الجمعة، أبريل 8

الاخبار العاجلة لاكتشاف الجزائريين حكومة تهريب الاموال الجزائرية برئاسة سلال والحكومة الجزائرية تقرر تحويل اموال صناديق الضمان الاجتماعي الى البنوك الاجنبية كاموال شخصية لوزراء الجزائر وشر البلية مايبكي

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الاخبار  العاجلة   لاكتشاف  الجزائريين  حكومة تهريب  الاموال  الجزائرية برئاسة سلال  والحكومة الجزائرية  تقرر  تحويل اموال صناديق الضمان  الاجتماعي   الى البنوك  الاجنبية كاموال  شخصية   لوزراء الجزائر وشر البلية مايبكي

Sous le haut patronage de son excellence Monsieur le président de la république Abdelaziz Bouteflika, le commissariat de la manifestation constantine capitale de la culture arabe 2015, L’office National de la Culture et de L’information(ONCI), en partenariat avec l’ENTV , l’ENRS, et l’ONDA, vous informe et vous invite au programme des soirées artistiques variées du 08 au 11 avril 2016 a partir de 19H00 à  la  Grande salle Ahmed Bey- Constantine-   :

Vendredi 08 avril 2016 :
Lyes benbakir-  Salim  chaoui-  Fouad ghanem-  Saber houari-  Cheb anouar-  Khaled mahboub-  Cheb Khallas.

Samedi  09 avril 2016 :
Zahouania - zakia mohamed - Taous-  Samir Toumi-  Maalem madjbar-  Toufik nedroumi.

Dimanche 10 avril 2016 :
Kamel guelmi-  Rym hakiki-  hasnaoui amechtouh-  Hamidou-  Nasreddine hora-  Benzina.

Lundi 11 avril 2016 :
Kader japonais-  Naima ababssa-  Cheb zinou-  Samir el aassimi-  Baroudi benkheda-
Amine.






























Constantine - 140 maisons d'édition attendues: Le Salon du livre annoncé du 11 au 16 avril
par A. Mallem
M. Messaoudi Hamidou, directeur général de l'entreprise nationale algérienne des arts graphiques (ENAG), accompagné de M. Bencheikh-Lehocine Sami, commissaire de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» (CCCA2015), ont tenu hier au siège du commissariat une conférence de presse pour présenter le «Salon National du Livre de Constantine», évènement prévu du 11 au 16 avril en cours dans un chapiteau de 4000 m2 qui sera installé à l'esplanade de l'université des frères Mentouri (UMC) de Constantine. A l'exposition qui comprendra plus de 1000 titres, à laquelle participeront quelques 140 maisons d'édition nationales, il y aura l'ensemble des genres éditoriaux : essais scientifiques de toutes disciplines, ouvrages de références (encyclopédies et dictionnaires), écrits littéraires (romans, recueils de nouvelles et de poésie), livres d'art et de patrimoine, ouvrages techniques, livres enfants et juniors. Parallèlement à l'exposition, se dérouleront, à l'université, des activités culturelles comme des rencontres sur « Constantine, terre de brassage culturel et civilisationnel à travers l'histoire», le Cheikh Abdelhamid Benbadis écrivain, « Le monde littéraire d'Ahlem Mestghanemi…», etc. «Pour cela, nous avons invité 39 écrivains pour animer les débats, dont 20 viennent de Constantine», a indiqué le conférencier. Et le reste viendra de tout le territoire national, et même de l'étranger où résident des écrivains algériens, a expliqué M. Messaoudi. Le conférencier devait ensuite faire la révélation suivante suite à la question d'un journaliste : «initialement, il devait y avoir pour cette manifestation un «salon arabe du livre» réunissant tous les pays arabes, mais compte tenu de la situation économique, il a été décidé en cours de route de le transformer en salon national. Et pour cause, dira le DG de l'Enag, ramener des éditeurs de 21 pays arabes cela nécessite un transfert des ventes qui, généralement, tournent autour de 4 à 5 millions de dollars. Donc organiser ce salon à Constantine et demander au ministère des Finances le transfert d'une telle somme en devises n'est pas acceptable dans la conjoncture économique actuelle. J'ai eu l'occasion, de discuter de cela avec le ministre de la Culture et il a été décidé que cette manifestation soit réduite à un salon national».

M. Messaoudi dira encore que toutes les conditions sont réunies pour faire de cet évènement un succès. Et il a assuré qu'à la différence du salon organisé à Constantine en 2013, lequel avait manqué singulièrement d'audience à cause d'une défaillance dans la communication, le salon d'aujourd'hui bénéficiera d'un plus grand soin en la matière. «Et si le salon obtient du succès, a-t-il promis, il serait alors possible de proposer au ministre de le Culture de l'institutionnaliser pour devenir un salon national annuel qui sera organisé à Constantine. A la fin de la conférence, M. Bencheikh-Lehocine, a annoncé que le 19 avril 2016, la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe 2015 sera clôturée définitivement par une grande cérémonie algéro-tunisienne à l'issue de laquelle le témoin sera remis à la ville tunisienne de Sfax qui sera la prochaine capitale de la culture arabe», dira-t-il ; avant cette date, sera édité un coffret portant la première trilogie littéraire d'Ahlam Mestghanemi, lequel sera distribué aux invités de Constantine qui assisteront à la clôture. Et de signaler que l'écrivaine constantinoise ne pourra pas assister à la clôture car elle est retenue actuellement par le festival du film arabe qui se déroule en Suisse et dans lequel elle a été désignée présidente du jury. 

Constantine - 140 maisons d'édition attendues: Le Salon du livre annoncé du 11 au 16 avril
par A. Mallem
M. Messaoudi Hamidou, directeur général de l'entreprise nationale algérienne des arts graphiques (ENAG), accompagné de M. Bencheikh-Lehocine Sami, commissaire de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» (CCCA2015), ont tenu hier au siège du commissariat une conférence de presse pour présenter le «Salon National du Livre de Constantine», évènement prévu du 11 au 16 avril en cours dans un chapiteau de 4000 m2 qui sera installé à l'esplanade de l'université des frères Mentouri (UMC) de Constantine. A l'exposition qui comprendra plus de 1000 titres, à laquelle participeront quelques 140 maisons d'édition nationales, il y aura l'ensemble des genres éditoriaux : essais scientifiques de toutes disciplines, ouvrages de références (encyclopédies et dictionnaires), écrits littéraires (romans, recueils de nouvelles et de poésie), livres d'art et de patrimoine, ouvrages techniques, livres enfants et juniors. Parallèlement à l'exposition, se dérouleront, à l'université, des activités culturelles comme des rencontres sur « Constantine, terre de brassage culturel et civilisationnel à travers l'histoire», le Cheikh Abdelhamid Benbadis écrivain, « Le monde littéraire d'Ahlem Mestghanemi…», etc. «Pour cela, nous avons invité 39 écrivains pour animer les débats, dont 20 viennent de Constantine», a indiqué le conférencier. Et le reste viendra de tout le territoire national, et même de l'étranger où résident des écrivains algériens, a expliqué M. Messaoudi. Le conférencier devait ensuite faire la révélation suivante suite à la question d'un journaliste : «initialement, il devait y avoir pour cette manifestation un «salon arabe du livre» réunissant tous les pays arabes, mais compte tenu de la situation économique, il a été décidé en cours de route de le transformer en salon national. Et pour cause, dira le DG de l'Enag, ramener des éditeurs de 21 pays arabes cela nécessite un transfert des ventes qui, généralement, tournent autour de 4 à 5 millions de dollars. Donc organiser ce salon à Constantine et demander au ministère des Finances le transfert d'une telle somme en devises n'est pas acceptable dans la conjoncture économique actuelle. J'ai eu l'occasion, de discuter de cela avec le ministre de la Culture et il a été décidé que cette manifestation soit réduite à un salon national».

M. Messaoudi dira encore que toutes les conditions sont réunies pour faire de cet évènement un succès. Et il a assuré qu'à la différence du salon organisé à Constantine en 2013, lequel avait manqué singulièrement d'audience à cause d'une défaillance dans la communication, le salon d'aujourd'hui bénéficiera d'un plus grand soin en la matière. «Et si le salon obtient du succès, a-t-il promis, il serait alors possible de proposer au ministre de le Culture de l'institutionnaliser pour devenir un salon national annuel qui sera organisé à Constantine. A la fin de la conférence, M. Bencheikh-Lehocine, a annoncé que le 19 avril 2016, la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe 2015 sera clôturée définitivement par une grande cérémonie algéro-tunisienne à l'issue de laquelle le témoin sera remis à la ville tunisienne de Sfax qui sera la prochaine capitale de la culture arabe», dira-t-il ; avant cette date, sera édité un coffret portant la première trilogie littéraire d'Ahlam Mestghanemi, lequel sera distribué aux invités de Constantine qui assisteront à la clôture. Et de signaler que l'écrivaine constantinoise ne pourra pas assister à la clôture car elle est retenue actuellement par le festival du film arabe qui se déroule en Suisse et dans lequel elle a été désignée présidente du jury. 



Constantine - Les souscripteurs Cnep immo demandent des décisions d'affectation
par A. E. A.
Des dizaines de souscripteurs aux logements Cnep Immo sont revenus à la charge, hier, en tenant un rassemblement massif devant le cabinet du wali, réclamant l'annulation pure et simple du taux d'intérêt, la reprise des travaux des VRD de l'unité de voisinage (UV) no 1 et une décision d'affectation des appartements.

Selon le représentant des protestataires, M. Kamel, « nous voulons cette décision d'affectation comme garantie, car l'on nous dit que plus de 3.000 logements seront attribués à leurs bénéficiaires à partir du 16 avril prochain, mais nous n'y croyons pas beaucoup et nous voulons quelque chose de sûr, pour être tranquille ».

Et d'indiquer que, contrairement aux décisions de pré affectation, qui sont d'un caractère général, celles dites d'affectation comportent « des précisions sur l'immeuble, l'étage et la superficie de l'appartement et équivalent à une remise des clés anticipée. Et c'est ce que nous comptons dire au wali ou à son représentant. Ceci sans oublier le cas de l'UV n°1, où les travaux de VRD et de certains aménagements extérieurs sont à l'arrêt et les chantiers fermés pour cause de désistement de l'entreprise qui en avait la charge ». C'est également un sit-in de « soutien aux souscripteurs de cette UV, soulignera-t-il, mais aussi une réclamation pour que l'on désigne rapidement une autre entreprise pour terminer les travaux qui restent ». Et de poursuivre, que « tous les souscripteurs sont complètement échaudés par l'affaire du taux d'intérêt prohibitif de 5,75%, mesure arbitraire fixée par la Cnep Immo, dont nous demandons l'annulation sans autre condition ». Reçus par le chef de cabinet et des responsables de la direction du logement, une délégation des protestataires a appris que la société Assure Immo, chargée de la promotion immobilière a désigné selon le mode du gré à gré une entreprise pour terminer les travaux de l'UV no1 vers le mois de juin prochain.

Concernant le point afférent aux décisions d'affectation, le chef de cabinet leur a promis de donner des instructions dans ce sens à la société Cnep Immo. 

Constantine - Sans salaires depuis trois mois: Les travailleurs de la Sorest dans la tourmente
par A. El Abci
Les travailleurs de la «Sorest» Constantine, qui a changé de nom devenant « Construb-Est » (construction et urbanisme), qui ont repris le travail après une grève qui a duré plus de deux mois (du 13 septembre au 17 novembre 2015), suite à un engagement de la direction régionale d'Annaba de régler tous les problèmes, lever les blocages en vue d'une relance rapide de la société avec plan de charge etc., déclarent que « rien ne va plus » n'écartant pas de renouer avec la grève. C'est que nous a indiqué, hier, le secrétaire général de la défunte « Sorest » et membre élu du syndicat de la nouvelle société, M. Ahmed.

Selon ce dernier qui sortait, en compagnie de deux autres travailleurs, d'une réunion qu'ils ont tenue au cabinet du wali avec son chef de cabinet et l'inspecteur du travail de la wilaya, « rien ne va plus ». Car, disent-ils, « non seulement, les promesses faites n'ont pas été tenues ou si, pire encore, notera-t-il, cela fait maintenant le 3ème mois que nous n'avons pas été payés et c'est ce que nous avons dit à nos interlocuteurs. Nous leur avons signifié également que si nos salaires ne sont toujours pas réglés jeudi prochain au plus tard, c'est l'envoi d'un préavis de grève. Il est en effet, inadmissible que nous puissions continuer à accepter pareille situation ». Et notre interlocuteur, d'indiquer, que les 800 travailleurs de l'unité de Constantine de « Construb-Est », attendent toujours la concrétisation des promesses concernant la récupération d'abord du marché du projet des 500 plus 350 logements de type social en réalisation à la nouvelle ville de Ali Mendjeli, en sus des 300 situées à Zighout Youcef. Et d'expliquer, que « s'il est vrai que nous avons bénéficié de ce plan de charge, il n'en demeure pas moins qu'il reste bloqué à ce jour et ce, pour des raisons inconnues. Et de poursuivre que bien évidemment la question du départ du directeur de l'unité, unique point de revendication de la grève de l'année dernière, qui a duré un peu plus de deux mois, se pose et n'est pas encore résolue. La direction régionale nous a assuré dernièrement qu'il est là encore pour juste l'établissement du bilan de l'unité, avant d'être versé à la retraite vers la fin ce mois d'avril, avec la possibilité après de l'installation de la nouvelle direction et administration ». Et de confier, dans ce sillage, que les 800 travailleurs ont hâte de reprendre du service, se déclarant prêt à faire leur preuve et à montrer de quoi ils sont capables, ne demandant que l'ouverture des chantiers et d'y travailler, conclura-t-il. 


