Bruxelles rend hommage à Warda
AL Djazaïria : La diva ressuscitée
L’association les Amitiés
belgo-algériennes qui prend part à la manifestation Moussem Sounds qui se
déroulera le 23 du mois en cours dans la salle du Bozar Henry Le Bœuf, se
distingue cette année par l’organisation d’un concert unique et original dédié
à ressusciter la mémoire de la diva de la chanson arabe et immortaliser
son souvenir.
Samira Sabri accompagnée de l’ensemble belgo-arabe Al
Boughaz a été retenue pour célébrer cette occasion et interpréter les chansons
de la reine du tarab el arabi, cette artiste hors pair qui a marqué de sa voix
suave et forte les plus belles années de l’histoire de la musique arabe. Elle
avait l’Algérie dans son cœur, cette Algérie avec laquelle elle a partagé la
peine et célébra les joies et les victoires. C’est aussi une manière de dire
que l’icône Warda s’en va mais son souvenir restera éternel. Car à travers ce
concert, le message véhiculé tend à saluer le talent vrai et avéré qui a chanté
à la gloire de la patrie avant de faire la grandeur de la chanson algérienne et
arabe et la hisser aux plus hauts sommets de la créativité. Celle qui fût surnommée
la rose était le parfait exemple de l’artiste engagée pour les causes de sa
patrie et un modèle de l’art raffiné.
Avec plus de 300 chansons à son répertoire, cette diva
de la chanson d’amour a toujours été adulée aussi pour ses chansons patriotiques.
Artiste complète, Warda a également eu quelques expériences. Warda restera à
jamais une fierté pour l’Algérie, pour le monde arabe et pourquoi pas pour la
musique universelle.
Plus que jamais, à travers cette association, c’est
non seulement la mémoire de la diva qui est et reste toujours vivace, mais
aussi et surtout l’engouement qu’elle suscite toujours malgré sa subite
disparition l’an passé avant le début des festivités commémorant le
cinquantenaire de l’indépendance. Ainsi, l’esprit et la créativité de Warda El
Djazaïria auront été respectés à la lettre pour le plus grand bonheur des
mélomanes et des nostalgiques d’une femme qui aura su parvenir à être LA voix
algérienne de la chanson arabe. Il est intéressant de constater ce genre d’initiative
en plein cœur de l’Europe, alors qu’ici même en Algérie rares sont les
manifestations digne de ce nom qui œuvrent à rendre hommage à un grand artiste
disparu. Il ne s’agit ni plus ni moins que de la preuve que Warda avait non
seulement rayonné dans tout le pourtour dit « arabe » mais qu’elle
avait su se faire un nom au-delà de la mer Méditerranée. N’avait-elle pas
justement connu un certain succès en France, pays qui l’a vu naître ? Elle
était écoutée aussi de l’autre côté de la manche en Angleterre et même jusqu’en
Amérique du Nord. Il est plus que temps qu’en Algérie, un véritable hommage
soit fait à celle qui avait su redonner des lettres de noblesse arabe à la
chanson algérienne. Warda El Djazaïria restera partie intégrante non seulement
du patrimoine national, mais aussi arabe et même mondial. Aux nostalgiques de
cette grande dame, rendez-vous est donné, pour ceux qui le pourront, ce samedi
à la salle du Bozar Henry Le Bœuf. Ambiance algéro-orientale garantie…
Moufida B.
Le plan de Constantine : De De Gaule à Khalida Toumi
Même si elle a refusé
de donner aux journalistes le volume global qui sera déboursé par le Trésor
public, la ministre de la Culture, appréhendant les déclarations et autres
accusations de gaspillage qui pourraient faire la Une des journaux,
dira aux journalistes présents : « vous êtes suspicieux dès qu’il
s’agit d’argent ». La ministre de la culture, Khalida Toumi, qui a présidé
les travaux de la journée d’étude et de concertation sur la manifestation
Constantine capitale de la culture arabe 2015, qui se sont déroulée ce jeudi à
l’Hôtel Hocine, semble avoir trouvé la symbolique idéale pour mesurer à sa
juste valeur l’ampleur de la manifestation et l’effort financier notamment
consenti par l’Etat algérien. Détendue et très prolixe, Khalida Toumi a, lors
d’un long discours, tracé les lignes directrices et la méthodologie de travail
établis par la commission nationale que préside le Premier ministre, instance
chargée de l’organisation de la manifestation. La ministre expliquera avec
force arguments et détails, à une assistance composée essentiellement
d’universitaires, d’intellectuels, d’hommes de culture, d’acteurs de la société
civile et de membres du mouvement associatif, les démarches adoptées pour
l’élaboration du programme de la manifestation. L’on saura, à ce titre, que le
projet préliminaire a été accepté par le Premier ministre avec cependant
l’exigence de son enrichissement par les propositions de la société civile et
du mouvement associatif constantinois. Les propositions de ces derniers seront
soumises à un comité spécial composé d’experts qui sera chargé de la
labellisation des projets. Sur l’aspect financier, même si elle a refusé de
donner aux journalistes le volume global qui sera déboursé par le Trésor
public, la ministre de la Culture, appréhendant les déclarations et autres accusations
de gaspillage qui pourraient faire la Une des journaux, dira aux
journalistes présents lors d’un point de presse improvisé : « vous êtes
suspicieux dès qu’il s’agit d’argent ». Néanmoins, Khalida Toumi indiquera
que dans le cadre de la démarche financière adoptée, une caisse spéciale sera
créée et inscrite dans la prochaine loi de finance complémentaire. Faisant part
de l’énorme effort consenti par les hautes autorités du pays pour donner à la
ville de Constantine l’occasion de se rehausser à sa dimension historique
véritable, elle ne manquera pas de signaler au passage, la place unique que
cette ville détient, autant sur le plan national, régional qu’international.
Considérant la part importante de cette cité mythique dans l’histoire du pays,
mais aussi dans l’identité nationale, Khalida Toumi dira que :
« Constantine est la mère de toutes les wilayas d’Algérie, c’est la ville
qui symbolise la résistance et ses habitants ont une lourde responsabilité, ils
sont condamnés à réussir cette manifestation grandiose et représenter dignement
toute l’Algérie ». La ministre de la culture ajoutera avec une note de
fierté, qu’avec la concrétisation des différents projets consacrés dans le
cadre de cette manifestation, la Ville des Ponts permettra « l’accomplissement
d’un vrai Plan de Constantine de l’Algérie Indépendante ». Dans le même
sens, la ministre estimera que les Constantinois doivent relever le défi
pour : « fermer la gueule à ceux qui ont trainé notre pays dans
un cycle infernal fait de violence et de sang, nous leur répondrons avec notre
culture, les arts, les belles lettres et la poésie ». La puissance du
verbe, de la plume et du savoir des Algériens « est capable de mettre à nu
et déjouer tous les plans destructeurs, de faire avorter toutes les tentatives
de diversion et de déstabilisation menées et planifiées dans l’ombre et à
travers des révolutions tronquées ».
De la prison du Coudiat aux
mémoires de Zohra Drif-Bitat
Répondant à une question du Le Provincial,
qui s’inquiétait du silence des autorités sur le devenir de la prison du
Coudiat, Khalida Toumi et conjointement avec Noureddine Bedoui, feront
l’annonce de la décision de requalification de la bâtisse de l’une des plus
anciennes prisons d’Algérie, érigée en plein centre-ville de Constantine, en un
musée de la Révolution de Novembre. Cette prison est devenue célèbre suite à un
fait d’arme d’un grand héros de la guerre de libération, en l’occurrence le
chahid Mostefa Benboulaïd. En effet, cette évasion spectaculaire a eu lieu le
10 novembre 1955, après une préparation minutieuse qui a duré des mois.
Rappelant au sujet de la prison du Coudiat que l’ex-wali de Constantine,
actuellement dans les mêmes fonctions à Oran, avait projeté dans ses prévisions
de réaménagement et de reconfiguration du centre-ville, démolir ladite prison
et l’actuel siège du groupement de la gendarmerie la jouxtant pour
l’aménagement d’une grande place avec au centre une statue du chahid Mostefa
Benboulaïd. Cependant, cette idée à créée une véritable polémique puisque des
citoyens et intellectuels de la ville ont appuyé l’initiative par une pétition,
alors qu’une levée de bouclier contre la démolition de la prison était menée
par de puissants cercles occultes qui se sont investi dans une grande opération
de lobbying et fini par toucher un mot à une proche du président Bouteflika.
Effectivement, après sa visite à Constantine, le 16 avril 2006, Abdelaziz
Bouteflika qui a été touché par Mme Zohra Drif-Bitat, a opposé son veto et un
niet catégorique à la démolition de la prison du Coudiat. Les uns, par la grâce
de la puissance de leur lobby ont fait la fête, les autres, frustrés par une
décision qu’ils ont jugée inique, restent malgré ce revers, convaincus qu’un
jour viendra ou la société civile et la majorité l’emporteront sur un pouvoir
occulte et finissant. Après l’annonce de la transformation de la prison du
Coudiat en Musée de la Révolution de Novembre, Khalida Toumi qui est aussi une
très grande amie de la proche du président de la République, Mme Zohra
Drif-Bitat, dissertera pendant un long moment sur l’histoire de la Révolution
de Novembre 1954, invitant les journalistes à recueillir les témoignages des
acteurs de la guerre de libération et de leur consacrer des portraits. Elle
annoncera d’ailleurs, que la moudjahida Zohra Drif-Bitat est sur le point de
publier ses mémoires et qu’« elle m’a fait l’honneur de me lire quelques
passages, extraits de ses mémoires et j’en ai même pleuré tellement c’était
émouvant ». Les mémoires de cette femme révolutionnaire, qui a été témoin
et acteur de la guerre d’Algérie seront très prochainement édités par le
ministère de la Culture, a encore annoncé Khalida Toumi.
Dj. Belkadi
Farouk Chiali à propos du Transrhumel :« C’est un succès national et une fierté pour Constantine »
Il
ne reste plus que quelques petits mètres pour que l’Algérie indépendante puisse
enfin enjamber le Rhumel. Cette infrastructure à la dimension continentale sera
livrée conformément aux engagements convenus à la signature du contrat,
c’est-à-dire la fin de l’année en cours. Autant il a fait montre d’une
satisfaction sur l’état d’avancement des travaux du viaduc TransRhumel et le
respect des délais impartis à sa réalisation, autant le ministre des Travaux
Publics s’est montré intraitable et exigeant vis-à-vis des responsables du
consortium japonais Cojaal, sur la petite cadence qui caractérise, non
seulement le creusement du tunnel de Djebel Ouahch, mais tout ce qui reste du
tronçon de l’autoroute Est-ouest. La visite de Farouk Chiali à Constantine nous
a permis d’avoir deux informations de taille sur deux des plus grands projets
du département des Travaux Publics. La première que le ministre a pu apprécier
de visu, indique qu’il ne reste plus que quelques petits mètres pour que
l’Algérie indépendante puisse enfin enjamber le Rhumel. Effectivement, les
travaux accusent une cadence fort appréciable et cette infrastructure à la
dimension continentale sera livrée conformément aux engagements convenus à la
signature du contrat, c’est-à-dire la fin de l’année en cours. Cependant
le projet complet avec les voies pénétrantes et la connexion qui sera réalisée
avec l’autoroute Est-Ouest au niveau de Djebel Ouahch, sera livré, comme
l’annoncera officiellement aux médias présents et avec un large sourire Farouk
Chiali : « le pont de l’Indépendance sera inauguré et ouvert aux
usagers le 16 avril prochain ». Pragmatique et techniquement percutant,
Farouk Chiali, à la différence de son prédécesseur à la tête du ministère des
Travaux Publics, n’a pas manqué d’acculer par ses questions les responsables et
cadres de la Cojaal sur le taux d’avancement des travaux de creusement du
tunnel de Djebel Ouahch, et sur la date de livraison du projet. En effet,
sur le site même du tunnel qu’il a visité, le ministre a refusé les tergiversations
techniques qui lui ont été donné pour justifier les retards, allant droit au
but en demandant aux responsables japonais de lui fournir le taux quotidien de
creusement et le linéaire restant. Ainsi, l’on apprendra qu’avec une moyenne de
creusement de 1m/jour pour un linéaire restant de plus de 300m à creuser, dix
mois seront nécessaires à l’exécution des travaux et l’on ne pourra voir le
bout de ce tunnel qu’au mois de juin 2015. A cette date, il sera
entièrement équipé et prêt à être exploité. Dans une déclaration faite sur les
lieux, le ministre des Travaux Publics a admis
que : « l’entreprise n’a pas mesuré l’ampleur de sa tâche, la
complexité du relief et la nature de la roche, il lui a fallu utiliser une
technique de creusement très complexe ce qui a induit beaucoup de
retard ».
Questionné sur ce retard qui renvoi la livraison
du projet jusqu’en juin 2015, le ministre s’est montré intransigeant en
déclarant que : « nous procéderons selon les termes du contrat
et s’il y a retard, nous avons le droit de pénaliser cette entreprise pour
chaque jour de retard décompté du délai de livraison initial, conformément aux
clauses contractuelles ». Répondant à une question du Le Provincial sur le
devenir du dernier tronçon de l’autoroute Est-ouest, qui va de la wilaya d’El
Tarf jusqu’à la frontière tunisienne, Farouk Chiali nous a déclaré :
« le PDG et les responsables du consortium japonais Cojaal, auront une
réunion avec les responsables de l’ANA la semaine prochaine, pour donner leur
position définitive sur cette partie du contrat. A ce moment nous verrons, s’il
le faut nous prendrons les dispositions de recours légales qui sied en pareil
cas ». Rappelant que durant la matinée le ministre des Travaux
Publics, avait donné le coup d’envoi des travaux d’une journée d’étude sur les
ouvrages d’art et le viaduc TransRhumel, organisée par l’entreprise brésilienne
Andrade Gutierrez au niveau de la salle de conférence du Novotel. Lors de son
allocution d’ouverture de cette manifestation technique, Farouk Chiali a indiqué
qu’en une décennie son département a réalisé 1000 ouvrages d’art tous types
confondus, auxquels sont venus s’ajouter 3000 autres dans le cadre du projet de
l’autoroute Est-ouest.
Dj. Belkadi
الثلاثاء,
10 ديسمبر 2013 17:56
|
هذا ما فاجأ به المحامي ميلود براهمي وهو يدلي برأيه
عبر القناة الإذاعية الثــالثة، أمس، حيث قال لدى تطرقه إلى قانون الأسرة
ومســـألة تزويج المرأة بوليّ أنه ضد هذا المبدأ.
وعندما أراد الاستدلال على النظرة
المنطقية لطرحه، قال “هل تحتاج مثلا امرأة مثل لويزة حنون لولي كي تزوج نفسها،
وهل تحتاج على سبيل مثال آخر الوزير خليدة تومي وليّا باسمها كي تتزوج”، متوجها
لمنشطة برنامج “ضيف التحرير” سهيلة الهاشمي، بالقول “حتى أنت يا سهيلة هل
تحتاجين لذلك؟”.. المؤكد أنه حتى إذا لم تنزعج خليدة وسهيلة، فإن حنون ستغضب
لأنه سبق وأن عبّرت عن امتعاضها من الأسئلة والملاحظات التي تتعرض لحياتها
الشخصية في حصص تلفزيونية عديدة.
|
La ministre de la culture à
Constantine : « Vous allez me voir chaque mois »
La ministre de la culture Khalida
Toumi, était hier à Constantine pour une visite d’inspection et d’évaluation du
programme arrêté dans le cadre de la manifestation Constantine capitale de la
culture arabe 2015. Accompagnée des cadres de son département, Khalida Toumi
s’est rendue sur le site devant accueillir une grande salle de spectacle de 3
000 places (style Zénith) et situé dans les environs de l’aéroport
international Mohamed Boudiaf. Le projet dont les études ont été achevées a été
confié pour sa réalisation à l’entreprise chinoise SCEC qui est déjà à pied
d’œuvre. La ministre à enjoint aux responsables de cette entreprise
l’obligation d’incorporer dans leurs effectifs au moins 10 stagiaires algériens
et de les faire bénéficier d’une formation dans la gestion et la maintenance de
ce type d’infrastructure. Le choix du site réservé à la construction du pôle culturel,
mitoyen au campus universitaire Mentouri, a été critiqué par la ministre de la
culture. Elle a jugé qu’il était inapproprié car ne répondant pas aux normes
internationales établies par l’Unesco, en ce qui concerne notamment la grande
bibliothèque. A ce titre, les autorités locales sont appelées à trouver un lieu
plus adapté à une telle infrastructure. La troisième halte de la ministre de la
Culture a été consacrée au site devant servir d’assiette pour le futur musée
national d’art et d’histoire situé à Bab El Kantara, face à la gare de du
chemin de fer. Khalida Toumi a émis la possibilité de réserver ce site pour la
construction de la grande bibliothèque pour sa proximité du centre-ville. Aux
fin d’évaluer le programme arrêté pour la manifestation Constantine capitale de
la culture arabe 2015, la ministre de la culture a présidé une réunion des
cadres de l’exécutif de la wilaya. Ce qui lui a permis de donner des
orientations précises sur certains volets techniques du programme et des
nombreux projets qu’il contient. Lors du point de presse accordé à la fin de sa
visite, Khalida Toumi a d’emblée déclaré que : «vous allez me voir
chaque mois parmi vous », ceci pour préciser qu’elle a décidé d’un suivi
continu et d’une évaluation permanente des projets retenus. L’on apprendra par
la ministre que tous les projets d’infrastructures nouvelles sont encore en
phase d’étude de même que les 76 retenus au chapitre de la restauration du
patrimoine. A ce sujet, la ministre de la Culture a annoncé que sa visite au mois
de novembre prochain, sera exclusivement consacrée à l’évaluation des projets
concernant la restauration du patrimoine de la ville.
Raccordement au réseau du gaz naturel à Bouandas
1 026 foyers passeront l’hiver au chaud
le 09.12.13 | 10h00
Avec cette
opération, qui a nécessité la mobilisation de 120 millions de dinars, le taux
de couverture dans la wilaya atteindra 87,35 %, l’un des plus élevés du pays.
Après des années de galère, plus de 5 300 personnes de 1 026 foyers dans six
localités (Tizi Nsseb, Aftis, Chreha, Takarkarte, Iherakene et Ighelayene) de
la daïra de Bouandas passeront l’hiver au chaud. Ainsi, le wali Mohamed
Bouderbali a présidé cette semaine, une cérémonie de raccordement des
habitations de ces zones enclavées. Attendue depuis des lustres, l’opération a
été fortement appréciée par la population, qui a tant souffert des intempéries
des deux dernières années durant lesquelles les habitants d’une bonne partie du
nord de la wilaya ont manqué de tout, notamment de produit énergique. Avec
l’arrivée de cette commodité des temps modernes, une partie de la population de
Bouandas va non seulement souffler, mais mettre une croix sur le gasoil.Confiée à des entreprises homologuées par la direction de distribution de Sétif, l’opération a été réalisée dans un délai record, au grand bonheur de la population. «L’opération, qui a nécessité une autorisation de programme de l’ordre de 120 millions de dinars s’inscrit dans les efforts consentis par les pouvoirs publics décidés à acheminer les gaz naturel vers toutes les zones de la wilaya, qui va boucler l’exercice 2013 avec un taux de raccordement au gaz naturel de 87,35%, l’un des plus élevés du pays. En dépit des contraintes naturelles sachant que le terrain de nombreuses zones enclavées est difficile d’accès, la wilaya a une fois de plus, relevé le défi. Un tel effort sera consolidé en 2014. A cet effet, plus de 2000 foyers de la commune de Tiz’n Bechar seront raccordés entre janvier et février de l’année prochaine. Cette opération est à la charge du budget de la wilaya.
12660 habitations de Serdj Ghoul, Bousselam, Harbil, Mouaouia et Tachouda, d’autres localités du nord bénéficieront d’un tel produit, l’année prochaine sachant que les travaux avancent bien», souligne Mme Laidaoui, chargée du dossier gaz à la direction des mines et de l’énergie de la wilaya. «Cette acquisition aura non seulement des incidences sur la vie des ménages mais boostera les économies des régions ciblées. En dépit de moult contraintes rencontrées sur le terrain où nos équipes et entreprises ont travaillé le plus souvent dans des conditions difficiles, la SDE et la wilaya de Sétif, qui ne ménage aucun effort pour rapprocher une telle commodité des zones éloignées, a honoré ses engagements et dans les délais impartis», souligne Khalil Hedna, le chargé de communication de la filière de Sonelgaz.
Leïla Benani
Constantine : Qui présidera aux destinées de la capitale de l’Est ?
Après la nomination de Noureddine
Bedoui à la tête du ministère de la formation professionnelle
La
question suscite moult commentaires et nourrie palabres et discussions de cafés
et la rumeur va bon train, des noms sont ainsi avancés à qui mieux mieux, pour
le poste de wali d’une cité qui à engrangé, à l’occasion de la manifestation
Constantine capitale de la culture arabe en 2015, un pactole faramineux, qui
fait des envieux et attise beaucoup de convoitises. Ainsi, le passage des
cadres de la nation aux commandes de la capitale de l’Est est désormais
synonyme d’une promotion au poste de ministre. La récente recomposition du
gouvernement avec une marque que beaucoup d’analystes et de politiques
désignent comme étant de type étatiste, compte deux noms qui ont présidé ces
dernières années aux destinées de la Ville des Ponts. Abdelmalek Boudiaf et
Noureddine Bedoui pressentis pour les portefeuilles de la santé et celui de la
formation professionnelle, passent pour être les nouvelles figures d’une
recomposition d’un staff gouvernemental taillé sur mesure, pour amener le clan
présidentiel aux échéances qui se profilent. La proximité de ces deux cadres
dévoués avec les hautes sphères du pouvoir reste très significative du mode de
fonctionnement institutionnel et des méthodes et critères de promotion et de
désignation aux postes importants. Leur passage fort remarqué, dont beaucoup
disent qu’il aurait été peu remarquable si les budgets alloués durant leur
mandat à la tête de la wilaya n’avaient pas été aussi importants, leur a
permis, par la grâce de cette manne providentielle, de reconstituer et
d’affermir les réseaux clientélistes, ceux de soutien au président, mais encore
une pseudo notabilité, fort longtemps laminée par son effacement et son
asthénie. Ces deux walis ont pu durant leurs séjours respectifs à Constantine,
non seulement reconfigurer le mouvement associatif local pour mieux l’asservir
et s’assurer d’un verrouillage des espaces de libre expression citoyenne,
notamment à travers la distribution de milliers de logements, mais encore, de
créer une nébuleuse d’affairistes et d’entrepreneurs à partir de la relance de
projets longtemps en souffrance. C’est dire que l’argent aura coulé à flot et a
arrosé à tout va dans une ville qui connait aujourd’hui un chamboulement
incommensurable, avec le lancement d’une reconfiguration urbanistique menée à
la hussarde et sans le préalable de la consultation de pans entiers de
l’opinion constantinoise. Avec l’inscription sur son agenda de grands projets
(re)structurants, le Vieux Rocher allait perdre de son âme, car malgré la
résurgence de quelques acteurs de la société civile, qui ont su et pu préserver
quelques espaces maigrelets et très réduits d’expression plurielle, la manne
ahurissante débloquée à la faveur de la manifestation Constantine capitale de
la culture arabe en 2015, présage, selon l’avis de beaucoup, d’un cafouillis
qui ne dit pas son nom. Les appréhensions sont, à ce titre, nombreuses face
notamment aux limites managériales et à la grandeur et aux répercussions de
l’évènement. Le prochain «super wali» de la capitale de l’Est, aura-t-il les
coudées aussi franches que ses prédécesseurs et pourra-t-il se montrer à la
hauteur de la mission de gérer une manifestation sur laquelle compte le pouvoir
pour redorer son blason, se refaire une crédibilité et relifter son image à
l’international ? Les jours qui viennent nous le diront.
Dj. Belkadi
الأربعاء,
04 ديسمبر 2013 17:38
|
أنا لم أعد أفهم شيئا في السياسة
الجزائرية، ولا في الشخصيات والمناضلات السياسية في الجزائر. مثلا تعلمت من
التاريخ القريب الجزائري أن أهل اليسار من “الباكس” إلى اليسار المتطرف إلى
الحركة النسوية، أصحاب مبادئ وأصحاب أخلاق وأصحاب مواقف رغم أنك تختلف معهم
اختلافا كبيرا.. فمؤسس الباكس الله يذكره بخير، الصادق هجرس، ظل وفيا لمبادئه
ولأفكاره الداعية إلى جبهة وطنية، والدليل على ذلك حتى بعد أن أصبح الفيس حزبا
كبيرا وخطرا على استقرار البلاد كما يقولون، ظل ثابتا في مواقفه ولم ينقلب
مع المنقلبين على المسار الإنتخابي واحتفظ بموقفه غير المؤيد للإنقلابيين،
والبشير حاج علي الذي أدخله هواري بومدين السجن وذاق التعذيب لم يبع نفسه لأعداء
الجزائر وظل محافظا على دعوته إلى جبهة وطنية ديمقراطية ودعم سياسة بومدين
الإجتماعية.
