Le tortionnaire français, le Général Paul Aussaresses est mort
le 04.12.13 | 13h26
Le tortionnaire français, le Général Paul Aussaresses est mort à l’âge de 95 ans. Ses obsèques seront célébrées le 10 décembre. Il était le responsable des services de renseignements à Alger durant la guerre d’Algérie.
C’était un tueur froid. Il torturait les militants du FLN pour leurs
arracher les informations, quitte à passer à l’acte fatal. « On m’avait
appris à tuer sans laisser de traces, à être indifférent à ma souffrance
et à celle des autres. Tout cela pour la France », écrit-il dans son
ouvrage.
Ce n’est qu’en 1955 qu’il torture pour la 1ère fois un suspect algérien arrêté jusqu’à sa mort. « Si j’ai regretté quelque chose indique-t-il, c’est qu’il n’ait pas parlé avant de mourir », déclare le barbouze à l’œil gauche abimé.
Le Général Massu a bien couvert Aussaresses, quand il l’avait chargé de s’occuper des héros algériens, Boumendjel Ali et Larbi Ben M’Hidi. En torturant les militants nationalistes algériens, le Général Aussaresses n’a fait qu’obéir aux ordres de sa tutelle. « S’il fallait le refaire, je le referais », a-t-il précisé.
Contacté par nos soins pour réagir à la nouvelle de la mort de Aussaresses, l’un des tortionnaires français, la moudjahida Louisa Ighilahriz qui avait subi les tortures durant la guerre de libération nationale déclare: « la repentance ; nous avons toujours attendu quelqu’un pour reconnaître la pratique de la torture et les crimes commis par ces individus en Algérie, en vain nous dit-elle. Aussaresses est mort en ne regrettant jamais ce qu’il avait fait subir aux très nombreux algériennes et algériens, Bigeard est mort aussi sans reconnaître les tortures enchaine-t-elle. Aussaresses reconnaît sans regret et Bigeard nie totalement les méfaits du colonialisme, entre ces deux là, il y a toujours le pire, ils sont tous pires indique-t-elle, le seul Général français qui avait courageusement reconnu la torture, c’est Mr. De Bollardière, voyez-vous ce qui s’est passé ensuite, il avait payé chèrement son courage », conclut-elle.
Ce n’est qu’en 1955 qu’il torture pour la 1ère fois un suspect algérien arrêté jusqu’à sa mort. « Si j’ai regretté quelque chose indique-t-il, c’est qu’il n’ait pas parlé avant de mourir », déclare le barbouze à l’œil gauche abimé.
Le Général Massu a bien couvert Aussaresses, quand il l’avait chargé de s’occuper des héros algériens, Boumendjel Ali et Larbi Ben M’Hidi. En torturant les militants nationalistes algériens, le Général Aussaresses n’a fait qu’obéir aux ordres de sa tutelle. « S’il fallait le refaire, je le referais », a-t-il précisé.
Contacté par nos soins pour réagir à la nouvelle de la mort de Aussaresses, l’un des tortionnaires français, la moudjahida Louisa Ighilahriz qui avait subi les tortures durant la guerre de libération nationale déclare: « la repentance ; nous avons toujours attendu quelqu’un pour reconnaître la pratique de la torture et les crimes commis par ces individus en Algérie, en vain nous dit-elle. Aussaresses est mort en ne regrettant jamais ce qu’il avait fait subir aux très nombreux algériennes et algériens, Bigeard est mort aussi sans reconnaître les tortures enchaine-t-elle. Aussaresses reconnaît sans regret et Bigeard nie totalement les méfaits du colonialisme, entre ces deux là, il y a toujours le pire, ils sont tous pires indique-t-elle, le seul Général français qui avait courageusement reconnu la torture, c’est Mr. De Bollardière, voyez-vous ce qui s’est passé ensuite, il avait payé chèrement son courage », conclut-elle.
M'hamed Houaoura
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تعليقات (24)
أكد مجددا أنه لا يقوم بحملة لصالح الرئيس
سلال: المعارضة تعبّر عن آرائها بفضل إصلاحات بوتفليقة
بسكرة: سميرة بلعمري
2013/12/04
(آخر تحديث: 2013/12/04 على 20:28)
أدرج
الوزير الأول عبد المالك سلال، الحريات المضمونة للمعارضة، في الانتقاد
والتعبير عن الرأي في خانة نتائج إصلاحات الرئيس بوتفليقة، مؤكدا أن
إصلاحات بوتفليقة السياسية هي التي مكنت المعارضين اليوم، من التعبير عن
آرائهم بكل حرية دون رقابة أو حجر بما فيها الانتقاد عبر مختلف المنابر،
مذكّرا بفضل الرئيس في إرساء أسس المصالحة الوطنية، وإصلاح ذات البين بين
الجزائريين، في الوقت الذي حاولت فيه بعض الأطراف العمل على ضياع الدولة،
مشيرا إلى أن وضع الجزائر اليوم مطابق لوضع الجزيرة الآمنة وسط بحر يموج
بالاضطرابات.
Des grappes humaines éparses convergeaient vers le seuil du cimetière. Il s’agit des habitants du territoire berbérophone du Chenoua. La foule a pris du volume dès l’arrivée du fourgon de couleur blanche. Les citoyens anonymes se précipitent pour porter sur leurs épaules jusqu’à la tombe du défunt « érigée » à l’entrée de cet espace des morts, le simple cercueil dans lequel se trouvait la dépouille de Si Belkacem Nedjar (77 ans). Le défunt était la mémoire incontournable du site archéologique de Tipasa.
Il a participé et a été un précieux témoin de moult fouilles effectuées sur les différentes zones de la circonscription archéologique de Tipasa (CAT), et même de Cherchell (CAC). Depuis les années 40 jusqu’au années 90 ; Si Nedjar Belkacem a toujours vécu au milieu des sites archéologiques. Ses regards tendres croisent les « ruines abandonnées » des anciennes civilisations qui avaient laissé les traces de leurs passages à Tipasa.
Combien d’archéologues algériens et français avaient eu le privilège de côtoyer Si Nedjar Belkacem durant des décennies, afin qu’il leurs explique les dates des découvertes et communiquer les noms de pionniers qui avaient fouillé les sites, lors de la mise à jour des trésors enfouis sous les sols de Tipasa.
C’était un repère. « Ils restent encore sous la terre d’autres trésors d’une valeur inestimable que nous avons volontairement abandonnés sous la terre, afin de mieux les préserver, le public l’ignore » nous a-t-il avoué un jour. Si Belkacem Nedjar avait cette géniale manière de relater l’histoire de chaque site à ses invités. Tel un prestidigitateur, son simple exposé des faits transporte dans l’imaginaire les visiteurs vers le lointain passé.
Une fois en retraite, le discret Si Belkacem Nedjar s’efface complètement, pour faire des apparitions sporadiques au milieu du parc national archéologique, situé à proximité de sa maison, afin de vivre quelques souvenirs et humer l’air du site archéologique, d’une part et d’autre part savourer furtivement dans son petit coin à l’abri des curieux regards, les rares passages des groupes de touristes dirigés par sa fille, une guide du musée de Tipasa.
Vivait-il sa retraite paisiblement ? L’algérien Mounir Bouchenaki, Directeur du Centre International d’Etudes pour la Conservation et la Restauration des Biens Culturels (Iccrom) accompagnait l’italien Mandarin Francesco, le Directeur du Centre du Patrimoine Mondial (CPM) sur le site de Tipasa le 03 février 2010. Mounir Bouchenaki, l’ex.responsable du C.A.T se détache subitement de la délégation du CPM pour se jeter dans les bras d’une frêle silhouette qui se trouvait au pied d’un arbre centenaire. Souvenirs, souvenirs. L’ex D.G de l’Unesco ; Mounir Bouchenaki ; expliquait à Francesco Mandarin, les qualités humaines et l’importance des témoignages de Nedjar Belkacem dans l’histoire des sites archéologiques de Tipasa.
Notre compatriote était très affable et disponible pour dévoiler ses connaissances. Nedjar Belkacem aura vécu toute sa vie dans la simplicité au milieu des citoyens de sa région. Il nous quitte dans les mêmes circonstances, d’une manière saine. Après un répit de quelques heures, une pluie fine commence à tomber juste après avoir mis les dernières poignées de terre sur sa tombe. La wilaya de Tipasa avait perdu un illustre personnage au début de l’année 2013, en l’occurrence Cheikh Annani Slimane (Koléa) et vient de voire partir pour l’éternité au crépuscule de la même année, un autre homme de culture, Si Nedjar Belkacem (Tipasa). Deux hommes qui avaient semé l’univers culturel, jusqu’à dépasser les frontières algériennes, en formant des algériennes et des algériens dans leurs domaines respectifs. Des bibliothèques qui s’effondrent sous le poids des âges. C’est triste, au moment où le secteur avait besoin d’eux.
الأربعاء, 04 ديسمبر 2013
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الأربعاء, 04 ديسمبر 2013
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Agé de 80 ans, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France est attendu à Constantine demain ou au plus tard après-demain. Pour rappel, Michel Hidalgo aura comme mission au sein du CSC de prodiguer ses recommandations sur tout ce qui touche au domaine technique et structurel du club. A. Henine
وقت الجزائر: أصدرت عدة كتب شعرية بعدة لغات، حدثنا عن البداية؟
أحسن مريش: بدأت مشواري الأدبي بالنشر في أمريكا باللغتين الأمازيغية والانجليزية، في جامعة كورفاليس في ربيع 2005، أصدرت أيضا بين جوان 2005 وماي 2007، ثلاثة دواوين بثلاث لغات الأمازيغية، الفرنسية والانجليزية كما أصدرت ديوانا آخر بالانجليزية سنة 2008، وقرصا مضغوطا لأشعاري مصحوبة بالموسيقى، في سنة 2009 أصدرت ديوانين آخرين بالأمازيغية وآخر باللغة الفرنسية في فرنسا. كما صدر لي في جويلية 2012 ديوانان بفرنسا والجزائر، ومنذ قررت إصدار كتبي قررت ترجمتها إلى ثلاث لغات أو أكثر.
حدثنا عن تجربتك باللغة العربية خليلتي؟
خليلتي هي ترجمة لديواني الشعري ثاعزولت أيو، أنجزها الشاعر والمترجم عبد القادر عبدي، وردت به خمسة وعشرون قصيدة عن الحب، المجتمع، التراث الثقافي، مواضيع نفسية، فلسفية، الغزو الثقافي، الغيرة، ومن بين النصوص الواردة في العمل هو استنطاقي الإبرة بنص شعري.
