lors des années de terrorisme meritent plus que cela et ceux qui ont alimenté la circonstance avec qui tue qui n'ont qu'à se'occuper de leurs affaires

28 | amine | algerie 2016/04/19
برنار ليفي هتر العرب واصبحت دول وحكوما ت واحزاب وشعوب تخشاه شوفو بيت العرب وشحال فرجيل يعني هش


2016/04/19
Bravo madame hada pour la première fois je donne mon avis sur ce que vous ecrivez

جمال
2016/04/19
الامازيغية لها اهلها لا في باريس ولا في قصر المرادية لا حتى في الذين لم يقفوا يوما معها ولم يتظاهروا من اجل ترسيمها وكفوا من فضلكم من اعطاء دروس في الوطنية

31 | scccimou | maroc 2016/04/19
qui seme le vent , recolte la tempete

32 | hoho | skikda 2016/04/19
انا امازيغي قح و حتى بلدتي و مسقط راسي (تمالوس) اسم امازيغي فوق القح لكن مشكلتنا في مثقفنا الدي لا يسمي الاشياء بمسمياتها فالمشكلة ليست في برنار ليفي و ليست في فرحات مهني خان حتى امه التي ولدته وليست في بيار كاماط ومشروعه و ليست في بيار شوفنمان و مشروعه وما اتفق عليه مع سي سلال في باماكو و ليست المشكلة في بيار رافران و ما اتفق عليه مع حتى الرئيس في عاصمتنا و ليست في بيار غوردال الدي اراد ان يجعل من جبال جرجرة الطاهرة الى بوردال وليست في فرنسا نفسها التي تبني مشاريعها في الجزائر بالحجارة (بيار) وما اكثر البيارات المخفية ........ ادن المشكلة في من مول مشاريع الحجارة الفرنسية بانقاد شركاتها المفلسة وسي سلال على دراية كافية بهده الشركات..... وانعاش اقتصادها الدي كان على حافة الافلاس و لعل سي اويحي على معرفة تامة بهدا الملف تحت رعاية الرئيس .... ادن المشكلة دائما في مثقفنا (العبد) لسيده الفرنسي نعم في مثقفنا الدي يعتبره المثقف الفرنسي ضرة او حتى عاهرة ينام معها وقت ما يشاء ويرجمها ببيار و في الوقت المناسب ... نعم انه المثقف الفرنسي الدي يكون قد مل من النوم في شقة سعيداني في باريس لينتقل الى الفيلا التي منحه اياه الملك والى حجر مقبل لان عائلة بيار في فرنسا كبييييييييييييرة يبقى مثقفنا الصحفي يرتشف القهوة امام شرفات....

33 | Massinissa | algerie 2016/04/19
oui d'accord Madame je suis avec votre point de vue que L'ALGERIE est indivisible mais il ne faut pas oublier la responsabilité du pouvoir et des gouvernements successifs dans la situation actuelle en KABYLIE. je crois qu'il ne faut pas charger uniquement FERHAT MHENNI qui es d'ailleurs un fils de chahid. . je suis natif de cette région et c'est la seule région du pays qui a été frappe par le pouvoir contrairement aux régions du pays. j'étais étudiant à l'université de TIZI-OUZOU durant les années 1980 comment expliquez après 60ans d'indépendance un algérien ne peut parler sa langue le berbère TAMAZIGHT or en ISRAEL la langue arabe est langue officielle. le pouvoir algérien en tirant sur la population durant les évènements de 2001 a tue l'ETAT définitivement dans cette région ce qui a laisse la place au MAK. les idées et les thèses du MAK ont considérablement progresse au sein de la population en KABYLIE je pense qu'il faut relativise. Les algériens ont vécu ensemble depuis des siècles je pense qu'il il faut unir le pays ,ces langues maintensont une richesse pour l'algerie TAMAZIGHT L'ARABE ET L'islam . je pense que si les algériens aillent encore une fois de plus vers la violence pour leurs identite milinaire ce sera la fin de ce pays . quand a FERHAT MAHENI il ne represente que lui meme. avec son LEVY .