CONSTANTINE - Les cartes grises retirées du secteur urbain «5 juillet»
par A. M.
Selon un communiqué diffusé, hier, par la cellule d'information et de communication du cabinet du président de l'Assemblée populaire de Constantine, l'opération d'établissement et retrait de la carte grise, pour les véhicules, a été lancée, hier 5 avril, à la délégation urbaine de la cité du 5 Juillet, « et ce, en attendant que cette opération soit généralisée, à toutes les délégations », lit-on dans ce communiqué. A travers ce dernier document, les responsables de la commune ont demandé aux concernés de se présenter au bureau des cartes grises de la délégation indiquée pour se faire établir ou retirer ce document, indispensable pour leurs véhicules. Ajoutant que cette opération fera l'objet de contrôle, sur les lieux, par le président de l'APC et le secrétaire général de la commune et mairie pour veiller à sa régularité et à son bon déroulement, et ce dans l'unique souci de lui garantir toutes les chances de succès. Interrogé, hier, à propos de cette opération, M. Rira Mohamed, président de l'APC de Constantine, a expliqué que cette démarche découle en droite ligne des orientations et instructions personnelles du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, aux autorités locales, à l'occasion du lancement de l'autre opération, consistant en l'établissement des cartes d'identité biométriques, pour les candidats au bac. « Ces instructions ont porté, également, sur les cartes grises. Pour ce dernier document, nous avions, déjà, lancé la première opération-pilote, dans les grands centres urbains en aménageant des bureaux, par secteur, pour le dépôt des dossiers et le transfert des cartes grises au secteur qui leur est indiqué. Nous avions commencé, donc, par le secteur de Sidi Rached, et nous sommes passés, maintenant, au secteur du 5 Juillet ». Le maire poursuivra en indiquant que la commune va initier, d'abord, ses agents à la maîtrise des procédures et les former à cette tâche. « Parce que l'établissement des cartes grises comporte quelques risques de fausses déclarations ou de renseignements qui ne correspondent pas, fera remarquer M. Rira. Il y a d'autres risques d'erreurs, non voulus par les agents eux-mêmes et il importe, donc, de les initier à la maîtrise de tout le processus ». Les deux centres qui ont été initiés à cette mission seront, bien entendu, suivis par d'autres jusqu'à la généralisation du système, dans tous les secteurs, a terminé le maire. 
Constantine  - Hôtel «Panoramic» et gare routière «Est»: les points «noirs» .
par A. M.
«A chaque réunion du Conseil de wilaya, on lève des lièvres, comme on dit dans le langage des chasseurs », a fait remarquer, hier, un directeur présent à la réunion extraordinaire du Conseil de wilaya, tenue au cabinet du wali et sous sa présidence. Ce directeur faisait allusion aux deux points noirs dont l'état d'avancement avait soulevé l'ire du chef de l'exécutif, en l'occurrence : le chantier de la gare routière «Est» et le règlement de la question de la gestion de l'hôtel «Panoramic». La colère du wali était provoquée par le fait que ces deux projets étaient prévus pour être inaugurés par le Premier ministre, lors de sa visite du 16 avril prochain, à Constantine. Et la réunion d'hier était, justement, déclenchée pour, entre autres, examiner les préparatifs et le programme de cette visite. Ainsi, lorsqu'il a été demandé au président de l'APC de Constantine de présenter l'état d'avancement de ce projet, le secrétaire général de la wilaya, M. Sayouda, est intervenu, énergiquement, pour faire savoir à l'assistance que, pas plus tard que la veille, il passait par ce chantier et il avait remarqué que le rythme, avec lequel il est mené, était très lent car l'entrepreneur, en charge du projet, travaillait avec très peu d'ouvriers, deux ou trois pas plus. « Moi, s'exclame le SG, je soupçonne l'entrepreneur d'être entré en rébellion, et cela malgré les nombreuses instructions qu'on lui a données. Sinon, comment devrais-je comprendre cet état de chose ? Il est impossible, à mon avis, que la gare soit prête à l'inauguration, à la date convenue, même s'il ramène une armée de Chinois ! ». Et de prendre tout le monde à témoins, en signalant que le poste transformateur n'est pas prêt et ce n'est qu'hier qu'il a commencé à lui faire le coffrage, la clôture n'est pas encore montée, le barraudage aussi. Il serait donc, impossible que le chantier soit achevé, en l'espace d'une semaine. Et nous allons voir ça, samedi prochain, lors de notre sortie sur le terrain. « Pourtant, a ajouté le SG, nous avions fait une réunion, spécialement, à ce projet ». « Et il y a un mois, complètera le P/APC, l'entrepreneur s'était engagé à terminer les travaux dans les délais ». Et le wali de conclure que « le samedi prochain, il décidera, sur place, à propos de ce chantier, la lenteur avec laquelle il est conduit étant inadmissible ». En tout cas, finira par dire M. Ouadah, « le contrat moral avec cette entreprise est rompu, complètement rompu, parce que ce monsieur promet et ne tient pas promesse, fait des engagements et ne les respecte pas ».

Et le second point sur lequel le wali de Constantine s'est montré fort mécontent est celui de l'hôtel ‘Panoramic'. Ainsi, lorsque le directeur du Tourisme lui a fait entendre que les travaux de réfection sont terminés, depuis des mois, mais que la prise en charge de sa gestion balance encore entre l'entreprise de gestion touristique de l'Est (EGT-Est) et l'hôtel Marriott, M. Ouadah s'est écrié : « Ce n'est pas possible ! Depuis le temps que les travaux pour cet hôtel sont terminés et qu'il est prêt, on vient me dire qu'il ne pourra pas ouvrir le 16 avril. Qu'est-ce que nous allons inaugurer, alors, ce jour-là ? Ce n'est pas normal ! », a considéré le chef de l'exécutif de wilaya. Et d'ordonner sur le champ que « l'hôtel doit ouvrir, avant le 16 avril et rester ouvert ! ». 

«Constantine capitale de la Culture arabe 2015»: Sellal attendu pour la clôture de l'évènement
par A. Mallem
Selon les informations communiquées, hier, en Conseil de wilaya par le wali et son secrétaire général, un total de 6.232 logements (3.332 réalisés par AADL et 2.900 LPL) seront distribués à leurs bénéficiaires, dans la nouvelle ville Ali Mendjeli, le 16 avril prochain par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal. Ces responsables ont indiqué qu'au cours de sa visite, dans la wilaya de Constantine, pour présider les cérémonies de clôture de la manifestation « Constantine, capitale de la Culture arabe 2015 » (CCCA 2015) et la célébration de Youm-el-Ilm, le chef du gouvernement aura un programme assez chargé, au cours duquel il aura à inaugurer, également, dans la nouvelle ville Ali Mendjeli, un grand Centre commercial de 450 locaux, une Maison de la Culture, une autre Maison de la Culture, dans la ville d'El-Khroub, le chantier d'extension de la ligne de tramway Zouaghi-Ali Mendjeli.

Il aura, également, à inaugurer ou à lancer une dizaine d'autres projets, dans différentes communes de la wilaya, notamment à Ouled Rahmoune et Ain Abid.

Précédant la visite du Premier ministre, le ministre de la Jeunesse et des Sports sera à Constantine, le lundi prochain 11 avril, pour se rendre, dans une quinzaine de points, relevant de son secteur qu'il visitera, les uns pour inauguration, les autres pour inspection et relance des chantiers. Et parmi les inaugurations, il y aura celle du nouveau stade Benabdelmalek Ramdane, a-t-on indiqué. Ainsi, peut-on remarquer, d'ici la fin du mois d'avril, la wilaya aura à connaître d'intenses activités dans le domaine du développement, tous azimuts, et la préparation d'échéances locales et nationales. C'est ce que nous avons appris, hier, au cours d'une réunion extraordinaire du Conseil de wilaya consacrée aux préparatifs des évènements cités plus haut. D'abord, il s'agit, dans l'immédiat, de préparer la visite du ministre de la Jeunesse et des Sports, programmée pour le 11 du mois, en cours, ensuite les préparatifs de clôture de l'évènement qu'a connu la wilaya, depuis une année, à savoir CCCA 2015, qui coïncide avec la célébration de Youm El Ilm du 16 avril. Parallèlement, la wilaya devra préparer une opération d'envergure nationale qu'est le recensement général de la population qui aura lieu, au cours de l'année 2018, et enfin les préparatifs des examens scolaires de fin d'année : celui de la fin de la 5ème année secondaire (6ème) qui aura lieu le 22 mai, les examens du BEM qui auront lieu du 24 au 26 du même mois et enfin les examens du Baccalauréat qui se dérouleront du 29 mai au 2 juin.

Ainsi et pour veiller au grain, le wali devra entreprendre, samedi prochain, une visite d'inspection pour vérifier l'état d'avancement de différents projets. « Et dans ce cadre, dira le secrétaire général de la wilaya, nous avons retenu les projets stratégiques qui ont un rapport étroit avec le programme du gouvernement ». Et de citer parmi ces projets le chantier d'extension de la ligne du tramway de Zouaghi à Ali Mendjeli, le projet de pôle commercial prévu à Ouled-Rahmoune, le dédoublement de la RNB 20 sur 25 km entre El-Khroub et Ain-Abid, l'hôpital de Didouche Mourad, etc. 
Assainissement: Campagne de nettoyage à travers les quartiers de Constantine
par A. E. A.
En prévision de la saison estivale, la municipalité de Constantine a décidé de lancer une vaste campagne de nettoyage au niveau de ses 10 secteurs urbains et ce, à l'effet de débarrasser la ville des décharges sauvages, des ordures et détritus de toutes sortes, qui pullulent dans de nombreux quartiers et cités de la ville, selon un communiqué parvenu, hier, à la rédaction.

Le coup d'envoi de cette campagne a concerné en premier la délégation communale d'El Gammas, où l'opération a été menée durant les deux derniers jours, ciblant le quatrième kilomètre et particulièrement l'espace situé entre la mosquée et le marché de proximité du quartier. Il s'agissait là de véritables décharges sauvages, composées de déchets de toutes sortes, auxquelles se sont ajoutées des ordures ménagères, y rendant l'atmosphère irrespirable. Cette opération de nettoyage a permis, ainsi, l'enlèvement de pas moins de huit tonnes d'immondices, cumul de plusieurs années de jets anarchiques et à ciel ouvert de détritus et de saleté, expression d'un laisser-aller sans pareil, selon les termes du même document. Cette opération touchant El Gammas, y est-il mentionné encore, a mobilisé des moyens humains et matériels importants, dont deux grands camions et un tracteur de la délégation communale de la cité en question, en plus d'un autre camion de même gabarit de la société d'assainissement SOPT. Ainsi et grâce à cette initiative, poursuit le communiqué, le quartier en question a été débarrassé définitivement des amoncellements de saletés, qui défiguraient le paysage et l'urbanisme de la cité en sus des indispositions que cela engendrait auprès des riverains et des passants. Il est ainsi prévu de transformer ledit espace en un endroit de verdure où déjà de petits plants d'arbres ont été mis en terre, pendant que des actions de sensibilisation de proximité ont été initiées en direction des citoyens d'El Gammas, pour les inciter à en prendre soin car il s'agit avant tout de leur cadre de vie, qu'ils se doivent de préserver et défendre contre les déprédations et autres dégradations. 
Constantine - Aouinet El Foul: Des occupants de logements précaires revendiquent leur relogement
par A. El Abci
Plus d'une soixantaine de résidents de la cité du 20 août, côté Aouinet El Foul, occupant des logements précaires datant de l'époque coloniale et menacés par le phénomène de glissement de terrain, ont tenu, hier, un sit-in devant la daïra de Constantine, pour réclamer la concrétisation de leur relogement à Ali Mendjeli, « comme cela leur a été promis par les autorités locales mais toujours pas concrétisé », disent-ils.

Selon leur représentant, M. Yacine, « notre groupement d'habitations au sol instable, abrite près de 400 familles qui ont reçu des visites régulières depuis 2011 des autorités et qui ont été recensées, en 2011, par le bureau d'études « SAU », pour être déménagés dans des logements neufs à la nouvelle ville de Ali Mendjeli, nous avait-on alors déclaré ». Et de poursuivre que la raison est que le site est soumis à des mouvements et glissements de terrain, qui, ajouté à l'ancienneté et la vétusté des constructions, doit être rasé car menaçant de s'effondrer à tout moment, explique notre interlocuteur. Et d'indiquer que « nous avons reçu des visites d'agents du contrôle technique construction (CTC) et de la protection civile, qui ont classé le site dans la zone « rouge » à évacuer. Ensuite des dossiers nous ont été demandés que nous nous sommes dépêchés de faire, cependant une grosse entrave s'est présentée, à savoir celui des propriétaires des logements de la cité ». Et de signaler, que « si nous les locataires nous représentons 80% des habitants, eux font le reste ». « Comme pour notre relogement, on nous pose la condition sine qua non de signer d'abord auprès d'un notaire, une décision de désistement concernant nos anciennes habitations, pour permettre leur démolition, chose que les propriétaires refusent », dit-il. Et notre interlocuteur, de signaler en sus de ces difficultés, celle causée par « la démission du président du comité de la cité », qui a « jeté l'éponge, nous abandonnant à notre sort ». « Nous avons appris également, que l'étude de nos dossiers a été gelée entre temps, avec pour résultat notre exclusion du programme de relogement, d'après des sources de la daïra », notera-t-il. Et de souligner, que dans ces conditions « nous avons décidé de venir voir le wali et le solliciter pour nous réintégrer au programme en question ».

Reçus au cabinet, les protestataires se sont vu répondre que le programme est clôturé, mais « ils ont été invités à présenter une liste des cas urgents pour étude, comme solution de rechange », leur propose-t-on. 

cole des beaux-arts

Les oubliés, une expo qui vous rappelle

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le 13.03.16 | 10h00 Réagissez
 
	Tarek Lezzar devant ses photos
Tarek Lezzar devant ses photos

Les réfugiés maliens, syriens, les SDF jeunes et moins jeunes et les exclus sociaux dans plusieurs wilayas du pays, sont l’objet d’une expo-photo, du photographe Constantinois Tarek Lezzar ; une exposition poignante, réaliste et surtout humanitaire.