كل إصداراتك كانت على نفقتك الخاصة في المطابع عدا عملك الأخير؟ هل استسلمت أخيرا للطبع لدى دور النشر؟
أصدرت هنا بالجزائر تسعة دواوين شعرية بالأمازيغية والفرنسية والانجليزية على نفقتي الخاصة، هذا لكوني غير راض عما تقوم به دور النشر، شمرت على ساعدي وخضت معركة وتمكنت من تحقيق كل ما تمنيته، أما عن دور النشر فيرجع الفضل أنني تعرفت مؤخرا على ناشر شاب وطموح هو كريم شرياف، تعاملت معه حيث قام بتوزيع دواويني الأخيرة، أنا راض عن عمله وأدائه، فاتفقنا على إعادة نشر دواويني بالانجليزية، وديواني خليلتي باللغـــــة العربية، بداية من جانفي القادم، كما سيصدر لي عدة دواوين أخرى نفذت من سوق الكتاب منذ سنوات، في الحقيقة أغلبية دور النشر لا تقوم بواجبها كما يجــــب، وحينما تعاملت مع هذا الناشـــر الشاب الذي هو باحث وكاتب وشاعر أيضا، وجدنا عدة نقاط نتفق عليها ولدينا نفس الرغبة والهدف، ورغبتي الآن هي تجنب تكلفة الطبع وأيضا مشكلة التوزيع، وهذا لكثرة انشغالاتي ومشاريعي.
تحضر لإصدار قصائد في شكل أقراص مضغوطة مرفوقة بعزف موسيقي؟
بعد أن أصدرت سنة 2008 قرصا مضغوطا يحمل قصائدي التي أدرجتها في ديواني ثاعزولت ايو وبعد رواجه والطلب الملح على أعمالي الأخرى، قمت مؤخرا بتسجيل قراءتي الشعرية لدواويني ثيبرنينت ذ السلوم، وثيذراي، وسأقوم بإرفاقها بعزف موسيقي خلال الأيام القادمة من خلال إصدارها في قرص مضغوط وستصدر عن قريب عند دار النشر جا ردان دي أرتيست بعزازقة، وستكون موسيقى العمل بالاشتغال على عدة آلات موسيقية مع عدة فنانين معروفين في الساحة الفنية.
هل يمكن للموسيقى أن تضيف شيئا للنص الشعري؟
الموسيــــقى تهذب الروح، والقــــراءة الشعرية تخرج كل مكنونات الشاعر من إحساس، وتصل الرسالة بسهولة إلى المستمع وتغوص به داخل عوالم النص الشعري، هدفي هو إيصال أفكــــاري وأحاسيسي إلى الآخر بكل الوسائل، خاصة ونحن نشاهد اليوم المكانة التي وصل إليها مجال السمعي البصري وعلينا نحن الشعراء والكتاب اليوم، أن نواكب العصر، ونقدم البديل ونسهل الأمور. نحن الآن في عصر السرعة وعدد قراء الكتب يتضاءل، ولكن إن قدمنا مثل هذا البديل وهذه التجارب يمكن للمرء أن يستمع للعمل سواء كان في سيارته، على حاسوبه، في البيت أو على الانترنت دون بذل جهد كبير.
خضت أيضا تجربة في عالم السينما هذه السنة، هل يمكن أن تحدثنا عن هذه التجربة وهل لديك مشاريع أخرى في هذا المجال؟
لم أفكر أبدا في اقتحام عالم السينما كممثل رغم أنني اشتغلت مصورا لسنوات، لكن عندما عرض علي المخرج يونس بوداود دورا في فيــلمه وردية نطريز وكوني اطلعت على هذه الأسطورة قبلت الدور، وعشته بكل ثقله وكانت تجربة لا تنـــسى، وأشكر جزيل الشـــــكر بوداود على الثقة التي منحــــني إيــــاها. سأعيد الكرة في فيلم آخر مع نفس المخرج السنة المقبــــلة، ولدي دور آخر مع المخرج حمار مقران.
قصائدك الشعرية اقتحمت عدة مجالات منها المسرح، السينما والرسم، هل تعاملت مع فنانين في الوسط الفني؟
قصائدي الشعرية غناها عدة مغنيين، منهم الفنانة القديرة علجية، فروجة، رمضان مشاش، موح مدور، إيدير بلالي، أمناي إيللي... كما قدمت قصائد لفنانين آخرين لم تصدر بعد ومنهم المعروفين دوليا، وسأكشف عن ذلك لاحقا.
ماذا عن جديدك الأدبي؟
حضرت لهذه الســــنة عدة دواوين وبثلاث لغات أولها الدوامة والسلم وهي ترجمة لديواني ثيبرنينت ذ السلوم، أنجزت من طرف المترجم أرزقي كتاب ويحتوي على 44 قصيدة.
وترجـــــم هذا العمـــل إلى اللغة الانجــــليزية من طـــرف الأستاذة كاملية بن معمر، وكتبت المقدمة الأستاذة الجامعية غالية بدراني، كما ترجم لي أيضا الفنان والشاعر إيدير بلالي ديــــواني الأخير ثازلاقث ن تيكثا إلى الفرنـــسية ويتكون هذا الديوان من 31 قصيدة.
الوزير الأول الذي استعان هذه
المرة بخطاب مكتوب، وتخلى عن الارتجال لدى إشرافه على افتتاح لقائه مع
فعاليات المجتمع المدني والمنتخبين بولاية بسكرة أمس، قال أن حكومته اختارت
العمل الجواري والاتصال المباشر، دون أي وساطات أو قنوات بديلة مع
المواطنين لتنفيذ المشاريع التنموية للبرنامج الذي سطرته، مؤكدا أن زيارته
تندرج ضمن تفعيل العمل الجواري والعلاقة المباشرة مع المواطن، للوقوف على
حاجياته والاستماع لمطالبه وتلبيتها، وذلك في رد واضح على القراءات التي
أدرجت زيارات سلال، في خانة الحملة الرئاسية المسبقة لصالح بوتفليقة، أو
مرشح النظام في حال امتنع عن الترشح.
وفي سياق الحديث عن واقع الجزائر والظرف السياسي والإقليمي
الذي تعيشه قال سلال "الحديث اليوم عن الجزائر والإنجازات أصبح أمرا مشوقا
ومدعاة للفخر، ذلك لأن الجزائر تعيش في أكثر من راحة"، غير أنه شبه وضع
الجزائر وراحتها بوضع الجزيرة الآمنة التي تقع وسط بحر يموج بالاضطرابات في
إشارة واضحة منه الى الوضع الأمني لمنطقة الساحل والاضطرابات التي تعيشها
الدول العربية، وفضل سلال عند هذه النقطة أن يعود الى الوراء، ويتحدث عما
عاشه الجزائريون خلال العشرية السوداء، وقال "الجزائريون واعون جيدا أن ثمن
فاتورة الأمن والاستقرار كانا باهظين، كما يعرفون جيدا من تدخلوا وتولوا
مهمة الدفاع عن الجمهورية، حينما تدخل البعض وراهن على ضياع الجزائر، ومن
تولى في المقابل السعي إلى دفن الأحقاد والكراهية بين أبناء الوطن الواحد
من خلال سياسة الإصلاحات الوطنية، التي يعرف الجميع أن الفضل فيها يعود إلى
الرئيس بوتفليقة".
وانتقد سلال ظاهرة العنف ووصفها بالظاهرة الدخيلة على المجتمع
الجزائري، الذي يرفض الرجل الأصيل بداخله أن تتعرض ابنته وأمه وزوجته
وأخته إلى أي نوع من أنواع العنف الجسدي واللفظي وحتى الاقتصادي.
وردا على المشككين في نجاح الإصلاحات السياسية التي أعلنها
الرئيس بوتفليقة، في 15 أفريل 2011، والتي يبقى مصير ورشة تعديل الدستور
غامضا إلى اليوم، قال سلال "الإصلاحات السياسية هي التي مكّنت المعارضة
اليوم من التعبير عن رأيها والانتقاد في جميع المنابر"، ودون أن يخوض لا من
بعيد ولا من قريب في مسألة تعديل الدستور، فضّل سلال أن ينتقل إلى الجبهة
الجديدة في معركة الحكومة، وقال إن ثورة تغيير العقليات والذهنيات ملزمون
بها، واخترنا أن يكون إصلاح الخدمة العمومية ورشتها وأرضيتها، قناعة منا أن
لا سبيل عن استعادة الثقة بين المواطن والسلطة، وبين الجزائريين فيما
بينهم سوى تحسين الخدمة العمومية.
ودعا سلال الذي يبدو أنه فضّل مجاملة وزيرة الثقافة خليدة
تومي، التي كانت ضمن الوفد الوزاري في زيارة آخر ولاية من الولايات
الجنوبية العشر، دعا الجزائريين إلى النهل من مختلف روافد ومنابع الثقافة،
وجعل المنتوج الثقافي يزاحم قائمة السلع والمواد الغذائية.
Nedjar Belkacem, la mémoire du site de Tipasa nous quitte
le 04.12.13 | 15h22
Nedjar Belkacem au parc archéologique de Tipasa, entre Mounir...
En cette fin de l’après-midi glaciale du 3 décembre, le ciel a libéré ses gros nuages gris chargés pour se rapprocher de la ville de Tipasa, l’un des 7 sites classés par l’Unesco sur la liste du patrimoine mondial depuis 1982.
Des grappes humaines éparses convergeaient vers le seuil du cimetière. Il s’agit des habitants du territoire berbérophone du Chenoua. La foule a pris du volume dès l’arrivée du fourgon de couleur blanche. Les citoyens anonymes se précipitent pour porter sur leurs épaules jusqu’à la tombe du défunt « érigée » à l’entrée de cet espace des morts, le simple cercueil dans lequel se trouvait la dépouille de Si Belkacem Nedjar (77 ans). Le défunt était la mémoire incontournable du site archéologique de Tipasa.
Il a participé et a été un précieux témoin de moult fouilles effectuées sur les différentes zones de la circonscription archéologique de Tipasa (CAT), et même de Cherchell (CAC). Depuis les années 40 jusqu’au années 90 ; Si Nedjar Belkacem a toujours vécu au milieu des sites archéologiques. Ses regards tendres croisent les « ruines abandonnées » des anciennes civilisations qui avaient laissé les traces de leurs passages à Tipasa.
Combien d’archéologues algériens et français avaient eu le privilège de côtoyer Si Nedjar Belkacem durant des décennies, afin qu’il leurs explique les dates des découvertes et communiquer les noms de pionniers qui avaient fouillé les sites, lors de la mise à jour des trésors enfouis sous les sols de Tipasa.
C’était un repère. « Ils restent encore sous la terre d’autres trésors d’une valeur inestimable que nous avons volontairement abandonnés sous la terre, afin de mieux les préserver, le public l’ignore » nous a-t-il avoué un jour. Si Belkacem Nedjar avait cette géniale manière de relater l’histoire de chaque site à ses invités. Tel un prestidigitateur, son simple exposé des faits transporte dans l’imaginaire les visiteurs vers le lointain passé.
Une fois en retraite, le discret Si Belkacem Nedjar s’efface complètement, pour faire des apparitions sporadiques au milieu du parc national archéologique, situé à proximité de sa maison, afin de vivre quelques souvenirs et humer l’air du site archéologique, d’une part et d’autre part savourer furtivement dans son petit coin à l’abri des curieux regards, les rares passages des groupes de touristes dirigés par sa fille, une guide du musée de Tipasa.