لكن بعد وقت ارتد هؤلاء اليساريون
من يساريتهم إلى مواقف يمينية فاقتربوا من الحكم باسم محاربة الفاشية الإسلامية،
وتحولت امرأة حديدية مثل لويزة حنون إلى صف بوتفليقة بعد أن كانت بالأمس قريبة
من الفيس ومن جماعة سانت إيجيديو، وراحت تطبل لعهدات مفتوحة وهي تعلم أن رئيسنا
مريض وغير قادر على مواصلة مهامه. وها هي اليوم الروجية خلودة، بعد أن كانت تقول
ما تقول على بوتفليقة، تبيع كل شيء وترقص رقصتها الغريبة والعجيبة، وتزايد على
البوتفليقيين الأصليين أنفسهم عندما تقول أنها تتوسل إلى بوتفليقة لأن يذهب إلى
عهدة رابعة؟! ماذا نسمي هذا؟! الإنبطاح أم الإنتهازية أم الجنون بالكراسي على
حساب الوطن وأبنائنا.. سامحك الله يا لويزة، سامحك الله يا خلودة، وسامح الله كل
من هم وهنّ على شاكلتهم، ومن يقول هذا هو المنبوذ ولد البياع. وكما يقولون عش
رجبا ترى عجبا، البارحة قلت يا خليدة أنك تتسولين من أجل ميزانية للثقافة وها
أنت بعد التسول تتوسلين..
ولد البياع
|
Aérogare de Constantine : ouverture prochaine des plis
L’ouverture
des plis des offres pour l’aménagement de l’ancienne aérogare de l’aéroport
Mohamed-Boudiaf de Constantine se fera “au cours de cette semaine”, a déclaré à
l’APS, lundi le directeur des transports M. Farid Khelifi. Le même responsable
a indiqué qu’à l’issue de l’ouverture des plis, une période d’un mois sera
donnée à la commission chargée d’évaluer les offres, avant de désigner
l’entreprise qui se chargera des travaux d’aménagement. Les travaux de
réhabilitation de la structure sont inscrits, a encore précisé le responsable,
dans le cadre des préparatifs de la manifestation culturelle “Constantine, capitale
2015 de la culture arabe”, soulignant que l’aérogare devant constituer l’une
des vitrines de la ville, sera consacrée aux vols domestiques et au transport
des hadjis vers les Lieux Saints de l’islam. Il est prévu, selon la même
source, de remettre en service l’ancienne aérogare de l’aéroport
Mohamed-Boudiaf, “au début de l’année 2015″.
Constantine, capitale 2015 de la culture arabe : lancement des travaux prévu en septembre 2013
Les projets urbains
pour faire de Constantine « la capitale 2015 de la culture
arabe » seront lancés en septembre prochain, selon la déclaration de
Leulmi Bentayeb, directeur du logement et des équipements publics à
l’APS ce samedi. Parmi les 74 programmes retenus, quatre nouvelles
infrastructures majeures verront le jour : un musée d’art et d’histoire, un
palais de la culture, une bibliothèque urbaine, une salle de spectacle de 3 000
places et un palais des expositions. Ces bâtiments se situeront au niveau de
l’avenue Rahmani Achour ainsi que sur le périmètre donnant sur l’aérogare
Mohamed Boudiaf. Constantine se dotera également d’un musée d’Arts
modernes, devenant ainsi la 3e ville d’Algérie à avoir un pareil édifice, après
le MAMA d’Alger et le MAMO d’Oran (en chantier). Après une première phase de
procédures administratives, qui s’est déroulée les 6 premiers mois de l’année,
les travaux seront donc lancés en septembre 2013. De chantiers lourds qui
devront s’achever en janvier 2015 au plus tard, offrant ainsi à la ville un
délai de 3 mois avant son sacre de « capitale de la culture arabe ».
Une période nécessaire aux ultimes préparatifs de la manifestation, sachant que
le lancement officiel des festivités est prévu, le 16 avril 2015. Selon une
déclaration de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, lors de sa visite à
Constantine en mai, le programme détaillé de l’événement devrait être annoncé
en novembre prochain. Le directeur du logement et des équipements
publics n’a pas donné de précisions sur les entreprises choisies pour
mener ces projets de construction. Il a simplement indiqué que des partenaires
locaux et étrangers « ont déjà été retenus. » Constantine a été officiellement
désignée « capitale 2015 de la culture arabe » par l’Organisation
arabe pour l’éducation, la science et la culture (ALESCO) en décembre
2012. Parmi les villes algériennes choisies pour représenter la culture arabe,
Constantine succède à Alger, capitale 2007.
Route fermée à la suite d’un mouvement de colère et d’indignation
Les
rames du tramway de Constantine sont restées à l’arrêt depuis le tragique
accident survenu mercredi dernier aux environs de 16h 15 et qui a couté la vie
au jeune collégien Cherouat Abderrahmane, âgé de 15 ans. Son camarade Tifouti
Adem, âgé de 14 ans, également heurté par la rame n° 113 a pu rejoindre son
domicile après avoir reçu les soins appropriés aux urgences du CHU
Benbadis où il avait été gardé en observation pour cause de traumatisme
crânien et à l’épaule gauche. Notons que suite à ce drame, ébranlés par
l’annonce du décès du jeune C. Abderrahmane, les habitants de la cité Khaznadar
(ex DNC) ont procédé à la fermeture de l’axe routier menant à la cité Zouaghi.
Ce qui a pour conséquence de parlyser tout le trafic vers l’aéroport et
la nouvelle-ville Ali Mendjeli. Cette action de protestation a duré jusque tard
dans la soirée, occasionnant une véritable perturbation de la circulation. Ce
qui a contraint les services de sécurité dépêchés en urgence pour contenir ce
mouvement de colère et d’indignation et protéger les rames du tramway, à
orienter les automobilistes bloqués vers l’axe d’Aïn Smara pour rejoindre leurs
destinations. Révoltés par cet accident mortel, les habitants étaient unanimes
à revendiquer des mesures plus conséquentes pour mieux sécuriser les lignes du
tramway. Notamment sur cet axe quotidiennement emprunté par les enfants
scolarisés dans des établissements de la région. Certains protestataires n’ont
pas hésité à carrément réclamer la mise à l’arrêt du tramway. Selon eux, ce
dernier est dangereux et constitue une menace sérieuse pour les enfants. Jeudi,
une foule impressionnante a assisté à l’enterrement du jeune Cherouat
Abderrahmane, au cimetière de la cité Zouaghi. Une vive tension, beaucoup
d’émotion et une profonde affliction étaient perceptibles sur les visages.Les
services de la sûreté de wilaya ont ouvert une enquête. Ils avaient
préalablement récupérer la boite noire de la rame n°113 qui a percuté les
deux collégiens et causé la mort du jeune Abderrahmane. De son côté la Setram,
société en charge de l’exploitation du tramway, a annoncé jeudi dans un
communiqué que suite à l’accident qui a couté la vie à un enfant, le trafic du
tramway de Constantine restera interrompu et ne reprendra que progressivement à
partir de ce samedi.
Dj. Belkadi
Insolite défilé : Une vingtaine de jeunes filles remettent la m’laya au goût du jour
Une
vingtaine de jeunes filles a défilé, samedi dans l’après-midi à Constantine,
depuis la maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa jusqu’au jardin
Bennacer, vêtues de la légendaire m’laya constantinoise pour faire honneur à
une journée baptisée “la journée de la m’laya”.
Gracieuses et élancées, le port altier, les
jeunes filles en m’laya (un ample voile noir dont l’histoire serait liée au
destin tragique de Salah-Bey) distribuaient aux passants, gagnés par une grande
curiosité, des brochures relatant l’histoire de ce voile, accompagnés de
“Djouzia”, une friandise très appréciée faisant la réputation du Rocher, avant
de prendre des photos-souvenir au jardin Bennacer.
“C’est en hommage à nos grands-mères qu’on a
organisé ce défilé”, a déclare Houda Aimeur, initiatrice de l’idée, étudiante
en master- management , Il est très important, pour elle, de “renouer avec des
traditions faisant partie de notre identité”. L’idée d’organiser une journée de
la m’laya est partie d’une suggestion lancée via les réseaux sociaux, a affirmé
Mlle Aimeur, affirmant que jusqu’à la derrière minute, “(elle) ne pensait pas
que l’idée susciterait autant d’engouement”.
Auparavant, les participantes s’étaient lancées
dans une véritable “course contre la montre pour dénicher ce voile traditionnel
qui a fini par disparaître, ou presque, au fil des années, n’étant plus porté
que par quelques femmes d’âge mûr”, a ajouté Mlle Aimeur. Dans le hall de la
maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa, Mme Karima B, une quinquagénaire
a été aperçue, initiant les jeunes filles à la façon de se vêtir de la m’laya.
“Après avoir serré la partie supérieure autour de
la tête, on balance d’un mouvement bref du bras, appelé +ramia+, l’aile droite
puis l’aile gauche derrière l’épaule en les maintenant avec deux épingles”,
explique-t-elle, joignant le geste à la parole, à de jeunes demoiselles tout
ouïe.
Insolite défilé : Une vingtaine de jeunes filles remettent la m’laya au goût du jour
Une
vingtaine de jeunes filles a défilé, samedi dans l’après-midi à Constantine,
depuis la maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa jusqu’au jardin
Bennacer, vêtues de la légendaire m’laya constantinoise pour faire honneur à
une journée baptisée “la journée de la m’laya”.
Gracieuses et élancées, le port altier, les
jeunes filles en m’laya (un ample voile noir dont l’histoire serait liée au destin
tragique de Salah-Bey) distribuaient aux passants, gagnés par une grande
curiosité, des brochures relatant l’histoire de ce voile, accompagnés de
“Djouzia”, une friandise très appréciée faisant la réputation du Rocher, avant
de prendre des photos-souvenir au jardin Bennacer.
“C’est en hommage à nos grands-mères qu’on a
organisé ce défilé”, a déclare Houda Aimeur, initiatrice de l’idée, étudiante
en master- management , Il est très important, pour elle, de “renouer avec des
traditions faisant partie de notre identité”. L’idée d’organiser une journée de
la m’laya est partie d’une suggestion lancée via les réseaux sociaux, a affirmé
Mlle Aimeur, affirmant que jusqu’à la derrière minute, “(elle) ne pensait pas
que l’idée susciterait autant d’engouement”.
Auparavant, les participantes s’étaient lancées
dans une véritable “course contre la montre pour dénicher ce voile traditionnel
qui a fini par disparaître, ou presque, au fil des années, n’étant plus porté
que par quelques femmes d’âge mûr”, a ajouté Mlle Aimeur. Dans le hall de la
maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa, Mme Karima B, une quinquagénaire
a été aperçue, initiant les jeunes filles à la façon de se vêtir de la m’laya.
“Après avoir serré la partie supérieure autour de
la tête, on balance d’un mouvement bref du bras, appelé +ramia+, l’aile droite
puis l’aile gauche derrière l’épaule en les maintenant avec deux épingles”,
explique-t-elle, joignant le geste à la parole, à de jeunes demoiselles tout
ouïe.
Constantine : Après le premier accident mortel du tramway
Route fermée à la suite d’un mouvement de colère et d’indignation
Les
rames du tramway de Constantine sont restées à l’arrêt depuis le tragique
accident survenu mercredi dernier aux environs de 16h 15 et qui a couté la vie
au jeune collégien Cherouat Abderrahmane, âgé de 15 ans. Son camarade Tifouti
Adem, âgé de 14 ans, également heurté par la rame n° 113 a pu rejoindre son
domicile après avoir reçu les soins appropriés aux urgences du CHU
Benbadis où il avait été gardé en observation pour cause de traumatisme
crânien et à l’épaule gauche. Notons que suite à ce drame, ébranlés par
l’annonce du décès du jeune C. Abderrahmane, les habitants de la cité Khaznadar
(ex DNC) ont procédé à la fermeture de l’axe routier menant à la cité Zouaghi.
Ce qui a pour conséquence de parlyser tout le trafic vers l’aéroport et
la nouvelle-ville Ali Mendjeli. Cette action de protestation a duré jusque tard
dans la soirée, occasionnant une véritable perturbation de la circulation. Ce
qui a contraint les services de sécurité dépêchés en urgence pour contenir ce
mouvement de colère et d’indignation et protéger les rames du tramway, à
orienter les automobilistes bloqués vers l’axe d’Aïn Smara pour rejoindre leurs
destinations. Révoltés par cet accident mortel, les habitants étaient unanimes
à revendiquer des mesures plus conséquentes pour mieux sécuriser les lignes du
tramway. Notamment sur cet axe quotidiennement emprunté par les enfants
scolarisés dans des établissements de la région. Certains protestataires n’ont
pas hésité à carrément réclamer la mise à l’arrêt du tramway. Selon eux, ce
dernier est dangereux et constitue une menace sérieuse pour les enfants. Jeudi,
une foule impressionnante a assisté à l’enterrement du jeune Cherouat
Abderrahmane, au cimetière de la cité Zouaghi. Une vive tension, beaucoup
d’émotion et une profonde affliction étaient perceptibles sur les visages.Les
services de la sûreté de wilaya ont ouvert une enquête. Ils avaient
préalablement récupérer la boite noire de la rame n°113 qui a percuté les
deux collégiens et causé la mort du jeune Abderrahmane. De son côté la Setram,
société en charge de l’exploitation du tramway, a annoncé jeudi dans un
communiqué que suite à l’accident qui a couté la vie à un enfant, le trafic du
tramway de Constantine restera interrompu et ne reprendra que progressivement à
partir de ce samedi.
Dj. Belkadi
Le plan de Constantine : De De Gaule à Khalida Toumi
Même si elle a refusé
de donner aux journalistes le volume global qui sera déboursé par le Trésor
public, la ministre de la Culture, appréhendant les déclarations et autres
accusations de gaspillage qui pourraient faire la Une des journaux,
dira aux journalistes présents : « vous êtes suspicieux dès qu’il
s’agit d’argent ». La ministre de la culture, Khalida Toumi, qui a présidé
les travaux de la journée d’étude et de concertation sur la manifestation
Constantine capitale de la culture arabe 2015, qui se sont déroulée ce jeudi à
l’Hôtel Hocine, semble avoir trouvé la symbolique idéale pour mesurer à sa
juste valeur l’ampleur de la manifestation et l’effort financier notamment
consenti par l’Etat algérien. Détendue et très prolixe, Khalida Toumi a, lors
d’un long discours, tracé les lignes directrices et la méthodologie de travail
établis par la commission nationale que préside le Premier ministre, instance
chargée de l’organisation de la manifestation. La ministre expliquera avec
force arguments et détails, à une assistance composée essentiellement
d’universitaires, d’intellectuels, d’hommes de culture, d’acteurs de la société
civile et de membres du mouvement associatif, les démarches adoptées pour
l’élaboration du programme de la manifestation. L’on saura, à ce titre, que le
projet préliminaire a été accepté par le Premier ministre avec cependant
l’exigence de son enrichissement par les propositions de la société civile et
du mouvement associatif constantinois. Les propositions de ces derniers seront
soumises à un comité spécial composé d’experts qui sera chargé de la
labellisation des projets. Sur l’aspect financier, même si elle a refusé de
donner aux journalistes le volume global qui sera déboursé par le Trésor
public, la ministre de la Culture, appréhendant les déclarations et autres
accusations de gaspillage qui pourraient faire la Une des journaux,
dira aux journalistes présents lors d’un point de presse improvisé :
« vous êtes suspicieux dès qu’il s’agit d’argent ». Néanmoins,
Khalida Toumi indiquera que dans le cadre de la démarche financière adoptée,
une caisse spéciale sera créée et inscrite dans la prochaine loi de finance
complémentaire. Faisant part de l’énorme effort consenti par les hautes
autorités du pays pour donner à la ville de Constantine l’occasion de se
rehausser à sa dimension historique véritable, elle ne manquera pas de signaler
au passage, la place unique que cette ville détient, autant sur le plan
national, régional qu’international. Considérant la part importante de cette
cité mythique dans l’histoire du pays, mais aussi dans l’identité nationale,
Khalida Toumi dira que : « Constantine est la mère de toutes les
wilayas d’Algérie, c’est la ville qui symbolise la résistance et ses habitants
ont une lourde responsabilité, ils sont condamnés à réussir cette manifestation
grandiose et représenter dignement toute l’Algérie ». La ministre de la
culture ajoutera avec une note de fierté, qu’avec la concrétisation des
différents projets consacrés dans le cadre de cette manifestation, la Ville des
Ponts permettra « l’accomplissement d’un vrai Plan de Constantine de
l’Algérie Indépendante ». Dans le même sens, la ministre estimera que les
Constantinois doivent relever le défi pour : « fermer la gueule
à ceux qui ont trainé notre pays dans un cycle infernal fait de violence et de
sang, nous leur répondrons avec notre culture, les arts, les belles lettres et
la poésie ». La puissance du verbe, de la plume et du savoir des Algériens
« est capable de mettre à nu et déjouer tous les plans destructeurs, de
faire avorter toutes les tentatives de diversion et de déstabilisation menées
et planifiées dans l’ombre et à travers des révolutions tronquées ».
De la prison du Coudiat aux
mémoires de Zohra Drif-Bitat
Répondant à une question du Le Provincial,
qui s’inquiétait du silence des autorités sur le devenir de la prison du
Coudiat, Khalida Toumi et conjointement avec Noureddine Bedoui, feront
l’annonce de la décision de requalification de la bâtisse de l’une des plus
anciennes prisons d’Algérie, érigée en plein centre-ville de Constantine, en un
musée de la Révolution de Novembre. Cette prison est devenue célèbre suite à un
fait d’arme d’un grand héros de la guerre de libération, en l’occurrence le
chahid Mostefa Benboulaïd. En effet, cette évasion spectaculaire a eu lieu le
10 novembre 1955, après une préparation minutieuse qui a duré des mois.
Rappelant au sujet de la prison du Coudiat que l’ex-wali de Constantine,
actuellement dans les mêmes fonctions à Oran, avait projeté dans ses prévisions
de réaménagement et de reconfiguration du centre-ville, démolir ladite prison
et l’actuel siège du groupement de la gendarmerie la jouxtant pour
l’aménagement d’une grande place avec au centre une statue du chahid Mostefa
Benboulaïd. Cependant, cette idée à créée une véritable polémique puisque des
citoyens et intellectuels de la ville ont appuyé l’initiative par une pétition,
alors qu’une levée de bouclier contre la démolition de la prison était menée
par de puissants cercles occultes qui se sont investi dans une grande opération
de lobbying et fini par toucher un mot à une proche du président Bouteflika.
Effectivement, après sa visite à Constantine, le 16 avril 2006, Abdelaziz
Bouteflika qui a été touché par Mme Zohra Drif-Bitat, a opposé son veto et un
niet catégorique à la démolition de la prison du Coudiat. Les uns, par la grâce
de la puissance de leur lobby ont fait la fête, les autres, frustrés par une
décision qu’ils ont jugée inique, restent malgré ce revers, convaincus qu’un
jour viendra ou la société civile et la majorité l’emporteront sur un pouvoir
occulte et finissant. Après l’annonce de la transformation de la prison du
Coudiat en Musée de la Révolution de Novembre, Khalida Toumi qui est aussi une
très grande amie de la proche du président de la République, Mme Zohra
Drif-Bitat, dissertera pendant un long moment sur l’histoire de la Révolution
de Novembre 1954, invitant les journalistes à recueillir les témoignages des
acteurs de la guerre de libération et de leur consacrer des portraits. Elle
annoncera d’ailleurs, que la moudjahida Zohra Drif-Bitat est sur le point de
publier ses mémoires et qu’« elle m’a fait l’honneur de me lire quelques
passages, extraits de ses mémoires et j’en ai même pleuré tellement c’était
émouvant ». Les mémoires de cette femme révolutionnaire, qui a été témoin
et acteur de la guerre d’Algérie seront très prochainement édités par le
ministère de la Culture, a encore annoncé Khalida Toumi.
Dj. Belkadi
La rue Rabaïne Cherif à Constantine, rempart contre la dépersonnalisation et symbole du savoir
MOIS DU PATRIMOINE 2013
Située à
mi-chemin entre Bab El Oued et Bab El Kantara, prenant naissance à hauteur de
la célèbre Medersa de Constantine et du mythique café Nedjma pour sinuer
parallèlement à Triq Jdida (rue Ben M’hidi), la rue Rabaïne Cherif (les 40
vertueux) semble inviter à la méditation.
Le visiteur, lorsqu’il y pénètre, laisse en effet
derrière lui le vacarme ambiant de l’artère commerçante Triq Jdida pour accéder
à cette venelle chargée d’histoire, symbole du savoir et véritable rempart
contre la dépersonnalisation.
Anciennement appelée rue Alexis-Lambert,
aujourd’hui baptisée du nom du leader du réformisme l’imam Abdelhamid Benbadis,
mais solidement « accrochée » à son appellation de Rabaïne Cherif,
elle fut de tous les temps un carrefour culturel et politique de l’élite de la
ville du Vieux Rocher et du pays.
La rue abrita le bureau de cheikh Abdelhamid
Benbadis, l’imprimerie où fut éditée les revues El Chihab et El Bassair et dans
laquelle l’on ne se lassait pas de débattre de l’actualité en Algérie et dans
le monde. Elle fut également le lieu de rencontre privilégié des musiciens, des
comédiens et des artistes.
Toujours aussi paisible, presque silencieuse,
cette rue pavée, avec ses maisons alignées de part et d’autre qui ont su
garder, en dépit du temps, leur charme et leur spécificité, interpelle tout
visiteur. La présence hiératique et immuable de la librairie, avec son cachet
ancien, réconforte les nostalgiques, témoins des grands moments de la gloire
d’une rue particulière.
Plus loin, le bain maure, baptisé au nom de la
Médersa, avec sa faïence antique, constitue à lui seul une page d’histoire, aux
côtés de la mosquée Rabaïne Cherif, toujours imposante avec son accès boisé et
immaculé. Entre chaque pâté de maisons et d’anciens locaux, aujourd’hui
transformés en boutiques commerçantes, les escaliers en pierre relient toujours
la rue aux voies du dessus dont celle menant au quartier Sidi Djeliss.
Rabaïne Cherif ou les jeunes héros
qui refusèrent la soumission
Si dans
la cité des ponts, la rue Rabaïne Cherif revêt un cachet particulier, à savoir
celui d’un lieu foisonnant d’activités, l’origine de l’appellation reste
toujours imprécise. En l’absence de spécialistes en toponymie, plusieurs
versions circulent : le nom du lieu tire tantôt son sens de l’histoire du
pays ou encore de la mémoire populaire.
Néanmoins, d’aucuns s’accordent à dire que le rue
porte ce nom depuis plusieurs siècles car, sur une carte géographique de la
vieille ville, éditée à la fin du 19ème siècle, « Rabaïne Cherif »
apparaît sous l’appellation qu’on lui a toujours connue.
D’après des universitaires et des historiens, ce
quartier de la vieille ville a acquis ses lettres de noblesse après
l’installation d’une quarantaine de familles, désignées comme étant « Ahl
al-Baït » (proches du prophète Mohamed (QSSSL). Ces familles,
affirme-t-on, proviennent de la dynastie des Almohades, venue de Maghreb Al
Aqsa (Maroc) pour fuir les différends qui opposaient les Almohades aux
Almoravides.
Des historiens soutiennent que le terme
« Cherif » (vertueux, noble, saint), apparu dans le Maghreb après les
Foutouhate musulmanes, désigne les descendants d’Ali Ibn Abi Taleb. Dans la
mémoire populaire, l’appellation « Rabaïne Cherif » est intimement
liée à la résistance des constantinois lors de l’invasion française de 1837. La
légende raconte que cette année-là, des jeunes gens de cette rue de la vieille
ville, qui ont jadis fréquenté les écoles des mosquées édifiées par Salah-Bey,
organisèrent un véritable mouvement de résistance contre l’envahisseur et
combattirent farouchement les troupes françaises.
L’on soutient également qu’après la chute de
Constantine, un nombre important de ces jeunes a été décapité. Depuis lors, ce
quartier de la vieille ville aurait reçu le nom de Rabaïne Cherif en hommage
aux héros qui ont refusé la soumission.
Rempart contre la
dépersonnalisation
Si les murs de Rabaïne Cherif pouvaient parler,
ils diraient que les différents espaces de cette rue furent un authentique
rempart contre la dépersonnalisation et la division du peuple algérien. S’ils
pouvaient parler, ils relateraient qu’au café Benyamina de Rabaïne Cherif (bien
plus ancien que le café Nedjma), dans les locaux des associations culturelles
et sportives, dans les imprimeries, dans le bureau de cheikh Benbadis, un
combat « latent » contrela « perte de mémoire » fut menée
par tous ceux qui fréquentaient la rue. Ici, le cheikh planifiait le grand
projet d’une société réformée dans ses fondements religieux et culturels.
D’ici, Benbadis lança son projet d’enseignement
et son action pédagogique ciblant la jeunesse, les garçons et les filles.
Depuis la rue Rabaïne Cherif, le fin stratège que l’imam réformiste encouragea,
organisa et parraina l’éclosion de nombreuses troupes théâtrales, formations
sportives, associations musicales. D’ici aussi, Benbadis planifia
l’organisation de masse des jeunes dans le mouvement scout.
A quelques encablures du bureau du cheikh, au
café Benyamina qui n’est plus aujourd’hui qu’un vieux souvenir, l’élite de la
cité et des villes limitrophes, les Médérsiens, tout comme les autres
étudiants, tinrent des débats politiques et littéraires, firent et défirent le
monde, suivirent la montée du réformisme de Mohammed Abdou, débattirent de la
situation du pays. C’est sans doute dans la rue Rabaïne Cherif que le
nationalisme, à Constantine, fut créé, formé et nourri.
Un peu plus loin, la petite imprimerie de
Benbadis et de ses disciples contribua à affermir, sur les colonnes d’El
Chihab, la personnalité arabo-musulmane des Algériens vivant dans la ville du
Vieux-Rocher, en diffusant les idées réformistes du Cheikh.
De l’autre côté, l’imprimerie de Smaïl Mami
appuya les efforts des uns et des autres avec une autre tribune médiatique en
langue arabe, En-Nadjah. Ici ou là, des troupes théâtrales, des formations
sportives et des associations musicales chantèrent l’Algérie, respirèrent la
patrie et vénérèrent son histoire.