C’est la galerie de l’école régionale des beaux arts de Constantine qui abrité cet événement ouvert au public durant toute la semaine prochaine. Les oubliés est l’intitulé de cette exposition, dont le vernissage a eu lieu jeudi dernier. Il s’agit d’un hommage aux personnages qui font le quotidien de chacun de nous, des compagnons de notre vie ordinaire de plus en plus nombreux surtout avec la conjoncture que traverse le monde en général, et la région dans laquelle se trouve notre pays, en particulier.
Les conditions de vie difficiles de ces catégories de damnés et la banalisation de ces scènes de tragédie, qui ont poussé Tarek à se pencher sur ce sujet sensible. Près d’une soixantaines de photographies, en noire et blanc sont exposées. Des portraits d’enfants, de femmes, de vieux, ainsi que des scènes de vie quotidienne de réfugiés et de nécessiteux Algériens, sont le sujet principal de cette compilation.
En entrant dans la galerie on s’émerge tout de suite dans le monde percutant et captivant que propose Tarek. Le noir et blanc est aussi un choix qui permet de véhiculer clairement le message de détresse. Tarek a visité les quatre coins du pays en prenant quelques wilayas comme échantillon, afin de capter les clichés des oubliés, et vivre des moments riches avec ces personnes. Un choix qui s’est imposé, selon le photographe et jeune enseignant à l’école même, qui a voulu démontrer que la situation est nationale, et mérite un instant de réflexion.
«Cette banalisation n’est pas normale, je ne vais pas vous mentir, cela m’est arrivé à moi-même : passer devant des SDF sans même m’étonner, et c’est ce qui m’a poussé à prendre mon appareil et partager le quotidien de ces personnes avec qui la vie n’est pas clémente. La photo est le moyen que j’ai trouvé pour sensibiliser le grand public à cette cause», nous a-t-il expliqué. Ilham Soltani, directrice des études à l’école des beaux-arts de Constantine, a semble-t-il, joué un rôle dans la réalisation de cette exposition en encourageant le jeune photographe dans son travail. Les oubliés mérite d’être vue et revue, de par la qualité des photos, mais aussi parce que nous sommes tous concernés par le sujet.

 
Ilhem Chenafi

Cancer… et si je veux travailler ?

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le 14.03.16 | 10h00 Réagissez

La double peine subie par les malades du cancer, des jeunes Algériens la vivent au quotidien.

Outre le diagnostic difficile à admettre et le calvaire des thérapies, ces jeune peinent à trouver du travail, pendant ou même après la maladie, et cela malgré leurs diplômes et qualifications.
Rencontrée samedi dernier, lors de la journée d’information organisée par l’association Waha d’aide aux malades du cancer de Constantine, la maman d’un jeune homme de 24 ans, atteint d’un cancer colorectal et titulaire d’un mastère en urbanisme et d’une licence en marketing, a mis le doigt sur le tourment vécu par cette catégorie à travers l’expérience de sa famille, conséquence de la marginalisation sociale que vit son fils. La maman émue a pris la parole, lors de la séance débat de la journée de sensibilisation qui avait pour thème «Cancer, un autre regard est possible».
D’abord, elle a raconté la galère de la période du diagnostic, car au départ le jeune homme avait été hospitalisé pour une occlusion intestinale. Lors de l’intervention chirurgicale, les médecins découvrent des polypes, s’ensuit alors une longue série de consultations et de bilans, notamment à l’étranger, le but étant de tout faire pour sauver le jeune homme.
Une fois de retour en Algérie, d’autres problèmes se sont posés. A titre d’exemple, le non-remboursement des examens complémentaires nécessaires pour le suivi de l’évolution (un scanner classique coute 17 000 DA). Le jeune homme, gêné par la situation et rongé par l’ennui, décide de chercher du travail, surtout qu’il possède des diplômes universitaires utiles. C’est là qu’il reçoit le deuxième coup dur de son existence, car aucun employeur ne veut le prendre en raison de la peur qu’inspire son dossier médical.  
L’histoire de cette famille n’est pas isolée, car Lamia aussi souffre de cette situation. La jeune biologiste de 26 ans atteinte d’un cancer du sein, peine à trouver du travail. A chaque fois, raconte-t-elle, qu’un employeur consulte son dossier médical, il trouve toujours des réponses évasives pour rejeter sa candidature, malgré son cursus brillant. Même pour le poste de téléopératrice les sociétés évitent ce genre de profil, car la sécurité sociale ne les prend pas totalement en charge, et les sociétés ne veulent pas s’engager avec des personnes «pas rentable» selon eux. Entre temps, les jeunes malades, diplômés ou pas, restent pénalisés, et par la maladie et par l’Etat qui tarde à réagir face à cette préoccupation qui prend de l’ampleur.
Ilhem Chenafi

24 heures après l’incident de Souika

Spectaculaire effondrement sur l’avenue Zaâbane

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le 14.03.16 | 10h00 Réagissez
 
	L’ensemble du mur risque de s’écrouler
L’ensemble du mur risque de s’écrouler

Un spectaculaire éboulement du mur de la rue Zaâbane (ex-Viviani) a eu lieu, hier vers 8h. Des citoyens ont eu un gros choc ce dimanche.

Une partie de ce mur, qui fait plus de 4 mètres de haut, s’est effondrée d’un seul coup. Des pierres et de débris se sont retrouvés sur le trottoir. Ce mur de soutènement de l’artère, située derrière la clôture du square Bachir Bennacer, précisément en bas de la rue Chitour Amar, devait faire l’objet de réhabilitation il y a dix ans de cela.
Malheureusement, les autorités locales, particulièrement les services de la commune, n’ont pas bougé le petit doigt en dépit du danger, confirmant leur désintéressement face aux réels problèmes qui menacent la ville et les citoyens. Rappelons qu’au mois de février 2006, des travaux de réhabilitation de ce mur ont été annoncés, mais ils n’ont jamais été entamés. Apparemment les APC successives n’avaient pas l’intention ou plutôt étaient incapables d’apporter le bon diagnostic et le remède idoine à ce dangereux phénomène de glissement de terrain qui a provoqué l’éboulement du mur surplombant l’avenue Zaâbane.
En 2008, certains spécialistes ont avancé que les transformations seraient dues aux infiltrations des eaux souterraines à partir du square Bachir Bennacer, situé dans les allées Ben Boulaïd. D’ailleurs, les effets de ces fuites d’eau affectent, depuis des années, toute la partie qui s’étend jusqu’à l’unité de la Protection civile Boumaza, dont la clôture a subi de sérieuses déformations. Après dix ans, ce mur n’a pas pu tenir encore le coup. L’effondrement est devenu inévitable. Car les problèmes existants, au niveau des anciennes constructions coloniales, ont pris de l’ampleur à cause de la négligence et du manque des travaux de maintenance de ce genre d’édifices historiques.
Tout ce que l’APC a pu faire, c’est délocaliser les «taxieurs», desservant les cités Emir Abdelkader, Ziadia et Djebel Ouahch vers d’autres lieux, tout en empêchant les automobilistes de circuler sur la rue Chitour Amar.
«Heureusement qu’il n’y avait personne parce que ça aurait pu avoir des conséquences très graves. Ce mur devrait être démonté dans les tout prochains jours car il présente actuellement un grand danger et à n’importe quel moment, ce qui reste s’effondrera. Les autorités doivent s’estimer heureuses qu’il n’y ait pas eu de blessés», a déclaré un commerçant du voisinage. Les services communaux et les éléments de la sûreté de wilaya se sont rendus sur place pour sécuriser les lieux. Et maintenant que faire ? Relancer une autre étude ? Clôturer les lieux et attendre d’autres dégâts ? 
 
Yousra Salem
 



Effondrement de la rue Zaâbane : Rien n’est encore entrepris !

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le 15.03.16 | 10h00 Réagissez

Après l’effondrement dimanche du mur de la rue Zaâbane, les services de la commune ne semblent pas inquiétés outre mesure, face à la gravité de la situation, car à ce moment aucune expertise n’a été lancée et encore moins des travaux.

L’ancien maire, Seif Eddine Rihani, avait pourtant déclaré à la presse qu’une étude était achevée et l’entreprise désignée. Ce qui est contredit par Hachemi Maârouf, vice-président d’APC, chargé des affaires techniques. «Nous n’avons trouvé qu’un dossier pêle-mêle sur ce cas. Il n’existe aucune étude profonde et sérieuse sur ce problème des fuites d’eau. Des ingénieurs ont effectué, c’est vrai, des visites sur terrain, mais pas plus», a déclaré notre interlocuteur.
M. Maârouf n’a pas manqué d’exprimer sa crainte concernant la stabilité des lieux (la rue Chitour Amar, square Bachir Bennacer et le mur en question). Il a exprimé son inquiétude quant à une aggravation de l’état du mur et d’autres dégâts irréparables, tout en estimant que la situation est alarmante. «Notre premier objectif est de sauver ce qui reste de ce mur, car il s’agit bien d’un patrimoine culturel et historique de la ville de Constantine. Nous allons essayer de localiser le mal et de déterminer d’où viennent exactement ces infiltrations afin de les réparer une fois pour toutes», a avancé le vice-président de la commune.
Tout en pointant aussi du doigt le manque d’experts et d’entreprises qualifiées, Hachemi Maârouf a expliqué que les services de la commune vont recourir et demander l’intervention du wali, pour réquisitionner une entreprise qualifiée et spécialisée. La wilaya, selon ces dires, a plus de moyens et de technicité pour résoudre ce genre de problèmes, sachant que les moyens financiers sont disponibles, a-t-il conclu. Notons aussi que les services de la commune ont tenu, hier vers 15h, une réunion avec un expert afin de cerner ce problème et établir un diagnostic des lieux.
Yousra S.




Payer un logement et attendre une vie

Hakima ou le martyre du LSP

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le 20.03.16 | 10h00 Réagissez
 
	Un logement qui se fait attendre...
Un logement qui se fait attendre...

Il faut avoir le bras long pour écraser impunément des demandeurs de logement. Il faut avoir le goût du fric et l’âme du diable pour faire souffrir des centaines de familles pendant plus de dix ans et prendre du plaisir à broyer ceux qui ont eu le malheur de protester.

Des pseudo-promoteurs immobiliers font la loi à Constantine et agissent à leur guise comme des roitelets omnipotents, insensibles et intouchables. Ceci, Hakima Latreche l’a vérifié à ses dépens. Voilà dix ans que cette mère de famille, quadragénaire (qui en fait plus à cause du poids de la hogra), se bat quotidiennement pour récupérer le logement qu’elle a acheté auprès de la société Naceri. Un combat inégal, où elle n’a trouvé comme soutien que quelques souscripteurs qui, d’ailleurs, subissent le même calvaire, la même injustice.
Les 306 logements en question, de type LSP, inscrits en 2004 à Ali Mendjeli, ont finalement été attribués en… 2014. Les attributaires ont manifesté leur colère des années durant, mais le promoteur n’a jamais été inquiété. Au contraire, nul autre promoteur ne dispose d’un plan de charge aussi important que le sien (quota de 1000 logements LSP, en plus de nombreux mégaprojets d’équipements publics), ce qui suscite de nombreuses interrogations. Mais 2014 n’est pas l’année de la délivrance pour tout le monde. 23 souscripteurs ont été exclus, en effet, de l’attribution parce que ils ont osé défendre leur droit en critiquant le retard et les nombreuses défaillances du promoteur.
«Ces souscripteurs ne sont que les membres de l’association qui ont eu le courage de dénoncer tous les dépassements de ce promoteur, à travers les maints mouvements de protestation tenus devant le cabinet du wali et ailleurs», explique Hakima Latreche qui est aussi présidente de l’Association des 306 logements. La situation se complique encore plus pour ces familles, qui ne voient pas le bout du tunnel et qui s’interrogent sur la solution. «Nous nous sommes comportés avec civisme en nous organisant en association pour défendre nos droits, car nous avons appris que le promoteur Naceri avait vendu nos appartements à d’autres personnes, en nous déniant tous les droits. Nous sommes inscrits dans ce programme LSP depuis 2004, à ce jour, il ne communique pas avec nous. Après plus de dix ans d’attente, c’est la désillusion totale.
Ce genre de comportement nous pousse à l’extrême», nous déclare-t-elle les larmes aux yeux et la main sur le cœur. L’extrême désespoir, Hakima l’a connu. En juin 2014, elle a observé une grève de la faim et tenté le suicide en se jetant de la fenêtre du cabinet du wali suite au refus du chef de cabinet de la recevoir. Elle a été sauvée in extremis grâce à l’intervention prompte des agents de sécurité. D’autres ont subi la ruine, l’humiliation, de graves problèmes familiaux et des ennuis de santé, qui parfois mènent au pire. Ils ont frappé à toutes les portes, en vain.
La justice ne peut rien pour eux pour cause de vide juridique, leur dit-on. Et l’administration se dégage de la responsabilité, choisissant de facto le camp du promoteur. Celui qui a le fric. Hakima souligne que ce promoteur a déposé une plainte contre les 23 personnes en question en mai 2014, au motif de refus de paiement, mais le tribunal a prononcé un non-lieu. Ceci dit, à ce jour c’est le statu quo, et les autorités locales ne bougent pas le petit doigt, si ce n’est une prétendue liste noire de promoteurs défaillants sur laquelle se trouverait Naceri, mais qui n’a jamais atteint son objectif. 
Nouri Nesrouche




Djebel El Ouahch

Les vaches sont dans la cité

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le 21.03.16 | 10h00 Réagissez

En dépit des opérations de mise en fourrière et même de l’abattage systématique des vaches à risques potentiels qu’a connu la commune de Constantine, la cité de Djebel El Ouahch

 continue de subir la présence permanente des vaches et des nombreuses nuisances qu’elles génèrent. En effet, livrés à eux-mêmes les bovins ont investi toute la cité, à telle enseigne, nous dira, avec une pointe d’ironie, un habitant du quartier, qu’«on se croirait à Calcutta». Et d’ajouter: «Que ce soit aux abords des cages d’escalier des immeubles ou bien des villas, ces vaches sont lâchées parfois tout un après-midi par des éleveurs indélicats, dont les étables sont situées à proximité de notre cité. En plus de la frayeur provoquée chez les enfants et les jeunes filles, il faudrait aussi, penser, après le départ de ces quadrupèdes à nettoyer les lieux. Il n’est pas rare de les voir traverser avec nonchalance la route, forçant les automobilistes à leur céder le passage, pour prendre le chemin des niches à ordures qui leurs assurent de la nourriture au quotidien.»
A moins de cent mètres de l’entrée du parc Djebel Ouahch, une niche à ordures est, comme nous avons pu le constater, encerclée de détritus de toutes sortes et infestée de mouches, de chats et de chiens, qui cohabitent allégrement. Dans un geste devenu machinal, rapportent les habitants, les vaches attendent le moindre «arrivage» de sacs poubelle, et leur premier geste sera de les éventrer avant d’en éparpiller le contenu sur la chaussée. Une situation qui n’a pas manqué de susciter auprès des riverains un profond sentiment de dégoût et de rancœur vis-à-vis des propriétaires de ces bovins qui n’ont aucun respect ni pour l’animal ni pour les centaines de familles contraintes de subir au quotidien ces scènes pitoyables. Les habitants de Djebel Ouahch s’interrogent par ailleurs sur l’inertie des services d’hygiène de l’APC face au phénomène lequel pourrait avoir de graves conséquences sur la santé publique. En attendant une réaction des autorités concernées, ces mêmes vaches continueront donc de produire du lait et leurs propriétaires à faire leur beurre.
F. Raoui




أوراق بنما.. بوشوارب يتهم "لوبيات" وبدوي يضع الخطوط الحمراء

دفعت فضيحة أوراق بنما المدوية حول التهرب الضريبي التي شملت شخصيات بارزة في العالم بالحكومة إلى الخروج عن صمتها فبعد وزارة الخارجية جاء الدور على وزير الصناعة عبد السلام بوشوارب الذي ورد اسمه في الفضيحة ليدافع عن نفسه ويعلن براءته أمام النواب في حين انتقد وزير الداخلية نور الدين بدوي تلك التسريبات وأكد أن المساس بالمؤسسات الدستورية ورموزها يعد خط أحمر لا يمكن تجاوزه.

