دعا إلى الحفاظ على المكتسبات لأنها ليست "ملك البايلك".. سلال:
فئة من النخبة المثقفة تدفع الجزائريين إلى اليأس
تلمسان: سميرة بلعمري
2013/12/12
(آخر تحديث: 2013/12/12 على 19:14)
الوزير الأول عبد المالك سلال
حمل الوزير
الأول، عبد المالك سلال، فئة من النخبة المثقفة، مسؤولية الدفع بالمجتمع
نحو اليأس والاستقالة المعنوية، معتبرا اكتفاء هذه الفئة بانتقاد أي شيء
وكل شيء إضرارا بالجزائر، كون خدمة البلاد تكون في تحمل المسؤوليات، داعيا
الجزائريين إلى الحفاظ على المكتسبات، من مرافق عمومية وأملاك عامة كونها
ليست ملك "البايلك"، وإنما ملك للمواطن وإرث أبنائه.
Aucune action n'a été initiée pour réhabiliter la rue Chitour qui a été
fermée à la circulation automobile depuis le mois de février dernier pour cause
de glissement de terrain. On n'en est encore aux procédures administratives qui
ont pris énormément de temps, alors que le lancement des travaux d'expertise,
pour un montant de 800 millions de centimes, est prévu pour la fin du mois en
cours, indiquera à ce propos le vice-président de l'APC de Constantine chargé
des réalisations et de l'urbanisme, Rafiq Boutaghane.
Ce dernier souligne que lors de son installation à son poste au mois d'avril 2013, la rue en question était déjà interdite à la circulation, mais sans enveloppe financière pour les travaux de réparation nécessaires. Il indique encore que ce n'est que lors de la session de l'APC de septembre dernier que 3 milliards de centimes ont été dégagés pour des travaux d'études et de confortement et 800 millions de centimes pour l'expertise du sol. Le démarrage de celle-ci a été programmé dans un délai maximum de 15 jours et c'est elle qui permettra de déterminer, notamment, la profondeur nécessaire à l'installation des pieux pour les travaux de renforcement du sol, notera-t-il. Car, pour un traitement radical du glissement de terrain, indispensable de refaire complètement le mur de soutènement en béton armé et lui adjoindre, ensuite, une couche en pierres pour lui garder son cachet esthétique initiale. Il est à rappeler que les services concernés de l'APC avaient décidé la fermeture urgente de la rue en question et délocaliser vers d'autres endroits de la ville les stations de taxis qu'elle abritait. La décision a été prise par le maire en considération de la gravité de la situation et ce, après la découverte de « désordres » au niveau des sols qui ont provoqué de graves affaissements en contrebas de la route. De même que des pierres constituant le mur de soutènement ont commencé à bouger et à presque se détacher. Il était attendu qu'une étude technique du sol suive tout de suite après la fermeture à la circulation pour identifier exactement le problème et déterminer les moyens à mobiliser en vue d'un traitement radical et d'une solution définitive. Nombre de citoyens, en effet, s'interrogent sur les raisons du retard pris dans la prise en charge effective de cette rue gagnée de plus en plus par les dégradations qui, loin de s'arrêter risquent de s'amplifier avec les pluies de l'hiver qui s'installe.
Une cinquantaine de personnes représentant les habitants du terrain de la
‘Ferme des trois martyrs', près de Chaab Errassas, ont tenu, hier matin, un
rassemblement devant le cabinet du wali, pour réclamer le déblocage de leurs
dossiers afférents au logement rural car ayant bénéficié de d'octroi de l'aide
de l'Etat, depuis deux ans et demi, maintenant.
C'est ce que nous explique le représentant du groupe des protestataires, indiquant qu'ils sont 262 familles à avoir déposé des dossiers, entrant dans le cadre du logement rural et ils sont tous en possession de décision de bénéfice de l'aide et ce, depuis l'été de l'année 2010.
Et de préciser qu'il s'agit d'une décision d'attribution d'une aide de 75 millions de centimes, destinée à réhabiliter les maisons précaires des habitants concernés, pour les fixer sur place et leur permettre d'apporter des améliorations à leur cadre de vie.
La décision de bénéficiaire de cette aide, signée par le chef de daïra de Constantine et portant son cachet, ouvre droit, pour ceux qui le souhaitent, à un prêt bancaire. «Nous avons eu plusieurs réunions avec le chef de daïra, des représentants de l'administration sont venus examiner la situation, de visu, mais rien de concret n'en a résulté jusqu'à aujourd'hui. A telle enseigne qu'il est arrivé à beaucoup d'entre nous, notera notre interlocuteur, de se demander si ce projet d'aide au logement rural tient encore la route».
Et d'ajouter «nous avons tenu ce sit-in pour alerter le nouveau wali de notre situation et solliciter son intervention pour débloquer la situation et les attributions des aides en question, car plus les années passent plus les maisons à réhabiliter se dégradent davantage». En fin de matinée, une délégation des protestataires a été reçue, au cabinet du wali, par un représentant de celui-ci, à qui ils ont fait part de leurs préoccupations et doléances. Mais, à leur sortie, les représentants des habitants étaient sceptiques. «Des promesses, rien que des promesses», nous dira l'un d'entre eux sur un air de dépit, non sans menacer que «dans les prochains jours, les habitants exprimeront leur ras-le-bol d'une autre façon».
Selon Toufik Foughali, la première action de ce programme porte sur l’organisation d’un meeting dans les dix jours à venir où seront mises en avant les réalisations majeures du Président durant ses trois mandats. «Ça sera l’occasion de demander à Abdelaziz Bouteflika de briguer un nouveau mandat et le soutenir dans cette démarche», annonce pour sa part Noureddine Klaia, chargé de la jeunesse auprès de l’Unmasc, dont la présence au niveau de cette union n’est pas fortuite. Originaire de la commune d’El Hadjar, cet élu FLN chargé de la jeunesse et du sport à l’Assemblée populaire de wilaya de Annaba, est connu pour sa capacité à entraîner les jeunes à chaque événement politique, notamment lors des meetings et des visites du Président.
M.-F. G.
Le Président doit partir se reposer d’autant que son 3e mandat a été marqué par de nombreuses protestations, particulièrement dans le grand Sud, contre l’exclusion et la marginalisation.» Même discours chez Abdelkrim, militant au sein de la coordination et qui n’a pas manqué de rappeler que «les programmes quinquennaux réalisés ne répondent toujours pas aux attentes de la population qui manque de tout. Les politiques reviennent souvent sur le méga-projet du transfert d’eau d’In Salah à Tamanrasset et essaient de faire croire que le problème d’alimentation en eau est réglé dans la région.
Sauf que ce projet, auquel plus de 3 milliard de dollars ont été alloués ne profite qu’à une infime partie de la population. Qu’on cesse avec cette politique du mensonge ! » A Tamanrasset, le soutien pour la réélection pour un 4e mandat de Bouteflika ne rencontre pas un grand enthousiasme pour l’instant. Seuls les caciques de l’ex-parti unique continuent à vouloir offrir au Président un nouveau mandat.
Ravah Ighil
Les commissions de soutien ont également décidé une grande réunion qui devrait regrouper plusieurs associations et marquer le lancement officiel de la campagne de soutien à un 4e mandat. «Pour donner un certain faste à notre action, nous avons déposé une demande pour réunir, le 17 décembre, 200 associations implantées dans différentes régions de la wilaya et qui continuent à soutenir Bouteflika», précise notre interlocuteur. Interrogés sur les motivations qui poussent ces comité à réclamer un autre mandat alors que le Président est malade, certains membres ne manquent pas d’arguments.
«La maison que tu connais est mieux que celle que tu ne connais pas. Pour nous, Bouteflika incarne la stabilité du pays. Un 4e mandat n’est pas synonyme de continuité mais coïncide avec l’achèvement d’innombrables projets importants. On ne peut l’empêcher de récolter les fruits de son labeur. Les gens qui parlent de changement délirent ,car on ne peut amorcer un changement avec des candidats inconnus. Nous sommes pour le changement mais pas avec le premier venu», soulignent ces inconditionnels. Avec un corps électoral de plus de 800 000 voix, la wilaya de Sétif sera un-- enjeu important lors du prochain scrutin.
Kamel Beniaiche
Au siège de l’organisation, des haut-parleurs ont été installés et diffusent à longueur de journée des chansons appelant Bouteflika à se porter candidat pour un quatrième mandat. Rien d’anormal pour une organisation qui a de tout temps affiché un soutien sans faille au Président. Quant à l’UNJA, elle a choisi de se déployer au sein des campus et des cités universitaires de la wilaya. Ses sympathisants vantent les mérites du Président auprès des étudiants, plutôt préoccupés par leurs problèmes de cursus universitaire et par le bras de fer qu’ils ont engagé avec les responsables de l’université.
Mais le plus remarquable dans toutes ces manifestations populistes reste la proclamation faite par l’Organisation nationale des enfants de moudjahidine que préside Khalfa Mbarek, et qui lors de la rencontre régionale des wilayas de l’Est qui s’est tenue dernièrement avant le congrès national, a officiellement apporté son soutien pour un 4e mandat du Président en des termes sans équivoque : « Bouteflika restera l’homme dont le pays aura toujours besoin.»
S. Arslan
وبدا الوزير الأول، أمس، خلال
لقائه بفعاليات المجتمع المدني ومنتخبي ولايات تلمسان، التي شكلت محطة
جديدة لزياراته الميدانية مستاء من سياسة الانتقاد، والتقليل من قيمة
الجهود التي تتخذها فئة من النخبة المثقفة "رياضة يومية"، وبعد أن حملها
مسؤولية تيئيس الشباب والدفع نحو القنوط، أكد أن حضور النخبة المثقفة
ميدانيا ضرورة حتى تشكل ضغطا إيجابيا، من شأنه أن يرفع من مردودية السياسي
والمنتخب والإدارة.
وبلهجة المتحدي ولغة الناقم على الجحود، الذي
قال إنه أصبح يشكل ظل الإنجازات، دعا رئيس الجهاز التنفيذي الجزائريين إلى
رفض العقليات القديمة والأحكام المسبقة التي تحكم بالفشل على كل المبادرات،
وقال "لسنا الأحسن في الجزائر بين الأمم، ولكننا لسنا الأسوأ" مضيفا "وما
علينا سوى استدراك الوقت الضائع وتصحيح الأخطاء".
وبعد أن أكد سلال أن الجزائريين صفوا نهائيا
حساباتهم مع العشرية السوداء، وما جاءت به من ألم ودموع، الأمر الذي مكنهم
على حد تعبيره من المحافظة على استقرار البلاد، وقوة مؤسساتها، ووفر اليوم
الظروف المواتية لتحقيق النهضة الاقتصادية ضمن إطار الأصالة الجزائرية
والمعاصرة العالمية، مؤكدا أن السلطة السياسية عازمة أكثر للحفاظ على تلك
المكتسبات، على رأسها استقرار واستمرار الدولة الجمهورية.
وحدد سلال مجموعة من العوامل والشروط غير
القابلة للابتعاد عنها، إذا أرادت الجزائر توجيه نشاطاتها نحو قطاعات
الإنتاج والخدمات، وفيما يشبه ورقة الطريق، أكد الوزير الأول ضرورة الرفض
القاطع لأي تفرقة بين القطاع العام والقطاع الخاص، ذلك لأن المهم هو تحقيق
نجاح المؤسسة الجزائرية وتحسين قدرتها على المنافسة، وخلق الثورة ومناصب
العمل، أما الشرط الثاني ضمن خارطة طريق سلال لتنويع الإنتاج، فيتمثل في
تحسين محيط الأعمال، وتبسيط الإجراءات والمنظومات القانونية والمصرفية
والجبائية.
وأوضح سلال في لقائه مع المجتمع المدني بولاية تلمسان، أن البيروقراطية عدو المقاولة والاستثمار.
وقال موجها رسالته للشباب "أقول للشباب إن
الفرص المتاحة لهم اليوم في بلدهم في مجالات السكن، التعليم، التكوين
والتشغيل لا مثيل لها في كثير من دول العالم ،بما فيها الدول المتقدمة،
مجددا أن الفضل في ذلك يعود للرئيس بوتفليقة".
الوزير الأول الذي قال إن تلمسان وجدت فرصتها
في الحدث التاريخي المتمثل في "عاصمة الثقافة الإسلامية"، فاستفادت من عدة
مشاريع جعلتها تبرز كمركز للثقافة والحضارة الإسلامية، تمنى أن تأخذ مدينة
قسنطينة من فرصتها المتمثلة في احتضانها لعاصمة الثقافة العربية 2015،
لتحقيق التنمية التي حققتها ولاية تلمسان التي تغير وجهها بصفة نهائية.
من فضلكم شروق ما هي لغة سلال
؟ ميعرف يهدر لا عربية لا دريجة لا فرونسي ----الفقاقير لغة سكان الفضاء ؟
1 - doberman ـ (berlin)
2013/12/12
2013/12/12
اليأس وصل حد لا يمكن لك أن
تتصوره يا سي ؛ إدا أنت لا تفرق حتى بين فقير و فقراء و تسميها فققاير فكيف
لا أصاب باليأس ؛أنت رئيس حكومة و غيرك أمي و يخطط للإقتصاد و ألف مليار
ضاعت في طريق سريع و آلي يشوفكم و أنتم تبنون المنشأت القاعدية يقول عليكم
عندهم إقتصاد أمريكا أو اليابان ؛حسبي الله ونعم الوكيييييل ؛ يجي واحد
أهبل يقولك الإستعمار ظلم الشعوب العربية ؟ والله العظيم إن نعمة الإستعمار
لا تضاهيها نعمة لأن الجاهل و الأمي يفعل بنفسه ما لا يفعل العدو بعدوه
؛يا ربي وقتاش الحرية وقتاش كرهنا منهم يا رآآآب
2 - ALGERIEN PUR
2013/12/12
2013/12/12
لقد بلغ الامر في ما يعرف
ب"سلاليات" حد لا يُطاق و الله العظيم .. كلمة "فقاقير" كانت صحيحة و بعض
"الفارغين شغل" حولوها الى نكتة السنة بشكل غير ذي معنى .. "خليكم مع الشعر
قل اعوذ برب الفلق" و قلنا زلة لسان .. "تروح ناناك ماشي الزوي" و قلنا
تعبير شعبي من شخصية سياسية معروفة بالتنكيت" .. لكن ان تقول معالي الوزير و
انت رجل دولة من مستوى وزير اول و انت الكهل في الخمسينات من عمرك و انت
ذي الهوية و التربية الإسلامية على الله تبارك و تعالى بأن لديه "منظار"
يراقبنا بل "يعسنا" به و "كونطابيليتي" هذا مرفوض
3 - Solo16dz ـ (Alchérie)
2013/12/12
2013/12/12
الجزائري بطبعه ما يحمدش ربي
على النعم في الاول يكون يعمل بالكونترا ينتقد ثم يتنوما ينتقد يكون بلا
دار ينتقد يعطولو الدار يبقى ينتقد و المشكل ينتقد غير الساهلين كما سلال و
ووو اما الواعرين فحتى الاسم يخاف ينطق بيه
4 - سمحون ـ (الجزئر)
2013/12/12
2013/12/12
اليأس من صفات الكافر والمؤمن
الحق لا يعرف اليأس اما انتم يا مسؤولين يامن تعبثون بحق الشعب المظلوم
ونراكم كل يوم بثوب جديد اما تنصحون او توعدون او تنهون او تتهمون غيركم
بالفساد وانتم المفسدين في الارض سئمنا من اقوالكم وعدم افعالكم الصغير
والكبير والمسن يشتكي الظلم الاطهاد وادنى حقوق الحياة من سلرق خبزة سجنتوه
مدى الحياة ومن سرق 35 مليون نسمة سهلتولو الطريق باش يهرب ومباعد
لعبينها تجرو من وراه اصبحت اللعبة واضحة تخافون من المخلوق ولا تخفون
الخالق الى جهنم وبئس المصير.