Aujourd’hui, en arpentant la rue Rabaïne Cherif,
l’on s’attendrait presque à croiser cheikh Benbadis, serein comme on l’a
toujours décrit, se dirigeant vers son bureau pour plancher sur son projet de
la renaissance de la nation. L’on croirait aussi entendre le brouhaha des
jeunes et toutes ces voix s’élevant pour appeler à changer la situation d’un
peuple meurtri, spolié et que l’on voulut asservir, mais en vain.
Par Moza Deghiche
Pour retrouver ses lettres de noblesse Constantine restaure ses ponts
Désignée par l’Organisation arabe
pour l’éducation, la science et la culture (Alesco), Constantine sera la
capitale de la culture arabe en 2015. Une opération de réhabilitation et
d’embellissement vient d’ores et déjà d’être entamée. En 2011, la ville de
Tlemcen s’était préparée à accueillir une manifestation internationale et avait
fait l’objet de travaux de restauration pour honorer son statut de
« capitale de la culture islamique ». Cette année, deux ans avant le
début des festivités, la wilaya de Constantine, « la ville des ponts
suspendus » va bientôt ressembler à une ville chantier puisque de
nombreuses modifications sont à venir dès le mois de juin. « L’ensemble
des ouvrages d’art stratégiques de la ville de Constantine bénéficieront au
titre de l’exercice 2013 d’une large opération de réhabilitation et
d’embellissement dans le cadre de la manifestation « Constantine, capitale
2015 de la culture arabe », a indiqué à l’APS, un cadre de la direction
des travaux publics. Le programme qui va être mis en place touchera le pont de
Sidi Rached, Sidi M’Cid, El Kantara et le pont des chutes. Le renouvellement
des accessoires, l’installation de pieux, l’implantation de procédés de
drainage, la restauration de l’éclairage, la peinture, la réhabilitation de la
majorité des routes et des trottoirs du chef-lieu de la wilaya (renforcement de
la RN 79, la RN 27 et de la RN 3), figurent également parmi les principales
actions de restauration et d’entretien du patrimoine urbanistique de la
ville. Autant de travaux qui nécessiteront un budget d’investissement qui
dépassera un milliard de dinars, a-t-on souligné à la DTP.
L’ouverture d’une faculté de l’art
et de la culture
En janvier dernier, la ministre de la Culture
avait évoqué la réalisation de deux nouveaux musées, un palais de la culture,
des théâtres, une salle de spectacle et une grande bibliothèque ainsi que la
réhabilitation et la mise en service des salles de cinéma et la création d’un
institut de la musique andalouse. Dans cette même dynamique, la rentrée
universitaire 2013-2014 à Constantine sera marquée par l’ouverture d’une
faculté de l’art et de la culture qui assurera une formation académique sur les
arts plastiques.Des initiatives réjouissantes qui vont permettre à Constantine
dont l’image avait perdu de son éclat, de retrouver les lettres de noblesses
attribuées en leur temps par Théophile Gautier ou Guy de Maupassant.
Ines Kheireddine
Constantine : Nabil Benkrama remporte haut la main le semi-marathon Benbadis
L’athlète Nabil
Benkrama, de Batna, a remporté samedi, haut la main, le prix major mis en jeu
dans le cadre du semi- marathon Benbadis, couru samedi dans les rues de
Constantine.
Cette compétition d’endurance, disputée sur un
parcours de 17 km tracé entre la maison de jeunes Seddik-Athamna, au lieu-dit
« 4e km » et la maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa, au
centre de Constantine, a réuni plus de 400 athlètes venus de 19 wilayas.
Une première, cette année : la participation
de pas moins de 150 jeunes (benjamins et cadets) dont les 20 premiers se sont
qualifiés pour la phase de wilaya du cross de la jeunesse et des collectivités
locales prévu le 20 avril prochain.
Du côté des dames, la palme est revenue à Malika
Benderbal, de Relizane, qui n’a laissé aucune chance à ses rivales directes,
données pourtant favorites à l’image de Nassima Messaoudi (Médea) et Hadda
Souadia (Bordj Bou Arreridj).
Djemaï Houamed, un vétéran venu des Aurès
(catégorie des + de 61 ans) a été longuement ovationné lorsqu’il franchit la
ligne d’arrivée en vainqueur.
Résultats :
Prix major : Nagil Benkrama (Batna)
2- Mohamed-Lamine Hazzaz (Skikda)
3- Moussa Ziane (Ain Defla)
2- Mohamed-Lamine Hazzaz (Skikda)
3- Moussa Ziane (Ain Defla)
Dame :
1-Malika Benderbal (Relizane)
2- Nassima Messaoudi (Médea)
3- Hadda Souadia (BBA).
2- Nassima Messaoudi (Médea)
3- Hadda Souadia (BBA).
Constantine : l’université et la mosquée Emir Abdelkader menacent de s’effondrer !
L’université et la
mosquée Emir Abdelkader, un monument majestueux à Constantine, capitale de
l’est du pays, menacent de s’effondrer. Dans un rapport présenté au ministère
des Affaires religieuses, le directeur du logement et des équipements
publics de la wilaya de Constantine a fait état d’une instabilité du sol
et un affaissement de terrain du côté Est de la mosquée. Il faut donc mener en
urgence des travaux de réhabilitation pour sauver cet édifice prestigieux
de l’effondrement. Il est à souligner, en outre, qu’un bureau d’études
italien a été d’ores et déjà désigné pour « sonder » la
stabilité de l’environnement immédiat de l’université et de la mosquée Emir
Abdelkader. Pour l’heure, la direction du logement et des équipements publics
préconise deux niveaux d’intervention relatifs à la réalisation d’un mur de
soutènement et d’un système de drainage souterrain, tout en fixant à 18 mois
les délais de réalisation. A ce propos, le ministre des Affaires religieuses et
des wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, a fait savoir jeudi, lors d’une visite
de travail à Constantine, que son département soutiendra auprès du Premier
ministère la demande d’approbation et de financement du projet de stabilisation
et de réaménagement de l’université et de la mosquée Emir Abdelkader formulé
par les services de la ville de Constantine. Bouabdallah Ghlamallah a
reconnu à ce sujet « l’urgence » que revêt cette intervention sur un
« monument phare du pays », avant d’ajouter que « toute l’attention
sera réservée au dossier » du projet de stabilisation, soumis au
Gouvernement.
الأحد, 08
ديسمبر 2013 17:52
|
تم مؤخرا التوقيع على اتفاقية تعاون
بين ولاية قسنطينة والمركز الجزائري لتطوير السينما، تتضمن “القيام بخبرة لتحديد
الاحتياجات في مجال التجهيزات التقنية بقاعات سينما سيرتا العتيقة”. وأوضحت
مصادر الولاية أن مرحلة الخبرة تسبق الشروع في عمليات إعادة تأهيل قاعات سينما
المدينة، وهي العمليات المدرجة في إطار برنامج التحضيرات الخاصة بالحدث الكبير
“قسنطينة عاصمة للثقافة العربية لعام 2015”، وأن اتفاقية التعاون بين ولاية
قسنطينة والمركز الجزائري لتطوير السينما تهدف إلى إعادة إحياء الفن السابع
بمدينة قسنطينة من خلال وضع تركيبات وتجهيزات “تستجيب للمعايير المستعملة”، وأن
6 قاعات سينما معنية بأشغال إعادة التأهيل. ولم تشتغل قاعات السينما بقسنطينة
منذ أكثر من عقدين من الزمن، حيث تدهورت وضعيتها بشكل كبير. فالأربع قاعات
التابعة لبلدية قسنطينة وهي الأندلس (فرساي سابقا) الواقعة بحي سيدي مبروك
والأنوار (آ بي سي سابقا) بحي المنظر الجميل ونوميديا (أولمبيا سابقا) بحي باب
القنطرة والرمال (روايال سابقا) بباب الجابية، تم تأجيرها لخواص، وهي الصفقة
التي لم تكن مربحة بالنسبة لبلدية قسنطينة التي أجبرت على خوض عشرات المعارك
القضائية لاسترجاع هذه القاعات بعد عدة سنوات. وأضاف المصدر ذاته أن
سينماتيك النصر الواقعة بشارع 19 جوان والتابعة لمديرية الثقافة كانت قد خضعت
لعملية إعادة تأهيل في سنوات 2000 “لكن تلك الأشغال لم تكن مطابقة للمعايير
المعمول بها لذا ظلت مغلقة”، مشيرا إلى أنه سيعاد إطلاق أشغال مطابقة سينماتيك
النصر للمعايير قريبا. وفي ما يتعلق بقاعة السينما سيرتا الواقعة بالطابق الأرضي
للفندق الذي يحمل نفس الاسم، وهي القاعة التابعة لمديرية الثقافة، فقد أتلفت
بسبب حريق شب بها وهذا حسب ما علم من المصدر ذاته الذي أوضح أنه تم استكمال
الدراسة الخاصة بإعادة تأهيل هذه القاعة وهذا للشروع في الأشغال في أقرب وقت
|
Enorme liesse populaire à l’Est algérien : Une nuit blanche (et verte)
Une
indescriptible marée humaine a déferlé dans les rues de toutes les villes de
l’Est du pays, aussitôt après le coup de sifflet final de l’arbitre sénégalais
Badara Diatta, officialisant la victoire de l’Algérie sur le Burkina Faso (1-0)
et la qualification des Fennecs pour le mondial brésilien.
La liesse populaire observée à Constantine, mais
aussi à Sétif, Batna, El Tarf, Annaba, Skikda, Jijel, M’sila, Biskra ou encore
Bordj Bou Arreridj, n’avait d’égale que l’angoisse qui a étreint, 90 minutes
durant, des dizaines de millions d’Algériens scotchés devant leur téléviseur.
La fête semble bien partie pour durer une bonne
partie de la nuit. Cortèges de voitures klaxons au vent, carrousels de motos,
de camions, de minibus, voire de tracteurs dans certaines localités rurales
sillonnent sans discontinuer toutes les cités urbaines, créant une ambiance de
« folie ».
Dans la nouvelle ville Ali-Mendjeli, où les
défilés de voitures recouvertes de l’emblème national sont déjà visibles depuis
plusieurs jours, le climat d’allégresse est monté de plusieurs crans, donnant
parfois lieu à des scènes plutôt saugrenues, proches de la transe.
L’exemple de ce jeune homme d’une vingtaine
d’années, se roulant, au centre de l’agglomération, sur l’asphalte mouillé par
la pluie, torse nu malgré le froid, serrant contre lui un drapeau et hurlant de
toutes ses forces, est édifiant quant à l’exaltation ambiante.
Le centre de Constantine, notamment le boulevard
Khemisti (ex-St-Jean) et la Place du 1er-Novembre (ex-La brèche), est noir de
monde. Hommes, femmes, enfants et même des vieillards, crient leur allégresse
sous des centaines de drapeaux accrochés aux balcons des immeubles.
Adnane (25 ans) a du mal à contenir son
enthousiasme. Montrant des ongles rongés jusqu’au sang, il avoue avoir eu
« peur, très peur pendant le match » et craint le pire à chaque
offensive des burkinabé, il a même failli tomber dans les pommes lorsque le
cuir heurta le poteau de Zemmamouche. Mais « el hamdoullah on a gagné et
c’est nous qui irons au pays de la samba », lance-t-il au comble du
bonheur.
A Sétif, une ambiance tout aussi survoltée marque
la cité de Sid-El Khier, en particulier aux abords de la place où trône la
statue d’Ain El Fouara, littéralement prise d’assaut. Chants à la gloire des
verts, youyous fusant des balcons et milliers de « one, two, three, viva
l’Algérie » s’associent pour faire la fête et célébrer la qualification de
l’équipe nationale de football pour sa seconde phase finale de coupe du monde consécutive
et sa quatrième de l’histoire.
Comme dans toutes les autres villes du pays,
d’interminables cortèges de voitures, klaxons à fond, parcourent les
différentes cités et quartier de la ville chère au regretté Abdelhamid Kermali,
comme pour inviter leurs habitants adeptes du « cocooning » à se
joindre aux réjouissances qui, là encore, pourraient durer une grande partie de
la nuit pourtant glaciale de la capitale des Hauts plateaux.
A Jijel, où règne une ambiance tout aussi
euphorique, les regards sont irrémédiablement attirés par des groupes de jeunes
africains subsahariens (du Mali et du Niger, notamment), partageant la joie des
supporters algériens et exécutant des pas de danse propres à leur pays.
Le hurlement des sirènes des navires mouillant au
port ou en rade, qui participent eux aussi à la fête, ne parvient pas à couvrir
les cris de joie de milliers de supporters munis d’autant de drapeaux
algériens.
L’excitation étant parfois synonyme de démesure,
Islam, un jeune jijélien de 20 ans, veut maintenant voir l’équipe nationale se
hisser jusqu’aux demi-finales du mondial brésilien. Rien moins que cela.
Effondrement d’une devanture de magasin : Décès d’un enfant de 7 ans
Ce
dernier jeudi, en fin d’après midi, le brutal décès du petit BenHamida Yahia de
7 ans a jeté l’émoi au sein des habitants de la cité Boumelita de Didouche
Mourad. Victime de l’effondrement d’une imposante victime de la devanture d’un
magasin, l’innocent enfant a succombé à ses blessures à son admission à la
polyclinique où il avait été évacué par les éléments de la protection civile.
Le drame s’est produit vers 17h00 lorsque par un malheureux concours de
circonstance, le petit s’était retrouvé sur les lieux lorsqu’il a été surpris
par l’amas de ferraille qui tombait sur son frêle corps. Le temps que les
secouristes de la protection civile interviennent, il était trop tard.
Benhamida Yahia avait déjà rendu son dernier soupir. Le corps a été transféré
sur le service médicolégal du Centre Hospitalier Universitaire Benbadi pour les
besoins de l’autopsie dont les résultats permettront aux enquêteurs de
déterminer avec exactitudes les causes du décès. Très affligés par ce drame
dont a été victime un enfant du voisinage, les habitants de la cité ont tenu à
marquer leur compensation avec la famille par une journée de deuil
A.Ghennai
Établissement scolaire MOHAMED KHEMISTI : Un conflit qui se corse
Solidaires
des enseignants, les parents d’élèves étaient agglutinés tôt la matinée d’hier
devant le portail de l’école, dans un cafouillis indescriptible qui a nécessité
l’intervention des forces de l’ordre pour éviter tout débordement.
Rien ne va plus à l’école primaire Mohamed
Khemisti puisque le conflit qui couvait depuis la rentrée, a bien fini par
éclater au grand jour. Hier donc, la situation déjà que trop délétère, a
complètement dégénérée pour aboutir au refus de 11 enseignants, sur les 12 que
compte l’établissement, de dispenser les cours aux élèves. Les parents d’élèves
étaient agglutinés tôt la matinée d’hier devant le portail de l’école, dans un
cafouillis indescriptible qui a nécessité l’intervention des forces de l’ordre
pour éviter tout débordement. Ils sont venus pour soutenir les enseignants dans
leur action, dénoncer la gestion lamentable de l’établissement et exprimer leur
réprobation du comportement indigne de la directrice de l’établissement nommée
au début de la rentrée scolaire. Ces derniers, ainsi que la majorité des
enseignants de cette école, qui jusque là a compté dans le peloton tête des
meilleurs établissements scolaires de la wilaya, nous ont abordé pour exprimer
les raisons qui ont débouché sur ce bras de fer. Ainsi, ils reprochent à la
directrice de l’établissement, Mme Karoun, que nous n’avons pu joindre hier,
son comportement hautain, son autoritarisme et son manque de discernement dans
la gestion de l’établissement, son mépris et son agressivité envers le
personnel, les enseignants et les parents d’élèves, ceci en plus de l’usage
d’obscénités et d’un jargon des plus vulgaires. Cette situation qui perdure
depuis la rentrée scolaire, à fait que les problèmes de l’école s’entassent
sans que ne se profile ne serait-ce que l’espoir de les voir se résorber, par
faute de l’absence d’une volonté ferme et consciencieuse de leur prise en
charge. Ainsi, nous apprennent encore des membres de l’association des parents
d’élèves, la situation qui prévaut actuellement à l’intérieur de
l’établissement est plus que déplorable, du fait qu’elle se caractérise par une
absence totale d’hygiène et par une insalubrité des lieux choquante, notamment
au niveau des sanitaires, ce qui constitue une menace sérieuse sur la santé des
élèves. En outre, les parents d’élèves décrient le comportement de la
directrice quand à la prise en charge médicale des enfants malades ou blessés.
Par quatre fois des incidents sont survenus causant des blessures à des élèves.
Mais déplorent les parents, la directrice, à chaque fois se débine et ordonne
qu’on appelle les parents pour venir secourir leurs enfants. L’un d’entre eux
insistera sur le fait qu’il n’existe même pas une boite à pharmacie dans
l’école et que la directrice refuse d’appeler les secours ou une
ambulance : « c’est de la non assistance à personne en
danger » conclura-t-il. Ayant à plusieurs reprises essuyé le niet de la
directrice d’ouvrir un dialogue serein avec les parents d’élèves et les enseignants
dans l’intérêt de l’école et des élèves, ils ont été contraints devant cette
situation devenue intenable, de recourir à la direction de l’Education pour
qu’elle réagisse et intercède en faveur d’un règlement des problèmes de l’école
en poussant la directrice à revenir à de meilleurs sentiments dans l’intérêt de
tous. En ce sens, ils adresseront à la direction de l’Education, le 29
septembre dernier, une pétition dans laquelle ils dénoncent les comportements
humiliants et une gestion inique de l’établissement, demandant au premier
responsable du secteur dans la wilaya de dépêché en urgence une commission
d’enquête pour situer les responsabilités de chacun dans ce conflit qui s’est
encore corsé par l’agression physique d’un enseignant. Dimanche dernier, la
direction de l’Education obtempère enfin et envoie une commission d’enquête qui
hélas est accusée de partialité par les parents d’élèves et la majorité des
enseignants, du fait que les personnes qui la compose s’avère être proches de
la directrice et ont fait passer l’enseignant agressé pour l’agresseur, ce qui
lui coûtera un blâme et un passage en conseil de discipline, alors qu’il passe
pour être un enseignant modèle, après 30 ans de bons et loyaux services. C’est
cette tournure malheureuse de la situation qui est à l’origine du chambardement
d’hier, et si la direction de l’éducation continue à tenter des replâtrages, s
à la place de résoudre définitivement le problème, les conséquences sur la
poursuite de la scolarité seront lourdes à supporter. En définitive, la tension
reste persistante au niveau de l’école primaire Mohamed Khemisti, les
enseignants et les parents d’élèves restent sur le pied de guerre et demandent
des responsable concernés le remplacement de la directrice, connue pour avoir
installé le chaos dans bien des établissements sans être inquiétée puisqu’à
chaque fois mutée et sans plus.
Dj. Belkadi
Veillées Ramadanesques : Les taxis clandestins font recette
S’il
est désormais admis que la mise en service du tramway a réglé en partie le
problème de transport à Constantine, les taxis clandestins ont pratiquement
doublé leur chiffre d’affaire particulièrement en cette période de Ramadan. Ils
sont disponibles de jour comme de nuit et font des prix abordables aux clients
comparativement aux tarifs des taxis de services autorisés. Ces derniers sont
plus pointilleux que ce soit dans le choix de l’itinéraire du client ou
en termes de prix de la course. Cette dernière quinzaine du Ramadan, notamment
après le F’tour, les boutiques de prêt à porter sont prises d’assaut par les
familles constantinoises ce qui arrangent bien les affaires de ces chauffeurs
clandestins qui font d’excellentes recettes. Même si les chauffeurs
de taxis se plaignent du manque à gagner causé par les illégaux, il n’en
demeure pas moins que la plupart des usagers préfèrent emprunter les
clandestins, toujours disponibles en cas d’urgence. A l’opposé, beaucoup de
taxieurs ont un autre comportement en totale contradiction avec celui imposé
par le cahier de charge cette profession libérale, pour l’octroi de la licence.
Bon nombre de ces « taxieurs » refusent, pour des raisons les
plus diverses de prendre en charge des personnes désireuses d’emprunter la
direction de leur choix. Il est clair que, même si l’activité de ces
clandestins est illégale il n’en demeure pas moins qu’elle rend un grand
service aux citoyens qui éprouvent des difficultés pour rentrer chez eux.
Pour preuve, les habitants de la périphérie de la ville et des communes
contraints de se déplacer de jour comme de nuit en ville, ont la certitude
qu’avec le transport clandestin, ils rentreront chez eux. Il faut préciser
que ce moyen de transport est disponible à tout moment.
A. Ghennai
Pages hebdo Arts et lettres
El Anka vu par la police coloniale en 1939 Cheikh suspect
le 07.12.13 | 10h00
diaporama
| © D. R.
La biographie
d’El Anka n’étant connue ou à peu près connue que dans ses grands traits, il
n’est pas inintéressant, quand des documents d’archives existent, comme c’est
le cas pour nous, ici, d’effectuer un zoom avant sur une date précise, un
moment particulier dans la vie de cet artiste de génie afin d’en dégager de
nouvelles données biographiques, plus circonstanciées et plus parlantes, qui
nous permettraient de coller au plus près de ce que fut la vraie vie d’El Anka
et non sa vie romancée ou son hagiographie.
C’est donc à une sorte d’arrêt sur image que nous convions le lecteur, un
arrêt sur image qui jetterait la lumière sur un épisode particulier de la vie
d’El Anka en cette fin d’année 1939 marquée dans le monde, et donc en Algérie
aussi, par le début de la seconde guerre mondiale. Nous allons à travers la
lecture de ces documents essayer de reconstituer cet épisode en nous attachant
à recueillir des éléments d’information sur la personnalité d’El Anka et ses
rapports avec les autorités politiques coloniales et les institutions de
l’époque comme la radio.Trois documents ont servi de base à notre recherche. Le premier est une lettre manuscrite d’El Anka contenant une demande d’emploi adressée au Gouverneur général et datée du 21 novembre 1939. Le second est la fiche de renseignements sur El Anka émanant du Centre d’information et d’études de la Préfecture d’Alger (CIE), datée du 6 décembre 1939. Enfin, le troisième est une note confidentielle émanant de ce même CIE concernant El Anka et sa demande d’emploi, pièce datée du 14 décembre 1939. Ladite note est adressée au CIE central, accompagnée de la demande manuscrite.
A partir de ces éléments, nous pouvons reconstituer les faits comme suit : nous sommes en fin d’année 1939, El Anka va sur ses 33 ans et il se retrouve sans emploi à une période de sa vie où son activité artistique ne semble pas en mesure de lui assurer de quoi faire vivre décemment sa famille. C’est une période très difficile pour lui, à tous les points de vue. Nous lisons dans sa fiche de renseignements : «… A connu d’assez beaux succès pendant quelques années. Avait une convention avec Algériaphone. Sa popularité ayant baissé, sa voix ne paraît plus lui suffire comme moyen d’existence».
Rabah Saâdallah, d’ailleurs, parlant de cette période, écrit dans sa biographie d’El Anka : «C’est la guerre en Europe d’abord. El Anka sombre dans la toxicomanie, la cocaïne le tient asservi. Il n’échappera à son joug que trois années plus tard».
D’après sa fiche de police, toujours, il habitait, en ce temps-là, au 14 de la rue des «Maughrébins» (Sidi Ramdane, Casbah) et fréquentait alors le «Café Georgot» de la rue Ménerville qui donne sur l’actuelle mosquée Ben Badis, anciennement église Saint-Augustin, rue Abane Ramdane. Ce café est signalé comme un repaire du «milieu» (lire les encadrés). Il apprend alors par les journaux qu’une Maison d’accueil des militaires permissionnaires va être ouverte bientôt à Alger.
Une de ses connaissances, un certain R. C-Z, qui a ses «entrées» à la Préfecture, le présente au chef du CIE, le fameux capitaine Schoen, à qui il remet sa demande manuscrite. Ce responsable des renseignements fait une «enquête rapide» et donne son appréciation sur El Anka. Il envoie le tout à sa hiérarchie en y joignant la fiche de police du chanteur. A la lecture des appréciations, il ne fait aucun doute que la réponse a été négative : El Anka n’a pas le «profil» recherché par l’administration pour assurer la gérance de ce foyer, d’autant plus qu’il s’agit d’un établissement militaire.
La fiche de police et les appréciations du responsable des renseignements peuvent nous aider à dresser un portrait d’El Anka à 33 ans, un portrait extrêmement réaliste mais aussi très attachant. Car sa fiche de police, rédigée dans ce style laconique et neutre de l’administration – dans la mesure où les renseignements qu’elle contient apparaissent, après recoupement, assez vraisemblables – restitue pour nous le portrait sans complaisance d’un artiste «indigène» pris dans le vif de ses rapports contradictoires avec un système colonial avec lequel il lui faut bien composer pour vivre tout simplement, et puis, si possible, s’accomplir en tant qu’artiste.
Portrait authentique d’un artiste authentique, El Anka nous apparaît tel qu’il est, dans sa vie d’artiste, qui plus est, une vie d’artiste populaire, au sens plein du terme. Et même si certains excès (les stupéfiants) et certaines fréquentations (le milieu) peuvent choquer les bien-pensants, il n’altère en rien son image de grand maître de notre musique populaire. Passons de même sur les appréciations concernant sa «moralité douteuse», aux yeux des autorités coloniales, pour cause de mauvaises fréquentations et d’addiction aux drogues, et penchons-nous seulement sur ce qui peut nous renseigner sur deux points importants : l’enracinement populaire du chaâbi encore naissant et l’attitude de l’administration face à ce «chanteur et musicien arabe» – comme il se définit lui-même dans sa lettre – atypique et à son art.