Constantine

Des commerçants en grève à Ibn Badis

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le 22.03.16 | 10h00 Réagissez

Des commerçants dans la commune d’Ibn Badis (connue sous le nom d’El Haria) ont observé une grève depuis hier pour exprimer leur ras-le-bol envers la gestion de leur maire,

 tout en mettant en exergue les graves conséquences de sa manière de procéder au sein de la commune. Les marchands de la localité ont fermé leur magasin toute la journée d’hier pour réclamer une solution concrète par les responsables locaux, ainsi que l’intervention du wali de Constantine, Hocine Ouadah.
Dans un communiqué remis à la presse et dont El Watan détient une copie, les protestataires estiment que c’est une question de vie ou de mort. Car, l’état des lieux est invivable au sein de la commune, surtout qu’il y a une grande banalisation des problèmes des citoyens par le P/APC, en l’occurrence Abdellah Zfizef. Ils ont affirmé que cette commune est dépourvue de toutes les commodités : absence de goudronnage des routes, d’éclairage public, de travaux de VRD, manque d’eau potable et autres. Tout simplement des centaines de familles vivent dans un état déplorable. En plus, toujours selon eux, les comportements de négligence et du non sérieux de ce responsable sont intolérables. «Car il est loin de la réalité que vivent les citoyens de sa commune», affirme-t-on encore. Les commerçants en question ont ajouté aussi que l’objectif primordial de cette grève est de dénoncer les conséquences fatales du CET Bougharb, sis au sein de cette commune. Pour eux, la situation ne pourra pas durer une minute de plus, car elle est devenue inadmissible. «Plusieurs communes déchargent leurs ordures ménagères au sein de ce CET.
Cette décharge se trouve à quelques mètres des lieux urbains fréquentés souvent par les habitants. Ces derniers mois, l’on a enregistré des dizaines de malades atteints de pathologies compliquées et parfois incurables, à l’instar de l’allergie, de l’asthme et du cancer.  Cela est dû à la poussière et à l’air pollué que dégages le CET», ont-ils mentionné dans leur communiqué, tout en défiant les autorités locales à prouver le contraire. «Nous invitons n’importe quel responsable à venir sur les lieux pour faire son constat, particulièrement le wali de Constantine», ont-ils dit dans leur correspondance.
Ils ont affirmé aussi que le maire est absent sur le terrain, car il ne soulève pas les problèmes des habitants et il n’essaie pas de les traiter afin de trouver un lieu d’entente avec les services de la wilaya dans le but d’éviter l’irréparable, «il s’en fiche pas mal». Ils ont souhaité, d’après eux, que les habitants soient relogés loin du centre, ou que le CET soit délocalisé vers d’autres lieux isolés. «La situation ne fait que se compliquer. Car ce centre dégage du gaz toxique tout en menaçant la vie des citoyens. D’autant plus, qu’il y aura une réalisation d’un autre centre pour les décharges médicales dans la même commune… notons aussi que la route de wilaya entre Ibn Badis et El Khroub s’est complètement dégradée, à cause de la circulation des camions de collecte des ordures des différentes communes, matin et soir, sans qu’il y ait des travaux de maintenance», ont-ils conclu. 
Yousra Salem


Circular Time et Smoke : «Un live power» au Zénith

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le 26.03.16 | 10h00 Réagissez

Une soirée musicale toute en puissance, où le blues et le jazz étaient à l’honneur. Un concentré de générosité a été servi au public sur la scène du Zénith de Constantine, jeudi passé. L’événement fait partie de la semaine culturelle américaine.

Organisée par l’ambassade américaine, en collaboration avec l’Office national pour la culture et l’information, dans le cadre de Constantine capitale de la culture arabe 2015. «Nous ne pouvons pas venir dans la ville du Dimajazz sans honorer le jazz», a déclaré Son Excellence l’ambassadrice américaine, lors de l’ouverture officielle de la semaine culturelle.
Pour la soirée d’ouverture, la première partie a été assurée par «Smoke», le groupe rock-blues de Constantine. Le groupe a présenté un show énergique, puissant et surtout généreux. Le groupe constantinois, qui existe depuis 2009, influencé par le blues de BB King, Muddy Waters, Bone Walker et Smoke a réellement conquis le public présent, que cela soit par les reprises de certains standards du blues, ou bien par leur composition Avendayer blues, aux paroles bien distinguées, qui souligne le vécu peu facile d’un jeune Algérien, un morceau qui n’a pas manqué de faire vibrer le public.
Quant à la deuxième partie de la soirée, c’est le «Circular Time band» qui a assuré le show. Effectivement le band new-yorkais a régalé le public constantinois. Le groupe avait assuré des masters classes et une jam session la matinée même. Leur section cuivre puissante a suscité beaucoup d’intérêt lors des échanges avec les musiciens algériens. Circular Time, qui possède une palette riche et diversifiée : allant du jazz, rock, blues et passant par le reggae et la soca, n’a pas hésité une seconde à se donner a fond pour la scène constantinoise.
En effet, la générosité est la première qualité qui nous vient à l’esprit, lorsqu’on voit les musiciens sur scène, ou même pendant la formation. Le groupe a l’habitude de jouer pour le compte de l’Unesco. Il a également offert des shows pour des associations caritatives, au Maroc. La première soirée, a donné le ton à une semaine culturelle américaine, riche placée sous le thème du partage ! 
Ilhem Chenafi




Semaine culturelle américaine

Taste of America ou la diversité dans tous ses états

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le 26.03.16 | 10h00 Réagissez

Constantine a choisi, pour clôturer l’événement Constantine, capitale de la culture arabe 2015, d’abriter une Semaine culturelle américaine.

Le coup d’envoi a été donné par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, en présence de l’ambassadeur américain, Joan Polaschik et des autorités locales. Baptisée «Taste of America», qui signifie «Goût de l’Amérique», cette manifestation, qui se tient à la salle de spectacles Ahmed Bey (Zénith) se poursuivra jusqu’au 28 du mois en cours. Le public pourra assister à une série d’activités allant de concerts de jazz, notamment avec la troupe américaine Circular Time,aux conférences et aux ateliers.
«Constantine constitue la ville idéale pour créer un pont d’échanges solide» entre les Etats-Unis d’Amérique et l’Algérie, a estimé Joan A. Polaschik, lors d’une conférence de presse, tenue autour de l’événement, mercredi dernier. Qualifiant de «spéciale» la participation américaine dans l’événement culturel arabe phare de l’année 2015, la chef de la mission diplomatique américaine en Algérie a soutenu que les USA ont «un respect profond pour la diversité».
Elle a ajouté que la diversité constitue «l’essence de la puissance américaine». Détaillant les relations culturelles algéro-américaines, la diplomate, soulignant l’évolution des échanges, a rappelé qu’en 2015, pas moins de 350 Algériens ont effectué des séjours linguistiques, sportifs et culturels aux USA et que des partenariats avec 23 écoles pour l’apprentissage de la langue anglaise ont été scellés.
Et d’ajouter que «le nombre de bourses d’études américaines au profit des jeunes Algériens augmentent d’une année à une autre». Une exposition du Musée national arabo-américain retraçant les contributions de la civilisation arabo-islamique à la science, à la médecine et aux arts décoratifs et se focalisant sur l’histoire des Arabes américains est proposée aux Constantinois, aux côtés de rencontres prévues avec des spécialistes dans l’éducation muséale et des experts américains dans l’histoire maghrébine. 

 
R. C.




El Khroub

80 logements sociaux non distribués depuis 2009

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le 29.03.16 | 10h00 Réagissez


Quatre-vingts logements de type socio-locatif, situés à proximité du centre de formation professionnelle (CFPA) de la nouvelle ville Massinissa d’El Khroub, achevés et réceptionnés en 2009 par l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Constantine n’ont toujours pas été attribués. Une situation qui suscite bien des interrogations au regard de la forte demande, toujours non satisfaite, par les autorités locales pour ce type de logements à El Khroub. Depuis trois ans, la daïra d’El Khroub n’a participé à l’attribution d’aucun logement à ses administrés, dont le nombre a atteint 22 700 demandeurs à la fin 2015. L’un des promoteurs, ayant réalisé une vingtaine de ces logements, nous a confié d’autre part que ceux-ci ont subi des actes de vandalisme juste après leur réception définitive, avant que l’OPGI n’intervienne pour sécuriser les lieux, en y affectant des agents pour en assurer le gardiennage.
F. Raoui




La décision a été prise lors de la session ordinaire de l’APC

Vers la régularisation des parkings informels à Constantine

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le 26.03.16 | 10h00 Réagissez

Les parkings informels dans la ville de Constantine seront bientôt régularisés et gérés par les services de la commune.

Lors de la session ordinaire de l’APC, tenue jeudi, et en discutant du volet du patrimoine rentable de la commune, les élus ont finalement décidé de récupérer les parkings illicites afin de mettre un terme à l’anarchie et faire de ces lieux un bien fructueux pour la ville.
La régularisation des parkings informels a fait l’objet d’une délibération, séance tenante, au siège de l’APC, sise au boulevard Zighoud Youcef (Ex-boulevard de l’Abîme).
Notons que depuis des années, la gestion des parkings du chef-lieu de la wilaya de Constantine a été délaissée au profit de «parkingeurs» impovisés. Et ce sont les automobilistes qui en font les frais.
Le chef-lieu de wilaya compte quinze (15) espaces publics transformés en parkings sans l’accord  de l’APC, selon le maire,
Mohamed Rira. Des rues, des petites ruelles, des aires jouxtant les administrations, ont été transformées en parkings  payants, tout en échappant au contrôle des services de la commune ou celui des éléments de la sûreté.
Ces parkings sont gérés de manière illicite par de jeunes chômeurs, en fonction du nombre de véhicules occupant les lieux. Pourtant, l’exercice de ce métier nécessite une autorisation délivrée par l’APC tout en respectant la circulaire ministérielle régissant l’activité de gardiennage des parkings. Dans ce sens, l’APC a enfin réagi face à cette anarchie. C’est pourquoi, elle a décidé, lors de cette session, de régulariser la situation administrative et financière de ces parkings. L’on a même déterminé le prix du loyer que devraient payer les «parkingeurs» concernés. Les services de la direction du patrimoine au niveau de la commune ont établi une grille de loyer. En d’autres termes, il existe trois genres de parkings. Parking diurne, un parking nocturne et un parking fonctionnant 24h/24.
Ceux qui exercent durant la journée vont payer 100 DA pour chaque voiture. Ceux qui exercent la nuit en payeront 150 et ceux qui occupent les lieux, jour et nuit, vont payer pour chaque véhicule 300 DA. «Nous allons aussi désigner dans les jours à venir une commission qui se rendra sur les lieux pour déterminer le nombre de voitures accueillies dans chaque parking. Elle va faire son constat afin de décider du prix du loyer», a déclaré le maire.
Notons aussi que, lors de cette même session, les services du patrimoine ont affirmé que le prix légal du stationnement est de 20 DA et pas plus. Une décision qui va mettre un terme à l’abus de ces gardiens improvisés qui exigent au minimum 50 DA. 
Yousra Salem

Constantine

La rue Tatache Belkacem menacée d’effondrement

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le 27.03.16 | 10h00 Réagissez

Lors de la session ordinaire de l’APC, tenue jeudi dernier, Abdelhakim Lafouala, élu FLN, a saisi l’occasion pour tirer la sonnette d’alarme.

Il a affirmé que la rue Tatache Belkacem est menacée d’effondrement et la situation se complique de jour en jour. Actuellement, a-t-il estimé, cette rue présente un véritable danger sur toute sa longueur pour les passants. Selon ses constatations sur place, la route s’affaisse chaque jour un peu plus et il est urgent d’agir. «Il faut aussi prendre en considération la fermeture du pont de Sidi Rached, qui aura lieu le 1er avril. Les automobilistes venant de Bab El Kantara et ses environs en direction du centre-ville vont s’orienter, après cette fermeture, vers la rue Tatache. Cette dernière ne pourra pas supporter le poids et le nombre de véhicules qui emprunteront cet accès quotidiennement, particulièrement après l’écroulement du mur, survenu à ce niveau, il y a quelques semaines», a-t-il avisé. Il a ajouté aussi qu’il est nécessaire de trouver d’autres voies de passage, sinon empêcher la circulation définitivement au niveau de la rue Tatache, jusqu’à la fin des travaux de réhabilitation qui seront effectués sur ces lieux.
Rappelons que l’effondrement du mur est survenu en janvier 2015 suite à des fuites d’eau, mais aussi au manque de travaux de réhabilitation réguliers. A ce jour rien n’a été fait. Les services de la commune, incapables de résoudre le problème, ont fini par demander l’aide de la DTP. Cette route risque de s’effondrer à tout moment si rien n’est entrepris pour pallier la situation, selon toujours le même interlocuteur. Pour sa part, le maire de Constantine, Mohamed Rira, a affirmé qu’une commission mixte sera dépêchée sur les lieux. Comme cela a été fait pour l’effondrement du mur de la rue Zaâbane. Cette commission regroupera les services de la commune,  de la direction des ressources en eau, de la DTP et autres et sera chargée de localiser le problème et de le résoudre dans les plus brefs délais. 
Yousra Salem

Espace Kef Noun

La calligraphie arabe sublimée dans les «cercles vicieux»

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le 28.03.16 | 10h00 Réagissez

L’exposition de Fouad Bouatba, l’artiste-peintre venu de Annaba, ne manque pas de renseigner sur son parcours personnel.