6 - KING ـ (TOUGGOURT)
2013/12/12
2013/12/12
اولوهم انت بخرجاتك تبعدنا من
الامل وتقربنا من اليائس كافقاقير نشوفك نتفكر الفقر هل فيه اكثر من هذا
اليائس
7 - kamal ـ (alger)
2013/12/12
2013/12/12
الواقع المعاش هو الذي يدفعنا
الى اليأس....ماذا ننتضر من بلد نخره الفساد الى النخاع في كل مجال....
فالغد المشرق ليس بقريب فلتغيير الدهنيات وطمس هذا الفساد يتطلب أجيال
واجيال وأجيال مع مر القرون
8 - abderrezak ـ (jijel)
2013/12/12
2013/12/12
كيف لا تيأس بلاد رزقها الله
بثروات لا تحصى وأنتم متشبطين في رئيس نصف حي وتطبلون للهردة الرابعة
9 - abdrazack ـ (alg18)
2013/12/12
2013/12/12
لا يا سلال اللا عدل أجتماعي
المطبق في البلاد من طرف مسيريها هو الذي يدفع الجزائريين لليأس .
10 - محارب ـ (الجزائر)
2013/12/12
2013/12/12
بل فئة من الجهلة .... هي
التي زرعت الياس في نفوس الشعب و جعلته يعيش الامرين .كلامك يا هذا يحسبه
الظمان ماء لكن الشعب شبع و روى من ترهاتكم. يستغبون الشعب !! و هل تغطى
الشمس بالغربال? اننا اليوم نعيش عصر العبودية بامتياز ! شلة من الحرامية
تستحوذ على كل شيء في البلاد فحولتها الى ملكية خاصة , بالمختصر المفيد
الحديث عن جزائر اليوم هي عودة الى ما قبل التاريخ
11 - حراق ـ (في مملكة طاب جنانو)
2013/12/12
2013/12/12
الطبقة المثقفة هي التي
يتكشف مروغاتك اسي سلال الفققير يبدو انك لا تتقن اية لغة وثقافتك محدودة
هذا هو سبب حقدك على الطبقة المثقفة
12 - رمل ـ (جيجل)
2013/12/13
2013/12/13
الله يرحم والديك فسرا لنا
مامعنة . الفاققير و السوعدات .هادا الكلمتان ابحة ان شخصيا في قموس
غابة الامزون ولم اعتر عليهم الشعب الجزائر يطلب من الشروق ان تجري حوار
خاص مع الوزير(ماوكلي تاع غابة الامزون لي يوضح لنا ما معنا هاذا الكلمات
وشكرا 321 فيفا للجرييييييييييييييييييييي
13 - ـ (الفاققير)
2013/12/13
2013/12/13
رئيس جهاز تنفيذي يقوم بدعاية سياسية و حملة إنتخابية مشبوهة!
في الدول الديموقراطية، الحصيلة تقدم بالأرقام و تناقش في برلمان محترم و منتخب في إطار ديموقراطي،
عندما يصبح المثقف الحقيقي مهمش و مقصى، بحيث يمنع من ممارسة حقوقه المدنية، لا حريات، لا نشاط نقابي و لا نشاط سياسي، دولة تخاف من المسرح، تخاف من مسيرة، تخاف من مواجهة الواقع، من اين تريد ان ياتي الأمل؟
في الدول الديموقراطية، الحصيلة تقدم بالأرقام و تناقش في برلمان محترم و منتخب في إطار ديموقراطي،
عندما يصبح المثقف الحقيقي مهمش و مقصى، بحيث يمنع من ممارسة حقوقه المدنية، لا حريات، لا نشاط نقابي و لا نشاط سياسي، دولة تخاف من المسرح، تخاف من مسيرة، تخاف من مواجهة الواقع، من اين تريد ان ياتي الأمل؟
14 - Dr. Chikho
2013/12/13
2013/12/13
من المدمر واحد الى كل
الفقاقير....كل واحد يحكم بلاصته ..اتيري..نتيري.عرس منا كدا ملهيه ...و
نقلبو الدومينو ...و ماراناش حكومة نتاع بطاطا ....خود منا كدا ملهيه.....و
الله في زمان العشرية السوداء كانت الدولة احسن من اليوم اصبح التهريج و
الكوميديا و السيليما نتاع الحيط مهزلة و درجة الغباء معلن نهارا جهارا الا
تستحيون من انفسكم و تنصرفوا و الله احمد او يحي قمة اللغة و الاسلوب و
الشخصية و الكلام المعبر
15 - ahmed bel22 ـ (canada)
2013/12/13
2013/12/13
أنا لا أدافع على ابن أبي
سلول لكن أعتقد أنه يقصد بعض أصحاب هذه التعليقات بغض النظر عن المستوى
الثقافي فالمشكل الأبواق التي تعيد كلام النخبة كل حسب إختصاصه , الأمر
الذي يجعل " فارغ الشغل " يشتكي ولو الأمر لا يعنيه لا من بعيد ولا من قريب
و كوني أستاذ في القانون و برغم أنه لا إنتماء سياسي لي و هو ما يعتبر
سياسة أيضا من خلال لتتبعي لمشاريع الدولة فأشهد الله أنها تخدم المصلحة
العامة على المدى القصير والبعيد وما قولكم بخصوص معارضة البعض لقرار يطلب
به البعض الآخر ؟ وتعنت الطرفين وقس على ذلك ... سلام
16 - الاستاذ جمال ـ (الجزائر )
2013/12/13
2013/12/13
....قالك النخــبة المثقفـــة
تقف وراء(حالة)اليأس والتيئيس ونشرها في الأوساط الشعبيــة.....ألست أنت
وكلـــكم من(النخـــبة)..أنتم سبب اليأس والتيئيس...أرحـــلوا وستشرق الشمس
من جديد...
17 -
2013/12/13
2013/12/13
كيف لايصاب الغاشي الجزائري كله باليأس ويفكرفي الانتحار
*وحكامه من الشيوخ الذين تجاوزوا السبعين والثمانين سنة
*وكل المسعولين أصغرهم في السبعيـــن
*دولة نسبة الشباب فيها75في المئة.والحكم في يد الشيوخ وأصحاب السبعينات والثمانينيات ..هل يعقل أن يكون الرئيس والوزير والمسؤول بصفة عامو من مواليد1930..أو1920أو1938أو1945اليس هذا من اليأس والقنوط ومنه الانتحار...أين مواليد1960فمافوق...أما أدناه فليذهب الى بيته...
*وحكامه من الشيوخ الذين تجاوزوا السبعين والثمانين سنة
*وكل المسعولين أصغرهم في السبعيـــن
*دولة نسبة الشباب فيها75في المئة.والحكم في يد الشيوخ وأصحاب السبعينات والثمانينيات ..هل يعقل أن يكون الرئيس والوزير والمسؤول بصفة عامو من مواليد1930..أو1920أو1938أو1945اليس هذا من اليأس والقنوط ومنه الانتحار...أين مواليد1960فمافوق...أما أدناه فليذهب الى بيته...
18 -
2013/12/13
2013/12/13
إنكم فاشلون ننتقد أو لا
ننتقد كرهناكم وكرهنا سياستكم العوجاء وعود وخرطي شبعتونا وعود كاذبة لا
سكن لا عمل الإختلاسات السرقة الخليفة ، شكيب و.و.و.و.و.و.و..وو.
19 -
2013/12/13
2013/12/13
اكبر خطر في معركة (عسكرية
معركة بناء الخ) نشر الياس والدعاية لذا رأيي المتواضع يجب الانتقاد البناء
الذي يبنى على ادلة وأسس لا مجرد سب ثم انتقاد يقدم البديل فان كان هذا
فيه عيب فما درجته وليس كله عيوب ما الشيء الغير السائق فيه وماذا كان يجب
ان يكون الخ اما الاهتمام فقط بما يقوله الشخص لا بما يفعله فهو عين الخطأ
فسلال نفرض ان التعبير خانه وانه لا يختار الأنسب ويعبر بتلقائية ويخطيء
(كون كلامه مطاط فضفاض .الخ) فالننظر الى أعماله بدل أقواله الى المشاريع
اليومية وتوازن جهوي الخ فالنقيم أعماله بدل اقوا
20 - Messaoud Elaithi
2013/12/13
2013/12/13
السلام عليكم
اخوتي ادعو الله أن يولي علينا خيارنا...والله ما عرفناش الخير اين...الرجل لديه زلات كثيرة و الذين ليس لديهم زلات واش عملو؟؟؟
نسأل الله بأن يولي علينا خيارنا..
كما تكونو يوالى عليكم
اخوتي ادعو الله أن يولي علينا خيارنا...والله ما عرفناش الخير اين...الرجل لديه زلات كثيرة و الذين ليس لديهم زلات واش عملو؟؟؟
نسأل الله بأن يولي علينا خيارنا..
كما تكونو يوالى عليكم
23 - مسلم ـ (alg)
2013/12/13
2013/12/13
تلمسان وجدت فرصتها في الحدث
التاريخي"عاصمة الثقافة الإسلامية"الشطيح ولعراء ومغنيين ورقصات من اوروبا
هذه الثقافة يا منزوعي ثوابت الشهداء والامة مهما فعلتم لا يمكن نزع قيامنا
الاسلامية العربية.
كنا ننتظر تحقيق رؤية في الريادة عالميا في العمل الإسلامي من خلال تلمسان عاصمة الثقافة الإسلامية القادر على تزويد المسلم بالجرعات القيمية والروحية الأصيلة النابعة من صحيح الكتاب والسنة عبر مواكبة المواسم الإسلامية بما يتناسب معها من أنشطة وبرامج ثقافية وتوعوية تمثل التطبيق العملي لرؤيتها في الريادة عالميا.
كنا ننتظر تحقيق رؤية في الريادة عالميا في العمل الإسلامي من خلال تلمسان عاصمة الثقافة الإسلامية القادر على تزويد المسلم بالجرعات القيمية والروحية الأصيلة النابعة من صحيح الكتاب والسنة عبر مواكبة المواسم الإسلامية بما يتناسب معها من أنشطة وبرامج ثقافية وتوعوية تمثل التطبيق العملي لرؤيتها في الريادة عالميا.
25 - حسان حسان ـ (الجزائر)
2013/12/13
2013/12/13
هيهه مكان لاه تتهم المثقفين حنى كارهين من ااك العام رنى غير نستناو
26 - كريم ـ (الغالية الجزائر)
2013/12/13
2013/12/13
نعم هذه الحقيقة الجزائريون
في الغالب هم مجتمع سلبي لا يعرف سوى الانتقاد والتشائم دون تقديم اية حلول
او المحاولة لتحسين وضعه لا يعرف سوى البكاء و النواح
27 - امازيغي ـ (بلاد تمازغا)
2013/12/13
2013/12/13
الذي يمسك كرسي السلطة و يذوق
لذته لا يمكنه أن يسلمه حتى لأخيه ، أقعدوا فيه وتفلسفوا و أعطوا فتاة خبز
كم و بقايا طعامكم الى من تسمونه بالشعب حتى لا يموت جوعا او حتى لا
ينقلب عليكم من شدة جوعه!!!
28 - Abdenour ـ (Paris)
2013/12/13
2013/12/13
أين أنت يا أويحي والله هدا
راه مخلطها والديها في كل شيء عندنا طاقات هائلة وبخلتونا بهم
29 - abderahmane ـ (france)
2013/12/13
2013/12/13
السيد مونولوق تهدر وحدك
ومكانش اللي ناقشك حتى الذات الالهية نسبت لها jumelles ما اجرءاك على
الله لا تطلق العنان للسانك فيؤدي بك الى المهالك............. للنصح
فقط...........
30 - ناصح عبد الله ـ (41 الجزائر)
2013/12/13
2013/12/13
وفقك الله يا عبد المالك سلال ان كنتم لا تفهمون لغته فهذه لغة القسنطينيين.
كفاكم هذا رجل لم يجلس ربما ساعة في مقعده منذ وصوله الى الوزارة الاولى.
امضي في عملك ونحن نعرف انك من الرجال القلائل الذين يحبون الجزائر ولا تهتم للكلاب التي تنبح من الداخل ومن الخارج طالما القافلة تسير.
كفاكم هذا رجل لم يجلس ربما ساعة في مقعده منذ وصوله الى الوزارة الاولى.
امضي في عملك ونحن نعرف انك من الرجال القلائل الذين يحبون الجزائر ولا تهتم للكلاب التي تنبح من الداخل ومن الخارج طالما القافلة تسير.
A quand la réhabilitation de la rue Chitour ?
par A. El Abci
Aucune action n'a été initiée pour réhabiliter la rue Chitour qui a été
fermée à la circulation automobile depuis le mois de février dernier pour cause
de glissement de terrain. On n'en est encore aux procédures administratives qui
ont pris énormément de temps, alors que le lancement des travaux d'expertise,
pour un montant de 800 millions de centimes, est prévu pour la fin du mois en
cours, indiquera à ce propos le vice-président de l'APC de Constantine chargé
des réalisations et de l'urbanisme, Rafiq Boutaghane.
Ce dernier souligne que lors de son installation à son poste au mois d'avril 2013, la rue en question était déjà interdite à la circulation, mais sans enveloppe financière pour les travaux de réparation nécessaires. Il indique encore que ce n'est que lors de la session de l'APC de septembre dernier que 3 milliards de centimes ont été dégagés pour des travaux d'études et de confortement et 800 millions de centimes pour l'expertise du sol. Le démarrage de celle-ci a été programmé dans un délai maximum de 15 jours et c'est elle qui permettra de déterminer, notamment, la profondeur nécessaire à l'installation des pieux pour les travaux de renforcement du sol, notera-t-il. Car, pour un traitement radical du glissement de terrain, indispensable de refaire complètement le mur de soutènement en béton armé et lui adjoindre, ensuite, une couche en pierres pour lui garder son cachet esthétique initiale. Il est à rappeler que les services concernés de l'APC avaient décidé la fermeture urgente de la rue en question et délocaliser vers d'autres endroits de la ville les stations de taxis qu'elle abritait. La décision a été prise par le maire en considération de la gravité de la situation et ce, après la découverte de « désordres » au niveau des sols qui ont provoqué de graves affaissements en contrebas de la route. De même que des pierres constituant le mur de soutènement ont commencé à bouger et à presque se détacher. Il était attendu qu'une étude technique du sol suive tout de suite après la fermeture à la circulation pour identifier exactement le problème et déterminer les moyens à mobiliser en vue d'un traitement radical et d'une solution définitive. Nombre de citoyens, en effet, s'interrogent sur les raisons du retard pris dans la prise en charge effective de cette rue gagnée de plus en plus par les dégradations qui, loin de s'arrêter risquent de s'amplifier avec les pluies de l'hiver qui s'installe.