L’enracinement du chaâbi dans les couches les plus populaires, pour ne pas dire les plus basses, transparaît d’abord à travers quelques repères biographiques dans la vie d’El Anka. En effet, il apparaît que les métiers qu’il a jusque-là exercés sont des métiers difficiles et ingrats. Cela ressort clairement dans sa fiche de police où, à la rubrique «Profession», nous pouvons lire : «a effectué des métiers assez variés, entre autres docker et marchand de poissons». En outre, ces mêmes sources font ressortir qu’il exerçait son métier d’artiste, le seul qui comptait pour lui, dans un milieu tout ce qu’il y a de plus populaire. Et, pire que cela, l’administration voyait en lui un chanteur des «classes dangereuses».
Voici, mot pour mot, ce que sa fiche affirmait à ce propos : «Ayant une belle voix de ténor, s’est lancé vers 1933-34 comme chanteur et compositeur populaire de chansons réalistes du ‘‘milieu’’». Notons cette définition de la première époque du chaâbi naissant comme «chansons réalistes du milieu». Et soulignons bien ce terme si connoté de «milieu» qui revient, plus bas, à la rubrique «Moralité» concernant les relations sociales et humaines d’El Anka : «Fréquente le ‘‘milieu’’, notamment le café Georgot, rue Ménerville». Mais qu’est-ce que le «milieu» algérois ? Ce que l’administration coloniale qualifie ainsi, ce sont, bien évidemment, ces «durs» (El-Hozziya) qui imposent le respect dans les quartiers musulmans, notamment dans la Casbah, et sont de fervents amateurs du chaâbi naissant qu’ils couvrent de leur protection. Et il n’est pas inutile de rappeler ici que c’est de ce même terreau, constitué par les éléments déclassés du peuple algérien, que sortiront, quinze années plus tard, quelques-uns des héros de la Bataille d’Alger.
Et pour finir de déplaire complètement à l’administration coloniale, El Anka va plus loin encore, du fait de sympathies avec les «nationalistes». A la rubrique «Attitude politique», sa fiche de police affirme : «passe pour être sympathisant du PPA, mais cela n’est pas prouvé». Qu’à cela ne tienne, même cette dernière réserve n’entamera pas la méfiance de l’administration, comme le prouve l’extrait suivant : «Ses chansons contiennent parfois des allusions tendancieuses.
A été signalé en 1935 comme glorifiant dans ses chansons les Arabes de Constantine ‘‘qui ont bu le sang israélite’’». Il est fait référence ici aux émeutes anti-juives de Constantine en 1934**. Nous savons, à ce sujet, qu’El Anka avait interprété une qacida de cheikh Mustapha Boutoucha, poète aveugle d’origine marocaine, qui reprenait les événements rapportés par les journaux de l’époque et soutenait l’action des musulmans contre les Juifs. Dans cette qacida, le cheikh écrivait : «Elevez vos prières, vous tous, ô présents/ Que Dieu assiste la Nation de Mohammed, le porteur de la Bonne Nouvelle».
Il nous semble, toutefois, que cette intrusion directe d’El Anka dans le champ politique avec cette véritable Ghazwat Qsantina, n’est pas dans l’esprit du chaâbi qui fonctionnerait plutôt par «allusions tendancieuses», comme le dit si justement le rapport de police. Car le chaâbi, bien qu’issu des couches populaires, n’est pas dans la plus grande partie de son répertoire ni dans son esprit un genre directement engagé avec des textes justiciables d’une lecture au premier degré. Né dans la période coloniale, il porte les stigmates de sa naissance au sein d’un système oppressif dans le choix même de son répertoire poétique qui est majoritairement importé du melhoun marocain, répertoire globalement apolitique, et dans lequel dominent les deux tendances structurantes qui se partagent le champ poétique populaire : l’école de la poésie-divertissement (klam el-hazl) et l’école de la poésie-édification (klam el-jadd). Mais, ceci est une autre histoire sur laquelle nous reviendrons éventuellement.
En fin de compte, ni le niveau d’instruction d’El Anka en français et en arabe, ni le poste honorifique dont il se prévaut comme «vice-président du Boxing-Club Musulman Algérois», ni, comme il l’écrit lui-même, dans sa lettre, sa «… popularité comme chanteur et musicien arabe (…) connu dans toute l’Afrique du Nord et même en France», ne vont peser assez lourd pour contrebalancer l’idée négative que l’administration s’est définitivement faite de cheikh El-Hadj M’hamed El Anka. Ses autres arguments n’ont pas plus d’effet sur la position à son égard. C’est donc en vain qu’il rajoute ce passage – à décoder soigneusement par la symbolique locale pour en saisir, comme dans un texte de melhoun, le double sens – son appartenance à «… une des plus honorables familles d’Alger, mes aïeux et moi-même avons vécu de tous temps dans un esprit de soumission aux autorités du pays (lire : «mwalin leblad», les saints-patrons du pays), l’amour de la mère patrie (l’Algérie), et le respect du drapeau français (respect «diplomatique»)».
Cela ne va pas tromper l’autorité d’occupation ni infléchir son point de vue arrêté. Car, sur sa note confidentielle, le responsable du CIE a griffonné cette notation presque indéchiffrable qui tombe comme un couperet mais qui vaut son pesant de poudre, comme disait Kateb Yacine : «Sujet tenu à l’écart par Radio-Alger parce que considéré comme sujet peu intéressant, chanteur de café maure utilisant son talent dans un sens nationaliste anti-français». Un véritable verdict en somme, tout à l’honneur du maître du chaâbi.
Fort heureusement, bien des choses vont changer après la fin de la guerre et cette marginalisation d’El Anka prendra fin vers 1946 avec l’arrivée du mélomane de Mascara, El-Boudali Safir, à Radio-Alger. Il va créer l’ELAK (émissions en langue arabe et kabyle) et mettre en place trois formations musicales dont l’orchestre de musique populaire confié à El Anka. Désormais, le chaâbi, genre nouveau, va imposer sa reconnaissance.
**Pour les lecteurs intéressés, lire «Une émeute anti-juive à Constantine» (août 1934) par Charles-Robert Ageron. «Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée», Année 1973, Volume 13, Numéro 13-14, pp. 23-40. Texte accessible sur le site «www.persee.fr». L’historien y décrit la genèse et le déroulement de cet événement en y présentant tous les points de vue et en examinant les manipulations qui y étaient rattachées.
Cafés de cheikhs :
Le Café Georgot que fréquentait le cheikh El-Hadj M’hamed El Anka en 1939, serait-il celui que le cheikh Guerrouabi, autre maître du chaâbi, aurait possédé ou géré dans les années ‘80 ? L’emplacement tendrait à le faire croire. Après la transformation en mosquée, avec l’accord de l’Archevêché d’Alger, de l’église Saint-Augustin, alors désaffectée, en mosquée Ben Badis, le café avait rouvert sous l’enseigne «Café des Cinq moments» (khams aouqat), allusion directe aux cinq prières. Ainsi, sur deux générations de maîtres du chaâbi, un même lieu aurait marqué des moments de leurs parcours. A & L.Le milieu à la marge :
Le mot «milieu» (mi-lieu) a commencé à apparaître dans la langue française au début du XIIe siècle. On signale avant 1573 la citation tirée des «Œuvres» de Jodelle : «à un moment d'une durée également éloigné du début et de la fin». Le mot a beaucoup évolué au cours des siècles s’enrichissant de nouveaux usages (ex : le milieu ambiant). Mais c’est en 1921 que l’on repère son utilisation argotique en tant que «monde de la pègre». (Source : Centre national de ressources textuelles et lexicales). Aussi, quand ce mot apparaît en 1939 dans la fiche de police d’El Anka, il n’a que 18 ans. A & L.Ahmed-Amine Dellaï : chercheur en sociologie de la littérature populaire au CRASC, Oran.
الثلاثاء,
03 ديسمبر 2013 17:54
|
صرحت وزيرة الثقافة خليدة تومي
بقسنطينة أن تظاهرة “قسنطينة عاصمة للثقافة العربية لعام 2015” سترفع المدينة
إلى “مصاف قطب سياحي وثقافي مستدام”. وفي كلمتها خلال اجتماع عقد بقاعة المجلس
الشعبي الولائي خصص للإطلاع على مدى تقدم المشاريع المدرجة في إطار هذا الحدث الثقافي
الكبير، أوضحت الوزيرة أن البرنامج الكبير المعتمد من أجل هذه التظاهرة الكبرى
في مجال الإنجاز وإعادة التأهيل وتجهيز مختلف الهياكل والمواقع قادر على إحداث
ديناميكية ثقافية وسياحية ستترسخ مع مرور الزمن.
وجددت تومي التأكيد على الالتزام
الذي من خلاله ستكون 50 بالمائة من المنشآت المزمع إنجازها في إطار هذه التظاهرة
الثقافية جاهزة لدى إطلاق هذا الحدث في أفريل 2015. كما تحدثت تومي عن “الأثر
الثقافي والسياحي غير المنقطع “الذي تركته تظاهرة تلمسان عاصمة الثقافية
الإسلامية لعام 2011” على عاصمة الزيانيين.
وقدمت الوزيرة مدينة قسنطينة على
أنها “سفيرة الجزائر في تاريخها وثقافتها الثرية والمتنوعة” موضحة أن الإنجازات
المدرجة برسم هذا الحدث “تعد ثمرة قرار سياسي يتضمن تدعيم الولاية ودوائرها
بالمنشآت القاعدية في مختلف القطاعات”.
ومن جهته قدم الأمين العام للولاية
السيد عزيز بن يوسف عرضا مفصلا عن مدى تقدم ورشات عديد المشاريع المدرجة في إطار
“قسنطينة عاصمة للثقافة العربية لعام 2015” منها قاعة العروض بـ3 آلاف مقعد يجري
في الوقت الحالي إنجاز أساساتها وقصر المعارض “الذي ستنطلق ورشة أشغاله قريبا”.
كما عرض المسؤول ذاته مدى تقدم ملفات
المشاريع المعنية بإعادة التأهيل مثل إقامة الولاية التي سيتم تحويلها إلى مركز
للفنون مدعم بمعهد لموسيقى المالوف، و«المدرسة” القديمة ستصبح مستقبلا فضاء
للقاءات بين الشخصيات التاريخية والثقافية، فيما ستكون دار الثقافة “محمد العيد
آل خليفة” قصر للثقافة أكبر حجما.
وتضم المشاريع المزمعة في إطار
تظاهرة “قسنطينة عاصمة للثقافة العربية لعام 2015” قطبا ثقافيا يضم قصرا للثقافة
ومكتبة حضرية ومتحفا وعدة أروقة إلى جانب متحف للفن والتاريخ وقاعة للعروض بـ3
آلاف مقعد وقصرا للمعارض. كما سيخضع 75 مشروعا تابعا للتراث المادي وغير المادي
بقسنطينة لعمليات إعادة تأهيل وإعادة اعتبار في إطار هذه التظاهرة.
|
Pages hebdo Arts et lettres
«Sid Ahmed Serri, le chant du rossignol»
la nouba d’une vie
le 07.12.13 | 10h00
| © D. R.
Sous la plume
de notre confrère, Hamid Tahri,le parcours exceptionnel d’un maître.
La machine à remonter le temps existe bel et bien.. Hamid Tahri a su la
trouver en Sid Ahmed Serri. Il l’a écouté pendant une année et à consigné
fidèlement et justement les confidences tant attendues du maître de la musique
andalouse d’Alger. Le livre se lit comme on écoute une nouba. La progression
rythmique est là, douce et régulière. Serri s’est ouvert, chose d’autant plus
précieuse que rare. Il s’est confié à l’auteur qui a su trouver les bons mots
pour dérouler le film de cette légende vivante. De sa traversée du siècle, le
maître raconte son parcours dès l’âge de cinq ans, quand il accompagnait Mahmad
Bennoubia à la mosquée Djamaâ Djedid pour l’appel à la prière qu’il apprit à
faire au fil des ans.L’auteur a laissé Serri dire sa vie sans l’interrompre, comme s’il chantait une longue qacida inédite, dont il serait en même temps l’auteur et la muse. Laissons-nous emmener dans cet autre monde, celui du Vieil Alger des années ’30. Les célébrations religieuses rythment la vie de la communauté et, parmi elles, les cérémonies d’El Mawlid Ennabaoui occupent une place de choix. Serri raconte : «Un programme scrupuleusement respecté était appliqué sur une période de 15 jours, une pratique séculaire. Ainsi, le jour du Mawlid, c’était l’ouverture officielle aux mosquées de Sidi Abderrahmane, Sidi Mansour et Sidi Walidada où différentes qacidate étaient déclamées. L’après-midi même, à Djamaâ El Kbir, une quacida spéciale était chantée.
Ensuite, les qacidate étaient déclamées dans d’autres mosquées de la région d’Alger, entre autres Djamaâ Djedid, Djamaâ Safir et Sidi Ramadhan. La clôture du Mawlid s’effectuait à la mosquée de Sidi M'hamed». Plus loin, l’auteur consacre un long passage aux débuts du maître dans le monde de la musique. Le café El Hilal, puis l’association El Hayat, et enfin, en 1946, l’entrée dans l’association El Djazaïria, fondée en 1930 avec, pour président, Si Mohamed Ben Teffahi, disciple de l’illustre Mohamed Sfindja et maître à son tour, et les frères Mohamed et Abderrazak Fakhardji, ce dernier devenant le maître de Sid Ahmed Serri. En ces temps, la vie n’est facile pour personne, à plus forte raison pour des musiciens.
Serri raconte les difficultés rencontrées et l’union qui finira par être scellée entre El Djazaïria qui avait des élèves mais pas de local, et El Mossilia qui disposait d’un siège mais ne pratiquait plus en raison de complications avec l’administration coloniale. La naissance d’El Djazaïria-El Mossilia, le 15 octobre 1951, marque un tournant dans la vie de Serri. Le maître y passera ses plus belles années, enseignera inlassablement et formera plusieurs générations de musiciens et chanteurs jusqu’à son départ en 1988. L’année suivante, accompagné de fidèles amis et d’élèves, il fonde El Djazaïria Eth Thaalibya, autre aventure qui sera interrompue quelques années plus tard. On aurait souhaité que la partie consacrée à la période passée à El Djazaïria El Mossilia soit plus détaillée parce que très longue dans la vie de l'artiste et surtout riche en événements.
Tout au long de son livre, Hamid Tahri nous aide à connaître un peu plus cet homme, discret par nature, qui raconte humblement la période de la guerre de libération nationale et son activité d’agent de liaison au service du pays.
Quand Sid Ahmed Serri évoque les aînés qui l’ont marqué, il le fait avec un immense respect et beaucoup de pudeur. Hamid Tahri consacre plusieurs passages au combat mené par Serri après l’indépendance : attirer l’attention des pouvoirs publics sur la situation du patrimoine musical et la nécessité d’une politique adaptée à sa conservation et sa transmission.
En 1964, le 1er colloque sur la musique est marqué par le décès du maître de Tlemcen, Hadj Larbi Ben Sari. L’évidence est là, la tradition orale doit être sauvée. Il faut enregistrer coûte que coûte. Bien plus tard, et après de nombreuses tentatives infructueuses auprès des autorités, l’aide viendra de ses amis, Zerrouki Abed, qui possédait un studio d’enregistrement, Rachid Mahi, ex-directeur général de l’Institut national pédagogique, et Kamel Malti, intellectuel féru de musique andalouse.
H. Tahri cite le témoignage de Noureddine Saoudi : «… Fidèle à lui-même, comme au premier jour, il (Serri) demeure aujourd’hui pour la Sanaâ le témoin indiscutable de toute la dimension musicale du XXe siècle et la référence incontournable pour tout discours de structuration à venir et le gardien de nos égarements». Alger aura eu de nombreux maîtres qui se sont succédé pour perpétuer une tradition ancestrale : Hadj Ben Brahim, Abderrahmane Mnemèche, Mohamed Ben Ali Sfindja, Maâlma Yamna, Mohamed Benteffahi, les frères Mohamed et Abderrazek Fekhardji, enfin Si Ahmed Serri.
Ce dernier peut être fier d’avoir su utiliser les technologies modernes pour enregistrer tout le répertoire d’une musique séculaire que la seule transmission orale ne peut préserver. Tout au long de son récit, Hamid Tahri a su capter l’émotion, la nostalgie, la colère parfois, mais aussi le sentiment du devoir accompli. Il a su rendre l’amour sincère du maître pour son art et ses élèves. Un bel ouvrage pour la postérité avec de nombreuses photographies qui immortalisent une époque. La marque d’un homme, Sid Ahmed Serri, sur une période qui reste une référence culturelle incontournable. Pour notre part, avoir été son élève reste un honneur et un privilège. Fazilet Diff
Hamid Tahri : «Sid Ahmed Serri, Le Chant du Rossignol». Editions Quipos, Alger, 2013.
Fazilet Diff
Réhabilitation prochaine de la
maison de la presse
Une enveloppe de 20 millions de dinars a été octroyée
par l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Constantine en vue de la
réhabilitation de la maison de la presse, situé dans la zone industrielle
Palma, a-t-on appris, mardi, auprès de cette instance élue. Réalisée au moyen
d’un matériau contenant de l’amiante, cette infrastructure qui abrite
actuellement plusieurs titres de la presse nationale, sera entièrement rénovée
et réaménagée pour être réceptionnée avant le 31 décembre 2014, a ajouté la
même source. Ce projet figure au programme des actions prévues dans le cadre de
la manifestation « Constantine, capitale 2015 de la culture arabe »,
a-t-on souligné. Les préparatifs de cet évènement donneront également lieu,
entre autres, à la réhabilitation de la résidence de la wilaya, de la maison de
la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa, et la Medersa de Constantine, en plus de la
requalification et l’équipement des salles de cinéma de la ville.
الثلاثاء,
03 ديسمبر 2013 17:54
|
صرحت وزيرة الثقافة خليدة تومي
بقسنطينة أن تظاهرة “قسنطينة عاصمة للثقافة العربية لعام 2015” سترفع المدينة
إلى “مصاف قطب سياحي وثقافي مستدام”. وفي كلمتها خلال اجتماع عقد بقاعة المجلس
الشعبي الولائي خصص للإطلاع على مدى تقدم المشاريع المدرجة في إطار هذا الحدث الثقافي
الكبير، أوضحت الوزيرة أن البرنامج الكبير المعتمد من أجل هذه التظاهرة الكبرى
في مجال الإنجاز وإعادة التأهيل وتجهيز مختلف الهياكل والمواقع قادر على إحداث
ديناميكية ثقافية وسياحية ستترسخ مع مرور الزمن.
وجددت تومي التأكيد على الالتزام
الذي من خلاله ستكون 50 بالمائة من المنشآت المزمع إنجازها في إطار هذه التظاهرة
الثقافية جاهزة لدى إطلاق هذا الحدث في أفريل 2015. كما تحدثت تومي عن “الأثر
الثقافي والسياحي غير المنقطع “الذي تركته تظاهرة تلمسان عاصمة الثقافية
الإسلامية لعام 2011” على عاصمة الزيانيين.
وقدمت الوزيرة مدينة قسنطينة على
أنها “سفيرة الجزائر في تاريخها وثقافتها الثرية والمتنوعة” موضحة أن الإنجازات
المدرجة برسم هذا الحدث “تعد ثمرة قرار سياسي يتضمن تدعيم الولاية ودوائرها
بالمنشآت القاعدية في مختلف القطاعات”.
ومن جهته قدم الأمين العام للولاية
السيد عزيز بن يوسف عرضا مفصلا عن مدى تقدم ورشات عديد المشاريع المدرجة في إطار
“قسنطينة عاصمة للثقافة العربية لعام 2015” منها قاعة العروض بـ3 آلاف مقعد يجري
في الوقت الحالي إنجاز أساساتها وقصر المعارض “الذي ستنطلق ورشة أشغاله قريبا”.
كما عرض المسؤول ذاته مدى تقدم ملفات
المشاريع المعنية بإعادة التأهيل مثل إقامة الولاية التي سيتم تحويلها إلى مركز
للفنون مدعم بمعهد لموسيقى المالوف، و«المدرسة” القديمة ستصبح مستقبلا فضاء
للقاءات بين الشخصيات التاريخية والثقافية، فيما ستكون دار الثقافة “محمد العيد
آل خليفة” قصر للثقافة أكبر حجما.
وتضم المشاريع المزمعة في إطار
تظاهرة “قسنطينة عاصمة للثقافة العربية لعام 2015” قطبا ثقافيا يضم قصرا للثقافة
ومكتبة حضرية ومتحفا وعدة أروقة إلى جانب متحف للفن والتاريخ وقاعة للعروض بـ3
آلاف مقعد وقصرا للمعارض. كما سيخضع 75 مشروعا تابعا للتراث المادي وغير المادي
بقسنطينة لعمليات إعادة تأهيل وإعادة اعتبار في إطار هذه التظاهرة.
|
بالصور..
مستثمرون خليجيون يساومون الجزائر على بيع أهم المناطق التاريخية!
"البلاد" تتجوّل بالمنطقة التي انطلقت منها ثورة التحرير
المشاهدات : 866
0
7
آخر تحديث : 20:26 |
2013-12-10
الكاتب : روبورتاج وتصوير مبعوثة "البلاد" إلى بسكرة فاطمة: حمدي فاطمة حمدي
الكاتب : روبورتاج وتصوير مبعوثة "البلاد" إلى بسكرة فاطمة: حمدي فاطمة حمدي
سيف الإسلام القذافي عزم على استثمار المليارات لاسترجاع
أمجاد الأوراس
أن نتحدّث عن ثورة التحرير، ولسنا من بني جيلها أمر صعب،
وأن نتحدّث عن بطش الاستعمار وظلمه ونحن لم نعشه أمر غاية في الصعوبة، والأصعب على
الإطلاق أن تصف شعور الوقوف في النقطة التي انطلقت منها أول رصاصة لاسترجاع
الكرامة، حيث قال الثوار شعبا وجبهة، أطفالا وشيوخا، هنا ستبدأ القصة، وهنا سينتهي
الألم، وهنا سنسقي هذه الأرض مسكا وعنبرا ليعيش الشعب كريما عزيزا.
الغوفي.. وشرف السير على خطى العظماء
"الغوفي"، أو كما سمّاها أجدادنا الأمازيغ
"الغاسيرة"، أي القلاع، هذه الحظيرة المحمية في الذّاكرة، والمحنطة في
ذات كل جزائري، حتى من لم يعايش تلك الفترة. نمضي في ذلك المكان الوعر، جبال
متمرّدة، شامخة العلو، شموخ من استرجعوا لنا كرامتنا، أرض ساحرة. قد ينتابك الشعور
بالتّردد في أول وهلة، فيما إذا كنت ستملك القدرة على النزول إلى الواحة والصعود
نحو الفندق المغارة، والعودة أم لا، الأمر الوحيد الذي قد يشجعك هو أنك ستمشي على
آثار أقدام شهدائنا الأبرار الذين اختاروا "الغاسيرة"، لتخليدها كمنطقة
للعزة والكرامة. نسير بين تلك الصخور، والتضاريس، إننا على جبال الأوراس، جغرافية
التاريخ الجزائري المجيد المشرف، هذه الطبيعة الوعرة التي قاومت مع رجالنا الأبرار
أصحاب القضية والوطن الذي يأبى العيش في غير الحرية. قد تخرج لحظتها من القرن
الواحد والعشرين، من زمن الفايس بوك والتويتر والحياة الصاخبة.. وتعود بذاكرة
يقينك بأحداث ذلك التاريخ، هنا اجتمع أسد الأوراس وأبو الثورة الجزائرية برفاق حرب
التحرير، هنا أحرقت فوارغ الرصاص جندي فرنسي أحمق، جاء ليحتل الشعب الحر، هنا سقيت
هذه النخلة الأطوال على الإطلاق في الواحة بدم سال كي يحيا الوطن وترفع الرّاية.
هنا توضأ "الخاوة" لأداء صلاة الفجر، قبيل المعركة من هذا المنبع الصافي
ارتوى أجدادنا.
القذافي الابن تأسف حينما رأى الأوراس في ذلك الوضع
المزري
أكّد أحد المستثمرين القاطن بالمنطقة منذ أكثر من خمسين
سنة خلال لقائه مع "البلاد" في جولتها بالغوفي، أن سكان المنطقة سئموا
إهمال الدولة لها، خاصة أنها تحكي قصة أهم حدث في تاريخ الجزائر،"نقطة انطلاق
أول رصاصة في حرب التحرير"، مشيرا إلى أن الغوفي، بالأمازيغية
الغاسيرة، لم ينظر إلى حالتها التي تسوء يوما بعد يوم أي مسؤول، وأن سكانها
هم الوحيدون الذين يحمونها، لقداسة علاقتهم بها. وفي سياق غير بعيد، أكد محدّثنا
أن سيف الإسلام القذافي، نجل الرئيس الليبي الراحل معمر القذافي، زار المنطقة قبل
قيام الثورة الليبية بحوالي أسبوع، حيث أكد عزمه على الاستثمار في المنطقة
"وإعادتها للحياة والواجهة، كما أبدى استعداده لترميم الفندق الذي بناه
المستعمر الفرنسي سنة 1932، ليبيّن للرأي العام أنهم وصلوا إلى هذه النقطة الصعبة،
وعلى هذا الأساس اختار أسد الأوراس مصطفى بن بولعيد ورفاقه في الجهاد هذه المنطقة
لتنظيفها من يد المستعمر المدنسة.