En effet, c’est l’espace artistique indépendant, Kef Noun, qui a permis aux Constantinois de découvrir le monde atypique, passionnant et surtout profond, de Fouad, grâce a l’exposition intitulée «Cercles vicieux».  
Pour le vernissage de l’exposition, qui s’est tenu samedi dernier, Kef Noun, a fait dans la subtilité, qui est devenue la marque de fabrique de l’espace qui a commencé à prendre ses marques.  L’artiste a réalisé  une performance artistique sous les yeux d’un public fasciné. Une fresque en forme de cercle, habillée de calligraphie moderne au style Fouad Bouatba! Une exécution artistique envoûtante, avec un message fort, l’espoir avec un soupçon de mélancolie.
Il était magnifiquement accompagné de Labib Benslama et Fayçal Bellattar, pour une lecture musicale, où les textes de Mahmoud Darwiche ont été revisités tout en élégance. Le tout dans une ambiance sereine et mystique. Un moment de partage sincère fort en émotions.  Dans le monde de Fouad, le mot est maître à bord, les lettres arabes trouvent leur liberté d’expression. Dans un style bien à lui, sorte de calligraphie arabe moderne, Fouad retrace son vécu, son expérience et aussi son parcours artistique. Le choix de chaque mot est judicieux et réfléchi, car il tient à la force du message. Pour l’exposition, deux thèmes sont mis en exergue, le premier espace est dédié à la force des mots et à la beauté des lettres, avec des fresques diverses. Quant au deuxième, il est consacré à l’évolution de la femme maghrébine, un clin d’œil au quotidien des femmes algériennes, aussi on remarquera à travers les différentes œuvres de cette partie, tout le paradoxe qui caractérise la vie d’une femme maghrébine. Les portes de Kef Noun resteront ouvertes pour cette exposition-vente, qui se tiendra jusqu’à mi-avril prochain.
Ilhem Chenafi

Projet de pénétrante autoroutière à Didouche Mourad

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le 28.03.16 | 10h00 Réagissez

Dans le but de rendre la circulation plus fluide dans les différentes communes de la wilaya, M. Zahnit, directeur des travaux publics (DTP)

Dans le but de rendre la circulation plus fluide dans les différentes communes de la wilaya, M. Zahnit, directeur des travaux publics (DTP)
de Constantine a annoncé, lors du forum de la radio tenu hier, qu’une pénétrante de l’autoroute Est-Ouest à partir de la commune de Didouche Mourad sur une longueur de 7,5 km est en cours de réalisation.
«Une enveloppe de 3, 25 milliards de dinars a été débloquée pour la réalisation de cette pénétrante dont les travaux ont commencé en décembre 2015, par une entreprise nationale.
La livraison de ce projet est prévue dans deux ans».
Dans le même registre, celui des travaux publics, le premier responsable du secteur a affirmé que plusieurs projets, dont la majorité est achevée, seront livrés cette année, dont le dédoublement de la route menant vers la communede Aïn Smara.  
Y.S.


Lotissement du 1er novembre à El Gammas (Constantine)

Une cité sans eau, sans électricité …

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le 28.03.16 | 10h00 Réagissez
Une cité sans eau,  sans électricité …

Les années se suivent et se ressemblent à la cité du 1er Novembre.

Un lotissement comprenant 620 habitations, créé à la fin des années quatre-vingt-dix, à proximité de Sissaoui, et dépendant administrativement du secteur urbain d’El Gammas. Ainsi, les habitants de ce lieu perdu souffrent le calvaire au quotidien. Sur place, des habitants du quartier nous accompagnent pour nous montrer l’ampleur de ce qui fait leur désarroi. Ce qui attire l’attention d’abord, c’est l’état lamentable de la route et des différentes voies d’accès à la cité jamais goudronnées et toutes cabossées, et de plus submergées par la boue en l’absence d’un réseau d’évacuation des eaux de pluie. Les habitants nous apprennent que le problème crucial de l’alimentation en eau potable du quartier, en dépit du fait que le projet a été inscrit sur les tablettes de la DTP depuis 2010, n’a toujours pas été réglé.
A la cité du 1er Novembre, ce n’est pas uniquement l’eau potable qui fait défaut. L’absence de l’éclairage public constitue également un souci majeur pour les riverains ainsi que le transport scolaire pour les enfants du quartier, qui doivent parcourir chaque jour près de 5 kilomètres pour rejoindre leur établissement scolaire à Sissaoui pour ceux inscrits aux premier et deuxième paliers et au quartier du Quatrième kilomètre pour les lycéens.
Des parents d’élèves nous ont affirmé à ce propos que les propriétaires de bus chargés du transport scolaire des enfants de la cité sont pourtant payés régulièrement par le secteur urbain d’El Gammas, alors qu’ils n’assurent pas, aussi étrange que cela puisse paraître, le transport des élèves. Les représentants des habitants évoquent également le cas d’une centaine de lots de la cité, ceux de la troisième tranche, précisent-ils, lesquels n’ont toujours pas été raccordés au réseau électrique après plusieurs années d’attente et des promesses maintes fois réitérées des autorités locales d’y remédier. Ils ne manqueront pas également de soulever le problème du ramassage des ordures ménagères, lequel, nous explique-t-on, se fait de manière très aléatoire. L’amoncellement des déchets dans les niches situées à l’entrée de la cité rajoute, déplorent-ils, à l’aspect rebutant dans lequel elle se trouve. «Nous voulons que nos enfants aient d’autres activités que le transport de l’eau à longueur de journée. Que les projets inscrits par les autorités pour l’aménagement de notre cité, notamment en ce qui concerne l’éclairage public, l’électricité, l’eau potable et d’ouverture de voies d’accès à la cité soient réalisés. Bref, que nous soyons considérés comme des citoyens à part entière», nous dira avec amertume un habitant de cette cité.
 
F. Raoui

Non-reconnaissance d’un moudjahid

Une fille de chahid crie à l’injustice

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le 29.03.16 | 10h00 Réagissez

Dans une lettre adressée le 27 décembre 2015 au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dont une copie a été remise à notre rédaction, Bouchouit Fatima-Zahra, fille de chahid,

interpelle ce dernier pour mettre fin à ce qu’elle a qualifié de situation de flagrante injustice dont sa famille est victime depuis plusieurs années. Cette dame, dont le père, Bouchouit Amar, a été assassiné par l’OAS le 5 mars 1962, à proximité de l’hôtel des Travaux publics de Constantine où il était employé, affirme que sa défunte mère s’est épuisée depuis l’indépendance dans des démarches auprès de divers organismes pour faire reconnaître officiellement la qualité de chahid à son défunt époux.
Des tentatives qui se sont avérées vaines devant le refus du ministère des Moudjahidine de lui reconnaître cette qualité, précise-t-elle, en dépit du fait que le dossier qui a été transmis au même ministère comporte des preuves intangibles (pièces dont nous détenons des copies) de l’assassinat de son père par l’OAS, notamment un certificat de décès délivré le 6 mars 1962 par le centre hospitalier de Constantine attestant que son père est décédé des suites de plaies causées par des impacts de balles, deux attestations établies par l’administration des travaux publics de Constantine certifiant que son père a bien été assassiné par l’OAS à la date indiquée et une photo de la plaque commémorative scellée sur la façade de la DTP de Constantine portant les noms des agents morts pour la patrie et où figure le nom de son père.
Après le décès de sa mère, Mme Bouchouit a donc repris le flambeau pour tenter d’obtenir en tant qu’ayant droit une pension de fille de chahid. Un chemin semé d’embûches bureaucratiques qui a tout de même abouti à l’envoi, en 2010, par la direction des moudjahidine de Constantine de son dossier au ministère de tutelle lequel, affirme-t-elle, n’a toujours pas donné de réponse. Mme Bouchouit souligne, par ailleurs, avoir adressé en 2015 deux lettres recommandées au ministre des Moudjahidine pour lui exposer son cas, mais là aussi aucune réponse ne lui est parvenue. Dans sa lettre à Abdelmalek Sellal, Mme Bouchouit dit avoir le sentiment que son père a été assassiné par l’OAS, mais que sa mère «a été tuée par l’injustice et la hogra de son propre pays, car elle n’a pas de parent bien placé ni de connaissances parmi les personnalités influentes pour intervenir en sa faveur». Cette lettre, écrit-elle encore, constitue pour elle un ultime recours, un véritable cri de détresse adressé au Premier ministre afin qu’il intervienne pour que le ministère des Moudjahidine lui fasse connaître enfin sa décision concernant le dossier de son père.
 
F. Raoui

Salle Ahmed Bey du Zénith

30 mars 1976, 40 ans déjà

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le 03.04.16 | 10h00 Réagissez


Rien de mieux qu’un film documentaire pour célébrer la journée de lutte contre la spoliation des terres en Palestine. Mercredi dernier, la salle Ahmed Bey du Zénith s’est transformée en salle de cinéma, pendant 52 minutes. C’était à  l’occasion de la projection organisée par l’ONCI du film palestinien 30 adhar» (30 mars), du jeune réalisateur palestinien Nidhal Badarna, un prénom déjà révélateur du côté militant de cet artiste. L’œuvre est la deuxième à retracer les faits historiques du 30 mars 1976, après le film de Ghaleb Shaaf en 1978. L’histoire du film relate les faits survenus le 19 février 1976, quand le gouvernement israélien  décide de confisquer 250 000 ares de terres en Galilée. Les Arabes d’Israël décident alors de répliquer par l’organisation d’une grève générale.
Un mouvement initié par la Conférence nationale pour la défense des terres arabes, qui a vu le jour en septembre 1975. Le gouvernement israélien envoie alors l’armée contre les grévistes, faisant de la grève une manifestation puis une révolte populaire.
Les Palestiniens de Ghaza et de Cisjordanie finissent par rejoindre le mouvement. Le bilan est lourd : 6 morts, une centaine de blessés et une centaine d’arrestations. L’événement, décrété Journée de la terre, sera désormais célébré chaque année. Le tournage du film indépendant a pris deux mois à l’équipe.
En effet, le caractère indépendant est largement soutenu. C’est le centre culturel Mahmoud Darwiche qui a permis au film de voir le jour. Avec un budget insignifiant de 20 000 dollars, la jeune équipe a pu le réaliser. Bilel Wafi, producteur exécutif du documentaire a bien souligné l’indépendance du financement, même si ce n’était pas chose facile. «C’est un choix pourtant évident lorsqu’on veut éviter la manipulation des Israéliens, et du coup la perte de l’histoire de notre pays», notera-t-il. Lors de la séance débat, Nidhal Badarna a également présenté son projet «Manshar fen wa intadj», une fondation pour la promotion des arts, comme le théâtre, le cinéma et la production, installée à Haïfa. Une fondation qui se veut indépendante et qui a pour objectif de perpétuer l’histoire et la mémoire palestinienne à travers les générations.                    
 
Ilhem Chenafi



Salle Ahmed Bey du Zénith

30 mars 1976, 40 ans déjà

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le 03.04.16 | 10h00 Réagissez


Rien de mieux qu’un film documentaire pour célébrer la journée de lutte contre la spoliation des terres en Palestine. Mercredi dernier, la salle Ahmed Bey du Zénith s’est transformée en salle de cinéma, pendant 52 minutes. C’était à  l’occasion de la projection organisée par l’ONCI du film palestinien 30 adhar» (30 mars), du jeune réalisateur palestinien Nidhal Badarna, un prénom déjà révélateur du côté militant de cet artiste. L’œuvre est la deuxième à retracer les faits historiques du 30 mars 1976, après le film de Ghaleb Shaaf en 1978. L’histoire du film relate les faits survenus le 19 février 1976, quand le gouvernement israélien  décide de confisquer 250 000 ares de terres en Galilée. Les Arabes d’Israël décident alors de répliquer par l’organisation d’une grève générale.
Un mouvement initié par la Conférence nationale pour la défense des terres arabes, qui a vu le jour en septembre 1975. Le gouvernement israélien envoie alors l’armée contre les grévistes, faisant de la grève une manifestation puis une révolte populaire.
Les Palestiniens de Ghaza et de Cisjordanie finissent par rejoindre le mouvement. Le bilan est lourd : 6 morts, une centaine de blessés et une centaine d’arrestations. L’événement, décrété Journée de la terre, sera désormais célébré chaque année. Le tournage du film indépendant a pris deux mois à l’équipe.
En effet, le caractère indépendant est largement soutenu. C’est le centre culturel Mahmoud Darwiche qui a permis au film de voir le jour. Avec un budget insignifiant de 20 000 dollars, la jeune équipe a pu le réaliser. Bilel Wafi, producteur exécutif du documentaire a bien souligné l’indépendance du financement, même si ce n’était pas chose facile. «C’est un choix pourtant évident lorsqu’on veut éviter la manipulation des Israéliens, et du coup la perte de l’histoire de notre pays», notera-t-il. Lors de la séance débat, Nidhal Badarna a également présenté son projet «Manshar fen wa intadj», une fondation pour la promotion des arts, comme le théâtre, le cinéma et la production, installée à Haïfa. Une fondation qui se veut indépendante et qui a pour objectif de perpétuer l’histoire et la mémoire palestinienne à travers les générations.                    
 
Ilhem Chenafi


Nouvelle tarification des transports

Le PST appelle à mettre fin à l’anarchie

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le 03.04.16 | 10h00 Réagissez

Le Parti socialiste des travailleurs (PST), par le billet de son bureau de Constantine, a appelé jeudi la direction des transports de la wilaya à

mettre fin à l’anarchie, en référence aux dernières augmentations tarifaires sur les différentes lignes de transport, augmentations  qui dépassent largement et illégalement les 10% décidés par les pouvoirs publics. «Malgré ces 10% jugés abusifs par les usagers des transports collectifs privés, nous assistons à une augmentation en plus, des prix complètement exagérés dans toutes les lignes de transport collectif, de la part des transporteurs privés, sans pour autant qu’ils ne se réfèrent à aucune augmentation officielle», lit-on dans la déclaration parvenue à notre rédaction. Rappelant les mises en garde du ministre des Transports quant au non-respect des nouvelles dispositions et les mesures punitives prévues à l’encontre des contrevenants, le PST a mis la direction des transports devant ses responsabilités pour organiser le secteur. «Nous demandons, par ailleurs, à la direction des transports de la wilaya de Constantine, et à l’image de l’Etat qui veut rationnaliser la consommation, de rationaliser aussi le transport dans la ville, en mettant à la disposition des citoyens usagers des transports en commun, des bus de transport public jusqu’à 22 heures, afin qu’ils ne dépendent plus des taxis clandestins, dont les augmentations dépassent les 70%, d’obliger les détenteurs de licences d’exploitation des lignes de transport privé de bus à travailler, car malgré le grand nombre de ces derniers, les bus sont toujours saturés et l’intervalle de temps qui séparent deux bus est très long», peut-on lire encore dans le même document. 
Nouri Nesrouche

Après les derniers éboulements

Des dispositifs pour sécuriser la route de la corniche

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le 05.04.16 | 10h00 Réagissez

La route de la Corniche, entre Constantine et Hamma Bouziane, de plus en plus fréquentée — depuis que les poids lourds sont interdits d’emprunter la descente d’El Ménia —, est devenue particulièrement périlleuse en raison des grosses pierres qui déboulent des énormes falaises qui la surplombent.