Logement rural: Rassemblement devant le cabinet du wali
par A.El Abci
Une cinquantaine de personnes représentant les habitants du terrain de la
‘Ferme des trois martyrs', près de Chaab Errassas, ont tenu, hier matin, un
rassemblement devant le cabinet du wali, pour réclamer le déblocage de leurs
dossiers afférents au logement rural car ayant bénéficié de d'octroi de l'aide
de l'Etat, depuis deux ans et demi, maintenant.
C'est ce que nous explique le représentant du groupe des protestataires, indiquant qu'ils sont 262 familles à avoir déposé des dossiers, entrant dans le cadre du logement rural et ils sont tous en possession de décision de bénéfice de l'aide et ce, depuis l'été de l'année 2010.
Et de préciser qu'il s'agit d'une décision d'attribution d'une aide de 75 millions de centimes, destinée à réhabiliter les maisons précaires des habitants concernés, pour les fixer sur place et leur permettre d'apporter des améliorations à leur cadre de vie.
La décision de bénéficiaire de cette aide, signée par le chef de daïra de Constantine et portant son cachet, ouvre droit, pour ceux qui le souhaitent, à un prêt bancaire. «Nous avons eu plusieurs réunions avec le chef de daïra, des représentants de l'administration sont venus examiner la situation, de visu, mais rien de concret n'en a résulté jusqu'à aujourd'hui. A telle enseigne qu'il est arrivé à beaucoup d'entre nous, notera notre interlocuteur, de se demander si ce projet d'aide au logement rural tient encore la route».
Et d'ajouter «nous avons tenu ce sit-in pour alerter le nouveau wali de notre situation et solliciter son intervention pour débloquer la situation et les attributions des aides en question, car plus les années passent plus les maisons à réhabiliter se dégradent davantage». En fin de matinée, une délégation des protestataires a été reçue, au cabinet du wali, par un représentant de celui-ci, à qui ils ont fait part de leurs préoccupations et doléances. Mais, à leur sortie, les représentants des habitants étaient sceptiques. «Des promesses, rien que des promesses», nous dira l'un d'entre eux sur un air de dépit, non sans menacer que «dans les prochains jours, les habitants exprimeront leur ras-le-bol d'une autre façon».
Chakib Khelil, parrain des «barons du sable»
le 13.12.13 | 10h00
Réagissez
Dix ans que deux familles dénoncent vainement l’exploitation «illicite» d’une sablière dans la wilaya de Skikda. Malgré les rapports de la wilaya en leur faveur, elles n’ont pas réussi à récupérer leur terrain. Elles accusent «les barons du sable» et l’ancien ministre de l’Energie.
«Vous êtes ici sur un territoire entièrement contrôlé par les barons du
sable. Leur zone commence au quartier Jeanne d’Arc, à 2 km de là.»
Mohamed Bouaziz, 32 ans, juriste, sait de quoi il parle : c’est lui qui
représente les familles Bouaziz et Saâdellah, du arch Boulefrakh. Nous
sommes à Filfila, ou Platane, à 20 km de Skikda. Depuis plus de dix ans,
ces familles contestent l’exploitation «illicite» d’une sablière qui
empiète sur 1,25 hectare de leur terrain familial. Elles accusent
l’entreprise Graniski d’avoir contourné l’administration, sous la
protection de l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil. Selon les
documents qu’El Watan Week-end a réussi à se procurer, la décision
d’extraction a été signée et délivrée le 8 mai 2001 par Chakib Khelil.
La superficie autorisée par l’ex-ministre est de 25 hectares pour une
durée de dix années renouvelable. La superficie restante relève à la
fois de la propriété privée des certaines familles de Filfila mais aussi
de la conservation des forêts de la wilaya de Skikda. Alors que
l’activité de la sablière s’est arrêtée et que, selon les habitants sur
place, le propriétaire de Graniski, Abdelhafid Boughagha, a disparu peu
de temps après le départ à l’étranger de l’ex-ministre, les familles
craignent une reprise de l’extraction. Car peu de temps avant son
départ, Chakib Khelil aurait, selon Mohamed Bouaziz, obtenu pour
l’entrepreneur «un renouvèlement de trois années sur son contrat
d’exploitation». «Mais cette fois-ci, promet-il, ça ne se passera pas
comme avant. J’emploierai tous les moyens nécessaires pour l’empêcher de
mettre les pieds sur notre terrain.»
Abus
Tous les rapports et les procès-verbaux établis par les services de la wilaya parlent clairement d’«illégalité». «Comment est-il possible que l’ex-ministre puisse délivrer une autorisation à une personne physique et non morale ?, s’interroge Mohamed Bouaziz. Et cela, avant même que l’entrepreneur en question ne possède un registre du commerce ? Car, d’après le reçu du Centre national du registre du commerce, l’entrepreneur a déposé le dossier d’acquisition du registre le 30 mai 2001. Cela veut dire que Chakib Khelil est complice dans cette affaire.» Le lieu tel qu’il a été mentionné sur la décision ministérielle, Sidi Merouane, n’évoque ni le nom de la daïra ni celui la commune. «Le nom du lieu n’existe pas en réalité. Il n’apparaît ni sur les schémas habituels ni même sur la carte de l’état-major français que nous utilisons ici pour la localisation géographique de nos zones», lance Mohamed Bouaziz. Des propos partagés par le président de l’assemblée communale de Filfila, Kamel Lekhel : «J’ignore qui et pourquoi ils l’ont nommé ainsi ? Mais je vous confirme que ce nom n’existe pas dans ma commune.» «Notre sablière ne figure pas sur cette liste établie par la wilaya. Et ce n’est pas tout, son nom n’existe même pas dans notre commune. Cela veut dire tout simplement que toute extraction dans notre terrain devrait être considérée comme une atteinte à la propriété privée», s’indigne Mohamed Bouaziz. Les deux familles n’ont pas tardé à réagir, ce qui a poussé la wilaya à mettre en place une commission, le 17 février 2002, neuf mois après le début de l’exploitation par l’entrepreneur, dans le but d’inspecter les lieux. La commission est composée de représentants de plusieurs directions dont les mines et l’industrie, l’hydraulique, la DRAG, deux inspections de l’environnement et celles du travail, de la sûreté de wilaya, de la Protection civile et un représentant du service des conservations des forêts. Dans son procès-verbal de constat (le n°443), la commission conclut : «Les travaux ont été entamés par l’entrepreneur sans l’autorisation des services concernés.»
Injustice
La commission avait aussi rapporté les observations suivantes : «L’étude d’impact sur l’environnement est faite de manière superficielle. L’entrepreneur n’a déposé aucun dossier au service des mines avant l’exploitation de la zone. L’entrepreneur et les services chargés des mines n’ont pas respecté les conditions qui autorisent l’exploitation. L’exploitation était anarchique sans délimitation de superficie d’exploitation par l’entrepreneur, qui n’a pas respecté le schéma 1/5000 (norme géologique, ndlr).» Dans sa conclusion, la commission explique que l’entrepreneur n’a respecté aucune condition de celles énoncées dans la décision (99/802) de la wilaya de Skikda, ni les troisième et quatrième lois de la décision ministérielle. Les membres de la commission ont aussi réaffirmé que la sablière ne figure pas parmi celles autorisées d’exploitation par la wilaya. «La sablière est un ensemble de dunes de sable dont l’exploitation est interdite. Il aurait même fallu renforcer le terrain par le reboisement», conclut encore la commission. Le 11 juillet 2002, l’entrepreneur en question reçoit un courrier émanant des services de conservation des forêts de Skikda, l’informant sur l’instabilité du terrain. Le même service l’informe également qu’il n’a pas le droit d’ouvrir de pistes ni de creuser sans leur autorisation. Dans son rapport, la direction de l’environnement dresse le même constat, en décrivant l’exploitation de cette sablière comme «une menace pour l’environnement», car les travaux ont interrompu des sources d’eau qui alimentent toute la région. «Malgré tous les rapports et les procès-verbaux établis par les services de wilaya et les protestations de la famille, l’entrepreneur a tout de même continué à exploiter la sablière pour une durée de plus de dix ans», s’indigne Mohamed Bouaziz.
Menaces
Comment ? En profitant des conflits familiaux autour du partage des terrains, les entrepreneurs parviennent à développer leur business en entretenant les divergences. «La plupart des terrains ne sont pas encore partagés, ce qui a poussé notre mouvement de protestation à l’essoufflement», ajoute celui dont le nom est connu dans la région pour ses prises de position en faveur des victimes de la hogra, Mohamed Bouaziz s’est attaqué à l’entrepreneur au début de 2011, en bloquant les routes d’accès à l’entreprise. «Je ne suis pas du genre à baisser les bras, mais j’ai été menacé de mort à maintes reprises par l’entrepreneur, et d’emprisonnement par les autorités locales, témoigne-t-il. L’entrepreneur leur disait qu’il avait l’appui de Saïd Bouteflika, le frère du président de la République, et du général chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah.» Mohamed Bouaziz affirme avoir reçu plusieurs propositions, toujours refusées, de pots-de-vin. Il a été reçu par le chef de cabinet du wali, la police, le commandement de secteur de la gendarmerie et le procureur de la République, mais «personne» n’a donné suite à ses requêtes. Mohamed a même été poursuivi en justice pour «occupation illégale de la voie publique». «J’ai été condamné à une amende, j’ai fait appel mais mon dossier a finalement été étouffé. Je pense que c’est parce que j’ai cité des noms qui dérangent.
Je me bats pour la justice et non pour l’argent. Nous revendiquons l’ouverture d’une enquête sur cette exploitation illicite. Que les responsables, notamment, l’entrepreneur et l’ex-ministre, Chakib Khelil, soient traduits en justice pour répondre de leurs actes.» Un village près de la zone d’exploitation vit aujourd’hui sous la menace d’un glissement de terrain. Les associations pour la protection de l’environnement font directement le lien avec l’exploitation de la sablière. Mohamed Bouaziz est plus que jamais déterminé. «Cette affaire doit être un exemple pour toutes les autres régions du pays, notamment pour les villes côtières. Le respect des lois, la propriété privée et le respect des procédures restent un fardeau dont peu se soucient.» Nous avons tenté d’entrer, en vain, dans l’entreprise Graniski. Quant à son propriétaire, il reste introuvable.
Abus
Tous les rapports et les procès-verbaux établis par les services de la wilaya parlent clairement d’«illégalité». «Comment est-il possible que l’ex-ministre puisse délivrer une autorisation à une personne physique et non morale ?, s’interroge Mohamed Bouaziz. Et cela, avant même que l’entrepreneur en question ne possède un registre du commerce ? Car, d’après le reçu du Centre national du registre du commerce, l’entrepreneur a déposé le dossier d’acquisition du registre le 30 mai 2001. Cela veut dire que Chakib Khelil est complice dans cette affaire.» Le lieu tel qu’il a été mentionné sur la décision ministérielle, Sidi Merouane, n’évoque ni le nom de la daïra ni celui la commune. «Le nom du lieu n’existe pas en réalité. Il n’apparaît ni sur les schémas habituels ni même sur la carte de l’état-major français que nous utilisons ici pour la localisation géographique de nos zones», lance Mohamed Bouaziz. Des propos partagés par le président de l’assemblée communale de Filfila, Kamel Lekhel : «J’ignore qui et pourquoi ils l’ont nommé ainsi ? Mais je vous confirme que ce nom n’existe pas dans ma commune.» «Notre sablière ne figure pas sur cette liste établie par la wilaya. Et ce n’est pas tout, son nom n’existe même pas dans notre commune. Cela veut dire tout simplement que toute extraction dans notre terrain devrait être considérée comme une atteinte à la propriété privée», s’indigne Mohamed Bouaziz. Les deux familles n’ont pas tardé à réagir, ce qui a poussé la wilaya à mettre en place une commission, le 17 février 2002, neuf mois après le début de l’exploitation par l’entrepreneur, dans le but d’inspecter les lieux. La commission est composée de représentants de plusieurs directions dont les mines et l’industrie, l’hydraulique, la DRAG, deux inspections de l’environnement et celles du travail, de la sûreté de wilaya, de la Protection civile et un représentant du service des conservations des forêts. Dans son procès-verbal de constat (le n°443), la commission conclut : «Les travaux ont été entamés par l’entrepreneur sans l’autorisation des services concernés.»
Injustice
La commission avait aussi rapporté les observations suivantes : «L’étude d’impact sur l’environnement est faite de manière superficielle. L’entrepreneur n’a déposé aucun dossier au service des mines avant l’exploitation de la zone. L’entrepreneur et les services chargés des mines n’ont pas respecté les conditions qui autorisent l’exploitation. L’exploitation était anarchique sans délimitation de superficie d’exploitation par l’entrepreneur, qui n’a pas respecté le schéma 1/5000 (norme géologique, ndlr).» Dans sa conclusion, la commission explique que l’entrepreneur n’a respecté aucune condition de celles énoncées dans la décision (99/802) de la wilaya de Skikda, ni les troisième et quatrième lois de la décision ministérielle. Les membres de la commission ont aussi réaffirmé que la sablière ne figure pas parmi celles autorisées d’exploitation par la wilaya. «La sablière est un ensemble de dunes de sable dont l’exploitation est interdite. Il aurait même fallu renforcer le terrain par le reboisement», conclut encore la commission. Le 11 juillet 2002, l’entrepreneur en question reçoit un courrier émanant des services de conservation des forêts de Skikda, l’informant sur l’instabilité du terrain. Le même service l’informe également qu’il n’a pas le droit d’ouvrir de pistes ni de creuser sans leur autorisation. Dans son rapport, la direction de l’environnement dresse le même constat, en décrivant l’exploitation de cette sablière comme «une menace pour l’environnement», car les travaux ont interrompu des sources d’eau qui alimentent toute la région. «Malgré tous les rapports et les procès-verbaux établis par les services de wilaya et les protestations de la famille, l’entrepreneur a tout de même continué à exploiter la sablière pour une durée de plus de dix ans», s’indigne Mohamed Bouaziz.