Vivait-il sa retraite paisiblement ? L’algérien Mounir Bouchenaki, Directeur du Centre International d’Etudes pour la Conservation et la Restauration des Biens Culturels (Iccrom) accompagnait l’italien Mandarin Francesco, le Directeur du Centre du Patrimoine Mondial (CPM) sur le site de Tipasa le 03 février 2010. Mounir Bouchenaki, l’ex.responsable du C.A.T se détache subitement de la délégation du CPM pour se jeter dans les bras d’une frêle silhouette qui se trouvait au pied d’un arbre centenaire. Souvenirs, souvenirs. L’ex D.G de l’Unesco ; Mounir Bouchenaki ; expliquait à Francesco Mandarin, les qualités humaines et l’importance des témoignages de Nedjar Belkacem dans l’histoire des sites archéologiques de Tipasa.
Notre compatriote était très affable et disponible pour dévoiler ses connaissances. Nedjar Belkacem aura vécu toute sa vie dans la simplicité au milieu des citoyens de sa région. Il nous quitte dans les mêmes circonstances, d’une manière saine. Après un répit de quelques heures, une pluie fine commence à tomber juste après avoir mis les dernières poignées de terre sur sa tombe. La wilaya de Tipasa avait perdu un illustre personnage au début de l’année 2013, en l’occurrence Cheikh Annani Slimane (Koléa) et vient de voire partir pour l’éternité au crépuscule de la même année, un autre homme de culture, Si Nedjar Belkacem (Tipasa). Deux hommes qui avaient semé l’univers culturel, jusqu’à dépasser les frontières algériennes, en formant des algériennes et des algériens dans leurs domaines respectifs. Des bibliothèques qui s’effondrent sous le poids des âges. C’est triste, au moment où le secteur avait besoin d’eux.
M'hamed Houaoura
Célébration du 52e anniversaire de l’APS
La journaliste Djamila Seddiki honorée
le 04.12.13 | 10h00
Melle Seddiki Djamila demeure l’unique femme ayant exercé en qualité de journaliste chef de bureau au sein de l’organe de la presse écrite officielle, APS.
Contrairement à ses nombreux collègues journalistes de l’APS qui sont
partis en retraite dans l’indifférence totale, la direction de l’APS,
organe de presse gouvernemental, a tenu à honorer Melle Seddiki Djamila,
dimanche dernier, au siège central, à Alger. Notre consœur, qui a
travaillé durant 34 ans au sein de l’APS, dont 26 années passées dans la
wilaya de Tipasa, demeure l’unique femme ayant exercé en qualité de
journaliste chef de bureau au sein de l’organe de la presse écrite
officielle, APS. L’absence du ministre de la Communication, Abdelkader
Messahel, n’est pas passée inaperçue lors de cette cérémonie.
L’APS avait mis en retraite pas moins de 45 journalistes entre 2012 et 2013. Djamila Seddiki faisait partie du décor dans les multiples manifestations organisées depuis des décennies dans la wilaya de Tipasa.
Rigoureuse dans son travail, disciplinée dans ses démarches, inflexible dans le respect de l’éthique et la déontologie du journaliste, elle ne ménageait pas son temps pour aller à la recherche des faits afin de communiquer la véritable information. Allergique à la médiocrité et au mensonge, la fidélité est son dada. un bout de femme de caractère, au grand cœur, attachante avec sa famille et son entourage, voilà autant de qualités qui faisaient réagir maladroitement certaines personnes. Au milieu d’un environnement hostile, son engagement pour un travail à la perfection se heurtait à une meute d’adversaires.
Avec toutes les années d’expérience vécues, elle n’est nullement troublée par les événements inattendus qui surgissent. Décontractée et ne pouvant pas voiler ses impressions quand les occasions se présentent à elle, Djamila Seddiki nous a déclaré : «Je dédie cette distinction à tous les chefs de bureau qui sont partis en retraite sans que personne ne parle d’eux. Ma pensée va vers les journalistes qui travaillent dans les wilayas, car ils exercent plusieurs tâches pour communiquer l’information. Dans les sièges centraux des rédactions, on a tendance à oublier qu’il y a des hommes et des femmes qui travaillent d’arrache-pied pour obtenir la bonne information. Je suis fière d’appartenir à cette catégorie de journalistes qui travaillent sur tous les sujets et prennent les risques. Je remercie les responsables de l’APS qui ont pensé à moi. En ce qui me concerne, je considère l’APS comme étant une véritable école de formation du journalisme et je sais de quoi je parle. Enfin, je m’incline à la mémoire de tous les journalistes qui ne font plus partie de ce monde, sans oublier de remercier toutes les personnes qui m’ont aidée dans mon parcours jusqu’à ce jour.»
L’APS avait mis en retraite pas moins de 45 journalistes entre 2012 et 2013. Djamila Seddiki faisait partie du décor dans les multiples manifestations organisées depuis des décennies dans la wilaya de Tipasa.
Rigoureuse dans son travail, disciplinée dans ses démarches, inflexible dans le respect de l’éthique et la déontologie du journaliste, elle ne ménageait pas son temps pour aller à la recherche des faits afin de communiquer la véritable information. Allergique à la médiocrité et au mensonge, la fidélité est son dada. un bout de femme de caractère, au grand cœur, attachante avec sa famille et son entourage, voilà autant de qualités qui faisaient réagir maladroitement certaines personnes. Au milieu d’un environnement hostile, son engagement pour un travail à la perfection se heurtait à une meute d’adversaires.
Avec toutes les années d’expérience vécues, elle n’est nullement troublée par les événements inattendus qui surgissent. Décontractée et ne pouvant pas voiler ses impressions quand les occasions se présentent à elle, Djamila Seddiki nous a déclaré : «Je dédie cette distinction à tous les chefs de bureau qui sont partis en retraite sans que personne ne parle d’eux. Ma pensée va vers les journalistes qui travaillent dans les wilayas, car ils exercent plusieurs tâches pour communiquer l’information. Dans les sièges centraux des rédactions, on a tendance à oublier qu’il y a des hommes et des femmes qui travaillent d’arrache-pied pour obtenir la bonne information. Je suis fière d’appartenir à cette catégorie de journalistes qui travaillent sur tous les sujets et prennent les risques. Je remercie les responsables de l’APS qui ont pensé à moi. En ce qui me concerne, je considère l’APS comme étant une véritable école de formation du journalisme et je sais de quoi je parle. Enfin, je m’incline à la mémoire de tous les journalistes qui ne font plus partie de ce monde, sans oublier de remercier toutes les personnes qui m’ont aidée dans mon parcours jusqu’à ce jour.»
M'hamed Houaoura
استقالة عضو من المجلس الشعبي البلدي بعين عبيد |
عدد القراءات: 104
استقالت عضو بالمجلس الشعبي لبلدية عين عبيد ولاية قسنطينة عن حزب
الحرية والعدالة الذي يقود المجلس الشعبي البلدي السيدة:ك.يمينة حسب مصدر
موثوق، وسيتم تعويضها بعضو آخر عن نفس القائمة الآنسة مجماج الزهرة.
وهو القرار الذي صادق عليه الوالي مؤخرا والذي جاء إثر طلب التخلي عن عضوية
المجلس في الاستقالة التي قدمتها المعنية لأسباب خاصة، في تاريخ 13
جانفي2013 ومصادقة المجلس على ذلك بتاريخ 28 فيفري المنصرم. المجلس الذي يعرف تجاذبا وسوء تفاهم، يتكون من 7 أعضاء عن حزب الحرية والعدالة، الذي عادت إليه القيادة بتحالف مع جبهة التحرير الوطني بعضوين، وكذا آخر عن حركة الشبيبة الجزائرية، و7 عن حزب التجمع الوطني الديمقراطي، وعضوين عن حركة النهضة. ص.رضوان |
قسنطينة |
عدد القراءات: 225
خصصت مديرية الصحة بولاية قسنطينة مبلغ 11
مليار سنتيم من أجل ترميم مصالح الاستعجالات الجراحية بالمستشفى الجامعي و
عيادة النساء و التوليد بسيدي مبروك، على أن تنطلق الأشغال بها قبل نهاية
السنة.
و قد شكلت طيلة السنوات الماضية إشكالية إيواء المرضى و التكفل بهم، العائق
الأكبر أمام إجراء أية عمليات إعادة تأهيل في مصالح الاستعجالات الجراحية،
حيث أبدى الكثير من الأطباء المسؤولين تخوفهم من احتمال تأثير ذلك على صحة
المرضى بالنظر لحساسية هذه المصالح، غير أن التعليمات الجديدة الصادرة عن
وزارة الصحة ألزمت بضرورة الشروع في العملية بالتنسيق مع المعنيين بمصلحتي
الاستعجالات الجراحية بالمستشفى الجامعي ابن باديس و عيادة النساء و
التوليد بحي سيدي مبروك، و ذلك في محاولة لإيجاد طرق بديلة للتكفل بالمرضى
في انتظار انتهاء الأشغال.
و قد خصصت مديرية الصحة بحسب المسؤول الأول بها، 11 مليار سنتيم لهذا الغرض، من أجل تحسين الخدمات الصحية على مستوى الاستعجالات التي أصبحت تشكل نقطة سوداء في قطاع الصحة، بمؤسستين تعرفان توافد عشرات المرضى و المريضات من أغلب ولايات الشرق الجزائري، حيث ينتظر تعيين الجهة المنجزة عن طريق صفقة بالتراضي تكون لصالح شركة مؤهلة ستوكل لها مهمتا المتابعة و الانجاز معا ،على أن تنطلق في الأشغال قبل نهاية السنة و تتمها في أقرب الآجال بالنظر لأهمية هذه المصالح. من جهة أخرى حددت مديرية الصحة 24 نقطة عبر المؤسسات و المصالح الاستشفائية عبر الولاية، التي تتطلب تدخلا عاجلا أعد بموجبه مخطط عمل سيتم بموجبه تحسين الخدمات المقدمة و إيجاد الحلول لجميع المشاكل المطروحة قبل نهاية هذا العام، و هي مهمة صعبة ستضع قطاع الصحة بالولاية أمام تحد كبير.
ياسمين.ب
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CS Constantine
Les activités de Garzitto gelées, Amoros pressenti
le 04.12.13 | 10h00
Le conseil d’administration de la SSPA/CS Constantine, réunie hier en fin d’après-midi en session extraordinaire, a décidé de geler les activités de l’entraîneur italien du club, Diego Garzitto, qui n’est plus habilité à driver la formation constantinoise.
Une décision qui planait déjà dans l’air depuis quelque temps, avec le
bras de fer engagé entre le technicien et les responsables du CSC. Une
notification a été d’ailleurs adressée au technicien transalpin, avant
une réunion avec les membres du conseil d’administration visant à
trouver un accord pour une séparation à l’amiable. Pour le remplacer, on
évoque avec insistance l’ancien champion du monde français, Manuel
Amoros, que le nouveau DTN, Michel Hidalgo, devrait ramener dans ses
bagages.