Celles-ci percutent violemment la route, emportant par endroits une partie du parapet avant de finir dans le précipice, comme cela s’est produit il y a deux jours. Devant ce danger permanent qui menace les piétons et les automobilistes, la direction des travaux publics (DTP) a passé, nous l’a affirmé, hier, un de ses techniciens, plusieurs dispositifs en revue : mur de soutènement, filet ou carrément libération, après repérage, des blocs qui risquent de se détacher de leur base branlante au moyen de faibles charges explosives.
«Si cette dernière option est retenue, il y aura tout un protocole à respecter pour écarter tout danger pour les véhicules et les piétons», nous a-t-on précisé. Interrogé sur les causes de ces éboulements, notre interlocuteur explique qu’«ils sont dus à un phénomène de gélifraction. Les eaux de pluie infiltrées dans le substrat rocheux gèlent par basses températures et font éclater la roche, laquelle finit par se détacher au bout de quelques années et rouler vers le ravin.
Dans leur course, il arrive que ces pierres de tous calibres s’écrasent sur la route de la corniche». Sur un parcours long de 3 km, les usagers appréhendent un éboulement à chaque passage. Les chutes de pierres de gros calibre et de rochers sont d’ailleurs fréquentes. L’éboulement qui s’est produit il y a deux jours a d’abord été précédé par une petite pluie de pierres, assurent des témoins oculaires. C’est un miracle si l’on ne déplore pas de dommages matériels ou corporels. Notre interlocuteur nous a informés, en outre, que la DTP a chargé un bureau d’études pour une expertise globale de la région afin de déterminer les causes exactes du phénomène et agir en conséquence. 
F. Raoui

بن تركي يثير غضب القسنطينيين

    لم يفهم أهل مدينة قسنطينة الكلام الذي قاله مدير الديوان الوطني للثقافة والإعلام، لخضر بن تركي، والذي وصفهم فيه بأنهم لا يفرقون بين التظاهرة الثقافية و”الزردة”، واعتبروا أن كلامه غير مقبول تماما وفيه تحامل غير مسبوق على المدينة التي أنجبت كبار المبدعين الجزائريين، واستنكروا بشدة ما قاله بن تركي في حقهم حول أنهم لم يعوا أن التظاهرة فضاء ثقافي، مستغربين أن يصدر هذا الكلام من مسؤول على رأس مؤسسة ثقافية مهمة في الجزائر.



    Quartier du Coudiat

    Une opération de réhabilitation bâclée

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    le 05.04.16 | 10h00 Réagissez
     
	Les balcons témoignent du travail vite fait…
    Les balcons témoignent du travail vite fait…

    Le quartier du Coudiat est devenu l’atelier de toutes les malfaçons dans les travaux de réhabilitation entrant dans le cadre de Constantine capitale de la culture arabe.

    Et cela se fait avec le consentement de l’administration, qui n’intervient à aucun moment pour y mettre fin.  Plusieurs habitants de ce quartier, particulièrement ceux des immeubles 19 et 21 du boulevard de l’Indépendance, déplorent ces chantiers qui s’éternisent tout en pointant du doigt la cadence et la qualité des travaux menés. Interrogés sur place, certains d’entre eux ont affirmé qu’actuellement les jeunes maçons sur les balcons, n’ayant aucune expérience et qui ne sont même pas qualifiés, font   un travail bâclé qui va certainement engendrer par la suite des dégâts irréparables. «Ces ouvriers étaient absents toute l’année, une fois la clôture de l’événement culturel annoncée, ils sont revenus à la charge pour faire du n’importe quoi», a déclaré Rachid. T., l’un des plaignants.
    Il a affirmé que ces ouvriers ne respectent pas les normes de maçonnerie et travaillent même le week-end pour camoufler ce qui a été mal fait. Une situation qui devient inquiétante, selon notre interlocuteur, d’autant qu’il y a absence de suivi et de contrôle de la part des responsables locaux ou de l’entreprise chargée du projet.
    Excédés, les riverains ont envoyé, en février et mars derniers, deux correspondances, accompagnées de photos, à la direction du logement pour intervention,   en vain. Un chef de service s’est rendu sur les lieux, d’après Rachid, et a promis de régler la situation.
    Dans la dernière lettre adressée à la direction du logement, dont El Watan détient une copie, les habitants ont expliqué que «les ouvriers n’ont pas décapé certains balcons et corniches. Ils sont passés directement au coulage sur les corniches tout en négligeant le processus fondamental du grattage profond pour atteindre le fer U qui est censé bloquer le béton, application de l’antirouille et autres… Pire encore, le fer en U dans certains balcons a été remplacé par un tube galvanisé !».  Et d’avertir sur les risques d’effondrement de ces balcons. 
    Yousra Salem
     

    Les travaux traînent encore à la gare de l’Est

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    le 06.04.16 | 10h00 Réagissez

    Beaucoup de promesses ont été faites et des prétextes avancés par les responsables de l’entreprise chargée de la réhabilitation de la gare routière Est,

     afin d’achever les travaux de la clôture à la fin du mois de mars dernier, mais à ce jour aucun de leurs engagements n’a été respecté. Lors du conseil de wilaya tenu hier au cabinet du wali, le P/APC de Constantine, Mohamed Rira a déclaré que l’entreprise a renforcé ses effectifs sur place, il y a à peine deux jours, pour la livraison du projet et du mûr de la clôture de cette gare routière. Pourtant, lors d’une visite effectuée par le wali au chantier le 23 février dernier, les mêmes responsables avaient assuré que la clôture sera achevée fin mars.
    Notons que durant la même période, le taux d’avancement de cette clôture était à peine de 10%. Même la maçonnerie n’a pas été commencée et à ce jour rien n’a été fait. Rappelons que sur la fiche technique du projet, le délai des travaux a été fixé à 4 mois. Une contradiction entre les faits et les promesses des responsables de l’entreprise qui, selon le maire de Constantine, vont achever et livrer le projet avant le 16 avril. Les travaux d’aménagement et de réhabilitation de la gare routière Est sont achevés à 100% et il ne reste que l’installation des abris de bus, qui devaient être livrés il y a environ une semaine.  
    Yousra Salem



    Constantine

    Les services de l’urbanisme sortent de leur léthargie

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    le 06.04.16 | 10h00 Réagissez


    Les services de l’urbanisme de la mairie de Constantine se sont-ils enfin décidés à mettre fin à l’anarchie qui régnait dans certains quartiers de la ville, en matière de respect de l’environnement et des règles régissant la construction des maisons individuelles, concernant en particulier le phénomène de l’occupation illégale des trottoirs ? Certains citoyens ont pris en effet la fâcheuse habitude, ces dernières années, dans plusieurs rues à Sidi Mabrouk supérieur de s’accaparer les trottoirs longeant leurs habitations en construction. Ils n’hésitent pas à ériger des clôtures en parpaing sur des dizaines de mètres pour protéger leurs chantiers, faisant fi ainsi de la sécurité des riverains et des passants, dont des écoliers.
    L’initiative prise récemment par les services de l’urbanisme pour mettre fin à ce spectacle désolant, en sommant les auteurs de ces dépassements à se conformer à la réglementation, en libérant les trottoirs squattés, mais aussi à procéder à l’enlèvement des déblais et des matériaux de construction entreposés souvent sur la voie publique, est une mesure qui mérite d’être soulignée, même si celle-ci devrait s’accompagner d’autres mesures en matière de préservation de l’environnement et de l’aménagement urbain. 
    F. Raoui


    Constantine

    Des fuites d’eau au niveau du parc de Bardo

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    le 06.04.16 | 10h00 Réagissez



    Deux fuites d’eau ont été découvertes au niveau du site du Remblai, à proximité du pont Sidi Rached. Une découverte qui pose un sérieux problème pour la stabilité de la zone, ainsi que pour le parc urbain de Bardo, selon les déclarations du chef de daïra de Constantine Mohamed Taleb, lors du conseil de wilaya tenu hier au cabinet du wali. Mohamed Taleb a soulevé le danger que présente ces fuites d’eau signalées depuis des jours.
    «J’ai saisi les services de la SEACO pour intervenir et réparer ces fuites», a-t-il souligné. Le même responsable a insisté sur l’urgence de cette intervention, avant la propagation des fuites, surtout que les autorités locales comptent inclure le site du Remblai dans le projet du parc urbain de Bardo, dont une grande partie est prévue pour être livrée le 16 avril. A ce propos, un représentant de la Seaco a expliqué que ces fuites n’ont pas été encore localisées. «Il est fort probable qu’elles proviennent du quartier de Souika», a-t-il avancé, affirmant que des équipes de l’entreprise seront sur place pour déterminer la source de ces infiltrations.   
    Yousra Sale



    أجيال الانترنت .. ماذا ستفعل بأجيالنا؟

    date2016/04/07views1393comments4
    كثيرا ما نَغضب عندما لا نَحْصِل على تَدفُقٍ عالٍ من الانترنت، أو عندما لا يصلنا الجيل الثالث أو الرابع أو الخامس منها، نَعتبر ذلك تَخلفا في المجال التكنولوجي، وانعدامَ اهتمامٍ بالمستقبل... وربما لا نغضب إطلاقا أو لا ينتابنا أي قلق بشأن ما تفعله أو ستفعله هذه الأجيال من الانترنت في أجيالنا المتعاقبة، في عقول أبنائنا وبناتنا، في تماسك بنية مجتمعنا، في حالتنا النفسية والشعورية، بل في أمننا الوطني ووجود بلدنا بذاته... فهلاَّ بحثنا عن التوازن المطلوب بين الانفتاح على التكنولوجيا وحُسنِ التحكم في محتواها؟
    انترنت وما ارتبط بها، بكل تأكيد ضرورة تكنولوجية لا يُمكن الاستغناء عنها بما أصبحت لها من علاقة بكافة القطاعات الحيوية في المجتمعات: الاعلام، التجارة، التمويل، الصناعة، التعليم، الثقافة، الصحة، الرياضة، التسلية، السياسة... الخ، لم يَعُد هناك قطاع من هذه القطاعات بقادرٍ على التقدم من غير تدفق عالٍ للمعلومات عبر هذه الشبكة العنكبوتية، بل لم نعد نحن كأشخاص وبخاصة أبناءنا بقادرين على الاستغناء عنها في أي مجال من المجالات، الاتصالات، التعليم، تبادل المعلومات، الولوج إلى خبايا العالم الذي نعيش وبخاصة إلى ذلك الجانب المظلم الممنوع والمثير للغرائز على أكثر من مستوى بلا رقيب ولا حسيب... 
    لقد تمكنت الولايات المتحدة الأمريكية منذ أكثر من ثلاثين سنة من تحقيق ما تصبو إليه عبر نقلها شبكة انترنت من النطاق الخاص إلى النطاق العالمي. كانت "انترنت" بالفعل منذ سنة 1969 ـ وكانت تسمى "أربانت" ـ اختراعا أمريكيا صرفا، هدفها توزيع المعلومات العسكرية والإستراتيجية الحساسة عبر شبكة عالمية لتأمينها من أية ضربة نووية محتملة من قبل الأعداء. لم يتم اختراعها لتدخل البيوت وتُصبح في متناول أي كان عبر أصقاع الأرض قاطبة بمجرد امتلاك هاتف نقال... ما الذي أدى إلى أن تتحول إلى هذه الدرجة من الانتشار؟ هل كان مخترعوها سيطلقونها هكذا على نطاق واسع لو لم تكن تخدم بدرجة عالية أهدافهم القومية وأهداف حلفائهم؟ هل انترنت وُجدت لخدمة مخترعيها أم مستخدميها؟ وأين موقعنا نحن المتلهفون لقدوم الجيل الثالث والرابع والخامس والتدفق العالي وما بعد؟
    بدون شك، الكثير مِنَّا يعرف الأهداف الاقتصادية والسياسية، والأخطر من هذا على الإطلاق تلك التي لها علاقة ببناء الإنسان ووعيه ووجدانه وحالته النفسية وشعوره بالانتماء لثقافة وهوية محددتين... ولكن قليل مِنا مَن يطرح السؤال الرئيس الذي ينبغي أن يُطرح: وما الذي قُمنا به لتحصين أنفسنا من أن نكون ضحايا هذه الأهداف؟ أين هي السياسات المتعلقة بالتحكم في محتوى انترنت وتوجيهها؟ وما الذي يجعلنا لا نتوقف عن المطالبة بسرعة الانتقال إلى الأجيال الجديدة منها، دون أن نقوم بما ينبغي أن نقوم به في مجال تحصين مجتمعنا وإيجاد البدائل اللازمة لمَنع "انترنت" من أن تكون الصانع الأوحد لمستقبلنا ومستقبل أبنائنا؟
    لقد قامت الكثير من الدول بما في ذلك التي أنشأت "انترنت" بإجراءات تكنولوجية وإعلامية وقانونية لمنع هذا الشبكة المتغولة مِن أَنْ تكون لها انعكاسات على أمنها الوطني وعلى أبنائها في نطاق القيم العليا التي تؤمن بها. وربما لا يوجد بلد في العالم أكثر إنتاجا للبرامج الالكترونية ـ التي تحرص على أمن المجتمع والدولة ـ من الولايات المتحدة ذاتها تليها اليابان والدول الأوروبية، أما مجموعة البريكس (الصين وروسيا والهند وجنوب إفريقيا والبرازيل) فقد أنشأت شبكة انترنت خاصة بها مستقلة عن الشبكة الأمريكية الغربية... وكل الدول المدركة لحجم هذا التحدي قامت وتقوم بالإجراءات اللازمة للحد من الآثار السلبية لهذه الغارة غير المسبوقة على العالم من قبل جيوش الكترونية لا يعرف قوامها أحد...
    ما الذي فعلناه نحن كبلد ينفتح بالتدريج على هذا العالم؟
    بالتأكيد هناك محاولات لتأمين أنفسنا من المخاطر القادمة عبر "انترنت" والتكنولوجيات الجديدة للاتصال والمعلومات، وبخاصة فيما يتعلق بمكافحة الإرهاب والجريمة المنظمة، وهي محاولات بحاجة إلى مزيد من الجهد والعناية، ولكن عندما يتعلق الأمر بـتأمين الأجيال الصاعدة وخاصة الأطفال ومَنع هذه الشبكة من أن تتحول إلى مِعْوَلَ هَدْمٍ لشخصيتهم وكيانهم فإننا قليلا ما نهتم بذلك ونكتفي بتلك المحاولات الفردية التي لا تقوم على رؤية شاملة لأمن المجتمع والدولة، إنما على منطق: كلُ يواجه المشكلة بطريقته أو لا يواجه... وفي هذا أكبر تهديد مستقبلي نحن الآن بصدد التعرض له.
    صحيح إن تأمين البلاد من خطر الإرهاب والجريمة المنظمة أمر مستعجل ولا يحتمل التأخير، ولكن تأمين أبنائنا من حيث تركيبتهم النفسية وولاءاتهم وقيمهم وأخلاقهم يعد الأهم على المدى البعيد. فكم من أسرة اليوم هي عاجزة أمام سيطرة التكنولوجيا على أبنائها؟ كم من أسرة لم تستطع مواجهة هذا التأثير المباشر وغير المباشر لانترنت وغيرها من الوسائل؟ 
    يبدو أن الأمر اليوم في غاية الخطورة إذا لم نستبق ما هو آتٍ من الآن. فالأفراد أو الأسر ليس في إمكانهم بمفردهم القيام بهذه المهمة التي تُجَدِّد وسائلها كل يوم، وليس أمامنا سوى وضع إستراتيجية وطنية في هذا المجال يقوم عليها خبراء متعددو الاختصاصات، ويشارك فيها الرأي العام، للقيام بما ينبغي القيام به في هذا المجال. ولدينا تجارب عديدة في العالم يمكن الاستفادة منها، ذلك أن الأمر لا يتعلق ببلادنا وحدها، بل بكل دول العالم، الفرق الأساس بين هذه الدول، أن مِن بينها من لديها وسائل الحماية الكافية ومن لا تملك. ونحن مِن الصنف الثاني.
    لذا فإن احتجاجنا على التأخر في تعميم الأجيال الجديدة من انترنت يبقى بلا معنى إذا لم يكن بالتوازي مع احتجاجنا على ضعف وسائل الحماية التي نملك سواء من الناحية التقنية أو من ناحية الوعي بالمخاطر وبالبدائل التي تُمكّننا من تجاوزها، والأهم من ذلك إذا لم يواكَب بعمل بعيد المدى لإيجاد البدائل الوطنية لِما نَعتبره مُخرِّبا للسلوك الوطني أو وسيلة نحن غير قادرين على معرفة مَن يُحركها.
    إن الصين ـ على سبيل المثال ـ  لم تكتف بتوعية المجتمع بمخاطر "انترنت"، "غوغل" أو "فيسبوك"، بل أنشأت لنفسها شبكات تواصل اجتماعي بديلة و"غوغل" بديل، جميعها منفصلة عن تلك السائدة في العالم، وكذلك تفعل بعض الدول الأخرى. فهل فكرنا نحن فيما ينفعنا؟ وهل اقترحنا حلولا للمشكلات التي تعرفها أسرنا بدل تركها تصارع بمفردها ما لا تقوى عليه؟
    يبدو أننا تأخرنا كثيرا في استباق مثل هذه المخاطر خاصة وأن القادم منها أخطر... 
    صحيحٌ إن تأمين البلاد من خطر الإرهاب والجريمة المنظمة أمرٌ مستعجل ولا يحتمل التأخير، ولكن تأمين أبنائنا من حيث تركيبتهم النفسية وولاءاتهم وقيمهم وأخلاقهم يعدّ الأهم على المدى البعيد. فكم من أسرة اليوم هي عاجزة أمام سيطرة التكنولوجيا على أبنائها؟