Menaces
Comment ? En profitant des conflits familiaux autour du partage des terrains, les entrepreneurs parviennent à développer leur business en entretenant les divergences. «La plupart des terrains ne sont pas encore partagés, ce qui a poussé notre mouvement de protestation à l’essoufflement», ajoute celui dont le nom est connu dans la région pour ses prises de position en faveur des victimes de la hogra, Mohamed Bouaziz s’est attaqué à l’entrepreneur au début de 2011, en bloquant les routes d’accès à l’entreprise. «Je ne suis pas du genre à baisser les bras, mais j’ai été menacé de mort à maintes reprises par l’entrepreneur, et d’emprisonnement par les autorités locales, témoigne-t-il. L’entrepreneur leur disait qu’il avait l’appui de Saïd Bouteflika, le frère du président de la République, et du général chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah.» Mohamed Bouaziz affirme avoir reçu plusieurs propositions, toujours refusées, de pots-de-vin. Il a été reçu par le chef de cabinet du wali, la police, le commandement de secteur de la gendarmerie et le procureur de la République, mais «personne» n’a donné suite à ses requêtes. Mohamed a même été poursuivi en justice pour «occupation illégale de la voie publique». «J’ai été condamné à une amende, j’ai fait appel mais mon dossier a finalement été étouffé. Je pense que c’est parce que j’ai cité des noms qui dérangent.
Je me bats pour la justice et non pour l’argent. Nous revendiquons l’ouverture d’une enquête sur cette exploitation illicite. Que les responsables, notamment, l’entrepreneur et l’ex-ministre, Chakib Khelil, soient traduits en justice pour répondre de leurs actes.» Un village près de la zone d’exploitation vit aujourd’hui sous la menace d’un glissement de terrain. Les associations pour la protection de l’environnement font directement le lien avec l’exploitation de la sablière. Mohamed Bouaziz est plus que jamais déterminé. «Cette affaire doit être un exemple pour toutes les autres régions du pays, notamment pour les villes côtières. Le respect des lois, la propriété privée et le respect des procédures restent un fardeau dont peu se soucient.» Nous avons tenté d’entrer, en vain, dans l’entreprise Graniski. Quant à son propriétaire, il reste introuvable.
Meziane Abane
Les clubs veulent leur part du gâteau
le 13.12.13 | 10h00
Réagissez
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|
© photo :H. LYES
Les clubs de la Ligue 1 de football professionnel ont réitéré leur souhait de rencontrer le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
C’est ce qui s’est dégagé de la réunion tenue mercredi en fin
d’après-midi, au siège de l’entreprise du président du CR Belouizdad,
Réda Malek, par les 16 clubs de la Ligue 1. Trois ans après la mise en
place du professionnalisme, les clubs de la Ligue 1, mais également ceux
de la Ligue 2 sont en face à une crise financière sans précédent, pour
ne pas dire qu’ils sont en situation de faillite. Par le passé, les
clubs avaient tenté d’entreprendre des démarches pour faire entendre,
sans succès, leur voix sur les difficultés qu’ils rencontrent sur le
terrain depuis l’instauration du professionnalisme.
Ni la Fédération algérienne de football encore moins le ministère de la Jeunesse et des Sports n’ont pu donner des garanties quant à l’application des mesures d’accompagnement de l’Etat au professionnalisme. Réda Malek a tenu à expliquer la dernière démarche des clubs : «Celle-ci n’a pas du tout un caractère syndical. Nous voulons seulement rencontrer le Premier ministre pour lui expliquer notre situation face aux difficultés que nous vivons actuellement. Car il faut bien le dire, dans l’état actuel des choses, il sera très difficile, voire impossible, de continuer à gérer les clubs.» La majorité des formations prônent le parrainage à l’instar de ce qui a été fait avec le MC Alger ou encore le CS Constantine. Mais les clubs espèrent également pouvoir bénéficier des facilités pour éponger les dettes contractées au niveau de la CNAS et payer les impôts de 2010 à ce jour.
Ceci en plus du fait que ces mêmes formations attendent toujours les assiettes de terrain promises pour la construction de centres de formation qui devaient être financés par l’Etat. Mais à ce jour vu l’absence d’écho de la part de l’Etat, les clubs continuent de vivoter face au très peu d’enthousiasme des repreneurs de clubs. «Cela s’explique pas le fait que celui qui veut investir dans le football ne gagne rien aujourd’hui», affirme le premier responsable du club de Laâquiba. Tout l’espoir des responsables des clubs repose désormais sur la rencontre de leurs représentants avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Lui qui distribue de l’argent partout où il passe. Pas plus tard que mercredi, il avait octroyé 7 millions de dinars au CR Témouchent, club qui évolue en championnat amateur, en marge d’une visite dans cette wilaya.
Ni la Fédération algérienne de football encore moins le ministère de la Jeunesse et des Sports n’ont pu donner des garanties quant à l’application des mesures d’accompagnement de l’Etat au professionnalisme. Réda Malek a tenu à expliquer la dernière démarche des clubs : «Celle-ci n’a pas du tout un caractère syndical. Nous voulons seulement rencontrer le Premier ministre pour lui expliquer notre situation face aux difficultés que nous vivons actuellement. Car il faut bien le dire, dans l’état actuel des choses, il sera très difficile, voire impossible, de continuer à gérer les clubs.» La majorité des formations prônent le parrainage à l’instar de ce qui a été fait avec le MC Alger ou encore le CS Constantine. Mais les clubs espèrent également pouvoir bénéficier des facilités pour éponger les dettes contractées au niveau de la CNAS et payer les impôts de 2010 à ce jour.
Ceci en plus du fait que ces mêmes formations attendent toujours les assiettes de terrain promises pour la construction de centres de formation qui devaient être financés par l’Etat. Mais à ce jour vu l’absence d’écho de la part de l’Etat, les clubs continuent de vivoter face au très peu d’enthousiasme des repreneurs de clubs. «Cela s’explique pas le fait que celui qui veut investir dans le football ne gagne rien aujourd’hui», affirme le premier responsable du club de Laâquiba. Tout l’espoir des responsables des clubs repose désormais sur la rencontre de leurs représentants avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Lui qui distribue de l’argent partout où il passe. Pas plus tard que mercredi, il avait octroyé 7 millions de dinars au CR Témouchent, club qui évolue en championnat amateur, en marge d’une visite dans cette wilaya.
Farouk Bouamama
à l’approche des opérations de relogement
le blocage de l’APC inquiète les habitants de Heuraoua
le 12.12.13 | 10h00
|
© Lyès. H.
La population craint d’être ignorée lors de la...
Le wali a désigné un administrateur après des mois de blocage de l’APC.
Des habitants des bidonvilles, chalets, haouchs et autres cités
précaires dans la commune de Heraoua se disent inquiets du blocage que
connaît, depuis des mois, leur APC. Un blocage, estiment-ils, qui risque
de compromettre leurs chances de bénéficier de logements dans le cadre
de la prochaine opération de distribution, que devraient lancer les
autorités de la capitale. Selon nos sources, le wali vient de procéder,
il y a quelques jours, à la mise sous autorité d’un administrateur de la
gestion des affaires courantes de la commune. Une décision qui ne
semble pas beaucoup rassurer les résidants, auxquels aucune garantie de
relogement n’a été encore donnée.
«L’objectif principal de la présidente de l’APC élue était l’éradication des bidonvilles et le relogement des habitants dans des constructions dignes», nous dira un habitant de la cité Carrière. «N’étant plus à la tête de la mairie, l’on craint que les priorités changent et que notre cause ne trouvera plus de voix au sein de la commission de distribution», ajoute notre interlocuteur.
Ainsi, si les habitants sont pénalisés par le blocage de l’APC, la décision du wali est loin de rassurer les résidants, et ce, en raison «du mauvais timing choisi». La commune de Heuraoua, faut-il le préciser, abrite des centaines de bidonvilles où les conditions de vie frôlent l’insupportable, notamment à Aïn Kahla. A cela viennent s’ajouter les habitations précaires du centre-ville, ainsi que les chalets implantés depuis le séisme de 2003. Pour les occupants de ces derniers, force est de rappeler qu’ils ont procédé, à maintes reprises, à la fermeture de la route pour attirer l’attention des pouvoirs publics et exprimer leur ras-le-bol de leurs conditions de vie.
Par ailleurs, des habitants d’autres sites ont exprimé le souhait de voir les autorités accepter de régulariser leur situation et leur délivrer des permis de construire.
«Faute de relogement, nous demandons des autorisations pour construire sur les terres que nous occupons depuis des lustres», nous dira un autre habitant. Une trentaine de familles avaient déjà saisi les services de la wilaya déléguée, mais la réponse était négative. Aussi, il faut ajouter le cas des habitants des nombreux haouchs, dont la situation est loin d’être réglée et le cadre de vie est en éternelle dégradation. La commune de Heuraoua, indiquent des résidants, ne bénéficie qu’au compte-gouttes des programmes de relogement. «Pourtant, les conditions de vie des habitants des bidonvilles sont difficiles, notamment en hiver, et des promesses, non concrétisées, ont été à plusieurs reprises faites par les responsables qui se sont succédé à la tête de la commune», s’indigne un résidant.
Rappelons que le nouveau wali, Abdelkader Zoukh, vient d’installer un administrateur pour «prendre en charge les problèmes des citoyens».
«L’objectif principal de la présidente de l’APC élue était l’éradication des bidonvilles et le relogement des habitants dans des constructions dignes», nous dira un habitant de la cité Carrière. «N’étant plus à la tête de la mairie, l’on craint que les priorités changent et que notre cause ne trouvera plus de voix au sein de la commission de distribution», ajoute notre interlocuteur.
Ainsi, si les habitants sont pénalisés par le blocage de l’APC, la décision du wali est loin de rassurer les résidants, et ce, en raison «du mauvais timing choisi». La commune de Heuraoua, faut-il le préciser, abrite des centaines de bidonvilles où les conditions de vie frôlent l’insupportable, notamment à Aïn Kahla. A cela viennent s’ajouter les habitations précaires du centre-ville, ainsi que les chalets implantés depuis le séisme de 2003. Pour les occupants de ces derniers, force est de rappeler qu’ils ont procédé, à maintes reprises, à la fermeture de la route pour attirer l’attention des pouvoirs publics et exprimer leur ras-le-bol de leurs conditions de vie.
Par ailleurs, des habitants d’autres sites ont exprimé le souhait de voir les autorités accepter de régulariser leur situation et leur délivrer des permis de construire.
«Faute de relogement, nous demandons des autorisations pour construire sur les terres que nous occupons depuis des lustres», nous dira un autre habitant. Une trentaine de familles avaient déjà saisi les services de la wilaya déléguée, mais la réponse était négative. Aussi, il faut ajouter le cas des habitants des nombreux haouchs, dont la situation est loin d’être réglée et le cadre de vie est en éternelle dégradation. La commune de Heuraoua, indiquent des résidants, ne bénéficie qu’au compte-gouttes des programmes de relogement. «Pourtant, les conditions de vie des habitants des bidonvilles sont difficiles, notamment en hiver, et des promesses, non concrétisées, ont été à plusieurs reprises faites par les responsables qui se sont succédé à la tête de la commune», s’indigne un résidant.
Rappelons que le nouveau wali, Abdelkader Zoukh, vient d’installer un administrateur pour «prendre en charge les problèmes des citoyens».
Djamel G.
Des ordures partout à Bordj Omar Driss
à qui incombe la responsabilité ?
le 12.12.13 | 10h00
|
© Salim M.
Tirer la sonnette d’alarme ne suffit plus aujourd’hui, il est...
La situation environnementale est plus que jamais menacée à Bordj Omar Driss, situé à 700 km au nord d’Illizi, où l’enlèvement des ordures n’a pas été effectué depuis plusieurs semaines par les agents de la municipalité.
C’est une véritable marée d’ordures ménagères et de déchets de toutes
sortes qui va finir par engloutir le peu d’espace restant, et en
incomber la responsabilité uniquement aux autorités locales serait
évidemment injuste, car l’implication du citoyen, principal producteur
de ces ordures, est totale. Le manque de civisme des citoyens est une
réalité qu’il faut reconnaître et déplorer en même temps. Toutes les
poubelles à gauche et à droite des rues et venelles sont pleines de
canettes, bouteilles en plastique, tôles, cartons, des tas d’ordures et
des déchets de toutes natures qui sont déversés un peu partout dans les
quartiers de cette commune.
La situation se détériore de jour en jour, avec les risques pour la santé publique, les épidémiologues redoutent les maladies de la saleté, surtout dans ce milieu saharien si fragile et sujet aux pollutions diverses. Le constat est édifiant, puisque le camion de ramassage des services de la commune n’effectue plus de rotations depuis plus de deux mois. Une absence des éboueurs qui rappelle avec amertume l’image de Naples croulant sous les ordures avec des poubelles débordant de partout et dégageant des odeurs nauséabondes dues à la décomposition des déchets qu’elles renferment, qui constituent un danger aussi bien pour les populations que pour l’environnement. Elles attirent les animaux errants et les insectes, sources de pollution et de maladies contagieuses, favorisant ainsi la prolifération de certaines maladies dermatologiques et respiratoires, comme les allergies et l’asthme.
Les habitants s’insurgent et espèrent que ce phénomène prendra fin dans les plus brefs délais. Certes, les citoyens, le mouvement associatif et les écoles jouent un rôle important en matière de sensibilisation qui sert à ancrer la culture de l’éducation environnementale aux générations montantes, mais il faut reconnaître qu’il y a aussi de la négligence de la part des responsables locaux et des autorités compétentes, qui ont une grande part de responsabilité dans ce problème qui est devenu inquiétant.
Quelles que soient les raisons de l’absence du camion de ramassage des ordures, que les citoyens soupçonnent d’être purement bureaucratiques, les services communaux de l’hygiène publique doivent impérativement se ressaisir et intervenir au plus vite à travers l’amélioration des moyens de collecte, d’enlèvement, de tri, voire de valorisation et de recyclage de certains types de déchets vu l’absence pure et simple des institutions municipales et publiques en charge de l’hygiène, car la commune ne dispose, à ce jour, ni d’une décharge contrôlée, ni d’un centre d’enfouissement technique (CET) pour gérer les déchets ménagers et assimilés et encore moins d’une station d’épuration des aux usées (STEP) !On vous le disait au début de ce constat, la situation environnementale à Bordj Omar Driss est des plus alarmantes et nécessite qu’on y mette fin.
La situation se détériore de jour en jour, avec les risques pour la santé publique, les épidémiologues redoutent les maladies de la saleté, surtout dans ce milieu saharien si fragile et sujet aux pollutions diverses. Le constat est édifiant, puisque le camion de ramassage des services de la commune n’effectue plus de rotations depuis plus de deux mois. Une absence des éboueurs qui rappelle avec amertume l’image de Naples croulant sous les ordures avec des poubelles débordant de partout et dégageant des odeurs nauséabondes dues à la décomposition des déchets qu’elles renferment, qui constituent un danger aussi bien pour les populations que pour l’environnement. Elles attirent les animaux errants et les insectes, sources de pollution et de maladies contagieuses, favorisant ainsi la prolifération de certaines maladies dermatologiques et respiratoires, comme les allergies et l’asthme.