"التاريخ".. الذي أسال لعاب المستثمرين الأجانب
أكد مرافقنا أن هذه المنطقة التي تمتد على مسافة 10
كيلومترات أو ما يزيد قليلا، تحوي أزيد من 10 آلاف نخلة مثمرة، وفيها كل أنواع
المنتجات، من أشجار التّين، والبرتقال والعنب والنخيل، والرمان والزيتون
والصّبار.. وغيرها، إلى جانب المنابع المائية الطبيعية، والمنظر الخلاب، حتى أن
مناخ المنطقة مختلف عمّا جاورها، وكأنها عالم بذاته، أكد أن كل هذه المقومات
وغيرها أسالت لعاب المستثمرين الأجانب الذين يفاوضون بشكل مستمر الجزائر،
للاستثمار في المنطقة، خاصة "السعوديين، حيث توجد مجموعة من رجال المال
والأعمال السعوديين الذين يترددون على المنطقة باستمرار ويحاولون إغراء سكانها
لبيع ممتلكاتهم". وفي هذا السياق قال محمد.ب، أحد السكان في قلب الجبل،
بمنطقة الغوفي، إن المفاوضات مع السياح الأجانب تكاد تكون بشكل يومي، من أجل
الاستثمار في المنطقة وامتلاك أراضيها، مشيرا إلى أنه "لا يوجد أحد من سكان
الغوفي مستعد للتخلي عنها ولو بالمليارات، ولكن خوف هؤلاء الأكبر أن تقدم الدولة
على أي خطوة دون العودة إلى سكان "الغاسيرة".
"الفلوس".. حينما ينبت الحامض والبلح على أرض واحدة
تشتهر الغوفي بنوع خاص من التمر يسميه سكان
المنطقة "بوزرور"، وهو أقل جودة من دقلة "نور" وعندما
ينضج يصبح صلبا، ولكن يمكن تناوله "بلحا" طريا. وأهالي غوفي كانوا يضعون
البلح في غرف من ثلاثة جدران، أما الجهة الرابعة فتكون مفتوحة ومقابلة للشمس حتى
يتمّ تجفيف البلح. وهذه الغرفة التي تشبه "الشرفة" تُدعى باللهجة
المحلّية "ثاسمشت"، كما
تُستخدم هذه الغرفة في تخزين الثوم والبصل.
ومن النادر جدا أن تصادف أي أرض في العالم بتربة تنبت
التمر والحمضيات، وهذه الميزة تنفرد بها الغوفي، أو كما يسميها أهل المنطقة
"الفلوس"، نسبة لمالكيها القدامى حسب ما رواه لنا أحد التجار بالمنطقة،
وهذا الأمر راجع للمناخ، وخاصية التربة في المنطقة، إلى جانب توفر المياه،
ومنابعها الطبيعية التي رسمت وادي، شق الجبلين، ليجعل من المنطقة آية في الجمال.
وزراء يحجون إلى فندق الغوفي.. يعدون ويرحلون بلا عودة
يئس أهل المنطقة، من استجابة الوزارات المعنية بترميم
والعناية بالمنطقة، خاصة فندق الغوفي الذي شيّد في بطن الجبل، تحفة معمارية نادرة
الوجود، شيّدها المستعمر الفرنسي بتصميم إيطالي، قبل انطلاق الثورة التحريرية،
وسمي نسبة للجنرال "الغوفي". وحسب ما أكده مرافقنا، فقد زار هذه المنطقة
أكثر من وزير ووعدوا بترميمه ولكن سرعان "ما يتجاهلون وينسون وعودهم، ويديرون
ظهرهم إلى المنطقة التي تعد الأهم في تاريخ الجزائر". وطالب السكان في هذا
السّياق الدولة، والوزارات "السياحة، الثقافة، المجاهدين" على وجه
الخصوص إبلاء الأهمية لهذا المعلم التاريخي المفتوح على الهواء الطلق، قبل حصول
الكارثة واندثاره.
بينهم محامو المغني ”رضا سيكا” ونجل شقيق المخرج حمينا
النيابة العامة والدفاع يطعنون في الأحكام ضد شبكة استيراد الكوكايين
وأفادت مصادرنا في السياق ذاته أن النيابة العامة قد طعنت في حكم البراءة الصادر في حق سبعة متهمين في الملف بينهم ”ق.محمد” شرطي بفرقة البحث والتدخل بأمن ولاية الجزائر منذ 1993 إلى يومنا هذا تابع لفرقة خاصة من الأمن مختصة في مكافحة الجريمة المنظمة والإرهاب، متكونة من عناصر من نخبة الشرطة خضعوا لتكوين خاص. ”ح.مصطفى” ملازم أول بالأمن الحضري لأولاد فايت وطعن دفاع المغني ”رضا سيكا” وابن شقيق المخرج السينمائي لخضر حمينا في حكم خمس سنوات سجن الصادر ضدهما بتهمة المتاجرة في المخدرات وباقي المتهمين في الأحكام الصادرة ضدهم القاضية بإدانتهم بين خمس سنوات و 2 سنة سجنا نافذا. وتم إدانة المتهمين الاثنين المتواجدين في حالة فرار بالمؤبد.
وجاء في قرار الإحالة أن مجموعة من مضيفي المؤسسة الوطنية للخطوط الجوية الجزائرية ضمنهم رضا سيكا استغلوا مناصبهم في جلب كميات متفاوتة من المخدرات صنف الكوكايين من باماكو العاصمة المالية واسبانيا ومرسيليا بفرنسا للمدعو ”ف.عبد النور” مضيف طائرة والذي اعترف خلال التحقيق أنه قام في 2008 بتوظيف مجموعة من المضيفين من بينهم رضا سيكا لجلب كميات معتبرة من الكوكايين من باماكو واسبانيا أما رضا سيكا فأنكر هذه التهمة عبر كافة مراحل التحقيق واعترف في جلسة محاكمته بمجلس قضاء العاصمة بأنه استهلك هذه المادة مرة واحدة بمنزل ”ف.عبد النور” ولم يتاجر فيها أو نقلها إلى الجزائر من مدن أجنبية.
وتعود حيثيات الملف كما سبق الإشارة إليه إلى سنة 2011 بتلقي مصالح الأمن بالجزائر العاصمة معلومات حول وجود شبكة دولية مختصة في المتاجرة بالمخدرات مصدرها من مدينة باماكو واسبانيا ومرسيليا ويقود هذه الشبكة المدعو ”ف.عبد النور” واستغلت مجموعة من موظفي الخطوط الجوية الجزائرية العاملين كمضيفين لجلب هذه المخدرات.
وتمكنت ذات المصالح في الـ2 أكتوبر 2011 من توقيف ”ح.يوسف” أحد المضيفين بمطار هواري بومدين كان قادما من مدينة باماكو المالية وبحوزته كمية من الكوكايين النقية قبل توقيف باقي المتهمين بناءا على اعترافاته أثناء التحقيق معه أين كان يتولى بعضهم نقلها من المدن السالفة الذكر وتسليمها لأشخاص آخرين يعمدون لترويجها وإعادة بيعها بالجزائر العاصمة.
مجيد مصطفى
دعا المثقفين العرب إلى صنع أنتليجنسيا ترتقي بالفكر العربي
عبد المالك مرتاض: “أنا فخور بما حققه المبدع الجزائري من إنجازات غيّرت نظرة المشارقة للأدب المغاربي”
وفي سياق ذي صلة طالب “عبد المالك مرتاض” المبدعين العرب إلى التسامح فيما بينهم وخلق مناخ فكري يتلاءم ومحيطهم الذي يعج بالصراعات والنزاعات الدنيوية التي تُخرج المثقف من جلبابه الذي ارتداه عن شغف حبا في عالم الرواية والشعر.
هذا وقد أكد “مرتاض” تموقع الإبداع الجزائري في مستويات جد مرموقة وسط بلدان المشرق العربي التي لطالما كان حكم نقادها عن الأدب المغاربي عامة والجزائري خاصة غير منصف، حيث كانت نظرتهم قاصرة للأدب الجزائري الذي يعرف حاليا انتشارا واسعا بفضل من مثلّه من مثقفين صنعوا شهرة عالمية للأدب الجزائري الصادر باللغة العربية، ولعل خير دليل على ذلك ما يشهده الواقع الثقافي العالمي من ترجمات للعديد من الأعمال الأدبية الجزائرية بمختلف اللغات.
كما اعتبر سفير الرواية الجزائرية بالمشرق واقع الإبداع الجزائري بالمشرّف قائلا بأن الجزائر تزخر بالكثير من المبدعين الشباب الذين هم في حاجة فقط إلى شيء من البلورة من أجل صنع أنتليجنسيا حقيقية تمكنهم من الوصول إلى ما حققه المبدعين الغربيين على غرار جون سارتر وغيره.
حري بالذكر أن ثلة من المثقفين والدكاترة المحاضرين قد جاؤوا من مختلف جامعات الوطن إلى جانب قدوم الدكتور “ياسين الأيوبي” من الجامعة اللبنانية للاحتفاء بمبادرة تكريم جامعة قسنطينة للدكتور “عبد المالك مرتاض” عن أعماله السردية كاملة التي وقّع بعضا منها لمحبيه من الحضور.
سهام جزار
الروائي رشيد
بوجــدرة في “منتدى البلاد” : لا خوف على الإسلاميين إذا وصلوا إلى السلطة في
الجزائر
“الإسلام السياسي” هو الغالب في العالم العربي..
المشاهدات : 1740
0
9
آخر تحديث : 20:51 |
2013-12-10
الكاتب : منتدى البلاد
الكاتب : منتدى البلاد
لا خـــوف من “الإسلاميــــين” إذا وصلوا إلى السلطة في الجزائر
احترم “الإسلاميين” ويحترمونني رغم شيوعيتي وإلحادي
نفى رشيد بوجدرة خوفه من وصول التيار الإسلامي السياسي
في الجزائر إلى الحكم، معتبرا إياه تيارا مسالما وجمهوريا شأنه شأن التيارات
الأخرى التي تنشط في الجزائر في إطار قوانين الجمهورية. وقال ضيف “منتدى البلاد” واثقا “أحترم هذا التيار كما يحترمني
رغم أنني شيوعي وملحد”، مضيفا أن الإسلام هو الغالب من حيث الفكر والإيديولوجيا في
المجتمع الجزائري، وهو الركيزة الأساسية في المجتمع”. وقال بوجدرة إن التيار
الإسلامي يشكل الأغلبية الساحقة في المغرب العربي بما في ذلك في الجزائر، مشيدا
بحركة “حمس”، واعتبر النسخة الأخيرة أفضل بكثير من نسخة لحظة الولادة دون أن
يفوته التذكير بإعجابه بالراحل الشيخ محفوظ نحناح من حيث قدرته على التواصل مع
الآخر المختلف إيديولوجيا. كما عرج ضيف “منتدى البلاد” على الحديث عن “حركة
النهضة” الجزائرية، لما تملكه من إطارات ذاكرا على سبيل المثال لا الحصر الأمين
العام السابق فاتح ربيعي الذي قرأ له واستمع لبعض آرائه، فيما اعتبر أن ما يحدث في
الشارع العربي سواء في تونس أو مصر يشكل مظلمة في حق هؤلاء الإسلاميين على غرار
“النهضة” في تونس، مجددا معارضته للعنف والقتل والاعتداء على المجتمع باسم
الإسلام، في إشارة إلى التيارات الإرهابية المعروفة التي أزهقت أرواح الجزائريين
وأعلن بوجدرة معارضته لها، ومع ذلك، لا يجد بوجدرة حرجا في وصف الربيع العربي بـ"الصقيع".
محمــد سلطاني
قال أنه يؤيده في رئاسيات2014
بن فليـــــس صديقي وكان ينــــــام في بيتي
يتصور رشيد بوجدرة حين يتحدث عن غمار الانتخابات
الرئاسية المقبلة، وما يدور عنها وحولها من حديث وأحاديث، أن رئيس الحكومة الأسبق
علي بن فليس الوحيد الذي يعجبه من بين كل هؤلاء، كونه، كما يقول “ليس بهلولا”
ويعرف ماذا يريد، ولديه رؤية سياسية عميقة. ويسرد ضيف “البلاد” تفاصيل جمعته بعلي
بن فليس في سنوات سابقة، فيقول “كان يأتي لزيارتي في بيتي ولا ينزل في الفنادق
لتوفير المصاريف.. كان ذلك لما كان فقيرا جدا، والآن مازلنا على تواصل دائم وتحدث
عن أشياء كثيرة متعلقة بالسياسة وأحوال البلد، والانتخابات الرئاسية القادمة..
وبين كل هذا لم يقل لي صراحة إنه سيترشح.. وأظن أنه صاحب مواقف شجاعة ويبقى رجلا
مثقفا وصاحب مواقف شجاعة، وذلك أرى أنه أحسن مترشح لرئاسيات لحد الآن.. وهذا مجرد
رأي مواطن جزائري شيوعي فقط دون أي خلفيات ولا يعني هذا أن سأصوت عليه بالضرورة”.
أيمن. س
أنا ملحد وأعترف.. وأعتبر أن أغلب الشيوعيين “أطهار”
أحترم نحناح وبلحاج وأتمنى أن أقضي يوما في قصر عباسي
مدني
قال الروائي رشيد بوجدرة، إنه ليس ضد أي ديانة من
الديانات السماوية، وأنه مؤمن بأن المعتقد حرية شخصية. واعتبر الشيخ الراحل
محفوظ نحناح أحد الرجال المثقفين الذين يحترمون حريات الغير، وقال “طالما ربطتني
به علاقة متينة وكنت أتفهمه رغم الخلاف الإديولوجي بيننا”، مضيفا “لم يتحفظ
الرّاحل يوما على شيوعيتي، بل كان دائما يردد مقولة الشيخ عبد الحميد ابن باديس
التي يعتبر فيها أن الشيوعية خميرة الشعوب”، وقال إنه ليس ضد الإسلاميين وإنما ضد
التطرف والإرهاب، مشيرا إلى أنه عرف عن قرب الرجل الثاني في الحزب المحظور “الفيس”
علي بلحاج معتبرا إياه “مواطنا بسيطا، عاش حياة بسيطة في تقشف، بعيدة عن البذخ،
وهو إنسان طيب غير مفتعل وعصامي التكوين”، وعلى عكس ذلك، يرى بوجدرة أن زعيم
“الفيس” المحل عباسي مدني، يخفي ما
لا يظهر ويحب مصالحه، نافيا عنه التفكير في الشعب دائما كان يسعى خلف السلطة وهو
الآن في قصور مشيدة”. وبطريقة ممازحة قال بوجدرة “أتمنى أن أقضي ليلة واحدة في الحرم
الملكي لعباس مدني”.
فاطمة حمدي
رشيد بوجدرة يصف نفسه بـ«المحنّك سياسيا” ويؤكد:
ترشح ياسمينة خضرة للرّئاسيات مضحك ولا يغريني “قصر
المرادية”
قال الروائي رشيد بوجدرة، أحد المدافعين عن الشيوعية في
الجزائر، إنه محنك سياسيا ويعرف ممرات اللعبة السياسية، موضحا أن ثقافته في المجال
السياسي كافية لأن يتولى أي منصب، وكرر مرارا أن المسؤوليات لا تشد اهتمامه
إطلاقا. وعلق المتحدث على ترشح الروائي ياسمينة خصرا للرّئاسيات مؤخرا فقال “كنت
رفقة مجموعة من الأصدقاء حينما قرأنا خبر ترشح خضرا للرّئاسيات، وصراحة ضحكنا على الخبر”،
ولم ينكر بوجدرة أنه من حق أي مواطن تتوفر فيه الشروط، اعتلاء سدة الحكم، ولكنه لا
يرى أن ياسمينة خضرة محنك كفاية ولا دبلوماسيا. وتطرق بوجدرة إلى تجنيس “الشاب
خالد” بالجنسية المغربية، معتبرا الأمر “لا
حدث”، مبديا استياءه من الضجة التي أحدثها هذا الخبر، الذي يراه عاديا “من حق
الشاب خالد قبول أي جنسية، ثم لماذا لا نلوم من تجنسوا بالفرنسية ونلوم من زاوج
بين جنسية وطنه وجنسية بلد عربي مسلم مجاور شقيق.. ثم إن الشاب خالد لا يزال
جزائريا”. وفي رده على سؤالنا حول ما إذا عرضت عليه أي جنسية أخرى عدا الجزائرية،
أكد بوجدرة أنه لم ولن يزاوج بين جنسيته الجزائرية وأي جنسية أخرى مهما كان الأمر،
وأن تركيبته ضد هذا المبدأ.
فاطمة حمدي
بوجدرة يكشف رفضه منصب وزير الثقافة في عهدي الشاذلي
وزروال
لن ألبــــس “الكوستيم السيـــــاسي” أبدا وسأبــــقى وفيا للقشابيـــة
كشف ضيف “منتدى البلاد” رشيد بوجدرة أنه يمقت السياسة
إلى درجة أنه رفض منصب وزير الثقافة في مناسبتين. وقال “أنا مواطن بسيط ونظيف
ورفضت كل الإغراءات السياسية التي عرضت علي في سنوات سابقة.
فقد عرض علي منصب وزير الثقافة في مناسبتين؛ الأولى في
عهد الرئيس الشاذلي بن جديد والثانية في عهد اليامين زروال”، مضيفا “لست من هواة
المناصب السياسية ولن أغير بذلتي يوما ما لآني لن ألبس الكوستيم السياسي، وسأبقى
وفيا للقشابية ولمبادئي التي تربيت عليها”. وقال أيضا “رغم كوني مناضلا في أحد
الأحزاب الشيوعية اللائكية؛ إلا أني رفض كل المناصب القيادية التي عرضت علي لأن
بوجدرة الروائي البسيط سيبقي وفيا لنضاله كمواطن بسيط ومبادئه اللائكية”.
عيسى. ب
الجزائر تمر بفترة نقاهة لكن يجب أن تتغير
هنـــــــــــــاك شيء من الأكذوبــــــــــة في “الربيع العربي”
يعتقد رشيد بوجدرة أن صعود “الإسلاميين” إلى السلطة بعد ثورات “الربيع العربي”
إنما جاء لكون الشعوب لم تجد خيارا آخر، وكان “الإسلاميون” هم المتاح والمتوفر بعد
عقود من “الليبرالية المتوحشة” التي قادتها أنظمة حسني مبارك وزين العابدين بن
علي. وقال إن الشعوب العربية تنبهت لما حولها وملت من تلك الأنظمة القمعية فثارت
في وجهها. ورغم هذا، يستدرك ليقول في معرض تعليقه على صعود “الإسلاميين” فيقول “هناك نوع من
الأكذوبة تحدث أو مسرحية تقوم بها الدول الغربية من خلال دعم هذا الطرف أو ذلك.
ويؤكد المتحدث أن الجزائر اليوم بعيدة عن هذا “الربيع العربي” لأنها تمر بفترة
نقاهة بعد سباب عميق، ومن المستحيل أن تبقى نسبة 60 بالمائة من الجزائريين فقراء لأن هذا
البلد يملك الإمكانيات ويجب أن تتغير الأمور.
أ. س
الشيوعية ستعود بقوة و”اللبرالية المتوحشة” ستزول
أرجع الروائي الجزائري الشيوعي رشيد بوجدرة سبب تراجع
الاشتراكية الشيوعية في العالم إلى خبث ما يسميها “الليبرالية المتوحشة”، لكنه بالمقابل عبر عن تفاؤله برجوع
الشيوعية بقوة إلى الساحة السياسية الدولية في المستقبل القريب بعدما اكتشف
المجتمعات العالمية وحشية الليبرالية. وقال في هذا الإطار “الشيوعية ستعود بقوة
وما تعيشه أمريكا اللاتينية حاليا من حراك سياسي واجتماعي يؤكد هذه العودة
الوشيكة”، موضحا “حتى في أوروبا هناك حراك قوي، والأزمة التي تمر بها أوروبا ليست
أزمة اقتصادية من وجهة نظري وإنما فشل للرأسمالية المتوحشة لأن الاحتجاجات التي
تشهدها بعض دول أوروبا على غرار فرنسا هي ثورات اجتماعية بكل ما تحمله الكلمة من
معاني”. وأكد بوجدرة أن الشيوعية تراجعت فعلا لكنها ستعود لأن كل البوادر
توحي بقرب أفول الليبرالية التي حولت المجتمعات إلى وحوش مادية”.
عيسى. ب
الخطاب الشعبوي جعل الأجيال الجديدة لا تحبذ الحديث عن التاريخ
لا يزال بوجدرة يدعو إلى “القطيعة مع الشرعية التاريخية”
وضرورة “تسليم المشعل للأجيال الجديدة”، فيقول هنا “حان الوقت للتغيير بدون عنف
وأن تكون هناك قطيعة واضحة مع الشرعية التاريخية”. ويعلق صاحب رواية “الإنكار” على من يقول إن الجيل السابق جعل
الشباب حاليا لا يحبذون الحديث عن التاريخ كثيرا بسبب اقتران مواضيع ثورة التحرير
دوما بالخطابات الشعبوية واللغة الرسمية، فيؤكد “لم يكن عندي خطاب شعبوي بل أنا ضد
الشعبوية، ولكن ممكن أن الشباب كرهنا وترك الحزب الشيوعي مثلا، لذا أكرر أنه حان
الوقت لإحداث قطيعة صلبة وقبيحة”.
أ. س
بوجدرة يصف “نكت” الوزير الأول بـ “الحالة السياسية الصحية” ويؤكد:
خطابــــات ســـــــلال شعبويـة وانتقــــاصه مــــــن العلــــــــوم
الإنسانيــة مرفــوض
الوزيـــــر الأول كان يحـــــرص على زيارة معـــــارض زوجته
الفنانـــــة التشكيلية
وصف الكاتب رشيد بوجدرة، خطابات الوزير الأول عبد المالك
سلال بالشعبوية، مشيرا إلى أنه يمقت كل ما هو شعبوي سواء كان أدبا أو فنا أوغيره،
معتبرا أنه من العار أن يخاطبا إطارا ساميا في الدولة بحجم الوزير الأول، الشعب
بلغة كتلك التي يستخدمها سلال في “خرجاته”. وقال بوجدرة لدى نزوله ضيفا على منتدى
“البلاد”، إنه من هواة متابعة جديد المصطلحات اللغوية و«زلات اللسان” التي يسقط
فيها الوزير الأول، مشيرا إلى أن تناقل فيديوهات تلك الخطابات عبر مواقع التواصل
الاجتماعي بتلك القوة يعتبر أمرا مسليا. ووصف بوجدرة أن الأسلوب الذي يخطب به
سلّال “بالحالة السياسية الصّحية”، ـ رغم مقته لهاـ، مشيرا إلى أنه من الواجب على
السياسيين الجزائريين إتقان اللّغة العربية بحكم أنها اللغة الأولى في الجزائر.
وعن موقف الوزير الأول من الأدب والعلوم الإنسانية، الذي أثار مؤخرا موجة من غضب
الكتاب والمثقفين، قال بوجدرة “من يرى أن العلوم الإنسانية والفلسفة من الزوائد
فهذا أمر مرفوض ويضرب الثقافة بشكل مباشر”، معتبرا كلمته تلك عارا ودليلا على
“ضعفه السياسي، وقلة حنكته”، موضحا “السياسي
مربوط ومتعلق بالثقافة، ما قاله سلّال يشبه حديث طيّابات الحمام، ولا علاقة له
بدبلوماسي سامي في الدولة الجزائرية”. وقال بوجدرة إنه استغرب من موقف سلال تجاه
العلوم الإنسانية والفنون، ذلك “أنني التقيته في أكثر من مناسبة بمعارض للفنون
التشكيلية، خاصة تلك التي كانت تخص زوجته السيدة سلال التي تعتبر فنانة تشكيلية
صاحبة ذوق رفيع”. وعن الزيارات الميدانية التي يقوم بها الوزير الأول لمختلف
ولايات الوطن، قال بوجدرة إنها مهمة، معتبرا ردة الفعل العنيفة التي استقبل بها
أهالي أم البواقي و«عين البيضة” تحديدا “مسقط رأسه” سلال، طبيعية وذلك للتهميش
الذي تعيشه هذه المناطق “أنا لا أطالب سلال أكثر من أن تكون عين البيضة كباقي
الولايات التي تهتم بها الدولة”.
فاطمة حمدي
خليدة تومي لامتني لأنني كتبت عن قضية “متحف الماما”
خسرنا الكثير من الأموال بسبب مهرجانات “الزرنة”
لم يتردد بوجدرة في إبداء رأيه عن طريقة تسيير قطاع
الثقافة بالجزائر وينتقدها أيضا رغم أنه يؤكد صداقته بالوزيرة خليدة تومي قبل حدوث
قطيعة بالنظر إلى أسباب وصفتها بـ«الشخصية ويحتفظ بها لنفسه”. ويرى ضيفنا أنه ضد
صرف الأموال الطائلة على مهرجانات تهتم بـ«الزرنة” فقط بعيدا عن مواضيع مهمة تهتم
مثلا بالأمير عبد القادر أو التصوف ومحاضرات ذات قيمة، مضيفا “نحن بحاجة إلى
لقاءات ثقافية وتظاهرات ذات قيمة عالية، ويجب التقليص من مهرجانات الزرنة لأنه
بسببها خسرنا كثيرا من الأموال، وأذكر هنا قضية متحف الماما بالعاصمة، أي المتحف
الوطني للفنون المعاصرة والحديثة، حيث كتبت عنه منتقدا قبل سنوات، وقلت إنه هيكل
فارغ صرفت عليه أموال كثيرة، ما جعل وزيرة الثقافة تتصل بي وتلومني على هذا
الكلام”. ويعتقد المتحدث أن التظاهرات الكبرى انطلاقا من “الجزائر عاصمة
للثقافة العربية 2007 ووصولا إلى تلمسان عاصمة للثقافة الإسلامية 2011، تم فيها
صرف أموال ضخمة، لكن ذلك يهون لأنها تظاهرات كبيرة قدمت بعض الأشياء، لكن تظاهرات
أخرى خسرنا فيها أموالا هباء، وفق تعبيره.