    أول تصريح من عبد السلام بوشوارب بخصوص تسريبات بنما

    أول تصريح من عبد السلام بوشوارب بخصوص تسريبات بنما




    خرج وزير الصناعة والمناجم عبد السلام بوشوارب، عن صمته ازاء الاوراق التي نشرتها بنما بخصوص ظلوع وزراء و أمراء في قضايا فساد.
    وقال عبد السلام بوشوارب، خلال جلسة مغلقة مع أعضاء لجنة المالية أن أطراف تحاول استهداف الجزائر عبر"تشويه سمعة اطاراتها".
    وأضاف بوشوارب، ان ورقة الطريق التي اعدها من اجل اعادة الاعتبار للصناعة الجزائرية " تزعج البعض داخليا وخارجيا".



    ليكشِف كلٌّ حساباتِه

    date2016/04/08views550comments0
    كلما تَمّ الكشفُ عن قضايا فسادٍ على المستوى الوطني أو الدولي، تأكّد لي أن هذا الملف هو الأكثر خطورةً من بين الملفات التي ينبغي أن يتم الحسمُ فيها إذا أردنا أن نَدخل مرحلة إصلاحات حقيقية، وأن نبني بلادنا على أُسس صحيحة.
    مهما كان الشخص الذي ورد اسمه في قضايا فساد، ينبغي أن يَمُرّ عبر العدالة، وينبغي على هذه العدالة أن تكون عدالة بحق؛ مستقلة ومُنصِفة وبعيدة عن أيّ ضغوط من أيّ جهة كانت. طريق البناء الحقيقي لا يبدأ إلا من هنا، وطريق مواجهة نقص المداخيل من العملة الصعبة لا يبدأ إلا من هنا. لا يُمكننا أبدا أن نتحدّث عن التقشف أو حسن تسيير الموارد أو عن ترشيد النفقات في ظل وجود مُتَّهمين بالفساد من غير تقديمهم إلى العدالة لإدانتهم أو تبرئتهم. دون هذه الصرامة لن يتحقق أيّ تقدم.
    ما الذي يجعلنا نترك الرأي العام يتحدّث عما يُعتبر أدلة قاطعة ضد مسؤولين متهمين بالفساد، ووسائل إعلام تنشر بعضا من هذه الحقائق، وأحيانا مسؤولون يعترفون بأنفسهم بأنهم اشتروا فيلات أو شققا بملايين الأورو، وآخرون تحوّلوا إلى رجال أعمال وأصحاب ملايير بمجرد خروجهم من المسؤولية أو اقترابهم منها، دون أن نرى لذلك أي تبعات لا على المستوى القانوني ولا على المستوى السياسي باستثناء حديث عام في إطار نظرية المؤامرة؟!
    ما الذي كان ومازال يَمنع الجهات المختصة من طرح السؤال الأكثر بساطة: من أين لك هذا؟
    أعتقد أنه من الوطنية اليوم، أن يتجرّأ كل من تَحمَّل أدنى مسؤولية، أن يَمتَثِل للقانون، ويُصدِر إعلانا يشهد فيه على نفسه بما يملك وما لا يملك، ويبرِّئ نفسه أمام الرأي العام مما قد يحوم حوله من شكوك.
    كما أعتقد أنه من الوطنية اليوم أن نُعلِن شهرا لكشف حسابات الجميع امتثالا للقانون... (المرسوم 06ـ 415) (المذكرة التطبيقية للوزير الأول 18 أفريل 2015).
    ومن الوطنية أن تُلزِم الدولة كل المسؤولين وكل السياسيين وكل المنتخبين، معارضة وموالاة، الحاليين والسابقين، بالامتثال لهذا القانون لِمَن لم يفعل أو إعادة الامتثال له لِمن فَعل من قبل، ليعرف الجميع حساباتهم وممتلكاتهم مع عائلاتهم، ولِتَقم المصالح المعنية بعدها، والعدالة ووسائل الإعلام بما ينبغي لها أن تقوم به، وليشهد ذلك الرأي العام.. تلك وحدها الوسيلة الناجعة للكشف عن حقيقة ما يجري في بلادنا بعيدا عن تسريبات العالم ـ بنما أو غيرهاـ إذا أردنا بالفعل أن نَسلُك طريقَ البناء الصحيح ونعيد الأمل للناس.

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    رقم اليوم

    12.5 مليار سنتيم لإعداد دراسات تقنية لتهيئة علي منجلي وعين النحاس بقسنطينة

      وافقت وزارة السكن على وضع مبلغ 125 مليون دج تحت تصرف السلطات الولائية بقسنطينة، من أجل إعداد دراسات تقنية تخص إنجاز شبكات تصريف مطابقة للمعايير و تهيئة الطرقات والمساحات الخضراء، وذلك بالمدينة الجديدة علي منجلي والقطب الحضري بعين النحاس.
      وكشف حيول فريد، مدير عام مؤسسة تسيير مدينتي علي منجلي وعين النحاس التابعة لوزارة السكن، والمستحدثة قبل أشهر قليلة، عن اعتماد مصالحه لبرنامج يشمل وضع قنوات تصريف للمياه مطابقة للمعايير المعمول بها عالميا، حيث يُتوقع إنهاؤه في ظرف 3 سنوات على مستوى القطب الحضري عين النحاس وبكامل المدينة الجديدة علي منجلي.




      http://www.echoroukonline.com/ara/articles/279621.html

      ن تركي يكشف تفاصيل اختتام "قسنطينة" في "منتدى الشروق":

      ماجدة الرومي ووليد توفيق وكرازون يحضرون ويغيب الحلاني والساهر

      date2016/04/05views3023comments6
      • قسنطينة تصالح بن تركي وفلة عبابسة في حضور بوشناق والدكالي
      • "أقول لمسؤولي المهرجانات: "لا زعامة في الثقافة"
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      icon-writerأدار الندوة : آسيا. ش/ حسان. م / زهية. م

      أكد لخضر بن تركي مدير الديوان الوطني للثقافة والإعلام حضور الفنانة اللبنانية ماجدة الرومي، التي ستحيي حفلا ساهرا في الـ15 أفريل الجاري بقسنطينة.
      وسيسدل كل من فلة عبابسة ووليد توفيق وديانا كارازون والدكالي وبوشناق ستار التظاهرة، التي يبدو أنها صالحت بين فلة وبن تركي بعد حرب تصريحات ساخنة دامت سنوات. 
      وفيما لا تزال أسماء أخرى لم تؤكد الحضور، أكد بن تركي أن كلا من عاصي الحلاني ووائل كفوري ووائل جسار وكاظم الساهر الذين كان قد أعلن عن حضورهم محافظ التظاهرة سامي بن الشيخ سيغيبون عن الحدث بسبب ارتباطات فنية في كندا وأستراليا ودول عربية وغربية أخرى.
      محافظة التظاهرة تكونت من عشر دوائر تنظيمية والديوان الوطني أشرف على أربع من منها. الافتتاح والاختتام والأسابيع الولائية والعربية والأجنبية إضافة إلى ربط قاعة أحمد باي ونقل عدد من أبناء الجنوب إلى قسنطينة. كلمة نجاح نأخذها من المتلقي ولا نطلقها نحن على ما قمنا به".
      وأضاف موضحا: "عندما نقف على ما استفادت منه قسنطينة من هياكل ومؤسسات إضافة إلى النشاطات الدورية التي انطلقت منذ 16 شهرا وشارك فيها أغلب الفنانين الجزائريين بمن فيهم فنانو قسنطينة في مختلف المجالات، يمكننا الآن القول إن قسنطينة التي احتضنت الولايات المجاورة ضيوفها يمكنها اليوم استيعاب ضيوف من مختلف الولايات ومن مختلف الدول. وتملك الآن قاعات مجهزة من شأنها ضمان الفرجة مع المعايير التقنية. النجاح يمكن أن نقيسه بعد إسدال الستار ومدى ارتباط المواطن القسنطيني بالفعل الثقافي وبالمؤسسات الثقافية".
      ونوه بن تركي بجهود عمال وتقنيي وإطارات الديوان: "لولا 350 شخص يعملون بجد في الديوان لما كان بن تركي. الديوان كان آخر من يتم الاتصال به في عدد من التظاهرات الكبرى بعد تسجيل التأخر في التحضير على مستوى بعض المحافظات أوالمؤسسات، 350 شخص هم من أسس الديوان وانطلق من دون دعم من الدولة. والحمد لله نجح في فرض خبرته في الميدان الفني. وأقول للمسؤولين على المهرجانات: لا زعامة في الثقافة. والنجاح لا يتحقق إلا بالتكامل والتنسيق والعمل الجماعي".

      بن تركي يعلن عن ملتقيين عربيين للمسرح والإعلام الثقافي
      سلال منحنا "الزنيت" في عهد لعبيدي.. واسألوا ميهوبي عن "أحمد باي"

      قال لخضر بن تركي، إن مهمة ديوان الثقافية والإعلام تنتهي باختتام تظاهرة عاصمة الثقافية العربية، وأوضح بن تركي بخصوص المنشآت التي أشرف على تسييرها خلال الحدث العربي أنه لا مشكل بالنسبة إليه، وهو يقوم بواجبه في توصيل الرسالة وأداء المهمة التي كلف بها. وفي هذا السياق قال بن تركي إن إشراف الديوان على تسيير قاعة أحمد باي جاء في عهد الوزيرة لعبيدي، باقتراح من الوزير الأول عبد المالك سلال.
      وأضاف بن تركي أن الديوان ينتظر قرار وزارة الثقافية فيما يخص مستقبل تسيير قاعة أحمد باي في إطار إعادة النظر وإدماج المؤسسات، قائلا إن الديوان لا مشكلة له في  تسيير القاعة في حال تقرر إسنادها إليه. مثلها مثل قصر الثقافة محمد العيد آل خليفة الذي لم يتقرر بعد فيما إذا كان سيتم إسناده إلى الديوان أم لا.