Les habitants s’insurgent et espèrent que ce phénomène prendra fin dans les plus brefs délais. Certes, les citoyens, le mouvement associatif et les écoles jouent un rôle important en matière de sensibilisation qui sert à ancrer la culture de l’éducation environnementale aux générations montantes, mais il faut reconnaître qu’il y a aussi de la négligence de la part des responsables locaux et des autorités compétentes, qui ont une grande part de responsabilité dans ce problème qui est devenu inquiétant.
Quelles que soient les raisons de l’absence du camion de ramassage des ordures, que les citoyens soupçonnent d’être purement bureaucratiques, les services communaux de l’hygiène publique doivent impérativement se ressaisir et intervenir au plus vite à travers l’amélioration des moyens de collecte, d’enlèvement, de tri, voire de valorisation et de recyclage de certains types de déchets vu l’absence pure et simple des institutions municipales et publiques en charge de l’hygiène, car la commune ne dispose, à ce jour, ni d’une décharge contrôlée, ni d’un centre d’enfouissement technique (CET) pour gérer les déchets ménagers et assimilés et encore moins d’une station d’épuration des aux usées (STEP) !On vous le disait au début de ce constat, la situation environnementale à Bordj Omar Driss est des plus alarmantes et nécessite qu’on y mette fin.
Bouda Brahim
à l’approche des opérations de relogement
le blocage de l’APC inquiète les habitants de Heuraoua
le 12.12.13 | 10h00
|
© Lyès. H.
La population craint d’être ignorée lors de la...
Le wali a désigné un administrateur après des mois de blocage de l’APC.
Des habitants des bidonvilles, chalets, haouchs et autres cités
précaires dans la commune de Heraoua se disent inquiets du blocage que
connaît, depuis des mois, leur APC. Un blocage, estiment-ils, qui risque
de compromettre leurs chances de bénéficier de logements dans le cadre
de la prochaine opération de distribution, que devraient lancer les
autorités de la capitale. Selon nos sources, le wali vient de procéder,
il y a quelques jours, à la mise sous autorité d’un administrateur de la
gestion des affaires courantes de la commune. Une décision qui ne
semble pas beaucoup rassurer les résidants, auxquels aucune garantie de
relogement n’a été encore donnée.
«L’objectif principal de la présidente de l’APC élue était l’éradication des bidonvilles et le relogement des habitants dans des constructions dignes», nous dira un habitant de la cité Carrière. «N’étant plus à la tête de la mairie, l’on craint que les priorités changent et que notre cause ne trouvera plus de voix au sein de la commission de distribution», ajoute notre interlocuteur.
Ainsi, si les habitants sont pénalisés par le blocage de l’APC, la décision du wali est loin de rassurer les résidants, et ce, en raison «du mauvais timing choisi». La commune de Heuraoua, faut-il le préciser, abrite des centaines de bidonvilles où les conditions de vie frôlent l’insupportable, notamment à Aïn Kahla. A cela viennent s’ajouter les habitations précaires du centre-ville, ainsi que les chalets implantés depuis le séisme de 2003. Pour les occupants de ces derniers, force est de rappeler qu’ils ont procédé, à maintes reprises, à la fermeture de la route pour attirer l’attention des pouvoirs publics et exprimer leur ras-le-bol de leurs conditions de vie.
Par ailleurs, des habitants d’autres sites ont exprimé le souhait de voir les autorités accepter de régulariser leur situation et leur délivrer des permis de construire.
«Faute de relogement, nous demandons des autorisations pour construire sur les terres que nous occupons depuis des lustres», nous dira un autre habitant. Une trentaine de familles avaient déjà saisi les services de la wilaya déléguée, mais la réponse était négative. Aussi, il faut ajouter le cas des habitants des nombreux haouchs, dont la situation est loin d’être réglée et le cadre de vie est en éternelle dégradation. La commune de Heuraoua, indiquent des résidants, ne bénéficie qu’au compte-gouttes des programmes de relogement. «Pourtant, les conditions de vie des habitants des bidonvilles sont difficiles, notamment en hiver, et des promesses, non concrétisées, ont été à plusieurs reprises faites par les responsables qui se sont succédé à la tête de la commune», s’indigne un résidant.
Rappelons que le nouveau wali, Abdelkader Zoukh, vient d’installer un administrateur pour «prendre en charge les problèmes des citoyens».
«L’objectif principal de la présidente de l’APC élue était l’éradication des bidonvilles et le relogement des habitants dans des constructions dignes», nous dira un habitant de la cité Carrière. «N’étant plus à la tête de la mairie, l’on craint que les priorités changent et que notre cause ne trouvera plus de voix au sein de la commission de distribution», ajoute notre interlocuteur.
Ainsi, si les habitants sont pénalisés par le blocage de l’APC, la décision du wali est loin de rassurer les résidants, et ce, en raison «du mauvais timing choisi». La commune de Heuraoua, faut-il le préciser, abrite des centaines de bidonvilles où les conditions de vie frôlent l’insupportable, notamment à Aïn Kahla. A cela viennent s’ajouter les habitations précaires du centre-ville, ainsi que les chalets implantés depuis le séisme de 2003. Pour les occupants de ces derniers, force est de rappeler qu’ils ont procédé, à maintes reprises, à la fermeture de la route pour attirer l’attention des pouvoirs publics et exprimer leur ras-le-bol de leurs conditions de vie.
Par ailleurs, des habitants d’autres sites ont exprimé le souhait de voir les autorités accepter de régulariser leur situation et leur délivrer des permis de construire.
«Faute de relogement, nous demandons des autorisations pour construire sur les terres que nous occupons depuis des lustres», nous dira un autre habitant. Une trentaine de familles avaient déjà saisi les services de la wilaya déléguée, mais la réponse était négative. Aussi, il faut ajouter le cas des habitants des nombreux haouchs, dont la situation est loin d’être réglée et le cadre de vie est en éternelle dégradation. La commune de Heuraoua, indiquent des résidants, ne bénéficie qu’au compte-gouttes des programmes de relogement. «Pourtant, les conditions de vie des habitants des bidonvilles sont difficiles, notamment en hiver, et des promesses, non concrétisées, ont été à plusieurs reprises faites par les responsables qui se sont succédé à la tête de la commune», s’indigne un résidant.
Rappelons que le nouveau wali, Abdelkader Zoukh, vient d’installer un administrateur pour «prendre en charge les problèmes des citoyens».
Djamel G.
Des ordures partout à Bordj Omar Driss
à qui incombe la responsabilité ?
le 12.12.13 | 10h00
|
© Salim M.
Tirer la sonnette d’alarme ne suffit plus aujourd’hui, il est...
La situation environnementale est plus que jamais menacée à Bordj Omar Driss, situé à 700 km au nord d’Illizi, où l’enlèvement des ordures n’a pas été effectué depuis plusieurs semaines par les agents de la municipalité.
C’est une véritable marée d’ordures ménagères et de déchets de toutes
sortes qui va finir par engloutir le peu d’espace restant, et en
incomber la responsabilité uniquement aux autorités locales serait
évidemment injuste, car l’implication du citoyen, principal producteur
de ces ordures, est totale. Le manque de civisme des citoyens est une
réalité qu’il faut reconnaître et déplorer en même temps. Toutes les
poubelles à gauche et à droite des rues et venelles sont pleines de
canettes, bouteilles en plastique, tôles, cartons, des tas d’ordures et
des déchets de toutes natures qui sont déversés un peu partout dans les
quartiers de cette commune.
La situation se détériore de jour en jour, avec les risques pour la santé publique, les épidémiologues redoutent les maladies de la saleté, surtout dans ce milieu saharien si fragile et sujet aux pollutions diverses. Le constat est édifiant, puisque le camion de ramassage des services de la commune n’effectue plus de rotations depuis plus de deux mois. Une absence des éboueurs qui rappelle avec amertume l’image de Naples croulant sous les ordures avec des poubelles débordant de partout et dégageant des odeurs nauséabondes dues à la décomposition des déchets qu’elles renferment, qui constituent un danger aussi bien pour les populations que pour l’environnement. Elles attirent les animaux errants et les insectes, sources de pollution et de maladies contagieuses, favorisant ainsi la prolifération de certaines maladies dermatologiques et respiratoires, comme les allergies et l’asthme.
Les habitants s’insurgent et espèrent que ce phénomène prendra fin dans les plus brefs délais. Certes, les citoyens, le mouvement associatif et les écoles jouent un rôle important en matière de sensibilisation qui sert à ancrer la culture de l’éducation environnementale aux générations montantes, mais il faut reconnaître qu’il y a aussi de la négligence de la part des responsables locaux et des autorités compétentes, qui ont une grande part de responsabilité dans ce problème qui est devenu inquiétant.
Quelles que soient les raisons de l’absence du camion de ramassage des ordures, que les citoyens soupçonnent d’être purement bureaucratiques, les services communaux de l’hygiène publique doivent impérativement se ressaisir et intervenir au plus vite à travers l’amélioration des moyens de collecte, d’enlèvement, de tri, voire de valorisation et de recyclage de certains types de déchets vu l’absence pure et simple des institutions municipales et publiques en charge de l’hygiène, car la commune ne dispose, à ce jour, ni d’une décharge contrôlée, ni d’un centre d’enfouissement technique (CET) pour gérer les déchets ménagers et assimilés et encore moins d’une station d’épuration des aux usées (STEP) !On vous le disait au début de ce constat, la situation environnementale à Bordj Omar Driss est des plus alarmantes et nécessite qu’on y mette fin.
La situation se détériore de jour en jour, avec les risques pour la santé publique, les épidémiologues redoutent les maladies de la saleté, surtout dans ce milieu saharien si fragile et sujet aux pollutions diverses. Le constat est édifiant, puisque le camion de ramassage des services de la commune n’effectue plus de rotations depuis plus de deux mois. Une absence des éboueurs qui rappelle avec amertume l’image de Naples croulant sous les ordures avec des poubelles débordant de partout et dégageant des odeurs nauséabondes dues à la décomposition des déchets qu’elles renferment, qui constituent un danger aussi bien pour les populations que pour l’environnement. Elles attirent les animaux errants et les insectes, sources de pollution et de maladies contagieuses, favorisant ainsi la prolifération de certaines maladies dermatologiques et respiratoires, comme les allergies et l’asthme.
Les habitants s’insurgent et espèrent que ce phénomène prendra fin dans les plus brefs délais. Certes, les citoyens, le mouvement associatif et les écoles jouent un rôle important en matière de sensibilisation qui sert à ancrer la culture de l’éducation environnementale aux générations montantes, mais il faut reconnaître qu’il y a aussi de la négligence de la part des responsables locaux et des autorités compétentes, qui ont une grande part de responsabilité dans ce problème qui est devenu inquiétant.
Quelles que soient les raisons de l’absence du camion de ramassage des ordures, que les citoyens soupçonnent d’être purement bureaucratiques, les services communaux de l’hygiène publique doivent impérativement se ressaisir et intervenir au plus vite à travers l’amélioration des moyens de collecte, d’enlèvement, de tri, voire de valorisation et de recyclage de certains types de déchets vu l’absence pure et simple des institutions municipales et publiques en charge de l’hygiène, car la commune ne dispose, à ce jour, ni d’une décharge contrôlée, ni d’un centre d’enfouissement technique (CET) pour gérer les déchets ménagers et assimilés et encore moins d’une station d’épuration des aux usées (STEP) !On vous le disait au début de ce constat, la situation environnementale à Bordj Omar Driss est des plus alarmantes et nécessite qu’on y mette fin.
Bouda Brahim
Il faut changer le système politique et le pouvoir…
le 12.12.13 | 10h00
zoom
|
© D. R.
Depuis 50 ans, le système applique une politique totalitaire, tout en voulant se faire créditer du label de démocratie.
La situation économique désastreuse se superpose à une situation
politique calamiteuse, qui fonctionne de façon archaïque, contrairement à
l’image de modernité qu’elle veut donner d’elle-même, parce qu’elle
manque de cohésion dans son action. Les décideurs de l’armée, maîtres du
jeu politique, un jeu sans règles, ont désigné Bouteflika comme
président de la République en avril 1999 et l’ont maintenu envers et
contre tous en avril 2004 et 2009. L’armée est aux commandes du pays, a
le pouvoir réel entre ses mains, et n’a pas l’intention de le céder.
L’Algérie serait-elle «une armée qui possède un Etat ou un Etat qui
possède une armée ?».
Abdelaziz Bouteflika s’est installé à la Présidence, après 20 ans de traversée du désert. Il s’est rendu compte qu’il n’avait que l’apparence du pouvoir, l’armée et le DRS en particulier en détenaient la réalité. Il fait des déclarations à géométrie variable, souffle le chaud et le froid, dit qu’il est «un chef d’Etat, pas un trois quart de chef d’Etat», qu’il n’est pas «la crème chantilly sur le gâteau ni la cerise sur le gâteau» mais le cerisier. Il s’est d’abord incliné devant les décideurs de l’armée qui l’ont porté au pouvoir, a dit à Khalida Toumi au cours d’un repas à la fondation Boudiaf : «Quand je dépasserai la ligne rouge, les services de sécurité me le rappelleront.»
Il veut être le détenteur exclusif de l’autorité, éliminer tout autre pouvoir que le sien. Il affirme son autonomie de décision, refuse d’être l’otage ou l’exécutant des décideurs de l’armée, veut un pouvoir fort et fortement personnalisé. Une épreuve de force se prépare entre les deux parties. La maladie grave et durable met le Président sous les feux de l’actualité. La violence redoutée et la plus dure est celle de la maladie, de la souffrance et de la dépendance qu’il faut subir de la façon la plus intime, loin du pouvoir.
Le Président malade contamine le peuple. La maladie se répand dans le corps social, plongé dans l’immobilisme et le statu quo. L’Algérie est à la dérive, en mal de repères et de boussole morale, à la limite de l’implosion. Qui a géré les affaires du pays durant la longue maladie du Président qui a duré 80 jours ? Le DRS. Le retour du Président, suivi de sa rentrée politique, aurait pu être l’occasion de privilégier un pouvoir sinon partagé, mais moins concentré. Qui gère maintenant le pays, qui décide ? Le Président, sa fratrie, son frère Saïd qui vivait dans son ombre mais a acquis un grand pouvoir depuis sa maladie, ses conseillers, sa tribu, ses clans ?
D’autres forces dominantes définissent encore la politique du pays. Qui est à la tête de ces forces ? Un directoire, les décideurs de l’armée, le DRS, Mediène en tête. La réalité du pouvoir est-elle toujours aux mains de l’armée, du DRS en particulier ? Ce n’est plus la conjugaison des pouvoirs au sommet de l’Etat qui est recherchée, mais leur équilibre. Il ne faut renforcer ni le pouvoir du Président ni réduire celui de l’armée et du DRS pour maintenir l’équilibre, cela tant que la démocratie, avec ses contrepouvoirs n’est pas installée dans le pays. Il faut analyser les luttes de clans au sein du pouvoir, les rivalités et les expliquer en termes politiques, sans démesure, excès ou mise en scène.