Après la journée de repos de dimanche, le CS Constantine devait reprendre les entraînements lundi. Mais en arrivant sur place, les joueurs ont refusé de quitter le vestiaire du stade Hamlaoui. Ceci semblait être un mouvement de protestation contre Tassili Airlines, actionnaire principal, pour une question de salaire, ainsi que contre l’entraîneur, Garzitto.
Les joueurs, qui veulent peut-être faire assumer la responsabilité de la cuisante défaite face à l’ASO au seul entraîneur, n’ont pas apprécié que leur coach accuse l’un des leurs d’avoir levé le pied.
Cela survient après l’incident qui a eu lieu samedi dernier : de retour de Chlef, l’autocar du club a été stoppé par quatre voitures, à leur bords des pseudo-Sanafir dans un état de colère extrême. Ces derniers sont montés dans le bus et ont insulté les joueurs et intimidé Diego Garzitto ainsi que son fils, Tony. Garzitto, qui n’a pas reçu de salaire depuis six mois, compte néanmoins respecter son contrat et poursuivre son travail. Pour ce qui de la sécurité du coach, la police fait de son mieux pour sécuriser chaque périmètre où se trouve Garzitto, qui découvre le professionnalisme algérien et ses déplorables défauts. Pour le reste, Tassili est obligé de débloquer une mensualité avant le match de coupe face à la JSS pour au moins apaiser la tension dans le vestiaire clubiste.
Après la journée de repos de dimanche, le CS Constantine devait reprendre les entraînements lundi. Mais en arrivant sur place, les joueurs ont refusé de quitter le vestiaire du stade Hamlaoui. Ceci semblait être un mouvement de protestation contre Tassili Airlines, actionnaire principal, pour une question de salaire, ainsi que contre l’entraîneur, Garzitto.
Les joueurs, qui veulent peut-être faire assumer la responsabilité de la cuisante défaite face à l’ASO au seul entraîneur, n’ont pas apprécié que leur coach accuse l’un des leurs d’avoir levé le pied.
Cela survient après l’incident qui a eu lieu samedi dernier : de retour de Chlef, l’autocar du club a été stoppé par quatre voitures, à leur bords des pseudo-Sanafir dans un état de colère extrême. Ces derniers sont montés dans le bus et ont insulté les joueurs et intimidé Diego Garzitto ainsi que son fils, Tony. Garzitto, qui n’a pas reçu de salaire depuis six mois, compte néanmoins respecter son contrat et poursuivre son travail. Pour ce qui de la sécurité du coach, la police fait de son mieux pour sécuriser chaque périmètre où se trouve Garzitto, qui découvre le professionnalisme algérien et ses déplorables défauts. Pour le reste, Tassili est obligé de débloquer une mensualité avant le match de coupe face à la JSS pour au moins apaiser la tension dans le vestiaire clubiste.
Michel Hidalgo attendu demain :
Comme annoncé précédemment par nos soins, le très célèbre et expérimenté entraîneur, Michel Hidalgo, sera le nouveau conseiller technique du CS Constantine, en remplacement de Rabah Saâdane, l’ancien sélectionneur national des Verts. Celui qui a été à l’origine de la réforme du football français a obtenu, hier, son visa d’entrée en Algérie auprès de notre consulat à Marseille (France).Agé de 80 ans, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France est attendu à Constantine demain ou au plus tard après-demain. Pour rappel, Michel Hidalgo aura comme mission au sein du CSC de prodiguer ses recommandations sur tout ce qui touche au domaine technique et structurel du club. A. Henine
A. Henine
الشاعر أحسن مريش لـوقت الجزائر:
بدايتي كانت من جامعة كورفاليس الأمريكية بالأمازيغية والانجليزية
حاوره: نصر الدين حديد
لا يجد الشاعر أحسن مريش صعوبة في كتابة الشعر باللغة التي يحب، فهو يتقن إلى جانب لغته الأم، اللغة العربية والفرنسية والانجليزية، كانت البداية بإصداره في الجامعة الأمريكية كورفاليس بالأمازيغية والانجليزية، امتزجت تجربته الشعرية بالموسيقى وغنى له كثير من فناني الأغنية القبائلية، يعود هذه المرة بمجموعته الشعرية العاشرة خليلتي، ويسرد لنا في هذا الحوار تفاصيل التحاقه بالفن السابع وظهوره ممثلا في فيلم وردية نطريز.وقت الجزائر: أصدرت عدة كتب شعرية بعدة لغات، حدثنا عن البداية؟
أحسن مريش: بدأت مشواري الأدبي بالنشر في أمريكا باللغتين الأمازيغية والانجليزية، في جامعة كورفاليس في ربيع 2005، أصدرت أيضا بين جوان 2005 وماي 2007، ثلاثة دواوين بثلاث لغات الأمازيغية، الفرنسية والانجليزية كما أصدرت ديوانا آخر بالانجليزية سنة 2008، وقرصا مضغوطا لأشعاري مصحوبة بالموسيقى، في سنة 2009 أصدرت ديوانين آخرين بالأمازيغية وآخر باللغة الفرنسية في فرنسا. كما صدر لي في جويلية 2012 ديوانان بفرنسا والجزائر، ومنذ قررت إصدار كتبي قررت ترجمتها إلى ثلاث لغات أو أكثر.
حدثنا عن تجربتك باللغة العربية خليلتي؟
خليلتي هي ترجمة لديواني الشعري ثاعزولت أيو، أنجزها الشاعر والمترجم عبد القادر عبدي، وردت به خمسة وعشرون قصيدة عن الحب، المجتمع، التراث الثقافي، مواضيع نفسية، فلسفية، الغزو الثقافي، الغيرة، ومن بين النصوص الواردة في العمل هو استنطاقي الإبرة بنص شعري.
كل إصداراتك كانت على نفقتك الخاصة في المطابع عدا عملك الأخير؟ هل استسلمت أخيرا للطبع لدى دور النشر؟
أصدرت هنا بالجزائر تسعة دواوين شعرية بالأمازيغية والفرنسية والانجليزية على نفقتي الخاصة، هذا لكوني غير راض عما تقوم به دور النشر، شمرت على ساعدي وخضت معركة وتمكنت من تحقيق كل ما تمنيته، أما عن دور النشر فيرجع الفضل أنني تعرفت مؤخرا على ناشر شاب وطموح هو كريم شرياف، تعاملت معه حيث قام بتوزيع دواويني الأخيرة، أنا راض عن عمله وأدائه، فاتفقنا على إعادة نشر دواويني بالانجليزية، وديواني خليلتي باللغـــــة العربية، بداية من جانفي القادم، كما سيصدر لي عدة دواوين أخرى نفذت من سوق الكتاب منذ سنوات، في الحقيقة أغلبية دور النشر لا تقوم بواجبها كما يجــــب، وحينما تعاملت مع هذا الناشـــر الشاب الذي هو باحث وكاتب وشاعر أيضا، وجدنا عدة نقاط نتفق عليها ولدينا نفس الرغبة والهدف، ورغبتي الآن هي تجنب تكلفة الطبع وأيضا مشكلة التوزيع، وهذا لكثرة انشغالاتي ومشاريعي.
تحضر لإصدار قصائد في شكل أقراص مضغوطة مرفوقة بعزف موسيقي؟
بعد أن أصدرت سنة 2008 قرصا مضغوطا يحمل قصائدي التي أدرجتها في ديواني ثاعزولت ايو وبعد رواجه والطلب الملح على أعمالي الأخرى، قمت مؤخرا بتسجيل قراءتي الشعرية لدواويني ثيبرنينت ذ السلوم، وثيذراي، وسأقوم بإرفاقها بعزف موسيقي خلال الأيام القادمة من خلال إصدارها في قرص مضغوط وستصدر عن قريب عند دار النشر جا ردان دي أرتيست بعزازقة، وستكون موسيقى العمل بالاشتغال على عدة آلات موسيقية مع عدة فنانين معروفين في الساحة الفنية.
هل يمكن للموسيقى أن تضيف شيئا للنص الشعري؟
الموسيــــقى تهذب الروح، والقــــراءة الشعرية تخرج كل مكنونات الشاعر من إحساس، وتصل الرسالة بسهولة إلى المستمع وتغوص به داخل عوالم النص الشعري، هدفي هو إيصال أفكــــاري وأحاسيسي إلى الآخر بكل الوسائل، خاصة ونحن نشاهد اليوم المكانة التي وصل إليها مجال السمعي البصري وعلينا نحن الشعراء والكتاب اليوم، أن نواكب العصر، ونقدم البديل ونسهل الأمور. نحن الآن في عصر السرعة وعدد قراء الكتب يتضاءل، ولكن إن قدمنا مثل هذا البديل وهذه التجارب يمكن للمرء أن يستمع للعمل سواء كان في سيارته، على حاسوبه، في البيت أو على الانترنت دون بذل جهد كبير.
خضت أيضا تجربة في عالم السينما هذه السنة، هل يمكن أن تحدثنا عن هذه التجربة وهل لديك مشاريع أخرى في هذا المجال؟
لم أفكر أبدا في اقتحام عالم السينما كممثل رغم أنني اشتغلت مصورا لسنوات، لكن عندما عرض علي المخرج يونس بوداود دورا في فيــلمه وردية نطريز وكوني اطلعت على هذه الأسطورة قبلت الدور، وعشته بكل ثقله وكانت تجربة لا تنـــسى، وأشكر جزيل الشـــــكر بوداود على الثقة التي منحــــني إيــــاها. سأعيد الكرة في فيلم آخر مع نفس المخرج السنة المقبــــلة، ولدي دور آخر مع المخرج حمار مقران.
قصائدك الشعرية اقتحمت عدة مجالات منها المسرح، السينما والرسم، هل تعاملت مع فنانين في الوسط الفني؟
قصائدي الشعرية غناها عدة مغنيين، منهم الفنانة القديرة علجية، فروجة، رمضان مشاش، موح مدور، إيدير بلالي، أمناي إيللي... كما قدمت قصائد لفنانين آخرين لم تصدر بعد ومنهم المعروفين دوليا، وسأكشف عن ذلك لاحقا.
ماذا عن جديدك الأدبي؟
حضرت لهذه الســــنة عدة دواوين وبثلاث لغات أولها الدوامة والسلم وهي ترجمة لديواني ثيبرنينت ذ السلوم، أنجزت من طرف المترجم أرزقي كتاب ويحتوي على 44 قصيدة.
وترجـــــم هذا العمـــل إلى اللغة الانجــــليزية من طـــرف الأستاذة كاملية بن معمر، وكتبت المقدمة الأستاذة الجامعية غالية بدراني، كما ترجم لي أيضا الفنان والشاعر إيدير بلالي ديــــواني الأخير ثازلاقث ن تيكثا إلى الفرنـــسية ويتكون هذا الديوان من 31 قصيدة.