       عكاظية الشعر باقية والديوان ليس لخضر بن تركي
       أوضح مدير الديوان الوطني للثقافة والإعلام، لخضر بن تركي، في فروم الشروق، أن عكاظية الشعر لم يتم إلغاؤها وإنما أجلت حتى لا تتزامن مع  نشاطات قسنطينة عاصمة الثقافية العربية وستتم برمجتها لاحقا بعد أن يتم ضبط البرنامج، في السياق ذاته، قال بن تركي إن العكاظية التي نظمت في بسكرة لم تكن بهدف التغطية أو محاولة الالتفاف على ملتقى محمد العيد آل خليفة مثلما حاول البعض الإيحاء به، قائلا: ديوان الثقافية ليس ديوان بن تركي وبسكرة جزء من الجزائر.  في نفس الإطار، قال بن تركي إن منطق الجهوية والقبيلة لا نجده إلا في الثقافة فقط ، فعندما نؤسس مستشفى نسند تسيره إلى وزارة الصحة والمسجد إلى وزارة الشؤون الدينية، إلا المؤسسات الثقافية فإننا نربط بينها وبين الأشخاص وهذا منطق خاطئ ـ يقول بن تركي ـ .

       لا خلاف بيني وبين بن الشيخ
       فنّد لخضر بن تركي، أن يكون هناك أي خلاف بينه وبين محافظ تظاهرة قسنطينة سامي بن شيح، مؤكدا أن الديوان نفذ وأدى الرسالة التي كلف بها في إطار التظاهرة، مؤكد أن المحافظة تتشكل من الدوائر التي كلفت بالإشراف على النشاطات النخبوية في أغلبها، لهذا ربما لم يكن لها نفس الوقع والحضور مثل نشاطات الديوان الوطني للثقافة  والإعلام، بحكم أن الديوان أسندت إليه النشاطات ذات الطابع الجماهيري والتي تحتك مباشرة بالشارع والجمهور.

      أجر سميرة توفيق في الثمانييات كان أقل من أجر قروابي
      لا تحاسبونا على أجور الفنانين العرب بالدينار بل بالأورو

      كشف بن تركي، لدى نزوله ضيفا على منتدى "الشروق"، أنه تم الاتصال بالكثير من الفنانين العرب للمشاركة في حفل اختتام تظاهرة "قسنطينة عاصمة الثقافة العربية 2015" وكلهم أبدوا الموافقة ورحبوا بالدعوة لأنها– حسبه- من الجزائر.
      ولكنه فصل في الموضوع لتوضيح ما وصفه بأنه "خلط" في المفاهيم: "اتصلت بالفنانة اللبنانية ماجدة الرومي وغيرها من الفنانين العرب ولكن الإعلان عن حضورهم رسميا يبقى مؤجلا ومرتبطا بالوقت والإجراءات الإدارية.
      هذا التقليد غائب في الجزائر ويختلف عما هو معمول به في الدول العربية الأخرى، لأن الفنان يحصل على 50 بالمائة من مستحقاته عند إمضاء العقد. الحمد لله الكثير من نجوم الفن لبوا الدعوة بناء على ثقة متبادلة ولكن حتى تكون المصداقية وتتعزز الثقة لا يمكن الكشف عن أسماء قد تحول أمور إدارية ومصرفية دون حضورها".
      ليس من صلاحيات الديوان دعوة أحلام مستغانمي إلى حفل الاختتام
      وعبر في نفس السياق عن استيائه من الحملات الإعلامية والفايسبوكية التي تركز على أجور الفنانين العرب قائلا: "الجميع يدرك أن الدينار الجزائري في سوق العملة قيمته منخفضة جدا. وعندما نزور العواصم العربية وحتى الغربية نعلم أن الفرق في الصرف كبير ولكن عندما نعلن عن أجر معين يبدو بالنسبة إليهم خياليا لأن مليار سنتيم في الجزائر يعادل  100 ألف يورو".
      وأضاف موضحا: "في الثمانينيات دعونا الفنانة سميرة توفيق بأجر 150 فرنك فرنسي أي ما يعادل وقتها 8 ملايين سنتيم في الجزائر، أي إن قروابي كان أغلى أجرا منها، وكانت العائدات تغطي المصاريف بالفائض.
      وفي رده على سؤال "الشروق" حول احتمال حضور الروائية أحلام مستغانمي، التي قاطعت التظاهرة، إلى حفل الاختتام قال: "علاقتي طيبة معها والتقيتها منذ أسبوعين في الجزائر ولكن ليس من صلاحياتي دعوتها".

      قال بن تركي:


      ملتقى "الإعلام الثقافي العربي" قريبا
      كشف لخضر بن تركي أن الديوان يحضر لتنظيم ملتقى حول الإعلام الثقافي في العالم العربي بهدف فتح نقاش حول تعامل الإعلام مع الحدث الثقافي خاصة وأن الجزائر بحاجة  للاحتكاك  بتجارب أخرى لترقية ورسكلة الصحفيين الجزائريين لأننا حتى الآن - يقول بن تركي - نفتقر في الصحافة الثقافية إلى تقاليد  ومختصين في النقد السينمائي والمسرحي والنقد الثقافي عموما

       على الجمهور أن يساهم في  تمويل النشاط الثقافي
      قال بن تركي إن الجمهور الجزائري عليه أن يخرج من منطق المجانية وعليه أن يتبني ثقافة المشاركة في النفقات ودفع تكاليف العروض الثقافية التي يحضرها مثلما يدفع تكاليف سيارة أو هاتف أو كتاب يقتنيه أو أي شيء آخر.

      مهرجان المسرح العربي تم بالاتفاق مع الهيئة العربية
       كشف بن تركي ان الديوان التقى بأعضاء الهيئة العربية للمسرح في الشارقة، وتم الاتفاق على تنظيم مهرجان المسرح العربي في جانفي 2017 بالجزائر وكشف بن تركي أن الإمكانات التي توفرها الشارقة للهيئة العربية للمسرح تتيح لها تحمل تكاليف نشاطاتها.

      الحفل التونسي الجزائري.. ميهوبي من قرره والديوان منفذ  
      أوضح لخضر بن تركي مدير الديوان الوطني للثقافة والإعلام أنّ الحفل "التونسي - الجزائري" الذي سيقام في الـ19 أفريل الجاري بعد حفل الختام في الـ16 من الشهر ذاته، سيكون فيه الديوان منفذا لقرار وزارة الثقافة ولا يمكن التعليق حول ما إذا كان الحفل لا بد منه أولا باعتباره حفلا خاصا بتسليم مشعل عاصمة الثقافة العربية لتونس ويأتي في ظلّ "التقشف" الذي دعت إليه الدولة.
      قال مدير الديوان الوطني للثقافة والإعلام إنّ الحفل ينفذه الديوان، وقد استقر على بعض الأسماء الفنية الجزائرية على غرار عبد الله مناعي والشابة يمينة، فيما تبقى المشاركة التونسية مرتبطة بقرار وزارة الثقافة التونسية المخولة بذلك.

      تقشفوا في الخبز وليس في الثقافة
      بالمقابل دافع بن تركي عما صرف في نشاطات عاصمة الثقافة العربية من منطلق أنّ التقشف يشمل أمورا أخرى إلى جانب المجال الثقافي، كالبناء والطعام والحفاظ على الممتلكات والخبز وغيرها، داعيا الإعلام إلى إقناع الناس بمعنى التقشف أو سياسة ترشيد النفقات التي أقرتها الحكومة الجزائرية. وقال بن تركي في "فوروم الشروق" إنّ التقشف لا يقصد به صرف الإمكانات والأموال الخاصة بالمؤسسة ولا يرتبط فقط بانخفاض أسعار البترول، لكنه مرتبط بالحياة ومظاهر العيش والنمط وغيرها ردا على الذين يتهمونهم  بالتبذير في النشاطات الثقافية. وصرّح قائلا: "من بكري واحنا عايشين في التقشف، الثقافة أكثر من الخبز وهي تغذي فكر الشعوب، لكن على الإعلام في هذا الموضوع أن يلعب دوره في إقناع الناس".

      الأسابيع سيادية وغياب وزراء الثقافة العرب عادي
      بخصوص الأسابيع الثقافية المحلية والعربية التي أشرف عليها الديوان طوال تظاهرة قسنطينة عاصمة الثقافة العربية ووسط الجدل الذي دار بشأن المحتوى وغاب أغلب وزراء الثقافة العرب عن أسابيع بلدانهم، إضافة إلى غياب بعض الدول العربية بسبب "الربيع العربي" ردّ بن تركي أنّ الأسابيع سيادية وكل دورة ترى ما يناسبها من برنامج ولا يملك الديوان صلاحيات التدخل في اختيار محتوى المشاركة. مؤكدا في السياق أنّ برامج الأسابيع العربية المشاركة نفذها الديوان وأشرف على تقديمها للجمهور القسنطيني، أمّا غياب أغلب وزراء الثقافة العرب عن الفعالية عادي وليس بالضرورة حضورهم في أسابيع دولهم، فضلا على أنهم حضورا في الافتتاح ويشاركون في حفل الختام، مقدما مقالا عن تظاهرة تلمسان التي لم تستضف كافة وزراء الثقافة.

      القسنطينيون فهموا التظاهرة أنّها "زردة" عكس التلمسانيين؟
      وأوضح في هذه النقطة أنّ المشكل في قسنطينة تمثل في المجتمع قائلا: "المجتمع في قسنطينة لم يفهم ماهية التظاهرة وفهمها على أنّها "زردة" وبالتالي لم يعوا أنّها فضاء ثقافي وملتقى الثقافة العربية الذي يشكل إضافة للثقافة الجزائرية ككل. مشيرا أنّ التظاهرة شهدت احتضان 18 أسبوعا ثقافيا أجنبيا غير الأسابيع الثقافية ولا يتم تقييمها ماديا فقط بل من خلال قيمتها وهنا فتح قوسا وقال: "لم يفهموا التظاهرة بمعنى يقولون العرس في دارنا واحنا برا".
      وفي هذا الصدد أجاب بن تركي حول الانتقادات التي وجهها محمد زتيلي مدير المسرح الجهوي بقسنطينة للتظاهرة والمشرفين عليها والمتعلقة بتهميش فنانين المدينة أنّه لا يمكن أن يرد على زتيلي، لكن يؤكد أنّ طاقم المحافظة كله من قسنطينة، بينما في الديوان وتحديدا في قاعة "أحمد باي" تشغلّ أزيد من 220 عامل من المدينة قسنطينة باستثناء 5 أو6 تقنيين. وعلّق بن تركي: "لم أفهم المقصود من تصريحاتهم"، وأردف: "على مستوى النص والإخراج وعدد الفنانين المشاركين في الملحمة أو العروض كلهم من قسنطينة سوى بعض الأسماء القادمة من ولايات أخرى، لكن المستفيد من المنشآت والبرنامج هي قسنطينة وأهلها".
      • لساسي - باتنة2016/04/06 على 10:44
        1
        بن تركي, باي, داي, باشا!!! بقايا العثمانيين?! نريد تاريخ كل الجزائريين الاصليين من ششناق الى دا الحسين
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        كرهتكم - alice au pay des merveiles2016/04/06 على 11:01
        2
        روحو يادراهم الشعب إلى الخمج
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        BOUMEDIENNE - ALGERIE2016/04/06 على 14:36
        3
        ملهوثون على كل ما هو اجنبي وينسون الفنانين من ابناء الجزائر ويحتقرونهم.صرج عبد الله مناعي مؤخرا في قناة الشروق ان الذين يشرفون على الثقافة في الجزائر تناسوهم ,وهو يكسب قوته من نشاطه في تونس التي عرفت قدره ,وعبد الله مناعي ليس الا عينة .فماذا يجري في الجزائر هل لم يعد الفنان الجزائري يملئ اعين المسؤولين؟,يصرفون من دم الجزائريين لارضاء اهوائهم ,يستقدمون فنانين حتى وان كان منهم من يسب الجزائر وشهدائها؟ هل علم المواطن الجزائري من خلال الاعلام عن شيئ من ما يقدم من فن وفنانين في تظاهرة قسمطينة؟ لا.
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        خالد - قسنطينة 2016/04/06 على 18:35
        4
        يا بن التركي يكفي من الكذب والنفاق .. الزردة انت لي ما شبعتش منها حاب تلم عليه كلها . " الزنيت " قصر الثقافة " .........الخ حقيقة انت غير مرغوب فيك في قسنطينة .. روح لتلمسان ..يا عنصري
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        اسمع ا سي بن بن بن تركي - الجزائر لحبيبة2016/04/06 على 19:02
        5
        1) - لخضر بن تركي مدير الديوان الوطني للثقافة والإعلام --- يعني نأكل الثقافة اللي يحبها هو و بدراهمي.
        2) - ماجدة الرومي تفاوضت معها !!!!! --- ما تخافش ما عندهاش خدمة ستلبي الدعوة.
        3) - تقشفوا في الخبز وليس في الثقافة --- شكون قالك نفهمو في الثقافة ياك قلت القسنطينيون فهموا التظاهرة أنّها "زردة" عكس التلمسانيين؟
        4) - على الجمهور أن يساهم في تمويل النشاط الثقافي --- نساهم بالذراع !!!!!!
        5) - اخيرا وكتاش يبدلوك بواحد شباب صغير كرهنا من هاذ الوجوه و كأن مثل هذه المناصب لا يستطيع تسييرها الا هؤلاء
      • author-figure
        منخيغ2016/04/06 على 22:03
        6
        ماجدة الرومي ووليد توفيق وكرازون يحضرون ويغيب الحلاني والساهر!!!! لاه // واش // صرا // وشكون هاذو//
        تحيا بن غبريط والجزائريين تاع الصح
        الموت للخونة واعداء الجزائر
        والله لازم نصلحو احوال التربية واللغة بزاف بزاف بزاف يا ز..

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      إمام يدعو على صحفي "الشروق" في المنبر
      نشر في الشروق اليومي يوم 19 - 09 - 2009

      في سابقة خطيرة لم تشهدها مساجد الجمهورية، استغل إمام المسجد العتيق بحي بني ثور بورقلة، أمس، خلال درس وخطبة الجمعة المنبر لأغراض شخصية وضرب عرض الحائط بتعليمات وزير القطاع التي تمنع مثل هذه التصرفات فوق المنبر، حيث راح يدعو على صحفي "الشروق" بطرقة التوائية وبشتى أنواع الأدعية. 
      * الإمام الذي لم تكن له جرأة الحديث بطريقة مباشرة ظل يبكي أمام المصلين لإيهامهم انه مظلوم بسبب مقال "الشروق" الذي ورد فيه أن هذا الأخير "لم يغيّر المنكر في حادثة وقعت بالقرب منه".. الملفت للانتباه في هذه الواقعة أن الإمام ورغم محاولاته المتكررة استمالة المصلين للدعاء معه، إلا أن السواد الأعظم منهم لم يرفع يديه إلى السماء ولم يؤمّن معه. القضية للمتابعة. 

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