Respecter les faits, ne s’appuyer que sur des sources fiables, éliminer toutes sortes de réflexes chauvins, les règlements de compte qui conduisent à des procès d’intention, à des jugements hâtifs, improvisés, tendancieux, ne donner de l’événement que les éléments qui permettent de l’apprécier dans son contexte, ses causes, ses effets. La conduite rationnelle, éclairée, pondérée de l’action politique ne peut que rentrer en conflit avec l’agitation brouillonne du Président, qui ne fait qu’illusion parce que c’est une fuite en avant. Peut-on voir dans la démarche du Président une cohérence stratégique, les convulsions politiques d’un pouvoir en fin de règne ou seulement le refoulement et le défoulement d’un machiavélisme nécessaire à la survie au sommet de l’Etat, habileté, ruse, calculs, coups bas et tordus. «Divise et règne», disait Machiavel. Le Président a repris la main sur tous les dossiers importants pour effacer le temps perdu à cause sa longue maladie.
La «nuit des longs couteaux», après le départ des visiteurs du soir, le Président, qui s’est érigé en justicier, a tiré à boulets rouges sur des institutions de l’Etat pour tenter de sortir de l’impasse où il se trouve. Durant 14 ans de concentration et de personnalisation du pouvoir, il n’a pas intégré le DRS, concurrent et adversaire, qui contrôle ses activités. Il n’hésite pas à faire une démonstration de force, qui est une opération chirurgicale, pour reprendre en main le DRS. Il cherche à le déstabiliser, veut en faire une succursale de l’état-major de l’armée, dont il est l’épine dorsale. Le pouvoir est divisé entre les faiseurs de roi et celui qu’ils ont fait roi. La politique de monopolisation du pouvoir entre les mains du Président entraîne sa faiblesse et sa fragilité.
Elle a échoué, a tourné court parce que le DRS dispose toujours de la réalité du pouvoir. Dans cette équation complexe, il y a un paramètre peu quantifiable dont il faut tenir compte : le rapport de force. Le Président croit avoir tout changé, mais en réalité il n’a pas changé grand-chose. C’est la mise en œuvre du principe oligarchique du guépard de Tomasi de Lampedusa : «Il faut tout changer pour que rien ne change.»
Quand l’histoire est en marche, le pouvoir ne peut ramer à contre-courant des changements qui se produisent sur les plans régional et mondial.
Les décisions de Bouteflika, qui a tenté à la hâte de reprendre le pouvoir, relèvent d’une prise de conscience tardive. Son aptitude à gouverner et à régner pose le problème de la différence qu’il y a entre un homme d’Etat et un homme de pouvoir qui a accaparé l’Etat. Il s’égare et égare le peuple algérien, engendre chez les Algériens qui n’ont pas confiance en les institutions politiques et en ceux qui les animent des sentiments de lassitude, de saturation et de rejet. Le pouvoir de Bouteflika, qui n’émane pas de la souveraineté populaire librement exprimée par des élections propres et transparentes, libres et honnêtes, est illégitime. Il voulait, pour son troisième mandat en avril 2009, un raz-de-marée électoral par la confiscation du suffrage universel et le truquage permanent du scrutin. Il a obtenu 90,24% des votes. Il faut s’indigner de l’impunité dont bénéficient les grands corrompus qui détournent la richesse nationale dans les affaires les plus graves : Khalifa, Sonatrach, autoroute Est-Ouest, etc.
Le président Bouteflika concentre tous les pouvoirs, est jaloux de les conserver sans être en mesure de les exercer. C’est l’impuissance de la puissance. Le pouvoir use, le pouvoir absolu use absolument. «Les grands pouvoirs meurent d’indigestion», a écrit Napoléon 1er. Les dictatures chutent les unes après les autres par contamination, l’Europe du Sud en 1974-1975, l’Amérique latine dans les années 1980, l’Europe de l’Est dans les années 1990, le monde arabe, où il n’y a pas que les monarchies qui créent des dynasties, dans les années 2010.
Le président Bouteflika est sensible à vouloir être après avoir été. Le paraître détruit l’être. Il livre un combat d’arrière-garde pour garder son pouvoir d’autocrate. Il est le seul maître à bord et, pour garder le gouvernail, il est prêt à sacrifier le navire. Il n’a pas réfléchi à la métaphore du sociologue Alain Accordo selon laquelle «la présence sur une table de toutes les pièces d’une montre ne permet pas à quelqu’un qui n’a pas le plan d’assemblage de la faire marcher». En politique, il faut réfléchir à l’assemblage des institutions et non à leur division, ne pas enfermer le débat dans des affrontements de clans au sein du pouvoir pour faire fonctionner harmonieusement l’Etat.
Les médias bruissent ; l’élection présidentielle, sujet sensible, se dessine, des rumeurs et des polémiques s’annoncent pour ouvrir la voie royale au quatrième mandat de Bouteflika. Les Algériens sont sur les dents ; cette annonce fera l’effet d’une bombe. En cette période d’incertitude du pouvoir finissant toujours fascinant, vient le doute qui pousse le Président à se passionner non pas pour un quatrième mandat, mas pour sa gloire posthume. Il gère le pays par délégation et procuration, parce que sa maladie grave et durable l’empêche d’exercer ses multiples fonctions et de postuler pour un quatrième mandat. Est-il prêt à quitter le pouvoir, à passer le flambeau à une nouvelle génération qui prend conscience des intérêts supérieurs de la nation ou faut-il l’aider ? Il faut lui dire qu’il est temps de partir et le guider vers la sortie. Il appartient au peuple de le libérer de la fonction présidentielle qu’il ne peut assumer. Il fait la fracture de la société mais lui laisse la facture à payer. L’Algérie ne manque pas d’un personnel politique de qualité pour prendre la relève.
Le président Bouteflika est le seul chef d’Etat dans le monde à ne pas avoir accordé, après trois mandats, des interviews à la presse nationale. La liberté de la presse est un droit de la vie sociale et culturelle, de la création scientifique et artistique. La mission de la presse est de mettre à la disposition des lecteurs et lectrices des informations d’intérêt public, afin qu’ils soient libres dans leur choix et autonomes dans leurs décisions.
Le journalisme est sommé par le commandement militaire, comme vient d’en faire l’expérience le chroniqueur du journal El Khabar, Saâd Bouakba, de se ranger, de s’aligner, de rentrer dans le rang. «La politique ne consiste pas à faire taire les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent.» Elle est un jeu cruel et la règle du jeu ne se trouve pas dans Descartes mais dans Machiavel.
Il faut prendre conscience que le peuple algérien traverse une phase d’instabilité très difficile, mais porteuse d’avenir démocratique. La génération au pouvoir n’est pas prête à abdiquer. Il faut rejeter le quatrième mandat avec calme et détermination. Au soir de sa vie, Bouteflika a sombré dans l’aveuglement de César et l’orgueil de Louis XIV.
Le futur Président va-t-il dépendre, comme d’habitude, du choix de l’armée, qui décidera d’un avenir qui prolongerait le passé, ou du choix du peuple ? La démarche anti-armée qui joue un rôle central dans la politique, bien que justifié, est inopérante, contreproductive dans la situation présente. Combien de temps encore le pouvoir, qui se prépare à succéder à lui-même, va-t-il procéder à la confiscation du suffrage universel par des élections-nominations, préfabriquées, truquées ? La fraude électorale, c’est la démocratie assassinée.
L’avenir appartient à ceux qui le préparent et le font
Les Algériens attendent un gestionnaire pour faire de l’Algérie un pays émergent et un visionnaire pour la faire entrer dans le XXIe siècle. Le pouvoir, qui échappe de plus en plus au Président et échoit à son entourage familial, tribal et clanique, a engendré immobilisme politique, inefficacité économique et inégalités sociales. Les décisions, dont il est facile de prévoir les conséquences néfastes, sont élaborées par ce groupe restreint. Que peut bien faire un peuple mécontent de ses dirigeants, sinon se battre pour mettre ses représentants à leur place ? Il faut restituer au peuple sa souveraineté, son pouvoir de désigner librement ses représentants à toutes les institutions élues de l’Etat. Il n’y a pas d’autre voie que la volonté populaire exprimée par les élections libres pour accéder au pouvoir légitime.
L’Algérie a besoin de réformer en profondeur ses institutions. Il y a des Algériens qui se battent au quotidien, rejettent la pensée unique et le politiquement correct. Que tous les Algériens qui se reconnaissent dans les valeurs démocratiques, ont du savoir-faire qu’il est bon de faire savoir pour ouvrir un champ d’écoute populaire efficace, se retrouvent, se rejoignent, se mobilisent pour gagner la population, particulièrement les jeunes, au changement.
Aujourd’hui l’espoir est permis parce que de nombreuses convictions se rejoignent pour conjuguer leurs efforts, afin que l’opportunisme qui se prépare laisse la place aux grandes avancées politiques. Les idées nourrissent la politique qui, à son tour, influence directement la vie sociale. Comment transmettre le savoir-faire, les connaissances et les expériences, comment partager les responsabilités, comment laisser la place aux jeunes qui doivent agir selon leurs propres idées ? La jeunesse est oubliée, se heurte à la surdité du pouvoir, qui lui répond avec la langue de bois. Il faut travailler à une plus grande implication de la femme dans la vie politique.
La diversité culturelle et linguistique fait la richesse du peuple et son unité. Si la culture berbère et la langue qui la véhicule ont triomphé des vicissitudes d’une histoire tourmentée, c’est parce qu’elles sont une réalité irréductible, incontournable, le prolongement de la condition humaine qui relève de la libre-participation de la personne humaine à la conduite de son destin, pour établir ou défendre ses droits, sa liberté et sa dignité. Tamazight est un élément constitutif, une dimension irréductible de l’identité nationale dont elle est une partie indivisible. Elle doit être reconnue comme langue nationale dans les plus brefs délais. Le poids du religieux est une question centrale qui doit faire l’objet d’une débat sérieux.
L’Algérie est divisée comme rarement dans son histoire
La contestation présente sur le plan social va se déplacer sur le politique. Le pouvoir divise les partis, les dresse les uns contre les autres puis les récupère en ordre dispersé. La contestation souffle dans les rangs du FLN. Son éclatement renferme en son sein des querelles intestines et des adversaires acharnés. L’opposition est celle qui joue son rôle d’interpellation et de contestation. Préparer l’avenir, proposer des solutions aux problèmes, rassembler les forces et les moyens pour réussir, ces trois fonctions complémentaires relèvent de la mission des partis qui représentent les forces du progrès.
Les partis doivent être à la hauteur des défis qui s’annoncent, assumer leurs responsabilités qu’ils doivent partager pour mobiliser le peuple, surtout la jeunesse qui doit agir contre le pouvoir. Il faut rénover l’opposition.
Chaque parti doit comprendre que la politique du cavalier seul ne lui offre aucun avenir, sinon celui de l’isolement. Le besoin d’unité de l’opposition se fait sentir. Les partis morcelés, incertains quant à leur desseins et leur destin, doivent se rassembler. Pour écrire une nouvelle page d’histoire politique du pays, il n’y a d’autre choix que de se rassembler. Tous les efforts doivent converger vers la mobilisation des partis présents sur le terrain, toutes tendances confondues, pour obtenir le changement. Il y a urgence à faire entendre la voix de l’opposition.
L’Algérie a besoin d’une courte transition pour agréger des forces différentes, sinon divergentes autour d’une démocratie juridique qui consacreait le régime du droit et de l’Etat de droit, avec des pouvoirs séparés et équilibrés et le respect des libertés individuelles et collectives.
Alger, le 19 novembre 2013 (2e partie)
Abdelaziz Bouteflika s’est installé à la Présidence, après 20 ans de traversée du désert. Il s’est rendu compte qu’il n’avait que l’apparence du pouvoir, l’armée et le DRS en particulier en détenaient la réalité. Il fait des déclarations à géométrie variable, souffle le chaud et le froid, dit qu’il est «un chef d’Etat, pas un trois quart de chef d’Etat», qu’il n’est pas «la crème chantilly sur le gâteau ni la cerise sur le gâteau» mais le cerisier. Il s’est d’abord incliné devant les décideurs de l’armée qui l’ont porté au pouvoir, a dit à Khalida Toumi au cours d’un repas à la fondation Boudiaf : «Quand je dépasserai la ligne rouge, les services de sécurité me le rappelleront.»
Il veut être le détenteur exclusif de l’autorité, éliminer tout autre pouvoir que le sien. Il affirme son autonomie de décision, refuse d’être l’otage ou l’exécutant des décideurs de l’armée, veut un pouvoir fort et fortement personnalisé. Une épreuve de force se prépare entre les deux parties. La maladie grave et durable met le Président sous les feux de l’actualité. La violence redoutée et la plus dure est celle de la maladie, de la souffrance et de la dépendance qu’il faut subir de la façon la plus intime, loin du pouvoir.
Le Président malade contamine le peuple. La maladie se répand dans le corps social, plongé dans l’immobilisme et le statu quo. L’Algérie est à la dérive, en mal de repères et de boussole morale, à la limite de l’implosion. Qui a géré les affaires du pays durant la longue maladie du Président qui a duré 80 jours ? Le DRS. Le retour du Président, suivi de sa rentrée politique, aurait pu être l’occasion de privilégier un pouvoir sinon partagé, mais moins concentré. Qui gère maintenant le pays, qui décide ? Le Président, sa fratrie, son frère Saïd qui vivait dans son ombre mais a acquis un grand pouvoir depuis sa maladie, ses conseillers, sa tribu, ses clans ?
D’autres forces dominantes définissent encore la politique du pays. Qui est à la tête de ces forces ? Un directoire, les décideurs de l’armée, le DRS, Mediène en tête. La réalité du pouvoir est-elle toujours aux mains de l’armée, du DRS en particulier ? Ce n’est plus la conjugaison des pouvoirs au sommet de l’Etat qui est recherchée, mais leur équilibre. Il ne faut renforcer ni le pouvoir du Président ni réduire celui de l’armée et du DRS pour maintenir l’équilibre, cela tant que la démocratie, avec ses contrepouvoirs n’est pas installée dans le pays. Il faut analyser les luttes de clans au sein du pouvoir, les rivalités et les expliquer en termes politiques, sans démesure, excès ou mise en scène.
Respecter les faits, ne s’appuyer que sur des sources fiables, éliminer toutes sortes de réflexes chauvins, les règlements de compte qui conduisent à des procès d’intention, à des jugements hâtifs, improvisés, tendancieux, ne donner de l’événement que les éléments qui permettent de l’apprécier dans son contexte, ses causes, ses effets. La conduite rationnelle, éclairée, pondérée de l’action politique ne peut que rentrer en conflit avec l’agitation brouillonne du Président, qui ne fait qu’illusion parce que c’est une fuite en avant. Peut-on voir dans la démarche du Président une cohérence stratégique, les convulsions politiques d’un pouvoir en fin de règne ou seulement le refoulement et le défoulement d’un machiavélisme nécessaire à la survie au sommet de l’Etat, habileté, ruse, calculs, coups bas et tordus. «Divise et règne», disait Machiavel. Le Président a repris la main sur tous les dossiers importants pour effacer le temps perdu à cause sa longue maladie.