أيمن. س
بوجدرة يقول إنه يطبق الآية “ألهاكم التكاثر حتى زرتم
المقابر”
لم أحضر جنازة والدتي ولم أدخل مقبرة في حياتي.. وهذه معتقداتي
قال الروائي رشيد بوجدرة إنه لا يحب زيارة المقابر ولم
يدخل مقبرة واحدة منذ ولادته وحتى عندما تعلق الأمر بوالدته التي ماتت بين أحضانه
كما وصف “هذه واحدة من خاصيات بوجدرة.. قولوا عني ما شئتم.. متوحش أو غير ذلك.. ولكني
لا أحب الجنازات والمقابر”. وجاء حديث بوجدرة في سياق سؤال عن غيابه عن جنازة
الراحل الطاهر وطار وسبب خلافاتهما، مؤكدا أنها كانت خلافات ذاتية لا علاقة لها
بالسياسة، بل تعلقت برفض وطار عودة محدثنا للكتابة باللغة العربية بعد الغوص في
الكتابة بالفرنسية “وهذا ما جعله يغار ويجن وكان من المستحيل أن يقرأ وطار رواياتي
من البداية إلى النهاية، قلت له يوما حتى تقرأ رواياتي يجب أن تخلع حذاءك وتتوضأ،
وقال لي بالحرف الواحد.. لماذا تريد أكل خبزتنا وأنت تعيش من خبزة كبيرة منحها لك
الغرب.. لقد كان معروفا بخرجاته ومع هذا كان رفيقا وصديقا فقط.. ولكني لم أصفح عنه
ولم أسامحه عندما طلب العذر مني، ليس حقدا ولكن كان يفترض أن يشجعني باعتباره
رفيقا، وإن كنت لا أحب رواياته الشعبوية التي لا تهمني كما لا تهمني روايات بلزاك،
ويضيف “حتى عبد الحميد بن هدوڤة الذي كان صديقي لم أحضر جنازته أنا طبقت الآية
القرآنية “ألهاكم التكاثر حتى زرتم المقابر”.
حسناء شعير
لست فرانكوفونيا ولا معربا وأتقن ثماني لغات وأكتب
باثنتين
على رئيس الجزائر القادم إتقان العربية والفرنسية ولغات
أخرى
يعتز رشيد بوجدرة بكونه من الروائيين النادرين الذين
يكتبون باللغتين، العربية والفرنسية، ويرفض تصنيفه في خانة الفرانكوفونيين أو
المعربين، فيقول “هناك مناصفة في الأمر، فـ 55 بالمائة من أعمالي بالفرنسية
والباقي بالعربية ولا أجد مشكلا في الكتابة بهذه اللغة أو تلك”، مضيفا “دهش
اللبنانيون من لغتي العربية التي أتقنها.. قضية اللغات لا تهمني فأنا متمكن من
ثمان لغات وكتبت بالفرنسية والعربية في نفس الوقت”. ويعود “الحلزون العنيد” للماضي
فيقول “عندما بدأت الكتابة لم يكن هناك مقروئية جزائرية بالعربية، كما كان عدد
الكتاب الذين يكتبون بالعربية قليلا جدا ومن هؤلاء الطاهر وطار وعبد الحميد بن
هدوڤة.. والسؤال هنا هل كان بن هدوڤة روائيا.. كان صديقي حتى الموت وطيبا”. ويعود
إلى مسألة اللغة فيقول “من يحكمون البلاد لا يتقنون العربية ولا الفرنسية.. أنا
أريد أن يكون رئيس الجزائر المقبل يتقن العربية ولغات أخرى حتى روسية، إلى جانب
الفرنسية والإنجليزية”.
حسناء شعير
لا أغار من ياسمينة خضرة وآسيا جبار لا تعجبني كثيرا
روايات مستغانمي بسيطة جدا تستهوي النساء فقط لأنها
“ورديات”
عاد صاحب رواية “ألف عام وعام من الحنين” رشيد بوجدرة للحديث عن صاحبة “الأسود
لا يليق بك” الروائية أحلام مستغانمي، حيث وصف إنتاجها الأدبي بـ«الورديات التي لا
تتجاوز أن تكون نوعا من الشبق”، مضيفا “أحلام صديقتي لكن كتاباتها ورديات بسيطة،
وكل قرائها نساء عاطفيات”.
وقال أيضا إن الروائية آسيا جبار “لا تعجبني ولكنها أثرت في
الأدب الجزائري والعالمي”.
وعن الروائي ياسمينة خضرة؛ قال بوجدرة إنه لا يغار منه
كما جاء على لسان خضرة نفسه في إحدى تصريحاته، معبرا عن ذلك بقوله “أنا لا أغار من
خضرة أبدا ولو عرض علي نفس منصبه كرئيس للمركز الثقافي الجزائري بباريس لرفضت.. لم
يستهوني عرض منصب وزير للثقافة مرتين؛ فكيف لي أن أقبل منصب رئيس مركز.. أنا محظوظ
وخريج الجامعات في الرياضات والفلسفة.. أنا عقل ديكارتي ومن قبله ابن رشد”.
حسناء. ش
“نوبل” للأدب جائزة سياسية وإسرائيل تمنع فوز العرب بها
استبعد الروائي رشيد بوجدرة أن يفوز أي كاتب عربي مستقبلا
بجائزة “نوبل” للأدب، وذلك بسبب الطابع السياسي الخاص والحساس لهذه الجائزة
الدولية التي تتحكم فيها إسرائيل. وقال “في كل سنة يتم ترشيح العديد من الروائيين
والكتاب العرب على غرار آسيا جبار ورشيد بوجدرة.. لكن الواقع أن ولا كاتب عربي آخر
سيفوز بهذه الجائزة السياسية مستقبلا بعدما فاز بها نجيب محفوظ لأول مرة، سبب رفض
إسرائيل لكي ما هو عربي”. وعن فوز الكاتب المصري نجيب محفوظ بجائزة “نوبل”
للآداب، أوضح بوجدرة أن مواقف هذا الروائي من اتفاقية كامب ديفيد هي التي
كانت وراء حصوله على هذه الجائزة لأن نجيب محفوظ مجد هذه الاتفاقيات في وقت رفضها
كل الكتاب والروائيين العرب.
عيسى. ب
سعيد بموجة أدب الشباب الجديدة
تحدث بوجدرة عن الأسماء الأدبية الشابة التي برزت في
السنوات الأخيرة في مختلف ضروب الأدب من شعر ورواية وقصة، فقال إنه سعيد بها
ويبارك هذا الإبداع الذي أفرز أسماء مهمة. وأضاف ضيف “البلاد” الذي تخللت إجاباته روح الفكاهة، أن هناك بوادر
مشجعة في مختلف مجالات الأدب وفي السينما “أعجبني في السينما طارق تقية وتتويجه
بجائزة في مهرجان بلفور الفرنسي مؤخرا وهو شيوعي.. هذا أفرحني وأسعدني”.
ح. ش
أنا من زوّج الفنانة صونيا بأحمد فؤاد نجم
بدا رشيد بوجدرة واثقا جدا وهو يتحدث في مختلف المواضيع
التي جاءت في سياق الأسئلة التي طرحت عليه في مختلف المجالات السياسية والثقافية
والاجتماعية وحتى الدينية، وكان له أن توقف عند رحيل الشاعر المصري أحمد فؤاد نجم،
فقال “أنا من زوّجه فنانة المسرح الجزائرية صونيا.. كان صديقا لي وللجزائر”.
ح. ش
لعبت في “الموك” وأشجع “بلوزداد” ومناصر وفي لـ”الخضر”
قليلون هم من يعرف الوجه الآخر للكاتب الروائي الجزائري
الشهير رشيد بوجدرة؛ فالمعروف عنه أنه شيوعي ولائكي حتى النخاع؛ لكنه
بالمقابل رياضي بامتياز وسبق له حتى لعب كرة القدم ضمن أحد الأندية الجزائرية
الشهيرة. وقال ابن مدينة عين البيضاء “لعبت كرة القدم في صفوف مولودية قسنطينة،
كما لعبت ضمن صفوف المنتخب الوطني الجامعي وكنت لاعبا بارعا في منصبي”، مضيفا “لما
انتقلت للعيش في حي بلكور العريق قبل نحو 50 سنة، واصلت ممارسة كرة القدم وكنت
مشجعا لفريق شباب بلكور في عز أمجاده”. أما بخصوص المنتخب الوطني فقد تفاعلت كثيرا
وكغيري من الشعب الجزائري مع تأهل الخضر إلى مونديال البرازيل؛ فأنا مشجع وفي
للمنتخب الوطني يقول رشيد بوجدرة.
عيسى. ب
قـــــــــــال بوجدرة
كتبي يشتريها ويحبها “الإسلاميون” وأحدهم وصفني بأني
“أنظف إنسان في الجزائر”.
بعد 45 سنة من العمل الأدبي لا أفكر في كتابة مذكراتي رغم طلب
دور نشر فرنسية ذلك، لأني أخاف خسارة بساطتي وتواضعي.
لم ألبس ربطة عنق في حياتي وأفضل “القشابية” عليها.
مواضيعي كلها عن الجزائر، فهذا مناخي وليس منفاي.
الشاذلي وزروال اقترحا عليّ منصب وزير الثقافة
فرفضت.
جيجل / احتجاجا على الوضعية التي بلغها طريق غزالة
الناقلون يضربون مجددا ويشلون بلدية سيدي معروف
دخل العشرات من
الناقلين العاملين ببلدية سيدي معروف (75) كلم الى الشرق من عاصمة ولاية جيجل أمس
في اضرا ب مفتوح عن العمل وذلك احتجاجا على الوضعية الكارثية التي بلغتها بعض
المحاور الطرقية التي يعملون عليها وفي مقدمتها محو سيدي معروف / غزالة الذي كان
المحرك الرئيسي لهذا الإضراب . وقد مهد المضربون لحركتهم الإحتجاجية هاته منذ
أمسية الإثنين من خلال توقفهم الجزئي عن العمل قبل أن يصعدوا احتجاجاتهم صبيحة أمس
الثلاثاء من خلال توقف الناقلين العاملين على خط سيدي معروف مركز وقرية
غزالة بشكل نهائي عن العمل وذلك بسبب ماأسموه بالحالة الكارثية التي بلغتها
المقطع الرئيسي من الطريق الذي يربط منطقة غزالة بالطريق الوطني رقم (27) بفعل
الإنجرافات التي طالت هذا الطريق والتي جعلت عبوره من قبل حافلات نقل الركاب وكذا
بقية وسائل النقل الأخرى صعبا جدا ان لم نقل مستحيلا سيما بعد توقف الأشغال
بهذا الطريق اثر انسحاب المقاولة التي كلفت بتهيئة هذا الطريق واعادة تعبيده
. وقد تسبب توقف العاملين على خط سيدي معروف / غزالة في اضطراب كبير في
حركة النقل على مستوى المحاور التي تربط عاصمة البلدية المذكورة ببعض قراها
ومداشرها وخاصة سيدي زروق ، غزالة والقائمة طويلة حيث قضى العشرات من العمال
والمتمدرسين الساعات الطوال في محطات الإنتظار أملا في العثور على وسيلة
نقلهم توصلهم الى وجهتهم المطلوبة دون أن يتمكنوا من ذلك مما أجبر الكثير
منهم على الإستنجاد بوسائل النقل الفردية وحتى السير على الأقدام فيما ظل الناقلون
المضربون متمسكون بخيار التوقف عن العمل الى غاية زوال أمس الثلاثاء رغم المساعي
التي بذلتها السلطات المحلية من أجل اقناع المعنيين باستئناف العمل ولو بشكل مؤقت
.
م /
مسعود
رئيس الوزراء الفرنسي في زيارة للجزائر يومي 16 و17 ديسمبر
فرنسا تريد شراكة "رابح ـــ رابح" مع الجزائر!
ج.لعلامي
2013/12/10 (آخر
تحديث: 2013/12/10
على 19:39)
جون مارك آيرولت رئيس الوزراء الفرنسي
صورة: (ح.م)
انعقاد الاجتماع الأول للجنة الحكومية العالية المستوى بين البلدين
وحسب السفارة الفرنسية، فإن هذه الزيارة الرفيعة ستكون مناسبة لانعقاد
الاجتماع الأول للجنة الحكومية العالية المستوى، ،التي تشكّل هيئةً جديدة للحوار
المنتظم بين الحكومتين برئاسة رئيس الوزراء الفرنسي ونظيره الجزائري عبد المالك سلال،
وبحضور العديد من وزراء البلدين.
واستنادا إلى نفس المصدر، ستكون الزيارة فرصة أيضا لرئيس الوزراء
الفرنسي للتواصل مع المؤسسات الفرنسية والجزائرية التي ستكون مجتمعة بالعاصمة في
نفس اليوم.
كما سيعرّج جون مارك آيرولت، على مدينة وهران التي تحتضن العديد من المشاريع
المندرجة في سياق تطور التعاون الاقتصادي بين الجزائر وباريس، في إطار شراكة
"رابح ـــ رابح"، حيث سيتمّ زيارة ترامواي وهران ومصنعي
"رونو" و"لافارج"، وكذا مشاريع التعاون بين البلدين المجسّدة
لصالح الشبيبة الجزائرية، لا سيما في مجال التعليم العالي والتكوين المهني، إذا
سيتمّ زيارة المدرسة المتعدّدة التقنيات بوهران.
ويُرتقب أن تكون الزيارة ــ حسب مصادر أخرى ــ فرصة لفتح ملفات ظلت
محلّ نقاش وتفاوض وجدال بين البلدين، بينها "قضية تيبحيرين" بعد قبول
الجزائر قدوم القاضي الفرنسي، وكذا ملف التأشيرة وتنقل الأشخاص، إضافة إلى ملف
"تأميم شركة ميشلان"، وملفات أخرى أهمها التعاون التجاري والاقتصادي
والتنسيق الأمني والعسكري، خاصة في مجال محاربة الجريمة المنظمة ومكافحة الإرهاب
على ضوء "نتائج" التدخل العسكري لفرنسا بمالي.
زيارة رئيس الوزراء الفرنسي إلى الجزائر، تأتي مباشرة بعد زيارة الوزير
الأول عبد المالك سلال، إلى فرنسا، حيث استقبله الرئيس فرانسوا هولاند، وقال سلال
في كلمة ألقاها أمام ممثلي الجالية الجزائرية في فرنسا، إن صناعة السلم في الجزائر
كانت حصيلة جهد قام به الرئيس بوتفليقة، الذي نجح في سياسة المصالحة الوطنية.
سلال الذي مثّل الرئيس بوتفليقة، في قمّة الإيليزي للسلم والأمن
بإفريقيا، والتي احتضنتها العاصمة الفرنسية باريس الأسبوع الماضي، شدد على أن
الاستقرار هو أولوية بالنسبة إلى الحكومة التي يقودها للمرة الثانية، مضيفا:
"الجزائر تواجه أيضا إرهابا عابرا للحدود مرتبطا بالمخدرات، مازال يكثّف من
نشاطاته الإجرامية".
وتحدث سلال عن الوضع الإقليمي الذي يحيط بالجزائر، وأكد بأن هذه
الأخيرة تملك من القدرات ما يمكنها من الدفاع عن نفسها في إطار ما يسمح به الدستور
قائلا: "إننا نعيش في منطقة جد مضطربة ولنا إيديولوجية ودستور ينص صراحة على
أنه لا يسمح لأي جندي جزائري أن يحارب في أرض أجنبية".
تبادل زيارات كبار المسؤولين بين الجزائر وفرنسا، يأتي أيضا مع اقتراب
موعد الانتخابات الرئاسية كحدث سياسي "تهتمّ" به الدوائر الفرنسية
الرسمية والموازية، وقد استقبل وزير الداخلية السفير الفرنسي وكذا نظيره الأمريكي،
في ما يقرأه متابعون على أنه محادثات سياسية بين الجزائر وشركائها.
الثلاثاء, 10
ديسمبر 2013
عدد القراءات: 77
عدد القراءات: 77
تقييم
المستخدمين: / 0
سيئجيد
سيئجيد
ينقلون حطام الحوادث المأساوية و
ينقذون العالقين على الطرقات
تجدهم في كل مكان ، يعملون بدون
توقف في الليل و النهار ، استعداد و تأهب دائم لتلبية نداءات تصلهم تباعا من
العالقين على الطرقات بسبب الحوادث و أعطاب كهربائية و ميكانيكية تشل حركة
السيارات و تجبرها على التوقف هنا أو هناك داخل المدن و على الطرقات البعيدة و
الموحشة حيث لا قطع غيار و لا ميكانيكي يمكنه بعث الحياة من جديد في الهيكل
المعدني النائم. إنهم مسعفي السيارات الذين تكاثرت أعدادهم في السنوات
الأخيرة بعد تزايد الحظيرة الوطنية و اختناق الطرقات و ظهور جيل جديد من
السائقين يرتكب الحوادث باستمرار و يعجز عن إصلاح عطب بسيط. و قد أدت التحولات
الاقتصادية و الاجتماعية بالجزائر إلى ارتفاع مؤشر التدفق المروري عبر الطرقات
الكبرى و داخل المدن و القرى .فالوضع المروري و الاقتصادي الجديد كان وراء
الظهور القوي لفرق الرأب و الإسعاف المتنقل ، فرق أشبه بطواقم الحماية المدنية
التي تقوم بإجلاء ضحايا الحوادث إلى المستشفيات و تترك مهمة نقل الحطام المعدني
لرجال إسعاف آخرين يصلون موقع الحادث فور تلقيهم نداء التدخل من قبل أصحاب
المركبات التي تعرضت لحادث مرور أو تعطلت على الطريق بسبب عطب ميكانيكي أو خلل
في منظومة التحكم الإليكتروني و الكهربائي التي تتميز بها أغلب السيارات الحديثة.
تقنيات تصنيع معقدة جعلت مهمة السائقين على الطرقات صعبة و أصبح الاستنجاد بالمسعفين أمرا ضروريا و خاصة خلال ساعات الليل أو عند وقوع الحوادث. و تعتمد فرق الإسعاف و الرأب المتنقل على شاحنات مجهزة بنظام هيدروميكانيكي متطور يمكنه جر المركبات و إخراجها من المنحدرات التي هوت بها بسبب السرعة المفرطة و الاصطدام العنيف و يعمل نظام السحب بواسطة كوابل معدنية متينة تتحرك بواسطة محرك هيدروميكانيكي مثبت بإحكام على الشاحنة المزودة أيضا بعربة خلفية متحركة يمكن إنزالها إلى مستوى الطريق لشحن السيارة المعطلة ثم إعادتها إلى وضعها السابق فوق الشاحنة بواسطة أذرع فولاذية تتحرك بنظام ضغط السوائل. و تثبت السيارة بإحكام على شاحنة الإسعاف قبل الانطلاق باتجاه النقطة التي يحددها صاحب السيارة و عادة ما تكون ورشة صيانة و أحيانا يكون الاتجاه نحو المنزل العائلي أو إلى مقبرة النفايات المعدنية حيث السماسرة على استعداد دائم لاستقبال الهياكل المحطمة بالسعر الذي يريدون. و يتوفر المسعفون على ما يشبه بنك معلومات حول شبكة الطرقات المحلية و النقاط السوداء اين تقع الحوادث باستمرار و كذا نقاط بيع السيارات المحطمة و ورشات الصيانة و محلات بيع قطع الغيار فقط على صاحب السيارة أن يختار الوجهة التي يريد. يقول (محمد.ص) مسعف سيارات بمدينة قالمة اقتحم المجال منذ أشهر بأن مهمة نقل السيارات التي تعرضت لحوادث مرور مأساوية تعد من أصعب المهام التي تقوم بها فرق إسعاف المركبات و خاصة خلال ساعات الليل ّأين تكون المخاطر كبيرة خاصة إذا تعلق الأمر بعائلة عالقة بمنطقة معزولة معها أطفال و مسنون و مرضى يحتاجون إلى مساعدة في وقت عصيب تسبب فيه عطب ميكانيكي غير متوقع ، مضيفا بان العاملين في هذا المجال يواجهون متاعب كبيرة لشحن الحطام المعدني و تثبيته على الشاحنة ،حتى لا يتسبب في حادث آخر خلال الرحلة التي تنتهي أحيانا عند باعة الخردة،أين يتم تفكيك السيارة و بيعها في شكل قطع غيار بعد إخضاعها للخبرة و تحرير محضر نهاية الاستعمال الذي يسلم إلى شركات التأمين من أجل التعويض عن الأضرار بموجب العقد المبرم مع صاحب السيارة المعرضة للحادث.
و تحدث محمد الذي كان يثبت سيارة
معطلة على جانب الطريق الوطني 20 عن مسعفي السيارات كيف يتعاملون بإنسانية كبيرة
و نوع من التضامن مع أصحاب السيارات التي تعرضت لحوادث خطيرة أسفرت عن سقوط
ضحايا ،حيث يتولون شحن السيارة بمفردهم و يقبلون بتكاليف مادية رمزية و يقدمون
واجب العزاء لأهالي ضحايا إرهاب الطرقات الذي يحصد أرواحا بشرية كل يوم على
الطرقات .
و قد ازدهر نشاط إسعاف السيارات عبر كل ولايات الوطن في السنوات الأخيرة و انخرط فيه الكثير من الشباب المستفيدين من قروض "أنساج" و "كناك" لشراء الشاحنات المعدة خصيصا لهذا الغرض و يتدرب هؤلاء الشباب على تقنيات الرأب و سحب السيارات المعطلة و شحنها في تحد كبير للصعوبات التي تواجههم على الطرقات و مواقع الحوادث المأساوية التي تشهدها الطرقات باستمرار. يتواجد المسعفون عادة بمداخل المدن الكبرى و بمحطات الخدمات قرب الطرقات الكبرى و هم على أهبة الاستعداد للتدخل فور تلقي مكالمة على هاتفهم المحمول الذي يدون رقمه بوضوح على شاحنة الإسعاف ،حتى يطلع عليه أكبر عدد ممكن من مستعملي الطرقات و يدونونه تحسبا للحالات الطارئة. فريد.غ |
أطباء
المستشفى الجامعي بقسنطينة يحتجون
ميزانية بالملايير
ومصالح طبية عاجزة
الأربعاء 11
ديسمبر 2013 قسنطينة: ن.وردة
خرج الأساتذة الباحثون
بالمستشفى الجامعي ابن باديس في قسنطينة، أمس، عن صمتهم تجاه النقائص الكبيرة التي
يعرفها هذا الأخير، خلفتها تراكمات السنوات الماضية، حيث أصبح أكبر مستشفى على
مستوى الشرق الجزائري الذي يغطي 17
ولاية لا يستطيع إجراء أبسط العمليات الجراحية.
نظمت النقابة الوطنية للأساتذة الباحثين الاستشفائيين الجامعيين، أمس، وقفة احتجاجية بالتوقف عن العمل، شارك فيها العديد من الأطباء العاملين بمختلف المصالح، ردا على الاتهامات الموجهة إليهم بإهمال المرضى ورفض إجراء العمليات والتكفل بهم، حيث أشار مختلف الأطباء إلى أن العشرات من العمليات الجراحية أجلت وتم توقيف البعض منها، بسبب غياب التجهيزات اللازمة التي يحتاجها المستشفى مع قدم واهتراء الموجودة والتي أصبحت غير صالحة، على غرار أجهزة التنفس داخل قاعات العمليات الجراحية، رغم أن الميزانية تحوز على الملايير.
وأضاف المحتجون أن مسألة نقص مادة “بروتوكسيد الآزوت” أصبحت واضحة جدا، وأدت إلى تقليص وإلغاء العمليات الجراحية، بحجة أن وحدة الإنتاج التابعة للمجمع الألماني قلصت إمداداتها إلى النصف، وهو ما جعل حالات استعجاليه تنتظر، كما طرحوا مشكل اللاأمن داخل المصالح وانتشار الجرذان.
وتحدث الأطباء عن كارثة أخرى تحدث، تتمثل في تحويل مرضى قسم جراحة الأعصاب إلى مصالح أخرى لا علاقة لهم بها، بسبب عطب على مستوى أجهزة كهربائية وانعدام التدفئة، حيث أصبح القائمون على المصلحة لا يستطيعون حتى التكفل بالمرضى بعد تلف بعض الأجهزة، وهي نفس الوضعية التي تعرفها جميع مصالح المستشفى.
وهدد هؤلاء بتنظيم سلسلة من الاحتجاجات في حال استمرار الوضع الذي وصفوه بالكارثي وغير مقبول للعمل، وعدم استجابة مدير المستشفى لطلباتهم، وتحويلها على مستوى الوزارة قبل الدخول في إضراب مفتوح للخروج من مسؤولية الوضع المفروض عليهم.
نظمت النقابة الوطنية للأساتذة الباحثين الاستشفائيين الجامعيين، أمس، وقفة احتجاجية بالتوقف عن العمل، شارك فيها العديد من الأطباء العاملين بمختلف المصالح، ردا على الاتهامات الموجهة إليهم بإهمال المرضى ورفض إجراء العمليات والتكفل بهم، حيث أشار مختلف الأطباء إلى أن العشرات من العمليات الجراحية أجلت وتم توقيف البعض منها، بسبب غياب التجهيزات اللازمة التي يحتاجها المستشفى مع قدم واهتراء الموجودة والتي أصبحت غير صالحة، على غرار أجهزة التنفس داخل قاعات العمليات الجراحية، رغم أن الميزانية تحوز على الملايير.
وأضاف المحتجون أن مسألة نقص مادة “بروتوكسيد الآزوت” أصبحت واضحة جدا، وأدت إلى تقليص وإلغاء العمليات الجراحية، بحجة أن وحدة الإنتاج التابعة للمجمع الألماني قلصت إمداداتها إلى النصف، وهو ما جعل حالات استعجاليه تنتظر، كما طرحوا مشكل اللاأمن داخل المصالح وانتشار الجرذان.