Il mit l’Algérie au-devant de la scène américaine
Lorsque J. F. Kennedy soutenait la cause algérienne
le 02.12.13 | 10h00
zoom
|
© Photo : afp
En bon stratège, Kennedy est intervenu à un moment où la conjoncture
lui paraissait favorable : la guerre d’Algérie a cessé de représenter un
problème purement français, elle mettait Eisenhower dans l’embarras
vis-à-vis de son allié français, le vice-président Nixon, de retour
d’Afrique, avait établi un rapport critique sur la politique française
en Algérie et les syndicats américains notamment AFL-CIO, très
populaires dans les années 50, soutenaient, sans équivoque, le FLN,
considérant que «l’occupation coloniale faisait le lit du communisme».
Au-delà du mythe, plusieurs questions restent aujourd’hui en suspens.
Certes, l’homme était — de par son origine irlandaise ? — un farouche
opposant au colonialisme. Bien sûr, ses lectures d’étudiant à Harvard —
notamment Le déclin de l’Occident de Spengler — le prédisposaient à
soutenir des positions anticolonialistes. Evidemment, ses voyages et ses
rencontres — avec Nehru, entre autres — ont participé à forger son
caractère.
Mais l’homme n’avait, selon ses biographes, rien de l’idéaliste romantique défenseur des causes perdues. Chez lui, tout était calcul politique. Kennedy a-t-il soutenu l’indépendance de l’Algérie par conviction ou par intérêt politique ? S’était-il servi d’un thème qu’il croyait porteur pour concrétiser ses ambitions présidentielles ? La crainte de voir l’Algérie tomber aux mains des Russes avait-elle motivé son engagement ? Ou n’avait-il que de sournoises arrière-pensées liées aux richesses du sous-sol algérien ?
Un «discours algérien»
Quelles que soient ses motivations, le fait est là : le 2 juillet 1957, le sénateur Kennedy monte à la tribune de la Chambre haute pour y prononcer ce qui reste sans doute le discours le plus important de sa jeune carrière. Il exhorte son pays à s’engager en faveur de l’indépendance. Il adresse à l’Administration un projet de résolution pour qu’elle intervienne dans le conflit. Lequel restera lettre morte.
«Kennedy avouera, au lendemain de son élection, avoir prononcé ce discours parce qu’il ‘‘fallait absolument’’, après avoir parlé à plusieurs reprises de l’Asie, qu’il traite ‘‘un problème africain’’», écrit Maxime de Person ayant mené une étude sur le sujet pour l’université Sciences Po. Dans un ouvrage intitulé John F. Kennedy, la France et le Maghreb, les auteurs Fredj Maatoug et Jacques Thobie expliquent que si les analyses et les propositions concernant l’Algérie et le Maghreb paraissent aujourd’hui banales, elles le sont moins quand on les replace dans le contexte historique des années cinquante et plus précisément celui de 1957.
Dans quelle mesure cela a-t-il pu participer aux dissensions entre les Etats-Unis et la France ? Dans la dernière livraison du Nouvel Observateur, Jean Daniel raconte sa rencontre avec un jeune sénateur qu’il décrit comme «lumineux et séduisant», qui ne l’intéressait pas spécialement, jusqu’au moment où il apprit qu’il était l’auteur d’un fameux discours au Sénat contre la guerre d’Algérie. «Je me suis tourné vers lui, écrit-il, pour l’entendre dire qu’il savait qu’il avait irrité le général de Gaulle, ce qui suscitait chez lui un sourire plus espiègle qu’hostile.» Et Kennedy de lui rappeler qu’il était «par nature hostile au colonialisme» et que c’était «dans la tradition américaine». En bon stratège, Kennedy est intervenu à un moment où la conjoncture lui paraissait favorable : la guerre d’Algérie a cessé de représenter un problème purement français, elle mettait Eisenhower dans l’embarras vis-à-vis de son allié français, le vice-président Nixon, de retour d’Afrique, avait établi un rapport critique sur la politique française en Algérie et les syndicats américains notamment AFL-CIO, très populaires dans les années 50, soutenaient, sans équivoque, le FLN, considérant que «l’occupation coloniale faisait le lit du communisme».
Abdelkader Chanderli à l’origine du discours ?
Les historiens qui travaillent sur le rapport de Kennedy à l’Algérie ne s’accordent pas sur le «cerveau» qui souffla les grandes lignes du discours. L’une des pistes, soutenue par Yves Courrière et Alistar Hornes concerne Abdelkader Chanderli, représentant du FLN à l’ONU, présenté comme un ami «intime» du sénateur américain, qui «allait souvent partager le sandwich qui servait de déjeuner au sénateur, pour parler de la situation en Algérie». Il aurait également fourni à Kennedy la documentation du discours. C’est qu’à cette époque, le duo Abdelkader Chanderli et M’hammed Yazid débordaient d’activité pour imposer la question algérienne sur la scène internationale. Et tout porte à croire que Chanderli connaissait le contenu du discours avant qu’il ne soit prononcé. Il aura été le premier à féliciter le jeune sénateur pour son engagement.
Kennedy était influencé aussi, à en croire ses biographes, par les échanges de vue et les contacts fréquents qu’il avait eus avec Habib Bourguiba junior, le fils du président tunisien. Pour d’autres, celui qui aurait donné au discours sa teneur serait Fred Holborn, un jeune collaborateur de Kennedy ou alors William Porter, directeur des affaires nord-africaines au département d’Etat, qui aurait apporté le concours déterminant. «Cette question des influences est naturellement lourde d’enjeux, explique Maxime de Person. Que Kennedy ait été convaincu de prononcer un tel discours par un membre du FLN ou bien par un fonctionnaire du département d’Etat n’est pas tout à fait la même chose. De même, le rôle exact de Kennedy — initiateur ou simple ‘‘exécutant’’ — est mal connu. L’état actuel des recherches ne nous permet pas de trancher.» D’autres historiens évoquent la «spécificité de ce personnage politique» : «Kennedy était plutôt homme à prendre des décisions tout seul. Il avait l’habitude de se documenter sérieusement et d’avoir un maximum de points de vue afin de comparer et de choisir», peut-on lire dans JFK, le Maghreb et la France.
A en croire cet ouvrage, malgré les lettres incendiaires qu’il avait reçues de France et d’Algérie qui le visaient personnellement en même temps que les «intellectuels décadents» : Raymond Aron, François Mauriac, Bourdet…, Kennedy s’accrocha à sa position. «Il le fit, se plaisait-il à dire, pour sauver l’un des plus vieux alliés des Etats-Unis, la France, de ses propres errements», écrivent Fredj Maatoug et Jacques Thobie. Ce discours marqua un tournant dans l’engagement des Etats-Unis dans cette affaire.
Impérialisme américain
A cette même époque, des rumeurs sur des pressions qu’auraient exercées les compagnies pétrolières sur le département d’Etat pour soutenir le FLN commençaient à émerger. «Nerin Gun, journaliste et écrivain, a publié un très improbable document émanant de Kennedy sur une réorientation de la politique étrangère américaine en Algérie à partir de février 1963. D’après ce document, le président américain aurait alors décidé d’intensifier la présence américaine en Algérie afin de la substituer à la présence française», souligne De Person dans son étude qui estime cette thèse sans fondement car l’importation des hydrocarbures, la principale richesse du sous-sol algérien, est contrôlée aux États-Unis et que les quotas sont même abaissés durant la présidence de Kennedy.
«Dans ces conditions, ce sont les Algériens eux-mêmes qui tentent de susciter l’intérêt des investisseurs étrangers. Quant à l’Administration, rien ne vient étayer les affirmations de Nerin Gun. Bien au contraire, les papiers diplomatiques ne cessent de montrer la volonté de Washington de se placer en retrait de Paris.» S’il subsiste encore de nombreuses zones d’ombre, il restera le souvenir de ce jeune sénateur, devenu cinquante ans après son assassinat un mythe, qui soutenait le peuple algérien dans sa quête pour l’indépendance…
Mais l’homme n’avait, selon ses biographes, rien de l’idéaliste romantique défenseur des causes perdues. Chez lui, tout était calcul politique. Kennedy a-t-il soutenu l’indépendance de l’Algérie par conviction ou par intérêt politique ? S’était-il servi d’un thème qu’il croyait porteur pour concrétiser ses ambitions présidentielles ? La crainte de voir l’Algérie tomber aux mains des Russes avait-elle motivé son engagement ? Ou n’avait-il que de sournoises arrière-pensées liées aux richesses du sous-sol algérien ?
Un «discours algérien»
Quelles que soient ses motivations, le fait est là : le 2 juillet 1957, le sénateur Kennedy monte à la tribune de la Chambre haute pour y prononcer ce qui reste sans doute le discours le plus important de sa jeune carrière. Il exhorte son pays à s’engager en faveur de l’indépendance. Il adresse à l’Administration un projet de résolution pour qu’elle intervienne dans le conflit. Lequel restera lettre morte.
«Kennedy avouera, au lendemain de son élection, avoir prononcé ce discours parce qu’il ‘‘fallait absolument’’, après avoir parlé à plusieurs reprises de l’Asie, qu’il traite ‘‘un problème africain’’», écrit Maxime de Person ayant mené une étude sur le sujet pour l’université Sciences Po. Dans un ouvrage intitulé John F. Kennedy, la France et le Maghreb, les auteurs Fredj Maatoug et Jacques Thobie expliquent que si les analyses et les propositions concernant l’Algérie et le Maghreb paraissent aujourd’hui banales, elles le sont moins quand on les replace dans le contexte historique des années cinquante et plus précisément celui de 1957.
Dans quelle mesure cela a-t-il pu participer aux dissensions entre les Etats-Unis et la France ? Dans la dernière livraison du Nouvel Observateur, Jean Daniel raconte sa rencontre avec un jeune sénateur qu’il décrit comme «lumineux et séduisant», qui ne l’intéressait pas spécialement, jusqu’au moment où il apprit qu’il était l’auteur d’un fameux discours au Sénat contre la guerre d’Algérie. «Je me suis tourné vers lui, écrit-il, pour l’entendre dire qu’il savait qu’il avait irrité le général de Gaulle, ce qui suscitait chez lui un sourire plus espiègle qu’hostile.» Et Kennedy de lui rappeler qu’il était «par nature hostile au colonialisme» et que c’était «dans la tradition américaine». En bon stratège, Kennedy est intervenu à un moment où la conjoncture lui paraissait favorable : la guerre d’Algérie a cessé de représenter un problème purement français, elle mettait Eisenhower dans l’embarras vis-à-vis de son allié français, le vice-président Nixon, de retour d’Afrique, avait établi un rapport critique sur la politique française en Algérie et les syndicats américains notamment AFL-CIO, très populaires dans les années 50, soutenaient, sans équivoque, le FLN, considérant que «l’occupation coloniale faisait le lit du communisme».
Abdelkader Chanderli à l’origine du discours ?