La «nuit des longs couteaux», après le départ des visiteurs du soir, le Président, qui s’est érigé en justicier, a tiré à boulets rouges sur des institutions de l’Etat pour tenter de sortir de l’impasse où il se trouve. Durant 14 ans de concentration et de personnalisation du pouvoir, il n’a pas intégré le DRS, concurrent et adversaire, qui contrôle ses activités. Il n’hésite pas à faire une démonstration de force, qui est une opération chirurgicale, pour reprendre en main le DRS. Il cherche à le déstabiliser, veut en faire une succursale de l’état-major de l’armée, dont il est l’épine dorsale. Le pouvoir est divisé entre les faiseurs de roi et celui qu’ils ont fait roi. La politique de monopolisation du pouvoir entre les mains du Président entraîne sa faiblesse et sa fragilité.
Elle a échoué, a tourné court parce que le DRS dispose toujours de la réalité du pouvoir. Dans cette équation complexe, il y a un paramètre peu quantifiable dont il faut tenir compte : le rapport de force. Le Président croit avoir tout changé, mais en réalité il n’a pas changé grand-chose. C’est la mise en œuvre du principe oligarchique du guépard de Tomasi de Lampedusa : «Il faut tout changer pour que rien ne change.»
Quand l’histoire est en marche, le pouvoir ne peut ramer à contre-courant des changements qui se produisent sur les plans régional et mondial.
Les décisions de Bouteflika, qui a tenté à la hâte de reprendre le pouvoir, relèvent d’une prise de conscience tardive. Son aptitude à gouverner et à régner pose le problème de la différence qu’il y a entre un homme d’Etat et un homme de pouvoir qui a accaparé l’Etat. Il s’égare et égare le peuple algérien, engendre chez les Algériens qui n’ont pas confiance en les institutions politiques et en ceux qui les animent des sentiments de lassitude, de saturation et de rejet. Le pouvoir de Bouteflika, qui n’émane pas de la souveraineté populaire librement exprimée par des élections propres et transparentes, libres et honnêtes, est illégitime. Il voulait, pour son troisième mandat en avril 2009, un raz-de-marée électoral par la confiscation du suffrage universel et le truquage permanent du scrutin. Il a obtenu 90,24% des votes. Il faut s’indigner de l’impunité dont bénéficient les grands corrompus qui détournent la richesse nationale dans les affaires les plus graves : Khalifa, Sonatrach, autoroute Est-Ouest, etc.
Le président Bouteflika concentre tous les pouvoirs, est jaloux de les conserver sans être en mesure de les exercer. C’est l’impuissance de la puissance. Le pouvoir use, le pouvoir absolu use absolument. «Les grands pouvoirs meurent d’indigestion», a écrit Napoléon 1er. Les dictatures chutent les unes après les autres par contamination, l’Europe du Sud en 1974-1975, l’Amérique latine dans les années 1980, l’Europe de l’Est dans les années 1990, le monde arabe, où il n’y a pas que les monarchies qui créent des dynasties, dans les années 2010.
Le président Bouteflika est sensible à vouloir être après avoir été. Le paraître détruit l’être. Il livre un combat d’arrière-garde pour garder son pouvoir d’autocrate. Il est le seul maître à bord et, pour garder le gouvernail, il est prêt à sacrifier le navire. Il n’a pas réfléchi à la métaphore du sociologue Alain Accordo selon laquelle «la présence sur une table de toutes les pièces d’une montre ne permet pas à quelqu’un qui n’a pas le plan d’assemblage de la faire marcher». En politique, il faut réfléchir à l’assemblage des institutions et non à leur division, ne pas enfermer le débat dans des affrontements de clans au sein du pouvoir pour faire fonctionner harmonieusement l’Etat.
Les médias bruissent ; l’élection présidentielle, sujet sensible, se dessine, des rumeurs et des polémiques s’annoncent pour ouvrir la voie royale au quatrième mandat de Bouteflika. Les Algériens sont sur les dents ; cette annonce fera l’effet d’une bombe. En cette période d’incertitude du pouvoir finissant toujours fascinant, vient le doute qui pousse le Président à se passionner non pas pour un quatrième mandat, mas pour sa gloire posthume. Il gère le pays par délégation et procuration, parce que sa maladie grave et durable l’empêche d’exercer ses multiples fonctions et de postuler pour un quatrième mandat. Est-il prêt à quitter le pouvoir, à passer le flambeau à une nouvelle génération qui prend conscience des intérêts supérieurs de la nation ou faut-il l’aider ? Il faut lui dire qu’il est temps de partir et le guider vers la sortie. Il appartient au peuple de le libérer de la fonction présidentielle qu’il ne peut assumer. Il fait la fracture de la société mais lui laisse la facture à payer. L’Algérie ne manque pas d’un personnel politique de qualité pour prendre la relève.
Le président Bouteflika est le seul chef d’Etat dans le monde à ne pas avoir accordé, après trois mandats, des interviews à la presse nationale. La liberté de la presse est un droit de la vie sociale et culturelle, de la création scientifique et artistique. La mission de la presse est de mettre à la disposition des lecteurs et lectrices des informations d’intérêt public, afin qu’ils soient libres dans leur choix et autonomes dans leurs décisions.
Le journalisme est sommé par le commandement militaire, comme vient d’en faire l’expérience le chroniqueur du journal El Khabar, Saâd Bouakba, de se ranger, de s’aligner, de rentrer dans le rang. «La politique ne consiste pas à faire taire les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent.» Elle est un jeu cruel et la règle du jeu ne se trouve pas dans Descartes mais dans Machiavel.
Il faut prendre conscience que le peuple algérien traverse une phase d’instabilité très difficile, mais porteuse d’avenir démocratique. La génération au pouvoir n’est pas prête à abdiquer. Il faut rejeter le quatrième mandat avec calme et détermination. Au soir de sa vie, Bouteflika a sombré dans l’aveuglement de César et l’orgueil de Louis XIV.
Le futur Président va-t-il dépendre, comme d’habitude, du choix de l’armée, qui décidera d’un avenir qui prolongerait le passé, ou du choix du peuple ? La démarche anti-armée qui joue un rôle central dans la politique, bien que justifié, est inopérante, contreproductive dans la situation présente. Combien de temps encore le pouvoir, qui se prépare à succéder à lui-même, va-t-il procéder à la confiscation du suffrage universel par des élections-nominations, préfabriquées, truquées ? La fraude électorale, c’est la démocratie assassinée.
L’avenir appartient à ceux qui le préparent et le font
Les Algériens attendent un gestionnaire pour faire de l’Algérie un pays émergent et un visionnaire pour la faire entrer dans le XXIe siècle. Le pouvoir, qui échappe de plus en plus au Président et échoit à son entourage familial, tribal et clanique, a engendré immobilisme politique, inefficacité économique et inégalités sociales. Les décisions, dont il est facile de prévoir les conséquences néfastes, sont élaborées par ce groupe restreint. Que peut bien faire un peuple mécontent de ses dirigeants, sinon se battre pour mettre ses représentants à leur place ? Il faut restituer au peuple sa souveraineté, son pouvoir de désigner librement ses représentants à toutes les institutions élues de l’Etat. Il n’y a pas d’autre voie que la volonté populaire exprimée par les élections libres pour accéder au pouvoir légitime.
L’Algérie a besoin de réformer en profondeur ses institutions. Il y a des Algériens qui se battent au quotidien, rejettent la pensée unique et le politiquement correct. Que tous les Algériens qui se reconnaissent dans les valeurs démocratiques, ont du savoir-faire qu’il est bon de faire savoir pour ouvrir un champ d’écoute populaire efficace, se retrouvent, se rejoignent, se mobilisent pour gagner la population, particulièrement les jeunes, au changement.
Aujourd’hui l’espoir est permis parce que de nombreuses convictions se rejoignent pour conjuguer leurs efforts, afin que l’opportunisme qui se prépare laisse la place aux grandes avancées politiques. Les idées nourrissent la politique qui, à son tour, influence directement la vie sociale. Comment transmettre le savoir-faire, les connaissances et les expériences, comment partager les responsabilités, comment laisser la place aux jeunes qui doivent agir selon leurs propres idées ? La jeunesse est oubliée, se heurte à la surdité du pouvoir, qui lui répond avec la langue de bois. Il faut travailler à une plus grande implication de la femme dans la vie politique.
La diversité culturelle et linguistique fait la richesse du peuple et son unité. Si la culture berbère et la langue qui la véhicule ont triomphé des vicissitudes d’une histoire tourmentée, c’est parce qu’elles sont une réalité irréductible, incontournable, le prolongement de la condition humaine qui relève de la libre-participation de la personne humaine à la conduite de son destin, pour établir ou défendre ses droits, sa liberté et sa dignité. Tamazight est un élément constitutif, une dimension irréductible de l’identité nationale dont elle est une partie indivisible. Elle doit être reconnue comme langue nationale dans les plus brefs délais. Le poids du religieux est une question centrale qui doit faire l’objet d’une débat sérieux.
L’Algérie est divisée comme rarement dans son histoire
La contestation présente sur le plan social va se déplacer sur le politique. Le pouvoir divise les partis, les dresse les uns contre les autres puis les récupère en ordre dispersé. La contestation souffle dans les rangs du FLN. Son éclatement renferme en son sein des querelles intestines et des adversaires acharnés. L’opposition est celle qui joue son rôle d’interpellation et de contestation. Préparer l’avenir, proposer des solutions aux problèmes, rassembler les forces et les moyens pour réussir, ces trois fonctions complémentaires relèvent de la mission des partis qui représentent les forces du progrès.
Les partis doivent être à la hauteur des défis qui s’annoncent, assumer leurs responsabilités qu’ils doivent partager pour mobiliser le peuple, surtout la jeunesse qui doit agir contre le pouvoir. Il faut rénover l’opposition.
Chaque parti doit comprendre que la politique du cavalier seul ne lui offre aucun avenir, sinon celui de l’isolement. Le besoin d’unité de l’opposition se fait sentir. Les partis morcelés, incertains quant à leur desseins et leur destin, doivent se rassembler. Pour écrire une nouvelle page d’histoire politique du pays, il n’y a d’autre choix que de se rassembler. Tous les efforts doivent converger vers la mobilisation des partis présents sur le terrain, toutes tendances confondues, pour obtenir le changement. Il y a urgence à faire entendre la voix de l’opposition.
L’Algérie a besoin d’une courte transition pour agréger des forces différentes, sinon divergentes autour d’une démocratie juridique qui consacreait le régime du droit et de l’Etat de droit, avec des pouvoirs séparés et équilibrés et le respect des libertés individuelles et collectives.
Alger, le 19 novembre 2013 (2e partie)
Ali Yahia Abdennour
Comités de soutien : Tous pour Boutef ! ( Enfin presque )
le 13.12.13 | 10h00
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© photo : afp
A un peu plus de quatre mois de la présidentielle, la coordination nationale de soutien au programme de Bouteflika sort de son hibernation et lance une campagne pour un 4e mandat. Sauf que tout le monde n’adhère pas à la grande fusion, y compris à El Mouradia.
La coordination nationale de soutien au programme de Bouteflika, qui
regroupe des associations et des comités, a décidé de lancer une
opération de collecte de quatre millions de signatures pour demander au
Président d’accomplir un nouveau mandat. Mais depuis quelques jours, il y
a comme un bug dans la machine. Le coordinateur général des comités de
soutien, Belkassem Abdellaoui, en place depuis 2005, dément le chiffre
avancé lors de la conférence de presse tenue par Ahmed Kada, chargé de
la communication et de l’information à la coordination. «Nous tenterons
d’obtenir le plus grand nombre d’adhésions pour prouver au Président que
les Algériens souhaitent qu’il reste en place, mais il n’a jamais été
question de quatre millions de signatures !»
En interne, on souligne la précipitation avec laquelle la campagne a été décidée et les difficultés que rencontre la coordination pour mobiliser les associations : «On sent bien que les gens sont hésitants, reconnaît un membre sous le couvert de l’anonymat. Il y a quelques années, les associations se bousculaient au siège de la coordination. Aujourd’hui, elles préfèrent ne pas s’engager immédiatement.» Et ce n’est pas la dernière sortie médiatique d’un membre du club, Abdelghani Touhami, appelant le Président à passer le relais qui va calmer les appréhensions. Du coup, certains membres parient sur la non-candidature du Président et ont décidé ouvertement de prendre leurs distances avec la coordination. «Les associations ne savent pas trop quoi penser du silence qui entoure l’éventualité d’un 4e mandat de Bouteflika, analyse un membre du comité central du FLN. Certaines d’entre elles parient sur le retrait du Président et ont décidé d’offrir leurs services à d’autres candidats.» Officiellement, cette initiative n’a pas été téléguidée depuis El Mouradia. Elle est même désapprouvée, car elle tombe au moment où le cercle présidentiel tente de maintenir le flou sur les intentions du Président pour ne pas effrayer les candidats.
Clientéliste
«La coordination a décidé d’agir seule. Nous leur avons rien demandé pour l’instant, assure un membre de l’entourage du Président sous le couvert de l’anonymat. Cette initiative nous paraît prématurée, car il est important de continuer à entretenir le flou autour de la candidature de Bouteflika.» Il n’en demeure pas moins que cette campagne nationale de soutien permet, d’une part, la réactivation des associations au cas où le Président déciderait de se représenter et d’autre part, de «vérifier l’engouement de la population pour un nouveau mandat», comme le souligne un ancien membre du comité central du FLN qui estime également que le résultat de cette campagne est très attendu par les proches du Président. «Même si officiellement, les proches du Président se démarquent de l’initiative, ils vont suivre son déroulement. Je peux vous assurer que si la coordination arrive à atteindre les 4 millions de signatures, le cercle présidentiel va utiliser ces résultats pour justifier la candidature du Président.»
Mouloud, ancien membre d’une association de soutien à Abdelaziz Bouteflika, se souvient : «Après la première élection de Bouteflika, la coordination devait regrouper tous les Algériens indifféremment de leur sensibilité politique. Mais après le retrait en 2001 du RCD de la coalition gouvernementale, la coordination est devenue une structure clientéliste téléguidée par les proches du Président.» Vidés de leur mission initiale, les associations et les comités sont devenus des relais parallèles aux partis politiques et ont été mis à contribution le temps d’une élection. «Ils n’existent que pour acheter des voix lors des élections, affirme Naïma Leghlimi Salhi, présidente du Parti de l’Equité et la Proclamation (PEP). De plus, ils sont directement gérés par l’un des frères du Président.» Pour le président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, ces comités de soutien sont la preuve que «le pouvoir, tapi dans l’ombre, tente de réveiller l’enthousiasme pour un Président dont plus personne n’en veut.»