34 | زليخة | الجزائرية وفقط 2016/04/19
*)...... القضية اكبر.
القضية ليست ماجدة الرومي (الرقيقة) أو (هيدالغوla maire de Paris Anne Hidalgo, ), بل القضية هي أولا كرامة الشعب الجزائري وبعدها المحافظة على ماله وأرزاقه.
اليوم حين نبذر مبالغا من خزينة الدولة (مال الشعب) ونحن في عزّ التّقشّف ولا أفق للإنفلاج الاقتصادي فهذا ما يسمّى (تبذير) المبذرون إخوان الشّياطين.
*)....... هل أعطينا للثقافة حقّها حتّى لم يبق لنا إلاّ المطربات؟
ثمّ هل الثّقافة في بلدي تقتصر فقط الغناء والطرب؟ أين الميادين الأخرى يا وزارة الثقافة وتشجيعها في الأوساط الشعبية؟ الفن الأول: نحت/عمارة والفن الثّاني: رسم/زخرفة , الفن الثالث: تلوين تمثيلي/تلوين صرف, الفن الرابع موسيقى تعبيريّة أو وصفيّة , الفن الخامس:إيماء/رقص, الفن السّادس: أدب وشعر/بيان وعروض صرف, الفن السابع: سينما/إضاءة - أم نحن مجبولون على استراد الأقل بالمبالغ الأكثر؟
*)....... مع من وقفت الرومي وكيف؟
فرضا إذا قلنا أنّ الفنانة الرومي وقفت معنا أيام المآسي فمع من وقفت الرّومي ؟ مع الجزائر بالطّبع والذي يستعمل أداة المتكلم (نحن) لابدّ انه وحده يمثّل الجزائر!!!
أظن كلاّ !!فالمشاركون في المأساة الوطنية كلّهم جزائريون وكلّهم وطنيون وتختلف إيديولوجية كلّ منهم ولا يوجد غير صفوف ثلاثة آنذاك ولا رابع لهم:
1) صفّ الإنقلابيون و الإستصاليون وهم الذين بدأوا المأساة وكأنّ الشّعب فوّضهم!!
2) صفّ المنقلب عليهم ثلاثة أحزاب معتمدة وطنية فوضها الشّعب وشعب ضُرب برأيه عرض الحائط ,ورئيس جمهورية أقيل وبرلمان منتخب حُلّ, لأنه في مفهوم الانقلابي الإستصالي :(الشعب غير واعي "وأنا وحدي نضوي لبلاد").
3) الشّعب الذي دوّخته (بروباقاندا) الطرفين فانعزل ودفع الثّمن أكثر .
إذن مع أي طرف وقفت الفنانة المحترمة ماجدة الرومي حتّى يدفع لها من مال الجميع؟
*)...... كرامة الجزائريين:
نعم ما كان لرئيس دولتنا أن يستقبل بتلك الحفاوة رئيسة بلدية في دولة مستعمر قديم للشعب الجزائري حساسية منه .
....... الربيع الأمازيغي جزائري امازيغي:
أوافق الأخت في تحليلها في موضوع الربيع الأمازيغي وأتضامن معها في تحليلها ولا أزيد . شكرا.