وتحدث الأطباء عن كارثة أخرى تحدث، تتمثل في تحويل مرضى قسم جراحة الأعصاب إلى مصالح أخرى لا علاقة لهم بها، بسبب عطب على مستوى أجهزة كهربائية وانعدام التدفئة، حيث أصبح القائمون على المصلحة لا يستطيعون حتى التكفل بالمرضى بعد تلف بعض الأجهزة، وهي نفس الوضعية التي تعرفها جميع مصالح المستشفى.
وهدد هؤلاء بتنظيم سلسلة من الاحتجاجات في حال استمرار الوضع الذي وصفوه بالكارثي وغير مقبول للعمل، وعدم استجابة مدير المستشفى لطلباتهم، وتحويلها على مستوى الوزارة قبل الدخول في إضراب مفتوح للخروج من مسؤولية الوضع المفروض عليهم.
-
مجلس قضاء
قسنطينة
تأجيل النظر
في قضية بتشين ضد مدير “الخبر” الأسبق ومدير “الوطن”
الأربعاء 11
ديسمبر 2013 الجزائر: محمد علال
أجل مجلس قضاء قسنطينة،
أمس، النظر في الدعوى التي رفعها الجنرال المتقاعد، محمد بتشين، ضد المدير العام
الأسبق لجريدة “الخبر”، علي جري، ومدير جريدة “الوطن”، عمر بلهوشات، إلى جلسة 24
ديسمبر الجاري. وجاء قرار المجلس في جلسة عقدها، أمس، حيث تم تأجيل القضية إلى حين
قيام المجلس بإعداد التقرير. وتعود أوراق القضية إلى سنة 1998، حيث قام الصحفي
هشام عبود بنشر رسالة مفتوحة في جريدتي “الخبر” و”الوطن”، يتهم فيها الجنرال
المتقاعد محمد بتشين، بممارسة التعذيب ضد مواطنين على خلفية أحداث 5 أكتوبر 1988،
حيث كان الرئيس الأسبق، الشاذلي بن جديد، قد عيّنه أثناء تلك الأحداث مساعدا لوزير
الدفاع الأسبق، العميد المتقاعد خالد نزار. وظلت القضية تراوح مكانها منذ ذلك
التاريخ، وقد عادت مرتين إلى المحكمة العليا التي سبق وأدانت الناشرين، قبل أن
يطعنا في الحكم، ليتقرر سنة 2008 إرجاع أوراق القضية إلى مجلس قضاء قسنطينة للنظر
فيها.
جامعة
قسنطينة 3
منع غشير من
إلقاء محاضرة حول حقوق الإنسان
الأربعاء 11
ديسمبر 2013 الجزائر: ش. م
منع رئيس الرابطة
الجزائرية لحقوق الإنسان، بوجمعة غشير، من إلقاء محاضرة بجامعة “قسنطينة 3” أمس،
كانت مقررة في إطار إحياء اليوم العالمي لحقوق الإنسان.
استنكرت الرابطة الجزائرية لحقوق الإنسان قرار رئيس جامعة “قسنطينة 3”، منع رئيسها بوجمعة غشير من إلقاء محاضرة، بمعهد العلوم السياسية، كان موضوعها ينصب على “التعريف بالإعلان العالمي لحقوق الإنسان، بالإضافة إلى الصكوك الدولية التي ظهرت بعده”. وأورد بيان التنديد للرابطة، أمس، أن “المحاضرة كانت تندرج ضمن تجسيد خطوات مشروع بحث للجامعة تعتبر الرابطة شريكا فيه”. وقال بوجمعة غشير لـ”الخبر”، أمس، “تلقيت ببالغ الغرابة قرار رئيس جامعة قسنطينة 3، القاضي بمنع المحاضرة ساعة قبل انطلاقها”.
وأدان البيان قرار رئيس جامعة قسنطينة 3 واعتبره “عرقلة صريحة لعملية إنجاز المشروع البحثي، وما تم يعتبر مساسا صريحا بالحريات الأكاديمية”. ودعت الرابطة وزير التعليم العالي والبحث العلمي “للتدخل لمنع مثل هذه الممارسات، التي تؤثر سلبا على مستوى جامعاتنا، وحماس باحثينا”.
استنكرت الرابطة الجزائرية لحقوق الإنسان قرار رئيس جامعة “قسنطينة 3”، منع رئيسها بوجمعة غشير من إلقاء محاضرة، بمعهد العلوم السياسية، كان موضوعها ينصب على “التعريف بالإعلان العالمي لحقوق الإنسان، بالإضافة إلى الصكوك الدولية التي ظهرت بعده”. وأورد بيان التنديد للرابطة، أمس، أن “المحاضرة كانت تندرج ضمن تجسيد خطوات مشروع بحث للجامعة تعتبر الرابطة شريكا فيه”. وقال بوجمعة غشير لـ”الخبر”، أمس، “تلقيت ببالغ الغرابة قرار رئيس جامعة قسنطينة 3، القاضي بمنع المحاضرة ساعة قبل انطلاقها”.
وأدان البيان قرار رئيس جامعة قسنطينة 3 واعتبره “عرقلة صريحة لعملية إنجاز المشروع البحثي، وما تم يعتبر مساسا صريحا بالحريات الأكاديمية”. ودعت الرابطة وزير التعليم العالي والبحث العلمي “للتدخل لمنع مثل هذه الممارسات، التي تؤثر سلبا على مستوى جامعاتنا، وحماس باحثينا”.
الثلاثاء, 10
ديسمبر 2013
عدد القراءات: 76
عدد القراءات: 76
تقييم المستخدمين: / 0
سيئجيد
سيئجيد
كرمت جامعة قسنطينة1 أمس الدكتور
عبد المالك مرتاض في ندوة دولية تم فيها تسليط الأضواء على أعماله ومسيرته
الأدبية والعلمية. الندوة بادر بها مخبر السرد العربي بالتنسيق مع مديرية
الثقافة بمناسبة إصدار الأعمال السردية الكاملة للكاتب. الدكتور مرتاض الذي تلقى التكريم من رئيس الجامعة عبد الحميد
جكون ورئيس المخبر وعميد كلية الآداب الدكتور حسن كاتب، عبر عن امتنانه لقسنطينة
التي قال أنه يرتبط بها منذ خمسينيات القرن الماضي حين انتسب إلى معهد بن باديس
ورغم قصر المدة التي قضاها بالمعهد إلا انها تركت الأثر العميق في حياته كما
تحدث عن تجربته الروائية من أول إلى آخر رواية. وكشف بالمناسبة أنه بصدد
وضع اللمسات الأخيرة على عمل جديد بعنوان «نظرية السياسة وقوام الرئاسة».
وعرف اليوم الأول من الندوة مداخلات لأساتذة وباحثين تناولوا بالدراسة أعمال الكاتب، يتقدمهم الدكتور ياسين الأيوبي من لبنان الذي قدم مداخلة شعرية بعنوان:» الجهاد السردي الممتع في ثلاثية الجزائر»، فيما تناول الدكتور رشيد قريبع من جامعة قسنطينة بالدراسة المجموعة القصصية هشيم الزمن وقدم الدكتور على خفيف من جامعة عنابة مداخلة حول رواية وادي الظلام. من جهته قدم مدير دار جسور لمحة عن تجربته في نشر الكتاب الأدبي والجامعي والأعمال الكاملة للدكتور مرتاض. وستتواصل الندوة التكريمية اليوم بمداخلات لكل من عبد القادر شرشار من جامعة وهران، الدكتور جيلالي بن يشو من جامعة مستغانم، الدكتور الحاج جغدم من جامعة الشلف، الدكتور عبد المالك بومنجل من جامعة سطيف الدكتورة الخامسة علاوي من جامعة قسنطينة، الدكتور محمد كعوان من جامعة قسنطينة والدكتور ناصر معماش من جامعة البرج. كما تعرف الندوة تقديم شهادات عن مرتاض مبدعا ومربيا وإنسانا يقدمها طلبته الدكاترة يوسف وغليسي وعبدالله العشي ويحيى الشيخ صالح.
ق-ث
|
|||
الثلاثاء, 10
ديسمبر 2013
عدد القراءات: 103
عدد القراءات: 103
تقييم
المستخدمين: / 0
سيئجيد
سيئجيد
.100 عائلة باعت سكناتها الاجتماعية وعادت للإقامة في أكواخ
قصديرية
كشف رئيس بلدية سكيكدة بأن لجنة التحقيق الخاصة بالسكن توصلت إلى اكتشاف وجود100 عائلة قامت ببيع سكناتها الاجتماعية التي استفادت منها في السنوات الماضية ،في إطار برنامج السكن الهش وعادت للإقامة مجددا بالأكواخ القصديرية بحي بوعباز القصديري بهدف التحايل على السلطات المحلية للاستفادة من السكن للمرة الثانية. وأشار ذات المسؤول خلال دورة طارئة للمجلس البلدي انعقدت مساء أول أمس أن لجنة التحقيق ستأخذ بعين الاعتبار هذه القضية عند ضبط قائمة المستفيدين من السكن في إطار البرنامج الوطني للقضاء على البناءات الهشة التي من المقرر الشروع في عملية توزيعه مطلع العام القادم . وفي هذا السياق أوضح "المير" أن بلدية سكيكدة تحصلت على برنامج ضخم من السكن الاجتماعي يقدر ب11ألف وحدة سكنية ،معتبرا ذلك مكسبا كبيرا لسكان المدينة، حيث من المنتظر أن يساهم هذا البرنامج في التخفيف من حدة أزمة السكن على مستوى البلدية بنسبة60 في المئة . وقد أخذت قضية 80 مسكن ريفي حيزا واسعا من النقاش بين عدد من أعضاء المجلس بسبب التعديل الذي طرأ على القائمة بسحب 4 مستفيدين وتعويضهم بآخرين حيث أعاب الأعضاء المتدخلين عدم استشارتهم في هذا التعديل وكانت إجابة المير بأنه كلف لجنتي الشؤون الاجتماعية والعمران في شهر سبتمبر بالإشراف على دراسة القائمة ،وهنا تدخلت عضوة من الأرندي توجد ضمن لجنة العمران بأن الأخيرة لم تستشر في مناقشة القضية ولجنة الشؤون الاجتماعية هي من قامت بدراسة القائمة. وأكد رئيس البلدية بأن الأسماء التي تم حذفها من القائمة لم تقص نهائيا وسيتم وضعها في القائمة الاحتياطية ومن ثم ادراجها ضمن المستفيدين في الحصة التي توزع في شهر جانفي القادم. وبشأن العائلات التي خرجت للاحتجاج بمنطقة سطورة بالواجهة البحرية بسكيكدة لإيجاد حل لوضعيتها السكنية أضاف المير، بأن البلدية قامت بتخصيص سكنات ريفية لها غير أن تلك العائلات رفضت هذه النوع من السكن وأصرت على البقاء في المنطقة. وفجر "المير" قنبلة أمام أعضاء المجلس ،عندما كشف عن وجود حوالي 2000قرار استفادة من البناء الريفي لأشخاص لم يقدموا أية ملفات للاستفادة من هذا النوع من السكن لدى البلدية وذلك منذ2006 ،وهي القضية تلقى بخصوصها شكاوي كثيرة من المستفيدين ،الذين لم يتمكنوا من الحصول على الاعانات المالية للانطلاق في الأشغال هذا وعرفت عملية التصويت على القائمة التي عرضت للمناقشة مناقشات ساخنة بين أحد أعضاء المجلس من كتلة الذي اعترض على العملية والمير الذي أكد بأن العضو سبق وأن صوت على القائمة قبل اجراء التعديل الأخير في تركيبة المجلس ،وطرح عضو آخر قضية حي سيدي أحمد، الذي يعرف وضعية كارثية تتطلب كما قال التدخل العاجل خاصة فيما يخص انتشار ظاهرة نهب العقار وغياب التهيئة وانعدام فرع بلدي . و أعلن رئيس البلدية في تدخله عن مشروع لإنجاز أربع ملاحق بكل من أحياء بوعباز، بولقرود، الزرامنة، وسيدي أحمد وذلك بهدف رفع المشقة عن السكان وسيسهر شخصيا على تنفيذ هذا المشروع. وفي الاخير صادق أعضاء المجلس على الإعتمادات المالية التي خصصت لبعض القضايا ذات علاقة بالشأن المحلي العام. كمال واسطة |
يقود شبكة وطنية للدعارة تتكون من 18 امراة
5 سنوات حبسا نافذة لصاحب حانة غير شرعية بتيزي وزو
سلطت محكمة الجنح
لدى مجلس قضاء تيزى وزو خلال صبيحة نهار امس الثلاثاء عقوبة 5سنوات حبسا
نافذة في حق صاحب حانة غير شرعية و هو المدعة «ب.احسن « الذي يقود شبكة
للدعارة كما سلطت المحكمة عقوبة سنة حبسا نافذة مع دفع
غرامة مالية قدرها 100 الف دينار ضد شركيه «ا بلقاسم « الذي يشتغل كطباخ
بالحانة و و« م. علي»و هو نادل بالحانة كما سلطت ذات المحكمة نفس العقوبة ضد 18
متهمة و يتعلق الامر بكا من «م.ليلة «و «م جميلة «»ب .حسينة» و« ك. نوال» «
ق بدرة» و« ن نجاة» و« ج عفيفة» و «ش ياسمينة» و ب« زهرة « « ع فاطمة « و «ع ام
الخير» و« ب نوال» و«ب احلام» « ب يمينة» و«ب بلقسام « المتابعين بجنحة حمل
عدة اسلحة من الصنف السادس بدون سبب شرعي و عرض مخدرات على الغير بهدف الاستعمال
وكسر ألاختام الموضوعة بامر من السلطة العمومية تسيير محل للممارسة الدعارة
واقتسام متحصلات دعارة الغير وبيع المشروبات الكحولية بدون رخصة ووممارسة نشاط
تجاري قار دون تسجيل في السجل التجاري. و جنحة اقتسام موراد دعارة الغير
للمتهمة «ا عودة» و جنحة استدراج شخص بقصد ممارسةالداعرة والاغراء على الداعرة
والفسق.حيثيات القضية تعود الى تاريخ 2013/10/01 في حدود الساعة الواحدة
والنصف صباحا عندما قامت مصالح فرقة البحث والتحري لمصالح الشرطة القضائية
لامن ولاية تيزى وزو بمداهمة الحانة غير الشرعية المسماة» «توم بوكتو» بمشطراس
مركز اين تم توقيف 18 شخصا وتم العثور بالحانة المذكورة على مجموعة من
الاسلحة البيضاء محظورة من الصنف السادس وكذا قطعتين من المخدرات وصفائح حبوب منع
الحمل الى جانب العديد من المشروبا ت الكحولية ومبالغ مالية .
خليل سعاد
الثلاثاء, 10
ديسمبر 2013
عدد القراءات: 103
عدد القراءات: 103
تقييم
المستخدمين: / 0
سيئجيد
سيئجيد
.100 عائلة باعت سكناتها الاجتماعية وعادت للإقامة في أكواخ
قصديرية
كشف رئيس بلدية سكيكدة بأن لجنة التحقيق الخاصة بالسكن توصلت إلى اكتشاف وجود100 عائلة قامت ببيع سكناتها الاجتماعية التي استفادت منها في السنوات الماضية ،في إطار برنامج السكن الهش وعادت للإقامة مجددا بالأكواخ القصديرية بحي بوعباز القصديري بهدف التحايل على السلطات المحلية للاستفادة من السكن للمرة الثانية. وأشار ذات المسؤول خلال دورة طارئة للمجلس البلدي انعقدت مساء أول أمس أن لجنة التحقيق ستأخذ بعين الاعتبار هذه القضية عند ضبط قائمة المستفيدين من السكن في إطار البرنامج الوطني للقضاء على البناءات الهشة التي من المقرر الشروع في عملية توزيعه مطلع العام القادم . وفي هذا السياق أوضح "المير" أن بلدية سكيكدة تحصلت على برنامج ضخم من السكن الاجتماعي يقدر ب11ألف وحدة سكنية ،معتبرا ذلك مكسبا كبيرا لسكان المدينة، حيث من المنتظر أن يساهم هذا البرنامج في التخفيف من حدة أزمة السكن على مستوى البلدية بنسبة60 في المئة . وقد أخذت قضية 80 مسكن ريفي حيزا واسعا من النقاش بين عدد من أعضاء المجلس بسبب التعديل الذي طرأ على القائمة بسحب 4 مستفيدين وتعويضهم بآخرين حيث أعاب الأعضاء المتدخلين عدم استشارتهم في هذا التعديل وكانت إجابة المير بأنه كلف لجنتي الشؤون الاجتماعية والعمران في شهر سبتمبر بالإشراف على دراسة القائمة ،وهنا تدخلت عضوة من الأرندي توجد ضمن لجنة العمران بأن الأخيرة لم تستشر في مناقشة القضية ولجنة الشؤون الاجتماعية هي من قامت بدراسة القائمة. وأكد رئيس البلدية بأن الأسماء التي تم حذفها من القائمة لم تقص نهائيا وسيتم وضعها في القائمة الاحتياطية ومن ثم ادراجها ضمن المستفيدين في الحصة التي توزع في شهر جانفي القادم. وبشأن العائلات التي خرجت للاحتجاج بمنطقة سطورة بالواجهة البحرية بسكيكدة لإيجاد حل لوضعيتها السكنية أضاف المير، بأن البلدية قامت بتخصيص سكنات ريفية لها غير أن تلك العائلات رفضت هذه النوع من السكن وأصرت على البقاء في المنطقة. وفجر "المير" قنبلة أمام أعضاء المجلس ،عندما كشف عن وجود حوالي 2000قرار استفادة من البناء الريفي لأشخاص لم يقدموا أية ملفات للاستفادة من هذا النوع من السكن لدى البلدية وذلك منذ2006 ،وهي القضية تلقى بخصوصها شكاوي كثيرة من المستفيدين ،الذين لم يتمكنوا من الحصول على الاعانات المالية للانطلاق في الأشغال هذا وعرفت عملية التصويت على القائمة التي عرضت للمناقشة مناقشات ساخنة بين أحد أعضاء المجلس من كتلة الذي اعترض على العملية والمير الذي أكد بأن العضو سبق وأن صوت على القائمة قبل اجراء التعديل الأخير في تركيبة المجلس ،وطرح عضو آخر قضية حي سيدي أحمد، الذي يعرف وضعية كارثية تتطلب كما قال التدخل العاجل خاصة فيما يخص انتشار ظاهرة نهب العقار وغياب التهيئة وانعدام فرع بلدي . و أعلن رئيس البلدية في تدخله عن مشروع لإنجاز أربع ملاحق بكل من أحياء بوعباز، بولقرود، الزرامنة، وسيدي أحمد وذلك بهدف رفع المشقة عن السكان وسيسهر شخصيا على تنفيذ هذا المشروع. وفي الاخير صادق أعضاء المجلس على الإعتمادات المالية التي خصصت لبعض القضايا ذات علاقة بالشأن المحلي العام. كمال واسطة |
بسبب رفض والدها تزويجها له
اقتحم حرمة منزلها وهو في حالة سكر
سلطت محكمة الجنح
بالزيادية بقسنطينة ، خلال هذا الاسبوع عقوبة 3 سنوات حبسا
نافذة وغرامة مالية تقدر 50 ألف دينار جزائري ، ويتعلق الامر
بالمدعو “ع.ا.خ “ الذي يبلغ من العمر 40 سنة ،
بعد تورطه في جنحة السكر العلني السافر مع انتهاك حرمة الغير. وقائع
وحيثيات القضية تعود الى نهاية شهر نوفمبر الماضي، عندما تقدم المسمى
“و ب.س” في العقد الخامس من العمر ،بشكوى لدى مصالح أمن ولاية قسنطينة
يفيد فيها بأن المتهم اقتحم منزله في غيابه وانتهك حرمته، وأراد أن يرى ابنته وهو
في حالة سكر،وحسب ما صرح به الضحية امام هيئة المحكمة فإنها ليست المرة
الاولى التي يقتحم فيها منزله ، ولم ينكر المتهم ذلك واعترف بفعلته ،
مقرا أنه كان في حالة سكر ولم يكن واع بتصرفاته، والسبب في اقتحامه
المنزل هو رغبته في الزواج من ابنته ، وانه تقدم لخطبتها
لكن والدها رفض ورغبته الشديدة في رؤيتها ، جعتله يقدم على فعلته تلك .
في حين انكر الضحية ذلك مؤكدا ان بنته صغيرة في السن ولن يرضى بتزويجها برجل
يكبرها في السن ، كما أدلى في الأخير بأنه تنازل عن حقه وأنه سامح
المتهم على فعلته، شرط أن لا يكررها مرة اخرى .
قراس الهام
بعد إعادة تهيئته من مشكل الانزلاق
طريق «الكورنيش» يٌسلم شهر فيفري القادم
جمال بوعكاز
أظهرت المعاينات
الأولى التي قامت بها اللجنة التقنية لمتابعة تطور انزلاق طريق «الكورنيش» بوسط
مدينة قسنطينة أن هناك تحركا للأتربة تحت الطريق بسبب تسرب مائي يجهل مصدره أحدث
فجوة كبيرة، كما أن اللجنة التي تجتمع كل أسبوع تمكنت من إجراء العديد من الأبحاث
عـن مواقع التسربات وإعطاء أهمية للدراسة الجيوتقنية لتشخيص الوضع، بما في ذلك
استعمال تكنولوجيات متطورة كإدخال كاميرات لمراقبة القنوات، وهو الأمر الذي استدعى
إسناد مشروع إصلاح هذا الأخير إلى مكتب الدراسات الوطني «فور بيو»، والذي سيقوم
بدراسة الحلول المقترحة وإيجاد الحل الذي ستختاره اللجنة الولائية من بين عـدة
حلول يقترحها نفس المكتب. وأكد أحد التقنيين بمصلحة تجزئة الأشغال العمومية
لولاية قسنطينة، أن معـالجة مشكل الطريق ستستغرق وفقا لتقديرات مكتب الدراسات
ثلاثة أشهر على أن يتم تسليم هذا الأخير شهر فيفري على أقصى تقدير، كما أن مكتب
الدراسات المكلّف بالمشروع سيقوم بتقديم عـدة حلول للمشكل باعـتماده عـلى الدراسة
الجيوتقنية المعمقة التي أجراها المخبر الوطني للأشغـال العـمومية على طبيعة
التربة المشكلة لكل المنطقة التي أصابها التصدع والقريبة منها والممتدة عـلى
مسافة حوالي 300 متر. وأضاف نفس المصدر أن عـملية «سبر التربة» وصلت حتى عـمق
14 مترا في بعض الأماكن، حيث وصلت إلى الأرض الصلبة، غير أن بعض الأماكن بها تربة
هشة وضعـت خلف الجدار أثناء بنائه وهي نفس الأماكن التي وقع فيها هبوط للتربة
وانشقاق الطريق نتيجة التسربات المائية ومياه الشرب وغيرها، مشيرا إلى أن ظهور
مشكلة هبوط التربة في شارع زيغـود يوسف يعـود إلى سنة 1994 في نفس المكان، لكن
بحدة أقلن حيث تم في ذلك الوقت القضاء على التسربات وترميم الجدار. و
للإشارة، لازالت العديد من الطرق والمحاور الرئيسية بقسنطينة، تعرف العديد من
المشاكل لاهترائها وقدمها أو لمشكل الانزلاق الذي تسبب في غلق العديد من المحاور
والطرق الرئيسية الهامة، على غرار أهم طريق والرابط بين وسط المدينة والمستشفى
الجامعي ابن باديس على مستوى شارع زيغود يوسف المعروف بـ «الكورنيش» بالقرب من مبنى
مقر الولاية والمجلس الشعبي الولائي، حيث تسبب غلق هذا الأخير خلال الأشهر
الفارطة، بسبب الإنهيار الذي عرفه في التأثير سلبا على حركة المرور بالمنطقة بل
وحتى اقتراح مخطط مرور استعجالي جديد لتحويل حركة المرور بالمنطقة.
مجلس قضاء
قسنطينة
تأجيل النظر
في قضية بتشين ضد مدير “الخبر” الأسبق ومدير “الوطن”
الأربعاء 11
ديسمبر 2013 الجزائر: محمد علال
أجل مجلس قضاء قسنطينة،
أمس، النظر في الدعوى التي رفعها الجنرال المتقاعد، محمد بتشين، ضد المدير العام
الأسبق لجريدة “الخبر”، علي جري، ومدير جريدة “الوطن”، عمر بلهوشات، إلى جلسة 24
ديسمبر الجاري. وجاء قرار المجلس في جلسة عقدها، أمس، حيث تم تأجيل القضية إلى حين
قيام المجلس بإعداد التقرير. وتعود أوراق القضية إلى سنة 1998، حيث قام الصحفي
هشام عبود بنشر رسالة مفتوحة في جريدتي “الخبر” و”الوطن”، يتهم فيها الجنرال المتقاعد
محمد بتشين، بممارسة التعذيب ضد مواطنين على خلفية أحداث 5 أكتوبر 1988، حيث كان
الرئيس الأسبق، الشاذلي بن جديد، قد عيّنه أثناء تلك الأحداث مساعدا لوزير الدفاع
الأسبق، العميد المتقاعد خالد نزار.
وظلت القضية تراوح مكانها منذ ذلك التاريخ، وقد عادت
مرتين إلى المحكمة العليا التي سبق وأدانت الناشرين، قبل أن يطعنا في الحكم،
ليتقرر سنة 2008 إرجاع أوراق القضية إلى مجلس قضاء قسنطينة للنظر فيها.
نكاز تحصل أخيرا على تأشيرةدخول فرنسا
تحصل رشيد نكاز، المرشح
لرئاسيات 2014، على تأشيرة فرنسا بعدما رفضت السلطات منحه إياها، الأسبوع الفارط.