En interne, on souligne la précipitation avec laquelle la campagne a été décidée et les difficultés que rencontre la coordination pour mobiliser les associations : «On sent bien que les gens sont hésitants, reconnaît un membre sous le couvert de l’anonymat. Il y a quelques années, les associations se bousculaient au siège de la coordination. Aujourd’hui, elles préfèrent ne pas s’engager immédiatement.» Et ce n’est pas la dernière sortie médiatique d’un membre du club, Abdelghani Touhami, appelant le Président à passer le relais qui va calmer les appréhensions. Du coup, certains membres parient sur la non-candidature du Président et ont décidé ouvertement de prendre leurs distances avec la coordination. «Les associations ne savent pas trop quoi penser du silence qui entoure l’éventualité d’un 4e mandat de Bouteflika, analyse un membre du comité central du FLN. Certaines d’entre elles parient sur le retrait du Président et ont décidé d’offrir leurs services à d’autres candidats.» Officiellement, cette initiative n’a pas été téléguidée depuis El Mouradia. Elle est même désapprouvée, car elle tombe au moment où le cercle présidentiel tente de maintenir le flou sur les intentions du Président pour ne pas effrayer les candidats.
Clientéliste
«La coordination a décidé d’agir seule. Nous leur avons rien demandé pour l’instant, assure un membre de l’entourage du Président sous le couvert de l’anonymat. Cette initiative nous paraît prématurée, car il est important de continuer à entretenir le flou autour de la candidature de Bouteflika.» Il n’en demeure pas moins que cette campagne nationale de soutien permet, d’une part, la réactivation des associations au cas où le Président déciderait de se représenter et d’autre part, de «vérifier l’engouement de la population pour un nouveau mandat», comme le souligne un ancien membre du comité central du FLN qui estime également que le résultat de cette campagne est très attendu par les proches du Président. «Même si officiellement, les proches du Président se démarquent de l’initiative, ils vont suivre son déroulement. Je peux vous assurer que si la coordination arrive à atteindre les 4 millions de signatures, le cercle présidentiel va utiliser ces résultats pour justifier la candidature du Président.»
Mouloud, ancien membre d’une association de soutien à Abdelaziz Bouteflika, se souvient : «Après la première élection de Bouteflika, la coordination devait regrouper tous les Algériens indifféremment de leur sensibilité politique. Mais après le retrait en 2001 du RCD de la coalition gouvernementale, la coordination est devenue une structure clientéliste téléguidée par les proches du Président.» Vidés de leur mission initiale, les associations et les comités sont devenus des relais parallèles aux partis politiques et ont été mis à contribution le temps d’une élection. «Ils n’existent que pour acheter des voix lors des élections, affirme Naïma Leghlimi Salhi, présidente du Parti de l’Equité et la Proclamation (PEP). De plus, ils sont directement gérés par l’un des frères du Président.» Pour le président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, ces comités de soutien sont la preuve que «le pouvoir, tapi dans l’ombre, tente de réveiller l’enthousiasme pour un Président dont plus personne n’en veut.»
A Annaba, les pro-Bouteflika veulent occuper le terrain :
En guise de comité de soutien à la candidature du Président sortant, une association a été créée dans la wilaya de Annaba début décembre. Il s’agit de l’Union nationale du mouvement associatif et de la société civile (Unmasc). Composée de 18 membres, élus FLN et présidents d’association, elle est présidée par Toufik Foughali, qui assure également la présidence du bureau local de l’Organisation des enfants de moudjahidine (ONEM). A peine créée, l’Unmasc a commencé à affûter ses armes face aux actions de soutien que mènent les sympathisants de l’ancien candidat à la présidentielle, Ali Benflis, dans la wilaya de Annaba. En effet, elle a eu le feu vert des autorités locales pour organiser, hier, une réunion au siège de la commune de Annaba pour débattre et établir un programme d’activité qui vise à soutenir Abdelaziz Bouteflika pour un 4e mandat.Selon Toufik Foughali, la première action de ce programme porte sur l’organisation d’un meeting dans les dix jours à venir où seront mises en avant les réalisations majeures du Président durant ses trois mandats. «Ça sera l’occasion de demander à Abdelaziz Bouteflika de briguer un nouveau mandat et le soutenir dans cette démarche», annonce pour sa part Noureddine Klaia, chargé de la jeunesse auprès de l’Unmasc, dont la présence au niveau de cette union n’est pas fortuite. Originaire de la commune d’El Hadjar, cet élu FLN chargé de la jeunesse et du sport à l’Assemblée populaire de wilaya de Annaba, est connu pour sa capacité à entraîner les jeunes à chaque événement politique, notamment lors des meetings et des visites du Président.
M.-F. G.
Tamanrasset en hibernation politique :
Contrairement aux autres wilayas du nord du pays où sont déjà lancées plusieurs campagnes de soutien à Bouteflika, Tamanrasset est toujours en hibernation politique. Les Touareg de l’Ahaggar, qui ont soutenu le programme du Président lors des trois présidentielles de 1999, 2004 et de 2009, sont plus préoccupés par les problèmes socioéconomiques dans lesquels se débat la wilaya malgré les milliards injectés. Mohammed, militant dans le comité de soutien au Président de 1999, est aujourd’hui sans emploi malgré les nombreuses promesses qui lui ont été faites. «Les partis du pouvoir veulent nous faire croire que le raïs est capable de gouverner et que son état de santé est rassurant. Mais on ne se laissera pas avoir cette fois-ci par leurs mensonges, affirme-t-il.Le Président doit partir se reposer d’autant que son 3e mandat a été marqué par de nombreuses protestations, particulièrement dans le grand Sud, contre l’exclusion et la marginalisation.» Même discours chez Abdelkrim, militant au sein de la coordination et qui n’a pas manqué de rappeler que «les programmes quinquennaux réalisés ne répondent toujours pas aux attentes de la population qui manque de tout. Les politiques reviennent souvent sur le méga-projet du transfert d’eau d’In Salah à Tamanrasset et essaient de faire croire que le problème d’alimentation en eau est réglé dans la région.
Sauf que ce projet, auquel plus de 3 milliard de dollars ont été alloués ne profite qu’à une infime partie de la population. Qu’on cesse avec cette politique du mensonge ! » A Tamanrasset, le soutien pour la réélection pour un 4e mandat de Bouteflika ne rencontre pas un grand enthousiasme pour l’instant. Seuls les caciques de l’ex-parti unique continuent à vouloir offrir au Président un nouveau mandat.
Ravah Ighil
Sétif prévoit de dépasser les 100 000 signatures :
Du côté des Hauts-Plateaux sétifiens, les comités de soutien à la candidature du Président se mobilisent dans une totale discrétion. «Pour la réussite de l’opération de collecte de plus de 100 000 signatures de citoyens favorables à un 4e mandat, nous préférons travailler loin des feux des projecteurs», souligne Salim Tchnachnia, un membre influent des comités de soutien à Abdelaziz Bouteflika. «Sur les 60 communes que compte la wilaya de Sétif, le travail de nos comités avance selon l’agenda tracé. Sans exagération aucune, le seuil des 100 000 signataires sera largement dépassé puisque les citoyens approchés sont favorables à un autre mandat. Au-delà de la personne, nous soutenons le travail accompli.»Les commissions de soutien ont également décidé une grande réunion qui devrait regrouper plusieurs associations et marquer le lancement officiel de la campagne de soutien à un 4e mandat. «Pour donner un certain faste à notre action, nous avons déposé une demande pour réunir, le 17 décembre, 200 associations implantées dans différentes régions de la wilaya et qui continuent à soutenir Bouteflika», précise notre interlocuteur. Interrogés sur les motivations qui poussent ces comité à réclamer un autre mandat alors que le Président est malade, certains membres ne manquent pas d’arguments.
«La maison que tu connais est mieux que celle que tu ne connais pas. Pour nous, Bouteflika incarne la stabilité du pays. Un 4e mandat n’est pas synonyme de continuité mais coïncide avec l’achèvement d’innombrables projets importants. On ne peut l’empêcher de récolter les fruits de son labeur. Les gens qui parlent de changement délirent ,car on ne peut amorcer un changement avec des candidats inconnus. Nous sommes pour le changement mais pas avec le premier venu», soulignent ces inconditionnels. Avec un corps électoral de plus de 800 000 voix, la wilaya de Sétif sera un-- enjeu important lors du prochain scrutin.
Kamel Beniaiche
Constantine : haut-parleurs, chansons et démagogie :
Les sièges de wilaya de l’UGTA, de l’Union nationale de la jeunesse algérienne et de l’Organisation nationale des enfants de moudjahidine connaissent depuis quelques semaines une agitation sans pareil en prévision de la prochaine présidentielle. Des comités de soutien naissent chaque jour un peu partout. Elles sont parrainées par des personnalités locales mais doivent faire face à l’indifférence de la population préoccupée surtout par les difficultés de la vie quotidienne. Dans ce concert, c’est l’union de wilaya de l’UGTA qui assure le spectacle.Au siège de l’organisation, des haut-parleurs ont été installés et diffusent à longueur de journée des chansons appelant Bouteflika à se porter candidat pour un quatrième mandat. Rien d’anormal pour une organisation qui a de tout temps affiché un soutien sans faille au Président. Quant à l’UNJA, elle a choisi de se déployer au sein des campus et des cités universitaires de la wilaya. Ses sympathisants vantent les mérites du Président auprès des étudiants, plutôt préoccupés par leurs problèmes de cursus universitaire et par le bras de fer qu’ils ont engagé avec les responsables de l’université.
Mais le plus remarquable dans toutes ces manifestations populistes reste la proclamation faite par l’Organisation nationale des enfants de moudjahidine que préside Khalfa Mbarek, et qui lors de la rencontre régionale des wilayas de l’Est qui s’est tenue dernièrement avant le congrès national, a officiellement apporté son soutien pour un 4e mandat du Président en des termes sans équivoque : « Bouteflika restera l’homme dont le pays aura toujours besoin.»
S. Arslan
Salim Mesbah
Deux femmes blessées dans un accident au centre-ville
le 12.12.13 | 10h00
Un véhicule de marque Kia picanto a percuté hier vers 16h deux femmes sexagénaires, à l’avenue Brahim Belazrag, tout prés de la prison du Coudiat au centre-ville de Constantine.
Un accident dont l’auteur est un jeune roulant en vitesse, au moment où
l’une des victimes traversait la route, selon des témoins oculaires.
Conscient d’avoir heurté, la première femme, le conducteur a fait marche
arrière, pour heurter, une seconde passant derrière sa voiture. Il
faut dire que cette rue à forte circulation, situé à proximité de la
place Colonel Amirouche, est un vrai danger poir les piétons. Les deux
victimes souffrant de fractures aux jambes ont été évacuées par la
Protection civile vers le CHU Benbadis, alors que le conducteur de la
Picanto a été conduit au commissariat du 10e arrondissement de la sûreté
urbaine.
Par ailleurs, et selon les services de la Protection civile, une Peugeot type 206 a dérapé puis s’est reversée, ce mardi vers 14h, sur le CW101 à El Baâraouia, dans la commune d’El Khroub. L’accident a causé des blessures graves à deux personnes âgées de 22 et 65 ans. L’une des victimes a été évacuée vers l’hôpital d’El Khroub et l’autre vers l’hôpital Abdelkader Bencharif de Ali Mendjeli par les éléments de la Protection civile. Dans la même journée, un homme âgé de 40 ans, a été heurté, au niveau du carrefour de Daksi Abdeslem, à proximité du centre commercial Boughaba. Le blessé a été transporté au CHU B enbadis. Le conducteur du véhicule qui a pris la fuite, n’est pas encore identifié.
Par ailleurs, et selon les services de la Protection civile, une Peugeot type 206 a dérapé puis s’est reversée, ce mardi vers 14h, sur le CW101 à El Baâraouia, dans la commune d’El Khroub. L’accident a causé des blessures graves à deux personnes âgées de 22 et 65 ans. L’une des victimes a été évacuée vers l’hôpital d’El Khroub et l’autre vers l’hôpital Abdelkader Bencharif de Ali Mendjeli par les éléments de la Protection civile. Dans la même journée, un homme âgé de 40 ans, a été heurté, au niveau du carrefour de Daksi Abdeslem, à proximité du centre commercial Boughaba. Le blessé a été transporté au CHU B enbadis. Le conducteur du véhicule qui a pris la fuite, n’est pas encore identifié.
O.-S.M. et Yousra Salem
Affaire des policiers injustement révoqués
«Tenez votre promesse, Monsieur le Premier ministre »
le 10.12.13 | 10h00
Des dizaines d’anciens policiers issus de toutes les wilayas de l’Est, ayant été destitués durant la décennie noire, et militant avec 5000 agents au niveau national au sein de la coordination des policiers révoqués abusivement (CPRA), ont observé, hier, un sit-in devant le cabinet du wali.
Ils brandissaient des banderoles sur lesquelles on peut, entre autres,
lire : «Tenez votre promesse Monsieur le Premier ministre», ou encore
«Non à l’exclusion». «Nous avons attendu 9 mois une réponse du Premier
ministre Abdelmalek Sellal que nous avons rencontré lors de sa visite à
Constantine le 16 février 2013 à la résidence universitaire 2000 lits ;
ils nous avait pourtant fait la promesse solennelle d’étudier nos
dossiers et de nous répondre en conséquence. Nous sommes fatigués de
cette incertitude et de cette exclusion», nous a déclaré sur place le
président national de la coordination et ex-officier de la sûreté
nationale, Abdenour Benmeddour.
Et tous ses collègues de renchérir à l’unanimité : «Aujourd’hui nous vivons l’enfer en l’absence de toute perspective d’avenir et face au chômage ; pourtant la justice nous a innocentés de tout ce qui nous a été injustement reproché ; nous avons saisi toutes les hautes instances du wali, en vain. Nous ne cesserons pas de réclamer nos droits.» C’est le secrétaire général de wilaya qui les a reçus durant quelques minutes sans toutefois, nous ont-ils informé, évoquer leur problème. «Nous reprendrons nos sit-in cycliques à Alger le 22 du mois en cours devant le ministère de l’Intérieur ; nous revendiquerons nos droits jusqu’au bout», ont-ils décidé.
Et tous ses collègues de renchérir à l’unanimité : «Aujourd’hui nous vivons l’enfer en l’absence de toute perspective d’avenir et face au chômage ; pourtant la justice nous a innocentés de tout ce qui nous a été injustement reproché ; nous avons saisi toutes les hautes instances du wali, en vain. Nous ne cesserons pas de réclamer nos droits.» C’est le secrétaire général de wilaya qui les a reçus durant quelques minutes sans toutefois, nous ont-ils informé, évoquer leur problème. «Nous reprendrons nos sit-in cycliques à Alger le 22 du mois en cours devant le ministère de l’Intérieur ; nous revendiquerons nos droits jusqu’au bout», ont-ils décidé.
Farida Hamadou
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http://algerian-anchors.blogspot.com/2013/10/blog-post_6839.html
http://forum.dzfoot.com/topic/9718-peoples-informations-potins-scandales-toute-lactualite-des-stars/page__st__14960
http://www.eljoumhour.com/
http://leprovincial.com/
http://www.akhbar-algeria.com/news.php
الاعلاميه الجزائريه "نور اليقين مغريش" الفائزة بلقب أجمل إعلاميه جزائريه لعام 2012
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