Les historiens qui travaillent sur le rapport de Kennedy à l’Algérie ne s’accordent pas sur le «cerveau» qui souffla les grandes lignes du discours. L’une des pistes, soutenue par Yves Courrière et Alistar Hornes concerne Abdelkader Chanderli, représentant du FLN à l’ONU, présenté comme un ami «intime» du sénateur américain, qui «allait souvent partager le sandwich qui servait de déjeuner au sénateur, pour parler de la situation en Algérie». Il aurait également fourni à Kennedy la documentation du discours. C’est qu’à cette époque, le duo Abdelkader Chanderli et M’hammed Yazid débordaient d’activité pour imposer la question algérienne sur la scène internationale. Et tout porte à croire que Chanderli connaissait le contenu du discours avant qu’il ne soit prononcé. Il aura été le premier à féliciter le jeune sénateur pour son engagement.
Kennedy était influencé aussi, à en croire ses biographes, par les échanges de vue et les contacts fréquents qu’il avait eus avec Habib Bourguiba junior, le fils du président tunisien. Pour d’autres, celui qui aurait donné au discours sa teneur serait Fred Holborn, un jeune collaborateur de Kennedy ou alors William Porter, directeur des affaires nord-africaines au département d’Etat, qui aurait apporté le concours déterminant. «Cette question des influences est naturellement lourde d’enjeux, explique Maxime de Person. Que Kennedy ait été convaincu de prononcer un tel discours par un membre du FLN ou bien par un fonctionnaire du département d’Etat n’est pas tout à fait la même chose. De même, le rôle exact de Kennedy — initiateur ou simple ‘‘exécutant’’ — est mal connu. L’état actuel des recherches ne nous permet pas de trancher.» D’autres historiens évoquent la «spécificité de ce personnage politique» : «Kennedy était plutôt homme à prendre des décisions tout seul. Il avait l’habitude de se documenter sérieusement et d’avoir un maximum de points de vue afin de comparer et de choisir», peut-on lire dans JFK, le Maghreb et la France.
A en croire cet ouvrage, malgré les lettres incendiaires qu’il avait reçues de France et d’Algérie qui le visaient personnellement en même temps que les «intellectuels décadents» : Raymond Aron, François Mauriac, Bourdet…, Kennedy s’accrocha à sa position. «Il le fit, se plaisait-il à dire, pour sauver l’un des plus vieux alliés des Etats-Unis, la France, de ses propres errements», écrivent Fredj Maatoug et Jacques Thobie. Ce discours marqua un tournant dans l’engagement des Etats-Unis dans cette affaire.
Impérialisme américain
A cette même époque, des rumeurs sur des pressions qu’auraient exercées les compagnies pétrolières sur le département d’Etat pour soutenir le FLN commençaient à émerger. «Nerin Gun, journaliste et écrivain, a publié un très improbable document émanant de Kennedy sur une réorientation de la politique étrangère américaine en Algérie à partir de février 1963. D’après ce document, le président américain aurait alors décidé d’intensifier la présence américaine en Algérie afin de la substituer à la présence française», souligne De Person dans son étude qui estime cette thèse sans fondement car l’importation des hydrocarbures, la principale richesse du sous-sol algérien, est contrôlée aux États-Unis et que les quotas sont même abaissés durant la présidence de Kennedy.
«Dans ces conditions, ce sont les Algériens eux-mêmes qui tentent de susciter l’intérêt des investisseurs étrangers. Quant à l’Administration, rien ne vient étayer les affirmations de Nerin Gun. Bien au contraire, les papiers diplomatiques ne cessent de montrer la volonté de Washington de se placer en retrait de Paris.» S’il subsiste encore de nombreuses zones d’ombre, il restera le souvenir de ce jeune sénateur, devenu cinquante ans après son assassinat un mythe, qui soutenait le peuple algérien dans sa quête pour l’indépendance…
Relations algéro-américaines post-indépendance
Ben Bella et Kennedy : tout avait si bien commencé…
le 02.12.13 | 10h00
Fallait-il que le président du jeune Etat algérien, Ahmed Ben Bella, choisisse d’aller à La Havane juste après sa visite à Washington en pleine crise des missiles soviétiques d’octobre 1962, ternissant ainsi pour plusieurs décennies l’image de l’Algérie aux Etats-Unis.
Certains évènements peuvent avoir des répercussions, pour de longues
années, sur les relations entre deux pays et peut-être même sur le
destin d’une nation. Après l’assassinat de Kennedy, en novembre 1963,
d’après les analystes, il n’y aura plus personne dans les cercles du
pouvoir américain prêt à défendre la jeune Rrépublique algérienne et
encore moins son premier Président. Tout avait pourtant si bien
commencé. Bien avant les accords d’Evian, alors que les Français
contestaient la légitimité du FLN, les Américains, au lieu de manifester
une solidarité avec leur allié, ont donné l’impression de reconnaître
de facto le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA),
ce qui a causé, selon les historiens, des remous diplomatiques avec le
général de Gaulle. A ce moment-là, les Américains pensaient déjà aux
relations qu’ils devaient tisser avec les futurs dirigeants de l’Algérie
indépendante, de peur que le pays tombe aux mains des communistes.
«Dean Rusk, secrétaire d’Etat de John Kennedy, câble aux ambassades en
France et en Afrique du Nord, ainsi qu’au consulat d’Alger, d’éviter les
gestes spectaculaires en direction du FLN, afin de ne pas affaiblir la
France, mais tout en maintenant les contacts avec le futur
gouvernement», souligne Maxime de Person dans une étude consacrée aux
relations entre Kennedy et l’Algérie pour le compte de l’université
Sciences Po.
Ainsi, à la veille de la signature des Accords d’Evian, les Américains réfléchissent à la manière de combler les besoins de la nouvelle Algérie car ils estiment qu’il est «dans l’intérêt du camp occidental d’y répondre». Tout en se montrant respectueux de ce que certains historiens appellent les «prérogatives françaises en Algérie», les Etats-Unis mettent en place un plan d’aide, le «Junior Partnership» (mars 1962-novembre 1963). De l’autre côté, Nikita Khrouchtchev, à l’annonce de la signature des Accords d’Evian, s’empresse de reconnaître le GPRA, ce qui entraînera le rappel de l’ambassadeur de France à Moscou, l’administration américaine entend, selon les termes de Dean Rusk, rester «un bon pas en arrière». Ils considèrent, en outre, que les engagements pris par la France dans le cadre des Accords d’Evian reste la meilleure barrière contre le communisme. «En revanche, écrit De Person, l’aide humanitaire, qui s’inscrit dans le cadre du programme Food for Peace, donne très tôt des résultats impressionnants : quatre millions d’Algériens, soit un tiers de la population, sont ainsi sauvés de la famine lors de l’hiver 1962-1963.» Les Etats-Unis fourniront également une assistance technique et culturelle — assez modeste — au nouvel Etat en finançant quelques projets ou en accueillant quelques étudiants.
Un flirt raté
Le 8 octobre 1962, l’Algérie devient le l09e État membre des Nations unies. Pour l’événement, une délégation emmenée par Ben Bella se rend à NewYork puis, à l’invitation de Kennedy, à Washington. C’est la première sortie officielle de l’Algérie indépendante à l’étranger. Rétrospectivement, certains propos tenus, ce jour-là, par le président algérien peuvent surprendre par leur impertinence : après un entretien avec Martin Luther King, le 14, il ne se prive en effet pas de critiquer ouvertement la ségrégation raciale aux États-Unis. En ce temps-là, l’Algérie jouissait encore de l’aura de son indépendance. Il est aujourd’hui inconcevable pour des responsables algériens de tenir pareil discours devant leurs homologues américains. «Le lendemain toutefois, relate-t-on, il explique à la télévision que le ‘‘non-alignement signifie que l’Algérie n’est alignée avec personne, y compris avec les non-alignés’’. C’est d’ailleurs ce qu’il affirme le jour suivant, le 16, à Kennedy, après l’avoir remercié, au nom de son peuple, pour son discours de 1957.»
«L’Algérie mènera, dit-il, une politique indépendante qui ne recherchera pas à éviter des positions inconfortables.»
Par la suite, il s’est trouvé que Cuba n’était pas si loin des Etats-Unis et que le président algérien voulut y faire une visite. Lui qui insistait sur son indépendance vis-à-vis des deux camps antagonistes donnait ainsi un signal opposé, surtout lorsqu’il posait dans les photos officielles avec un béret vert olive. Le voyage est évidemment peu apprécié de Washington. Les hasards du calendrier ont voulu qu’au moment où décolle l’avion de Ben Bella, Kennedy réunit son conseil restreint, car il venait de découvrir des installations de missiles soviétiques sur l’île. «Kennedy aurait été vivement contrarié par le geste de Ben Bella qu’il aurait attribué soit à une naïveté désespérante, soit à une volonté d’insulter délibérément les Etats-Unis», commente De Person. Malgré l’escale cubaine, les bateaux américains continuent à décharger leurs cargaisons au port d’Alger. Ce n’est que lorsque l’Algérie a pris véritablement le tournant socialiste, en nationalisant les biens des Américains qui y vivaient, que la rupture fut consommée. «Des propriétaires lésés adressèrent à l’Administration des demandes d’indemnisation et plusieurs représentants interviennent au Congrès pour que l’amendement Hickenlooper, stipulant que le gouvernement américain doit suspendre son aide aux États qui refusent d’indemniser les citoyens victimes de nationalisations, soit ratifié», souligne De Person. Dans le même temps, l’Algérie commence à recevoir une aide de Moscou dans les domaines économique et militaire.
Ahmed Ben Bella gardera néanmoins, d’après l’historien américain, Arthur Meier Schlesinger, une «admiration presque fanatique» pour le président Kennedy.
Ainsi, à la veille de la signature des Accords d’Evian, les Américains réfléchissent à la manière de combler les besoins de la nouvelle Algérie car ils estiment qu’il est «dans l’intérêt du camp occidental d’y répondre». Tout en se montrant respectueux de ce que certains historiens appellent les «prérogatives françaises en Algérie», les Etats-Unis mettent en place un plan d’aide, le «Junior Partnership» (mars 1962-novembre 1963). De l’autre côté, Nikita Khrouchtchev, à l’annonce de la signature des Accords d’Evian, s’empresse de reconnaître le GPRA, ce qui entraînera le rappel de l’ambassadeur de France à Moscou, l’administration américaine entend, selon les termes de Dean Rusk, rester «un bon pas en arrière». Ils considèrent, en outre, que les engagements pris par la France dans le cadre des Accords d’Evian reste la meilleure barrière contre le communisme. «En revanche, écrit De Person, l’aide humanitaire, qui s’inscrit dans le cadre du programme Food for Peace, donne très tôt des résultats impressionnants : quatre millions d’Algériens, soit un tiers de la population, sont ainsi sauvés de la famine lors de l’hiver 1962-1963.» Les Etats-Unis fourniront également une assistance technique et culturelle — assez modeste — au nouvel Etat en finançant quelques projets ou en accueillant quelques étudiants.