35 | عزوز | بلد الاساطير ... 2016/04/19
عندما ينشر معارض صورة مهينة عن الرئيس , يريد من ورائها أن يقول أن الرئيس عاجز ويجب عزله فهو بهذ الصورة يزيد في إضحاك الأعداء علينا ويزيد في إعمال شماتة الشامتين فينا . فالمعارض الذين يريد الدفاع على قناعاته بهذا الشكل في نطري هو معارض تنقصه الأهلية . نبرر إستقبال وزير لمغنية باستقبال رئيس لرئيسة بلدية أجنبية , هذا أسلوب لإستمرار الإنحطاط والهوان. الرئيس كان سيكبر في نظرنا لو إستقبل رئيس بلدية جزارية والوزير كان سيشكر لو إستقبل فنانين جزائريين كانوا أكثر وقوفا مع وطنهم من غيرهم. ماجدة الرومي فنانة محترمة وكان الاحرى بنا لو أننا دولة عندها النيف تستقبل من أقرانها من الفنانين الجزائريين أو من طرف المشرفين على قسنطينة عاصمة الثقافة العربية حيث أن هناك شخصيات كثيرة تنوب عن الوزير . وأنا اسأل هل إستقبل هولاند مير جزائري, وهل إستقبل وزير ثقافة لبنان فنان أو فنانة جزائرية في مطار بيروت. وزراء ثقافتنا لم يستقبلوا فقط ماجدة بل إستقبلوا من قبل ممثلات وراقصات مصريات رغم أن السنما المصرية من حيث النوعية والعمق لا تصل ربع السنما الجزائرية وحتى لو قارنا بين المسرحين فالمسرح الجزائري أكثر إحترافا من المسرح المصري الساذج والتافه. إذا لماذا ينزل وزراؤنا الى هذا المستوى فهم ليسوا وزراء الغناء والرقص أنما هم وزراء ثقافة....فرنسا الخبيثة الشمطاء برئيسها الأهطل ورئيس وزرائها الفايح يأتون الى جزائر وكأنهم داخلون الى دار باباهم. هؤلاء الانذال يضغطون علينا بالصحراء الغربية مع المغرب من اجل الابتزاز ويضغطون علينا بليبيا مع السيسي ولو نحن رجال نقلم أظافرهم بأن نحول شراكتنا الاقتصادية مع دول تحترم سيادتنا ودز معاهم فرنسا نتاع الخرطي أما قضية الربيع الامازيغي فهو ليس ربيعا أمازيغيا بقدر ما هو إحتجاج على مستوى ولاية واحدة من ولايات الوطن أما الامازيغ فنحن كلنا أمازيغ ولا نقبل أن يلعب على ظهورنا فئران.

36 | Kamel | Algerie 2016/04/19
قولي لنا الحقيقة عن بوتفليقة يا فرنسا!
توفيق رباحي
APRIL 18, 2016