وأكد نكاز، في حسابه الخاص على صفحة الفايسبوك ، أن سبب تراجع السفارة الفرنسية
بالجزائر عن قرارها، هو الضغط الإعلامي الذي مارسته الصحافة الوطنية الجزائرية
المرئية منها والمكتوبة بخصوص هذه القضية. وتنقل نكاز، أمس الأول، إلى العاصمة الفرنسية
من أجل الطعن في الحكم الغيابي الذي صدر ضدّه من طرف محكمة باريس والقاضي في حقّه
بعقوبة 18 شهرا حبساً مع وقف التنفيذ وغرامة مالية قدرها خمسة آلاف يورو، وهذا
بسبب تصريحاته الخطيرة التي اتّهم فيها رؤساء بلديات فرنسا بالفساد وعدم الشفافية،
حالها حال الانتخابات الرئاسية بذات البلد.
عريس الغفلة استعجل العملية
45 ألف دينار تعيد عذرية صفاء في عيادة خاصة
وسيلة لعموري
بات طرق باب الفاحشة سهلا لدى عديد الفتيات، نظرا لتوفر الإمكانيات اللازمة لتصليح ما خسّر ، هي حالة صفاء اسم على غير مسمّى دخلت عالم الانحراف من بابه الواسع، لتفقد شرفها على يد صديقها الذي قضت معه 4 سنوات، قبل أن تستر العار بعملية بإحدى العيادات الخاصة لإعادة عذريتها كلفتها 45 ألف دينار.لم تتجاوز ربيعها الثاني، وتحظى بحياة رغيدة وسط عائلة ميسورة تبنتها منذ قرابة 18 سنة، بعد أن جلبتها العائلة من إحدى مراكز حماية الطفولة المسعفة المتواجدة بالعاصمة، لا تزال صفاء لحد الساعة تجهل نسبها ظانة أنها ابنتهم الشرعية، رغم تردّد الأقاويل من هنا وهناك التي تقول إن صفاء ليست ابنتهم الشرعية، وأنها ابنة المركز وهو الأمر الذي كانت تردده إحدى صديقاتها في الحي كلما تشاجرت معها، لتتركها باكية وتذهب للاستفسار عن صحة ذلك لدى والدتها التي تنكر لها وتؤكد أنها ابنتها، الأمر الذي يبعد الشك والريب عن قلب الطفلة التي وجدت حظنا دافئا يحميها، ويمنحها تربية حسنة لولا صديقات السوء اللواتي جررنا صفاء إلى ما لا يحمد عقباه، لترتكب الفاحشة وتقضي على شرفها، بعد أن ألهتها لحظة حميمية مع صديقها.
طليقة أخيها تستر العار
صفاء وهي في ربيع شبابها تتمتع بكامل الصفات الجمالية، التي تؤهلها لأن ترتبط بأفضل الرجال، من غير مساومة نفسها بالفاحشة، التي جرها إليها صديقها الذي لطالما وعدها بالزواج وتركها بمجرد ارتكاب فعلته تلك، التي كانت بمثابة الخطأ الذي لا يغتفر لطفلة في الـ18 من عمرها، وقعت فريسة نزوات حبيبها، ومنحته نفسها، غير آبهة للعواقب، تغيرت صفاء، من تلك الفتاة المرحة، إلى منطوية منعزلة عن الآخرين، فحتى أقرب صديقاتها لحظوا التغير المفاجئ، غير أنها لم تسرد ما حصل معها سوى لواحدة منهن، التي فتحت المجال لثرثرتها ليصل الخبر مسامع أغلب صديقاتها بالحي، قبل أن تلتمسهنّ بعدم إخبار عائلتها بذلك، مفضلة إخبار زوجة أخيها المطلقة بما حصل معها، علّها تكون لها السّند، وبالفعل وجدت فيها الأخت التي تنقذها من الفضيحة، بعد أن قامت ببيع كمية من مجوهراتها ومنحها 3 ملايين سنتيم قبل أن تتمكن من الحصول على بقية المبلغ لإجراء العملية من عند صديقها، والتي بلغ ثمنها 45 ألف دينار، عند طبيب نساء قادتها إليه طليقة أخيها التي وعدت بعدم البوح لأي كان، ليحدّد موعد العملية بعد عام من فقد صفاء لعذريتها، بعد أن تقدم لها عريس الغفلة وهو شاب ميسور الحال، تقدم لخطبتها الأمر الذي جعلها تستعجل العملية.
آلام حادة صاحبت العملية..
لم يكن أمام صفاء غير التحجج بآلام الكولون، بعد أن راودتها آلام حادة فور رجوعها للمنزل عقب إجرائها لعملية خياطة البكارة، التي تمت على يد طبيب نساء في عيادة خاصة، آلام حادة لم تقو عليها الطفلة، سيما وأن الجوّ كان باردا ومطرا، وهو ما نبه به الطبيب بحدوث آثار جانبية للعملية تستدعي منها الخلود للراحة، وتفادي العمل الشاق وحتى المشي الكثير، وهو ما لم تلتزم به صفاء التي حاولت أن تبدو عادية غير أن الآلام الحادة فضحتها ما استدعى تنقلها للمستشفى أين ادعت أنها تعاني من الكولون لا أكثر، قبل أن تتخلص من تلك الآلام بعد زيارتها الطبيب مجددا الذي نبه عليها بعدم تكرار العملية ثانية كونها ساعتها لن تتمكن مع إجراء عملية مماثلة.
A quand la
réhabilitation de la rue Chitour ?
par A. El
Abci
Aucune action n'a été initiée pour réhabiliter la rue
Chitour qui a été fermée à la circulation automobile depuis le mois de février
dernier pour cause de glissement de terrain. On n'en est encore aux procédures
administratives qui ont pris énormément de temps, alors que le lancement des
travaux d'expertise, pour un montant de 800 millions de centimes, est prévu
pour la fin du mois en cours, indiquera à ce propos le vice-président de l'APC
de Constantine chargé des réalisations et de l'urbanisme, Rafiq Boutaghane.
Ce dernier souligne que lors de son installation à son poste au mois d'avril 2013, la rue en question était déjà interdite à la circulation, mais sans enveloppe financière pour les travaux de réparation nécessaires. Il indique encore que ce n'est que lors de la session de l'APC de septembre dernier que 3 milliards de centimes ont été dégagés pour des travaux d'études et de confortement et 800 millions de centimes pour l'expertise du sol. Le démarrage de celle-ci a été programmé dans un délai maximum de 15 jours et c'est elle qui permettra de déterminer, notamment, la profondeur nécessaire à l'installation des pieux pour les travaux de renforcement du sol, notera-t-il. Car, pour un traitement radical du glissement de terrain, indispensable de refaire complètement le mur de soutènement en béton armé et lui adjoindre, ensuite, une couche en pierres pour lui garder son cachet esthétique initiale. Il est à rappeler que les services concernés de l'APC avaient décidé la fermeture urgente de la rue en question et délocaliser vers d'autres endroits de la ville les stations de taxis qu'elle abritait. La décision a été prise par le maire en considération de la gravité de la situation et ce, après la découverte de « désordres » au niveau des sols qui ont provoqué de graves affaissements en contrebas de la route. De même que des pierres constituant le mur de soutènement ont commencé à bouger et à presque se détacher. Il était attendu qu'une étude technique du sol suive tout de suite après la fermeture à la circulation pour identifier exactement le problème et déterminer les moyens à mobiliser en vue d'un traitement radical et d'une solution définitive. Nombre de citoyens, en effet, s'interrogent sur les raisons du retard pris dans la prise en charge effective de cette rue gagnée de plus en plus par les dégradations qui, loin de s'arrêter risquent de s'amplifier avec les pluies de l'hiver qui s'installe.
Ce dernier souligne que lors de son installation à son poste au mois d'avril 2013, la rue en question était déjà interdite à la circulation, mais sans enveloppe financière pour les travaux de réparation nécessaires. Il indique encore que ce n'est que lors de la session de l'APC de septembre dernier que 3 milliards de centimes ont été dégagés pour des travaux d'études et de confortement et 800 millions de centimes pour l'expertise du sol. Le démarrage de celle-ci a été programmé dans un délai maximum de 15 jours et c'est elle qui permettra de déterminer, notamment, la profondeur nécessaire à l'installation des pieux pour les travaux de renforcement du sol, notera-t-il. Car, pour un traitement radical du glissement de terrain, indispensable de refaire complètement le mur de soutènement en béton armé et lui adjoindre, ensuite, une couche en pierres pour lui garder son cachet esthétique initiale. Il est à rappeler que les services concernés de l'APC avaient décidé la fermeture urgente de la rue en question et délocaliser vers d'autres endroits de la ville les stations de taxis qu'elle abritait. La décision a été prise par le maire en considération de la gravité de la situation et ce, après la découverte de « désordres » au niveau des sols qui ont provoqué de graves affaissements en contrebas de la route. De même que des pierres constituant le mur de soutènement ont commencé à bouger et à presque se détacher. Il était attendu qu'une étude technique du sol suive tout de suite après la fermeture à la circulation pour identifier exactement le problème et déterminer les moyens à mobiliser en vue d'un traitement radical et d'une solution définitive. Nombre de citoyens, en effet, s'interrogent sur les raisons du retard pris dans la prise en charge effective de cette rue gagnée de plus en plus par les dégradations qui, loin de s'arrêter risquent de s'amplifier avec les pluies de l'hiver qui s'installe.
CHU
Benbadis: Enseignants et chercheurs hospitalo-universitaires protestent
par A.
Mallem
Les membres du Syndicat national des enseignants et
chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU) de l'hôpital Benbadis de
Constantine qui ont organisé, hier, une journée de protestation, ont tenu au
sein de l'établissement hospitalier une conférence de presse pour informer l'opinion
publique sur les difficultés qu'ils rencontrent dans l'exercice de leurs
fonctions.
La présidente du SNECHU, Benahcène Karima, a commencé par justifier la journée de protestation en disant que ses adhérents ont arrêté tout travail de santé qui n'a pas de caractère urgent pour protester contre le silence de la direction face à leurs conditions de travail qui se dégradent constamment. Et d'expliquer «qu'en dépit des nombreuses démarches effectuées, la direction générale de l'hôpital tarde à réagir sérieusement pour apporter des améliorations à nos conditions de travail». Et quand on l'interpelle, «le directeur général essaie de nous faire patienter par des promesses qui ne sont jamais tenues», souligne-t-elle. Les conditions de travail lamentables ont été placées en tête de liste des récriminations avancées par le syndicat. «Elles sont devenues tout simplement insoutenables», a insisté la conférencière, en expliquant que ces conditions connaissent une dégradation de plus en plus importante. Et de citer le manque de consommables, de respirateurs pour la chirurgie, de protoxyde d'azote. Les bilans aussi. A ce propos, elle a cité l'arrêt de l'appareil d'IRM, du scanner ainsi que tous les examens biologiques, chose qui pousse les médecins à demander aux malades de se débrouiller, pour faire leurs bilans, à l'extérieur de l'hôpital.
En second lieu, les membres du SNECHU ont soulevé le problème de l'absence de sécurité à l'intérieur de l'établissement, en signalant que plusieurs médecins ont été agressés de jour comme de nuit dans l'enceinte même de l'hôpital. «L'insécurité est totale», a déclaré le docteur Kitouni, membre du SNECHU, non sans ajouter la question de l'absence d'hygiène, en affirmant que «la saleté se trouve maintenant partout, à l'intérieur et à l'extérieur des services». Les conférenciers ont soulevé également la question de l'accès à l'hôpital et du stationnement des véhicules à l'intérieur, assurant que ce problème leur occasionne beaucoup de fatigue. «Il nous empêche sérieusement de travailler, car l'enseignant ne trouve plus de place où garer son véhicule pour aller dispenser les cours», dénoncent les syndicalistes. Le dernier point soulevé lors de cette conférence concerne le paiement des indemnités relatives à la prime de rendement qui demeure encore non réglées depuis 2011, ainsi que le reliquat de rappels afférents qui concernent les années 2008, 2009 et 2010.
La présidente du SNECHU, Benahcène Karima, a commencé par justifier la journée de protestation en disant que ses adhérents ont arrêté tout travail de santé qui n'a pas de caractère urgent pour protester contre le silence de la direction face à leurs conditions de travail qui se dégradent constamment. Et d'expliquer «qu'en dépit des nombreuses démarches effectuées, la direction générale de l'hôpital tarde à réagir sérieusement pour apporter des améliorations à nos conditions de travail». Et quand on l'interpelle, «le directeur général essaie de nous faire patienter par des promesses qui ne sont jamais tenues», souligne-t-elle. Les conditions de travail lamentables ont été placées en tête de liste des récriminations avancées par le syndicat. «Elles sont devenues tout simplement insoutenables», a insisté la conférencière, en expliquant que ces conditions connaissent une dégradation de plus en plus importante. Et de citer le manque de consommables, de respirateurs pour la chirurgie, de protoxyde d'azote. Les bilans aussi. A ce propos, elle a cité l'arrêt de l'appareil d'IRM, du scanner ainsi que tous les examens biologiques, chose qui pousse les médecins à demander aux malades de se débrouiller, pour faire leurs bilans, à l'extérieur de l'hôpital.
En second lieu, les membres du SNECHU ont soulevé le problème de l'absence de sécurité à l'intérieur de l'établissement, en signalant que plusieurs médecins ont été agressés de jour comme de nuit dans l'enceinte même de l'hôpital. «L'insécurité est totale», a déclaré le docteur Kitouni, membre du SNECHU, non sans ajouter la question de l'absence d'hygiène, en affirmant que «la saleté se trouve maintenant partout, à l'intérieur et à l'extérieur des services». Les conférenciers ont soulevé également la question de l'accès à l'hôpital et du stationnement des véhicules à l'intérieur, assurant que ce problème leur occasionne beaucoup de fatigue. «Il nous empêche sérieusement de travailler, car l'enseignant ne trouve plus de place où garer son véhicule pour aller dispenser les cours», dénoncent les syndicalistes. Le dernier point soulevé lors de cette conférence concerne le paiement des indemnités relatives à la prime de rendement qui demeure encore non réglées depuis 2011, ainsi que le reliquat de rappels afférents qui concernent les années 2008, 2009 et 2010.
بعد إعادة تهيئته من مشكل الانزلاق
طريق «الكورنيش» يٌسلم شهر فيفري القادم
جمال بوعكاز
أظهرت المعاينات
الأولى التي قامت بها اللجنة التقنية لمتابعة تطور انزلاق طريق «الكورنيش» بوسط
مدينة قسنطينة أن هناك تحركا للأتربة تحت الطريق بسبب تسرب مائي يجهل مصدره أحدث
فجوة كبيرة، كما أن اللجنة التي تجتمع كل أسبوع تمكنت من إجراء العديد من الأبحاث
عـن مواقع التسربات وإعطاء أهمية للدراسة الجيوتقنية لتشخيص الوضع، بما في ذلك
استعمال تكنولوجيات متطورة كإدخال كاميرات لمراقبة القنوات، وهو الأمر الذي استدعى
إسناد مشروع إصلاح هذا الأخير إلى مكتب الدراسات الوطني «فور بيو»، والذي سيقوم
بدراسة الحلول المقترحة وإيجاد الحل الذي ستختاره اللجنة الولائية من بين عـدة
حلول يقترحها نفس المكتب. وأكد أحد التقنيين بمصلحة تجزئة الأشغال العمومية
لولاية قسنطينة، أن معـالجة مشكل الطريق ستستغرق وفقا لتقديرات مكتب الدراسات
ثلاثة أشهر على أن يتم تسليم هذا الأخير شهر فيفري على أقصى تقدير، كما أن مكتب
الدراسات المكلّف بالمشروع سيقوم بتقديم عـدة حلول للمشكل باعـتماده عـلى الدراسة
الجيوتقنية المعمقة التي أجراها المخبر الوطني للأشغـال العـمومية على طبيعة
التربة المشكلة لكل المنطقة التي أصابها التصدع والقريبة منها والممتدة عـلى
مسافة حوالي 300 متر. وأضاف نفس المصدر أن عـملية «سبر التربة» وصلت حتى عـمق
14 مترا في بعض الأماكن، حيث وصلت إلى الأرض الصلبة، غير أن بعض الأماكن بها تربة
هشة وضعـت خلف الجدار أثناء بنائه وهي نفس الأماكن التي وقع فيها هبوط للتربة
وانشقاق الطريق نتيجة التسربات المائية ومياه الشرب وغيرها، مشيرا إلى أن ظهور
مشكلة هبوط التربة في شارع زيغـود يوسف يعـود إلى سنة 1994 في نفس المكان، لكن
بحدة أقلن حيث تم في ذلك الوقت القضاء على التسربات وترميم الجدار. و
للإشارة، لازالت العديد من الطرق والمحاور الرئيسية بقسنطينة، تعرف العديد من
المشاكل لاهترائها وقدمها أو لمشكل الانزلاق الذي تسبب في غلق العديد من المحاور
والطرق الرئيسية الهامة، على غرار أهم طريق والرابط بين وسط المدينة والمستشفى
الجامعي ابن باديس على مستوى شارع زيغود يوسف المعروف بـ «الكورنيش» بالقرب
من مبنى مقر الولاية والمجلس الشعبي الولائي، حيث تسبب غلق هذا الأخير خلال
الأشهر الفارطة، بسبب الإنهيار الذي عرفه في التأثير سلبا على حركة المرور
بالمنطقة بل وحتى اقتراح مخطط مرور استعجالي جديد لتحويل حركة المرور بالمنطقة.
الضباب يلغي
الرحلات الجوية بين قسنطينة والعاصمة
الأربعاء 11
ديسمبر 2013 قسنطينة: ن. وردة
اضطر الكثير من المسافرين على مستوى
مطار محمد بوضياف الدولي بقسنطينة، صباح أمس، للانتظار ساعات طويلة، قبل أن تنطلق
رحلاتهم الجوية بسبب الضباب الكثيف الذي ميز مدينة قسنطينة وحجب الرؤية. وقد اضطرت
الجوية الجزائرية إلى تأخير الرحلات، بعد أن تعذر انطلاقها في موعدها، وقد اشتكى
العديد من المسافرين على متن هذه الرحلات لوالي الولاية، الذي قادته زيارة تفقدية
للمطار، بسبب إهمالهم ورفض تقديم الشروحات لهم. من جهة أخرى، لم تقلع الطائرات
القادمة من مطار العاصمة لنفس السبب.
أطباء
المستشفى الجامعي بقسنطينة يحتجون
ميزانية
بالملايير ومصالح طبية عاجزة
الأربعاء 11
ديسمبر 2013 قسنطينة: ن.وردة
خرج الأساتذة الباحثون
بالمستشفى الجامعي ابن باديس في قسنطينة، أمس، عن صمتهم تجاه النقائص الكبيرة التي
يعرفها هذا الأخير، خلفتها تراكمات السنوات الماضية، حيث أصبح أكبر مستشفى على
مستوى الشرق الجزائري الذي يغطي 17
ولاية لا يستطيع إجراء أبسط العمليات الجراحية.
نظمت النقابة الوطنية للأساتذة الباحثين الاستشفائيين الجامعيين، أمس، وقفة احتجاجية بالتوقف عن العمل، شارك فيها العديد من الأطباء العاملين بمختلف المصالح، ردا على الاتهامات الموجهة إليهم بإهمال المرضى ورفض إجراء العمليات والتكفل بهم، حيث أشار مختلف الأطباء إلى أن العشرات من العمليات الجراحية أجلت وتم توقيف البعض منها، بسبب غياب التجهيزات اللازمة التي يحتاجها المستشفى مع قدم واهتراء الموجودة والتي أصبحت غير صالحة، على غرار أجهزة التنفس داخل قاعات العمليات الجراحية، رغم أن الميزانية تحوز على الملايير.
وأضاف المحتجون أن مسألة نقص مادة “بروتوكسيد الآزوت” أصبحت واضحة جدا، وأدت إلى تقليص وإلغاء العمليات الجراحية، بحجة أن وحدة الإنتاج التابعة للمجمع الألماني قلصت إمداداتها إلى النصف، وهو ما جعل حالات استعجاليه تنتظر، كما طرحوا مشكل اللاأمن داخل المصالح وانتشار الجرذان.
وتحدث الأطباء عن كارثة أخرى تحدث، تتمثل في تحويل مرضى قسم جراحة الأعصاب إلى مصالح أخرى لا علاقة لهم بها، بسبب عطب على مستوى أجهزة كهربائية وانعدام التدفئة، حيث أصبح القائمون على المصلحة لا يستطيعون حتى التكفل بالمرضى بعد تلف بعض الأجهزة، وهي نفس الوضعية التي تعرفها جميع مصالح المستشفى.
وهدد هؤلاء بتنظيم سلسلة من الاحتجاجات في حال استمرار الوضع الذي وصفوه بالكارثي وغير مقبول للعمل، وعدم استجابة مدير المستشفى لطلباتهم، وتحويلها على مستوى الوزارة قبل الدخول في إضراب مفتوح للخروج من مسؤولية الوضع المفروض عليهم.
نظمت النقابة الوطنية للأساتذة الباحثين الاستشفائيين الجامعيين، أمس، وقفة احتجاجية بالتوقف عن العمل، شارك فيها العديد من الأطباء العاملين بمختلف المصالح، ردا على الاتهامات الموجهة إليهم بإهمال المرضى ورفض إجراء العمليات والتكفل بهم، حيث أشار مختلف الأطباء إلى أن العشرات من العمليات الجراحية أجلت وتم توقيف البعض منها، بسبب غياب التجهيزات اللازمة التي يحتاجها المستشفى مع قدم واهتراء الموجودة والتي أصبحت غير صالحة، على غرار أجهزة التنفس داخل قاعات العمليات الجراحية، رغم أن الميزانية تحوز على الملايير.
وأضاف المحتجون أن مسألة نقص مادة “بروتوكسيد الآزوت” أصبحت واضحة جدا، وأدت إلى تقليص وإلغاء العمليات الجراحية، بحجة أن وحدة الإنتاج التابعة للمجمع الألماني قلصت إمداداتها إلى النصف، وهو ما جعل حالات استعجاليه تنتظر، كما طرحوا مشكل اللاأمن داخل المصالح وانتشار الجرذان.
وتحدث الأطباء عن كارثة أخرى تحدث، تتمثل في تحويل مرضى قسم جراحة الأعصاب إلى مصالح أخرى لا علاقة لهم بها، بسبب عطب على مستوى أجهزة كهربائية وانعدام التدفئة، حيث أصبح القائمون على المصلحة لا يستطيعون حتى التكفل بالمرضى بعد تلف بعض الأجهزة، وهي نفس الوضعية التي تعرفها جميع مصالح المستشفى.
وهدد هؤلاء بتنظيم سلسلة من الاحتجاجات في حال استمرار الوضع الذي وصفوه بالكارثي وغير مقبول للعمل، وعدم استجابة مدير المستشفى لطلباتهم، وتحويلها على مستوى الوزارة قبل الدخول في إضراب مفتوح للخروج من مسؤولية الوضع المفروض عليهم.
لجزائر
العاصمة
عائلات ديار
البركة في براقي تحتج لليوم الثاني
الأربعاء 11
ديسمبر 2013 الجزائر: س. بوترعة
احتج، أمس، سكان ديار البركة ببراقي
بالعاصمة، حيث أغلقوا الطريق الوطني رقم 12 الرابط بين بلدية الأربعاء وبلديتهم،
تنديدا بما أسموه التأخر في الإعلان عن تاريخ ترحيلهم من سكناتهم، خاصة وأن الحي
شهد عمليتي ترحيل سابقا ولم يتبق منه سوى الشطر الثالث.
نقل سكان ديار البركة، أمس، احتجاجهم من شارع محمد العربي إلى مقر الدائرة، حيث تجمعوا أمام بابها منذ الساعات الأولى، مطالبين بمقابلة الوالي المنتدب لرفع انشغالهم، مشيرين إلى أن الجهات المحلية أعطتهم وعودا بالترحيل منذ سنة 2004، لكن بقيت مجرد “حقن مهدئة”، حسبهم.
وبعد انتظار أمام مقر الدائرة، استقبل الوالي المنتدب مجموعة من المحتجين، حيث أعطاهم تطمينات وقال إنه يسعى إلى إيجاد حل لمشكلهم العالق رفقة البلدية.
نقل سكان ديار البركة، أمس، احتجاجهم من شارع محمد العربي إلى مقر الدائرة، حيث تجمعوا أمام بابها منذ الساعات الأولى، مطالبين بمقابلة الوالي المنتدب لرفع انشغالهم، مشيرين إلى أن الجهات المحلية أعطتهم وعودا بالترحيل منذ سنة 2004، لكن بقيت مجرد “حقن مهدئة”، حسبهم.
وبعد انتظار أمام مقر الدائرة، استقبل الوالي المنتدب مجموعة من المحتجين، حيث أعطاهم تطمينات وقال إنه يسعى إلى إيجاد حل لمشكلهم العالق رفقة البلدية.
الضباب يلغي
الرحلات الجوية بين قسنطينة والعاصمة
الأربعاء 11
ديسمبر 2013 قسنطينة: ن. وردة
اضطر الكثير من المسافرين على مستوى
مطار محمد بوضياف الدولي بقسنطينة، صباح أمس، للانتظار ساعات طويلة، قبل أن تنطلق
رحلاتهم الجوية بسبب الضباب الكثيف الذي ميز مدينة قسنطينة وحجب الرؤية. وقد اضطرت
الجوية الجزائرية إلى تأخير الرحلات، بعد أن تعذر انطلاقها في موعدها، وقد اشتكى
العديد من المسافرين على متن هذه الرحلات لوالي الولاية، الذي قادته زيارة تفقدية
للمطار، بسبب إهمالهم ورفض تقديم الشروحات لهم. من جهة أخرى، لم تقلع الطائرات
القادمة من مطار العاصمة لنفس السبب.
ليست هناك تعليقات:
إرسال تعليق