Un flirt raté
Le 8 octobre 1962, l’Algérie devient le l09e État membre des Nations unies. Pour l’événement, une délégation emmenée par Ben Bella se rend à NewYork puis, à l’invitation de Kennedy, à Washington. C’est la première sortie officielle de l’Algérie indépendante à l’étranger. Rétrospectivement, certains propos tenus, ce jour-là, par le président algérien peuvent surprendre par leur impertinence : après un entretien avec Martin Luther King, le 14, il ne se prive en effet pas de critiquer ouvertement la ségrégation raciale aux États-Unis. En ce temps-là, l’Algérie jouissait encore de l’aura de son indépendance. Il est aujourd’hui inconcevable pour des responsables algériens de tenir pareil discours devant leurs homologues américains. «Le lendemain toutefois, relate-t-on, il explique à la télévision que le ‘‘non-alignement signifie que l’Algérie n’est alignée avec personne, y compris avec les non-alignés’’. C’est d’ailleurs ce qu’il affirme le jour suivant, le 16, à Kennedy, après l’avoir remercié, au nom de son peuple, pour son discours de 1957.»
«L’Algérie mènera, dit-il, une politique indépendante qui ne recherchera pas à éviter des positions inconfortables.»
Par la suite, il s’est trouvé que Cuba n’était pas si loin des Etats-Unis et que le président algérien voulut y faire une visite. Lui qui insistait sur son indépendance vis-à-vis des deux camps antagonistes donnait ainsi un signal opposé, surtout lorsqu’il posait dans les photos officielles avec un béret vert olive. Le voyage est évidemment peu apprécié de Washington. Les hasards du calendrier ont voulu qu’au moment où décolle l’avion de Ben Bella, Kennedy réunit son conseil restreint, car il venait de découvrir des installations de missiles soviétiques sur l’île. «Kennedy aurait été vivement contrarié par le geste de Ben Bella qu’il aurait attribué soit à une naïveté désespérante, soit à une volonté d’insulter délibérément les Etats-Unis», commente De Person. Malgré l’escale cubaine, les bateaux américains continuent à décharger leurs cargaisons au port d’Alger. Ce n’est que lorsque l’Algérie a pris véritablement le tournant socialiste, en nationalisant les biens des Américains qui y vivaient, que la rupture fut consommée. «Des propriétaires lésés adressèrent à l’Administration des demandes d’indemnisation et plusieurs représentants interviennent au Congrès pour que l’amendement Hickenlooper, stipulant que le gouvernement américain doit suspendre son aide aux États qui refusent d’indemniser les citoyens victimes de nationalisations, soit ratifié», souligne De Person. Dans le même temps, l’Algérie commence à recevoir une aide de Moscou dans les domaines économique et militaire.
Ahmed Ben Bella gardera néanmoins, d’après l’historien américain, Arthur Meier Schlesinger, une «admiration presque fanatique» pour le président Kennedy.
Amel Blidi
Activisme de M’hamMed Yazid et Abdelkader Chanderli
L’intense lobbying des hommes du FLN aux USA
le 02.12.13 | 10h00
Dans les années cinquante, la question algérienne a été mise au-devant de la scène américaine grâce au dynamisme de deux hommes : M’hammed Yazid et Abdelkader Chanderli.
Maîtrisant parfaitement les techniques de l’information, ils avaient
réussi à faire basculer l’opinion américaine en faveur du Front de
libération nationale (FLN). Les combattants algériens bénéficiaient
ainsi du soutien de la part des syndicats, notamment les très
populaires AFL-CIO, qui allait en contradiction avec la politique
officielle américaine. Le sénateur J.F. Kennedy donnait un discours
mémorable en faveur de l’indépendance de l’Algérie. Et la question
algérienne alimentait régulièrement les journaux télévisés américains.
Les deux hommes du FLN ont réussi à inverser la vapeur. Une tâche
d’autant plus difficile que la France se justifiait alors en disant
qu’il ne s’agissait pas de guerre coloniale mais d’un épisode «de lutte
anticommuniste».
Dès 1957, un certain scepticisme commençait à émerger au sein des Américains.
Tout en récusant toute collusion avec le communisme, Chanderli et Yazid axent leur argumentaire sur les similitudes entre la révolution algérienne et la révolution américaine. Le fait est que l’opposition au colonialisme est un des «mythes fondateurs» de la nation américaine. Dans les brochures, les Algériens rapprochaient les révolutions algérienne et américaine afin d’établir une similitude entre elles : «une révolution par le peuple et pour le peuple». Puis, ils menèrent une campagne visant les médias afin de rompre le silence sur la guerre d’Algérie.
Selon Hervé Alphant, représentant de la France à l’ONU, durant le mois de juin, «en une semaine M’hammed Yazid avait paru deux fois sur les écrans de télévision et s’était fait entendre quelques minutes au cours de l’émission que la chaîne de radio télévision CBS avait consacrée à la question algérienne le 16 juin». De son côté, Abdelkader Chanderli menait un travail de lobbying auprès des médias et du Congrès américain.
«Il débordait d’activité pour créer, au sein de l’ONU, un mouvement d’opinion favorable à l’ouverture de négociations sur l’affaire algérienne (…) Chanderli semblait au courant de la teneur du discours avant qu’il soit prononcé», peut-on lire dans l’ouvrage J.F. Kennedy, le Maghreb et la France de Fredj Maatoug et Jacques Thobie.
A en croire Yves Courrière, Abdelkader Chanderli déjeunait régulièrement avec un jeune sénateur, portant le nom de John Fitzgerald Kennedy, dont il était devenu, dit-on, un ami intime.
Dès 1957, un certain scepticisme commençait à émerger au sein des Américains.
Tout en récusant toute collusion avec le communisme, Chanderli et Yazid axent leur argumentaire sur les similitudes entre la révolution algérienne et la révolution américaine. Le fait est que l’opposition au colonialisme est un des «mythes fondateurs» de la nation américaine. Dans les brochures, les Algériens rapprochaient les révolutions algérienne et américaine afin d’établir une similitude entre elles : «une révolution par le peuple et pour le peuple». Puis, ils menèrent une campagne visant les médias afin de rompre le silence sur la guerre d’Algérie.
Selon Hervé Alphant, représentant de la France à l’ONU, durant le mois de juin, «en une semaine M’hammed Yazid avait paru deux fois sur les écrans de télévision et s’était fait entendre quelques minutes au cours de l’émission que la chaîne de radio télévision CBS avait consacrée à la question algérienne le 16 juin». De son côté, Abdelkader Chanderli menait un travail de lobbying auprès des médias et du Congrès américain.
«Il débordait d’activité pour créer, au sein de l’ONU, un mouvement d’opinion favorable à l’ouverture de négociations sur l’affaire algérienne (…) Chanderli semblait au courant de la teneur du discours avant qu’il soit prononcé», peut-on lire dans l’ouvrage J.F. Kennedy, le Maghreb et la France de Fredj Maatoug et Jacques Thobie.
A en croire Yves Courrière, Abdelkader Chanderli déjeunait régulièrement avec un jeune sénateur, portant le nom de John Fitzgerald Kennedy, dont il était devenu, dit-on, un ami intime.
Amel Blidi
قسنطينة |
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خصصت مديرية الصحة بولاية قسنطينة مبلغ 11
مليار سنتيم من أجل ترميم مصالح الاستعجالات الجراحية بالمستشفى الجامعي و
عيادة النساء و التوليد بسيدي مبروك، على أن تنطلق الأشغال بها قبل نهاية
السنة.
و قد شكلت طيلة السنوات الماضية إشكالية إيواء المرضى و التكفل بهم، العائق
الأكبر أمام إجراء أية عمليات إعادة تأهيل في مصالح الاستعجالات الجراحية،
حيث أبدى الكثير من الأطباء المسؤولين تخوفهم من احتمال تأثير ذلك على صحة
المرضى بالنظر لحساسية هذه المصالح، غير أن التعليمات الجديدة الصادرة عن
وزارة الصحة ألزمت بضرورة الشروع في العملية بالتنسيق مع المعنيين بمصلحتي
الاستعجالات الجراحية بالمستشفى الجامعي ابن باديس و عيادة النساء و
التوليد بحي سيدي مبروك، و ذلك في محاولة لإيجاد طرق بديلة للتكفل بالمرضى
في انتظار انتهاء الأشغال.
و قد خصصت مديرية الصحة بحسب المسؤول الأول بها، 11 مليار سنتيم لهذا الغرض، من أجل تحسين الخدمات الصحية على مستوى الاستعجالات التي أصبحت تشكل نقطة سوداء في قطاع الصحة، بمؤسستين تعرفان توافد عشرات المرضى و المريضات من أغلب ولايات الشرق الجزائري، حيث ينتظر تعيين الجهة المنجزة عن طريق صفقة بالتراضي تكون لصالح شركة مؤهلة ستوكل لها مهمتا المتابعة و الانجاز معا ،على أن تنطلق في الأشغال قبل نهاية السنة و تتمها في أقرب الآجال بالنظر لأهمية هذه المصالح. من جهة أخرى حددت مديرية الصحة 24 نقطة عبر المؤسسات و المصالح الاستشفائية عبر الولاية، التي تتطلب تدخلا عاجلا أعد بموجبه مخطط عمل سيتم بموجبه تحسين الخدمات المقدمة و إيجاد الحلول لجميع المشاكل المطروحة قبل نهاية هذا العام، و هي مهمة صعبة ستضع قطاع الصحة بالولاية أمام تحد كبير.
ياسمين.ب
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عدد القراءات: 128
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تعليقات (24)
أكد مجددا أنه لا يقوم بحملة لصالح الرئيس
سلال: المعارضة تعبّر عن آرائها بفضل إصلاحات بوتفليقة
بسكرة: سميرة بلعمري
2013/12/04
(آخر تحديث: 2013/12/04 على 20:28)
أدرج
الوزير الأول عبد المالك سلال، الحريات المضمونة للمعارضة، في الانتقاد
والتعبير عن الرأي في خانة نتائج إصلاحات الرئيس بوتفليقة، مؤكدا أن
إصلاحات بوتفليقة السياسية هي التي مكنت المعارضين اليوم، من التعبير عن
آرائهم بكل حرية دون رقابة أو حجر بما فيها الانتقاد عبر مختلف المنابر،
مذكّرا بفضل الرئيس في إرساء أسس المصالحة الوطنية، وإصلاح ذات البين بين
الجزائريين، في الوقت الذي حاولت فيه بعض الأطراف العمل على ضياع الدولة،
مشيرا إلى أن وضع الجزائر اليوم مطابق لوضع الجزيرة الآمنة وسط بحر يموج
بالاضطرابات.
الوزير الأول الذي استعان هذه
المرة بخطاب مكتوب، وتخلى عن الارتجال لدى إشرافه على افتتاح لقائه مع
فعاليات المجتمع المدني والمنتخبين بولاية بسكرة أمس، قال أن حكومته اختارت
العمل الجواري والاتصال المباشر، دون أي وساطات أو قنوات بديلة مع
المواطنين لتنفيذ المشاريع التنموية للبرنامج الذي سطرته، مؤكدا أن زيارته
تندرج ضمن تفعيل العمل الجواري والعلاقة المباشرة مع المواطن، للوقوف على
حاجياته والاستماع لمطالبه وتلبيتها، وذلك في رد واضح على القراءات التي
أدرجت زيارات سلال، في خانة الحملة الرئاسية المسبقة لصالح بوتفليقة، أو
مرشح النظام في حال امتنع عن الترشح.