وجدت الجزائر صعوبة في تجاوز صدمة صورة الرئيس عبد العزيز بوتفليقة وضيفه رئيس الوزراء الفرنسي مانويل فالز. الحقيقة أن تلك الصورة، التي بدا فيها الرئيس متعبا، تائها، شارد الذهن، في حالة تثير الشفقة، وحّدت الجزائريين: الملايين منهم هزتهم وشعروا بالمهانة والمذلة.
صحيح أن هناك عاملا نفسيا زاد الطين بلة وضاعف الألم والشعور بالذل، هو كون الموقف الذي حملته الصورة حدث مع طرف فرنسي زاد ملحا على الجرح بتسريب الصورة عمداً. مع العلم أن فالز ليس أول ضيف ينشر صورة مع بوتفليقة في تلك الوضعية الصحية المأساوية، بل سبقه وزير الخارجية الروسي سيرغي لافروف في أواخر شباط (فبراير) الماضي، ومرت دون أن ينتبه لها كثيرون.
لكن، ولأن الجزائريين بارعون في حرف النقاشات عن مواقعها الأصلية، أسرفوا في الحديث عن الصورة ومَن نشرها ونواياه المبيّتة من ورائها، وتناسوا النقاش الحقيقي والضروري. واشتغلت الآلة الدعائية الجزائرية، رسمية وشبه رسمية، بقوة باحثة عن المؤامرة ومجتهدة لضمان بقاء النقاش في غير محله حتى لا تُطرح الأسئلة الحقيقية. خلال ثرثرة الآلة الدعائية تلك، سمعنا كلاما عن الكرامة وعن «بوتفليقة خط أحمر»، وغيره.
هكذا كنا أثناء الحرب الأهلية في تسعينيات القرن الماضي.. مهووسون بالصورة وبماذا يقول عنّا ويظن فينا الآخرون: يلقى مئات الجزائريين حتفهم ذبحا وحرقا كل أسبوع فلا نتألم لقتلهم بقدر ألمنا من أن يقال في الخارج إن الجزائر غير مستقرة وفيها إرهاب لا يبقي ولا يذر!
النقاش الحقيقي والضروري اليوم ليس صورة بوتفليقة مع فالز، ولكن كيف وصلت الجزائر إلى هذه الصورة! ولماذا سمحت لنفسها بالوصول إليها؟ هذا ما يجب أن يؤلم الجزائريين ويُشعِرهم بالعار. هذا ما يجب أن يخيفهم ويقلقهم على بلادهم وأولادهم. تلكم الصورة صدمتهم لكنها لم تفاجئهم، بل اختزلت الواقع الحزين المخيف وأرتهم الحقيقة التي يعرفونها دون أن يروها. لكن الآلة الدعائية أرادت أن تذهب بهم (مرة أخرى) إلى «الخارج» وماذا سيظن فينا ويقول عنا!
أعترف بأنني، طيلة 17 سنة من حكم بوتفليقة، لأول مرة أشعر بشفقة حقيقية عليه وأتعاطف مع حاله. أكن هذا الشعور للرجل، الذي لم أثق يوما في كلمة من كلامه المتدفق وهو في ذروة مجده وصحته، لأن المرض لم يكن أبدًا عيبا أو مهانة. العيب والخطأ والخطر هو أن يصر صاحبه على ركوب ما يفوق طاقته، وادعاء ما لا قدرة له به. وهو حال بوتفليقة. كيف لرجل في هذا العمر، بعد أكثر من جلطة دماغية، ليس واضحا أنه يفرّق بين الليل والنهار، ولا يعرف هو قبالة مَن، أن يواصل تحمل مسؤولية بحجم رئاسة دولة تحيط بها الحروب والأزمات؟
ولأن بوتفليقة يعيش في برج عاجي مُحاصرا من أفراد عائلته وبعض المقربين منها (لا يراه حتى الوزراء)، لا أحد يعرف بدقة مَن الذي قاد الجزائر إلى تلك الصورة: بوتفليقة ذاته وإصراره على البقاء في الحكم رغم كل هذا المرض، ثم إصراره ثانية على استقبال ضيوف رسميين وهو في تلك الحالة المأساوية. أم محيط بوتفليقة يستغل ضعف الرئيس وهوانه وعجزه ليتحكم في مصير الجزائر من ورائه ومن دون علمه.
يُعرف عن بوتفليقة افتتانه بالسلطة وتمسكه بالكرسي لأنه يرى نفسه الأفضل له والأولى به، ويؤمن بأنه كان يجب أن يحكم الجزائر منذ وفاة الرئيس هواري بومدين في شتاء 1978. ويُعرَف عنه عدم تفريطه في ذرة من الصلاحيات والمسؤوليات التي في يد الرئيس دستورا وقانونا وعُرفا. فلا غرابة، لو بقيت فيه ذرة من الصحة الجسدية والذهنية، أن يتمسك بكرسي الحكم وإن في الشكل الذي كشفته تلك الصورة التي صدمت الجزائريين.
في هذه الحالة، يصبح الرئيس خطراً على البلاد بدلا من ان يكون، كما هو الأصل، حاميها من الخطر. في هذه الحالة، يحتاج بوتفليقة إلى مَن يقنعه بأن الجزائر أكبر وأبقى منه ومنا ومن كل شيء. لكن هل بقي هناك من حوله رجال في مستوى كلمة الحق؟ تلك معضلة أخرى هي إحدى ثمرات بوتفليقة ذاته وسياسة التصحر التي مارسها منذ 1999 والتي فسحت المجال واسعا للأقزام والمتملقين والمطبلين.
أما إذا كان بوتفليقة منهكا وغائبا عن الوعي أغلب الأوقات، كما تردد بعض الروايات، ومع ذلك يصر محيطه على إبقائه رئيسا حفاظا على المصالح المادية والنفوذ، فهنا قد يرقى إلى درجة الخيانة. خيانة ثقة الرجل والتلاعب به وإرغامه على أداء تلك التمثيليات في أرذل العمر والعالم كله يتفرج ويتساءل. وخيانة لدولة وشعب وتعريضهما للخطر لأن منصب الرئاسة في ظروف الجزائر حاليا يحتاج لرجل فذ صلب العود، لا ينام ولا يتعب ولا يغفل ولا يتألم، بل ولا يجب أن يمرض، عساه يفي بما تمليه الظروف وتفرضه.
وعندما لا تتوفر أيّ من هذه الصفات في بوتفليقة ثم يأتي من يبقيه في الحكم رغما عنه وعن الجزائر والجزائريين، فلا وصف لذلك سوى بأنه خيانة. وطالما أن قصر الرئاسة يصر على إخفاء حقيقة بوتفليقة وكيف وصل إلى تلك الصورة، لا يسعنا إلا أن نستجدي فرنسا التي لديها كل الأسرار والملفات أن تخبرنا بواقع الحال. فرنسا التي منحها أهل الحكم في الجزائر كل شيء، وعندما فضحتهم بصورة صادمة حرّكوا آلتهم تتهمها بالخيانة والمؤامرة.
٭ كاتب صحافي جزائري
توفيق رباحي