وفي سياق الحديث عن واقع الجزائر والظرف السياسي والإقليمي
الذي تعيشه قال سلال "الحديث اليوم عن الجزائر والإنجازات أصبح أمرا مشوقا
ومدعاة للفخر، ذلك لأن الجزائر تعيش في أكثر من راحة"، غير أنه شبه وضع
الجزائر وراحتها بوضع الجزيرة الآمنة التي تقع وسط بحر يموج بالاضطرابات في
إشارة واضحة منه الى الوضع الأمني لمنطقة الساحل والاضطرابات التي تعيشها
الدول العربية، وفضل سلال عند هذه النقطة أن يعود الى الوراء، ويتحدث عما
عاشه الجزائريون خلال العشرية السوداء، وقال "الجزائريون واعون جيدا أن ثمن
فاتورة الأمن والاستقرار كانا باهظين، كما يعرفون جيدا من تدخلوا وتولوا
مهمة الدفاع عن الجمهورية، حينما تدخل البعض وراهن على ضياع الجزائر، ومن
تولى في المقابل السعي إلى دفن الأحقاد والكراهية بين أبناء الوطن الواحد
من خلال سياسة الإصلاحات الوطنية، التي يعرف الجميع أن الفضل فيها يعود إلى
الرئيس بوتفليقة".
وانتقد سلال ظاهرة العنف ووصفها بالظاهرة الدخيلة على المجتمع
الجزائري، الذي يرفض الرجل الأصيل بداخله أن تتعرض ابنته وأمه وزوجته
وأخته إلى أي نوع من أنواع العنف الجسدي واللفظي وحتى الاقتصادي.
وردا على المشككين في نجاح الإصلاحات السياسية التي أعلنها
الرئيس بوتفليقة، في 15 أفريل 2011، والتي يبقى مصير ورشة تعديل الدستور
غامضا إلى اليوم، قال سلال "الإصلاحات السياسية هي التي مكّنت المعارضة
اليوم من التعبير عن رأيها والانتقاد في جميع المنابر"، ودون أن يخوض لا من
بعيد ولا من قريب في مسألة تعديل الدستور، فضّل سلال أن ينتقل إلى الجبهة
الجديدة في معركة الحكومة، وقال إن ثورة تغيير العقليات والذهنيات ملزمون
بها، واخترنا أن يكون إصلاح الخدمة العمومية ورشتها وأرضيتها، قناعة منا أن
لا سبيل عن استعادة الثقة بين المواطن والسلطة، وبين الجزائريين فيما
بينهم سوى تحسين الخدمة العمومية.
ودعا سلال الذي يبدو أنه فضّل مجاملة وزيرة الثقافة خليدة
تومي، التي كانت ضمن الوفد الوزاري في زيارة آخر ولاية من الولايات
الجنوبية العشر، دعا الجزائريين إلى النهل من مختلف روافد ومنابع الثقافة،
وجعل المنتوج الثقافي يزاحم قائمة السلع والمواد الغذائية.
طبعا يا سي سلال ولا تشوف حنونتنا واش يصرا فيها.
1 -
2013/12/04
2013/12/04
لولا الضغط الغربي لن تكن إصلاحات ولكن اصلاحة على مقاس النضام الفاسد
3 - nacer121 ـ (alger)
2013/12/04
2013/12/04
زيدو شوية قولو لنا نحن نتنفس
بفضل بوتفليقة إتقوا الله فينا و في عقولنا ربي يشفيه و يشفيكم .
4 - ليلى
2013/12/04
2013/12/04
لا احد ينكر اعمالك الا جاحد
او عدو يكفينا انك ارجعت الامان و الامان وووووووووووو..............
الجميع يساندك الا الغوغاء نحن معك اطال الله عمرك لا مثيل عنك في البلد و
لا تبالي ب اعداء الوطن فهم قلة
5 - mustapha ـ (oran)
2013/12/04
2013/12/04
بالشفاء والهناء الى الرئيس بوتفليقة
يبدو انها قهوة عربي مفوحة بماء الزهر كالتي نتناولها في مقهى سيدي وسعيد الشهير
يبدو انها قهوة عربي مفوحة بماء الزهر كالتي نتناولها في مقهى سيدي وسعيد الشهير
6 - hقهوجي ـ (Carthage/Tunis)
2013/12/04
2013/12/04
أين هي الإصلاحات يرحم ولديكم
بحثت عنها منذ ولادتي فلم أجد لها أثر ومن عنده أي معلومات أرجاء الإتصال
بلحصة وأجركم على الله وشكرا
7 - rafik ـ (alger)
2013/12/04
2013/12/04
نعم نعم هادا صحيح ماشي غير
المعارضه حتى من لا يستحقون الجنسيه الجزائريه اصبحو يعبرو عن ارائهم بكل
حريه العيشه تنقز
8 - العباسي ـ (الجزائر ارض الله)
2013/12/04
2013/12/04
يا جماعة بو تفليقة راه يصرف
عليكم راكم ولادو اقبلو بيه ديما يصرف عليكم ولا انا ولدو لكبير راني
نسمعلو الهدرة ولكان بغيتو معليكم غير تنتاخبو علية وحطو ورقة مكتوب عليها
سلة.
9 - فريد ـ (باتنة)
2013/12/04
2013/12/04
الحمد الله عندنا رئيس بحجم الجزائر و به نفتخر ربي يطول في عمره تحيا بوتفليقة
10 - nassim ـ (lyon)
2013/12/04
2013/12/04
لا يا سيادة الوزير الأول المحترم
حرية التعبير و الإنتقاد كاتت أحسن بكثير أيام الرئيس زروال "الله يذكرو بالخير" كان الصحفي سعد عقبة مثلا يقف أمامه في مؤتمر صحفي وجها لوجه و على التلفزيون و يسأله بكل صراحة هل أنت الذي يحكم أم العسكر من خلف الستار؟ ليرد الرئيس و بكل هدوء و وقار دون أن يجرح الصحفي أو يصرخ في وجهه
متى عقد سيادة الرئيس بوتفليقة ندوة صحفية وجها لوجه مع رؤساء تحرير الصحف الكبرى في البد؟ كل ما نسمع عنه برقيات و قرارات و مراسيم عبر وكالة الأنباء الجزائرية
حرية التعبير و الإنتقاد كاتت أحسن بكثير أيام الرئيس زروال "الله يذكرو بالخير" كان الصحفي سعد عقبة مثلا يقف أمامه في مؤتمر صحفي وجها لوجه و على التلفزيون و يسأله بكل صراحة هل أنت الذي يحكم أم العسكر من خلف الستار؟ ليرد الرئيس و بكل هدوء و وقار دون أن يجرح الصحفي أو يصرخ في وجهه
متى عقد سيادة الرئيس بوتفليقة ندوة صحفية وجها لوجه مع رؤساء تحرير الصحف الكبرى في البد؟ كل ما نسمع عنه برقيات و قرارات و مراسيم عبر وكالة الأنباء الجزائرية
11 - سمير ـ ( الجزائر)
2013/12/05
2013/12/05
النظام فاسد فاسد فاسد فاسد
فاسد فاسد فاسد فاسد فاسد الي اين نحن ذاهبون ???المرتبة 90 يا للعار
ياسلال كيف تكشفون وجوهكم ا مام الامم ...امام شعبكم ,,,امام ربكم
.....امام الشهداء ....ماذاانتم فا ئلون لهم ... بلادي اكثر فسادا في
العالم ,,,اين ضمائركم,,,,اذهبوا واتركوا هذه البلاد للاحرار ...لقد
غمستم وجوهنا في التراب ولم نعد نرفعها امام الاشقاء والاعداء ..لولا
تاريخ اباءنا المجيد ....لقد فهمنا كل شيئ لانكم لا تريدون ان تكون بلدي
مثل كندا وبلدان اخري ومتي كان الفاسدون وعصبتهم يحبون الشفافية????
12 - زوالي ـ ( مغترب )
2013/12/05
2013/12/05
حرية التعبير مزية عملتوها
فينا ..................... استمروا في غيكم وفي تكبركم فسيأتي يوم لا تنفع
فيه قوة ولا جاه ولا سلطان يا سي سلال .
14 - أحمد
2013/12/05
2013/12/05
...أي اصلاحات يتحدث عنها هذا
السلال؟..لو اننا(دولة)على غرار الدول الأخرى المتخلفة حتى لاأقول
المتحضرة في اوروبا وامريكا لكان مصيركم انتم بالدرجة الاولى التحويل الى
وجهة أخرى.أو الاحالو على التقاعد.أي اصلاحات هذه التي جعلت البلد يرتب بعد
موريتانيا.مدغشقر.اللوزوتو.اثيوبيا.والصومال التي تعاني الحروب وليس حرب
واحدة..أي اصلاحات ونحن في مؤخرة العالم الثالث الذي ننتمي اليه..أي
اصلاحات وبلدكم الاول في الفسادالمالي والاخلاقي..آخرهم شكيب خليل الاصلاحي
الكبيرانتاع(.....)أختلس الملاييرآخرها500ملياردفعة واحدة
15 - اصلاحي
2013/12/05
2013/12/05
..ياســـلال الفقاقيري لم
يبق لك الا أن تـــدعي أن الهـــواء سببـــه فخامة الرئيس بوتفليقة ولولاه
لأنقـــطع على الشعب الجزائري..
16 - اصل
2013/12/05
2013/12/05
الحرية بكل تفاصيلها...هي حق
لكل الجزائريين ضحى من أجلها الشهداء......و قد أغتصبت منذ 50
سنة....السؤال المطروح .. من أنتم...؟؟؟؟ من أين جئتم و من أعطاكم كل هذه
الصلاحيات لكي تتحكموا في ثروات و حريات هذا الشعب....؟؟؟؟؟
17 - كمال ـ (Uk)
2013/12/05
2013/12/05
لا لا يا سي سلال ،حــرية الــتعبير أنتخبــها اتلجزائريون في دستور 1989
18 - abdelhak ـ (Algérie)
2013/12/05
2013/12/05
انا اعبر عن نفسي اذا قدر
وعشت ليوم الانتخابات الرئاسية ساقول ان شاء الله لا لا لبوتفليقة وسلال
وخليدة تومي وغول وغلام الله لا للفساد لا للرشوة لا للاغتناء السريع عن
طزيق نهب اموال الجزائر وحتى لوقال الشعب الجزائري كله نعم اذا كنا من
اصحاب وي وي
19 - غاضب ـ (france)
2013/12/05
2013/12/05
عهدة رابعة بإذن الله وتحيا
الجزائر من تيزي وزو الى تامنراست ومن تبسة الئ تلمسان الجزائر واحدة
والشعب الجزائري شعب واحد.
21 - محمد ـ (ورقلة)
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