37 | موح | باب الواد 2016/04/19
الأردن يستدعي سفيره في إيران احتجاجا على تدخلها في شؤون دول عربية
بعد أسبوع من لقاء جمع الملك بولي ولي العهد السعودي

استدعى الأردن سفيره في طهران أمس الاثنين لـ»التشاور»، مبررا أن الاستدعاء جاء في إطار «وقفة تقييمية في ضوء استمرار تدخلات إيران في الشؤون الداخلية لدول عربية وعلى الأخص دول الخليج العربية».
ويأتي هذا القرار بعد أسبوع من زيارة ولي ولي العهد السعودي الأمير محمد بن سلمان للأردن، والتي انتهت ببيان مشترك شديد اللهجة ضد «التدخلات الإيرانية» في المنطقة، والتي حملها البيان مسؤولية تعميق النزاعات والصراعات وتنامي الإرهاب، كما خلص البيان إلى تعزيز التعاون القائم بين البلدين في المجالات العسكرية والطاقة، والتنقيب عن اليورانيوم، وإنتاج الطاقة الكهربائية باستخدام الطاقة النووية، والتجارة، وتعزيز الاستثمارات المشتركة، والأهم هو توقيع مذكرة تفاهم بخصوص تأسيس صندوق استثماري مشترك بين البلدين.
وانضم الأردن بذلك إلى عدد من الدول العربية التي سحبت سفراءها من طهران، منذ قيام المملكة العربية السعودية بقطع علاقاتها مع الجمهورية الإسلامية الإيرانية، إثر أزمة دبلوماسية أعقبت قيام محتجين إيرانيين غاضبين على إعدام رجل الدين الشيعي السعودي، نمر النمر، باقتحام مقري بعثتها الدبلوماسية في طهران ومشهد.
الرياض خلال الفترة الماضية لم تخف امتعاضها من موقف الأردن تجاه «التدخلات الإيرانية» في المنطقة الذي وصفته مصادر خليجية بـ»الهزيل» حيث اكتفت عمان باستدعاء سفير طهران، وتسليمه رسالة احتجاج، ولم تخف عمان تذمرها من «قلة الدعم الخليجي» لها خاصة وأن العلمليات العسكرية التي تجري في سوريا على حدودها ايران ممثلة بحزب الله ليست بعيدة عنها.
وعبرت عمان عن قلقها أكثر من مرة من وجود قوات للحرس الثوري ولحزب الله في جوار مدينة الرمثا الأردنية، ناهيك عن أن هناك قضية تنظر فيها محكمة أمن الدولة الأردنية وهي «تخزين متفجرات» لصالح الحرس الثوري الإيراني في قرية أردنية شمالي المملكة قبل عام.
وقال وزير الدولة لشؤون الإعلام الناطق الرسمي باسم الحكومة محمد المومني إن نائب رئيس الوزراء وزير الخارجية وشؤون المغتربين أوعز للسفير في طهران بالعودة إلى العاصمة عمان.
وأشار أن هذا الإجراء جاء بعد أن «خلصت الحكومة إلى ضرورة إجراء وقفة تقييمية في هذه المرحلة (…) اقتضت اتخاذ القرار باستدعاء السفير الأردني في طهران للتشاور».
وعن أسباب هذه الوقفة التقييمية، قال المومني «عندما تم الإعلان عن التوصل إلى الاتفاق الخاص ببرنامج إيران النووي بين دول مجموعة 5+ 1 وإيران، عبرت الحكومة الأردنية في حينه عن مساندتها ودعمها للاتفاق، مدفوعة بالأمل بأن يشكل هذا الاتفاق مقدمة لتطوير وتعزيز العلاقات العربية الإيرانية على أساس حسن الجوار ومبدأ عدم التدخل في الشؤون الداخلية للدول والعمل المشترك لتعزيز الأمن الإقليمي وتحقيق الاستقرار في منطقتنا».
واستدرك بالقول «إلا أن الفترة التي أعقبت التوقيع على ذلك الاتفاق شهدت، مواقف من قبل الحكومة الإيرانية لا تنسجم مع آمالنا».
ولفت في هذا الصدد أنه «صدر عن الحكومة الإيرانية أو عن مسؤولين فيها، خلال هذه الفترة جملة من الأفعال والأقوال التي تشكل تدخلات مرفوضة من قبلنا في الشؤون الداخلية لدول عربية شقيقة وعلى الأخص دول الخليج العربية، ومساساً بمبادىء حسن الجوار التي نتوخاها في تعاملاتنا مع الدول المجاورة للعالم العربي».
وبيّن المومني كذلك أنه «عشية الاعتداءات السافرة التي طالت سفارة السعودية في طهران وقنصليتها العامة في مشهد (كانون الثاني/يناير الماضي)، عبرنا للحكومة الإيرانية عبر سفير إيران في عمان خلال استدعائه لوزارة الخارجية وشؤون المغتربين حينها، عن احتجاجنا وإدانتنا الشديدة لتلك الاعتداءات التي تنتهك اتفاقية فيينا للعلاقات الدبلوماسية وطالبناها بالتوقف الكامل عن التدخل في الشؤون العربية، واحترام سيادة الدول وبالاستجابة للمسعى العربي بإقامة علاقات متوازنة ومتينة معها ترتكز إلى مبادىء العلاقات الدولية والقانون الدولي ذات الصِّلة».
وأردف «إلا أننا لم نلمس من الحكومة الإيرانية استجابة لهذه المطالبات ولمطالب مجلس جامعة الدول العربية ومنظمة التعاون الإسلامي في بياناتهما وقراراتهما الأخيرة، والعديد من الدول العربية والإسلامية الشقيقة، ولم تتجاوب إيران معها واستمرت في نهجها دون تغيير».
وكانت القمة الـ13 لمنظمة التعاون الإسلامي التي اختتمت أعمالها الجمعة الماضية في مدينة إسطنبول التركية، دعت إيران إلى عدم التدخل في الشؤون الداخلية للدول الأعضاء في المنظمة.

38 | youcef | algerie 2016/04/18
ماجدة الرومي ب 120 ألف دولار في زمن التقشف .. اين انت يا مهني فرحات

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